La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 18/04/21
VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur MyWay) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur MyWay en sait quelque chose ! Il y a 9 ans, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il entretien encore aujourd’hui !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je ne connaîtrais pas mon bonheur actuel si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de mon propriétaire, c’est de moins en moins fréquent. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! MyWay
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Par : le 09/12/19
Comme tous les Mâles, tu aimes enculer. Conforter ton pouvoir sur la soumise, en lui imposant ton sexe, de manière brutale, animale, bestiale. Que ce soit douloureux pour moi, cet usage que tu fais d’un trou dont ce n’est pas la fonction, est sans importance. Ce qui compte, c’est toi, ton plaisir, celui que tu éprouves à me posséder. Mon cul est à toi, il t’appartient. Il te suffit d’ordonner pour que je me mette à 4 pattes, croupe offerte, prête à être utilisée. D’autres avant toi ont joui de mon cul. Pas de la même manière, puisque je leur demandais de me lubrifier avant, d’y aller doucement, sans forcer. Ces règles n’ont plus cours désormais. Le seul lubrifiant lorsque tu m’encules, c’est ma salive sur ta queue après que je t’ai sucé, pour en faire l’épée qui va me transpercer. Les autres, ceux d’avant, n’ont jamais compté. Désormais, c’est ta queue seule que je veux en moi, la seule qui me possède, la seule qui comble mon désir d'être à toi. Ta queue dure, raide, que tu frottes contre ma raie, avant de m'agripper pour l’enfoncer en moi. J’aime quand tu m’encules, la douleur que je ressens quand tu me pénètres à sec, la violence bestiale de ton désir. J’aime quand tu forces mon corps à se cambrer, pour t’enfoncer plus profondément en moi, et la brutalité de tes coups de reins. J’aime le moment où tout bascule, quand la douleur devient plaisir et finalement jouissance, quand je vibre au rythme de ton corps, fière de l'orgueil que tu éprouves de me posséder ainsi, de me savoir à toi, salope, chienne, pute, esclave. J’aime les va et vient de ta queue en moi, les moments où tu sors de moi pour ne pas jouir trop vite, avant de me reprendre pour me défoncer encore et encore. J’aime le moment où tu te lâches, quand le rythme s’accélère, quand toute la tension accumulée se libère, et que tu exploses en moi. J’aime sentir ton foutre qui jaillit, ta semence qui se répand, qui me féconde, qui me laisse comblée, avant que tu ne t’écroules sur moi, épuisé, vidé de ta sève, ton corps écrasant le mien, ta queue toujours enfoncée en moi. J’aime quand tu m’encules. J’aime ce sentiment de me donner complètement, de n’être plus pour toi qu’un objet de plaisir, sur lequel tu exerces tes prérogatives de Mâle.
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Par : le 16/06/21
Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/09/21
De tous les « instruments » dont tu uses pour marquer ton pouvoir, ton «  territoire » (moi 😀), le fouet est celui dont le sens pour moi est le plus fort. Parce qu’il est le symbole de ce que j'ai voulu, de ce que je suis et veux être pour toi. Pas seulement ta soumise. Mais bien ton esclave. Et aussi parce que tu es le premier qui m'ait jamais fouettée. Puisque c'est moi qui ai voulu que tu me le fasses découvrir. Pas pour me" punir", pour cela la cravache faisait parfaitement l’affaire, que pour te prouver que je suis pleinement à toi. Que mon corps t’appartient. Que tu as tous les droits sur moi. Malgré tes réticences. Parce que même si tu en maîtrisais l’usage, tu ne voulais pas t’en servir sur moi. Parce que j’avais toujours refusé d’être fouettée avant toi. Parce que ça me faisait peur. Parce que tu savais que ça fait mal. Et que tu ne voulais pas me faire de mal. En dépit du plaisir que ça te procurerait de me l’infliger. Alors, je t’ai forcé la main. J’ai insisté. Malgré mes craintes. De ne pas parvenir à résister jusqu’au bout à la douleur. Parce que je voulais te laisser à toi et à toi seul l'initiative d'arrêter. Quand tu le jugerais nécessaire. J’ai pleuré, crié, supplié, mais j’ai tenu, serrant les dents. Sans prononcer à aucun moment le mot qui pouvait tout arrêter. Et j’ai joui. Comme jamais un homme ne m’avait fait jouir. De cette douleur que j’avais voulu t’offrir. Pour te prouver que j’étais désormais totalement à toi. ________________ Je « pratiquais » le (bd)sm bien avant de rencontrer mon Maitre. J’avais déjà connu la badine, le ceinturon, la cravache et d’autres instruments encore. Mais je n’avais jamais osé franchir cette ultime limite. Par peur, crainte de la douleur, mais aussi sans doute parce que je ressentais le fait de subir le fouet comme le cadeau ultime que je pourrais faire à un homme. Et que je jugeais que mes amants de l’époque ne le méritaient pas ou que je n’étais pas prête, moi, à le leur offrir. Bon, depuis, les choses ont évolué et je pense à un autre "cadeau" désormais. Mais chaque chose en son temps :smile: Mon Maître quant à lui en maîtrisait l’usage, pour l’avoir utilisé sur d’autres avant moi. Mais il s’y était toujours refusé avec moi. Alors, je lui ai forcé la main, en lui offrant un fouet, un single tail australien, pour s’en servir sur moi. Ça a été douloureux, très même, jusqu’à ce que les endorphines et ce que je ressentais, cette jouissance de m’offrir totalement à lui, m’emportent dans cet ailleurs qu’on appelle le lâché prise, le subspace. Plus loin que je n’avais jamais été. Par contre, si cette première fois (mais pas la seule, même s'il continue d'en user avec modération :smile:) où j’ai connu cette jouissance/souffrance à nulle autre pareille restera toujours un moment très fort dans la construction de ce que nous sommes désormais l’un pour l’autre, il n’en demeure pas moins que le fouet reste un instrument dangereux, à manier avec prudence. D’autres que moi ont déjà écrit sur le sujet, et je renvoie à leurs articles. Et notamment : https://www.bdsm.fr/groups/519/ https://www.bdsm.fr/forum/thread/917/Le-fouet-en-SM/ Je recommande en particulier le premier, de ma chère Lady, le plus complet que j'ai jamais lu sur le sujet (après que j'ai "découvert" le fouet et ses effets sur moi), tant sur les volets "techniques" que psychologiques. Même si nous nous plaçons l'une et l'autre du côté différent du manche, ses mots expriment parfaitement ce que nous avons ressenti, mon Maître et moi, et le sens que nous avons donné à ma première flagellation (et que nous continuons de partager quand il décide de se servir à nouveau de ce fouet qu’il aime d’autant plus que c’est le nôtre, celui que je lui ai offert, réservé à mon usage). _______________ Les points clés pour moi sont d’abord que celui qui s’en sert en connaisse le maniement, et se soit entrainé avant sur des objets inanimés. Dans mon cas, mon Maitre avait en outre fait le choix de m’attacher « serrée », pour éviter tout mouvement involontaire de ma part, susceptible d’entraîner un coup mal placé. Il avait aussi longuement insisté, avant et pendant, sur son exigence que j’use du safeword convenu à n’importe quel moment, si je jugeais que les choses allaient trop loin à mon goût. Et surtout, en dépit de l’excitation que provoquait chez lui ce sentiment de pouvoir, de me savoir ainsi totalement à sa merci, parce que j’avais voulu qu’il en soit ainsi, il a été tout au long de la séance d’une attention extrême à mes réactions. Et je sais que ce n'était pas évident pour lui à ce stade d'excitation. Il est aussi de tradition de recommander d'éviter de fouetter certaines parties du corps, les seins, le ventre, le sexe en particulier. Je lui avais demandé de passer outre et même si j’ai «morflé », il a su doser les coups de sorte à m’éviter de prononcer le mot que je ne voulais surtout pas dire. Un dernier point, qu’il me semble nécessaire de souligner pour ceux/celles qui seraient tentés par l’expérience, c’est l’importance de l’aftercare. Je sais qu’il n’est pas toujours simple pour les mecs après avoir joui de se rappeler à quel point la «soumise » a besoin d’eux à ce moment là. Pourtant, ce sont ces moments là qui légitiment et justifient tout ce qui a précédé et suivra. L'attention, le soin, physique et psychologique qu'on porte à la soumise. La laisser « se dire ». L’écouter. La tendresse qu'on lui manifeste. Et puis il y la le plus important, la raison qui m’a poussée à briser mes derniers tabous, la confiance absolue que l’on porte à l’autre, parce qu’on sait, qu'on sent sans le moindre doute, qu’il saura s'en montrer digne.
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Par : le 10/10/22
Juliette ramena Charlotte à Paris une semaine avant la fin de septembre. Les anneaux qui trouaient le lobe droit de ses grandes lèvres ne la faisaient plus souffrir. Les marques imprimées par le cuir du fouet lors de la dernière séance étaient creusées dans sa chair comme par une gouge, hautes de plusieurs centimètres. Quand elle se présenta à la porte, Charlotte se sentait nerveuse. Sa Maîtresse lui avait ordonné de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle, tout s'écroulait. Elle ne savait plus. Aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête. Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit. Elle serait alors rendue plus profondément esclave. L'idée de voir son corps si fragile labouré par le fouet, son ventre étroit écartelé, la bouche pure hurlante, et des larmes collées à ses joues, avait été un mois plus tôt soulevée d'horreur, Charlotte en fut alors heureuse. Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour, mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait, mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Charlotte se sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Juliette ne manquait pas de critiquer cruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué. En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage la rendait attirante mais timide et nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se dirigea vers Charlotte en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment. La jeune fille surprise et épouvantée recula en un éclair, protégeant son visage rougi de ses deux mains. - Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - As-tu retiré ton plug anal ? - Oui - Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne vous énervez pas. Charlotte se rappela que Juliette, le premier soir de leur rencontre, avait fait de même. Après tout, elle n'était plus à elle. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. - OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite. - Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé. Ce qui d'elle était le moins à elle, était toujours son étroit pertuis qui pouvait si bien servir pour ainsi dire en dehors d'elle. Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Charlotte avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta, ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté. "– Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal". Elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. Elle lui ordonna de ne pas bouger en lui saisissant ses lèvres. L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche. Elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte songeait que le mot s'ouvrir à quelqu'un, qui veut dire se confier, n'avait pour elle qu'un seul sens, littéral, physique, et d'ailleurs toujours absolu. Car elle s'ouvrait en effet de toutes les parts de son corps qui pouvaient l'être, il lui semblait que c'était sa raison d'être. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, l'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui l'encouragerait. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Il allait de soi qu'elle serait ainsi à sa disposition, et se mettre nue devant cette femme qui ne lui parlait pas et la regardait à peine, lui semblait aussi redoutable que d'être mise à nue constamment devant les amies de Juliette. L'inconnue admirait Charlotte qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Encore un nouveau gage d'abandon. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des deux femmes. Il était étrange que Charlotte en fut comblée. Pourtant, elle l'était. Elle se prêtait ainsi à ce que l'inconnue lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la reconnaissance, plus grande encore, lorsque la demande prenait la forme d'un ordre. Chaque abandon lui était le gage qu'un autre abandon serait exigé. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Charlotte, détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance envahir Charlotte par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Charlotte desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Charlotte était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. - Je suis donc anale ... soupira-t-elle. - En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue. - Vous reverrais-je bientôt ? demanda Juliette. - Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/11/19
[Aux lecteurs de passage, je souhaite partager avec vous, et sur les conseil de mon Maître adoré, quelques brides de textes que je lui ai expédié. Une façon pour moi de lui rendre hommage ici] I - LE COLIS " Bonjour à vous Monsieur, Votre soumise swann, en mode agent secret ce midi, a pu enfin récupérer son coquin colis, sous le regard pantois des nombreux clients de ce bistrot de campagne, occupés à prendre l’apéritif à cet heure propice… S’ils savaient… Est-ce qu'un seul d'entre eux peut imaginer ce qui ce cache sous mes airs de mère de famille très sage ? Vous me connaissez assez pour savoir que je n’ai évidemment pas pu résister à l’envie d’ouvrir discrètement le petit carton sans plus attendre : un plug, une combinaison en vinyle et une cagoule de la même matière. Je suis donc repassée chez moi, sachant qu’il n’y avait personne… ce qui m’a permis de faire mes essayages très tranquillement. Quelle belle salope je suis ! Je suis fière et heureuse de porter la tenue que vous avez spécialement choisi pour moi. Je m'y sens à l'aise, prête à vous servir de la sorte. Le retour au travail fut assez étrange. La swann n’était pas très concentrée…totalement déconnectée même ! Je n’ai donc pas eu le temps de déjeuner ce midi, mais si mon estomac est vide, c’est mon cul que j’ai bien envie de remplir de mon nouveau jouet : le robebud noir. Il me fait terriblement envie… j’aimerais beaucoup l’essayer. Sa texture est juste démentielle, semblable a de la peau très douce. Sa forme et ses dimensions sont parfaites, telles que je les imaginais. Quand on l’agite, on peut sentir une lourde bille se mouvoir à l’intérieur…Je suis curieuse de savoir quelles sensations cela pourrait me procurer au plus profond de moi… Voilà un outil idéal que je ne vous remercierais jamais assez d’avoir choisi avec moi. Je rêve du jour où vous me baiserez avec ce plug en place entre mes fesses…" II - EXHIBITION INVOLONTAIRE "Savez-vous qu'hier, après ma journée de travail, et avant de me rendre à la salle de sport, je suis allée dans mon institut/spa habituel pour mes épilations ? J'aime mes douces séances de "torture" comme je les appelle... C'est la jeune Aurore qui s'occupe de ma petite toison... C'est une brune aux cheveux longs, douce, pulpeuse avec une belle poitrine opulente et des lèvres bien dessinées. Elle me fait écarter grand les jambes en toute indécence,  passe du talque sur mes petites lèvres puis l'étale doucement avec ses mains, frôlant mon clitoris au passage, avant d'appliquer la cire chaude. Quand elle se penche au dessus de moi, je peux parfois sentir ses seins lourds me frôler...c'est une sensation très agréable, qui me fait oublier la douleur quand elle tire sur chaque bande de cire. Le meilleure moment est à la fin, quand elle a terminé, elle applique une huile apaisante en me massant...c'est très sensuel. Après ma séance, je me suis rendue comme d'habitude au vestiaire pour prendre une douche...et là, au moment de déverrouiller et d'ouvrir la porte, j'entends un drôle de bruit au niveau de la poignée et le verrou qui tourne dans le vide. Bon, pas de panique, je me dis que j'ai du faire une fausse manipulation, je garde mon calme et tente d'ouvrir à nouveau...sans succès. J'appelle pour voir si quelqu'un peut m'aider, mais il est près de 19h et il n'y a plus personne dans les parages. Par chance, j'avais emporté mon téléphone avec moi dans l'idée de faire un petit selfie. J'ai donc téléphoné à l'accueil de l'institut. Je suis tombée sur le patron, H.. C'est un homme de 45/50 ans, de ma taille (1m75), un brun ténébreux, chemise blanche toujours impeccable. C'est une personne souriante, avenante et aussi un homme attirant, ce qui ne gâche rien. Il été désolé, voire gêné, de la situation et m'a dit qu'il restait en ligne avec moi pour ne pas que je me sente délaissée, ce que j'ai apprécié. J'ai plaisanté en lui disant que je n'étais pas claustrophobe. Il a été se munir de tourne-visses et je l'ai entendu bricoler au barillet pour le démonter. Cela a pris un certain temps quand même...en tous cas ça m'a semblé long. J'ai eu peur un instant qu'il ne réussisse pas à résoudre la situation ! Durant tout ce temps, il n'a cessé de me parler (il a un casque pour répondre au téléphone à l'accueil, ce qui lui laisse les mains libres) pour me rassurer et me dire où il en était et en faisant de l'humour pour détendre l'atmosphère. Quand il a enfin réussi à ouvrir la porte, il m'a trouvé planté devant lui, une serviette blanche enroulée autour de mon buste, jusqu'à mi-cuisses et j'ai vu un éclair de malice passer dans son regard, qui m'a scanné de haut en bas. Il s'attendait peut-être à me trouver habillée, mais je ne prends pas mes vêtements avec moi dans la cabine de douche pour ne pas les mouiller. Il a vu que son regard insistant ne me gênait pas du tout, que cela ne me déstabilisait pas et que je le regardais droit dans les yeux. J'avoue qu'à ce moment là, de lubriques envies de salope me sont soudainement passées par la tête. La situation aurait peut-être pu déraper... j'aime à le penser en tous cas ! Je l'ai remercié évidemment en l'appelant "mon sauveur" en plaisantant, avant d'aller me rhabiller. Au moment de régler en caisse, il m'a glissé un compliment sympa, ce qui m'a flatté. J'ai beaucoup pensé à mon Maître qui aurait été, je l'espère, fière de moi et de mon exhibition involontaire. Le patron m'a offert la prestation pour se faire pardonner de ce petit désagrément. Sympathique moment, non ?"  III - AU BUREAU "Ce matin au bureau, j'ai vécu un petit moment plutôt émoustillant que je souhaite partager avec vous Monsieur...  Cela concerne une de mes collègues, une jeune femme que je trouve très séduisante, toujours très féminine et apprêtée. Elle a un beau visage expressif, les traits fins, ce qui lui donne beaucoup d'élégance. Je me suis retrouvé avec elle dans le local de reprographie. Elle était en train de s'agacer avec la machine. Je l'ai évidemment aidé à faire ce qu'elle voulait en bonne collègue sympa que je suis ! Puis tout à coup, sans que je m'y attende, elle à relevé sa robe jusqu'en haut de sa cuisse droite, en soulevant son pied du sol et tendant la jambe, m'interpellant avec un grand sourire :  -"As-tu vu mes nouveaux collants, ils sont beaux hein ?". Elle m'avait littéralement scotché et bien évidemment mes yeux se sont posés là où elle le souhaitait. Elle m'a donné a observer des collants opaques noirs jusqu'à mi-cuisse et plus haut la matière est différente, en voile fin, ce qui fait un effet de bas en trompe l’œil tout à fait réussi !  Je lui ai dit, en répondant à son sourire, que c'était très sexy et vraiment très joli, qu'elle le portait très bien. D'un petit air coquin elle me lance - "oui, tu as vu ça comme c'est sexy, j'adore !"...et ensuite elle m'a expliqué où elle les avaient eu et à quel prix. Voilà qui égayé ma journée ! Pour autant je pense qu'il ne faut pas y voir là autre chose qu'une femme naïve aux gestes innocents. Elle devait être vraiment fière de son acquisition voilà tout. C'est mon esprit mal placé qui a tendance à voir la malice là où il n'y en a pas... quoique... sourires…" J'embrasse mon convoité Maître comme il se doit Votre dévouée swann [photos perso]
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Par : le 20/03/21
J'ai obtenu les larmes de ma soumise  un soir, quand elle était Mienne. Elle passait le week end chez moi, il était tard, mes enfants dormaient. On fume tranquillement  sur le balcon. On papote et je me rapproche d'elle... Pose mes mains sur ses épaules. Elle  est contente quand je la touche... Elle frémit quand je m'assois derrière elle, à même le sol et  glisse une main sous son tee-shirt... Je lui pose une question à la con, je veux juste qu'elle parle pendant que je place mon autre main sous sa gorge  en passant volontairement sur ses seins. Elle aime quand je m' attarde sur sa poitrine...  Sûr qu'elle commence à mouiller de me sentir si proche.. Son souffle se coupe quand je plante mes ongles dans la  chaire généreuse de son dos... La suite n' est que cambrures de son corps. Tantôt étranglée mais le plus souvent appauvrie en air par ma main qui la bloque fortement contre mon épaule... "Chuuuut!"  lui  soufflais-je doucement   à l' oreille tandis que  sa peau s'accumulait sous mes ongles.... Je vibre de la posséder ainsi, elle n' a aucune issue et n' en cherche pas, c'est juste  son instinct de survie qui se débat et j' aime ça. Ho oui j' aime ça! ... Ma respiration devient plus forte, mon emprise se matérialise  tout autour de nous... Le balcon  se dérobe sous ses fesses.  Je la mène à la rencontre  de Mon Plaisir... Celui  de lui faire mal...   Elle m'appartient, je la veux et je la prend, je la serre. Elle fait partie de ma chair que je pénètre de mes griffes... Je me  gorge de sa douleur que je ressens au plus profond d'elle... Je sens l' humidité de son sang sur mes  doigts. Les torsions de son corps mettent mes muscles à rude épreuve ce qui m' excite encore davantage... Plus elle se débat, plus j' étouffe ses cris et plus j' en jouis.... Son oreille... Humm son oreille juste  à portée de ma bouche...  Oooh! Je crois que c'est là que j' ai explosé . Pas quand j' ai mordu son lobe, non... Quand son cri de douleur est passé à travers ma main... Quand  une vague de sadisme  m' a submergée et que mon propre souffle s'est coupé. Quand mon corps  lui a imposé la cambrure de mes reins... Oui j' ai explosé de plaisir avec ma petite chose de 80 Kg  entièrement  à ma  merci. Pas une particule de son corps  n'en réchappe... Elle est à Moi et j'aime la griffer à m' en faire jouir... Je la garde serrée contre moi, suspendue dans un monde qui n' appartient qu'à Moi...     Doucement... Tendrement... Je relâche mes muscles... Lui rend son corps lacéré... Ses yeux sont humides,  son regard perdu, ses mots coincés au fin fond de sa gorge... Je la relève et la fait rentrer dans la cuisine... Ne lui  parle pas, juste la prends dans mes bras debout  face à moi... Lui pose un baiser  sur le front et guide sa tête  contre mon épaule l' invitant à  se laisser aller... C'est à ce moment que j' obtiens  le flot de  ses larmes... Ma soumise  qui pleure dans mes bras et s'abandonne complètement... Un plaisir que je savoure à sa juste et grande valeur... Un Don précieux et inoubliable... Un autre moment suspendu dans le temps... Un moment qui humidifie mon entre jambe... Chuuuuut... Silence!
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Par : le 20/07/22
Voilà cela me reprend. J'ai des picotements au bout des doigts, de l'electricité dans le ventre. Il faut que j'explose un cul de lopette agenouillée, que je fasse cingler mon cruel fouet. Ne me demandez pas de safe Word. Vous pourrez supplier, pleurer appeler votre mère, prier cela ne changera rien au tarif, celui de mon bon vouloir. Solidement ligoté, vous pourrez hurler tant qu'il vous plaira. Cela ne fera qu'attiser ma furie. Mon fouet sifflera encore et encore. Je vous briserai complètement. Vous ramperez à mes pieds. Vous les lècherez avec délectation, votre dos encore en sang. Après zou...dans la cage Louis XI, dans le noir, vous pourrez méditer longuement. Chercher les secrets du mushin, du non esprit. Cela vous ira très bien... . Le fouet marquera votre âme à jamais. Je vous désire fier, fort et guerrier. Vous ne serez plus vile lopette mais combattant. Vous me montrerez votre courage à supporter la douleur. Votre sexe se redressera et sera bien tendu. Vous montrerez à votre maitresse votre force et votre virilité. Mon fouet sifflera plus fort et vous me direz merci. Je ferai de vous un vaillant, un coeur pur et sans reproche, un dévoué total. Vos fesses seront bien fermes et bien irriguées par les afflux de sang brûlant. Parfois mon beau guerrier, vous partagerez ma couche pour me donner du plaisir. Vous serez alors mon jouet sexuel et vous devrez vous retenir pour me procurer des orgasmes à répétition. Vous devrez ne point faillir à cette tache. Parfois au petit jour, s'il me plait ainsi, je vous laisserai exploser de jouissance en moi. Le fouet sera notre pacte. J'écrirai mon nom sur votre peau avec votre sang. Je vous souhaite en extase mon beau guerrier tout dévoué à votre Maitresse impitoyable.
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Par : le 22/02/24
La semaine dernière, j'ai enfin pris les devants. J'ai décidé de la punir sévèrement pour une faute qu'elle avait commise. Je lui ai exposé sa sentence sans détour : 40 coups de martinet, administrés avec vigueur pour sa désobéissance. Chaque coup était une démonstration de ma domination, un ballet sensuel mêlant autorité et désir. Chaque coup était comme une caresse interdite, lui rappelant qui était le maître. Après chaque coup, elle murmurait des remerciements, avide de plus. Une fois les 40 coups infligés, je l'ai fait s'agenouiller face au mur, les mains derrière la tête. Prenant ma carte bleue, je l'ai plaquée contre le mur, détaillant la suite de sa punition. Elle devait tenir cette position pendant 20 minutes, en équilibre précaire, la carte pressée contre son front. Chaque fois que la carte tombait - et elle est tombée pas moins de 3 fois - 10 fessées supplémentaires venaient s'ajouter.  Pendant ces 20 minutes intenses, je l'ai tourmentée avec son vibromasseur et mes doigts, la conduisant au bord de l'extase à maintes reprises, sans jamais lui accorder le soulagement tant désiré. A chaque limite franchie, je marquais une pause, savourant le pouvoir absolu que j'avais sur elle. Malgré ses pleurs et ses supplications, j'ai persévéré, la guidant jusqu'au bout des 20 minutes. À la fin, épuisée mais comblée, je lui ai enfin permis de lâcher prise, de jouir sans retenue, avant de la laisser s'effondrer en larmes, submergée par la gratitude et la satisfaction.  
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Par : le 16/04/20
« Tu respecteras bien évidemment le protocole habituel. » Ce dernier est simple: n’échanger aucune parole et le prendre directement en bouche. Ce jour-là, les règles changent un peu. [15:06] M:« Tu viens sans culotte. Je veux pouvoir te travailler pendant que tu avales ma queue. » [15:07] E: « Très bien. » [15:51] M: « Jusqu’à ce que j’autorise à cesser, tu me donnes du Monsieur, aujourd’hui. » Comme à chaque fois, pour dissimuler mon trouble, mon sourcil s’arque et mes lèvres s’étirent en un sourire que je veux moqueur. « Pour qui se prend-il ? » me dis-je en passant mes bas qui s’arrêtent juste en dessous de la lisière de ma jupe. [16:01] M: « Chaque minute de retard te vaudra un coup de ceinture sur tes petites fesses. » Le « La » est donné… et mes consignes aussi. Le Rituel commence alors : une fois le numéro de la chambre connu, je monte le rejoindre. J’aime cet hôtel que j’aime appeler "le nôtre". L’agent d’accueil ne me propose plus son aide : je connais les couloirs par coeur. Un dernier regard dans la glace de l’ascenseur…et puis, la porte de la chambre. Un jour, qui sait, nous les connaîtrons toutes. La suite ? Frapper trois coups et attendre qu’il m’ouvre. S’il m’arrive d’avoir des doutes sur ce qui va suivre. Le claquement de la porte les transforme en certitudes. Même si aucun mot n’est prononcé, nos yeux se les échangent : ceux du désir. Je profite, comme à chaque fois, des quelques secondes qu’il me faut pour retirer mon manteau qui dissimule ma tenue de jolie petite salope que je veux être pour lui. Je trouve à ses pieds le coussin qu’il a pris soin de déposer pour épargner mes genoux. Je rejoins ma place, en silence. Je savoure l’expression de son envie qui déforme son pantalon. Sur le jean, d’abord, puis au travers le tissu de son boxer. Je lèche toujours de bas en haut, au début. Goûtant cette peau qui m’a manqué avant de plonger et me retrouver la bouche pleine. Il est déjà dur… et très large. « Plus loin », me souffle-t-il, je sonde alors mes capacités. « Mieux que ça », il continue. « Regarde tout ce qu’il te reste » dit-il en me faisant regarder à droite : un miroir très justement posé à côté du lit. « Les hôteliers sont des pervers » pensé-je alors quand une douleur vive me saisit. Et pour cause ! M. me tord le bout des seins : « Je ne m’arrête pas tant que tu ne vas pas jusqu’au bout. » Un nouveau jeu commence. La pression exercée s’apaise au fur et à mesure de sa progression dans ma bouche. Je me surprends à enfin toucher des lèvres son bas ventre. Son membre au fond de ma gorge, ses doigts se font alors caresses sur ma poitrine. Je profite, m’enorgueillis de son soupir, avant de manquer d’air. Chaque respiration salutaire me vaut le même tarif : mes tétons mis au martyr. Parfois ses mains quittent le galbe de mes seins pour apprécier celui de mes fesses. Il me flatte, ses paumes claquent et me font rougir. Un doigt fouille l’anneau de mon cul. Son membre investit toujours ma bouche et recueille ma salive la plus épaisse ; j’en suis d’ailleurs recouverte. C’est là qu’il me fait une nouvelle fois tourner la tête (à plus d’un titre) vers ce miroir pour me dire « Regarde comme tu es jolie quand tu es comme ça, à ta place. »
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Par : le 11/08/21
« Lorsque nous monterons vers la pièce, sans un mot de notre part, tu te déshabilleras, lentement car je sais que tu porteras une jolie tenue. Nous te dirons ce que tu laisses et ce que tu enlèves. Tu te positionneras à genoux, face à nous, comme tu sais le faire. Et lorsque nous nous approcherons de toi, tu relèveras tes cheveux pour aider au passage de ton collier ».    Voici dont leurs mots avant notre échange, notre séance, notre moment… Mon moment de lâcher-prise.    Suivie de mes Dhoms, je monte ces marches une à une… en silence.  J’entre dans la pièce et me met à ma place, au milieu de celle-ci.  Une fois installés en face de moi, je commence à me déshabiller.  J’enlève cette petite robe en filet noire, elle est très sexy, j’aime la porter lorsque je me rends dans un club libertin.  Avec celle-ci je ne portais qu’un cache-sexe, des bas autoportants ainsi que mes bottes en cuir noires.  Ce que j’ai gardé.    Comme il me l’a été demandé, je me suis mise à genoux et j’ai relevé mes cheveux. Mon Dhom, m’a posé mon collier de notre séance et l’a cadenassé comme il a fait pour les attaches de mes chevilles et mes poignets.     Pendant ce temps ma Dom me regardait, assise dans le fauteuil face à moi, son beau sourire aux lèvres.  « Tu sais ce qu’on attend de toi ? » Je les regarde tous les deux, elle, avec ses magnifiques cuissardes, j’avais compris… Il y a un an, je refusais de le faire, il y a un an je ne comprenais pas, il y a un an je n’étais pas prête…  Toujours à genoux, les bras derrière le dos, je me penche et embrasse ses pieds, je veux me relever mon Dhom d’un ton sévère : « Tu peux mieux faire! » et j’ai recommencé, plus lentement et en m’attardant sur les deux pieds de ma Dom.    Au milieu de cette pièce, une chaine traverse le plafond, ils m’y attachent les bras et les cheveux à celles-ci et terminent par me relier les pieds ensemble.  Voilà…  Je suis leur…. Telle une soumise pour leurs Dhoms, prête à tous les sévices, prête à être malmenée pour leurs bons plaisirs… Pour mes bons plaisirs.    Ils connaissent mes doux travers et ne doutent pas de ce que j’aime.  Ils commencent doucement, des petits pincements, des coups de cravache, …  Mmm j’aime !   Ils continuent en me fouettant…  ensemble ! Elle derrière s’occupant de malmener mon dos et mes fesses avec ses accessoires et lui devant moi avec un martinet dans chaque main me fouettant les seins du bas vers le haut comme s’il jonglait avec des balles et que jamais il n’en perdait une !    Les claquements des martinets se font ressentir sur tout mon corps à chaque fois que ceux-ci atteignent ma peau, j’ai mal ! J’aime ça !   Douleur-plaisir, plaisir-douleur, mon cœur/corps sont partagés… Et puis, pourquoi choisir quand je peux avoir les deux !    Mon « SafeWord » est disponible à tout moment mais avec mes Dhoms, je n’en ai point besoin, ils me connaissent pour savoir quant arrêter. De toute façon, je ne l’utiliserai pas…     Ils me malmènent un peu, beaucoup, passionnant! Des gouttes perlent le long de mes joues, ils s’arrêtent, me prennent dans leurs bras…  Après quelques minutes des larmes, des rires, des sourires : « On continue ? ».  Moi : « oui » *sourire*  Et on recommence, encore et encore…  Pour en arriver au fouet…. le fouet ! Celui que je reconnais au son qu’il produit, à la douleur qu’il me procure et aux marques qu’il me laisse sur la peau, oui ce fouet… Je ne peux m’en passer et je ne veux m’en passer, ils le savent bien…    Le corps marqués et douloureux de plaisir, ils me détachent les bras et les cheveux.  « Mets-toi à genoux, penches toi en avant et lèves bien tes fesses ». J’obéis.  Sous le regard de ma Dom, mon Dhom prend la canne.  Ah là là cette canne, je m’en souviens lors de notre dernière séance… elle fait mal, très mal… mais je m’en sens capable.  Lors de nos derniers messages, je n’ai pas manqué d’être insolente avec mon Dhom, à se demander pour quelle raison… Ce, en quoi il m’a promis 35 coups de canne et où j’ai répondu : « Oui Monsieur ».  Le jour même, il en a rajouté 5 car j’ai manqué de politesse…  Me voilà dans cette position à attendre mes 40 coups de canne…  « Comptes les à voix haute ». « 1, 2, 3,….10 »… J’ai mal ! Il me demande : « On continue ? », je lui réponds : « Oui Monsieur ».  « 11, 12 , 13, 25 »… Je souffre, je sanglote mais c’est hors de question que je lâche! « On continue ? »   D’une petite voix : « Oui Monsieur, 26, 27, 28, 29, … » je pleure, la douleur est intense « 30, 31, …35 ».  Ils me relèvent pour enlever mes attachent et là je dis tout en reniflant : « Et les 5 coups de canne pour mon manque de politesse ?  « Ah tu les réclames en plus, mets-toi à genoux ! ».  J’obéis  « 36, 37, 38, 39, 40. » Je fonds en larme ! Le moment tant attendu, le voilà enfin ! MON lâcher-prise.   Me voilà couchée à terre, dans les bras bienveillants de mes Dhoms et moi en pleurs, en train de verser toutes les larmes de mon corps, mon corps malmené de plaisir. 
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Par : le 07/09/22
« …inspire… expire.. » Il vient derrière elle, il l’attrape par la nuque, il la colle nue face au mur, il la plaque contre le miroir… Contre la rude surface fraîche où elle se voit : floue… trop près… bouche écrasée contre sa bouche… baiser sans saveur… Et le miroir s’embue… de son souffle… elle se perd dans ce brouillard… elle mollit, elle s’abandonne… elle se perd dans le miroir… Il ne la touche que par la main et son souffle dans son cou, si près de son oreille… « Inspire… tu expireras lorsque je le voudrai… » Elle s’affole, déjà elle s’affole, déglutit mal… elle voudrait respirer. « Expire… relâche-toi… lentement… inspire… expire… régulièrement… je rythme ton souffle… je tiens ta vie dans mes mots… » Et sa poigne se fait plus ferme sur sa nuque… elle sent son pouce et ses doigts qui la maintiennent… Et elle aime ça… être tenue comme ça, comme un animal… « Je voudrais t’incruster dans ce miroir… t’y faire entrer… te faire basculer de l’autre côté… » Tout son visage écrasé sur la fraîche surface rigide qui s’échauffe sous son souffle… Elle se laisse guider, bercer par ses mots qui l’ouvrent, l’investissent, la remplissent et l’enlacent et l’attachent comme les liens d’une invisible corde qu’il serre… « Mets les mains bien à plat à hauteur de ta tête… écarte bien les doigts… appuie tes paumes contre le mur… et colle tes épaules contre le miroir… tes seins, ton ventre, ta chatte, tes cuisses… je veux te voir faire cet effort… » Et elle obéit… docile, elle obéit… elle se colle, elle s’incruste, elle écrase ses épaules, ses seins… elle se frotte pour adhérer davantage au miroir… Elle en gémit déjà d’être ainsi traitée… elle en mouille et sa chatte coule… elle le sent… « Je voudrais t’épingler… comme un papillon… sur le mur… Appuie !... écrase tes seins, ton ventre… » Et soudain… brusquement… il la lâche… il s’éloigne… Elle panique… de se retrouver seule… nue… épinglée sur le mur… Elle a froid soudain… « Inspire… » Il est là… et elle bloque sa respiration… elle sent la chaleur à nouveau l’envahir… elle attend pour rejeter l’air… elle attend l’ordre pour revivre… elle est en apnée et elle coule… elle se laisse descendre… toucher le fond… « Respire… » Cela explose brutalement… son souffle contre le miroir… pauvre petite chose… elle est au bord des larmes… elle respire bruyamment… puis se calme… Et tremble alors qu’il frôle son cul du bout de son doigt… c’est à peine s’il la touche… juste le bout de son index qui passe à peine entre ses fesses… qui dessine sa raie… descend jusqu’à sa chatte… passe à peine entre ses lèvres… remonte… Elle en tremble… elle ne peut s’empêcher de frissonner, de trembler… elle attendait tellement cet instant … elle voudrait qu’il l’empoigne ! qu’il la tire par les hanches ! et l’enconne ou l’encule ! qu’il la remplisse et la fourre… Elle tremble… elle dégouline de mouille… Elle le veut dans son ventre… elle s’impatiente… s’énerve d’être frustrée… Mais lui rythme son souffle : « Inspire… Expire… Lentement… » Et c’est insupportable… de devoir respirer ainsi… à ce rythme lent… alors que son ventre bouillonne… Elle voudrait haleter, gémir… respirer fort et vite… elle doit se contrôler… obéir… se maîtriser… Et c’est insupportablement bon… d’être ainsi sa chose entre ses mains… Insupportablement bon de sentir ses mains qui l’explorent, l’ouvrent enfin… la fouillent… Enfin il écarte ses fesses, les empoigne, les pétrit… Enfin il investit sa chatte avec ses doigts… et à nouveau il appuie sur son dos pour l’incruster dans le miroir… « Cambre-toi !... cambre-toi ! tends le cul !... fais saillir ta croupe !... petite animal docile, donne-toi !... » Et elle se laisse glisser un peu le long du miroir… pour creuser les reins, tendre son cul… mais elle prend grand soin de garder le visage, les épaules et les seins plaqués contre le miroir… Elle respire lentement… s’abandonne aux mains qui la caressent et la fouillent… explorent ses trous… passent de sa chatte à son cul… Elle retient ses soupirs… se retient de tomber à genoux… elle s’accroche en s’appuyant au mur… en se serrant contre le miroir… « Inspire… expire… Inspire… expire… » Il s’éloigne… Encore une fois… elle se sent nue… abandonnée… sans sa présence… sans sa voix… petite femelle épinglée… Quand il revient, il lui bande les yeux… foulard de soie noire… il la plonge dans la nuit… Et lui passe brutalement un mors entre les dents… Son cœur brusquement bat, s’emballe, une chamade terrible qui cogne dans sa poitrine, qui résonne dans son ventre… Les anneaux et les deux chaînes du mors, attaché serré sur sa nuque, meurtrissent sa bouche et ses joues… elle ne peut refermer les mâchoires… contrainte de rester ainsi bouche ouverte… les dents mordant le cuir autour du mors de fer…. comme un animal… Elle revoit les images… les photos qu’il lui a montrées… de femmes ainsi traitées… et cette femme, maintenant c’est elle… c’est elle qui subit… qui s’abandonne… Péniblement elle déglutit… et sa salive a déjà le goût du métal et du cuir… « Inspire… expire… » Alors les premiers coups tombent… sur ses reins et sur son cul… et toujours les mêmes mots qui la rythment et la tiennent… « Inspire… expire… » Il frappe lentement… avec méthode… consciencieusement… changeant souvent d’objet pour la surprendre… Les coups tombent… Elle est saisie… cinglée… fouettée… Et cette chaleur qui l’envahit ... cette chaleur qu’elle attend… qui la fait fondre… qui la fait se donner… être à lui… « Inspire… expire… » Elle ne sait jamais avec quoi il va frapper… quelle douleur il va lui infliger… cinglante… cuisante… sourde… Elle tente de deviner… se trompe… se perd… Est-ce la cravache ?... mais laquelle ?... Le martinet ou bien le fouet ?... La chaîne ou la ceinture ? La règle plate ? La grosse corde pleine de nœuds ?... des objets qu’elle ne connaît pas… un truc souple et lourd… « Inspire… expire… » Elle halète et elle subit… se tord, se dandine et sautille quand une douleur plus vive la saisit… insupportable… cela brûle et la cuit… Elle sautille mais ne décolle pas du miroir… elle ne veut pas le décevoir… Elle gémit dans le mors et laisse baver sa bouche… sur le miroir… Elle subit… ne pense plus… Elle laisse la douleur l’envahir et l’ouvrir… son corps douloureux enfin vivre et vibrer…
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Par : le 03/06/20
Le jour J arrive... Lili a bien préparée sa tenue , sa coiffure , sa posture , les jouets sont lavés et posés de tel sorte que Monsieur puisse en disposer. Lili a réfléchie depuis plusieurs jours et sais ce qu'il lui reste à faire dès qu'il rentre dans l'appartement. Il sonne , elle ouvre tête baissée et le débarrasse. Elle revient et demande l'autorisation de le toucher, il acquiesce surprit . Elle s'approche de son pantalon et ôte sa ceinture , lui pose dans la mains , se remet à 4 pattes avec ses mots : j'ai réfléchie Monsieur et je mérite la ceinture pour ne pas avoir été sage.... Lili accompagne ses mots de pleurs , elle est peu résistante à la douleur et cela lui paraît insurmontable. Lili aime faire ce qu'elle veut quand elle veut avec qui elle veut.... Lili se sent forte mais dès qu'elle est en sa présence , elle doit s'y résoudre elle devient sa chose... Lili a lu beaucoup sur le sujet car comment peut-on sciemment se laisser faire de la sorte, comment ne pas se rebeller, est ce normale ? Suis je déconnectée de la vie ? Oh Lili s'est bien rebellée au début car tout ceci n'était qu'un jeu , elle pensait être plus forte et prendre le dessus . il lui a laissé du temps mais il y a eu La punition pour définir qui contrôle et qu'il n'y avait aucune chance que Lili gagne. Lili ne savait pas jusqu'à cette rencontre improbable qu'elle aimait être soumise , qu'elle avait ce besoin de ne plus contrôler , de lâcher prise sur son quotidien et d'avoir ce moment qui lui appartient. Lili pleure car elle le sait il n'est pas venu pour la câliner mais laisser son côté perver s'épanouir sur sa chose. Souvent dans les conversations il lui demande à qui elle appartient et c'est à Lui. PS : confuse si il y a des fautes , je manie plus facilement ma langue avec dextérité que la langue française à mon grand regret.
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Par : le 10/11/20
Beaucoup de personnes ne font pas la différence entre dominer et profiter d'autrui, prendre en mains, éduquer, soumettre, appelez ça comme vous voulez, ce doit d'être avant tout bienveillant. Le but est d'épanouir et non de détruire autrui, cela n'est profitable ni pour le bourreau ni pour la victime... Si vous êtes repoussé par le BDSM, ne le pratiquer pas. Et surtout ne profitez pas du BDSM pour vous défouler sur une personne qui vous fait pleinement confiance et crois en vous ! L'imagerie BDSM imprègne la société et il peut semble facile de dominer et de prendre en mains, c'est pourtant une place de responsabilité à ne pas négliger. Henry Kissinger a jadis qualifié le pouvoir d '«aphrodisiaque ultime». Les rois et les nations se sont battus pour dominer les autres. Le capitalisme suppose un monde où réussir signifie exercer un contrôle. Et dans le sport, les joueurs s'efforcent d '«humilier» leurs adversaires. Mais dans le BDSM, le pouvoir est accompagné par de grandes responsabilité (oui comme le dit oncle Ben à Spiderman ;) ) Alors après on peu se demander quel genre de personne se sent sexuellement excité par la douleur? Beaucoup de gens qui sont parfaitement normaux à tous égards. Encore une fois, pensez au sport: lorsque les joueurs de football font des jeux brillants, les coéquipiers se tappent souvent les fesses, au football américain c'est même parfois bien plus violant. Les destinataires acceptent cet «abus» avec reconnaissance comme un signe d'appréciation et d'affection. Ou encore imaginons une randonnée sur une montagne. Vous avez des coups de soleil. Les épines vous griffent les jambes. Et au moment où vous atteignez le sommet, vous êtes endolori et épuisé. Pourtant, vous vous sentez euphorique. Malheureusement, les médias BDSM ont grossièrement déformé la douleur que subissent les soumis(e). C'est plus théâtral que réel. Lorsqu'il est exécuté par des dominants éthiques et bienveillants («doms» ou «tops»), le BDSM n'est jamais abusif. «C'est toujours consensuel», déclare Jay Wiseman, auteur de SM 101. «Les abus ne sont pas.» Vous n’avez pas besoin de contraintes, de bâillons ou de fouets pour maltraiter quelqu'un. Et heureusement un bon dominant n'a pas besoin d'accessoire pour inspirer l'envie à sa soumise de le servir. Mais entre des mains aimantes, l'équipement augmente l'excitation sensuelle, permettant aux deux pratiquants de profiter de leur interaction, ou «scène», comme un plaisir érotique, propre et agréable. » Lorsque le BDSM inflige une vraie douleur, il est toujours soigneusement contrôlé avec le soumis(e) («sub» ou «bottom») et les vrais dominants sont toujours dans la juste mesure. La douleur n'est pas un but mais un moyen, toujours. Le plaisir dans la douleur à une nuance et beaucoup préfèrent l'appeler sensation intense ce qui leur procurent du plaisir. «Ils ressentent la douleur des piqûres d'abeille ou d'un coup de poing au visage exactement comme n'importe qui d'autre», dit Wiseman, «et ne l'aiment pas autant.». Aussi tout est une question de forme. Et le plus important est de garder à l'esprit que le BDSM est surtout une relation humaine dans laquelle chacun se doit s'épanouir et se compléter comme deux organismes symbiotiques.
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Par : le 21/12/20
Sauf  vacances et événements, le lundi c'est le jour  de mon soumis P---y. Le lundi je me réjouis  de sa venue. Dans  un weekend  d'été, il me prévient que dans la semaine il va aller à la plage avec des amis. Ce qui veut dire: attention à bien veiller qu'il n'y ai pas de marques de tous les côtés . Hors les marques, on aime ça... J'ai eu le weekend pour m'y  préparer psychologiquement  mais comme à chaque fois, je brûle d'impatience  bien avant l' heure fixée et mes doigts s'imaginent  déjà sillonner son dos de long en large.  NON!  Il ne faut pas !  Ça laisse des marques, surtout si je m' emballe.  OK donc ne pas s'emballer... Pas s'emballer... Je sais faire, oui, si, si,  je sais faire... Mais c'est P---y! C'est MON soumis et il l' est justement parce que je peux planter mes ongles sur lui.   Dès notre premier rendez-vous c'est ainsi. J'aime aller droit au but. Pas de chichi, de protocole à n'en plus finir. On sait pourquoi on est là, on sait ce que l' on veut tout les deux: Mon Plaisir. Je le trouve à travers ses maux et c'est à travers lui qu'il trouve le sien.  Ce depuis la première fois, Il se dépasse, se surpasse pour que prime mon plaisir... Marquer son corps de mon passage ... Je pourrais prévoir d'autres pratiques adaptées à cette petite contrainte, mais la simple idée de ne pouvoir le faire rend cette envie obsédante. Je ne pense plus qu'à ça.... Je n' ai plus qu'envie de ça... Je sais!  Je vais préparer une paire de gants en satin. Ainsi je pourrais contrer la tentation trop prononcée de le griffer. Et c'est effectivement  ce que j' ai fait....  Menotté aux barreaux de ma descente d'escalier, son dos sublimement offert à mes volontés, j'use  de ma sensualité pour le faire bander. Sa verge ainsi érigée, le dos soigneusement cambré, j'alterne mes caresses gantées et mes fessées  satinées... Je découvre un nouveau son. Un claquement plus étouffé mais pas moins envoûtant...  Sa peau se teinte différemment. Un ton rosé, discret, frustrant...  Oui! C'est ça que je ressens ! Le goût enivrant de la frustration. Privée du sens du toucher tel que je le connais. Luttant pour ne pas virer ces gants qui empêchent mes ongles de dessiner sur sa peau et me privent du claquement pimpant de mes mains sur ses fesses...  Mon soumis  le sens, je vois bien qu'il s'offre à moi avec plus de volupté. Il alimente mon plaisir en m' encourageant à claquer plus fort...  Lui aussi ressent ma frustration et s' excuse encore,  il s’adonne à mes pulsions avec une  authenticité  aussi rare que délicieuse et ça, vraiment, gant ou pas gant, c'est trippant... Non!  Faut pas faire de marque aujourd'hui. Pas s'emballer ou du moins pas trop... Je laisse cette frustration envahir mes sens et me conduire vers des sentiers nouveaux...   Il bande tellement... Je suis tellement frustrée... Je masturbe sa queue, prenant plaisir à lui souffler à l' oreille qu'à mon tour je vais le frustrer... Interdit d'éjaculer...  Le branler... Le serrer... Le serrer trop fort... Relâcher... Son gland est humide...Je retire un gant...  Sa queue , à même ma peau,  dans ma main dénudée, humm! je me sens respirée...Serrer encore plus fort... Desserrer, masturber... Amener au bord de la jouissance... J'ote le second  gant et frôle la douce chaleur de ses fesses...  Je plaque son cul contre moi d'une main ferme, branle de l' autre plus fermement et  pose sur son dos un baiser...  Respire profondément... Tellement envie de lui faire mal...    Je le lâche... Oui! Je le laisse ...   Tous deux délicieusement suspendus entre plaisir et frustration... ... Silence ...  Je le détache et le mets à genoux à mes pieds...  Il me faut maîtriser mes envies, contrôler mes pulsions...  C'est mon rôle, mon souhait. Je respecte les limites fixées de mes soumis... Pas de marques visibles aujourd'hui... "Maîtresse! _ Oui P---y? _ Je vous offrirais mon dos autant qu'il vous plaira la prochaine fois. _ Je sais oui. _ Faites vous plaisir sur mes fesses Maîtresse. Le maillot cachera tout. _Oh! Tu tentes le diable P---y! _ Oui Maîtresse. C'est pas grave si ça dépasse un peu. Hummm! Cette petite chose à mes pieds que je m' efforce de ménager depuis une heure, s'offre à ma perversité frustrée...  De, à genoux,  il se retrouve à 4 pattes...  De,  debout,  je me retrouve un genou à terre . Les deux mains bien placées au-dessus de  son si joli petit cul, j'entame la délivrance  de mes sens...  Enfin le doux bruit puissant de mes dix phalanges qui s'impriment sur sa peau...Enfin la chaleur cuisante de mes mains sur ses fesses réveille ma perversité... Brimée depuis la veille, l'envie de faire mal  sort de sa  cachette du fin fond de mes entrailles et s'empare de mon valeureux soumis .  Son corps tremble sous mes supplices. Non pas de  douleur, bien qu'elle soit   présente, mais des vibrations de mon corps qu'il ressent ...  De l' accélération de mon souffle... De l' intensité de mon émoi ...  Il tremble et fléchit... Je frappe et caresse...  Caresse et frappe... Il gémit, je mouille,mes mains le caressent  autant qu'elles le fessent et ma bouche salive se son petit cul tout rouge qui faut absolument que je m' applique à viser.  PAS GRIFFER! Non! Pas griffer... Hummm!  Ça me démange... Je louche sur son dos. Non! Ne le  regarde  pas... Son cul ... Rester concentrée sur son cul... Pas de marques au-dessus de la ceinture. Pas griffures . Pas griffer.. Ces mots tournent en boucle dans ma tête. Ils  dansent avec ma frustration au nez de ma perversité,  ce  qui fait naître en moi une pulsion sauvage... Telle une lionne saisissant enfin sa proie après une course folle, je mord dans la fesse de ma convoitise.  Sa cambrure est telle celle de la gazelle avant de s’abattre sur le sol... Son cri me transperce d'un intense frisson...  Ma mâchoire fermement   refermée sur son fessier, nos  corps s' écrasent  au sol...  Je savoure et  desserre  lentement les dents... Je passe ma main sur la trace ronde  de mon empreinte dentaire. Un sourire radieux illumine mon visage.... Je mouille tellement que mon bassin entame de langoureux balancements.  Mon jeune soumis gémit les yeux clos , son corps abandonné à mes pulsions....  Je regarde son dos sans plus  en être frustrée. Il n' est pas marqué. Il n' est pas griffer. A peine deux rougeurs sur un côté.  Hummm!  ENCORE!  J'approche ma bouche près de son cul, l' embrasse  et lui administre une seconde vive morsure...  J' entre alors dans un espace temps où mon plaisir est Maître des lieux. Mon sexe se gorge de foutre et vient se branler au plus prés des traces profondes de dents... Je savoure le lâcher-prise  de son corps...    Ma jouissance  monte en moi...  Mes hanches se déchaînent. Mes mains s’agrippent à je ne sais quoi.  MERDE!  NON!  Pas le dos.  Dans un ultime effort je rentre mes griffes, passe mes mains sous les bras de  ma petite chose  ainsi à l'abri de toutes griffures. Je  le plaque, le bloque, le  love de tout mon long contre lui... et laisse ma jouissance  s'exprimer sans retenue... Il me  faudra plus longtemps que d'habitude pour reprendre pleinement possession de mes esprits ... Finalement, la frustration ça a du bon.  ( Quand ce n'est pas souvent...) 
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Par : le 17/09/22
Il y a des jours où J'ai plaisir à torturer couilles et queue. Ca commence par quelques tapettes bien placées puis la badine cloutée... Je prends un malin plaisir à le faire gesticuler, il est donc à peine attaché... Quelques coups de fouet sur le reste de son corps et hop! Un ou deux sur les roubignoles en passant... J'adore le faire plier... Et puis, J'ai envie d'en jouir, alors J'attache et Je frappe un peu plus fort, le pousse hors de ses limites... D'abord il en demande encore puis arrive le moment où il demande pitié... Hum , J'aime tant ça! Moi aussi J'en veux encore! Encore jouir de ce violent plaisir... Jouir d'écraser mes fesses sur cette bite torturée en infligeant badine et cravache sur son cul... Je vous laisse essayer de deviner sa posture pour que Je puisse ainsi en abuser... Ménager sa monture pour aller plus loin... D'accord! J'accorde ce répit et retire mes cordes... Boire un peu... Papoter... Je regarde les marques sur son corps, ses fesses. il pensera à Moi assit... Il regarde mes affaires... Tiens! Des baguettes... Il a l' air d' en vouloir encore de mes sévices , hum! Viens y dont... Juste le temps de mettre en place cette cage de baguettes sur son sexe tuméfier et me voilà reparti pour un tour de supplices... Serrer bien fort... Tirer encore... Tordre et retordre à le faire se tordre et retordre... Passer la roulette sur ses couilles rougies... Sur sa queue bleutée... Hum! Sur son gland reluisant... Frémir de le sentir faillir... Saliver de le voir se tortiller pour échapper à la roulette.. Gronder qu'il bouge trop et sourire de le remettre en place... Que J'aime le mal traiter ainsi. Le faire gémir de douleur. Le faire craquer mais tenir encore... Ho oui encore : Encore quelques coups de-ci de-là ... Encore compresser ce sexe coincé entre mes baguettes pour le faire souffrir... Pour en prendre plaisir... Pour le faire atteindre sa dernière limite , là où le sado-masochisme trouve jouissance et résonnance dans cette pratique si particulière... Aller jusqu'à ce qu'il m'implore un ultime pitié bien fort. Jusqu'à ce que sa douleur devienne vraiment insupportable... J'en mouille! Ho que oui, J'en mouille... Et pour parfaire cette séance de CBT, Je lui impose pour la soirée, une branlette avec sa queue douloureuse ... Il y a des jours comme ça, où J'ai envie de ça.
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Par : le 31/10/19
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang." Histoire d'O Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé comme objet spécifique, autonome de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la pureté des sensations extrêmes, la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, le terme revêt une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel; la fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux affranchis jugée moins infamante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la bastonnade réalisée avec une corde goudronnée, était une punition fréquemment pratiquée dans les bagnes avant l'abolition de l'esclavage. En France, la flagellation dans le système pénal fut prohibée en 1830, lors de l'avènement du Roi Louis Philippe. La dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la Comtesse de La Motte, pour sa participation, dans l'affaire retentissante du collier de la Reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Arabie Saoudite et en Iran. En Littérature, l'œuvre du Marquis de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant, ministre de la Police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. La flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970),auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet, belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies." ,enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage cruel dans l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) chez Pierre Louys en 1926,dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013),fait du fouet l'instrument de prédilection, de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences" (2019),son dernier ouvrage. "Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un mois. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir." Le Lien, récit de Vanessa Duriès. (1993) Diversifiée dans sa ritualisation, sa gestuelle et son symbolisme, très présente dans l'univers du BDSM, la flagellation se définit aujourd'hui, comme une pratique autonome, de la recherche de la jouissance. "Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche". Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/01/21
Certaines pratiques BDSM sont parfois jugées trop douces ou esthétisantes par certains adeptes en ce qu'elles s'éloignent trop du sadisme ou du rapport de domination. Pour quelques puristes, elles relèveraient davantage de performances que de jeux. Le consentement dans les pratiques SM implique que les personnes concernées choisissent activement les limites des activités qu'elles effectuent. Il permet ainsi de tracer la limite la plus certaine entre jeu BDSM et acte de torture. Si le sadisme est dominé par la figure de la vénus offerte, il ne peut être le complément ou le symétrique du masochisme. Parce que le phénomène masochiste a ressaisi des éléments qui appartiennent à l’histoire plus ancienne du sadisme. Au XVII ème siècle, un nouveau type d’érotisation de la cruauté a triomphé dans la littérature. À la simple cruauté physique s'est adjointe la cruauté morale. Nonnes violentées dans les couvents et servantes dominées par leurs maîtres ont rejoint la vénus offerte, jusqu’au triomphe de la "cruauté des petits maîtres." Dans "Les liaisons dangereuses, la cruauté pouvait désormais se passer de l’effraction violente des frontières du corps. Ce qui est érotique, c’est la cruauté affective et morale qui témoigne des relations de pouvoir entre des hommes qui dominent et des femmes dupes et donc victimes, sauf une, Madame de Merteuil, mais dont on sait la fin tragique. On peut lire l’œuvre de Sade comme un moment charnière dans l’histoire de la violence érotisée, un lieu où se combinent le fantasme ancien de la vénus offerte et la jouissance nouvelle de la cruauté affective infligée à une femme innocente. Voilà Justine, vertueuse infortunée qui meurt traversée par la foudre "de la bouche au con." Mais l’érotique proprement masochiste émergea au XIX ème siècle. Son expression est l’œuvre de Sacher-Masoch, dans sa célèbre "Vénus à la fourrure". Cette Vénus n’est ni la fille ni la sœur de la vénus offerte. Ce qu’elle représente, c’est l’érotisation d’un rapport de domination, c’est-à-dire d’une relation de pouvoir entre un dominant et un dominé, élément essentiel de la scène masochiste, l’acronyme contemporain BDSM étant à ce titre bien plus pertinent que le sadomasochisme. Or, à l’inverse du sadique qui désire réduire le sujet à ce qui est en lui de moins subjectif, toute relation de pouvoir suppose le maintien de la subjectivité des deux membres du rapport. Que le sadisme exige la cruauté et l’effraction violente des frontières du corps et de l’esprit, soit. Mais le masochisme n’a que faire de l’impossible plaisir dans la douleur qui obséda les psychiatres de la fin du XIX ème siècle, chimère conceptuelle à laquelle Freud se laissa prendre lorsqu’il en fit l’orientation passive d’une pulsion de cruauté et d’agression sexuelle dont la forme active serait le sadisme. Pourtant, n’y a-t-il pas des cas de masochisme, extrêmes mais révélateurs, qui nous propulsent dans la recherche de la douleur pour elle-même ? Ainsi des femmes et des hommes soumis exigent de leurs Maîtresses ou Maîtres d'avoir le corps entier portant des traces de torture. Ici, l’extrême des actes ne doit pas fasciner le regard. En découle toute la symbolique des traces corporelles, des scarifications, ou plus encore du sang. Dans les relations BDSM, la recherche de la douleur fait partie des moyens utilisés pour mettre en œuvre le lien de domination/soumission. Les pratiques de contrainte (attaches, bondage, carcans), l’usage de la souffrance, l’effraction du corps (plugs vaginaux et anaux, dont certains aux dimensions étonnantes), les aiguilles, les suspensions par crochets "hameçons" passant au travers de la peau et reliés à des cordes tendues, même extrêmes, ne sont pas cruelles. Elles ont pour fonction d’être les signes et les effets de ce pouvoir sur soi au travers de ce lien. Chaque marque corporelle possède un sens symbolique défini dans un contexte culturel précis. Dans beaucoup de propos de pierceurs et sur un certain nombre de leurs sites Internet, on peut lire que le piercing de la langue était déjà pratiqué par les mayas ou les aztèques. S’il est vrai que chez ces peuples existait un rituel au cours duquel était pratiqué un percement de la langue mais aussi du nez, de l’oreille et parfois de la verge, l’étude de ce rite démontre que l’objectif réel affiché consistait en une offrande de sang aux dieux, que la personne concernée était une personne de haut rang. Cette obligation sacrificielle à laquelle devaient se soumettre certains personnages importants ne peut pas et ne doit pas être comparée au piercing de la langue, résultant de la volonté de disposer de manière plus ou moins durable d’un bijou à vocation érotique ou sexuelle. Les contextes sont différents, les objectifs également. Comme lors d’un stade rituel de l’initiation, dans certaines ethnies étrangères, une épreuve plus douloureuse consiste en des incisions profondes sur toute la surface du dos, non pas avec un couteau de bambou bien affilé mais avec une pierre dont le tranchant est volontairement grossier afin, non de couper mais réellement de déchirer les chairs. Ces exemples montrent que le fait de supporter la douleur et surtout de montrer aux autres qu’on peut la supporter entre dans le processus de construction identitaire et que plus la douleur est forte, plus l'initié s’approche du stade d’homme vrai, accompli, reconnu comme tel par l’ensemble de la communauté. S’il y a expression de la douleur, elle devient inaudible au sein de ces manifestations rituelles, bruyantes de joie, comme si elle n’existait pas. Elle est totalement niée, on ne veut pas l’entendre. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société. Un des buts de l’initiation est de marquer le corps qui devient un support de mémoire rappelant que l’initié est désormais un membre à part entière d’une communauté, qu’il possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’il doit suivre. Il en va ainsi dans l'univers BDSM, à la différence qu'il ne s'agit plus de rites tribaux mais de pratiques SM recherchées et consenties. Dans les sociétés pré-modernes, la douleur subie fait partie intégrante d’un processus de construction identitaire, processus voulu et reconnu par l’ensemble du groupe, ce qui donne à la douleur imposée une valence positive, car c’est à travers elle que l’individu évolue, progresse et accomplit son destin. La blessure est alors signifiante et contient une valeur fondamentale, indépendamment d’un éventuel graphisme qui pourrait être interprété. Certaines scarifications ou tatouages sont des signes de reconnaissance identitaire d’appartenance à un groupe mais, outre cette carte d'identité, le fait même de vivre le processus de marquage est signifiant. Les transformations du corps ont un sens qui va au-delà de leur visibilité. À l’opposé de la violence, le dispositif masochiste cherche au contraire à assurer que le rapport des corps soit une relation intersubjective, protégée et idéalement garantie par un contrat. Équilibre complexe, en raison des pratiques BDSM elles-mêmes, un dérapage reste toujours possible. D’où l’exigence martelée de la confiance entre partenaires qui pallie l’absence d’institution et joue le rôle de garantie affective du respect du contrat. Dans notre société, la lutte contre toute douleur, même mineure, est devenue une obligation. La personne qui a mal va, dans un premier temps, lutter contre cette douleur par les antalgiques, puis, si elle persiste, va entamer une démarche de parcours de soin. La douleur est vécue comme quelque chose de négatif par essence, liée à un mal qu’il faut combattre. Son statut est bien différent de celui des sociétés traditionnelles. Elle n’apporte rien de bon et ne permet pas d’évoluer, au contraire. Dans l'univers du BDSM, c'est le contraire, la douleur offre la possibilité d’une extase dans un monde mystique. Symboliquement, le sang possède un statut ambigu, il peut être bon ou mauvais selon les cas. Bon, il est alors porteur de force, il permet de fertiliser, de faire croître, et de guérir, mais mauvais, il apporte la malédiction, la maladie et la mort. Le sang qui coule est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contrôle, comme lors des sacrifices comportant des mises à mort d’hommes ou d’animaux lors d’offrandes de sang. Cela s’applique aussi au sang menstruel. L’écoulement sanguin possède une valeur symbolique fondamentale, puisqu’il contribue à structurer la différence des sexes à travers la stricte séparation entre l’écoulement volontaire qui se produit lors des activités cynégétiques, guerrières ou rituelles et l’écoulement involontaire des règles. Le style de vie BDSM est rempli de traditions et de cérémonies dont le monde extérieur est rarement témoin. L'une des plus significative est sans doute le rituel de liaison ou "cérémonie des roses". La soumise tient une rose blanche, pas tout à fait en pleine floraison, le Maître, une rose rouge symbolique qui est ouverte presque entièrement. Tandis qu'il l'attache solidement, le Maître lui fait la déclaration qu'il la protégera et la guidera pour toute l'éternité. Avec des épines de la tige de sa rose rouge, il pique le majeur de la jeune initiée soumise laissant deux gouttes de sang tomber sur les pétales blancs de sa rose à elle. Elle lui offre alors les épines de sa rose et elle lui pique son propre doigt. Il laisse tomber alors deux gouttes de son propre sang sur la rose blanche. Une goutte tombe sur un pétale et l'autre sur son sang à elle. La piqûre du doigt de la docile est symbolique de virginité. La femme se donne complètement à son Maître. Ils sont maintenant tout deux de la même chair et du même sang. Lors de flagellations pratiquées dans certaines séances BDSM ou lors de cérémonies d'initiations, les traces corporelles symbolisent la souffrance de l'apprentissage, ou d'une épreuve. Certaines soumises ou certains soumis sont alors fiers de conserver et d'exhiber leurs traces corporelles. Il en va de même lors de la pose d'aiguilles sur le corps. Le sang qui coule du corps est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contôle. Il est symboliquement associé à la construction de la virilité masochiste à travers des activités typiquement SM, un moyen actif de transformer des personnes soumises en personnes masochistes. Les blessures, les traces, et les cicatrices sont les emblèmes du courage et de la dévotion. Les marques corporelles volontaires avec écoulement sanguin comme le tatouage ont été, elles, considérées très négativement depuis la seconde moitié du XIX ème siècle. La vision portée sur le tatouage a heureusement évolué pour devenir plus positive, sans doute grâce à deux facteurs successifs, l’amélioration et l’évolution du graphisme, puis l’engouement féminin pour cette ornementation cutanée. Peu d’activités font appel à autant d’éléments porteurs de symbolisme que le feu, le métal et le sang. Dans certaines tribus africaines, le forgeron est considéré comme un magicien et les opérations de fonte du fer sont chargées symboliquement et impliquent des prescriptions dans la sphère sexuelle. Il peut s’agir d’abstinence ou d’interdits concernant les femmes. Le marquage volontaire appelé branding, la scarification, ainsi que les aiguilles, dans l'univers BDSM sont des pratiques jugées extrêmes. Il convient donc de ne pas les pratiquer sans expérience et sans avoir parlé au préalable des limites à ne pas dépasser. Il en va de même pour la pose de piercing génital féminin ou masculin car les risques infectieux sont bien connus. La douleur fait partie de l'expérience du piercing et en est parfois le but principal pour pouvoir atteindre un état de conscience élevé. L'attitude ne concerne pas uniquement les couples sado-masochistes, mais aussi ceux qui considèrent le piercing comme un rite de passage ou un événement initiatique. Parfois, des anneaux perçant les lèvres ou d'autres types de bijoux spécialement conçus à cette intention, peuvent être portés pour interdire provisoirement l'acte sexuel, et donc tout plaisir sexuel, ce qui correspond à une forme d'infibulation non chirurgicale à court ou à long terme. Le branding ainsi que les scarifications sont synonymes de déviance sexuelle aux États-Unis. En France, le "baiser de feu" est en général, pratiqué marginalement dans des cercles très fermés. L’usage direct ou indirect du feu, du métal qui coupe ou transperce, la douleur présente et nécessaire ainsi que les risques médicaux sont autant d’éléments à forte charge symbolique. Ces composantes sont cependant aussi présentes dans les pratiques plus soft, plus courantes telles que le tatouage ou le piercing, de plus en plus prisés par les femmes, hors même de toute relation BDSM. Le corps intervient dans toutes les sociétés comme support de rites et comme symbole privilégié particulièrement dans l'univers SM. Les percements réalisés sur le corps sont localisés à proximité des orifices réels ou allégoriques de celui-ci et on peut considérer que les plaies occasionnées par la flagellation et les scarifications créent de nouveaux orifices et peuvent être vues comme des seuils, lieux d'écoulement du sang, substance corporelle, source de vie. Il est logique que les orifices corporels symbolisent les points les plus vulnérables. La matière issue de ces orifices est de toute évidence emblématique. Sang, Crachats, urine, excréments, dépassent les limites du corps, du fait même de leur sécrétion. Dans notre société contemporaine, la fonction d'dentification est délicate à mettre en évidence et les tatouages et piercings actuels à proximité des orifices corporels ont plus à voir avec la sexualité et l’érotisme. Le tatouage et le piercing, pour les non-impliqués, ont acquis peu à peu, avec leur expansion, le statut de bijou en vogue, mettant en avant une recherche esthétique. Mais la différence par rapport au bijou classique réside dans le fait que la pose de piercing intime nécessite de pénétrer la peau, créant de nouveaux points de contact entre l'intérieur et l'extérieur du corps. Pour les adeptes, c’est souvent le processus même de la trace corporelle qui est important, beaucoup relatent le plaisir de la décharge d’adrénaline lors de l’acte et la prise de conscience de leur corps. Le lien entre les notions d’excès, de prestige et même de pouvoir est bien connu des sexologues. Plus généralement, Il est intéressant de relever parfois à un certain degré, un parallèle anthropologique entre les rites de certaines cultures africaines et les pratiques du monde BDSM. Ainsi, chez les Mossi du Burkina Faso, les scarifications du ventre des femmes se situent chronologiquement entre deux autres événements, l’excision et l’accouchement dans lesquels le rapport à la douleur est totalement différent. Il en est de même pour les femmes dans de nombreuses ethnies, comme celles qui pratiquent l'ablation partielle ou totale du clitoris sur des jeunes filles presque pubères. De même, il n’est pas rare actuellement que des jeunes filles du Sénégal décident à l’insu de leurs parents de subir une opération particulièrement douloureuse, le tatouage des lèvres. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société, où le corps devient un support de mémoire rappelant que l’initiée est désormais un membre à part entière d’une nouvelle communauté, qu’elle possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’elle doit suivre. La comparaison entre ces rites ethniques africains et nos usages s'arrête là car la grande majorité des états condamnent ces pratiques. Dans les sociétés où elles sont exécutées, les mutilations sexuelles féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Leur maintien est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. En France, dans un cadre juridique étoffé, le code pénal est explicite. L'article 222-9 précise que les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende. Malheureusement près de soixante mille femmes excisées vivent actuellement en France, principalement originaires du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, ou de la Guinée. La recherche de la performance permet avec radicalité aux adeptes du BDSM, de poser sans entrave le rapport qu’ils établissent avec leur propre corps en le dissociant d’une histoire de la représentation qui les assujetissent au rôle d’objet. Il s’agit en fait d’un double mouvement de déconstruction et de réappropriation de leurs corps qui passe, non pas par une utopie, mais par une érotisation et un réinvestissement des contraintes. C'est la volonté de s’inscrire dans un cadre culturel et symbolique pour en subvertir les termes. En ce sens, la répétition du corps voulu par le phantasme du masculin est ainsi plus une présentation qu’une répétition ou une reproduction iconographique d’un modèle d’oppression. Ce n’est pas une copie mais une reformalisation. C’est à ce niveau que ces performances peuvent être qualifiées de sadomasochistes. La douleur et les traces corporelles ne sont plus le résultat d’une position subie redondante avec sa position symbolique. L’expérience masochiste signifie cette déstabilisation du moi. La souffrance, le bondage, les yeux bandés et l’humiliation affranchissent le soumis de l’initiative et du choix, et lui permettent de se retirer momentanément de son identité pour se réfugier dans le corps et créer une nouvelle identité fantasmatique souvent diamétralement opposée au moi qu’il présente au monde. Dans une relation BDSM, cela ne signifie cependant pas une perte totale et sans retour, autodestructrice. Le surgissement orgasmique s’inscrit en réalité au cœur de l’ordre et des cadres symboliques qu’il ne s’agit pas de quitter de manière psychotique en provoquant une destruction du corps mais de le mettre en mal. Il s’agit toujours malgré tout de théâtre et ce qui s’y donne ne saurait être confondu avec la réalité. Le corps performé ne saurait être mis en danger. Il s'agit d'éviter à tout prix le lieu commun qui consiste à dire qu'un novice impliqué dans les conduites à risque ou des atteintes corporelles répétées qu'il vit une forme de rite de passage ou à l'inverse que son comportement est seulement provoqué par leur absence dans nos sociétés. Le corps est le lieu rayonnant où est questionné le monde. L'intention n'est plus l'affirmation du beau mais la provocation de la chair, source de jubilation sensorielle, parade narquoise à la réalité. Bibliographie et références: - Theodor Adorno, "La psychanalyse révisée" - J. de Berg, Catherine Robbe-Grillet, "Cérémonies de femmes" - A. Binet, "Le fétichisme dans l’amour" - R. von Krafft-Ebing, "Psychopathia Sexualis" - S. Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - M. de M’Uzan, "Un cas de masochisme pervers" - G. Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel" - J. Streff, "Les extravagances du désir" - Cesare Lombroso, "L’Homme criminel" - Lucien Sfez, "L’utopie de la santé parfaite" - Éric-Emmanuel Schmitt, "Le Visiteur" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/05/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink: ___________________________________________________________ De 1996 à 2012 La jeune Charlotte grandit sans connaitre son père, élevée par une mère célibataire qui lui consacra tout son temps, elle ne manqua ni d'amour, ni de rien. Je pense pouvoir affirmer que j'ai eu une enfance heureuse, une éducation un peu stricte et où je sentais les espoirs de ma mère sur moi mais dans l'ensemble je fus choyé par mon entourage. Mon paternel a quitté ma mère et a disparu de nos vies sans jamais reprendre contact lorsque j'avais 5 ans, j'ai très peu de souvenirs de lui, je ne distingue même plus concrètement son apparence et ma mère ayant détruit toutes les photos qu'elle avait de lui, il est a mes yeux un parfait inconnu. Enfant, j'étais une petite fille joviale, innocente, un peu casse-cou et je cultivais un caractère de princesse, on me disait souvent que j'étais très jolie et cela me faisait plaisir, je recherchais constamment de l'attention, que l'on discute avec moi, me complimente, me regarde ... A l'école j'étais populaire, j'avais beaucoup de copines et les garçons étaient gentils avec moi, je sentais qu'ils ne me traitaient pas toujours comme les autres filles, je ressentais par contre une gêne a expliquer a mes camarades que je n'avais plus de Papa, un malaise a évoquer le fait qu'il m'ait abandonné, c'était une comme une blessure qui s'ouvrait quand je voyais les pères de mes camarades a la sortie de l'école, le pire étant la fête des pères où souvent la maitresse nous demandait de préparer un cadeau ... Les années passèrent et mon besoin d'attention ne s'atténua pas, je cherchais même dorénavant de l'affection et je la transposa assez inconsciemment sur les garçons qui m'offrait en général l'intérêt dont j'avais besoin. Je trainais donc plus en plus avec une bande de garçons dont deux qui étaient de supers copains, un après-midi durant la récréation, l'un d'eux me demanda si je pouvais lui montrer "ma nénette", je lui demanda ce que c'était et il m'expliqua que c'était ce que j'avais entre les jambes, que les filles et les garçons n'avait pas la même chose et qu'il voulait voir a quoi ça ressemblait. Innocente comme je l'étais, je n'y voyais pas d'objection mais il avait en plus attisé ma curiosité, j'accepta en lui disant que c'était d'accord s'ils me montraient également tous les deux leur chose. Mes deux compères acceptèrent et nous nous rendîmes dans les toilettes des garçons, l'un des garçons faisait le guet a l'entrée pour nous prévenir si quelqu'un arrivait, je souleva alors ma robe jusqu'à mon ventre et baissa ma culotte pour dévoiler mon sexe au curieux qui l'avait demandé, il sembla surpris par ce qu'il voyait et se baissa pour bien regarder avant de dire que ce n'était en effet pas pareil. Je rappela a mon voyeur que c'était a son tour et il baissa alors comme promis ses vêtements pour me dévoiler son sexe. Je crois me souvenir avoir trouver cette petite trompe assez vilaine mais amusante, on s'est regardé quelques secondes pour bien mémoriser de quoi était fait l'autre puis il a remit son pantalon, est sorti et a informé notre copain que c'était son tour. L'autre garçon en arrivant dans la cabine me trouva la culotte toujours baissée jusqu'aux chevilles, il se figea devant moi et rougit. Je me souviens très bien que sa réaction me troubla, pourquoi lui réagissait ainsi et pas l'autre ? Il me regarda un moment sans dire un mot puis me demanda s'il pouvait "la toucher", je commençais a être gênée par la situation en sentant qu'il se passait quelque-chose que je ne soupçonnais pas mais j'acquiesça, il appuya avec son index dessus quelques fois et m'informa qu'il trouvait que ce que j'avais entre les jambes était "plutôt mignon". Ce fut son tour de me montrer "son zizi" en baissant lui aussi son pantalon, je ne sais pas si c'était parce-que je n'avais plus la surprise de la découverte mais je trouva la sienne plus jolie, il me demanda si notre copain avait montré "son champignon" ce a quoi je demanda ce que c'était et il se décalotta pour me présenter son gland et donc le fameux "champignon" qui m'intrigua fortement ! "Touche aussi si tu veux" m'encouragea t-il donc j'appuya alors a mon tour sur son champignon quelques fois. On se rhabilla et dans les jours qui suivirent je repensa moultes fois a ce champignon si bien que je demanda a son porteur de le revoir, nous nous montrâmes nos sexe plusieurs fois dans l'année comme si dès que nous commencions a oublier a quoi ressemblait le sexe opposé, nous souhaitions revoir nos sexes ! Je nourrissais maintenant un intérêt pour le corps des garçons, cette différence entre nous ... Mon anecdote suivante se déroule dans la même année ou l'année suivante avec le fils d'un couple d'amis de ma mère chez qui nous allions fréquemment diner ou l'inverse. Un soir alors que je suis dans la chambre du jeune homme pour jouer aux jeux-vidéos, il me demande si j'ai déjà vu la "zezette" d'un garçon, ce a quoi, je réponds oui. "Tu joues toi aussi au jeu du docteur me dit-il alors ?" ce a quoi je lui réponds que non, je ne connais pas et l'interroge sur ce jeu. Il m'explique alors y jouer avec sa cousine qui est dans nos âges et qu'il faut a tour de rôle jouer au docteur et au malade avant de me demander si je veux essayer ? J'accepte de jouer, il me dit alors que je vais commencer par être la patiente et lui le docteur, que je dois sortir de sa chambre, frapper pour y revenir et m'inventer un problème de santé. Je frappe a la porte, j'entre, il me demande ce qu'il peut faire pour moi et semble avoir une attitude plus adulte, celle d'un vrai médecin assis sur sa chaise de bureau, il ne me regarde pas ... "J'ai mal a la tête depuis 2 jours Monsieur" -Très bien, déshabillez-vous, on va regarder-ça" Il se lève et me fait signe d'aller sur le lit, j'enlève mon haut et mon pantalon, m'assoit en culotte sur son lit. Il me dit de me coucher sur le ventre puis vient me masser les épaules et me caresser le dos, c'est agréable, je me laisse aller pendant qu'il prétexte chercher a localiser ce qui pourrait causer mon mal de tête. Sa main se perds dorénavant sur mes fesses qu'il tripote, alternant entre des caresses de la paume sur la peau de mes fesses et des moments où il empoigne plus franchement toute ma fesse. Le docteur me dit après une ou deux minutes avoir localisé le problème et de me détendre, il sort de je ne sais où un spray de Ventoline, baisse ma culotte et tire un coup entre mes fesses ! Une vague de froid s'abat sur mon anus et me glace la raie, je sursaute en poussant un cri de surprise. Le garçon me dit de me tenir tranquille durant l'intervention, il pose une main rassurante sur ma hanche avant d'appliquer un second jet de spray au même endroit, c'est si froid. Le docteur est dorénavant en train de m'embrasser et de me lécher les fesses, il lèche la surface de mes fesses et dépose des baisers un peu partout sur mon cul pendant une bonne minute avant de me dire que le spray a fait apparaitre la zone du problème et qu'il faut dire au virus de partir ! J'ai a peine le temps d'interpréter ce qu'il dit, qu'il mords copieusement dans ma fesse droite ! Je pousse un cri de douleur, il s'arrête aussitôt et me prends dans ses bras en me disant que c'est terminé, que je n'aurais plus mal a la tête, je pleure de douleur mais je me sens étrangement bien dans ses bras, il est tendre et affectueux, je ne lui en veux pas. Je me rhabille puis il me dit que nous pouvons maintenant inverser les rôles, il sort de la chambre, frappe et prétends avoir une énorme douleur au zizi en rentrant (comme par hasard-me dis-je) cela me va ! Je lui dis d'enlever son slip et commence moi-même a tenter de faire apparaitre son champignon, c'est concrètement la première fois que je manipule aussi franchement une bite. Je ne sais plus trop ce que j'ai fait, je crois l'avoir touché un peu partout, boules comprises et qu'avec le recul cela devait être très proche d'une branlette ... Je prétextais vérifier qu'elle n'était pas casser, je l'ai manipulé plusieurs minutes en long, large et travers puis je lui ai appliqué aussi un coup de Ventoline sur le gland en lui disant que le froid allait l'aider a se remettre. Ce jeu du docteur m'amusa au final beaucoup et j'avais hâte de le revoir pour recommencer la prochaine fois, la manière dont il avait porter de l'intérêt a mes fesses plutôt que mon sexe m'intriguait, il n'y a par contre jamais eu de nouvelle fois ... Le lendemain lors du bain, ma mère remarqua une trace sur ma fesse droite, elle me demanda de lui montrer et m'interrogea immédiatement sur l'identité de la personne qui m'avait fait ça, je lui dit au début que ce n'était rien, que j'étais tombée, elle s'énerva en me disant voir très clairement la trace des dents et de dénoncer immédiatement le coupable ! Je lui révéla alors ce jeu du docteur et après avoir pris une photo de ma fesse elle passa un coup de fil mouvementé a son couple d'amis pour dénoncer les agissements de leur fils. Une dispute éclata entre elle et son amie qui minimisa les évènements en disant que nous n'étions que des enfants mais qu'ils auraient une discussion avec leur fils, nous ne les avons jamais revus après ce jour ... Le jour suivant ma mère me convoqua pour une leçon de morale sur l'intimité, les garçons et le fait de garder pour moi mon "jardin secret". Elle m'expliqua que plus tard, j'aurais de la poitrine et des poils, que mes fesses, ma minette et ma poitrine devront rester cachées, que c'est un cadeau que l'on fait a l'autre quand il est très important pour nous et qu'on l'aime. Je compris ce que je voulais de ce cours maladroit que tenta avec beaucoup de bonne volonté de me donner ma maman car en réfléchissant je m'imagina que ces 3 garçons qui m'ont montrés leurs intimités devaient alors m'aimer et que j'étais surement du coup importante pour eux, que si les garçons voulaient a ce point cela des filles, c'était sûrement la meilleure manière de leur plaire ! Me voici dorénavant au collège, ma poitrine s'est développée assez rapidement et fortement, j'avais mes poils pubiens et j'étais réglée a mes 12 ans. Le regard des garçons sur moi est différent, déjà devenu plus vicieux, il me dérange plus qu'avant et ma poitrine précoce faisait aussi bien parler les filles que les garçons. Les garçons parlent beaucoup de sexe et ne semblent pas gênés de le faire devant les filles, les blagues de cul sont monnaies courantes et j'en suis souvent la cible. Un jeu est très répandu, il consiste a faire un classement du sexe opposé par classes ou générations, je suis très flattée d'être dans le top 3 de tous les garçons mais quand j'apprends que c'est ma poitrine et les pensées salaces qui vont avec qui me valent leurs faveurs, je suis moins honorée ... Mon classement des garçons que je trouve les plus beaux fait beaucoup de bruit, la plupart des gars s'y intéressent et là encore, je ne fais pas l'objet du même intérêt que les autres filles ... C'est comme ça qu''un certain Pierre découvrit mon intérêt pour lui, il jouait tout le temps au foot et ne s'intéressait pas aux filles mais après avoir su qu'il était premier de mon classement, il me demanda si je voulais sortir avec lui. Pierre fut mon premier petit-ami et nous nous embrassions tout le temps, je tomba amoureuse de lui rapidement et il m'apporta une sensation de protection dans l'enceinte du collège qui me rassurai vis a vis des autres garçons. Mon premier petit-copain avait les mains baladeuses, il me mettait souvent une main au cul même devant les autres et ma poitrine finissait régulièrement entre ses mains ou ses lèvres dès que nous étions seuls. Un après-midi alors que nous étions dans sa chambre, il me masturba même si je devrais plutôt dire qu'il me doigta uniquement n'ayant ni lui, ni moi, aucune connaissance du clitoris ... C'était la première fois qu'un garçon jouait avec ma chatte même moi, je ne le faisais pas encore en solitaire ... Je n'aimais pas spécialement me faire doigter trouvant cela plutôt brutal et peu plaisant mais j'appréciais de le sentir remuer son doigt en moi et aller et venir. Lorsqu'il me le proposa, je déboutonna son pantalon pour lui rendre la pareille, ce fut la première bite en érection que je vit, dans mes souvenirs cela ne ressemblait pas a ça, comment leurs petites trompes molles avaient-t-elles pu se transformer en de raides et imposantes barres de chairs ? J'étais émerveillée par la chose, prendre l'engin de Pierre entre mes mains n'avait plus rien en commun avec ce que je touchais autrefois, la sienne était si grosse et si dure, cela devrait aller en moi un jour ? Je branla avec envie et émerveillement la queue gonflée de plaisir de mon petit-copain, admirant son appareil génital dans son ensemble, les poils de son pubis, les poils sur ses couilles, c'était tellement plus obscène qu'autrefois ... La branlette brouillonne mais motivée que j'offris déboucha sur la première éjaculation dont je fut témoin, il explosa dans ma main en me remerciant, j'adora ça ... J'aimais le toucher, j'aimais voir son sexe, son intimité, être la seule a voir cette partie de son corps, j'aimais l'entendre prendre du plaisir, le voir jaillir et se matérialiser sous mes yeux, sur mon corps, toutes les semaines, je le branlais. Un jour, il me demanda de le sucer, je lui expliqua que je ne savais pas comment m'y prendre et il me dit de ne pas m'en faire et juste d'essayer ! Ma première pipe était approximative, mauvaise et très bâclée, croiser son regard pendant que j'avais son chibre en bouche me gênait, je ne savais pas trop quoi en faire d'ailleurs de cette queue mais je tentais juste de la savourer, de la gouter, de la cajoler. Pierre me complimentait, me conseillait, me guidait, ma pipe fit le job car il éjacula dans ma bouche, je recracha son sperme et lui demanda comment c'était, il me confirma que c'était incroyable, j'en éprouva de la fierté. Durant plusieurs semaines je m'exerça a sucer Pierre, a le branler du mieux que je pouvais et a essayer des techniques différentes, j'avais 12 ans et j'affirme que j'aimais déjà sacrément la queue ! Les mois passèrent et Pierre me quitta pour une autre fille de sa commune, il prétexta être tombé amoureux d'elle, cela me dévasta et laissa un grand vide dans mon quotidien, je n'avais plus ce garçon a qui parler tout le temps et encore moins cette bite a sucer/branler, imaginer Pierre et sa nouvelle copine faire des choses ensemble m'anéantissais ! J'expérimenta la déception amoureuse et l'abandon qui me retournèrent plus que je n'étais prête. Je tomba dans une sorte de dépression, le premier chagrin d'amour est violent et pour quelqu'un qui a été abandonnée par son paternel voir un garçon qu'elle aimait l'abandonner a son tour lui fit penser que c'était peut-être elle le problème ... Je surmonta ma peine grâce a mes deux meilleurs amis, Clara et Kévin, mon meilleur ami m'apportait beaucoup, nous étions très complices, nous rigolions tout le temps et il était assez tactile donc me donnait souvent de l'affection en me prenant dans ses bras, il était une épaule sur laquelle pleurer, un confident a qui tout raconter et un coach de vie pour ne jamais me laisser aller ! Lorsque nous avions 14 ans, Kévin expérimenta a son tour le chagrin d'amour a la suite d'un râteau, il était inconsolable et rien de ce que je ne pouvais lui dire ne semblait pouvoir lui remonter le moral, c'est alors que je lui proposa de le sucer ... " Qu'est-ce que tu viens de dire ? - Tu veux que je te suce ? Est-ce que ça t'aiderait a te sentir mieux ? - C'est pas le moment de plaisanter avec ça ... - T'as été là pour moi quand ça allait pas alors laisse-moi te rendre la pareille, je sais pas quoi faire d'autre pour te remonter le moral - T'es vraiment sérieuse ? Je sais que toi tu le faisais avec Pierre mais moi j'ai jamais fait ça - Enlève ton pantalon et laisse-moi faire" Il se leva gêné et retira son jean, je l'installa sur son lit, baissa son caleçon et commença a le branler a genoux face a sa queue, il ne disait plus rien et me regardait faire. Je trouvais sa bite douce entre mes doigts, cela me faisait plaisir d'en revoir une depuis celle de Pierre, il avait une belle queue, moins épaisse mais plus longue que celle de Pierre, ses couilles étaient beaucoup plus poilues, je les caressais, c'était une nouvelle sensation pour moi. Mon meilleur ami était maintenant bien dur, je lui demanda s'il était prêt, il acquiesça de la tête, je débuta alors ma fellation ! Je m'appliqua a lui donner de la tendresse, a prendre soin de sa queue, a le sucer comme un roi. Au début je faisais ça pour lui, pour l'aider a se sentir mieux, c'était mon meilleur ami, celui avec qui je partageais tout alors je ne voyais pas de raison pour ne pas lui faire ce cadeau mais au fil des minutes, je renouais avec la satisfaction que j'éprouvais a sucer, a donner du plaisir, a avoir une queue en bouche, je le suçais sur la fin pour moi. Je le termina en le branlant activement dans ma bouche, je laissa dégouliner son sperme de ma bouche sur sa queue et on rigola un moment de ce qu'on venait de faire, il me remercia en me disant qu'en effet après ça, tout allait mieux, je lui fit promettre de ne jamais raconter ça à Clara et de ne pas s'attendre à ce qu'on le refasse, que c'était a titre exceptionnel ! La deuxième bite que je suça était celle de mon meilleur ami et elle réveilla en moi de bas instincts ... Je suça ma 3ème bite peu de temps après à une soirée complètement bourrée, j'avais de plus en plus envie de sexe, de voir des bites, de les gouter, des les comparer et un copain d'un copain m'ayant porté de l'intérêt ce soir-là avait suffit a me laisser aller a lui faire une gâterie au fond du jardin. Je commença a me documenter sur les rapports sexuels, ce qu'aimait les garçons, ce qui faisait jouir les filles, comment se masturber, a regarder du porno et surtout regarder des bites, beaucoup d'hommes nus ... Je me caressais dorénavant de temps en temps, me remuant la plupart du temps contre un traversin que je bloquais entre mes cuisses pour y frotter mon entre-jambe, je repensais souvent a la queue de Pierre, celle de Kévin et celle du gars a la soirée, elles étaient si différentes ... Il arrivait que je me touche devant des queues sur le net, sur des pornos dont je commençais a avoir des acteurs favoris et parfois juste je pensais a des gars du collège. Je bouillonnais d'envies et réfléchissait de plus en plus a réaliser ma première fois, je me sentais prête. C'est durant l'été où j'allais faire mon entrée au lycée que je coucha pour la première fois, nous faisions du Camping en Corse avec ma mère et je sympathisa avec d'autres ados a la piscine, mon maillot de bain semblait mettre mes atouts en valeur et beaucoup plaire aux garçons, un jeu de séduction s'installa vite avec deux d'entre eux mais un seul me plaisait réellement. La veille de mon départ j'embrassa mon Crush estival sur la plage, il avait deux ans de plus que moi et embrassait bien mieux que Pierre, un courant électrique parcouru mon corps lors de notre premier baiser. Il me reproche de ne l'embrasser que maintenant alors que nous n'avons plus qu'une journée a passer ensemble en plaisantant, je prends sa main pour la poser sur mon sein qu'il palpe instantanément a travers mon maillot en lui disant qu'on a aussi une dernière soirée ensemble et qu'il ne tient qu'a nous de la rendre mémorable ! Il m'embrasse de nouveau en me demandant s'il a bien compris ce que j'avance, je lui confirme vouloir faire ma première fois avec lui, ce soir ! Je rentre m'épiler ayant a cet âge mes poils en horreur et tenant a avoir une chatte totalement imberbe ayant lu que c'était ce que préféraient les garçons, je me maquille et enfile ma plus belle robe pour lui. Ma mère grille a mon look du soir que j'ai un rencard et s'en amuse me souhaitant une belle soirée tout en me donnant la permission de minuit. Je pense qu'elle ne se doutait pas un instant de ce que sa fille avait prévue ce soir-là m'imaginant surement trop jeune pour ça ... Mon prince charmant m'attends a l'entrée du camping comme convenu, il a avec lui un sac a dos et c'est aussi fait beau pour l'occasion. Il m'emmène faire une promenade dans le bois près du Camping et après une romantique escapade main dans la main, il me demande si je suis toujours partante pour perdre ma virginité avec lui, j'acquiesce. Il sort alors un drap de son sac a dos et nous arrange un petit coin hors du sentier, nous nous embrassons de longues minutes couchés l'un sur l'autre jusqu'à ce qu'il sorte l'un de mes seins de ma robe et me dévore la poitrine. Sa main droite s'engouffre ensuite dans mon entrejambe, il glisse sa main dans ma culotte et me caresse le clito, c'était la première fois qu'un garçon me masturbait réellement cela n'avait rien a voir avec les doigts que me mettait Pierre ! Je mouille et gémis déjà sous ses caresses tout en me délectant du traitement que sa bouche afflige a mes mamelons qu'ils ne lâchent pas ! Il descends alors entre mes cuisses et contemple mon intimité en retirant ma culotte, je suis gênée de le voir me regarder a cet endroit mais il plonge un doigt en moi, intimidée par le fait qu'il voit tout de moi aussi crûment et a la fois très excitée par le déroulé des évènements, je retiens difficilement mes gémissements. Mon corps est bouillant, j'ai chaud, j'ai déjà trop envie de lui. Ce fougueux partenaire plonge alors entre mes cuisses pour me lécher la chatte, une grande première pour moi qui avait sucer 3 bites auparavant mais n'avait jamais reçu ce traitement ! Il s'appliqua a me faire du bien et embrasa le bas de mon ventre, c'était divin, comment une langue pouvait être aussi bonne ? Titille-moi le clito, lape mes lèvres ou rentre-la dans mon trou, je prends mon pied ! Après m'avoir bien dévoré le sexe et rendu folle, il propose a la chienne en chaleur que je suis actuellement de lui rendre la pareille en se couchant sur le dos. J'ai l'impression d'avoir la chatte gonflée, pleine de désirs, je passe ma main sur mon entrejambe et constate comme je mouille, sa salive et ma cyprine ont trempées aussi bien mon sexe que le menton de mon partenaire, je l'embrasse et goute pour la première au goût que j'ai. Je retire ma robe pour être totalement nue devant lui et le débarrasse de son bermuda avant de lui dévorer la queue, j'e suis en chaleur comme jamais je ne l'ai été et j'ai envie de cette bite plus qu'aucune autre avant, elle est si bonne, ses marques de bronzage lui confèrent un petit plus qui la rends encore plus excitante, il m'a fait du bien et m'a copieusement mangé le sexe, a moi de faire aussi bien ! "Putain mais t'es pas vierge pour sucer aussi bien, c'est pas possible" m'a-t-il dit, cela m'excita davantage et je m'en amusa alors qu'il semblait ne plus pouvoir tenir très longtemps. Il me demande une dernière fois si je suis prête a passer aux choses sérieuses, je sors sa queue de ma bouche en lui demandant si je n'en ai pas l'air ? Monsieur me bascule sur le coté, m'embrasse en touchant mes seins, se redresse, prends une capote dans son sac, l'enfile et se prépare a me pénétrer. Je prends conscience de l'instant, je suis nue couchée sur un drap dans un bois avec un garçon que je connais seulement depuis une semaine, sa queue se frotte a l'entrée de mon vagin, j'avais imaginée cet instant tellement de fois au cours des derniers mois mais aucun de mes scénarios n'était a la hauteur de ce moment, tout est parfait, cela m'excite, il m'excite, il est si beau, si doux, si bon. Sa queue entre doucement en moi et me déchire de l'intérieur, je me cramponne a ses épaules alors qu'il me dit que ça va aller, je l'encourage a continuer et ne pas tenir compte de ma douleur, il l'enfonce alors plus profondément et plus vite, les vas et viens commencent et la sensation d'être perforée s'atténue petit a petit.. Je le sens aller et venir en moi, c'est incroyable, je sens son sexe en moi, cela n'a rien a voir avec les moments où j'aime sentir un doigt qui me fouille, c'est tellement plus large, plus brutal, son pieu me perfore et me lime, toutes les parois de mon vagin sont sollicités, il est en moi, nous ne faisions plus qu'un. La douleur s'éclipse au fur et a mesure que je me concentre sur sa queue plus que mon trou, mon partenaire devient alors de moins en moins doux et commence a taper en moi sans retenue, ses râles de plaisir et ses commentaires m'excitent, alors c'est ça, se faire baiser ? J'en veux plus, je l'invite a me prendre comme il en a envie, je prends appuie sur mes coudes et me redresse pour admirer mon Apollon se démener dans ma chatte. Voir de mes yeux un bout de sa queue qui entre et sort de ma chatte me rends folle, j'ai envie de me toucher, de toucher sa bite alors ne sachant pas quoi faire de mes mains, je retiens mes seins qui volent de haut en bas et me font mal, je tire sur mes tétons, que suis-je en train de devenir ? Mon doux prince charmant ressemble dorénavant a ses acteurs porno que je regarde, il me baise a une cadence infernale, ma chatte est en miettes et ne me semble plus capable de ressentir de la douleur tant il me l'a dilatée. "Fais-moi tout ce qui te plaira, je suis a toi" a peine ai-je finit de prononcer ses mots qu'il me retourne sauvagement, me cambre et me reprends aussitôt en levrette ! Je suis le visage contre le sol, la pénétration est plus franche et profonde, la douleur reprends alors, ça fait mal, il tape trop loin en moi, j'en ai le souffle coupé ! Chaque coups de reins écrase ma joue contre le sol, je ne sais plus quoi faire, je serre fort le drap sur lequel nous sommes et lui demande de ralentir, il s'exécute ... Il se cramponne tantôt a mes hanches, tantôt a mes fesses en complimentant un coup ma chatte qui est bonne, un coup mon cul qui est beau et lâche par moment quelques obscénités du genre "t'aimes ça te faire baiser", "elle te fait du bien ma queue", " je suis en train de mouler ta chatte a la forme de ma queue" et ces mots pimentent terriblement les choses pour moi qui commence a apprécier d'être ainsi le cul en l'air a me faire défoncer ! C'est lorsque je recommençais a jouir que mon partenaire s'effondra sur mon dos dans un râle de plaisir avant de se retirer. Il enleva le préservatif maintenant rempli de sa semence et repris son souffle en sueur a mes cotés, le rapport terminé, je me sentais un peu sale, j'avais mal dans mon ventre et l'intérieur du vagin qui brûle mais j'étais contente de l'avoir fait, on s'embrassa un moment avant de se rhabiller et de rentrer. Je fis ma rentrée au lycée en ayant perdue ma virginité, un nouvel établissement s'ouvrait a moi et donc de nouvelles rencontres, de nouveaux garçons, de nouvelles bites potentielles et un éventuel nouveau petit-ami. Mon envie de plaire, de séduire et de profiter de ma jeunesse était plus forte que jamais, je m'habillais de manière plus sexy, me sentant plus féminine, j'étais maintenant fière de ma poitrine qui plaisait tant aux mecs et je n'arborais plus que des décolletés plongeants, j'attirais le regard des garçons et j'aimais de nouveau cela. Je demanda a ma mère de m'acheter quelques strings, certaines filles en portaient au bahut et voir le début de ce sous-vêtement dépasser excitait pas mal les mecs ! Ma mère refusa, je lui expliqua longuement que plusieurs copines en avaient et que je paraitrais moins cool si je n'en avais pas mais elle ne voulu rien entendre. Je passa mon année de seconde a flirter avec des garçons, a m'attirer leurs faveurs, jouer de mes charmes et de leurs désirs, de ma féminité mais avant tout je cherchais a découvrir le pouvoir que l'on pouvait avoir sur eux bien qu'au fond c'était moi qui ne pouvait me passer de leur intérêt. Ce besoin que je ressentais depuis toujours d'avoir de l'attention et que j'avais au fil du temps transposer sur les garçons avait gagné en intensité depuis que j'avais découvert le sexe, le fait de donner du plaisir a l'autre, d'en recevoir, de s'offrir a quelqu'un, découvrir son intimité, partager avec l'autre plus qu'avec la plupart des gens, je me nourrissais beaucoup de cela et fantasmais de nouvelles rencontres, nouvelles histoires, nouveaux rapports. Beaucoup de garçons me tournaient autour au lycée même des plus âgés mais aucun ne me plaisait plus que ça, leur intérêt, leur sollicitude c'était comme si ça leur faisait perdre de l'intérêt a mes yeux, comme une proie piégée a l'avance qui n'a plus rien d'excitante, mon envie de refaire du sexe était là mais je ne trouvais pas le garçon qui en vaille la peine. Je revivais régulièrement le souvenir de ma première fois avec ce garçon dans les bois en transformant le manche de ma brosse a cheveux en sextoy d'infortune, me fourrer la chatte a quatre pattes en repensant aux trucs cochons qu'il m'avait dit durant la levrette m'assurait de jouir à tous les coups ... Un ami a moi me déclara sa flamme en fin d'année de seconde, il était objectivement plutôt moche, bien trop maigre et sans aucun charme mais je ne voulais pas lui faire de mal. Il semblait vraiment m'aimer et vouloir prendre soin de moi, ce garçon avait de l'amour a revendre et j'estimais en avoir besoin bien que je n'ai jamais imaginé autre chose que de l'amitié avec lui ... J'accepta de sortir avec lui, voulant lui laisser sa chance et ne pas le perdre en tant que pote. Notre couple fit beaucoup de bruit, mes copines ne comprenaient pas que je sorte avec un gars aussi banal, les garçons disaient qu'il avait commis "un braquage" et qu'un "3/4 sur 10 se tapait une 8/9 sur 10", les mauvaises langues disaient que je faisais de la charité, d'autres que je ne méritais finalement pas d'être aussi populaire pour m'abaisser a sortir avec un gars pareil, ... C'était assez dur pour nous mais dans le fond surtout pour moi car de son coté la plupart de ses potes le félicitait pour sa prise là où moi, on me critiquait pour la mienne ... Ce garçon s'appelait Clément et il embrassait très bien, c'était un bon petit-ami, il veillait tout le temps à ce que je me sente bien, avec lui tout était fluide, instinctif et sympa donc cela fonctionnait bien. Le sexe était par contre plutôt décevant, Clément était précoce et ayant peu d'expérience, je ne m'en offusquais pas mais je ne montais jamais aux rideaux, mon manche de brosse a cheveux était plus efficace que mon copain ... Le sexe qui m'attirait tant perdait en saveurs maintenant que je le pratiquais, je me disais que finalement ce n'était peut-être pas aussi bien que ça, j'étais très attachée a Clément et bien que je ne le désirais pas ardemment physiquement, j'étais finalement tombée sous son charme. Je l'avais dépucelé en le guidant lors de notre première fois, il adorait mes seins et me les touchaient énormément mais ils étaient ma plus grande malédiction car toutes les positions où ils les voyaient réduisaient encore davantage son temps déjà court ... Clément me faisait l'amour avec tendresse et passion mais ne tenait pas la cadence sur une période décente pour me faire assez de bien, je confesse que je me masturbais souvent a cette époque devant du porno plutôt hard pour contrebalancer ce que j'avais dans mon lit ... Je me sépara de Clément après une année de relation suite a une crise de jalousie de sa part sans fondements pendant les vacances d'été. La rupture lui fit plus de mal que moi, j'embrassa quelques gars en soirée mais n'alla pas plus loin de tout l'été et c'est lors de ma rentrée de Terminale que je rencontra le garçon qui allait changer ma vie, du moins sexuellement ... A suivre ...
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Par : le 01/08/22
De son appartenance à sa Maitresse, elle s'apercevait qu'il lui fallait un constant effort d'attention pour se conformer à cette discipline, dans l'espoir secret de la satisfaire enfin. Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra alors avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse, entreprit de les raser, songeant alors à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea bientôt vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Juliette exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Sa Maîtresse l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Il fallait que Charlotte soit sans le moindre obstacle constamment et immédiatement toujours accessible. Elle portait fièrement deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, elle éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant ainsi accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Les genoux qu'elle ne devait jamais croiser, les lèvres toujours entrouvertes, et surtout les yeux toujours baissés. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce, agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Comme une sorte prosternation intérieure, une soumission sacrée, comme si un dieu, et non Juliette lui avait parlé. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula, lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait. Elle peut alors tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. Charlotte demeura immobile. Au même moment, sa Maîtresse l'appelait à voix basse et la prenait à pleine main. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. Elle se tenait droite, elle avait le regard plus clair, mais ce qui frappait Juliette était la perfection de son immobilité. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Juliette n'ignorait pas, que la prendre par son orifice le plus étroit la rendrait forte, mais elle s'y résigna. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/09/23
C'est un peu par hasard que nous sommes tombés sur un article concernant le Free use. On s'est rendu compte que la manière de percevoir le freeuse variait pas mal d'une personne à l'autre, et que la pornographie était assez réductrice quant à cette pratique. Le freeuse repose sur une séparation entre un partenaire utilisateur et un partenaire objet. Les videos pornos mettent souvent en scène des femmes qui servent les hommes, souvent dans des relations où la pluralité improbable. On essaie dans cet article de vous proposer une synthèse de ce que nous semble être la pratique du Freeuse en synthétisant ce que l'on a pu lire sur le sujet. Mais on ne détient pas la vérité. C'est une vision parmi d'autres. N'hésitez pas à commenter pour partager votre perception différente, si vous en avez une. Bonne lecture !!! :) --- Le terme "freeuse" (l'espace entre les deux a fini sur certains sites par disparaitre aboutissant à créer un mot presqu'à part !)  a récemment gagné en popularité dans les alcoves comme dans les médias, suscitant à la fois curiosité, débat voire controverses (notamment sur certains réseaux sociaux).. Mais qu'est-ce que le freeuse exactement ? Et comment se positionne-t-il par rapport à d'autres pratiques ( est-ce du BDSM ? du fétichisme ?) ou ce que beaucoup considèrent comme le sexe "normal" ? Vous avez dit "freeuse" ?!? Le terme "free use" provient de l'anglais, on pourrait le traduire littéralement par "usage libre", ou en se rapprochant de la réalité de la pratique "en livre service". Dans le contexte sexuel, il fait référence à une dynamique où un ou une partenaire est disponible pour l'autre à des fins sexuelles, souvent sur pulsion de la première (la personne "utilisatrice") et sans nécessité de séduction ou de préliminaires prolongés pour entamer la relation. C'est toujours plutôt bestial. Cette disponibilité de la personne "objet" est basée sur un consentement préalable, où le/la partenaire "utilisé(e)" accepte d'être disponible pour l'autre. Il est crucial de noter que, bien que cette dynamique puisse sembler unilatérale, elle repose sur le consentement mutuel et une communication ouverte entre les partenaires. Le freeuse peut prendre différente formes, allant de simples attouchements ou caresses à des actes sexuels plus hardcore. La clé est que le partenaire "utilisé" a accepté cette dynamique et est d'accord pour être "utilisé" de cette manière. Au cours des dernières années, le concept de "freeuse" a gagné en visibilité, notamment du sait de sa mise en lumière par Internet et les médias sociaux. Des forums de discussion aux plateformes de partage de vidéos, en passant par des récits érotiques, le freeuse est devenu un sujet de curiosité pour beaucoup et d'attirance parfois.. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette montée en popularité. Tout d'abord, la nature même du freeuse, qui joue avec les dynamiques de pouvoir et les tabous, peut être intrinsèquement intrigante pour certains couples. Dans une société où la sexualité est de plus en plus débattue ouvertement, de nouvelles formes d'expression sexuelle émergent et sont explorées. Cependant, il est important de noter que, comme pour toute tendance ou phénomène culturel, ce qui est représenté dans les médias ne reflète pas toujours la réalité ou la complexité des relations réelles basées sur le freeuse. Les représentations dans les vidéos (du genre Youporn/Pornhub) peuvent souvent être exagérées ou scénarisées pour l'effet "dramatique". Pour comprendre le "freeuse" et l'intégrer dans vos pratique, il est essentiel de bien distinguer la fiction de la réalité. Le free use, avec sa dynamique unique de consentement et d'utilisation, soulève de nombreuses questions quant à sa classification dans le vaste spectre des pratiques sexuelles. Est-ce une forme de BDSM, compte tenu de ses évidentes dynamiques de pouvoir ? Peut-on le considérer comme un fétichisme, étant donné que l'acte d'"utiliser" un partenaire peut être attirant et source d'excitation ? Ou est-ce simplement une autre facette de ce que l'on pourrait qualifier de sexe "normal", une variante parmi tant d'autres dans la diversité des relations intimes ? Ces questions ne sont pas seulement académiques ou théoriques. Elles ont des implications réelles pour ceux qui envisage de pratiquer le freeuse ou ont deja franchi le pas. Comprendre où se situe le freeuse peut aider à décomplexer r la pratique, à établir des limites claires et à assurer une expérience positive et consensuelle pour toutes les parties impliquées. En fait, le "freeuse" peut prospérer dans un cadre le BDSM, dans le fétichisme ou tout simplement dans le sexe vanille, et dans la pratique, explorer l'une ou l'autre de ces facettes, ou un peu toute.   Comprendre le concept de "freeuse" Le concept de "freeuse", bien que relativement récent comme on l'a vu, trouve ses racines dans des dynamiques plus anciennes de relations et de sexualité. Pour comprendre pleinement son émergence, il est essentiel de retracer son histoire et ses origines. Précurseurs historiques À travers les âges, différentes cultures et sociétés ont eu des pratiques où un partenaire était à la disposition de l'autre, souvent dans des contextes de hiérarchie ou de pouvoir. Bien que ces situations ne soient pas directement comparables au freeuse moderne basé sur le consentement, elles montrent que l'idée d'une disponibilité sexuelle n'est pas nouvelle. Dans nos sociétés patriarchales, il s'agissait surtout d'une mise à disposition du corps de la femme pour le mâle dominant. Émergence dans la culture érotique Avec l'avènement d'Internet et la démocratisation de la pornographie et de la littérature érotique, de nouveaux genres et niches ont vu le jour. Le free use, en tant que concept, a commencé à gagner en popularité dans ces cercles, souvent présenté comme une pratique où un partenaire est constamment (dans des intervalles de temps convenus, tout de même) disponible pour l'autre. Apparition du mot "freeuse" Le terme "freeuse" lui-même semble avoir émergé au début des années 2010, principalement sur des forums et des plateformes de partage de contenus pour adultes. Sa popularité a augmenté à mesure que la pratique gagnait en visibilité (en s'invitant dans la presse grand public) et que les discussions autour de celui-ci se multipliaient Le rôle et l'influence des réseaux sociaux Avec l'essor des médias sociaux, le freeuse a trouvé une plateforme pour une discussion plus large. Des communautés dédiées ont vu le jour, permettant aux adeptes d'échanger des expériences, des conseils et des réflexions, contribuant ainsi à façonner et à définir davantage le concept. Le freeuse et le BDSM Free use et BDSM ont des points communs À première vue, le freeuse et le BDSM peuvent sembler partager de nombreuses similitudes. Freeuse et BDSM ont des différences Bien que le freeuse et le BDSM partagent donc certaines similitudes, ils diffèrent également à plusieurs égards. Ces différences se manifestent principalement dans les objectifs poursuivis, les pratiques spécifiques et les limites établies. Le free use et le fétichisme Le fétichisme est un terme qui englobe une vaste gamme de fanstames sexuels. Pour certains, il s'agit d'une fascination pour un objet spécifique (example, fétichisme des escarpins), pour d'autres, d'une partie du corps (fétichisme du pied par exemple), et pour d'autres encore, d'une situation ou d'un scénario particulier (fantasme de l'infirmière par exempleà. Mais comment le freeuse s'inscrit-il dans le cadre du fétichisme ? Définition du fétichisme Dynamiques de pouvoir : Au cœur du BDSM et du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir. Dans le BDSM, cela peut se manifester par la domination et la soumission, tandis que dans le freeuse, cela se traduit par la disponibilité d'un partenaire pour l'autre. Dans les deux cas, un partenaire assume un rôle plus "actif" ou "dominant", tandis que l'autre adopte un rôle plus "passif" ou "soumis". Consentement : Le consentement est fondamental dans les deux pratiques. Sans consentement, ni le BDSM ni le freeuse ne sont considérés comme acceptable. Dans le BDSM, le consentement est souvent formalisé à travers des discussions préalables, des contrats et des safewords (mots de sécurité). Dans le freeuse, bien que les modalités puissent varier, le consentement est tout aussi crucial, garantissant que les deux parties sont à l'aise avec la dynamique, et revêtir, là encore, une formalisation..   Négociation : Avant d'explorer le BDSM ou une relation basée sur le freeuse, une négociation est souvent nécessaire. Cela permet aux partenaires de définir leurs limites, leurs désirs et leurs préoccupations. La négociation assure que les deux parties sont sur la même longueur d'onde et qu'elles ont une compréhension claire de ce à quoi s'attendre. Dans le freeuse, cela pourrait inclure des discussions sur quand et comment la "disponibilité" s'applique, ou quelles sont les limites à ne pas franchir. Objectifs : BDSM : Les adeptes du BDSM cherchent souvent à explorer des dynamiques de pouvoir, à repousser leurs limites physiques ou émotionnelles, ou à vivre des scénarios spécifiques. Il peut s'agir d'une exploration profonde de soi, d'une catharsis émotionnelle ou d'un jeu de rôle. Freeuse : L'objectif principal du freeuse est la disponibilité constante d'un partenaire pour l'autre. Il s'agit moins d'une exploration des limites que d'une immersion dans une dynamique spécifique de disponibilité et d'utilisation. Pratiques : BDSM : Le BDSM englobe une vaste gamme de pratiques, allant du bondage à la discipline, en passant par la douleur, la domination et la soumission. Ces activités peuvent nécessiter des outils, des équipements et une formation spécifique. Freeuse : Le freeuse est généralement plus centré sur l'acte sexuel lui-même, sans nécessiter d'équipement ou de préparation spécifique. Il s'agit davantage d'une disponibilité spontanée que d'une mise en scène élaborée. Limites : BDSM : Dans le BDSM, les limites sont souvent clairement définies avant une session. Les partenaires peuvent utiliser des "safewords" pour signaler leur inconfort ou leur désir d'arrêter. Les limites peuvent concerner des actes spécifiques, des zones du corps ou des scénarios. Freeuse : Bien que le consentement soit toujours primordial, les limites du freeuse peuvent être plus fluides. Par exemple, la disponibilité peut être constante, mais avec des exceptions spécifiques. Les limites peuvent également évoluer avec le temps, en fonction du niveau de confort des partenaires. Bien que parfois contractualiser, le freeuse est plus "souple" dans sa pratique. Le fétichisme se réfère à une attirance sexuelle intense pour un objet non vivant, une partie du corps non génitale, ou une situation spécifique qui n'est pas typiquement considérée comme sexuellement stimulante pour la majorité des individus. Cette attirance peut être si intense qu'elle est nécessaire pour la satisfaction sexuelle de l'individu.   Le free use comme fétichisme Objetification : Au cœur du freeuse se trouve l'idée d'objetification consensuelle. Un(e) partenaire est "utilisé" par l'autre, souvent sans les préliminaires ou la phase de séduction traditionnelle. Cette objetification peut être perçue comme un fétichisme en soi, où l'acte d'utiliser ou d'être utilisé est la principale source d'excitation. Le rôle : Dans le freeuse, les rôles sont clairement définis : un partenaire est l'utilisateur, l'autre est celui qui est utilisé. Pour certains pratiquants, c'est cette dynamique de rôle qui est la principale source d'excitation. De la même manière que certains fétichistes peuvent être attirés par des rôles spécifiques, les adeptes du freeuse peuvent être attirés par le rôle d'utilisateur ou d'utilisé. La situation : Le free use est souvent basé sur des situations spécifiques : un partenaire est toujours disponible pour l'autre, quelles que soient les circonstances. Cette constante disponibilité, et les situations qui en découlent, peut être le fétiche en soi. Que ce soit la spontanéité, l'absence de préliminaires, ou la nature "à la demande" du freeuse, la situation elle-même peut être la principale source d'excitation. Le fétichisme est-il toujours présent dans le freeuse Le freeuse, avec sa dynamique unique d'utilisation et de disponibilité, peut certainement présenter des éléments qui rappellent le fétichisme. Cependant, tous les actes ou relations basés sur le freeuse ne sont pas nécessairement fétichistes : Diversité des motivations : Tandis que certains peuvent être attirés par le freeuse en raison d'un fétichisme spécifique (comme l'objetification ou une certaine dynamique de pouvoir comme on vient de le voir), d'autres peuvent être attirés par le freeuse pour des raisons complètement différentes. Par exemple, certains peuvent voir le freeuse comme une expression de confiance et d'intimité profonde, sans nécessairement avoir une fixation fétichiste. La centralité de l'attirance : Dans le fétichisme, l'objet, la partie du corps ou la situation spécifique est souvent central pour l'excitation ou la satisfaction sexuelle de l'individu. Dans le freeuse, bien que la dynamique d'utilisation soit centrale, elle n'est pas toujours la principale source d'excitation. Pour certains, le freeuse peut être une partie d'une relation sexuelle plus vaste, et non la seule source d'intérêt. Fluidité des rôles : Alors que le fétichisme peut souvent être centré sur un intérêt ou une fixation spécifique, le freeuse peut être plus fluide. Par exemple, bien que le freeuse puisse souvent impliquer une dynamique unilatérale, les rôles peuvent parfois être inversés ou adaptés en fonction des désirs et des besoins des partenaires. Contexte culturel et social : Il est également important de reconnaître que la perception du freeuse comme fétichisme peut être influencée par des contextes culturels et sociaux. Dans certaines cultures ou communautés, le freeuse peut être vu comme une pratique marginale ou fétichiste, tandis que dans d'autres, il peut être perçu comme une expression normale et acceptable de la sexualité. Et si le "freeuse" était en fait l'antichambre de la Domination/soumission ? Le freeuse, avec sa dynamique d'utilisation et de disponibilité, a souvent été comparé à d'autres pratiques sexuelles, notamment le BDSM. Mais pourrait-on aller plus loin et suggérer que le freeuse est en réalité une introduction, ou une "antichambre", à la Domination ? Ou du D/s light. Le freeuse : une initiation aux dynamiques de pouvoir Au cœur du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir claire : un partenaire est disponible pour l'autre, souvent à la demande. Cette disponibilité, basée sur le consentement, introduit une asymétrie dans la relation. Pour certains, cette première expérience de dynamique de pouvoir peut éveiller un intérêt pour des jeux de domination/smoussion plus poussés.   Des rôles clairement définis Tout comme dans la Domination, le freeuse repose sur des rôles clairement définis. L'utilisateur/utilisatrice et l'utilisé(e) ont des responsabilités et des attentes spécifiques. Cette clarté peut préparer le terrain à des rôles plus élaborés, comme ceux de dominant(e) et de soumis(e), présents dans les relations BDSM.   La communication et le consentement comme fondements Le freeuse, lorsqu'il est pratiqué de manière éthique, repose sur une communication ouverte et un consentement mutuel. Ces compétences sont essentielles dans toute relation de domination. Ainsi, le freeuse peut servir de terrain d'entraînement pour développer ces compétences cruciales.   Limites et exploration : Le freeuse encourage les partenaires à définir leurs limites et à les communiquer clairement. Cette exploration des limites peut naturellement évoluer vers une exploration plus approfondie des désirs, des dantasmes et des dynamiques de pouvoir, conduisant potentiellement à la Domination. Les 7 obligations sexuels de la "personne objet" dans une relation "freeuse" Disponibilité : Être prêt et disponible pour des activités sexuelles selon les termes convenus, cela peut aller d'être réceptif à tout moment ou seulement pendant des périodes spécifiées à l'avance (exemple : pas durant le sommeil). Réceptivité : Répondre aux avances de la personne utilisatrice avec volontarisme et entrain,, en se conformant aux désirs et aux scénarios préalablement convenus. Préparation : Selon les préférences du couple, cela peut signifier s'assurer que le corps est propre, rasé, ou préparé d'une manière spécifique pour l'acte. Utilisation de protections : Si nécessaire, s'assurer que des protections comme des préservatifs ou d'autres méthodes contraceptives sont utilisées pour garantir la sécurité des deux partenaires. Participation active : Même si la personne "objet" est dans un rôle plus "passif", elle doit s'assurer de participer activement pour le plaisir de l'utilisateur, que cela signifie répondre aux stimulations Respect des scénarios : Si un scénario spécifique a été convenu (par exemple, jouer un rôle particulier ou adopter une certaine attitude), la personne "objet" doit s'y conformer. Utilisation de jouets ou d'accessoires : Si cela fait partie de l'accord, être prêt à utiliser ou à être utilisé avec des jouets ou des accessoires sexuels. Les 5 droits fondamentaux de la "personne utilisatrice" sur la "personne objet" Dans le cadre du freeuse, la personne "utilisatrice" est encouragée à embrasser pleinement son rôle, profitant de la dynamique unique offerte par cette relation. Ces droits, toujours basés sur le consentement mutuel, sont conçus pour maximiser le plaisir et l'expérience de l'utilisateur. Voici une liste incitative des droits de l'utilisateur, spécifiquement axée sur la dimension sexuelle de la relation. Droit à l'initiative : En tant qu'utilisateur, vous avez le droit de guider l'interaction sexuelle selon vos désirs, sans vous poser de questions sur le consentement (puisqu'il a été établi en amont). C'est où vous voulez, quand vous voulez, à la fréquence que vous voulez (plusieurs fois par jour, ou deux fois par an, c'est vous qui décidez). Droit à la disponibilité : Votre partenaire "objet" est là pour votre plaisir. Aucune autre considération ne compte. Vous avez le droit de vous attendre à ce qu'il/elle soit prêt(e) et réceptif/ve à vos avances, dans les limites que vous avez définies ensemble en amont. Exemple : Si une envie vous prend en pleine nuit, votre "objet" devrait être prêt à faire ce que vous lui demandez pour satisfaire pleinement vos désirs. Droit à l'exploration : Vous avez le droit d'explorer vos fantasmes et vos désirs, en utilisant votre partenaire "objet" comme instrument de votre plaisir. Droit à la satisfaction : Votre plaisir est au cœur de cette relation. Vous avez le droit de chercher à être pleinement satisfait à chaque interaction. Exemple : Si vous n'avez pas atteint l'orgasme, vous êtes en droit de guider votre "objet" jusqu'à ce que vous y parveniez, y compris en lui indiquant en quoi il/elle s'y prend mal.. Droit à la communication : Bien que vous soyez dans le rôle dominant, vous avez le droit d'exprimer vos besoins, vos désirs et vos limites clairement. Vous avez le droit d'arrêter un rapport en plein milieu si vous avez changez d'avis ,sans justification.  
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Par : le 13/04/20
morsure de ceinture ! Morsure de ceinture vaut douleur et moiteur Bientôt, je serai punie. Et pendant des heures. Jambes écartées. Et mains à plat sur le mur. Reins creusés. Cul relevé. Offerte en pâture. Fil-de-feriste, entre excitation, inquiétude Autour de nous, toujours le silence, la quiétude Brisée par nos souffles, mes gémissements et mes cris Ma respiration s’altère, ma raison aussi. Il me bascule sur le lit. Me dit « Cambre-toi ». J’obéis. « Et présente-moi donc ton petit cul » Je lui obéis. Encore. Comme à chaque fois. L’index sur mon anneau, sa queue bat contre mes fesses. Mes fesses, elles, battent sur son bas-ventre. Il m’ouvre. Il entre. « Est-ce-que tu me sens, là ? » me chuchote-t-il « Oui, Monsieur. » « Et qu’est-ce-que je fais ? » demande-t-il « Vous m’enculez, Monsieur » « Comment ? » il m’interrompt « Comme une chienne. », je réponds. Plus il m’appuie sur la tête, plus mon cul se donne Je gémis, supplie. Rien à faire : il me pilonne. Et ça dure jusqu’à ce : « Est-ce-que je peux jouir ? » Je demande..mal. La claque n’attend pas pour partir. « Répète.» « Est-ce-que je peux jouir, s’il-vous-plait, Monsieur ? » « Vas-y » : avec M, les leçons se prennent au pieu.
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Par : le 15/09/22
*** Avertissement Il s’agit d’un texte que j’avais initialement écrit pour le plaisir de mon Maître et qu’il m’a finalement ordonné de rendre public, après l’avoir édulcoré et débarrassé de passages trop hards ou trop personnels (néanmoins il reste quelques passages susceptibles de heurter les esprits hypersensibles, psychorigides, ou formatés par une idéologie, auquel cas il est sans doute préférable de passer votre chemin). Je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que ce petit texte vous plaira comme il a plu à mon Maître. Dans tous les cas, rappelez-vous qu’une fiction n’est rien d’autre qu’une fiction, un récit sans prétention dans lequel l’auteur(e) laisse libre cours à son imagination.   *** Episode 1 : Le procès Je revivais en rêve la première rencontre avec mon Maître lorsque l’allumage automatique de la télévision me sortit de ma torpeur. Des images aériennes de grande qualité montraient d’immenses poteaux, bien plus hauts que nos éoliennes, juchant un sommet himalayen. Je fus saisie par la beauté de ces images qui tranchaient avec les murs grisâtres de ma cellule. L’allumage intempestif de la télévision, à des heures aléatoires, fait partie du programme de rééducation citoyenne auquel je n’ai eu d’autre choix que de me soumettre. Mon procès avait été expéditif. J’ignore qui m’a dénoncée, mais ensuite les choses sont allées très vite. Des preuves accablantes montraient que j’avais entretenu pendant de nombreuses années une relation Maître/esclave illégale, jusqu’à la malheureuse disparition de mon Maître l’année passée. Non pas qu’une relation Maître/esclave fût illégale en soi – nous sommes en démocratie – mais depuis la loi du 5 mai 2025, aucune relation de couple, aucune relation sexuelle, de quelque nature que ce soit, n’est autorisée sans l’obtention préalable du pass délivré par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Cette société tentaculaire, ainsi nommée en hommage à deux milliardaires bienfaiteurs de l’humanité qui sauvèrent le monde d’une redoutable pandémie au début de la décennie, dispose du monopole de la validation des couples et des relations sexuelles. Chaque mois, Eurytion, la puissante Intelligence Artificielle de la BAFC, prend en compte des milliards de caractéristiques génétiques, morphologiques et psychologiques pour réaliser le meilleur appariement possible entre les prétendants à une union, et leur délivrer le précieux « fucking pass », qui donne le droit de baiser en toute légalité avec le partenaire désigné par l’IA. Toutes les orientations sexuelles sont possibles – il n’y a pas de discrimination en démocratie. Même les couples déjà formés ont dû se soumettre à cette formalité depuis la promulgation de la loi, ceci pour le bien de l’humanité. L’intelligence artificielle est très bienveillante : lorsque le couple est préexistant et dispose d’un bon solde de crédit social, le pass est généralement attribué sans obligation pour les deux partenaires de se soumettre à un réappariement. Les démarches pour prétendre à l’obtention du fucking pass coûtent 6 mois de salaire moyen – il faut bien rémunérer la haute technologie – mais cela en vaut vraiment la peine car, comme l’a expliqué le Docteur Tedros, nouveau directeur exécutif de la BAFC, c’est ensuite la certitude d’un avenir radieux, en harmonie au sein du couple et de la société, et c’est surtout la satisfaction de respecter de la loi. Bonus ultime, 120 points de crédit social sont attribués le jour même de la délivrance du fucking pass. C’est un cadeau très apprécié. Je fus déclarée « ennemie de la démocratie, raciste et fasciste ». Bien que je ne compris pas le rapport avec ma faute, le procureur semblait très sûr de lui, et tous les journalistes qui couvraient l’évènement ont vanté l’excellence de sa plaidoirie, alors c’est sûrement vrai. Dès l’annonce ma sentence, je dus me dévêtir entièrement car les ennemies de la démocratie ne sont pas autorisées à porter des vêtements, et je fus conduite nue à mon lieu d’incarcération sous l’œil des caméras. La retransmission de ce type de procès était devenue monnaie courante depuis la formation de la suprême alliance démocratique. L’humiliation publique sert d’exemple pour faire réfléchir ceux qui seraient tentés par des comportements anti-démocratiques, et, cerise sur le gâteau, fait une audience monstre qui rapporte un pactole en contrats publicitaires à la filiale « Information& Entertainment » de la BAFC. Alors que le drone de la télévision s’approchait de l’un des pylônes, on commençait à distinguer la petite plateforme convexe qui le surplombait, associée à une structure qui ressemblait à un perchoir. Plusieurs anneaux et crochets y étaient judicieusement disposés. Puis la caméra pivota rapidement et l’on put apercevoir au loin le vol majestueux du grand chrysaor cendré, un oiseau à l’envergure impressionnante qui vivait dans les cimes himalayennes, espèce nouvelle apparue lors de l’accident nucléaire de 2022. Résultat de mutations accélérées, l’oiseau puissant et véloce migra rapidement vers les montagnes Tibétaines, dont le climat correspondait mieux à sa nouvelle physiologie. La retransmission fut interrompue pour relater, images à l’appui, le succès d’une opération militaire éclair en Asie centrale. Les meutes de drones de la suprême alliance, les « Freedom Spikes », puissamment armés, constituent le fer de lance de l’avancée de la démocratie dans le monde. « Peints aux couleurs de la liberté, ils représentent pour les populations encore sous le joug de la tyrannie, le formidable espoir d’un avenir meilleur » commentait, avec enthousiasme, le journaliste. Puis un petit intermède rappela comment l’humanité avait pris le chemin du meilleur des mondes lorsque les dirigeants Occidentaux et Chinois, devant l’évidence sans cesse croissante de la convergence de leurs modèles sociaux, décidèrent de mettre fin à un antagonisme qui n’avait plus lieu d’être et d’œuvrer de concert pour former la suprême alliance démocratique, une puissante fédération aux objectifs progressistes. Le siège du pouvoir central a été localisé à Pékin, berceau de la démocratie moderne. *** Episode 2 : La préparation C’est alors que la porte de ma cellule s’ouvrit et qu’un gardien, sourire aux lèvres, vint m’en extraire. Les gardiens faisaient des pieds et des mains pour être affectés au bâtiment Est, dans lequel les ennemies de la démocratie sont incarcérées, nues en permanence. Je fus conduite de salle en salle, pour des examens médicaux approfondis. Bien qu’interminables, les examens n’avaient rien de pénible, et pourtant, de temps à autre, j’entendais les hurlements de prisonnières qui m’avaient précédée, ce qui n’était guère rassurant. Arrivée dans la dernière salle, je fus solidement attachée en position gynéco, pour la mise en conformité de ma chatte. Ce fut à mon tour de hurler. Pourtant je savais que cette opération était indispensable et qu’il en allait de mon intérêt et peut-être même de ma survie. Bien que pratiquée sans anesthésie, la mise en conformité réglementaire des chattes est réalisée avec le plus grand soin par du personnel expérimenté. Après l’élimination de tout le superflu et une épilation définitive accélérée – telle que permise par les progrès de la technologie – les grandes lèvres sont soigneusement cousues après avoir été scarifiées au point de contact. Elles fusionneront solidement, laissant juste une minuscule ouverture pour les besoins naturels, et les fils seront retirés lorsque l’assemblage sera jugé suffisamment solide. L’opération terminée, je n’avais plus de larmes ni de salive tellement j’ai hurlé, pleuré et bavé. Je pensais être reconduite dans ma cellule à l’issue de ma mise en conformité, mais c’est dans une grande pièce commune que je fus conduite. Cinq cages y étaient disposées et après m’avoir introduit un plug anal, le gardien me fit entrer dans l’une des deux encore libres. C’est là que je passai les jours suivants, le temps que ma chatte cicatrise. L’espace restreint permettait peu de mouvements et l’inconfort était pesant. Les sorties de cage étaient rares, mais à chaque fois vécues comme un moment de bref bonheur. Le temps est long quand on n’a rien à faire et interdiction de communiquer avec ses voisines sous peine de punition. Bien que je ne pus les interroger, je vis que leurs chattes également avaient été mises en conformité, ne laissant plus guère de doute sur le fait que nos destins étaient à présent liés. Le protocole était toujours le même : introduction d’un plug anal à l’entrée en cage, retrait à la sortie. A mesure que le temps passait les diamètres augmentaient. C’était franchement désagréable mais je savais que cette dilatation contribuerait à ma sécurité dans un proche avenir, alors je mettais toujours la meilleure bonne volonté pour faciliter mon introduction. Depuis le début de la décennie, l’état de santé d’une grande partie de la population s’est peu à peu dégradé. Certains scientifiques ont mis cela sur le compte de l’accident nucléaire, d’autres sur le compte de la pandémie du début de décennie. Quelques uns, minoritaires, ont évoqué une autre cause, mais ils ont été rapidement internés en hôpital psychiatrique et on n’en entend plus parler. Fort heureusement, le chrysaor cendré nous apporte de grands espoirs pour répondre efficacement à ce fléau. Les jours, peut être les semaines, ont passé, lentement, très lentement. Je sus que le grand jour était arrivé lorsque j’entendis le brouhaha des journalistes, qui allaient à présent nous suivre pas à pas. Extraites de nos cages, sous l’œil des caméras qui ne se gênaient pas pour faire des gros plans sur nos chattes lisses et définitivement fermées, et les commentaires des journalistes qui expliquaient pourquoi nous avions été préparées ainsi, nous fûmes conduites par hélicoptère jusqu’à un bâtiment situé au pied des pylônes. Depuis trois jours nous n’étions plus nourries – cela faisait partie du protocole de sécurité. Arrivées dans le bâtiment, nous dûmes néanmoins, par mesure de précaution, subir plusieurs lavements profonds pour garantir que nous étions totalement vides à l’intérieur. Suite à quoi nos anus furent copieusement lubrifiés. Le médecin chef, en charge du programme scientifique, ne tenait à prendre aucun risque. Il en allait de sa responsabilité. Les pylônes ont été érigés l’année dernière. Ils ont d’abord servi de lieu de supplice pour les condamnés. Attachés nus en haut des pylônes, ils devenaient la proie facile du grand chrysaor cendré, qui les déchiquetait et se nourrissait de leurs chairs. Retransmis en direct par les caméras de la filiale Information&Entertainment de la BAFC, ces évènements firent des records d’audience. Ce spectacle, qui aurait pu paraître choquant il y a seulement une dizaine d’années, était à présent très apprécié et regardé en famille et entre amis. Les mentalités ont beaucoup évolué en peu d’années. Les journalistes ont efficacement sensibilisé les citoyens aux dangers que représentent ceux qui s’écartent du droit chemin en mettant en doute la réalité du progrès social apporté par la suprême alliance et attisé la haine envers ceux qui ne respectent pas scrupuleusement les lois relatives aux multiples pass qui cadrent à présent la vie sociale, pour le bien commun. La très grande majorité de la population considère que les suppliciés méritent amplement leur sort. Le mois dernier, le monde entier a été témoin en direct d’un évènement inattendu. Pour la première fois, une femme, Ysideulte, faisait partie des suppliciés. Auparavant les femmes étaient dispensées de ce supplice cruel, mais la police du net ayant découvert qu’Ysideulte diffusait sur un réseau crypté clandestin des informations tombant sous le coup de la loi anti fake news, sa dangerosité pour la démocratie a été jugée suffisamment grave pour qu’elle subisse, elle aussi, le supplice. Contrairement à toute attente, le grand chrysaor l’a enveloppée de ses ailes dans un mouvement protecteur, et l’a ainsi choyée et réchauffée pendant de longue minutes, avant de lui pénétrer la chatte avec sa bite phénoménale. Chaque spectateur a pu percevoir à quel point la vigueur avec laquelle il l’a baisée traduisait l’excitation qu’elle lui procurait, et beaucoup en ont été émus jusqu’aux larmes. Par chance, malgré d’importantes blessures, Ysideulte a survécu à cet accouplement brutal. Une fois redescendue du pylône, les scientifiques ont pu faire sur elle de multiples prélèvements et découvrir les propriétés exceptionnelles des spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré. Depuis cette découverte, les pylônes ne servent plus au supplice de condamnés, mais à des expériences scientifiques. Ysideulte a été réhabilitée, pour services rendus à la démocratie, bien malgré elle, et en son honneur le lieu a été rebaptisé « le perchoir d’Ysideulte ». De par leurs analyses, les scientifiques ont estimé que lors de l’éjaculation, le sperme du grand chrysaor cendré est éjecté avec la pression phénoménale de 50 à 200 Newtons au cm carré. C’est ce qui a causé des blessures à la pauvre Ysideulte, comme si elle s’était mise un karcher dans la chatte. L’ironie de l’histoire est que le grand chrysaor ne voulait certainement pas lui faire de mal mais au contraire lui témoigner son affection en l’ensemençant comme il se doit. D’après l’examen des vidéos haute résolution, l’éjaculation est précédée d’une sortie continue de sperme, à faible pression, pendant toute la durée de l’accouplement. Il a été estimé qu’au total la quantité de sperme pouvait atteindre le demi-litre, mais ce n’est qu’une estimation car Ysideulte n’en avait retenu qu’une très faible partie en elle. Les modèles informatiques ont montré qu’une injection anale et non vaginale réduirait considérablement les risques de blessures. Sous réserve, évidemment, que la femelle ait été bien préparée, lubrifiée, et son colon parfaitement vidé, afin qu’il puisse servir de vase d’expansion et ainsi atténuer la violence de l’éjaculation. C’est la raison pour laquelle ma chatte a été fermée : s’assurer que je serai sodomisée et ainsi réduire les risques de séquelles graves. Car, oui, en tant que condamnée pour la cause la plus infâmante qui soit, j’ai été intégrée de force à ce programme scientifique, qui permettra peut être à l’humanité d’éviter l’extinction. Les spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré traversent sans difficulté les tissus humains et se répandent dans tout le corps. Par un mécanisme non encore élucidé, ils ont un effet réparateur sur les organismes humains affaiblis. La filiale pharmaceutique de la BAFC espère reproduire artificiellement ce mécanisme et ouvrir ainsi un formidable marché dans lequel la population humaine à la santé déclinante s’engouffrera sans hésiter. *** Episode 3 : Sur le perchoir Un système entièrement automatisé me hisse en haut du pylône et, arrivée à destination, des bras robotisés m’attachent solidement. Aucune intervention humaine n’est nécessaire: ce serait bien trop dangereux, mes gardiens risquant d’être déchiquetés par l’oiseau. Malgré sa puissance bestiale, le grand chrysaor cendré est un oiseau méfiant et extrêmement intelligent. Personne n’a jamais réussi à le capturer ni à le suivre jusqu’à sa tanière. Il sait brouiller les pistes et semer les drones envoyés à sa poursuite. On a bien tenté de mettre un piège sur la plateforme, mais son instinct l’en a éloigné. Cela fait des dizaines de minutes que je suis attachée et toujours aucun oiseau à l’horizon. Le vent est glacial sur ces sommets et je suis totalement nue, en bas pour les besoins de la sodomie, mais aussi en haut parce que les spectateurs aiment que les mamelles soient visibles et bien pendantes. Pour celles qui ont une modeste poitrine comme moi, de lourdes charges oscillantes sont suspendues aux mamelles, pour les étirer et en amplifier le mouvement. Nous devons respecter les désirs de nos téléspectateurs a déclaré le directeur de la filiale Information&Entertainement de la BAFC. Je ne suis pas la seule. Au total 5 pylônes ont été érigés et une femelle a été attachée au sommet de chacun d’eux. C’est meilleur pour l’audience, et en général le grand chrysaor cendré a assez de ressources pour ensemencer 2 ou 3 femelles à la suite. Cela permet de multiplier les prélèvements et les analyses. Celles qui n’auront pas eu la chance d’avoir ses faveurs n’échapperont pas pour autant à leur sort car elles feront automatiquement partie du groupe suivant. Autant dire que chacune d’entre nous nourrit le secret espoir d’être plus attirante que ses voisines. Les minutes passent, interminables, et malgré l’angoisse, je sens que je m’assoupis. L’effet du froid, probablement. Le bruit d’un puissant battement d’ailes me sort de ma torpeur, juste à temps pour voir l’oiseau fondre sur ma voisine de droite et lui témoigner son affection avant de la sodomiser sans ménagement. C’était sans conteste la plus jolie de nous cinq. L’oiseau a bon goût. Les hurlements de terreur de la pauvre fille me glacent le sang, et pourtant, désirant ardemment être la prochaine, pour que l’on en finisse, je remue les fesses du peu que mes liens me le permettent, espérant attirer le volatile. Le voilà sur moi. Malgré le stress, la douceur de ses plumes et la chaleur de son corps me procurent une sensation de réconfort. Je crois avoir un avantage sur mes voisines : ayant vécu une relation Maître/esclave pendant plusieurs années, j’ai l’habitude d’être sodomisée sans ménagement et j’ai été dressée à la dure. J’espère, sans trop y croire, que cela rendra mon supplice plus supportable. La grosse bite du volatile me pénètre d’un coup et me ramone copieusement avec une vigueur qu’aucune fucking machine ne pourrait atteindre, m’arrachant des hurlements de terreur, qui se poursuivent par des cris d’agonie alors que l’éjaculation me déchire les entrailles. Je n’ai plus qu’une vision floue de ce qui m’entoure et je lutte pour rester consciente, me rendant néanmoins compte que le grand chrysaor cendré est toujours là et s’affaire autour de mes liens. Son puissant bec finit par en venir à bout et il m’emporte dans un mouvement si violent que je perds connaissance. *** Epilogue Je me suis réveillée dans un lieu qui ressemblait à une grotte, et j’ai eu un mouvement de recul lorsque j’aperçus l’oiseau près de moi, me regardant fixement. Je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui m’était arrivé. Aujourd’hui, je ne sais plus exactement depuis combien de semaines ou de mois je suis là. J’aurais dû noter les jours. Le grand chrysaor cendré est très attentionné, voire affectueux, mais si je ne lui présente pas correctement mon cul dès qu’il bande, il me rappelle à l’ordre d’un coup de griffes qui me laisse marquée pendant plusieurs jours. Maintenant ça va mieux. J’ai appris à surveiller sa bite en permanence et à me mettre en position sans traîner dès les premiers signes. S’il m’apporte quotidiennement quelques fruits collectés dans la plaine, c’est principalement par le cul qu’il me nourrit, de son sperme bienfaisant. Chaque jour j’en ressens un peu plus les effets : plus forte, l’esprit plus clair, en meilleure santé. Mon corps et mon esprit s’habituent peu à peu à ces sodomies brutales, mais je n’arrive toujours pas à réprimer mes hurlements pendant qu’il m’encule. La douleur est trop intense et la brutalité de l’accouplement trop terrifiante. J’ai appris à bien garder le sperme en moi pour profiter au maximum de ses bienfaits et j’avoue prendre du plaisir à me sentir ainsi remplie. De plus, cela a un effet réparateur sur les blessures causées par chaque sodomie et procure un lubrifiant naturel en prévision de la prochaine pénétration. L’oiseau s’est pris d’une grande affection pour moi, il me réchauffe quand il fait froid et me sodomise plusieurs fois par jour. Depuis peu, j’ai entrepris de danser pour lui chaque soir, peu avant la tombée de la nuit, et il semble apprécier, me regardant calmement et attentivement. Parfois j’ai l’impression qu’il me parle, mais peut-être est-ce mon imagination qui me joue des tours. Je crois qu’il ne visite plus les pylônes depuis qu’il a une esclave sexuelle à sa disposition 24h/24. Dommage pour le programme scientifique. Lorsqu’il part à la chasse, je m’approche du bord de sa tanière à flanc de falaise – pas trop car j’ai peur de tomber - où je peux admirer un magnifique paysage propice à la méditation. Parfois j’aurais aimé que ma chatte soit encore ouverte et fonctionnelle mais je sais que cela me ferait courir de grands dangers. Finalement je me suis faite à ma nouvelle esthétique – parfaitement lisse entre les cuisses, la fente n’étant plus qu’un lointain souvenir - et plus je me regarde, plus je me trouve jolie ainsi. La compagnie des humains me manque, même si, malgré le programme de rééducation citoyenne que j’ai subi, je suis encore un peu dubitative quant au meilleur des mondes promu par la suprême alliance démocratique. Mais je me console en me disant que mon Maître aurait aimé cette issue. Sperme, sodomie et discipline, c’est tout ce dont une femelle a besoin, se plaisait-il à dire. [Edit] Ce n'était pas prévu initialement, mais les encouragements des lecteurs m'ont ultérieurement incitée à écrire d'autres articles - pas directement une suite de celui-ci, mais une histoire parallèle, connectée à celle-ci, une vision du même monde à travers d'autres yeux. Si cet article vous a intéressé et que vous souhaitez découvrir les autres, la liste est ici (à lire de préference dans l'ordre chronologique de publication): https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog
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Par : le 10/02/24
Les aventures de S.    En route…   Dans le taxi qui me conduisait jusqu’à ce premier rendez-vous, je frissonnais malgré moi, d’impatience bien sûr, mais également d’une certaine appréhension. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait, de ce qu’il allait faire de moi. Le trajet semblait durer étrangement longtemps et j’en profitais pour me repasser les consignes: il me fallait me présenter devant sa porte, en robe, sans culotte ni collants. En prévision, j’avais pris une longue douche, épilé mes jambes et ma toison, qui n’avait pas vu de rasoir depuis plusieurs années, je m’étais légèrement maquillée et j’avais retourné tout mon placard dans l’espoir de trouver une robe qui m’aille. Pas trop courte, pas trop longue, un peu sexy, je voulais lui laisser une bonne première impression. Il y avait longtemps que je n’avais pas pris autant de soin pour me préparer, pour m’apprêter et en partant, je me sentais tantôt presque belle, tantôt ridicule. La jupe était trop courte, le décolleté trop prononcé, mes cheveux courts pas assez féminins… Qu’en penserait-il? Mes pensées vagabondaient dans tous les sens pendant que la voiture se faufilait dans les embouteillages parisiens.  Qu’en penserait-il? Comment pouvais-je le savoir? Je ne savais presque rien de l’homme que j’allais rencontrer. Certes, nous avions échangé de nombreux messages depuis une dizaine de jours. Au début presque amicaux, prenant des nouvelles l’un de l’autre (nous avions eu une relation d’une nuit une dizaine d’années auparavant), les messages étaient rapidement devenus plus directs, plus personnels, plus chauds. En quelques jours, j’étais devenue S., sa soumise et il était devenu mon maître. Ne me demandez pas comment c’est arrivé, j’en serais bien incapable. Toujours est-il que je me rendais donc au 1er rendez-vous avec mon maître. Même en me le répétant encore et encore, cela me fait frissonner des pieds à la tête, toujours partagée entre la peur et l’excitation. Au fil des messages, nous avions échangé sur nos souhaits, nos fantasmes, nos attentes, nos limites également. Petit à petit, j’avais appris à modifier mes propos, passant au vouvoiement, demandant la permission de poser des questions, acceptant quelques missions à distance, qui, avec un peu de recul, étaient complètement folles pour moi. Comment en étais-je arrivée à prendre des photos de mes seins en plein milieu d’un train bondé pour les lui envoyer? Au fur et à mesure des jours nous rapprochant de ce premier rendez-vous, l’excitation était montée crescendo et je ne me reconnaissais plus. Je n’avais qu’une hâte, enfin arriver et le laisser faire de moi ce qu’il voulait. J’avais accepté, en tout cas je le pensais, de lui céder tous les droits sur moi, de devenir sa chose pendant l’espace d’un moment. Bien entendu, nous avions posé des garanties, j’avais exprimé mes peurs et mes limites et je comptais sur lui pour les respecter. Une petite voix au fond de moi me disait bien que j’étais folle, qu’une fois sur place, rien ne l’empêcherait de faire de moi ce qu’il voulait, bien au delà des limites posées, que je n’avais prévenu personne. Les pires faits divers repassaient dans mon esprit mais je les chassais au loin. Au moins, j’aurais vécu follement mes derniers instants. Je ne pus retenir un rire et lorsque le chauffeur me jeta un regard dans le rétro, je devins rouge écarlate comme s’il avait deviné ce à quoi je pensais.    Lorsque la voiture s’arrêta enfin devant la rue indiquée, je sortis de la voiture chancelante. Le souffle me manquait. Allais-je vraiment aller jusqu’au bout ou m’enfuir en courant? Paniquée, je ne savais plus où je devais aller, quel code taper pour entrer… À deux doigts de faire demi-tour, mon téléphone vibra. Un message de J. Il voulait savoir si j’étais bientôt là et me dit qu’il m’attendait avec impatience. D’un coup, mes pensées négatives s’estompèrent et le désir s’insinua au plus profond de moi. Rapidement, je trouvais la porte de son allée, déverouillait la porte avec son code et pénétrait dans la petite cour qui menait à son appartement. La lourde porte cochère en se refermant sur moi m’isola totalement du monde extérieur et le silence se fit. La petite allée qui menait à l’entrée de son immeuble était un de ces petits coins de paradis parisien qui vous emmène à mille lieux du périphérique et de la rue grise et encombrée. D’ordinaire, j’aurai été subjuguée par cette petite alcôve, mais aujourd’hui, je n’avais qu’une envie, traverser à toute vitesse ce passage et grimper les marches à la volée. Le 2ème code entré et la porte franchie, je me retrouvais en face d’un petit escalier qui montait dans les étages. 4ème gauche m’avait il indiqué. Je commençais donc mon ascension tout en commençant à me préparer. Petit coup de brush sur les lèvres, recoiffage rapide. Au 2ème, je fais une pause pour enlever mon manteau, mon écharpe afin d’être un peu plus “disponible” à mon arrivée. Oups, la voisine sort de son appartement et me regarde bizarrement. Je pense que je suis aussi rouge que les carreaux au sol. Je continue jusqu’au 3ème étage en priant pour ne croiser personne d’autre. Car j’ai une mission, enlever ma culotte et mes collants pour satisfaire la demande de mon maître. En plein mois de janvier, je ne me suis pas risquée à venir sans. Rapidement, sous le stress de voir quelqu’un débarquer, j’enlève mes bottes, mes collants, ma culotte et remet mes bottes. Je manque tomber dans le processus, oscillant entre le fou-rire et le manque de souffle dû à la peur. Cela crée en moi une excitation proche de la jouissance, alors que la soirée n’a même pas commencé. Je prends une seconde pour me calmer, range toutes mes affaires dans le grand cabas que j’avais préparé et entame la montée du dernier étage. A peine arrivée sur le palier, la porte s’ouvre. J. s’impatientait, se demandant ce qui me retenait. Je suis sur le pas de sa porte, essoufflée, excitée, pétrifiée.    Dans l’antre de mon maître   Mon maître, sans un mot, me fait signe de rentrer. Je me sens toute petite, même si mes bottes me font prendre quelques centimètres. Son regard sur moi, sur ma robe, sur mon décolleté me coupe le souffle. Je rentre, me retrouve devant lui et il m’embrasse sur le bout des lèvres, en douceur, puis se place sur le côté pour que je passe. Je me retrouve à l’intérieur, un peu gauche, et décide de poser mon gros sac sur le côté, faisant tomber au passage une pile de livres. Je me fonds en excuses mais mon maître ne semble pas m’en tenir rigueur. Je me redresse finalement et par instinct, place mes mains jointes devant moi, la tête baissée. Est ce la posture requise d’une bonne soumise? Cela semble plaire à mon maître. Il reste quelques secondes à m’observer puis soudainement, lève ma robe au-dessus de mes fesses.  “Je vérifie que tu as respecté notre marché”. Ce simple contact m’envoie une décharge électrique et je suis à deux doigts de lui demander de me prendre à l’instant. Mais, la situation impose le silence et je me prête au jeu.  Je prends peu à peu mes repères pendant que mon maître admire ma croupe (enfin, j’espère) et je regarde un peu plus autour de moi. A quelques pas, la petite table du salon attire mon regard. Cravache, fouet, godes, liens, boules de geisha, baillon… mon maître a exposé sur la table toute sa collection BDSM.  Depuis quelques semaines, je me suis renseignée sur ces instruments de soumission, de sado-masochisme. Certains me font peur, d’autres me rendent curieuse et je regarde avec intérêt cette exposition. J. surprend mon regard et sourit.  Ça te plait?  Je crois  Pardon? Je crois? maître?  C’est mieux. C’est une partie de ma collection Une partie? le mélange d’émotions que je ressens depuis quelques minutes me dépasse. Je ne sais plus où j’en suis, hésitant entre partir en courant ou m’offrir totalement.  J. contourne la table et s’assoit sur le canapé. Il me fait signe de venir vers lui, ce que je fais après un temps d’hésitation. Je m’assois à côté de lui et il sourit.  M’as tu demandé la permission de t’asseoir? Oups, je me relève comme si j’étais assise sur un ressort.  Je rigole, assis toi, mais relève un peu ta robe.  Je me retrouve donc assise sur le canapé en cuir blanc, les fesses directement en contact avec celui-ci. Le froid me surprend et me fait sursauter. Mon maître, à l'affût de mes réactions, sourit de nouveau.  Est ce que tu aimes ce que tu vois?  Oui, oui. Heu, oui maître.  Est ce qu’il y a des choses que tu ne connais pas? Ou qui te font peur?  Je regarde de nouveau, sans me cacher cette fois et je suis assez fière de moi car je crois tout reconnaître. J’ai bien travaillé mes devoirs et je suis heureuse de lui montrer que je ne suis pas si débutante que cela.  Il commence alors à me présenter tout ce qu’il y a sur la table:  Il y a des objets de plaisir: vibros, gode, petit œuf à insérer et que je peux commander à distance. Il y a des outils de contrainte pour te maintenir: des liens pour les pieds, les poignets, des baillons (dont un avec une boule), des tissus pour le bondage. Et il y a mes outils préférés: cravache, fouet à lanière, spatule.  Spatule?  Oui, une spatule, tu verras, c’est… intéressant.  Je suis immédiatement pétrifiée de peur. Je me permets de lui rappeler que l’une de mes limites est une trop grosse douleur et la deuxième, de ne pas avoir de traces qui restent. Il rit et me dit de ne pas m’inquiéter, qu’il a bien noté mes limites, même si son rôle est de les repousser, à chaque fois un peu plus. Je me rends compte que je transpire un peu sous le coup du stress, mais qu’en même temps, je mouille comme cela ne m’était pas arrivé depuis très longtemps.  Déshabille-toi.  Cet ordre, comme un claquement au milieu de mes pensées, me fouette d’un coup. Je m’arrête de respirer. C’est maintenant ou jamais. Et, sans savoir moi-même d’où ça me vient, je quitte ma robe d’un seul coup et me retrouve en soutien-gorge sur son canapé. Quelle sensation incroyable! J’ai honte de mon corps, pas vraiment idéal, avec mes bourrelets, mon ventre qui est loin d’être plat, mes cuisses épaisses. Mais mon maître ne semble pas s’en soucier et m’observe intensément.  J’ai dit: déshabille-toi.  Oups, mon soutien-gorge. Mes doigts glissent sur la fermeture comme si c’était la première fois que je l’enlevais. Mes seins se libèrent et je vois les yeux de J briller un peu. Je me sens presque désirable et mon désir augmente au creux de mes reins.  Il attrape quelque chose sur la table.  Ceci est ton collier. Je t’en ai commandé un, spécialement pour toi, mais pour le moment, tu auras celui-ci. Ce collier signifie que tu m’appartiens, que tu dois m’obéir. Tourne toi!  Je lui tourne le dos et il glisse cet épais collier en cuir autour de mon cou. Il serre le collier et le ferme. Il ne m’empêche pas de respirer mais me sert assez pour que je sente déjà une certaine contrainte. Et son poids empêche de l’oublier. Il est relié à une laisse sur laquelle mon maître s’empresse de tirer, me montrant ainsi que c’est lui qui dirige maintenant mes mouvements. Puis, il attrape sur la table des liens épais qu’il place à mes poignets puis les attache entre eux. Puis à mes chevilles afin d’attacher mes pieds entre eux. Enfin, il place un masque opaque sur mes yeux, me coupant ainsi de toute sensation visuelle.  J. me demande alors de m’allonger sur le dos sur le canapé. Je me retrouve ainsi pieds et poings liés, nus sur son canapé. Pendant quelques secondes, plus rien ne se passe et cette attente, dans le noir, attachée, est tellement excitante et stressante que mon souffle s’accélère. Mon maître me glisse alors entre les doigts un objet vibrant que je reconnais de suite. J’en reste bouche bée.  Je vais aller prendre une douche. Tu dois garder ce vibromasseur sur ton clitoris jusqu’à mon retour, mais tu n’as pas le droit de jouir. Tu peux jouer avec la vitesse, mais interdit de l’enlever.  Mais je ne peux pas, me masturber devant toi, c’est impossible.  Pardon? Je ne pourrais pas.  Un silence s’ensuit et d’un coup, je ressens un grand coup de fouet sur les cuisses, me faisant sursauter et gémir.  Tu viens de me tutoyer? C’est interdit.  Je me tortille sous la douleur pendant que j’essaie de remonter le fil de notre discussion.  Je suis désolée, maître, je n’ai pas fait exprès.  Commence! La honte me paralyse. Me masturber devant lui? Vraiment? Jamais je n’aurais imaginé qu’il me demande cela et je suis certainement plus rouge qu’une tomate. Mais docile, je place le vibromasseur frémissant sur mon clitoris. Malgré mon masque, je sens le regard de mon maître sur moi pendant quelques instants, puis je l’entends qui s’en va, tranquillement vers la salle de bain. Alors, je relève instantanément le vibro.  Je respire quelques instants, hésitant à poursuivre la mission confiée par mon maître ou à attendre son retour. Mais, la tentation est trop forte et sans écouter la petite voix pudibonde au fond de mon esprit, je pose de nouveau le plastique froid et vibrant contre mon clitoris humide. Me détendant petit à petit, je sens le plaisir qui monte petit à petit en moi, la chaleur me gagne, je commence à gémir un peu. J’entends la douche au loin et me rappelle soudain que je ne dois pas jouir. Je baisse donc le rythme du vibro pour ne pas aller trop vite.  Pendant les prochaines minutes, j’arrive plus ou moins à contrôler mon excitation même si elle monte crescendo. La situation est ubuesque mais j’oblige mon cerveau à se mettre en retrait.  Soudain, je sens quelque chose et mes sens sont de nouveau en éveil. Mon maître m’observe et je le sens regarder chaque centimètre de ma peau. Je respire difficilement tant l’excitation monte. Il s’approche doucement, sans un mot et récupère le vibro qu’il colle à fond sur mon clitoris. Je commence à monter en pression, à gémir, à me débattre un peu et au moment où je vais jouir, il s’arrête soudainement. Cette sensation me frustre au plus au point et j’entends mon maître qui quitte la pièce. L’attente de son retour fait monter l’angoisse pendant que le sang pulse dans mon clitoris, en manque, en douleur, gonflé à bloc. Il revient quelques instants plus tard et me demande si ça va . Je ne peux que gémir.  Que veux tu?  S’il vous plaît, maître Que veux tu?  Encore un peu maître Que veux tu ?  Je veux, je veux, je…  Que veux tu?  Je veux jouir maître.  Supplie moi Je respire profondément, comment pourrais-je oser dire cela?  Que veux tu?  S’il vous plaît, maître, est ce que je peux jouir?  Je lance cette phrase dans un souffle,  rouge de honte.  Mon maître reprend son jeu avec le vibro et de nouveau, je me sens partir vers les chemins du plaisir. Je monte, gémit, mon corps se tord et quelques secondes avant de jouir, mon maître éloigne le vibro et place sur mon clitoris un glaçon, qu’il venait d’aller chercher dans la cuisine. Je crie de plaisir, de stupeur et le plaisir s’estompe de nouveau.  Je ne sais plus où j’en suis, j’aimerai hurler, pleurer, crier, le supplier de me laisser jouir.  Tourne toi sur le ventre.  Stupéfaite, je reprends un peu mes esprits, et essaie, comme je peux, de me tourner le ventre. Gentiment, il détache mes mains pour faciliter la transition puis, une fois sur le ventre, me les attache dans le dos.  Tu te rappelles qu’au fil de nos discussions, je t’ai dit que tu recevrais des punitions lors de notre première rencontre? Pour quelles raisons?  Parce que j’oubliais souvent de vous tutoyer? Parce que vous m’aviez demandé de me masturber un soir sans jouir et je n’ai pas résister?  Tout à fait. Je vais donc administrer ta première punition. Tu as le droit de crier, de pleurer, mais tu dois compter à haute voix chaque coup. Est ce bien compris?  Je suis en  stress total. Il va me fouetter, là maintenant?   Au secours. Je suis à deux doigts de pleurer et l’excitation a totalement disparu.  Est-ce bien compris?  J’hésite à lui dire que je ne suis pas prête, que je ne suis pas d’accord, que je ne veux pas avoir mal. Mais dans un souffle, d’une toute petite voix, je réponds Oui Pardon?  Oui maître Quelques secondes se passent pendant lesquelles j’ai l’impression de ne plus respirer, que mon cœur s’est arrêté, que je vais mourir sur le champ.  Le premier coup de fouet sur mes cuisses m’arrache un petit cri.  Ça va?  Oui (dans un souffle) Alors, compte! De nouveau, les lanières du fouet se répandent brutalement sur ma cuisse, et je crie de nouveau.  2!  Non, tu recommences au début.  Au début?  Il ne prend pas la peine de répondre et son poignet s’abat de nouveau.  1  Bien! Tu en recevras 20! C’est compris?  Heu, oui, maître.  Les coups commencèrent à pleuvoir, certains un peu plus fort que d’autres. Je sursautais à chaque coup, mais je me rendis vite compte que la douleur n’était qu’éphémère et qu’au contraire, elle commençait à me procurer des sensations inédites. Mon souffle s'accéléra, mon bas-ventre devint très humide.  A 8 coups de fouet, mon maître s’arrêta pour me demander pourquoi je respirais aussi vite. Avec un peu de honte, je lui dis que je sentais l’excitation monter en moi. Je l’entendis presque sourire.  On continue.  Sauf que la seconde suivante, je sentis une brûlure très forte sur ma fesse. Ce n’était plus du tout la même sensation et je criais stupéfaite.  Tu aimes aussi la cravache?  Il enchaîna ensuite quelques coups, un peu partout sur mes fesses,  10, 11, 12.  Je ne savais plus si j’avais mal, si je prenais du plaisir, si je voulais que cela s’arrête ou continu.  Je vais maintenant essayer la spatule.  Non, maître, non, s’il vous plaît.  Ce n’est pas toi qui décide.  J’étais au bord des larmes, en revoyant cette large spatule sur le bord de la table. La douleur devait être intense et ma peur me pétrifia.  Tu es prête à compter.  Non, non, non  Tu connais le mot de passe si c’est trop pour toi, mais tu ne dois l’utiliser que si vraiment tu ne peux plus tenir.  Pendant nos discussions par message, mon maître m’avait donné un mot de passe, un safe word, pour pouvoir arrêter nos “jeux” si cela dépassait mes limites. Mais il m’avait aussi alerté sur le fait de ne l’utiliser que dans des situations extrêmes. Étais-je prête à l’utiliser maintenant? Sans même avoir essayé? Je lui avais dit que j’étais prête à subir ce qu’il voulait, n’étais ce pas un peu prématuré? Je sentais dans sa voix qu’il était un peu déçu que j’abandonne aussi facilement. Mais j’aurais bien aimé le voir à ma place.  Je pris une grande respiration et décidais de serrer les dents. Je savais (plus ou moins) à quoi je m’engageais en venant. Je fis non de la tête et serrais les poings.  Mon maître me tapota la croupe, satisfait.  On y va.  La spatule s’abattit sur ma fesse d’un seul coup. Et mon souffle se coupa. La sensation se répandit dans tout mon bassin et je me mis à gémir.  Oh putain, c’est bon!  Tu aimes? Heu oui, maître.  Cette sensation de décharge, mêlée à l’adrénaline de la situation, m’avait envoyé aux portes du plaisir.  Alors compte, dis mon maître dans un souffle. Mon plaisir semblait le satisfaire au plus haut point.  Les 7 coups suivants se succédèrent entre cris, gémissements. Parfois, mon maître frappait fort, d’autre fois, il l’utilisait en douceur et cet enchaînement incertain était extrêmement excitant.  20  Je m’affaissais totalement sur le canapé, et je ne m’étais même pas rendu à quel point, je m’étais dressée au fur et à mesure, levant ma croupe de plus en plus haut pour rejoindre les coups.  Mon maître me caressa les fesses, doucement et cette sensation était extraordinaire.  Hum, tu es bien rouge, j’aime voir ça.  Je ne pouvais répondre, perdu dans mes ressentis, subjuguée par ce que je venais de vivre.  J. me laissa quelques secondes pour reprendre mes esprits, reposant tout son matériel sur la table, prêt à servir de nouveau.  Puis, il tira sur ma laisse, me rappelant ainsi à ma condition de soumise enchaînée.  Lève-toi!  Un peu difficilement, je l’avoue, j’arrivais à m’extirper du canapé, les yeux toujours bandés, les poignets attachés dans le dos, les chevilles attachées entre elles, avec juste assez de chaîne pour me permettre de faire de tout petits pas. Il me promena ainsi quelques instants puis s’arrêta net.  A genoux!  Instantanément, je sus ce qui allait se passer et j’étais tellement excitée par la séance de punition et mes liens que lorsqu’il me présentait sa queue, je sautai littéralement dessus, ce qui le fit rire.  Stop! Tu ne m’as pas demandé si tu pouvais.  Quoi?  Demande moi De nouveau, la honte m’empêcha de parler quelques instants. Mais, que risquais-je étant déjà nue, attachée à ses pieds, je ne voyais pas comment je pouvais me ridiculiser davantage.  Est ce que je peux te sucer? Pardon?  Oups! Est ce que je peux vous sucer maître?  S’il vous plaît.  Me prenant au jeu, je répétais donc chaque mot comme une bonne petite soumise Est-ce que je peux sucer votre queue, maître, s’il vous plaît?  Je t’en prie, fais toi plaisir.  A ce point, j’étais totalement excitée et je pris son sexe dans ma bouche avec le plus grand plaisir. On ne peut pas dire que je suis une grande fan de fellation. J’en ai fait quelques-unes dans ma vie, mais plutôt pour faire plaisir à mon partenaire, sans vraiment trouver cela intéressant pour moi. Mais dans cette situation-là, on peut dire que j'ai pris mon pied comme jamais en le sucant. Je m’appliquais intensément et je sentais le plaisir que prenait mon maître au fur et à mesure que sa queue grossissait dans ma bouche.  Hum, tu t’y prends bien, une vraie soumise, bien salope comme je les aime.  Ces quelques mots me firent mouiller encore plus fort et j’étais au comble de l’excitation. Je léchait, suçait avec énergie et lorsque mon maître appuyait un peu sur ma tête, je le prenais jusqu’au fond de ma gorge sans rechigner. Je le sentais respirer fort, gémir, et ma langue, ma bouche était remplie de son sexe. Au point que lorsqu’il vint dans ma bouche en criant, je m’employais à lécher et avaler chaque goutte pour n’en laisser aucune. Pendant quelques secondes, il resta dans ma bouche, savourant mes petits coups de langue gloûtons puis se retira en me félicitant de ce beau travail. Sa queue était toute propre.  Il m’abandonne ainsi quelques minutes et je me retrouvais nue, à genou sur le plancher, toujours attachée, épuisée par cette séance.  Mon maître eut alors la gentillesse de me détacher et me rendre la vue. Je ne gardais que mon collier. Il m’offrit un verre d’eau pour me remettre de mes émotions. Je me sentais rouge écarlate, un peu ébahie par tout ce que j’avais osé faire sur cette fin d’après-midi.  Comment tu te sens?  Épuisée, dis-je dans un petit rire.  Tu t’es bien dépensée, il faut dire  Pendant un petit moment, nous nous sommes mis à parler de différentes choses, sans rapport avec notre jeu de rôle, mais par précaution, je préférais garder le vouvoiement. Je crois que je commençais à apprécier de lui parler ainsi, avec prudence et respect, même lors de conversations diverses.  Au bout d’un moment, mon maître m’indiqua qu’il me libérait et que je pouvais rentrer chez moi. J’étais un peu déçue d’un côté car j’aurais presque aimé recommencer mais en même temps, j’étais épuisée.  Pour une première séance, c’était bien. N’allons pas trop vite. Par contre, je te laisse repartir à 2 conditions. D’une part, tu me laisses ta culotte. D’autre part, tu mets ceci à l’intérieur de toi.  Il me tendit alors deux boules de Geisha, reliées entre elles par un lien en silicone. Je restais un peu figée en les voyant car elles me semblaient énormes. J’en avais déjà vu sur des sites en faisant des recherches mais totalement novice, je ne savais pas par où commencer.  Maître, vous voulez que je mette ces 2 boules en moi? Mais heu, dans le vagin, pas dans le…, enfin vous voyez.  Cela le fit éclater de rire.  Oui, pas dans ton anus, il n’est pas encore prêt pour ça. Tu peux aller dans la salle de bain si tu préfères.  Je partis donc dans la salle de bain et essayais tant bien que mal d’introduire ces boules à l’intérieur de moi. C’était très bizarre car elles vibraient en bougeant, créant une sensation spéciale lorsque je les avais en main. Je n’osais imaginer l’effet que cela ferait une fois dedans. Mon pauvre vagin n’avait pas reçu de choses aussi imposantes depuis un certain temps, il eut donc beaucoup de mal à les avaler, mais je réussis finalement à les faire entrer. Ce n’était pas vraiment confortable ou agréable, et j’avais l’impression qu’elles allaient tomber à chaque instant. Je revins dans le salon un peu gauche, ce qui le fit sourire. Il me tendit ma robe et je me rhabillais tant bien que mal, prenant seulement conscience que j’allais partir sans culotte, avec 2 boules susceptibles de s’échapper à chaque instant.  Enfin prête, je pris mon sac, mon manteau et m’approchais de mon maître qui m’observait avec intensité près de la porte. Il me fit me tourner et m’enleva mon collier, dernier symbole de ma soumission de l’après-midi et bizarrement, je me sens presque nue sans lui.  Rentre bien! Et tu me dis quand tu es chez toi, que l’on décide ce que l’on fait avec les  boules.  Oui maître Il m’embrassa doucement et je sortis sur le palier. Un dernier petit coucou et je descendis les 4 étages de son immeuble. Chaque pas me rappelait que mon vagin était plein et le mouvement des billes à l’intérieur des boules de Geisha était vraiment très intéressant. De nouveau, je me sentais gagnée par l'excitation. Décidément, ça ne s’arrêtait jamais. Je me rappelais alors que je n’avais pas encore joui malgré tout le plaisir que j’avais pris.  Une fois dans la rue, je commandais un VTC car je ne me voyais pas prendre le métro, sans petite culotte et avec ces boules en moi. En attendant mon chauffeur, je marchais un peu sur le trottoir pour oublier le froid piquant qui remontait le long de mes cuisses et jusqu’à mon clitoris. C’est fou cette impression que tout le monde sait exactement ce qui se passe, que chaque personne passant à côté, sait que je viens de tirer une pipe à un quasi inconnu, que je ne porte pas de petite culotte. Il est difficile de décrire les sensations que je ressentais à ce moment-là, plus je marchais et plus les boules m’excitaient, plus je pensais à ce que je venais de faire ou à ce que les autres pensaient, plus je montais en pression. J’avais l’impression que j’allais jouir là, sur ce trottoir, devant tout le monde.  Ma voiture se gara devant moi et je revins sur terre immédiatement. Arrivant difficilement à parler, je montais rapidement à l’arrière, mis ma ceinture et me concentrai sur mon téléphone. Heureusement, le chauffeur n’était pas très bavard non plus. Je jetai un œil vers lui et fut surprise de voir un beau jeune homme, plutôt bien fait. Manquait plus que ça. La voiture démarrra tranquillement et mon calvaire commença. Chaque accélération, chaque coup de frein faisait vibrer intensément les boules dans mon vagin et comment vous dire, mon chauffeur n’était pas des plus doux avec ses pédales de voiture. Je sentis la chaleur monter en moi petit à petit, et bien sûr, j’étais persuadée que le chauffeur savait exactement ce qui m’arrivait.  J’envoyais un message à mon maître.  C’est très intense avec les boules. Et le conducteur conduit très brusquement.  Tu n’as pas le droit de jouir. Est-ce que le chauffeur te regarde?  Bien sûr que je n’allais pas jouir sur la banquette arrière d’un VTC. Enfin, non, pas si sûr. Des vagues de plaisir me submergeaient par moment et il me fallait garder toute ma tête pour ne pas sombrer. J’essayais donc de me concentrer sur ma discussion avec J ou sur le paysage. Mon maître semblait apprécier mon désarroi et relançait régulièrement pour savoir comment je m’en sortais. Comme à l’aller, le trajet me parut durer une éternité.  Arrivée en bas de chez moi, je sortis comme je pouvais du taxi, en bafouillant un “merci”. Ma plus grande peur était que les boules tombent au moment où j’allais passer les jambes en dehors du véhicule mais fort heureusement, elles restèrent bien au chaud dans mon trou.  Sans trop savoir comment, je réussis à ouvrir la porte de mon immeuble, monter les escaliers jusqu’à mon appartement, trouver ma clé, entrer chez moi et refermer, quasiment sans respirer.  Ouf, j’étais chez moi, en sécurité.  Après quelques secondes de répit, j’enlevais mon manteau puis envoyais un message à mon maître.  Je suis rentrée. C’était vraiment très très bizarre.  Tu es excitée.  Oui, très excitée.  Alors, je veux que tu te masturbes, avec les boules de Geisha en toi. Tu as le droit de jouir. Tu pourras enlever les boules une fois que tu auras terminé.  J’envoyais un message pour remercier mon maître (je suis une soumise qui apprend vite) puis, je m’installais dans mon canapé et attrapait mon vibromasseur. Mon clito était fin prêt, tendu à souhait, mes seins étaient extrêmement sensibles et je sentais les boules de Geisha bien positionnées en moi.  Il ne me fallut pas longtemps pour atteindre la jouissance tant mon attente avait été longue, et la décharge électrique dura un long moment, pour mon plus grand bonheur.  J’étais épuisée et je mis un moment à me lever pour aller enlever les boules (ce qui de nouveau fut plus facile à dire qu’à faire tant mon vagin était serré, je comprenais mieux pourquoi mon maître voulait l’entraîner avant d’y mettre son sexe). J’envoyais ensuite un message de remerciement à J pour cette incroyable première rencontre et sombrait rapidement dans un profond sommeil, en planifiant mentalement de prévoir rapidement une nouvelle séance.
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Par : le 02/05/20
Il ne me fallut que quelques secondes pour réaliser à quel point j’avais vraiment des ennuis. Je ne m’étais pas vraiment inquiété quand Elle m’avait tendu le bracelet en métal. Pas même quand j’avais senti les dents cruelles à l'intérieur. Elle n’allait pas me le faire porter, j’en étais sûr ! C'était bien trop vicieux ! Elle ne le ferait pas ! Mon esprit n'arrêtait pas de me le répéter ; même quand je la voyais ramasser la petite clé avec son verrou intégré et marcher lentement vers moi. « Alors. C’est pour MAINTENANT ou demain. Fais attention, je vais te le mettre moi-même et crois-moi, je ne ferai pas dans la dentelle ! » Sa voix était sévère, dominante, presque brutale dans son intensité. J’ouvris la bouche pour lui répondre mais mon téton droit explosa d'agonie, chauffé à blanc. « Quand je dis maintenant, c’est maintenant. Aucun argument. » J’hésitais toujours. Les pointes avaient l'air très vives, vicieuses et cruelles. Et il avait l'air si petit, si étroit ... ce serait sûrement une agonie d'essayer de le fermer. Encore une fois, j’ai essayé de protester. Une autre explosion brutale de douleur, cette fois sur mon pénis. « Je vois que tu n'es pas très bon pour suivre un ordre. Tu vas apprendre. Lève-toi, les bras levés ! » Soulagé de ce qui semblait être un changement d'avis, je me levais rapidement, tendant les bras. Ce n'est qu'alors que je vis la camisole de force dans ses mains, mais il était déjà trop tard. Elle la glissa sur mes bras de manière experte, la repliant autour de mon corps et bouclant les sangles en quelques secondes. Je sentis mes bras se resserrer contre son corps. Je tentais de résister mais c'était sans espoir. Elle sécurisa la camisole en quelques secondes. Je voyais toujours le bracelet. Il était toujours posé sur la table là où je l'avais laissé. Pendant ce temps, Elle attacha rapidement les sangles entre mes jambes et acheva mon confinement. « Maintenant, tu vas le porter, que ça te plaise ou non. » Elle tendit la main vers le dispositif métallique, l'ouvrit et l’enfila par le bout de ma queue. Sans un mot, Elle ferma le bracelet juste derrière mon gland, forçant les pointes contre mon sexe. Je poussais un cri ! Cela ressemblait à une centaine d'aiguilles perçant ma queue, pénétrant en moi alors qu’Elle pressait plus fort. La serrure glissa et la clé tourna... il était en place. Quand la douleur commença à s'atténuer, je me rendis compte que je débandais. Mais quoi que je fasse, le bracelet était bien trop étroit pour tomber. Je ne pouvais pas m’en débarrasser sans lacérer mon gland à son passage, même si mes mains étaient libres. « Voilà ! tu m’as supplié de te laisser sortir de ta ceinture de chasteté depuis des semaines. J'en ai marre de t’entendre. Je m'en fiche si tu as besoin de jouir. Je m'en fiche si tu es excité ! Et je ne me soucie pas du fait que tes érections dans ta ceinture te font mal. Il est clair que nous devons travailler sur ce lien que tu sembles avoir entre érection et plaisir. Tu as déjà remarqué la douleur que le bracelet provoque lorsque tu bandes. Eh bien, ce n'est que le début. Plus tu deviens dur, plus ça te fait mal. Je te fais la promesse que je ne vais pas l'enlever, peu importe tes jérémiades et tes pleurs. » Elle me poussa sur une chaise et attacha rapidement mes chevilles aux pieds. Une chaîne passa autour de ma taille et le dossier de la chaise. Je n’avais plus aucun moyen de me lever. Elle ouvrit quelques fermetures éclair sur la camisole de force, exposant ses tétons. Des pinces y furent fixées. « Maintenant, juste pour être sûr que la leçon commence… » Elle me mit fermement un bâillon, l’anneau passait derrière les dents forçant ma bouche à rester grande ouverte. Me prenant par les cheveux, Elle tira ma tête en arrière. Elle laissa alors tomber un comprimé de viagra dans le trou béant, l'observant alors que je tentais de lutter sans succès contre l'envie d'avaler. « Je serai de retour... plus tard. D’ici là, je pense que tu aura terminé la première de tes futures leçons. » lulu (souvenir de chez ma 1ère Dame)
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Par : le 02/02/21
Je vous attends, à genoux, mains posées, paumes ouvertes, bandeau sur les yeux. Je suis face à la porte que j'ai ouverte peu de temps avant l'heure de notre rendez vous. Mon coeur bas la chamade par l'excitation de vous rencontrer enfin. Par l'envie de vous servir et de vous sentir. Sentir votre puissance sur moi, sur mon corps. Je vous entends vous garer, la portière claquer, et franchir la porte d'entrée. Je me redresse pour mieux vous offrir mes seins. Vous êtes face à moi, j'entends votre souffle, vous m'observez je le sens. Vous vérifiez que tout soit en place et à disposition. Puis enfin vous vous approchez de moi. Vous vous saisissez des pinces tétons que j'ai posées à côté de moi. Vous prenez un premier tétons en main pour le faire davantage durcir. Ils le sont déjà par l'excitation. Vous posez la première pince et serrez jusqu'à ce que je réagisse... vous mettez ensuite la deuxième pince de la même façon. Mes tétons me brûlent, que c'est bon. J'avais perdu le goût de cette sensation. "Ouvres la bouche !" Je m'exécute et vous passez votre sexe sur mes lèvres et me le faite sentir, puis vous me pénétrez violemment la bouche avec. J'en étouffe presque. Puis vous me baisez la bouche ainsi quelques minutes. Vous stoppez au fond de ma gorge que vous forcez petit à petit, jusqu'à mettre tout au fond votre sexe durcit encore par l'excitation. Vous me laissez ainsi, suffocant, sans respiration et vous retirez. Je prends une grande inspiration sonore, puis petit à petit je retrouve mon souffle. Vous saisissez ma laisse et me faites marcher à 4 pattes dans le salon où nous nous trouvons. Vous savez que je déteste ça, peu importe... Vous me ramenez face à la porte, me faites monter sur un pouf à disposition. Vous me posez le baillon boule que j'ai laissé à porté de main. J'adore cet accessoire que j'ai longtemps abhorré. Vous faites le tour de mon corps et vous m'administrez une fessée puissante, claquante, vibrante ! Je manque de tomber du pouf. Vous malmenez ainsi mon fessié pendant quelques minutes, alternant vos mains, la cravache et le martinet. Je gueule de douleur mais ne peut pas prononcer pas le safeword, que je n'aurai de toute façon pas prononcé, tellement le plaisir est intense. Vous me laissez ainsi, le souffle court, et vous installez dans le fauteuil. J'ai mis à disposition votre boisson préférée. "Viens me masser les pieds Chienne" Je descends de mon pouf, me sachant la vue entravée, j'avais mis tous ce dont nous aurions besoin près de moi. Vous me retirez le baillon couvert de ma bave. Je saisi l'huile de massage et avant de commencer, je baise les pieds de Monsieur, mon mâle à vénérer... Je prends mon temps pour faire en sorte d'apporter à Monsieur le bien être qui lui convient. Je masse ses pieds consciencieusement, en appuyant bien sur la plante pour un meilleur effet. J'attends que vous me donniez un nouvel ordre avant d'arrêter. Vous vous levez et vous approchez de mon visage pour me faire sentir votre sexe, le frotter sur mon visage pour me faire sentir votre puissante virilité. Vous saisissez ma laisse pour à nouveau me faire marcher, cette fois jusqu'à la chambre, dont je vous avais indiqué la place dans la maison. Vous vous étiez saisi de l'huile de massage en quittant le salon. "Tu vas me masser le corps maintenant Esclave" "Oui Monsieur" En disant cela, je vous entends vous allonger sur le lit, je sens que vous mettez entre mes mains l'huile. Je m'approche du lit à taton. Je m'aperçois que vous êtes sur le ventre. Je me positionne à vos côtés et commence à vous masser le dos, je dois appuyer fort pour satisfaire ce corps musclé et puissant. Je m'attache à votre dos d'abord, avant de descendre au niveau de vos jolies fesses. Je sens sous mes mains un cul ferme, bombé, musclé, comme je les aime. Je prends le temps de vous caresser plus que vous masser, je profite un peu de cet instant... puis je viens écarter doucement vos fesses et y fourre mon nez à l'intérieur. Je viens humer l'odeur intime de votre sillon. Après m'en être imprégnée, je viens glisser ma langue sur votre rose, doucement. Je vous sens vous contracter et je donne des petits coups de langue afin de vous ouvrir petit à petit. Une fois suffisamment ouvert, je m'insère intimement en vous, et vos gémissements de plaisir me comblent de bonheur. Vous vous retournez sur le dos, et par ce geste votre sexe dur vient taper sur ma joue. Vous répétez ce geste manuellement. Vous posez votre sexe sur mes lèvres afin que je le sente. Que je sente toute votre virilité en cet instant. Je sens que vous vous délectez de cette situation. Je sens l'excitation battre dans votre magnifique queue. Je n'ose bouger. J'attends, à ma place. Vous vous assoupissez un peu. Je sens que vous vous relâchez et un sourire se dessine sur mes lèvres. L'instant n'a duré que quelques secondes, un moment de grâce pour moi. Il me saisit la tête "Ouvres la bouche" Je m'exécute et je sens votre tige envahir ma bouche. Vous vous levez, m'attrapez fermement et me positionnez en levrette au bord du lit, de façon à ce que nous soyons face au miroir qui se trouve dans ma chambre, à cet effet. Vous tapez sur mes fesses avec votre sexe dur. Vous le passez sur la chair tendre de mon sexe, sur ma rose, vous semblez hésiter mais il n'en est rien. Vous testez ma résistance à l'envie d'être remplie de votre chair. Après vous être frotté à moi, vous m'ordonnez de me lever. "Fais moi à manger et sers moi" Vous m'amenez dans la cuisine et m'enlevez mon bandeau. Je lève les yeux pour vous admirer, je vous savais grand mais en ma présence, votre taille et votre corpulence d'athlète sont encore plus impressionnantes. Je me reprends rapidement et prépare rapidement de quoi vous restaurer, selon vos consignes. Je viens vous servir dans le salon, où vous vous êtes installé. Je déjeune à vos pieds. Vous me faites signe de débarrasser et me rejoignez pour me mettre à nouveau le bandeau sur les yeux. Vous en profitez pour arracher les pinces tétons. Je laisse échapper un cri de douleur autant que de surprise. Pour faire durer la douleur, vous frappez à plusieurs reprises mes tétons, après avoir pris chaque sein en main pour en faire ressortir davantage l'objet de torture. La douleur est vive, intense, et tellement jouissive. Vous empoignez fermement ma laisse et m'emmenez, debout cette fois ci, dans la chambre. Là, vous vous allongez sur le dos et m'ordonnez de venir sur le lit avec vous. Je m'exécute avec plaisir, et ayant compris ce que vous attendez de moi, je m'approche doucement de votre corps. Je me place à vos côtés pour venir renifler vos aisselles. Je mets mon nez le long de cet endroit d'odeur masculine et virile par excellence. Je renifle chaque centimètre carré de cette première aisselle jusqu'à ce que vous me demandiez d'en faire de même pour l'autre. À taton, je descends du lit pour en faire le tour, venir me placer à vos côtés et renouveler mon action. Une fois satisfait de moi, vous insérez votre sexe dans ma bouche pour la baiser. Je bave de plus en plus sous les assauts de cette grosse queue dure. Je manque de vomir à plusieurs reprises, mais j'arrive à tout ravaler à chaque fois. A ce moment là, vous m'autorisez à venir m'empaler sur votre sexe en rute. Je me rapproche, passe une jambe de l'autre côté de votre corps et je viens prendre en moi, en entier, cette magnifique tige, tout en expirant un soupir de plaisir. Je porte ma main à mon sexe pour branler mon clitoris, alors que vous passez une main sous mon collier, autour de mon cou, afin de m'étouffer au rythme de mon plaisir qui monte. Les mouvements de mon corps sur votre queue, ma main entre mes lèvres et mon souffle coupé, je monte petit à petit à l'orgasme mais me retiens en attendant votre ordre. Je sais que je ne dois pas jouir tant que je n'en ai pas reçu l'autorisation de votre part. Je commence à perdre toute capacité respiratoire et mon clito est si dur entre mes doigts, vous sentez ma chatte comprimer votre sexe de plus en plus, et tout en relâchant ma gorge, vous m'ordonnez de jouir : "Vas y !" Un torrent électrique parcoure mon corps et dans la reprise de mon souffle, mon clito opère la contraction ultime qui fait que mon corps entier est secoué de spasmes violents de plaisir, au milieu de mes cris de femelles. Cet orgasme va durer quelques minutes, mon corps tressautant à chaque caresse de mon bouton, et mes cris de bêtes devenant peu à peu des soupirs d'apaisement. Avant même la fin de cet explosif orgasme, vous me basculez sur le dos, me relevez les jambes et insérez violemment votre sexe dans ma chatte. Vos coups de reins font taper le lit contre le mur dans un bruit répétitif. Votre puissance de mâle s'exerce pleinement sur mon corps, vous tenez mes jambes écartées et prenez appuie sur elles pour me maintenir dans cette position et me dominer de tout votre corps. Alors que vous sentez votre semence monter, vous accélérez vos coups de boutoir pour vous retirer en vitesse afin de m'arroser de votre semence. Le jet est si puissant qu'il vient jusqu'à mon visage. Je ne bouge pas. Vous savez que cela est tabou pour moi, mais je reçois ce jus sans bouger, je sais votre plaisir à l'instant...
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Par : le 19/08/21
J'ai longtemps été complexée de n'avoir pas, comme certaines, une opulente poitrine. Mais bon, je suis née comme ça, et je ne n’ai jamais été fan de laisser d'autres que mon Maître s'occuper de mon anatomie ... Alors, je les ai conservés comme ils sont. D'autant que leur petite taille me dispense de certaines contraintes et me permet quand je le souhaite de les laisser libres. Ce qui en facilite l’accès à mon Maître pour s’en servir à sa guise. Ce qui n'est pas pour me déplaire. _______________ Je n’ai jamais compris la fascination que ces attributs à l'esthétique douteuse exerçaient sur les mecs. J’ai lu un jour quelque part que c’était lié à leurs rapports à leurs mères. Foutu Œdipe :smile: Et qu’intervenait également une hormone spécifique au lait maternel, l'ocytocine, qui générerait un lien particulier des hommes aux seins des femmes en les rendant accro, dépendants au plaisir qu'ils leur procurent. _______________ Je n’ai pas connu les parents de mon mec/Maître. Mais de ce que j’en sais, il n’en a jamais été proche. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’a aucun scrupule à me malmener les seins :smile: Mais peu m’importent les explications, puisque j’y consens volontiers. Et que ça a contribué à me faire aimer mes attributs féminins. _______________ Dans la perspective de mon Maître, ils offrent de nombreuses possibilités. Tout en permettant en outre l’utilisation d’instruments divers. Dont il lui arrive aussi de décider de se passer ... Pinces, de diverses formes, plus ou moins sévères. Pouvant ou non être équipée de poids. Sur lesquelles il peut tirer, qu’il peut utiliser pour les attache. Qui font mal au début quant il les appose sur moi, jusqu’à ce que la douleur devienne lancinante au fur et à mesure que le sang circule moins. Pour revenir, brutale, violente, quand il m’en libère avec le sang qui afflue à nouveau dans mes extrémités. Sans compter les baguettes chinoises, la cravache, la badine, les aiguilles, la cire ... _______________ J’aime quand il les malmène ainsi. Mais tout autant quand il leur manifeste l’intérêt qu’il leur porte avec toute la tendresse dont il est aussi capable. Quand il les embrasse, les caresse, les lèche. Qu'il en suce les pointes jusqu'à les rendre douloureuses, sans compter des effets collatéraux à un autre endroit pourtant situé bien plus bas :smile: _______________ Alors, oui, mes seins, j'ai appris à les aimer. Puisqu’ils sont à son goût. Et qu’ils conviennent à l’usage qu’il lui plait d'en faire.
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Par : le 02/03/23
Guide pour fist et fist profond (mon expérience) Loin de moi l'idée de tout connaître dans la pratique du fist , mon seul objet est d'éviter les erreurs à toute personne voulant débuter ou approfondir cette pratique . Vous pouvez compléter ce guide à loisir et me faire part de vos expérience , vous messieurs et surtout j'avoue que j'aimerais beaucoup partager avec des femmes qui aiment ou aimerez s'adonner à mon sport préféré . j'utiliserais dans ce texte le mot générique fisteur et fisté mais bien entendu il n'y a pas de sexisme dans mon propos , mesdames vous avez le droit d'aimer cette pratique et n'hésitez pas à commenter (attention quand on y goûte on ne peut plus s'en passer) . Pour ceux qui pratique le fist couramment qui veulent expérimenter le fist profond , vous pouvez passer au paragraphe B . Je vais parler de ce que je connais le fist anal , pour le fist vaginal , je manque de ressenti et pour cause . Pour la première étape le fist anal ou vaginal je pense que les premiers paragraphes sont identique : patience , communication , propreté , lubrification . Dans les 2 types de fist , l'important c'est l'objectif donc procéder par étape pour élargir vos orifices . D'abord utiliser un gode normal de la taille d'une bite puis augmenter le diamètre petit à petit , il ne faut pas brûler les étapes au risque de vous bloquer . Pour pouvoir introduire une main cela peu prendre plusieurs années mais les sensations seront toujours au rendez-vous Ceci est un guide pour le fisting et fist profond , pour le fist profond , il faudra d'abord pouvoir mettre facilement un poing ou deux dans votre cul pour l'envisager alors sortez vos jouets et commencez à vous étirer. A- le fist anal Avant de commencer avec les détails techniques, j'ai identifié quatre aspects clés pour le fist et ensuite le fist profond. Patience, communication, propreté et lubrification (comme dans toute chose). Je rajouterai si vous n'avez pas d'avis contraire qu'un peu de poppers vous facilitera la tâche , vous en avez beaucoup , les sites comme Menstore peuvent vous aider à choisir ... Attention , si vous avez des insuffisances cardiaques ou des tendances à l'épilepsie oublié . Si vous débutez n'abusez pas là encore Menstore peut vous conseillez . Pour les dilatations les arômes à base d'amyl sont conseillés , personnellement je prends Iron Fist . Attention les premières fois il décoiffe , vous pouvez même perdre l'équilibre . Commençons par le commencement La patience, probablement l'aspect le plus important. dans le fist . Ne vous attendez pas à renter votre coude dans le cul ou le vagin de votre partenaire pendant la première nuit. Pour certains, cela prendra des années. Se précipiter causera de la douleur et gâchera l'expérience ou pire encore, pire pourra causer blessure interne (mais jamais vu jusqu'à maintenant). Je suis sûr que nous sommes tous d'accord pour dire que se présenter à l'urgence et avoir à expliquer pourquoi nous ne pouvons pas arrêter de saigner à cet endroit est quelque chose que nous voulons tous éviter. Sur cette note. Un peu de sang n'est pas rare. Tant qu'il est rouge vif, ce n'est pas un problème. En particulier , le rectum et le côlon sont remplis de petits vaisseaux sanguins qui sont facilement endommagés. C'est probablement une bonne idée de s'arrêter, mais certaines personnes continuent s'il n'y en a qu'un petit peu et que ça n'empire pas. Cependant, une couleur rouge plus foncée peut être un problème. Arrêtez-vous immédiatement et surveillez. Si le saignement ne ralentit pas, une visite chez le médecin peut être nécessaire. Alors prenez votre temps, ne vous précipitez pas et assurez-vous que toutes les personnes impliquées sont en accord et que tout se passe dans la bonne humeur. La communication est évidemment importante. Peut être que vous aimeriez bâillonner votre partenaire et lui enfoncer direct votre bras dans son cul jusqu'à l'épaule mais ce n'est peut-être pas une bonne idée. Il est très important pour le fisteur et le fisté(e)" parlent de ce qui se passe , ralentir au besoin ". Vous devez créer un environnement relaxant sans faire pression sur le fisteur / fiste . Tout type d'anxiété ou de stress provoquera le plissement ou blocage de la partie concernée . C'est pourquoi une communication calme, rassurante et informative est bonne pour tout le monde. Pour exprimer l'évidence, tout type de douleur ou d'inconfort doit être exprimé. Même du fisteur , s'il sent que le ou la fisté est très tendue et non détendue, ils doivent l'exprimer plutôt que de le garder chacun pour soi et continuer. Une communication constante et libérée est la meilleure des approches . La propreté, c'est assez explicite. Rien de plus décevant que de se mettre dans l'ambiance et avoir tout préparé et trouver votre partenaire avec les intestins encombrés (même si certains aiment) . Cela peut être dangereux également car il peut y avoir des objets abrasifs ou tranchants dans votre intestin qui pourraient rayer ou déchirer les doublures de votre côlon. Tout ce qui dépasse le rectum nécessitera une préparation appropriée qui peut prendre du temps et nécessiter de la discipline et de la patience. Un bon lavement me semble indispensable , il existe des canules longues appropriées (30 à 40cm voir plus suivant votre appétit) pour une bonne préparation au fist , il est très important de retirer tous les solides de votre côlon sigmoïde et plus loin avant tout type de fist encore plus pour les fists en profondeur. De toute évidence, une hygiène complète est requise, vous devez prendre une douche , vous lavez particulièrement bien les parties intimes les mains et les bras et vous couper soigneusement les ongles pour éviter tout inconvénient désagréable , le but premier est de prendre du plaisir . Lubrifiant, eh bien c'est une autre évidence. Ce n'est jamais trop. Vous pouvez remplir le cul de vos partenaires avec un gallon de lubrifiant si vous le souhaitez. Plus il y en a mieux c'est t! De plus, tous les bruits et les reflux de lubrifiant sont toujours très amusants. Vous avez besoin d'un lubrifiant qui dure car fister quelqu'un crée probablement le plus de friction de tout acte sexuel. J'utilise personnellement du lubrifiant que prépare moi-même à base de poudre type J-lube , vous le préparais selon votre convenance épais ou plus liquide . Personnellement je le prépare ni trop épais , ni trop liquide , un peu la consistance d'une crème épaisse pour la cuisine . C'est aussi agréable et facile à nettoyer , plus facilement avec un peu de vinaigre . D'autres préfèrent commencer avec l'huile de crisco dont je ne suis pas si fan juste parce qu'elle est plus chère , plus difficile à nettoyer et aussi incompatible avec les certains godes et préservatifs Il existe de plus en plus de lubrifiants sur le marché spécialement conçus pour le fisting anal. Je ne les connais pas très bien mais je suis sûr qu'ils seront super. Cependant, la plupart ne sont pas bon marché. Il suffit de google et vous pouvez trouver les nombreuses marques autour. Pour moi le J-lube me semble bien , efficace et pas cher et plébiscité par de nombreux fistés . J'ai aussi trouvé sur un site vétérinaire des produits adaptés par exemple Vet Gel chez Praxisdienst plus cher que la poudre mais beaucoup moins cher que les gels siliconés personnellement je le coupe avec de l'eau(produit un peu trop épais pour moi) Attention un lubrifiant peu convenir en début de séance et demander des adaptations au fur et à mesure de la progression du fist , attention aussi s'il fait très chaud , l'eau du lubrifiant aura tendance à s'évaporer N'ayez pas peur de mettre du lubrifiant le plus loin possible dans le colon, j'utilise une seringue de 60 ml que j'ai acheté en pharmacie , j'ai élargie le trou d'injection avec un tourne vis (je crois) et j'ai adapté un tuyau en prolongement . Il existe aussi des seringues sur tous les sites de sexshop (un peu plus cher et pas forcément plus pratique) Ok, maintenant nous pouvons entrer dans le vif du sujet pourrais-je dire . Attention : pour progresser dans le fist , utilisez divers objets ou godes mais prévoyez toujours un moyen pour récupérer l'objet en question , attachez une ficelle par exemple , sans cela il pourrait être difficile de récupérer votre gode une fois introduit dans le rectum , ça peut être gênant ... Donc avant le fist , il faudra détendre votre sphincter c'est la première étape à franchir pas forcément la plus facile puisque dans ce cas vous débutez donc de la patience . Le mieux , c'est d'utiliser des godes ou tout objet assimilé , procédez étape par étape en augmentant petit à petit le diamètre de l'objet à insérer (attention on ne parle pas d'aller de cm en cm plutôt de mm en mm) seul le résultat compte et lubrifiez , lubrifiez , lubrifiez ... votre cul contrairement au vagin ne produit pas de lubrifiant naturel . Moi même encore maintenant , je commence toujours une séance pour un ouverture progressive du rectum avec ce type de plug qui a l'avantage d'être progressif . Attention , je dis bien pour moi , gardez à l'esprit que nous sommes tous différents je pense pour d'autre il faudra des plug plus court mais de toute manière toujours progressif , écoutez votre corps , c'est le meilleur indicateur si vous n'êtes pas bien ralentissez ou arrêtez vous recommencerez plus tard , le temps importe peu ... Quand vous pouvez accueillir un gode de 6 cm , vous pouvez penser pouvoir insérer une main , gardez à l'esprit que le corps de chacun est différent . Je pense que toute personne peut se faire fister , s'il a suivi les étapes décrites précédemment , pour certaines personnes, cela peut être plus long que pour d'autre , surtout si le fisteur a de grosses mains . Il faut préparer le lieu du fist , lit ou sol en mettant une toile imperméable , au minimum des serviettes ou des alèses et beaucoup de sopalin , même avec un bon lavement , il peut y avoir des reflux ou au moins des débordements de lubrifiant . Mieux vaut prévoir pour éviter les désagréments . Les gants , le poppers sont sorti si nécessaire , le lubrifiant est prêt (attention au fur et à mesure de la séance tout va être enduit de lubrifiant et donc glissant) , je recommande d'enrober le flacon de lubrifiant avec du sopalin maintenu par un élastique le tout dans une boite pour éviter de renverser surtout si le lubrifiant reste ouvert . Pour débuter , je conseille au fisté de se mettre à quatre pattes , les genoux sur des coussins ou un tapis rembourré Après s'être enduit les mains de lubrifiant avoir copieusement enduit l'anus et injecter du lubrifiant à l'intérieur , le fisteur introduira un doigt dans l'anus et le fera tourner pour assouplir l'orifice . Puis viendra le deuxième doigt , toujours faire des rotations . Même procédure pour le troisième et quatrième doigt ... Suivant le degré de préparation et d'entrainement avec les godes , cette étapes peut être plus ou moins longue voir nécessité plusieurs essais sur plusieurs jours . Pour passer le gros de la main cela va être plus difficile . Faites intervenir la deuxième main , même processus 1,2,3,4 doigts . Les phalanges des 4 doigts introduits , la première mains va rejoindre la deuxième , toujours la même progression 4 doigts plus 1,2,3,4 , vous avez introduit les phalanges des 8 doigts paume de mains jointes , faites des mouvement aller et retour , n'hésitez pas à lubrifier régulièrement . Mettez vos mains en opposition , dos des mains joints les phalanges des 8 doigts introduits , faites des mouvements d'étirement en écartant les mains . Répéter l'opération plusieurs fois , mains en opposition , étirement , mains jointes , va et vient . Le fisté commence à apprécier le travail de son anus , il veut arrêter ou faire une pause , le fisté commande , le fisteur doit être à l'écoute et suit les directives du fisté . Le fisté en demande plus , à cette étape s'il ne la pas déjà fait , plusieurs inhalation de poppers peuvent aider ... C'est le moment de passer aux choses sérieuses , le passage du gros de la main !!! Utiliser plutôt la main gauche en général moins grosse . Le fisteur met sa main en cuillère , pouce à l'intérieur de la paume et va exercer une pression constante sur l'anus comme vous feriez pour entrer un gode , on relâche la pression , on rajoute du lubrifiant et on revient à la charge , à cette étape un pression constante , pas de coup de bélier . Au besoin , le fisteur peu utiliser un doigt de sa main libre , l'insérer et faire le tour de la main introduite pour progressivement élargir . Le passage des articulations des phalanges (gros de la main) est toujours l'étape difficile et ultime du fist . Petit à petit l'anus va s'ouvrir , le fisté le ressent , la main n'est pas encore passée mais le fisté sent que l'apothéose est proche . Des miroirs judicieusement peuvent permettre au fisté de suivre la progression (pour moi , c'est une vision toujours terriblement excitante et motivante pour aller plus loin) . Un dernier effort , le fisté peut lui même venir pousser sur la main pour mieux contrôler l'avancée ... Enfin l'anus rend grâce , la main est comme aspirée à l'intérieur . A ce stade , main à l'intérieur , on fait une pause relâcher la pression et laisser au fisté le temps de s'acclimater ... Quelquefois juste après l'introduction , le fisté demande à ce qu'on ressorte la main tout de suite , la pression est trop grande , ressortir toujours la main en douceur , pas de mouvement brusque , sortir la main est aussi difficile que la rentrer ... Le fisté s'est habitué à la présence de cet intrus dans son intérieur , le fisteur peut commencer à faire doucement aller sa main suivant les indications du fisté . Dans un premier temps ne pas effectuer de rotation plus stressante que les va et vient . En général , à ce stade ,il n'est pas rare que le fisté éjacule , s'il ne l'a pas fait plus tôt , la proximité de la prostate y est pour quelque chose Voilà , vous faites partie du monde des fistés mais attention cette pratique est addict et un fil des séances , vous demanderait toujours plus gros toujours plus loin , une main , deux mains , la main ... le coude ce qui fait une excellente transition pour le chapitre B B -Le fist profond (pas la profondeur du fist) Tout d'abord, je pense que l'on devrait considérer l'anatomie du corps. La progression est la suivante , le rectum, l'ampoule anale , le côlon sigmoïde (premier coude), puis on remonte à gauche du corps du fisté le colon descendant , on prend ensuite un virage à droite ( deuxième coude)chemin en travers du corps un peu en dessous des côtes le colon transverse et enfin on redescend.(troisième coude) colon ascendant . Donc les termes médicaux (ascendant, transversal et descendant). Gardez à l'esprit que le corps de chacun est différent . Pour certaines personnes, le fist profond peut être plus compliqué que pour d'autre , observez les images ci-dessous. L'image en haut à droite montre le chemin le plus facile à suivre tandis que les deux dernières sont beaucoup plus courbés, ce qui rend toute pénétration profonde plus difficile. La première image représente ce que je pense être la forme la plus courante. Un "S" pointu juste après le rectum, d'où le nom sigmoïde signifiant en forme de S. Gardez à l'esprit que tout est assez flexible, plus vous fistez et plus vous allez profondément, plus le côlon commencera à se redresser et plus le fist profond deviendra facile. Je ne saurais dire exactement mais je pense que petit à petit la partie du sigmoïde se redresse pour passer de la figure 1 à la figure 2 ou tout devient plus facile . Pour moi je pense que toute personne peut recevoir un fist profond au moins jusqu'au coude , s'il est patient et motivé et s'il suit mes recommandations . Au préalable il va falloir préparer le terrain comme avec un fist "normal" avec un gode long minimum 45cm de diamètre minimum 3cm . n'oubliez pas la sécurité toujours mettre un lien à votre gode pour pouvoir le récupérer le cas échéant . Je recommande avant tout de commencer par un lavement profond , moi j'utilise un petit tuyau souple 10mm de diamètre et 1 mètre de long que j'adapte sur une douche ou un robinet , comme je l'ai dit , il existe des canules longues appropriées (30 à 40cm voir plus suivant votre appétit) . Procédez au lavement avec de l'eau tiède cela aura pour effet de détendre votre colon sur la longueur nécessaire . Pensez ensuite à lubrifier en profondeur avec une seringue . Bien enduire le gode de lubrifiant , un petit mais long gode , j'avais essayé directement avec le gode 70x5cm (trop gourmand pour un début) , j'ai finalement progressais avec son petit frère 70x4cm mais pour vous peut être il faudra vous limiter plus 45x3cm à priori pas moins si vous voulez travailler la profondeur , l'important c'est que le gode soit bien arrondi au bout , relativement régulier sur sa longueur et très important flexible , il devra suivre le méandres de votre colon et soyez à l'écoute de votre corps , n'hésitez pas stopper , si vous ne vous sentez pas de continuer . La plupart des fisteurs / fistes parviennent à entrer dans le rectum avec leurs mains (ils ne seraient pas des fisteurs / fistés autrement). Après ce point, le plaisir commence. Pour entrer dans le côlon sigmoïde, il y a une petite ouverture un peu comme votre deuxième trou du cul (rappelez vous vos débuts de fisté pour ouvrir votre rectum) . Contrairement à votre trou du cul, ce n'est pas un muscle , simplement une partie de l'intestin qui fait le premier coude (3 au total pour le gros intestin voir au dessus) . Il peut sembler difficile à franchir , tout l'art sera de progressivement trouver l'issue très serrée mais avec un peu de pratique, de patience vous franchirez l'obstacle mais cela pourra prendre plusieurs séances , n'hésitez pas à lubrifier , faites des va et vient sans trop forcer , faites des mouvements de rotation ... Votre posture peut aussi avoir de l'importance , si vous êtes seul , vous n'avez pas beaucoup de possibilité , vous êtes debout ou allongé sur un lit (à moins d'être contorsionniste) personnellement je suis debout comme sur les vidéos postées . J'ai réussi à faire pénétrer le gode de 70x4cm au bout de trois essais , c'est la vidéo ou je suis nu . Si vous avez un partenaire , vous pouvez prendre la position qui vous va le mieux : quatre pattes , sling ... Une fois le sigmoïde passé , vous êtes déjà très profond car les 20cm à 30cm suivant ne posent pas de problème , vous êtes dans la partie droite du colon descendant . Si on compare avec un fist , vous seriez juste avant le coude Les choses se complique à nouveau à 45cm (passage du deuxième coude) pour pénétrer dans le colon transverse .Même méthode que pour le premier coude , gode pas trop gros , lubrifiant , va et vient et rotation (et un peu de poppers ...) . Vous pouvez sentir en tâtant votre ventre au dessous des cotes la progression du gode , remuer le gode pour mieux le sentir , si vous n'êtes pas trop enrobé (ce qui n'est pas mon cas) vous pouvez voir votre ventre bouger , cette vision est terriblement excitante ... Pour ma part , j'ai besoin quelquefois de pousser de l'extérieur le gode pour lui faire franchir le virage . Ensuite une fois le deuxième coude franchit la progression redevient plus facile mais vous allez peut être ressentir de la gène et un certain inconfort et le besoin d'expulser le gode rapidement , c'est normal , moi-même , malgré l'expérience ça m'arrive parfois . Parfois , je fais un blocage et je ne peux pas franchir le deuxième coude , ce n'est pas grave , les chose se passeront mieux la prochaine fois . Si vous avez franchi cette étape vous saurez la franchir encore . Pour reprendre "l'anal-ogie" avec le fist , vous avez dépassé le coude et vous êtes à mi biceps (là c'est vraiment très profond ...) Au fur et à mesure de vos séances avec vos longs godes , vous allez progresser à votre rythme et petit à petit la pénétration sera de plus en plus grosse et plus profonde . Respectez toujours les étapes de préparations , lavement , lubrification . Ma préparation de j-lube est comme je l'ai dit moyennement épaisse , je trouve quelle adhère mieux à mes godes . J'ai changé de texture au fur et à mesure de mon expérience , j'utilise maintenant des préparation plus liquide . je progresse toujours lentement . J'avale maintenant trop facilement le gode de 70x4 en entier . Le gode de 70x5 demande quelquefois un peu plus de patience , après 20cm , je force un peu pour le passage du sigmoïde , je fais quelque va-et-vient pour bien l'ouvrir . Le passage au colon transversal (deuxième coude) reste toujours plus ou moins délicat et peut réclamer un peu de temps même avec de la pratique donc calme et patience , écoutez votre corps ... Une fois les 70cm avalé , le passage est fait ensuite je peut me ramoner comme il faut ... J'ai essayé des godes plus gros 80x6.5cm , 80x7.5cm , je bloque toujours au deuxième coude , je pense que les godes ne sont plus assez flexible à ces diamètres . Rassurez-vous cela ne compromet en rien , un fist jusqu'à l'épaule , le bras du fisteur saura mieux s'adapter à votre morphologie . Avec la pratique , comme je l'ai dit en préambule , je pense que votre colon se redresse comme à la figure 2 . Je pense ne pas pour l'instant pouvoir atteindre le colon ascendant (troisième coude) peut être faudrait-il un godes de 1m et assez fin mais je n'en ai pas encore ressenti le besoin (ça viendra peut être) . Maintenant , vous accepté les longs godes sans trop de problème , vous allez pouvoir passer au chose sérieuse avec votre partenaire Donc là encore soignez la préparation , les lieux , le lubrifiant , les gants , le poppers (pour moi ça aide) . Bien lubrifier l'anus extérieur , intérieur en profondeur avec la seringue . Ne négligez pas de préparer le terrain avec votre long gode préféré ... Pour le fist profond , après s'être introduit dans le rectum de son partenaire , le fisteur doit progresser main en canard doucement et cherche l'orientation du colon pour certain le 2ième sphincter (1ère boucle) est très proche du rectum pour d'autre plus loin (pour moi je l'estime à 20cm) . Pour passer le deuxième sphincter , avec les doigts il faut chercher l'issue , appliquer doucement une pression et travailler avec un ou deux doigts jusqu'à ce qu'à sentir le passage se détendre et s'ouvrir (cette étape sera d'autant plus facile si vous avez déjà bien travaillé avec le long gode) . À ce stade, votre partenaire peut commencer à vous étirer davantage avec plus de doigts , n'oubliez pas d'utiliser beaucoup de lubrifiant! Pour arriver au point où le fisteur est capable de détendre le sigmoïde et de l'étirer de plus en plus, cela peut vous prendre confortablement des heures, voir des jours. Vous aurez peut-être besoin de quelques séances pour vous habituer au franchissement du deuxième coude avec facilité, tant pour le fisteur que pour le fisté . N'oubliez pas que la patience est la clé, forcer ou précipiter cela gâchera l'expérience et pourra blesser le fisté . Si vous n'y arrivez cette fois-ci , ça ira mieux la fois suivante , profitez déjà de l'instant présent , vous êtes avec votre partenaire qui vous travaille copieusement l'arrière train , même si vous n'avez pas franchi le sigmoïde vous avez déjà une bonne longueur dans les entrailles , la main , le poignet et même un peu plus loin , c'est top non ... Tout va bien le sigmoïde est passé , c'est donc maintenant la prochaine étape et le bon fisting profond commencent. Entrer dans le côlon sigmoïde avec votre main est une étape importante, vous serez bel et bien en route pour pénétrer votre partenaire jusqu'au coude mais pas de précipitation continuer à échanger avec votre partenaire , échangez vos ressentis , ralentissez au besoin ou stoppez si besoin , le passage du sigmoïde est très important . Au fur et à mesure de cette pratique le passage sera de plus en plus facile . La communication est essentielle à ce stade, tout comme le lubrifiant, assurez-vous d'en utiliser beaucoup. Une fois que vous êtes dans le côlon descendant, vous pouvez pousser votre main / bras de plus en plus profondément tout en le gardant relativement droit. Rappelez-vous les photos, le côlon descendant est sur le côté gauche du corps du fisté , vous devez donc avancer votre main pour suivre dans cette direction. Jusqu'au point où vous êtes juste avant le coude au fond du cul de votre partenaire . Aussi bien pour le fisteur que pour le fisté la sensation est intense , en général vous aurez atteint les limites du côlon descendant , en bougeant votre main vous pouvez voir le ventre de votre partenaire bouger , vous pouvez suivre le déplacement (toujours en douceur) de votre main à l'intérieur de votre fisté . Comme je l'ai déjà dit pour moi la vision de mon ventre qui bouge et terriblement excitante , je demande d'ailleurs à mon fisteur de pointer ses doigts vers l'extérieur pour mieux voir où il se situe . J'adore aussi les miroirs ou la projection du fist sur la télévision , pour moi la vue est essentielle pour me stimuler . Vous avez donc le bras de votre fisteur en vous juste avant le coude et c'est génial , profitez bien tous les deux , va et vient , rotation mouvement léger de la main . Alternez les bras , n'oubliez pas de lubrifier l'intérieur et les bras . Comme avec les godes vous allez peut être ressentir de la gêne , c'est peut être le moment de faire une pause ... Soufflez , détendez-vous , la séance a été intense en émotion , vous avez encore à l'esprit la vue du bras de votre partenaire en vous , whaou ... Vous êtes détendu , vous voulez aller plus loin et passer le coude , ça n'ai pas évident vous avez deux problèmes la taille du bras de votre partenaire juste avant le coude et le passage du deuxième coude . L'entrée dans le côlon transverse est délicate et vous oblige à trouver l'ouverture du côlon transverse (comme le passage du premier coude) . Pour aller plus loin, la main des fisteurs doit faire un angle à un moment donné pour suivre la forme naturelle du côlon. Comme un poignet ne peut que se plier que vers l'intérieur, il est logique que le fisteur utilise la main gauche lorsque le fiste est à quatre pattes et la main droite lorsqu'il est sur le dos. Il convient de mentionner qu'en général la position à quatre pattes est la meilleure position pour jouer en profondeur. Les organes ne pèsent pas sur le côlon , avec le cul haut et le torse incliné vers le bas ce qui laisse plus de place au bras pour glisser .Cependant la position sur le dos permet plus d'échange entre les partenaires , elle permet d'observer la montée de la jouissance chez votre partenaire au fur et à mesure de la progression de votre main , le sentiment de possession et de reconnaissance est incroyable ... A vous de trouver la position qui vous ira le mieux . Le sling si vous êtes équipé permet au fisté d'être assez détendu et à la bonne hauteur pour le fisteur assis devant le cul du fisté , n'oubliez pas que la situation peut durer assez longtemps donc soyez confortablement installé . L'inconvénient du sling , c'est qu'il bouge , ça me gêne parfois . Pour passer le coude , le fisteur peut fermer son poing , il pourra donc passer son coude sans franchir le passage dans le colon transversal . Cherchez la position la meilleur pour facilité la progression , j'ai un partenaire qui a des bras vraiment épais , nous avons trouvez la position qui lui convenez , je suis à quatre pattes , il s'assoit sur moi , se penche légèrement vers mes fesses et pousse en forçant un peu , l'angle doit être idéal . A ce stade , c'est le rectum qui se manifeste car son bras juste avant le coude est vraiment très gros ... Comme à vos début dans le fist quand vous avez pris votre première main , le bras va être aspiré et là c'est l'extase , vous y êtes vous avez accepté le coude de votre fisteur !!! Pour les gourmands comme moi qui n'en ont jamais assez , il va falloir franchir ce deuxième coude , Comme pour le premier coude , il va falloir trouver l'issue mais là la capacité de mouvement et moindre , le fisteur a déjà son bras bien engagé ... Remuer la main , faites de lent mouvement de va et vient , tournez la main , essayez de trouver l'ouverture avec un doigt ... Vous l'avez ? tourner votre doigt lentement en poussant , essayez un deuxième doigt , là tout repose sur le fisteur et son habileté à utiliser ses doigts , le fisté lui peut commenter la progression , donner son ressenti et encourager son partenaire , le féliciter quand il progresse ou demander d'arrêter si la gêne est trop forte . ça m'est arrivé plusieurs fois de renoncer pourtant le fisteur n'était pas en cause simplement je pense que les conditions n'étaient pas réunies . Finalement après plusieurs essais et tâtonnements , les tentatives sont couronnées de succès , bravo à tous les deux maintenant vous avez le bras engagé jusqu'au biceps , ça n'est pas douloureux , pour moi le seul ressenti vraiment est au niveau de l'anus , le reste est surtout dans la tête "vous avez gober le bras de votre partenaire presque jusqu'à l'épaule et en remuant les fesses vous pouvez encore gagner quelques centimètres" le fisteur peut aussi amorcer quelques lents mouvements de va et vient et accélérer ou ralentir à votre convenance jusqu'à procéder à un ramonage plus vigoureux . Au bout d'un quart d'heure ou avant suivant votre endurance , vous demanderez une pause bien normale , vous arrêterez ou vous recommencerez aussitôt ou une autre fois ce n'est pas important :"vous l'avez fait , vous avez pris un bras ..." . Vous l'avez fait donc vous pourrez le refaire . Pour moi , la première fois , j'étais au 7ième ciel enfin j'avais atteint mon objectif prendre un bras entier , mon fisteur était très doué , il m'avait bien mis en condition , caresses des tétons , branlage couilles et bites , bouffage de cul , j'étais prêt . De plus il avait des mains et des bras fins , tout était réuni . Nous avons projeté sur la télévision toute la séance ça me stimule toujours . Nous avons essayé en premier à quatre pattes , après un démarrage en douceur et une progression lente pour passer toutes les étapes , il m'a piloné vigoureusement tellement que j'ai demandé grâce au bout d'un quart d'heure . Le temps de reprendre nos esprits , nous avons essayé sur le dos , là encore il m'a enfoncé son bras au delà du coude . La position était peut être un peu plus inconfortable car il faut avoir les jambes relevées et donc être en tension mais waouh quand même . Nouvelle pause et on a remis ça , cette fois , mon partenaire était allongé sur le lit au bord , le bras tendu et j'étais debout au dessus de lui (c'est de loin la position que je préfère) . je me suis lentement empalé sur lui , je contrôlais la progression , je me tenais au mur pour ne pas perdre l'équilibre , son bras n'en finissait pas d'avancer en moi ... Génial !!! A un moment j'ai ressenti le besoin d'être plus à la verticale de son bras , j'ai donc posé un pied à coté de sa tête et j'ai continué à descendre sur son bras . Arrivé presqu'à l'épaule , il avait mes couilles sur le visage , il les a gobées re waouh , quand je vous disais qu'il était doué ... Depuis j'ai eu de nombreuses expériences plus ou moins réussi , certaines formidables , certaines moins . j'aimerai beaucoup dans le futur me faire fister par une femme étant hétéro à la base mais les femmes fisteuses ou fistées sont trop rares amis avis aux amatrices ... Je suis donc devenu bi par nécessité ce qui ne m'empêche pas d'y trouver mon plaisir mais toujours associé au fist . j'ai participé à des plans fist à trois , à quatre voir beaucoup plus ou on fiste à tout va et on se fait fister pareil , quelles nuits !!! Je prends uniquement du poppers , je pense que j'ai beaucoup progresser dès l'instant ou j'en ai pris . N'oubliez pas que quelque soit la situation ou vous êtes , gardez toujours le contrôle , dites stop si vous en ressentez le besoin , arrêtez si votre fisté le demande ... L'objet est toujours de se faire plaisir et faire plaisir à l'autre ou aux autres , la contrainte n'est pas acceptable . Protégez-vous , faites-vous dépister et prenez la PREP , respectez les règles d'hygiène , lavez-vous les mains régulièrement , désinfectez vos jouets après usage et profitez de la vie et tous ces plaisirs Je suis disponible pour faire partager mon expérience avec vous messieurs et surtout mesdames si une de vous souhaite m'essayer je serais ravi , je suis disponible pour toute proposition simple discussion ou travaux pratiques soft ou hard voir travail au godes, strapon ou fist profond . . Depuis la première édition de ce guide , je l'ai plusieurs fois remodelé en fonction de mes expériences , je m'aperçois qu'il devient un peu long . J'ai pratiqué de nombreuses fois le fist profond suivant la taille de la main ou du bras qui me pénètre , je prends jusqu'au coude et si le bras est assez fin jusqu'à l'épaule une main de femme serait l'idéal . Si vous voulez apporter des modifications ou des précisions , je vous y encourage , Chacun a vécu des expériences et des situations différentes donc tout nouvel avis est bon à prendre . J'espère que ce guide vous a donné les informations que vous recherchiez . Si vous étiez indécis sur le fist , qu'il vous aura rassuré , je vous souhaite plein de chose et éclatez-vous (sans mauvais jeu de mot)
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Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/06/20
Presque 24h, un peu moins. Un timing plus que serré. Plein d'envies et de désirs, alors je ne perds aucune de ces heures, je fonce. Je teste une nouvelle cravache, elle claque,mais marque trop légèrement. A peine dévêtu, encore sous le coup des kilomètres et d'une fin de conduite pluvieuse. Je ne lui laisse pas de repos. Il sait. Il désire mais sans l'avouer, il provoque, recule, approche puis obéit. Je veux poser une de mes empreintes : tout de suite, ne pas lui laisser le temps de réfléchir, le cueillir à froid pour le réchauffer et m'échauffer avant les prochaines heures. Il sait. Le stick claque sans bruit. Un long gémissement pourtant. Main droite, main gauche, stricte application au centre de ses fesses, je frappe pour obtenir cette marque particulière lorsque l'extrémité vient éroder la peau de sa cuisse, de son ventre ou de sa queue. Une marque rouge, douloureuse, quelques centimètres seulement, une résonance vive. J'aime. Terriblement. Il le sait. D'autres gémissements, une attitude de protection. Inutile. Nouveaux claquements, comme pour équilibrer. Fin de nos retrouvailles immédiates. L'heure avance, nous rejoignons un domicile ami. Un garage. Aménagé. Fabuleusement aménagé. De nouveaux désirs en frôlant certains instruments cinglants, brûlants, piquants. "Déshabille toi. Retire tout" Gêne. Son cerveau en ébullition face à nos amis. Je l'installe sur une banc à fessées, le ventre sur le cuir rouge, genoux repliés. Je fixe les attaches : j'aime cet instant précis où je le sangle serré, en le pinçant parfois. Pas grave. Il sait. Pas de bandeau, je veux qu'il voit. Je lui glisse à l'oreille : "tu as une pose d'une grande indécence" Puis, je redis cette phrase à nos hôtes. Mon amie domina commente d'un ton badin : "Hmmm, intéressante cette pose, elle permet d'imaginer des tas de gestes " Il rit mais n'en mène pas large. Je le chauffe en le fessant : j'aime ce contact, doux, sensuel, j'aime le bruit de mes mains sur son cul tentant. Je joue. Sérieusement. Je reprends possession de son corps. Il me l'offre, il grince des dents, gémit, crie, se cambre, tente d'éviter. Les liens enserrent ses bras, ses mollets et ne lui permettent que peu de liberté. Je joue toujours. Fouets rapides, vifs, irradiants. Fouets lourds : ses préférés, coups répétés, cadence élevée. Poings serrés, paupières closes, sourcils froncés. Il gémit de plus en plus et de plus en plus fort. Je ralentis puis cesse. Je le regarde, je touche sa peau, sa chaleur, sa transpiration, ses boursouflures . Question : "je poursuis ? " Murmure assuré : "Oui, ma Lady" Je cingle ses fesses, zone de frappe non érogène pour lui, il se concentre pour accepter cette douleur. Je suis attirée par son cul tendu Il sait. Je reprends mais en le détachant et en le faisant lever. Un instrument m'attire terriblement. Deux longues griffes sur une bague. Je strie son corps entier, je dessine, je compose Je trace de longs traits rouges puis je coupe leur trajectoire en retraversant de l'autre coté. Son corps devient damier. Il aime mes griffures. Il geint et il aime De nouveau sur le banc, je griffe sa queue et ses couilles. Délicatement. Il a peur. J'aime sa peur. Terriblement. Il sait. 1 heure pleine de contacts appuyés, zébrant sa peau, la chauffant de plus en plus. Il aime mais sans l'avouer. Je frôle les marques, pose mes doigts sur les traits larges du fouet bifide, masse légèrement ce corps bouleversé mais pas assez travaillé encore. Pas assez repossédé. Je le relève, l'observe, le contrôle, le surveille, le cajole. Il ne lâche pas prise facilement. Il contrôle aussi, sans se laisser aller totalement : alors, je saisis un couteau. Il sait, recule et me fixe. Muet, il dit non. Je lui conseille juste de ne pas bouger. Je passe la lame sur ses joues, sur ses yeux fermés, sur ses lèvres gémissantes. Je descends la lame sur sa gorge, je reste en appui sur sa peau si fine. Il tremble mais accepte. Ma main est sûre, ne tremble pas : une des différences entre le soumis et la domme. Merci à toi, pour ces émotions Merci à eux de nous avoir reçus et accompagnés Et merci à vous si vous en êtes arrivés là
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Par : le 20/05/22
Quand  il est là , il est là pour Moi. Il est là, où Je veux qu'il soit , sans savoir  pourquoi, ce jour là, Je suis de cette humeur là. Quand il entre dans Mon antre, il y perçoit de suite cette nuance grise de mon envie.  Il sait que J'accorde ma tenue à mes humeurs , Il sait en  reconnaître certaines, là il comprend que ce n' est pas Mon  sex-toys que Je veux...  Il voit ce carré de peau à travers mon jeans. Minuscule bout de Celle qui le met à Ses pieds pour obtenir Son plaisir... Quand il est là et que J'ai envie de le faire souffrir. Quand chacun de mes gestes cherche à le contraindre, chacun de mes mots à le piquer, Je donne corps à cette envie ... Envie  de le priver de ce à quoi il me sert. Lui , Mon jouet sexuel, celui que J'utilise pour atteindre de fabuleux  orgasmes, il est là , sous mes pieds et J'ai une furieuse envie d'appuyer... Quand il gémit... Quand , il grogne alors que Je tire son sexe pour l'accrocher bien tendu, jusqu'à ses pieds,  J'en ressens du plaisir. Je tire encore un peu.. Détend... Rassure et retend de plus bel... Je triture, tord, écrase, toujours en prenant soin d'écouter ses râles... Humm! nulle envie d'aller au-delà , Je sais qu'il me donne tout ce qu'il a...  Quand il grogne et tire sur ses liens, quand il grimace et me lance un regard noir, Je vibre... Je vibre de le sentir souffrir sous mes bottes... Je vibre de le voir ainsi offert  et vulnérable. Je veux ce plaisir égoïste que Je prends sans lui... Je veux le sentir souffrir et tenir sans aller au-delà de ses limites Juste au seuil de celle-ci. Là est Mon plaisir... Je le mène ainsi au fil de la séance , entre douleur et acceptation avec comme seul lien de rattachement pour son âme, ce petit carré de peau sur la  jambe   du pantalon de Sa Dame... Quand il est là à Mes pieds, il sait que quelque soit la nuance de mes envies , Sa Dame veille sur lui... 
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Par : le 15/11/22
Ma Domina... Ma Domina est la plus dur. Elle m'a apprit la perte, le chagrin, la peine, la tristesse, le deuil, le renoncement, la douleurs psychique et physique, la déception, le désespoir, la mélancolie, l'oublie, le dénie, la colère, la rage, le silence, la solitude, le manque, le vide, la chute, la honte, la souillure, les plaies, les cicatrices, l'absence... Elle me domine sans repos. Elle me mets à genoux la face contre terre. Elle me piétine, me gifles, me griffe, me mord, m'écrase, m'étouffe... Elle ne tolère pas de safe word elle n'a pas de limite et ne respecte pas celle de ceux qui lui appartiennent. Elle fait comme bon lui semble elle peut être douce elle offre aussi de beaux moment de beaux souvenirs elle peu sublimé illuminé et tout reprendre. Elle soumet tout le monde. Ma Domina c'est .....La vie
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Par : le 18/04/21
Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle, de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Charlotte. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Juliette était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau impérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippèrent aux colonnes du lit, où Juliette les immobilisa à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Juliette toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Charlotte gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Juliette entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Juliette qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considération en s'accommodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Charlotte n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Juliette tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/05/21
De cette chose impalpable, peut-être inexistante qu'est le passé, que gardons-nous ? À peine quelques mots dont nous ne savons plus s'ils ont été réellement prononcés ou si c'est nous qui les inventons dans le naïf désir de nous justifier, de croire que nous avons vraiment existé tel jour, telle heure cruciale dont le souvenir nous poursuit. Seules des images, parfois même reliées entre elles comme dans un film dont le monteur aurait coupé les meilleures ou les pires passages, ôtant toute logique à leur enchaînement, seules des images fugaces surnagent et permettent de reconstituer un épisode du passé dont nous sommes assurés qu'il a été un carrefour fatal. Là, tout est décidé. Un pas à gauche au lieu d'un pas à droite, une minute de retard, et toute une vie bascule dans l'inconnu. La double magie des lumières et du maquillage conservait miraculeusement l'éclat des vingt ans de Sarah alors qu'elle approchait du double et l'ardeur généreuse de sa jeunesse ressuscitait sur son visage en présence de Patricia. Son amante ne voyait plus qu'elle, n'entendait plus que le timbre de sa voix à peine mûrie par les excès de sa vie passée. Face à face, elles ne se mentaient jamais. Dans un miroir, c'est beaucoup plus facile. Une remarque insolente sur sa soudaine pudeur, le rappel de la scène qui a motivé leur fâcherie seraient de mauvais goût. Se souvenait-elle seulement des plaisirs partagés, et qu'elles prenaient, parfois pour de l'amour ? Une méprise bien de leur âge. Un jean noir et un chandail amincissait sa silhouette, sans être grande, elle avait un corps charmant. Un bandeau noir sur son front maintenait en arrière ses cheveux cendrés. Patricia avait depuis longtemps, dépassé le stade de la souffrance, une douleur qui s'annihile elle-même. Allongée dans le lit, la jambe de Sarah pressée contre la sienne, Patricia respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Sarah l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'acuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Sarah demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Patricia en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Patricia. Elle adorait voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Sarah, les hommes étaient le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlaient, ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Patricia était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations, ça faisait partie de la poésie de Patricia. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Sarah évoquait l'anatomie altière de Patricia, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Sarah en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais sans doute un peu perdue, désemparée. Patricia s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Sarah. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Il n'est pas de plus grands fâcheux que ceux qui racontent leurs rêves. Si Sarah s'y risquait, ce n'était pas par complaisance envers elle, détachée et prisonnière de l'instant, confrontée tantôt jusqu'à l'angoisse, tantôt jusqu'au plaisir avec la réalité onirique, mais parce qu'elle se trouvait en proie à une netteté indélébile. Il était plus de minuit. Patricia ne se déroba pas aux promesses. Elle avait les yeux de ce bleu qui dénotait une âme tendre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/09/22
Elle était comme une figure peinte dont la bouche était trop souvent docile. Elle gardait les yeux toujours fermés. Dire que la jeune femme, dès la seconde où sa Maîtresse l'eut quittée, commença de l'attendre est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit. Ce fut pourquoi sans doute, on la maltraita davantage. Charlotte lui adressa un regard sournois et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table branlante qui occupait un des coins de la pièce et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la jupe de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, ramassa une vieille pelle à poussière en plastique, qui traînait parmi les objets du débarras. Elle en assena plusieurs coups sur les fesses de Charlotte, qui cria et protesta, mais il y avait plus de bruit que de mal. D'ailleurs, Juliette ne frappait pas très fort, et elle cessa très vite. Sa Maîtresse l'avait-elle laissée pour que d'autres femmes se sentissent plus libres de disposer d'elle ? Il lui sembla que Charlotte, sans se l'avouer, le regrettait. Elle pensa qu'elle aurait aimé jouir sous les coups. Poussée au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique, il lui suffisait de la regarder pour prendre conscience de son plaisir et cela lui suffisait alors à décupler ses forces, à la limite de la rupture. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu voyais ta fente, salope ! Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa jupe était retombée, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La porte du placard entre les deux pièces se trouvait dans le débarras et elle était fermée. Cependant, on pouvait l'entendre. Elle oublia vite de détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Elles quittèrent le débarras. Juliette n'avait pas eu sa part, mais n'émit aucune revendication. Elle dit seulement d'un ton innocent: -"C'est curieux, j'ai trouvé que ta chatte avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Mais elle trouva la force de lui dire qu'elle l'aimait. Alors, Juliette embrassa sa bouche haletante et la délia. Mais il lui était interdit de se plaindre, de montrer une désapprobation ou de formuler le moindre reproche. Le jeu s'installait autour de cet exceptionnel rapport de force. Se soumettre, désobéir, endurer sans cesse. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin du local. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une petite fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une suivante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. La jeune femme ne dit alors rien, osant à peine passer ses mains sur son sexe et au creux de ses reins. Anxieuse mais brulante d'impatience, elle se résigna à s'abandonner pour ne pas mécontenter Juliette. La tension ne cessait de monter. Son rôle était de toujours de se donner à fond, quelle que soit l'épreuve. Puis elle entreprit le massage proprement dit, en commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle attendait. Tout d'un coup, le temps cessa d'être immobile, elle avait les mains libres et les yeux ouverts. Elle n'ignorait pas que Juliette lui reprocherait de s'abandonner à ce plaisir solitaire sans son consentement. Son grand bonheur était d'avoir trouvé une Maîtresse à sa mesure, qui attendait ce qu'elle pouvait donner. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait atteint ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses; cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter. Sur sa peau, la brume alors fondait et coulait, sur le glabre des aisselles et du ventre, se fixait en gouttelettes. Juliette avait donné des instructions strictes. Charlotte devait accepter d'être prise par sa voie la plus intime. Elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur, même si ce rituel sexuel lui semblait parfois insupportable. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe échancrée au milieu du dos libérant les reins. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/08/23
Tout en étant maîtresse de son esprit, et elle était en vérité car les paroles de son amante n'agissaient que parce qu'elles faisaient écho à ses quêtes. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. Elle se sentait capable de lui demander, de l'obtenir en ayant recours à un mensonge véniel.    Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.   Toute à ses interrogations, la jeune femme en oubliait de se concentrer sur l'énigme fondamentale: était-elle elle-même au fond ?. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.   Sa maîtresse était virtuose pour l'entraîner dans des questionnements qui partaient tous du présupposé qu'elle était conquise. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/03/20
M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, Juliette fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer, pour prouver que je pouvais devenir un jour une parfaite esclave. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrême écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Mon martyre devint délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et ouverte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement. Juliette effleura de ses lèvres la dure pointe de mes seins, et de sa main le creux de mon ventre. Dans un éclair, je me sentis délivrée, anéantie mais comblée. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/12/20
Avis : "Une culotte serait parfaitement superflue" Rien ne cache le plug logé entre mes fesses, si ce n'est le fluide jupon de ma robe. Je le sens à chacun de mes pas. Il me dilate. Me fait mouiller. Chaque foulée me prépare un peu plus à notre rendez-vous. Mes jambes tremblent en prenant le ticket de métro. Destination : salope. C'est un itinéraire direct. Sitôt la porte refermée derrière moi, je retrouve ma place à genoux devant lui, le nez entre ses jambes. Mon appétit est insatiable quand je le retrouve. "Tu as faim." Il corrige : "Tu as très faim..." Plus il durcit, plus je me fais douce. Ma langue, mes mains, dédiées à le satisfaire. Je me gave de ses soupirs. Je ne proteste même pas quand il bloque ma tête de ses deux mains pour baiser ma bouche. J'aime être une bonne fille. Coincée entre sa queue et le mur, toute ma salive étalée sur mon visage, ses couilles sur mes lèvres, je pourrais jouir de mon état de petite souillon. Il me pare alors de mon collier et de sa jolie chaîne dorée. Debout, face au mur, je suis sa chienne docile qui attend son dressage. Je sais que je vais être punie. Punie d'avoir joui trop tôt lors des exercices qu'il me donne entre nos rendez-vous. Je pensais, impudente, vouloir cette punition, mais maintenant que j'ai le cul tendu vers lui, prête à recevoir le martinet, je me sens minuscule. Il semble prendre son temps. Mate-t-il mes fesses nues ? Le porte-jarretelles qui serre ma taille ? Mes jambes ornées de bas noirs ? Brutalement, les lanières s'abattent sur ma fesse droite. Je ferme alors mes yeux et attend les salves suivantes, toujours plus cinglantes. Je suis surprise en sentant sa main caresser ma croupe, puis se loger entre mes cuisses. Ses doigts glissent sur ma fente : "Tu ne peux pas me dire que tu n'aimes pas ça..." Il quitte mes lèvres et fait pression sur celles du haut, me fait manger mon plaisir dans sa main. "Qu'est-ce-qu'on dit ?" "Encore", je m'entends lui réclamer. Alors les coups pleuvent. Sur mes fesses et leur pli. Les cuisses et le dos. J'ai le corps en feu. Au premier coup de badine. La douleur me surprend. J'en perds le compte. "Où en est-on ?" Incapable de lui répondre. Il recommence à zéro. La pédagogie, dit-on, c'est l'art de la répétition. La douleur qu'il m'inflige m'excite. Je me tortille. Me recroqueville. Tente même de me soustraire. Je n'en mène pas large. Et pourtant, je ne peux me résoudre à lui demander d'arrêter. Il prend ma main et la pose sur son sexe bien raide. Sans réfléchir, je le branle. Par réflexe. Je sais qu'il aime ça. Me voir comme ça. M'avoir à sa merci. Il ne reste qu'un ultime coup à venir. Il fait durer. Je le déteste et je l'adore de me torturer comme il le fait. Il m'abandonne un instant, me laisse à plat ventre sur le lit, les bras le long du corps. Poignets et chevilles rendus solidaires par des bracelets de cuir munis de mousquetons. Entravée, les cuisses écartées : la position est obscène. Un autre jouet remplace le plug. Celui-là est plus long. M. actionne le sexe de silicone de plus en plus vite, de plus en plus fort. "Tu t'ouvres toute seule, mon coeur." Je mesure toute sa satisfaction. Plaisir et progression, aime-t-il dire en parlant de mon éducation. Il illustre ce diptyque par de profonds va-et-viens. "Tu peux prendre encore." Méthodiquement, il me façonne pour devenir sa poupée-putain, articulée pour accueillir sa queue. "Enfin !" Son gland n'a pas besoin de forcer le passage tant je suis dilatée. Il se couche presque sur moi quand il me prend. Il m'écrase de tout son poids. J'entends sa respiration saccadée. Elle est rejointe par mes cris : ses mouvements sont rapides. Il me défonce en règle. Je sens son sexe gonfler dans mes entrailles, se vider en moi en me clouant davantage au lit. C'est à peine si je respire. "Vas-y, jouis." Qu'on ne s'y trompe pas : malgré la panoplie d'accessoires à notre disposition, le jouet, c'est moi. Le sien.
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Par : le 19/01/21
“Si rien ne nous sauve de la mort, que l’amour nous sauve au moins de la vie.” Pablo Neruda Pour la psychanalyse, la sexualité et l’organisation du psychisme sont totalement interdépendantes. Selon la conception, la sexualité humaine est une psychosexualité, organisatrice du psychisme, des conduites, ne se réduisant pas au biologique. Plus précisément la théorie des pulsions place la sexualité au centre du psychisme, ce qui constitue la révolution initiée par Freud. La sexualité n’est pas un reliquat animal, vestige malpropre à laquelle l’humanité est soumise pour la seule survie de l’espèce. Elle est la condition même du devenir humain, c’est-à-dire du développement du psychisme et de la culture. Il n’y a pas chez l’homme de sexualité sans culture, le développement de l’une est consubstantielle à l’évolution de l’autre. Sacrifiées, sacrifiantes, une troisième version de la scène sacrificielle s’esquisse à côté des deux premières, celle de l’auto-sacrifice, au plus près de la première. Ainsi, Cordélia, la plus jeune fille du "Roi Lear" de William Shakespeare, lointaine cousine d’Iphigénie, se sacrifie par amour, au lieu de le sacrifier par haine, comme ses sœurs aînées. Cordélia se laisse ainsi détruire pour ne pas le détruire lui. Une femme se fait alors l’agent et l’objet de la mise à mort par le père. Les places changent dans le scénario du parricide originaire, mais le scénario ne change peut-être pas fondamentalement. Une fille est sacrifiée par son père, sacrifiée à ses propres idéaux puisqu’elle ne dérogera pas, sacrifiée à son omnipotence infantile de vieillard, mais, telle la silencieuse déesse de la mort, feu divin féminin, elle est aussi l’agent de son élévation. La symbolique du destin sacrificiel colle aux femmes et les illustrations de tuer de façon tragique une héroïne se bousculent sur la scène. Antigone qui, avec son désir de mort, sacrifia sa vie pour enterrer son frère, Iphigénie qu’Agamemnon son père, sacrifia pour que les vents enfin poussent les grecs vers Troie et la guerre, Médée qui sacrifia ses enfants pour se venger de Jason. Sans oublier le sacrifice que, bien obligée, la Vierge Marie fait de sa féminité, ni les petits sacrifices qui additionnés mènent les mères à la sainteté ordinaire et à la folie maternelle, ordinaire elle aussi. Médée n’est pas seule à le faire savoir. Dans la langue même, sacrifice n’équivaut pas à passivité, ou alors il faudra préciser laquelle. Comme le deuil et le désir, dont il partage l’ambiguïté du génitif, le sacrifice en français est grammaticalement tantôt passif, tantôt actif. La demande de sacrifice d’Isaac par Abraham, mis à l'épreuve, est aussi le sacrifice d’Abraham, le sacrifice d’Iphigénie par Agamemnon est aussi le sacrifice d’Agamemnon. Dieu sait qu'Abraham le craint mais ne souhaite pas son abnégation. Les dieux qui demandent à Agamemnon de sacrifier sa fille le laissent seul avec son meurtre, auquel Iphigénie consent. La plainte mélancolique que le dehors réveille peut conduire jusqu’à la mise en acte sacrificielle. Il faudrait comparer de plus près les deux voies, celle du masochisme et celle du sacrifice, mais la mise à mal et le bénéfique narcissique qui en découlent se retrouvent dans l’une et l’autre, même si dans le masochisme la mise à mal est retournée sur soi, parfois jusqu’au suicide, avec un gain moindre en libido narcissique et plus souvent sous la forme du déchet que de la statue. Il faudrait aussi reprendre les trois masochismes, érogène, féminin et moral, que Freud décrit en 1924, pour examiner où et comment, dans laquelle de ces formes, le sacrifice jouerait sa partie. Montrer comment, dans le masochisme érogène, la douleur œuvre à l’élévation. Il faudrait expliquer comment dans le masochisme moral, le sacrifice viendrait satisfaire le besoin de punition réclamé à cor et à cri par le moi, objet du sacrifice. L’agent du sacrifice serait alors le surmoi, ou la réalité extérieure, sous le masque parfois des nécessités de la vie. L'abnégation serait-elle le sacrifice ultime de soi ? Pour répondre à cette question, il resterait à préciser la manière dont le sacrifice se situe entre le masochisme et la mélancolie, comme entre les deux rives de son cours, avec ses eaux mêlées de meurtre et de narcissisme, de mort et de libido, tout en touchant ces rives il se sépare et de la mélancolie, déliée et devenue pure culture de la pulsion de mort, et du masochisme où primerait la libido objectale, du moins à travers le fantasme de fustigation, version du fantasme de séduction. Concevoir le sacrifice comme une offrande à la divinité sacrée ou comme une communion avec elle, c’est se représenter le rite comme une relation ternaire dont les éléments constitutifs, le sacrifiant, la victime et le dieu, serait en quelque sorte homogènes. Or, si les deux premiers éléments de la relation sont immédiatement donnés à l’observation, l’existence et le statut du troisième ne vont pas de soi. Entre le sacrifiant et la victime, il y a bien, un troisième terme irréductible et surplombant, mais ce n’est pas le dieu, c’est-à-dire un tiers extérieur, c’est tout simplement la relation rituelle qui associe le sacrifiant et la victime et détermine chacun d’eux en tant que tel. Dans l'abnégation, même schéma. Décrire le sacrifice comme un don aux dieux, ou un acte de communion avec eux, est une chose, construire une théorie du sacrifice, une tout autre chose. Car une théorie ne doit pas expliquer les pratiques des hommes par les croyances qui les accompagnent, mais remonter aux causes communes des unes et des autres. C’est un point de méthode sur lequel des auteurs aussi divers que Marx, Freud ou Deleuze, s’accordent, et que l’on peut tenir pour acquis, même si l’on rejette par ailleurs toutes leurs thèses sur la nature de la vie sociale ou de la vie psychique. Rien donc n’autorise le théoricien à identifier la portée et le sens d’un rite accompli par des hommes avec les raisons que ceux-ci peuvent invoquer pour le justifier. Au demeurant, dans maintes religions, les croyances et les dogmes se réduisent à l’idée qu’il faut accomplir scrupuleusement les rites traditionnels. Car, si la divinité est seulement une représentation symbolique des institutions sociales, qui transcendent les individus, et leur apportent non seulement la sécurité matérielle mais les qualités spécifiques qui les distinguent des animaux, tout devient clair. La société, les dieux, et les rites où ils demeurent présents, ont autant besoin, pour subsister, des hommes et de leurs activités cultuelles, que les individus, de leur côté, ont besoin de la société et de ses dieux pour conduire durablement sans trop d'angoisses une vie proprement humaine. D’une part, l’individu tient de la société le meilleur de soi-même, tout ce qui lui fait une physionomie et une place à part parmi les autres êtres, sa culture intellectuelle et morale. Qu’on retire à l’homme le langage, les sciences, les arts, les croyances de la morale, et il tombe au rang de l’animalité. Les attributs caractéristiques de la nature humaine nous viennent donc de la société. Mais d’un autre côté, la société n’existe et ne vit que dans et par les individus. Que l’idée de société s’éteigne dans les esprits individuels, que les croyances, les traditions, les aspirations de la collectivité cessent d’être senties et partagées par les hommes, et la société mourra. Il est clair que, dans cette perspective anthropologique, le sacrifice est, par essence, tout autre chose qu’un don aux dieux. Il s’agirait plutôt d’un procédé d’autorégulation de la vie sociale, d’un des moyens les plus efficaces que les hommes aient découvert pour contenir la violence, pour borner la violence par la violence, tout comme dans l'univers du BDSM complice tirant sa force de son aspect psychologique qui est renforcé par la solennité des pratiques. Chaque étape de la relation, chaque progrès significatif est marqué par une cérémonie et des règles. Tout est précisé par écrit et la soumise est ainsi guidée dans chaque étape de sa relation. Lorsque la soumise atteint un niveau supérieur elle devient dame du donjon. Elle peut elle-même fixer de nouvelles règles, écrire des protocoles, des cérémonies et les proposer au Maître pour faire évoluer la relation. Le rituel de fin de séance est très important. L'esclave est une soumise qui a atteint le niveau suprême de la soumission mais qui ne veut pas de responsabilité par humilité. Elle abandonne toute limite, elle laisse au Maître le choix de contrôler la relation, de fixer les objectifs et des limites. Elle se donne totalement sans condition, sans exigences et sert avec dévotion. Elle est la sœur de soumission des soumises et un modèle à suivre de perfection et d’abnégation. Les astreintes et les obligations sont pour la Maîtresse ou le Maître des moyens d'évaluer l'abnégation de la femme soumise en éprouvant ses motivations et sa dévotion selon son niveau d'avancement dans sa soumission. Le respect de ces attentes et demandes est associé à l'obéissance et a contrario le non respect à la punition. Il ne faut néanmoins pas confondre, ni répondre, de la même manière selon le niveau des déviations constatées. Seule l'expérience et le caractère du partenaire dominant lui permet de rester crédible aux yeux de la personne soumise. Ainsi, tous les écarts ne doivent pas entraîner une punition basique et dépourvue d'imagination. Il ne faut pas confondre l'erreur et la faute. Si la faute est un manquement à une règle établie, comprise et déjà appliquée, l'erreur est une inadéquation temporaire de l'attente par rapport à la demande à exécuter. Charlotte, tout de blanc vêtue, me fait penser à ces collections de plâtres façonnés par le sculpteur Rodin. Des vases antiques recyclés d’où sortent des formes naissantes, des figures d’étude fragiles, des êtres en devenir, des ébauches de femmes encore siamoises, des esquisses collées au ventre du vase dont elles tentent de s’arracher, de se décoller. Charlotte, comme une pièce de musée, se rend pour le moins intouchable. Elle se sent dans un carcan , une sorte de cercueil d’accueil. Elle est encartonnée, me dit-elle. Et sa voix se déforme et devient métallique quand elle accueille et garde à demeure le fantôme de son abnégation et sa fierté d’esclave sexuelle. Elle se donne corps et âme, toute dévouée à mon plaisir. L’abnégation est un sujet tellement abstrait, tellement loin des faits parfois. Je pense qu’il est facile d’en parler, facile d’écrire ce mot magnifique, mais il est sans doute plus difficile de le ressentir véritablement tant qu’on n’est pas face à la situation qui le démontre. C’est un peu comme de dire que l’on est prêt à tout, jusqu’à ce qu’on réalise l’ampleur que peut prendre ce tout et alors on se met à douter de ce qu’on a promis. Lorsque, justement, il n’y a plus aucune question, juste de l’abandon. Elle avait beau toujours vouloir repousser ses limites et s’enfoncer un peu plus loin dans sa condition de soumise, elle avait conscience que les difficultés seraient très certainement plus importantes qu’elle imaginait et que son corps comme son esprit risquaient d’être mis à rude épreuve. Une fierté profonde éprouvée par les faits. Démontrée face aux situations les plus dures. Elle voulait cela et en même temps son abnégation l’effrayait. Ces tourbillons de sensations, se tariront quand les crises identitaires auront été traduites et remantelées dans la réalité. Aujourd’hui, la différence entre les mécanismes de déni et de dénégation ne posent que peu de problèmes, en théorie comme en pratique. Pour les psychiatres, cette bipartition est même considérée comme symptomatique des différences structurales entre les "organisations psychopathologiques génitales et prégénitales." De même, la différence ténue entre dénégation et négation n’entraîne pas davantage de difficultés, puisqu’elle n’est généralement pas retenue et que les deux termes sont employés indifféremment. Or, nous pourrions utiliser les deux termes dont nous disposons en français, négation et dénégation, sans en faire des synonymes comme nous avons l’habitude de le faire. L'abnégation désignerait dès lors l’envers, l’avatar développemental et le dévoiement pathologique d’un mécanisme de négation primaire qui échouerait à organiser, et a fortiori à structurer la psyché. Cette abnégation primitive pourrait relever d’un processus de répression précoce de l’excitation qui doublerait la négation par une hallucination négative de soi. L’abnégation serait le prix à payer dans ces traumatismes de l’irreprésentable. Dès lors, on pourrait interpréter l'abnégation comme négation lointaine, c’est-à-dire négation revenant de loin, et par extension, négation originaire dans la genèse de la psyché. Ab signifie, par interprétation, séparation, privation, abstinence, abdication, mais aussi achèvement. L’abnégation pourrait être ce qui est totalement totalement nié, ce qui parachèverait la négation, ce qui la renforcerait, ce qui la doublerait. Dans une relation de couple, les sacrifices continus ne mènent pas à un amour plus grand ou plus romantique. En fait, c’est tout le contraire. Les renoncements constants usent et abîment. Ils nous éloignent de nous-mêmes jusqu’à nous transformer en une autre personne. Dans une relation affective, il y a quelque chose de plus important que les sacrifices. Ce sont les engagements. "Quand on vous piétine, souvenez-vous de vous en plaindre." Dans le cas où vous ne le feriez pas, la personne en face de vous s’habituera sûrement à vous piétiner. Pourquoi ? Parce qu’elle pensera que cela ne vous blesse pas. Nous pourrions reprendre cette même idée pour l’appliquer aux liens de couple. Nous pouvons tous nous sacrifier pour l’autre personne à un moment donné. C’est parfaitement normal et compréhensible. Cependant, personne ne doit oublier que tout sacrifice a un prix. Tout renoncement fait du mal. Chaque changement de plan de dernière minute est désagréable. Chaque demi-tour ou virage effectué dans notre cercle vital, pour l’autre personne, est difficile. Ce peut être douloureux mais nous le faisons quand même, avec tout notre cœur. Parce que nous sommes engagés dans un même projet. Or, si l’autre personne n’est pas consciente de ce coût émotionnel qu’implique chaque sacrifice, cela veut dire que nous faisons fausse route. La confiance disparaîtra jusqu’à ce que les reproches éclatent. Les fantômes de chaque renoncement finiront par nous hanter et nous faire beaucoup de mal car les morceaux de notre être, abandonnés sur le chemin, ne reviendront pas. Ils seront perdus pour toujours. L’abnégation sans frontières dans les relations de couple n’est pas très saine. Le fait de céder et de se priver constamment est une façon triste de ruiner son estime de soi et de créer un substitut d’amour aussi douloureux qu’indigeste. Dans une relation BDSM librement consentie, il en va de même, car à force d'abandon et de renoncement, la personne soumise devenue esclave perd son identité, son moi profond. Sauf, si le bonheur est à ce prix et que l'épanouissement des deux partenaires est garanti. On dit souvent que les grandes amours, tout comme les grandes réussites conjugales et sexuelles, requièrent des sacrifices. Et nous ne pouvons pas le nier. Quand nous interrogeons des couples, investis dans une relation SM, beaucoup nous parlent des renoncements faits pour l’autre partenaire, des renoncements qui ont marqué un réel changement dans leur vie et qui en ont sans doute valu la peine. Car oui, désormais, ces couples profitent d’un présent heureux. Cependant, il y a des sacrifices qui ne sont pas acceptables. Beaucoup continuent de croire que plus le renoncement fait pour l’autre est grand, plus la relation sera authentique et romantique. Dans ces cas, c’est comme si l’amour était une espèce d’ancien dieu atavique que nous devrions honorer. Ou une entité mystique pour laquelle nous devrions à tout prix nous sacrifier. Il est nécessaire de comprendre que tout n’est pas admissible. En matière d’affection, il ne faut pas s’immoler car les sacrifices en amour ne doivent pas être synonymes d’abnégation. Nous ne devons pas mettre en place un bûcher afin d’y jeter nos propres valeurs, notre identité et le cœur de notre estime de soi. Il y a des limites, des barrières de contingence qu’il est nécessaire de connaître. En d’autres termes, une personne n’a pas besoin que son conjoint soit constamment en train de faire des renoncements. Ce qui est très important, c’est de savoir que le moment venu, lors d’une circonstance ponctuelle et extraordinaire, l’être aimé sera capable de faire ce sacrifice. Nous savons tous que l’amour dans une relation BDSM implique un engagement. Nous sommes aussi conscients que parfois, nous sommes obligés de faire des sacrifices pour que cette relation ait un futur. Qu’elle se consolide comme nous le souhaitons. C’est donc le moyen d’atteindre un objectif. Les gains dépassent les pertes et nous réalisons cet acte en toute sécurité et liberté car nous comprenons que cela constitue un investissement pour notre relation. Or, parfois, le sacrifice en dévotion peut se transformer en dette. En fait, certains l’utilisent comme une extorsion émotionnelle. Cet aspect, celui des dettes, est un détail que nous ne pouvons pas ignorer à cause de son essence ténébreuse. Car certaines personnes comprennent l’amour en des termes absolus et extrêmes. "Je te donne tout mais tu me dois tout aussi." Ce sont ces situations qui nous obligent à sacrifier sacrifier notre identité pour faire du “moi” un “nous”. En faisant cela, nous perdons totalement toute once de notre dignité. Le sacrifice en dévotion doit être récompensé afin de s'inscrire dans le cadre d'une relation BDSM épanouie et pérenne. Dans l’abnégation, seul compte le libre choix de la personne assujettie. Mais il existe une frontière infranchissable comme celle qui consiste à la faire céder face à un chantage, ou pire encore, à la transformer en une personne qu'elle n'est pas. Est-il un plus beau sacrifice ? Est-il une abnégation de soi-même et une mortification plus parfaites que de s'abandonner ? Bibliographie et références: - Friedrich Nietzsche, "Quel est le sens de tout idéal ascétique ?" - Michel Hulin, "Abnégation et vie mystique" - Pierre Hadot, "Abnégation et sexualité" - Alain Donnet, "Le concept d'abnégation" - Louis Gernet, "La notion mythique de l'abnégation" - Léon Robin, "La Pensée grecque et le sacrifice" - Marc Boucherat, "Ascèse et don se soi" - Pierre Charzat, "Le concept de l'abnégation" - Gilles Deleuze, "Logique du sens" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Gilles Deleuze, "Essai sur la nature humaine" - Sigmund Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/07/21
l’envie était trop forte aux acheteurs de baiser cette salope et de s’occuper de ses trous encore ouverts . au moins une dizaine ,voire quinze hommes leurs queues dressées, car natacha ne put les compter , entourèrent la femelle, en soumission complète l’esclave s’est laissé faire de peur d’être sévèrement puni. la douleur du fouet sur son cul lui rappela cette acceptation forcer . de bourgeoise arrogante elle était passée en salope docile et humilier elle commençait à comprendre qu’elle était devenu une vraie esclave sexuelle qu’elle avait joui en public de cet état pour sa plus grande honte. elle fut mise à genoux « suce salope » impressionner et effrayer par tant de membres érigés elle eut un moment d’hésitation . malheurs à elle ,là ou on l’attendait se précipitant sur la queue comme une vorace une vraie salope qu’elle est cette hésitation allait lui coûta cher .elle fut prisse brutalement pour les cheveux une bite lui força la bouche avec violence pour arrive directement en gorge profonde . ce fut un choc une humiliation supplémentaire. mais le plus bandant était son expression d’étonnement de douleur ,avec des cries étouffés des gargouillis obscènes. la honte en public de cette introduction violente lui a été insupportable ,elle faillit vomir. mais bien vite elle comprit qu’elle n’avait pas le choix d’aussitôt en sucer une autre puis une autre et encore, encore de passé de bite en bite le spectacle devient vite de plus en plus hard des filets de bave se mélangeaient aux fluides des queues. soudain comme convenu le plus gros des sexes se présenta devant ces lèvres, il était énorme et long devant la dimension natacha eut un mouvement de recul bien vite ressaisi elle ouvrit la bouche en grand pensant uniquement sucer le gland déjà la vision de sa bouche écartelée sur celui-ci qui lui défigurait le visage était très obscène tous regardaient le tortionnaire la saisi par les cheveux d’autres les bras l’esclave comprit ce qui allait lui arriver elle ne put rien faire le membre pénétré sans aucun management forçant le passage de la bouche trop petite la masse de chair lui remplissant complètement la bouche il poussa encore les yeux de la salope avaient une expression de panique ce qui excitait tous les pervers autour d’elle le membre continua le corps de l’esclave se raidit mais elle était bien tenue des crie étouffés avec des bruits de sucions ajoutait au tableau particulièrement hard de la scène c’était une gorge profonde très profonde car bientôt on vit la forme de son gland au niveau de son cou malheureusement l’homme ne put faire les va et vient prévu dans sa gueule de chienne en chaleur les dents de l’esclave avec sa mâchoire écartelée au maximum risquaient de le blesser . la future pute ne pouvait plus respirer et avait une grande envie de vomir ces réactions de désespoir se sentait sur le membre épais ce qui excitait énormément son propriétaire qui n’en pouvant plus déchargea abondamment et fortement au fond de sa gorge . la pression du sperme était forte c’est par le nez que celui-ci s’échappa cette scène répugnante et vulgaire réjouie l’assemblé de pervers mais l’esclave ne pensait plus qu’à sauver sa peau. heureusement que l’homme retira sa queue ce qui permit à la pauvre salope de vomir et de cracher dans des sanglots tous les liquides qu’elle avait dans gorge. à quatre pates avec des filets de baves qui allaient de sa bouche au sol l’esclave ressenti alors une immense humiliation et honte de ce qu’elle venait de vivre. mais le pire pour elle était que son con que tout le monde voyait était trempée car elle avait joui de cette situation honteuse vraiment elle mérite bien son inscription sur ses siens salope on devrait même lui tatouer définitivement son état pour tout le monde sache ce qu’elle est sa véritable nature . comme déjà une scène rodée un des hommes se coucha par terre le dos sur le sol le membre érigé on ordonna à l’esclave de se placer à quatre pates au-dessus de lui ce que fit aussitôt celle-ci de peur que ces malades mentaux ne lui fassent subir des dérivés extrêmes. puis on lui demanda de s’empaler la chatte ce qu’elle fit sans problème mouillée et ouverte comme elle est . cette chienne en chaleur était sans plus attendre elle fut aussitôt enculée et la bouche ne tarda pas à être aussi rempli. voila elle était prise par les trois trous une triple pénétration elle n’avait jamais été prise comme ça elle criait de douleur d’humiliation et jouissances. aussitôt que l’un se retirait un autre venait prendre sa place il y avait quinze hommes chacun voulait la prendre par la bouche la chatte et le cul elle eu droit a toute les positions et situations ils voulaient visiter chacun de ses orifices ils l’avait acheté aussi pour cela bientôt les trous de l’esclave débordèrent de foudres son corps son visage coulait de sperme abondant le spectacle de cette bourge devenu objet sexuel était affligeant comment une femme pouvait devenir cette chose répugnante cette larve qui rampe pour des queues et du sperme elle était digne de ses inscriptions sur son corps. c’était vraiment devenu un sac à jus comme le méritait cette esclave bien salope. sa décadence était totale mais pas suffisant il fallait maintenant la transformer en véritable pute . pour en voir et savoir plus sur mes dessins et natacha http://dessindenu.onlc.fr/
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Par : le 29/11/21
Mon mec/Maître fait partie des 34% de mâles qui préfèrent les « passages étroits », pourcentage légèrement inférieur à celui des adeptes des plaisirs buccaux (selon un sondage que j’avais posté il y a quelques temps déjà). N’en déplaise à certaines, ça ne me gêne pas. Évidemment, ça génère quelques contraintes, une hygiène parfaite me concernant et que l’instrument dont il se sert soit suffisamment dur, raide pour ce faire. La première n’est qu’affaire de discipline, à laquelle je me plie volontiers. Quant à la seconde, ça n’a jamais été un problème. _______________ La sodomie, longtemps le propre (en théorie :smile:) des invertis, a toujours eu une réputation sulfureuse. Interdite par l'Eglise, qui acceptait la procréation tout en rejetant le plaisir, elle était passible du bûcher au temps de l'Inquisition. Aujourd'hui preuve éclatante, pour les néo-féministes, de la brutalité de l'oppression masculine et démonstration évidente de l'égoïsme absolu des hommes, elle ne vaut cependant plus dans nos sociétés dites civilisées condamnation à celui-ci. Alors, retour à l'ancienne coutume d'Orléans (1260, « celui qui est sodomite prouvé doit perdre les couilles »), la castration pour ceux qui la pratiquent ? Pour vous, Messieurs, comme pour moi, j’ose espérer que non :smile:. Parce que j'aime la brutalité des Mâles (de l'un d'entre eux tout du moins) et qu'il ne me déplaît pas qu'il me prenne ainsi. _______________ Mais, même en cas d’usage régulier, l'orifice utilisé pour ce faire n’étant pas prévu à l'origine pour cela, il reste plus étroit, moins souple que les autres. Ce qui rend la pénétration douloureuse au départ, en dépit de la position que j’adopte le plus souvent pour lui faciliter la chose. Accroupie, cuisses largement écartées, les mains écartant mes fesses pour m’ouvrir à lui de mon mieux La douleur ressentie est d’autant plus violente au début que la taille de son membre est conséquente. Et qu’il est depuis toujours adepte de la pénétration à sec. Ni lui ni moi n’aimons les lubrifiants autres que « naturels », la mouille de son gland, s’il en demeure après que j’y ai goûté ou ma salive sur sa queue. Ce doit être notre côté écolo 😀. Désolée, Madame Rousseau. _______________ Cette douleur initiale, j’ai appris à l’aimer. Cet instant où je lui présente mes reins, où il m’agrippe par les épaules, et se colle à moi pour me pénétrer en force. Ensuite, une fois le passage forcé, la douleur s’estompe, pour laisser place à un sentiment de plénitude, qui me fait vibrer à l’unisson de son membre viril, puisque nos corps alors ne font plus qu’un. Lui, en moi, moi possédée par lui. C’est toujours l'homme qui décide, qui contrôle le rythme. Alors, souvent, il choisit de ressortir de moi, pour éviter de jouir trop vite. Avant d'y revenir ensuite, quand son désir s’est quelque peu calmé, mais à chaque fois plus profond, plus loin. Jusqu’au moment où il ne peut plus se retenir que survient l’explosion finale, qui le laisse épuisé, et qu’il s’effondre sur moi, m’écrasant sous le poids de son corps. En restant ainsi, en moi, désormais remplie de lui, jusqu’à ce que sa queue perde sa raideur précédente. _______________ Alors tant pis pour les moralistes et les néo-féministes. L'usage que mon Maître fait de mon corps ne regarde que nous. Et je n'ai rien contre les postures "contre-nature". Mais si "c'est par la femme que le péché a commencé et c’est à cause d’elle que tous nous mourons » (L'Ecclésiaste, siracide 25/23), je n'ai pas l'intention de l'en faire mourir :smile:. Parce que pour mon plaisir et pour moi, j’ai besoin de lui.
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Par : le 30/09/21
Après des semaines de communications téléphoniques et d'appels visio ..... EN-FIN, la rencontre arrive. Je précise aussi que je ne suis nullement traumatisée par ce qui s'est passé ce soir-là. Au point que je la partage. C'était une expérience. Le texte ci-dessous a été rédigé à la demande de ce dom, pour avoir un retour à froid de la soirée 48h après. *************************************************************************************** Mercredi soir. J’arrive au château avec un peu d’appréhension pour mon retard, car vous êtes militaire. Et aussi, pour le lavement que j’ai fait avant, je ne sais pas si je vais devoir aller aux toilettes ou pas, c’est déstabilisant, c’est mon premier lavement. Jolie tenue, chemisette et style classique pour vous. J’embrasse votre main à genoux, comme convenu. Comment tout cela va-t-il tourner ? Est-ce que je vais découvrir un monde inconnu, des plaisirs inconnus ….. à voir. Tour de la maison, je sens votre poigne rapidement, dès que je monte une marche de trop sur l’escalier. Je me dis que ça ne doit pas être facile de s’opposer à vous, et quelque part ça me rassure. Je vais probablement pouvoir me lâcher un peu. Jolie propriété, vos informations historiques sont intéressantes aussi, et je profite de la marche pour vous observer. Pas une once de doute ou de détente dans cette démarche. Un homme qui sait ce qu’il veut, et qui l’aura, quand et où il le souhaite. Apéritif à l’intérieur. J’apprécie que vous me demandiez si je crains les moustiques, j’aurai préféré en extérieur mais ma peau l’aurait payé très cher. Il faut que je me déshabille, pour vous, je n’ai pas l’habitude de faire ça pour un Maitre. C’est drôle de se faire observer, sans une once de frémissement. Je comprendrais plus tard que vous exprimez peu de choses, en mots ou en gestes. Difficile pour moi de « lire » et de savoir quand vous prenez du plaisir. A moins que le plaisir soit uniquement d’obéir à vos ordres ….. sans chercher de connexion. Apéritif moi nue, nous papotons de tout et de rien, avec du champagne. C’est bien plaisant. J’embrasse vos chaussures puis vos pieds nus, des ongles taillés auraient été mieux accueillis je crois. Puis déshabillage, c’est étonnant de voir votre sexe qui ne réagit pas à mes caresses diverses, assez déstabilisant aussi. Du plaisir avec mon cul vers vous, j’aime bien me caresser mais d’une main, je manque de tomber. Vous me commandez de me caresser, et de jouir, ce que je fais. Je ne sais pas si cela vous convient ou pas, je ne vous vois pas et ne vous ressens pas non plus. Par contre, je remarque qu’il n’y a pas de caresses sur mon corps, uniquement sexe et seins. Début du « travail mammaire », comme vous l’appelez. Apparemment mes seins ne sont pas très sensibles, alors chaque travail se fera avec beaucoup de force, et donc de douleur pour moi. C’est fort, ça pince et ça fait mal. Je sais que vous avez dans l’idée de me faire jouir par les seins. Une fessée aussi, et je fonds en larmes de douleur. Pas l’habitude d’avoir mal comme ça, un peu oui, mais là c’est carrément déplaisant et je n’ai pas dans l’idée de dire « je suis cap », vous le savez. Une fois que je suis en larmes, de façon très surprenante, vous me prenez contre vous et j’entends le mot « câlin », « donne-moi ta douleur », ça ne résonne pas en moi, et ne vous ressemble pas non plus. Alors je me blottis pour avoir un peu de réconfort, ce qui ne dure pas car apparemment cela ne vous convient pas, c’est « trop vanille ».
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Par : le 09/07/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink: ___________________________________________________________ De 2012 a 2015 Je suis en terminale, fraichement célibataire et plutôt déçue du sexe, je ne suis plus autant en quête d'un pénis pour combler ma vie ... Je me réfugie auprès de mes copines et dans mes loisirs choisissant de me concentrer sur mes études pour le BAC en fin d'année ! Il y'a pourtant dans ma nouvelle classe un garçon qui ne me laisse pas indifférente, il a des yeux bleus à tomber, de beaux cheveux mi-longs blonds et il me fait beaucoup rire mais je ne me projette pas dans une quelconque relation pour le moment. Plusieurs garçons me tournent autour ayant appris ma rupture durant l'été et certains se montrent assez grossier en se comparant à Clément, ils sont d'emblés à mes yeux inintéressants en s'y prenant de la sorte mais pensent avoir une chance. Mon Crush discute de plus en plus avec moi par messages, nous avons beaucoup de points communs et une complicité rare, il flirte de plus en plus ouvertement, me complimente souvent le soir sur ma tenue du jour, me dit qu'il va rêver de moi quand il va dormir ... Je m'amuse en retour a lui dire que je suis en pyjama dans mon lit quand je lui parle ou bien que je sors juste de la douche (alors que souvent ce n'est pas vrai), je fais en sorte de lui mettre des images plus ou moins sexy de moi dans la tête pour attiser son désir et voir comment il réagit dans ses messages suivants. Je me caresse régulièrement avant de dormir en l'imaginant se branler en pensant à moi, un soir alors que je me touche pendant que nous échangeons par messages, il me dit le plus spontanément du monde, qu'il me laisse-là car il doit aller se branler avant de dormir et qu'il est tard ! J'hésite entre lui répondre un simple "d'accord, bonne nuit, à demain" ou le chauffer mais ma chatte qui supplie que je continue de jouer avec elle me pousse à choisir la seconde option, je lui réponds alors "c'est moi qui te mets dans cet état ?" Son texto mets quelques instants a tomber ... "Truc de mecs ma belle, faut faire sortir le venin pour bien dormir, n'y voit pas là un rapport avec toi, tu n'es pas le centre du monde" Je le prends un peu mal car il refroidit l'ambiance mais je sais qu'il cherche a me taquiner et me faire parler de sexe ou manifester par écrit une quelconque déception, je m'amuse alors de cet affront et décide de surenchérir ! "Je parie que t'as déjà la main dans le calbar pourtant puisque t'as mis un peu de temps a répondre, pas joli-joli de m'envoyer un message alors que tu secoues Popol !" " J'avoue que j'ai peut-être commencé mon affaire, après-tout je te l'ai dit, il se fait tard et on se lève tôt demain ..." " Ah tu vois, bon garçon j'aime quand tu es honnête, du coup ça se branle sur quoi ?" (Je me frotte le clito comme une folle sur notre conversation quand je ne lui réponds pas et attends son message) " Qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est un peu gênant en plus; tu trouves pas ?" " Oh voilà qu'il fait le timide maintenant, je sais pas, je pensais que t'assumerais puisque c'est toi qu'a commencé a parler branlette !" " Je regarde une scène porno, t'es contente ?" " Ok, quelle genre, petit cochon ?" " Pourquoi tu veux en regarder un aussi peut-être, petite cochonne ?" (Je mouille comme une folle depuis plusieurs messages, il m'excite carrément trop, j'ai envie de lui, de le voir se branler ...) " Qui sait ? Peut-être que je vais m'en faire un petit avant de dormir aussi ..." " Ah ouais, tu regardes des pornos toi ?" " Moi aussi je me caresse souvent avant de dormir pour ta gouverne !" " Charlotte ... T'es en train de carrément m'exciter là, faut pas me dire des choses pareilles !" " De ? Savoir que je me frotte la chatte ça te rends fou ? Y'a pas que les mecs qui aiment le porno et prendre du plaisir avant de dormir" " C'était pas le moment pour me dire des choses comme ça, je me branlais petite idiote, maintenant je t'imagine le faire ..." " Bah justement si je peux aider, je vois pas où est le problème ..." " Ah ça te dérange pas de savoir que je suis en train de me branler en discutant de ça avec toi ? Que tu m'excites ..." " Non au contraire surtout de savoir que ça t'excite est flatteur et puis je fais peut-être la même chose ..." " Jure ?! Tu te touches là ?" " Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je t'imagine t'acharner sur ta queue mon cher et ça m'amuse" " Bordel, je viens de finir, tu m'as complétement fait vriller, j'en ai mis partout, je me sens un peu honteux " " Faut pas, ça restera notre petit secret, j'espère que c'était bon en tout cas" " Ok, on fait ça, je te promets d'en parler a personne, j'ai kiffé mais a la fois je me dis qu'on a dérapé, allez bonne nuit la miss" " Yep a demain et y'a pas de mal a se faire du bien, dors bien" Je me caressa encore quelques instants totalement en transe avant de m'endormir avec un peu de remords d'avoir été aussi cru. Le lendemain matin, Thomas arrive dans la cour du lycée, me prends par la main, m'entraine avec lui en me disant qu'il faut qu'il me parle, il me plaque contre le mur derrière les toilettes, me regarde fixement dans les yeux "Je t'aime, petite cochonne" me dit-t-il avec aplomb, je rigole et lui réponds "moi aussi petit cochon", il me roule une pelle des plus intenses en me prenant dans ses bras, je fonds littéralement et tombe inéluctablement folle amoureuse de lui. Thomas et moi étions un couple très fusionnel, il était beau garçon, populaire et très apprécié, je l'étais aussi donc nous devînmes l'un de ses couples stars d'un bahut. Plusieurs de mes copines m'enviait notre relation, plusieurs de ses copains jalousait celui qui profitait de mon corps et ça, pour en profiter, il en profitait ... Thomas fut une révélation, il répara les dégâts de Clément (le précoce) avec lui je redécouvris cette passion que j'avais pour la queue, j'adorais sa bite, l'avoir dans ma main, dans ma bouche, dans ma chatte ! Thomas était endurant, mieux membré, plus sauvage, plus pervers, il me prenait dans toutes les positions, dans plusieurs pièces de nos maisons, à l'extérieur, il avait toujours envie de moi et c'était à chaque fois un réel plaisir que de satisfaire ses besoins ! Le sexe était un fondement de notre relation, on baisait tout le temps, on parlait de cul tout le temps, on était des animaux en ruts qui se découvrent une sexualité et la consume a toute vitesse ! J'adorais le voir en érection, savoir qu'il bande pour moi. J'adorais embrasser son gland, couvrir ses boules de baisers et dévorer son chibre de longues minutes en l'écoutant gémir de plaisir. J'adorais quand il dévorait ma poitrine, bouffait ma chatte et me léchait le cul, sentir son envie pour mon corps. J'adorais par dessus-tout ses coups de reins violents, sa bite raide qui tapait si fort et profondément en moi, la fougue qui le caractérisait et nos parties de jambes en l'air digne des pornos que nous regardions ! Thomas réveilla de nouveau la salope qui dormait en moi, il me rendit accroc a sa bite, au sexe et me déprava ! Totalement en confiance avec ce garçon qui me témoignait tout son amour et tous ses désirs, je me laissais aller et oubliait petit a petit la conception de pudeur, tabous ou limites. Thomas avait instauré une règle dans notre couple, nous devions toujours tout faire pour le plaisir de l'autre et ne rien lui demander que nous ne pourrions faire nous-même ! Si tu m'aimes, pourquoi m'empêcher de prendre du plaisir ou faire ce que j'aime ? C'était un peu son crédo et dans le fond ça se tenait. Je me dévouais a le faire prendre son pied et m'assurer qu'il exprime toutes ses envies et en retour il s'assurait également que je jouisse avant lui et communique sur mon ressenti ou ce dont j'avais envie. Thomas me fit découvrir le véritable plaisir, il m'emmena aux portes de l'orgasme que je ne franchissais pas mais nous n'étions pas loin, il savait me faire jouir et je vénérais sa queue. Il fut le premier garçon que je présenta a ma mère, elle l'appréciait beaucoup. Quelques semaines après avoir officialisé mon couple auprès de ma Maman elle m'offrit mon premier string en me disant que maintenant j'avais l'âge d'en avoir un, elle se doutait que j'étais devenue sexuellement active avec mon petit-copain alors elle me posa la question, je lui confirma que je couchais avec Thomas. Monsieur souhaitait que je prenne la pilule pour que l'on se passe du préservatif, j'en parla a ma mère en lui disant que je souhaiterais avoir une contraception plus sûre, elle m'encouragea a prendre en effet la pilule. Les premières baises sans capotes furent incroyables, la sensation du peau contre peau me fit redécouvrir sa queue ou la bite de manière plus générale, tout était plus doux, sensuel, meilleur et le sentir jouir en moi était une satisfaction totale, les jets chauds qui se déversaient dans mes entrailles me donnait l'impression de servir de vide-couilles, accomplir ma fonction jusqu'au bout. Au fil des mois, Thomas me baisait de manière plus brutale et j'aimais cela, ces mots devenaient plus crus, il parlait de mon corps de manière obscène, de moi en des termes peu élogieux mais dans les situations que nous vivions, il disait toujours vrai ... Comment contester le fait que j'étais une salope ? Moi qui adorait le sucer, m'étouffer sur sa queue raide pleine de salive, m'empaler dessus pour m'y remuer sans pudeur, gémir sans honte sous ses coups de bites, me faire remplir de sperme ... Comment contester le fait que j'étais une chienne ? Moi qui voulait toujours me faire baiser, qui en prenait plein la chatte tout le week-end, qui cambrait mon cul à m'en déboiter le dos et écartait mes deux fesses pour lui offrir la meilleure vue sur mes trous ... Comment contester le fait que j'étais une pute ? Moi qui obéissait à toutes ses envies, me faisait baiser en extérieur avec le risque d'être surpris, jouissait avec ses parents dans la pièce d'à coté, lui gobait les deux boules en même temps pendant qu'il se branle, lui léchait le cul s'il me le demandait, avalait son sperme ou le laissait me recouvrir le visage ... Au lycée et devant nos amis, j'étais sa petite amie. A la maison ou chez ses parents, j'étais sa copine. Entre nous, j'étais sa femme, sa meilleure amie, sa confidente, sa partenaire mais au lit quand les vêtements tombaient je n'étais plus qu'une salope bonne qu'à se faire défoncer la chatte, une chienne docile vouée a lui vider les couilles et une pute dépravée qui ferait tout pour satisfaire sa queue ... J'aimais cela, j'aimais être cette salope, j'aimais le sexe, la bite, sa bite et j'aimais ce qu'on était, c'était parfait ainsi ! Durant l'année de mes 18 ans, j'ai discuté un jour a cœur ouvert avec ma mère sur l'abandon de mon paternel, elle me raconta qu'ils ne s'entendaient plus du tout, qu'elle ne le comblait pas assez sexuellement selon lui mais aussi qu'elle savait qu'il avait une maitresse, fréquentait des établissement libertins et avait une double vie. Les révélations de ma mère me poussèrent a m'investir encore plus sexuellement avec Thomas, à le combler et ne rien lui refuser. Avec le recul, je pense que ma soumission trouve ses origines dans cet instant, mon rapport aux hommes a toujours été influencé par l'absence d'une figure paternelle dans ma vie mais mon rapport au sexe a aussi toujours été influencé par ce besoin d'affection et cette volonté de combler l'autre pour m'assurer qu'il reste a mes cotés. Savoir que mon géniteur était un salaud infidèle a la libido insatiable qui faisait passer ses besoins sexuels avant tout le reste m'aida a le détester encore plus mais je releva aussi les points communs que nous commencions à avoir ... Pire encore, parfois quand je me masturbais, j'imaginais cet homme qui baisait autrefois ma mère, elle qui m'a éduqué de façon plutôt stricte, que je ne vois jamais se relâcher, qui n'a jamais refait sa vie et que je ne peux imaginer avoir eu ne serait-ce qu'une aventure depuis leur séparation. A quoi pouvait bien ressembler leurs parties de jambes en l'air ? Un fantasme commença à germer en moi, celui d'un jour aller en club libertin ! Je m'informais régulièrement sur le milieu, ses codes, son fonctionnement et consommait de temps en temps du porno en lien avec le libertinage, l'échangisme ou les glory-holes. Quand je me caressais, Il m'arrivait de fantasmer sur une soirée dans un club avec Thomas, de voir des gens en train de baiser, de nous joindre à eux mais je n'en étais pas capable, ce n'était que des pensées obscènes quand j'étais trop excitée ... Pourquoi cela m'excitait autant d'ailleurs ? Est-ce que j'avais réellement envie de sexe a plusieurs ? Que Thomas me voit coucher avec un autre homme sous ses yeux ? De sucer la bite d'un parfait inconnu sans savoir à quoi il ressemble physiquement en le pompant à travers le trou d'un mur ? Un soir, je pris conscience que ce qui m'attirait autant dans ce fantasme du club libertin ce n'était pas tant le milieu décomplexé sexuellement et tout ce qui va avec mais plutôt l'idée de marcher sur les traces de mon paternel, que ce qui m'excitait c'était de me dire que je pourrais tomber sur lui, que je ne le reconnaitrais pas et lui encore moins, que je pourrais me faire baiser par mon propre père ou sucer sa queue sans le savoir ... Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faites du bien avec des pensées pareilles dans la tête ... Je fantasmais sur le fait d'entrer dans un club, de voir une femme se faire prendre sous mes yeux et de me dire que c'est peut-être mon père qui est en train de la baiser. Je fantasmais sur le fait de me faire baiser par Thomas devant des voyeurs et que mon paternel serait peut-être dans le groupe d'hommes qui me regarde, qu'il constate la chienne que je suis sans que lui ou moi ne le sachions. Je fantasmais sur le fait de sucer des bites dont je ne sais rien, d'en voir de toutes les tailles et diverses formes, de m'atteler à en vidanger plusieurs sans avoir la moindre idée de la beauté de l'homme derrière le mur, sa corpulence ou son âge. J''étais excitée par l'idée de sucer des mecs repoussants, qu'ils soient moches, gros ou vieux mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de pomper un gars de mon bahut, un de mes profs, le père d'une amie mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de vider les couilles de mon propre père dans ma bouche mais que je n'en sache rien. Je fantasmais sur le fait de me faire prendre par de parfaits inconnus, que Thomas m'offre à des mâles en rut, m'échange à un gars contre sa copine, de n'être qu'un corps dont des hommes dont je ne sais rien disposent pour leurs besoins. Il y'avait de la perversion en moi qui aimait l'idée que mon père soit un jour l'un d'eux, qu'il pénètre dans la chatte de sa propre fille, celle qu'il a abandonnée dont il ne connait rien et surtout pas le manque dont elle a souffert, qu'il profite de ce qu'il a engendré, que son égoïsme et ses vices comme ma dépendance aux hommes et ma dépravation nous conduisent a baiser ensemble comme les obsédés maudits que nous sommes. Ce fantasme était irréalisable et bien trop immoral, il se manifestait dans un coin de ma tête quand j'étais très excitée et perdait le sens des réalités avant de jouir, je ne pouvais pas en parler à Thomas tant il était obscène, difficile a comprendre sans une parfaite connaissance de mes blessures psychiques et je ne voulais pas que mon petit-ami voit cet aspect de moi ... La vie suivait son cours, j'étais épanouie tant socialement, émotionnellement que sexuellement ! Depuis les révélations de ma mère et ma décision de m'offrir sans aucune limites a mon petit-ami, je ne faisais plus l'amour, je me faisais baiser. Je ne suçais plus simplement une bite, je m'exerçais a la gorge profonde. Je ne recrachais plus le sperme après une pipe, j'avalais son foutre, le laissait venir sur mon visage, ma poitrine, mon cul ou la plupart du temps, au fond de ma chatte ! Thomas était un conquérant, celui qui annexait mon corps, lui faisait vivre diverses premières fois mais surtout celui qui me ferait tout faire, tout vivre, tout essayer ne serait-ce qu'une fois juste pour voir ! Il ne cachait plus sa part d'ombre et me délivrait toutes ses envies, à chaque fois que nous repoussions nos limites ou faisions quelque chose de nouveau, il se tournait instantanément vers la prochaine étape, c'était comme une liste de pratiques, perversions, situations, jeux de rôles qu'il voulait cocher comme pour se dire, on l'a fait ! Mon obsédé de petit-ami m'avait convaincu de me laisser prendre en photos totalement nue et filmer en plein acte pour qu'il se branle sur moi/nous plutôt que du porno pendant la semaine. Il vouait un tel culte a mon corps que j'avais acceptée par amour de lui faire confiance pour garder ça pour lui. Je me disais que si ça l'aidait à rester focus sur moi même dans ses moments solitaires, il n'en serait que plus bouillant le week-end lorsqu'il retrouverait "la came" sur laquelle il se branlait toute la semaine ! Je me fis violence au départ pour lui offrir le contenu qu'il recherchait pour ses branlettes, les premiers shootings furent éprouvants et gênant mais quand il me filmait en train de le sucer c'était excitant de me dire que je devais fournir une belle prestation car elle était enregistrée et qu'il allait la revivre en solo. Au fil des mois, je me pris finalement au jeu et il amassa plusieurs centaines de photos allant de shootings complets dédiés a une tenue ou un ensemble de lingerie a des photos prises a la va-vite pendant nos ébats. Une baise sur deux, il sortait dorénavant son téléphone pour me filmer, il se filmait en train de se faire sucer, de me baiser et d'éjaculer sur mon visage ou mon corps. Déjà bien dépravée et sans pudeur, le fait de savoir qu'il détenait autant de photos/vidéos compromettantes sur moi où il avait la preuve que j'étais bel et bien une salope fit voler en éclats ma capacité a garder encore quelques limites ou lui refuser quelque-chose ... J'étais déjà soumise à cet homme sans le dire, nous ne mettions pas de mots sur cela mais dans les faits ma dévotion était totale depuis des mois, mes tabous presque tous envolés et la notion de limites, il savait la faire disparaitre. La semaine nous avions maintenant du sexe virtuellement, allant des sextos/appels cochons où on se touchent avant de dormir aux échanges de nudes, il n'y avait plus de temps morts avec le week-end où nous passions aux rapports plus concrets. J'aimais envoyer des photos de mon corps a mon mec, qu'il me réponde avec une photo de sa queue en érection ou me dise que si j'étais face a lui, il boufferait la chatte que je venais de lui envoyer ! J'aimais qu'il me promette "de me détruire" ce soir quand je lui envoyais une photo de moi dans mon bain m'épilant la chatte pour lui. J'aimais me réveiller et avoir une photo de ses jets de sperme sur le parquet de sa chambre où il me disait que c'était le résultat de sa masturbation devant notre vidéo du week-end dernier ! J'aimais aussi me toucher sur nos vidéos, parfois je lui demandais de m'en envoyer certaines quand j'avais trouver le moment génial pour pouvoir me masturber devant. Je ne m'en suis pas rendue compte à cette époque mais je pense que c'est à cette période que je suis devenue nymphomane, le sexe était présent chaque jour. Ma dévotion totale à mon petit ami, sa recherche constante de nouveautés et notre volonté de tout essayer nous poussèrent à aller très loin pour des jeunes de nos âges. Lorsqu'il m'avait demandé de lui faire un anulingus par exemple, j'avais au départ émis des réticences mais il avait argumenté en me disant qu'il me le faisait bien lui, alors pourquoi pas l'inverse ? J'avais rétorqué le fait de n'avoir rien demandé mais avec le couplet sur le fait de donner du plaisir à la personne qu'on aime en veillant a son épanouissement, j'y étais allé ! Les premiers coups de langues furent fébriles mais il s'était entièrement épilé pour l'occasion alors je lécha le pourtour de son anus et appuya légèrement sur son entrée, les gémissements de plaisir de mon copain m'encouragèrent a poursuivre cette mascarade. Dans les minutes qui suivirent, je recevais des ordres clairs et autoritaires me disant d'embrasser ses fesses, de lécher plus vite, de remuer de haut en bas ma langue, de la laisser sortie et de ne bouger que ma tête, de lui limer la raie dans son ensemble ! Son cul était baveux, le bas de mon visage recouvert de salive, j'étouffais parfois entre ses fesses, cherchant a reprendre une respiration contre son cul, il se branlait lui-même en me regardant et appuyais parfois sur ma tête pour me maintenir entre ses fesses. Il m'ordonna de rentrer ma langue dans son cul, je ne voulais pas le faire, lécher l'extérieur était une chose mais j'avais peur du goût ou d'un accident ... En exprimant un refus, il argumenta aussitôt sur le fait qu'il me le faisait, qu'il rentrait sa langue dans mon cul mais aussi dans ma chatte alors il prit ma tête et l'enfonça entre ses fesses en m'ordonnant de lécher, "mets-la dedans" me dit-il plusieurs fois alors que je léchais l'entrée puis j'obéis et pénétra son anus de la pointe de la langue ! "Fais des vas et viens, je veux te sentir entrer et sortir en moi" me dit-il en m'agrippant les cheveux. "Plus loin s'il te plait" me dit-il en appuyant derrière mon crâne pour m'enfoncer le visage dans ses fesses alors que ma langue était en lui. "Encule-moi avec ta langue" me dit-il pendant que je gardais ses fesses écartées et que j'y mettais des hochements de tête la langue enroulée pour en faire une pointe qui le gode ... Voici comment je suis passée en moins de dix minutes de quelqu'un qui ne s'était jamais approchée d'un anus a quelqu'un qui raclais l'intérieur d'un trou de balle avec sa langue ! Après cette première fois, je lui léchais le cul un week-end sur deux pendant nos préliminaires et cela ne me dérangeait plus. L'anus de mon mec était copieusement léché s'il soulevait ses jambes pour m'y laisser l'accès et j'aimais que ma langue remonte en continu de sa raie à ses couilles pour revenir à sa queue. L'anus de mon mec était habilement sollicité s'il se mettait à quatre pattes, je lui écartais bien les fesses et l'enculait avec ma langue tout en masturbant sa queue qui pendait dans le vide. L'anus de mon mec était violemment frotté contre ma langue et sur mon visage quand il s'asseyait sur moi pour que j'étouffe entre ses fesses alors qu'il se remuait sur la pointe de ma langue tout en se branlant et m'agrippant parfois par les cheveux pour enfouir mon visage dans son cul. Nous avions 18 ans et je bouffais le fion de mon petit-copain comme une actrice de gonzos ! Je pense que le plus hors du commun ou inavouable c'est quand nous nous sommes mutuellement pissés dessus ... Thomas m'avait plusieurs fois fait part de son envie de m'uriner dessus, sur le visage plus précisément mais j'avais évidemment tout de suite décliner la proposition et bien qu'il en reparle parfois sur ce sujet il ne me forçait pas la main sachant que c'était bien plus hardcore. Je lui avais demandé ce qu'il cherchait là dedans et il m'avait expliqué vouloir voir jusqu'où je pourrais aller pour lui, si ma dévotion était réelle et que c'était une façon de se sentir supérieur à moi sur l'instant, une envie d'humiliation, de dominer. Un soir après une bonne baise chez lui, nous avions tous les deux envie d'aller aux toilettes pour pisser puis a la douche, nous venions de passer un bon moment et lorsqu'on se chamaillait pour la première place aux WC, il me dit que je n'avais qu'à pisser dans la douche puisque je devais y aller, je lui concéda alors les toilettes en acceptant de le faire sous l'eau de la douche. Alors que je déclenchais l'eau, Thomas s'engouffra dans la salle de bain, la ferma a clé et me chuchota (parents dans le salon au rez de chaussée) que si j'étais capable de me pisser dessus moi-même dans la douche et bien nous n'avions qu'a nous pisser dessus à tour de rôles dans la douche. Je lui demanda pourquoi ça et il me rappela qu'il ne me demanderait jamais de subir quelque-chose qu'il n'est pas prêt à faire aussi donc que s'il me pissait dessus, il subirait l'expérience en retour ! Je ne sais pas si c'est l'euphorie de la soirée sympa que nous passions ou le fait que j'avais trop envie de pisser pour que l'on débatte mais j'accepta si c'était juste sur le corps. Thomas coupa l'eau, se positionna dans le bac de la douche et me dit de mettre un pied sur son épaule puis de me laisser aller, je fis ce qu'il dit et commença à uriner. Au début je me pissa plus le long de la jambe qui me servait d'appui que sur lui, je me retins alors de nouveau pendant qu'il se positionnait davantage sous moi bien collé à ma cuisse alors qu'il maintenait mon autre jambe sur son épaule. La seconde tentative fut aussi calamiteuse mais fonctionna, ma pisse coulait sur lui, sur son bras, une partie de son ventre et ses cuisses, il me demanda d'orienter ma chatte de la main alors je tira dessus pour tenter de viser avec le jet et lui en mettre un maximum dessus, on rigola énormément lorsqu'il me dit que "c'était très bizarre la sensation, chaud et que ça puait" alors que j'arrosais son torse et savourait ses grimaces. Monsieur se rinça puis m'invita a prendre place. C'était mon tour, je m'accroupis jambes écartés en étant bien appuyé sur mes talons, il me demanda de tenir et écraser mes seins l'un contre l'autre puis il débuta, c'était tout de suite bien plus facile pour un homme de viser ... Il s'amusa à pisser sur mes seins, mes épaules, mes cuisses, c'était brulant et ça démangeait, l'odeur était forte, je puais la pisse ! Il me fit me retourner a quatre pattes pendant qu'il retenait ses derniers jets puis il urina sur mes fesses et mon dos. Je me mis debout, puante avec des relents de dégout devant l'odeur de l'urine, on prit un fou rire en concédant tous les deux que ça puait et que c'était n'importe quoi ce qu'on venait de faire puis je me rinça en vitesse à grand renfort de gel douche ! Il est difficile de vous conter toutes les parties de jambes en l'air et diverses pratiques que nous avons vécues au sein de cette relation mais si je devais encore vous partager quelques anecdotes, je vous parlerais de notre penchant pour le sexe en extérieur ! Déjà c'était pratique, deux adolescents/jeunes adultes chez leurs parents c'est pas toujours simple pour baiser discrètement chez nous donc le faire à l'extérieur était un bon plan en plus de terriblement nous exciter avec le risque d'être surpris. Il y avait un petit bosquet derrière le quartier de Thomas, je ne sais pas combien de fois je me suis faites baiser contre un arbre ... Au lycée, nous nous éclipsions parfois le midi pour faire nos affaires entre les buissons d'un parc à coté du bahut ou dans une ruelle. Chez moi, nous partions nous promener dans les champs et mes premières exhibitions furent devant un troupeau de vaches. Il y'a aussi une anecdote honteuse, un week-end où les parents de Thomas n'étaient pas a la maison, il me fit part d'une découverte ! Monsieur avait trouvé dans l'un des placards de sa mère, un gode vibromasseur et il voulait que l'on essaie ... J'ai au départ comme souvent tenté de refuser en lui expliquant que c'était à sa mère, qu'elle se l'enfonçait dans la chatte et qu'il était hors de question que je fasse de même avec son jouet a elle ! "N'importe quoi, y'a rien de sale, je vais le passer sous l'eau avant de toute façon et on le nettoiera aussi après ! C'est qu'un jouet et puis tu faisais pas toutes ces manières quand on a baisé dans le lit de mes parents le mois dernier !" Thomas continua de me forcer la main en m'expliquant qu'on avait l'occasion d'essayer et de voir ce que ça me ferait, il alluma le sex-toy qui commença a vibrer et en regardant ce jouet en forme de pénis fuchsia vibrer, j'eue en effet envie de savoir ce que ça faisait. Mon pervers de petit-copain enleva ma culotte et me fit me coucher sur le dos, les jambes bien écartées, il frotta la tête du jouet contre mon sexe, les vibrations étaient agréables et stimulaient bien mon clitoris, je mouillais sur le sex-toy de ma belle-mère ! Thomas commença alors à me lécher, à insérer ses doigts puis fit entrer le gode en moi, au début il me pénétra avec le sex-toy à l'arrêt, il faisait des vas et viens en moi, j'étais trempée et très excitée. Thomas me goda de longues minutes avant de me défoncer littéralement la chatte à la force de son avant-bras, si le jouet n'était pas aussi bon que sa queue en sensations, la vitesse de pénétration et la cadence des vas et viens qu'il pouvait imposer à ce pénis par la force de sa main était bien supérieur à celle de ses coups de reins ! Je serra les cuisses et voulu interrompre la folle cadence ne tenant plus devant tant d'intensité, il me retourna, suréleva mes fesses et reprit de plus belle bien agrippé a mon postérieur qu'il tenait coincée entre son torse et ses bras ! Il alluma le vibromasseur qui commença alors à vibrer et résonner en moi, mes parois étaient chatouillées mais c'est plutôt la pénétration effrénée que reprit vite Thomas qui me faisait péter un plomb, trop de plaisir se mêlaient en moi. "Je croyais que t'en voulais pas ? Ecoute les bruits obscènes que fait ta chatte maintenant ! T'aimes te faire goder ma salope, regarde comment tu mouilles sur le sex-toy de ta belle-mère, tu vois que t'es qu'une pute ! - Oui, je suis qu'une pute qui aime s'en prendre plein la chatte !" Je gémis comme une chienne en chaleur, plusieurs fois je tente de fuir l'intensité de ma jouissance mais mon masturbateur ne me laisse pas bouger, je ne peux qu'encaisser sa fougue tant que son poignet en a sous le coude ! Thomas cessera ce divin supplice après d'intenses minutes, relâchant mon cul et me laissant inerte avec le sex-toy éteint mais encore plantée dans la chatte c'est un ordre qui me fit revenir a moi. "Allez maintenant, je veux que tu le suces bien fort et nettoie toute la mouille que t'as mis dessus" Thomas retire le jouet de ma chatte dilatée, il l'approche de ma bouche et je l'avale, il le remue entre mes lèvres et me demande de bien le lécher, je m'exécute et goute à de la mouille tout sauf délicieuse, il sort alors sa queue et me dit de manger de la vraie bite. Je me souviens que je l'ai sucé avec application, qu'à un moment j'ai repris le sex-toy de sa mère pour me goder moi-même pendant que je le suçais ... J'avais conscience d'être une dépravée mais j'ai eu du mal a regarder sa mère dans les yeux quelques temps après cet épisode. La dernière anecdote qui sort du lot et mérite d'être racontée serait qu'on se racontait des histoires de culs fictives avec des potes à nous dedans pour nous exciter ... Thomas fantasmait sur un plan a trois avec deux filles, moi sur mon club libertin donc souvent nous aimions nous masturber en écoutant l'autre nous raconter des obscénités sur nous et quelqu'un qui nous excite mais cet aspect sera plus amplement évoquer dans un chapitre bonus. Thomas était un pervers insatiable et moi j'étais devenue une salope dévergondée, nous nous comblions tellement ! Le seul point noir dans notre sexualité était le sexe anal, lui en raffolait et en regardait énormément en vidéos, moi pas plus que ça. Il avait forcé de longues semaines pour que je le laisse me sodomiser, j'avais fini par accepter d'essayer ! De longs préliminaires, beaucoup de lubrifiant et une pénétration patiente et progressive n'avait pas réussit à me détendre suffisamment pour que j'y prenne du plaisir, la sodomie avait été douloureuse et déplaisante. Une seconde tentative avait eu lieu le mois suivant de mémoire et c'était encore moins bien passée, il m'avait enculée jusqu'à se finir alors que je n'en pouvais plus et j'avais pris sur moi pour le laisser finir en me cramponnant au matelas de longues minutes ... Depuis ce jour, la sodomie avait été proscrite de nos ébats et si j'autorisais le doigt dans le cul, je lui refusais dorénavant l'accès à ce trou avec sa queue qui était synonyme pour moi de mauvais quart d'heure ! On ne pouvait pas dire que j'avais peur de la douleur ou que je ne laissais pas mon mec me violenter, les fessées franches en levrette, le tirage de cheveux pendant la pénétration, les claques pendant la pipe ou la baise, les étranglements et les jeux de salives étaient monnaies courantes après notre première année de couple mais l'anal restait a l'écart. Alors que nous approchions de nos deux ans de relation, je commis une grave erreur, toujours folle amoureuse de mon copain et épanouie, je ressentais néanmoins qu'une routine s'installait entre nous et passant tout mon temps avec lui, je ne me sentais plus que comme la copine DE alors je me demandais si je plaisais encore aux autres hommes ... Comme un besoin de séduire, de me rassurer ou de braver un interdit, j'alla flirter par messages avec un garçon qui prenait mon bus et que je trouvais pas mal, nous discutions de temps en temps et je le chauffait légèrement pour m'attirer ses compliments. Thomas le découvrit un jour en fouillant dans mon portable (chose qu'il ne faisait jamais mais il avait senti que quelque-chose se tramait) s'en suivit une dispute dévastatrice où je m'excusa à ses pieds et le supplia de ne pas me quitter, que je ne faisais que jouer pour me rassurer, que je ne l'aurais jamais trompé, il ne l'entendait pas ainsi et considérait que je l'avais trahi, il me quitta ... Ce fut un week-end à pleurer, m'en vouloir et tenter de le reconquérir, il était blessé, trahi et vexé. Mes déclarations d'amour, mes excuses, mes promesses de me racheter ne changeaient rien et alors que je le pensais perdu a jamais, il me donna rendez-vous chez lui le week-end suivant en me disant de venir que si j'étais prête à tout pour le récupérer ... Je rejoignis mon petit-copain blessé qui me faisait la gueule depuis plus d'une semaine, nous sauvâmes les apparences devant ses parents et montèrent vite à l'étage pour nous enfermer dans sa chambre et discuter. Thomas affichait toujours une mine grave, je le prit dans mes bras en m'excusant et lui rappelant que je l'aimais plus que tout, il me rassura en me disant que lui aussi et qu'il avait énormément de mal à vivre sans moi, que cette séparation le dévastait mais qu'il n'en était pas la cause, juste la victime suite a ma trahison, que si je voulais regagner sa confiance, je devrais lui prouver que je suis prête a tout pour lui et que je lui appartiens ! Je lui confirma être folle de lui et ne pas vouloir le perdre, que je saurais me racheter alors il me répondit d'un ton froid et autoritaire "on va voir ça, enlève ta culotte" ... Je m'exécuta avec un peu d'appréhension mais en me disant qu'il voulait sûrement se réconcilier par le sexe. "Voilà" dis-je les fesses à l'air devant lui, il me positionna a quatre pattes sur le matelas, baissa son jogging, cracha sur son sexe, sur mon anus et commença à y engouffrer un doigt, "Non pas ça ..." suppliais-je, notre dernière sodomie remontait a plus d'un an ... "Ta gueule, t'as pas le choix ! T'as dit être prête à tout ! Vouloir prouver que tu m'aimes ! C'est une bien maigre punition vu que ce que t'as osée faire, salope !" sa voix était différente, agressive, en colère, pleine de rancune ! "Alors j'entends rien ? Tu veux te faire pardonner ?" "Oui mais tu sais que je vais avoir mal, que j'aime pas ..." sa bite s'enfonce en moi, il me la mets sans prévenir et plus franchement que d'habitude, son gland entier entre d'un coup et il continue de la plonger dans mon anus sans aucune forme de retenue. Je pousse un cri et tente de faire ressortir sa bite, il m'agrippe le cul et les bras avec fermeté ! "J'espère bien que tu vas avoir mal, tu crois pas que j'ai eu mal, moi, hein ?" J'hurle de douleur, sa bite vient d'enflammer mon cul, d'habitude déjà, j'ai du mal a encaisser mais alors sans préliminaires ni lubrifiant, je dérouille ... Il me bouche la bouche, me dit de "fermer ma gueule", je me mets à pleurer ... "C'est ça, chiale pour une bonne raison, c'est facile de pleurer quand on se fait chopper a draguer un autre mec, là au moins t'as une bonne raison de pleurer" me dit-il revanchard et culpabilisateur ! Sa bite va et viens dans mon cul sans pitié, il me baise par ce trou si difficile pour moi comme si c'était ma chatte, je suis en larmes et pleure bruyamment ... "Allez mords donc dans l'oreiller, je veux pas t'entendre Charlotte, souffre en silence, a chaque fois que t'as mal, dis-toi que c'est rien comparé à ce que tu m'as fait et comment moi j'ai mal de découvrir que ma copine est une sale pute infidèle" Je pleure dans l'oreiller, mords dans le tissu et étouffe mes cris pendant qu'il m'encule sans la moindre retenue, pitié ou tendresse ! Je comprends ce qu'il me dit, je ne nie pas l'avoir blessé et devoir faire amende honorable, s'il a choisit mon cul pour cela, alors soit ... Je sens sa haine pour moi sur l'instant, que je n'ai surement que ce que je mérite, il me dit que ça lui fait du bien et qu'au moins après ça, il pourra sûrement me pardonner si je le laisse m'enculer à fond comme il en rêve depuis toujours, il ira mieux ! Il m'encule avec vigueur, se cramponne à mes hanches et mes fesses, me demande parfois d'écarter mes fesses, il filme la scène en commentant des obscénités très humiliantes du genre "Voilà ce qu'une chienne en chaleur mérite, ça t'apprendra à allez remuer du cul auprès d'un autre", "Sale pute t'as que ce tu mérites", "Dis moi merci de te punir et te pardonner, je devrais même pas t'enculer, tu mérites même plus d'avoir un gars comme moi" les minutes passent, la colère de Thomas redescends, je baigne dans mes larmes et ma salive avec le visage enfoui dans l'oreiller, je ne suis plus là depuis plusieurs minutes, mon cul me brule, il est en feu mais je ne sens même plus sa bite qui se déchaine. Il est désormais couché sur moi; il se termine avec des coups violents et profonds, je sens une éruption de lave coulée en moi, se mêler au brasier qu'est mon anus, Thomas se retire, prends en photo la destruction de mon fion et me laisse pleurer quelques minutes en me regardant. Je suis détruite psychologiquement comme physiquement, ma culpabilité me dévore et m'empêche de le détester pourtant je ressens bien de la haine et de la colère pour lui, mon anus me lance et son sperme qui en coule me fait me sentir encore plus souillée, je me sens sale, abusée, meurtrie. Je me tiens les fesses et pleure de nouveau à chaudes larmes maintenant que c'est enfin fini, je réalise a quel point cela a été éprouvant. "Voilà ce que ça fait, la trahison, la souffrance, je pense qu'on est a peu près quittes" a-t-il osé me dire pour briser le silence. "T'es qu'un connard" lui lançais-je haineuse a mon tour ! "Ouais c'est bien le minimum pour être avec une pute comme toi, maintenant soit on se pardonne, soit on va se faire foutre mais au moins, on est quittes" Je quitte la chambre part prendre une douche, expulser son sperme qui coule de mon cul en feu, j'ai mal, je pleure encore une fois sous la douche partagée entre les remords de l'avoir autant blessé pour l'avoir rendu aussi méchant lui qui était un amour et la honte de ce qu'il vient de me faire subir ... En sortant de la salle de bain, il me prends dans ses bras, m'embrasse et me demande si on est quittes, je lui dit qu'on l'est, il me réponds que dans ce cas, nous allons aller de l'avant. Les semaines suivantes je retrouva mon Thomas, le petit ami doux et amusant, l'amant sauvage et super bon coup mais dans les mois qui suivirent plusieurs choses dans son comportement changèrent au lit ... Adepte des jeux de soumissions et du sexe plutôt hard, Thomas était assez dominant et plutôt brutal au lit mais depuis cette "tromperie" je le trouvais plus dur dans sa manière d'être et plus tourné sur son plaisir dans les pratiques que nous faisions ! En bonne chienne docile que j'étais, j'obéissais et comblait toutes ses envies mais moi qui aimait particulièrement sucer je me retrouvais presque exclusivement à me faire baiser la bouche, la gorge profonde ou le baisage de gueule étaient quelque-chose que j'avais appris à maitriser et qui parfois me reposait (rien a faire, juste laisser monsieur aller et venir dans ma bouche) mais quand cela représente 90% de vos rapports buccaux ce n'est plus la même chose ... Thomas m'insultait constamment au lit alors qu'autrefois c'était une manière de pimenter nos ébats qui se manifestait ponctuellement, il n'éjaculait plus que sur mon visage ou dans ma bouche, il marquait au Stabilo sur mon corps des injures ou "Propriété de Thomas", "Sac a foutre de Thomas", "Pute de Thomas", nos rapports contenaient maintenant toujours une part d'humiliation ou de violence qui autrefois étaient des événements irréguliers et donc appréciables, cela devenait malsain et dégradant ... J'aimais toujours le sexe, j'aimais toujours qu'il me baise, j'aimais toujours le hard mais je n'aimais pas la façon qu'il avait de parler de moi au lit, l'image que je me renvoyais à moi-même dans le miroir, je perdais petit a petit confiance en moi et commençais a subir mon couple au point de ne plus me sentir à l'aise avec lui ... Quand nous baisions, j'incarnais mon personnage et remplissais ma fonction avec brio mais quand nous étions le reste du temps simplement nous, un couple, Charlotte et Thomas, j'avais l'impression qu'il ne restait plus grand chose ... N''étais-je pas devenue qu'une salope, une pute, une chienne, un sex-toy, un vide-couilles à ses yeux ? Après presque 3 ans de relations, je décida de le quitter formulant mes envies de profiter un peu plus de ma jeunesse, la sensation d'avoir perdu nos sentiments l'un pour l'autre et de n'être plus que des partenaires attachés l'un a l'autre, il confirma moins m'aimer et n'avoir jamais vraiment réussit à pardonner mon faux-pas mais me témoigna son attachement et sa reconnaissance pour notre histoire. Je quitta Thomas quelques semaines avant de partir étudiée dans une autre ville, je fis le choix d'un nouveau départ, je venais d'avoir 19 ans, j'allais avoir mon premier appartement, je devrais me trouver un petit job étudiant, prendre ma vie en main et c'est une Charlotte dépravée mais amochée par sa précédente histoire qui allait devoir se reconstruire seule afin de devenir celle qu'elle voulait être ... A suivre ...
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Par : le 05/01/23
Aucune convalescence, fût-elle amoureuse, ne pouvait trouver meilleur climat. J'installai mon humeur noire dans le confort. Des coussins moelleux servaient de support à ma mélancolie. Partout où portaient mes yeux, ce n'était que des images de raffinement et de paix. Pourtant, mon désordre intérieur ne rencontrait pas toujours l'harmonie. Ma passion date de ce jour-là, je pourrais ajouter qu'il en est de même pour ma souffrance. Je dépérissais à vue d'œil quand elle n'était pas là. J'avais la tête vide. Tout me tombait des mains et je passais des journées à penser à elle. Dans les premiers temps de notre rapprochement, j'ai éprouvé des sentiments semblables aux siens. Dans l'enfance de notre amour, je me laissais conduire, avec un doux plaisir, dans ses voies enfantines. Je savais qu'elle se fortifierait et s'élèverait rapidement. Aussi j'eus une telle confiance que je précipitai les épreuves. Je n'ai plus craint de la soumettre à tous mes désirs, d'autant plus qu'elle en serait plus humiliée et meurtrie. Elle ne pouvait, puisqu'elle m'aimait, qu'aimer avec joie, tout ce qui venait de moi. Tout à coup, je la regardais avec une sorte d'épouvante. Ce qui s'était accompli dans cet être dont j'avais tant envie m'apparaissait effroyable. Ce corps fragile, ses craintes, ses imaginations, c'était tout le bonheur du monde à notre usage personnel. Son passé et le mien me faisaient peur. Mais ce qu'il y a de plus cruel dans les sentiments violents, c'est qu'on y aime ce qu'on aime pas. On y adore jusqu'aux défauts, jusqu'aux abominations, on s'y attache à ce qui fait de plus mal. Tout ce que je détestais en elle était sans prix pour moi. Et mon seul bonheur, c'était le plaisir même; le mien, le sien, tous ces plaisirs du monde, camouflés la plupart du temps sous de fugaces désirs, des amours passagères, des illusions d'un moment. Nous avions du mal à parler. Il y avait un silence entre nous, fait de nos fautes et de nos remords. L'éclatement et l'évidence des amours partagées, la simplicité qui jette les corps l'un vers les autres. Ce monde ambigu où les choses s'interprètent et où nous leur prêtons un sens qui est rarement le sens, c'était l'insoutenable légèreté du bonheur où le temps et l'espace n'étaient plus neutres dans l'amour et la soumission. Ils se chargeaient de nos espoirs et de nos attentes, et le monde entier se couvrait ainsi d'un réseau de signes qui lui donnait un sens parfois absurde. Si tout était là, la vérité serait à la portée de tous, à la merci d'un miracle, mais on ne peut n'allumer que la moitié d'un soleil quand le feu est aux poudres. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien.   Mon cœur me réveillait. Il ne me laissait aucun répit. Il me poussait sans cesse hors de ce bonheur. J'allais je ne sais où, en quête d'un visage qui passe, d'une aventure qui montre le bout de son nez. Parfois, pour rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Charlotte écoutait et tremblait de bonheur, puisque Juliette l'aimait, tremblait, consentante. Juliette le devina sans doute, car elle lui dit: "-C'est parce qu'il t'est plaisant d'accepter que je veux de toi ce à quoi il te sera impossible de consentir, même si d'avance tu l'acceptes et que tu t'imagines capable de te soumettre. Tu ne pourras pas ne pas te révolter. J'obtiendrai ta soumission malgré toi, non seulement pour l'incomparable satisfaction que moi ou d'autres y trouveront, mais pour que tu prennes conscience de ce qu'on fera de toi". Charlotte allait répondre qu'elle était son esclave, qu'elle porterait ses liens avec bonheur. Sa Maîtresse l'arrêta. "-Tu dois te taire et obéir". Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser de plus en plus passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Debout sur la terrasse, assourdies par le bruit des vagues, elles se laissèrent gagner par un désir grandissant. Charlotte s'écarta de Juliette, la prenant par la main, l'entraîna vers la chambre.   Si seulement, sa Maîtresse lui avait donné le plus petit prétexte à son inconduite. Mais elle ne trouvait rien à lui reprocher. Si sévère, si injuste, force est de constater qu'elle portait seule la responsavilité de sa faute. Mais le désir l'emporta et elle s'écarta d'elle. La lumière de l'aube inondait la pièce, jetant des ombres sur les murs. N'hésitant qu'une fraction de seconde avant de se retourner vers elle, elle commença à se déshabiller. Charlotte fit un geste pour fermer la porte de la chambre, mais elle secoua la tête. Elle voulait la voir, cette fois-ci, et elle voulait qu'elle la voit. Charlotte voulait que Juliette sache qu'elle était avec elle et non avec une autre. Lentement, très lentement, elle ôta ses vêtements. Son chemisier, son jean. Bientôt, elle fut nue. Elle ne la quittait pas des yeux, les lèvres légèrement entrouvertes. Le soleil et le sel de la mer avaient hâler son corps. Il venait d'ailleurs, de l'océan. Il émergeait des eaux profondes, tout luisant de ce sucre étrange cher à Hemingway. C'était la fleur du sel. Puis Juliette s'approcha de Charlotte et posa ses mains sur ses seins, ses épaules, ses bras, la caressant doucement comme si elle voulait graver à jamais dans sa mémoire le souvenir de sa peau. Elles firent l'amour fiévreusement, accrochées désespérément l'une à l'autre, avec une passion comme elles n'en avaient jamais connue, toutes les deux douloureusement attentive au plaisir de l'autre. Comme si elles eu avaient peur de ce que l'avenir leur réservait, elles se vouèrent à l'adoration de leurs corps avec une intensité qui marquerait à jamais leur mémoire. Elles jouirent ensemble, Charlotte renversa la tête en arrière et cria sans la moindre retenue. Puis assise sur le lit, la tête de Charlotte sur ses genoux, Juliette lui caressa les cheveux, doucement, régulièrement, en écoutant sa respiration se faire de plus en plus profonde. Elle avait les cheveux courts, épais et blonds, à peine ondés.   Son cœur à elle n'était que pardon. Où puisait-elle tant de force et d'abnégation ? Dans les principes de la religion réformée, dans sa culpabilité de femme soumise, dans la grâce que que donne l'amour ? Au moindre mot de sa Maîtresse, elle penchait un peu sa tête vers son épaule gauche et appuyait sa joue sur les genoux de Juliette, alors souriante et étrangement tendre. Soudain, les lèvres de Juliette exigèrent un maintenant plein d'abandon. La communion ne put être plus totale. Elle lui prit la tête entre ses deux mains et lui entrouvrit la bouche pour l'embrasser. Si fort elle suffoqua qu'elle aurait glissé si elle ne l'eût retenue. Elle ne comprit pas pourquoi un tel trouble, une telle angoisse lui serraient la gorge, car enfin, que pouvait-elle avoir à redouter de Juliette qu'elle n'eût déjà éprouvé ? Elle la pria de se mettre à genoux, la regarda sans un mot lui obéir. Elle avait l'habitude de son silence, comme elle avait l'habitude d'attendre les décisions de son plaisir. Désormais la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Voilà d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, et qu'elle avait pressenti sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait plus de rémission. Puis elle prit conscience soudain que ce qu'en fait elle attendait, dans ce silence, dans cette lumière de l'aube, et ne s'avouait pas, c'est que Juliette lui fit signe et lui ordonnât de la caresser. Elle était au-dessus d'elle, un pied et de part et d'autre de sa taille, et Charlotte voyait, dans le pont que formaient ses jambes brunes, les lanières du martinet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta et reprit aussitôt. Elle se débattit de toutes ses forces. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Juliette entendait l'amener à merci. Charlotte aima le supplice pourvu qu'il fut long et surtout cruel. La façon dont elle fut fouettée, comme la posture où elle avait été liée n'avaient pas non plus d'autre but. Rêve ou cauchemar, tout l'éloignait de sa propre vie, et jusqu'à l'incertitude de la durée.   Elle souffrait pour la première fois. La vie pour elle n'avait été qu'un droit chemin sans heurt, sans drame, où tout s'accomplissait selon ses désirs. Pourquoi avait-elle croisé à travers sa Maîtresse cette forme cruelle de la passion ? Elle se sentait comme on est dans la nuit, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît, qui recommence, sûre qu'il va prendre fin parce qu'on craint de ne le pouvoir soutenir, et qu'il continuât pour en connaître le dénouement, ou qu'un autre ne se cachât derrière celui-là. Les gémissements de la jeune femme jaillirent maintenant assez forts et sous le coup de spasmes. Ce fut une plainte continue qui ne trahissait pas une grande douleur, qui espérait même un paroxysme où le cri devenait sauvage et délirant. Ces spasmes secouèrent tout le corps en se reproduisant de minute en minute, faisant craquer et se tendre le ventre et les cuisses de Charlotte, chaque coup, le laissant exténué après chaque attaque. Juliette écouta ces appels étrangers auxquels tout le corps de la jeune femme répondait. Elle était vide d'idées. Elle eut seulement conscience que bientôt le soir allait tomber, qu'elle était seule avec Charlotte. L'allégresse se communiqua à sa vieille passion et elle songea à sa solitude. Il lui sembla que c'était pour racheter quelque chose. Vivre pleinement sa sexualité, si l'on sort tant soit peu des sentiers battus et sillonnés par les autres, est un luxe qui n'est pas accordé à tous. Cette misère sexuelle la confortait dans son choix. Le masochisme est un art, une philosophie et un espace culturel. Il lui suffisait d'un psyché. Avec humilité, elle se regarda dans le miroir, et songea qu'on ne pouvait lui apporter, si l'on ne pouvait en tirer de honte, lui offrir qu'un parterre d'hortensia, parce que leurs pétales bleus lui rappelaient un soir d'été heureux à Sauzon à Belle île en Mer.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/02/23
Idéalement : lire les brèves dans l'ordre pour respecter la chronologie ;) Il y a deux jours nous nous sommes couchés bien tard… cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu un moment à nous deux alors nous avons mis les heures en veille. Ayant omis de lui indiquer que mes lunes venaient de prendre fin, je me suis ravisée et lui ai fait part de ma disponibilité. Pendant les premiers jours de mon cycle je ne suis pas disponible. C’est un temps de régénération que je considère sacré, parce que ce corps qui peut infiniment donner la plupart du temps, a une horloge, des saisons, et qu’il faut l’honorer. A m’a rappelée a l’ordre et j’ai bien accepté que mon oubli soit sanctionné. D’autant qu’au départ je l’avais fait exprès… et puis il a vu que j’étais inscrite sur ce site, il m’a posé des questions et j’ai tenté de lui expliquer que moins il en saurait plus sa surprise serait grande. Il m’a demandé si j’aimais exciter d’autres hommes, si mes conversations me procuraient de l’excitation. J’ai répondu que oui, j’aime provoquer le désir. Il m’a dit que j’étais une bonne salope, j’étais fière. Bien que très féministe et donc opposée à l’idée qu’une femme épanouie soit qualifiée de salope j’aime l’idée d’être considérée comme une femme lubrique, gourmande de plaisirs charnels, un peu allumeuse sur les bords et très coquine 😂     Au départ tentée de me débattre sous l’impact de ses infatigables mains de charpentier, j’ai fièrement enduré cette longue et intense punition, jusqu’à ce que la douleur fasse place a l’extase. Ô ce que j’aime lui appartenir et qu’il aie des droits sur mon corps. Quelle intense satisfaction que de lui concéder ma volonté, encore et toujours plus. Après m’avoir presque poussée aux larmes, un sanglot logeait encore au niveau de mon plexus, il m’a faite m’installer en position très offerte sur la chauffeuse de notre salon et m’a dit qu’il allait maintenant enfoncer son sexe dans mon anus déjà dilaté et trempé de ma chatte ultra mouillée. Il m’a sodomisée sans le moindre ménagement et c’était divin, il se retirait pour admirer l’œuvre de son agilité sur l’ouverture de mon sphincter, et ma croupe bien ronde offerte, totalement. Lors de ces courtes pauses j’aimais cette sensation de plénitude, je sentais les pulsations de l’orgasme innerver mon clitoris et mon vagin se contracter comme pour l’aspirer en moi. Puis il revenait me prendre, sans la moindre résistance apparente de ma part, bien que cette scène me demande un grand lâcher prise et une détente obtenue non sans effort.   Je me sens forte, et vulnérable, à la merci de mon Mari qui m’utilise comme bon lui semble. Mes énergies s’équilibrent, je me sens bien à ma place. Nous jouissons presque en même temps.   Le temps de reprendre nos esprits et d’une petite toilette nous nous retrouvons cette fois dans notre lit et je lui offre une fellation appliquée pour le remercier, et avale sa semence comme une récompense. Lui m’indique qu’il va terminer de me faire passer l’envie de lui mentir et je reçois quelques coups de ceinture bien marqués et il me donne l’autorisation de me caresser, joint sa main à la mienne et je m’endors dans une ultime jouissance.  Merci mon Amour 💖 je suis la plus heureuse de t’avoir pour cheminer dans ce drôle de voyage qu’est la vie. Je t’aime.
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Par : le 16/03/23
Pourquoi la plupart des gens ont peur du BDSM ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes pourraient trouver le BDSM intimidant ou effrayant. L'une des principales raisons est que le BDSM implique souvent des pratiques qui sortent des normes sexuelles traditionnelles et peuvent être considérées comme taboues ou déviantes par certaines personnes. Cela peut conduire à des idées fausses sur le BDSM, telles que la croyance qu'il est toujours abusif ou non consensuel, ce qui peut contribuer à la peur ou à l'inconfort. De plus, certaines personnes peuvent avoir peur du BDSM parce qu'elles l'associent à des stéréotypes de comportement extrême ou dangereux, comme la représentation du BDSM dans les médias populaires comme violente ou pathologique. Les représentations médiatiques du BDSM ont souvent été sensationnalisées ou déformées, créant une image biaisée du BDSM. Par exemple, certains films et émissions de télévision décrivent le BDSM comme violent, abusif ou non consensuel. Ces stéréotypes peuvent être inexacts et trompeurs, mais ils peuvent tout de même contribuer à la peur ou à l'inconfort. D'autres personnes peuvent tout simplement ne pas être familières avec le BDSM et ne pas comprendre les principes de consentement éclairé, de communication et de respect mutuel qui sont au cœur de la sous-culture. Sans cette compréhension, ils peuvent considérer le BDSM comme dangereux ou nuisible, conduisant à la peur ou à l'évitement. Alors que les participants aux activités BDSM prennent justement des mesures pour atténuer ces risques, comme établir des limites claires et utiliser des mots sûrs. Il est important de noter, cependant, que le BDSM peut être un moyen sûr et consensuel pour les individus d'explorer leur sexualité et leurs désirs. De nombreuses personnes qui pratiquent le BDSM rapportent que c'est une partie positive et épanouissante de leur vie, et que cela les a aidées à développer des liens plus profonds avec leurs partenaires et à explorer de nouveaux aspects de leur sexualité. Bien que ce ne soit pas pour tout le monde, il n'y a aucune raison de craindre ou de juger ceux qui choisissent de s'y engager.   Quelle est la philosophie du BDSM? Dans les profondeurs de la psyché humaine se révèle un royaume complexe et fascinant de désir et de plaisir. Un monde où le concept de pouvoir et de soumission, de douleur et de plaisir, se fond en une philosophie de vie profondément enracinée. Mais que se cache-t-il réellement derrière les liens noir et blanc de cette pratique ? Le BDSM, abréviation pour Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme, est bien plus qu'une simple inclination sexuelle ou une variante de l'érotisme. C'est un réseau complexe d'émotions, de confiance, de dévouement et de découverte de soi. Chaque lettre de cet acronyme dévoile une facette de l'être humain et nous invite à plonger profondément dans les abysses de nos propres désirs. Dans le BDSM, il ne s'agit pas seulement de céder au désir de douleur ou de soumission, mais aussi d'explorer les niveaux cachés de la psyché et de comprendre les nuances de l'interaction entre domination et soumission. C'est un voyage vers la connaissance de soi, où les limites sont repoussées, les peurs surmontées et une compréhension profonde de sa propre sexualité est acquise. La philosophie du BDSM repose sur les piliers du consentement, de la communication et du respect. Chaque action se déroule dans un cadre consensuel où tant le côté dominant que le côté soumis peuvent exprimer et respecter leurs besoins et leurs limites. C'est un monde de confiance et de responsabilité où les rôles sont clairement définis et où la liberté d'être soi-même existe, sans jugement ni honte. Le BDSM est une forme d'art érotique où le corps et l'esprit fusionnent. C'est une danse entre domination et dévotion, entre douleur et plaisir, qui nous apporte une profonde satisfaction et épanouissement. C'est une rébellion contre les normes sociales et un engagement envers la liberté de notre propre épanouissement sexuel. Dans les sentiers sinueux du BDSM se trouve une forme unique d'intimité où nous pouvons nous ouvrir complètement et nous découvrir d'une manière qui dépasse les limites du quotidien. C'est un monde d'extrêmes et de douceur à la fois, où les abîmes sombres de l'âme se fondent avec les sommets lumineux du plaisir. Le BDSM est un voyage de découverte, un voyage vers les recoins les plus profonds de nos propres désirs et peurs. C'est une invitation à nous explorer nous-mêmes et à trouver notre noyau véritable. C'est une philosophie qui nous enseigne que notre nature sexuelle est diverse et que la liberté d'exprimer nos besoins est une source de force et de bonheur. Dans la philosophie du BDSM, nous découvrons un espace de liberté, de croissance et d'accomplissement de soi, où les individus peuvent explorer leurs propres désirs et limites sexuelles. C'est un lieu où ils peuvent vivre leurs fantasmes les plus profonds sans jugement ni honte, afin de développer leur identité sexuelle et mener une vie épanouissante. Dans cet espace, la liberté individuelle, la croissance personnelle et la recherche d'une expression de soi authentique sont appréciées et encouragées. Certains thèmes et principes communs incluent : Consentement : Le consentement est la pierre angulaire de la philosophie BDSM. Toutes les activités doivent être négociées et convenues à l'avance par toutes les parties concernées, et toutes les frontières ou limites doivent être respectées.   Échange de pouvoir : le BDSM implique souvent une dynamique de pouvoir, où un partenaire assume un rôle dominant et l'autre un rôle de soumission. Cet échange de pouvoir peut être vu comme une forme de jeu, une façon d'explorer ses désirs et ses limites, et une façon d'approfondir l'intimité et la confiance.   Confiance et communication : étant donné que le BDSM implique un niveau élevé de vulnérabilité et de risque, il nécessite une base solide de confiance et de communication entre les partenaires. Une communication ouverte et honnête est essentielle pour négocier les limites, s'enregistrer pendant le jeu et assurer le suivi.   Exploration et découverte de soi : le BDSM peut être un moyen d'explorer sa sexualité, ses désirs et ses limites personnelles. En repoussant les limites de manière sûre et consensuelle, les individus peuvent découvrir de nouveaux aspects d'eux-mêmes et de leur sexualité.   Respect et empathie : Malgré la dynamique de pouvoir inhérente au BDSM, tous les participants sont égaux et méritent respect et empathie. Cela comprend le respect des limites et la reconnaissance de l'importance du suivi pour favoriser le bien-être émotionnel et physique.   La philosophie du BDSM est complexe et multiforme. Il souligne également l'importance de l'exploration de soi, de l'expression de soi et de l'acceptation de ses désirs et de ses fantasmes. Il encourage les individus à explorer leur propre sexualité, leurs désirs et leurs limites dans un environnement sûr et consensuel. Il met l'accent sur l'importance de la confiance et du respect entre les partenaires. Il est important de noter que l'échange de pouvoir n'est pas nécessairement une question d'abus ou de coercition. Dans le BDSM, le pouvoir est échangé de manière consensuelle et avec l'intention d'un plaisir et d'un épanouissement mutuels. Les deux partenaires doivent se sentir en sécurité, respectés et valorisés dans leurs rôles, et doivent pouvoir communiquer ouvertement et honnêtement l'un avec l'autre.   Comment se déroule une séance BDSM ? Les séances BDSM peuvent varier considérablement en fonction des préférences et des désirs des participants impliqués, ainsi que de la nature de leur relation. Cependant, il existe certaines directives générales que de nombreux praticiens BDSM suivent pour assurer la sécurité et le plaisir pendant leurs séances. Premièrement, les participants s'engageront généralement dans des discussions et des négociations détaillées au préalable pour établir leurs frontières, leurs limites et leurs désirs. Cela peut impliquer de discuter du type de jeu qui les intéresse, des limitations physiques ou émotionnelles qu'ils peuvent avoir et des déclencheurs ou des zones sensibles qui devraient être évités. Une fois ces détails convenus, la session peut commencer. Cela peut impliquer l'utilisation de divers outils BDSM, tels que des cordes, des menottes, des pagaies ou des fouets. Le partenaire dominant prendra souvent l'initiative de diriger les activités, tandis que le partenaire soumis peut être censé suivre ses instructions et céder le contrôle. Au cours de la session, les participants peuvent s'adonner à diverses activités, telles que le bondage, la domination, la soumission, le jeu d'impact ou la privation sensorielle. Ces activités peuvent être pré-négociées ou improvisées en fonction des préférences des participants. Tout au long de la session, les deux partenaires doivent vérifier l'un avec l'autre pour s'assurer que tout le monde est à l'aise et s'amuse. Il est important de prendre des pauses au besoin et de communiquer ouvertement et honnêtement au sujet de toute préoccupation ou problème qui survient. Les participants peuvent utiliser des mots sûrs ou d'autres signaux pour indiquer quand ils se sentent dépassés ou mal à l'aise, et le jeu peut être ajusté ou arrêté si nécessaire. Une fois la session terminée, les participants peuvent s'engager dans un suivi, qui consiste de débriefer et de discuter de ce qu'ils ont ressenti à propos de l'expérience, à fournir un soutien émotionnel, des soins physiques et à se rassurer les uns les autres. Cela peut être une partie importante du processus, car cela aide à garantir que les deux partenaires se sentent en sécurité, pris en charge et respectés après s'être livrés à des jeux intenses et intimes. Cela peut aider à établir la confiance et à renforcer la relation entre les partenaires. Il est important de noter que les séances BDSM doivent toujours être consensuelles, sûres et respectueuses, et ne doivent avoir lieu qu'entre des participants informés et consentants. Les participants doivent être conscients des risques liés à certains types de jeu et doivent prendre les précautions appropriées pour assurer leur sécurité et leur bien-être.   Quels sont les avantages d'une séance BDSM ? Les sessions BDSM peuvent avoir une variété d'avantages pour ceux qui choisissent de s'y engager. Voici quelques-uns des avantages potentiels du BDSM : Amélioration de la communication : le BDSM nécessite un haut niveau de communication et de négociation, ce qui peut aider les partenaires à développer des compétences de communication plus solides dans leur relation.   Confiance accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de confiance entre les partenaires, car un partenaire peut céder le contrôle à l'autre. Cette confiance peut aider à créer un profond sentiment de connexion entre les partenaires, alors qu'ils explorent ensemble leurs désirs et leurs limites.   Sens aiguisés : les jeux sensoriels, tels que le bandage des yeux ou la privation sensorielle, peuvent augmenter l'intensité des sensations et conduire à une expérience plus agréable.   Soulagement du stress : S'engager dans des activités BDSM peut fournir une libération du stress et des tensions quotidiennes, et permettre aux participants de s'immerger complètement dans le moment.   Exploration de la sexualité : les séances BDSM peuvent fournir un espace sûr et consensuel permettant aux individus d'explorer leur sexualité, leurs fantasmes et d'essayer de nouvelles choses. Cela peut aider à élargir les horizons sexuels et à augmenter le plaisir sans crainte de jugement ou de honte.   Autonomisation : pour certaines personnes, assumer un rôle de soumission ou de domination dans le BDSM peut être un moyen de se sentir autonome et en contrôle de leur sexualité.   Créativité accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de créativité et d'imagination, car les partenaires peuvent explorer différents scénarios et rôles. Cela peut aider à stimuler l'esprit et à augmenter la créativité dans d'autres domaines de la vie.   Conscience de soi accrue : S'engager dans des activités BDSM peut aider les participants à être plus en phase avec leurs propres désirs et limites, ce qui conduit à une plus grande conscience de soi et à une plus grande confiance en soi.   Pour ceux qui aiment le BDSM, cela peut être une partie enrichissante et épanouissante de leur vie sexuelle et émotionnelle. Maître Aik 2023
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Par : le 15/11/17
"Tu porteras un serre-taille et un shorty. C’est parfait pour ce que j’ai en tête". Comme toujours, Madame a donné sa consigne pour ma tenue. Inutile de poser la moindre question, je sais que je n’aurai aucune explication. Bien Madame est la seule réponse possible -et admise. Le moment venu, je me prépare avec soin, longue douche brûlante, maquillage un peu plus appuyé qu’en journée mais, c’est l’usage, pas de rouge à lèvres. Madame n’ayant pas précisé la couleur du serre-taille, j’en mets trois dans un sac. Je choisis aussi plusieurs shortys, j’ajoute deux paires de bas identiques et des bottines pointues à fin talon. En attendant, j’enfile une petite robe noire près du corps et des bottes montantes. Un chèche, un fin blouson en cuir ajusté, je suis prête. A l’heure prévue, je passe chercher Madame. Son sac -*le* sac- est particulièrement lourd, cette fois. Il nous reste un peu de route à faire, moment pendant lequel s’installe une ambiance joyeuse. Je n’oublie jamais que la femme assise à côté de moi est une Domina sévère et exigeante, qu’elle a mon profond respect et que je lui appartiens, mais nos conversations en voiture ne sont pas très codifiées. Nous nous connaissons bien et j’ai le privilège, dans l’intimité, d’avoir une grande liberté de ton. La brat en moi fait surface, je plaisante, le tête-à-tête est léger. Madame est détendue, elle plaisante aussi, son rire est cristallin. Je trouve cette connexion parfaite. Nous y sommes. Je prends ma place derrière Madame pour entrer. Soixante-dix personnes sont là, le cadre a été aménagé pour jouer dans toutes les pièces. Rapidement, nous allons nous changer. Madame désigne pour moi un serre-taille rouge et noir et un shorty en dentelle noire qui m’arrive à mi fesses. La tenue qu’elle a choisie pour elle-même me laisse sans voix. Son corset en cuir met ses épaules et son décolleté follement en valeur, sa jupe ample en voile laisse entrevoir juste ce qu’il faut de ses courbes, ses jambes sont impeccablement gainées dans des bottes à talons hauts. Je la trouve magnifique. Le temps de déposer nos affaires au cellier transformé en vestiaire et je rejoins Madame. Elle croise amis et connaissances. Je suis le mouvement, à ses côtés mais toujours en retrait. Madame discute ici et là, embrasse des Dominants, salue des soumis. Je reconnais du monde et je découvre avec plaisir des personnes croisées uniquement en virtuel jusqu'à présent. Nous plaisantons un moment avec deux soumises de nos "dîners de filles" lyonnais, qui accompagnent leur Maître. L’ambiance générale est agréable et respectueuse. Dans cette maison aménagée en donjon, la température monte doucement. Les soumis des deux sexes prennent leurs consignes pour le dîner de leurs Dominants. Madame s’installe dans un canapé. Je propose d’aller lui chercher une assiette au buffet. Inutile de demander ce qui lui ferait plaisir, je connais ses goûts. A mon retour, un regard bienveillant, un léger sourire : "Merci Lily, tu peux aller te servir". Je souris aussi, merci Madame. Comme d’habitude y compris lorsque nous sommes seules, je m’assois à ses pieds, position naturelle, évidente. Madame veille toujours à ce que j’ai suffisamment de place. Tandis qu’elle discute avec ses voisins, sa main se pose sur ma tête et joue avec mes cheveux. Un de ses gestes ordinaires de propriétaire. Le dîner s'achève. Les soumis débarrassent et font circuler les cafés, puis les invités se répartissent dans toutes les pièces de la maison, aux lumières tamisées. Très vite, les premières frappes des martinets se font entendre, des mains claquent sur des peaux nues, des fouets se mettent à siffler. Des gémissements leur font écho. Je surprends quelques regards qui m’amusent. Il est vrai que Madame passe rarement inaperçue, avec sa peau sombre et douce aux reflets satinés, son profil délicat et son autorité naturelle. Sa main glisse dans mon dos. La caresse devient griffure. Ses ongles, manucurés mais naturels ce soir, s’enfoncent dans ma peau. J’ai un hoquet de surprise. La pression s’accentue, elle s’étend à mes épaules et à ma nuque. La main de Madame se fait douce à nouveau et caresse mes seins nus, soulignés par mon serre-taille. Puis elle griffe encore, de plus en plus lentement mais aussi de plus en plus profondément, tandis qu’elle empoigne mes cheveux dans un ordre silencieux de ne pas bouger. La douleur naissante fait monter le plaisir, je m’entends gémir doucement à ses pieds. Madame laboure ma peau. Elle pince mes tétons, pince encore, de plus en plus fort. Son autre main se referme sur ma gorge. Elle serre, dans ce geste de Domination dont je raffole. Je ferme les yeux et je respire son parfum. Son souffle s’accélère dans mon cou. Madame fait une pause, désigne le sac et se lève. "Suis-moi". Nous passons dans la pièce voisine. Un banc. J’y dépose le sac et j’attends. Le bruit de la fermeture éclair me fait frissonner, comme à chaque fois. "Penche-toi. Tes mains sur le banc". J’entends un petit rire, puis deux claques s’abattent sur mes fesses. Suivent deux autres, plus fortes. Encore deux, intenses. Les deux dernières sont magistrales. Ça fait mal mais j’aime. Quelques personnes passent discrètement dans la pièce. Moi, je ne vois rien à part ma Domina. Madame plonge la main dans le sac et je comprends que cette petite fessée n’avait pour but que de sensibiliser ma peau, de la préparer pour la suite. Du coin de l’œil, j’aperçois ce qui m’attend. Je grimace et je me crispe. Non, pas lui. J’expire bruyamment. "Tu sais pourquoi". Oui Madame. "Je n’ai toujours pas mon dû". Mes comptes-rendus. Je suis horriblement en retard dans leur rédaction. La punition, je l’ai sous le nez : un paddle de cuir rouge garni de têtes de métal. Ce terrible paddle. Mieux vaut le chat, mieux vaut le fouet que le paddle. Je le déteste et je le dis. Madame s’esclaffe. "Mais lui, il t’aime beaucoup. C’est ton ami. En position". Résignée, je m'exécute. En rythme, le paddle vient rougir mes fesses. J’essaie de retenir mes gémissements. La punition s'achève enfin et je sens la caresse d’une main douce et fraîche. Je bredouille merci Madame. "Ce n’est pas moi que tu dois remercier. Dis merci à ton ami". Je ne réponds pas. Son corps se plaque derrière le mien, sa voix chuchote à mon oreille, sadique et autoritaire. "Lily. Dis merci à ton ami". Je murmure, merci mon ami. Madame me retourne, me tient dans ses bras et me fait un sourire éclatant. Mon regard se verrouille au sien, je me détends. Comment ne pas sourire en retour ? Mes fesses cuisent mais je sais que la douleur s’estompera rapidement. Du moins jusqu’à ce que je m’assoie. Avec soulagement, je vois Madame remettre le maudit paddle dans son sac. J’entends tinter. Des chaînes. Madame m’a enchaînée pour la première fois il y a quelques mois, bousculant mes certitudes, effaçant des années de crainte. Sans doute n’avais-je jamais été suffisamment en confiance pour repousser cette limite. J’ai eu mal. Mais j’ai aussi été dévorée par un plaisir cérébral autant que physique. Chaque fois que Madame sort ses chaînes, les sensations sont différentes, mais toujours intenses. Ce soir, je trouve les chaînes particulièrement froides. Je frissonne tandis qu’elles s’enroulent autour de moi, un peu à la manière d’un karada, et passent entre mes jambes, compressant déjà mon sexe. Madame me fait légèrement pencher en avant puis sur les côtés pour donner du jeu et accrocher les mousquetons. Dès que je me redresse, les chaînes se tendent et je sens les maillons appuyer sur mes flancs, mes clavicules, dans la zone du sacrum et du coccyx. Me tenir droite -point sur lequel Madame ne transige pas- va rapidement devenir douloureux, je le sais. Des bracelets de cuir rouge se referment sur mes poignets et sont reliés par des mousquetons à la chaîne qui passe autour de mon bassin. Je ne vais plus pouvoir faire grand-chose de mes bras. Madame recule et me détaille, comme elle le fait souvent. Les yeux plissés, elle semble satisfaite et prend quelques photos. Du monde continue à passer, on admire et on complimente respectueusement. Madame apprécie et remercie. Puis elle finit d'accentuer la tension en reliant deux maillons au-dessus de mon plexus par l'attache d’une laisse. Un coup sec sur la laisse et je suis à quelques centimètres, partiellement entravée, de cette femme à qui j’appartiens. Je pose ma tête dans son cou, je respire son odeur, j’embrasse sa peau. Madame me parle doucement à l’oreille. Je sens poindre une douleur sourde, surtout sur mes épaules, accompagnée d’une chaleur diffuse qui monte dans mon sexe pourtant écrasé. Madame s’assoit sur le banc et m'enjoint de m’allonger sur le dos à ses côtés, ma tête sur ses genoux. Je repose sur les chaînes et mes fesses sont loin d'avoir récupéré de ma punition. Une main ferme mes yeux et j'entends le bruit d'un briquet. L'heure de la cire. Mais je n’imaginais pas que les premières gouttes allaient être pour mon front. C'est une bougie de massage, je sens une délicate odeur d’agrumes. La cire tombe et coule, sensation surprenante mais pas franchement douloureuse. Madame l’étale et masse mon visage. Je me sens glisser dans un bien-être à forte connotation érotique, les chaines scient mon corps, mes fesses font mal mais mon intimité palpite franchement. Comme pour me rappeler à l’ordre, Madame me griffe à nouveau, les bras, la gorge, les seins. J’entends son plaisir, qui décuple le mien. Elle malmène, elle tire, elle tord mes tétons et je gémis de douleur autant que d’excitation. J’ai toujours les yeux fermés. Alors je sens couler une autre cire, cuisante cette fois. Des filets brûlants se répandent sur le haut de mon corps. Mes seins griffés et mes tétons, pincés à vif, sont peu à peu recouverts. Je peine à retenir mes cris, Madame exulte. J’ai l’impression que les maillons des chaînes sont incrustés dans mes os et que ma peau va bouillir. Le parfum de Madame me transporte, je suis trempée de désir. Écartant les chaînes, Madame glisse enfin une main dans mon shorty... #BMOM
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Par : le 24/02/19
J'avais désiré ce we pour le vivre intensément, avec mille questions et une certitude . Il m'a offert ces heures là. Nous nous sommes offerts ces émotions fusionnelles au gré des rires, des larmes, du plaisir et des désirs et jamais, nous ne le regretterons. Jamais . J 3 : Il me rejoint sur le parking, nous partons vers l'aéroport pour son retour chez lui. Il s'approche, pose son sac dans la voiture, mais n'y monte pas : il vient face à moi, le regard embué ; il pose un genou à terre et m'offre un bouquet de roses Pas de mot pour lui, juste un "merci" pour moi : je ne m'attends pas à cette émotion qui saisit mon ventre . Nous partons, bousculés par ce 'trop' et ce 'pas assez' Avant, pendant cette journée : un dernier matin que nous voulons hors du temps: il veut se donner plus encore . Il veut subir, pour moi, pour lui aussi, pour en garder les marques sur sa peau, quelques jours encore. Nous parlons longtemps, les jours précédents, des flagellations, lourdes et difficiles à vivre parfois Dans ce nouvel habitat, je n'ai pas encore trouvé mes marques et les fouets non plus : alors, nous nous heurtons un peu aux murs, à la porte, au lit Peu importe : je me déplace, trouve de nouvelles positions, de nouveaux axes et les lanières strient vite sa peau Il gémit, résiste, frappe du poing sur le lit, il veut aller plus loin : encore ! Je l'ai déjà flagellé les jours précédents et la douleur s'empare de lui sans lui laisser le temps de la canaliser : il résiste encore plus mais ne rentre pas en communion avec sa douleur : il reste sur le bord de l'épreuve. Il se culpabilise de ne pouvoir me donner ce que j'attends de lui : il ne comprend pas encore combien les dons qu'il m'offre me comblent déjà ! Sous mes lanières, je ressens sa résistance : son corps est dur, et ne réagit que dans la lutte Il répond à ma demande : "quelle couleur ? " ..."vert" : je poursuis, attentive à chaque changement en lui Il s'effondre sur le lit, je l'aide, la rassure, l'emporte à travers ses larmes, le protège Je caresse ses marques et lui dis ma fierté Plus tard : il me caresse, doigt léger, doux, inquisiteur, il m'attend, il m'espère, il m'accompagne dans ce feulement infini et animal, il ne quitte pas les tremblements de mon corps .... Mon corps se calme et se détend, mon esprit bouillonne encore J'ai besoin de le prendre, j'aime le pénétrer de mes doigts, puis de ce gode arnaché à mon bassin : je suis en lui, au fond de lui, je le révèle . Je me retire rapidement, car je désire lui faire vivre autre chose : il garde cette pose indécente, sur le dos, les cuisses ouvertes, tremblant, mouillé ... L'aneros que j'introduis glisse presque trop vite en lui tant il recherche ce plaisir là : l'extrémité s'adapte et atteint la zone prostatique Il m'offre son cul comme j'aime l'avoir, il tend son bassin vers ma main et je le sodomise rapidement Je sais combien il ne peut résister à ce gode si particulier pour lui : sa queue ne bande pas, je lui ordonne pourtant de se masturber, tout de suite, fortement Il devient mon objet fantasmatique, je l'emmène là où est sa place sodomite, là où le plaisir le terrasse Je masse sa prostate sans relâche, et le pousse vers la jouissance : sans aucune érection, il hurle cette jouissance qui le possède Il n'expulsera son sperme que de longues secondes après .... Je reste mouillée longtemps par ce spectacle J 2 : Je veux tout vivre, éprouver mes désirs souvent pervers, ressentir mes plaisirs profonds, et lui peut m'offrir cela : je ne m'en prive pas . Il le savait . Il sera contraint, attaché, lié, délié, isolé, provoqué, griffé, bousculé, remué, exploré, visité, exhibé..... J'obtiens ses soupirs, ses gémissements, ses cris, ses soubresauts, je provoque ses peurs, et j'invoque sa confiance, elle m'est acquise, pleinement Je noue les cordes, l'enserre, l'étouffe, le libère puis serre encore : il aime plus que tout, sa queue est raide et perle : je m'empale sur sa verge au gland luisant, je le veux tendu au fond de mon ventre, je la baise à ma cadence puis me retire Je tourne autour de lui, il me cherche, me veut, ne sait plus où il est. J'enferme sa queue dans ma main, et je serre, fort, plus fort encore, sans le masturber, je relâche ma pression puis réalise une contention sur son membre raide : il restera longtemps ainsi tenu J 1 : nous avons envie l'un de l'autre, nous en avons besoin : nos peaux se cherchent, s'appellent, s'attirent. Je le veux mâle et femelle : il sait s'offrir ainsi, mais ne sait pas encore où je le conduirai . Plus tard, je le lui expliquerai . Là, je veux son corps sous le fouet : j'ai besoin de ce contact, j'ai besoin de ces impacts, lourds, violents, le terrassant : il me doit cette émotion là, cette vision de son corps strié, rougi, brulant... Il le sait et veut plus que tout me donner, se donner Il ne sait pas combien, cette fois-ci, il en ressortira changé pour toujours Je le place à ma convenance : j'ai moins de place qu'avant, je choisis mes angles d'impact en sécurité, je l'isole, il se sent pris par ma puissance. Son courage le maintient dans cette posture de don : il offre sa chair à mes lanières Aucun sentiment de correction, de punition ou de vengeance en moi : juste le bonheur de voir cet homme me confier son corps pour cette épreuve de cuir cinglant . Je chauffe sa peau avec un martinet en nubuck, il l'accepte et ondule Commence ensuite, le passage des cuirs, frappants, mordants, incisifs J'aime entendre ce son de claquement sur la peau, et les cris qui suivent . Je change d'objet et je lui montre la chambrière : dure, souple, offrant un sublime avantage : son cracker revient sur le haut des cuises et lézarde la peau Cette douleur l'emporte plus loin encore, mais il s'offre encore et encore : il la prend cette douleur, il entre en danse avec elle, elle a un sens pour lui et pour moi . Je le laisse récupérer quelques instants, je caresse son dos, ses fesses, prend la mesure de son état émotionnel, il cherche ma bouche et m'embrasse passionnément, sa main me serre fort. Je reprends le fouet rouge, le plus lourd, et le reflagelle en observant ses réactions : je frappe fort, puis plus légèrement, je m'adapte aux ondulations de son corps L'épreuve est puissante mais une émotion nouvelle apparait : il devient sensuel grâce au fouet, il a dompté sa douleur, il la possède et en ressent du plaisir Son corps appelle les claquements, il vient au-devant des impacts et cela me trouble plus que tout : pour la 1ère fois, un son rauque sort de sa gorge. Je comprends alors qu'il rit sous mon fouet : il rit de plaisir, il m'offre ce bonheur là et je réalise à cet instant, qu'il est ailleurs, dans son monde où la douleur se transforme en plaisir . Je reste avec lui, je le récupère car il ne sait plus où il est : il ne se rappellera d'ailleurs pas de ces instants de rires Je l'aide à s'allonger, je le couvre, le cajole, le berce, je l'attends . Je suis juste là, contre lui Il me racontera ensuite ce voyage : un bonheur incroyable ! Merci à toi
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Par : le 07/11/19
"Il la cravacha à toute volée. Il n’attendit pas qu’elle se tût, et recommença quatre fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Il avait cessé qu’elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte." Histoire d'O La flagellation, pratique prisée dans l'art du jouir, n’est pas seulement un adjuvant régulier des combinaisons sexuelles que la pornographie se plaît à inventorier. Elle est en réalité un moyen de mettre en mouvement, dans une relation S/M, la combinaison des vigueurs masochiste et sadique des partenaires en les unissant par un instrument. La ritualisation de la posture, la recherche de la douleur et de la cruauté font de la flagellation une discipline désormais autonome dans le BDSM. Les partenaires recherchant des sensations cinglantes et précises en raffolent. Elle fait partie intégrante de certains jeux érotiques, dits BDSM ou SM. Elle accompagne ou non, d’autres pratiques, bondage, soumissions diverses. Une personne flagellée devient beaucoup plus docile, et ouverte à d’autres expériences. Une femme qui aime dominer ressent une profonde excitation à la pratiquer. Là où d'aucuns recherchent la douleur, d'autres jouissent simplement du fait de subir et d'accepter l'humiliation. Certains optent uniquement pour des séances de flagellation, sans autre pratique érotique, d'autres considèrent fouet ou martinet comme un prélude (ou un intermède) à leurs divers jeux SM. Encore faut-il non seulement en posséder la technique, l'esprit, mais aussi en connaître les nuances et les dangers. Au début du XXème siècle, les adeptes de la fessée se sont pris de passion pour ces instruments faisant advenir la douleur et la cruauté dans la soumission. On parle alors de flagellomanie, de flagellophilie, de masochisme ou d’algolagnie (amour de la douleur). La présence du fouet, ou du martinet dans l’ordre des pratiques sexuelles n’a cependant rien d’une nouveauté. Leopold von Sacher-Masoch, auteur de "La Vénus à la fourrure" (1870) est loin d’être l’initiateur de la théorie. Cette doctrine de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, ayant des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie est purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé. Mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l'affliction de souffrances physiques. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle est aussi active, car celle ou celui qui inflige la souffrance éprouve autant de jouissance que celle ou celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables. Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle. Les sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants. Samson et Dalila, Salomon et ses nombreuses courtisanes réduites à le flageller pour exciter sa virilité. Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles. Le culte de Cybèle à qui Athènes, Sparte, Corinthe, Rome même, sur le mont Palatin, ont érigé des temples. Lors de ces orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les prêtresses de Milet s’armaient du fouet pour attiser le feu de volupté brûlant en elles. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture si frappante. À Rome, les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins et leur seins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Tacite, Suétone, Martial et Juvénal, révélant les secrets intimes des Néron et des Caligula ont fourni des détails égrillards et obscènes sur le raffinement de leurs débauches. Le christianisme, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre. Des congrégations se fondèrent imposant à leurs membres l’obligation d’une flagellation réciproque en vue de dompter les élans de leur chair. De même que le Christ avait été attaché à la colonne et frappé de verges avant d'être crucifié. Elles cessèrent avec le temps d’avoir un caractère disciplinaire et prirent la forme d’une obligation purement religieuse. Comme une expiation éminemment enviable des souffrances imméritées infligées à l’adorable corps du Maître. Tels les Flagellants et les Purificants, les Dominicains, pour les ordres masculins, et les Franciscaines et les Clarisses pour les ordres féminins. En littérature, Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux Marquis de Sade, par nous étudié, son nom évoque le synonyme même de la pratique. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments. Ils étaient empalés sur des pieux et fouettés jusqu'au sang, lorsque ces malheureux la laissaient insatisfaite. Pour autant, l'Histoire est trompeuse. Ce n’est pas du fait d’être ancienne ou anciennement admise parmi les manières d’user du sexe que la flagellation tire son implantation dans l’ordre des plaisirs. C’est tout le contraire, elle devient jouissance en s’arrachant à ces usages anciens. La volonté ramifiée de tout savoir sur le sexe, en ne laissant plus de place à l'imaginaire corporel, de traquer les perversions, d’en suivre obstinément les usages disparates et de susciter partout l’aveu des écarts, a eu pour effet de la faire proliférer, en lieu et place de la pudibonderie ou de l’interdit. Dans les sexualités disparates et les plaisirs spécifiques, la passion du fouet a pris sa place. Lieu d’une triple convergence, faisant d’elle à la fois une pratique S/M et une forme particulière du jouir. Dans le champ des perversions, forgeant la catégorie de masochisme, ou jouissance née de la douleur reçue, dans la littérature érotique, avec Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Pierre Mac Orlan, enfin, dans la volonté des adeptes revendiquant sans fard la puissance extatique de la pratique, dans la la ritualisation des postures de soumission. Nue et debout, seins et ventre offerts, bras levés sur la pointe des pieds, ou en position de crucifixion, chevilles et poignets entravés sur une Croix de Saint André, la soumise ravalée à un état d’infériorité, comme une proie. La femme ou l'homme se soumet, celui ou celle qui fouette et qui bat se tient au-dessus, le geste ample, dans l’attitude féroce et cruelle de celui qui domine. Ce que disent ces scènes, c’est l’institution d’une sexualité qui joue de la domination en outrant ce qu’elle est. Toutefois, la recherche du plaisir entre partenaires consentants, responsables et conscients, lors d'une séance, ne doit pas occulter la sécurité. La dominatrice ou le dominateur devrait tester le matériel sur lui/elle-même avant de flageller son/sa partenaire. De même, elle ou lui vérifie le matériel avant chaque utilisation. En général, plus le matériau est léger, plus la pratique est sans danger, plus la séance peut se prolonger et plus la sensation est douce. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, la peau en cours de cicatrisation ne doivent jamais être flagellés, pour des raisons évidentes de sécurité. Les paumes et le dos de la main, sur les jointures quelles qu'elles soient, sur la surface entre le bassin et le bas des côtes (présence d'organes internes) peuvent l'être avec une extrême prudence et extrême légèreté. Les seins, bras, avant bras, intérieur des bras, intérieur des cuisses, zones génitales (vulve, pénis) avec légèreté. Un impact sourd (par opposition à un impact cinglant) sur des seins est à éviter. Les fesses, le haut du dos de part et d'autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules constituées d'os épais protégés par des muscles et une couche de graisse avec énergie, voire très énergiquement. En frappant très fort des ecchymoses peuvent apparaître, la peau peut se déchirer entraînant des infections. Enfin, la position du corps flagellé conditionne celle de la peau et des muscles. Lorsque le partenaire est penché en avant, les muscles tendus ne sont plus aussi épais et offrent donc une protection moindre. De la même façon, si la peau est tendue elle va réagir de façon plus forte que si elle était relâchée. Flageller quelqu'un qui se tient debout sans maintien risque de le/la faire chuter. A l'inverse, la ou le flagellée (é) défaillante (t) maintenu debout par des liens, se retrouvera en suspension partielle. Placer la (le) soumise (e) en position de se voir flageller lui apportera en général plus de jouissance. Des marques peuvent apparaître tout de suite, ne pas apparaître du tout ou apparaître après un jour ou deux. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. "O, je vais te mettre un bâillon, parce que je voudrais te fouetter jusqu’au sang, lui dit-il. Me le permets-tu ? Je suis à vous" dit O." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/03/20
Charlotte fut préparée dans l'attente de la soirée: elle avait été avertie que Béatrice serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle s'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger; il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave. On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Juliette avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins; elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices soient ouverts à ses besoins, ou à ceux des des inconnus à qui elle la destinait. Pendant que je lui nouai les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il me semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée; une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Je reconnus Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Charlotte; la maîtresse de lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles. Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main; au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme que j’imaginais se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénètraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. L’assemblée se tourna vers nous et nous salua en s’inclinant en silence. Ses doigts glissèrent le long de ma machoire, puis de mon cou, contournèrent mon sein gauche, carressant ma taille, et s’arrêtèrent sur ma vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile; saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur mes lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et me guida vers l'autel de mon sacrifice; au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, m'attendait la croix de saint André; j'avançai vers ma crucifixion, tenue par mes anneaux; Béatrice me tendit la main pour m'aider à gravir les deux marches qui me menait à mon calvaire; elle me plaqua le dos contre le bois, me laissant ainsi exposée de longs instants. Elle me présenta comme étant son esclave; tout me serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, je devinais une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, je devais obéir docilement; les yeux bandés, je ne pouvais apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse; ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, je me demandais pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur me paraissait aussi douce. On me détacha enfin pour m'exhiber. À peine libérée, quelqu'un me demanda de me tourner et on me délia les mains en m'ôtant le bandeau des yeux. On me fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait me toucher. Il m'ordonna de me déshabiller, et de me présenter, ce que je fis instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on me l'avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de mon intimité. Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession; la soumise ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique; c'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels. Béatrice apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis me tira par les cheveux et me força à m’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. J’entendis des ricanements dans l’assemblée. Ce n'était pas la caresse de mes lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de ma gorge. Il me fouilla longtemps, et je sentais gonfler et durcir en moi le baillon de chair qui m'étouffait, et dont le choc lent et répété me tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Béatrice faisait voler sa cravache sur mes reins. Elle m'ordonna de lui lècher les testicules et le pourtour de son anus; je m’exécutai, faisant glisser ma langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale. L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans ma bouche pendant que je le couvrais de salive; elle se plaça derrière moi et plongea ses doigts dans mon vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement ma vulve, remonta sur mon anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur ma croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Les lèvres forcées par le glaive charnel, je dus me cambrer pour atteindre la raie de mes fesses. J’introduisis tant bien que mal un doigt dans la moiteur de ma voie la plus étroite pendant que Béatrice continuait de me fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus"; je répondis d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de mes cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière moi: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Je m’exécutais docilement alors qu’elle forçait mon anus en écartant mes fesses de ses doigts pour faciliter mon intoduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était des plus humiliantes; j'étais partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant. Mais ce ne furent que les préliminaires. Béatrice me relèva en tirant sur mon collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, j’enjambai maladroitement l'esclave et m’accroupis dos à lui, tout en me demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Béatrice maintint le sexe à la verticale et me força à descendre dessus en tirant sur mon collier. Ma croupe s’écrasa sur la pointe saillante; tous les invités se regroupèrent autour de la scène et je pus voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches; alors que je m'efforçai de garder l’équilibre, l'esclave me força à m’empaler sur son sexe; je tentai de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça mes reins, distendant lentement mon anus. Une bouffée de chaleur m’envahit, tout mon corps était perlé de sueur. Béatrice exultant, ordonna l'esclave mâle à me pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope!”; l’homme obéit sans sourciller et m’attira contre son sexe brutalement pour me faire mal; mes deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il me pénétra d'un seul coup. Je manquai de m'évanouir. L’assemblée poussa un “Oooh” d’étonnement mêlé d’admiration; Béatrice demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné. Partagé comme moi entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en me maintenant dans cette position grotesque; accroupie, empalée au sommet de son sexe, Béatrice, agenouillée face à moi, me meurtrissait les seins en me pinçant les pointes tout en m’observant avec un regard pervers qui m'effraya; elle quitta mes yeux, plongea sa tête entre mes cuisses, posa délicatement sa bouche sur ma vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira mon clitoris entre ses lèvres. La bouche de Béatrice estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait mes reins. Je luttais pour ne pas jouir; les invités nous regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle que j'offrais, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Béatrice se dénuda alors et commença à se caresser tout en me fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de moi, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées; juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans mon ventre et irradia tout mon corps; parcourue de spasmes, je jouis en silence tout en éjaculant au visage de Béatrice; mes jambes vacillèrent mais l'esclave me tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais mon anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse; on entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour me regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir; plus loin un homme qui se masturbait en m'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Béatrice, s’essuya le visage du revers de la main et lècha ma cyprine sur ses doigts en m’adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre mes cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré; elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort; c'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya. L’effet ne se fit pas attendre; dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous moi et rompit le silence de la salle par un long râle bestial; je sentis son sexe tressaillir, me remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense que je fus à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Béatrice se redressa, posa ses mains sur mes épaules et se pencha sur moi pour m’embrasser. Elle goûta à mes lèvres, les aspira, les mordilla puis pénètra ma bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux et vaincue, je me laissai emporter par un nouvel orgasme. Alors que je m’abandonnai à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur mes épaules et me força à m’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant me pénétra facilement et m’envahit sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce que j’avais enduré auparavant. Mon orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Béatrice relèva mon menton du bout des doigts et me regarda jouir avec le sourire de la victoire; l'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en m’agrippant fermement par la taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire. Béatrice m’abandonna à mon sort. Elle s’accroupit juste derrière moi et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de me fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, mon corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce. Je faisais maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour de moi pour me regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant moi. Du haut de son estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de ma sodomie. Des mains glacées se posèrent alors sur ma peau et me firent tressaillir. Je m'offris avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un long silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont j'essayai vainement de percevoir le sens. Subitement, je me sentis soulevée de terre, mes poings et mes chevilles furent liés par force de nouveau à la croix. Dans cette position qui favorisait l'examen de mon corps, un doigt força brusquement mes reins et me pénétra avec douleur. Celui qui me violait ainsi, sans préparation, me menaçait durement. Soudain, on me cingla. Je reconnus immédiatement les coups appliqués par Juliette: elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé. Après le dernier coup, elle caressa furtivement mon ventre enflammé et cette simple marque de tendresse me donna le désir d'endurer encore davantage; quand le cuir s'attaqua à mes seins, je compris que je serais fouettée intégralement sauf le visage; comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de mon ventre, en cinglant mes lèvres intimes; je laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave; je reconnus à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper mon corps. Elles ouvrirent mon sexe. Peu après, mon ventre fut investi par un objet rond et froid que Béatrice mania longtemps avec lubricité. On décida alors de me reconduire au premier étage pour me placer dans un trou aménagé dans le mur. Alors que l'on usait de tous mes orifices, un homme exhiba son membre que je tentai de frôler avec mes lèvres puis avec ma langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois que j'allais atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on me refusa de me rendre aux toilettes. Confuse, je vis qu'on apportait une cuvette et je reçus l'ordre de me soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là: me montrer dans cette position si dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. L'impatience que je lus dans le regard attentif de Juliette parut agir sur ma vessie qui se libèra instinctivement. Lorsque j'eus fini de me soulager, Béatrice m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas me rebeller, je me mis à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, je fus amenée devant Béatrice dont je dus lécher les bottes vernies du bout de ma langue. On m'ordonna ensuite de me coucher sur le sol et de relever mes jambes afin que chacun puisse me prendre facilement. Je fus possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur mon corps. Puis on me releva pour me placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, mon ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on m'ordonna de m'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre mes reins profondément. Je sentais mon anus s'écarteler au fur et à mesure que je m'empalais sur le cylindre de latex. Longtemps, on me força à me pénétrer l'un et l'autre de mes orifices. " - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espèrais, tu dois continuer". Juliette venait de me signifier que mon dressage n'était pas achevé. Ma peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Une cravache noir me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un véritable rugissement; la rigidité du cuir enflammait mes reins et mon dos; les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, j'osai implorer leur pitié; je venais de rompre le charme. Ils décidèrent de me faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Je fus à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Béatrice qui m'installa. J'étais en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, ma bouche servant d'écrin; au même moment, un autre utilisait mon vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement mes reins, qui comme la totalité de mon corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qui se passait autour de moi. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra ma croupe; mon ventre se liquéfia. J'étais prise, on ravageait mes reins meurtris; je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont Béatrice s'était ceint à la taille. Elle exigea de moi que je me cambre davantage, pour qu'elle puisse "me remplir jusqu'au fond." Je cédai à l'impétuosité d'un orgasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler. Béatrice se détacha de Charlotte qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de Saint André face à la salle plongée dans la pénombre. Elle demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.        
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Par : le 25/03/20
On lui rappela, mais il lui paraissait peu probable qu’elle sût, en toute connaissance de cause, à quoi elle s'était engagée; lorsqu’elle l’aurait compris, il serait trop tard pour qu’elle échappât; après une route interminable, Juliette arrêta la voiture devant un portail austère où un homme nous attendait; le temps de reprimer son angoisse, Charlotte se retrouva les yeux bandés; elle portait une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide rehaussait ses seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir le ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; elle était chaussée de talons hauts; sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Le temps de réprimer son angoisse, une poigne énergique et brutale enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce qu'elle imagina minuscule, sorte d'antichambre où elle attendit un long moment; nous fûmes conduites dans un petit salon; je me glissai derrière elle, et soulevai sa chevelure, en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe, de la nuque, jusqu'au bas du dos, le vêtement tombait à ses pieds, tandis que je dégraffai ses bas en les faisant glisser le long de ses jambes. Le serre-taille rejoignit le reste de sa parure à ses chevilles, dénudant totalement Charlotte; elle conservait, fixée au centre de ses reins par trois chaînettes d'or tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, un bijou imitant un sexe dressé, destiné à distendre le cercle de chair, et à rendre encore plus aisé l'usage de cette voie; jugée trop étroite, pour la prêter, sa Maîtresse avait cru bon de l'élargir afin qu'elle fut doublement ouverte; ainsi forcée, elle en portait un chaque jour plus épais. Une présence se manifesta soudain l'arrachant de sa torpeur; on la poussa pour descendre les marches d'un escalier tortueux; l'odeur de la terre humide emplissait ses narines; au bas de l'escalier, se trouvait une cave avec son odeur caractéristique de moisissure; une véritable cave comme une esclave doit l'aimer; on retira la ceinture de cuir et on la fit asseoir sur une chaise en bois hérissée d'un volumineux godemichet de sorte qu'il la pénétre profondément entre ses reins. Empalée dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient l'odeur des anciennes prisons, on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche; elle ne fut pas fouettée tout de suite; les seins et la bouche offerts, dans cette froide pénombre où ne pénétrait aucun bruit, tremblant de froid, elle ne vit jamais les deux hommes qui entraient ni la jeune fille soumise. Quelqu'un l'appela "Numéro 2" et s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre"; Charlotte apprit qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des Maîtres, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni même trahir une quelconque émotion; c'était une femme ravalée au rang d'objet muet et servile; un homme s'approcha de la chaise; Charlotte devina qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. On la porta sur une table où elle fut allongée sur le dos et solidement ligotée; elle attendit quelques minutes dans la position infamante de l'esclave offerte et consentante; les hommes s'approchèrent d'elle et brusquement elle sentit des dizaines de doigts la palper, la fouiller, la dilater avant que les sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer; elle fut malmenée, saccagée, sodomisée; mais un Maître interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse; lorsque le mamelon fut bien excité, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit par conséquent de toute autre façon; d'autres aiguilles furent plantées, tout autour des aréoles, faisant perler quelques gouttes de sang, puis il transperça la peau endolorie des grandes lèvres. L'homme força sa bouche alors que les lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, protégé encore par sa gaine de douce chair; Juliette admirait les mouvement de la bouche refermée et resserrée sur le membre qu'elle avait saisi, et le long duquel elle montait et descendait, le visage défait de larmes chaque fois que le sexe gonflé la frappait jusqu'au fond de la gorge, repoussant la langue et lui arrachant une nausée; elle le reçut avec soulagement comme une offrande. L'homme, penché au dessus d'elle, tenait à la main une bougie; d'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur sa peau en cloques blanchâtres; l'idée d'être brulée vive la terrorisait; son martyre devenait malgré elle délicieux; elle perdait la notion du temps et de la douleur; soudain des coups de fouet la cinglèrent avec une violence terrifiante; elle compris que les cinglements étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient son ventre et ses seins. On détacha Charlotte de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que le temps de préparer l'épreuve suivante; on lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes au murs de pierre et on emprisonna ses poignets dans des bracelets d'argent pendus que l'on écarta en croix, comme les cuisses; elle était ainsi offerte dans cette position humiliante, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Les seins et le ventre offerts, et le lugubre silence; rien qui lui était d'autant de secours que le silence et les chaînes; se lassait-elle ? Non; à force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, sinon au fouet à force d'être fouettée; on lui ôta la cagoule; Charlotte parut fascinée par la noblesse des lieux; c'était une cave voûtée splendide, aux murs de pierres apparentes; des cierges ornaient chacun des angles dont les flammes tremblaient sur l'or des pierres. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres cinglements plus agressifs; l'homme passa rapidement à la cravache; elle en reconnut la morsure particulière; on la flagella avec une rigueur impitoyable, si bien que le ventre et le devant des cuisses avaient leur part autant que les seins; l'homme voulait entendre Charlotte hurler au plus vite; il écouta ses gémissements devenir des cris. Pendue aux bracelets qui lui sciaient les poignets, écartelée à en sentir les jointures de ses cuisses endolories, elle ne pouvait faire un mouvement, ni tourner la tête pour voir la jeune soumise; "Numéro 2" s'approcha de Charlotte; après un moment, on retira la cagoule qui l'aveuglait; elle aperçu la jeune fille, à peine plus âgée qu'elle; elle avait un corps parfait et un visage délicat; un homme lui murmura à l'oreille qu'elle devait se servir d'elle comme bon lui semblerait. Flattée, "Numéro 2" entendait amener Charlotte à merci; elle commença par lui caresser l'intérieur des cuisses; la jeune soumise semblait sûre d'elle, faisant preuve d'une tranquille détermination; elle ne ressemblait plus en rien à une esclave sinon sa nudité; au contraire, elle avait le port du visage fier; aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, Charlotte gémit. "Numéro 2" passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait; la suppliciée se débattait de toutes ses forces. Charlotte crut que les liens la déchireraient; elle ne voulait pas supplier; qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté, mais elle pensait que la jeune soumise cherchait moins à manifester son autorité qu'à établir une complicité; de fait,"Numéro 2" arrêta la flagellation pour s'amuser avec son sexe, écarter les chairs, agacer le clitoris, et la pénétrer avec le manche de la cravache; enfin, elle fit le tour du corps écartelé et détacha Charlotte épuisée. Souillée de sperme et de sueur, Juliette décida qu'elle devait être reconduite au premier étage pour qu'elle fût douchée; après une minutieuse toilette, elle lui ordonna d'uriner à même le sol dans une coupelle, de renifler son urine et de la boire; bouleversée par cette épreuve, au bord des larmes, mais n'osant se rebeller, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, elle se mit à laper le liquide tiède et clair et à l'avaler, prenant soin de ne laisser aucune goutte, sans être comblée de honte. Elle fut conduite dans la chambre qu'elle devait occuper, où nue et attachée, elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/04/20
Je n'avais pas été parfaite, loin de là: je m'étais laissé aller à un moment de faiblesse, et elle ne me le pardonnait sans doute pas. Je devais maintenant affronter une nouvelle étape initiatique bien plus éprouvante encore; ses reproches et les humiliations qu'elle allait inventer pour me punir. Juliette me traita de petite salope incapable, prétentieuse et sans honneur. J'avais failli à la parole donnée. Elle m'injuriait et cela me rendait triste. Sa colère était injuste, tout autant que ma dérobade était indigne de l'amour que j'éprouvais pour elle. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, elle fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre et enchaînée pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer pour devenir une parfaite esclave. Un Maître commença à me caresser. Il savait qu'en faisant cela, il me donnait une chance de faire oublier ma faute. Il s'empara d'un martinet et me travailla le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec les cinglements cruels et violents. Plus il frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant douloureusement. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment où je fus mise à quatre pattes au milieu de la cave. Le Maître dont j'étais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, juste en dessous du clitoris. Tout mon corps se balançait d'une façon obcène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par ses balancements pour satisfaire ma Maitresse et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation pendulaire des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche, de gauche à droite. Bientôt, la douleur devint intolérable. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise et esclave à un homme qui l'oblige à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de mon cerveau et commandait à mon corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par mon obéissance servile. Ce fut une révélation plus que prodigieuse pour moi que de parvenir à me libérer et à jouir de la douleur imposée et voulue par le Maître à qui j'étais prêté, comme un objet sans importance, sans valeur, que j'étais devenue en refusant l'épreuve. Pour marquer sa satisfaction, ma Maîtresse me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'écartèlement extrème. Un inconnu s'approcha alors de moi, comme si je redevenais digne de son intérêt, et je crus lire dans son regard l'amour que l'on me donne parfois un peu maladroitement mais qui me rassure tant et qui est ma raison d'être. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrais au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Des images fulgurantes de sacrifices déferlaient en moi. Je me surprenais à souhaiter que ma chair se déchire et que mon sang coule. J'avais retrouvé la considération de ma Maîtresse, j'étais devenue esclave, digne de ce nom et digne d'elle. Et il n'est pas pour moi plus grand bonheur que de me savoir appréciée. C'était de l'amour avec le vertige en plus. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, un homme s'approcha de moi. Il me contempla silencieusement, nue et enchaînée; bientôt, je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à malmener, puis à presser pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque le mamelon fut excité, il y planta sa première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit de tout autre façon. J'aimais l'idée du supplice douloureux et long. D'autre aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur du faible éclairage faisait jusqu'à-là scintiller. Afin sans doute d'accentuer ma douleur, il me transperça la chair sur mon ventre. Je me consumais, j'avais les entrailles en feu. Ma Maîtresse, penchée au dessus de moi, tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur ma peau. Mon martyre devenait délicieux. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, je n'en avais jamais douté. Le pire restait à venir. Les coups de fouet me cinglèrent avec une violence terrifiante. Je devinais que ces cinglements abominablement cruels étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient mon ventre et mes seins. Hélas, je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsèrent mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus démanteler la croix qui me tenait contrainte. Ruisselante et fière, j'avais joui par la seule volonté de ma Maîtresse. Lorsque j'eus retrouvé la maîtrise de mes nerfs, je demandai à ma Maîtresse de me ramener dans le salon où les hommes attendaient mon retour. Je fis mon apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Juliette qui me dirigea vers le cercle des hommes excités et ce fut moi qui m'agenouillai pour prendre leur verge dans ma bouche, l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur mon visage ou ma poitrine offerte. L'un deux s'approcha de moi, me palpa, s'insinua, me fouilla et me sodomisa. La pensée du sacrifice procure à certaines femmes un sombre plaisir. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/01/21
Je suis hétérosexuel, mais j’avais envie de me faire sodomiser, pas avec un homme, je ne suis pas gay, donc un trans me semblait la bonne solution. Sur internet je recherche donc une trans active. Je pensais que c’était difficile à trouver, mais très rapidement, j’ai eu une réponse. « tu es sûr de vouloir te faire enculer, car je n’aime pas les fantasmeurs ». Je n’ai jamais essayé, mais cela me tente assez. « Je suis uniquement active et je vais te soumettre, et tu avoir mal au cul » Elle met sa main dans mon pantalon... Moi aussi j'ai envie de te toucher sa queue ! Elle me déboutonne lentement en me regardant avec ses yeux de salope... Elle est grande, brune, mini-jupe et string qui me donne envie de l’enlever, elle sort ma queue de mon jeans et descend lentement pour la sucer, j'ai déjà envie de jouir mais j'ai aussi envie de goûter... Elle suce 5 bonne minutes en insistant sur le gland. Elle me demande si je veux voir la sienne, elle voit que j'ai envie et prend ma tête qu'elle met entre ses gros seins... Elle me fait descendre vers son joli string bien gonflé que j'embrasse délicatement, comme une chienne que je suis... Sa belle queue, d'environ 20 cm sort et c'est bon de sucer un trans, j'en ai tellement rêvé... Elle se met à me baiser la bouche et j'aime ça ! Je suis une putain de chienne, j'ai envie qu'elle me défonce le cul ! Je suis occupé de la sucer pendant qu'elle va dans mon jeans pour me toucher les fesses... Avant de se diriger vers mon anus... Elle me met un doigt, je pousse un petit cri, elle me relève ensuite et demande si je désire qu'elle me prenne... Oui ! je vais enfin me faire prendre ! elle prend une capote et la met sur sa queue... Elle prend un lubrifiant qui dilate mon anus en deux temps trois mouvements et elle vient poser son gland sur mon anus. J'ai littéralement envie d'exploser mais qu'elle ait le temps de me démonter avant ! elle pousse et j'éprouve de la douleur, j'ai envie qu'elle arrête mais elle me met un doigt dans la bouche... Que c'est bon... ça commence à rentrer... J'ai mal mais j'adore être la salope d'une transexuelle... elle pousse, pousse et fini par être totalement rentrée... J'ai ma première bite dans mon anus ! Elle commence alors ses va et vient et je commence à jouir tout en me touchant la queue, c'est si bon, qu'elle me défonce le cul ! Elle accélère le mouvement et je crie deux fois plus. Une amie à elle tout aussi sexy est venue admirer le spectacle, je ne pouvais pas rêver mieux, je suis maintenant la pute de deuxtrans ! La première m’encule pendant que j'ai la queue de l'autre dans la bouche, j'en avais tellement envie la deuxième m’enfonce sa bite à fond dans la bouche pendant que sa copine me baise... Après 30 bonnes minutes, elle se retire et se met à me sucer, je pousse un râle. Elle me met à quatre pattes et recommence à m’enculer en levrette... Elle sort et rentre sans ménagement pour bien me faire comprendre que je ne suis qu’une petite pute pour trans. J'ai été la salope de deux transexuelles qui m'ont enculé pour la première fois... et certainement pas la dernière...
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Par : le 14/01/21
La sexualité envahit, comme le voulait Freud, la totalité de l’être, puisqu’elle est présente dans la psyché comme dans le soma, dans l’actualité du désir comme dans le vécu de chaque personne. Elle suscite interdictions et permissions, promesses et déceptions, sérénité et inquiétude, jusqu’à en arriver à des troubles susceptibles de la perturber dans son ensemble et dans ses racines, ou bien de frapper seulement l’un ou l’autre de ses multiples aspects. Des perturbations sexuelles peuvent être rattachées à des troubles plus psychologiques ou plus organiques, considérées comme acquises ou héréditaires, sans être prises trop au sérieux par la médecine puisqu’elles ne mettent pas la vie en péril. Les troubles concernant la sexualité sont en général subdivisés en troubles fonctionnels et en comportements "pervers"; ces derniers sont classés aujourd’hui plutôt sous le terme de paraphylie. Les troubles fonctionnels sont partagés en ceux qui affectent l'homme et ceux qui affectent la femme. Parmi les premiers, on trouve respectivement les troubles érectiles, avec toutes leurs variations possibles, et les troubles éjaculatoires, incluant l’éjaculation précoce et l’éjaculation tardive ou difficile. Parmi les seconds, on trouve la frigidité, désignée plus volontiers d'anorgasmie, et la dyspareunie, c’est-à-dire le coït douloureux possible aussi chez l’homme, mais chez lui beaucoup moins fréquent et le vaginisme. Les comportements paraphyliques, quant à eux, se réfèrent à une liste de "perversions" plus ou moins immuable depuis celle dressée au XIX ème siècle par Krafft-Ebing, à laquelle d’ailleurs Freud se réfère aussi. En tête de cette liste figurent bien entendu le sadisme et le masochisme, le voyeurisme et l’exhibitionnisme, et le fétichisme. Selon la pensée freudienne, la perversion sexuelle ne serait que le négatif de la névrose, alors que peut-être, de nos jours, nous serions plutôt enclins à en faire le négatif de la psychose. Le BDSM contemporain, enfin débarrassé de toute vision analytique, ou médicale regroupe un large panel de notions indissociables, la douleur, la contrainte, la frustration, l’humiliation, et le fétichisme. Le terme sadomasochisme est une combinaison des mots sadisme et masochisme. Le sadisme tient son nom de l’œuvre du marquis de Sade (1740-1814) et le masochisme de l'écivain Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895). C’est en 1885 que ces termes sont utilisés pour la première fois par Richard von Krafft-Ebing dans son ouvrage "Psychopathia sexualis" dans une optique de médecine légale pour désigner et pour isoler des réputés psychopathes. Dans cet ouvrage, l’auteur interprète le sadisme et le masochisme comme un comportement sexuel pathologique. Le sadisme y est défini comme un désir profond d’humilier, d’infliger de la douleur et d’abuser avec pour objectif d’obtenir un plaisir sexuel, pouvant inclure l’orgasme. À contrario, Krafft-Ebing décrit le masochisme comme la recherche du plaisir dans la souffrance et l’humiliation. Dès lors, la pratique du BDSM a longtemps été considérée comme une pathologie nécessitant une prise en charge thérapeutique. De nos jours, cette orientation sexuelle fait toujours débat au sein de la communauté des psychologues, psychanalystes et thérapeutes. Ce n’est enfin très récemment que l’"American Psychiatric Association" a retiré le BDSM de la liste des psychopathologies. Dans la cinquième édition du manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM-5), la pratique du BDSM est dorénavant considérée comme une paraphilie et non plus comme un trouble paraphilique. Introduit en 1903 par le sexologue Friedrich Salomon Krauss, le terme paraphilie remplace la notion de perversion marquée péjorativement. Elle désigne une attirance ou pratique sexuelle qui diverge des actes sexuels considérés comme normaux. Le sexologue Néo-Zélandais John Money la décrit comme un "embellissement sexo-érotique, ou alternative à la norme officielle idéologique." Ainsi La paraphilie n’est pas un trouble mental, à distinguer du trouble paraphilique. Les personnes ayant des actes sexuels sans le consentement d’autrui ou qui causent délibérément un préjudice peuvent être atteintes d’un trouble paraphilique. Une paraphilie peut être optionnelle, élective, voire même indispensable dans la vie sexuelle des pratiquants. Les scientifiques aiment étudier, classifier, normer, comparer. La pratique du BDSM ne fait pas exception à ces réflexes normatifs. Toutefois, Il est difficile de définir la normalité et l’anormalité puisque ces concepts se rapportent à un modèle de référence. Hors, cette normalité chimérique peut évoluer suivant les époques, les sociétés, les mœurs et les cultures. À la fin du XX ème siècle, des neuropsychiatres ont élaboré doctement le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) comme un ouvrage de référence pour classifier les troubles mentaux. Cependant, les facteurs socio-culturels continuent d’interagir sur les frontières entre la normalité et le pathologique. C’est suite à une confrontation entre les rédacteurs avec des représentants de la communauté homosexuelle que l’homosexualité n’a plus été considérée comme une maladie. La révolution sexuelle a également permis la suppression de nombreuses paraphilies dans le BDSM. De récentes recherches en neurosciences démontrent que chez l’être humain, le comportement sexuel n’est plus seulement un moyen de reproduction mais bien plutôt un comportement érotique. Ainsi, le but de la démarche sexuelle ne se cantonne plus nécessairement qu'au coït ou à la pénétration vaginale mais vise la recherche du plaisir érotique et ce, quelques soient les moyens et les caractéristiques du ou des partenaire(s). En considérant ce modèle où les récompenses sont le principal moteur du comportement sexuel, les problèmes et pathologies liés à la sexualité ne se limitent plus aux pratiques, peu importe le moyen d’atteindre le plaisir, voire l'orgasme. Dès lors, les comportements pathologiques proviendraient d’un dysfonctionnement du processus de la récompense, telle l'hyper ou l'hyposexualité, ou la dépendance sexuelle ou des problèmes relationnels entre les partenaires; agression, non consentement, ou croyances sociales spécifiques, culpabilité pour certaines pratiques jugées extrêmes. Ainsi, le BDSM ne peut être regardé comme une pathologie si chaque participant donne son consentement, libre et éclairé, en toute connaissance de cause, et tout en respectant les limites de chacun. Cette relation est avant tout basée sur la confiance. C’est l’assurance que la personne dominante maîtrise son sujet, qu’elle ne recherche pas à infliger de sévères dégradations corporelles, en incorporant dans son jeu de domination l'indispensable safeword. C'est alors que souvent l’empathie occupe une place centrale dans toute relation BDSM. La personne soumise peut dans certains cas, se sentir fragilisée et a besoin de réconfort. Le partenaire qui domine éprouve le besoin d'offrir de la compassion et aussi de la violence. Paradoxalement, bien que la personne dominante inflige de la douleur physique ou psychologique à son partenaire, elle a besoin d’être rassérénée sur sa capacité à satisfaire les désirs de la soumise. Une relation dominant/soumis consensuelle est indissociable des notions de réciprocité et d’interdépendance. De fait, par sa soumission, la personne soumise nourrit l'imagination sans cesse renouvelée de la personne dominante et vice versa. Chaque participant tire son plaisir de la pratique mais aussi, et en grande partie, du plaisir qu’il créé chez son partenaire. La médecine a toujours montré quelque méfiance vis-à-vis du plaisir, se considérant investie surtout de la mission de lutter contre la douleur. En réalité, la douleur est connectée d’une manière inextricable avec le plaisir, ces deux pôles sensitifs étant deux perspectives existentielles sources l’une comme l’autre d’émotions intenses. En effet, au moment où quelqu’un éprouve une douleur physique, il est obligé de prendre conscience d’une façon inéluctable de son propre corps. Puis, en arrivant à maîtriser ou à réduire cette douleur, voilà qu’apparaît un premier degré de plaisir, tout à fait dépendant, encore dans ce cas, de la douleur qui l’a précédé et se configurant en pratique comme une simple réduction de l'intensité sensitive. En revanche, pour accéder à un possible degré de plaisir plus indépendant de la douleur, il faut tenir compte de certaines caractéristiques propres au plaisir en tant que tel. Il est physiquement moins localisable, et surtout beaucoup plus fugace que la douleur. En outre, même s’il semble pouvoir se répéter avec les mêmes traits, en réalité il est toujours quelque peu différent de la fois précédente. Il peut devenir par là un facteur de personnalisation, alors que la douleur a un caractère fondamentalement anonyme entraînant une plus grande disposition à la solidarité et à la socialisation. Si, de la douleur physique, on passe ensuite à ce qu’on pourrait qualifier de douleur morale, il est possible, que quelqu’un finisse préférer vivre dans l’angoisse, la peur, ou la frustration qui peuvent lui assurer un espoir, si lointain et ténu soit-il, de se réaliser, plutôt que de compter sur le maintien d’un équilibre émotionnel, difficile du reste à évaluer par rapport à des normes établies. À tout ceci se surajoute le fait que la mémorisation de la douleur est bien plus tenace que celle propre au plaisir. Toute maladie, en illustration, laisse en nous une trace plus profonde que ne le fait une longue période de santé. La sexologie, cependant, nous met souvent devant des situations cliniques d’où ressortent des contrastes et des paradoxes pas toujours faciles à affronter si nous n’avons pas modifié notre manière classique de voir les choses. C’est-à-dire que l’on peut constater le déclenchement, devant toute forme de plaisir, du même type d’angoisse et d’inquiétude que nous sommes habitués à remarquer face à la douleur. Que ce n’est donc plus l’anxiété en imaginant une sûre défaite qui est mise en place, mais au contraire une anxiété qui découle de la perspective d’un bonheur possible. C'est l'enjeu d'une relation BDSM. La gestion du plaisir, en outre, devient automatiquement encore plus compliquée et malaisée dans le contexte d’une vie de couple où l’érotisme ne se limite à une affaire individuelle, mais doit atteindre une syntonie et une synchronie bien loin d’être à disposition dans l’immédiat et à tout moment. Nous sommes tous assez bien préparés à affronter la douleur et la déception, mais les surprises les plus retentissantes pourront nous venir de l’effroi et de l’inquiétude qui, contre toute attente, pourraient se dégager d’un plaisir qui frappe à notre porte sans s’être annoncé. À propos du divin plaisir et des connections avec la douleur, n’oublions pas non plus que dans le domaine spécifique de la sexualité, la jouissance peut prendre le visage de l’attente, impliquant une hypervalorisation préalable du plaisir telle à engendrer la douleur liée à la déception, puisque le plaisir réel doit se confronter sans cesse avec un format idéal qui lui est souvent attribué, et dont on ne sait pas bien si c’est pour le tenir à distance ou pour entretenir le besoin de ne pas trop le négliger. En définitive, il n’est pas aisé de savoir si ce qui laisse le plus d’empreinte est un plaisir atteint ou un plaisir manqué, un plaisir désiré, et convoité, peut-être perdu de vue au dernier instant. En est l'ilustration, la frustration tirée de la privation d'orgasme. Si bien que dans beaucoup de pratiques sexuelles ou BDSM, peut se cacher de l’ambiguïté, celle de renoncer, par le biais du dysfonctionnement, à la jouissance immédiate, en se rabattant sur le recours à l’introduction d’un délai. Le désir sexuel, en somme, peut donner facilement l’impression d’une méthode apprise pour pouvoir jouer avec cette entité bifocale constituée par un amalgame de plaisir et de douleur, un peu comme le chat joue avec la souris. Ce serait uniquement le masochiste qui refuse de se situer dans cette ambiguïté permanente entre plaisir et douleur pour choisir un rôle définitif favorisant la douleur, une douleur supposée maîtrisable. Pour tous les comportements SM, par ailleurs, est concevable l’existence d’un tel pacte avec le diable, où le plaisir recherché est échangé à jamais contre une douleur, pourvu qu’on obtienne l’assurance de la maîtrise de la douleur en tant que telle et de ses équivalents moraux, y compris la culpabilité. Bibliographie et références: - Gérard Bonnet, "La sexualité freudienne" - Alain Badiou, "Deleuze, La clameur de l'être" - Richard von Krafft-Ebing, "Psychopathia sexualis" - Shiri Eisner, "La sexualité freudienne" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Sacher-Masoch, "L'Amazone de Prague" - Élisabeth Lemirre, "Le couple inconscient, le désir freudien" - Roland Jaccard, "Lecture pornologique" - Philippe Sellier, "Mythes érotiques" - Peter Horwath, "Friedrich Salomo Krauss" - Louis Thivierge, "Changement de paradigme, le DSM-5" - Steeve Demazeux. "L’échec du DSM-5, ou la victoire de la liberté" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/02/21
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang. Une nuit, ils pénétrèrent dans sa chambre, saisirent chacun un long fouet et commencèrent à la flageller avec une vigueur qui lui fit mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de son propre sang l'eût empli la bouche." "Histoire d'O" de Dominique Aury. (1954) Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé peu à peu, comme attirance spécifique, autonome de de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la beauté des sensations extrêmes, de la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou une cravache, le terme désigne une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel. La fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux émancipés jugée moins avilissante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et XIXème siècle, la bastonnade réalisée avec une longe calfatée, était une punition souvent pratiquée dans les pénitenciers avant l'arrêt de l'esclavage. La toute dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la comtesse de La Motte, pour sa participation dans l'affaire retentissante du collier de la reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Iran et en Arabie Saoudite. En Littérature, l'œuvre de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait aussi largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. De même, la flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet", "Belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies", enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage de l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) et chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences." Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. L'ancestral goûtait déjà du flagellum. Lors de processions rituelles, il l'employait pour implorer les dieux afin de fertiliser la femme. Ainsi, dans la Rome Antique, la dévotion pour Junon, tutélaire féminin, lui imposait alors la flagellation, afin de combattre l'infécondité. Lors des fêtes des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens étroits entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III, dernier roi valoisien (1574 à 1589), grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre, l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment alors, la pratique de la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Chez Freud, le masochisme serait une perversion où le plaisir se lierait à une douleur recherchée, ou à l'avilissement voulu par l'individu soumis. Le désir de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Plaisir de faire souffrir la soumise ou l'esclave sexuelle, ou de facto, à l'inverse, recherche de la douleur par la flagellée. L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de la petite enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation SM entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quelles qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Tel est l'enjeu d'une séance de flagellation consentie. Car, on ne le répétera jamais assez, la flagellation est une pratique SM dangereuse si elle ne respecte pas des règles élémentaires de sécurité telles l'expérience du flagellant, l'écoute continue de la flagellée et l'existence d'un safeword. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui-ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent à une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Dès lors, elle occasionne un plaisir à la fois corporel et mental, pour le sadique ou dominateur, comme pour la ou le masochiste. Les impressions de brûlures, et de souffrance conduisent alors au plaisir, parfois à l'orgasme. La flagellée, par dévotion et par volonté de se dépasser, atteint peu à peu une forme relative de confort. Son cerveau exsudant des antalgiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche le spasme. L'alchimie résidant dans l'expérience du Maître ou de la Maîtresse, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet, du martinet, de la badine ou de la cravache. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique. Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant ses rites. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, alias Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons que les séances de flagellation doivent être librement consenties entre des partenaires majeurs usant un safeword indispensable. Enfin, il est sage pour une novice en soumission de s'adresser à un Maître expérimenté. Bibliographie et références: - Marquis de Sade, "Justine ou les Malheurs de la vertu" - François Amédée Doppet, "Traité du fouet et de ses effets" - Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure" - Leopold von Sacher-Masoch, "Fouets et fourrures" - Bernard Valonnes, "Le règne de la cravache" - André Lorulot, "La flagellation et les perversions sexuelles" - Patrick Vandermeersch, "La chair de la passion" - Raymond-Josué Seckel, "La flagellation" - Guillaume Apollinaire, "Les Onze Mille Verges" - Eva Delambre, "Devenir Sienne" - Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury, "Histoire d'O" - Sigmund Freud, "Au-delà du principe de plaisir" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/04/23
« Tu as passé une bonne nuit, salope ? » Ces mots me sont déjà presque familiers et me réchauffent le cœur. « Ouvre la bouche ! » Qu’il est agréable de goûter au sperme du Maître dès le réveil ! Oui, j’ai bien dormi dans cette cage pourtant inconfortable. Dehors il pleut à verse ce qui renforce ma sensation d’être dans un cocon, sous la protection de mon Maître. Esclave, mais heureuse. C’est au tour de Sonia d’entrer dans le salon. « Hello Ysideulte ! Nice day, isn’t it ? » Elle me fait sourire cette fois. Qu’il pleuve ou qu’il vente, c’est toujours un « Nice day » pour Sonia. Ah ces British… Je n’ai que de vagues souvenirs de la veille. Je me suis masturbée jusqu’à épuisement… et puis j’ai appelé mon Maître pour lui annoncer le résultat de ma réflexion. Il n’a pas eu l’air surpris. Comment aurait-il pu l’être d’ailleurs. Notre relation démarre à peine et elle est déjà si puissante. Je lis dans ses pensées, il lit dans les miennes. Pas vraiment bien sûr, mais c’est tout comme. J’ai été sortie de ma cage et fessée sur le champ. C’est seulement lorsque mes fesses furent jugées suffisamment écarlates qu’il m’a accordé un plaisir qu’il sait que j’adore. Chevaucher la bite. « Dans la chatte ! », m’a-t-il ordonné alors que je m’apprêtais maladroitement à m’empaler le cul, les fesses en feu. « Profites-en bien, tu ne l’auras pas souvent dans la chatte ». J’ai joui comme une malade…  Après ça, mes souvenirs sont vagues. Nouveau jour, nouvelles aventures, me dis-je pour me donner du courage. Mon Maître me libère de ma cage et je peux profiter d’une certaine liberté, me refaire une beauté.   Il allume la télévision. Comme dans chaque foyer, le décodeur est équipé d’une micro-caméra destinée à contrôler le respect des nouvelles obligations. Trente minutes quotidiennes d’écoute d’une chaîne d’information, c’est le minimum légal sous peine d’amende. Chacun peut choisir librement sa chaîne d’information préférée – nous sommes en démocratie. L’inauguration du ministère de la vérité, en charge de combattre la désinformation et les fake news, est le sujet du jour. Le nouveau ministre fait la tournée des plateaux. « C’est pour nous un grand honneur de vous recevoir, Monsieur V.   Les français ont été impressionnés par l’intégrité et le courage dont vous avez fait preuve pendant la pandémie. C’est donc sans grande surprise qu’ils plébiscitent votre nomination. Qui d’autre que vous avait l’étoffe pour prendre en charge ce ministère vital pour l’avenir de notre démocratie ». « Quel lèche-cul ce journaliste ! » me dis-je tout haut, provoquant le sourire amusé de mon Maître.  « Allez, va t’installer au lieu de râler ! » Je monte à l’étage et m’installe sur le fauteuil d’examen gynéco. J’attends. Je me perds dans mes pensées. Je suis contente que mon Maître ait finalement décidé de se charger de l’affaire. Cela donne du sens à l’opération, un peu comme un marquage au fer. La symbolique c’est important. In fine, tout se passe dans la tête. Toujours. J’en arrive presque à espérer que ce sera douloureux, pour lui montrer que je peux souffrir pour lui, que je suis une esclave courageuse. Mais en réalité je n’ai aucune idée de ce que je vais ressentir. Je ne saisis que quelques bribes de l’interview en cours. Le son est lointain, étouffé. « Comment osez-vous ! » crois-je comprendre à un moment. Réaction d’agacement à une question pas tout-à-fait « dans les clous » posée par un membre du public, pourtant soigneusement sélectionné ? Malgré le filtrage, quelques dérapages arrivent encore. Rarement. Mon Maître me rejoint, accompagné de Sonia. Je ressens à nouveau de la honte à me retrouver dans cette position en présence d’une autre femme. Elle me demande si elle peut rester. Je commence à répondre quand mon Maître m’interrompt sèchement d’une bonne gifle. « Ce n’est pas à toi de décider ! » Oui, c’est sûr. Il me faudra encore du temps pour acquérir les bons réflexes. Pendant qu’il  m’attache solidement, je sens l’excitation monter. Je ne peux pas voir mon clitoris mais je me doute qu’il est gonflé à bloc. Tant mieux, cela facilitera les choses. Le liquide est versé très lentement sur ma chatte, chaque goutte provoquant un petit frisson qui me parcourt le bas-ventre. Puis les minutes passent et je ne ressens rien de spécial. Je crois que c’est un échec, malheureusement. Je m’apprête à interroger Sonia quand une violente douleur me fait sursauter et hurler. J’ai l’impression que l’on m’a transpercé le clitoris avec une aiguille électrifiée. C’est atroce ! Ce fut bref mais ça m’a fait un mal de chien. Heureusement que je suis solidement attachée ! Puis plus rien, aucune sensation. Mon Maître me détache et m’aide à me redresser un peu pour que je puisse examiner ma chatte. J’ai une érection carabinée, comme je le pressentais. J’observe deux minuscules gouttes de sang qui perlent à l’extrémité de mon clitoris, là où le zébralyvox gémellaire s’est introduit. Avec la permission de mon Maître, je me touche délicatement, mais je n’ai aucune sensation. C’est très étrange d’être en érection et de ne rien ressentir au toucher. Mon Maître me laisse seule avec Sonia, qui me fournit quelques informations techniques. Cela me rassure. Pour un esprit cartésien comme le mien, il n’y a rien de plus angoissant que l’ignorance. Puis nous rejoignons mon Maître au salon. Je m’attendais à être remise en cage, mais mon Maître, fin gastronome, m’annonce qu’il nous invite au restaurant pour célébrer ce moment « historique ». Nous y allons à pied. La pluie s’est arrêtée et les nuages ont disparu. L’air est cristallin. « Respire, tu es en Auvergne ! » me dit mon Maître, comme pour commenter le magnifique paysage qui s’étend sous nos yeux. La légère brise sur mon visage et mes jambes nues me procure une sensation de bien être. L’air frais qui s’engouffre sous ma robe ultra-courte me rappelle si besoin était que je ne porte pas de culotte, ainsi que l’exige mon Maître. « Il va falloir marcher ! » dit mon Maître, comme pour s’excuser de ne pouvoir sortir l’Aston Martin. Trop risqué, avec ces caméras de surveillance partout. Mieux vaut être prudents depuis notre mésaventure avec les Brigades de Défense de la Démocratie. Et puis, l’autobus non plus n’est pas une option envisageable : Sonia ne peut pas prendre le risque de présenter son pass carbone, désormais obligatoire pour l’accès aux transports en commun. Ce serait l’assurance de voir débarquer les BDD illico-presto. On dirait que Sonia s’est coiffée avec un pétard. J'ai du mal à retenir un fou rire à chaque fois que je la regarde. Ses cheveux ébouriffés masquent son visage. Bonne stratégie pour minimiser le risque d’être reconnue, mais il faut oser sortir comme ça. Femme étonnante, vraiment… Nous descendons à pied jusqu'à l’entrée du village, où se situe l’un des derniers restaurants gastronomiques encore en activité. Le chef s’est installé dans cette région il y a une trentaine d’années, pris d’un coup de foudre pour la beauté du site. Comme bien d’autres avant lui, il va bientôt fermer, sous la pression des nouvelles normes environnementales. L’établissement va être repris par la chaîne Mac Cricket. Partout dans le village, des affiches vantent déjà la réputation rapidement acquise de la chaîne, et son désormais célèbre slogan « Je mange chez Mac Cricket et la température de la planète descend ». La chaîne soigne son image haut de gamme destinée à attirer la jeunesse branchée et soucieuse du climat : farandole d’insectes du terroir, hâchis parmentier de criquets et son coulis d’asticots, sabayon régal nappé d’ailes de drosophiles, … Tous ces délices sont à la carte et sont très appréciés. Nous devons faire de nombreux détours pour éviter les caméras de surveillance – on n’est jamais trop prudents. Quelques chemins ne sont pas encore équipés – pour combien de temps ? La pente est raide. Il va falloir remonter tout cela au retour, me dis-je, et avec les hauts talons obligatoires pour l’esclave sexuelle que je suis à présent c’est dur. Plaisir des yeux annonçant le plaisir des papilles, me dis-je en découvrant l’entrée que le serveur nous apporte, tout en zieutant sur mes cuisses nues que je n’ai d’autre choix que de maintenir ouvertes – ordre du Maître. C’est beau ! Tant de savoir faire qui va disparaître. Quel gâchis. La conversation est agréable et détendue. Mais j’ai du mal à être dans l’instant présent, car la même pensée me revient en permanence à l’esprit. Le zébralyvox est-il toujours là ? Il faut que j’en aie le cœur net. Je prends mon courage à deux mains et demande à mon Maître la permission de me rendre aux toilettes, en lui expliquant la raison. « Pas question! Masturbe-toi ici». J'ai perdu une occasion de me taire!  J'essaie de le faire discrètement, mais difficile d'échapper aux yeux des serveurs. Je suis encore en érection, comme je le pressentais – mon Maître a bien raison de me traiter de salope - mais je ne ressens absolument rien au toucher. Je me masturbe un peu plus vigoureusement, mais rien. Le zebralyvox gémellaire est discret, mais redoutable d’efficacité ! En ce qui le concerne le slogan « Sûr et efficace »  ne serait pas usurpé ! De retour dans la conversation, je tente à nouveau d’interroger Sonia. Quel est le plan ? Que suis-je supposée faire à l’avenir ? Comment pourrais-je l’aider efficacement ? Elle reste bien évasive, me faisant gentiment comprendre qu’elle ne peut pas m’en dire plus. Tout cela ne me rassure guère. Et s’il n’y avait pas de plan ? Et si Sonia naviguait à vue ? Mais finalement quelle importance ? Que puis-je faire d’autre que de garder espoir, même s’il est bien maigre. Ne suis-je pas lâche de toujours compter sur elle ? Et si c'était à moi, l'esclave, de prendre la relève à présent ? Peut-être que c'est ce qu'elle veut me faire comprendre sans oser me le dire. Sonia me tend un objet qui ressemble vaguement à une carte de crédit. Sur sa surface est imprimée en miniature la photographie d’un document visiblement très ancien, qu’il ne m’a pas été difficile de reconnaître tant il est caractéristique. Magna Carta, la grande charte des libertés. L’un des nombreux textes anciens désormais censurés, car jugé subversif et dangereux pour la démocratie. « Think about it when you feel there is no hope left. It’s yours, now » me dit-elle, comme en écho aux doutes qui m’assaillaient.   A suivre.   Post-scriptum : Si ce texte a éveillé votre curiosité et que vous souhaitez en découvrir le contexte social et humain, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication) Origine de l’illustration (libre de droits) : Dr John Campbell   https://drjohncampbell.co.uk/  
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Par : le 08/08/20
Sur ce canapé de cuir, la main de Caroline, mon étudiante dominatrice, sur ma cuisse, Ennia face à moi, j’étais simplement tétanisé. Je ne pouvais détacher mon regard de la créature sexuelle qui s’exhibait face à moi. Je ne pouvais pas non plus ignorer la main de la plus excitante de mes étudiantes remontant vers ma queue déjà tendue. Ma réflexion était anesthésiée par l’afflux massif d’hormones, de fantasmes, d’interdits entre un professeur et ses élèves… La bouche de Caroline s’était rapprochée de mon oreille et c’est sa voix qui me ramena parmi elles : – Je te vois la regarder, depuis le début de l’année. Je sais qu’elle t’excite, et tu dois sûrement te branler en l’imaginant. Cette petite chienne est ma soumise, depuis 6 mois. Elle m’appartient. Je te l’offre. A une condition. J’avais retrouvé un semblant de réflexion et je savais que si j’avais encore une chance de partir, c’était maintenant. Si je ne voulais pas mettre ma carrière de professeur en danger, et sans doute mon couple et ma famille, je devais me lever et partir. Maintenant. -Laquelle ? m’entendis-je répondre. Je te l’offre si tu t’offres à moi. Elle t’excite mais moi, c’est toi qui m’excite. Je te veux. Tu vas devenir ma pute mâle, mon soumis, mon objet sexuel. Je suis une Dominatrice, et je te veux. Je ne pense qu’à cela depuis que je t’ai vu. Je veux te dresser et je vais te dresser. Sa main était remontée se poser sur ma queue, accentuant si il en était encore besoin mon érection. Caroline affermit sa prise, serrant plus fort à travers mon pantalon de costume. Cette divine manipulatrice me masturbait, très lentement, alors que mon regard ne quittait pas Ennia des yeux. – Ma chienne, excite le un peu… montre lui ce que tu as à lui offrir…. fais moi honneur ma petite pute, allez !. Ennia obéissait sans rechigner. Elle avait fait glisser sa jupe à ses pieds, apparaissant en dim-up, sexe nu, avec son petit haut transparent qui ne cachait rien de ses seins. Elle commença à onduler en se rapprochant. Une danse qui me fascinait et me faisait bander plus fort sous les doigts de Caroline. -Allez ma pute…. caresse toi pour ton professeur. Montre lui que tu es une vraie chienne en chaleur. Ennia faisait glisser ses mains sur son corps. Pinçant et étirant ses pointes à travers le voile, caressant ses lèvres, cuisses écartées, se tournant pour prendre ses globes à pleines mains, les écarter et m’offrir une vue directe sur son sillon, son oeillet mauve et sa chatte que je devinais trempée. Caroline avait extrait ma queue de mon pantalon et je sentais ses doigts chaud me serrer, de plus en plus fort, ce qui me fit gémir. J’aimais ça. Elle devait l’avoir deviné, je ne voyais pas d’autre explication. Elle devait savoir que je ne protesterais pas, que je resterais, que je me soumettrais parce que je rêvais de cela. Ennia serait le cadeau qui scellerait le pacte, mon pacte avec une diablesse. Oui, elle l’avait certainement senti, et je me foutais de savoir par quel super pouvoir elle m’avait eu. J’étais un homme, et avec ma queue bandée entre ses doigts, elle me dirigeait. Je percevais toute ma misérable condition de mâle dominé par ses pulsions, par son envie de sexe, par sa queue. Un pauvre mâle qui ne pensait qu’à cela, le cul, les culs. Un mâle qui ne pensait qu’à baiser. Elle allait devenir ma drogue et ma dealeuse. Elle l’était déjà du reste, et elle le savait. Je fixais les doigt d’Ennia qui branlaient sa chatte et j’entendis à peine la voix de Caroline lui ordonner d’approcher et de les porter à ma bouche. – Goûte sa chatte, lèche son miel. Tu vois comme elle est déjà trempée…. tu vas la baiser, pas tous les trous. Tu vas l’enculer, baiser sa chatte, tu vas la bouffer, la sucer, et vas enfoncer ta queue dans sa bouche… tu vas voir comme elle suce bien, une vraie pro. Tu vas jouir comme un dingue. Après cela, tu seras à moi, et ton dressage commencera. Ta queue de mâle en rut sera à moi, et elle ne jouira plus que quand je t’en donnerai l’autorisation. Ennia continue à te branler, ne t’arrête pas, il a adore ça. Nous on va adorer quand il devra se branler pour nous. Ennia est ma chienne, mais c’est une femme. Quand toi tu seras ma chose, ma pute mâle, elle deviendra aussi ta Maitresse. Bien que soumise, elle est supérieure à tous les mâles, tous ces chiens qui ne pensent qu’avec leur queue, comme toi. Sa voix était devenue dure. Elle serraient plus fort ses doigts sur ma queue et je commençais à souffrir sérieusement. J’apprendrais plus tard que cette douleur n’était rien, et que je connaîtrais bien pire. Mais pour l’heure, j’avais mal, mais j’aimais ça et elle le savait. Caroline me fit me lever en me tirant par la queue. – Déshabille toi…. et baise cette pute, baise la autant que tu veux, elle est à toi, tant que je l’ordonne. Je ne réfléchissais plus. Pilote automatique. Désir de baiser. Chatte, cul, seins, son goût sur ma langue, l’odeur de sa liqueur, sa langue dans ma bouche, la mienne dans sa chatte, entre ses fesses sur son anneau, ma queue dans sa bouche, dans son cul, ses doigts dans le mien, ses seins sous mes mains, sa bouche soudée à la mienne pendant que je m’enfonçe dans son ventre. Je suis une machine, une queue, plus rien qu’une queue qui baise, s’enfonce, ressort s’enfonce encore et ailleurs. Frénésie, folie sexuelle. Ennia me semble atteinte elle aussi. Nous ne sommes que cris, gémissements, mots crus, peaux luisantes de sueur, bras et jambes emmêlées, langues sorties, insatiables. Je remarque à peine Caroline qui tourne autour de nous, son téléphone à la main. Je m’en fous, je me fous de tout sauf de la chatte d’Ennia qui vient s’écraser sur ma bouche. Je la bouffe encore et encore et elle me suce encore et encore. Nous jouissons à nouveau dans ce dernier 69 qui nous laisse morts, repus de sexe et de plaisir. Nous reprenons notre souffle lentement, Caroline nous mitraillant toujours de son objectif. Je la regarde, conscient de ce qui vient de se jouer, mais comme détaché, fataliste. J’ai perdu, elle a gagné. Je n’ai été qu’un mâle faible, dominé par sa queue, comme je l’ai toujours été. Je pourrais encore me relever, lui arracher son téléphone et partir. J’en ai peut-être la force, mais plus la volonté. Ses images ne lui serviront à rien. Elle n’en aura pas besoin pour me faire chanter. Je veux être à elle, je veux être dressé, devenir sa pute, sa chienne. Elle m’a confronté à mon désir profond, à mon fantasme absolu. Je sais en cet instant que je n’aurai jamais qu’une Maîtresse, et que ce sera Caroline. Maîtresse Caroline, mon étudiante dominatrice.
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Par : le 14/12/20
Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle, de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Charlotte. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Juliette était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau impérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Juliette les immobilisait à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Juliette toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Charlotte gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Juliette entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Juliette qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considération en s'accommodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Charlotte n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Juliette tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/06/21
Le journal à la main, par cet après-midi de printemps, il monte dans la rame de la ligne numéro un, répète tout ce qu'il va dire à son futur employeur. Les roues de caoutchouc glissent dans les rails, la rame entre en gare dans la station Étoile. Parmi la nuée de passagers avalés par l'espace confiné, une jeune femme d'une trentaine d'années, vêtue d'une jupe courte prend place sur le strapontin d'en face et croise ses jambes de gazelle. L'affluence augmente la chaleur ambiante. La houle du train balance les corps qui, défiant les lois de la pesanteur, tentent de demeurer droits. Les bras suspendus à la barre centrale dégagent une odeur de transpiration. Un freinage un peu brusque, une agitation qui prépare la prochaine descente, les jambes de gazelle se déploient, s'écartent à peine. L'œil de Pascal accroche alors le fond de la culotte, la femme voit qu'il la regarde, elle le toise, hautaine, pimbêche. Il la déteste sur le champ. Impression curieuse, les boutons de son jean compriment sa verge et lui font mal. Elle descend, gracile, le fixant toujours droit dans les yeux. Pascal ne peut s'empêcher de se détacher de ses deux amandes provocatrices. Il emboîte le pas, oubliant le journal. Elle accélère, lui aussi. Le couloir est long jusqu'à l'escalier qui mène au grand jour. La bouche de métro les crache avenue Charles-de-Gaulle. Les rais du soleil l'éblouissent, il croit la perdre de vue. Son regard rapide ratisse le trottoir. Les jambes longilignes piétinent le macadam à l'arrêt du 43. Pascal s'approche, se colle presque tout contre elle. L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de fois, Sarah, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiétude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimbêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Sarah ... Quel souvenir ! Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégrafer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et agrippe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: - Il vous reste beaucoup de choses à apprendre. Et toi, Sarah, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée, espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quelle littérature de gare !! Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. - Encore vous ! Suivez-moi ! Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. - Pas tout de suite, suivez-moi d'abord. Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. - Fermez les yeux ! Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. - Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essoufflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même jusqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisir son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: - Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique. À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Sarah, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Inondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Sarah, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister. Hommage à l'œuvre littéraire de Roger Nimier. N.B: texte republié à la demande d'une amie chère à mon cœur. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/07/21
Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Juliette prit l'initiative de demander à sa Maîtresse Ka-Sandra de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, agréablement surprise. Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se laissa aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Ka-Sandra me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Ka-Sandra. Mes jambes commençaient à trembler. Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient donnés par ma Maîtresse Ka-Sandra. - "Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue. Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche." J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût. Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Ka-Sandra et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa. Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette, Maîtresse Ka-Sandra nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réalisé l'un de mes fantasmes, me vendre. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/09/21
Mia O. Propriété de Maitre G. Carnet de soumise. Extrait J 402 - Séance XX Sujet : Digréssion - Voyage à Madrid. Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - photo du net Ce voyage à Madrid 🤩🤩🤩🤩🤩 C’est le voyage le plus excitant et ludique que nous avons fait. Envie de me toucher à chaque relecture. Couleurs, maître, larmes, vanille, émotions… un « Nous » Parfait ! … Tu avais programmé cette date depuis longtemps. J’attendais sur l’aire d’autoroute. Ce samedi, en fin de matinée. Comme prévu. Mon enfant entre de bonnes mains. Libre comme l’air. Et chaude surtout. Très chaude. L’heure des retrouvailles avec mon maitre avait sonnée. Au début pourtant, j’avais très mal vécu ce long mois d'abstinence. Mais comme tu l’avais dit, finalement beaucoup de bénéfices pour mon corps et mes esprits. Pour ma vie aussi. Je comprends désormais les bienfaits de la frustration. J’ai reposé les pieds sur terre. Je savoure pleinement la réalité extraordinaire et précieuse de ce que je vis grâce à toi. De t’avoir dans ma vie aussi.:heart_eyes: ... C'est le jour J. Je suis excitée comme jamais. Putain ! Le manque de mon maitre est à son paroxysme. Mes entrailles cuisent à feu vif. Depuis la confirmation de notre rendez-vous, mon ventre subit de violents spasmes de désir. Des pensées lubriques m’habitent en permanence. Mon visage a besoin de ta main. De tes caresses. De tes gifles aussi. Et surtout. Il me manque quelques coups. Quelques traces de toi. Quelques marques de mon appartenance. Mon vagin est incontrôlable et appelle ta queue. Mon anus aussi. Ma bouche aussi. Tous mes trous. Et je fais les cent pas sur le parking. A chaque pas, le simple frottement de mes dessous me torture. Avec plaisir. Avec mon sac à dos. Plus l’habitude de faire le Backpaker à mon âge ! Tu me surprendras toujours !? Je ne connais rien de tes projets. Sauf pour la culotte que tu m’as demandé de porter. Chose curieuse et rare. Les dessous me sont habituellement interdits en ta présence. A moins que ce soit pour me les faire abandonner à la table d’un café avec un petit mot. :smile: J’attends. Mon téléphone sonne. Tu es déjà là. Tu m’observes me tortiller. Dans le bus, là-bas. Tu m’ordonnes de monter. Tu as pris place au fond. Les deux derniers rangs sont inoccupés. Destination Madrid ! Madrid ? En bus ?! Huit heures de route ! Sérieux ? Huit heures avec toi… :stuck_out_tongue: Long voyage ! Bon !? Plus je m’approche de toi, plus je suis paralysé par l’émotion. Je m’assois à tes côtés. Ou je m’effondre. Je ne sais pas. Retournée. Ton bras s’ouvre à moi. En silence. Tu m’accueilles. Tu m’enlaces. Étreinte, je pose ma joue sur le haut de ton torse. Te respire. Quel bonheur ! … Nous restons comme ça un long moment. Sans mots. Puis ma tête se relève. Nos lèvres s’embrassent comme les adolescents sur les bancs publics. … Plus tard les enlacements ont apaisé nos corps et nos âmes. Nous discutons beaucoup sur le bonheur d’être ensemble à cet instant. Tout au moins, j’essaie... Mon corps est bouillant, et mon langage troublé. Tu es vraiment là ! Je te touche pour être sûre. « Nous avons rendez-vous à Madrid ce soir. Je veux te présenter un grand maitre, que l’on ne voit pas souvent dans sa vie » A chaque remarque de ce genre, mes entrailles se nouent et mon souffle se coupe. Nouveau défi. Nouvelle étape dans mon éducation. Je grimpe dans les tours. Zone rouge ! Évidement je mouille… … À deux heures de la destination, pause pour tout le monde ! Nous descendons à la station grignoter un bout. Mes yeux te dévorent. J’ai as faim. Je meurs de faim. Tu le sais. Tu le vois. J’agonise. Attendre si longtemps. Mes yeux disent : « Ce n’est pas humain ! Je suis D/S pas SM ! Je suis soumise, mais pas masochiste… ! » Toi, ton sandwich à la main. Impassible et compatissant. « Hum…Tu veux ton dessert, c’est ça… ? » Spontanément : « Oui mon Chéri ! » Puis « Oui Monsieur. S’il vous plait Monsieur » Tu me regardes encore. Plus de compassion. Les yeux qui me font peur. Quand je vais prendre. Les yeux du lion. Que j’adore. Quel regard. Putain. Tu vas prendre Mia ! Je le lis dans tes yeux. Tu finis ton sandwich tranquillement. Lentement. Puis d’un geste, tu me traines avec fermeté derrière un gros camion. Me plaques sur sa remorque. Saisis mes cheveux, lèves ma jupe, écartes ma culotte et me pénètres profondément. D’un coup. Putain que c’est bon ! Inattendu. Suspect. Tu appuis fort ton bassin sur mes fesses pour toucher le fond et tape. Je gémis longuement. Puis sors. Je geins. Snif. Snif. Snif. Putain !…Triste ! Je savais bien que c’était louche. Tu me retournes et te branles devant moi. Je salive. Je m’agenouille, naturellement. A peine ma bouche effleure ton gland. Tes doigts pincent mon téton et me relèvent contre mon grès. J’adore que tu tires sur mes tétons. Tu m’interdis de m’agenouiller et me force à regarder ta queue la bave aux lèvres. « Ouvres le garde-manger !» L’œil espiègle, je souris. Je baisse ma culotte en tenant ma robe relevée. Tu l’inondes de ton sperme. Je me nourris de l’expression de ton visage alors que tu salis ma culotte. …..Hummmm…c’est bon ça. Délicieux de te voir jouir. T’entendre respirer. Je la remonte vite sur ma chatte. Surtout ne rien perdre. Je sens ta chaleur. Je suis trempée et salie de toi. …..Hummmm… ! Cela a beaucoup, beaucoup d’effet sur mon coquillage. Personne ne lui a donné de chaleur depuis si longtemps. Tes doigts claquent et montrent le sol. Je m’agenouille. Enfin à ma place. Tu laisses ma bouche remplir sa fonction et te nettoyer parfaitement. Le chauffeur du camion nous regarde dans son rétro. Il semble aimer le spectacle. Pas vu celui-là ! Toi tu l’as vu. Je le sais. Tes yeux me disent que cela t’a plu de te faire nettoyer la queue devant lui. Moi aussi ! « Vite...le bus !» Merci maitre. Et merci pour ma chatte. En partant, je salue le chauffeur. Lui fais un très grand sourire. Une goutte de sperme au creux de mes lèvres que je lèche avec ma langue en le regardant. Je ris. L’arrière-gout de ton sperme commence à me transporter. … Je te sentirai sur mon sexe jusqu’à Madrid. Et ce fut bon. Tellement bon. Quel bonheur de sentir mon clitoris nager dans ton liquide. D’abord chaud, puis tiède, puis froid. C’est déjà ça. Je respire. Mais cette compassion ne te ressemble pas. Soit la présence du chauffeur t’a donné envie exhiber ta petite chienne, soit ce soir je vais en prendre pour mon compte. J’ai un peu peur. De temps en temps, je glisse ma main dans ma culotte, pour me nourrir. Porte mes doigts à ma bouche. Garder le gout de ton sperme…. Me rassurer. En te regardant, les yeux souriants et coquins. Cette indécence que tu adores et qui te fait bander. Je suis heureuse quand je te fais bander. Je me sens bien quand je vois la bosse sur ton pantalon. …. Nous arrivons à Madrid. Nous sommes déposés à l’entrée d’une zone périphérique, mi- hôtelière, mi- industrielle. « Mi Quérida, aujourd’hui, il n’y aura de maitre que moi et un autre, plus grand que moi, et beaucoup de spectateurs » Mes yeux se perdent au milieu de rien. Loin des choses qui me rassurent. Je suis aussi anxieuse qu’excitée par ce qui m’attends. « Soit rassurée, je suis là et le resterai, contre toi. Au moment où tu jouiras sous son doigt, je serai là aussi. Fais-moi confiance et laisse-toi être. Laisse-nous être, et tu t’en souviendras toute ta vie. » J’ai encore plus peur. Je suis terrorisée. Au milieu d’une zone industrielle. Mon cou nu. Il ne saurait rester nu. Pitié. Vite. Tu l’as senti. Je reçois mon collier. Enfin. Dans la rue. L’anxiété disparaît. Ma tête se relève. Mes épaules et ma poitrine aussi. Je me sens fière. Porter mon collier dans la rue ! …Hummmmmm…. Seule l’excitation reste. Toi, me regardant dans les yeux : « Me fais tu confiance Mia ?» « Oui maitre, je vous fais confiance » Tu souris de l’effet magique que le port du collier à sur moi. « Alors porte ce collier avec toutes la distinction et la fierté dont tu es capable et que tu me dois. Moi, je ne serai fier de toi que si tu te laisses être-là, dans toute ton entièreté. Saches qu’il me fut très difficile d’obtenir l’entrée au temple. Et que j’ai dû m’organiser à la dernière minute pour la logistique. C’est pourquoi le voyage en bus. Maintenant, nous n’avons pas une minute à perdre. Il va de soi que tu devras écouter et obéir sans discuter. » « Oui monsieur » … A pieds, nous nous rendons à notre hôtel. Prenons possession de notre chambre. « Je dois te préparer, douche-toi et Pronto ! » Je suis un peu essoufflée. Déboussolée. Ce scenario ne nous ressemble tellement pas. Ne te ressemble pas du tout. Rencontrer un grand maitre non plus. Ai-je trop grandi ? Es-tu dans le doute ? J’ai peur. As-tu besoin d’aide pour m’éduquer ? T’ai-je mis en difficulté ? Qu’est-ce que c’est un grand maitre d’abord ? Toi : « J’attends ! » Moi : « Oui monsieur. » J’obéis et m’exécute sans réfléchir. Me douche à la vitesse de l’éclair. Juste le temps de soupirer de ne plus avoir ton sperme sur ma chatte. Je sors nue et toute propre. Mon regard : Mes trous sont à votre disposition monsieur ! Je vais enfin être utile. Utilisée. Usée. Comme vous savez si bien le faire. M’user longuement par tous les trous. Les papillons dans le ventre. Je me trémousse comme c’est mon devoir. Curieuse sensation. Depuis ton fauteuil, tes yeux ne me regardent pas comme d’habitude. Tu m’admires sans artifice. M’admires mais je ne vois pas ton désir. Pourtant ma posture et parfaite. Ai-je fait une bêtise ? Pourtant je sens la fierté que je sois tienne. Ton état émotionnel aussi. Je porte avec attention le nom et le collier que tu m’as donné. Ton regard est différent. Quelque cloche vraiment. Je te connais inébranlable. Le grand maitre te bouscule à ce point ? Qu’est-ce que ça va être pour moi ? Je suis nue, les tripes serrées. Dans l’attente de tes mots. Tu m’admires encore un peu. Puis tu reprends tes esprits. « Respires Mia» Je m’exécute. Tu m’assois sur le lit et t’agenouilles. Écartes mes cuisses en grand. Et jette ta bouche sur mon sexe. Me dégustes avec appétit. Puis me dévores. Je m’accroche aux draps. Tu me bouffes. Longtemps. Je ne jouis pas. Pas sans ta permission. C’est dur…C’est bon. C’est trop dur… C’est trop bon. Mais ta permission ne vient pas. Ta langue arrête de me torturer. Ouf. Monsieur peut jouir quand il le souhaite, mais moi je dois attendre sa permission. C’est la chose la plus excitante...rester dans le désir...pour toi…toujours prête. Mon clitoris est prêt à exploser. Je respire profondément. Je suis en feu. Ma chatte « est » le feu. Prête à être forgée. A servir d’enclume. Comme tu veux. … Une boule s’enfonce lentement. Ma chatte s’ouvre. La boule glisse. …hummm... Puis une deuxième. Elles ne sont pas trop lourdes. Puis le Plug. La sensation du métal. Il m’ouvre le cul pour toi. La ficelle est plus longue qu’à l’habitude. Tu me montres la plaque métallique gravée à ton nom. Au bout de la ficelle. Ficelle que tu glisses entre mes fesses. Avec un tour sur le plug. Tu me passes une nouvelle culotte. Une culotte ? Pourquoi renfermer ma chatte ? Danger ! Incendie possible ! Il ne faut pas faire ça ! Grrr. Mon visage reste impassible. La plaque dépasse sur l’arrière, par-dessus la ceinture de ma culotte. Au-dessus de la raie de mes fesses. « Mets ta robe et ces baskets, nous sommes pile à l’heure » Je suis surprise. Dans la penderie, la robe, courte, décolletée avec le dos nu. Des baskets ? Et pourquoi cette culotte ? Surement les instructions du grand maitre !? Pas de question. Je passe la robe. Je te sens tendu. Au bout de la ficelle, la plaque pendouille au bas de l’échancrure, à l’extérieur de ma robe. Dans le miroir je me vois porter ton nom. Profond sentiment de fierté. Puis un joli bracelet orné d’un triskèle acier. Ce n’est pas bon. Trop d’attention. Trop vite. Dans tes gestes. Dans tes yeux. Ça cloche. J’ai très très très peur. "Elle est en retard...Il faut que ton maitre se détende..." Qui ça elle ? On attend une « elle » ? Tripes nouées. Gros nœud. Mon regard profond sur ta bosse. Pas d’instructions. Je tente. Cherchant ta permission du regard, je m’agenouille timidement. Tu te places naturellement dans le fauteuil. Et acquiesces. Enfin ! Un mois et huit heures ! Mes genoux se posent au sol. Je défais rapidement ta braguette, et enveloppe ton sexe d’un geste avec ma bouche. Mon refuge. Ça va mieux. Mon ventre s’apaise. Puis je corrige ma posture pour tes yeux. Générosité improbable. Pourquoi ? Jusqu’à ce que ton gland me caresse le fond de la gorge. Je suis bien. A genoux. La bouche remplie. A ma place. J’attends. Quelques secondes. Que tu respires profondément. Pour nous deux. Je me sens en sécurité. « Toc toc » …une voie sexy et festive... « Hola ! estoy aqui ! » Et merde. J’ai faim moi. J’ai faim tout de suite. Faut que je bouffe ta queue bien plus que ça ! Maintenant ! Que je me nourrisse. Toi : « Ouvre la porte à Esméralda, en tenant ta robe pour que l’on voit bien ta chatte, puis accueilles la comme il se doit, et reviens à ta place » J’adore recevoir tes ordres. Obéir en silence. Hummm … je suis super excitée 🤩 ! Enfin, je suis capable de faire quelque chose d’excitant avec plaisirs. Mais comment je vais vivre de te partager ? J’ai peur. Je suis excitée. J’ai peur. Je suis excitée. Je bug. Redémarrage du système : Obeir. « Oui Monsieur » J’ouvre. Ça me retourne. On se regarde. On se sourit 😉. Pas besoin de mots. « Entra por favor !», Esméralda rentre. Elle porte aussi un joli collier. Arc en ciel dans les vêtements, à moitié hippie. A moitié diablesse aussi, dans la coiffure avec ses cornes réalistes mais très sexy. ??? Un gros sac dans une main et une cravache dans l’autre. Un personnage de manga Sm. Toi, avenant avec elle : « Bonjour Esmeralada. Asseyez-vous. Ma soumise va d’abord finir ce qu’elle a commencé, puis je la mettrai à votre disposition. » Elle, avec le sourire : « Prenez votre temps monsieur, je prépare mes instruments » Et me revoilà à genoux. Je tremble. J’ai peur. Ma chatte coule. Vite, ton sexe, pour me calmer. Et non. Tu mets d’abord tes doigts dans ma bouche. Au fond, jusqu’à provoquer des nausées. C’est rassurant ce viol de ma bouche. Puis ta queue bien raide qui rentre jusqu’à m’étouffer. Je ressens ta domination. J’oublie « l’autre » et tout le reste. Je sens que je dégouline… je me touche … uhmmm effectivement ça mouille… Je me penche en te suçant et baisse ma culotte. Me touche. « Suce ! Cesse de te toucher ! » J’adore vraiment quand tu me donne des ordres. En public en plus ! ...hummmmm… J’écarte un peu plus mes jambes pour m’exhiber. Mes reins se cambrent. Mes fesses s’ouvrent. Montrer à quel point je suis excitée. Pour la rendre jalouse ? Pour l’exciter… ? Je sens mon plug à chaque mouvement. Je sens aussi ton sexe se contracter. Trop rapide. Tu maitrises parfaitement tes orgasmes et choisi les moments où ils doivent être. Elle ne peut pas te faire cet effet. Quelque chose cloche et recloche. Ça me bouscule à l’intérieur. Tu as « choisi » de jouir maintenant. Pourquoi ? Tu exploses dans ma bouche. Grâce à tes saccades, une bonne giclée s’échappe sur ma joue. Génial ! Que c’est bonnnn ! Te sentir sur mon visage. …hummmm… Je te regarde, les yeux remplis de joie. Je recule mon visage et te branle pour t’apaiser. Ma bouche pleine de ton jus grande ouverte. Le regard en coin vers Esméralda. Elle nous regarde. Elle est en appétit, je le sens. Elle se tortille sur sa chaise. Les jambes serrées. On ne me la fait pas à moi ! Je vois bien qu’elle a faim ! Peur. Toi : « Avales » Ouf. Je me redresse en veillant à ma posture pour tes yeux. Ma bouche se ferme. Mon regard droit dans les yeux d’Esméralda. Le bruit de ma déglutition. En plusieurs fois pour te déguster. Mes yeux narquois, moqueurs et malicieux. Les siens envieux. Mon soupir coca-cola frais. Mon sourire de satisfaction. Toi : « Ce n’est pas très avenant ce regard Mia. Presque irrespectueux envers notre invité. Cela ne se fait pas ». Je prends conscience. Effectivement. Peut-être ai-je été cruelle. Alors qu’elle est seule avec son collier. Irrespectueuse. Moi : « Oui monsieur, je mérite d’être punie » Toi : « Baisses ta culotte jusqu’aux genoux, tiens ta jupe relevée et penches toi » Tu regardes d’Esméralda dans les yeux, puis fixe sa cravache. « Donnez-lui ce qu’elle mérite ». Tu prends ton livre et détournes le regard. Le bruit de ses talons. Les caresses du cuir. Sa main qui malaxe mes fesses. Puis les coups. Les fesses qui piquent. Mon cul qui chauffe. Ma sensation d’appartenance à mon maitre. Pas un bruit ne sort de ma bouche, comme je l’ai appris. Douleurs et silence. Juste quelques gémissements. Mon anus et mon vagin se contractent. Appellent à être remplis. Toi : « Merci. Vérifiez que son éducation a porté ses fruits, que ses orifices sont bien à disposition. Si tel est le cas, disposez d’elle à votre convenance et faites ce pourquoi vous êtes venue » Pas prévu ça ! Je suis en orbite, dans l’espace. Entre peur, excitations, désir et inquiétude. Je re-bug. Je sens la rougeur chauffer mes fesses. Pas le temps de réfléchir. Deux doigts fins s’enfoncent dans ma chatte. Poussent mes boules au fond et me fouillent. La ficelle accrochée au plug le fait aussi bouger dans mon cul. Je suis trempée. Ça coule. Ma chatte bave. Deux autres astiquent mon clitoris avec la délicatesse d’une femme. Puis la main se retire et se présente à mon maitre. Gluante de moi. Tu approuves d’un hochement de tête et détournes à nouveau les yeux sur ton livre. Esméralda me regarde du haut de ses talons. Me souris d’un air narquois. A son tour. Présente ses doigts devant ma bouche que j’ouvre en grand. Elle y met ses doigts salis de moi. Je les nettoie consciencieusement avec ma langue. Ses yeux dans les miens. Je ne sens pas sa vengeance. Mais je me sens quand même un peu humiliée. Bon, je l’ai bien mérité. Je sens le pardon dans ses yeux. Elle écarte un peu les jambes, puis baisse le haut de son corps vers moi. D’un geste d’une élégance rare. Ses fesses à portée de ta main. Sa cambrure à portée de tes yeux. Elle pose ses lèvres sur les miennes puis m’embrasse. Tendrement. J’aime le baiser des femmes. Longuement. Je mouille. Je ne sais pas pourquoi. Tu passes ta main sous sa robe et caresses négligemment ses fesses. Puis torture son clitoris. Elle continu de m’embrasser. Langoureusement. Putain ! Je sens ta main sur sa chatte dans ses baisers. Tes doigts qui la fouille. Elle me mange la bouche. Ta voix : « N’oubliez pas l’heure mademoiselle. » Elle retire ses lèvres et regarde sa montre. « Oui monsieur. » Elle se baisse à nouveau et me saisit le visage par le menton. Puis tourne ma tête, et d’un geste lape la giclée de ton sperme sur ma joue. Me fais un sourire en coin. La salope ! Puta ! Tu sais quelle punition cela est pour moi. Son regard dans le mien. Elle me fait un clin d’œil. J’ai bien senti sa vengeance ! Pile là ou ça fait mal ! Arrrrrrrrrrrrrrrg ! Je la deteste ! Grosse pulsion de lui sauter dessus et de fourrer ma langue dans sa bouche pour récupérer mon bien ! Mais dans ton regard … « Tu fais moins la maline maintenant ! Que cela te serve de leçon !» Dans le mien… « Oui monsieur… » Elle me tend la main, prend la mienne et m’amène au petit bureau. M’assois et ouvre sa mallette. Pleine de …pinceaux… ! ? "Esméralda va te préparer pour le grand maitre. Laisse-toi faire et aide là". Esméralda s'affaire à mon maquillage et commence par mes lèvres. Aux couleurs de l’arc-en-ciel. Puis mes yeux, violet et rose. Une demi-heure. Mes joues grisées. Une perruque…Bleue… Bleue… ! ? Des diamants et paillettes brillantes collés sur mon visage. Un vrai plaisir que de me laisser maquiller par Esméralda... pour toi... pour lui... ? Pour vous... je ne sais pas... Je me laisse faire pour Toi... tu décides toujours le bien pour moi. Le grand maitre doit être quelqu’un de très important. Une heure. Je m’occupe discrètement. Je te regarde lire en contractant ma chatte pour jouer avec mes boules. Quelques déhanchés discrets pour sentir mon plug. Tu es beau dans ton fauteuil. Dans le miroir le travail d’Esméralda est un chef d’œuvre. Mais je ne suis plus humaine. Je ne suis pas maquillée comme une femme. Je suis peinte. Je suis un objet. Un bel objet. Notre grand maître appréciera surement. Je remercie chaleureusement Esméralda. Tu ôtes mon collier. Nooooon ! Pourquoi ! J’ai déjà été suffisamment punie… ? Puis un autre arrive autour de mon cou. Pas de cuir, un tissu avec des Leds qui clignotent … !!?! ? Une laisse fluo ? Accordé à mon maquillage, ma perruque, ma robe et mes baskets. Trippes nouée, chatte trempée, laché de vachettes dans mes entrailles ! Défis Gogo Danseuse en club BDSM ? Tes instructions tombent : « Tu garderas ces lunettes noires enveloppantes et ce casque avec de la musique à fond jusqu'à ce que j’en décide autrement. En sortant de l'hôtel, dans la voiture et à l'accueil de la soirée. Jusqu'à ce que j’en décide autrement. » Tu t'habilles avec un pantalon en cuir noir, une chemise blanche entrouverte. Un collier croix et bois, un canotier sur la tête. Pourquoi ce collier ? Cette croix...? Gothique... Jamais je ne t’ai vu comme ça. Cela me déstabilise beaucoup. Je ne comprend pas. Je suis complètement perdue. Complètement. Lâcher prise. Il me faut lâcher prise. Je respire. Je regarde mon tatouage avec mon numéro de série et le nom de mon propriétaire. J’essaie de me rassurer. Je te sens ému et excité. Que t’arrive-il ? « Les rencontres avec les grands maitres me déstabilisent toujours un peu, dis-tu en souriant » Tu n’imagines pas pour moi qui n’en est jamais rencontré ! Ça bouillonne fort dans mon ventre. Les vachettes me piétinent l’intérieur. Toi, d’une voix douce : « Tu « n’est » pas encore avec moi ...mais c’est pour bientôt ...ne sois pas inquiète tu es sanguine ...il ne te faudra qu’une seconde. » Esméralda nous presse, nous sommes en retard. Nous partons. Je n’ai d’autre choix que de suivre. Dans l’ascenseur ces lunettes noir affreuses se posent sur moi. Suis dans le noir, je ne vois plus rien du tout. Puis le casque. La musique forte dans les oreilles. Pas facile de marcher comme ça. Heureusement ta main autour de ma taille. Qui me guide, comme toujours. Une petite tension sur la ficelle me rappelle à l’ordre par moment. Je relève mes épaules. Ma posture… je sais… Ce n’est pas facile. Tu es exigeant ! Mais je te dois d’être parfaite. A travers le mouvement, coupée de la vue et de l’ouïe, je commence à « lâcher prise ». Perdre pieds. Complètement. Je ne sens même plus les boules. Ni mon plug Ma respiration s’accélère. Mon cœur se serre. Sortir de l'hôtel. Des pas jusqu'à la voiture. La voiture qui roule vite. Qui tourne, retourne et me brusque. Descendre. Marcher encore. Je m'accroche à ton bras. Marcher encore. Nous entrons quelque part. De l’écho. Des sensations de métal partout autour de toi. Il résonne même dans mes pas. Des corps qui se serrent contre nous. J’attends. J’avance. J’attends. J’avance. Je suis à nouveau bousculée par des corps. Marcher encore. S’arrêter. Repartir. Une odeur collective de sueur. Un peu glauque. Très glauque. Sordide. Une discothèque échangiste ? Bizarre. Ce n’est pas nous. Je marche. Je m'arrête. Enfin. On ne bouge plus. Je sens que le parcours est terminé. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je ne suis pas sûr qu’il va tenir. Les gens tout autour de moi qui nous oppresse. Comme une esclave avant la vente, dans le chariot. Je me souviens ta lecture des chroniques de Gor. Tu m’avais déjà parler du marché aux esclaves. Très très peur. Ma ficelle se tend. Je sens que tu l’accroches à ta ceinture. Quelle fierté et quelle excitation d’être accrochée à ta ceinture. Je suis ligotée à mon maitre. Par la chatte. Et par le cul. J’adore ! Tes bras m’enlacent. Tu Serres mon dos contre ton torse. Tu respires profondément sur ma nuque. Un verre en plastique se pose sur mes lèvres. Ça c’est encore moins toi. Du plastique !? Ça craint ! J’avale une gorgée. Du champagne ! Hummm…. Loin dans le casque « Avales tout » Je bois tout le verre. Tu fais exprès de lever trop vite. Le champagne coule sur mon décolleté. Ou suis-je pour que tu m’exhibes et gaspille le champagne sur mon corps si vite ? C’est bon. J’ai trop chaud. Ça me fait du bien. A travers mon casque à peine entrouvert … fort : ..."Et tu là Mia ?" "Si Senior" De profondes basses à l’extérieur se mélangent à la musique de mon casque. Cognent sur ma poitrine. Je sens mon petit corps sous tension. Étreinte par mon maitre en public. Objet d’art. Je me sens belle comme dans un rêve. Comme Alice au pays des merveilles. Ton Alice...mais là, Alice… elle arrive plus à respirer ! Et soudain, plus de musique à l’extérieur. Le silence. Plus de basses qui vibrent. Un long silence. Aucune vibration. Juste des corps autour de moi. « ... je tremble Monsieur...prenez moi la main ». Je ne contrôle plus rien..🙃...mon cœur va bien finir par exploser...😬….tu me tues… Loin dans mon casque : « Je suis là. Mia, maintenant tu dois être mienne sans compromis ». Je sens ton bassin descendre un petit peu. Ta queue bien raide qui se cale entre mes fesses à travers nos vêtements et me rassure. Je ne sais pas ce qui se passe mais ça t’excite. Je me cambre et sors ma poitrine. Être parfaite pour toi. A l’aveugle. Ma ficelle se tend. La boule force sur ma chatte et le plug sur mon cul. Humm..que c’est bon. Dans mon casque entrouvert, ta voie me transperce : « Je vais libérer tes sens. Ton ouïe et tes yeux. Tu accepteras le plaisir du grand maitre parce que je te l’ordonne. Il te fera jouir alors que tu seras contre moi. … Il arrive … Il est là. Respires profondément et « Laisse le nous "être" » Si j’avais assez envie je crois que je me ferais pipi dessus ! Je vais me laisser faire...tu vas être fier de moi, promis... Obéissance totale des maintenant 😌🙏. Tu retires totalement mon casque. Un violon acoustique joue fort. Ma musique. Ma musique ? Tu me serres un peu plus. Des corps me touchent. Mes lunettes disparaissent. « Ouvre les yeux » J’ouvre les yeux. Le noir complet dans cette salle. Quelques secondes pendant lesquelles mon cœur se serre. Se serre et se serre encore…le temps que je comprenne. Lumières éblouissantes dans les yeux. Putain ! « Hiro de puta » … Tu avais raison … Une seconde ! ... pas plus ! Mes larmes coulent à flot. Ta bouche les boit. S’en délecte. Sur ma joue. Je ne peux que t’aimer 💕. L’amour si puissant de ma soumission. L’amour si puissant de ta domination. L'amour BDSM que rien n'égale. Cette foule autour de nous. D’autres femmes aussi belles que moi. D’autres garçons aussi. Je ne me l’attendais pas celui-là... !!! Les basses se réveillent, cognent fort et m’achèvent. Me tuent. Les 10 premières minutes nous seront trop émus. Sans mots. Sans mouvement. Être ici. « Être » ensemble. Comme nous l’avions rêvé Juste les basses qui raisonnent dans nos corps. Puis les dix suivantes, la transe du « nous » dominera et nous ne descendrons plus. Nos corps se frotterons dans un orgasme frénétique infini. Je te sentirai ton emprise dans ma chatte et dans mon cul à chaque mouvement. Quand j’entendrai "résistance de l'amour", mes yeux couleront encore. Rien n’a pu me ramener à la réalité. « L’étant » de nous ce soir, comme l’une des plus hautes émotions jamais ressenties. Ma musique préférée, un peu d’alcool, du sexe et surtout un concert ensemble. Lâché prise totale. Intégral. Téléportation sur mars. « Hijo de puta ! » Tu avais dit… « La récompense de mon travail pendant ce long mois et le reste » ! Je croyais simplement à une petite soirée ! Mais là ! Putain ! J’ai le cœur qui va exploser ! Pour moi, pour toi, pour nous. Un concert ensemble 💕 💕 💕. Putain. 🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩 Merci Maitre. Vous savez ce que vous m’avez fait vivre ce jour-là. J’ai envie de vous demander comment vous faite pour m’amener toujours plus haut. Je ne veux pas savoir. Continuez. Dirigez-moi. Menez-moi. Emmenez-moi. Je vous remercie. Infiniment, infiniment, merci. Je vous dois tout ce que je suis et sachez que j’en ai conscience. Merci. J’en ai le ventre qui explose, rien qu’à l’écrire.
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Par : le 14/07/22
Madame est derrière moi, je la sais enfoncée dans le vieux fauteuil de cuir. Celui dont le coussin usé se lézarde, et je prie en secret pour qu’elle s’assoie sans culotte sur ces craquelures et que sa cyprine y opère une cure de jouvence ; car je crois fermement qu’au contact de sa mouille, le fantôme de la bête qui subsiste encore dans la peau tannée frémira de toute son échine et ses écailles se lisseront sous le nectar. Ce fauteuil dont les accoudoirs larges et ronds comme des chevaux d’arçon accueillent régulièrement mon ventre plaqué, rehaussant à merveille mes fesses pour la correction qui rougeoie. Ce fauteuil-là exactement, dont ma peau sait le grain et la râpure, où mon nez s’est empli de la poussière tannique accumulée dans les replis, dont la structure ferme et trapue contrarie toute bandaison. Ce fauteuil là au pied duquel j’ai vu, avant de me retourner sur ordre, la petite esclave italienne prendre place à quatre pattes le dos bien droit. Il n’y a presque pas de creux entre ses flancs si minces et ses fesses si sèches, les vertèbres hérissent sa peau brune et tracent une ligne défensive de sa nuque à sa fente, sa fente encore plus brune et plus bas la forêt de poils. Sur le dos de la petite Madame a posé son verre et son cendrier. J’ai vu pendre entre les bras les minuscules seins et leurs gros bouts foncés. La petite gémit. Je ne serais pas surpris que Madame y ait donné quelques coups de pieds et enfoncé la pointe de ses escarpins. La petite étouffe une prière en italien, et à l’odeur je devine que Madame a approché sa cigarette de la touffe luxuriante pour le plaisir de voir les poils friseler et roussir. La petite se tait, aux aguets je n’attrape qu’un petit crissement de bas nylon contre le cuir du coussin. Madame est derrière moi, moi nu jambes ouvertes et bien cambré comme elle aime, Madame derrière moi dont j’entends maintenant les talons aller et venir, Madame si près de moi dans des cliquètements. Je ferme les yeux pour me concentrer sur les indices de sa présence, l’air qui vibre le long de ses déplacements, qui se réchauffe quand ses gestes m’approchent, qui se parfume quand ses cheveux passent à ma portée, qui frémit quand son souffle me frôle. Les yeux toujours fermés, je sens son arrêt, son intention, le mouvement calculé juste au bord de s’élancer. Mon torse se creuse un instant quand les pinces s’arriment âprement à mes tétons. Puis je me retiens de tout mouvement quand je sens l’anneau lourd et épais se refermer à la base de mes testicules. Madame retourne s’asseoir et je m’efforce de tenir ma posture aguicheuse, car elle m’a dit une fois qu’elle n’aimait rien tant que voir mes couilles serrées et étirées pendre sous mon cul rond et blanc. Par quelque perverse analogie, elle avait prétendu qu’ainsi je lui rappelais la pendule comtoise de son enfance ; et toute à sa comparaison, pour en éprouver la justesse, elle m’avait enfoncé dans l’anus un gode vrillé à manivelle, exactement -me disait-elle- comme quand il fallait remonter la pendule en tournant la clé dans le cadran. Madame est derrière moi dans le grand fauteuil de cuir patiné, et moi, les fesses offertes, les testicules alourdis, les seins mordus, je fais face à la porte-fenêtre, au jardin, à l’abbatiale juste de l’autre côté du mur. C’est vêpres sans doute et l’Alléluia s’élève. Madame s’en trouve d’humeur musicale et sacrée. Elle se lève pour fouiner dans un de ses coffrets d’ivoire et d’os, et brandit fièrement un jeu de petites cloches de bronze verdi, chacune pendant au bout d’une courte chaîne. Elle les fait tinter une à une à mon oreille. Do. Puis « un ré bémol, tu noteras ». Je note Madame. Et les cinq suivantes pour finir la gamme. Chaque pince sur mes tétons s’embellit de deux cloches. Le poids me fait grimacer tant les pinces tirent douloureusement désormais. Les trois autres, plus lourdes encore, viennent agrémenter mon ball stretcher, judicieusement muni d’anneaux qui autorisent tous les amarrages au gré des fantaisies de Madame. Je lutte pour ne pas plier les genoux tant j’ai l’impression que mes testicules balancent au ras du sol. Mais Madame veut plus. Elle a l’âme transportée par les hymnes qu’on entend monter de l’abbatiale et me veut aussi mélodieux, aussi céleste, aussi pur. Je dois faire tinter les cloches harmonieusement et en rythme, je me tortille et me contorsionne pour que résonne la note juste. Voilà Madame enragée de dévotion, un accès impérieux de spiritualité s’empare d’elle et s’incarne dans les coups de baguette dont, chef d’orchestre inspirée, elle me ponctue allegro pour m’indiquer les cloches à faire tinter. Les servants chantent désormais le Kyrie. Madame, prends pitié de moi. Mais ma pénitence dure encore plusieurs cinglements, entre les cuisses ou sur le torse. Jusqu’à ce que Madame estime que je maîtrise suffisamment le jeu de cloches. Satisfaite, elle me gratifie d’un baiser fougueux qui me fait chavirer plus sûrement que le gros kilo qui me leste. « Il faut donner à manger au juke-box ». Je sens qu’elle pousse brutalement, à sec, un objet froid entre mes fesses ; elle force et la hauteur de l’objet distend mon anus, puis je l’avale d’un coup. « C’est une de ces grosses pièces d’or trouvées dans les trésors du grenier. Joue encore, j’en ai toute une provision ». Dans l’abbatiale silencieuse l’office est terminé, et je tente d’improviser une ritournelle qui pourrait plaire à Madame. Hasard heureux, ou conséquence de son choix judicieux d’un ré bémol, ou un peu des deux, voilà que je réussis une sixte napolitaine qui colore ma mélodie d’une mélancolie brûlante. La petite esclave italienne aussitôt éclate en sanglots, elle est d’une famille de facteurs de boîte à musique de Sorrente et cela lui donne la nostalgie du pays. Madame qui n’a pas le goût des attendrissements lui administre aussitôt quelques coups de cravache sur la fente afin qu’elle ait une bonne raison de pleurer. Puis lui ordonne de se rendre utile en allant chercher de la glace pour faire retomber mon insolente érection. Ainsi, pendant que Madame remplit mon cul de pièces d’or comme une tirelire, pendant que la petite enveloppe ma queue de poches gelées, je continue à faire tinter les cloches qui martyrisent mes seins et mon scrotum. Lorsque j’ai l’arrière-train farci de lourdes pièces et le sexe complètement glacé et recroquevillé, Madame m’ordonne d’arrêter la musique. Elle détache les cloches qui pendaient à mes testicules mais laisse l’anneau en place. Puis elle prend bien son temps pour enlever les pinces à seins l’une après l’autre, guettant avec gourmandise sur mon visage les signes de la douleur fulgurante qu’occasionne le retrait. Elle m’habille sommairement d’une tunique de bure et me tire par la cordelière qui fait office de ceinture. Je la suis, fesses serrées autour du tas de métal qui m’envahit et dont le poids distend mes sphincters, mes tétons encore ultra-sensibles irrités par le tissu rêche. Elle me conduit à travers le jardin jusqu’à l’entrée de l’abbatiale. Au groupe de mendiants qui s’installe pour la nuit dans l’embrasure du portail, elle promet une bonne affaire s’ils nous rejoignent dans quelques minutes à l’intérieur. En attendant, elle me tire vers un des bas-côtés de la nef où subsiste encore un confessionnel à l’ancienne. Elle me débarrasse de ma tunique, non sans la frotter vigoureusement sur ma peau au passage pour me faire constater à quel point elle gratte. Puis elle me fait entrer dans la partie close au centre du confessionnal, celle qui est réservée au prêtre. A un mètre du sol environ, un petit panneau ajouré et amovible permet au confesseur et au confessé agenouillés de se parler. Madame me fait mettre debout dos contre le panneau qui est à la hauteur de mes fesses, puis le retire. Elle m’ordonne de bien écarter les jambes et de me pencher en avant pour que mon cul soit bien offert à travers l’ouverture. Pour s’assurer que je conserve bien la position, elle relie par des lacets de cuir très tendus mon ball stretcher aux petits crochets qui, au bas de l’ouverture, permettaient de fixer le panneau. Ainsi tenu par les testicules, impossible pour moi de dérober mon cul à qui voudrait le prendre. Le seul moyen de soulager la tension est de rester bien écarté et de me cambrer pour pousser mes fesses à travers l’encadrement. Cette installation aurait pu satisfaire Madame, mais je suis de nouveau en érection et cela la contrarie fortement. Faute de glace, elle décide d’au moins conférer un peu de dignité religieuse à ce sexe vicieux. Elle rallume un encensoir et le suspend par ses chaînettes à ma queue en érection. L’encensoir se balance à la même hauteur que mes testicules, je sens sa chaleur et la fumée qu’il dégage remonte le long de mon entrejambes. L’arrivée de mendiants coupe court aux autres pieuses idées que Madame aurait pu avoir. « Voici la poule aux œufs d’or.» leur dit-elle en leur présentant mes fesses tendues à travers l’ouverture ; « Si elle ne pond pas toute seule, allez chercher, vous ne le regretterez pas ». Avant de partir, elle me caresse la tête et me susurre avec un clin d’œil « Il va falloir pousser…» Elle referme la porte et je ne suis plus qu’un cul à piller. S’ouvre alors une séquence éprouvante. Les visiteurs commencent par repérer le théâtre des opérations en s’éclairant d’un gros cierge d’église dont la flamme puis les gouttes de cire me brûlent la raie. Je fais de mon mieux pour restituer les pièces, mais l’impatience des chercheurs de trésor les pousse à explorer avidement mes tréfonds. Le pire est pour la fin, car ce n’est qu’après une fouille profonde et minutieuse qu’ils admettent que je n’ai plus d’or à donner. Ils m’abandonnent béant, les yeux pleins de larmes, l’encensoir à terre et les couilles distendues. La petite italienne alors vient me détacher et me ramène à Madame pour que, prosterné dos au vieux fauteuil en cuir, j’exhibe ma croupe et lui fasse admirer comme j’ai été dilaté et vidé. A son rire de plaisir je sais que je peux enfin m’abandonner en paix, à ses pieds, à son pied droit dont elle essuie la semelle sur ma fesse, à son pied gauche qui de petits coups presque tendres fait balancer mes testicules, à ses pieds avec pour seul horizon le tapis, et au bout du tapis la porte fenêtre par laquelle je vois monter sur l’abbatiale une lune énorme et dorée, une super-lune du tonnerre comme disent les astronomes. Demain ce sera le défilé du 14 juillet. Je ne doute pas que Madame ait un projet. Le sabre après le goupillon.
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Par : le 10/01/23
La première fois qu'elles se rencontrèrent au vernissage d'une exposition de peinture, la jeune fille fit tout pour attirer le regard de Juliette. Mais ne lui adressa pas un regard. Elle était aussi insensible à son enthousisame que peut-l'être une satue de Rodin. Déçue, Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.   Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité mais elle était prête à répondre au désir de sa Maîtresse avec fougue. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.   Ses abandons donnaient un prix mystérieux à son existence. Son corps magnifique était celui d'une femme, mais les resssorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements d'une tornade. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir.   Loin de se sentir maîtresse de la situation, il lui semblait qu'elle n'était que l'éxécutante d'un jeu qui la dépassait. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif.   Simultanément, elle regrettait et elle espèrait. Quelle ivresse n'y a-t-il pas à se jeter dans l'abaissment ? Toute honte bue, elle acceptait de se soumettre. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces.   Elle avait l'impression de sentir le goût d'un animal affamé mais le désir qui ne l'avait pas abandonné rebondit encore dans sa croupe.Il avançait, reculait sans capituler. Comme cela allait être dur de tenir, avec cette petite pute qui se déchaînait. Ce qu'elle désirait, elle l'obtiendrait, son cul ouvert et moite, profond, chaud et sérré. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège.   Elle devenait profonde, ténébreuse, et son ventre inventait sans cesse une pulsation régulière. Il rêvait de la foutre en tout sens, de la couvrir de sperme, de la voir, de l'ouvrir, de la voir ouverte. L'anus de la jeune femme céda avec un bruit humide de succion et devint chaud. Il se pouvait aussi qu'il se décide à la frapper encore. Une lourdeur torride appesantissait son corps. L'obéissance personnifiés avec des brûlures cuisantes entre ses reins. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans son orifice étroit et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/01/23
Elle pensait aux cinq hommes qui l'avaient prise dans sa vie. C'était d'abord un stupide cousin et elle mourrait de honte à cette idée. Il l'avait possédée par surprise et s'était sauvé ensuite. Le second était un personnage mystérieux, terrifiant, qui n'était jamais à court d'idée pour l'humilier. Le troisième était n'importe qui, un soir, elle avait trop bu. Et puis c'était assez réfléchir sur des temps lointains qu'elle sentait partir d'elle-même, comme un sang fatigué. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. Il était très excitant pour Charlotte de toujours ignorer ce qui pouvait advenir au cours d'une séance.    Elle était folle de compassion et du plaisir d'être aimée de cette façon brutale. Tant de dureté chez cette femme qui avait passé la trentaine. Jamais elle n'aurait peur d'elle tant elle était fière de lui appartenir. Sa Maîtresse était pourtant indifférente et cynique. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Dans cette position qui favorisait l'examen de son corps, le membre s'enfonça profondément.   Puis il se dégagea d'un mouvement lent, demeura immobile, les mains sur les genoux, ses lourdes paupières abaissées. Une seconde ainsi, pendant laquelle elle était déjà moins malheureuse de se sentir sauvage et plaint. Elle n'éprouva qu'un petit pincement aigu au moment où ses seins furent brutalement saisis par des pinces puis elle sentit les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. Un long silence suivit, troublé seulement  par quelques chuchotements dont elle essaya en vain de percevoir le sens.   Elle souffrait mais elle dominait cette souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle l'envahissait. Chacun des mouvements qu'elle faisait amplifiait alors le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Il s'enfonça sans préliminaire pour lui faire mal mais elle trouva le courage de ne pas gémir dans le regard de sa Maîtresse qui l'observait intensément.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Elle avait les reins en feu, elle se consumait. Sans doute, n'était-ce pas là seulement la sensation du plaisir, mais la réalité elle-même. Arrivée au paroxysme de l'excitation, elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit, fière à l'idée qu'elle était devenue une esclave à part entière.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/02/23
Tout s'annonçait sous les meilleurs auspices. Même le temps se mettait de la partie. Il nous offrait une de ces pimpantes journées de juin pas encore caniculaires où le soleil joue allègrement entre les branches des arbres. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Il passa une main sur sa hanche, puis fit très lentement remonter le tissu de sa robe. Elle lui attrapa la main en cherchant son regard, mais ne l'arrêta pas ni ne l'aida. Il lui sourit et continua, jusqu'à ce que le string en soie noire apparaisse enfin.    Derrière son masque, elle pouvait le voir et fut rassurée. Un seul regard deviné dans les yeux de la jeune femme lui apprit qu'elle en avait autant envie que lui. Il déplaça ses doigts, et les pressa contre le tissu de son entrejambe. Cette fois, elle suffoqua. Un son étranglé lui échappa alors qu'il contemplait son sexe. Il suivit alors la jointure de sa cuisse du pouce avant de le presser contre son clitoris. Elle rejeta la tête en arrière en gémissant alors qu'il le caressait lentement et délicatement. Incapable de respirer, elle rouvrit les yeux pour le voir arrimer sa bouche sur ses grandes lèvres. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille. Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Pour lui, la seule chose plus stimulante que son désir était qu'elle le désire autant.    Il l'attira à lui, et elle se retrouva debout, dos contre son torse, ses mains emprisonnant ses seins menus. Elle tremblait à présent de tous ses membres. Les yeux clos, la tête rejetée en arrière, elle offrit et sa plaie et son esprit à l'emprise de l'inconnu. La jeune femme fit lentement ce qu'il lui ordonnait, et il croisa son regard dans le miroir mural qui, face à eux, leur renvoyait leur image. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras.    Elle obéit, sans qu'il sache si c'était pour lui, ou pour avoir le temps de reprendre son souffle. Il fit courir ses mains sur ses fesses puis il passa une main sur le ventre et l'autre sur un sein. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. Il lui caressa doucement les cheveux, lui lissa les sourcils du bout des doigts, lui baisa doucement les lèvres.    Le reflet de la lune qui était faible, éclairait son corps à elle, non ses gestes à lui. La main gauche de l'inconnu se posa contre sa taille. La jeune femme, songeuse, regarda naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes sur les arbres dehors au pied de la terrasse. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Il la regarda se débattre, si vainement, il écouta ses gémissements devenir des cris.    Finalement, sans mot dire, elle céda et se retourna, offrant à l'inconnu ses seins nus et son ventre lisse. La voix calme et posée de l'homme s'élevait dans un silence absolu. En même temps qu'elle entendit un sifflement dans la pénombre, Charlotte sentit une atroce brûlure par le travers des cuisses et hurla. L'inconnu la fouettait à toute volée. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Le tout avait duré cinq minutes. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre son identité. La jeune femme, encore meurtrie mais paradoxalement épanouie, songea seulement que s'il la quittait, c'était légitime. Ses yeux encore embués se perdirent par-dessus le balcon dans le crépuscule.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/02/23
Dans l'univers BDSM, la notion d'abnégation est souvent rapportée, comme une configuation extrème et idôlatrée d'une relation SM. De nombreux philosophes et écrivains se sont intéressés à ce sujet. Tel, Gilles Deleuze ou Pablo Neruda. “Si rien ne nous sauve de la mort, que l’amour nous sauve au moins de la vie.” Pour la psychanalyse, la sexualité et l’organisation du psychisme sont totalement interdépendantes. Selon la conception, la sexualité humaine est une psychosexualité, organisatrice du psychisme, des conduites, ne se réduisant pas au biologique. Plus précisément la théorie des pulsions place la sexualité au centre du psychisme, ce qui constitue la révolution initiée par Freud. La sexualité n’est pas un reliquat animal, vestige malpropre à laquelle l’humanité est soumise pour la seule survie de l’espèce. Elle est la condition même du devenir humain, c’est-à-dire du développement du psychisme et de la culture. Il n’y a pas chez l’homme de sexualité sans culture, le développement de l’une est consubstantielle à l’évolution de l’autre. Sacrifiées, sacrifiantes, une troisième version de la scène sacrificielle s’esquisse à côté des deux premières, celle de l’auto-sacrifice, au plus près de la première. Ainsi, Cordélia, la plus jeune fille du "Roi Lear" de William Shakespeare, lointaine cousine d’Iphigénie, se sacrifie par amour, au lieu de le sacrifier par haine, comme ses sœurs aînées. Cordélia se laisse ainsi détruire pour ne pas le détruire lui. Une femme se fait alors l’agent et l’objet de la mise à mort par le père. Les places changent dans le scénario du parricide originaire, mais le scénario ne change peut-être pas fondamentalement. Une fille est sacrifiée par son père, sacrifiée à ses propres idéaux puisqu’elle ne dérogera pas, sacrifiée à son omnipotence infantile de vieillard, mais, telle la silencieuse déesse de la mort, feu divin féminin, elle est aussi l’agent de son élévation. La symbolique du destin sacrificiel colle aux femmes et les illustrations de tuer de façon tragique une héroïne se bousculent sur la scène. Antigone qui, avec son désir de mort, sacrifia sa vie pour enterrer son frère, Iphigénie qu’Agamemnon son père, sacrifia pour que les vents enfin poussent les grecs vers Troie et la guerre, Médée qui sacrifia ses enfants pour se venger de Jason. Sans oublier le sacrifice que, bien obligée, la Vierge Marie fait de sa féminité, ni les petits sacrifices qui additionnés mènent les mères à la sainteté ordinaire et à la folie maternelle, ordinaire elle aussi. Médée n’est pas seule à le faire savoir.   "Elle me rendait amour pour amour, elle m'aimait avec toute l'énergie d'un cœur innocent et neuf, elle m'aimait comme les femmes savent aimer: s'ignorant, se se sacrifiant elle-même, sans savoir ce qu'est un sacrifice". Dans la langue même, sacrifice n’équivaut pas à passivité, ou alors il faudra préciser laquelle. Comme le deuil et le désir, dont il partage l’ambiguïté du génitif, le sacrifice en français est grammaticalement tantôt passif, tantôt actif. La demande de sacrifice d’Isaac par Abraham, mis à l'épreuve, est aussi le sacrifice d’Abraham, le sacrifice d’Iphigénie par Agamemnon est aussi le sacrifice d’Agamemnon. Dieu sait qu'Abraham le craint mais ne souhaite pas son abnégation. Les dieux qui demandent à Agamemnon de sacrifier sa fille le laissent seul avec son meurtre, auquel Iphigénie consent. La plainte mélancolique que le dehors réveille peut conduire jusqu’à la mise en acte sacrificielle. Il faudrait comparer de plus près les deux voies, celle du masochisme et celle du sacrifice, mais la mise à mal et le bénéfique narcissique qui en découlent se retrouvent dans l’une et l’autre, même si dans le masochisme la mise à mal est retournée sur soi, parfois jusqu’au suicide, avec un gain moindre en libido narcissique et plus souvent sous la forme du déchet que de la statue. Il faudrait aussi reprendre les trois masochismes, érogène, féminin et moral, que Freud décrit en 1924, pour examiner où et comment, dans laquelle de ces formes, le sacrifice jouerait sa partie. Montrer comment, dans le masochisme érogène, la douleur œuvre à l’élévation. Il faudrait expliquer comment dans le masochisme moral, le sacrifice viendrait satisfaire le besoin de punition réclamé à cor et à cri par le moi, objet du sacrifice. L’agent du sacrifice serait alors le surmoi, ou la réalité extérieure, sous le masque parfois des nécessités de la vie. L'abnégation serait-elle le sacrifice ultime de soi ? Pour répondre à cette question, il resterait à préciser la manière dont le sacrifice se situe entre le masochisme et la mélancolie, comme entre les deux rives de son cours, avec ses eaux mêlées de meurtre et de narcissisme, de mort et de libido, tout en touchant ces rives il se sépare et de la mélancolie, déliée et devenue pure culture de la pulsion de mort, et du masochisme où primerait la libido objectale, du moins à travers le fantasme de fustigation, version du fantasme de séduction. Concevoir le sacrifice comme une offrande à la divinité sacrée ou comme une communion avec elle, c’est se représenter le rite comme une relation ternaire dont les éléments constitutifs, le sacrifiant, la victime et le dieu, serait en quelque sorte homogènes. Or, si les deux premiers éléments de la relation sont immédiatement donnés à l’observation, l’existence et le statut du troisième ne vont pas de soi. Entre le sacrifiant et la victime, il y a bien, un troisième terme irréductible et surplombant, mais ce n’est pas le dieu, c’est-à-dire un tiers extérieur, c’est tout simplement la relation rituelle qui associe le sacrifiant et la victime et détermine chacun d’eux en tant que tel. Dans l'abnégation, même schéma. Décrire le sacrifice comme un don aux dieux, ou un acte de communion avec eux, est une chose, construire une théorie du sacrifice, une tout autre chose.   "L'acte d'amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t'aime et je crois que je t'aime depuis que nos regards se sont croisés". En effet, car une théorie ne doit pas expliquer les pratiques des hommes par les croyances qui les accompagnent, mais remonter aux causes communes des unes et des autres. C’est un point de méthode sur lequel des auteurs aussi divers que Marx, Freud ou Deleuze, s’accordent, et que l’on peut tenir pour acquis, même si l’on rejette par ailleurs toutes leurs thèses sur la nature de la vie sociale ou de la vie psychique. Rien donc n’autorise le théoricien à identifier la portée et le sens d’un rite accompli par des hommes avec les raisons que ceux-ci peuvent invoquer pour le justifier. Au demeurant, dans maintes religions, les croyances et les dogmes se réduisent à l’idée qu’il faut accomplir scrupuleusement les rites traditionnels. Car, si la divinité est seulement une représentation symbolique des institutions sociales, qui transcendent les individus, et leur apportent non seulement la sécurité matérielle mais les qualités spécifiques qui les distinguent des animaux, tout devient clair. La société, les dieux, et les rites où ils demeurent présents, ont autant besoin, pour subsister, des hommes et de leurs activités cultuelles, que les individus, de leur côté, ont besoin de la société et de ses dieux pour conduire durablement sans trop d'angoisses une vie proprement humaine. D’une part, l’individu tient de la société le meilleur de soi-même, tout ce qui lui fait une physionomie et une place à part parmi les autres êtres, sa culture intellectuelle et morale. Qu’on retire à l’homme le langage, les sciences, les arts, les croyances de la morale, et il tombe au rang de l’animalité. Les attributs caractéristiques de la nature humaine nous viennent donc de la société. Mais d’un autre côté, la société n’existe et ne vit que dans et par les individus. Que l’idée de société s’éteigne dans les esprits individuels, que les croyances, les traditions, les aspirations de la collectivité cessent d’être senties et partagées par les hommes, et la société mourra. Il est clair que, dans cette perspective anthropologique, le sacrifice est, par essence, tout autre chose qu’un don aux dieux. Il s’agirait plutôt d’un procédé d’autorégulation de la vie sociale, d’un des moyens les plus efficaces que les hommes aient découvert pour contenir la violence, pour borner la violence par la violence, tout comme dans l'univers du BDSM complice tirant sa force de son aspect psychologique qui est renforcé par la solennité des pratiques. Chaque étape de la relation, chaque progrès significatif est marqué par une cérémonie et des règles.   "Si un sacrifice est une tristesse pour vous, non une joie, ne le faites pas, vous n'en êtes pas digne". Tout est précisé par écrit et la soumise est ainsi guidée dans chaque étape de sa relation. Lorsque la soumise atteint un niveau supérieur elle devient dame du donjon. Elle peut elle-même fixer de nouvelles règles, écrire des protocoles, des cérémonies et les proposer au Maître pour faire évoluer la relation. Le rituel de fin de séance est très important. L'esclave est une soumise qui a atteint le niveau suprême de la soumission mais qui ne veut pas de responsabilité par humilité. Elle abandonne toute limite, elle laisse au Maître le choix de contrôler la relation, de fixer les objectifs et des limites. Elle se donne totalement sans condition, sans exigences et sert avec dévotion. Elle est la sœur de soumission des soumises et un modèle à suivre de perfection et d’abnégation. Les astreintes et les obligations sont pour la Maîtresse ou le Maître des moyens d'évaluer l'abnégation de la femme soumise en éprouvant ses motivations et sa dévotion selon son niveau d'avancement dans sa soumission. Le respect de ces attentes et demandes est associé à l'obéissance et a contrario le non respect à la punition. Il ne faut néanmoins pas confondre, ni répondre, de la même manière selon le niveau des déviations constatées. Seule l'expérience et le caractère du partenaire dominant lui permet de rester crédible aux yeux de la personne soumise. Ainsi, tous les écarts ne doivent pas entraîner une punition basique et dépourvue d'imagination. Il ne faut pas confondre l'erreur et la faute. Si la faute est un manquement à une règle établie, comprise et déjà appliquée, l'erreur est une inadéquation temporaire de l'attente par rapport à la demande à exécuter. Charlotte, tout de blanc vêtue, me fait penser à ces collections de plâtres façonnés par le sculpteur Rodin. Des vases antiques recyclés d’où sortent des formes naissantes, des figures d’étude fragiles, des êtres en devenir, des ébauches de femmes encore siamoises, des esquisses collées au ventre du vase dont elles tentent de s’arracher, de se décoller. Charlotte, comme une pièce de musée, se rend pour le moins intouchable. Elle se sent dans un carcan , une sorte de cercueil d’accueil. Elle est encartonnée, me dit-elle. Et sa voix se déforme et devient métallique quand elle accueille et garde à demeure le fantôme de son abnégation et sa fierté d’esclave sexuelle. Elle se donne corps et âme, toute dévouée à mon plaisir. L’abnégation est un sujet tellement abstrait, tellement loin des faits parfois. Je pense qu’il est facile d’en parler, facile d’écrire ce mot magnifique, mais il est sans doute plus difficile de le ressentir véritablement tant qu’on n’est pas face à la situation qui le démontre.   "Une vie de sacrifice ou d'abandon, est le sommet suprême de l'art. Elle est pleine d'une véritable joie. Ce qui compte, c'est la grandeur du but que l'on s'assigne". C’est un peu comme de dire que l’on est prêt à tout, jusqu’à ce qu’on réalise l’ampleur que peut prendre ce tout et alors on se met à douter de ce qu’on a promis. Lorsque, justement, il n’y a plus aucune question, juste de l’abandon. Elle avait beau toujours vouloir repousser ses limites et s’enfoncer un peu plus loin dans sa condition de soumise, elle avait conscience que les difficultés seraient très certainement plus importantes qu’elle imaginait et que son corps comme son esprit risquaient d’être mis à rude épreuve. Une fierté profonde éprouvée par les faits. Démontrée face aux situations les plus dures. Elle voulait cela et en même temps son abnégation l’effrayait. Ces tourbillons de sensations, se tariront quand les crises identitaires auront été traduites et remantelées dans la réalité. Aujourd’hui, la différence entre les mécanismes de déni et de dénégation ne posent que peu de problèmes, en théorie comme en pratique. Pour les psychiatres, cette bipartition est même considérée comme symptomatique des différences structurales entre les "organisations psychopathologiques génitales et prégénitales." De même, la différence ténue entre dénégation et négation n’entraîne pas davantage de difficultés, puisqu’elle n’est généralement pas retenue et que les deux termes sont employés indifféremment. Or, nous pourrions utiliser les deux termes dont nous disposons en français, négation et dénégation, sans en faire des synonymes comme nous avons l’habitude de le faire. L'abnégation désignerait dès lors l’envers, l’avatar développemental et le dévoiement pathologique d’un mécanisme de négation primaire qui échouerait à organiser, et a fortiori à structurer la psyché. Cette abnégation primitive pourrait relever d’un processus de répression précoce de l’excitation qui doublerait la négation par une hallucination négative de soi. L’abnégation serait le prix à payer dans ces traumatismes de l’irreprésentable. Dès lors, on pourrait interpréter l'abnégation comme négation lointaine, c’est-à-dire négation revenant de loin, et par extension, négation originaire dans la genèse de la psyché. Ab signifie, par interprétation, séparation, privation, abstinence, abdication, mais aussi achèvement. L’abnégation pourrait être ce qui est totalement totalement nié, ce qui parachèverait la négation, ce qui la renforcerait, ce qui la doublerait. Dans une relation de couple, les sacrifices continus ne mènent pas à un amour plus grand ou plus romantique. En fait, c’est tout le contraire. Les renoncements constants usent et abîment. Ils nous éloignent de nous-mêmes jusqu’à nous transformer en une autre personne.   "La vie, ce n'est pas la distraction et le mouvement du monde. Vivre, c'est sentir son âme, toute son âme". Dans une relation affective, il y a quelque chose de plus important que les sacrifices. Ce sont les engagements. "Quand on vous piétine, souvenez-vous de vous en plaindre." Dans le cas où vous ne le feriez pas, la personne en face de vous s’habituera sûrement à vous piétiner. Pourquoi ? Parce qu’elle pensera que cela ne vous blesse pas. Nous pourrions reprendre cette même idée pour l’appliquer aux liens de couple. Nous pouvons tous nous sacrifier pour l’autre personne à un moment donné. C’est parfaitement normal et compréhensible. Cependant, personne ne doit oublier que tout sacrifice a un prix. Tout renoncement fait du mal. Chaque changement de plan de dernière minute est désagréable. Chaque demi-tour ou virage effectué dans notre cercle vital, pour l’autre personne, est difficile. Ce peut être douloureux mais nous le faisons quand même, avec tout notre cœur. Parce que nous sommes engagés dans un même projet. Or, si l’autre personne n’est pas consciente de ce coût émotionnel qu’implique chaque sacrifice, cela veut dire que nous faisons fausse route. La confiance disparaîtra jusqu’à ce que les reproches éclatent. Les fantômes de chaque renoncement finiront par nous hanter et nous faire beaucoup de mal car les morceaux de notre être, abandonnés sur le chemin, ne reviendront pas. Ils seront perdus pour toujours. L’abnégation sans frontières dans les relations de couple n’est pas très saine. Le fait de céder et de se priver constamment est une façon triste de ruiner son estime de soi et de créer un substitut d’amour aussi douloureux qu’indigeste. Dans une relation BDSM librement consentie, il en va de même, car à force d'abandon et de renoncement, la personne soumise devenue esclave perd son identité, son moi profond. Sauf, si le bonheur est à ce prix et que l'épanouissement des deux partenaires est garanti. On dit souvent que les grandes amours, tout comme les grandes réussites conjugales et sexuelles, requièrent des sacrifices. Et nous ne pouvons pas le nier. Quand nous interrogeons des couples, investis dans une relation SM, beaucoup nous parlent des renoncements faits pour l’autre partenaire, des renoncements qui ont marqué un réel changement dans leur vie et qui en ont sans doute valu la peine. Car oui, désormais, ces couples profitent d’un présent heureux. Cependant, il y a des sacrifices qui ne sont pas acceptables. Beaucoup continuent de croire que plus le renoncement fait pour l’autre est grand, plus la relation sera authentique et romantique.   Dans ces cas, c’est comme si l’amour était une espèce d’ancien dieu atavique que nous devrions honorer. Ou une entité mystique pour laquelle nous devrions à tout prix nous sacrifier. Il est nécessaire de comprendre que tout n’est pas admissible. En matière d’affection, il ne faut pas s’immoler car les sacrifices en amour ne doivent pas être synonymes d’abnégation. Nous ne devons pas mettre en place un bûcher afin d’y jeter nos propres valeurs, notre identité et le cœur de notre estime de soi. Il y a des limites, des barrières de contingence qu’il est nécessaire de connaître. En d’autres termes, une personne n’a pas besoin que son conjoint soit constamment en train de faire des renoncements. Ce qui est très important, c’est de savoir que le moment venu, lors d’une circonstance ponctuelle et extraordinaire, l’être aimé sera capable de faire ce sacrifice. Nous savons tous que l’amour dans une relation BDSM implique un engagement. Nous sommes aussi conscients que parfois, nous sommes obligés de faire des sacrifices pour que cette relation ait un futur. Qu’elle se consolide comme nous le souhaitons. C’est donc le moyen d’atteindre un objectif. Les gains dépassent les pertes et nous réalisons cet acte en toute sécurité et liberté car nous comprenons que cela constitue un investissement pour notre relation. Or, parfois, le sacrifice en dévotion peut se transformer en dette. En fait, certains l’utilisent comme une extorsion émotionnelle. Cet aspect, celui des dettes, est un détail que nous ne pouvons pas ignorer à cause de son essence ténébreuse. Car certaines personnes comprennent l’amour en des termes absolus et extrêmes. "Je te donne tout mais tu me dois tout aussi." Ce sont ces situations qui nous obligent à sacrifier sacrifier notre identité pour faire du “moi” un “nous”. En faisant cela, nous perdons totalement toute once de notre dignité. Le sacrifice en dévotion doit être récompensé afin de s'inscrire dans le cadre d'une relation BDSM épanouie et pérenne. Dans l’abnégation, seul compte le libre choix de la personne assujettie. Mais il existe une frontière infranchissable comme celle qui consiste à la faire céder face à un chantage, ou pire encore, à la transformer en une personne qu'elle n'est pas. Est-il un plus beau sacrifice ? Est-il une abnégation de soi-même et une mortification plus parfaites que de s'abandonner ?   Bibliographie et références: - Friedrich Nietzsche, "Quel est le sens de tout idéal ascétique ?" - Michel Hulin, "Abnégation et vie mystique" - Pierre Hadot, "Abnégation et sexualité" - Alain Donnet, "Le concept d'abnégation" - Louis Gernet, "La notion mythique de l'abnégation" - Léon Robin, "La Pensée grecque et le sacrifice" - Marc Boucherat, "Ascèse et don se soi" - - Pierre Charzat, "Le concept de l'abnégation" - Gilles Deleuze, "Logique du sens" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - - Gilles Deleuze, "Essai sur la nature humaine" - Sigmund Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/08/15
Il lui ouvrit la portière, elle allongea une jambe fine gainée de noir et s’appuya sur son bras, comme pour y prendre appui. Elle tressaillit à son contact, l’échine parcourue par une zébrure d’excitation. Ce contact, elle n’avait cessé d’y pensé durant le dîner. Le repas fut sobre, léger et ciselé, tant les plats que la discussion, quasiment professionnelle. Un échange sans supplément d’âme mais elle savait à quoi s’en tenir. Jeu de rôles… Elle l’avait observé un peu en coin durant le trajet du retour, fronçant le nez en se posant mille questions qui s’entrechoquaient dans son cerveau, l’empêchant de prendre prise sur ses émotions. Ivresse, peur, incertitudes, tout avait été dit et rien n’avait été éclairci. Qu’allait-il se passer cette nuit ? Son estomac se tordait, sa bouche sèche réclamait un alcool fort. Aussi se félicita-t-elle qu’il lui proposa un verre. Elle opta pour un vieux Rhum, apte à calmer ses tensions tout en exacerbant sa volupté. Elle le sirota doucement en examinant les lieux. Elle n’était venue qu’une fois et le salon était conforme à son souvenir : spacieux, classique avec quelques touches de modernité, objets d’art contemporains et peintures abstraites. Au centre trônait un gigantesque canapé lie-de-vin, dans lequel elle s’enfonça épousant douillettement le tissu doux et profond. Elle aurait pu s’y allonger, c’était presqu’un lit où plusieurs adultes pouvaient prendre place. Elle resta seule quelques longues minutes, il s’était esquivé pour terminer les préparatifs. Quand il revint enfin, un gros cigare entre les lèvres, elle avait vidé son verre. Il la resservit et termina son whisky sec d’un seul trait. Il la fixait avec une intensité salace et lui demanda d’ôter son manteau qu’elle avait gardé, par confort psychologique, drapée dans le lainage protecteur. Elle frissonna en dévoilant une épaule nue sous son regard lourd. Il s’approcha, souffla la fumée blanche et odorante sur sa peau et y déposa un baiser qui la fit sursauter. Son cœur s’emballa, puis fit une embardée de plus lorsqu’il lui prit la bouche, mordillant légèrement les lèvres, l’ouvrant de sa langue caressante. Elle ferma les yeux et joignit fougueusement sa langue, dans un soupir. Il saisit son épaule et l’allongea sur le canapé, glissant son autre main sous sa robe. Il remonta le long de la cuisse et sourit en rencontrant la chair soyeuse au-dessus du bas. Il caressa le triangle de tissu entre ses jambes et dévoila ses dents dans un sourire carnassier, à la fois menaçant et troublant. Il lui fit alors le geste convenu, puis sortit de la pièce. Elle attendit 3 minutes, s’étira, bailla et posa son verre. Puis, elle s’allongea en chien de fusil, la joue contre le tissu, une mèche rebelle lui zébrant le visage. Sa respiration se fit plus lente, régulière, yeux fermés mais aux aguets. Elle entendit des bruits de pas ; il n’était pas seul mais elle ignorait combien ils étaient, deux ou trois ? Elle sentit un frôlement et une effluve de parfum masculin inconnu qui vint se placer à sa droite. Elle reconnut son odeur à sa gauche et elle eut l’impression qu’une troisième personne lui faisait face. Homme ou femme ? Elle sentit une main lui caresser les lèvres et un doigt pénétrer sa bouche, cognant l’ongle sur ses dents. De l’autre côté, elle sentit quelqu’un lui ôter ses chaussures et embrasser sa plante des pieds. Une autre paire de mains courait sur ses jambes, pressant la chair sous le nylon. Elle maintint ses yeux fermés et tentait de calmer sa respiration. Elle tenta de brider la vague d’excitation qui montait vers son ventre. De la salive coulait de ses lèvres sans qu’elle puisse s’en empêcher, elle en éprouva une légère honte. Et pourtant, plus la vague montait plus la salive coulait, légère, mousseuse, descendant sur son menton et dans son cou. A cet instant, elle sentit une langue sur elle, effaçant sa propre salive, la buvant. La main qui lui emprisonnait la cheville gauche, remonta sur sa cuisse et fit glisser le bas avec beaucoup de douceur ; en même temps, on lui embrassait l’arrière du genou. Puis on engloutit ses orteils dans une bouche en fusion, elle émit un gargouillis, réprimant un gémissement. Elle se cramponnait intérieurement, pour ne pas bouger. On plaça alors son pied sur un pénis en érection, qu’elle imagina long et fin. Elle eut l’impression que l’autre se branlait avec son pied, il faisait glisser la cambrure du pied sur la queue dressée, majestueuse. Elle ne put s’empêcher de crisper les orteils pour évaluer la fermeté de l’organe. L’atmosphère s’alourdit d’un cran. Une autre main s’était posée entre ses jambes, caressant, puis griffant le tissu, l’écartant pour prendre possession des lieux, d’un doigt long et tendu. Tournoyant entre les petites lèvres, le doigt entrepris de la pénétrer, doucement, lentement, tandis qu’un pouce exerçait une pression délicieuse mais crispante sur son clitoris. Le « possesseur » de son pied, lui releva sa robe à la taille et lui fit plier le genou, pour livrer totalement le passage au doigt qui la fouillait de plus en plus fort, de plus en plus loin, mais toujours lentement. Comme de sa bouche, sourdait de son sexe un jus chaud, onctueux. Un autre doigt, apparemment humidifié, appuya sur son anus. Il entra d’un coup et démarra son va-et-vient en douceur, elle l’avala dans un mouvement de hanche qu’elle réprima aussitôt, laissant échapper un grondement rauque, qu’on s’empressa de taire en lui poussant un sexe dans la bouche, écartelant sa bouche des deux mains. Elle le sentit au fond de sa gorge, s’extrayant aussitôt. D’un coup, les mains et les sexes s’échappèrent à son grand désarroi. Elle restait ainsi tremblante, dégoulinante, en proie à un puissant désir. Elle entendit chuchoter au loin, puis se sentie attrapée par des bras musclés, soulevée et déshabillée. Ne lui restait que ses bas, on lui ôta sa robe et ses dessous. Elle fut déposée comme un fétu de chair sur une poitrine d’homme au poil bouclé et doux, bras et jambes maintenus largement ouverts de chaque côté de ce torse sportif. Les bras musculeux l’empoignèrent aux hanches, l’agrippant à pleines mains, tandis que les autres la maintenaient par les cuisses pour la visser, offerte, sur le sexe de l’homme allongé. Ce dernier harponna ses fesses grasses et la fit coulisser sur lui. Elle s’empêchait de gémir et bloquait l’ondulation naturelle de son ventre, avide de cette queue qui l’emplissait délicieusement. Dans son dos, elle sentait des mains sur ses reins, d’autres sur ses pieds, puis ses cuisses, des lèvres sur sa nuque. Frémissante, elle ne put retenir un gémissement. Et sentit une claque sur ses fesses, en guise de punition puisqu’elle venait d’enfreindre une des règles. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier. Pas de bâillon, trop facile. C’était à elle de se maîtriser, de garder sa bouche fermée, sans crier. On l’immobilisa sur la verge qui la remplissait ; elle sentit alors un doigt épais badigeonner son anus d’un liquide froid et aqueux, puis la pénétrer profondément. Elle lui sut reconnaissante d’utiliser un lubrifiant, elle savait qu’elle allait être doublement pénétrée et elle redoutait la douleur. Un peu comme aux abois, elle tenta de se détendre totalement et se laissa aller, en décontractant tous ses muscles. Elle sentit un second doigt rejoindre le premier, l’élargissant en cercles concentriques, fouillant son anatomie, écartant les parois de son anus. Elle sentit gonfler le sexe dans son vagin, l’homme devait éprouver beaucoup de plaisir à sentir le mouvement de l’autre côté de cette fine paroi de chair. Elle posa sa bouche insensiblement sur son torse pour mieux le respirer et pour étouffer ses propres gémissements. Les doigts se retirèrent pour laisser place à un objet qu’elle identifia comme un plug, lui aussi lubrifié et destiné à l’élargir. Elle se sentit incroyablement dilatée, pleine. L’objet fut chassé par un sexe d’homme large qui entra en elle avec une incroyable lenteur, l’ouvrant au fur et à mesure, doucement, profondément. Puis les deux sexes bougèrent en elle en rythme, lentement d’abord. Elle les sentait presque comme s’ils n’avaient été qu’un ; fusionnant leur mouvement, il lui semblait qu’ils fusionnaient leur chair. Elle se sentit possédée comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Une sensation brutale montait de son ventre, comme une boule l’oppressant et montant dans sa poitrine. Quand l’orgasme la terrassa, elle ne put s’empêcher de hurler. Elle hoqueta pour finalement s’abattre, molle comme un amas de chiffon, son esprit ailleurs et son corps comme absent, soumis aux va et vient qui ne stoppèrent leur course qu’après la fulgurance de contractions et d’éjaculations, à longs jets qu’elle sentait ruisseler contre son vagin comme des sanglots de sperme d’un côté, plus bruyamment derrière elle où l’on se répandit en invectives et en coulées rapides sur le bas de son dos. On la reposa alors sur le sofa comme à demi morte, la poitrine habitée de soubresauts et les cuisses, de frissons. Et elle sut que c’était lui qui lui caressait les cheveux, lui redressant une mèche tombée sur ses paupières, et qui déposait une couverture sur elle. Elle l’entendit s’éloigner avec les deux autres hommes. Quand il revint, il l’embrassa sur le front en lui disant « Réveille-toi ma douce ». Un fantasme.. texte déjà ancien, écrit il y a quatre ans, pas vraiment bdsm ni libertin, mais des prémisses évident ^^
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Par : le 15/06/18
je me suis déjà fait enculer par des femmes avec des godes ceinture,mais le plaisir ne doit pas le même qu’avec une vraie bite. Pourrais je donc prendre du plaisir avec des trans. Mais jusqu’où ? Il fallait que je le sache… J’entrepris donc de poursuivre mon exploration du genre, et de mes limites. Je consultais donc des sites de trans à la recherche de celle qui me plairait le plus. A l’heure dite, je me présente au domicile de la belle avec un peu d’excitation et beaucoup d’appréhension. Elle m’ouvre la porte. Première bonne surprise, elle est belle, très féminine et très sexy. Passé les formalités d’usage, elle me donne une serviette de toilette propre et je me dirige vers la douche. Douche finie, je noue la serviette autour de ma taille et sors de la salle de bain. Elle est allongée sur le lit, tallons aiguilles, bas, et belle lingerie. Elle me fait signe de venir la rejoindre. Je lui explique que c’est la première fois avec un trans, elle me rassure aussitôt avec des mots doux. Puis elle m’allonge sur le lit, se penche sur moi. Très vite, elle glisse sa main sous la serviette, mon sexe est déjà dur, elle m’excite. Presque machinalement, je descends ma main vers son string pour la caresser. Elle ne bande pas encore mais je sens son sexe qui commence à durcir. J’imagine que d’avoir à faire à un novice doit l’exciter un peu. Elle retire son string pour libérer sa queue puis se place en 69. Elle commence à me sucer. Mon excitation ne fait aucun doute, mon sexe est dur et sa bouche l’engloutit sans difficulté, elle sait y faire. Je me retrouve avec sa queue sous les yeux. Machinalement, je commence à la branler doucement. « Suce moi » me dit-elle… J’obéis. J’avance ma bouche, met ma main à la base de sa queue et commence à la sucer. Je suis plutôt excité d’avantage. Passé les premiers va et vient, je prends confiance et pousse plus loin son sexe dans ma bouche. Elle apprécie visiblement. Sa queue devient toute dure, elle guide ma tête de sa main, sans arrêter de me sucer. Puis je sens un de ces doigts caresser mon anus, d’abord doucement, avant qu’elle ne l’enfonce lentement pour me préparer à la suite. Je ne peux plus lâcher sa queue. La sentir grossir dans ma bouche m’électrise. J’accélère le mouvement de ma main comme si je voulais la faire jouir. Mais ce n’était pas encore le moment. Avant il fallait passer à la casserole… Après quelques minutes de ce 69 excitant et surtout qu’elle m’ait bien ouvert le cul avec deux doigts, elle m’allongea sur le dos et passa un coussin sous mes fesses. Je ne contrôlais plus rien, j’étais son jouet. Elle a relevé mes jambes, enfilé une capote, placé sa queue à l’entrée de mon cul et m’a pénétrée doucement. Dire que je n’ai pas eu mal serait mentir, mais c’était aussi jouissif. Tout en s’enfonçant en moi, elle branlait ma queue. Et elle rentra toute sa queue dans mon cul. Voilà, je l’avais fait, pour la première fois, je me faisais enculer. Elle resta quelques instant figée au fond de moi avant d’entamer un lent va et vient. La douleur s’estompa , le plaisir prenant la relève au fur et à mesure qu’elle allait et venait dans mon cul. Après que minutes dans cette position, elle se retira, me retourna sur le ventre et me pénétra à nouveau. Plus fort, plus violemment, plus vite… Je me laissais faire, je ne réfléchissais plus. Sa queue me faisait du bien. J’en voulais encore. Elle me pilonna pendant de longues minutes en me susurrant des mots crus : « Tu aimes que je t’encule . Tu aimes que je défonce ton petit cul serré » Je ne répondais même plus, j’étais submergé par le plaisir. Elle se retira, s’allongea sur le dos et me fit s’asseoir accroupi sur sa queue. Dans cette position, elle m’a possédé encore plus loin. Sa queue me provoquait un plaisir intense, je la voulais encore plus loin dans mon cul. En même temps quelle me prenait, elle branlait ma queue qui était gonflée comme jamais. J’allais de plus en plus vite sur son sexe, je sentais que j’allais exploser, et elle aussi. « Vas y , bouge, je vais jouir » Elle a eu en un spasme puissant, elle jouissait dans mon cul. Cette sensation m’a fait jouir violemment, d’autant qu’elle me branlait toujours. Je me suis vidé sur son ventre puis écroulé sur elle. Je suis resté comme ça plusieurs minutes sans bouger, je ne pouvais plus. " Tu l’as fait… Et tu aimes ça. Tu es une vraie petite lopette et je vais t'enculer tous les semaines pour que tu deviennes une vraie salope.."
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Par : le 04/11/19
"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet, lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation. Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations, de l'attrait pour sa puissance symbolique et sa beauté brutale. Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque, célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels, l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine, dans la rhétorique du désir. Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre. Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux. Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite. Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie. L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec notre vision moderne. Les historiens ne se sont pas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs. La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique. Plutarque a écrit de nombreux récits lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates. "Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort, et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux, Il pouvait supporter d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation particulière." Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée de Jopée fut la première femme à entrer en servitude. Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva. Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte. Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux. Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient les hommes, pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées. Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine. Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme et des courtisanes libérées, avant de se livrer à des scènes orgiaques de débauche, avec de jeunes garçons, éphèbes et lisses qu'il sodomisait. Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels, à l'aide d'un fouet, le flagrum, à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier. La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra. Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé depuis le 17éme siècle. Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une de ses œuvres les plus célèbres. Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour, pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu", un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, allègrement rougi. Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre, Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie. L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes alors très populaires. Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments. De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de jeunes filles susceptibles de correction. Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations, avec une inclinaison naturelle, pour la position gomorrhéenne. La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et fine verge. Les lanières d'un martinet se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles, en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer. Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un état extatique. On employait indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la seule fessée. Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre. Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu. La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action. On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne, bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf, chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc. La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination. Le Fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir, de longueur différente selon les usages. Ses usages sont liés à sa composition. La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant. Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés, après une attention persévérante et soutenue. Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination pour celui qui soumet. Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups. Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération. Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau. Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé. En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement. Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables. L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance. Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître. La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé. C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper. La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de Saint André. Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante. L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu. Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme. La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables. Des conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde et de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article. Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir. Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées, chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur. La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement. Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance. Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables. La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation. Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur, pour des diamètres variables. Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité professorale ou directoriale. Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction. Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses, peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme. La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée. Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes. Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique. Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche. Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également. L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus. Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée. Il est indispensable de commencer doucement par échauffer les fesses afin de créer une sensation de brûlure profonde et sensuelle. Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission. Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise, son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance. La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes. Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après. La flagellation peut devenir un acte d'amour puissant, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument. Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article. "René, bouleversé, regarda longuement le corps mince où d'épaisses balafres violettes faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, du ventre, et des seins, et parfois s'entrecroisaient. De place en place un peu de sang perlait." Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 17/06/20
Un mouvement soudain de l'épaule, qui dit tout bas sa lassitude; une tension soudaine du visage, qui dit tout haut sa foi; une inflexion nouvelle de la voix, qui dit enfin l'être multiple. Se peut-il que de telles choses laissent en nous traces si vives et si durables. Qu'y-a-t-il dans tout cela, qu'il faille qu'on lui cède ? Qu'est-ce donc que tout cela, qui nous surprend un soir comme la naissance d'un chant ? Étrange confidence, où la faiblesse a pour nom douceur. Le soleil inonda Rome et la légèreté de notre jeunesse. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des doigts glissent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Nous nous reconstruisions ensemble. Des liens subtils et forts nous unissaient. Nous nous embrassions, sur une colline de Rome, dans la nuit déjà close, sous un arbre né d'un puits, devant le campanile d'une vieille église. Et que nous importe maintenant de ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers sortirent de ce baiser que nous nous donnâmes. Nul n'a connu le premier affleurement de cette heure soyeuse, le premier attouchement de nos épaules, comme un frôlement de cils. Étroits sont les reins, étroite alliance du corps fidèle des amantes. La nuit, nous courrions à la promesse de nos songes dans des draps odorants. Nos solitudes étaient notre trésor, et dans le lit où s'inscrivait la mémoire à naître de notre amour, nos libertés le creusait. Nous nous aimions à nous taire quand nos bouches se savaient promises. Une douceur s'amassait là où des soupirs infusaient. Nous étions pudiques dans notre impudeur, méconnues de tous mais célèbres de nous. Elle avait les cheveux noirs de jais, les yeux en amande, des dents éclatantes, une robe d'été et une paire de mocassins. Elle riait. Nous nous embrassâmes devant Saint Pierre. L'amour nous grisait. Nous avions des rêves d'enfants. Il y a des instants comme ceux-là où un sens plus pur de la vie semble se révéler soudain, où l'on se sent plus grand que soi-même. C'était l'heure de ce soleil blême et plat qui donnait au début des jours éclatants une allure hésitante, lasse d'avance. Nous traversions des champs, de longs prés semés d'arbres, des rizières inondées. Une route blanche de poussière coupait les haies, sautait les rivières. Derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit. Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Vérone, les palais de Vicence, et puis Venise, Ravenne, Bologne et Ferrare, Parme et Modène. Nous fermions les yeux. C'était le bonheur. Il jaillissait de ces noms sur les campagnes intérieures, l'or de leur peintures, de leur gloire et de leurs mosaïques dans le reflet de cette douce mélancolie. Elle avait un visage très pur. Nous savions déjà ce qui allait se passer, alors nous allongions désespérément ces instants d'attente. Un soir d'été, j'avais embrassé Charlotte. Saint Pierre pouvait s'écrouler et le Pape se convertir au Bouddhisme. Le pouvoir de la femme est une chose admirable qui ne connaît pas de limites; elle choisit instinctivement des gestes insignifiants qui s'inscrivent pour l'éternité. Tout notre voyage engouffré dans un baiser. Je me sentais libérée comme on se libère d'un péché par une confession, repartant l'âme pure, le cœur allègre pour d'autres péchés ou un autre voyage. Charlotte, c'était de l'innocence. Moi, de la littérature. La chaleur, nos étreintes, les vacances, le soleil nous invitaient à entrer dans un univers inconnu. C'était celui du bonheur. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont des parenthèses dans une longue insatisfaction; on y attend tout encore et tout est déjà assuré. Nous nous étions très peu parlé; aucun engagement ne nous liait. Nous vivions un peu au-dessus de nous-mêmes. Et le plaisir que nous prenions à ce présent touché par la grâce ne débordait jamais ni vers le regret, ni vers l'impatience. Les amours de la folle adolescence ne sont ni plus ni moins fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent avec la saveur de la vie. Tout le spectacle du monde est alors lié à un être. Les choses ne se passent jamais exactement comme on les attend; mais elles se passent rarement tout à fait autrement. Nous ne fîmes pas l'amour ce soir-là. Nous le fîmes le lendemain. Quelle légèreté, lorsqu'on aime, que cette multiplicité des corps qui parlent, se répondent les uns aux autres et font l'amour entre eux. Charlotte entendait sans doute me voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Ma passion, c'était l'indépendance. Et sans doute, je connaissais ces flambées paradoxales de désirs ou d'ardeurs. Mais je reniais ces faiblesses. Je les reniais surtout parce que j'en avais peur, peur de rester prise dans les pièges de la mélancolie. Je ne faisais donc de ces excès que les ingrédients savoureux et amers de mon indifférence souveraine. Pourquoi les voyages sont-ils toujours aussi mêlés à l'amour ? Car ils rompent sans doute avec cet environnement quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. Le bonheur envahit si visiblement Charlotte que j'en fus presque bouleversée. Nous avions les yeux pleins d'églises et de collines brûlées par le soleil. En arrivant au bas de la ville, là où l'amour devait prendre ici l'odeur de miel des vieilles pierres des hautes maisons, nous rentrâmes à l'hôtel. Je craignis le flottement qui risquait de se produire, mais elle me dit seulement, " Reste avec moi." Je l'embrassai sur le pas de la porte de l'hôtel. La lune éclairait son visage pur. Je me demandais si nous allions nous étreindre, mais le plaisir et l'amour sont comme des pentes neigeuses sur lesquelles on s'arrête difficilement. Obscurément, j'hésitai. Je lui demanda si elle avait déjà fait l'amour avec une femme. Elle secoua la tête et me dit: "Oui, mais pas avec toi." Les rites sublimes se succédèrent très vite. Bientôt, nous nous étendîmes sur le lit. Je la caressais, elle fermait les yeux. Elle avait un visage figé comme illuminé du dedans. J'essayais un peu maladroitement de lui ôter sa robe. Elle ouvrit les yeux, se releva. "Attends, dit-elle en souriant, ça va aller plus vite." Elle était revenue vers moi. Je pris son visage entre mes mains. Je fus comme roulée par une vague d'attendrissement. Elle était nue sous moi, les yeux de nouveau fermés. Je la regardai longtemps, appuyée sur mes coudes. Nous restâmes immobiles assez longtemps et puis nous fîmes l'amour. Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la chambre dans le silence, coupant court à mes à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante; ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je me rappelle cet été quand je regardais ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible; mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait; ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle leva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien; au contraire, des deux, c'est moi qui me révéla la plus dépravée. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répéta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes; je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses; avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toujours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcirent aussitôt; juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir; une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur; ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserrer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets; assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection; je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles; elle m'enlaça, promena ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos; les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes reins, près de l'entrée de l'étroit pertuis; je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres; me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup, moite de plaisir; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées d'amour et de désir. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance, d'être pour moi, toute claire et transparente, je serai toujours là. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/08/20
La séance de nettoyage dura longtemps. J’eus droit à trois lavements, administrés par Ennia. Elle prit soin ensuite de me doucher, longuement. Ses mains savonneuses sur mon corps me firent retrouver une certaine vigueur, et la belle rousse ne se privait pas de quelques va et vient sur ma queue de nouveau bandée. Elle termina en épilant soigneusement ma raie culière et ponctua : -Maîtresse adore une raie bien lisse. Et je crois qu’elle te réserve une belle surprise pendant ton dressage. Enfin, peut-être pas pour tout de suite… mais je t’avoue que j’ai hâte de voir ça. Je plongeai mon regard dans le sien et elle se rapprocha jusqu’à presser son corps contre le mien. Nous venions de baiser comme des fous, mais nous avions visiblement encore envie l’un de l’autre. Elle posa sa bouche sur la mienne, et nous échangeâmes un long baiser profond pendant lequel elle empoigna ma queue et me masturba très lentement. J’étais sur un nuage. Caroline avait raison. Ennia me faisait fantasmer depuis le début de l’année et jamais je n’aurais pensé vivre ces moments avec elle. Elle se recula un peu, me tenant toujours par la queue. – Tu as entendu ce qu’a dit Maîtresse Caroline. Je suis sa soumise, mais je suis aussi ta supérieure, et tu me dois respect et obéissance. Je sais que je te plais, beaucoup même. Tu me plais aussi, et j’espère avoir souvent l’occasion d’abuser de toi. A genoux ma chienne. Lèche moi un peu… Je lui obéis immédiatement, trop content de la goûter encore. Ennia debout, un pied sur le rebord de la baignoire, moi à genoux sur le carrelage, j’enfouis mon visage entre ses cuisses ouvertes et je la dégustai très lentement. C’est dans cette position que Maîtresse Caroline nous surpris : – Mais vous êtes obsédés ou quoi ? La lope, debout, au milieu du salon, mais sur la tête, immédiatement. Quant à toi, ma chienne, en position, sur le fauteuil !!!. Caroline n’avait pas crié. Nul besoin. Sa voix dure et autoritaire suffisait à nous faire obéir. Je pris la pose ordonnée, et Ennia s’installa, le ventre sur le dossier du fauteuil de cuir, cuisses écartées, cul offert. Maîtresse Caroline s’approcha très lentement. – D’habitude, je te punis sans t’attacher. Mais là, entre tes cris de chienne obscène de tout à l’heure, et le fait que tu te fasses lécher comme un truie sans mon autorisation, je crois que tu mérites une vraie correction, qu’en penses tu ma chienne ? – Comme vous voulez Maîtresse Caroline. Je suis votre chienne, punissez moi, je le mérite. Caroline prit plusieurs cordes et lia Ennia au fauteuil, comme sur un cheval d’arçons, avant de lui poser un bâillon boule. Ennia me faisait face et je pouvais lire une certaine appréhension dans son regard. La situation m’excitait terriblement. Je n’avais jamais assisté à une punition, en réel. Je me contentais de vidéos trouvées sur le net. -Tu as le droit de crier ma chienne. Tu vas te retenir comme d’habitude, mais je vais te faire craquer tu vas voir. Le premier coup de cravache tomba. Le corps d’Ennia se tendit dans ses liens, et la douleur et la surprise emplirent ses yeux. Un deuxième lui arracha un bref gémissement. Caroline frappait fort. Le bruit, la vision d’Ennia attachée et de Caroline maniant la cravache, mon érection devenait incontrôlable. J’aimais ce que je voyais, ce que je ressentais. Et je remerciais en silence Caroline de m’offrir la concrétisation de mes fantasmes. Trois, quatre, cinq… Ennia gémissait à chaque coup. De plus en plus fort. Je ne voyais pas ses fesses, sans doute marquées sérieusement par la cravache vu l’intensité des coups. Mais je voyais son visage. Six, sept, huit, neuf…. Au dixième, elle hurla et rua dans ses liens. Les larmes coulaient et son visage était défait. Elle avait lutté, mais elle craquait. Maîtresse Caroline avait gagné. Onze, douze, treize, quatorze…. Ennia criait sans discontinuer, à moitié étouffée par son bâillon. Caroline prenait son temps. Aucun coup ne s’abattait au même rythme. Elle ménageait le suspens. Caressait la peau du bout de sa cravache, ou le passait entre les cuisses d’Ennia, pour venir tapoter sa chatte. Ennia s’apaisait un peu et Caroline frappait à nouveau, provoquant un autre hurlement de sa soumise. Je souffrais pour elle, et je croisais les doigts de ne jamais subir une telle punition. La douleur me faisait peur. Quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf….. -Je vais te passer l’envie de te faire baiser comme la dernière des salopes. Ton cul va te chauffer demain, en cours. Le vingtième s’abattit,le baillon étouffant un dernier hurlement. Ennia, le visage ravagé, semblait irradier la douleur. Et moi je bandais encore plus fort, fasciné par la scène qui venait de se dérouler sous mes yeux. Caroline posa la cravache et plaqua sa main sur la chatte de sa soumise. – Mais c’est qu’elle mouille cette chienne !!! Je te corrige et toi tu dégoulines. Tu es vraiment une pute en chaleur. Tu ne penses qu’à cela…. La prochaine fois, c’est ta chatte que je vais travailler. Ça te fera peut-être passer l’envie !. Caroline n’avait pas retiré sa main. Et je la devinais aller et venir sur les lèvres d’Ennia. Sans doute avait-elle enfoncé ses doigts pour la branler plus profondément. Je voyais le poignet de Caroline bouger d’un bon rythme, et Ennia gémissait de plus en plus fort. – Hmmmm laisse toi aller ma chienne, tu as bien enduré la cravache, je vais t’accorder une petite récompense express. Tu as 1 minute pour jouir. Pas une seconde de plus. Caroline accéléra encore le rythme de ses doigts. Ennia soufflait, criait à travers son bâillon, et elle jouit rapidement, en un nouveau hurlement. De plaisir cette fois. Son visage, bien que marqué par la correction, rayonnait. Elle semblait totalement ailleurs. Caroline retira sa main et me regarda. – A genoux la lope. Puisque tu aimes tellement le goût de sa chatte, viens nettoyer mes doigts. Je me précipitai aux pieds de Caroline, et pris soin de bien lécher et sucer chacun des doigts qu’elle présentait à ma bouche. -Hmmm c’est que tu aimes vraiment ça dis donc…. Tu as besoin d’un bon dressage. Je vais t’entraîner encore un peu, et je pourrai peut-être louer tes services de lécheur. Tu ferais des passes et tu lécherais des chattes pour me ramener un peu de fric, comme une vraie pute. Peut-être même que tu aimes aussi sucer des queues ? Hein ? Tu as déjà sucé une queue ma petite lope ? -Non Maîtresse Caroline, jamais Maîtresse Caroline. Cela me dégoûte. -Ca te dégoute ?!!! Parce que tu crois que c’est toi qui décides ? Tu te rappelles des vidéos ? Du directeur ? Je ne savais plus ou me mettre. Je sentais que je rougissais, et l’idée même de sucer la queue d’un homme me révulsait vraiment. -Je vous en supplie Maîtresse Caroline, pas ça. Je ne pourrai pas ! La gifle fut immédiate. – Tu parles si je t’autorise, sale pute. Tu suceras des queues si j’en ai envie. Je fais faire de toi une vraie lope, qui réclamera du foutre et des queue dures pour lui défoncer le cul !. Les mots de Caroline m’avaient ramené brutalement à la réalité de ma nouvelle condition. Je n’avais pas d’autre choix que de lui obéir. Même si le jeu allait trop loin à mon goût, elle avait les moyens de me contraindre à ce qu’elle désirait. Si elle voulait que je suce des queues, je ne voyais pas comment j’allais pouvoir y échapper.
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Par : le 23/11/20
Comment dire la découverte, comment écrire l’envie soudaine de transgresser les règles, dépasser ses peurs, s’essayer dans des désirs les plus osés, se confronter à soi-même, se découvrir dans des postures que l’on avait même pas imaginées, se rendre aux volontés d’une seule personne impénétrable, accepter, faire confiance à son opposé, puis progressivement une fois que cette dernière commence à s’instaurer, affronter la réalité d’un corps soudainement réveillé. Comment se regarder en face, s’assumer dans ce nouveau souhait. Soumission salutaire, soumission grégaire, soumis ou survie. Je ne fais que constater la démission de la pensée au moment où je me sens humiliée, désirée, fouettée, pénétrée alors qu’une humidité trahit malgré moi le plaisir lié à cet abandon de mon esprit pourtant si habituellement mesuré. Mon corps supplie un relâchement indécent, il gémit, sursaute, se cabre, pleure ou quémande encore sous les pratiques strictes qui me sont, comble de cet état, offertes à ma demande. Comment décrire ce qu’il se passe alors que moi-même je cherche encore à le deviner. Quand on perd la vue reste les sons, le toucher, les ressentis. Tantôt je sens ses mains qui m’effleurent ou me dénudent, tantôt ses lèvres sur ma bouche. Je frissonne à peine de plaisir qu’un coup de cravache s’abat là où je ne m’y attend pas. Tantôt, elle me fait rire, puis d’un coup m’ordonne d’être à genoux, me fait fondre de la cire sur le dos, me parle froidement et me singe en demandant si j’ai encore le cœur à sourire. A peine je crois enfin pouvoir accéder à son corps, faire la connaissance de ses formes généreuses et appétissantes qu’elle me retourne et me prend par une entrée ou l’autre comme un vulgaire objet sexuel. Alors que je ressens le besoin impérieux de la sentir, d’être à son contact, elle m’attache à son lit de part en part et me nargue encore. Tel un chat, elle peut jouer des heures avec sa souris, et c’est seulement quand elle constate formellement sur moi l’état de sa cruauté douce qu’enfin je souffle. Quand je reviens à la surface, quand j’ai le droit à nouveau d’ouvrir les yeux sur la réalité qui m’a permis de fuir la raison, je découvre l’étalement d’objets qui m’ont fait devenir folle de désir, grâce à la main experte de celle qui domine désormais mes pensées. Heureusement, je revis à nouveau à la mesure de ses caresses lentement déposées sur ma peau entièrement dévoilée. Je m'enivre enfin pleinement de cette odeur et ce corps chaud et voluptueux que j’ai tant cherché. Je me sens à nouveau exister dans cette attention contrastant avec l’élan dévorant d’une passion précédente. Instinct physique qui dépasse la morale tout autant que le plaisir. Vient ensuite la discorde du cerveau. Au moment où je souhaite ardemment m’éloigner de cette condition sans nom, mon corps, mon cœur m’appelle encore à cette résurgence de vitalité qui naît et renaît dans un cercle qui pourrait devenir infernal. Je ne sais pas si c’est de sa volonté ou si si c’est de mon fait. Mais cela est. De mois en mois, avec de la pudeur, des rires et de la distance.
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Par : le 05/12/20
elle a fait de moi un soumis et bisexuel j’ai rencontré une fille qui m’a plu tout de suite, elle aimait chez moi mon côté un peu féminin ; je suis grand, mince, une musculature fine, cheveux longs et peu poilu sur le corps. Au fil du temps, mon côté féminin s’accentuait ; quand les 1er strings pour homme sont sortis dans les catalogues de vente par correspondance j’ai eu très envie d’essayer ; ma compagne n’était pas contre ; au final il y en a eu ensuite dans des grands magasins de vêtements et il lui arrivait parfois de m’en offrir. Elle trouvait ça très mignon, elle m’a même dit que j’avais un beau petit cul de gonzesse. j’avais pris l’habitude de lui faire un cunnilingus après mon éjaculation en elle, ce qui me faisait rebander aussitôt et me permettait de la reprendre avec vigueur. Lors de 69, il m’arrivait de tenter de lui introduire un doigt dans l’anus mais elle n’appréciait guère. Par contre, croyant peut être me punir de cette attitude elle a voulu un jour faire de même. Non seulement je n’ai pas refusé mais mon attitude l’encourageait à poursuivre. Cette situation a fini par se reproduire régulièrement. Elle n’a pas hésité longtemps pour me mettre un gode dans le cul. Elle a commencé alors à me traiter de « pédé » et ça m’excitait. Loin de m’en plaindre, j’en redemandais. Sans trop le savoir, j’avais beaucoup de prédispositions pour devenir bi, passif, soumis. Le jour où son gode a remplacé ses doigts elle a conclu que c’était avec un homme que je devrais assouvir complètement mes penchants. Je n’ai pas dit non. Ces évocations revenaient régulièrement sans que je puisse imaginer, malgré mon très fort désir, que cela devienne réel. Jusqu’au jour où elle m’a annoncé avoir invité pour la soirée un de ses amis. C’était un homme un peu plus âgé que nous, d’aspect sympathique et plutôt viril. j’ai remarqué qu’elle s’était maquillée et avait mis une tenue inhabituelle. Chemisier noir assez transparent et il me semblait qu’elle n’avait rien dessous. Jupe légère portefeuille plutôt courte qui paraissait pouvoir s’ouvrir facilement sur ses cuisses. Talons très hauts. Perplexe, je constatais qu’elle se comportait comme si elle voulait le draguer. Je n’osais pas croire ce que je voyais surtout quand elle s’est assise très près de lui et que, machinalement, elle a mis une main sur sa cuisse. La discussion devint grivoise, et orientée sur le sexe. Elle lui chuchotait plusieurs fois dans l’oreille des propos que je n’entendais pas. Il a finit par acquiescer à ce qui semblait être une proposition en disant « bien sur, je suis là pour ça ». Alors elle a dit qu’elle savait depuis longtemps que je mettais des sous-vêtements féminins et qu’elle et son ami aimerait bien me voir avec. Face à cette révélation, très gêné, rougissant, j’ai compris que je ne pourrais pas me dérober et suis allé me travestir. Quand je suis revenu, ils étaient entrain de s’embrasser, une main avait disparue dans les plis de la jupe, l’autre dans son chemisier, debout devant eux je ne savais plus que faire. Alors, il m’a demandé de me rapprocher. Il s’est mis à me caresser les jambes, puis l’entrecuisse, puis les fesses. Enfin il a posé une main sur mon string et a constaté mon début d’érection. S’adressant à ma maîtresse, il lui dit « il a l’air d’aimer ça ; Il me plait assez. Je sens que je vais le baiser avec plaisir ». Constatant un léger recul de ma part, ma maîtresse me dit « tu ne vas pas faire ton difficile maintenant. C’est ce que tu voulais. Mon ami est d’accord et j’en ai très envie. viens nous rejoindre dans le lit » J’étais incapable de réaction, et en même temps troublé au maximum de voir ma maîtresse dans cet état et de penser que j’allais être soumis à d’un homme. En arrivant dans la chambre je les ai trouvés nus enlacés. Quant ils se sont séparés j’ai pu voir qu’il disposait d’un sexe de très belle taille. Voyant que j’avais les yeux rivés dessus, il m’a dit de m’approcher et de venir le caresser. En présence de ma maîtresse, je n’osais pas utiliser autre chose que mes mains. Mais pour me montrer l’exemple elle me dit « regarde comme il faut faire » et elle englouti le membre dans sa bouche sous mes yeux et a commencé une fellation. Puis elle m’a ordonné de prendre sa place. En insistant, elle me dit « suce le bien. Fait comme j’ai fait, à fond … » Et pour conforter ses propos elle appuya sur ma tête d’une main et se masturba de l’autre. Puis elle s’est levée. Peu après, tout en continuant à sucer cette bite, j’ai senti un contact frais et humide entre mes fesses. Elle était entrain de m’enduire l’anus de gel lubrifiant. Puis son premier doigt est entré profondément dans mon cul, puis un second, puis un troisième, puis, enfin, son gode. J’ai eu un petit gémissement. Je sentais que le sexe devenait de plus en plus dur. Il se dégagea de ma bouche, et demanda « par qui je commence ? « Par lui » dit ma maîtresse avec un ton autoritaire. « Il en a envie et il aimera ça ». Cela me fis bander comme et je me sentais complètement soumis Positionné en levrette, tenu par les hanches, ma maîtresse appuyant sur mes épaules pour me faire cambrer le dos au maximum, il s’est présenté contre mon anus et a progressé en moi par pressions successives. Quand le gland a forcé mon anus, je n’ai pas pu, là aussi, réfréner un léger gémissement. Ma maîtresse, de plus en plus salope, me me traitait de pédé, d’enculé. Enfin, les premières douleurs dissipées, complètement pénétré, je me sentais vaincu, dominé et cela me procura peu à peu un bien être et mon érection était telle qu’elle en était presque douloureuse. De temps en temps, il ressortait son sexe puis le réintroduisait en laissant son gland à la hauteur de l’anus pour reproduire cette douleur que j’avais connue au début de sa pénétration. Il voulait me soumettre complètement à son emprise, sous les yeux de ma compagne, en me faisant un peu souffrir. Je m’abandonnais complètement, formulant des propos à peine audibles tels que « oui, encore, encule moi bien, vas y à fond, … » Et ma maîtresse surenchérissait en continuant de me traiter d’enculé, de belle salope, de chienne en chaleur de lopette Puis elle s’est glissée sous moi en écartant au maximum ses cuisses jusqu’à ce que son sexe arrive à la hauteur du mien. C’est son amant qui m’a introduit dans sa chatte tout en continuant à me limer. J’étais sur le point d’exploser comme je ne l’avais encore jamais fait. « Retiens toi me dit-elle … Attends que je jouisse » J’ai à peine eu le temps de me rendre compte qu’ils jouirent en même temps et j’ai explosé. Je ne me souviens vaguement que d’une vision de « feu d’artifice ». Après voir repris nos esprits, c’est ma femme qui s’exprima la première « Te voilà dépucelé, maintenant viens me lécher pour me nettoyer » ce que je fis avec plaisir. Tu seras dorénavant à mes ordres. Tout était dit. Je ne me suis pas rebellé.
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Par : le 20/08/21
"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple, fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets, dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin." "Histoire de Juliette ou les prospérités du vice" (marquis de Sade 1797) Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission, délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux. Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe, l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance. Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins, même les parties génitales (vulve, pénis). Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation. Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément. Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine, la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture". En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic, exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel, à des pulsions ou à des expériences sexuelles. Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants, ne sont pas classées parmi les troubles étudiés. Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques. Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée, en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral. Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants, mieux encore, consentants et enthousiastes. Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle. Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine. Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières, au nombre, d'une dizaine en général, en cuir. Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois, par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe. Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs. C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche, plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes, exigeant d'elles un respect absolu du règlement. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet, commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain, par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée, en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires). Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu. L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur, le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie. Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau. Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande. Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais, au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux. La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur, fait désormais partie des images d’Épinal. Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp). Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir. Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée. Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau. D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement. Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval. La liste étant loin d'être exhaustive. Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau. C'est l'indispensable période d'échauffement. Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté, en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices. L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance. La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites. La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance. les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti. Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur. Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance. Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin. La flagellation doit être considérée comme dangereuse. Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures. Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche. Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important. Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde. Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement: - Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat. - Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique. - Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement). - Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit. Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie. La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument. Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant. "Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens, elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois, ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/01/22
Je suis attaché sur la table basse, à genoux, tête contre le bois, dos cambré et cul bien relevé. Ma Maîtresse a pris soin que je sois bien installé pour que son plaisir puisse durer longtemps. Les cordes m’immobilise les bras, les jambes, la tête. Mes mouvements sont des plus réduits et je ne peux pas voir ce que prépare Ma Maîtresse. Son silence ne me donne aucune indication sur l’utilisation qu’Elle fera de Sa chose. Je n’ai pas d’inquiétude, Sa créativité est toujours fabuleuse. Soudain, je sens le froid du lubrifiant sur ma rondelle et la pénétration d’un gode mais je n’arrive pas à l’identifier lorsque Ma Maîtresse me demande. «Alors Rnby qu’est ce qui est dans ton cul ?» J’hésite, «Est-ce que c’est un crochet Maîtresse ?» et pourtant je ne ressens pas la tige métallique qui remonte sur mon dos. «Mauvaise réponse, tu es tellement dilaté Ma salope que tu ne sens même pas ce que tu as dans ton cul» J’ai honte de ne pas pouvoir lui répondre ; Elle a raison, je ne suis qu’une salope. Ma Maîtresse me donne quelques indices au moment où je ressens une pression de plus en plus forte sur les parois de mon anus. Je balbutie sans aucune assurance : «C’est un écarteur Maîtresse ?» «Oui Ma salope» Je n’aurais jamais pu deviner sans l’aide précieuse de Ma Maîtresse. Il a tendance à s’échapper. Alors Maîtresse le lie à une cordelette qu’elle relit à mon collier pour l’empêcher de ressortir. C’est gagné et Maîtresse prend possession du trou béant que forme mon anus. Elle ouvre l’écarteur au maximum, le chauffe avec les bougies, éclaire mon rectum car son large anneau laisse un grand passage, souffle dedans comme dans un bocal éteignant même les bougies qu’elle rallume dans la foulée. Même en ayant identifié le dildo, mes sensations sont confuses. «Mais Ma salope, tu coules» me souffle Maîtresse Je ne peux pas lui cacher, j’aime être fouillé ainsi comme une vrai salope. Je pense aussi à la satisfaction que doit en retirer Ma Maîtresse de m'humilier ainsi. Sa roulette et Son martinet me font sursauter et crier. «Silence Rnby» La douleur que vient chercher Maîtresse pour sa jouissance devient de plus en plus forte, jusqu’aux larmes. Au propre comme au figuré, Elle va les chercher au plus profond de mon corps. Je suis maintenant bien dilaté et Maîtresse décide de libérer la cordelette qui retient l’écarteur. Je le sens s’échapper. La Main de Ma Maîtresse vient rapidement occuper la place vacante et exciter ce nouveau vagin. Maîtresse m’invective. «Jouis Rnby, dépêche-toi, jouis Ma salope» Je sens Ses Mouvements de plus en plus forts, de plus en plus excitants sur ma prostate. C’est vraiment très jouissif. «Allez tu vas jouir Ma salope» exige Ma Maîtresse en s’enfonçant encore plus profond Je sens la jouissance monter irrésistiblement par Sa Main, l’impression d’être rempli profondément. Je gémis au rythme imprimé par Ma Maîtresse. Et puis comme un torrent, un grand frisson m’envahit partant de ma nuque jusqu’au bas du dos me laissant pantelant. Ma Maîtresse m’a mené jusqu’à l’orgasme. Je suis troublé d’avoir eu cet orgasme très loin des standards masculins et d’avoir pris autant de plaisir. Elle m’humilie en me faisant passer de chose insignifiante à salope. Elle a déclenché cet orgasme aussi facilement qu’Elle a fait couler mes larmes, me faisant passer par toute les émotions. C’est Ma Maîtresse qui m’a emmené jusque là alors cet orgasme prend une valeur toute particulière que je ne suis pas prêt d’oublier. Merci Maîtresse de me procurer ce plein d’émotions.
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Par : le 02/09/22
Abus des sens. Envie d’abuser … Tumulte de mes pulsions… plus envie de gérer… Mettre en place cette envie de dominer… Attendre… Vivre l’instant présent… Jouir du mal absolu… Peut-être un peu trop bu… ----------------------------------------------------------------------------------------- Un vent d'amour s'est levé ... L'orage s'éclate! La tempête vit. La nuit est belle... ----------------------------------------------------------------------------------------- Petite nuit une fois l’heureux orage passé. La tête dans un bien être, Je vaque à mes occupations, c’est la rentrée… Peu d’occasions de me poser aujourd'hui, mais qu’importe, les lendemains de mes tumultueuses pulsions sont , pour Moi, source de légèreté d’esprit. Je repense à là où la foudre est tombée avec intensité… Instant violent et ardent… En tout point jouissif… Aboutissement d’une belle journée… C’est la rentrée… Heureuse d’être et d’avoir, Je veux jouir avec fracas… Jouir à travers l’un des Miens… Prendre ce qui m’appartient et l’emmener sans mégarde au cœur d’un somptueux orage… Là où mon amour fait rage. Oui ça gronde, il fait sombre et rude … Les impacts foudroyants déchaînent mes sens… Juste le temps d’enfiler ma tenue de pluie et d'accrocher mes bas… Ô fabuleux orage! Que J’aime tout emporter sur mon passage. Bien amarrer Mon tendre soumis et l’introduire sous ce temps qui claque. Le faire hurler en ordonnant le silence. Lui faire goûter à ma rage d’aimer et prendre tout ce qu’il a à me donner. Perdu au milieu d’un monde nouveau , là, à sa place, dans Mon Antre, découvrant la force d’une tempête d'amour aux milles éclats… Oui, ce n’est que de l’amour. Un tumultueux et ô combien diabolique amour… Marquant à souhait, corps et âme. Aux frontières d'insupportables douleurs , Je prends mon dû de jouissance... Je puise à outrance... J'abuse en toute conscience à grands Coups de tonnerre et éclairs... Jusqu'à ce que le vent s'apaise... Que l'amour tournoyant retrouve sa sérénité... Une pluie dorée calme les dernières bourrasques... Les griffes se rétractent... Je desserre les liens de ma pute et laisse éclater ses sanglots en pluie fine...
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Par : le 03/10/22
Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette la sentait raidie sous sa langue. Elle allait la faire crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détente d'un seul coup. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, et ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts en l'entendant gémir ou crier lui faisait tourner la tête. Charlotte le devinait-elle ? Alors elle prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/11/22
Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient secrètement leur existence avec plus ou moins de réussite.Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent aussi au reste du monde. Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre.   Dans la chambre, il fallut bien se dévêtir. Elles n'allaient pas rester plus longtemps frustrées d'un désir commun. Juliette ôta prestement ses vêtements avec l'aisance coulée d'une femme qui aime assez son corps pour ne pas être inquiête de l'offrir à une autre femme. Allumant la seule lampe qui était encore éteinte, pour bien signifier qu'elle ne craignait plus la clarté, Charlotte laissa choir le bref paréo qui lui tenait de jupe, sans se hâter, de manière que chaque instant comptât double. En dévoilant sa chair meurtrie par le cuir, c'était le sentiment de sa beauté retrouvée qu'elle exhibait, pour la première fois de sa vie. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Charlotte dénuda ensuite ses seins, cette parcelle de son corps dont l'effet de souffle était garanti, difficile à ne pas caresser ou le plus souvent à flageller. Juliette eut alors la faiblesse d'un toussotement de désir ou plutôt de remord.   Mais Charlotte les offrit avec un tel plaisir et une telle assurance de plaire que ce geste simple fut émerveillant, sataniquement féminin, à faire vibrer l'air épais d'humidité stagnante. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être, avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme un appel à la persécution. Charlotte fut dans ses secondes réellement aussi belle que la femme inaccessible dont Juliette s'était éprise en songe. Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler.    Elle, si pudique jadis, dansait sans le tracas du doute sur sa beauté, devant cette femme qui voyait d'abord ses qualités physiques et pour qui ses imperfections avérées, elle y tenait toujours, était un agrément, une évidente source de trouble, bien qu'elle s'en défendit encore. Chaque signe de fléchissement du rétif fut pour Charlotte un triomphe, affermissant son bonheur émerveillé d'être possédée par Juliette. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement, sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme au diable et à elle.   Juliette lui passa autour de sa nuque un collier en acier ras-du-cou et ne put résister au plaisir de l'embrasser sur la bouche en lui mordillant les lèvres jusqu'au sang. Charlotte se sentait une fleur disposée à s'ouvrir malgré elle, traitée par une subtile botaniste qui l'aiderait à croître. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle en fut bouleversée.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/01/23
Je suis la douceur et le danger, la sagesse et les excès Celle qui vous déboutonne ou vous emprisonne. Je suis la luxure et l’innocence, l’orage et la tempérance Le printemps qui nait et la neige blanche de sang tachée Je suis la maitresse lascive, impatiente, étonnée Je suis les yeux qui vous dévorent, la bouche qui vous boit, Celle qu’on élève en laisse, de corde ou de soie Je suis celle qui murmure et qui crie, la louve qui protège ses petits, la chienne qui se jette dans vos lits. Je suis vos éclats de rire, vos tremblements de voix, vos faveurs et vos droits, votre grandeur et votre pesanteur, vos envies d’exaltation et de domination. Je suis celle qu’on attache ou qu’on cache, qu’on fesse ou qu’on caresse. Qu’on captive ou qu’on délivre. Je suis celle qui réchauffe votre cœur l’ivresse et la candeur. Votre champ de bataille ou de douces retrouvailles. Je suis l’aurore, vos blanches nuits, vos sueurs. Mon sourire veille sur vous, mon désir aimanté comme un fou. Douleur et extase, enlacée à votre cou. Obsession et stupeur. Même si demain on me fouille les entrailles Même si je devais être violée, excisée, jetée sur la paille Je reste l’alizé, l’essence de la vie. Le calme et la furie. De votre souffle je renais Je suis la Femme, la flamme, l’affamée Le tourment de vos sens, le serment dans le temps Je suis La Femme La Flamme L’Affamée
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Par : le 10/05/23
Sa nouvelle amante était belle, élégante, plus docile qu'elle ne l'avait jamais espéré. Elle l'avait acquise avec quelque chose qui n'était pas de l'argent, c'est Charlotte qui s'était humiliée pour la conquérir. Il convenait qu'elle demeurât précieuse, étrangère à moitié, sinon, elle ferait un marché de dupe. La jeune femme eut un sourire éblouissant quand elle se saisit d'un coffret de velours noir qu'elle déposa sur l'accoudoir du fauteuil. Elle fit jouer le fermoir en or et souleva lentement le couvercle avec une satisfaction non feinte. Dans cette pièce luxueuse où régnait un silence ouaté, flottait un parfum musqué hors du temps. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans la salle. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main.   Quelques secondes, la jeune femme resta tremblante et la peur n'était pas pour elle une lâcheté, elle était la reconnaissance de la délectation de la vie. Que tout fût destiné à la faire jouir, elle le savait, d'une science fondamentale qui illuminait son âme. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Elle amena pudiquement ses mains sur son sexe glabre et déjà moite. Qu'attendait au juste sa Maîtresse d'elle ? Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir.   La jeune femme entra dans le jeu avec servilité. Un sourire complaisant apparut sur ses lèvres. Elle suivait avec difficulté des sensations si nombreuses. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal. Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Mais docilement, la soumise obéit sans résister. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée. Elle n'était pas farouche. Bien au contraire, elle paraissait très lascive, sans doute le prix à payer pour satisfaire tous les désirs de Juliette. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins.   On en veut beaucoup plus volontiers aux faibles qui vous abandonnent qu'à un adversaire puissant, en qui l'on reconnaît un égal. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Dans la pièce, le rythme sembla alors s'accélérer. À sa grande surprise, ce n'était pas une sensation désagréable. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait maintenant retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/07/23
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement ! Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes. « Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! » Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent. Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ??? Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge. Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul.  Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme ! C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment. Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême. Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés. « Du er en tøs! »  dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit. Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place. Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot. « Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent... Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins. Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue. Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant. Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes. « Maître !! » Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras ! Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir. Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire. Il semble apprécier mon initiative. « Tu es sacrément bandante, salope ! » C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne. « Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! » Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte... « Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! » D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire. « Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! » « Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? » « Ah, tu n'as pas aimé, salope ? » « Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. » Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum. Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne ! « Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? » « Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi » « Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal » Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter … « La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? » « Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ? « Tu parles trop ! Ouvre la bouche » Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible. La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse. « Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ». Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie ! « J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre. Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.  Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée. «  Hello Ysideulte ! » Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine. Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui. Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras. Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit. Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.  « Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant… « Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte. « C’est bien. Tu peux avaler » Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ».  Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir... Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit. Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? » « Je préfèrerais dans la chatte, Maître » « Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop » Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia ! « Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître. Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée. L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique. Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute. Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée. Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4]. Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…   « What are you doing with these Sonar images ? » Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue. Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage. « Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile » « Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines » La promenade se poursuit en silence. « Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître. « Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile. « Dans la bite du soumis ! » Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit. Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ? « Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? » Gifle… Gifle… et Re-gifle ! Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse. De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce. Comment faire le transfert ? « Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise » Quoi ?   « Pardon Maître, je ne comprends pas » « Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images.  » Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images. Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer. « Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.» Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »  « Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis. C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté. Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours. Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques. Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale. C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller ! La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence. « Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser. Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur!  Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !!  J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide. Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi. Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser. Je peux enfin reprendre mon escalade. « Vide ta vessie en grimpant, chienne! » Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal. Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas. Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber. Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte. Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau ! Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien. Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une  aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte. J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution ! Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2]. Espérons !   à suivre...   Références L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/ [2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/ [3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/    
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Par : le 22/08/23
Avec cette canicule, c'est agréable de rester chez soi, au frais.  Maso fait le ménage, tout nu. Il me prend l'envie d'aller le branler. Je m'approche par derrière, me colle dans son dos puissant et empoigne son sexe de ma main droite. Son penis de toute façon est ma totale propriété.  Je fait coulisser la peau et il gonfle et durcit de suite. Un bon gros 22 cm par 6 de large, oui, j'ai mesuré.  Et j'aime que ce penis soit bien entretenu,. Maso se laisse faire. Ses fesses durcissent, il se contracte. Je le branle très souvent. Je refuse une cage de chasteté pour lui. Quelle horreur ! De toute façon c'est ma propriété et c'est moi qui fait l'entretien. Il bande et durcit de plus en plus. Il va gicler. Je lui mord le dos et il ejacule. De beaux jets de sperme que je recueille dans ma main.  J'aime lui faire avaler son sperme. C'est bon pour sa santé.  Je m'en sert aussi comme crème pour mes jambes.  Je griffe la poitrine de Maso. Lui pince les tetons. Lui masse les burnes. On ne fait plus l'amour depuis qu'il a voulu que je devienne sa domina. Mais comme je le veux très fort  je  l'astique souvent. Il n'est pas en manque. Par contre il n'a plus droit aux fellations non plus. Toute penetration de sa Maitresse par voie orale ou anale lui est absolument interdite. Et il n'a pas le droit de se masturber lui même.  S'il veut du plaisir c'est uniquement par moi et par ma main qu'il peut l'obtenir. Un excellent moyen pour le tenir sous contrôle. Il devient totalement psycho dépendant et comme c'est son choix, il respecte parfaitement ces règles.  Et puis j'adore branler sa belle bite et la faire gicler. Avant, lorsque j'étais sa femme, il voulait très souvent me faire l'amour. Et j'adorais cela. Devenir sa domina a coupé complètement le désir d'être pénétrée par lui. Cela s'est fait tout seul. Je l'ai alors branle et branle pour qu'il soit bien, après chaque séance de plus en plus hard. C'est moi qui me suis retrouvée en manque. Pas simple les relations SM . Avant, mais ça c'était avant  à peine il rentrait du boulot qu'il voulait me sauter. Peut être à cause du stress, de la pression. ? Il me culbutait partout où il avait envie. A présent c'est moi qui le masturbe partout où il me plaît de le faire.  Peut être regardait il du porno et se branlait il au bureau ? En regardant des domina exercer leur art ?  Quand il m'a demandé de faire cela, j'ai hésité. Cela avait déjà été si dur de réussir ma transition. Repartir dans autre chose. J'étais pas chaude.  Mais Maso est hyper intelligent.  Il avait du remarquer que j'avais cela en moi. A présent il prend son pied dans la douleur. Et non seulement je respecte, mais j'aime aussi beaucoup qu'il aie eu le courage déjà de vivre avec une trans, et ensuite de faire de cette trans sa domina quasi exclusive.  Le branler c'est pour associer aussi douleur et récompense. Je le finis très très souvent ainsi.   Voilà, c'est tout un art de bien masturber son homme. Faire monter et gicler sa sève de vie.  Décidément nous n'irons pas au paradis.  Déjà des amours transexuelles, c'est un interdit. La branlette aussi. Alors heureusement que l'inquisition n'est plus là.  J'aurais été brûlée depuis longtemps.   Le paradis, c'est ici et maintenant.   
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Par : le 18/09/16
Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique ______________________________________________ Enfances (Récit pathétique) Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite. J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer. Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer. Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé. Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux. Invariablement, l’autre est hostile. Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement... ...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit. Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ? Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise… Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif. ________
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Par : le 02/01/16
Il a été convenu comme rendez-vous 18h00...Vous êtes à l'heure et comme indiqué Votre paquetage au dos …. J' aurais pensé à un sac tout simple presque un sac en toile épais façon père noel mais mon idée de départ était erronée, une simple petite valise portative ! Vous sonnez et entrez, je Vous fait visiter mon petit chez moi , mon petit nid douillet. On s'installe au salon où on discute un moment de diverses choses, de ce qu'on a déjà discuter, de nos échanges, ceci autour d'une bière …. ( Légère et avec modération pour ce qui sera de la suite )... Vous me demandez ce que sera le programme de la soirée et je Vous répond simplement que c'est a Vous de le programmer … ( Il est vrai que c'est facile pour moi de dire cela et de Vous laisser le choix des jeux de la soirée à ce moment là et j'en profite ) ...... Vous sortez Vos cordes, me les montrez, m'expliquer en quoi elles sont faîtes , la taille et pourquoi.... Puis Vous vous approchez et me montrez sur mon poignet la différence qu'il y a entre le « bondage » et le « shibari ». Tout cela en continuant de discuter. Ma curiosité est bien présente, un simple encordage de poignet et j'ai déjà appris beaucoup en peu de temps.... Puis les choses sérieuses commencent, Vous me demandez d'enlever ma tenue et de me mettre en petite tenue. Ce que je fait presque aussi simplement que si j'avais été seule chez moi. A la différence que vous me demandez d'enlever aussi les bas et là j'ai pensé « mince» moi qui avait mis de joli bas violet qui irait bien avec la couleur de Vos cordes.. Effet raté ! Je me retrouve ainsi devant Vous nue, ou presque juste ma culotte qui fait office de tissu... Vous me demandé de venir me mettre a genou dos à Vous et c'est à cet instant que Vous prenez le pouvoir et que je découvre ce qu'est le kinbaku. Vous Venez derrière moi et me mettez les mains dans le dos et Vous les attachées. Vous me bandez les yeux …..... Puis..... Les cordes vont allées et venir sur moi en long en large en travers. Vos cordes vont me pénétrées , vont m'éffleurées, me caressées, me touchées, m'enlacées, me contraindre. Vous prenez possession de mon corps, avec vos mains, Vos pensées, Vos cordes, Vos jambes qui suivent Vos envies, Vos pulsions , Votre fermeté....... C'est parfois tendre, et sensuel et parfois durs , vifs. Vous me repoussez comme vous m'attirez à Vous par les cheveux . Vous jouez avec les cordes sur mes seins, mes tétons ou laisser couler les cordes le long du corps ou parfois venant donné une tape sur une cuisse..... De Vos mains Vous parcourez mon corps, l'effleurant, le touchant, caressant mon intimité, me demandant mon accord pour y mettre vos mains.....Mes appréhensions du début s'efface laissant place a un plaisir montant et une envie de se laisser aller. Je ne peux plus bougée certaines parties de mon corps et je Vous laisse le choix des positions et des sensations.. Ne voyant rien , mon ouïe prend vite le relais et Votre respiration, Vos gestes, Vos caresses me font décuplées mes envies.... Je ressent les cordes et je me sent contrainte, totalement à votre merci mais avec une sérénité béante. J'aime... Je découvre mais quel plaisir... Quelle sensation de ressentir les cordes sur son corps , votre contact... Mais vous me libérée en me gardant prêt de Vous dans Vos bras..... Vous rangez vos cordes , les laissant à proximité. Avec une des cordes , Vous confectionnées une sorte de tresse qui ressemble à un collier..... Vous me demandez si je veux manger en étant soumise ou libre..... Une partie de moi dit libre, l'autre partie me dit soumise et je Vous réponds soumise. J'apporte l'en-cas dînatoire et je me met en soumise a genou à vos côtés.. Je pensais ne vivre qu'une soirée « cordes » et je me retrouve à genou ainsi à ma place. Je vous ai accordé ce « pouvoir»... La corde en forme de collier/laisse à mon cou. J'aime cela , j'aime me sentir ainsi vêtue. J'aime aussi ce que Vous en avez fait, me promenant avec, en me faisant manger dans Vos mains ..me demandant d'aller chercher Vos cordes et de Vous les ramener comme une chienne...de garder la laisse en bouche... De rester à quatre patte pendant que Vous me fessier.. de punir quand j'oubliais les ponctuations, Vos ponctuations. Vous m'avez posé des pinces sur les tétons, pinces que je ne connaissait pas , que je n'avais jamais eu posé et bien plus mordantes que celles que j'ai connue et j'avoue n'avoir pas tenue longtemps... M'ayant déjà bien titillé, sensibilité accrue , j'aurais aimé les gardées plus longtemps et j'espère que je serais plus endurante sur ce point au fur et a mesure.... J'aime les marques que vous avez laissé sur mes fesses.....J'aime que Vous m'ayez laisser lécher vos mains.... J'aime avoir été cette petite chienne à Vos pieds, obéissante.... Vous m'avez libéré, rendue ma liberté. De soumise je repasse à libre. Vous nous accordez une pause et on discute un peu avant de me dire alors que fait on et je vous ai répondu: « des cordes Monsieur ».... Je crois avoir à ce moment parlé de photos et Vous avec malgré une grand envie de kinbaku laissé ma petite envie venir à Vous. Installée sur le canapé, vous m'avez plié le mollet de la jambe gauche sur la cuisse et avez commencé ainsi le « shibari »...Puis la jambe droite accroché au canapé différemment et immobilisée. Les bras joints accrochées autrement en hauteur, le torse légèrement en travers.... Les yeux bandés , je vous ai laissé m'encorder en pensant au résultat final avec un réel plaisir de voir le travail final et de pouvoir le contempler par la suite. De pouvoir garder pour moi ou de poster ou que Vous puissiez le poster. J'aime cette idée car j'aime ce que vous faîte, j'aime savoir que les cordes feront parties de mon univers, parties prenantes de ma soumission ou pas mais j'aime les sensations ressenties, j'aime aussi laisser une trace.. J'aime sentir la forme de la corde sur la peau quand on enlève, ses marques comme un tatouage.. Je prend autant de plaisir à me laisser encorder que de Vous voir encorder, de voir Vos gestes sûr et ferme. Cela me donne envie de découvrir toutes les possibilités, de trouver tout un tas de lieu , les plus insolites parfois ou pas ou les cordes peuvent s'exprimer, ou votre ( ou mon) imagination peuvent vivre. J'ai aussi envie de montrer le résultat pour aussi montrer que oui une fille « ronde » peut être belle aussi dans des cordes même si elle a des formes, des cuisses, des bourrelets et que même si parfois ce n'est pas forcement très esthétiques, elle peut être bien dans des cordes et aimer le faire voir.... Les photos prises, Vous avez doucement ou vivement défait ce qui venait juste d'être fait ne laissant à la fin que les mains liées et c'est a cet instant que votre pouvoir a repris le dessus et place au « Kinbaku »...Vous m'avez tirez au sol à Vous et avez repris naturellement Votre place.... Les yeux bandés toujours...... Vous m'avez contrainte et dominé de belles façons par Vos cordes. Douleurs des contraintes , vite effacées part votre présence omniprésence, par Vos gestes, Vos paroles, Vos mains baladeuses et Vos envies.... Vous m'avez attachées de différentes manières mais vives, fermes et possessives. J'étais Votre par Vos cordes.. Vous m'avez détaché , amenez à Vous pris dans Vos bras et vous m'avez serrées contre Vous..... Vos mains venant caressée mon intimité....Pris mes mains et vous l'avez demandé de me laisser aller tout en me caressant les seins, le ventre. Vous m'avez accordé ce plaisir et le plaisir de lécher ma jouissance........ Nous sommes rester ainsi un long moment vous assis par terre et moi allongée sur Vos jambes a simplement parlé et juste apprécier le moment présent.... Je ne pensait pas ressentir autant de sensations avec les cordes.. C'est une confirmation pour moi et je sais déjà que les cordes feront parties de ma vie, et de ma soumission ou les deux et que je ne pourrais plus m'en passer. Et ceci je Vous le doit , Monsieur.. Ce « Vous » qui est pour Vous Monsieur . Je n'en oublie pas pour autant cette ponctuation tout au long de mes ressentis ( dans ma tête il y est ) juste que par esthétisme , j'ai opté pour cette façon.. Mais je n'oubli pas que ce « Vous » qui est a lui seul la ponctuation tout le long. Vous avez raison , Monsieur, je vais être surement accro, une droguée des cordes. J'espère pouvoir , vivre, être encordées, exprimée mes ressentis par cette forme le plus souvent possible... Je n'ai qu'une chose à dire: Merci Monsieur et …. Puis je dire ENCORE, c'est quand et où Vous voulez
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Par : le 29/04/19
Frappe. Plus fort. Cesse donc de trembler, c’est moi qui dois trembler, cesse de dompter tes coups. Ne crains pas ma douleur, elle est mienne, c’est à moi seule de la craindre. De te craindre. Frappe. Frappe encore. Mieux que ça. Cesse de m’obliger ainsi à t’obliger, à te rassurer, ne vois-tu pas ce que tu fais ? Ne vois-tu pas qu’à quatre pattes et entravée je te domine encore, que je t’ordonne encore, ne sens-tu pas que ta crainte fait fuir la mienne ? Frappe. Mais frappe donc. Fais-moi taire, ou hurler. Si j’articule encore tu perds, tu me perds. Un coup, un peu plus fort. Je gémis, je te dis que j’ai mal. Enfin. Et tu retiens ton bras. Et tu te précipites. Pour cette douleur en noir et blanc qui m’éveillait à peine, tu te jettes à mes pieds. C’est encore toi qui trembles. À quoi bon s’être dit jaune, s’être dit rouge quand tu retiens ton bras, quand je sais bien que tu le retiens, quand je dois encore, moi, te diriger, t’encourager ? Quand dessous je suis encore dessus ? Quand tu pâlis au moindre cri, au moindre grondement incolore ? Tu grimes ta lâcheté en bienveillance, ta faiblesse en respect. Ta paresse en tendresse. Ta sollicitude m’écœure. Après, elle m’aurait portée. Maintenant, elle signe la mort de ton autorité factice. Tu souris. Tu es content de toi. Tu ne sens pas l’odeur de fin qui se diffuse avec les huiles. Elle m’entête. Tu m’agaces. Frappe. L’irritation prend le pas sur l’envie. Si tu glousses à nouveau, je pourrais t’arracher la gorge avec les dents. Tu as bien fait de m’attacher. Je pourrais te faire mal, moi. Tu crois que c’est un jeu. Tes ordres qui sonnent faux. Ta cravache en promo du magasin de sport. Ta corde fauchée aux machinos du théâtre avant-hier, pour me faire plaisir. Et ma faim. Et ma rage. Démesurées. Mon pauvre amour, frappe encore, frappe. Mais le cœur n’y est pas, et mon corps n’y est plus. Détache-moi, va. Rhabille-toi. Et va-t’en. Va-t’en. Va-t’en.
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Par : le 28/09/19
Je la connaissais bien, la bougresse, et j'entretenais une relation exécrable avec elle. Il faut dire que je n'avais que des mauvais souvenirs en sa compagnie. Je la trouvais laide, impitoyable, fondamentalement détestable. Je la haïssais avec passion, la chienne... Et puis un jour, sans prévenir, je l'ai embrassée. Nul récit saphique ici, celle dont je parle aujourd'hui se nomme la Douleur. Un grand mot, pour de grands maux. J'ai passé 20 ans à ses côtés, sans la connaître vraiment. À tenter de la repousser, de l'annihiler, et à défaut, de la museler. Et puis, un beau jour, tout a changé. Je n'étais alors coutumière que des fessées raisonnables, de celles qui mettent du piment dans un couple, mais ne laissent de trace ni sur le corps ni sur l'esprit. Mais ce jour-là, allez savoir pourquoi, il a mis plus de cœur à l'ouvrage. La sensation de brûlure s'est faite plus franche, plus nette. La Douleur est arrivée sur son cheval noir, désagréable, cinglante, et pour finir violente. J'ai décidé de tenir bon, serré les dents et enduré, pour ne pas capituler devant Elle. Et c'est là que le miracle s'est produit... Il y a eu un basculement dans ma tête, dans mon être. Un lâcher-prise salvateur. Tout à coup, j'ai cessé de lutter contre la Douleur. Je l'ai regardée, droit dans la noirceur de ses yeux, et je l'ai acceptée. Le prochain coup sur ma fesse rougie aurait dû être insupportable. Il l'a été. Mais la seconde d'après, la Douleur s'est faite douce, aguicheuse, et terriblement excitante. Il a senti le changement dans mon souffle, dans ma posture, et a porté un nouveau coup, plus fort. Encore cette brûlure intolérable, suivie immédiatement par un plaisir galopant, plus franc, plus sucré. Qui ne cessait de s'élever plus haut de seconde en seconde. Mon corps se fit alors plus chaud, plus dense, gorgé de sève. Je redoutais le prochain coup dans une attente fébrile, inquiète et impatiente à la fois. Deux nouveaux coups, très rapprochés. La Douleur, immense, éclatante, a pris toute la place. Je n'ai pu retenir un cri, suivi de près par des gémissements, d'abord ténus, puis de plus en plus vibrants. Le plaisir s'élevait en vagues puissantes, divinement ravageuses. J'ai creusé davantage les reins, offrant mon cul affamé, réclamé plus, encore. Plus fort ! Je n'étais plus que désir brûlant... Les coups se sont succédé, mordants, cruels. Les pauses se sont espacées, pour finir par disparaître, la cadence devenant somptueusement diabolique. Je ne supportais plus que ça s'arrête... Je priais, implorais, pour que les coups pleuvent. Je n'avais jamais tant perdu le contrôle de moi-même. La morsure dans ma chair était intolérable, mes cris, emplis de sanglots, se faisaient déchirants. La Douleur était omniprésente, immense, superbe, elle m'aveuglait de sa force et annihilait ma volonté. Le plaisir, incandescent, dévastateur, prenait tant de place que c'était à la limite du supportable. Mes gémissements s'étaient mués en râles, longs, profonds, suppliants, remontant des tréfonds de mon être. Jamais je n'avais ressenti une telle montée de plaisir, aussi entière, étendue, étourdissante. Plus rien d'autre n'existait que les coups et la Douleur. Et mon plaisir, toujours plus fort, au-delà de ce que je pensais possible. L'orgasme, salvateur, est enfin venu m'en libérer. Long, très long, démesurément fort, ne ressemblant en rien à tout ce que je connaissais jusque-là. Une sensation pure, nouvelle, presque trop puissante pour être supportée. Les coups ne cessèrent qu'après que mon corps, agité par de violents mouvements incontrôlables, ne finisse par s'effondrer. Je ne faisais plus un bruit, je ne bougeais plus, je ne respirais même plus. Je n'étais plus. C'est lui qui, inquiet, m'a ramené doucement à lui par la voix, me rappelant qu'il y avait un monde, dans lequel j'existais. Il m'a fallu un long moment pour reprendre pied, revenir à la réalité. Je planais... Haut, très haut. Je ressentais une sérénité pleine, absolue, comme je n'en avais jamais connue. Tous mes doutes, toutes mes peurs, toutes mes angoisses, tous mes regrets, tout s'était envolé, loin, très loin. L'abandon, la plénitude... La sensation d'avoir trouvé ce que je recherchais depuis toujours sans le savoir. D'avoir touché du doigt le Beau, le Sacré, la Vie. Je me sentais bien. Je me sentais moi. Il m'a fallu du temps pour me remettre du choc. J'ai mis longtemps à accepter ce qu'il s'était produit. Et ce que ça faisait de moi... Mais rien n'aurait pu m'arracher à ça. Ce que la Douleur m'a fait vivre, ce jour-là, transcendait tout. Les codes, la honte, les préjugés, rien ne pouvait faire le poids face à ça. J'avais regardé la Douleur en face, et je l'avais embrassée. Je l'avais aimée... Et dire que je la détestais tant ! Elle était belle, désormais, sur son cheval noir. Grande, puissante, redoutable... Une Reine. Je la respectais. Bien sûr, nous avons toujours nos différends, j'ai parfois du mal à supporter sa présence, mais je sais que lorsque je fais appel à elle, c'est une alliée incomparable. Elle est toujours mon fardeau, mais est devenue mon amie, mon amante... Mon amour secret.
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Par : le 04/03/20
Lors de notre première rencontre, une des premières choses que j’ai remarquées c’était le fouet dans la pièce qui te servait de donjon. Je t’ai demandé si tu aimais fouetter tes esclaves. Tu m’as répondu que tu t’en étais servi quelques fois, que tu t'étais entraîné pour cela, mais que tu avais arrêté, après t’être fait fouetter une fois, pour voir, parce que la douleur était trop forte. J’ai longtemps repensé à cette conversation. Jusqu'alors, durant mes plans sm, j'avais souvent été cravachée mais jamais fouettée. L’idée d'être non pas seulement battue, mais vraiment fouettée m’attirait de plus en plus, surtout à cause de la symbolique de l’instrument, de l’usage qui en était fait pour punir les esclaves jadis et du fait que ce soit toi qui me fouetterait pour la première fois. J’ai commencé à me documenter, à me renseigner sur le sujet. Cela n'a fait que renforcer ma détermination, l'envie de te faire ce cadeau, celui de mon corps nu subissant le fouet, infligé par toi, pour toi, pour ton plaisir, pour te prouver que j'étais réellement, complètement à toi. J’ai cherché sur internet, pour trouver l’instrument que je voulais t’offrir, pas du matos de sex shop, mais un véritable fouet. Je ne voulais pas que tu utilises celui dont tu t’étais déjà servi sur d’autres. Je voulais que ce fût le nôtre, celui que je t’offrirai pour que tu t’en serves sur moi. J’ai regardé sur de nombreux sites, américains, australiens, pour finir par trouver l’instrument que je voulais, un snake whip australien fait main (qui coûtait une blinde). Je l’ai commandé. Quand il est enfin arrivé, je l’ai déballé, je l’ai caressé longuement, en fantasmant sur ce que je ressentirai lorsque je le subirai, à ta réaction quand je te l’offrirai. J’ai attendu le bon moment, un week end ensemble, dans ta maison près de Deauville. C'était un vendredi soir. Pendant que la voiture filait dans la nuit, je t'ai dit que j’étais prête. Interloqué, tu m’as demandé à quoi. Quand je t’ai répondu « à subir le fouet », il y a eu un moment de silence puis tu m’as demandé si j’étais sûre, si je me souvenais des raisons pour lesquelles tu ne t’en servais plus. Je t’ai répondu que oui. Tu m'as redit ce que tu m'avais déjà dit " Tu sais, Laure, le fouet c'est ce qu'il y a de plus dur. Ca n'est pas un jeu. Tu vas vraiment souffrir » "Je sais Maître. Je me suis documentée. Mais c’est pour ça que je le veux. Pour vous, pour moi. » A nouveau tu t'es tu. Puis, en me prenant la main, tu m'as demandé de te promettre d'utiliser le safe code que tu m’avais imposé de choisir si je sentais que c'était trop dur, parce qu'une fois lancé tu risquais de ne plus pouvoir te contrôler et que tu irais jusqu'au bout. Je te l'ai promis. Il était tard lorsque nous arrivés. Je me suis déshabillée, je me suis mise à genoux pour t’offrir le fouet que j’avais choisi pour nous. Tu l’as déballé, contemplé, caressé. Tu m’as dit qu’il était superbe, mais que ce que tu trouvais le plus beau ce n'était pas l’objet lui-même mais le fait que ce soit moi qui te l’offre. Il était trop tard pour que tu t’en serves tout de suite. Tu m’as entraînée dans la chambre, allongée sur le lit et tu m’as fait l’amour. Le lendemain, je me suis réveillée la première, comme souvent. Tu dormais encore, pendant que j’admirai ton corps nu, étendu sur le lit, ta bite au repos. Je t'ai contemplé un moment, encore remplie de toi. J'ai été me doucher, j'ai préparé le petit déjeuner. Puis, je suis revenue te réveiller, caressant, embrassant, léchant ton corps et ton sexe, te prenant en bouche pour te vider de ta pisse. Nous avons pris le café, puis tu m'as dit vouloir t'entraîner, t'assurer que tu n'avais pas perdu la main. Tu as enfilé un jean, tu as été chercher le fouet et tu as commencé à le faire claquer, pendant que je songeais que ce fouet que tu maniais bientôt s'abattrait sur mon corps, avec ma chatte qui mouillait rien que d'y penser. Tu t'es entraîné pendant une bonne demi heure. Visiblement, le maniement du fouet, ce doit être douloureux pour celle qui le subit mais c'est aussi sportif pour celui qui le manie. J'ai toujours été excitée par ton corps en sueur. Quand tu as eu fini, je suis venue te lécher. Puis, nous sommes passés sous la douche. Tu n'as pas voulu que je te suce ni me prendre, pour conserver ton foutre pour "après » avant de me prendre par la main. Tu bandais un max quand je t’ai déshabillé. Tu m'as suspendue par les poignets, attachée chevilles écartées, bras et jambes en croix, avant de m’embrasser longuement, tendrement, en frottant ton sexe dur contre mon corps, mon bas ventre. Tu m’as rappelé ma promesse : jaune : moins fort, rouge : stop. Je t’ai répondu que je n’avais pas oublié mais qu’en échange je te demandais de ne pas tenir compte de mes cris, de mes pleurs. Mais uniquement des codes, si je prononçais les mots convenus. Tu t'es éloigné de quelques pas. Tu as écarté tes jambes, en appuyant bien tes pieds au sol. Ta queue était dressée, raide, dure. J'appréhendais ce qui allait suivre, mais en même temps je le désirais. Le fouet à sifflé, avant de me cingler. Je n'ai pu m'empêcher de hurler, les larmes ont coulé. Jamais je n'avais ressenti une telle douleur. Je t’ai supplié de continuer malgré tout, sans tenir compte de mes pleurs, de mes cris chaque fois que le fouet s’abattrait sur moi. Non seulement je n'ai pas prononcé les mots convenus, mais après une dizaine de coups, je suis partie dans un autre univers, entraînée dans un état second où la douleur se mêlait à la jouissance Quand tu t’es interrompu, que tu es venu vers moi pour m’embrasser, je t’ai demandé de continuer, de me fouetter aussi les seins et le sexe. Quand il s’est abattu sur ce dernier, la douleur a été fulgurante et j’ai failli hurler « rouge ». Mais j’ai serré les dents. Et j’ai joui. Quand finalement tu as arrêté tu étais en nage et ma chatte était trempée. Tu m'as détachée. Je me suis effondrée à tes pieds, avec une seule envie, sucer ton sexe raide. Tu m’as laissé te caresser, avant de me prendre dans tes bras pour me porter sur le lit. Et tu m’as fait l’amour. Il a fallu 15 jours pour que mes plaies cicatrisent, que les marques sur mon corps s’estompent. ____________________ Ce week-end à Deauville a été un moment très fort dans notre relation. Même si je n’avais jamais éprouvé pour ceux qui m’avaient baisée avant Maxime le désir que j’avais pour lui, nos rapports intimes étaient jusque là restés dans le cadre de ce que pratiquais avant. Recevoir le fouet était un tabou que je n’avais jamais osé briser. Ce jour là, j’ai eu mal, j’ai pleuré, crié, supplié pendant que mon corps, mon sexe, mes seins subissaient sa morsure. Mais en même temps, je n’avais jamais joui autant, de cette souffrance que je lui offrais, de ce sentiment que j’éprouvais pour la première fois de me dépasser en acceptant de lui ce qu’aucun autre ne m’avait fait subir jusqu’alors. Pour lui aussi ça a été un moment très fort, qu’il a traduit avec ses mots, sa pudeur d’homme, en me disant sa fierté de me posséder. Et de me le prouver depuis par sa manière de me regarder, son comportement, son désir.
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Par : le 11/05/20
Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvra d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle. Bientôt, mon regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'oeillet secret qui déjà cèdait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt, comme brusquées. Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Je la vis qui aprouva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était. Sexuelle. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appellait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposais qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. - Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essoufler. - Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant ces mots. - Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ? Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire. La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles sussurées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait de la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Elle reprit: - Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement. Sens-tu ? Il s'ouvre. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplaçé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attenda à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, elle allait supplier. - Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cèdait pas. Je vis la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Elle était suppliciée, anéantie mais extasiée, épanouie et heureuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/05/20
Juliette m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end. J'étais terriblement anxieuse de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés, qui pratiquaient les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même vécu. Ils seraient accompagnés de plusieurs invités auxquels je m'offrirais. Une fois encore, ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et à travers moi, ma Maîtresse. En tout état de cause, j'allais devoir donner le meilleur de moi-même, et considérer, dans les pires situations auxquelles je serais peut-être confrontée, l'honneur qui m'était accordé. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse. Dans la salle plongée dans la pénombre, j'entendais des gémissements, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, une soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, criait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins; Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse. Ce fut ma Maitresse qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Juliette m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/02/21
Tu es il, tu es elle, tu es... Tu es prêt.e et tu attends, en position de soumission à quelques mètres de moi, à genoux et recroquevillé.e sur toi-même, j’aime te voir ainsi entrer en toi ! Tu attends que je t’appelle. Tu sais que l’attente est importante, le temps d'oublier tout ce qui t’entoure, de te connecter à toi, d’augmenter ton niveau de perception, de te concentrer avec un mélange d’appréhension et de désir pour un voyage au bout de toi… Je t’ai demandé de te préparer, totalement nu.e ou en tenue selon mon souhait. Tu attends, tu es prêt.e, ton désir pour moi est très vif ! C’est aussi ton désir d’abandon, de te déposséder de ton corps ; tu relâches tout contrôle, tu choisis de me le céder ! J’aime prendre le temps, le plaisir de te regarder, de concevoir ce qui va suivre, le plaisir de la maîtrise ; le temps d’éveiller tous mes sens, de monter en vibration… Je t’appelle ! A genoux devant moi, tu me découvres, apprêtée, assise sur mon fauteuil, dégustant encore le Cognac que tu m’avais servi ; sereine, concentrée, souriante ! Tu plonges dans mon regard intense, tu t'y ancres, scellant ainsi notre confiance absolue ! Notre complicité affective est évidente, tu sais que je t’aime ! Je saisis mon collier, tu sais ce qu’il symbolise, je n’ai nullement besoin de contrat, juste ta confiance dans le fait que je respecte infiniment ton consentement. " Consentez-vous à vous soumettre à moi, J ? " " Oui, Madame ! " Tu t'inclines, je te ceins de mon collier, ce seing suffit ! Tu aimes ce moment, très intense, un moment de communion, tu reprends mon regard, un moment puis je pose ta tête sur mes genoux, je te caresse longuement pour mieux te sentir. Tu aimerais plus, tes mains, tes lèvres espèrent, tremblantes… Tu sais que la frustration est éminemment motrice de ton désir ! " Êtes vous prêt.e, J ? " " Oh oui, Madame ! " Je me lève, j’entreprends de te préparer ! Laisse, contraintes, poids, cagoule, bandeau, casque audio… J'aime te priver de tes sens, t’amener à te perdre pour mieux te retrouver ! Puis, je t'attache ! Ainsi aveuglé.e, assourdi.e, contraint.e, tu t'abandonnes à moi ! De mon côté, l'intention bienveillante pure, le don ; du tien, la perception basique, l'accueil. Ta peau reçoit les caresses cinglantes et brûlantes de ma main d'abord, de divers instruments, ensuite ! Certains brouillant les pistes de ta perception ! Multiples douleurs, sources de plaisir ! Par moment, je viens ressentir ton corps, le caresser pour l'apaiser, me poser un peu, t'envelopper, te laisser sentir mes seins se poser sur toi… Tu aimes ce contact, ton excitation monte encore ! J'ajoute alors un objet vibrant ! Et je reprends, en variant les modes ; prendre totalement possession de toi ! Tu es submergé.e de sensations, tu ressens ton corps, devenu sensible, plus fort ! Tu éprouves un plaisir si intense à recevoir encore, à sentir ton corps endolori vivre plus ! Tu aimerais te détacher, me toucher, tes lèvres appellent à me sentir ! Je leur donne alors un peu ou plus de moi ! " Pas encore, J ! " Je reprends encore ! J'ai envie de plus ! Mes sens sont exacerbés ! Mais je maîtrise ! J’ai envie de t'emmener plus loin encore ! Jusqu’à la fusion de nos transes... J'arrête ! Je te détache, je te fais asseoir. Tu es perdu.e dans tes sensations, je te regarde un moment puis je décide de te rendre tes sens, la vue, l’ouïe, de te délester de tes poids, de tes chaînes... Tu ouvres doucement les yeux, tu me regardes, vibrant.e d’émotions, ton visage rougi, sensible. " Comment vous sentez-vous, J ? " " Je suis bien dans Votre nuage… merci Madame… " J'ai envie de te sentir, je t'enlace, te caressant pour apaiser ta peau marquée, tu sens mon souffle sur ton cou, ton dos, tu es si bien ! Je t'allonge sur le tapis, je te couvre pour te laisser doucement descendre de mon nuage… Le temps de reprendre possession de ton corps. J'aime te regarder ainsi libéré.e, les yeux fermés, voir les émotions passer sur ton visage… J'éprouve un plaisir très profond à te donner ainsi, à te faire voyager en toi ! Je suis très émue ! Après un moment, tu reviens, le sourire aux lèvres, le visage illuminé, tu as envie de me servir ! Tu me proposes quelques mets à goûter avec un bon cru à déguster, j'ai envie de te les partager ! J'ai envie de discuter avec toi de tes sensations, tu sais qu'il est très important de débriefer, sur le moment mais surtout avec le recul. De parler aussi de la vie, de ce qui nous émeut, de ce qui nous fait vibrer ! J'aime ces moments de complicité qui enrichissent notre relation ! Curieux paradoxe, c'est bien en lâchant toute prise, en m'abandonnant ton corps, en me cédant son contrôle, que tu le sens vivre plus fort ! Dalia
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Par : le 05/05/21
Événement pénible que cette pandémie avec ce maudit confinement qui l’accompagne. Le moral n’est pas au beau fixe. Mais Ma Maîtresse me fait quand même venir un après-midi. La joie m’envahit, je vais pouvoir être à ses pieds. Il n’est pas difficile de deviner le plaisir que Ma Maîtresse éprouve à retrouver son soumis car sans tarder Elle prend possession de mon corps. Elle me met à nu au propre comme au figuré. Je n’ai pas oublié mon collier mais Elle le réajuste. Je sais pourtant qu’Elle accorde une grande importance à la présentation. Je mets les bracelets de poignet et c’est encore Ma Maîtresse qui me les lie l’un à l’autre. J’ai peur qu’Elle se braque de devoir me reprendre si souvent mais la perspective de me frustrer la réjouit suffisamment pour échapper à ces foudres. Et pourtant, je n’échappe pas à la punition pour lui avoir proposé une photo perso trafiquée en rajoutant des marques sur mes fesses. Elle est tellement nature que ce genre de retouche ne peut que la contrarier. Quelle idiotie ! Je suis honteux. C’est avec la cravache que Maîtresse vient chercher un pardon que je tarde à lui donner. Ce n’est que par l’humiliation de ses crachats en pleine figure que je comprends enfin. «Ah quand même» soupire-t-Elle après que j’ai bredouillé «Pardon Maîtresse, je ne le referais plus jamais». Déjà mes fesses sont bien rougies ! La cravache est cinglante surtout sur mes cuisses et la punition est bien rentrée en moi. Ma Maîtresse ne me punit pas pour le plaisir. Elle préfère mon abandon par sa domination. Que je sois son jouet la comble bien plus que ces nécessaires punitions. Maîtresse sort ses cordes et m’attache à la rambarde de l’escalier. Un crochet anal lui sert de point de départ. Minutieusement, Elle tresse la corde entre mon corps et les montants en bois. Je sens monter son excitation mais Elle reste concentrée sur son bondage. Je fais de plus en plus corps avec le bois de l’escalier. Les mains au-dessus de la tête, Maîtresse termine par un mors de corde qu’Elle insert entre mes mâchoires. Je suis réduit au silence et totalement à sa merci. Ce n’est pas pour me déplaire. Je ressens parfaitement son plaisir montée par ses sourires, par ses questions auxquelles je ne peux répondre que par des grognements. Ma Maîtresse m’a demandé de lui apporter un objet de mon choix. Je lui proposais un long paddle en bois car, lui ayant présenté en photo, Elle m’avait dit bien l’aimer. Sur ce point pas d’erreur, ses impacts sur mes fesses m’en apportent la confirmation. Maîtresse est heureuse et elle arrive même à me faire rire entre les coups. Elle a pris le relais avec sa cravache qui atteint plus facilement les points sensibles de mon corps. La douleur augmente autant que le plaisir de Ma Maîtresse. Dans son excitation grandissante, elle me gratifie d’un beau sourire à travers les barreaux de la rambarde. Je fond littéralement de plaisir et j’essaye de lui renvoyer ce sourire tel un miroir. L’effet en est largement atténué par le mors de cordes. Je commence à piocher de plus en plus dans mes ressources, il me faut toute ma volonté pour ne pas sombrer et aussi cette envie de satisfaire Maîtresse qui est plus forte que tout. Maîtresse apprécie ma peau durcie par le paddle et la cravache. Elle me griffe le dos, me mord les flancs. Je la sens déjà tellement excitée que je suis presque surpris quand elle commence patiemment à défaire mes liens La pression retombe un peu. Je n’ai même pas le temps d’apprécier ma liberté de mouvement retrouvée que Maîtresse enchaîne par un nouveau bondage Elle m’attache les jambes, les poignets dans le dos et je me retrouve de nouveau à sa merci. C’est à genoux que je me présente difficilement face à Elle. Maîtresse me pose des pinces sur la pointe des tétons. Leur pose est malaisée car je n’ai pas de beaux gros seins féminins. Maîtresse les dominent néanmoins comme tout mon corps. La douleur s’estompe rapidement avec la privation de circulation sanguine. Elle m’arrache des gémissements que je ne peux cacher et son excitation reprend de plus belle. Maîtresse  tire la chaînette qui les relie, claque ses doigts et la cravache sur mes tétons hyper sensibles ; la douleur est vive. J'anticipe bêtement le  claquement suivant  en grimaçant. Maîtresse en rit et se moque : «Rnby, tu me fais quoi là à grimacer avant même que je te touche?  Tu me fais ta chochotte !». Waouh, je suis déjà ailleurs, manipulé comme une marionnette. Ma Maîtresse réussit malgré tout à m’arracher de nouveaux rires. Comment fait-Elle pour que ses supplices me paraissent si doux ? Elle est heureuse tout simplement. Je lui abandonne la maîtrise de mon corps. C’est à la fois stressant et valorisant. D’un côté ,je ne sais jamais où cela peut aller avec une telle imagination et de l’autre je satisfais ses désirs. Aujourd’hui son imagination est débordante. Maîtresse se détourne finalement de mes tétons et décide de me faire couler  en secouant ma cage qui devient vite étroite. Mes couilles se remplissent, Maîtresse les serre mais je ne pourrais gicler, la faute à tous ces supplices assurément. Finalement, Elle m’arrache les pinces sur mes tétons par des mouvements vifs et saccadés. Mes tétons sont de nouveau hyper douloureux en retrouvant la vie. Ils n’ont pas le temps de souffrir , Maîtresse me presse  les testicules puis donne  58 pichenettes comme le nombre de jours de chasteté du moment. Je chavire complètement, je n’en peux plu tellement la douleur est vive. Arrivé à ce stade, Ma Maîtresse est comblée, Elle vit ces instants passionnément. Je me sens vidé, pas loin de perdre pieds mais trop fier pour lui avouer ou trop envie de la satisfaire, je ne laisse rien paraître et finalement je reviens sur terre. Maîtresse m’amène contre la banquette, pose ses talons sur mon dos, prends la cravache et le paddle. Confortablement installée, Elle me fouette les fesses intensément tout en prenant grand plaisir à me forcer à tenir une conversation sensée. A chaque impact douloureux, ce sont des «Aïe» de plus en plus fréquents qui coupent mes phrases. Ma Maîtresse en sourit de bon cœur, Elle en profite pour accélérer les coups de cravaches avec force maintenant. La cravache claque sèchement sur ma peau rougie. L’excitation de Maîtresse est grandissante et encore plus forte quand j’implore sa pitié. Et pourtant le rythme ne faiblit pas, mes aïe de plus en plus bruyants ne laissent pas de doute sur mon ressenti. Maîtresse prend bien trop de plaisir pour s’arrêter là. Dans son emballement, Elle me retourne sans ménagement et me chevauche avec passion. Je ressens cette incroyable ivresse, comme une véritable transe et je ne veux surtout pas que cela s’arrête. Je suis son objet. Mes fesses deviennent sa planche de jouissance, Elle s’accroche sur mon dos en me griffant profondément. Son excitation est tellement communicative que je commence à gémir. Maîtresse m’intime le silence «tais-toi» car ces moments de passion lui appartiennent, même si Elle m’entraîne dans son sillage. Je serre des dents pour que cet emballement ne s’arrête jamais. Et puis Maîtresse lâche un grand soupir en s’abandonnant de tout son poids sur mon dos. L’émotion retombe et je n’ose pas bouger de peur d’interrompre ces moments de pur bonheur. Maîtresse se relève calmement. Mon cœur bat la chamade. J’ai atteint des sommets émotionnels par le simple fait de participer à l’excitation de Ma Maîtresse. Elle a une nouvelle fois obtenu mon total abandon. J’ai capitulé à ses pieds et je n’ai plus de force. Elle m’a tout pris et je n’ai surtout pas résisté. Ces heures ont été intenses et malheureusement l’horloge humaine va bien trop vite dans ces moments là. Je dois la quitter à contre cœur, tellement je suis comblé d’avoir vécu ces précieux instants et d’avoir servi ma sublime Maîtresse.
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Par : le 15/08/21
La salle de bain était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, et une table de massage, ce qui n’empêchait nullement deux femmes d'utiliser ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. En se dévêtant, elle se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande; sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis nu, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de son amie. les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle savait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. – Allonge-toi sur la table, je vais te masser. Charlotte se déshabilla à son tour et prit place, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Juliette abandonna les épaules et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre; le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le bas du ventre, le délicieux courant d’air frais parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humidification de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, et faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Cela serait si bon pour elle. Juliette présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. Juliette vida la moitié de l'huile dans le rectum de sa complice qui lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Juliette enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et Juliette écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes. Avec douceur et détermination, Juliette continuait sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage; le devinant, Juliette ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte, détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de son amie, la serrant de toutes ses forces et elle hurla, sa jouissance fut si forte que son cœur battait à se rompre, son ventre était inondé au point qu'elle crut un instant que la cyprine coulait le long de ses cuisses. Alors, Juliette retira lentement son poignet et elles s’embrassèrent fiévreusement en mêlant leurs langues. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/12/21
Je donne rarement une heure de rendez-vous à mon jeune soumis car sa route est longue pour venir à mes pieds et je ne veux pas l'inciter à commettre des imprudences pour être à l' heure. Une fois, il s'aventure lui même à préciser un horaire. _ " Je serai là à 20H30 Maîtresse. " m'écrit-il. Sachant à l' heure où il termine son job, c'est risqué de sa part. Moi j'aurais dis 21H mais laissons le faire. _ Parfait! A ce soir P---y J'avais vu juste, 20 H 30 personne. 20 H 38. Je monte dans sa voiture, en route pour mon petit coin dans les bois tout en lui expliquant que comme annoncé, chaque minute de retard vaut 20 coups du fouets de mon choix. Ce soir j' ai décidé que ce serait avec le martinet bleu aux larges et longues franges. celui qui claque bien fort... _ " Mais vous ne l' avez pas pris Maîtresse, me dit-il en regardant d'un air rassuré mon petit sac à main. Presque rassuré et pas pour longtemps. Mon sourire en coin le fait douter... Pour qu'il garde les yeux sur la route, je sors de mon petit sac magique mon plus grand martinet plié en 3 et l' étale de tout son long sur le tableau de bord. _ " Ha mais si, vous l' avez vraiment pris! S'exclame mon insouciant soumis. _ Bien sure si je te le dis , c'est que je l'ai. Maintenant faisons le compte! " J'ai le regard qui pétille... " 8 mn ça fait que tu me dois 160 coups. Ça tombe bien car comme je te l'ai dit cet après-midi, j'ai très envie de te faire mal..." Il sourit, amusé de de voir mon enthousiasme et content d'être là pour Sa Domina. L'heure est au plaisir , la punition son prélude... La nuit est tombée, sous les bois il fait trop noir pour que j'en profite bien, je le fais donc se garer plus proche des habitations, à la lueur d'un réverbère. Je veux qu'il tienne sa position seul alors pas de lien. Juste un arbre pour prendre appui. Je lui fait quitter son haut, je veux son dos... Je veux ses maux... Je veux ce qu'il y a au bout de ces 160 coups... Il me connait bien et sait déjà que tout va aller vite... Les premiers coups réchauffent sa peau... Ce martinet claque vraiment fort... J'entends sa résonance dans le calme de la nuit se mêler aux gémissements de mon soumis. Je le guide , lui ordonne de reprendre place, frappe, le laisse fléchir, lui parle du sentiment de volupté que je ressens... Les feux des voitures qui passent l' éclairent brièvement. Juste le temps de voir la nudité de son dos entre les arbres. A peine le temps pour lui laisser un peu de répit. Les lanières sont denses, elles lui recouvrent le dos en masse épaisse qui s'écrase sur sa peau... Je veux sa douleur, Je veux tout, tout de suite... Tout assez vite... Il essaie de tenir... Faiblit... Puise en lui la force de se redresser ... J'aime le voir ainsi... Je lui inflige tout assez fort pour qu'il s'effondre à mes pieds... J'irais jusqu'à se qu'il ne puisse plus... Il le sait... Il supplie... Il fait mon plaisir... A quel moment j' ai arrêté de compter? Quand ses genoux ont commencés à toucher terre , je crois... C'était si bon de le voir faiblir que Je ne sais plus trop... Le nombre n'était pas le plus important. Si j' ai dépassé les 160 ? Oui surement un peu... Voir un peu plus ... Je voulais sa limite. Son lâcher-prise... Je le voulais vite et ne lui ai laissé que peu de répit ce que je lui savais plus dur à tenir... Si j' ai aimé? Oui! Oh oui j' ai aimé. Surtout le moment qui suit, où ,la punition finie laisse place au réconfort... Ce moment où il s'abandonne à genoux dans la terre, à mes pieds , sa tête contre moi, mes mains caressantes... Où le reste n'a plus d'importance... Instant où je l'accueille avec tendresse et bienveillance , le temps de faire redescendre l'intensité et reprendre ses esprits. J'aime ce moment... Est-ce que lui a aimé? Il revient en sautillant gaiement à chaque fois donc Je dirais que oui, il a aimé... Il sait quand j'ai envie de lui faire mal... Quand j' ai envie d'autre chose... Les choses sont dîtes, acceptées, consenties... S'en est suivi une bonne soirée dans un restau à papoter devant un verre. ( ça date d'avant le covid ) Prendre le temps de mieux se connaître. Partager un temps différent... Puis , dans un autre temps encore différent, j' emmène Mon p' tit 4 heure faire un tour dans un recoin de ma ville pour assouvir quelques pulsions plus sexe. Ho rien de bien terrible non plus, juste de quoi me faire jouir. J'ai toujours un bout de corde dans mon sac, mais ça c'est une partie de l' histoire que je garde pour moi...
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Par : le 17/11/22
Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun bien-être, aucune joie, aucune imagination n'approcherait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée qu'elle savait qu'elle n'avait avec elle aucun scrupule à avoir, aucune limite à la façon dont sur son corps, Juliette pouvait toujours aller trouver son plaisir. La certitude où elle était que lorsqu'elle la touchait, que ce fût pour la choyer ou pour la battre, que lorsqu'elle ordonnait d'elle quelque chose, c'était uniquement parce qu'elle en avait simplement envie, la certitude qu'elle ne tenait compte que de son seul désir me comblait au point que chaque fois que j'en avais la preuve, et souvent même quand seulement elle y pensait, un frisson de feu qui allait de la nuque jusqu'aux reins, parcourait mon corps. Mais, je n'avais pas été parfaite, loin de là. Je m'étais laissée aller à un moment de faiblesse, et elle ne me le pardonnait sans doute pas. Je devais maintenant affronter une nouvelle étape initiatique bien plus éprouvante encore. Juliette me traita de corps incapable, prétentieux et sans honneur. J'avais failli à la la parole donnée. Elle m'injuriait et cela me rendait misérable. Sa colère était injuste, tout autant que ma dérobade était indigne de l'amour que j'éprouvais pour elle. Était-ce cela l'amour ? Si léger ? Si ignare ? Ce soir, je devrai me ressaisir. C'était une question de vie ou de mort, plutôt de mort, même si je ne souhaitais pas mourir, seulement m'affranchir du prix à payer pour que Juliette continuât à m'aimer. Quand elle eût sonné, et qu'elle m'apportât un corset de soie noire, des bas très fins et noirs et un porte-jarretelle noir également, elle me demanda de me déshabiller totalement pour voir mon ventre, mes fesses et mes seins. Elle parût satisfaite du glabre de mon sexe et de l'anneau de mes reins qu'elle abusât sans me blesser, tant je m'étais ouverte à elle. Elle dit seulement qu'elle souhaita me fouetter jusqu'au sang. J'enfilai les bas qui me montaient tout en haut des cuisses et je les accrochai, devant et sur les côtés, aux quatre jarretelles. Juliette se fit un plaisir à lacer le corset par derrière, aussi étroitement qu'elle put. Je sentis mon ventre et ma taille se resserrer sous l'étreinte du busc rigide qui descendait presque jusqu'à mon pubis.   Mon seul apaisement fut qu'au lieu d'être regardée avec pitié, comme je l'avais été au premier instant, je le fus avec fascination. J'étais plus excitée qu'anxieuse, espérant que l'épreuve soit à la hauteur de mes ambitions. Reculer encore les limites de ce qui m'était insupportable. J'étais fascinée par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Cette cave semblait avoir été conçue depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus secrets et je pensai en frissonnant aux messes noires et autres rituels médiévaux, il ne s'agirait sans doute pas d'abattage, mais plutôt de soumission à la question et autres tortures. Une voix me demanda alors de me déshabiller puis de me présenter, ce que je fis instantanément. Pour cela, on me détacha les mains. J'écartai les cuisses et cambrai les reins, comme ma Maîtresse me l'avait signifié, afin d'offrir avec le plus d'indécence possible le spectacle de ma double intimité, que nul n'avait encore pu découvrir ainsi de la sorte. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, elle fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre et enchaînée pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer pour devenir une parfaite esclave. Un Maître commença à me caresser. Il savait qu'en faisant cela, il me donnait une chance de faire oublier ma faute. Il s'empara d'un martinet et me travailla le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec les cinglements cruels et violents. Plus il frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant douloureusement. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment où je fus mise à quatre pattes au milieu de la cave. Le Maître dont j'étais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, juste en dessous du clitoris. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements dont j'essayai en vain de percevoir le sens.   Sans que je puisse me défendre, je me sentis soulevée de terre, mes poings et pieds furent liés par force à la croix. Les bracelets qui m'enchaînaient m'interdisaient de me débattre. Tout mon corps se balançait d'une façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par ses balancements pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation pendulaire des poids suspendus aux pinces fixées à mes seins, de droite à gauche, de gauche à droite. Bientôt, la douleur devint intolérable. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise et esclave à une femme qui l'oblige à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de mon cerveau et commandait alors à mon corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par mon obéissance servile. Ce fut une révélation plus que prodigieuse pour moi que de parvenir à me libérer et à jouir de la douleur imposée et voulue par le Maître à qui j'étais offerte, comme un objet sans importance, sans valeur, que j'étais devenue en refusant l'épreuve. Un inconnu s'approcha alors de moi, comme si je redevenais digne de son intérêt, et je crus lire dans son regard l'amour que l'on me donne parfois un peu maladroitement mais qui me rassure tant et qui est ma raison d'être. Ils saisirent chacun un court fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes cris, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrais au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Des images fulgurantes de sacrifices déferlaient en moi. Je me surprenais à souhaiter que ma chair se déchire et que mon sang coule. J'avais retrouvé la considération de ma Maîtresse, j'étais devenue esclave, digne de ce nom et digne d'elle. Et il n'est pas pour moi plus grand bonheur que de me savoir appréciée. C'était de l'amour avec le vertige en plus. Sous les regards, sous les mains, sous le fouet qui me déchirait, sous les sexes qui me souilleraient, je me perdais dans une délirante absence de moi-même qui me rendait à l'amour, et me rapprochait peut-être de la mort. J'étais n'importe qui, ouverte et forcée. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, un homme s'approcha de moi. Il me contempla silencieusement, nue et enchaînée.   Son seul regard me glaça. Me dévisageant froidement, il demeura de longs instants devant moi, afin de modéliser la moindre parcelle de mon corps, tel un chirurgien avec un bistouri, devant une dépouille inerte et à sa merci. Bientôt, je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à malmener, puis à presser pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque le mamelon fut excité, il y planta une première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit de tout autre façon. J'aimais l'idée du supplice douloureux et long. D'autre aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur du faible éclairage faisait jusqu'à-là scintiller. Afin sans doute d'accentuer ma douleur, il me transperça la chair de mon ventre. Je me consumais, j'avais les entrailles en feu. Ma Maîtresse, penchée au dessus de moi, tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur ma peau. Mon martyre devenait délicieux. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, je n'en avais jamais douté. Le pire restait à venir. Les coups de fouet me cinglèrent avec une violence terrifiante. Je devinais que ces cinglements abominablement cruels étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient mon ventre et mes seins. Hélas, je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsèrent mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus démanteler la croix qui me tenait contrainte. Ruisselante et fière, j'avais joui par la seule volonté de ma Maîtresse. Elle seule, savait que beaucoup d'hommes ignoraient cela. Il fallait fouetter l'intérieur des cuisses, jambes grandes ouvertes. Lorsque j'eus retrouvé la maîtrise de mes nerfs, on me détacha de la croix. Je demandai à Juliette de me ramener dans le salon où les hommes attendaient mon retour. Je fis mon apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par ma Maîtresse qui me dirigea vers le cercle des hommes excités, ce fut moi qui m'agenouillai pour prendre leur sexe dans ma bouche, l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur mon visage ou ma poitrine offerte. L'un deux s'approcha de moi, me palpa, me fouilla et me sodomisa. L'abnégation offre à certaines femmes un sombre plaisir.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/02/23
Se gâcher la vie. En y repensant, la jeune fille se disait qu'elle avait mené une existence décourageante tellement elle y avait mis du sien pour s'infliger un sort irritable. Il n'y avait pas que son insistant besoin d'infini pour la torturer et l'empêcher de jouir de ce que la vie s'acharnait à lui accorder. Il y avait surtout cette manie qu'elle avait de se désigner comme volontaire pour s'inventer du malheur. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée. Elle allait se jeter encore dans ses bras et le monde entier en serait transformé. Mais le silence se fut. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle parce qu'elle savait qu'elle ne lui disait la vérité. Longtemps, la géographie des désirs de sa Maîtresse l'avait désorienté. Puis elle avait admis qu'on ne rencontre les attentes d'une femme que pour trouver le vivant de la vie en essayant d'y répondre. Comme si les désirs essentiels de Charlotte, voire ses ressentiments, étaient ses plus grands maîtres à viellir. Comme si, en touchant son dû d'intimité, sa Maîtresse la dédommageait de n'être qu'une esclave. Seule une compagne osant les vraies questions et ne l'épargnant pas pouvait l'autoriser à fréquenter tout ce qu'elle était, même les filigranes de sa personne.   Avec ferveur, elle avait espéré que la liaison avec Juliette ferait d'elle un mieux pour elle. Elle aspirait à se laver de son égoÏsme, à se donner plus qu'à se prêter, à deviner les incomprises qui s'ennuyaient dans sa Maîtresse. Cette cure de vérité devait, elle l'espérait, lui révéler ses propres fantasmes, l'exonérer de la tentation d'être ordinaire. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Sitôt que Charlotte lui parlait d'amour, Juliette ironisait au canif, dépiautait ses fautes, révoquait ses désirs, la licenciant presque. Avec cruauté, elle se remboursait de la confiance naïve et sublime qu'elle lui avait donnée autrefois.   Quelle denrée périssable que le plaisir ! Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit aussi vite qu'il était venu, comme un amant oublieux et volage. C'était ce lien avec l'angoisse qui donnait tant d'intensité et de force à nos rencontres. Elles avaient un goût de première et de dernière fois. Nous savions que l'instant serait bref. Cette perspective de la séparation jetait sur nous son ombre mais aussi elle exacerbait notre soif de profiter du présent. Par allusions brèves, son amante la diminuait alors avec une rage exaspérée. Elle l'éclaboussait de désaccords. Toutes les fois qu'elle s'appliquait à interrompre ce naufrage au ralenti, par des initiatives funambulesques qui satisfaisaient ses priorités plus que les siennes, elle répondait par des diètes de silence, des regards désœuvrés qui faisaient écran entre elles. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Elle séchait de déception. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Ce serait hors propos. Le silence se fit. Elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. M'ordonnant ensuite de me relever, elle m'a demandé de me mettre à nu, puis de me présenter devant la croix de saint André, où elle m'a attaché en position d'écartèlement extrême. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrais au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré.    Comme si ma peine d'exister ne suffisait pas. Comme si je n'étais pas déjà chargée à bloc de larmes retenues, ballonnée de tourments. Des images fulgurantes de sacrifices déferlaient en moi. Je voulais être l'animal offert sur l'autel. Je me surprenais à dire "merci" à chaque nouveau coup, et qu'importe que ma chair se déchire, que mon sang coule, que mes jambes fléchissent soudain, faisant cruellement porter tout le poids de mon corps torturé sur mes épaules et mes poignets brutalement entravés. J'avais retrouvé la considération de Juliette. J'étais redevenue son esclave, digne de ce nom et digne d'elle, comme si mon esprit voulait en évacuer tous les ressentiments pour ne conserver de ce bonheur étrange et subversif que l'image d'un couple réuni dans une passion commune, une complicité absolue et divine. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque, la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Puis l'image des corps s'évanouit, perd ses contours, s'enveloppe de vague et de brume.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir
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Par : le 21/04/23
Voyez comme les amants s'éloignent du monde justifiable. Rien ne peut leur donner raison, rien ne peut leur donner tort, car ni le tort ni la raison n'existent quand on aime. On passe dans une dimension où l'on ne reconnaît que sa fantaisie. Et si vous trouvez celle-ci indécente, c'est que vous ne supportez pas l'innocence. Car ces deux-là, en s'aimant, ouvrent un monde intact. Et si, comme cette nuit-là, ils s'enroulent avec leurs gémissements dans une trouée d'étoiles, c'est parce que le plaisir les protège. Dîner avec son mari au restaurant n'avait rien d'exceptionnel. Pourtant en cet instant, ils étaient assis, main dans la main, silencieux, enveloppés dans un même bonheur. Juliette avait découvert qu'elle aimait ces moments de complicité silencieuse, de joie simple et d'intimitié. "- Chéri, jai besoin d'aller aux toilettes, me rafraîchir", ai-je dit en me levant. Je l'embrasse sur la joue et je me dirige vers le fond de la salle. À gauche, celles des femmes; à droite celles des hommes. Je ne choisis ni l'un ni l'autre. Mais je poursuis mon chemin vers une porte au-dessus de laquelle le mot "Sortie" est en rouge illuminé. Je me retrouve dehors. La ruelle est sombre; le seul lampadaire qui doit servir à prodiguer un peu d'éclairage est cassé. Sans doute l'action d'un gamin. Un peu moins de trois mètres séparent les deux hauts murs de brique. De la rue proviennent des bruits de sirène, puis des éclats de rire. Je reconnais tous ces bruits de la ville tandis que je m'enfonce dans la ruelle. Dans le creux de ma main droite est plié le bout de papier qu'il m'a discrètement remis au bar, où je prenais l'apéritif avec mon mari en attendant notre hôte. Sur ce papier, quelques mots griffonnés à la hâte: "Dans la ruelle, dans dix minutes." Je ne connais pas son auteur, nous nous sommes seulement lancé des regards appuyés par-dessus l'épaule de mon mari. Une sorte d'attraction subite, un échange puissant, inexplicable. Les ténèbres m'aspirent, un faible éclairage provient finalement des fenêtres qui percent les murs de brique quelques étages plus haut. Il surgit du renfoncement d'une porte en me prenant le bras. Je porte une robe légère en coton et ses doigts sur mes bras me font frémir. Je lui retourne son sourire, ses yeux brillent dans la pénombre, d'un mélange de concupiscence et d'impatience. Je suis bouleversée par son regard, par ses lèvres sensuelles, les traits anguleux de son visage. Il me repousse violemment dans l'alcôve de la porte, un mouvement qui ressemble à un pas de danse, un tango. Il pose ses mains sur mes épaules, il presse son torse contre ma poitrine.   Je sens que j'étouffe, comme si l'air s'était soudainement et mystérieusement raréfié. Les mots me manquent, mon souffle s'alourdit, comme si un poids oppressant me pesait sur la poitrine. - Mon mari m'attend à l'intérieur, ai-je prétexté en laissant mes bras raides le long de mon corps. - Je sais, je ne serai pas long. Sa voix, basse et autoritaire, me fait frissonner. Il approche ses lèvres des miennes, tout juste pour les effleurer. Je ferme les yeux, je lève la tête, j'accueille son baiser. Une caresse soyeuse et prometteuse. Mes doigts raclent la brique et le bois de la porte. Ses lèvres glissent sur mon cou, puis sur mon épaule tout près de la bretelle. Je me sens à l'étroite dans ma robe, comme si mes seins étaient comprimés et qu'ils avaient brusquement pris de l'expansion, gonflés de désir. Sa main droite descend sur mon bras, elle saute sur ma hanche. Elle descend encore, jusqu'à ce qu'elle rejoigne le bas de ma robe et la retroussse brutalement, provoquant un bref et frais courant d'air sur mes cuisses brûlantes. Je sens ses doigts sur la peau de mon genou. Je retiens un gémissement quand elle fait l'ascension de ma jambe. À travers la soie de mon tanga, je sens son contact léger, une caresse insoutenable. Il tâtonne mon sexe, comme pour en définir les limites. Il est blotti contre moi, sa chaleur m'enveloppe tel un linceul lascif, sa passion contenue dans ses gestes m'essouffle. Je garde les yeux fermés alors que ses doigts touchent mon ventre lisse, puis s'immiscent sous l'élastique de ma culotte. Sa main chaude survole les lèvres humides de mon sexe. Je souris lorsque je sens son index fouiller mes replis mouillés. Il maîtrise la situation. Le glissement habile de ses doigts sur mon clitoris chasse vite le sourire sur mon visage. J'entrouve la bouche, je souffle ma tension dans son cou. Une bretelle de ma robe a glissé sur mon bras, découvrant la lisière de dentelle de mon soutien-gorge, blanc dans la pénombre. Je me sens complètement nue, exposée, et pourtant, ma robe est collante, comme une seconde peau.    Rien d'autre n'existe à côté d'un désir qui vous sépare du monde qui dort et s'étreindre dans la nuit, sous un ciel qui rugit, appelle un bonheur fou. Moi chevauchant l'inconnu, la pointe de mes seins enfoncée dans sa bouche, et mes ongles plantés dans sa peau. Lui léchant mon sexe, et mêlant sa salive à l'humidité de mes reins. Son index et son annulaire frôlent mes lèvres, tandis que son majeur s'introduit en moi avec aisance. J'ouvre les yeux, mes mains s'agrippent plus fermement au mur, cherchant en vain désespérément à s'accrocher à l'alcôve de la porte. Lui me fixe droit dans les yeux, tandis qu'il me fouille les reins. Il en agite au moins deux dans mon vagin, il frotte son pouce sur mon clitoris, tandis que de l'autre main, il force mon anus.Des voix fusent des fenêtres au-dessus de nos têtes; la seconde bretelle de ma robe tombe sur mon bras. Les deux bonnets blancs de mon soutien-gorge jaillissent désormais dans le noir et mes seins semblent prêts à en bondir de désir. Mon tanga est étiré au maximum, sa main l'envahit, ses doigts me remplissent. Je me sens couler, comme si tout mon être se répandait dans sa main. Je prends finalement ses épaules, je les agrippe et j'y plante mes ongles. Puis mes mains suivent ses bras, ses avant-bras, se posant enfin sur ses doigts en mouvement. C'est comme si je venais d'enfoncer mes doigts dans une épaisse éponge gorgée d'eau. Je mouille en abondance, jusqu'à mes cuisses et sur les poignets de mon partenaire. Bien involontairement, sous l'emprise d'un plaisir déboussolant, je flèchis légèrment les genoux, ce qui m'empale plus à fond sur ses doigts. J'échappe de longs gémissements. Ils rebondissent sur les murs de brique, se mêlant aux bruits nocturnes de la ville en sommeil, ne devenant que de banals sons urbains. Je jouis en serrant son poignet, et lui continue de bouger ses doigts jusqu'à ce que je me taise, la voix brisée, les larmes aux jeux, les jambes tremblantes. Puis, il retire sa main, l'élastique de mon tanga se relâche, la soie adhère à ma vulve mouillée. Il s'écarte, juste un peu, et porte ses doigts à ma bouche. Subitement, il me plaque le ventre face à la porte. Je sens son sexe en érection glisser entre mes reins, comme une épée dans son fourreau, je goûte la sensation de cette chair palpitante et mafflue, me prenant un sein d'une main, l'autre fouillant mes fesses, préparant le chemin vers l'étroit pertuis, puis d'un seul coup il me pénètre. Oubliant la douleur de la sodomie, je laisse échapper un cri, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Je me sens défaillir. Il retourne le premier dans le restaurant et j'attends deux ou trois minutes avant de le suivre. Au bar, mon mari consulte sa montre d'un air impatient. Il me prend par le bras quand je reviens. - Bon sang, il y avait foule aux toilettes ou quoi ? - C'est ça, dis-je, la tête ailleurs. - Notre table est prête. Il m'entraîne à travers la salle. - Mon nouveau patron est arrivé, me glisse-t-il à l'oreille. Il paraît qu'il est très ennuyeux. Sois gentille avec lui, d'accord ? L'homme se lève à notre arrivée. Je tente d'effacer sur mon visage ce sourire béat que je pressens. Je lui sers la main, ses doigts encore humides s'enroulent autour des miens. Je combats mon envie de rire. - Bonsoir, dis-je d'une voix secouée et anxieuse. - J'ai l'impression de vous connaître déjà." Est-il possible que la vie entière prenne une couleur passionnée ? Les amants vivent à l'intérieur de la joie qu'ils se donnent. Tous ceux qui aiment la poésie savent qu'elle prend sa source ici: la féerie sexuelle est le secret de ces phases.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/09/23
L'homme impatient et pressant avait enfin décidé de bousculer sa femme. Pourtant, autour d'elle, tout à l'air étrangement calme et inanimé, les fenêtres sur la cour sont restées ouvertes et le silence s'est engouffré dans l'appartement, s'installant dans les moindres recoins, tout en résonnant différemment de pièce en pièce. Jamais l'endroit ne lui a paru si vaste et si abandonné. Le temps lui-même semble figé, inerte, exactement comme si cet instant de sa vie, ce morceau d'après-midi, s'était tout entier contracté et que rien ne lui succéderait jamais. La jeune femme n'est pas seulement fantaisiste, elle est un bloc radical de liberté, menant une vie totalement affranchie des convenances et rythmée par des tribulations luxurieuses aux inclinaisons sensuelles exotiques. Ses embardées érotiques ne sont jamais en demi-teinte. Charlotte est une amante unique, passionnée, ambivalente et infatigable. Coulée d'un bloc, elle n'en est pas moins diablement féminine, gracieuse, aguicheuse. Car elle aime les hommes. Elle adore plaire et séduire, elle veut avant tout se sentir désirable et désirée. Quand elle le veut bien, ses yeux coquins ne font aucun quartier. Peu bavarde sur ses pratiques sexuelles, elle n'en demeure pas moins très ouverte d'esprit et même si elle n'a jamais essayé la chose, elle est une bisexuelle convaincue. C'est sa religion, son credo. C'est lorsqu'elle se met sur les genoux et les coudes que je préfère alors Charlotte Inconditionnellement. Moi positionné derrière, avec une vue imprenable sur ses atouts éclairés par une lumière tamisée. Ses formes harmonieuses sont alors projetées en ombres voluptueuses sur les draps frais. Entre ses atouts et ses courbes vénérables, ce sont ses fesses musclées que je préfère devançant de peu, ses seins superbes et hauts placés. Tout comme sa poitrine, ses reins sont délicieusement attirants, ils s'abandonnent parfois lorsqu'elle est amoureusement passive et qu'un désir primitif se réveille en moi. Alors il n'y a pas meilleur sort pour moi que de les admirer, juste avant de les embrasser et de les lécher, pour y frotter mes joues, ma barbe naissante ou mes lèvres gourmandes. C'est ainsi que commence un doux ballet sensuel, durant lequel son corps unique ondule sur mon visage. Après un long examen de son fessier qui satisfait mes yeux curieux, j'embrasse son anus comme s'il s'agissait d'une seconde bouche, d'abord doucement avant d'y impliquer ma langue. Je prends parfois une pause pour contempler ses fesses luisantes de ma salive, à son grand mécontentement, car Charlotte se met à grogner de protestation, en dodelinant ses fesses de gauche à droite. Je les recueille dans mes mains pour les calmer, tandis que je replonge ma langue le plus loin possible dans son rectum caverneux et humide, entre ses reins offerts.   Elle se montrerait amoureuse et consentante. Elle est prête. Son mari a besoin d'avoir une histoire. Tous les hommes, à un moment donné, ont sans doute besoin d'avoir une histoire à eux, pour se convaincre qu'il leur est arrivé quelque chose de beau et d'inoubliable dans leur vie. Cette conviction, son mari continue à se répéter qu'il a épousé la plus intelligente et la plus aimante des femmes, la plus à même de le rendre heureux, et que si c'était à refaire, il n'hésiterait pas une seconde. En réalité, son affection conjugale n'a jamais été aussi véhémente qu'il le prétend, et leur relation, en dépit de liens de complicité et de tendresse intermittente, est devenue à peu près incompréhensible. C'est une relation sans explication logique, comme dans les histoires fabuleuses. N'ayant pas besoin d'une forte dose d'apparence pour vivre, le réel lui suffit. Elle gémit alors, en reprenant ses lents mouvements d'avant en arrière pour mieux y faire pénétrer ma langue. J'aime particulièrement la sentir réagir, frémir quand je lèche le profond sillon de ses reins, quand je me rapproche de cet épicentre que représente son anus extensible et succulent, tel un festin royal, un buffet divin. Au moment où je suce son muscle, Charlotte agite frénétiquement ses grands pieds, telle une Lolita diabolique, sortie tout droit de l'imagination de Nabokov, rien de plus sensuel et de plus délicat. Ses gémissements se font aigus, perçants, totalement différents de ceux qu'elle peut émettre quand elle est pénétrée traditionnellement. Je me sers de ma langue pour dilater, agrandir et ramollir les intimes sphincters couronnant son orifice étroit. Doucement, j'enfonce mon index, suscitant chez elle un long grognement, une plainte d'approbation qui m'amène bientôt à extirper mon doigt de son logis pourtant très accueillant pour y substituer ma langue besogneuse. Charlotte s'arc-boute. Je pose mes mains sur son dos large, admirablement bâti. Puis, je reprends mes mouvements pour la dilater, toujours plus, jusqu'à ce que son anus friand de caresses forme un grand cercle ouvert, dans lequel je peux désormais insérer trois doigts sans forcer. Bientôt, elle ne pousse que des gémissements plaintifs, étouffés. Avec une seule main, je pénètre ses deux orifices, mon pouce dans son vagin et quatre doigts dans son cul offert. Quand elle se cambre, j'éprouve l'envie pressante de la plaquer contre moi, pour étreindre son corps fabuleux, en plaçant une main en coupe sous son ventre, ma queue massive logée entre ses fesses, à l'orée de son sillon anal pour la sodomiser. Toutefois, sachant ce qu'elle préfère, je résiste à la tentation en conservant mes doigts toujours actifs dans ses deux orifices, ma bouche posée sur son rectum, prête à prendre son tour. Charlotte adore prendre tout son temps avant de se rendre.    Démoniaquement impudique, elle se serait allumée toute seule, comme une des torches vivantes des jardins de Néron. Elle a chaud partout: devant le feu lui brûle le visage, les seins, les jambes. Derrière, je l'incendie. Elle s'appuie à moi comme à un vaste mur de chair et de muscles. C'est voluptueux, car c'est maudit. Je substitue donc ma langue à mes doigts dans son rectum en m'attendant à ce que Charlotte crie grâce à tout instant, en se livrant, mais elle s'accroche, tenant à pousser son orgasme jusqu'au bout, à prolonger le plaisir, à tirer le maximum de sa jouissance. Comme dans un rêve, j'entends son feulement monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhale de sa chair sur laquelle mes lèvres se posent. La source qui filtre de son ventre devient fleuve. Elle se cambre de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrent autour de ma tête puis s'écartent dans un mouvement d'abandon brutal. Elle devient outrageusement impudique, ainsi plaquée contre moi, les seins dressés, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale, me livrant les moindres recoins de sa chair la plus étroite. Quand elle commence à trembler de tout son être, je viole de nouveau de ma langue précise l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abat sur elle avec une violence inouïe. Charlotte est une amoureuse accomplie. Elle a des désirs immodérés comme des rages et des concupiscences monstrueuses. Elle sait aimer jusqu'au sang, mais ce sang-là, c'est celui qu'elle a dans les veines. Celui qui perle parfois sur la chair de son corps. Car pour jouir réellement de tout son être, elle demande souvent à son mari de l'attacher, nue et debout dans leur chambre, les poignets menottés au-dessus de sa tête, et reliés à une chaîne qui descend du plafond. Il n'y alors plus besoin de lui ordonner de se taire. Il devient alors la main qui lui bande les yeux et le martinet tant attendu. Il l'embrasse et avant de la flageller, la prend tendrement et lentement, allant et venant dans les deux voies qui lui sont offertes, pour finalement se répandre sur son ventre. Il la regarde se balancer lascivement tel un pendule divinatoire, oscillant autour de la chaîne. Elle est alors plus que consentante mais ne peut parler. Cette volonté que son mari lui demande, c'est la volonté de faire abandon d'elle-même, de dire oui d'avance à tout ce quoi elle désire assurément dire oui, et à quoi son corps supplie et conjure, surtout pour le fouet. La souffrance lui va bien. Il lui avait promis de la déchirer. La première fois, elle ne crie pas. Il s'y reprend plus brutalement, et elle crie. Son mari la voit sourire. Elle crie de bonheur autant que de douleur, et il ne s'y trompe pas. Lorsqu'il a fini, et après l'avoir libéré, il lui fait remarquer que ce que de lui était répandu sur elle allait se tenter du sang des blessures. Charlotte s'agenouille à ses pieds, et il se sert de sa bouche comme celle d'une putain. Elle accomplit cette fellation avec application et déférence. Il est bientôt temps de la satisfaire, Il s'enfonce entre ses reins, cette fois sans préliminaire pour la faire jouir.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/09/23
- Tu vas jouir, salope ? - Oui, Monsieur... Oui, Monsieur... Je vais jouir...   La petite salope s'escrime comme elle peut. Sous l'œil attentif et sévère du Maître, ses doigts s'agitent furieusement. Sur son clitoris. Dans sa chatte.   Nue, elle est assise, vautrée au fond du canapé. Les cuisses largement ouvertes, elle s'offre, impudique, au regard du Maître. Et le Maître promène la cravache sur ses cuisses. Prend un malin plaisir à la frapper brusquement brutalement. Soudain un coup la saisit. Bien qu'elle s'y attende, chaque coup la surprend. Elle se contracte sous la douleur. Son visage se crispe.   - Oh ! Monsieur !  Souffle coupé, geste suspendu. Mais elle reprend très vite le travail de sa chatte. Les coups peuvent se suivre. Ou être très espacés.   Il faut dire que la petite salope a déjà joui trois fois. Mais son Maître ne la ménage pas. Il en veut encore. Il le lui dit : - J'en veux encore. Tu peux encore m'en donner... Et la petite salope fourrage très vite son clito et son trou. Elle cherche désespérément à se faire monter, à jouir une fois de plus. A offrir son ultime jouissance à son Maître. Mais ne va-t-il pas lui ordonner de jouir encore ?   *   Le Maître est le Maître. Et il impose à la salope ses plaisirs et ses jouissances.   Parfois il la frustre. Parfois pendant plusieurs jours. Il la corrige, la caresse, la baise. Mais lui interdit de jouir. Il s'arrête de la caresser, de la lécher, de la baiser, juste avant qu'elle explose. Ou au contraire continue, lui intimant : - Tu ne jouiras pas. Je t'ordonne de ne pas jouir.   Parfois il le lui dit avant même de la toucher. Et la petite salope, tête baissée, toujours lui répond : - Bien Monsieur.   Parfois elle est au bord des larmes de devoir se retenir.   La bite du Maître est alors particulièrement grosse quand il la prend. Il la baise. Et se vide en elle. Ou dans son cul. Ou dans sa bouche. Et la bouche, la chatte, le cul plein de foutre, elle doit se retenir. Rester dans cet état. Pleine. Pleine de ce désir qui la remplit. Elle doit plier sous la volonté du Maître. Attendre son bon vouloir. Faire les tâches quotidiennes qu'il lui impose. Rester près de lui, sous sa main ou sous ses couilles. Mais cela la travaille. Cela bout dans son ventre. Cette chaleur. Elle doit prendre sur elle pour ne pas crier. Elle s'en mord les lèvres. Dans l'attente, l'espoir... Que son Maître enfin l'autorise à jouir.   *   Mais aujourd'hui elle doit jouir. Encore jouir. Et n'est-ce pas encore plus terrible que devoir se retenir, être totalement frustrée, même pendant plusieurs jours ?   Son Maître l'a faite jouir d'abord avec sa langue. Lentement. Tenant ses fesses dans ses mains. Battant inexorablement son clitoris avec sa langue. Lui faisant désirer sa bite. Mais la faisant inexorablement monter. Couler dans sa bouche. Et elle a joui. Soudain. Surprise par sa propre jouissance.   Puis il l'a faite jouir avec ses doigts. En lui racontant une histoire. L'imaginant prise par plusieurs hommes. Lui décrivant leurs bites plus ou moins grosses, plus ou moins longues. Imaginant le plaisir qu'ils lui donnent en remplissant ses trous. L'imaginant tenue, empoignée, manipulée par leurs mains. Prise par ses trois trous. Enculée, baisée, la bouche pleine. Pleine. Prise et pleine comme la salope quelle est. Ce mot la cingle. Et la fait jouir.   Enfin son Maître l'a baisée. En reprenant son histoire. Glissant d'autres queues dans sa chatte. Remplissant sa bouche du foutre de plusieurs hommes. Il l'a baisée et enculée. Allant de sa chatte à son cul à sa chatte à son cul... Et pleine de toutes ces bites, pleine de tout ce foutre, elle a encore joui.   Elle n'en peut plus. Le visage rouge. La chatte brûlante et douloureuse. Les cuisses marquées, striées par les lignes rouges que laisse la cravache après chaque nouveau coup cinglant. Elle a mal. Mais elle en mouille. Elle en mouille encore.   Pourtant le Maître est dur avec elle. Sévère. Impitoyablement dur. Il ne la ménage pas. Quand il la prend brutalement pour son plaisir. Son plaisir de la tenir accroupie devant lui pour qu'il la fourre. Elle aime sentir sa force, sa puissance quand il l'empoigne par les hanches. Elle aime sentir la force, la puissance de sa bite qui ravage sa chatte. Elle aime l'entendre grogner son plaisir quand il la baise. Crier quand il crache son foutre. Alors elle est sa femelle, sa chose, salope et putain. Sac à foutre et pissotière quand il pisse dans son cul ou dans sa bouche. - Tu seras cette femme-là, lui avait-il dit. Oui. Elle est cette femme-là. Pour lui. Par lui. Lui.  Lui. Cet homme dur comme sa bite est grosse... Et alors qu'un nouveau coup de cravache s'abat sur sa cuisse, violemment cingle l'intérieur particulièrement délicat de sa cuisse : elle explose. Elle explose sa jouissance, la hurle, la crie, se tord, halète, convulse, se répand. Elle jouit. Longuement. Violemment. Reste hébétée, prostrée. Hallucinée. Ailleurs.   Son Maître, ironique, lui sourit. Enfin.   Mais elle en veut encore.  
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Par : le 06/02/24
C’etait une belle après midi d’automne, l’été indien comme on aime l’appeler dans notre région. Nous étions invités dans un domaine, une propriété au milieu des vignes. Une fois le lourd portail franchi, je garais la voiture devant le perron d’une demeure de Maître, au milieu d’un parc peuplé d’arbres centenaires. Un large escalier menait à l’imposante porte d’entrée. Galamment j’ouvris la portière à Lilly.   Après avoir gravi les marches, je sonnais à la porte et quelques instants plus tard, un homme souriant d’environ 50 ans, grand et sportif m’ouvrit. Il devait guetter notre arrivée. bonjour Marc Bonjour Phil tu as trouvé facilement? Oui pas de problèmes Entre Je le suivis en faisant quelques pas à l'intérieur dans un imposant hall d’entrée. Je lui tendis la laisse que je tenais à la main et me mis sur le côté. Il tira dessus d’un coup sec et Lilly se retrouva à sa hauteur. Elle gardait prudemment les yeux baissés et les mains dans le dos. Il prit le temps de la dévisager du haut en bas, d’un air connaisseur mais il ne fit aucun commentaire. Je savais Lilly anxieuse, elle redoutait cette soirée, mais cela ne la rendait que plus désirable. Avec son collier de chienne et sa petite robe noire sexy qui s’ouvrait sur le devant elle était belle à faire se damner un saint. Mais l’homme qui nous recevait ce soir était très loin d’être un saint! D’une voix douce mais ferme il lui demanda. quel est ton nom? Elle répondit d’une voix mal assurée mon nom est Lilly, monsieur Pourquoi es tu en laisse? Je suis en laisse parce que je suis soumise à mon Maître, monsieur Lilly gardait la tête baissée et répondait à chaque question avec politesse d’une voix douce. Et quelle sorte d’animal es tu? Je suis une chienne, monsieur Et comment ton Maître s’y est il pris pour te rendre obéissante? Mon Maître m’a éduquée, monsieur Marc fit la grimace et sa réponse fut cinglante. On éduque des enfants pas les chiennes ! quel est le bon verbe? Lilly sembla réfléchir et elle prit son temps pour répondre. Le verbe est dresser, mon Maître m’a dressée, monsieur La réponse était bonne et sa voix se radoucit, mais elle restait légèrement menaçante, et Lilly se sentait jugée et observée. Ton Maître m’a fait part des règles que tu dois suivre et m’a demandé de te punir sévèrement à la moindre faute, mets en toi en position d’attente. Lilly mit ses mains derrière la nuque et écarta les bras, elle entrouvrit légèrement les jambes, sa robe empêchant un trop grand écart. Elle garda la tête baissée et desserra les lèvres. Elle avait des cheveux bruns mi longs qui encadraient un joli visage fin. Très légèrement maquillée, de grands yeux bleus et une bouche bien dessinée. Des lèvres soulignées par un gloss rouge vif qui tranchait avec la pâleur de sa figure. Un vrai collier de chien en cuir, noir et large enserrait son cou mince et la laisse en acier attirait le regard. Sous la robe noire on devinait ses seins libres pointant contre l’étoffe. Sa tenue mettait sa taille fine en valeur. Des escarpins aux talons de 10cm lui donnait une jolie silhouette et faisait ressortir la courbure de ses fesses, à l’étroit dans cette robe moulante. Elle était sexy et attirante. La robe avait sur le devant une large tirette chromée qui descendait jusqu’en bas. Elle rendait Lilly très vulnérable car on sentait d’instinct qu’elle était nue sous sa tenue. Visiblement Marc appréciait le spectacle et il s’adressa à moi. depuis combien de temps est elle soumise? Environ 5 ans mais elle n’a pas été présentée souvent. Ses doigts se posèrent sur la tirette et il la fit descendre lentement dévoilant la poitrine de Lilly. Il caressa les seins, doucement d’abord puis il les saisit à pleine main. Les soupesant et les pétrissant. Il en agaça les pointes en les pinçant entre deux doigts. L’effet fut immédiat, les tétons durcirent et il eut l’air satisfait du résultat. Gardant une main sur son sein droit il questionna Lilly. qu'ai je entre les mains? Vous tenez mon sein dans votre main, monsieur. répondit Lilly d’une petite voix qui cachait mal le trouble provoqué par ces attouchements. erreur chienne, réfléchis bien avant de répondre. Le ton de la voix avait changé et il agrippa les deux seins, les serrant fortement entre ses mains, et Lilly ne pût cacher un tremblement involontaire. Elle reprit hésitante.   ce sont mes mamelles que vous tenez, monsieur Cela te vaudra 10 coups de cravache sur les mamelles pour te rafraîchir la mémoire.   Lilly ne répondit pas, “manquerait plus que je doive le remercier de bien vouloir me punir. Pensa t elle. Faut quand même que je fasse gaffe à mes réponses si je ne veux pas être punie. Cela lui ferait trop plaisir. Va y rince toi l’oeil vieux pervers…”   Marc descendit la tirette jusqu'en bas et la robe libérée s’entrouvrit dévoilant un sexe épilé. Il écarta les pans de la robe et effleura son sexe de sa main ouverte. La réaction de Lilly fut immédiate, elle tira la langue et écarta les jambes afin de faciliter l’accès à son intimité. La fente de son sexe laissa apparaître les petites lèvres. Il les saisit entre les doigts en les étirant afin de juger de leur élasticité. Puis il les écarta largement tout en accentuant la pression cherchant à évaluer sa résistance à la douleur. Malgré la souffrance Lilly ne bougea pas mais cet instant lui sembla durer une éternité. Il s’interessa à son clitoris, fit glisser le capuchon afin de mieux atteindre le bouton, le pinça, le titilla. Son autre main s’approcha de ses orifices. Il fouilla sa chatte d’un doigt inquisiteur puis glissa un autre puis deux entre ses fesses. Il lui arracha de petits cris et quelques gémissements mais son corps resta immobile.   Cet examen terminé il ordonna à Lilly d’ôter sa robe. Elle obéit promptement. Lorsqu’elle fut nue, il donna un coup bref sur la laisse et en bonne chienne elle le suivit dans le salon.     Il la mena jusqu’au milieu de la pièce et m’invita à prendre place en face d’elle, dans un accueillant canapé en cuir. Lilly se mit aussitôt en position d’attente et ne bougea plus. Il s’adressa à moi. Elle connaît d’autres positions ? Oui bien sûr il te suffit de lui indiquer un nombre de 1 à 6 et elle prendra la pose. Celle ci est la première elle la prend en absence d’ordre, c’est la position d’attente. Elle a aussi appris à se présenter en une phrase explicite. Il tendit l’oreille intéressé. Il s’approcha d’elle et elle sentit son parfum ambré et il lui dit d’un ton doucereux. je t'écoute Lilly Lilly jeta un œil dans ma direction cherchant un appui. Je pris la parole d’une voix forte. Présente toi. Elle parla d’une voix basse et tremblante. je m’appelle Lilly. Je suis soumise. Marc l’interrompit. Recommence en parlant plus fort. Tu dois être fière d’annoncer ta condition de soumise et pas larmoyante. Lilly reprit d’une voix plus ferme. Je m’appelle Lilly, je suis soumise. Mes 3 orifices sont disponibles. Usez en, et abusez en à votre guise. Si vous n’êtes pas satisfait de mes services ou pour votre plaisir vous pouvez me punir sévèrement. Je vous servirai et vous obéirai comme la bonne chienne que je suis. Marc avait écouté avec attention. Voilà une jolie invitation, on aurait tort de s’en priver. Prends la pose numéro 2. Lilly descendit ses bras et ses mains écartèrent les grandes lèvres ouvrant largement son sexe. Marc s’approcha se pencha pour bien voir la chatte, provoquant sa gêne. Il glissa un doigt dans le trou béant et Lilly tira la langue. Il recommença l'opération à plusieurs reprises l’obligeant à chaque fois à sortir sa petite langue
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Par : le 04/03/18
Cet article est destiné aux soumis et, plus particulièrement, à ceux qui aiment la femme. Massage du clitoris : Techniques de Base Le massage du clitoris est une excellente technique à avoir à votre disposition quand vous faites l'amour à une femme. Tandis que la plupart des couples commencent probablement par une petite caresse de la vulve et du clitoris avant les rapports sexuels, peu penseraient à le faire principalement. Si vous voulez vraiment impressionner votre partenaire, envisagez d'en faire le centre d'attention en lui massant le clitoris. Le massage du clitoris peut être employé par les couples ayant des incapacités physiques temporaires ou permanentes. Les femmes enceintes peuvent éprouver un désir accru pour le sexe et l'orgasme mais se trouver dans l'impossibilité d'engager un rapport sexuel vaginal. Les partenaires ayant des paralysies peuvent ne pas être capables d'accomplir les gestes nécessaires lors d'un rapport sexuel. Les hommes qui sont impuissants peuvent encore vouloir donner à leur partenaire un plaisir sexuel et l'orgasme. Il est important de réaliser que les relations sexuelles peuvent avoir lieu en l'absence d'érection et de pénétration. La première exigence du massage du clitoris est de savoir où se trouve le clitoris de votre partenaire, à quoi il ressemble et la sensation ressentie lorsqu'il est flasque et en érection. La seule façon d'apprendre ces choses est d'explorer. Avec les lumières allumées, faites dévêtir votre partenaire (il se peut qu'elle veuille garder une chemisette confortable). Elle devrait alors se coucher sur un lit, s'asseoir sur une chaise, ou s'asseoir sur le lit, redressée par quelques coussins. Soyez sûr d'avoir un accès facile à sa vulve, mais aussi qu'elle soit dans une position confortable. Assoyez-vous ou agenouillez-vous en lui faisant face. Si elle est assise sur une chaise ou au bord du lit, il se peut que vous aimiez vous asseoir dans une chaise ou vous agenouiller sur le sol. Elle peut aussi être assise sur vos genoux, vous faisant face. Vous devez êtes assez proche pour avoir le clitoris à portée de main. Vous pouvez très bien avoir l'envie qu'il y ait une proche source de lumière, comme une lampe de poche, pour éclairer sa vulve afin de pouvoir tout voir clairement. Il en va de même pour un petit miroir de façon à ce que votre partenaire puisse voir sa vulve et son clitoris, et ce que vous faites. Commencez par observer sa vulve tandis qu'elle est au repos ainsi que les lèvres externes. Doucement, examinez tout avec vos doigts. Préférez la douceur des caresses. Notez la douceur de la peau et des poils pubiens. Si votre partenaire a beaucoup de poils pubiens, il se peut que vous vouliez les couper correctement avec des ciseaux. Il n'y a pas besoin de raser la partie pubienne. Puis, écartez doucement les lèvres externes avec vos doigts, et examinez ce qui s'y trouve. Identifiez les petites lèvres, le clitoris, et ses orifices vaginal et urinaire. Elle peut aussi vous aider en retenant ses lèvres externes ouvertes avec une ou deux mains. Si vous ne pouvez pas identifier son clitoris, demandez lui si elle sait où il se trouve, et de vous le montrer. A cause des immenses variations de la structure génitale, certaines structures individuelles peuvent ne pas être immédiatement identifiables. Certaines femmes n'ont pas de petites lèvres, ou seulement une. Un clitoris bien développé sera facile à voir, mais certains clitoris sont si petits et cachés qu'une femme peut le savoir seulement en sachant où c'est le plus sensible au toucher, où elle se frotte en se masturbant. Si vous avez tous les deux du mal à situer le clitoris, allez voir les illustrations dans les pages Anatomie. Une fois que vous avez situé son clitoris, essayez d'identifier toutes les différentes parties : le corps du clitoris/tige, la glande, et le capuchon/prépuce. Etant donné que cela dépend de la taille et de l'étroitesse de son capuchon, il se peut que vous ne puissiez pas l'écarter assez pour exposer sa glande clitoridienne. Si c'est le cas, vous pouvez le sentir sous le capuchon. Si sa glande est petite, il se peut que vous détectiez le corps de son clitoris quand elle est en érection mais non la glande elle-même. Certains sont très minces et difficiles à détecter. Dans ce cas, vous ne pourrez peut-être que l'identifier quand vous la sentez en érection à l'extrémité de vos doigts. Elle peut peut-être vous dire quand vous avez atteint sa glande clitoridienne si vous ne pouvez la sentir. Soyez très délicat lorsque vous examinez son clitoris. Beaucoup sont très sensibles. Le pas suivant pour les débutants, ou en tant qu'échauffement pour ceux qui ont de l'expérience, est pour votre partenaire de se masturber jusqu'à l'orgasme. Elle doit aller lentement d'abord, décrivant ses différentes caresses, et la répartition de ses caresses. Cela, afin que vous puissiez comprendre ce qu'elle aime et ce à quoi elle est le plus sensible. Cela demandera beaucoup de pratique et de séances répétées de masturbation avant que vous ne deveniez aussi bon qu'elle à la masturber et il se peut même que vous ne deveniez jamais aussi bon qu'elle. Sa masturbation jusqu'à l'orgasme avant que vous ne commenciez les massages contribue à la mettre d'humeur et la rendre plus sensible à la stimulation sexuelle supplémentaire. Certaines femmes trouvent leurs organes génitaux très sensibles juste après l'orgasme, c'est pour cette raison qu'il pourrait être nécessaire de masser doucement les autres parties de son corps, poitrine et cuisses, pendant plusieurs minutes avant que vous ne commenciez le massage du clitoris. Il y a des femmes qui ne peuvent avoir qu'un orgasme au début, alors allez-y doucement et essayez seulement de lui faire se sentir bien si vous découvrez que cela est vrai pour votre partenaire. Si votre partenaire est réticente à la masturbation en votre présence, c'est parfaitement normal, ce n'est pas une nécessité. Suggérez-le mais ne mettez aucune pression sur elle à le faire. Aux femmes qui lisent cela, soyez assurées que se masturber face à votre partenaire est parfaitement normal, beaucoup de femmes le font. La masturbation n'est pas seulement un acte solitaire. Les femmes sont très belles quand elles se masturbent et partagent leurs orgasmes avec leur partenaire. Vous ne pouvez pas le faire mal ni vous couvrir de ridicule. Vous ne perdrez rien de l'intimité que vous éprouvez lorsque vous vous masturbez seule. Je pense que la plupart des gens savent que leur partenaire se masturbent, alors vous n'allez pas le choquer en l'admettant, il est plus probable qu'il se masturbe aussi. Si vous maintenez le contact visuel avec votre partenaire pendant la masturbation je pense que vous serez emportée par l'expérience. Vous savez où se trouve son clitoris, alors maintenant que demander ? Eh bien, premièrement, je dois souligner la sensibilité du clitoris et il peut être nécessaire d'ajouter un lubrifiant. La sensibilité du clitoris d'une femme varie grandement d'une femme à une autre. Certaines femmes éprouvent de la douleur si leur clitoris est touché directement, d'autres ne trouvent leur clitoris pas sensible du tout. Certaines réclament un très léger toucher au début, mais ont besoin d'un toucher plus ferme plus elles sont près de l'orgasme. Donc il est mieux de commencer avec un très léger toucher, puis doucement d'augmenter la pression tandis que vous la voyez devenir de plus en plus excitée. Regardez les mouvements de son corps et écoutez les bruits qu'elle fait pour voir si vous appliquez une pression trop grande ou au contraire, pas assez forte. Soyez prudent, vous ne presserez pas le clitoris fortement, peut-être fermement, mais presque jamais agressivement. Peu de femmes apprécient une pression ferme au point de l'orgasme, mais parlez lui en avant d'essayer réellement. Soit elle verra des étoiles, soit elle vous décochera une gifle. Etant donné que cela dépend de la sensibilité du clitoris de votre partenaire et de la quantité de la lubrification naturelle, il se peut que vous ayez besoin d'appliquer une lubrification supplémentaire avant de commencer le massage. Essayez sans d'abord, mais si elle vous repousse ou rapporte qu'elle est trop sensible, ou ne sent rien, appliquez une couche généreuse de lubrification sur toute la surface de sa vulve. N'utilisez que des lubrifiants à base d'eau comme le K-Y Jelly. (L'utilisation de lubrifiants à base de pétrole peut entraîner une infection). Quand vous essayez au début le massage du clitoris, ayez un lubrifiant à proximité, juste au cas où. Faites attention à ne pas toucher la glande clitoridienne directement sans avoir lubrifié votre main, (mais ceci ne doit en aucun cas faire partie du massage). Il se peut aussi que vous envisagiez de porter des gants en latex ou en caoutchouc. Cela rendra vos doigts très lisses, ce qui sera utile si le clitoris de votre partenaire est très sensible, ou si vous avez une peau rugueuse sur les doigts. Ils seront également utiles si vous insérez votre/vos doigt(s) dans le vagin durant le massage, les ongles peuvent érafler les parois vaginales. La plupart des pharmacies vendent des gants en latex ou en caoutchouc. Observation à propos du massage du clitoris. Gardez toujours un contact physique avec la personne qui reçoit le massage, une fois que vous avez commencé. Il est très perturbateur, de par le lien physique qui se développe, que vous enleviez vos deux mains du corps en même temps, et les remettiez. Ce peut être une sorte de choc. Avec de la pratique, il se peut que vous preniez conscience de l'énergie sexuelle qui circule entre vous et votre partenaire. Cela paraît étrange, mais c'est vrai. Ayez tout ce dont vous avez besoin à la portée de votre main libre. C'est aussi une bonne idée de toucher son genou, puis glisser votre main à l'intérieur de la cuisse, et finalement jusqu'à la vulve, de façon à ne pas pénétrer ses parties intimes trop vite. Placer votre main froide directement sur sa vulve peut être un choc et gâcher l'humeur. Chauffez tout lubrifiant que vous utilisez avant de l'appliquer sur sa vulve. Vous masserez son clitoris en utilisant 1, 2 ou 3 doigts. La taille et la proéminence de son clitoris détermineront combien de doigts vous utiliserez. Si vous pouvez situer et sentir le corps du clitoris avec vos doigts, vous utiliserez le pouce et l'index. Si elle a un clitoris très développé, vous pouvez utiliser votre pouce et votre index. Si vous ne pouvez attraper le corps et la glande de son clitoris du fait qu'elle soit trop petite ou cachée, vous utiliserez juste le bout de votre index. Si vous pouvez attraper son clitoris avec deux ou trois doigts, vous voudrez sûrement faire ce qui suit. Très doucement, attrapez le corps de son clitoris avec le pouce et l'index. Doucement, faites glisser la peau lâche couvrant son clitoris autour, principalement par aller-retour, afin de percevoir la forme et la fermeté de son clitoris. Déterminez de combien la peau s'étend le long du corps. N'attrapez pas la glande en premier si possible, si son clitoris est petit vous ne pourrez pas l'éviter. Tandis que vos doigts vont et viennent, le capuchon doit aussi aller et venir, stimulant sa glande. Allez doucement, observez votre partenaire pour savoir si elle aime ce que vous faites. Si possible, essayez de maintenir le contact visuel avec elle, ou du moins, le plus possible. Si vous ne pouvez pas le dire avec le langage du corps, alors demandez-lui si elle aime ce que vous faites. Demandez-lui si vous devriez aller plus vite ou plus lentement, ou appliquer un toucher plus ferme ou plus léger. Si elle ne sait pas, expérimentez. Si vous ne pouvez attraper son clitoris, placez le bout de votre index au dessus de son corps clitoridien ou "tige". L'essai indiquera ce qui est le plus sensible. Bougez doucement la peau sous votre doigt en de petits cercles, ou en faisant des allers-retours pour stimuler son clitoris. Si tout va bien, vous sentirez les structures fermes de son clitoris sous le bout de votre doigt, quand il est excité et en érection, même si son clitoris est vraiment petit et caché. Continuez à caresser son clitoris. Si elle aime ce que vous faites, continuez à le faire. Tandis qu'elle est de plus en plus excitée, vous pouvez lentement et doucement augmenter la pression que vous appliquez, mais toujours être doux. La rapidité de vos caresses peut varier ; très lent au début, puis peut-être plus rapide lorsqu'elle se trouve près de l'orgasme. Vos doigts doivent toujours tenir la peau lâche couvrant le corps du clitoris, de façon à la glisser d'avant en arrière du corps du clitoris. Continuez jusqu'à ce qu'elle atteigne l'orgasme. Dès qu'elle a un orgasme, revenez à des caresses très très légères, car il est fort probable que le clitoris soit très sensible. Après quelques minutes, vous pouvez recommencer ou arrêter. N'arrêtez jamais le massage brusquement, à moins qu'elle ne vous dise que son clitoris est trop sensible au toucher, dans ce cas, caressez sa vulve ou les lèvres internes pendant quelques minutes. L'idée étant de maintenir le contact physique après qu'elle ait atteint l'orgasme. Elle peut l'avoir rapidement et facilement, mais ce ne sera pas toujours le cas. Cela demande de la pratique et du temps pour tous les deux avant que vous soyez à l'aise avec cette technique. Vous limiterez sûrement les périodes de massage à 15-20 minutes si elle n'a pas d'orgasme au début. Faites-la se sentir bien, mais n'irritez pas son clitoris et ne vous en fatiguez pas. Vous avez besoin d'être tous les deux relaxés. Si votre partenaire apprécie vraiment mais n'atteint pas l'orgasme en 15-20 minutes, vous pouvez continuez le massage pendant encore 10 à 25 minutes, tant que vous vous sentez tous les deux à l'aise. Faites attention à ne pas en faire un acte fastidieux, si l'un de vous se sentait mal à l'aise ou frustré, cela gâcherait le moment et lien sexuel nécessaire pour que cela soit une expérience agréable pour chacun de vous. Si elle n'a pas d'orgasme tout en étant très excitée, passez à une activité sexuelle que vous savez aboutissant à un orgasme. Si elle est seulement capable d'avoir un orgasme en se masturbant, permettez-le-lui de le faire, même si vous devez quitter la pièce. Si elle est heureuse juste par un échange de caresse, c'est bien aussi. Durant le massage il peut être nécessaire pour la femme de fantasmer sur quelque chose de sexuel. Il se peut que cela soit meilleur si elle ne pense pas au massage en lui-même. Si elle trouve vraiment qu'elle a besoin de fantasmer, elle devrait essayer de penser au même fantasme pendant qu'elle se masturbe seule. Elle aura probablement besoin de fermer les yeux pour cela car la présence de son partenaire pourrait la distraire. Ce sera plus facile à faire si le massage est très agréable, sinon il faudra qu'elle guide son partenaire jusqu'à ce qu'il découvre une technique qui fonctionne pour elle. Etant donné que cela dépend de la sensibilité de son clitoris, vous pourrez le stimuler directement, ou indirectement à travers le capuchon. Si son capuchon couvre la glande du clitoris, vous pouvez doucement attraper la glande au travers du capuchon avec votre pouce et l'index. Certaines femmes ont la glande clitoridienne toujours pleinement ou partiellement découverte. Comme cela dépend de sa sensibilité, vous pourrez peut-être appliquer le bout de votre doigt directement sur la glande, le faisant glisser de part et d'autre de sa surface, en ayant un toucher très léger et en utilisant beaucoup de lubrification. Si le capuchon ne couvre pas sa glande, masser le corps de son clitoris en attrapant la peau lâche peut ne pas apporter une stimulation suffisante à la glande. Dans ce cas, essayez une stimulation directe. Certaines femmes ne peuvent pas retirer le capuchon qui expose la glande, mais si vous placez votre doigt à l'ouverture de son capuchon et massez la glande, elle peut avoir une bien plus grande stimulation. Vous pouvez faire un massage vaginal en même temps qu'un massage clitoridien. Pendant qu'une main stimule son clitoris, l'autre peut être utilisée pour stimuler son vagin. En insérant votre doigt dans le vagin, et en stimulant le fond de ses parois vaginales, dirigeant votre doigt vers l'os pubien, vous pouvez stimuler son point G, éponge urétrale. Le mouvement du doigt pour la stimulation du point G est le même que lorsque vous voulez demander à une personne qui est dans la pièce de venir vers vous, la paume de la main vers le haut, créant ainsi un crochet avec votre index. Cela peut produire de très forts orgasmes et des éjaculations prononcées de fluide provenant de l'urètre. Vous pouvez explorer et situer les endroits qui sont sensibles par une stimulation digitale, ou elle peut simplement apprécier la sensation de quelque chose se trouvant dans le vagin, sans bouger du tout, ou lentement. Vous pouvez insérer plus d'un doigt selon sa flexibilité et son désir d'être emplie. Vous pouvez aussi insérer votre main entière dans le vagin, en un poing (le "fisting"), ce qui peut avoir pour résultat une réponse sexuelle très forte de sa part. Cela est beaucoup plus facile pour les couples de femmes du fait qu'elles aient en général de petites mains. Le fisting demande beaucoup de savoir-faire, de pratique et de sensibilité. Vous pouvez aussi inclure un massage anal. Cela nécessiterait tout d'abord un massage extérieur de l'anus, sans pénétration. Certaines femmes acceptent plus volontiers un massage anal que vaginal, d'autres trouvent que la combinaison des deux est très intense et agréable. Après avoir massé son anus pendant plusieurs minutes, vous pouvez insérer le bout d'un doigt, le faisant lentement aller et venir. Une fois que son anus est détendu, vous pouvez insérer votre doigt en entier, puis plusieurs doigts si elle le désire. Le doigt utilisé pour stimuler son anus ne devrait jamais être utilisé par la suite pour la vulve et le vagin à cause des bactéries présentes dans le rectum. L'utilisation d'un préservatif ou de gants en latex vous permettront de permuter les massages devant et derrière pour peu que vous changiez les gants lorsque vous passez de l'anus à la vulve. Une bonne façon de commencer un massage du clitoris est de donner un massage complet du corps. Cela aidera à stimuler et réveiller les nerfs et contribuera à relaxer les deux partenaires. N'utilisez qu'un léger toucher coulant pour ce type de massage. Appuyez doucement avec le plat de votre main, vos doigts façonnant la forme de son corps. Ne jamais compresser (ce que fait la plupart des gens en faisant un massage). Si vous trouvez une zone de raideur, appliquez une légère pression en bougeant vos mains en un geste circulaire de va-et-vient. Même si vous voulez doucement et lentement dissiper la pression, ne passez pas trop de temps à essayer de la relâcher durant un massage érotique. Commencez par la face arrière du corps, puis par la tête et longez jusqu'aux pieds. Faites-la se retourner de façon à lui faire face, et continuez le massage des pieds à la tête, sans jamais briser le contact physique. Attendez la fin pour masser sa poitrine ou ses parties génitales. Après avoir massé son visage et les muscles faciaux, longez son corps jusqu'à la vulve, en s'arrêtant au niveau de la poitrine et des tétons. Puis, commencez le massage du clitoris. Pour le massage, augmentez le chauffage et mettez de la musique relaxante. Si elle s'endormait, cela indiquerait qu'elle est fatiguée et qu'elle a besoin de repos. Laissez-la faire une sieste ou dormir une nuit. Si cela survient un vendredi ou samedi soir, continuez le massage le matin suivant. Ce que j'ai présenté ici sont des conseils basiques pour aidez un couple à entreprendre le massage du clitoris. Le but du massage du clitoris est de faire de son clitoris le centre d'attention. Etant donné que son clitoris est plus probablement son premier organe sexuel, excepté le cerveau, il est plus probable qu'elle trouve ce massage très favorable au plaisir sexuel et à l'orgasme. Etant donné que la constitution du corps et du mental varie grandement, il est impossible pour moi d'expliquer le "comment-faire" pour chaque couple. La seule façon sûre pour les couples de comprendre comment donner et recevoir le massage du clitoris est l'ouverture d'esprit et la pratique. J'ai eu des réponses de femmes très favorables à cette technique de massage en quelques minutes, mais cela peut ne pas être le cas pour toutes. La pratique amène à la perfection. From the book "Masters and Johnson on Sex and Human loving" Copyright 1982, 1985, 1986 By William H. Masters, M.D., Virginia E Johnson, and Robert C. Kolodny, M.D.
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Par : le 28/10/19
Il existe diverses lectures du roman,Histoire d'O de Pauline Réage,alias Domininique Aury, dont peu sont sensibles à la richesse,et au talent rare de ce chef-d'œuvre littéraire du classicisme. Le livre a été écrit comme une lettre d'amour,par une femme qui souffrait de l'effacement de l'homme qu'elle aimait. Si le début d'une passion provoque la joie et la transfiguration, son achèvement marque la tristesse dans la gravité. Il exacerbe la frustration,jamais totalement indemne de l'émotion,ni du péché du désir vierge, de sa transcription,en corps à corps,ou en imagination,de sa confession dans le monde des lettres, dans un désordre irrationnel,mêlant inspiration créatrice et beauté intemporelle des lignes. Voilà pourquoi Histoire d'O est autre chose. L'auteur en se projetant dans le personnage d'O, rend l'oeuvre impropre au jugement. Excès d'orgueil chez la romancière,et sacrifice chez O,elles conservent toutes deux en réalité leur liberté. Celle de souffrir en silence dans l'ombre de ceux qu'elles aiment. L'analyse en terme de jugement moral est réductrice,et négatrice de l'infinie complexité de la personnalité d'O. Non dans la psychologie,de l'héroïne qui par amour renonce à elle-même, tirant son plaisir dans l'abnégation totale, l'esclavage et la soumission absolue au Maître,mais plus encore dans la lecture que fait O, de l'analyse de ses émotions, de son évolution intime,et de sa conception de son amour et de sa sexualité. Comme une renonciation absolue prenant la forme d'un don absolu. En apprenant seule, dans ce milieu cruel et pervers, O en se réalisant,apprend seule sans repère ni sans guide. Son histoire est plus qu'un simple récit d'apprentissage,c'est un véritable roman initiatique. On y pénètre,comme O entre,sans qu'on lui prête aucune pensée ni aucune émotion, dans le taxi qui l'emmène à Roissy sous la coupe de René. Le flou rend l'écriture impressionniste,si le lecteur devant le tableau,pour le contempler,ne prend pas un peu de recul. Seule,une lecture narrative nous montre le réel travail littéraire d'un texte écrit pour plaire et non pour repousser. Grace à une écriture de la plus haute qualité,autour d'un système de codes,insistant avec précision sur la description des décors riches et feutrés,ou des séances de maquillage soignées de O, avant chaque séance de flagellation. La solide formation littéraire et le talent de l'auteur apparaissent en toute clarté. "Vous vous abandonnerez toujours au premier mot de qui vous l'enjoindra, ou au premier signe,ce que vous faites, pour votre seule service,qui est de vous prêter, Vos mains ne sont pas à vous,ni vos seins,ni tout particulièrement aucun des orifices de votre corps,que nous pouvons fouiller et dans lesquels nous pouvons nous enfoncer à notre gré." Le désir est ici d'abord féminin, quoiqu'en pensent les critiques. Histoire d'O, loin d'être un livre simpliste offrant une pornographie vulgaire sur fond de sadomasochisme, pose en réalité,avec lucidité les relations complexes entre êtres humains,mais également leurs rapports à l'écriture. C'est sans doute,l'un des plus beaux romans érotiques écrits par une femme. Quels liens unissent O à René ? Qui est cette femme qui semble dépourvue de toute volonté,dans la peur de la souffrance,dans celle du fouet ? O ressent la douleur,elle l'accepte tel un objet déshumanisé,en observant en silence sans se juger,avec un sourire candide. Elle aime non pour ce qu'elle est mais pour ce qu'elle représente,peu importe son amour inconditionnel. Mais la démarche d'O n'est pas innée. Dans le récit,elle est immédiate et totale mais suit peu à peu son chemin, dans la psychologie du personnage. Jamais rebelle et toujours soumise,l'objet servile se met à penser et O naît dans cette humanité fait de souffrance et d'abandon. Pourquoi ne faut-il pas juger O ? Parce que c'est sans fin. Ce livre est à la fois anti-féministe (négation de soi,fers, chaînes, cravache,anneaux,marquage au fer) et féministe dans le libre choix de l'abandon absolu, du bonheur de la jouissance dans le plaisir masochiste. "Une seule abominable douleur la transperça,la jeta hurlante et raidie dans ses liens,et elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois,ni quelle voix avait compté lentement jusqu'à cinq .." Le roman n'est donc ni l'un, ni l'autre,c'est simplement l'histoire d'O. Une forme particulière d'amour,personnelle,unique et indicible. Le rejeter,consisterait à nier le doit fondamental de l'expression artistique par l'écriture. En revanche,la préface de Jean Paulhan,pourtant intellectuel de haut niveau,ventant le mérite du bonheur de la femme dans l'esclavage,semble pour le moins,ésotérique,provocatrice et totalement dépourvue de sens commun. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/08/20
Caroline vînt se placer derrière moi. Ses mains caressant mon cul, jouant à écarter mes globes, s’égarant sur ma queue tendue pour quelques rapides va-et-vient. Elle prenait son temps, savourait sa prise de possession à venir. -Hmmmm j’adore cet instant. Déflorer un petit cul quasi vierge, cela me grise ma lope. Je vais te baiser, t’ouvrir, te dilater. Je vais t’apprendre à jouir par le cul, ma chienne. Je vais te faire aimer la sodo tu vas voir. Ennia, va te mettre devant lui, et branle toi un peu pour l’exciter. Même si visiblement il n’en a pas besoin. La petite pute bande comme un âne !. Ennia s’installa dans le fauteuil qui me faisait face. Une jambe passée sur chaque accoudoir, j’avais la plus belle vue qui soit sur sa chatte humide où elle faisait déjà courir ses doigts. Elle se releva, rapprocha le fauteuil et me murmura en plantant ses yeux dans les miens : – Regarde moi… ne lâche pas mon regard. J’ai envie de vivre ta première sodomie dans tes yeux s’il te plaît. Offre moi cela mon coeur…. Elle reprit sa position. Sa chatte trempée à 20 cm de mon visage. Elle m’avait appelé « mon coeur ». Et je sentais une vague d’amour pur me submerger. Comment pouvais-je ressentir cela, maintenant, nu, à quatre pattes sur une table basse, le cul graissé de lubrifiant, un énorme god s’apprêtant à me baiser ? Je ne maîtrisais plus rien et certainement pas mes émotions. Je plantais mon regard dans celui d’Ennia lorsque Maîtresse Caroline posa son gros gland sur mon anneau. -Pousse bien ma lope, tu vas le prendre. En douceur, parce que c’est ta première fois. Profites en, je ne serai pas toujours aussi arrangeante. J’aime baiser mes petites putes sans ménagement. Allez, pousse bien, ouvre toi pour moi ». Maîtresse saisit mes hanches et accentua sa pression. Je sentis ma résistance s’effacer et le gland me pénétrer. Je criai sous la douleur. Je me sentais ouvert, sûr que j’étais déchiré, que je saignais déjà. J’avais le souffle court. Seule l’intensité du regard d’Ennia me permettait de tenir. Maîtresse Caroline poursuivit sa possession, millimètre par millimètre. -Hmmmm tu as passé le plus dur ma pute. Je t’ai ouvert. Oh putain que j’aime ça…. baiser un mec. Je crois que c’est le truc qui me fait le plus mouiller au monde. Allez ma chienne… doucement…. tu vois, je coulisse déjà mieux. Tu t’assouplis bien. Je haletais, gémissais, mes yeux embués de larmes. J’avais mal, mais je ne voulais pas renoncer. J’avais attendu, espéré ce moment depuis si longtemps. Je l’avais rêvé tant de fois. Et je ne pouvais imaginer un meilleur scénario, de meilleures conditions pour perdre mon pucelage. Intérieurement, je remerciais Caroline, Ennia, le ciel et l’enfer. Je remerciais le monde entier de me permettre de vivre cela. Maîtresse Caroline faisait de lents et courts va-et-vient. Elle avait raison, la douleur s’éloignait un peu et je sentais le god coulisser plus facilement. Doucement, elle pénétrait à chaque fois un peu plus profondément. Ses mains caressaient mes fesses, mes hanches. Je me surprenais à tendre mon cul vers ce pieu qui me fourrait, à aller au devant de lui. Et Maîtresse Caroline appréciait. -Hmmm mais c’est que tu aimes ça !! Je le savais, tu es une lope à queue. Bonne à te faire enculer par de belles tiges bien dures. Tu aimes… regarde, tu viens t’enculer toi même ! Une vraie salope en chaleur. Allez… je suis presque à fond. Viens…. pousse encore un peu !. Elle me motivait par quelques claques bien sonores sur mes globes. Je gémissais, et je me sentais totalement parti. J’étais ailleurs. Je n’étais plus moi même, ou alors si, j’ETAIS moi même. Je me faisais baiser, sans aucune retenue. Ce ne sont pas des gémissements de douleurs qui sortaient de ma bouche. Enfin plus tout à fait, et de moins en moins. Le plaisir, plus cérébral que physique en cet instant, gagnait du terrain. Maîtresse le sentait, le savait. Elle en jouait, me possédait. J’étais heureux de pouvoir offrir la victoire à Caroline, heureux de ce que je lisais dans le regard d’Ennia. Elle me souriait, elle aussi avait les yeux embués. Elle me confiera plus tard que mon dépucelage l’avait bouleversée. Que l’émotion que j’avais vécue était si intense qu’elle la ressentait elle aussi à travers mes yeux. -Hmmm ma chienne, je te baise bien. Tu es bien ouvert. Allez, cambre toi mieux que ça ma pute. Offre toi à ta Maîtresse. Caroline me baisait avec plus d’ardeur. Elle se retirait totalement (j’avais alors l’impression d’avoir le cul béant) et s’enfonçait à nouveau avec de moins en moins de douceur. Je gémissais sans discontinuer, oscillant entre douleur et un plaisir physique qui s’alliait de plus en plus à mon plaisir cérébral. Les claques pleuvaient sur mon cul, pas vraiment douloureuses, et je faisais de mon mieux pour m’offrir à ma Maîtresse. Son god me fourrait complètement. Caroline glissa ses mains sous mon torse et attrapa mes tétons. Elle pinça et m’attira à elle, redressant mon buste tout en étirant et faisant rouler mes pointes entre ses doigts. J’adorais cette caresse. Et je laissais échapper un vrai gémissement de plaisir. Maîtresse Caroline m’amenait peu à peu vers la jouissance, en baisant mon cul !!! – La chienne, tu arrêtes de te branler et tu viens sucer sa queue. On va le faire bien jouir. Allez la lope, laisse toi aller, apprécie de te faire enculer et montre moi que tu aimes ça !!!. Ennia tomba à genoux et enfourna ma queue tendue dans sa bouche. Ce contact brûlant manqua de me faire gicler. Maîtresse Caroline me baisait de plus en plus fort, sans lâcher mes tétons qu’elle torturait entre ses doigts. La langue d’Ennia, ses doigts qui me masturbaient, caressaient mes couilles, sa bouche qui allait et venait au rythme du god-ceinture qui me fourrait.. tout cela me fit exploser dans un long cri de plaisir et je me vidais sur la langue de ma déesse rousse. Un orgasme ravageur, d’une intensité que je n’avais encore jamais connu. Maîtresse se retira de mon cul et je tombais sur la moquette. Ennia vient se coucher sur moi, et lentement colla sa bouche pleine de mon sperme sur la mienne pour un long jeu de langue, un baiser d’une tendresse inouïe. – J’ai joui, j’ai joui en même temps que toi, sans avoir besoin de me toucher. Quand tu as déchargé, quand tu as crié, ce que j’ai ressenti était si fort, que je suis partie complètement. Tu sais, je crois que je…. » Je l’interrompis dans un souffle… murmurant à mon tour, mes yeux plongés dans les siens : – Chuuuttt…. je t’en supplie… ne le dis pas… pas maintenant. Moi aussi. Mais je n’ai pas la force de l’entendre, s’il te plaît Ennia…. Et je fondis en larme. Un flot de larmes que je ne pouvais arrêter. Je n’avais jamais pleuré comme cela. C’était comme si toute mes frustrations, mes interrogations, mes inquiétudes… tout ce poids que j’avais traîné depuis tant d’années s’évacuait. Je me libérais et cela faisait si mal. Ennia me serrait dans ses bras, caressait mes cheveux, me murmurait des paroles apaisantes. Sa chaleur me faisait du bien et je savais que je pouvais me laisser aller. Il FALLAIT que je me laisse aller. Que je meurs, pour mieux renaître, ici et maintenant.
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Par : le 25/07/21
Sur ce site très SM, une annonce attire mon attention : « recherchons partenaires pour jeux d’adultes consentants». Rien de plus mais suffisant pour éveiller ma curiosité, suivait un numéro de téléphone de mobile suisse. Je décidais donc d’assouvir ma curiosité et j’appelais sans attendre ce fameux «Natel». Une voix d’homme me répond ; elle est douce et suave. Après les présentations d’usages, il m’explique qu’il est chargé par sa Maîtresse, qui est aussi son épouse, d’organiser un jeu où trois de leur amies Dominantes pourront tester et choisir leur soumis. L’homme me demande de l’appeler Allan à partir de maintenant. Je n’en saurais pas plus aujourd’hui C’est un concours version télé-réalité. Aucune sélection ne sera faite. Ils ont décidé de s’en remettre au hasard et les six premiers candidats seront retenues. Toutefois, je dois remplir tout un tableau des pratiques SM où je dois indiquer mon niveau sur une échelle de 0 à 5. Ce sera mon seul engagement écrit acceptant par avance les pratiques énumérées à l’exception de celle que je note «0». Impatient, je renvoie mon engagement par mail. En accusé de réception, Je reçois une date à partir de laquelle je devrais être à leur disposition deux semaines complètes. Le point de rendez-vous me sera seulement communiqué deux jours avant le début de la sélection. L’attente est longue et mon excitation grandit proportionnellement aux jours qui passent me rapprochant de cette aventure mystérieuse. J-2 arrive enfin et je reçois cette invitation tant attendue. Je dois me présenter à la porte d’un hangar à flan de colline à 16 heures, ni avant, ni après. Aucun retard ne sera toléré. Encore deux jours à patienter. Pas besoin de vous dire que mon excitation était à son comble A l’heure dite, je me présentait devant le hangar qui semblait s’enfoncer dans la colline. C’était de lourdes portes métalliques. L’une d’elle coulissa dans un grand fracas et j’entendis une voie féminine m’invitant sèchement à entrer. La porte se referma derrière moi et je me retrouvais dans la pénombre. C’était impressionnant, comme si je quittais ce monde. Pas le temps de gamberger. «Mets toi à poil et les mains contre le mur. Je suis Maîtresse Célia et j’ai demandé à Allan de préparer ce jeu mais maintenant tu m’obéis» Je m’empresse de poser mes vêtements mais sans doute pas assez vite car je reçois un cinglant coup de fouet sur mon dos. - Allez, presses-toi, on ne va passer la journée ici - Oui, Maîtresse Et je m’empresse de me mettre face au mur. Je sens quelqu’un s’approcher, me passer un bandeau sur les yeux et m’attacher un collier autour du cou. Je leur appartiens déjà et plus moyen de reculer. Ma curiosité prends le dessus et tout mon être accepte cette prise de pouvoir. Au collier est bien vite attachée une laisse. Elle se tend immédiatement et je suis mon hôte privé de tout repère. - STOP, ne bouge plus, on va t’examiner. Si tu n’est pas impeccable, tu repars immédiatement. Je dois présenter ma plante des pieds, mes mains. L’on me fait tourner sur moi-même et je sens une main saisir mes testicules et les tirer brutalement vers le sol. Je serre les dents mais aucun son ne sort de ma bouche. - A genoux, mains au sol, présente nous ton petit cul m’ordonne Maîtresse Célia Un gel coule sur ma raie et je sens des doigts fouiller mon intimité. Elle en profite pour me donner une forte claque sur mes fesses en ressortant ces doigts - Redresses toi. L’impression est correcte mais attention au moindre écart, c’est dehors. - Oui Maîtresse - Maintenant, on va t’expliquer comment cela va se passer. - Tu es le dernier arrivé, cinq autres soumis sont déjà en cage. - Ce soir, nous allons surtout tester ta motivation et ton envie de soumission. A partir de demain, trois Maîtresses auront la journée pour se faire une opinion en vous testant à leur bon vouloir. Tu ne connaîtras pas leur nom et tu devras les appeler Maîtresse tout simplement. Je ne connais pas leur envie donc ce sera surprise pour tout le monde. Nous sommes suffisamment bien équipé ici et tu pourras crier tant que tu veux, nous serons 30 mètres sous terre. Vos Maîtresses auront le choix de prendre 1 ou/et 2 soumis à la journée et cela durera 9 jours. Elle pourront vous accorder jusqu’à une journée de repos par tranche de trois jours mais dans ce cas vous restez au cachot et je ne sais pas si tu auras vraiment envie de te reposer ! - Allan va te conduire à ta cellule. Tu pourras retirer ton bandeau et tu m’attendras à genoux, front contre terre et mains au sol devant toi. Mon collier me tire en avant et l’on peut dire que je suis Allan aveuglément. Au fur et à mesure de notre progression, je sens de plus en plus de fraîcheur probablement le signe que nous nous enfonçons sous terre. J’entends une porte métallique grinçée et la tension de la laisse cesse. La porte s’est refermée. Allan me conseille de ne pas tarder à prendre ma position d’attente. Je me débarrasse de mon bandeau. La cellule est très sombre et il me faut quelques minutes avant que ma vue ne distingue des murs noirs équipés d’anneaux auxquels sont attachées des chaînes. Le sol est en pierre froide et je commence même à grelotter. Je ne découvrirais le mobilier qu’un peu plus tard car je me mets immédiatement dans la position souhaitée par Maîtresse Célia. Bien m’en pris car j’entends la porte s’ouvrir et les jambes de Maîtresse Célia viennent taper mes côtes sans ménagement. - Ce soir, je vais me faire plaisir avant de te laisser à mes amies. Allez bouge-toi un peu et vient nettoyer mes talons. - Oui, Maîtresses Je m’empresse de lui obéir et je lèche consciencieusement ces chaussures. Elles sont assez terreuse et j’ai du mal à leur rendre leur éclat mais Maîtresse Célia semble satisfaite. Elle me pousse avec ces talons pointus qui s’enfonce dans ma chair et je bascule sur le dos. S’étant déchaussé, elle m’enfonce ces orteils dans la bouche. Ils ont un goût de transpiration mais je fais attention à lui faciliter l’accès à ma bouche. Après ce traitement, elle me fera me lever et m’approcher du mur. Elle m’attache par mon collier à une des chaînes que j’avais repérée. En me poussant contre le mur, elle m’attache les bras et les chevilles bien écartés dans des anneaux métalliques. Le contact d’une cravache sous mes testicules ne laisse pas de doute pour la suite du scénario. Elle me détend habillement en me frôlant avec l’extrémité de cuir plat de la cravache. Je me détend et je reçois un grand coup sur les fesses qui me fait tressaillir. Les coups s’enchaîne sur mon dos. Variant les plaisirs, Maîtresse Célia me tapote les testicules. C’est douloureux. Je me tortille mais les anneaux d’attaches me maintiennent fermement à sa merci. Je capitule et demande pitié ce qui n’a aucun effet sur elle. La douleur devient terrible et je pends lamentablement sur les anneaux. Elle me détache et me retourne. Dos au mur et de nouveau prisonnier, la cravache me cingle le ventre, les tétons et le sexe. La douleur reprend toujours plus vive. Mes gémissements finissent par déclencher un emballement terrible de Maîtresse Célia. A ce moment mes certitudes vacillent. Ai-je bien fait d’accepter ce jeu ? De toute façon, il n’est plus possible de revenir en arrière alors autant faire bonne figure et satisfaire Maîtresse Célia. Le temps s’est arrêté et il m’est difficile de déterminer combien aura duré mon supplice. Maîtresse Célia me détache et je m’effondre sur le sol froid. Je n’ai pas vraiment le temps de récupérer qu’elle demande mon attention pour me donner ses instructions pour la nuit qui vient. Elle me montre une couche dans un coin de la cellule. - Tu dormiras là. Si Allan ne l’a pas oublié, tu dois avoir une couverture. Je remarque aussi 2 gamelles en aluminium. - Allan viendra te verser ton repas dans l’une d’elle. Pour la boisson, je vais te gâter Sur ce bon mot, Maîtresse Célia s’accroupit au-dessus de la gamelle, écarte son string et la remplit de son urine. - Voilà un nectar divin, ne le gâche pas. Si tu as encore soif, tu n’auras qu’à la remplir avec ta propre urine. A partir de maintenant ce sera ton unique boisson. - Sur ce je te laisse, demain réveil à 5 heures, petit déjeuner et toilettes. A son sourire narquois, je devine que ce ne sera pas de l’hôtellerie de luxe. A peine maîtresse Célia partit, Allan vient me verser une bouillie dans ma gamelle. - Bon appétit, sois en forme demain. Et sur ce, il s’éclipse discrètement et referme la lourde porte métallique à double tour. A suivre …. Ce texte n'est qu'une fiction sortie de mon imagination. Je ne rajouterais donc pas la phrase fatidique "Toutes ressemblances...etc"
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Par : le 17/08/21
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang." Histoire d'O Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé comme objet spécifique, autonome de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la pureté des sensations extrêmes, la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, le terme revêt une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel; la fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux affranchis jugée moins infamante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et au XIXème siècles, la bastonnade réalisée avec une corde goudronnée, était une punition fréquemment pratiquée dans les bagnes avant l'abolition de l'esclavage. En France, la flagellation dans le système pénal fut prohibée en 1830, lors de l'avènement du Roi Louis Philippe. La dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la Comtesse de La Motte, pour sa participation, dans l'affaire retentissante du collier de la Reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Arabie Saoudite et en Iran. En Littérature, l'œuvre du Marquis de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant, ministre de la Police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. La flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970),auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet, belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies." ,enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage cruel dans l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) chez Pierre Louys en 1926,dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013),fait du fouet l'instrument de prédilection, de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences" (2019),son dernier ouvrage. "Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un mois. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir." Le Lien, récit de Vanessa Duriès. (1993) Diversifiée dans sa ritualisation, sa gestuelle et son symbolisme, très présente dans l'univers du BDSM, la flagellation se définit aujourd'hui, comme une pratique autonome, de la recherche de la jouissance. "Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche". Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/06/22
1 - L’ascenseur. *** Je devais avoir cinq ou six ans quand j'ai vu un film à la télé, genre « Les mille et une nuits ». On y menaçait une esclave du fouet. Ça m'a tellement impressionnée que j'ai voulu "garder" ce mot. Je savais écrire un S, alors j'ai demandé à mon grand-père : — Comment on écrit "clave" ? Il m'a répondu : — Ça n'existe pas. Je repensais très souvent aux esclaves. Dans les jeux avec les copains, j’étais la voleuse arrêtée par des policiers ou l'Indienne attachée à un arbre. Plus tard, mes petits amis étaient toujours des garçons... décidés. Durant mes études, j'ai été obligée de faire des petits boulots. J'ai travaillé "en cuisine" et dans des grandes surfaces. Un jour, alors que je devais mettre des boîtes de conserve dans un rayon, un jeune employé est passé et il m'a dit : — Faites des piles bien droites, Mademoiselle. J'ai un peu rectifié les piles de boîtes, mais il a ajouté : — Enlevez toutes les boîtes et recommencez. Je veux voir des piles impeccables. J'ai obéi. Par la suite, il est souvent venu vérifier ce que je faisais. Quand il m'a invitée à aller boire un verre chez lui, j'ai accepté et quand il m'a dit de me déshabiller... j'ai obéi. Ensuite... on s'est mariés. Sexuellement, c'est très bien mais dans la vie de tous les jours, nettement moins. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même et à ma fascination pour le mot "esclave". Comme à l'époque du magasin, il me contrôle. Il ordonne et j'obéis... Je sais, ce n'est pas glorieux. C'est un maniaque de l'ordre et je suis bordélique. Il est très économe et je suis très dépensière, je le reconnais. Il y a environ un mois, j'ai fait une folie... non, deux folies. J'ai acheté une paire d'escarpins rouges à très hauts talons, trop beaux, très chers. Ensuite, j'ai craqué pour de la lingerie La Perla. Je savais que j'allais avoir droit à une scène et je serrais les fesses en attendant le relevé de la banque. Quand il est arrivé, je me suis retrouvée devant lui, comme une écolière qui a fait une grosse bêtise. Il n'y a pas eu d'engueulade, il m’a prise par le poignet et il m’a couché sur ses cuisses. C’est une position que connais hélas, trop bien. Même si la soumission me plaît, la douleur physique, je déteste ! Il a relevé ma jupe et comme je n’avais pas de culotte, j’ai reçu une vingtaine de claques sur les fesses, j’ai crié, pleuré… en vain. J’avais les fesses en feu. Il m’a dit : — Donne-moi ta carte Visa et ta carte de banque. J’ai été les chercher je lui ai données et il les a mises dans sa poche en disant : — Confisquées. — Mais, euh... comment, je vais faire pour... — Je te donnerai de l'argent de poche. Il m'a remis une petite somme d'argent, pas beaucoup. À partir de ce moment-la, le dimanche, il me donne de l'argent pour la semaine... Le gros problème, c'est qu'il prend un malin plaisir à le faire devant quelqu'un, des copines à moi, des amis à lui, sa mère... Il y a 15 jours, il m'a donné mon argent de poche devant sa sœur et ses deux enfants. L'aînée a dit : — Ah, c'est comme chez nous, Papa nous donne notre argent de poche si on a été sages. La plus jeune a ajouté : — Tu as été sage, Tante Mia ? Ça a fait rire tout le monde... sauf moi. Par contre, j'étais toute rouge. Alors, j'ai imaginé une petite vengeance. Dans mes rêveries, je m'imaginais le tromper. C'est une revanche excitante. Je dois ajouter deux petites choses à mon sujet. D'abord, je ne suis pas farouche. Ensuite, d'après mon mari, j'ai huit ans d'âge mental, car j'ai peur du noir, des araignées, des serpents et des ascenseurs.... Un jour, quand j’étais petite, je me suis retrouvée bloquée dans un ascenseur et de peur, j’ai fait pipi dans ma culotte. Depuis, je ne prends plus les ascenseurs. Manque de pot, notre appartement est au quatrième étage. Moi, j’aurais voulu habiter un rez-de-chaussée, mais quand mon mari a su que c’était à cause de ma peur des ascenseurs, il m’a simplement dit : — Prends les escaliers, c’est bon pour tes cuisses fesses. C’est ce que je fais, sauf quand je reviens des "grosses courses" et que mon caddy est rempli. Il m’arrive alors de le prendre, la peur au ventre... Ce samedi après-midi, je rapporte une tonne de nourritures et de boissons. Dans l’entrée de l’immeuble, un voisin attend l’ascenseur. On se salue et il me tient la porte pour que j’entre. C'est un homme d'une quarantaine d'années, assez grand, pas mal. Je le remercie et on se retrouve à trois dans la cabine d’ascenseur : lui, moi et mes courses. Je lui demande : — Ce n'est pas trop lourd pour l'ascenseur ? — Mais non, on peut être quatre. Aucune raison d'avoir peur. Il a à peine dit ça que l’ascenseur s’arrête et la lumière s’éteint. Je pousse un grand cri, car même dans mes pires cauchemars, je ne me retrouve jamais dans un ascenseur en panne plongé dans le noir. Avec en plus des araignées, si ça se trouve. Le voisin essaie de me calmer en disant : — C’est juste une coupure de courant, il va repartir. — On va tombeeeerrr !!! — Mais non... D’ailleurs, on se trouve presque au premier étage, on ne tomberait pas de très haut. Je m’accroche à lui en expliquant d'une voix tremblante ce qui m’est arrivé dans mon enfance : — J’ai failli avoir un accident d’ascenseur... quand j’étais petite. J’ai peur... — Première chose à faire, pousser sur le bouton « alarme ». Il allume son briquet. La flamme éclaire notre prison, il pousse sur le bouton et... rien ne se passe. Je dis : — Je vais appeler pour qu’on nous sorte de là. — D’accord. Je crie de toutes mes forces : — Au secours ! On est bloqués dans l’ascenseuuuuur ! On entend une porte s’ouvrir et quelqu’un demande : — L'ascenseur est en panne ? — Ouiii, c’est Mia du quatrième... S’il vous plaît, appelez la concierge ! — Mia, celle qui met des jupes tellement courtes qu’on voit la moitié de son derrière ? Merde, ça doit être la bigote du troisième ! Je mets des jupes courtes, c'est vrai, mais on ne voit pas mes fesses ! Je crie à nouveau : — Au secouuuuurs !! L'homme me serre contre lui. Ça me rassure, je lève la tête pour le remercier et là, on se retrouve bouche à bouche. Que faire ? S'embrasser... Je me colle à lui tandis que ses mains vérifient la longueur de ma jupe. Oooooh.... Il vérifie bien ! — Tu es coincée dans l'ascenseur, Mia ? C'est la voix de mon mari. Je réponds : — Oui... et j'ai peur. Plus trop en fait... Il ajoute : — Tu es seule ? Mon compagnon de galère répond : — Non, je suis le locataire du cinquième et j'ai rassuré votre femme. — C'est gentil, c’est la reine des trouillardes. Je vais prévenir la concierge et je reviens. — Oh oui, j'ai peur. En fait, nettement moins parce que le voisin m'embrasse à nouveau. Mon mari remonte avec le concierge et un couple qui vient d'arriver. Ils parlent tous ensemble, mon mari plus fort que les autres. Une femme dit : — Il faut faire réviser complètement cet ascenseur ! Plus personne ne s'occupe de moi... sauf mon nouvel ami. Il me dit à l'oreille : — Tu veux que je te rassure encore ? — Oh ouuuiiiii.... Il glisse sa main sous ma jupe, qui est courte comme vous savez. Et là, tout en entendant mon mari et les autres râler au sujet de la gestion de l'immeuble, il me caresse jusqu’à ce que je jouisse... C'est la première fois que je trompe mon mari. Mais, jouir sous la main d'un inconnu, est ce que c’est tromper ? *** Mes livres sont ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share et ici : https://lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 06/09/22
Nous sommes en route pour rentrer à la maison. Nous sommes sorti pour voir des amis. Je suis habillée de ma robe rouge et de mon colier d'appartenance noir. Sur le chemin, il y a un homme qui fait du stop. Il va en direction de notre maison. Nous arrêtons sur le bord de la route pour lui proposer de monter. -On peut vous enmener non loin d'où vous voulez aller. Dis-je après avoir ouvert ma fenêtre. Il me regarde et s'attarde sur mon colier. Il hésite puis me dit -Avec plaisir Il monte derrière. -Merci de vous être arrêté, dit notre passager, je m'appelle Alex et vous? - Moi je m'appelle Jessica et le monsieur d'à côté s'appelle Nicolas. Tu fais quoi dans la vie? - Je suis ingénieur dans une grande boîte, me répondit Alex Au cours de la discussion Alex nous confie que son travail lui met beaucoup de pression. Et qu'en ce moment il fait du stop pour voyager et rencontrer de nouvelles personnes. Au fil de la discussion Alex nous pose cette question. -J'ai vue ton collier et je me demandais s'il avait une signification particulière. A ses mots je rougis -Vas y je t'en pris répond lui, dit mon Maître sans lâcher la route des yeux. -Il a un sens pour nous oui, c'est un colier d'appartenance. lui répondis- je timidement. Je prend la main de mon Maitre. Et je complète en disant. - Il signifie que j'appartiens à mon Maître. -Tu es alors soumise comme moi, dit Alex avec un grand sourire. Je suis surprise de sa réponse mais je lui réponds avec un sourire sadique. - Pas exactement je suis plutôt Switch Nous continuons alors la discussion sur le sujet. Le feeling passe bien avec lui. - J'aimerais bien le soumettre, dis-je à voix basse à mon Maître Mon Maître dit alors à Alex -Souhaite tu passer à la maison boire un coup? -Allez pourquoi pas, répondit Alex après avoir hésité. Nous arrivons à la maison. Nous le faisons rentrer -Souhaite tu qu'on te montre la maison, lui dit-je. Nous lui montrons le salon, la salle de bain et enfin notre chambre qui nous sert de donjon. Au mur est accroché une cravache, un paddle, un martinet et plein d'autre instruments de torture. Dans la pièce sont disposés divers sextoys. Ça va du lapin au wand. Il y a aussi des plugs qui sont avec une queue ou un bijoux et qui sont de diverses taille. Il a l'air émerveillé en voyant nos jouets. Il regarde ensuite la cage qui se trouve au pied du lit. -on l'utilise pour garder nos prisonniers captif On voit ces yeux briller avec envie Maître et moi on se regarde avec complicité. On se dit qu'on a trouvé notre nouveau jouet. On a déjà discuté avec Maître de mon envie d'avoir un homme sous mon jout Je me dis que c'est peut être l'occasion. Nous lui proposons à boire sans alcool car nous voulons qu'il soit lucide pour accepter ou non notre proposition. Nous discutons un peu puis une fois que l'atmosphère est détendue mon Maître lui dit. - Ma soumise a une question à te poser Alors je me lance et lui demande - Accepterais-tu de faire une séance avec nous. C'est moi qui te dominerait sous l'obéissance de Maître Il nous regarde en hésitant. Maître prend la parole - On t'a vu regarder la cage avec envie tout a l'heure. A ces mots, il baisse la tête de honte et acquiesce. - Il faut que tu le verbalises. répondis Maître - J'accepte de faire un séance avec vous. Répondis Alex. - Très bien. Nous allons alors discuter de tes envies et de tes limites. Maître et lui discute. J'écoute avec attention mais aussi avec envie. Après cette grande discussion Maître nous demande à Alex et à moi de nous déshabiller et de nous mettre à genoux. Lui hésite, moi j'obéis immédiatement. Maître lui redonne l'ordre de façon plus ferme. Alors il me regarde et il me voit à genoux nue alors Alex fait de même. Je le trouve beau et encore plus beau à genoux. J'ai hâte que mon Maître m'autorise à le torturer - Je reviens ne bougez pas. Dit Maître avant de.partir dans la chambre. Il n'est plus dans mon champs de vision. Alors j'écoute chaque bruit. J'imagine ce que je vais lui faire. Ma respiration s'accélère d'excitation Soudain j'entend un claquement ce qui me fait sortir de ma torpeur. Maître a apporté une ceinture. Mon jouet favori. Et il le sait au vue de tous nos jeux Il demande à notre invité de se mettre à 4 pattes. Il obéit. -Lève toi ma sluty. Je te donne cette ceinture. Et je t'offre cet homme en jouets. Fais en ce que tu veux. Je prend la ceinture. J'ai mon grand sourire sadique. J'ai hâte de l'entendre crier de plaisir et de douleur mélangé. Je ne vois pas son visage mais j'imagine bien sa crainte. Je tend la ceinture, la première claque tombe sur ses fesses. Il crie de surprise. Puis ensuite de nouveau coup tombe. Pour ne pas l'épuiser, j'alterne entre coups et caresses. Il crie de douleur à chaque coup mais soupire de soulagement à chaque carresses. Sa respiration se fait plus allaitante. Ses fesses se tendent à chaque coups. Il crit de douleur mais en demande encore et encore. Je prend mon pied à le torturé ainsi Ses fesses rougissent sous mes coups. Quand Monsieur trouve cela satisfaisant, il me demande de lui donner la ceinture. Je la lui rend. N/notre soumis reprend alors sa respiration. Monsieur me dit -Je t'en pris continue à jouer avec ton jouet. Et il me confie, j'aime te voir prendre autant de plaisir - Merci, Monsieur. Je t'en suis reconnaissante. Je me dirige alors vers sa tête. Je lui présente mes pieds et lui demande de les embrasser. Je fais cela en connaissant son fétichisme de pied. Mon jouet se baisse puis embrasse mes pieds. Je prends plaisir à l'humilier ainsi. - C'est bien ma chienne. Le felicitais-je en retournant derrière lui. Je lui carresse les couilles gentillement. Puis, je lui assène un coup dans le couilles. Il crit et se tord de douleur. D'un ton sec je lui dit -replace toi bien Il se remet alors vite en place malgré la douleur - bon garçon, lui dit-je en lui caressant son dos. Je lui carresses les couilles avec mon pied pour ensuite lui asséné un nouveau coup. Il crit mais ne bouge pas cette fois. Je lui carresses le dos pour le récompenser. Je constate qu'il bande. - Maitre regarde il bande, la salope aime ce que je lui ai fait. Rigolais-je avec Maître - ahah je vois ça, répondit Maître. A nos mot il baisse la tête et rougis. - Monsieur, tu pense que je peux le faire jouir ainsi? - Demandons à N/notre salope. Tu penses que tu peux? Dit il a notre soumis. -Je, je ne sais pas, bégaie t-il Je lui donne une fessée et tous de suite son sexe réagie. Sa respiration c'est accélérer. - Et maintenant tu sais ? Lui Répète Maître. - Oui, je pense pouvoir, répondit-il timidement. - Allonge- toi sur le dos. Il suit les ordre de Maître sans broncher. Le voilà allongé sur le dos avec son sexe lever. Je lui écarte les jambes pour avoir accès à ses couilles. Je commence à griffer son corps. Il se tord sous mes griffures. Sa respiration est rapide et forte. Je lui bloque ensuite sa respiration en mettant la main sur son nez et sa bouche. Avec mon pied je viens lui taper les couilles. Son sexe réagie à chaque coup. J'aime le voir souffrir mais surtout que cela lui plaît. Je sens ma mouille couler de plaisir le long de ma jambe. Mes coups s'accélèrent, je lui laisse de moins de temps pour respirer. Je le sens monter en pression. Et là sans prévenir, je le griffe. Alors il n'arrive pas à ce retenir et éjacule sur son ventre. Il tombe ensuite de fatigue. Je viens placer sa tête sur mes jambes et je lui carresse la tête et le corps. Je carresses ses blessures. Il est totalement détendu. Nous attendons qu'il redescende. Une fois qu'il est descendu, Maître nous demande de nous mettre à genoux devant lui. Je lui obéit. Il nous met une laisse. Il nous fait marcher à 4 pattes jusqu'à la chambre. - Met toi sur le tapis, met toi à genoux et n'en bouge pas, dit il à notre soumis. Docilement il va s'installer. - Tu va me voir baiser ta Maîtresse du soir. Je veux que que tu comprenne ta place se soir, lui dit Maître Il me fait monter sur le lit. Il me met à 4 pattes de façon à ce que notre soumis ne loupe pas une miette. On peut voir ma mouille couler le long de ma jambe. Maître touche à peine mon sexe que je bouge dans ton les sens. Mon sexe est comme électrifier. Les préliminaires sont inutiles. Alors il me plaque la tête contre le matelas. - A toi aussi je vais te montrer ta place, dit Maître avec une voix féroce. Il me fesse puis sans prévenir il entre sont sexe en moi. Je cris de supprise et de plaisir Il me baise avec force. Il me bloque, je suis incapable de bouger. Je crie mon plaisir. Être ainsi à sa merci m'excite tellement. - Ma belle se soir tu n'as pas le droit de jouir. Tu as déjà eu ton plaisir. Je vais juste me faire plaisir en t'utilisant, me grogne mon Maître Il se retire. Et sans prévenir il pénètre mon anus. Je cri de douleur et de surprise à son entrée. Il me possède totalement. Soudain je le sens se contracter et il jouit en moi. Nous nous écronlons tous les deux de plaisir. Notre soumis n'a rien loupé de la scène. Il bande à nouveau. Je suis contente de l'effet qu'on lui produits. Maître le regarde et dit. - Ce soir tu vas dormir sur le tapis au sol. Demain nous discuterons de ce qui c'est passé. Lui dit mon Maître. Nous ne sommes tous endormie dans un bonheur certain. Le lendemain nous prime le petit déjeuner ensemble. Il nous dit avous avoir pris son pied . Et qu'il n'avait jamais connu autant de plaisir. Il nous en remercie. Et nous dis qu'il souhaite renouveler l'expérience et qu'il aimerait dans le future devenir notre soumis. Nous lui répondit, qu'on a nous aussi beaucoup aimer nos jeux et que nous aimerions aussi qu'il devienne notre soumis. Nous le ramenons chez lui avec le sourire aux oreilles. Une fois déposée, on se dit à très vite.
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Par : le 29/11/22
Bonjour à tous, J'ai pris du temps à prendre la parole, ou plutôt à prendre mon clavier, afin de vous soumettre une des mes histoires, qui a plus de 20 ans, certes, mais me définit bien. Pour être parfaitement honnête, je l'ai présenté sur un autre forum, il y a 4 ans... et le peu de réactions me laisse à penser que ce forum, qui a l'air beaucoup plus actif, facilitera la discussion car cela en est le but. Si je ne suis pas au bon endroit (ou si la section "cas vécus" n'existe pas), je présente mes excuses aux modérateurs et vous laisse gérer ce témoignage. Si ce dernier reste, bienvenu dans monde, c'est parti : Cela se passe dans nom Nord natal, une jeune femme apprend par hasard, lors d'une soirée étudiante, que je suis attiré par les jeux de domination et de soumission (à cause d'un ami qui, étant au courant de mes tendances, s'est permis d'en parler sans prendre garde à l'auditoire : la jeune femme en question). A l'époque, nous organisions un petit voyage à Disneyland avec ma promo étudiante, chacun d'entre nous avait la possibilité d'inviter une personne et devinez qui je pris ? La jeune femme pré-citée, que j'appellerai Géraldine (le prénom a été changé). Je me retrouve donc en vadrouille à Marne la Vallée au milieu des décors en carton pâte et autre Mickey. Peu de monde, période de juin, nous profitons des attractions mais, la fatigue aidant, je décide, avec ma compagne d'un jour, d'aller voir un spectacle histoire de s'asseoir un peu. Le spectacle commençant dans une vingtaine de minutes, le discussion s'enclenche sur le BDSM, puisque son oreille avait glissé quelques jours plus tôt sur mes pratiques lors de la fameuse soirée. Elle m'avoue (quoique je ne vois pas où soit l'aveu, je ne vois là aucune culpabilité) avoir envie de pratiquer le SM, en tant que soumise, et le plus vite possible ! Je vous refais la scène, je suis au milieu d'un parc à thèmes pour enfants et une jeune femme me demande de la dominer. Euh, comment dire ? Hors-sujet ? trop tôt ou trop tard ? Je me vois donc dans l'obligation de lui demander a minima d'attendre notre retour en terre flamande pour envisager quoique ce soit. Elle acquiesce, nous profitons du spectacle mais je dois avouer que quelques images de ma future soirée commencent à s'immiscer entre Minie, Donald et autre Mulan.... vision bizarre, mais que je dois bien assumer. Je vous épargne le reste de la journée, mélange de poupées qui chantent "It's a small World after all" et mon imagination débordante faite de menottes, de martinet et de pinces sur tétons. Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre ! Le soir venue, Géraldine se prépare à rentrer chez elle une fois descendue du bus. Tout mon imaginaire s'effondre sur le champs ! Elle a dû changer d'avis, dommage ! Je cherche donc un taxi pour rejoindre Fives (un quartier de Lille) où se trouve mon appartement lorsqu'une voix me demande au moment où j'allais annoncer l'adresse à mon transporteur : "Je peux venir ?". Mon "oui" fût si rapide que Géraldine crût un instant que je m'adressais au chauffeur. Je lui tint la porte de notre carrosse (une Peugeot, si me souviens bien). Cela la rassura, je la pris par le bras comme pour l'introniser dans un bal où personne ne l'avais jamais invitée. Je la sentis un peu frileuse pendant le trajet, je la pris par la main avec mon discours habituel (code de sécurité, pratique négociée avant et, surtout, mon appartement possède un lit d'appoint dans le cas où elle ferait marche-arrière). Arrivée à l'appartement, un verre, vite ! Nous avons tous les deux la gorge sèche, comment pourrait-il en être autrement ? Je lui présente ensuite le matériel, menottes, cordes, pinces à linge, bougies, martinet. Lui expliquant chacun sans tabou. Je sens désormais que sa frilosité déguise en fait une véritable excitation, la soirée peu commencer... Je lui fait d'abord essayer les menottes, les bas devant, tel un suspect au tribunal. Elle comprend désormais que les clés que je possède seront son seul salut, elle assume de statut de soumise et me demande de tout essayer. Je commence donc par la libérer, lui demande ensuite de retirer ces vêtements, hormis sa culotte et son soutien gorge, elle s'exécute, tremblante, je lui retire moi-même les bretelles de son soutien-gorge, ses épaules son dénudées, tant mieux, je peux donc désormais l'attacher sur une chaise présente depuis le début de la scène, au milieu de ma chambre, et que je ne vous ai pas présenté : La chaise, je te présente Géraldine. Géraldine, je vous présente la chaise. Assise et menottée, Géraldine me lance un "je te fais confiance" qui marque définitivement ma mémoire comme un acte fondateur de notre future relation. Je lui attache les pieds, les genoux afin de valider la contrition. Je relie ensuite le bas de ses chevilles aux menottes, pour que le mouvement soit très limité... Et je pars dans mon salon... pour regarder un épisode de Friends, dont je suis fan, en version originale, s'il vous plaît (ça passait sur une chaine qui s'appelait Jimmy et qui état la seule, à l'époque, à les passer en VO). Pour être honnête, le salon et ma chambre sont dans la même pièce, Seule ma salle de bain, mes toilettes, ma cuisine et ma salle à manger sont à part. Je laisse donc Géraldine regarder l'épisode avec moi. Elle n'a pas l'air de comprendre, je lui explique donc que je lui laisse une demie-heure pour entrer dans son statut d'objet. Dix minutes après, c'est le cas, elle accepte sa condition, je peux donc maintenant lui faire accepter la mienne. Un aller retour au frigo me fait sortir quelque glaçons que je pose directement dans les bonnets de son soutien-gorge. Frisson immédiat, avec cette impossibilité de les retirer rendant ce frisson plus... excitant. Ne prononçant aucun code de sécurité, je prends le martinet et lui frappe, doucement d'abord, puis plus fortement, les cuisses, cela commence à rosir doucement. Au bout de cinq minutes, les glaçons ont fondu, le soutien-gorge n'est donc plus nécessaire, je lui retire avec, dans mes mains, une vingtaine de pinces à linge. La suite, elle l'a compris. Ses seins vont désormais souffrir, elle le comprend et ne bronche pas. Je commence avec les contours, la poitrine est généreuse, les pinces y trouveront leur place. Je garde les 4 dernières pour les tétons, 2 chacun, la douleur devient intense mais toujours aucun code de sécurité, je continue après lui avoir donné un peu d'eau. Cela fait partie du jeu, une souffrance pour une récompense. Le contraste entre la chaleur interne de son corps et ses tremblements externes nous font comprendre à tous les deux que chacun a trouvé ce qu'il était venu cherché, un moment de complicité. Nous avions atteint un seuil de complicité entre son acceptation de sa situation et ma volonté de maîtrise. Cet équilibre, quand il est atteint, est un colosse au pied d'argile, un détail peu tout gâcher, un acte déplacé, un bruit dehors, un changement de ton. J'y prends garde, je la possède, elle aime ça mais je me dois d'être prudent. Je commence donc à changer de rythme pour sentir sa sensualité. Les pinces posées sur sa poitrine sont désormais toutes en place. un dizaine sur chaque sein, 2 sur chaque tétons. Elle se concentre, tente de s'éloigner de cette douleur. Je suis là pour la lui rappeler. Avec le martinet, je caresse délicatement les pinces qui, de fait, se mettent à bouger, pinçant ainsi un peu plus par un effet levier qu'Archimède n'aurait pas nié. Le hasard des lamelles de cuir se promenant sur sa poitrine transforme une douleur diffuse en vague nerveuse à intensité variable. Elle ferme les yeux comme pour s'éloigner de la pièce. Le martinet reprend son office, quelques coups un peu plus fort sur les cuisses, à intervalle irrégulier, Géraldine ne sait pas où le prochain coup va tomber. Ses cuisses sont désormais rouges, sa position assise lui permet de constater l'étendu des dégâts, j'ai une soumise bicolore. Je lui laisse reprendre son souffle... pas longtemps, un petit cri de douleur vient lui rappeler son statut, je viens de lui retirer la première pince à linge et, si jamais vous ne le savez pas, cela est douloureux car la pince a pris le temps de faire corps avec la peau, la retirer engendre donc une douleur de faible durée, mais intense. Une à une, je lui demande de choisir la prochaine en lui interdisant les deux placées sur chaque tétons, je me les garde pour la fin. Cela dure cinq longues minutes, entre le temps de son choix et mon choix de technique pour les retirer. Lorsque sa poitrine n'offre plus à mes yeux que deux tétons sertis de bouts de plastique, je décide d'utiliser une technique redoutable : le "retirer remiser" qui consiste a enlever la pince pour la remettre quasiment aussitôt, effet garanti. Ses cris me le confirment. Elle voulait un maître, elle l'a eut, je voulais une soumise, je la tiens au bout de mes pinces. Petite pause, les pinces sont maintenant un souvenir, je lui sers un verre de vin blanc, elle l'accepte, cela lui donne une petite ivresse et des yeux merveilleux regardant son bourreau avec au fond une question : et maintenant, que fait-on ? Je n'oublierai jamais ce regard, jamais cet instant, nous avions passé un palier, ensemble, une osmose, ce sont des moments rares, je me permets donc de le partager avec vous. Il est donc temps de passer à une autre étape, de la déshabiller entièrement car le lecteur attentif n'a sans doute pas oublié que Géraldine était encore vêtue de sa petite culotte. Une soumission totale engendre une nudité totale. Je la détache et prépare la scène suivante… Géraldine se frotte les poignets, essayant d'effacer les marques de cordes. Elle sait que ses derniers vont encore être mis à contribution, mais ça la rassure. Je lui demande, sèchement, de rester debout les mains dans le dos. Elle s'exécute. J'installe la scène suivante. Mon appartement est vieux, rénové, certes, mais vieux, un tuyau en fonte qui jadis servait à irriguer l'eau, n'a pas été enlevé par mon propriétaire lors de ladite rénovation. Bien lui en a pris. Cela se passe en deux temps : j'utilise trois cordes, une attachée à chaque poignée de Géraldine, c'est ce que j'appelle une corde de non-pression. C'est une technique de sécurité (encore) qui consiste à faire plusieurs tours de corde autour d'un même poignet et de lier les extrémités de la corde ensemble. La corde non-pression permet à Géraldine d'avoir le poignet maintenu mais avec une tension supportable. En effet, si je n'avais fait qu'un seul tour autour de son poignée, la pression au niveau de la jointure serait intolérable, voire dangereuse. Une fois les deux poignets ainsi traités, ils se transforment donc en "bracelets" qui vont être attachés à la troisième corde elle même suspendue entre deux points d'attache. Géraldine se retrouve donc les bras en V, face au mur. La petite culotte est toujours à sa place. Pas longtemps, je la lui retire en la faisant glisser délicatement, je veux que chaque molécules de peau de sa jambe soit en contact avec la dernière pièce de tissus encore présente sur elle. Elle est nue, de dos, ne sachant pas ce qui va lui arriver. C'est une première dans notre relation, ses yeux ne lui sont plus utiles. Je prends donc la décision de surprendre, je lui caresse de dos, délicatement, descend lentement jusqu'à ses fesses, promenant ma main entre les deux, sans forcer, c'est trop tôt. je change soudain de direction, passe vers l'avant et commence ostensiblement à la caresser à l'endroit que la morale réprouve mais que le désir inonde, si j'en crois mes doigts. Réflexe, elle resserre les jambes. Mauvaise idée, je me saisis de deux cordes et lui attache les chevilles une par une et attache la première corde au radiateur en fonte et la seconde au canapé servant de lit d'appoint pour mes invités. Ma soumise était en V, la voilà désormais en X. Je reprends donc mes attouchements, elle se débat, crie un peu, j'aime ça. Les yeux, toujours les yeux, reflet de l'âme et parfait miroir du désir naissant en sa bouche offerte. Mes doigts rejoignent sa bouche. Elle les lèche, les tripote avec sa langue, seul organe libre de l'ensemble de ses mouvements. Ses yeux sont fermés, elle imagine, elle rêve, elle part. Il est donc l'heure de la réveiller. Mon martinet la fait sursauter ! La douleur aussi, sans doute. Son dos comprend vite. Nous en sommes à une phase avancée de la séance, les coups sont plus rudes, plus ciblés, plus insistants. Ma soumise devient torsion, tentant en vain de s'éloigner des lanières qui, inlassablement, tombe juste à chaque fois. Je marque une pause pour voir le regard de Géraldine, légèrement crispé, un peu humide et pourtant soulagé, non pas parce que je me suis arrêté, mais parce que je prends soin d'elle. Je la soulage de ses larmes naissantes à l'aide d'un kleenex, lui donne un peu d'eau, pas trop. Je l'embrasse, délicatement, sur la bouche, elle opine, cela commence à devenir excitant. Pour être clair et cru, je bande. Mais, là aussi, c'est trop tôt. Il est donc l'heure de la fessée, donc de la fesser. La fessée est un art, un concept, une autre approche de l'autre. Les diverses méthodes pour l'infliger permettent d'être plus ou moins à l'aise pour la pratique. En ce qui concerne Géraldine, après l'avoir dé-crucifier, je décide de lui attacher les mains vers l'avant, bien que je lui ai fait déjà fait essayer les menottes, je reste fidèle à mes cordes. Elle se laisse faire, a t-elle le choix ? Je m'assied sur la chaise et lui demande de se poser à plat sur mes genoux. Elle comprend ce qui l'attend. Avant cela, j'ai attaché une autre corde autour de ses mains liés, un peu comme une laisse, mais pour les mains. Une fois en position, je saisis cette laisse, la fais passer sous la chaise pour la faire réapparaître de l'autre côté, au niveau des genoux de ma soumise. Je lui attache les genoux avec en tirant assez nettement de sorte que ses mains soient immobilisées, ça appuie un peu sur mes jambes mais, en échange, j'ai une femme offrant son postérieur à mes yeux et à mes mains qui n'en demandaient pas tant. Je frappe, une fois, nettement, pour lui faire comprendre le standard de la fessée. Sa tête, pendante au dessus du vide, se redresse aussitôt. Seulement retenue par la tension de la corde, ce mouvement demeure assez réduit. Je recommence, sur l'autre fesse, même sursaut. Je continue avec une alternance de caresses très douces et de claquements violents. Son cul n'est plus que vibration tantôt guimauve, tantôt acide et rien dans mes mouvements n'est régulier, de sorte que la pauvre Géraldine ignore le type et la violence du coup suivant. Je termine cette phase par une apothéose, le final d'un feu d'artifice, je claque violemment les zones pas assez rouges à mes yeux, ma soumise se débat, je ressent ça sur mes cuisses qui la supporte mais, peu importe, je continue, elle crie "Stop", je n'arrête pas, elle n'a pas dit le code de sécurité. Soudain, tout s'arrête, le silence s'installe, à peine perturbé par son essoufflement. Le calme, après la tempête, je lui caresse les fesses, très délicatement, elle sursaute d'abord, pensant aux prémices d'un nouvel orage. Je continue, délicatement, tendrement, presque amoureusement. Elle se détend, je lui re-caresse la zone érogène ultime, des petits cris de contentements commencent à exhaler ma libido. Elle s'en rend compte et décide de bouger son corps pour exciter son maître qui, si cela continue, ne pourra pas retenir indéfiniment les assaut de la bête excitée. Je la détache, à temps. Je prends les menottes et lui attache les mains dans le dos. "Tu vas maintenant devenir une esclave sexuelle !, lui dis-je d'un ton proche d'un péplum de la 20th Century Fox, à genoux...". Je déplie mon canapé d'invité, je vais avoir besoin de lui. En effet, les nouveaux pieds de lit vont me servir à lui attaché les siens, lui forcer la position agenouillé et maintenir ses mains fixes sur le barreau en fer. Je prends mon temps, d'abord parce que c'est technique et surtout pour faire baisser ma pression interne. Hors de question de jouir trop tôt ! Je l'abandonne, un bon quart d'heure. La position, supportable au début, commence à devenir délicate, puis douloureuse, puis insupportable. J'entends des petits "Aïe" à chaque fois qu'elle cherche à mieux se positionner. Elle m'avouera, plus tard, que c'est la partie de notre séance qu'elle a préférée. Souffrir en l'absence (relative, j'étais dans la pièce à côté) de son maître. Elle m'a même dit que cette douleur ne ressemblait pas aux autres. Après avoir regardé 15 minutes de reportage animalier, très efficace pour débander, je reviens dans la salle où ma soumise, crispée dans tous les sens, me supplie du regard d'achever ses souffrances. Évidement, je n'en fais rien. Je lui demande, car notre entretien préalable n'en avait pas fait état si, pardonnez moi du terme, elle avale. Elle me dit n'avoir jamais essayé la fellation, je lui propose donc deux nouveautés : elle accepte. Je lui annonce donc que sa libération coïncidera avec ses deux nouvelles expériences. La scène suivante, sur laquelle je poserai un voile pudique, a été notre apothéose (en tout cas pour moi  ), car chacun de ses allers-retours lui faisait de plus en plus mal mais, sans ces derniers, la douleur n'en serait que plus longue. Je ne sais pas combien de temps à duré cette fellation, à la fois maladroite (c'était sa première) et délicieuse, un sentiment de bien-être à tutoyer les anges au moment où mon âme, exalté au plus haut point, transforma l'essai en réussite et la réussite en Nirvana. Je la remerciai, la détachai. Elle me dit "merci", j'en fîs de même, notre complicité s'est finie le lendemain matin, après un petit-déjeuner copieux. Elle repartit chez elle, dans son logement étudiant, je repris mon chemin. Ce n'était pas la dernière fois que nous nous voyons, mais nous ne le savions pas encore. Elle allait reprendre contact et changer les règles du jeu, et je ne savais pas à quel point cela aller me convenir… Mais tout ceci est une autre histoire.... Frédéric (oui, c'est mon vrai prénom)
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Par : le 23/04/23
Il lui semblait qu'un peu de dignité lui était enfin rendue. Les consolations qui lui vinrent ainsi de souvenirs, parfois fort beaux et paradoxalement cuisants, sont tout à fait incroyables. Après de longs, longs mois, l'oubli qu'elle avait espéré et craint s'étendait sur elle. Il est difficile de décider où commencent les histoires et aussi où elles se terminent. Leur point de départ est toujours un peu arbitraire. Leur fin, même quand elle est brutale, traîne inlassablement dans les franges des souvenirs, dans les amertumes de l'oubli qui veut se faire et ne veut pas se faire. C'était comme un brouillard opaque qui se perçait brusquement. Elle était heureuse et malheureuse. Certaines nuits étaient encore un peu dures et elle s'éveillait brusquement en nage et elle pensait que sa sa bêtise et sa folie avaient été assez punies. Alors qu'il y avait au-dessus d'elle une grande glace, recouvrant totalement le plafond, que n'interrompait aucun luminaire, la jeune femme se voyait ouverte, chaque fois que son regard rencontrait le large miroir. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe.   Le monde de l'amour heureux est à la fois orienté et absurde: orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être; absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle semble être là que pour nous faire subir un vide. Elle était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Elle continuait à croire  que n'importe quoi arrivait n'importe quand à n'importe qui. De temps en temps, elle parvenait à imaginer sans trop de déchirementd la vie de Juliette avec une autre. Elle trouvait des consolations dans son éventuel bonheur. Mais quand elle se disait qu'elle ne serait même pas heureuse, alors le désespoir reparaissait plus cruel et elle se reprenait à penser qu'elle n'était faite que pour elle. Plutôt alors mille fois voir Juliette morte que de la voir attachée à une autre ! Et non seulement parce que l'image de ces bras, de ces sueurs mêlées, de son corps étendu auprès d'un corps que l'anonymat ne protégeait pas de sa haine impuissante, était intolérable au-delà de ce que les mots sont capables d'exprimer, mais aussi parce que tant qu'il restait une chance, une seule, pour que Juliette lui revînt, cette chance était la pire douleur. La souffrance pure, la souffrance simple, la souffrance deuil n'était rien au regard de cette souffrance-sursis, aiguisée par les attentes et les résurrections. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but le suc délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Tout ne lui serait pas infligé à la fois. Elle aurait plus tard la permission de se débattre, de crier et de pleurer. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Elle s'agenouilla entre ses jambes et Juliette voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessous d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Juliette. Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse.   Il y a une logique propre aux amours heureuses qui donne aux mots une signification nouvelle. Lorsque la coquetterie du bourreau vient jouer en outre sur les doubles sens et raffine ainsi sur la cruauté naturelle des attitudes et des expressions, on imagine les ravages que font alors les malentendus. Le bourreau est toujours innocent. Il n'avait que de l'amitié, il n'avait rien remarqué: à la rigueur, si on le pousse à bout, il se déclarera inconscient. Et s'il y a un coup de feu final, ou un corps qui s'écrase, ou un somnifère à triple ou décuple dose, il balbutiera, avec une horreur qui aura quelque peine à remplacer la satisfaction, qu'il était fou et qu'il ne savait pas. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur, commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était alors tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent son ventre. Les lèvres entre les jambes de Charlotte, qui la brûlaient, lui étaient interdites, car elle les savait ouverte à qui voudrait. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines.   Ses yeux brillaient dans la pénombre humide, et ses cheveux roux, à peine bouclés, lui donnaient un air de grand seigneur exilé, de libertin courageux. La jeune femme effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre. Juliette fut prompte à se rendre mais ce n'était pas à elle. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage lissé et rajeuni, sa belle bouche haletante, indifférent qu'elle l'entendît gémir, quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée de son ventre. Simplement Juliette la prit par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire de recommencer. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/05/23
C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.   De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.   Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.   J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.   Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue à même le sol, mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/06/23
Repassant rapidement dans sa tête, l'enchaînement très simple et pourtant follement arbitraire des causes et des effets qui avaient fait d'elle celle qu'elle semblait être devenue, Juliette s'arracha du lit le matin, avec plus d'agressivité que d'élan, se doucha et se maquilla à la hâte, n'accepta que la tasse de café noir que Charlotte avait eu juste le temps de lui préparer, et se laissa seulement baiser fugacement le bout des doigts, avec un sourire machinal et un regard plein d'animosité. Elle l'avait pliée à tous ses fantasmes, façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle comme allant de soi les plus outrageantes complaisances. Charlotte n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le croyait. Elle était infiniment plus bouleversante lorsque son corps arborait des traces, des traces, quelles qu'elles fussent, car elles prouvaient que rien ne luit était épargné. Les cicatrices s'étaient boursouflées et formaient des renflements plus foncés que la couleur de sa peau. Ce matin-là, Juliette voulut l'observer dans son sommeil. Charlotte reposait sur le ventre, les mains sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle s'approcha, s'assit dans un fauteuil et se surprit à rabaisser les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux l'examiner. Ses traits si parfaitement réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui briserait cette harmonie, exaspérante à force d'équilibre. Elle était si claire de cheveux que sa peau pourtant laiteuse paraissait plus foncée que sa chevelure, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. On voyait encore briller la sueur sur ses seins. La veille, elle avait été fouettée, d'abord à peine, puis plus fort, puis encore plus fort. Elle avait pleuré. Juliette avait cessé qu'elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte.   Elle s'était donné beaucoup de mal pour arriver à ce résultat, pour penser et dire "nous" plutôt que "je". Elle était heureuse d'être devenue le centre d'intérêt du jeu. Pour dissimuler son émotion, de sa tête, seul son regard se dérobait alors à l'observation, mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si limpide qu'on lui voyait l'âme. Charlotte n'avait à se reprocher que des pensées, et des tentations fugitives. Pourtant, il était certain qu'elle était coupable et que sans le vouloir, Juliette la punissait d'une faute qu'elle ne connaissait pas, puisqu'elle restait intime, tout intérieure mais avec le temps, elle l'avait décelée: la facilité et surtout la servilité. Charlotte était heureuse que Juliette la fouette et l'avilisse dans la prostitution parce que son abnégation donnait à sa Maîtresse la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur, la honte du fouet, les outrages infligés, lui semblaient le rachat de sa faute. Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant éprouvé ce manque qu'en cet instant précis, à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un peu coupable de la jubilation goûtée lors de la première séance de flagellation, la facilité avec laquelle elle s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en trois ans, elle remettait en question ce qu'elle savait de Charlotte. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment sûre d'elle ?." Il y avait des étreintes qui lui avaient été immondes, des doigts dans l'anneau de ses reins qui étaient une intolérable insulte, et des langues et des sexes, se caressant à sa bouche fermée, au sillon de toutes ses forces serré de son ventre et de ses reins, si longuement que le fouet n'avait pas été de trop pour la réduire, mais auxquels elle avait fini par s'ouvrir, avec une indifférence et une servilité insupportable. Et si malgré cela, son avilissement lui était doux ? Alors, plus sa bassesse était grande, plus Juliette était miséricordieuse de consentir à faire de Charlotte, l'objet de son plaisir. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ? Juliette ne l'était plus de sa propre soumise, donc alors d'elle-même. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Charlotte était-elle insensée ? Indéchiffrable, celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible.   Quatre jours jours durant, elle s'enferma dans une sorte de mutisme qui surprit tout le monde. Aux questions qu'on ne manqua pas de lui poser, elle répondit évasivement en évoquant la migraine. On la trouva nerveuse et irritable. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que son esclave gisant dans le lit. Elle la regardait dormir et la jugeait. Rien ne semblait troubler le sommeil de Charlotte. Mais quelle Charlotte observait-elle dans la pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un que l'on outrageait ? Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient. Bien sûr, elle parlait dans les supplices, mais peut-on appeler paroles ce qui n'est le plus souvent que plaintes et cris. S'installer dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Juliette avait déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier. Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Juliette avait rencontré Charlotte. Le contraire idéal de Juliette, son négatif dans la soumission et dans la vie. Charlotte était blonde, Juliette était brune, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les enjeux. Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante, raidie sous sa langue, la fit hurler sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, tétanisée, moite de plaisir, épuisée mais heureuse.   Pensant alors qu'elle était véritablement ce qu'il y avait de plus précieux au monde, le lendemain, Juliette l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant. Charlotte ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts, ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Juliette tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage. Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Charlotte sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Juliette lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent l'intérieur des cuisses, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Charlotte se débattit de tout son corps. Elle crut que le jonc la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Juliette ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place alors à un plaisir diffus. Après la dernière sanglade, Juliette caressa furtivement ses jambes enflammées, cette simple marque de tendresse donna à Charlotte le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. Comme si Juliette avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle avait dissimulé de son mieux sous des râles et des sursauts, elle fit le tour de son corps écartelé et se plaça devant elle. Puis, elle écarta ses fesses et l'inspecta intimement avec ses doigts, puis avec un speculum dont l'acier froid affola son anus qui s'ouvrit au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Charlotte n'était plus qu'un objet privé de volonté, soumis et servile. Juliette se ceignit d'une ceinture harnais armée d'un olisbos trapu et veineux et la sodomisa brutalement, exigeant d'elle qu'elle se cambra davantage, afin que le dard massif la pénétra profondément, jusqu'au tréfonds de ses entrailles. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie rendue aussi aisé, bien que plus étroite que l'autre. Juliette s'arracha d'elle comme l'animal repu après l'accouplement. Elle fut heureuse que Charlotte fut doublement ouverte et lui dît qu'elle veillerait à ce qu'elle le demeura. La jeune esclave fut si claire de joie, que sa peau hâlée ne sembla pas marquée. Elle remercia sa maîtresse, et lui dit qu'elle l'aimait. Juliette ne la libéra que lorsqu'elle eut fait d'elle à son plaisir. Moite et tremblant de froid, elle avait descendu les dernières marches qui menaient au sous-sol. Il n'y avait ni lit, ni simulacre de lit, ni couverture, seulement la gourde et austère chape de sol. Juliette lui demanda de s'allonger sur le béton glaçant. Charlotte demeurerait le reste de la nuit, enchaînée, cuisses ouvertes et écartées, sans pouvoir refermer ses jambes. Seule dans le noir et le silence, en sueur, elle ne sentait plus que le collier et les bracelets, son corps partait à la dérive, alors elle s'endormit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.        
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Par : le 03/09/23
La dissimulation peut être consciente ou inconsciente, mais cette psychanalyse de café n'apporte pas grand chose. Proust et le temps, Rimbaud et la révolte, Mauriac et la grâce, Morand et la vitesse. Il y a peut-être quelque chose de plus intime, de plus profond et de plus secret. Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Elle se revoit seulement descendre les marches quatre à quatre, dans un tel état, une angoisse d'abandon, qu'elle fut prise d'un hoquet. Elle ne se rappela même plus les explications que Juliette lui donna le lendemain. Juste de l'escalier et de ses yeux brouillés de larmes et de sommeil. Peut-être qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur. La jeune femme tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de désirs, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. Ces deux victimes de l'amour n'avaient jamais su s'adapter à un univers classique et d'amantes décourageables. Charlotte fut libérée de sa cellule et elle prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie bleue. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Mais sans se l'avouer elle-même, son bonheur était sombre mais absolu.   À vingt-cinq ans, elle vivait encore dans un éternel présent, avec le soleil, l'Italie et le désir assez ferme de ne rien faire du tout. Les deux jeunes femmes retrouvent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes à des semaines de distance, peut-être parce que le sexe est la réminiscence du sexe, avant de desserrer leur étreinte, le corps en nage. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Le temps pour Charlotte n'était pas le temps proustien.    Tandis que la jeune femme essayait de contenir sa frayeur, son amante se fit la remarque que sa robe bleue avait des nuances aussi changeantes que la robe du Temps que portait Peau d'Âne, elle qui adorait depuis toujours les films de Jacques Demy. Avec son long cou et ses yeux bruns, elle avait manifestement ce genre de beauté, mais cela, elle ne lui dit pas. Charlotte se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une fière hétaïre ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était juste de la bienséance et de la modestie.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/09/23
"Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre et de pleurer. On la laisserait respirer, mais quand elle aurait repris haleine, on recommencerait, jugeant non par ses cris ou ses larmes, mais par les traces plus ou moins vives ou durables, que les fouets laisseraient sur sa peau." Histoire d'O (Anne Cécile Desclos)     Les réponses à cette question ont très largement évolué avec le temps. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux.    Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Pour la psychanalyse, souffrance et jouissance comme amour et haine, tendresse et cruauté s’éprouvent dans une intrication de physiologique, de psychique, de psychosocial et, prenant source dans l’ambivalence des pulsions de vie et de mort, se confondent ou s’inversent dans l’extrême de la sensation. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme. Le dialogue est indispensable.    Il est irraisonnable de réduire l'impression de bien-être ou de jouissance à sa seule expression biologique. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/08/17
Plusieurs personnes dont Tendresseab voudraient avoir des conseils sur le marquage au fer : je propose ici un récapitulatif non exhaustif sur cette pratique EXTREME : il ne s'agit pas d'un simple tatouage, il s'agit d'une brûlure bien réelle, qui est réalisée pour durer plusieurs années. D'où une réflexion profonde à discuter entre deux personnes au sein de la relation DS, et pas, à mon sens, un désir de poser son empreinte sur un coup de tète ! Je ne place dans cet article QUE mes avis et ma pratique, sans exclure d'autres avis bien-sûr, toujours les bienvenus, en précisant 2 points importants : > j'ai réalisé 2 marquages au fer rouge > je suis infirmière, ce qui a facilité l'approche de la technique et les soins "post-op" Je n'aborderai pas les désirs de marquage : ils sont propres à chaque couple et ne se discutent normalement pas . Que l'on trouve cette pratique extrème, oui car c'est le cas : mais merci de ne pas porter de jugement hâtif sur le bien ou le mal de cet acte Voici donc quelques conseils techniques sur les fers en alliage de bronze : pour les autres fers, voir avec le créateur du fer > l'emplacement du marquage : toutes zones charnues du corps (fesses, bras, cuisses, abdomen, épaules, seins.....) Eviter les zones cicatricielles, zones de peau fine, zones osseuses Le fer de grande taille, devra être en contact complet avec la peau > l'état de santé de la personne marquée : ne pas réaliser le marquage lors d'une maladie même bénigne , reporter l'acte . Précision qui peut sembler "logique" mais qui ne l'est pas tant que cela : si la personne devant subir un branding est en phase dépressive, ne pas pratiquer l'acte non plus : physiquement, les brûlures peuvent être beaucoup plus difficiles à cicatriser, et psychologiquement, le vécu du branding peut en être modifié > réalisation : contention de la personne : ça me semble indispensable ! Le fer est chauffé entre 800 et 900°, son application est certes brève mais la douleur est très violente : attacher sur une table par ex, bras et jambes solidement écartés et immobilisés pour éviter tout mouvement incontrôlé > bloc de glace : pour analgésier la zone, vous pouvez mettre un bloc de glace pendant quelques minutes avant (enveloppé dans un tissu et sorti du congel 1/4h avant le marquage : sinon,risque de brûlure par le froid) L'analgésie n'est pas recherchée par tous, à voir selon vos désirs > > asepsie : la zone de marquage sera lavée eau et savon, rinçage +++ et séchage +++ (rasage éventuel) puis, compresse alcoolisée (alcool à70°) à passer sur la zone large > préparation du fer : prévoir un récipient pour poser le fer en fin de marquage Le chauffer sur une flamme de type camping gaz par ex, jamais sur un brasero qui laisseraient des résidus charbonneux (tant pis pour le coté western) Précision : commencer par chauffer l'extrémité du fer (jointure) et finir par le fer lui-même Conseil : lors de cette phase, mettez vous dans la pénombre pour surveiller la couleur de chauffe : le fer ne doit jamais être ROUGE VIF, pour un fer en bronze 2 à 3 minutes suffisent pour atteindre la bonne température Lorsqu'une couleur rouge sombre apparait sur les extrémités du fer, le sortir de la flamme et attendre 5 secondes environ pour que la chaleur se répartisse dans tout le fer : la couleur rouge sombre disparaitra alors. Le fer est prêt pour l'application > Application : d'une main ferme, geste sûr, sans trembler, appliquer le fer sur la peau , sans forcer (vous constaterez combien le fer pénètre la chair) > Temps de pose : ATTENTION : 2 à 3 SECONDES, PAS PLUS (c'est long pour celui qui reçoit et très court pour celui qui applique) Entrainez vous avant, avec le fer froid sur un tissu par ex : vous pouvez prononcer une phrase calmement, du style "Par ce fer, je te marque" Pour stopper la brûlure qui continue après le retrait du fer, posez immédiatement le bloc de glace avec une compresse sur la plaie. > Là, c'est un instant d'émotion pure : je ne vous donne aucun conseil (sourire) > Soins post-marquage : le but du marquage par brûlure de la peau, est de la remplacer par un tissu cicatriciel donc, les soins sont essentiels La cicatrisation sera plus ou moins longue (3 à 4 semaines, voire plus) La plaie sera de suite nettoyée avec des compresses stériles et du sérum physiologique à 0.9 %, pas de coton qui s'accrocherait et laisserait des micro fibres . Pansement tous les jours la 1ère semaine puis tous les 2 jours Si plaie inflammée (rouge et sensible) : nettoyage à la Bétadine (jaune) Protéger la plaie avec un pansement sec, compresse et pommade pour brûlure ou avec un pansement hydrocellulaire (vendu en pharmacie suivant la taille) Ne jamais gratter les croutes, elle tomberont seules Si un problème infectieux survient, rougeur anormale, douleur lancinante, fièvre....consulter immédiatement un médecin et ne pas hésiter à lui expliquer le marquage : il n'est pas là pour juger mais pour vous aider et vous soigner Le marquage obtenu aura une couleur nacrée dans les semaines suivant la fin de la cicatrisation : plus visible sur une peau bronzée par exemple Conseils en collaboration avec Marc Sainteul de "Corpus Delicti" ,créateur de bijoux BDSM
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Par : le 27/01/18
Alors qu’elle est à genoux, devant lui debout, accroupie à ses pieds… A moitié nue : c’est-à-dire troussée, dépoitraillée (ses seins pendent) : – Je vais te dresser, dit-il. Il y a confrontation des regards. Elle va morfler. Elle le sait. Elle l’a compris. Il n’est pas de ces Maîtres qui ordonnent de baisser les yeux. Pourquoi se priver ?... Pourquoi se priver de sa beauté… Pourquoi se priver de la beauté, de l’éclat de ses yeux clairs. Et lire la crainte dans son regard. Ça le fait bander. Il le lui dit : – Ma queue est dure … J’aime te voir comme ça… Cette envie de sortir sa queue ! Et de la lui foutre dans la bouche ! Au fond d’la gorge !... Les deux mains sur la crâne de la fille, sa soumise, la maintenir, la contraindre… L’empêcher de déglutir, de respirer… Qu’elle morfle ! Qu’elle morve ! Qu’elle bave ! Qu’elle chiale ! Qu’elle en pleure ! Qu’elle morfle et qu’elle en coule ! Qu’elle n’en puisse plus ! Mais non. Il n’est pas encore temps. Pour l’heure, c’est la cravache qu’il agite… Dans l’air… Qu’il fait siffler… – Creuse les reins… Tends la croupe… Il aime la voir ainsi : vulnérable… en attente… en attente de ses coups. Elle aime ça. Etre ainsi… Corrigée, battue… Et pourtant elle a mal, elle souffre. Il ne fait pas semblant. Ne retient pas sa main. Il frappe. Fort. Elle déguste. Elle déguste. Glapit. Crie. Encaisse. Chaque coup la saisit. L’envahit. L’habite. La brûle. Lui coupe la respiration. C’est trop fort… trop fort… insupportablement trop fort… Et pourtant, à chaque fois, après chaque coup, elle reprend la position. Elle sait qu’elle le doit. Les mains bien à plat sur le sol, les reins creusés, la croupe haute et offerte… Et cela dure… Selon son bon plaisir… Son excitation, son désir… La cravache tombe, cingle, frappe… Les coups pleuvent, rapides ou espacés… Il la frappe plusieurs fois, lui coupe le souffle… Ou au contraire lui laisse le temps de se reprendre, lui faisant croire, espérer : que c’est fini… Mais non !... Il reprend, il continue. Ses fesses brûlent… Son cul n’est plus que souffrance et douleur… Elle se tord… bascule… hurle… revient… Elle reprend la position. La cravache sur les reins, qui l’accompagne, la redresse , l’encourage… Elle revient offrir son cul. Doucement il frôle sa croupe de la cravache avant de frapper… Il se déplace, bouge, la contourne… Pour que la claquette tombe : de chaque côté… Vicieux, il glisse la cravache entre ses fesses… ouvre son con… lui dit dans quel état elle est… Il constate : – Ton cul est bien rouge… Tu es bien marquée… On pourra compter les coups… Il constate : – Mais tu en mouilles ?!... Tu aimes ça ?!... – Oui, Monsieur… Elle sait qu’elle doit répondre : dans ses larmes, sa morve… Il l’enfonce dans sa honte… Caresse ses seins avec la cravache… Qu’il glisse soudain en travers de sa bouche, entre ses dents. Elle sait qu’elle doit la tenir. Est-ce pour se saisir de son verre ? Allumer une cigarette ?... Aller chercher quelqu’autre instrument ? La badine ? Le martinet ? La canne ? Le fouet ?... Ou venir s’agenouiller derrière elle pour la foutre… la baiser rudement… se réjouir de sa chatte trempée… l’utiliser pour son plaisir à lui… peut-être même l’enculer ?... Ou promener la lame du cutter sur ses reins… (...)
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Par : le 17/07/18
Ainsi les cordes étaient venues, vous étiez là, à même le sol, dans cette position d’’exhibition encore essoufflée de l’instant précédant. Poignets attachés à un bambou de fort diamètre, passant le long de vos bras, les cordes en serpent constricteur, vous y ont immobilisées : Crucifiée. Vos jambes, repliées, obligées à garder la position par le chanvre en d’esthétiques circonvolutions se terminant à vos chevilles. Un dernier brin, pure contrainte perverse, liant le bambou à vos chevilles, vous ouvrant délicieusement, offerte à ma vue dans cette pose impudique : Ecartelée. Oh… ce n’est pas là une recherche affolante dans les nœuds, pas même dans les passages de cordes, ou les figures, non… Tout cela a été très vite. Un corps à corps tendu, farouche, ou vous ne vouliez céder ni par désir ni par devoir, mais par abandon après avoir lutté, sans vous rendre, me demandant de gagner pied à pied votre corps, votre nudité, vous n’aviez que faire de l’état dans lequel vous seriez, que faire que je dusse pour cela déchirer vos vêtements, pas plus d’attention aux marques de mes mains sur vos poignets, sur votre corps, qu’importe cette lutte, ces traces, vos cris… A vous abandonner, vous ne vouliez pas vous offrir, je devais vous conquérir pour vous posséder. Votre souffle est encore court, vos yeux fermés. Assis là, entre vos jambes, je profite de la vue, mettant à mal les derniers remparts de votre pudeur de mon index explorateur savourant le satin de votre peau et cette douceur humide entre vos lèvres. Il vous reste encore quelques forces sans doute, vous tentez de vous y soustraire, balbutiant des « non » et autres suppliques dont vous savez très bien qu’ils n’ont pas lieux ici… Un cri de surprise mêlé de douleur vient contraster avec les murmures que vous aviez juste avant, ma main s’est abattue à plat sur votre pubis, pour vous intimer cette fois l’ordre de votre reddition sans concession. L’exploration reprend alors doucement, séparant lentement vos lèvres, agaçant votre clitoris, le pinçant, le malaxant doucement, cherchant ce bouton sous capuchon, faire éclore le bouton de rose, le sentir doucement gonfler, et voir vos ondulations revenir, mais cette fois sans chercher à fuir mes gestes. Des soupirs naissent alors que je grogne aux plaisirs grandissants. Vos joues s’empourprent, et là une autre chaleur vient à vous et commence à vous inonder. Continuer lentement cette découverte, ce corps que vous m’abandonner pour la 1ere fois. Je suis le chemin tracé par le trouble naissant, jusqu’à sa source, pour la fouler, la pénétrer un peu plus, plus profondément. Vous sentir vous contracter pour emprisonner mes deux doigts inquisiteurs, vous relâcher aussitôt, comme pour mieux les avaler en vous, cherchant de votre bassin à accompagner leur mouvement, ou à le refreiner, m’offrant ainsi une carte au trésor pour y trouver ce point précis… « Venez »… « Venez »… D’abord à peine audible, ce mantra roule dans votre bouche, entre incantation et supplique… votre demande de plus en plus pressante, de plus en plus impérieuse… « VENEZ ! » « Chut… Pas encore », je veux profiter de ces caresses, tour à tour, mes doigts vous fouillent, puis vous écartent, vont et viennent, accélèrent ou s’arrêtent un bref instant… …avant de s’enfoncer comme un coup de poignard se plantant dans votre sexe jusqu’à la garde. Votre corps se tend, se crispe, vos poings se serrent, votre appel ne vient plus de votre bouche, les mots n’ont plus de sens, vous vous évadez dans un ailleurs, vous vous êtes enfin rendu entièrement. Soyez mienne, maintenant que vos défenses ne sont plus là, je vous possède enfin, ma bouche est avide de vous, elle coure sur votre peau, elle avale vos seins, elle les mord, les suce, les étire, je vous dévore, je m’enivre de vous, et sans plus de façon me plante en vous, sans même avoir pris le temps de me dévêtir. Vagues de plaisirs, elles montent, marée aux parfums âcres de nos effluves. Notre corps à corps n’est plus un combat, nous dansons, portés par cette transe. Vos mots confus, inaudibles, insensés, ne sont plus que des cris animaux, félins, feulement, primal exutoire du plaisir d’avoir perdu pied de ne plus être vous, de me sentir en vous. Nos chairs mêlés, nos esprits égarés, à bout de force je me suis perdu en vous, nos folies sont venues à bouts de notre résistance à la fin de notre endurance. Allongé sur vous, agonie délicieuse, je cherche l’air, apnée impossible, je sens votre cœur raisonner dans ma poitrine, le mien explose dans mes tempes... Aujourd’hui, vous et moi devons nous…
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Par : le 19/01/20
La beauté de l'endroit semblait émerveiller Charlotte. C'était une vaste cave voûtée aux murs de pierres apparentes. Des cierges ornaient chacun des angles, pendant que les flammes des longues bougies blanches tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes; l'endroit paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus secrets, les messes noires et autres rituels sataniques. La lumière mordorée teintait sa peau, son corps nu se colorait de poudre d'or. Je lui liai les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes aux murs de pierre. Je saisis ensuite ses poignets, que j'écartai en croix, comme ses cuisses, et emprisonnai dans des bracelets d'argent pendus à des fers fixés exactement à la clé de voûte. Charlotte désirait être fouettée par moi, s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît, sa Maîtresse. J'accrochai sur la pointe de ses seins et les petites lèvres de son sexe des pinces dont le poids entraînait sa chair vers le sol. Le premier coup s'écrasa séchement contre sa poitrine. Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant aux fers qui la tenaient écartelée. Je la fouettai avec application, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes . Les cinglements précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement, le haut des cuisses, le renflement de son ventre. Son corps se tendait en une supplication muette. Vingt, trente, quarante coups; elle ne comptait plus. Sur la pointe des pieds, elle ondulait au bout des liens, le ventre creusé, les muscles tendus. Aux brûlures locales qu'elle avait d'abord éprouvées, s'était substituée une intense chaleur, comme si elle avait exposé sa chair à un âtre crépitant. Elle la sentait palpitante, écarlate du feu qui la consumait. Par défi, elle plongea son regard dans le mien; nous ne nous lâchâmes plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Tout à coup, son corps fut traversé par une fulgurante colonne de lumière rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une énorme boule de feu. Le plaisir et la douleur fusionnèrent et explosèrent ensemble. Charlotte hurla de nouveau, mais de plaisir cette fois. Je cessai aussitôt de la flageller pour contempler les longues estafilades, zèbrant sa peau nacrée, stigmates du cuir des lanières du martinet, et de sa soumission à l'être aimé. Hommage à Charlotte. Ecrire l’érotisme, la sexualité est un art délicat, auquel les écrivains s’essaient, avec plus ou moins de bonheur. Langage explicite, cru, trash ou au contraire poétique, raffiné, elliptique et suggestif: chacune, chacun s’approprie la sensualité, le péché de luxure, selon sa sensibilité, son style ainsi que son époque. Bizarrement, alors que le sexe n'a jamais été aussi envahissant, il ne s'est jamais trouvé autant de personnes pour déclarer l'érotisme en voie d'extinction. Pour Anne Garréta, nous vivons une désérotisation du monde, accompagnant son désenchantement. L'isolement, le sentiment de ne pouvoir établir un contact en profondeur avec d'autres êtres humains, telle est, semble-t-il, la maladie de notre temps; il en irait aujourd'hui de l'existence sexuelle comme de ces lieux de mémoire qui ne sont plus que des motifs d'attraction et d'animation. Jean-Jacques Pauvert qui, par son travail d'éditeur et sa célèbre "Anthologie historique des lectures érotiques", a tant fait pour le libertinage et la galanterie déclarait dans son dernier livre que l'érotisme, sous sa forme littéraire, était mort et enterré. Tout en dénigrant les tenants d'une sexualité froide et vulgaire, Pauvert dénonçait la pauvreté d'une littérature flasque et répétitive, incapable de donner un vrai souffle à l'écriture du choc amoureux. Faut-il voir un paradoxe dans cette opposition entre un exhibitionnisme permanent transformant l'individu contemporain en voyeur consumériste et un désenchantement sensuel dont le grincheux croit deviner l'odieux visage partout ? Faut-il s'étonner d'un côté de voir le corps banalisé par son omniprésence et de l'autre la littérature incapable de sublimer la mécanique du désir et de l'union sensuelle ? La question manque d'autant moins d'intérêt que le lecteur français s'est depuis longtemps accoutumé à l'idée que sa langue était la mieux faite pour célébrer la fusion des corps et le commerce amoureux. À la lecture de Jean-Jacques Pauvert ou de Sarane Alexandrian, l'amateur de gauloiseries se laisse volontiers persuader que l'extraordinaire littérature érotique de tradition française prouve la suprématie de la culture amoureuse hexagonale sur toutes les autres, alors que la Renaissance a célébré la sensualité italienne, que la période Ming finissante a été celle d'une véritable floraison d'œuvres érotiques en Chine et alors que le XIX ème siècle a été celui de l'épanouissement érotique anglais, encouragé par le succès précurseur de John Cleland et de sa fameuse "Fanny Hill." Ce chauvinisme mutin est néanmoins bien compréhensible quand on songe à la superbe histoire du libertinage et aux raffinements que le marivaudage a pu atteindre dans les boudoirs du XVIII ème siècle, de Sade à Laclos. Peut-être que sous sa forme furieusement amorale aussi, le libertinage a montré l'extraordinaire puissance de la grivoiserie au point de pousser les tenants de l'ordre ancien à vouloir interdire des ouvrages décrivant avec un peu trop de talent et d'acuité les affreuses débauches du clergé et les abominables frasques de la cour. Il est sans doute logique, en clair, que nombre de critiques aient essayé de rattacher l'avalanche d'ouvrages pornographiques publiés depuis peu à la longue histoire littéraire érotique de la France. Mais n'est-ce pas un contresens grave que d'imaginer Virginie Despentes dans la descendance de Louise Labé ou Michel Houellebecq dans les pas d'Andréa de Nerciat ? La révolution sexuelle a fécondé toute la littérature. Au moment même où les œuvres sèches des années structuralistes se sont effondrées pour laisser place à un retour au réalisme, parfois direct, parfois compliqué de jeux spéculaires et de trucages au troisième degré, le sexe a naturellement colonisé les pages des romans de la rentrée. La littérature peut-elle prétendre dire quelque chose du monde sans parler de cette extraordinaire mutation des mœurs ? La littérature classique est donc devenue de plus en plus sexualisée, obligeant la littérature galante à monter en gamme, si l'on peut dire, et offrir des textes trash ou nerveux pour se démarquer. Tous ces bouleversements qui, dans les magazines, nourrissent dossiers spéciaux et enquêtes inédites ont également suscité, sur le même mode mi-journalistique mi-sociologique, toute une littérature flirtant avec l'essai de comptoir ou la réflexion de bas étage sur la sexualité des temps nouveaux. Quoi que l'on pense de ses œuvres, force est de constater que les succès publics de Houellebecq viennent d'abord de l'intérêt général pour les choses du sexe et pour l'analyse des mœurs. À défaut, peut-être, d'être les meilleurs amants du monde, les Français ont une passion historique pour tout ce qui a trait à l'amour, et notre longue histoire littéraire en ce domaine prouve que les délices de la chair aspirent à se faire matière à textes, gagnent à être doublés par les mots. Entre Michel Houellebecq et Virginie Despentes, entre Catherine Millet et Catherine Breillat, la littérature du sexe aujourd'hui hésite entre le récit et la spéculation, entre le roman et l'analyse, pour faire réfléchir tout en faisant frissonner, parfois pour séduire, plus souvent pour surprendre, sinon pour écœurer. C'est que l'écriture érotique, hier maudite, aujourd'hui dévitalisée, change de statut en quittant le second rayon. Reconnue, plébiscitée, elle se voit vidée de sa force transgressive. Elle doit apprendre à exister par elle-même sans tirer de son interdiction ou de sa charge subversive, désormais improbable, sa raison d'être. Le sexe n'est plus ce grand impensé radical, ce territoire secret que chacun découvre dans le silence de la nuit en luttant contre les puissants effets de la honte et l'épouvantable poids des névroses. Dans le mouvement de l'explosion hédoniste et des mots d'ordre au jouir sans entraves, il devient un élément essentiel de l'épanouissement de l'être. Hier attaqué, sali, moqué, il est aujourd'hui aseptisé, branché. Cette révolution oblige toute la littérature galante à se reconstruire. Quand l'expression est gracieuse et de tonalité euphorique, on croit y percevoir la marque de l'érotisme. Quand la langue est obscène, vulgaire, acharnée à décrire une sexualité violente, on pense y deviner la signature de la pornographie. Mais toute la littérature lubrique depuis ses origines met en échec cette dichotomie artificielle dans la mesure où la grâce et le graveleux s'entre-mêlent sans fin dans les chefs-d'œuvre du second rayon. L'écriture du sexe n'est plus, loin s'en faut, une écriture de la fête des corps et des vertiges de l'amour. S'il reste heureusement des auteurs de la célébration des chairs, ils sont souvent perdus dans la masse des déçus de la sensualité ou des ennemis de la douceur. Le sexe colonise les pages de la littérature mais ce n'est plus pour y être encensé dans les champs sémantiques de l'extase et du ravissement. L'écriture légère et galante a laissé la place à une sombre "spermathorrée." Il y a nécessité à lier l’érotisme à l’émotion, à l’amour, au choix d’un être unique, personnalisé et individualisé, pour que le genre érotique retrouve ses lettres de noblesse, de Pauline Réage à Thérèse Leduc en passant par Françoise Rey ou Eva Delambre. En 1988, une jeune femme âgée de trente deux ans, déboula sur la scène littéraire avec un court et fulgurant roman au titre sanguinaire, "Le Boucher." Publié sous un pseudonyme, qu’elle conservera ensuite, emprunté d’une nouvelle de Julio Cortazar ("La Lointaine, Journal d’Alina Reyes"), écrit en une semaine pour participer à un concours de littérature érotique, alors qu’elle était étudiante à Bordeaux. Elle défraya la chronique et s’imposa d’emblée comme l’un des plus importants auteurs contemporains. Provocante et inattendue, Alina Reyes livra au lecteur un récit en forme de conte allégorique, celui de l’initiation sexuelle d’un petit chaperon rouge sensuel aux prises avec un loup qui a tout de l’ogre. Servi par une écriture charnelle, organique et métaphorique, "Le boucher" est un roman qui parle autant à la tête qu’au ventre, invitant à plusieurs niveaux de lecture. L'auteure a écrit un livre charnel au sens premier du terme. Un roman sur la chair, la viande,à la fois humaine et animale. À travers le personnage d’un boucher et de l’atmosphère d’une boucherie, elle retranscrit avec originalité, au plus profond cette conscience du corps, de notre peau dans toute sa nudité, sa fragilité et sa sensualité. Si cela peut surprendre de prime abord, le lecteur se rend compte très rapidement que cette métaphore, cette allégorie fonctionne admirablement bien. Elle parvient à transfigurer les gestes, les odeurs et les abats en une chorégraphie et une esthétique des plus sensuelles. L’histoire en elle-même est très simple et peut rappeler d’une certaine façon "Bonjour tristesse" de Françoise Sagan dans une version érotique. Une jeune fille, étudiante aux beaux arts, va perdre son innocence le temps des vacances d’été alors qu’elle occupe un job de caissière chez un boucher archétype même de la sexualité dans sa plus vulgaire obscénité qui fera son éducation sexuelle. En filigrane, elle raconte également sa relation avec son petit ami Daniel qui ne la satisfait pas vraiment. En jouant sur l’imaginaire et les fantasme de son héroïne, Alina Reyes fait peu à peu monter la tension érotique entre la jeune fille et le boucher qui s’apparente à une sorte d’ogre gargantuesque et semble tout droit sorti d’un tableau de Botero. Elle démontre comment ce qui est répugnant ("son gros ventre moulé dans son tablier tâché de sang, ses propos graveleux aussi gras que la charcuterie qu’il vend") devient excitant. Le cadre même de la boucherie est propice à une série d’allusions suggestives: le billot, les lames des couteaux qui fendent les chairs et sont extraites de leurs fentes en bois, le va et vient de la lame qu’on aiguise, le premier rayon de soleil qui darde entre les branches, les viandes comparées à des bijoux vivants, le rose, le rouge, l’odeur de la viande crue, la viande palpitante du bœuf, les croupions des animaux, les couilles de bélier, le saucisson qui ressemble à un pénis et jusqu’aux ébats au milieu des abats (la pièce de boucherie représentant la part la plus intime des animaux) dans la chambre froide entre le boucher et sa femme. L'image évoque une scène du film "Paris" de Cédric Klapisch où de jeunes mannequins bourgeoises aguichent des manutentionnaires de marché, dans une chambre froide à Rungis, au milieu des morceaux de viande qui pendent. Le désir un peu tabou va donc crescendo. ("mon sexe me montait jusqu’à la gorge ") jusqu’à la scène clé du roman dévoilant le passage à l’acte. Une scène intense et très belle sous la douche, où tendresse, bestialité et désir se mêlent pour une apogée orgasmique. "Le savon faisait une mousse fine et parfumée, un réseau arachnéen de petites bulles blanches flottant sur la peau mouillée, comme un tapis de douceur entre ma paume et ses reins." Le roman s’achève étrangement comme un rêve éveillé dans une communion avec la forêt, la "terre chaude", alors que la narratrice se donne à un autre homme dans un fossé. Cette fin n’est pas sans rappeler le truïsme de Marie Darrieussecq où la femme renoue avec sa nature, une errance onirique débutant au bord de la mer et donnant lieu à quelques passages évocateurs: "La mer n’arrêtait pas de baver, à se branler sans cesse contre le sable, à courir après sa jouissance. J’avais toute la nuit entendu la mer rêver sur de durs coussins, la forêt tressaillir." ou encore "La nuit vibrante et scintillante était passée sur moi, je l’avais bue à larges goulées, j’en étais pleine." Dans ce court récit, Alina Reyes évite l’écueil pornographique et développe une langue poétique au plus près des sensations où se mêlent réminiscences érotiques de son enfance et apprivoisement des pulsions sexuelles de jeune fille de son héroïne. Aucune vulgarité dans l'écriture pourtant explicite, l'auteure demeure toujours dans une délicatesse toute féminine avec une plume oscillant entre douceur et sauvagerie. Un roman réenchantant le sexe, montrant la beauté de la chair, salué par le prix Pierre Louÿs de la littérature érotique. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 07/04/20
Elle lui avait téléphoné la veille :" Demain 16h au xx Avenue de Paris au Chesnay appartement 42" puis il avait reçu un message précisant " Tu porteras une culotte en dentelle rouge et un corset assorti bien serré et tu monteras rapidement par l'escalier " Ansi vêtu sous sa veste et son pantalon en jean,il craignait le regard des passants, et surtout celui de ces belles versaillaises si élégantes avec leurs petites jupes écossaises et leurs chemises blanches. Allaient-elles imaginer qu'il avait rendez-vous avec l'une d'entre elles pour sa première séance de dressage? Oui il était un homme soumis. Cela avait été long pour l accepter, mais depuis que c'était chose faite, il se sentait mieux. Il se souvenait des sensations si agréables quand ses potes de karaté lui touchaient le sexe à plusieurs, impressionnés par sa taille . Il se souvenait la première fois qu'une amie l'avait obligé à se mettre à genoux sous sa jupe pour un cuni rapide après un pari stupide. Son sexe avait gonflé de plaisir de cette humiliation. Alors il s'était inscrit là, sur ce site de rencontres un peu particulières. Oh cela ne s'était pas fait sans hésitation. Mais ce déménagement en Île de France lui avait fait perdre sa partenaire. Et ces moments de soumission lui manquaient, c'était un réel besoin viscéral. Alors quand Maitresse Julie l'avait contacté pour lui proposer un rendez-vous chez elle, il avait de suite accepté avec enthousiasme.... Et me voilà tout intimidé devant ce bel immeuble de type Mansart à la grande porte en chaîne sculptée aux armes d'un quelconque noble disparu. Je tape le numéro 42 sur le digicode et j'entends le déclenchement de l'ouverture de la porte. Mon coeur rate un battement d émotion et je sens un frémissement dans mon ventre. Je cherche l escalier des yeux. Où est-il? Derrière cette porte? Non! Ah , suis-je nerveux, une flèche cuivrée dans un cadre de chêne indique sa direction. Je me précipite et monte deux par deux les marches en faux marbre de cet escalier majestueux. Une corde rouge court sur le mur tout du long, glissée régulièrement dans des anneaux de cuivre. Au troisième palier mon allure ralentit un peu. J'arrive tremblant et troublé au quatrième étage. Un carrelage blanc très chic s'éloigne des deux côtés. Mes yeux cherchent et trouvent rapidement la bonne porte. Elle s'ouvre devant moi et ma Maitresse apparaît. La silhouette de sa longue robe du soir se profile à contrejour, encadrée du montant de la porte et j aperçois derrière elle un couloir recouvert de moquette qui semble filer jusqu'à l'horizon. Le bras gauche tendu, une longue main fine couverte de bagues brillantes se pose sur mon sternum. Je suis pétrifié et ose à peine respirer. Son autre main vient se poser sur ma tête et appuie fermement. Mon cou se courbe,mon menton vient s'appuyer sur mon col . Instinctivement mes yeux se baissent sur la poitrine opulente de Maitresse Julie. Je rougis. La pression s'accentue et les deux mains s'emparent de mes épaules. Un murmure parvient à mes oreilles : " À genoux le chien! Devant moi." Mes jambes se plient sans que ma volonté intervienne. "Mains sur la tête! " . Heureux d'obéir, mes bras se plient et mes mains se croisent sur ma nuque. " Mmmm bien . Gentil chien " . Elle se penche vers moi et je sens son souffle dans mes cheveux. Malgré le plaisir éprouvé, j'ai très peur qu'un de ses voisins n'ouvre sa porte et ne me surprenne dans cette position humiliante. En même temps, le risque décuple les sensations, ma respiration accélère et je sens mon sexe gonfler. Elle saisit mon menton entre son pouce et son index et je sens son majeur forcer ma bouche. Mes dents s'écartent et son doigt se replie sur mes incisives inférieures. Elle tire sur ma mâchoire et murmure "Avance... ". Mes genoux progressent chacun leur tour sur le paillasson. La barre de seuil appuie fortement et je gémis. Une claque me fait retenir le gémissement suivant. J'entre dans cet appartement luxueux dans une position très humiliante et mon âme de soumis se réjouit. Après avoir passé la porte je vois sur ma gauche un fauteuil Voltaire habillé de toile de Jouy. Le doigt sort très lentement de ma bouche et je comprends que la porte se referme. Maîtresse Julie relève légèrement sa robe et s'assoit dignement sur le fauteuil. Elle saisit une badine accrochée au bras du fauteuil et soulève mon menton : " As-tu bien suivi mes consignes? " Je hoche la tête et murmure :" Oui Maitresse Julie" je savoure ces mots enfin prononcés à haute voix. Ma tête penchée en arrière je m'efforce de garder les yeux baissés. Elle sort sa langue et lèche ma joue. " Mmm tu transpires. Voyons voir. Ôte ta veste que je vérifie " . Mes doigts fébriles déboutonnent les fausses pressions de ma veste difficilement. Pourquoi les boutonnières sont-elles donc si petites? La crainte de faire attendre ma domina rendent mes mouvements encore plus maladroits. Elle ressent mon anxiété et caresse doucement ma tête. " Cool. On a le temps. Calme toi donc sale petit chien. " Ce mélange d'insultes et de douceur me perturbent encore plus. Mes yeux s' humidifient d'angoisse. Elle prend mes mains entre les siennes , les écarte et je me retrouve les bras ballants, la tête basse, les yeux humides de honte . Elle finit en murmurant :" Petit chien, il va falloir apprendre à mieux obéir. Tu vas être puni. " Et d'un coup sec elle m'arrache ma veste. Je perds un peu l'équilibre et me retrouve le front au sol. " Joli déshabillé, il te va très bien. L'as-tu volé à ton ancienne domina? Ou est-ce un cadeau? "Elle rit "Non tu l'as acheté exprès sur internet? Ou dans une boutique en disant que c'était pour ta petite amie? " Je murmure :" Sur Internet Maîtresse Julie " un franc sourire éclaire son visage " Au moins tu as du goût , même sur toi c'est très mignon " Heureux je frotte ma tête à ses chevilles et les entoure de mes mains. Elle se penche et caresse mon crâne . Mes cheveux ne sont pas si courts et elle tire un peu dessus pour relever ma tête ." Bien. Reste à terre et ôte ton pantalon et tes chaussures " Et pour être certaine que je ne me relève pas ,sa botte se pose sur ma joue et appuie de plus en plus. Je me contorsionne en tous sens et arrive à me dévêtir . " Mignonne petite culotte" s esclaffe-t-elle! Je rougis. La dentelle m'irrite . Des rougeurs sont apparues au creux de l'aine. Mon sexe est compressé, le gland coincé sous l'élastique me fait un peu mal. L'excitation tente de le redresser . Douleur et plaisir, honte et fierté, que de sentiments mélangés. "Bien, dit-elle en se relevant, nous n'allons pas passer la journée dans l'entrée! " Elle me tire les cheveux pour me faire avancer à quatre pattes sur la moquette qui brûle mes genoux nus. Nous arrivons dans un grand salon. Je ne vois que les bas des meubles mais il respire le luxe pour mes yeux de prolétaire provincial. L'assortiment des matières nobles indiquent un goût certain. Ma domina me dirige vers un canapé en peau de vachette et je vois une lirette qui dénote avec la décoration. "Vois ce petit tapis. Ce sera là ta place le chien quand tu m'entendras t'y envoyer . À genoux! Mains sur la tête! Et baisse les yeux! Tu vas te punir. Tu vas te fesser, compter, alterner les deux côtés, et dire après chaque : Merci Maîtresse . As-tu compris? Ou dois-je répéter? " Ces deux questions à la suite dont les réponses sont contraires me perturbent. Je me mets à bafouiller :" oui Maîtresse, non Maîtresse , heu....." Ma confusion la fait rire et je perds encore plus mes moyens. " Qu'attends-tu ? Commence " Rouge de honte je me penche un peu, me donne une claque sur la fesse droite et murmure :" Un Merci Maîtresse " Un coup de badine sur mes cuisses me déséquilibre et je l'entends me sussurer en se penchant sur moi : "Bien petit chien, mais je ne t'entends pas assez . Un peu plus fort s'il te plait. " Je me redresse et me fesse à gauche : "Deux, Merci Maîtresse " je perds de nouveau l'équilibre. Honteux de mon échec je tente de me relever. " Il va falloir t'entraîner chez toi d'ici la prochaine fois! Bon pour cette fois, allonge-toi sur le dos. " Allongé sur le dos,je serre mes genoux relevés et claque à droite en criant presque "Trois! Merci Maîtresse! " Elle approuve de la tête et je continue jusqu'à huit. La paume de mes mains est douloureuse, mon sexe se dresse un peu plus à chaque coup malgré la culotte qui le comprime, mes fesses commencent à me faire mal. "Stop! À quatre pattes! Tête au sol! Mains sur la tête! Pieds croisés! "Les ordres retentissent dans la pièce. Je m' efforce d'obéir rapidement. Une caresse me réconforte. Ma Maitresse est satisfaite. Je laisse échapper un petit soupir de satisfaction. Je sens un doigt se glisser sous l'élastique de la culotte et la glisser à mi-cuisses. Il me griffe l intérieur de la raie et vient appuyer sur mon anus . Malgré moi je me redresse un peu mais mon mouvement est vite interrompu quand je reçois un coup de badine sur mes fesses dressées. " Pas bouger le chien! Au sol!" Je replie mes jambes et mes fesses s'écartent un peu. Je sens un doigt s'immiscer dans mon orifice et je gémis, honte et plaisir, douleur et fierté, tout se mélange. Elle me masse doucement. Le plaisir monte en moi. Je commence à baver par terre. De l'autre main elle redresse ma tête pour savourer mon plaisir. D'un petit coup de langue elle remonte ma bave dans la bouche, lèche mes lèvres et mon menton,puis me mordille l'oreille. Son doigt s'agite de plus en plus et un deuxième le rejoint. Elle tire sur mon sphincter qui se dilate. Mon corps se souvient des doigtés de mon amie de province et un peu de sperme coule au sol. Les yeux de Maitresse Julie brillent de plaisir mais elle fronce les sourcils. Ses doigts quittent mon trou et je gémis de frustration." À genoux! Mains sur la tête " Elle s'assoit devant moi, remonte sa robe sur ses cuisses, écarte des jambes parfaites et j'aperçois son sexe délicatement poilu bien ouvert. " C'est bien petit chien, je t'autorise à te masturber, Mais Interdit De Jouir!! Une seule main! Et regarde moi! " Ma main s'agite, mon sexe grandit. Maîtresse Julie me regarde et je ne sais interpréter son expression. Ma deuxième main descend vers mon sexe et un coup de pied me fait rouler sur le côté. " Tu vas devoir apprendre à obéir! Une seule main! Qu'est ce que tu n'as pas compris? Allez sur le dos et tu te fesses comme tout à l'heure! Compris? " Frustré, honteux, je murmure :" Oui Maîtresse Julie " je me repositionne sur le dos et me fesse de nouveau. Mes mains et mes fesses me brûlent et je pleure. Mon nez coule et je bave. Mon décompte ne s'entend pas. Un pied bloque mon bras dès la deuxième claque assenée. Ma domina se baisse à croupeton sur mon visage, sa robe du soir est relevée et coincée dans son soutien gorge de dentelle rouge. Je comprends son exigence de couleur. Sa chatte s'écarte devant mes yeux éblouis. Elle suinte de mouille et vient se positionner sur ma bouche qui s'ouvre . Je tends ma langue et suçotte son clitoris. Enfin! Ça y est! J'ai enfin un soumis obéissant! Un peu maladroit certes, mais c'est notre première séance, je dois le ménager. Sinon il ne reviendra pas et ce serait fort dommage. Je lui pressens un fort potentiel à ce gars. Il n'en est même pas conscient. Il n'a sûrement jamais vu un tel logement dans sa province miteuse. Et bon sang, ce corps, wahou, je ne suis pas déçue. Beau cul belle gueule comme on dit. Langue agile en plus. Ma kundalini libérée s'enroule le long de ma colonne. Oh la vache! Plusieurs orgasmes d affilée. Trop bon. Allons, je dois être raisonnable, mais ce courant partout! Il a eu une bonne domina! Je vais me le mijoter aux petits oignons celui-ci. Mmmm Je sens le plaisir de Maitresse Julie couler dans ma bouche. Mon sexe se tend à me faire mal. Elle se redresse , se met à genoux à côté de moi et griffe doucement ma verge en pleine érection. Son regard capture le mien. Un sourire étire ses lèvres. Elle s'assoit à nouveau sur le canapé. Je trouve que son plaisir visible lui fait perdre un peu de dignité. Mais cela m'excite encore plus. " À genoux, branle toi et je t'autorise à jouir sur mes bottes gentil petit chien !" Ma main s'agite tout du long de mon sexe. Elle monte et descend, serre et se relâche. C'est si bon. Mais je crains que Maîtresse Julie ne m'interrompe et cela freine mon plaisir. " Stop! " Je lâche ma verge tendue en gémissant. Je mords ma lèvre d'angoisse. Une main relève ma tête. Maitresse Julie avance au bord du canapé, les cuisses écartées. Elle attire ma tête vers son sexe ouvert et glisse une jambe entre mes cuisses. " Tu vas lécher ma chatte petit chien. Tu as le droit de te branler mais donne moi du plaisir sinon gare à toi. " Son pied se dresse et remonte mes testicules vers mon scrotum. Je bande si fort que j'ai presque mal. Ce plaisir mélangé à la douleur et à l humiliation me réjouit. Je suis si bien là, aux pieds de ma Maitresse." Pourvu qu'elle accepte de me recevoir de nouveau. Pourvu que cette séance lui ait plu...Pourvu...Non , arrête de penser! Tu dois bien la faire jouir! ..." Je glisse ma tête vers ce moulin à miel offert. Ma langue titille le clitoris dressé. Mon nez souffle doucement sur sa vulve. Puis ma langue pénètre son intimité et je sens son plaisir jaillir. J'éjacule au même instant sur les bottes de cuir. Une boucle griffe ma fesse et un dernier courant de plaisir me parcourt. Je me tends et pousse un petit cri retenu. Ma tête est fermement maintenue et je continue à lécher ma Maitresse. Elle me pousse vers son anus et ma langue agile le pénètre délicatement. Ses cris sont indignes d'une domina mais je suis certain qu'elle ne simule pas. Elle crie:" je veux sentir tes doigts! " Je m'exécute fébrilement. Je n'ai jamais rencontré une femme qui réagisse de manière si intense, pourtant j'ai une certaine expérience. Je doigte m'a maîtresse tout en agitant ma langue. Ses mains tirent mes cheveux. Elle a lâché prise. Je suis si heureux. Puis brutalement elle me repousse d'un coup de pied au sternum, tire sa robe sur ses genoux et étend ses jambes. "Nettoie mes bottes! Lèche! Chien! " Le moment est passé, elle reprend un air sévère. À ses pieds je lèche ma semence répandue sur ses bottes. Mon hésitation me vaut des coups de badine : " Les femmes le font! C'est ton jus! Te crois-tu supérieur à une femme? Nettoie et plus vite! Ta langue est agile! Prouve le encore! " J obéis et sens une érection tendre mon sexe. Le cuir des bottes brillent de ma salive. Maîtresse Julie se penche en avant ,saisit mes couilles et leur inflige une violente torsion. La douleur parcourt tout mon corps en un instant. Je pleure et tremble, douleur et plaisir, je ne sais plus où j'en suis. De douces mains enserrent mon torse, je m'étire légèrement vers le haut. Ma Maitresse me caresse, m'embrasse doucement, et murmure tout bas, ma tête blottie entre ses seins généreux :" je suis contente de toi petit chien. Ta domina t'a bien éduqué. Je vais te faire dépasser tes limites. " Puis elle me fait asseoir sur mon tapis , me caresse gentiment, et m'autorise à me branler en la regardant. Elle se lève et revient vite, un bol plein d'eau à la main posé sur un plateau métallique . Sa main interrompt de nouveau mon plaisir. "As-tu soif petit chien? " Je lève un regard douloureux vers elle et hoche la tête. Elle désigne le bol d'un claquement de doigts. Je me remets à quatre pattes et commence à laper. Une caresse sur mes reins m'assure que j'ai bien interprété son souhait. L'eau coule le long de mon menton sur mon torse. Un frisson me parcourt. Maîtresse va ranger le bol mais laisse le plateau. Puis d'un geste moqueur elle m'ordonne de reprendre ma masturbation. Son regard glacial limite mon érection. Je gémis de douleur et reçoit plusieurs coups de badine. " À quatre pattes le chien! " je m'exécute vivement et elle commence à me branler violemment. Je serre les dents de honte et de douleur. Mais le plaisir monte, il irradie de mon bas-ventre, parcourt tout mon corps. Et au moment où son majeur me pénètre j'éjacule royalement dans le plateau avec un râle d'agonie. Je reste tremblant sur mes bras tendus. Mon bassin s'affaisse. Je sens des bras m'enserrer la taille, des lèvres lécher mon oreille gauche et j'entends dans un murmure . " C'est bien petit chien, je crois que nous nous reverrons ". Elle me laisse ainsi reprendre mon souffle puis revient avec des fruits secs dans une gamelle pour chien. Elle fait couler mon sperme dessus, attrape mes cheveux, pousse ma tête vers l'assiette. Sans rien dire j'attrape les fruits du bout des dents, lève les yeux vers Maîtresse Julie et croque le mélange. Je recommence jusqu'à vider l'assiette . Un froncement de sourcils me fait comprendre que je dois nettoyer l'assiette avec ma langue. Honteux du plaisir ressenti, je lèche jusqu'à la disparition de toute trace. Maîtresse Julie s'est redressée. Elle tapote l'intérieur de mes cuisses de sa badine de plus en plus fort. Un mélange de douleur et de plaisir électrise mon corps. Elle pousse la gamelle du pied et l'envoie rouler loin de moi. Puis avec un petit sourire en coin elle m'ordonne dans un claquement de doigts d'aller la chercher. Toujours à quatre pattes je me dirige vers le fauteuil sous lequel la gamelle a glissé. Je tends la main pour l'attraper mais un coup de badine brutal sur mes fesses stoppe de suite mon geste. "Un chien n'a pas de mains voyons. Aurais-tu oublié que tu n'es qu'un chien? " Je rougis, me colle au sol et rampe sous le fauteuil. Mon arrière-train dépasse . Une main appuie dessus et je me retrouve à plat ventre." Pas bouger le chien " Je me transforme en statue . Mes jambes sont violemment écartées, mon bassin soulevé, et je sens qu'un rouleau de plastique décoré de pointe est glissé sous mon ventre. La peur contracte mes muscles et me tétanise. Je ne vois rien. Le silence devient oppressant. Le bas de mon corps est à la merci de Maitresse Julie. Elle introduit alors un embout dans mon anus et de la vaseline en jaillit. Rassuré je me détends. Je sens des doigts me pénétrer. Je relache mon corps puis un gode les remplace. Le plaisir m'envahit. Il irradie. Je crie mon plaisir et le gode est ôté brutalement. Une tape me rappelle que je n'ai pas eu d'autorisation pour jouir. Mon sexe se replie. Maîtresse Julie pousse le fauteuil, se baisse et me muselle avec un torchon. Elle pose la gamelle sur ma tête. Puis elle me gode à fond en griffant mon dos. Penchée sur moi elle susurre: branle toi et jouis chien. Mes mains s'emparent fébrilement de mon sexe et leurs mouvements s'adaptent à celui de ma Maitresse. Je jouis de nouveau malgré l'inconfort de la situation . Mon ventre me brûle, mon fondement me brûle, mon sexe me brûle, mais je lâche prise et connais un moment d'extase. Des caresses sur mon dos permettent un retour en douceur dans mon corps. Mon sexe coule, mon nez coule, de la bave coule sur mon menton. Je plane encore. Maîtresse se lève et une douce couverture recouvre mon corps. Mes yeux se ferment de plénitude, je suis comblé et m'assoupit. Il est beau au repos ce bougre, je vais améliorer ses cuni et il sera prêt pour le concours. Sa bandaison est belle, il récupère vite. J'ai bien fait de le contacter. Cela va être un vrai plaisir je pense. Allongé au milieu du salon, le soumis rêve puis s'éveille. Une belle femme en robe du soir l observe. D'un claquement de doigts elle lui montre le couloir. Il tente de se relever mais le poids d'un pied sur son dos lui fait vite comprendre qu'il doit ramper. Il se déplace ainsi jusqu'à l'entrée. De la badine sa maitresse lui montre ses vêtements. Il se rhabille au sol. Un geste pour le mettre à genoux. La porte s'ouvre. Le couloir est vide. Il sort comme il est entré, il y a une éternité, à genoux les mains sur la tête. La lourde porte sécurisée se referme sans un bruit. Il se relève et se dirige vers l'escalier. Les quatre étages lui offre le laps de temps nécessaire pour qu'il quitte son personnage . La brûlure à l'aine lui rappellera cette soirée pendant un moment. Il sort de l'immeuble et sourit à la vie. Un bus passe . Il décide de marcher,libre et heureux. Cette belle séance lui a permis d'évacuer le stress. Sa nouvelle vie en région parisienne commence sous d'heureux auspices. La lune qui brille entre deux bâtiments lui adresse un clin d'oeil complice.
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Par : le 28/04/20
Maxime a commencé par s’allonger à mes côtés, pour m’embrasser longuement, comme pour me témoigner que ce qui allait suivre ne changeait rien à la tendresse qu’il éprouvait pour moi, qu’il restait conscient que même esclave je demeurais aussi femme et qu’il me respectait pour cela. Puis il a continué de me caresser et de m’embrasser, les seins, le ventre, le sexe, lentement, doucement, jusqu’à ce que, n’en pouvant plus de m’abandonner à son désir, ma chatte se retrouve trempée de mouille. Après une dernière caresse buccale, il s’est relevé, et quelques instants plus tard, la cravache cinglait ma poitrine, mon ventre, mon sexe. Attachée, les yeux bandés, je ne pouvais rien anticiper, ni savoir où son prochain coup allait s’abattre. Je n’avais d’autre choix que de subir, et de l’imaginer, nu, jambes écartées, la queue raide du plaisir de m’entendre gémir, de me voir essayer en vain d'échapper à mon supplice. Les larmes coulaient sous le bandeau, mais en même temps je jouissais de cette impuissance qui était la mienne et comme toujours, après une dizaine de coups, le plaisir a pris le pas sur la douleur, jusqu’à un premier orgasme qui m’a fait me cambrer en dépit de mes liens. Mais ce n’étaient que les prémisses de ce qui allait suivre, la cravache n’étant qu’une entrée en matière, somme toute classique, de ce qu’il avait prévu pour moi. Je n’ai jamais été fan des sextoys, qu’il s’agisse de plug, godes ou vibromasseurs. Je préfère de loin les originaux aux copies, la queue de Maxime à ses substituts. Mais ce n’est pas à moi de décider de la manière dont mon Maitre use de mon corps et de mes trous. Et dans les divers instruments dont il se sert pour abuser de moi, jouir de moi et me faire jouir, nous avons un « fairy wand ». J’ignorais que ce soir là, il avait décidé d’en faire usage. Je l’ai su lorsque j’ai entendu le bruit du moteur qui se mettait en marche. Il a commencé doucement, à mi-puissance, par l'intérieur de mes cuisses, mon pubis, en augmentant progressivement au fur et à mesure qu’il approchait l’instrument de ma vulve, où il a envoyé la pleine puissance, jusqu’à ce que je cambre sous l’effet des vibrations. La première explosion n’a pas tardé et j’ai joui. Le temps que je me ressaisisse, il avait à nouveau diminué l’intensité des vibrations et était repassé au pubis. Quelques instants d’une excitation différente, et il revenait à mon sexe, introduisant cette fois le vibromasseur dans ma chatte, stimulant mon clitoris jusqu’à ce que je me cambre à nouveau et reparte pour un second orgasme. Il a continué à jouer ainsi avec moi un long moment, en alternant intérieur des cuisses, pubis, vulve, clito, s’interrompant parfois pour me stimuler les tétons, avant de repartir vers mon sexe. J’avais perdu toute notion du temps et les orgasmes, purement mécaniques, se succédaient, me laissant épuisée quand il a fini par s'arrêter.
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Par : le 27/05/20
La salle de bain était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, et une table de massage, ce qui n’empêchait nullement deux femmes d'utiliser ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. En se dévêtant, elle se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande; sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis nu, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. – Allonge-toi sur la table, je vais te masser. Charlotte se déshabilla à son tour et prit place, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de son amie. les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle savait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Juliette abandonna les épaules et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre; le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le bas du ventre, le délicieux courant d’air frais parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humidification de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, et faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. Juliette vida la moitié de l'huile dans le rectum de sa complice qui lui présentait sa croupe. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Juliette avait retiré ses doigts en les remplaçant par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s'enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque le godemichet força son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n’avait jamais reçu d’objet dur dans cette partie secrète, jusqu’à ce jour. Ensuite, ce fut l’équivalent de quatre doigts de son amie qui affola son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement. Juliette enfonçait toujours l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Charlotte se faisait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et Juliette écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier. Juliette caressa le dos de son amie avec tendresse. - Ça va ? Charlotte fit un signe affirmatif de la tête, Tu peux te mettre sur le dos ? Charlotte se mit d’abord sur les genoux avant de s’allonger. Cette suite de mouvements eut pour effets de faire légèrement sortir le sextoy et de contracter l’anus, de façon naturelle. Juliette se pencha et l’embrassa. Sa langue n’eut pas besoin de forcer, la bouche de Charlotte vint à la rencontre de la sienne pour un baiser aussi doux qu’intense, leurs mains se cherchaient et elle enserra les doigts de son amie pour les amener sur le pubis puis sur les grandes lèvres en lui demandant à l’oreille de se caresser. Charlotte rougit une fois de plus à cette demande qu’elle n’avait même pas imaginée, se demandant si elle allait vraiment le faire. Elle se masturbait depuis longtemps, mais elle ne l’avait jamais fait devant une autre personne. Elle ouvrit ses yeux brillants et fixa son amie. Sans un mot, elle passa un doigt sur son clitoris d’un mouvement circulaire en appuyant sur le renflement qui grossissait suivant la cadence de la caresse. Elle ne put s’empêcher de descendre sa main pour toucher l'olisbos fiché entre ses fesses; il ressortait un peu et tira dessus pour le faire aller et venir. Juliette regardait le spectacle que lui offrait Charlotte, superbe avec sa peau claire, son corps parfait, et ses seins dressés. Elle écarta ses jambes juste au dessus de son visage et lui demanda qu'elle la lèche. Charlotte lapa son intimité avec une docilité absolue. Subitement, Juliette ouvrit davantage son sexe et se libèra violemment dans la bouche de sa partenaire. Aidant à relever son amie de la table de massage, ne voulant pas l'abandonner à ses rêveries, elle lui proposa de passer à l'étape ultime. La posséder par la seule voie qu'elle avait de commun avec un homme. Lui faire accepter une étreinte anale. Quittant la salle de de bain, Juliette s’hanarcha hors de la vue de Charlotte. Une ceinture faisait le tour de sa taille et deux lanières partaient du ventre pour se rejoindre sur ses reins. L'olisbos en forme de sexe dressé semblait d'un diamètre effrayant. Quand elle entra dans le séjour, elle vit que son amie était toujours à moitié assoupie sur le ventre, sur la table de massage. Juliette s’allongea vite sur elle. Les préliminaires ne durèrent pas très longtemps; dans l'action Charlotte se retrouva forcée de s'agenouiller tandis que derrière elle, Juliette dardant sa langue, préparait l'anneau de chair offert. Elle se positionna en présentant le gode sur l’anus et le força, Charlotte avait retenu la leçon et poussait également. Le gode franchit assez facilement les deux sphincters anaux et Juliette posa ses mains sur les hanches de son amie qui n’avait encore jamais eu cette sensation de possession; elle s’offrait naturellement, se sentait remplie, labourée. Elle paraissait fondre, son ventre se liquéfier, se cambrant davantage pour se faire pénétrer jusqu'au fond. Elle était profanée, anéantie mais en même temps délivrée. Plus tard, Juliette se retira et demanda à Charlotte de se mettre sur le dos, les jambes pliées, bien relevées. Le gode entra aisément et elles s’embrassèrent, les langues tournaient; le bassin de Juliette allait au-devant de celui de Charlotte qui butait contre ses fesses avec un bruit résonnant. Charlotte mis ses bras autour du cou de son amie, la serrant de toutes ses forces et elle hurla, sa jouissance fut si forte que son cœur battait à se rompre, le ventre inondé au point qu'elle crut un instant que la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette se décolla de Charlotte, la laissant vaincue, les reins dévastés, mais heureuse. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/06/20
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/10/20
Désolée pour les éventuelles fautes, je suis vilaine, je ne me relis pas.. J'écris instantanément. J'ai écris sur cette musique, donc je vous invite à lire en l'écoutant NINE INCH NAILS - "CLOSER" *************************************************************************** A peine arrivée chez lui après une longue journée, je n’avais qu’une envie. Me poser. Juste avant de toquer, je me regardais encore dans le miroir afin de paraitre à mon avantage. Mes traits étaient un peu tirés. Je portais une chemise blanche avec une jupe crayon. J’affectionne particulièrement ce style. J’avais pris soin de mettre des bas couture. J’avais échangé mes chaussures à petits talons contre mes vertigineux Nina Ricci, d’un vernis rouge hypnotisant. Je sonnais, il ouvrit la porte. Il était encore habillé de son costume bleu marine. Il était si sexy. Je sentais son regard me dévorer tout en étant froid. En voyant la cravache dans sa main, je baissais naturellement les yeux. Nous allions pénétrer dans notre jardin secret où nous sommes complètement à nu. Le bruit de pas se frayait le chemin dans son antre. Je prenais soin d’avoir la démarche la plus provocante qu’il soit. Je voulais le rendre fou comme il me rendait folle. La sensualité est un art. Je me postais au milieu du salon, les jambes entreouvertes avec mon appui sur la jambe droite, me faisant me déhancher. C’est là que je sentis la cravache sur ma hanche droite m’indiquant que je devais me tenir droite. - Voilà qui est mieux ! me dit il. Il était derrière moi, je sentais son torse contre moi. Mon cœur palpitait, mon souffle l’appelait. Ma tête se glissa en arrière, recherchant son contact. Il passa la cravache alors sur ma gorge. Cela m’électrisait. Mes mains commençaient alors à chercher son contact au niveau de son entrejambe. J’avais du mal à me contenir. Je me frottais contre lui telle une petite chatte en chaleur. Il plaça alors la cravache dans ma bouche. Il remonta d’un coup brutal ma jupe sur mon fessier. - Hum ce cul.. une peau si blanche. Je sais que vous aimez rougir. Je sentis cette vague en moi monter, j’avais envie de serrer fortement mes jambes, de contracter mon sexe. J’avais envie qu’il me prenne là et maintenant. Il caressa doucement mon fessier. Il écartait ses doigts pour mieux mesurer le galbe de chacune de mes fesses. Il me fessa à travers ma petite culotte. Je sursautais. Il appuya sur ma tête pour la baisser. Il tournait tout autours de moi comme si j’étais sa proie qu’il allait dévorer ou plutôt avec laquelle il allait se délecter. Il parlait peu. Mes sens étaient complètement en éveil. Le bruit de ses pas. J’aimais fermer mes yeux juste pour ressentir. La privation de la vue a toujours été si excitant me donnant ce sentiment de vivre la liberté de qui je suis. Je restais ainsi en attente. Je mouillais complètement. Il tira alors sur mes cheveux pour ensuite redresser ma tête. - Votre collier ma petite chienne. Il relacha son emprise au niveau de mes cheveux. - Relevez vos cheveux. Il passa entre mes bras et ma nuque pour me faire comprendre son statut de petite chienne, et j’adorais ça. Il aimait que je me tienne fière en le portant. Il le serra fortement. Je sentais un léger étranglement si érotique. Je sentais l’odeur du cuir et cette fois ci il le verrouilla un cadenas. Il m’excitant tant. Cette envie qu’il me possède. Ce désir si animal et à la fois si beau. Il était là en train de me respirer. J’avais toujours la cravache en bouche. Il déposa un baiser si sauvage dans mon cou à la limite de la morsure. Il me léchait. Sa langue était inquisitrice, puissante. Ses dents voulait marquer son désir. Je me contenais. Garder cette frustration. Il m’avait demandé de ne pas me caresser durant une semaine. J’étais dans un tel état. Alors que je ne m’y attendais pas il claqua mes fesses avec une telle force que j’ai failli en faire tomber la cravache. Il abattit une seconde fessée sur mon postérieur. Il saisit alors ma culotte pour qu’elle se fraye un chemin dans la douce raie de mon cul. Il tira vers le haut. Je sentais la pression du tissu sur mon clitoris. Il s’amusait ainsi à jouer en tenant ma culotte ainsi avec des va et vient. Mon sexe se consumait, ma mouille devait couler entre mes lèvres. Tout en tenant ma culotte fermement vers le haut, j’avais la sensation que ce string éphémère était e train de me faire perdre pied. Je me cambrais naturellement. Il passa sa main sur ma chatte. - Hum ma petite salope, vous êtes si trempée. IL passa sa main a hauteur de mes yeux.. Ses doigts étaient en effet trempés. Il était devant moi. Son regard plonger dans le mien. C’est là qu’il saisit la cravache de ma bouche. - Bonne petite gardienne. Je le regardais fixement, avec cette fierté, cette envie de le provoquer pour qu’il me punisse. J’adorais cela. Avec le bout de la cravache, il tapotait de chaque coté de mes cuisses pour m’indiquer de les ouvrir davantage. Il glissa alors la cravache sur la culotte au niveau de mon sexe. J’avais envie de me déhancher dessus pour me caresser avec. Totalement impudique, voulant me satisfaire et me libérer de ce désir. Soudainement il me cravacha le sexe. Naturellement j’eusse envie de serrer mes jambes. - Ecarte ! Je le regardais droit dans les yeux avec cette défiance et ce sourire provoquant. - E…car…te.. Je m’exécutais et je savais que j’allais me faire punir pour cette audace qu’il aimait tant. Je sentis alors la cravache s’abattre sur mes cuisses. Il jouait alors encore avec ma chatte pour ensuite la punir. Il alla chercher la laisse qui gisait sur la table. Naturellement je m’accroupis Il était là à mes côtés. Il me caressait la tête. Je plaquais ma tête contre sa cuisse. Il était d’une telle douceur. Je pouvais me laisser complètement aller. J’étais en confiance car je savais qu’il me considérait et il savait me rassurer. Il posa alors son pouce sur ma bouche pour en dessiner le contour. Il inséra doucement son pouce dans ma bouche. Je le suçais, je m’en délectais. Je voulais aussi lui apporter toute ma dévotion, ma reconnaissance et les sentiments que j’avais à son égard. Je lui offrais ma soumission pour me sentir libre. Combien il était bon d’être avec un homme qui partageait les mêmes envies que les miennes. Mes envies peuvent s’apparenter à l’univers du BDSM, mais pour autant je déteste les cases. Cet univers peut être peuplé de fantasmeurs, de manipulateurs ou de personnes qui réduisent la domination à de la violence, ou encore à pouvoir faire ce qu’ils veulent d’une femme ou d’un homme, ayant trop regardé peut être des pornos. La soumission se mérite et chacun en a sa définition. Cette mise à nu à tout se dire est la relation la plus intense que je connaisse. Avez-vous déjà vécu une relation où vous êtes simplement vous. Soumise ne veut pas dire qui n’a pas de personnalité, qui ne se respecte pas, bien au contraire, c’est une femme qui s’amuse. Je sais je parle au féminin. Elle demande à l’autre de faire des efforts, de vous connaître. Messieurs, vous pensez réellement que sans savoir prendre le temps de s’intéresser à l’autre vous pouvez tout obtenir de lui ?. Et là à ce moment ici où il attache la laisse, je suis libre. Je n’ai plus besoin de penser. Il prend les rennes. Quelle libération pour moi. Quel plaisir de marcher à quatre pattes à ses côtés. Il connait tout de moi, ma personnalité, cette femme-enfant, cette femme indépendante et celle qui a envie aussi de se laisser aller à sa perversité. Il me promenait ainsi jusqu’à sa chambre. Félinement je le suivais et parfois j’aimais résister pour que la laisse se tende. Arrivés à la chambre, il me plaça devant son lit sur son tapis. Il avait pris soin de mettre une musique des plus excitantes. Nous avions cette passion pour la musique, elle nous met parfois dans un tel état. Certaines musiques sont si sexuelles. Celle-ci me rendait folle. J'étais là à quatre pattes. Il descendit alors ma culotte sur mes cuisses. Il avait appuyé sur ma tête pour la baisser vers le sol. Il s’était placé au- dessus de moi. Il avait ses jambes de pare et d’autres de ma taille. Il redressa ma jupe complètement sur ma taille. Avec la cravache il appuya sur mon dos afin que je me cambre. Je devinais qu’il regardait mon cul offert à sa vue. Je ne sentais pas le temps passé. Que faisait- il ? que me réservait il ? C’est la que je devinais un paddle long caresser mon fessier.. Il le passait d’une fesse à l’autre. Quand le premier s’abattit, je sentis force et détermination. Le ton était donné. Je savais que je ne devais pas bouger, ni rien dire. J’aimais la fessée mais parfois ses coups étaient si forts que je n’en voulais pas davantage. Parfois je faisais taire la provocation. Il me donnait des coups ferme que j’avais presque envie de me dérober. Il savait me canaliser par des gestes tendres entre pour me soulager pour mieux me punir comme je le méritais. Quand il s’arrêta, je restais statique. Mon fessier devait être écarlate. La fin donnait place à cette endorphine qui me faisait me sentir bien. Il tournait autours de moi, me laissant ainsi. Puis avec sa main, il m’appuya la tête pour que je la mette au sol. - Reste ainsi. Il me fit attendre, comme une bonne chienne attend son maitre. Quand il me laissait ainsi, je savais qu’il pensait à moi et il savait que je pensai à lui. Cette tension était palpable, mon sexe était totalement en attente. Il était en train de défaire ses boutons de manchettes, tout en ôtant sa cravate. Il sortit de la pièce et revint avec un verre de Whisky à la main. Il consultait alors son portable. Je devinais qu’il gardait un œil sur moi. Mon cul surélevé lui donnait le meilleur angle d’observation. - Tu es divine ainsi. Quelle belles chaussures ! elle te vont à ravir. Je vais prendre un plaisir à m’occuper de toi. Il prenait son temps, je commençais à être impatiente. Ce n’était pas ma meilleure qualité. Il appuya sa chaussure sur ma tête… - Prête à être baiser come une petite pute ? - Je… Un long soupir s’échappa, oui j’avais envie de cela ! qu’il me libère de cette tension animale. Il saisit alors la laisse et me redressa. Il était face à moi, il me jeta alors sur le lit. Je tombais sur son bord. Ce sentiment de vulnérabilité me donnait envie de reculer. Je commençais doucement avec mes mains à me mettre vers le milieu de celui-ci. Il plongeait son regard dans le mien. C’était électrique Je le sentais sauvage, possédé, tout comme moi. J’étais panthère. D’un seul coup il me stoppa dans mon recul. Il écarta mes jambes brutalement. Il me saisit alors sous le genou et me tira violemment à lui. Je me sentais conquise, prête à être possédée avec cette fougue qui l’animait. Mon dos tomba sur le lit soudainement. Lui était au bord du lit entre mes jambes qu’il tenait fermement de ses mains dominantes. Nous nous regardions avec une telle intensité. Naturellement je lui appartenais, naturellement il me donnait envie de me soumettre. C’était d’une évidence. Cette passion. Il se pencha alors vers moi Je sentais à travers son pantalon son sexe dressé. Il mis alors sa main sur mon visage pour le caresser puis il passa son pouce sur ma bouche. Elle était complètement asséchée. Il força ma bouche à céder sous sa pression pour qu’elle s’entrouve. Il l’enfonça dans ma bouche. Naturellement je l’ouvrais davantage, je le désirai. Je commençais à me délecter de son pouce. Il saisit alors ma gorge pour maintenir plus de pression. Il s’approcha davantage pour passer sa langue sur ma bouche. Il plongea ses yeux dans mon regard. Je le regardais droit dans les yeux. Il me gifla. Ma tête était partie sur le côté gauche. IL mis sa main sur mon cou, il serra, tout en me léchant la joue, tel un loup qui s’apprête à dévorer le pauvre petit chaperon rouge. Il se redressa. Il saisit ma chemise et fit sauter les boutons pour me l’arracher. C’était si intense, si excitant. Il voulait libérer mes seins. Il me fixa encore. Il libéra mes seins en les sortant du soutien gorge. Il les pris alors de ses pleines mains pour les malaxer. Je sentais ses doigts marqués ma peau. Il saisit d’un coup net mes tétons pour les tirer à lui comme il aimait tirer sur ma laisse. Je me redressai alors. Il me gifla pour me faire comprendre que je ne devais pas bouger. Il avait pris soin de préparer les pinces à tétons que je redoutais tant. J’avais une sensibilité certaine. Il aimait me parer ainsi pour me rendre des plus dociles, sentir la douleur m’exciter. Il me para également de bracelets en cuir noir à mes chevilles ainsi qu’à mes poignets. Et les attacha ensemble pour avoir un accès total à mon sexe et à mon cul. J’étais là exposée, soumise à ses moindres envies. Il mis sur mes yeux un bandeau également tout en cuir. Ma poitrine se soulevait. Je ne tenais plus jusqu’au moment où je sentis ses doigts toucher mon clitoris. - Que tu es trempée, je vais me délecter de ce doux nectar. Quand sa langue s’abattit sur mon sexe, je soupirais. C’était si bon. Il titillait doucement mon clitoris. Mon sexe était lisse, sans poil, j’aimais sentir ses doigts recouvrir tout mon sexe de ma mouille. Il écartait mes lèvres pour l’aspirer c’était tellement intense. J’avais envie qu’il me possède sur le chant, qu’il me baise comme jamais. Il savait me rendre folle. Il m’acheva quand il enfonça ses doigts dans ma petite chatte. Il aimait s’y aventurer, me l’écarteler. J’adorais ça. Il y allait en profondeur avec des vas et viens puissants, tout en continuant à me lécher. Je me dandinais comme une bonne petite chienne qui n’attend que d’être prise. Je suffoque de ce désir. Il me fait monter à la limite de la jouissance. Je me contracte, voulant de cette jouissance, mais il arrive à me mettre au bord. Il m’a interdit de jouir. Pour me faire redescendre il aime continuer à me lécher tout en tirant sur la chaine de mes pinces. Des petits cris de douleurs, de plaisirs s’échappent alors de ma bouche. J’ai senti qu’il se redressait quand il plaqua sa main sur ma bouche. Il me détacha. Il saisit à nouveau mes jambes pour bien les ramener au bord. Tout en me regardant il prit la mouille de ma chatte, il se délecta les doigts puis les posa à nouveau à l’orée de mon trou. Il défit son pantalon et sortit son sexe en érection. Il me pénétra ainsi sauvagement. D’un coup sec. Il me tenait par les cuisses, il était debout. Il prenait ce qui était à lui. De bons coups de queue me transperçaient. Mes seins volaient dans tous les sens. Il me baisait comme une bonne petite putain. Il soulevait soudainement mes jambes pour les mettre contre lui. Je le sentais intensément. Ses coups étaient si fort. Il prenait aussi son temps pour me la mettre dans profond. Quand il saisit mes poignets pour me rapprocher de lui, c’était pour mieux me transpercer. - Petite putain ! J’aimais quand il m’insultait. Je n’ai jamais compris pourquoi cela me faisait tant d’effet. Mais j’aimais être sa putain. Il faut être femme, amante, maîtresse et putain. D’un seul coup il me retourna sur le ventre. Il saisit mes poignets et les attacha fermement dans le bain. En me tenant par les coudes, il me prit à nouveau sauvagement. Je le sentais bien au fond de ma chatte. Parfois une douleur venait. Mon utérus rétroversé parfois me donnait quelques douleurs. Mais que j’aimais être possédée ainsi. Je sentais alors son poids sur moi et il me tenait par la gorge. Je ne pouvais pas me cambrer comme je voulais au niveau de mon dos. Sentir son souffle était si bon. Il m’embrassait l’épaule gauche, il la mordait puis dans une frénésie il appuyait ma tête contre le lit. Et il entamait de me labourer comme il se devait. C’était si fort que j’en étais arrivée, je le devinais au milieu du lit. J’étais alors allongée sur le ventre. Il se relevait et écarter mes fesses. - Reste les jambes bien fermées. - J’ai tellement envie de rendre béante ta petite rondelle ma chienne. Laisser l’empreinte de ma bite. Il commença par insérer un premier doigt.. il s’amusait avec son jouet. Il faisait des va et vient. Il aimait ensuite passer sa main sur ma chatte pour s’assurer de bien me lubrifier de partout. J’étais si trempée. - Hum j’ai du travail à faire avec ton petit fion pour bien l’écarteler. Tu es si serré. Il plaça un doigt de chacune de ses mains pour l’ouvrir. Il voulait l’inspecter, voir ce qu’il pouvait en faire. Puis il remit deux doigts bien fermement. Il commença à nouveau des vas et bien puis à l’élargir. - Humm tu t’ouvres doucement. J’aurai tant aimé t’enculer comme ça à sec comme une vraie salope.. mais tu n’es pas encore prête. Cela me vexait mais m’excitait à la fois. - Je vais te faire porter un rosebud pour ton entrainement anal. Il me tenait le cou, et il me baisait de ses doigts. - Tu aimes avoue ! - Oui j’adore… encore… - Regarde moi comme tu te dandines… Je voulais davantage. Puis il écarta si fortement mes fesses que j’en eu presque mal. Je sentis alors sa queue au niveau de mon anus. -Hum si tu voyais comment ton petit orifice cède.. tu sais que tu vas prendre cher. Je ne veux rien entendre. Compris. - oui… - Oui qui ? - Oui.. Monsieur. Tout en douceur je sentais mon fion cédé. Quand il fut bien en moi, il prit son temps. Puis tout doucement commença à me chevaucher. Il me claquait les fesses. Un son s’échappa de ma bouche. Quand soudainement Il s’allongea sur moi, et mit sa main sur ma bouche pour me faire taire. Sa frénésie commença, je me débattais pour limiter son assaut. Mes mains dans le dos tentaient de le repousser pour le calmer. Il continuer de me baiser. Quand je sentais ses coups de rein de plus en plus fort, je compris que sa jouissance était proche. Il éjacula. Je n’entendais que son souffle. Ce silence qui parle. Je sentis alors son poids sur moi. Il s’était complètement relâché. - Ne bouge pas ! Il resta quelques minutes sur moi. Je sentais son cœur battre. Il était à nu sur moi. Je sentais sa chaleur, il transpirait. Il me caressait doucement les cheveux. Je sentais sa semence au fond de mon petit cul. J’ai toujours eu un rapport au sperme particulier. Au bout de quelques minutes il se releva. Il s’absenta. Il était allé se nettoyer. Quand il revint, il caressa mes fesses. Je sentais qu’il m’observait. Peut être regarder il le spectacle du sperme s’écouler de mon petit trou ?. Soudain, je sentis la chaleur d’un gant de toilettes me laver. C’était si érotique, intime. Quand il eu finit, il me retourna. J’avais toujours mon masque sur les yeux. C’est là que je lui dis. - Je ne tiens plus il faut que j’aille faire pipi. Tout en m’aidant il me releva. Il me conduisit aux toilettes. Il rabaissa alors la cuvette comme un réel gentleman. - Détachez moi, s’il vous plait C’est là qu’il me dit. - Allez fais tes besoins ma petite chienne, dit il . Je sentis dans son regard une forme de taquinerie. Je le regardais un peu gênée mais nous aimions jouer. Nous avions un tel degré d’intimité qu’au fond cela était presque naturel. Je m’assis alors sur les toilettes pour me soulager. Quand j’eusse fini il s’approcha de moi. Il saisit le papier toilettes et m’essuya et tira la chasse d’eau. Puis soigneusement il lava ma petite chatte Il me tira à lui et m’embrasser avec tant de passion. - Mademoiselle mouille encore.. Nous sortîmes de la salle de bain. Il me poussa alors sur le fauteuil. Il noua mes chevilles à l’assise pour que mes cuisses restent bien ouvertes. C’est là qu’il ôta mon bandeau. Il me regardait avec une telle passion, une telle détermination. Il mit ses doigts dans ma bouche pour que je les mouille. Puis tout en me regardant, il les mis dans ma chatte. Il le fit avec une telle intensité. IL me tenait bien dressée par le collier. - Allez .. - Non… non… Je voyais qu’il avait mis une serviette au sol, il aimait me rendre fontaine. Ca l’excitait. - Regarde tout ce que tu mets partout petite chienne - Tiens ma petite catin. Fontaine, je l’étais. J’en avais presque honte. Il recommençait, je perdais complètement pied. Il tapait ensuite sur ma petite chatte pour engouffrer à nouveaux ses doigts, il aimait me remplir. Puis une fois mûre il déposa sa langue sur mon clitoris. Il prenait ma chatte mais aussi mon petit fion. - Oh oui c’est bon des doigts dans la chatte et dans le cul.. hein ? - Oui.. c’est… c’est .. si bon. - Allez jouis ma belle…. Je me sentais au bord du précipice voulant que cela dure et à la fois être soulagée. IL m’acheva. Mon corps tremblait de partout. Je sentis les secousses m’envahir et ce plaisir me faire monter dans les étoiles. Les larmes commençaient à monter. Tout en me regardant il me détacha les jambes. Il me leva, pris ma place. IL me fit m’asseoir sur lui. Je me lovais contre lui. Tremblante de mon désir, de ma jouissance, d’avoir atteint ce bonheur, ce plaisir. Je me sentais à la fois vulnérable et à la fois protéger contre lui. Je sentais ses bras me tenir fermement et ses mains me caresser. Au bout de quelques minutes il me releva. - Viens, viens au chaud. IL m’invita alors à me mettre sous les draps. J’étais frigorifiée. Il me déshabilla complètement, je me laissais faire, j'en avais envie. C’est là que je me rendis compte que la pluie s’abattait dehors. Complètement heureuse d’être ici. Je m’endormais. Quand je me réveillais, il m’avait alors enchaînée au lit avec des cadenas…
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Par : le 13/01/21
Le sadomasochisme est une relation singulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui la conçoit et par celle qui va la faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une intense décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie soutenu. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps, tel Janus aux deux visages, complémentaires et indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure", "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il bascule dans sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent profondément en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu ou d'un signal, avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des désirs permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celle ou de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser clairement que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C'est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais peut parfois varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action car le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant jamais en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, de se faire tatouer, de se faire percer le corps, ou enfin d'accepter des marques corporelles, dépassant ainsi ses limites. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc à priori, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès, lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérennité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher- Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/21
Patricia n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Sarah, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Patricia crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules de Patricia et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Patricia laissa couler quelques larmes. Alors Sarah arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Sarah dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Sarah tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Sarah pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Patricia ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/08/21
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction" Histoire d'O Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury alias Pauline Réage. Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de saint André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs, idéalement expérimentés, utilisant du matériel sûr et révisé, avec le recours toujours possible à un safeword. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/10/22
Son récit : Semaine 25 Récits écrit par ses soins, mon ex petite soumise, si jeune, si bonne élève en apprentissage de la GP. Sur mes ordres, elle suivit son auto-formation, et assez médusée, incrédule, s'appliqua après avoir regardé quelques vidéos de gorges profondes que je lui imposais, car pour elle ce monde n'était pas possible, et mesura en solo sa progression. Avec quelques exercices imposés au quotidien, avec en exemple l'introduction de ses doigts, 2 au départ, puis trois, puis, bien plus difficile, en sextoy de taille correct, elle finit après quelques mois à me prendre dans l'intégralité; délicieuse, délicate, machine... "... J'arrive bientôt chez mon maître, l’adrénaline augmente. Je suis en voiture, je m'arrête à l'entrée de chez lui pour réaliser ce qu'il m'a demandé de faire. Je retire mon string pour l'enfoncer dans mon vagin. Ce n'est pas si facile que ça, mais le voici en place, enfin... Je repars et arrive chez lui. Je marche jusqu'à la porte d'entrée. La sensation est un peu étrange, mais au fur et à mesure des pas, je m'y habitue. Je frappe, il me dis d'entrer. Je dépose mon sac à main puis je le découvre, près de la salle de bain, avec seule tenue son boxer, il sort tout juste de sa douche. Il me rejoint, nous nous embrassons délicieusement. Nos mains caressent le corps de l'autre. Il passe une main sous ma robe pour vérifier que je n'ai pas fauté. Je caresse son sexe déjà dur, retire son boxer, puis je me met à genoux pour commencer à l'engloutir. il décide de se mettre à son aise et s'assoit dans un fauteuil. Je continue donc à le sucer et à lui montrer ma progression pour la gorge profonde. Il se relève puis me demande de m'asseoir à mon tour dans le fauteuil, les jambes relevées et posées sur les accoudoirs. Il peut enfin découvrir le joli spectacle de la dentelle bleu qui dépasse de mon vagin. Il admire, prend quelques photos puis vient près de moi pour m'embrasser, caresser mon clito, y passer sa langue, enfoncer un doigt parmi la dentelle. Je le suce à nouveau, il s'enfonce parfois pour vérifier ma progression dans ma gorge. Il me demande de m'allonger sur le dos sur le fauteuil, les jambes et le cou posés sur les accoudoirs. Il enfonce son sexe dans ma bouche et à l'entrée de ma gorge. C'est difficile, les larmes montent. Il part dehors puis à un moment, il revient avec un fouet d’attelage, il le pose puis revient à mes côtés. Il se rend compte que je ne lui ai pas demandé mon collier. Je vais donc être une nouvelle fois punie. Nous allons dans la chambre, il m’ordonne de me mettre à quatre pattes. Il sort de la pièce un moment. Je sais ce qu'il est parti chercher. L'heure de ma 1ere punition arrive. Je l'entend revenir puis les 1ers coups se font sentir sur mes fesses. Chaque coups de fouet me fait sursauter et me coupe la respiration. C'est une douleur excitante. Il s'arrête au moment ou la douleur devient un peu plus difficile. Je sais que la punition n'est pas terminée. Il me demande de mettre un foulard sur mes yeux puis il attache mes poignets à mes chevilles. Ainsi je suis à lui. Je sais exactement ce qu'il va se passer. Il me place, mon visage au bord du lit. Puis s'enfonce dans ma bouche et au bord de ma gorge. C'est difficile. Puis à un moment, son gland passe la glotte puis je sens son gland au fond de ma gorge. Les larmes coulent, il se retire puis me prend dans ses bras. Sans le comprendre, il me pénètre puis s'enfonce bien profond d'un coup. Je jouis de suite. Chaque coups de reins est délicieux et chaque fois que son gland est au plus profond de mon être, je jouis, 11 fois il me semble. Nous reprenons nos esprit dans les bras l'un de l'autre. Nous nous retrouvons dans la salle pour boire un verre. On s'embrasse puis mon maître me fait reculer jusqu'à arriver au niveau du fauteuil. Il me tourne, me cambre sur le fauteuil. Il me pénètre ainsi, ses coups de rein sont une merveille, par moment mes pieds ne touchent plus le sol, je jouie . Je m’allonge sur le fauteuil ou il me sodomise. Le sentir entrer à cet endroit est délicieux. La position n'étant pas très pratique, je m'installe sur la table. Il me sodomise à nouveau. Je pousse des cris de plaisir, nous jouissons ensemble. L'heure du déjeuner est arrivée, nous prenons le temps de manger, de discuter…. A la fin de ce déjeuner, je suis debout à la porte, j'admire son extérieur si paisible. Et là, le maître me demande de me pincer un téton. J’exécute, je pince de plus en plus fort à sa demande. Il les pince de lui-même puis s'arrête et comme si de rien n'était nous allons boire notre thé et discuter. Nous nous mettons au lit pour une petite sieste… au réveil, il part dans une autre pièce, mais avant il me demande de me caresser, d'enfoncer mes doigts en moi. Je le fais et lorsqu'il revient, il me regarde, se caresse…. Il vient près de moi pour que je puisse le sucer pendant que je continue d'activer mes doigts. Nous nous mettons en position 69. Sentir la langue de mon maître est tellement bonne que cela fait monter mon désir. J'essaie la gorge profonde de moi-même mais j'ai beaucoup de mal. Le maître décide donc de me le faire. Il me met de nouveau le visage au bord du lit puis il commence. C'est difficile mais son gland entre dans ma gorge, je le sens faire quelques vas et viens puis se retire. Il me récompense en me pénétrant. C'est si bon de le sentir me remplir après un tel effort. Je jouis de nouveau plusieurs fois. Une petite pose s'impose. Je commence à le sucer, il durcit au contact de ma langue, puis en position 69 de nouveau. Je fais entrer petit à petit un peu plus son sexe dans ma gorge puis le voilà au fond, sans que le maître ai forcé. Je fais quelques légers vas et viens puis me retire. Le maître me pénètre en levrette, ses coups de reins me font sortir des cris. Je jouis, il continue ses coups de reins puis il se retire, je le prends en bouche puis me il fait don de son nectar. J'avale jusqu'à sa dernière goûte, dans un état second, tremblante, fiévreuse . Une journée avec des difficultés est passée, mais qui m’aura donner beaucoup de jouissance. Je suis fière de ma progression et remercie mon maître d'en être mon guide.
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Par : le 18/12/22
[Les nombres entre crochets renvoient aux références citées en fin de texte, qui peuvent éclairer le lecteur sur certains aspects évoqués] Mon Maître sort un mètre ruban de sa poche et mesure mon tour de taille, sous l’œil intrigué, voire amusé, de certains passants. Instinctivement je bande mes abdominaux et je baisse la tête de honte, n’osant plus regarder autour de moi, et cherchant dans quelques cheveux la protection d’un bien dérisoire voile. Car même si la scène n’a rien de provocant ni d’ostentatoire, même si mon Maître est discret et que nous ne sommes pas en plein milieu du passage, je suis consciente que cela ne manque pas de susciter questionnement et amusement chez les témoins occasionnels. Puis c’est au tour de mes hanches et de ma poitrine d’être mesurées. "On reverra cela plus précisément quand tu seras nue". Il semble satisfait et me dit que l’on va y aller, que je peux descendre du pèse-personne [1]. Alors que je m’apprête à le ramasser pour le remettre dans le sac à dos, une voix peu sympathique me fait sursauter. "Police Nationale. Contrôle du fucking pass [2]." Je ne l'avais pas vu venir. "Je ne la baise pas..." répond mon Maître. "Nous sommes seulement de bons amis". "Vous me prenez pour un demeuré?" répond le policier. "Pourquoi est-ce que la demoiselle porte ce genre de collier?" Je me sens paralysée par le stress. Cette affaire va mal finir... "C'est bon, c'est bon, je m'en occupe" dit son collègue, que je n'avais pas vu tout de suite. Pendant que l'autre s'éloigne, il s’adresse à nous à voix basse  "Désolé, on a des ordres. Soyez plus discrets si vous ne voulez pas vous attirer d'ennuis". Alors que mon Maître le remercie, il nous dit sur un ton pessimiste "Ce n'est qu'un début. Soyez prudents à l’avenir." Est-ce à ce moment-là que j'ai pris la décision qui fera de moi une hors-la-loi [2] ? Difficile à dire. Parmi une multitude de gouttes d'eau, laquelle est celle qui a fait déborder le vase ? Mais je ne dois pas penser à cela maintenant. J'y penserai quand je serai de retour à la maison. Pour l'heure, je dois me concentrer. Donner satisfaction à mon Maître. Ne pas me laisser dépasser par mon esprit bouillonnant. Je suis mon Maître jusqu’au parking. Sa voiture est garée tout au fond, dans une zone peu passante. Il ouvre la portière et me demande de me pencher en avant. Je m’exécute, les coudes posés sur le siège. Après avoir mis mon sac dans le coffre, il revient vers moi. Je sens un doigt qui appuie fermement dans le bas de mon dos. « Cambre-toi correctement ! ». J’essaie de corriger ma position, faisant reposer ma poitrine sur le siège au lieu des coudes, creusant mes reins. Cela tire à l’arrière de mes cuisses. Je manque visiblement de souplesse : c’est décidément un point qu’il faudra travailler. J’écarte davantage les jambes pour réduire la tension. Ma robe est si courte que je me retrouve les fesses à l’air. Instinctivement, je la retrousse un peu plus, dégageant ma croupe, et j’écarte mes fesses avec les mains. « Belle initiative, Salope ! Je suis fier de toi. Tu as bien retenu la leçon » La voiture file sur l'autoroute. Impossible de me rappeler comment je me suis retrouvée là. Il y a deux secondes j'étais encore sur le parking, les fesses à l'air. Le trou. Trop d'émotions, trop de stress, mon esprit a dû déconnecter. C'est angoissant d'avoir un trou de mémoire, comme si des minutes de ma vie avaient été effacées. Pourtant, je me sens presque soulagée d'être là: le trac dans les jours précédents a été terrible, j'ai mal dormi, je ne suis pas au mieux de ma forme. Mais je dois tenir bon. Peut-être que finalement le plus dur a été fait: prendre la décision et m'y tenir. Ne pas renoncer au dernier moment, avant de monter dans l'avion. Ne pas me laisser submerger par la peur. Mon Maître a été très clair: cette relation sera non consensuelle. J'ai goûté à mes derniers moments de liberté. Maintenant je vais obéir. Je suis une esclave. Je suis sa propriété. "Non consensuelle"... Ces mots auraient dû me faire peur et pourtant je me sens presque sereine. Je lui fais confiance. Je sais qu'il n'abusera pas du pouvoir immense qu'il possède à présent. Je sais qu'au fond de lui c'est un homme bon. Je l'ai senti. J'en suis persuadée. Je me répète cela dans ma tête. Pourquoi? Ais-je encore un petit doute, encore besoin de me rassurer? Est-ce parce que je sais que je vais être fessée, giflée, fouettée, baisée comme une chienne ? Pourtant j'avais aimé quand il me l'avait annoncé, j'avais aimé cette franchise. Il faut que j'arrête de cogiter. Alors je regarde le paysage défiler, j'essaie de faire le vide dans mon esprit. Je sens que mon clitoris est gonflé à bloc. La tension sexuelle est à son paroxysme. J'ai l'impression d'être à deux doigts d'avoir un orgasme spontané. Mon esprit cogite encore, mais visiblement mon corps n'a pas d'états d'âme. Cela me rassure. J'ose jeter un rapide coup d’œil sur Mon Maître. Il semble heureux. L'expression de son visage est rassurante. Zut, il s'en est rendu compte. Je détourne le regard et baisse les yeux immédiatement. J'espère que je ne vais pas être punie pour avoir osé lever les yeux sur mon Maître. Il faudra que je sois plus prudente à l'avenir. Il faut vraiment que je me mette bien en tête que ma vie de femme libre fait partie du passé, que je suis une esclave à présent et que je dois me comporter comme telle. Il me parle, avec gentillesse. Se pourrait-il qui ait senti cet immense besoin d'être rassurée? Il m'incite à m'exprimer. Mais je ne suis pas une grande bavarde. Pourtant, quand on me branche sur certains sujets, je peux devenir intarissable. C’est bizarre la psychologie. Je préfère éviter de lui parler de mes sentiments, de notre relation, de peur d'être submergée par mes émotions. Je lui raconte le décès soudain du jeune homme dans l'avion, qui m'a perturbée [1]. "Probablement qu'il ignorait les risques qu'il courait en prenant l'avion", lui dis-je. "S'il avait su, il aurait évité... C'est triste". Puis, consciente que je n'ai pas choisi le sujet de discussion le plus réjouissant, je me permets de le taquiner en lui demandant si c'est pour m'impressionner qu'il a loué cette magnifique Aston Martin de collection pour venir me chercher. Ca le fait rire. Il sait que je ne suis pas attachée au paraître. Pourtant j'adore conduire et j'aurais bien aimé pouvoir prendre le volant de ce bijou, mais malheureusement mon permis de conduire m'a été retiré. Une étude de 2022, financée par le gouvernement Canadien, démontre que ceux qui ont refusé les injections salvatrices ont 72% de risques en plus d'être impliqués dans un accident de la route [3]. Cette étude a été ressortie par l'OMS et a fait tache d'huile dans les nations fondatrices de la suprême alliance démocratique [2]. Partout, le monde politico-médiatique s'est emballé et les appels ont fusé pour prendre d'urgence des mesures radicales afin d'écarter ces dangereux chauffards de nos routes. Les experts ont défilé sur les plateaux télé pour expliquer qu'il faut suivre le consensus scientifique et mettre les anti-science hors d'état de nuire. Pendant que je parle, je sens soudain un objet dur qui me fait très mal au cul. Quand me l'a-t-il mis? Sur le parking, sans doute. Comment se fait-il que je ne l'ai pas ressenti avant? Je ne suis vraiment pas dans mon état normal. Mon cerveau filtre mes sensations. Est-ce un mécanisme de défense face au trop plein d'émotions? Dans mon enfance j'ai eu une méchante blessure au bras. Je n'ai rien senti tant que je n'ai pas regardé et quand je l'ai vue la douleur a surgi d'un coup et j'ai hurlé. Est-ce le même type de mécanisme? On s'arrête sur une aire d'autoroute, très peu fréquentée. La journée touche à sa fin et il fait déjà un peu sombre. La voix de mon Maître est soudainement devenue plus dure. Il m'ordonne de retirer ma robe sur un ton qui me fait comprendre que je n'ai pas intérêt à l'obliger à répéter. "Tu peux profiter des toilettes, mais ne traîne pas". En temps normal j'aurais demandé à remettre ma robe, mais je sais qu'une telle insolence ne serait pas tolérée de la part de l'esclave que je suis à présent. Alors, c'est la boule au ventre que je sors de la voiture, nue, sous les yeux de mon Maître, mon propriétaire, celui qui à présent a tous les droits sur moi. à suivre... Références [1] "Un prénom qui n'existe pas", article publié sur bdsm.fr le 16/11/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8242/Un-pr%C3%A9nom-qui-n'existe-pas/ [2] "Le perchoir d'Ysideulte", article publié sur bdsm.fr le 15/09/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/ [3] D. A. Redelmeier, J. Wang, D. Thiruchelvam, "COVID Vaccine Hesitancy and Risk of a Traffic Crash", The American Journal of Medicine, 2022,  https://doi.org/10.1016/j.amjmed.2022.11.002    
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Par : le 07/02/23
Avant propos Cet article peut être lu isolément. Cependant, pour en comprendre pleinement le sens, certains éléments de contexte apportés par mes articles précédents sont incontournables. La liste est ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). L'article étant assez long (désolée...), je l'ai découpé en cinq épisodes pour vous permettre, si vous le souhaitez, d'en interrompre la lecture pour la reprendre plus tard. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle vous sera plaisante.   ************************************************** --- Episode 1:  Redoutable gravitation   Des barreaux pour seul horizon, des minutes qui semblent des heures, des questions sans réponse, ... J’en ai assez de moisir dans cette cage! Je me suis masturbée jusqu'à épuisement et maintenant je me languis dans le noir. C'est long, très long... J'ai l'impression qu'une bonne partie de la nuit est déjà écoulée. Mais que fait mon Maître?  Il est passé en coup de vent pour me retirer cet objet qu’il m’avait mis dans le cul et relier mon collier à l'un des barreaux par une courte chaîne.  Pourquoi ne m'a-t-il pas baisée?  Pourquoi me laisse-t-il seule, enfermée, au lieu de profiter de mes orifices?  Est-ce que je ne lui plais pas? Est-ce qu'il est en train de baiser Sonia ? Je me console en me disant qu'au moins j'ai eu l’un des plus puissants orgasmes de ma vie dans cette cage. La situation, l'enfermement, l’incertitude, ... C'était trop excitant. Mais maintenant j'en ai marre !!! Mes pensées ne sont pas celles de la soumise dans l'âme que je croyais être. Je me déçois moi-même. J'essaie de me raisonner mais ces pensées de gamine capricieuse me reviennent sans cesse dans la tête. J'ai envie de piquer ma crise et de hurler, d'appeler mon Maître: "Eh, je suis là! J'existe!" Et puis je redeviens rationnelle, avant de sombrer à nouveau dans l'énervement. Un cycle sans fin. Et si j'étais tombée sur un psychopathe ? Est-ce qu'il va me laisser mourir de faim et de soif dans cette cage ? A peine ces pensées m'ont-elles traversé l'esprit que je me sens ridicule, honteuse de les avoir eues. Est-ce qu'il est encore dans la maison? Suis-je totalement seule? Et s'il y avait le feu? Je secoue les barreaux, mais ils ne bougent pas. Ils sont solides et la cage est bien verrouillée. Aucune possibilité d'en sortir, même en y mettant toutes mes forces. J'examine la lourde chaîne reliant mon collier à l'un des barreaux. Il faudrait s'appeler Hercule pour la briser. J'ignore pourquoi mon Maitre a pris autant de précautions. Là c'est sûr que je ne risque pas de m'échapper ! Je me sentais déjà à l'étroit dans cette cage, maintenant la chaîne restreint encore davantage mes possibilités de mouvement. Elle est courte mais extrêmement lourde. Son poids et son inertie rendent chaque mouvement laborieux, pénible, épuisant. Par son intermédiaire, la pesanteur exerce une forte tension sur mon collier, même lorsque je reste tranquille: impossible de me sortir cette sensation désagréable de l'esprit. Impossible d'oublier que je suis esclave à présent. Le mince éclairage lunaire qui filtre à travers les volets me laisse apercevoir une enveloppe. Je la saisis en passant la main à travers les barreaux. "à n'ouvrir qu'en cas d'urgence", est-il écrit. La clé de la cage ? La clé de mon collier ? Les deux ? Je n'en sais rien, mais cette idée me rassure. J'essaie de sentir ce qu'il y a à l'intérieur, mais c'est impossible. Enveloppe à bulles contenant une autre enveloppe à bulles apparemment. Tant pis. Je la remets à sa place. L'ouverture des volets me réveille brutalement. Je m'étais endormie. Comment ais-je pu m'endormir alors que j'étais tellement énervée ? Je n'en ai aucune idée. Dès mon réveil, toutes les sensations désagréables reviennent. Je tente de me redresser un peu et je pousse un cri, surprise par l'énorme masse inertielle de la chaîne, qui se rappelle à mon bon souvenir. Mon Maître s'approche de la cage et m’observe, amusé. "Tu as passé une bonne nuit, salope ?" Il se fiche de moi, visiblement. J'ai bien envie de lui faire part de ma frustration, de mon agacement, de lui dire que je ne supporte plus cette chaîne, mais mon cerveau rationnel me rappelle à l'ordre et je me contente de faire la moue, sans vraiment répondre. Cela le fait rire. "Ouvre la bouche!" Pendant une fraction de seconde je crois comprendre que cela signifie "Répond!", et puis non, il m'ordonne de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière. Pas facile de me positionner comme il l'entend avec la chaîne au cou, mais j'y arrive plus ou moins. J'attends ainsi, intriguée, mais rien ne se passe. J'ai l'impression qu'il est parti. La position est difficile à tenir, mais je n'ose pas entrouvrir les yeux pour en avoir le cœur net. Un liquide froid, presque glacé,  me coule sur la langue. Je le bloque avant qu'il s'infiltre dans ma gorge.  C'est inhabituel, mais il ne me faut qu'une fraction de seconde pour reconnaître le goût du sperme.  Sans doute qu'il en a congelé et l'a ressorti pour moi. Quelle idée bizarre. Mais c'est excitant. Le goût est tellement différent quand il est glacé. "Tu peux rouvrir les yeux et refermer la bouche, mais n'avale pas!" J'ai juste le temps d'apercevoir le sourire amusé de mon Maître, avant de m'empresser de baisser les yeux. Baisser les yeux face au Maître. Tellement simple à dire et si compliqué à faire. Il faut y penser tout le temps. Est-ce qu'un jour cela deviendra un réflexe? J’aime quand mon Maître me sourit. Ses dents blanches qui contrastent si joliment avec sa peau noire. Qu’est-ce qu’il est beau ! « Mais bien sûr qu’il est beau, idiote, puisqu’il est ton Maître ! », me dis-je à moi-même.  « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », m’a dit un jour un grand sage. Me voilà seule à nouveau. Vais-je passer toutes mes journées ainsi, seule, en cage? Je dois reprendre le travail mercredi, à l'issue de ce week-end prolongé. Est-ce qu'au moins il me laissera sortir? Moi qui pensais venir ici pour être baisée, fessée, fouettée, ... Je ne m’attendais pas à passer du bon temps, je m'y étais préparée psychologiquement, mais jamais je n'aurais imaginé que mon séjour allait se dérouler ainsi. C'est terriblement frustrant ! J'adore le sperme, mais le garder en bouche pendant une éternité cela finit par devenir vraiment pénible. A mesure qu'il se réchauffe dans ma bouche, le goût change. C'est surprenant. Je me demande quand mon Maître va revenir et m'autoriser à avaler. Il m'en a mis des quantités et j'ai les joues presque gonflées. Initialement excitée par le fait de goûter pour la première fois le sperme de mon Maître, j'ai maintenant de plus en plus de mal à me retenir d'avaler. Voilà Sonia qui entre. "Hello Ysideulte! Nice day, isn't it ?" Elle se fout de ma gueule ou quoi ? C’est de l’humour britannique ? Impossible de lui répondre avec la bouche remplie de sperme, à part "humm, humm". Moi qui rêvais de harceler de questions cette femme que j'admire : entrevoir les coulisses de ses enquêtes, savoir comment elle fait pour se procurer de tels documents compromettants, comprendre d'où elle tire son courage et sa clairvoyance... Mais non, me voilà nue, en cage, la bouche remplie de sperme, sans possibilité de lui parler. Difficile de faire plus frustrant ! Elle ressort presque aussitôt en me faisant un grand sourire. Au moins, elle a l'air d'aller mieux, même si son visage a été salement amoché par les coups de matraque des défenseurs de la démocratie. Elle s’en fiche, on dirait. Quelle femme étrange… --- Episode 2: Une gifle bien méritée   Encore de longues minutes à attendre. Je n'en peux plus. Je crois que je vais finir par avaler, quitte à être punie. Heureusement, voilà enfin mon Maître de retour, et la permission tant attendue d'avaler. Il me demande de lui faire part de mes impressions, ce que je m'empresse de faire. Je lui témoigne l'honneur que j'ai ressenti à pouvoir goûter son sperme. Il s'éloigne. Zut! Il va encore me laisser seule dans ma cage. Tant pis, j'ose demander: "Est-ce que je vais rester longtemps dans la cage, Maître?" Au lieu de me répondre, il déverrouille la chaîne. Oh mon Dieu ! Quelle sensation incroyable d'être soudain débarrassée de cette masse pesante qui était devenue un vrai fardeau, comme si j'avais une tonne suspendue à mon collier. Je me sens légère tout à coup. Mon Maître ouvre la grille et m'ordonne de sortir. Ouf, ça fait du bien, je suis toute ankylosée. Je suis heureuse et soulagée d'être enfin dehors. J'ai le sourire aux lèvres, je m'apprête à dire un grand Merci et... je reçois une gifle magistrale. Je ne l'avais pas vue venir celle-là. Mon Maître me montre la cage du doigt et je m'empresse d'y retourner. C'était sa réponse... Sans doute était-ce nécessaire pour que je prenne conscience de l'insolence de ma question. Il me remet la chaîne, en la raccourcissant. C'est ma punition, certainement, pour avoir été insolente. Mon séjour en cage va être encore plus contraint, plus inconfortable. Je ne vois plus personne de la journée. Au moins, la lumière du jour me permet d'avoir une vague idée de l'écoulement du temps. J'ai une bouteille d'eau à portée de main, atteignable à travers les barreaux, un pot pour mes besoins, mais rien à manger, rien à lire, rien à faire ... C'est long ! C'est humiliant ! L'utilisation du pot est très très compliquée avec si peu de liberté de mouvement. Je fais extrêmement attention car lorsque nous échangions pas mail, mon Maître a de nombreuses fois insisté sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour. Je pensais qu'il voulait parler de mon hygiène intime et j'étais un peu vexée qu'il insiste autant car pour moi c'était une évidence de me présenter propre devant mon Maître. C'est seulement maintenant que je comprends vraiment de quoi il voulait parler. La lumière décroît et je sens que me voilà partie pour passer une nouvelle nuit en cage. Je vais essayer de dormir et de ne pas trop m'énerver cette fois. Je n'avais pas du tout imaginé ma vie de soumise comme ça. Est-ce que cela fait partie de mon dressage? S'agit-il de me faire bien comprendre que ce n'est pas moi qui décide? Mon Maître a dit que je peux mettre fin à cette relation à tout moment. Je n'ai pas de raison de ne pas continuer à lui faire confiance, même si je suis perturbée par l'écart entre ce que j'avais anticipé et ce que je vis. Il suffirait que je l'appelle et que je lui dise que c'est fini, que je veux partir. Mais non, il faut que je tienne bon. Je ne vais pas renoncer maintenant. Ce serait trop bête. Cette enveloppe qui contient très probablement des clés - du moins ais-je envie de le croire - me rassure. Il suffirait que je l'ouvre et... Je me suis endormie tôt cette fois, et facilement, même si je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit à cause de rêves érotiques intenses. Le clitoris en feu à chaque fois. A chaque réveil, les sensations désagréables reviennent, me rappelant brutalement ma condition d'esclave. Et pourtant, cela n'appaise en rien mon excitation sexuelle, bien au contraire. Au moins je peux me masturber pour me soulager. Il ne me l'a pas interdit. Il ne me l'a pas explicitement autorisé non plus. Est-ce que j'aurais dû demander la permission? Le doute m'assaille, mais je ne peux me retenir de crier de plaisir à chaque orgasme. La crainte qu'il m'entende et vienne me mettre une bonne raclée n'y change rien - le plaisir qui m'envahit est trop puissant, irrépressible, animal. Comment se fait-il qu'il ne m'ait pas encore baisée? C'est bizarre quand même. A l'aéroport il m'avait dit que je le faisais bander, et puis maintenant j'ai l'impression de ne lui faire aucun effet. Réveillée par l'ouverture de volets. La présence de mon Maître déclenche des frissons de plaisir qui me parcourent tout le corps, telle la chienne qui retrouve son Maître après une longue absence. C'est étrange, mais je me sens bien, apaisée, comme si l'énervement, la frustration, s'étaient envolés. "Tu as passé une bonne nuit, salope ?" "Oui Maître". Je me rends compte que je souris en lui répondant. Je me sens bien. "Voilà qui est mieux", me dit-il, d'une voix douce. Mieux que quoi? Mieux qu'hier matin sans doute, où mon énervement se lisait certainement sur mon visage. C'est donc comme cela que l'on dresse une chienne? En tout cas, c'est efficace. Je me sens heureuse, à ma place. Il me retire la chaîne. Je crois que c'est une récompense. « Ouvre la bouche ! »  Pas besoin d'explication cette fois. Je ferme les yeux, je penche la tête en arrière, bouche grande ouverte, avide de recevoir la précieuse semence, ... "Quand je reviendrai, je veux te voir en position, prête à accueillir ton Maître dans le cul". Et puis je me retrouve seule, avec le sperme en bouche. Je vois qu'il m'a laissé de quoi me préparer, me lubrifier le cul, me bander les yeux, ...   Je m'empresse de me préparer du mieux possible, n'ayant aucune idée du temps dont je dispose. J'ai tout le matériel à portée de main, mais c'est vraiment difficile de se préparer à la sodomie quand on est en cage. Les possibilités de mouvement sont restreintes. Je fais au mieux. Un semblant de toilette, un semblant de lavement, un rapide passage de rasoir, ... C'est loin d'être parfait, mais difficile de faire mieux dans ces circonstances. J'allais commencer à me lubrifier, et puis, je me ravise. Les multiples mails de mon Maître dans lesquels il insistait lourdement sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour viennent de défiler dans ma tête en accéléré. Je suis terrifiée à l'idée de le décevoir. Je recommence tout en m'appliquant du mieux que je peux: toilette, lavement, rasoir, ... Je me lubrifie copieusement l’anus. Je n’aime pas la sodomie. Je n’ai été enculée qu’une fois dans ma vie et j’ai tellement détesté que je n’ai jamais remis ça. Mais pouvais-je me porter candidate à la soumission et refuser à mon Maître l’accès à l’un de mes orifices ? L’aurait-il accepté ? Peu importe, de toute façon, c’était inenvisageable pour moi : j’ai besoin de cohérence, de logique, sinon je ne comprends plus rien à ma propre démarche. Je me sens un peu agacée à nouveau. "C'est vraiment n'importe quoi", me dis-je. Et dire que je m'étais parfaitement préparée avant de prendre l'avion ! Moi qui pensais être baisée tout de suite à mon arrivée. Je m'étais même examinée à la loupe pour m'assurer qu'aucun poil n'avait échappé au rasoir. La chatte parfaitement lisse, la raie des fesses parfaitement lisse, ... Quel gâchis ! Et pourtant je me sens excitée par la manière dont je suis traitée. Je crois que je perds mes repères. Ou bien suis-je en train de m'en recréer d'autres, plus conformes à mon nouveau statut ? Pas facile de trouver la meilleure position. J'essaie différentes possibilités. Il faut que je m'imagine du point de vue de mon Maître. Quelle position lui faciliterait au mieux l'accès à mon cul, à travers les barreaux? Quelle drôle d'idée quand même de m'enculer ainsi, en cage. Mais ce n'est pas moi qui décide... J'attends encore une éternité, en position, le bandeau sur les yeux... Dommage, si j'avais su j'aurais pris davantage de temps pour me préparer. Tant pis, maintenant il vaut mieux que je reste en position car il peut débarquer d'un moment à l'autre. S'il ne me trouve pas en position, il ne sera vraiment pas content, ça j'en suis sûre. Et Sonia, où est-elle? J'espère qu'elle ne va pas assister à ma sodomie ? Je me suis fermement plaquée le cul contre les barreaux après m’être bien écarté les fesses. Bien centrée, cambrée au maximum. J’ai bloqué mes tibias entre les barreaux du côté, ce qui par la même occasion me maintient bien ouverte. C’est très inconfortable, mais peu importe, la seule chose qui m’occupe l’esprit est que mon Maître y prenne du plaisir. Ma poitrine est plaquée au sol, mes mains tiennent fermement les barreaux. J’espère ainsi pouvoir tenir bon, ne pas trop bouger pendant qu’il s’enfoncera en moi. J’appréhende la sodomie. La seule que j’ai connue m’a laissé un souvenir amer, et je suis saisie d’angoisse quand j’entends mon Maître. Je m’attendais à une pénétration brutale, mais mon Maître y va lentement. Très lentement. « Ouh là ! Il va falloir travailler ce cul » me dit-il. « On est comme dans un étau là dedans. » Puis il accélère la cadence et je mets toutes mes forces en œuvre pour ne pas être projetée en avant sous ses coups de boutoir, tenant les barreaux le plus fermement possible. Mes muscles commençaient à tétaniser quand je l’ai entendu gémir de plaisir. Heureusement car j’aurai difficilement tenu plus longtemps. Je dois avoir les marques des barreaux sur les fesses, tellement j’ai poussé en arrière de toutes mes forces pour rester bien plaquée. Malheureusement, il m’a été impossible de garder tout le sperme en bouche. J’en ai laissé échapper pendant qu’il me sodomisait, j’ai bavé, je crois que j’en ai mis un peu partout mais avec le bandeau je ne peux pas voir… « Tu seras punie », me dit-il. Je remercie mon Maître, après qu’il m’ait autorisée à avaler le peu que j’avais réussi à garder en bouche. Je sais que cela se fait quand on est soumise, mais je n'y ai pas réfléchi :  les remerciements me sont venus spontanément. "La bite, ça se mérite" m'a-t-il écrit à plusieurs reprises lorsque nous échangions par mail. Je crois que je viens de vraiment comprendre ce qu'il voulait dire.  J'ai tenu bon, je n'ai pas renoncé, malgré l'incertitude, malgré l'inconfort, malgré mes doutes, seule dans ma cage. J'ai mérité la bite. Enfin, je crois que c'est ce qu'il faut comprendre. "Tu es une bonne chienne" me dit-il pendant que je lui nettoie la bite avec ma langue. C'est tout ce qu'il m'a dit. Mais quel compliment !  Qu'est-ce que c'est bon de se faire enculer par son Maître ! Je n'aime pas être sodomisée, et pourtant, malgré l'inconfort, j'étais au bord de l'extase... Rien de physique, non, tout se passe dans ma tête, et c'est vraiment puissant. Mon cul déteste, mais mon cerveau adore. Je dois être un peu cinglée, me dis-je... --- Episode 3: Visite guidée Après avoir été autorisée à retirer mon bandeau et avoir soigneusement léché le sperme que j'avais laissé échapper, je suis enfin libérée de ma cage. Des douleurs aux articulations et quelques vertiges – j’ai repris trop vite la position debout. Mais rien de grave. C'est bon la liberté ! C'est quand on en a été privée que l'on s'en rend vraiment compte. Mon Maître m'autorise à utiliser les toilettes et la salle de bain. Il me suit et m'observe... Bonjour l’intimité… La douche à l'eau froide n'est pas des plus agréables, mais après presque deux jours en cage, on relativise... De toute façon, les règles sont claires: "pas d'eau chaude pour les chiennes". « J’aime bien tes mamelles », me dit-il, quand je sors de la douche. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon anatomie. L’eau était glaciale : j’ai la chair de poule et les tétons hyper saillants. C’est spécial… Mais plutôt joli. Maître accroche une laisse à mon collier et me fait visiter sa maison, puis son jardin. Nue, complètement nue... Heureusement qu'il n'y a pas de vis-à-vis... J’ai une bouffée d’émotions quand il me fait visiter sa chambre. Est-ce que je serai autorisée à partager son lit, une fois dressée ? Ou bien est-ce que je passerai mes nuits en cage ? Je cherche des yeux des affaires appartenant à Sonia, mais je n’en vois pas. Est-ce qu’il l’a baisée ? Je n’en sais toujours rien. Rien de visible. De toute façon, cela ne prouve rien, me dis-je. Elle n’aurait pas forcément laissé traîner sa culotte… Mais je regarde partout à la recherche du moindre détail. Une boucle d’oreille, un mouchoir, une plaquette de pilules, n’importe quoi… « Tu as perdu quelque chose ? » me demande mon Maître, l’air amusé. « Euh, non Maître, j’observe simplement ». La jalousie est un très vilain défaut, surtout quand on est esclave sexuelle… Dans la pièce voisine, un fauteuil d’examen gynéco, avec tout le matériel. Je savais qu’il en avait un, il me l’avait dit. Je m’attendais à être examinée très intimement dès mon arrivée, mais je ne l’ai pas été. Pourquoi ? Mystère. Je pensais qu’examiner le vagin de son esclave était une des premières choses qu’un Maître faisait. "Installe-toi pendant que je vais chercher Sonia. Elle souhaitait voir ton clitoris." Ces paroles me glacent le sang. "Rassure-toi, c'est purement professionnel. Elle ne te touchera pas. Tu comprendras plus tard." Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Je n'y comprends rien, mais j'obéis. J'ai à peine le temps de m'installer que mon Maître est de retour, accompagné de Sonia, et je me fais immédiatement engueuler: "Décapuchonne-le correctement! Comment veux-tu qu'elle l'évalue?" "Do you think her clit is well suited for your needs ?" lui demande mon Maître "Perfect! It is far beyond my expectations", dit Sonia en me souriant. "Thank you so much, Ysideulte, and so sorry to have asked you that". Elle ressort aussitôt. J'apprécie la délicatesse qu'elle a eue de ne pas prolonger inutilement mon humiliation. Je m'attendais à ce que mon Maître poursuive mon examen et me mette le spéculum, mais il m'ordonne de redescendre. Je ne sais pas s'il fait exprès de contrarier mes anticipations. C'est très perturbant pour moi qui aime tout planifier. Certaines pièces ne font pas partie de la visite. Peut-être que Sonia a dormi dans l’une d’elles et que je me fais du souci pour rien. « C’est ici que tu seras attachée et fouettée », me dit mon Maître, en me montrant des anneaux au plafond de la cave. « Tu pourras hurler, personne ne t’entendra ». Ces mots me font frémir de crainte et d’excitation à la fois. C’est très désagréable de marcher pieds nus sur les gravillons qui tapissent l’allée, mais je m’efforce de ne pas me plaindre et de marcher à la cadence de mon Maître pour qu'il ne soit pas obligé de tirer sur la laisse. Sur la pelouse ça va mieux. Je me sens fière d’être ainsi promenée en laisse pour une visite guidée. Par chance, il ne me demande pas de marcher à 4 pattes. J’aime cet homme. Malgré mon énervement dans la cage, je sens que j’ai fait le bon choix, que j’ai viscéralement envie d’être sa chienne. Je sens sa bonté intérieure, malgré la manière dont il me traite. "Est-ce que tu étais consciente de ton érection quand Sonia t'a examinée ? J'ai vu ton clitoris gonfler dès que tu l'as décapuchonné.", me demande mon Maître. Non, pas vraiment. J'étais tellement perturbée que j'ai un peu déconnecté de la réalité. C'est que que je tente d'expliquer à mon Maître. "En tout cas, je suis extrêmement fier de toi. Tu lui as montré que tu es une salope, même si c'était involontaire". Alors là ! S'il savait l'effet que ces mots me font ! J’admire une nouvelle fois l’Aston Martin garée au fond du jardin. Je meurs d’envie de la conduire, mais malheureusement mon permis m’a été retiré. --- Episode 4: Plaisir d'un repas partagé Sonia nous rejoint pendant que l’on fait le tour du jardin. J'avais tellement de questions à lui poser et puis je me borne à quelques banalités. J'ignore pourquoi. Suis-je intimidée? Certainement. J'ai honte d'être nue, en laisse, en présence d’une autre femme. Et puis, elle m'impressionne. Un mental d'acier derrière une apparence toute douce. Je le ressens de plus en plus. Elle me fait presque peur parfois. Celui qui la fera plier n’est pas encore né. Elle nous annonce que le déjeuner est servi. Ah bon? Je croyais que c'était moi l'esclave ici. Mais je ne vais pas m'en plaindre. C'est tellement agréable de se faire servir. Je meurs de faim et sans même m'en rendre compte je me jette sur la nourriture, à peine servie. "Tu manges comme une truie ! Où as-tu été éduquée ?" me dit mon Maître, sur un ton proche de l'engueulade. Je me confonds en excuses, ne sachant plus où me mettre. Je viens de me rendre compte du ridicule de mon comportement. Sonia me demande ce que cela me fait de déjeuner nue en présence de deux personnes habillées, ce qui me fait rougir. Elle m'interroge au sujet de mon expérience en cage. Nous échangeons en anglais. Pas facile pour exprimer le fond de ma pensée mais, moi, la grande timide, j'ose m'exprimer. Il faut dire que les félicitations appuyées de mon Maître, pendant que l'on faisait le tour du jardin, m'ont vraiment dopée. Ces deux nuits en cages ont été très dures, mais quelle récompense à la clé! Rien à faire, ma curiosité dépasse ma timidité. Que faisait-elle sur le lieu de cette manifestation? Quel intérêt?  La population est en large majorité favorable aux miliciens et hostile aux manifestants : une bande d’ignorants, anti-vax, anti-science, racistes, fascistes, ... La lie de l’humanité, à en croire les journalistes. Ce n'est pas une vidéo montrant la brutalité des Brigades de Défense de la Démocratie qui y changera quelque chose. Que faisait-elle donc là? Pourquoi prendre le risque de se faire capturer par les défenseurs de la démocratie? Cela n'a aucun sens. Elle était certainement là pour une autre raison, mais laquelle? Et pourquoi s'inquiétait-elle autant de l'état de sa caméra? Il y a des éléments qui m'échappent. Je tente de lui poser quelques questions, mais je comprends vite que je n'en saurai pas plus. Après le dessert, mon Maître pose un petit flacon sur la table et me demande si je sais ce que c'est. Aucune idée... A part une forme un peu originale, je ne vois pas ce que ce flacon représente ni ce qu'il contient. Du verre tout ce qu'il y a de plus classique. A l'intérieur, un liquide transparent, qui a toute l'apparence de l'eau, quoiqu’un peu plus opaque. Sonia place une puissante loupe devant le flacon. Mais je ne vois rien de plus. Ah si! Je viens d'apercevoir deux formes bizarres qui nagent de concert dans le liquide. On dirait qu'ils sont liés l'un à l'autre tellement leurs mouvements sont parfaitement synchrones. Ils ont une tête, on distingue presque un visage très étrange, à la fois doux et inquiétant. Qu'est-ce que c'est que ce truc? C'est Sonia qui me donne l'explication. Un zebralyvox gémellaire, être improbable surgi de la préhistoire. Ils sont toujours par deux mais ne semblent faire qu'un: synchrones alors qu'ils ne sont pas matériellement reliés, incapables de survivre l'un sans l'autre. Intrication quantique? Non, je délire... Je me prends à rêver de ce lien impalpable mais pourtant tellement puissant qui, je l'espère, m'unira un jour à mon Maître. Les premiers spécimens ont été découverts dans la région du Nuvavut, au Canada, lors d'un sondage, dans la calotte glaciaire. Mais l'on a de bonnes raisons de penser que le gisement principal se situait dans le grand glacier de l’île Komsomolets, au Nord de la Sibérie. Comment a-t-elle pu se procurer ce spécimen ? Mystère. J'ose le lui demander mais elle me fait comprendre que cela fait partie des informations qu'elle ne peut pas divulguer. Le zebralyvox gémellaire est le plus remarquable anti-douleur qui soit. Il se fixe sur un faisceau de fibres nerveuses et émet une multitude de filaments pour établir des ponts électriques entre les points d'interruption de la gaine de myéline, prenant par la même occasion le contrôle total de la transmission de l'influx nerveux, qu'il détourne à son profit. L'électricité humaine ou animale lui fournit l'énergie essentielle à son métabolisme. S'il en est privé, il ne peut survivre plus d'une quinzaine de jours, d'où l'importance pour lui de trouver rapidement un hôte. Pendant des millions d’années, il a vécu en parfaite symbiose avec les vertébrés, apaisant leurs souffrances en échange de la précieuse énergie électrique. Puis il a disparu, on ne sait pourquoi. Enfin, pas totalement, puisque quelques spécimens ont traversé les âges, emprisonnés dans les glaces. Comment se fait-il que cette découverte ne soit pas connue du grand public? Ce serait une magnifique alternative pour apaiser les souffrances des malades, sans l'effet assommant, voire toxique, des analgésiques chimiques. Le marché des soins palliatifs est énorme et a explosé en raison de la forte dégradation de la santé de la population que l’on observe depuis quelques années. Ce n'est pas si simple. La Bill&Alvértos Fucking Corporation vise le monopole de la distribution de ce nouvel anti-douleur, m'explique Sonia. Ils sont en train de mettre au point une version génétiquement modifiée, stérile, qu’ils reproduiront dans leurs laboratoires par clonage. Parallèlement, ils cherchent à détruire les spécimens naturels, pour tuer dans l’œuf tout risque de concurrence. Ainsi, la BAFC pourra vendre à prix d'or ce remède miracle contre la douleur. Une magnifique invention de la nature détournée au profit de politiciens et de financiers véreux. Je comprends maintenant les motivations profondes de l'opération militaire massive menée par la Suprême Alliance Démocratique en Sibérie, qui me semblait absurde quand elle a été relatée. Pourquoi un tel déchaînement de violence dans une région qui ne me semblait pas spécialement stratégique ? Pourquoi raser l’île Komsomolets au point de faire fondre une grande partie du glacier sous un déluge ininterrompu de bombes thermobariques ? La Suprême Alliance Démocratique a perdu 53 bombardiers stratégiques dans l’opération, interceptés par les S-500 et les forces aérospatiales ennemies. Pourquoi assumer de telles pertes pour un enjeu qui me semblait dérisoire ? « Mais enfin ! On ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s’agit d’apporter la démocratie aux peuples opprimés. C’est ce qui fait la grandeur de la Suprême Alliance et la noblesse des valeurs que nous défendons », martelaient les journalistes… C’est cela, oui… J’y vois plus clair à présent. Quelle est l’idée de Sonia? Je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Révéler l'affaire? Neuf citoyens sur dix n’en croiront pas un mot. Ils se laisseront facilement convaincre que tout cela n'est que « fake news ». Il suffit de lâcher la meute des fact-checkers, avec si besoin le soutien de quelques experts de plateaux, et le tour est joué. Je ne sais pas ce qu’elle a en tête, mais je comprends qu'elle veut absolument préserver ce spécimen et qu'il lui faut donc un hôte. Visiblement elle pensait à se l’implanter et maintenant elle pense à moi. Mais pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai de spécial? Et si j'accepte, qu'est-ce que je risque? Mon esprit fourmille de questions, mais ma curiosité est brutalement interrompue par mon Maître. "En cage!" Oui, Maître. Je m'empresse d'y aller et de refermer la grille, qui se verrouille automatiquement. Mon Maître a le don de me frustrer comme c'est pas possible. J'avais tellement de questions à poser. C'est bête. C’est énervant. Je suis en train de bouillir intérieurement. Et puis j’explose. Je secoue les barreaux de ma cage, de rage, mais ils ne bougent presque pas. C’est du solide. --- Episode 5: Décision difficile ? ... ou évidence ? Cette fois, je ne reste pas seule bien longtemps. Mon Maître me rejoint et sourit. Je me rends compte que la rage doit se voir sur mon visage et que, bien que je sois totalement nue, je transpire, je dégouline, tellement je me suis acharnée sur les barreaux comme une furie. « Vous, les femelles, vous possédez un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. Plus de dix mille terminaisons nerveuses dans un minuscule volume. Imagine l’énergie électrique que le symbiote pourrait récupérer sur ton nerf dorsal. Le paradis pour lui. »  « Et toi en particulier, tu semble exceptionnellement bien dotée, d'après ce que j'ai pu observer », rajoute-t-il en rigolant. Il m'observait donc les nuits passées quand je me masturbais. Comment? Caméra infra-rouge? Entrebâillement de la porte ? La honte... « Tu es intelligente, je suppose que tu as compris. Je te laisse réfléchir, Ysideulte. Appelle-moi quand tu auras décidé. » Tiens, il m’appelle par mon prénom maintenant. Je commençais à penser que je me prénomme « salope ». "S'il vous plait, Maître". Je l'interpelle avant qu'il ne me laisse seule. "Est-ce que Sonia vous a expliqué comment je devrai procéder, si j’accepte ?" "Tu ouvres le flacon et tu verses le contenu très délicatement sur ta chatte. Ne t'inquiète pas, le symbiote trouvera tout seul son chemin. Il a parasité des mammouths, alors ce n’est pas ta peau qui lui fera obstacle. Mais si tu veux lui faciliter la tâche, attends d'être bien excitée et décapuchonne soigneusement ton clitoris en érection". "Et si je perds une goutte et qu’il est dedans?" "C'est un liquide nutritif, légèrement visqueux. Si tu fais attention, tu n’en perdras pas. Et puis je serai à tes côtés pour te surveiller. Je ne tiens pas à rater ça» "Je risque de ne plus avoir d'orgasmes tant qu'il sera en moi ?" "Peut-être. Peut-être pas. Mais est-ce important ? N'es-tu pas esclave sexuelle à présent ?" Je me retrouve seule à nouveau. Cette fois je ne vois pas le temps passer. Les questions, les pensées, me traversent l'esprit dans tous les sens. Peser le pour et le contre. Méditer. C'est ce que voulait mon Maître, certainement. Il aurait pu m'imposer de servir d'hôte. J'aurais obéi. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Sans doute parce qu'il estime que ce serait de l'abus de pouvoir. C'est donc à moi de décider... Je sais ce qu’il veut, mais il me laisse le choix. Mes yeux restent fixés sur le flacon, que mon Maître m’a laissé à portée de vue, derrière la loupe. J'observe l'élégant ballet de ce duo impeccablement synchronisé. Il me devient presque familier. Je finis par éprouver une sorte d'affection pour cet être étrange surgi du fond des âges. Si j’accepte, est-ce que je devrai passer les prochains mois, ou peut-être même les prochaines années, avec un passager clandestin dans mon clitoris ? Quel étonnant passager ! Son double visage a presque l'air humain. On a envie de le protéger. Est-ce que je vais souffrir quand il percera ma délicate chair pour se frayer un chemin jusqu’au nerf dorsal de mon clitoris ? Et comment est-ce que l'on me le retirera? Est-ce qu’il ne risque pas de me grignoter peu à peu le clitoris de l’intérieur? L’influx nerveux lui fournit l’énergie, mais il doit bien manger un peu, non ? Il a une bouche – non, deux bouches. Je vais finir par péter les plombs à force de réfléchir. Le temps passe sans que j'arrive à y voir clair. Ma réflexion tourne en rond. Je me fais une liste de questions importantes, que j'essaie de mémoriser. Sonia y répondra. Mon Maître ne peut pas me refuser cela. Et puis je me ravise, je me dis que je ne prends pas le problème par le bon bout. Qu'y-a-t'il de plus important que d'aider Sonia dans sa démarche, quoi qu'elle ait en tête et même si elle ne peut pas me le dire? Qu'y-a-t'il de plus important que de montrer à cet homme - mon Maître - dont je suis en train de tomber éperdument amoureuse que cette relation compte vraiment pour moi, que ses souhaits, même s'ils ne sont pas des ordres, comptent plus que tout pour moi ? Ma liste de questions pratiques semble dérisoire en comparaison. Je suis à nouveau prise d'une folle envie de me masturber. Et si c'était l'un de mes derniers orgasmes? Cette seule pensée me fait hurler de plaisir à peine me suis-je effleurée. Bon sang, il était fort celui-là ! J'éprouve soudain un sentiment de honte en réalisant que Sonia, où qu'elle soit en ce moment dans la maison, m'a certainement entendue hurler de plaisir. Je dois être une sacrée salope à ses yeux... C’est pour cela qu’elle a pensé à moi, sans doute. à suivre...  
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Par : le 14/03/23
Elle se trouva contre toute attente surprise par le violent désir d'être possédée coûte que coûte, et dût-elle pour y parvenir se livrer totalement. Après tout, se disait-elle, l'amour de sa Maîtresse suffisait bien à l'affermir, et si elle devait être réduite où elle en était réduite, était-ce un si grand mal ? - s'avouant à peine, et pourtant bouleversée d'imaginer quelle douceur il y aurait à la voir nue, comme elle. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. On ne peut pas dire que Charlotte se defendît, ni se méfiât. Quand elle cédait aux outrages, elle cédait généreusement, et l'on aurait dit entièrement, devenant soudain quelqu'un d'autre, pendant dix secondes, pendant dix minutes. Le reste du temps, elle était à la fois provocante et fuyante, s'arrangeant sans jamais une faute pour ne donner prise ni à une réprimande, ni même à un regard permettant de faire croire qu'il était facile de la contraindre.   Le seul indice par quoi l'on pût soupçonner peut-être le trouble proche sous l'onde de son regard, était parfois comme l'ombre involontaire d'un sourire, semblable sur son visage triangulaire à un sourire de chat, également indécis et fugace, également craintif. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle ne pouvait ni détourner les yeux, ni sourire, ni parler. On l'aurait dépecée, elle serait restée pareillement incapable d'un geste, ses genoux ne l'auraient pas portée. Sans doute Juliette ne voudrait-elle jamais rien d'elle que la soumission à son désir, tant que son désir durerait.    Elle était devant elle, muette et immobile comme elle. Son secret ne tenait pas à son seul silence, ne dépendait pas d'elle seule. Elle ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le seul caprice. Elle n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Juliette la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes.   Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus, qu'il lui était difficile d'expliquer. Alors, elle ouvrit instinctivement davantage ses cuisses. Sur son corps mince et meurtri, des balafres faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, des reins, du ventre et de ses seins, et parfois s'entrecroisaient. De place en place, un peu de sang perlait. Voilà sans doute d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, et qu'elle avait pressentie sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait pas de rémission. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Elle savait aussi que les raisons de provoquer des marques nouvelles pouvaient disparaître. Juliette l'obligea à s'allonger nue, sur le dos à même le sol, chevilles et poignets garrottés. Elle ne songea pas à protester, et s'aperçut bientôt qu'elle trouvait dans l'attente où elle était de la naissance du jour, une sérénité incompréhensible.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/03/23
Cela fait maintenant plus d'un an que nous sommes en relation D/s.  Notre relation se passe super bien. Nous naviguons de plus en plus dans nos envies BDSM.  Et justement, il y a quelques temps je t'avais fait pars d'un fantasme. Après une discussion. Tu m'as dit que tu allais y réfléchir.  Plusieurs semaines passe. J'en n'oublies cette discussion.   Nous sommes vendredi. J'arrive après toi du travail. Comme à ton habitude, tu es devant ton ordinateur  Je viens t'embrasser. Puis je vais rejoindre la chambre pour m'habiller plus confortablement.  En y arrivant je trouve sur le lit un harnais et un plug avec une queue. Ils sont accompagnés d'un mot qui dit " lave toi, habille toi simplement de ça et viens me rejoindre à 4 patte dans la salon" Je vais alors sous la douche me préparer. Je commence doucement à imaginer ce qu'il a préparé. Je sens l'excitation monter. Mais aussi une petite inquiétude. Une fois harnachée, je rejoins Monsieur à 4 patte.  Je me place devant lui et lui dit " qu'à tu en tête". Pour toute réponse, il me dit,  -Normalement, les chiennes ne parlent pas" Pour lui répondre alors j'abois. Alors il me félicite: - Ah voilà une bonne chienne." En disant ses mots, il accroche la laisse à mon collier. Il se lève et se dirige vers la porte. Il l'ouvre, alors je m'arrête net et je refuse de bouger.  Donc mon Monsieur se met à genoux et me rassure, - ne t'inquiètes pas j'ai regardé il n'y à personne et j'ai dans la voiture une couverture personne ne te verra" je le suis tout en étant sur mes gardes.  Je monte en voiture met la couverture sur moi et c'est parti.  Nous roulons pendant une vingtaine de minutes je ne reconnais pas la route et évidemment Monsieur ne m'a pas dit où on va. Il s'arrête devant une grande maison, l'extérieur est tout en pierre.  Nous sommes en pleine campagne, il n'y a pas de maison autour.  J'attend que Monsieur m'ouvre la porte et m'autorise à sortir. Je sort alors sans trop de craintes de la voiture. Je marche à 4 patte derrière Monsieur qui me tient par la laisse, nous arrivons devant la porte.  Il se baisse et me dit " soit une gentille fille et tu seras récompensé".  Je ne comprends pas trop ce qui se passe mais pour toute réponse j'abois. Content, il se lève et toc à la porte. Une dame nous ouvre, je ne l'a connais pas. Elle est grande, elle a des jolies formes mise en valeur dans sa robe moulante. "Bonjour, Monsieur. Je suis heureuse de vous voir" - Merci à vous de nous accueillir. Puis elle baisse les yeux et me regarde. - C'est donc elle votre petit chienne - Oui, Lady dit bonjour à Madame. Alors, j'abois tout en bougeant la queue.  - Elle a l'air bien gentille. Je vous en pris entrés.  L'intérieur est très propre et luxueux. La seule chose qui dénote se sont les jouets pour chien qui traine. Mais aucun signe de chien.  Ils s'installent sur le canapé et discute. Moi je reste à côté de Monsieur sur le sol en position assise du chien.  Au bous d'un moment, madame dit " il serait peut être temps de les faire rencontrer, vous êtes là un peu pour ça" - Effectivement, c'est quand tu veux - on peut l'enmener les voir. Tu vas voir, ils sont très exciter.  Il avait interdiction de faire quoi que se soit pendant 2 semaines,j e peux te dire qu'ils ont très très faim - Je suis sur que Lady va en être très contente. Monsieur prend alors ma laisse. Je les suis vers une porte au fond du salon. Madame rentre en première. On entend qu'elle donne l'ordre de s'assoir et de pas bouger. Nous rentrons dans la pièce, il y a deux hommes assient de la même manière que des chiens qui nous regarde. Ils portent tous deux un collier et un plug. Dans la pièce il y a des jouets pour chien et deux fauteuils. Monsieur m'ordonne de m'asseoir. Je ne bronche pas et j'obéis. Puis il détache ma laisse. Il s'éloigne de moi, par réflexe moi je le suis. Mais il se retourne et m'ordonne : -assis pas bouger!! J'obéis instantanément. Il va s'assoir sur le fauteuil au côté de Madame. Ils discutent tous les deux sans que je puisse entendre. Je me retrouve fasse à deux homme qui bandent déjà comme des taureaux, leurs sexes m'impressionnent. Je sens qu'ils attendent juste l'ordre de me sauter dessus.  Je me sens vulnérables face à eux.  Je le fais sortir de les pensées par les mot de Madame: - allez y. A ces mot, ils foncent sur moi. Je me met direct en mode défensive prête à répondre.  Soudain mon Monsieur voit que je suis tendu.  D'un voix résultante et ferme il dit " Lady gentille" C'est mot me font un électrochoc, je me calme tout de suite et je les laisse venir à moi. Ils viennent tous deux derrière moi. Il me renifle les fesses et la chatte. L'un d'eux en profite pour mettre un coup de langue.  Il me fait avoir un soupir de bien être. Alors il continue. Je me cambre pour qu'il est un bon accès. Il lèche avec soin les petits lèvres, les lèvres et le clitoris. Je gémi alors de bonheur. L'autre me mord de jalousie. Je pigne de douleur comme le ferait une chienne.  Il profite que ma bouche soit ouverte pour y glisser son pénis. Il gémi de plaisir sous ma langue et mes lèvres. Il fait des vas et viens plus ou moin rapide. Il se préoccupe que de son plaisir.  Moi je pense à rien d'autre à pars à la langue qui me faire gémir. Ses coups de langue s'arrêtent. Puis son pénis se présenta à l'entrée de mon sexe. M'étant fin aux préliminaires. Il rentra en moi sans aucune difficulté tout en gémissant tel un animal. Il me besogne sans se préoccuper de mon plaisir.  Son ami lui continue à me baisser la bouche. Pour celui qui est dans ma chatte, il lui faut peu de temps pour jouir.  Le deuxième, en profite alors pour venir en moi. La plaisir prodiguer par ma bouche aura bien fait son travail car en 5 coups de bassin il finit par venir. Moi je reste frustrer et sur ma fin, je n'ai pas pu jouir.   J'entends au loin madame dire à mon Monsieur. -Voilà avec un peu de chance on va pouvoir avoir des petit chiot. Je vais aller rentrer mes chiens. Et je reviens." Mon Monsieur vient vers moi. Il me carresse en me disant "Tu as été une bonne chienne, Lady je suis fière de toi en rentrant t'aura le droit à une récompense" Il me met la laisse.  Madame revient vers nous - Voilà mes chiens coucher. Voulez vous prendre un verre?" - Je vous remercie mais nous allons rentrer. Je vous remercie pour tous cela Elle lui répond - c'est moi qui vous remercie d'être venu. Mes deux puppy ont pu bien se défouler sur ta jolie chienne. Elle me fait une petite carresse sur la tête   Nous voilà de retour à la maison. Mon Monsieur m'enlève alors ma laisse et je retrouve mon statut d'être humain.  Je vais prendre ma douche, je viens dans la chambre. Je lui demande l'autorisation pour monter dans le lit. Une fois donner, je viens me blottir contre lui. Il me carresse la tête tout en regardant notre séries. Je m'endorme alors dans ses bras.      
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Par : le 23/07/23
Par chance ou par sadisme tu m’as laissé du temps pour m'échapper. Je cours le plus vite possible dans la forêt. Il fait nuit et ma vue met du temps à s’adapter. Je cours à en perdre haleine. Quand je pense t’avoir échappé, je m’arrête pour reprendre mon souffle. Crack Une branche  craque pas loin de moi. Je comprends vite que c’est toi. Alors je me mets à courir comme une furie. Après une longue course je ralentit, pensant t'avoir semé. Je n'entends aucun pas derrière moi et pourtant je te sens pas loin. Je me sens comme épier. Les minutes passent, je sens tous mes sens en éveil. Je t’entend tourné autour de moi mais aussi une respiration à peine perceptible. Je sens dans celle-ci une certaine excitation. Je sens que tu prends plaisir à la situation. La situation devant oppressante je me remet à courir. J'ai fini par m’arrêter de fatigue suite à cette dernière course. Je me pose près d’un arbre. Je t’entend arriver en marchant. Ne pouvant pas courir, je vais me cacher dans un buisson. Je vois tes pieds près de moi. de peur je retiens ma respiration. Je vois que tu renifles comme pour sentir mon odeur. Puis je te vois t’éloigner de moi. Soulager, je respire enfin. Je sors de ma cachette, c'est à ce moment-là que tu bondis sur moi. Tu étais près de moi mais je ne t’ai pas senti. Je rage intérieurement. Je me débat brutalement. Je te mord griffe. Mais tu réponds par de forte morsure. Mon corps est marqué par tes dents. Tu finis par me maîtriser. J’ai la tête contre le sol et les mains dans le dos. Je tante de me débatyre c’est alors qu’avec ton pied tu me colle la tête contre le sol et les mains dans le dos. Tu arrives à m’attacher les bras le long du corps. Ainsi que mes mains. Je suis incapble de m’en libérer. Tu rajoute une couche à la situation en passant le bout de corde libre par-dessus une branche solide de l’arbre. Me voilà suspendu à cet arbre. J’ai mes pieds qui touchent à peine le sol. Je suis à ta merci. A ton sourire carnassier je vois que tu es satisfait de ma position; En me regardant tu sors un couteau. Tu peux lire dans mes yeux la terreur. Tu viens de passer la lame le long de mes jambes nue. J’en frissonne de peur mais aussi d’excitation. Je sens la lame passer sur ma peau sans me blesser. Tu remontes avec celle-ci au niveau de ma culotte que tu viens couper sans vergogne. Maintenant tu la passes sur mon ventre. Plus tu l’approches de mon visage, plus mon excitation monte. Tu as bien fait attention quand tu m’attachais de laisser sortir ma poitrine. Je sais bien pourquoi tu es fait cela. Tu passes alors le couteau sur ma poitrine. Tu laisses quelques  marques rouges. Tu passes très près de ma gorge, par peur je ne respire plus et ne bouge plus. Ta lame vient couper mon soutien gorge. Et déchirer mon haut. Mes seins sont maintenant libérés de mes vêtements. Tu y as accès comme tu le souhaites. Tu profites de cet accès pour faire danser ton couteau sur mes tétons. Je m’empêche de frissonner malgré mon envie. J’ai pas envie de te faire ce plaisir. Tu en as assez du couteau. Tu le refermes. En te regardant faire, je constate que ces préliminaire ton donner bien envie. Je vois que ton membre est dressé dans ton pantalon. Tiu retire celui ci pour enfin libérer ton sexe. Ton sexe  est droit et fière. Je vois dans tes yeux que tu n’en peux plus. Tu viens alors passer tes doigts sur mon sexe qui est à l’air libre. Tu constates que je suis tellement humide que mes cuisses sont trempées. Tu t’approches de mon oreille et me chuchote. - Alors cette course poursuite ta bien exciter à ce que je vois. A ces mots, je suis rouge de honte. Je dois bien l’avouer que d’être chasser est très plaisant. Surtout par lui. Après m’avoir chuchoter, c'est quelque mots. Tu me mord tout en plantant tes doigts dans ma chatte. Je reçois alors un électrochoc de plaisir. Je ne peux m’empêcher de crier mon plaisir. Tu ne me lâches pas le cou et viens faire des aller retour rythme avec ses doigts. Tu sais où taper pour me faire partir. Et tu y vas sans hésitation. Je monte de plus en plus dans le plaisir quand je suis au bord de l’orgasme, tu t’arrêtes. Je grogne mon mécontentement. Je me débats. Je suis un vrai animal en rut. Tu me descends de l’arbre pendant que je suis en trans.  Une fois calmer, cette fois c’est pas tes doigts qui rentrent mais ton sexe. Quand tu me pénètres. J’ai un cri de soulagement. ça faisait tant de temps que je l’attendais. Tu me tiens les jambes en l’air et tu me besogne sans vergogne. Tu me griffes, tu me mords. Je tente aussi de te mordre. Nous ne sommes que des bêtes à cet instant. Nous ne sommes plus vraiment là. Nous partons tous les deux et nous laissons place à notre bestialité. Quand tu me mord je n’arrive pas à contrôler mes orgasmes. Je n’arrive plus à les compter tellement ils sont nombreux. Le dernier de mes orgasmes provoquera le tien. On va jouir dans un énorme râle en commun. Après tout ce calme, le silence de la forêt revient. Tu es contre moi. On reprend doucement nos esprits. Tu me détaches de  mes liens. je n’ai plus de force pour marcher alors tu me portes à la voiture. Je reprends doucement mes esprits. Mon corps tout entier n’est que douleur. Je suis couverte de morsure, de griffure, et de bleu. La fatigue me gagne peu à peu avec la retombée. Alors je m’endors dans ma voiture tous contre toi. Avant de tomber de sommeil je te souffle -Merci  
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Par : le 02/08/23
Le supplice de la douceur   Je vais t'infliger le supplice de la douceur. Et il l'allonge, nue, sur le dos.   Elle en frémit, elle en tremble. C'est la première fois qu'il lui parle ainsi. La première fois qu'il emploie ces mots "le supplice de la douceur". A quoi doit-elle s'attendre ? La douceur ? C'est plutôt de la douleur qu'il lui inflige. Quand il la corrige. Quand il l'empoigne. Durement. Par les seins ou par la vulve. Il l'aime la tenir dans sa poigne. Et elle en coule. Et elle en crie. S'ouvre et s'abandonne. Coule, crie, et jouit. Elle hurle sa jouissance dans la douleur. Elle se répand dans ses poings crispés qui la broie. La réduise à ça. Cette femme pantelante. Délabrée. Ruinée. Secouée de spasmes. Qui ne finissent pas de l'ébranler...   Mais la douceur... Je vais t'infliger le supplice de la douceur, a-t-il dit.   Quand il se penche sur son visage, et lèche avec une douceur extrême ses lèvres, elle comprend. Il ne fourre pas sa langue dans sa bouche. Non. Il lèche ses lèvres. Il dessine sa bouche de sa langue. Lui qui d'habitude l'embrasse sauvagement fougueusement. Ou lui impose toute sa bite au fond de sa gorge. Longuement. Puissamment. Pour qu'elle en bave. En pleure. A bout de souffle n'en puisse plus...   Non. Il la lèche doucement. Et sa bouche descend dans son cou. Sa main se pose sur son ventre. Avec une légèreté qui la trouble. Sa main ne pèse pas. Et pourtant. Elle est là présente. Simplement là. Posée sur son ventre. Toute sa main. La paume, les doigts. Au cœur d'elle-même. Elle s'en émeut. De le sentir là. Si tendre. Ce geste. Cette présence. Ni autoritaire ni possessif. Simplement là. Dans sa bienveillance. Il prend soin d'elle. Elle lui a donné ce droit.   Et sa bouche descend, contourne ses seins. Effleure. Lèche. Elle sent son souffle. Il la parcourt. Chaque mamelon. Chaque sein tour à tour. Jusqu'à ses tétons qu'il frôle. Il les fait bander, durcir, se tendre. Sous la douce caresse de sa langue. Qui passe et repasse. Légère. Elle ne peut s'empêcher d'en gémir. De se cambrer. De lui offrir ses seins gonflés. Elle voudrait qu'il les empoigne. Qu'il pince brutalement ses tétons. Qu'il les morde ! Mais non... Je vais t'infliger le supplice de la douceur, a-t-il dit.   Et sa bouche descend sur ses flancs. Frôle son ventre. Alors que sa main se pose, délicatement, sur sa vulve. Enfin ! Elle en tremble. Sa main est là. Posée. Entre ses cuisses. Mais si présente... Et sa bouche descend, ses doigts frôlent. Elle les sent à peine. Sur ses lèvres. Sur son clitoris. Quand furtivement il passe. Et pourtant. Elle est ouverte trempée. Et elle voudrait qu'il la prenne, la fouille, lui impose ses doigts dans sa chatte, sa main. Toute sa main. Qu'il la remplisse ! De toute sa puissance ! Qu'il lui impose sa force ! Mais non.   Ses doigts effleurent. Ne font que passer. Frôler. Et sa bouche est si près de son clito ! Si près. Terrible frustration ! Elle voudrait qu'il la lèche. Avec vigueur. Mais sa langue, son doigt, ne font qu'effleurer. Et pourtant. Elle sent qu'elle monte. Sous la douceur de sa langue. Qui passe et repasse avec une indicible lenteur. Elle la sent à peine. Et pourtant. C'est cette frustration qui l'excite. Qui la prend. La mène. Avec une insupportable lenteur. Impitoyablement. Elle qui aime tant sa violence. Sa fougue. Quand il la travaille au corps. Mais là, elle ne peut que s’abandonner. S’offrir. Totalement s’offrir. Se laisser emporter par cette insupportable douceur. Ce supplice. Car c’est un bien un supplice. Jusqu'à l'orgasme.
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Par : le 28/08/23
Plus tard, la jeune femme repasserait chez elle, et tournerait en rond devant son dressing. Comment s'habiller quand on dîne avec son amante. Comme d'habitude, elle parviendrait à se détendre, en se disant que l'apparence n'était pas forcément le plus important. Et puis, elle était encore à son bureau. De toutes les artères qui étranglent l'enclos, la rue de Monceau jouit d'un statut particulier. Son nom de baptême est un symbole. Elle a le rôle-titre. Nul n'y habite par hasard. Proust ne s'y était pas trompé. Quand elle relevait par instants les yeux de son travail, elle apercevait, venue des jardins du Parc Monceau, la lumière assourdie, élégiaque, des fins de journée, et ces quelques instants de beauté volés au temps social suffisait alors à son contentement. Ce jour-là, Charlotte portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts. La quarantaine arrivant, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard froncé dénaturaient son épanouissement. Dirigeant une agence de communication et de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Juliette lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové de l'avenue Gabriel qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Charles, une secrétaire, Marion et une jeune et ravissante stagiaire Aurore. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Charlotte, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Juliette ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Personnellement, elle préférait entretenir avec une femme une relation basée sur une relation de soumission car au fond d'elle-même, elle se savait masochiste. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, par fierté et sans doute par orgueil. On ne change pas comme ça d'environnement. On aurait pu écrire un roman à son sujet.    Il lui arrivait très souvent de douter et de s'interroger. Serait-elle à la hauteur de cette femme fantasque qui ne donnait plus de nouvelles. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Juliette. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit. "- Juliette, enfin... Je désespérais que tu m'appelles. - Eh bien, tu vois, tout arrive. - Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ? - Ai-je des comptes à te rendre ? - Heu... Non. - Te souviens-tu de notre dernière conversation ? - Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête. - Tu es toujours dans les mêmes dispositions ? " Charlotte avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement:"- Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis". Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission. "- Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule. - Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue du Bouquet-de-Longchamp , troisième étage, la porte sera ouverte. - Tout de suite ? - Tu es complètement folle ou quoi ?". La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier de l'ancien village de Chaillot, l'immeuble était immémorial mais de caractère, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Son cœur battait si fort et sa respiration se fit plus haletante. Mais elle avait décidé d'aller jusqu'au bout de ses fantasmes. Une femme soumise s'entend à mille choses qui nous échappent.    Elle ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Elle attendit un long moment, un quart d'heure ou plus, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Elle se doutait de l'issue, mais au contraire de la contrarier, elle semblait résignée et sereine. Elle n'ignorait pas que ces séances faisaient partie de son éducation. Juliette était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit. "- Assieds toi". Sans un mot, Charlotte s'exécuta. "- Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ? - Oui, je te le promets. - C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ? - Oui. - Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout cela, réellement ?". Charlotte tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains. "- Je ne changerai pas d'avis. - Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ? - Euh... Oui". Juliette resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue. "- Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire". Charlotte s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Juliette poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main. "- C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en". Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Juliette ne se manifesta. La tension ne cessait de monter. Charlotte s'impatientait mais elle avait conscience que son bonheur avait été de trouver une Maîtresse à sa mesure, qui attendait tout ce qu'elle pouvait précisément lui offrir. Son masochisme grandissant, elle s'agaçait chaque jour davantage de ne pas être maltraitée et surtout fouettée, afin de jouir de la douleur imposée en se résignant à son état et en ne gâchant pas en bagatelle un temps qui pourrait être donné aux plaisirs de la souffrance.    Son tropisme mélancolique expliquait le dialogue avec l'invisible auquel elle semblait parfois se vouer durant de longs moments de solitude, enfermée dans son bureau. La pression intense que Juliette exerçait sur elle la conduisait parfois à remettre sa personnalité en question et à s'interroger sur elle-même. Charlotte était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel. "- Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite. - Mais, c'est que je suis très occupée. - Tu discutes ? - Pardon, 51 avenue Victor Hugo. "- OK j'arrive". Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Charlotte se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Juliette était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général où travaillaient Aurore et Charles, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains. "-Tu me présentes à ton personnel ?". C'est ce qu'elle fit. Juliette, enfin partie, Charlotte fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Juliette à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. Elle dissimulait mal sa gêne de fréquenter un tel endroit. Mais elle était Amstrong sur la Lune. Cet achat était un si grand pas pour son humanité.    Elle demeura un instant interdite. Même si parfois, c'est si facile de demeurer isolé au sein d'une foule affairée. Alors, il suffit de se faire intérieurement un rempart de sa solitude pour que cette position s'affiche naturellement et repousse tout envahisseur. Allait-elle se trouver seule ? Seule à elle-même ? Non, elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas le droit de lui faire cela. Elle ne méritait pas de rester seule. Ses jambes commençaient à trembler. Autour d'elle, tout s'écroulait. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Juliette était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit: "- C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, ma chienne. mon esclave sexuel". Charlotte demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait. "- Déshabilles-toi totalement". Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Juliette se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Charlotte baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Juliette brusquement la gifla violemment, Charlotte recula protégeant son visage rougi de ses mains. "- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. "- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans l'anus, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible". Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. "- Oui, oui ne t'énerve pas". Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. -"OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu t'y habitueras vite à devenir anale. Les passants dans la rue ne le remarqueront même pas". Fallait-il qu'en plus de son autoritarisme, elle prononce une phrase aussi stupide ?   Au vrai, ce que l'on prenait pour une froide mise à distance, n'était qu'une réserve due à la circonstance. Car elle savait qu'un jour, elle serait infibulée pour porter des anneaux et que la culotte la plus légère deviendrait rapidement insupportable, irriterait sa chair et lui ferait endurer les pires tourments. "- Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus". Charlotte s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant: "- Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ? - Aurore. - Ah oui, c'est ça, Aurore, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie". Charlotte avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Aurore ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau. "- Aurore, j'ai décidé de vous donner une prime. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame. Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel. - Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ? - Oui, Madame. - Je vous en prie, Aurore, appelez moi, Charlotte, j'aimerais que nous devenions amies". Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue. "- Aurore, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ? - Je ne suis pas mariée, Madame. - Appelez moi Charlotte, je vous en prie". Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture. Quand Aurore arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Charlotte sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle ne comprenait pas où sa patronne voulait en venir. Son comportement n'avait aucun lien avec l'enchaînement des actes de sa vie. Comme la manifestation d'une anarchie subite dans ses neurones: un acte gratuit.    Le temps passait et allait vers son accomplissement. Il lui semblait impossible de renoncer. Elle se mit alors à réfléchir. Peut-être avait-elle tort de refuser un ordre aussi facile, une simple invitation à dîner. Elle se sentit rassurée. Charlotte avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin. La soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Aurore, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit. Elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Charlotte n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement. Sa réflexion fut rapide, Aurore ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages. -" Je ne suis pas mariée, Charlotte". Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Aurore aventura sa main sur la cuisse de sa patronne. Troublée, Charlotte ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya. "-Tu viens prendre un verre ? - Euh... Oui, avec plaisir". Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Charlotte: que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ? "- Tu prends un whisky ? - Oui merci. - Cinq minutes je reviens". Lorsque Aurore revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Charlotte et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Charlotte se laissa faire passivement, puis Aurore se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme. Elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Charlotte était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme." - Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien. - Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire".  Preuve d'amour ? L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.    Peut-être son orgueil était-il, en vérité, plus fort que son attirance physique ? Elle nourrissait d'amers regrets et de sombres repentirs. Charlotte fut dévorée de remords jusqu'au soir. Une idée traversa la tête d'Aurore, Charlotte ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien. "- Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite. Le désarroi de Charlotte était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle. Elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Juliette. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille. "- Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis". Sans dire un mot elle s'exécuta. Aurore s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette aventure commençait à lui plaire. "- Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope". Contre son gré, Charlotte, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Aurore eut un petit rire moqueur. "- Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie chienne". Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Aurore, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Aurore entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau. "- Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut". Sans répondre, Charlotte s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras. "- Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof". Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches. "- Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy. Tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus". Charlotte décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Aurore et à Juliette. De retour chez sa Maîtresse, celle-ci décida d'essayer un certain nombre d'objets. Elle se servit d'elle et usa de son corps dans toutes les positions. Enfin, afin de rompre la mainmise usurpée d'Aurore, elle sangla fermement ses poignets à l'aide d'une fine cordelette qui lui entaillait la peau, la suspendit face à un large miroir mural, refletant sa nudité et la flagella à toute volée. Du martinet, elle passa à la cravache. Charlotte en reconnut la morsure particulière au creux de ses reins et elle oublia toutes ses résolutions pour se mettre à crier sous la meurtrissure des coups. La douleur se mua lentement en plaisir. Quand la nuit tomba, Juliette décida de l'attacher sur le dos, nue, à même le sol, les bras étirés et les cuisses écartées. Prise de sommeil, Charlotte s'endormit alors dans l'obscurité et le froid.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/15
J'ai écrit ce texte il y a maintenant presque 4 mois et même si je pourrais en modifier très légèrement la fin, il est toujours d'actualité. Les chemins qui mènent au BDSM ne sont que rarement pavés de belles choses et de beaux instants. Nos vies passées nous ont bien souvent bousculées, voir même abîmées. De là à dire que le BDSM peut-être une voie de reconstruction et de renaissance je ne sais pas, je ne suis pas psy et je ne suis pas certaine non plus que cela soit la meilleure façon de le faire. C'est simplement celle que j'ai choisi parce qu'elle me convient et me ressemble. C'est mon chemin, mon parcours, mes chûtes, mes espoirs. Certains trouveront cela très exhibitionniste, bien plus qu'une photo où l'on devine les amygdales "vue d'en bas". C'est simplement pour moi un moyen d'avancer encore, de me libérer du poids des douleurs et des blocages du passé. Comme le dit l'hymne des travailleurs, si cher à mon cœur, Du passé faisons table rase... Voici donc celle que je suis, en partie au moins. Mais nous sommes tous, toujours beaucoup plus que ce que nous arrivons à dire de nous même. ----------------------- À des années lumières de la gynarchie, si je devais me coller dans une case alors ce serait celle des Dominas atypiques, natures et dilettantes avec un amour inconsidéré pour les blagues à 2 balles Rien ni dans mes tenues, ni dans mon physique, ni même dans mon attitude ne laisse transparaître ce « costume » mental que je peux prendre plaisir à endosser à l'occasion. Je suis surtout, bien avant d'être Domina, une maman célibataire accompagnée d'un petit gars de 6 ans accroché à mes jupons et vivant notre exil volontaire sous le soleil des Caraïbes. Et quelque sera mon choix de vie future, mon enfant passera avant tout le reste. Je suis une femme que le politiquement correct appelle une femme ronde, en réalité je suis grosse, une vraie de vraie. Et même si aujourd'hui je commence à accepter ce corps, mon corps, car j'ai compris après un long travail les causes psychologiques de ce surpoids, il m'a handicapé pendant longtemps dans la majorité de mes relations aux autres et aux hommes particulièrement, et continuera à m'handicaper probablement encore un peu tant que je n'aurais pas appris à m'accepter totalement telle que je suis. Quand tu ne t'aimes pas il est pratiquement impossible d'imaginer qu'un autre puisse avoir envie de toi. Soit tu te refermes et tu vis une vie de nonne recluse... bof pour moi. Soit tu te lances "à corps perdu" dans du tout et surtout du grand n'importe quoi simplement dans l'espoir d'accrocher un gars un peu plus que quelques heures et espérer oublier entre ses bras à quel point tu ne t'aimes pas. Ça a été mon cas pour la plupart de mes relations. Enfin pour la plupart des relations où je ne cherchais pas un simple plan cul. J'ai longtemps, en vanille, écumé les bars parisiens et provinciaux pour chasser. Dans ces moments là, je ne me posais pas trop de question sur les envies des mecs que je croisais ou sur mon physique. Pour reprendre une expression vulgaire mais tellement parlante : "un trou est un trou et une bite n'a pas d’œil". Il m'était donc très facile de ramener le gars que je voulais à la maison pour la nuit. Passé cette phase, qui finalement n'aide en rien à l'amour de soi même ... j'ai commencé comme toute nana dont l'horloge biologique avance à vouloir me caser ... et là sont arrivés les questions et les problèmes. Me méprisant pour mon physique, je n'allais que vers des personnes que finalement je méprisais aussi. Soit un trop gros, soit un trop alcoolique, soit un trop mal dans sa peau, soit un trop dépressif, soit un trop feignant pour vivre d'autre chose que du rmi (celui là m'a même fait un enfant ...) etc. etc. Dans ma recherche malsaine et constante du gars qui voudrait bien de moi je suis tombée, un soir, sur une discussion sur un tchat spécial grosses qui parlait de vanille. Je ne comprenais pas le terme, et j'ai horreur de ne pas comprendre ^^ J'ai donc commencé à réfléchir et à chercher dans cette direction. J'avais presque 40 ans et je découvrais pour la première fois l'existence du monde BDSM en tant que monde codifié et répondant à certaines « règles ». Je l'avais effleuré auparavant mais sans en avoir conscience. Les débuts furent chaotiques puisque j'ai dans un premier temps poussé la porte du site sensationsm en m'imaginant soumise. Et je suis tombée sur beaucoup de véritables malades (jusqu'au gars voulant me faire baiser par son berger allemand ...) j'en ai donc rapidement conclu que ce monde là était essentiellement peuplé de personnes ayant des besoins sexuels non seulement hors norme mais surtout malsains, qu'ils n'étaient pas "normaux" et que donc moi ne l'étant pas non plus vu mon physique j'allais pouvoir y trouver celui suffisamment malade pour bien vouloir de quelqu'un comme moi .... Oui je sais la démarche est dure et extrême, même blessante. Mais elle était mienne à l'époque, totalement abîmée que je l'étais par la vision que j'avais de moi-même. J'ai finalement croisé sur mon tchat préféré un gars vanille, marié et gros baiseur, qui pour me faire plaisir et surtout parce que ça lui permettait de faire ce qu'il voulait avec une nana m'a dit qu'il était Dom. Il en était loin, j'en ai pris conscience par la suite, mais c'était plutôt une bonne chose parce que très soft finalement, et on a eu une relation où on jouait à la soumise et au Dom à la fifty shade ^^. J'ai fini par me lasser, tenaillée à nouveau par mon envie d'une relation établie et en plus poussée par l'idée de trouver alors absolument un beau père à mon fils... (grosse erreur) J'avais lâché sensationsm et j'étais donc retournée, en vanille, à mon site de toujours et que je fréquente encore. J'y ai eu quelques aventures en tant que soumise dont une qui m'a longtemps fait rêver et continue parfois encore à me faire pousser un soupir de déception, non pour le côté soumise mais parce qu'il représentait l'Homme parfait pour moi intellectuellement parlant. J'ai peu après ça lâché l'idée d'une relation BDSM pour me recentrer sur le vanille que je pensais maîtriser. Et un soir, j'ai croisé le beau gosse de mes rêves ^__^ Il avait un vrai boulot, une gueule d'ange qui me faisait totalement craquer, adorable, gentil enfin tout quoi :D J'ai donc décidé de mettre la main dessus. J'ai fini par "l'avoir" et j'ai été passé une nuit chez lui. On a un peu parlé de nos expériences passées et j'ai donc abordé ma période de "soumission". Il m'a dit alors être en réalité soumis et chercher une Domina. Et donc ... pour lui plaire, pour lui faire plaisir et pour tout faire pour essayer de le garder (pffffff...) je lui ai dit banco je veux bien essayer d'être ta Maîtresse. Je me suis retrouvée un peu comme une poule devant un couteau, ne sachant absolument pas quoi faire et totalement "polluée" par mes habitudes vanilles. Ça n'a évidemment rien donné très vite. Ensuite, poussée par l'idée que finalement Domina pourrait être plus porteur que soumise j'ai commencé à me pencher sur la question. Toujours sur le même site j'ai discuté avec un gars qui s'affichait ouvertement soumis. On a pas mal discuté, j'ai posé beaucoup de questions, lui était bien prosélyte (qui a dit souminateur ? ^___^) et il m'a fait prendre conscience que finalement il y avait dans la Domination féminine des pratiques qui faisaient écho à ce que j'étais. Je me suis donc rendue compte que c'était le mode de relation que je voulais vivre. Toujours extrémiste et incapable de ne pas foncer bille en tête j'ai de suite imaginé que la D/s en 24/7 était MA solution. Moi la "grande" Domina vivant avec mon chevalier servant totalement épris de moi et répondant à tous mes désirs .... (oui je sais je n'étais absolument pas réaliste ) Je me suis donc mise à chercher des fora BDSM et je suis tombée sur un forum où le contenu n'était pas uniquement centré sur la consommation immédiate. Je m'y suis inscrite en tant que Domina et j'ai très vite croisé un soumis qui écrivait bien et ne semblait pas trop con. En moins d'un week-end totalement virtuel (msn+téléphone) il était devenu MON soumis .... à peine plus d'un mois après il venait vivre chez moi à Paris. Alors a commencé mon véritable apprentissage du BDSM en 24/7. Cette histoire a durée 2 ans ½ est elle est aujourd'hui terminée . À la fin de cette aventure je me suis retrouvée persuadée que le BDSM n'était absolument pas fait pour moi et que j'avais fait la plus grosse connerie de ma vie en me lançant la dedans. Toujours poussée par ce besoin de faire plaisir et surtout de tout faire pour garder l'autre, je m'étais perdue dans cette histoire et j'avais fini par en perdre toute libido et toute envie. Je me desséchais littéralement. Et je pense que je suis seule responsable de cela. J'avais donc envie de tout autre chose que de ce type de relation. Et puis le temps a passé, j'avais commencé une thérapie avant notre séparation et pris conscience de la perversion de mon mode de pensée. Du côté malsain non pas de ceux que je croisais mais bien de ma démarche et de mon dégoût de moi même. J'ai aussi compris et donc travaillé sur ce qui m'avait amené à cette vie et à ce mépris que je me portais. J'ai compris que je faisais fausse route et que malgré mon physique j'étais une personne que l'on pouvait aimer et que JE pouvais aimer, quelles qu'aient été mes blessures d'enfances. Que j'avais une vraie force de caractère et une capacité à l'indépendance importante. Que je n'étais pas une si mauvaise mère que ça et que j'étais une amie sincère et généreuse pour ceux que j'aimais. Et j'ai surtout compris que j'avais moi aussi réellement le droit au bonheur et que je ne voulais plus me complaire dans un malheur dont j'étais la seule responsable. Margot venait enfin de devenir adulte Ce que je sais aujourd'hui, après cette phase d'introspection, c'est que oui, je ne veux plus de 24/7, je ne veux plus de D/s où je dois porter la quasi totalité de la relation, tant sexuelle qu'humaine sur mes seules épaules. En tout cas je ne pense pas pour le moment être capable de revivre ça. Je sais que je ne veux pas d'un soumis incapable de me montrer qu'il a envie de moi et incapable de me faire l'amour. Aujourd'hui j'ai envie de vivre une relation BDSM certes, mais où le BDSM ne serait qu'une partie, importante pourquoi pas, mais seulement une partie et non pas la base principale voir unique de la relation. J'ai pris conscience que j'aime ces jeux de pouvoir mais surtout que je suis finalement assez sadique et que plus que l'échange de pouvoir au quotidien j'aime les jeux sexuels où je peux contraindre, attacher, fesser, fouetter, faire gémir, faire souffrir celui que j'aime ; mais que j'aime aussi les moments totalement romantiques et fleur bleue, où l'homme qui partage ma vie me fait l'amour tendrement et doucement avec une réelle envie de moi et sans que j'ai eu besoin de lui en donner l'ordre, où on passe une soirée à deux devant la télé à regarder une grosse connerie lové dans les bras l'un de l'autre sans que j'ai le besoin de le féminiser ou de l'attacher à mes pieds pour que cela lui plaise. Aujourd'hui mon exil à 7.000 km de la métropole dans une île pudibonde ne me laisse que peu d'espoir pour rencontrer THE soumis et je ne pense pas être en capacité de vivre une relation strictement virtuelle. J'aime bien trop le réel pour cela. Donc pour le moment, je ne cherche qu'à discuter, apprendre, dialoguer, échanger sur le BDSM et ses multiples facettes et je remets à « un plus tard » quand je me serais totalement guérie de mon mal être et de mon dégoût de moi même, l'idée de reconstruire une vie de couple pimentée de BDSM.
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Par : le 28/05/16
A genoux, mon buste à terre... S'insinuant foudroyant tel un éclair... Oh oui Maitre je la sens bien ! Devenant ce docile objet, le sien... Crapahutant, chevauchant ma croupe... Son regard sur mes besoins sont loupe... Oh oui Maitre je vous appartiens ! Quelle plaisir d'être sous sa fougue, d'être sa putain... Il m'impute toute volonté, toute résistance... Il n'est plus l'heure d'être dans la bienséance... Oh oui Maitre j'aime votre foutre ! Un tel pied que la douleur... J'en passe outre... Sa main sur ma nuque, forçant mon cul... Sa force brute dans mes reins,sans retenue... Oh oui Maitre baisez moi ! Notre osmose n'obéis qu'à nos lois... Son pouvoir hypnotisant m'ensorcèle... Lui appartenir me donne des ailes... Oh oui Maitre j'aime ça! Et dans une dernière contraction électrisante ... Pleine de lui... Me sers tendrement dans ses bras...
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Par : le 10/12/18
Sans avoir retrouvé un lexique ici sur tous les termes possibles et imaginables en BDSM, et en étant parfois perdue sur certains de ces termes, je reprends un lexique trouvé sur Fet-Life, plutôt bien documenté : s'il est déjà publié ailleurs, vous m'excuserez de ne pas avoir assez cherché et j'effacerai celui-ci Allez, c'est parti ! Case Gender Male (M) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'une homme ; Female (F) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'un femme ; CrossDresser/Transvestite (CD/TV) - une personne qui aime s'habiller et se comporter dans le style et les manières généralement associés au sexe opposé ; Trans - une personne dont le sens de l'identité personnelle et du sexe ne correspondent pas au sexe biologique assigné à la naissance. ** Male to Female - homme vers femme (MtF) ; ** Female to Male = femme vers homme (FtM) ; Transgender (TG), terme vaste qui englobe toutes les personnes qui sortent du cadre traditionnel du genre qui leur a été assigné ; Gender Fluid (GF) - une personne qui fluctue entre plus d'un genre, ou entre avoir un genre et ne pas avoir un ; Genderqueer (GQ), une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au binaire mâle-femelle. ; Intersex (IS) - une personne née avec une anatomie reproductive ou sexuelle qui ne semble pas correspondre aux définitions typiques de femmes ou d'hommes. ; Butch (B) - une personne généralement identifiée comme une femme mais dont les rôles sociaux et relationnels sont perçus par beaucoup comme masculins, ayant souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ; Femme (FEM) - une personne qui a une apparence ou d'autres caractéristiques traditionnellement considérées comme féminines, et qui ont souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ; Not Applicable = pas applicable. Sources : Mais qu'est ce que ça veut dire? - cherche traduction Anglais/français - Kinktionary Case Sexual Orientation Straight = hétérosexuel. Heteroflexible = personne qui s'identifie comme hétérosexuelle, mais qui peut parfois trouver le même sexe attrayant. Bisexual = bisexuel. Homoflexible = personne qui s'identifie comme homosexuelle, mais qui peut parfois trouver le sexe différent attrayant. Gay = gay. Lesbian = lesbienne. Queer = queer. Pansexual = pansexuel, a des activités sexuelles ou érotiques sans distinction de genre, sexe et/ou orientation. Fluctuating/Evolving = fluctuant/en évolution. Asexual = asexué. Unsure = incertain. Not Applicable = pas applicable. Case Role Dominant = Dominant (Dom), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s. Domme = Dominante/Domina (Domme), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s - terme habituellement féminin. Switch = Switch (Switch), qui peut se sentir Dominante/sadique ou soumis/masochiste en fonction de son partenaire, du contexte ou de son humeur, etc. submissive = soumis(e) (sub), qui donne le contrôle à un(e) Dominant(e) dans une dynamique D/s. Master = Maître (Master), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s. Mistress = Maîtresse (Mistress), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s - terme habituellement féminin. slave = esclave (slave), qui donne le contrôle quasi-totale à son Maître/Maîtresse/Propriétaire. kajira = kajira (kajira), esclave féminine dans la culture Goréenne ; kajirus = kajirus (kajirus), esclave masculin dans la culture Goréenne ; Top = littéralement celui du Dessus (Top), qui exerce le contrôle pendant une session. Bottom = littéralement celui du dessous (Bottom), qui donne le contrôle pendant une session. Sadist = sadique (Sadist), qui aime infliger de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) sur une autre personne. Masochist = masochiste (Masochist), qui aime recevoir de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) d'une autre personne. Sadomasochist = sadomasochiste (Sadomasochist), qui aime à la fois recevoir et infliger (émotionnellement et/ou physiquement) de la douleur et/ou de l'humiliation. Kinkster = kinkster (Kinkster), qui a des préférences sexuelles ou un comportement sexuel inhabituels pour la société. Fetichist = fétichiste (Fetishist), qui est excité par un fétiche spécifique. Swinger = Échangiste ( Swinger ), qui n'est pas monogame et peut avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes que les relations officielles. Hedonist = hédoniste (Hedonist), qui considère que la recherche du plaisir est la quête primaire de la vie. Exhibitionist = Exhibitionniste (Exhibitionist ), qui aime s'exposer ou s'afficher de manière publique ou semi-publique. Voyeur = Voyeur (Voyeur), qui aime regarder les autres, le plus souvent dans un contexte sexuel, sans s'impliquer envers eux. Sensualist = Sensualiste (Sensualist), qui considère la recherche du plaisir via les sensations physiques comme un de ses objectifs principaux dans la vie. Princess = Princesse (Princess), qui réclame un soin particulier en terme de compliments, d'attention et de précautions. Slut = littéralement une femme avec une morale d'homme (Slut), qui se donne la liberté de s'adonner à des relations sexuelles avec qui elle veut, comme elle le veut. ( complément) Doll = Poupée (Doll), qui aime être une poupée, mentalement et physiquement. sissy = sissy (sissy), qui se livre à un mélange de féminisation et d'humiliation afin d'atteindre un état émotionnel ou mental différent - généralement un homme soumis. Rigger = Attacheur (Rigger), qui pratique l'art du bondage ; la plupart du temps avec de la corde. Rope Top = littéralement celui "du dessus" avec les cordes (Rope Top), qui pratique le bondage sur un Rope Bottom. Rope Bottom = littéralement celui "du dessous" avec les cordes (Rope Bottom), qui pratique le bondage avec un Rope Top. Rope Bunny = littéralement lapin de corde (Rope Bunny), qui sert de modèle de démonstration avec des cordes, comme le Shibari. Spanko = terme racourci pour "spankophilie" : adepte de la fessée (Spanko), qui aime la fessée sans préjugé du rôle. Spanker = fesseur (Spanker), qui donne des fessées aux autres. Spankee = fessé(e) (Spankee), qui aime recevoir des fessées. Furry = adepte de personnage anthropomorphique (Furry) , qui s'identifie fortement à un animal particulier ou une créature anthropomorphe particulière. Leather Man = littéralement Homme de cuir (Leather Man), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement masculin. Leather Woman = littéralement Femme de cuir (Leather Woman), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement féminin. Leather Daddy = littéralement Papa de cuir (Leather Daddy), qui exerce une figure paternelle pour un(e) garçon/fille, , terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather Top = littéralement celui du dessus (Leather Top), qui exerce le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather bottom = littéralement celui du dessous (Leather bottom), qui donne le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather boy = littéralement garçon de cuir (Leather boy), qui est un homme soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather girl = littéralement fille de cuir (Leather girl), qui est une femme soumies cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather Boi = littéralement garçon de cuir (Leather Boi), qui est un soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Boi désignant une personne de sexe biologique féminin qui adopte un comportement de jeune homme. Bootblack = littéralement Cireur de chaussures (Bootblack), qui considère dans le cirage de bottes comme appartenant au cadre du jeu. Primal = Primale (Primal), qui définit 1/ ceux qui veulent rompre avec les traditions en créant leur propre mode de vie sans règles pré-établies ou protocoles pré-définis. 2/ ceux qui se réfèrent à une sorte d'instinct primaire/primitif très animal. Predator Primal = littéralement Prédateur Primal (Predator Primal), qui cherche à chasser et à dominer sa proie. Primal Prey = littéralement Proie Primale ( Primal Prey), qui cherche à être chassé et se soumettre à un prédateur. Bull = littéralement Taureau (Bull ), qui a des relations sexuelles avec le partenaire "infidèle" dans un cocufiage dynamique. cuckold = cocu (cuckold), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement masculin. cuckquean = cocue (cuckquean), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement féminin. Ageplayer = Adepte des jeux de régression (Ageplayer), aime qu'une différence d'âge soit incarné par l'un ou les deux partenaires. Daddy = Papa (Daddy), qui incarne la figure paternelle dans la relation - souvent mais pas toujours un Dominant. Mommy = Maman (Mommy), qui incarne la figure maternelle dans la relation - souvent mais pas toujours une Dominante. Big = littéralement Grand (Big), qui a un rôle de soutien dans une dynamique de jeux de régression/ageplay - souvent avec un little. Middle = littéralement Milieu (Middle), qui s'inscrit dans la dynamique Big/little mais qui se sent plus grand qu'un little - souvent mais pas toujours un soumis. little = littéralement petit (little), qui agit et se comporte comme un enfant- souvent mais pas toujours un soumis. brat = soumise insoumise/sale gosse (brat), qui est insolent, répond, et est désobéissant - souvent mais pas toujours un soumis. babygirl = bébé fille (babygirl), qui s'identifie ou joue le rôle d'une petite fille - souvent mais pas toujours un soumis. babyboy = bébé garçon (babyboy), qui s'identifie ou joue le rôle d'un petit garçon - souvent mais pas toujours un soumis. pet = animal (pet), qui aime le petplay (jeu d'identification à un animal familier) - souvent comme bottom ou soumis(e). kitten = chaton (kitten), qui s'identifie à un chaton ou un chat dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). pup = chiot (pup), qui s'identifie à un chiot ou un chien dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). pony = poney (pony), qui s'identifie à un poney ou un cheval dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). Evolving = En évolution (Evolving), qui est actuellement en évolution. Exploring = En exploration (Exploring), qui voyage librement dans le monde de la perversion/kink. Vanilla = Vanille (Vanilla), qui n'a pas de kinks ou de fétiches identifiés. Undecided = Indécis (Undecided), qui n'a pas encore identifié un rôle particulier. Not Applicable = pas applicable (Not Applicable), qui ne souhaite pas spécifier de rôle particulier. Source {en} : Describing Our Roles case How Active Are You I Live it 24/7 = je le vis en 24/7 (tous les jours, tout le temps). I Live The Lifestyle When I Can = je vis le style de vie quand je le peux. Just In Bedroom = seulement dans la chambre à coucher. Once In A While To Spice Things Up = une fois de temps en temps pour pimenter les choses. Curious And Want To Try = curieux et veut essayer. Just Curious Rgith Now = seulement curieux. Case Relationships Single = seul, célibataire ; Dating = voit/fréquente quelqu'un(e) ; Friends With Benefits = ami avec intimité sexuelle ; Play Partners = partenaires de jeux ; In A Relationship = en relation ; Lover = amoureux ; In A Open Relationship = en relation ouverte ; Engaged = fiancé ; Married = marié ; Widow = veuve ; Widower = veuf ; Monogamous = monogame ; Polyamorous = polyamoureux (Quand aimer ne se conjugue pas qu'au singulier) ; In A Poly Group = appartient à un groupe polyamoureux ; In A Leather Family = appartient à une "Leather Family" ; In A Pack = appartient à une "meute" ; In A Rope Family = appartient à une "famille de cordes" ; Member Of A House = membre d'une Maison ; It's Complicated = c'est compliqué. Case D/s Relationships Dominant = Dominant ; Sadist = sadique ; Sadomasochist = sadomasochiste ; Master = Maître ; Mistress = Maîtresse ; Owner = Propriétaire ; Master And Owner = Maître et Propriétaire ; Mistress And Owner = Maîtresse et Propriétaire ; Top = littéralement celui du Dessus ; Daddy = papa ; Mommy = maman ; Brother = frère ; Sister = soeur ; Being Served = est servi ; Considering = considérant ; Protecting = protégeant ; Mentoring = mentor ; Teaching = enseignant ; Training = formateur ; Switches = switch ; submissive = soumise ; masochist = masochiste ; bottom = littéralement celui du dessous ; owned and collared = appartenant avec collier ; owned = appartenant ; property = propriété ; collared = portant le collier ; slave = esclave ; kajira = kajira (cf ci-dessus) ; kajirus = kajirus (cf ci-dessus) ; in service = au service ; under protection = sous la protection ; under consideration = sous la considération ; pet = animal ; toy = jouet ; girl = fille ; boy = garçon ; babygirl = bébé fille ; babyboy = bébé garçon ; brat = soumise insoumise/sale gosse ; Keyholder = porteur de la clé ; in chastity = sous chasteté ; being mentored = sous mentorat ; student = étudiant ; trainee = stagiaire ; unowned = sans propriétaire ; unpartnered = sans partenaire ; It's Complicated = c'est compliqué ; Presently Inactive = actuellement inactif ; Not Applicable = pas applicable.   Liens complémentaires et sources :   {fr} Mode d'emploi francophone pour FetLife {fr} Faq francophone FetLife - Les questions les plus courantes {en} Roles, Orientations and Genders Defined.
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Par : le 09/11/19
"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple, fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets, dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin." Histoire de Juliette ou les prospérités du vice (marquis de Sade 1797) Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission, délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux. Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe, l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance. Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins, même les parties génitales (vulve, pénis). Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation. Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément. Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine, la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture". En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic, exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel, à des pulsions ou à des expériences sexuelles. Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants, ne sont pas classées parmi les troubles étudiés. Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques. Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée, en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral. Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants, mieux encore, consentants et enthousiastes. Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle. Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine. Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières, au nombre, d'une dizaine en général, en cuir. Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois, par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe. Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs. C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche, plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes, exigeant d'elles un respect absolu du règlement. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet, commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain, par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée, en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires). Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu. L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur, le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie. Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau. Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande. Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais, au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux. La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur, fait désormais partie des images d’Épinal. Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp). Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir. Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée. Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau. D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement. Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval. La liste étant loin d'être exhaustive. Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau. C'est l'indispensable période d'échauffement. Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté, en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices. L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance. La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites. La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance. les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti. Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur. Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance. Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin. La flagellation doit être considérée comme dangereuse. Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures. Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche. Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important. Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde. Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement: - Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat. - Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique. - Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement). - Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit. Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie. La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument. Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant. "Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens, elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois, ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/02/20
Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Juliette prit l'initiative de demander à sa Maîtresse Ka-Sandra de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, agréablement surprise. Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se laissa aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Ka-Sandra me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Ka-Sandra. Mes jambes commençaient à trembler. Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient donnés par ma Maîtresse Ka-Sandra. - "Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue. Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche." J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût. Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Ka-Sandra et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa. Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette, Maîtresse Ka-Sandra nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réaliser l'un de mes fantasmes, me vendre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/04/20
Elle écoute ses mots. Le temps se distend et son corps s’assouplit. Petit à petit, elle rentre dans l’état attendu par son Propriétaire, elle se conforme à ses exigences et adapte ses gestes à ses paroles. Son observance est complète et totale. Elle acquiesce à toutes ses directives. Elle a trouvé dans cette matrice un tissu brodé avec finesse, qui caresse avec douceur, protège avec bienveillance et serre avec rigueur. Elle grandit et s’épanouit au sein de ce territoire où règnent ses aiguilles. Face au métier à tisser, il guide ses gestes d’abord, entoure ses poignets d’étoffe et les fait évoluer de sa hauteur. Il lui souffle à l’oreille ses projections et sa langue glisse sur sa nuque comme un chemin tracé vers la fusion de son imaginaire avec les fils de couleur qui se mêlent aux doigts de sa petite chose. Un défaut apparaît, qui n’échappe pas au regard du Tuteur. Il en informe la brodeuse qui s’arrête net dans sa tâche, le rouge aux joues. Elle ferme les yeux et patiente, assise sur le banc, les bras bien écartés, les mains posées sur la structure boisée face à elle, les jambes ouvertes. Il se saisit de deux passettes aux extrémités crochetées et les installe dans les anneaux qui ornent chacun des seins de la novice tisserande. La douleur qu’elle ressent au moment où il tire sur les boucles lui rappelle sa condition et les conséquences de chaque geste. Un simple avertissement. Les larmes aux yeux, elle reprend son ouvrage après que le Maître des lieux ait pris le soin et surtout le plaisir de faire glisser ses doigts entre ses jambes et de déposer sur ses lèvres la moiteur de son ravissement inavoué. Le chemin est encore long mais l’Artisan est confiant. Il a hâte de pouvoir accrocher au mur de son atelier une nouvelle tapisserie à contempler. Il n’a qu’une envie : que son élève admire tout autant le fruit de son travail que les Préceptes qui sont les siens.
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Par : le 10/05/20
La sodomie, étonnant à quel point cette pratique présente depuis la nuit des temps dans l'histoire de l’homme, laisse encore à l’heure de l’hypersexualisation, planer un voile de mystère sur elle. Sans doute, à cause des nombreuses idées reçues à connotation négative: avilissante, violente, douloureuse, ou encore sale, elle ne tentait que peu de couples. Aujourd'hui, le coït anal est en voie de démystification. Il intrigue, il excite, il repousse et dégoûte, de moins en moins; dans tous les cas, la sodomie laisse rarement indifférent. Fantasme récurrent chez l'homme, pratique prisée par de plus en plus de femmes, la pénétration anale n'est plus taboue. Aucune pratique n’est dégradante en soi: des corps interagissent, c’est tout. On peut avoir l’intention de dégrader sans passer par la sodomie. Quand on connaît sa ou son partenaire, il est facile de savoir si l'anal est utilisé pour humilier, ou au contraire procurer un plaisir sexuel intense. La pénétration anale peut alors devenir un moment de partage égalitaire et de complicité extatique. Elle est ce que nous en faisons, ce que nous y projetons, en conciliant consentement, échange mutuel et hygiène. Plus les couples sont épanouis sexuellement, plus ils considèrent le corps de leur partenaire comme sacré et sensuel dans son ensemble. Certains ont appelé cela l’âge d’or sexuel. Chaque partie du corps devient alors source de volupté, rendue érogène par le partage et le désir mutuel. Pourquoi dès lors ignorer la région anale ? Il s’avère que cette dernière est pourvue de très nombreuses terminaisons nerveuses. Pour les hommes, la prostate toute proche joue un rôle dans la capacité à obtenir des orgasmes souvent ressentis comme étant plus forts, plus puissants. Pour les femmes, la région vaginale peut aussi se retrouver stimulée de manière indirecte lors d’une pénétration anale. Outre la charge émotive et érotique particulière liée à la pratique, le partenaire peut aussi en profiter pour stimuler le vagin et/ou le clitoris qui se trouvent entièrement dégagés. Certaines femmes ressentent également de véritables orgasmes anaux, qu’elles décrivent généralement comme particulièrement puissants. Dès l'antiquité, la sodomie était bien présente mais relevait chez les Grecs d'un moyen très codifié d'assurer l'éducation d'adolescents mâles. Rappelons qu'un individu n’avait pas de "sexualité", il se livrait à des pratiques. En Grèce, on parlait des "aphrodisia", qui relèvait du "domaine d’Aphrodite", mais simplement pour se référer aux choses du sexe et non à un ensemble de discours qui aurait formé un champ de sexualité. L’idée de relation sexuelle où les partenaires étaient égaux, où une pratique pouvait être le fait de l’un ou de l'autre partenaire, n’existait pas. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de pratique bonne ou mauvaise, louable ou condamnable en soi, comme ce fut le cas, un temps, de la sodomie, entendue au sens de pénétration anale. Dès lors, il n'est pas étonnant que les Grecs n’aient pas élaboré ni construit une catégorie hétérosexualité. Dans la majorité des cas, ils étaient bisexuels. Mais cette norme était beaucoup plus admise pour le sexe masculin que féminin. Dans le milieu aristocratique de la Grèce archaïque, les hommes vivaient la pédérastie, tout en étant hétérosexuels, dans le cadre du mariage. Malgré la tolérance des peuples germaniques, les lois barbares du Haut Moyen Âge ne font aucune référence à la sodomie; dans la société chrétienne du Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, elle entraîne la peine de mort dans la plupart des États européens. Au VI ème siècle, de crime contre la dignité, elle devient un crime contre l'ordre naturel défini par Dieu et pouvant mener jusqu'au bûcher. Durant tout le Moyen Âge, elle est considérée comme une hérésie, et est combattue, notamment par l'Inquisition, sous le nom de "bougrerie." De nombreux personnages historiques, monarques, princes et ducs en France et à l’étranger furent à tort ou à raison soupçonnés d’être sodomites comme Henri III et ses mignons, Louis XIII et le Régent pour n'en citer que quelques uns. Au siècle des Lumières, Montesquieu, puis Voltaire et Cesare Beccaria se sont interrogés sur la sévérité de la peine mais ne semblent pas avoir contesté un caractère anormal à cette pratique. En Angleterre, Jeremy Bentham, dans son "Essai sur la pédérastie", qui parut à titre posthume, suit une argumentation utilitariste et défend une dépénalisation de la pédérastie en général et de la sodomie en particulier. L’abolition du crime de sodomie en 1791 résulte d’un long processus social et répressif. D’abord, on observe un glissement dans la définition de sodomie, qui vers la fin du XVIII ème siècle désigne globalement l’homosexuel masculin. D'autre part, on observe au cours de cette période une mutation des discours sur les pratiques sexuelles et affectives. Celles-ci sont analysées dans le cadre d’un débat sur la nature. De même, l’apparition de la sodomie masculine dans la littérature licencieuse semble bien avoir pour motivation de distinguer des plaisirs ressentis particuliers. D’autre part, le crime de sodomie est très rarement appliqué: pour sodomie pure, la dernière fois en 1750. La répression policière prend le dessus, dans un contexte de visibilité des subcultures sodomites. Finalement l’abolition du du crime de sodomie en 1791 consacre une évolution faisant passer la sodomie d’un acte interdit à un personnage blâmé. En 1791, la France est le premier pays à dépénaliser complètement l'homosexualité, l’Assemblée constituante de 1789 ne retenant pas le "crime de sodomie" dans le code pénal. La peine de mort pour sodomie est remplacée par les travaux forcés en Autriche en 1787 et en Pennsylvanie en 1786. Elle est décriminalisée en 1962 dans l'Illinois; en 1967 au Royaume-Uni, enfin en 1969, en Allemagne de l'Ouest. Pourquoi l’attirance pour l’anal est-elle mal jugée et courante à la fois ? L’équation est simple, le tabou représente l'interdit. Dès lors, quoi de plus excitant que de transgresser un interdit ? Pour beaucoup d’hommes, sodomiser, c’est très souvent un symbole de puissance phallique. C’est être puissant, fort, et surtout, faire quelque chose que tout le monde ne fait pas. C'est excitant et crée une complicité avec la partenaire. De la même manière, en sens inverse, pour d'autres, c'est un bon moyen de stimuler la prostate et d'atteindre un orgasme. Ce n'est pas forcément l’homme qui pénètre, et on ne parle pas toujours de sodomie. Cela signifie que la plupart de nos réticences sont fondées sur une mauvaise image, à force de répéter que l’anal est sale et dangereux, on finit par y croire. Lorsqu'il s'agit d'une pratique sexuelle inédite pour l'un des partenaires, l'autre peut échanger sur sa propre expérience. Lorsqu'aucun des deux amants ne s'y est jamais essayé, ils peuvent en parler ensemble. En tout état de cause, il est déconseillé d'initier une sodomie sans en avoir parlé au préalable. En communiquant sur la pénétration anale, l'homme et la femme, ou l'homme et l'homme démystifient le sujet en mettant des mots sur ce tabou. Si certains restent hermétiques au coït anal, d'autres au contraire peuvent s'y laisser aller plus facilement. Pour une première fois, il est utile de commencer par des préliminaires bien choisis. La zone anale reste intime et sensible, il est donc important de la ménager. Le massage de l'anus peut représenter une bonne entrée en matière, dans la mesure où cette zone du corps très innervée, bien stimulée, peut être à l'origine d'un plaisir sexuel incitateur. Cette étape permet en outre de dilater l'anus pour faciliter la pénétration qui s'en suit. La femme peut aussi stimuler la prostate de son partenaire: en partageant l'expérience de pénétration anale, les amants se retrouvent sur un pied d'égalité qui favorise éventuellement le coït anal qui s'en suit. Les plus audacieux tentent aussi l'anulingus, également source d'extase lorsqu'il est réalisé dans de bonnes conditions d'hygiène. Les préliminaires exécutés, le couple peut entrer dans le vif du sujet. Mais pour une bonne première expérience, et la possibilité de la réitérer, les partenaires doivent se préparer en amont. Pour pallier aux obstacles d'ordre hygiénique, il est important de se laver avant, du moins de passer aux toilettes. Une fois la zone propre, pas de risque de débordement et donc de honte. Utiliser des préservatifs sur les pénis, doigts et outillages peut limiter initialement aussi l’angoisse. Pour que les choses soient faites dans les règles de l’art, un lavement préalable est idéal. Ne jamais passer de l’anus au vagin. Si le danger de la sodomie non protégée ne réside pas dans une grossesse non désirée, il existe néanmoins: le rectum véhicule des bactéries qui peuvent être sources d'infections. D'autre part, les MST se transmettent par coït anal. Dans ces conditions, il est utile de porter un préservatif lors de la pénétration anale. Dans tous les cas, la sodomie demande un peu de douceur, de patience ou tout au moins du tact. En effet, l’anus est un sphincter qui n’a pas pour but premier d’accueillir un pénis en mouvement. Naturellement, cet orifice fait en sorte de retenir ce qu’il contient car sinon, ce serait l’incontinence. Si on brusque le passage, ça peut être extrêmement douloureux. De plus, la sensation n’est pas agréable pour tous, surtout quand on reste dans la partie inférieure de la cavité anale, qui est particulièrement innervée. Dans cette optique, il paraît de toute façon indispensable d'utiliser un lubrifiant. Dans les faits, comment maximiser vos chances de réussir une sodomie ? On ne le répètera jamais assez mais en matière de sexualité, l’envie et le partage sont primordiaux. Rien ne sert de tenter l’approche si votre partenaire est contre. Cette pratique demande une vraie détente corporelle si elle se veut agréable et bien vécue. Outre le fait de se mettre dans les bonnes conditions mentales, les préliminaires sont essentiels. Même dans le cadre d'un jeu SM, où la simulation rituelle de la violence consentie est le point d'orgue d'une séance entre adultes responsables et majeurs. Le bienfait de la sodomie va parfois jusqu'à rebooster la libido en berne d'un couple. Parce que le coït anal représente un fantasme de l'homme ou de la femme, parce que les partenaires sont enfermés dans une routine sexuelle ennuyeuse ou lorsque le couple ressent le besoin d'aller voir ailleurs pour explorer de nouvelles voies du plaisir, la pénétration anale peut venir au secours des amants pour un renouveau bénéfique, engendrant parfois des orgasmes encore plus puissants. La pénétration anale peut relever de l’humiliation ou de la rédemption, du profane ou du sacré, du don ou de l'égoïsme, de l’amour ou de l'acharnement, du plaisir ou de la douleur. Elle est ce que nous en faisons, ce que nous y projetons. Justement, parce que nous manquons parfois d'imagination ou de références, pourquoi ne pas créer les nôtres ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/06/20
La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni. Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plus tard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Sacha a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté. - Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble. Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout. - J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Sacha, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation. - Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie. Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur - Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ? Sacha se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi. Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment. Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Sacha reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir. Le sexe de Sacha durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité. - Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille. - Où sont vos maillots ? Sacha se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse. - En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait. Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Sacha est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger que les deux hommes me saisissent à bras le corps. Sacha tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors. Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Sacha et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Sacha se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Sacha me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus. Je tressaille dans les bras de Sacha, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Sacha et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle. Heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Sacha en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration. Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison. Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Sacha se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Sacha masse mes seins et nettoie ma vulve. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir. Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Sacha se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Sacha jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi. Je jouis une seconde fois au moment où Sacha me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Sacha a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/06/20
Elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/07/20
Pour mes deux semaines de vacances annuelles, j'ai eu l'idée de louer le chalet voisin de la propriété d'un couple d'amis. Au menu, balade en forêt, baignade dans le lac et festins de roi sur le barbecue. Xavier et Sandra ont acheté leur maison deux ans plus tôt, après avoir eu le coup de foudre pour les lieux. Puis, au printemps, voyant que le pavillon en bois attenant était mis en location, ils ont suggéré que je vienne y passer mes congés. J'ai trouvé l'idée géniale. Au bout d'une centaine de mètres à marcher dans les prés et les broussailles, je débouche sur leur propriété. Je repère Xavier qui est occupé à couper du bois pour alimenter le feu du souper et je prends quelques instants pour le regarder. La sueur ruisselant sur son torse nu lui prête un air sensuel et viril, voire érotique. Ses pectoraux naturellement bombés et son ventre plat luisent sous le soleil de midi. Son short découvre ses jambes musclées. Ses yeux bleus sont comme deux sondes intimidantes. Avec un large sourire, il me dit bonjour et m'indique que Sandra est sur le quai. Au moment où il se penche pour ramasser une bûche, les muscles de son dos roulent sous sa peau cuivrée. Mon amie est effectivement étendue sur le dos, tout au bout du quai de bois. Ses genoux sont pliés et ses pieds trempent dans les eaux tranquilles du lac. Elle est tout en splendeur dans ce diminutif bikini émeraude parfaitement agencé à ses yeux saisissants. Comme le quai flottant se met à tanguer sous mes pas, Sandra ouvre les yeux et les couvre de sa main en visière. Son corps est également couvert de sueur. - Bonjour Charlotte, viens un peu par ici. Elle s'assied en s'appuyant sur ses mains. Malgré tous les bains de soleil qu'elle peut s'offrir, le teint de Sandra demeure toujours laiteux, ce qui ajoute à son charme. Sous les rayons ardents, ses boucles rousses ressemblent à des flammes ourlées léchant ses joues, sa nuque et son front. Le haut de son bikini, à l'utilité purement symbolique, recouvre sa poitrine si plate qu'on pourrait penser qu'elle a oublié de se développer. Mais étrangement, cette absence de seins nourrit une fascination commune à tous ceux qui la côtoient. Sans aucun doute, son coté androgyne attire autant les femmes que les hommes. Sandra lève vers moi son menton décidé, ses yeux turquoise hallucinants au-dessus de longs cils courbés. En plus de faire du journalisme, elle décroche régulièrement des contrats de figuration ou de photos par l'entremise d'une agence de mannequin. Véritable tourbillon, elle argue ne pas avoir de temps nécessaire pour avoir des enfants. Elle se lève et me serre dans ses bras. Je me sens fondre par sa marque d'affection. Je retire mon short et mon t-shirt, sous lequel mon bikini plus conservateur que celui révélateur de mon amie épouse mes formes plus épanouies. Je plonge dans le lac. L'eau fraîche a pour effet de me revigorer. Sandra me rejoint, ses cheveux de feu plaqués sur son crâne, ses yeux très brillants sous le soleil. Xavier nous appelle du quai en agitant des verres et un appareil photo. La sueur coule sur ses tempes, ses bras et son ventre. Sandra nage devant moi et se hisse sur le quai à la force de ses bras. La vue de son corps splendide, ruisselant d'eau, me soutire un autre pincement au cœur, le signe avant-coureur d'un désir refoulé. Xavier nous verse à chacune un verre de sangria et après avoir posé l'appareil photo sur une roche, il se hâte de me coincer entre Sandra et lui pour la pose. Ils m'enlacent tous deux affectueusement et je réprime un frisson au contact de leurs mains sur mes hanches. Le soir venu, les homards, cuits sur le feu, accompagnés d'un grand cru de Bordeaux étaient succulents, nous sommes maintenant étendus sur une grande couverture à contempler une pluie d'étoiles. Xavier me tend un flacon d'insecticide pour calmer des piqures de moustiques voraces. Sandra se charge de me l'étendre sur mes cuisses et mon dos. Tout en me l'appliquant, elle m'observe attentivement jusqu'à ce que l'atmosphère soudain chargée d'une tension à couper au couteau se détende dans une prévisible et languissante sensualité commune. Sandra sourit. Elle ouvre la bouche, se ravise et la referme, les yeux malicieux. Elle n'a pas l'habitude de tous ces mystères, la fatigue me tombe dessus comme une chape de plomb. La nuit semble se montrer complice de mes deux amis mais je ne rêve que d'une douche et d'un sommeil réparateur dans mon chalet. J'ai juste un petit bois à traverser. Xavier insiste pour me raccompagner. Je le tiens par la main sur le sentier obscur. Au fond de moi, je suis heureuse qu'il soit venu, le bois a quelque chose d'effrayant dans la noirceur. Les bandes fluorescentes nous guident sans encombre jusqu'à chez moi. Sur le perron, il m'embrasse sur les joues, près de la commissure de mes lèvres. Son torse effleure mes seins, sous le tissu du bikini. S'il n'avait pas été le mari de mon amie, je l'aurais sans doute invité à entrer. Mes mamelons pointent férocement quand j'enlève mon maillot. Son contact m'a excitée comme je ne l'avais pas été depuis longtemps. En soupirant, j'ouvre toutes les fenêtres du rez-de-chaussée et à l'étage avant de prendre une longue douche, je m'étends nue sur le lit sans le défaire. Il règne une chaleur suffocante qui m'empêche de dormir. Des voix s'élèvent du lac en contrebas, s'immiscent dans ma chambre. Je reconnais le timbre de la voix de Sandra à travers le clapotis de l'eau du lac. Malgré l'heure tardive, ils ont décidé de se baigner. Je descends au rez-de-chaussée. Où ai-je-mis mon maillot ? J'allume la lumière et du lac provient la voix cristalline de mon amie. - Charlotte, allez, viens te baigner avec nous. - Attendez, il faut que je trouve mon maillot. - Oublie ton maillot, tu n'en as pas besoin, nous sommes nus tous les deux. J'éteins la lumière et je cours jusqu'au lac, dans lequel je plonge nue. Mes amis nagent à proximité. Je les rejoins, l'eau fraîche est saisissante. Je retrouve Xavier, mais je recherche Sandra. Elle fait brusquement surface tout contre moi, ses petits seins glissent sur les miens, nos mamelons durcis par le contact de l'eau se frottent ensemble. Sous l'eau, je pose mes mains sur ses hanches, puis sur ses reins, juste à la naissance de ses fesses. Sandra pose ses lèvres sur les miennes. Mes mains sont désormais sur ses fesses, mes pouces logés dans le sillon qui les sépare. Les siennes descendent sur mes seins, ses doigts s'accrochent à leurs pointes. Toutefois, soudainement saisie de culpabilité et d'une peur bleue, brisant le charme de notre étreinte, je m'éloigne à la nage, les joues en feu. Une fois atteint le rivage, je me retourne vers mes amis, qui sont restés au large. Je les entends rire et s'éclabousser. Je rentre rapidement, à la fois embarrassée et soulagée de ma décision. La tête enfouie dans l'oreiller, je m'endors en me maudissant de ma satanée rationalité. Le lendemain matin, je retrouve Sandra qui se baigne dans le lac. Nous décidons de faire la course autour d'une bouée. Je la devance d'un bon mètre à l'arrivée, hors d'haleine et fourbue. Nous nous agrippons toutes les deux au quai pour reprendre notre souffle. Ses lèvres effleurent les miennes. Elles sont douces et soyeuses. J'entrouvre la bouche, les yeux fermés, et sa langue chaude se mêle à la mienne. Nous roulons sur le quai. Quand je me retrouve sur le dos, Sandra immobilise mes poignets au-dessus de ma tête, un grand sourire aux lèvres. Le quai tangue sous moi et Xavier apparaît dans mon champ de vision. Il est déjà nu, glorieusement nu. Il vient aussi m'embrasser tandis que son épouse me tient encore immobilisée, tous deux s'unissent pour mêler leur bouche à la mienne. Elle s'étend sur le quai à son tour puis, côte à côte, nous continuons à nous embrasser tandis que Xavier nous lèche à tour de rôle. N'en pouvant plus d'attendre, je me soulève au-dessus du visage de mon amie et je m'assieds lentement sur sa bouche en poussant un long râle satisfait. Sa langue est si patiente sur mon sexe que je manque de jouir de peu. Enfin libéré, Xavier vient joindre sa langue à celle de Sandra sur ma vulve, elle devant, lui derrière. Puis il me laisse aux soins de la bouche de sa compagne et, en se plaçant derrière moi, il s'introduit dans mon logis onctueux et profond, amplement dilaté. Les sensations inouïes que me procure Sandra me donne le goût de lui rendre la pareille. Je me déplace donc pour rester sur sa bouche mais aussi pour être en mesure de la lécher. Xavier, qui a été expulsé par ce changement de position, revient me remplir avec sa queue. Je commence par glisser mes doigts sur ses lèvres roses, presque complètement découvertes par son fin duvet de poils pâles et clairsemés. Elle est si humide que deux de mes doigts plongent sans difficulté en elle, me communiquant sa chaleur torride. Je lèche ensuite son tunnel le plus étroit, son odeur musquée envahit mes sens. Ma langue dardée fouille bientôt son anus. Xavier conserve le rythme, avant de passer avec la même effusion passionnelle. Je communique mes tremblements orgasmiques à Sandra, puis à Xavier, et nous ne sommes plus que trois âmes s'abandonnant à une luxure débridée. Je suis la première à me livrer à un orgasme fou, une vague de fond qui m'emporte au-delà du plaisir, dans un état second extatique. Une fois que je me suis tue, Xavier se retire de moi et s'enfonce en Sandra. Je viens coller mes lèvres à celles de mon amie, étouffant ainsi ses gémissements. Ses coquets sourcils en accent circonflexe s'aplatissent quand elle jouit, les yeux fermés, la bouche entrouverte, les narines frémissantes. Je tiens son visage entre mes mains, plongeant mes yeux dans les siens turquoise. Je prends dans mes bras sa silhouette grande et effilée en léchant les contours de sa petite bouche bien dessinée. Elle s'allonge ensuite à plat ventre en riant, hors de contrôle, exténuée par cette furieuse étreinte à trois. Xavier, agenouillé est encore bien dur. Je m'accroupis et je viens lécher sa verge de bas en haut, en partant des testicules, que je fais sauter sur ma langue, avant de taquiner son gland excité par ses va-et-vient énergiques. Bien lubrifié par nos effluves féminins, son membre glisse dans ma bouche. J'agrippe ses testicules, que je comprime dans ma main, tout en recevant jusqu'au fond de ma gorge son sexe inquisiteur et large. Sandra sort enfin de sa torpeur, en venant s'agenouiller à mes côtés, réquisitionne le pénis dressé que nous échangeons de bouche à bouche. Xavier ne peut se contenir que quelques minutes avant d'éjaculer au fond de ma gorge. Nous nous affalons tous les trois sur le quai, épuisés et en sueur. Les vaguelettes frappent la structure et giclent sur nos corps nus. Je les dévisage tous les deux, ils semblent animés par la même idée, prolonger le plaisir sexuel par mon initiation aux délices de la soumission. Xavier se lève, gracieusement nu, le sexe toujours en érection. Sandra lui lance un regard complice, me plongeant dans un état d'appréhension mêlé à de la curiosité. C'est mon amie qui décide de passer à l'acte. De nature réservée, on me dit timide et peu sûre de moi malgré mon attirance pour certaines aventures. Jusqu'à ma rencontre avec eux, il m'était difficile de m'imaginer dans des situations que je jugeais scabreuses. Mais le danger me grise, me met en transes et me conduit dans un état second où tout mon être se sent autorisé à se dédoubler, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. C'est moi sans être moi. Cette sorte de schizophrénie me permet de libérer certaines pulsions refoulées. Le double jeu déculpabilise. Alors pourquoi ne pas m'abandonner totalement à eux. - Charlotte, as-tu parfois des fantasmes de soumission ? me demanda brusquement Sandra. - Des fantasmes de soumission ? Je n'en ai pas, répondis-je hésitante et gênée. - Allons, allons ... Je suis certaine du contraire, insista-t-elle. - Nous pourrions t'initier en douceur, pour commencer, ajouta Xavier. - Il suffirait de retourner à la maison, de t'attacher à une poutre et de te flageller, poursuivit Sandra. - Je ne veux pas, murmurai-je. - Allez arrête ... Tu en as au moins aussi envie que nous. Sandra avait répondu à ma place et avait trahi le fond de ma pensée. Je savais exactement ce qui allait se passer ensuite, comme si le scénario avait été écrit longtemps à l'avance. Nous retournâmes tous les trois au chalet. On me lia les poignets d'une corde de chanvre que Xavier attacha à une panne du plafond, bien tendue pour m'obliger à me tenir bras levés et sur la pointe des pieds. J'entendis le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que mon amie la faisait coulisser de la glissière de son short. Elle me caressa du regard. Elle allait réaliser mon goût pour une docilité totale. Ce serait comme un aboutissement, non seulement ne plus rien maîtriser, non seulement m'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, me donner en esclave, à une autre femme, de surcroît mon amante depuis peu. Tout alla très vite, le premier coup claqua sèchement contre mes cuisses. Le second impact tomba, plus assuré. Ma peau d'abord insensible, réagit à la brûlure du cuir. Sandra me fouetta avec application, parfois mes fesses, parfois mes épaules. À travers ses mots, je me voyais mieux que dans un miroir, grimaçant de douleur, ondulant des hanches et serrant mes doigts sur la corde tendue, mes pieds raidis. Tout à coup, mon corps fut traversé par un fulgurant éclair rouge orangé. Le plaisir et la douleur fusionnèrent ensemble. J'hurlai à nouveau, mais de plaisir cette fois. Sandra cessa aussitôt de me flageller et tomba à genoux devant moi. Posant ses doigts avec une infinie délicatesse sur mes fesses rougies, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée de mes cuisses et de mon ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres les lèvres de mon sexe, les lécha avec douceur. Puis elle glissa ses épaules sous mes cuisses et se releva me soutenant toujours mes fesses à deux mains, comme une prêtresse élevant une offrande. Me suspendant à ma corde, je jetai le bassin en avant, enroulant mes jambes autour de son cou pour emprisonner son visage contre mon sexe ouvert. Je réagis en dardant une langue aussi droite qu'un sexe d'homme sur son clitoris. À ce seul contact, Sandra jouit aussitôt. Enfin, elle se détacha de moi. De l'état second où je sombrai, j'entendis rire mes deux amis. La corde à laquelle j'étais suspendue fut coupée et je m'effondrai sur le sol, aussi inerte qu'une poupée de chiffon. Depuis ce jour, j'alterne les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/07/20
De cette chose impalpable, peut-être inexistante qu'est le passé, que gardons-nous ? À peine quelques mots dont nous ne savons plus s'ils ont été réellement prononcés ou si c'est nous qui les inventons dans le naïf désir de nous justifier, de croire que nous avons vraiment existé tel jour, telle heure cruciale dont le souvenir nous poursuit. Seules des images, parfois même reliées entre elles comme dans un film dont le monteur aurait coupé les meilleures ou les pires passages, ôtant toute logique à leur enchaînement, seules des images fugaces surnagent et permettent de reconstituer un épisode du passé dont nous sommes assurés qu'il a été un carrefour fatal. Là, tout est décidé. Un pas à gauche au lieu d'un pas à droite, une minute de retard, et toute une vie bascule dans l'inconnu. La double magie des lumières et du maquillage conservait miraculeusement l'éclat des vingt ans de Sarah alors qu'elle approchait du double et l'ardeur généreuse de sa jeunesse ressuscitait sur son visage en présence de Patricia. Son amante ne voyait plus qu'elle, n'entendait plus que le timbre de sa voix à peine mûrie par les excès de sa vie passée. Face à face, elles ne se mentaient jamais. Dans un miroir, c'est beaucoup plus facile. Une remarque insolente sur sa soudaine pudeur, le rappel de la scène qui a motivé leur fâcherie seraient de mauvais goût. Se souvenait-elle seulement des plaisirs partagés, et qu'elles prenaient, parfois pour de l'amour ? Une méprise bien de leur âge. Un jean noir et un chandail amincissait sa silhouette, sans être grande, elle avait un corps charmant. Un bandeau noir sur son front maintenait en arrière ses cheveux cendrés. Patricia avait depuis longtemps, dépassé le stade de la souffrance, une douleur qui s'annihile elle-même. Allongée dans le lit, la jambe de Sarah pressée contre la sienne, Patricia respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Sarah l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Sarah demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Patricia en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Patricia. Elle adorait voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Sarah, les hommes étaient le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlaient, ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Patricia était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations, ça faisait partie de la poésie de Patricia. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Sarah évoquait l'anatomie altière de Patricia, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Sarah en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais un peu perdue, désemparée. Patricia s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Sarah. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Il n'est pas de plus grands fâcheux que ceux qui racontent leurs rêves. Si Sarah s'y risquait, ce n'était pas par complaisance envers elle, détachée et prisonnière de l'instant, confrontée tantôt jusqu'à l'angoisse, tantôt jusqu'au plaisir avec la réalité onirique, mais parce qu'elle se trouvait en proie à une netteté indéléblle. Il était plus de minuit. Patricia ne se déroba pas aux promesses. Elle avait les yeux de ce bleu qui dénotait une âme tendre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/08/20
– Tu sais, ça m’excite vraiment de voir un mec se faire dominer par un autre mec. J’adore regarder ce genre de vidéos. Avec toi, je vais pouvoir avoir ça en vrai ! Un bon suceur, un bouffeur de queue qui se fera bien dilater le cul. Je vais te choisir des amants hors normes ma pute. Je vais me régaler. Rien que d’y penser je mouille ! Mais comme je suis une bonne Maîtresse, je vais te préparer t’inquiète pas ma pute. Tu vas voir, je suis très gentille en fait. Je restai dans ma position, à genoux, yeux baissés. Les mots de Maîtresse Caroline m’avaient fait débander. Je ne m’imaginais absolument pas offert à des gays dominants qui feraient de moi leur lope. Mais je savais aussi que je n’avais pas vraiment les moyens de négocier avec Caroline. -Ennia, ma salope en chaleur, va chercher de quoi travailler ma nouvelle lope. Il va falloir qu’on la prépare. J’ai vraiment envie de réaliser mon fantasme, et pas dans trois mois. Ennia disparut à la salle de bains et revînt rapidement avec un plateau qu’elle déposa sur le guéridon, à côté de Caroline. Je n’osai lever les yeux pour regarder mais j’imaginais sans peine qu’elle allait vouloir assouplir mon cul. Je ne lui avais pas dit que c’était là un des mes fantasmes les plus intenses. Je me sentais profondément hétéro. Les hommes ne m’avaient jamais attiré. Au contraire. Mais je voulais découvrir le plaisir anal avec une femme, me faire prendre par un god ceinture. Si possible celui de ma Maîtresse. J’en avais vraiment envie, et je me mis à rebander immédiatement. Maîtresse Caroline le remarqua. – On fait sa mijaurée mais quand je parle de te fourrer le cul tu bandes bien dur ma lope. Tu vois que tu en as envie. Tu vas aimer. Mais pas autant que moi !. Elle pris un collier, large, noir, et me le passa autour du cou. Elle y attacha une laisse et me tira brutalement. – Allez la lope, en position. A quatre pattes sur la table basse. Je n’avais pas vu qu’elle avait aussi empoigné sa cravache. – Tu es une pute à baiser maintenant, alors offre toi bien. Cambres toi mieux que cela sale chienne. Ma dominatrice perverse ponctua son ordre d’un coup de cravache sur mes fesses. Je laissai échapper un cri, plus de surprise que de douleur. – Je t’ai à peine touché. Tu te fous de moi ou quoi ? Cinq coups, pour t’apprendre à la fermer. Compte et remercie moi. -Schlaaack. Un, merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack. Deux. Merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack Trois. Merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack Cinq. Merci Maîtresse -C’EST MAITRESSE CAROLINE PETITE PUTE DEBILE. Tu viens d’en gagner un sixième ! Et elle frappa plus fort. J’étouffais tant bien que mal un cri de douleur. J’avais l’impression d’avoir le cul en feu, et je savais qu’elle avait frappé moins fort que tout à l’heure, avec Ennia. Elle avait vraiment du souffrir le martyr. Je n’aimais pas la cravache, et j’avais mal. – La salope, prépare le. Et mets la dose. Je suis énervée maintenant. J’ai besoin de me calmer. Tant pis pour lui ! Tu as 5 minutes, je reviens. Je sentis les doigts d’Ennia se poser sur mon anus. Ma seconde Maîtresse me caressait doucement, étalant un liquide froid que je savais être du lubrifiant. Elle me pénétra d’un doigt, le faisant coulisser. J’adorais cette sensation, pour l’avoir souvent expérimenté par moi-même. – Détends toi…. je vais te dilater un peu plus. Elle enfonça un deuxième doigt. J’essayais de me cambrer au maximum, et de bien lui offrir mon trou. Je venais même à la rencontre de ses doigts, pour lui signifier qu’elle pouvait y aller. Elle se retira et remplaça ses doigts par une canule fixée sur la bouteille de lubrifiant. Elle m’en injecta une bonne dose puis repris son massage anal, en ajoutant un troisième doigt, plus difficilement. -Tu es étroit je trouve, tu as vraiment besoin d’être assoupli, sinon tu vas morfler. Tu sais, je n’ai jamais enculé un mec, mais c’est mon fantasme. Maîtresse m’a promis qu’elle me permettrait de te baiser, un jour prochain. Baisé par ma déesse rousse. L’idée d’appartenir à Ennia me fit bander instantanément. Et je me mis à rêver, sans plus aucune retenue, l’imaginant avec un god ceinture énorme, la suppliant de me baiser, de faire de moi sa femelle. L’appelant mon amour, ma chérie. Je tombais amoureux d’elle. Et cette évidence me bouleversait. Je vivais. J’exaltais. Je brûlais de ce feu auquel je ne pensais pas me réchauffer à nouveau. J’avais 20 ans, et j’étais emporté par cet élan de liberté et de sentiments. J’avais besoin d’elle. Besoin de la sentir, de pouvoir la regarder, de son sourire, de son corps. J’étais accro. Dès la première prise. Pire qu’un pipe de crack. Et si pour avoir ma dose, je devais devenir la pute, la chienne de Maîtresse Caroline et accepter d’aller loin, très loin dans la soumission aux désirs de ma Maîtresse, j’en acceptais par avance les conséquences. Servir Caroline était la concrétisation de mes fantasmes. Aimer Ennia et pouvoir vivre cet amour était bien au delà. J’étais sans doute fou de penser tout cela. Caroline devait m’avoir drogué pour que je délire à ce point. J’étais un homme marié, un père de famille, et je redevenais un ado transi d’amour pour une déesse aux cheveux rouges. Je ne savais plus rien. Je ne savais qu’une chose. Alors que les doigts d’Ennia me fouillaient le cul, j’étais en transe et j’en voulais plus. -Alors, ma lope est prête ?. Caroline revenait. Plus sublime dominatrice encore que dans mes rêves les plus érotiques. Corset de latex, longs gants, cuissardes aux talons aiguilles vertigineux. Une créature surgit d’internet où pullulent les Maîtresses aux physiques parfaits, dignes de l’objectif de Christophe Mourthé. Elle était belle, attirante, et la plus excitante femme qui soit au monde. Du moins à mes yeux et en cet instant. Mon désir de me soumettre atteignait son apogée. (NDLA: Le désir sexuel, au risque de déplaire à nombre de Maîtresses et de paraître d’un égoïsme typiquement masculin, a toujours alimenté mon désir de soumission. J’ai besoin de désirer une femme pour me donner à elle et pour la servir. Ce désir physique est indispensable pour moi, même s’il est aussi, et je le sais parfaitement, ma plus grande faiblesse. En le maîtrisant, une femme dominatrice possède le moyen le plus sûr de s’assurer mon obéissance. Sans ce désir, je ne suis qu’un gentleman, respectueux des femmes. Mais si une Maîtresse me séduit, si elle sait jouer de mon désir, alors je deviens le plus dévoué des esclaves.) -Hmmm tu n’y es pas allée de main morte ma chienne. Tu l’as gavé de lubrifiant. On dirait qu’il mouille de la chatte. Tu as peur que je lui fasse mal ou quoi ?. En prononçant ses derniers mots, Maîtresse Caroline posa la pointe d’un plug sur mon anneau et poussa d’un coup. Je laissai échapper un bref gémissement, de surprise plus que de douleur. Caroline avait du utiliser le plus petit de ses plugs et je n’avais pas souffert. Etonnée par la facilité avec laquelle elle m’avait pénétré. Sans doute les doigts de ma déesse rousse m’avaient-il bien préparé, avec la douceur qu’elle me témoignera toujours lorsque nous serons ensemble, et ce encore aujourd’hui. -Et bien ma pute…. on dirait que ton cul est fait pour ça. Tu es étroit mais très souple…. on va essayer avec un plus gros calibre. Regarde ! Maîtresse Caroline me présentait un plug beaucoup plus gros. Conique et d’un noir luisant. -Il fait 5 cm à sa base. Celui-là, tu vas le sentir passer. Elle pesa d’abord doucement sur ma rondelle. M’ouvrant petit à petit. Il était effectivement beaucoup plus large, et même si j’étais bien graissé, la dilatation devint rapidement douloureuse. -Pousse ma chienne… je suis sûre que tu peux le prendre. Maîtresse Caroline appuya plus fort et mon anneau céda, m’arrachant un cri de douleur, aussitôt ponctué d’une claque sur mon cul. – Chuuuut ma lope. Tu souffres en silence ou je te corrige à la cravache. Tu es bien rempli. On va le laisser un peu en place, que tu t’habitues. Je veux que tu te dilates au plug chaque jour. Je te donnerai un programme d’entrainement, progressif. Je veux que ma lope soit bien ouverte, et toujours prête à se faire enculer. La truie, passe moi mon god-ceinture. C’est pas le tout de lui entraîner le cul, il faut aussi entraîner sa bouche et sa langue, si je veux en faire un bon suceur de queue. Ennia aida Maîtresse Caroline à passer un très beau god-ceinture noir. Je le trouvais énorme, avec un gros gland, et des veines saillantes. Un magnifique objet, et aussi effrayant. Elle le présenta à ma bouche. – Allez ma lope, sors ta langue et montre moi ce que tu sais faire. Toi, ma petite salope, continue à lui travailler le cul avec le plug. Je tirais ma langue et commençais à lécher le gland, doucement, à petits coups. Je l’enfonçais entre mes lèvres, léchai à nouveau, en pensant à la façon dont moi j’aimerais être sucé. Je pensais bien faire, mais ce n’était pas du goût de Maîtresse Caroline. Elle arracha le god à mes lèvres et me gifla. -Trainée, tu suces comme une godiche. T’as vraiment besoin d’être dressée ma lope. Tu ne penses pas faire jouir un mec comme ça quand même ? Allez… appliques toi, et regarde moi dans les yeux. C’est MA queue que tu suces. Donne moi du plaisir, excite moi, montre moi que tu es une vraie chienne en chaleur qui aime la queue. J’étais vexé. Et j’avais honte de l’être. Je ne suçais pas bien aux dires de ma Maîtresse, et même si imaginer sucer une vraie queue me dégoûtait, j’étais pourtant vexé de ne pas y arriver. Il faudrait que je réfléchisse à ce sentiment, plus tard. Pour l’heure je repris ma fellation, essayant au mieux de satisfaire les désirs de Maîtresse Caroline. Aspirant, suçant le gland, léchant les couilles, l’enfonçant le plus profond possible entre mes lèvres, à la limite du haut-le-coeur, accélérant, ou au contraire ralentissant, très lentement, juste en léchant le gland. Et je regardai Maîtresse dans les yeux. Cette situation m’excitait. Je me sentais humilié mais j’aimais ce sentiment d’humiliation, que Maîtresse Caroline me transforme en suceuse me faisait bander comme un âne. Les sensations du plug dans mon cul n’y étaient pas étrangères bien sûr. Mais regarder Maîtresse Caroline, avoir l’impression qu’elle ressentait vraiment les caresses de ma langue, de ma bouche sur son god-ceinture, cela me transportait, ailleurs. Quelque chose d’intense passait par nos regards soudés. Je ressentais toute la force de ma Maîtresse. Tout son désir aussi. Je m’en nourrissais. Caroline avait peut-être raison. J’étais une pute à queues qui s’ignorait, une chienne qui aimerait sucer et se faire baiser aussi. -Allez, débouche son cul. Tu l’as assez préparé. A mon tour de bien l’enculer.
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Par : le 19/08/20
La pause de fin d’année fut à la fois un calvaire et une libération. Les aveux à ma femme, l’ambiance de Noël, en famille, alors que la décision de nous séparer était prise. Les contacts réguliers avec Maîtresse Caroline, qui acceptait de m’héberger dès la rentrée, en attendant que je trouve un logement. J’avais réussi à négocier plus d’heures de cours dès janvier. J’exercerai désormais mon rôle de professeur quasiment à plein temps, et vivrai donc à Paris, aux pieds de ma Maîtresse, totalement soumis à elle. J’étais à la veille de repartir pour Paris. Au fond du trou même si je savais que ma libération, ma renaissance se ferait par mon appartenance à Maîtresse Caroline, par ma soumission à ses envies, par l’assouvissement de mes pulsions profondes. Je quittais la plus grande partie de ma vie. Cela me laissait un goût amer, un goût d’échec personnel et j’avais du mal à encaisser. Me donner entièrement à Maîtresse Caroline, lui confier ma destiné, la gestion de mon temps à son service, cela m’aiderait à passer le cap. Ne plus réfléchir, mais juste obéir et m’en remettre à elle, en fait être totalement soumis à elle. Durant ces deux semaines, je n’avais pas osé interroger Maîtresse sur l’absence d’Ennia. Je souffrais du manque d’elle. Et ce manque me consumait de l’intérieur. Besoin d’elle, de son regard, de sa peau, de sa chaleur, de son odeur…. besoin. Soif. Faim. A en crever. Une vraie obsession. Si Maîtresse Caroline souhaitait repousser mes limites, je me savais d’ores et déjà capable de surpasser ses désirs, si cela me permettait de retrouver Ennia. Plus que quelques heures avant la gare de Lyon, et ma nouvelle vie. Maîtresse Caroline avait dit qu’elle serait là pour m’accueillir… "A moins que je n’envoie quelqu’un d’autre prendre livraison de ma petite pute. D’ailleurs, pour ce dernier voyage, tu porteras bas et string. Et ton plug bien entendu. N’oublie pas de t’épiler… tu es libre maintenant, alors j’exige que ma pute soit lisse". Ainsi, J’avais obéi. Et c’est en bas et string sous mon costume, le cul bien rempli par un plug, que le TGV me transportait vers ma seconde vie. Les kilomètres avalés par le serpent du rail me vidaient peu à peu de mon angoisse, de ma tristesse, de mes regrets. Pendant le voyage, je me pris à imaginer mon arrivée à la gare de Lyon, et surtout l’accueil de Maîtresse Caroline. Mes fantasmes divaguaient… mais rien ne se passa comme prévu. Personne n’était là sur le quai à ma descente du train. Cependant, un peu plus loin, une femme d’une quarantaine d’années attendait, tenant une pancarte avec mon prénom et le nom de famille « Lapute »… Les gens hilares, moquant cet inconnu au nom importable. Je réduisis donc l’allure de ma marche et je retardais au maximum ma rencontre avec celle qui m’attendait. Car je saivais que ce monsieur « Lapute », c’était moi. Maîtresse Caroline avait voulu frapper un grand coup pour mon arrivée, mon passage d’homme « libre » à « petite pute à pleine temps ».. J’approchai de la femme. Plutôt grande, un visage dur, et une classe qui fait se retourner sur elle les vrais hommes, dans la rue. Par vrais hommes, j’entends ceux sensibles à la vraie féminité, celle là même qui est le contraire de la faiblesse. Cette femme dégageait une telle assurance, une telle puissance oserais-je dire. J’arrivai à sa hauteur et prononca un discret « Bonjour Madame, je suis Victor », en regardant ses pieds. La réponse fut immédiate, une gifle cinglante qui fit se retourner les passagers encore sur le quai. « Tu es en retard Lapute… ta Maîtresse en sera avertie, compte sur moi ». Le TGV avait effectivement 10 mn de retard. Je voulus disparaître. J’entendais les moqueries des spectateurs de mon humiliation. « Suis moi la pute, et ne traine pas ». La surprise, le fait d’être humilié ici, en pleine gare de Lyon, le plug qui me remplissait le cul, les regards posés sur moi…. j'étais à la limite de la rupture. Cependant, je suivis Madame, sans un mot. Sortie de la gare pour rejoindre un véhicule garé dans une rue adjacente. Une berline noire, qui ressemblait un peu à une limousine sans en avoir la démesure. Un chauffeur en sortit, ouvrit le coffre et déposa ma valise. Puis il ouvrit la portière arrière. Madame se tourna vers moi et m’ordonna sèchement de monter à bord. La voiture démarra, et se glissa dans le flot de la circulation. Les vitres arrières étaient teintées, très foncées. « A poil la pute. Tu gardes tes bas et ton plug. Rien d’autre ». Je m’exécutai sans discuter. Madame ramassa mes vêtements et s’adressa au chauffeur : « Ouvre la fenêtre ! ». Je la regardai, tétanisé, balancer le tout sur la chaussée. J'étais en dim-up, le cul remplit, sans plus aucun vêtement, à l’arrière d’une voiture qui m’emmènait je ne sais où. J’avais peur et je me raccrochais comme je pouvais à la seule chose qui existait encore à mes yeux : la confiance que j’avais en Maîtresse Caroline, et mon désir d’être totalement soumis à elle. Madame me banda les yeux, puis m’ordonna de m’allonger sur le sol. Elle se positionna au milieu de la banquette arrière, ses talons se posés sur mon ventre. Le trajet dura. Je ne voyais rien et perdis la notion du temps. Madame joua de la pointe de son escarpin avec ma queue. La situation, le contact du cuir, mon désir sexuel frustré… tout cela me faisait bander, dur. « Tu es en rut… Ta Maîtresse va très vite te remettre en cage, crois-moi. Je vais devoir faire quelque chose, je ne permettrai pas que tu ne présentes à elle dans cet état. Tu ne voudrais pas non plus, n’est-ce pas, la pute ? ». Madame posa son escarpin sur ma queue, et elle accentua la pression, tout en m’interrogeant. Comme je tardai à répondre, la pointe de son talon s’enfonca un peu plus. Je gémis sous la douleur qui ne me faisait pas bander moins, bien au contraire… « Non Madame, je ne voudrais pas me présenter à ma Maîtresse comme cela Madame ». Elle fit rouler ma queue gonflée sous sa semelle, m’arrachant des gémissements de plus en plus intenses… « N’as tu pas appris à te taire la pute ? » Je cessai mes jérémiades et j’encaissai la douleur, par ailleurs délicieusement excitante. « Je ne vois qu’une solution, tu vas te branler. Allez…. tu as 3 minutes pour te vider les couilles et te ramollir… BRANLE TOI !!! Je veux que tu gicles sur mon pied, allez… C’est sans doute la dernière fois que quelqu’un t’autorise à le faire, avant longtemps. Peut-être même la dernière fois tout court ». Je m’exécutai immédiatement. Trop envie. Besoin. Désir… je ne réalisai pas immédiatement qu’elle dit peut-être vrai. Que je me branlais peut-être pour la dernière fois. Le plaisir monta rapidement. J’avais essayé de résister durant ces deux semaines, comme Maîtresse me l’avait demandé. Je ne m'étais caressé que deux fois, je n’avais pas tenu l’abstinence totale. Je me masturbai rapidement. Le plaisir vint…. en même temps que ma prise de conscience de l’abandon de ma sexualité, du contrôle de ma sexualité. Contrôle que j'allais remettre entre les mains de Maîtresse Caroline. Je rendais les armes. Par le renoncement à cette acte si simple, que je pratique depuis si longtemps, si animal… la masturbation… je rendais les armes. J’abandonnais, je m’abandonnais donc à ma Maîtresse. Je jouis alors que les larmes perlent à mes yeux. Explosion de plaisir, jets de foutre sur le cuir qui gainait le pied de Madame. « Branle toi encore…. vide toi complètement la pute… Voilà.. c’est mieux… presse tes couilles pour être sûr qu’il ne reste rien… » « Maintenant, sale petite pute, que tu as souillé mon bel escarpin, il va falloir le nettoyer…. LECHE ! » Madame écrasa son pied maculé de foutre sur ma bouche.. Je surmontai mon haut-le-coeur et le léchai… je n'étais plus qu’un esclave qui obéit. Je ne décidais plus de rien. Mon libre-arbitre à la poubelle. J’appartenais, j’obéisais, je servais. Rien d’autre. Je sentis le véhicule quitter la route. Ralentissement. Sans doute une rampe. Descente. « Voilà, nous sommes arrivés. Allez, descends la pute. Je dois te livrer à la Maîtresse. »
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Par : le 21/12/20
À un journaliste qui lui demandait en 1961: "Comment vous situez-vous dans la littérature actuelle ?", Françoise Sagan répondit: "L'écrivain le plus lu". Boutade peut-être et constat lucide aussi de celle qui, en 1954, connut avec son premier roman une célébrité immédiate et mondiale. Avec plus de trente millions de livres vendus en France et une œuvre traduite dans une quinzaine de pays, l'auteur de "Bonjour tristesse" est un des écrivains les plus populaires de la seconde moitié du XX ème siècle. Pourtant, son œuvre a été continuellement regardée avec suspicion par la critique. Avec son air mutin et sa drôle d’allure de garçon manqué, la jeune fille âgée de dix-neuf ans, est pétrifiée au milieu du grand dîner littéraire organisé en son honneur. Son premier roman vient d’obtenir le prix des critiques, doté de cent mille francs, qu’on lui remet en espèces car, mineure, elle ne peut recevoir de chèque. De retour chez ses parents, elle abandonne l’argent dans un tiroir que sa mère, affolée, découvrira le lendemain. Son père, à qui elle demande conseil quant à la meilleure manière de le dépenser, lui répond: "Jette-le par la fenêtre." Elle n’aura pas besoin de l’entendre deux fois. Les billets tombent du ciel et très vite se transforment en voitures de course, manteaux de fourrure, whisky pour tous. À ce rythme-là, la légende Sagan ne va pas tarder à envahir le paysage médiatique. Pourtant, rien ne prédisposait la jeune Françoise Quoirez à devenir une star. Née dans la propriété maternelle du Lot, à Carjac, le 21 juin 1935, elle passe ses premières années bourgeoisement, boulevard Malesherbes à Paris. Arrivée après Suzanne, onze ans, Jacques, huit ans et Maurice, mort en bas âge, Françoise, dite "Kiki", est choyée. "Les parents lui passaient tous ses caprices", déplorait sa soeur aînée. Adulte, gâtée par le succès, elle restera un "Petit Poucet androgyne", qui sème des trous de cigarettes partout sur son passage. Si la famille maternelle est constituée de petits propriétaires terriens désargentés du Lot, le père, lui, est un industriel du Nord. Lorsque la guerre éclate, il prend la direction d’une usine dans le Dauphiné, afin de mettre sa famille à l’abri des fracas parisiens. "Un coup loupé", constatera Sagan, avec placidité. Car, de fait, au cœur du Vercors, elle grandit dans la plus grande agitation, entre arrestations et exécutions. "J’étais une fille timide, bégayante, terrorisée par les professeurs." Un parfait préambule aux échecs successifs de sa scolarité. À l’adolescence, la gamine indisciplinée est invariablement renvoyée de toutes les institutions catholiques dans lesquelles ses parents malgré tout tentent de lui faire acquérir un minimum d’éducation. Son occupation principale, déambuler dans les rues, sa seule passion, la lecture. En désespoir de cause, ses parents, magnanimes, l’inscrivent au Cours Hattemer pour y passer son baccalauréat. Heureuse initiative, elle y rencontre Florence Malraux, fille d’André et de Clara qui devient son amie pour la vie. Celle-ci l’encouragera à faire éditer son premier manuscrit. Prise d'un amour immodéré pour les textes, elle lit des auteurs français et étrangers, classiques ou contemporains comme Stendhal, Flaubert, Proust, Rimbaud, Gide, Camus, Sartre, Dostoïevski, Faulkner, Hemingway, Joyce, ou encore Tenessee Williams. Est-ce pour justifier la déception qu’elle inflige à ses parents, que la jeune fille, dotée d’une imagination hors du commun, fait croire à son entourage qu’elle écrit un roman? Toujours est-il qu’à force sans cesse de le répéter, elle s’est sentie obligée de l’écrire, au cours de cette année 1953, alors qu’elle ratait ses débuts universitaires. "Bonjour Tristesse" paraît donc en mars 1954 chez Julliard sous le pseudonyme de Françoise Sagan, le père ayant refusé que son nom apparaisse sur la couverture. Le prince de Sagan est un personnage de la "Recherche du temps perdu" de Marcel Proust. Après le prix des critiques, un article du respecté François Mauriac encense les qualités littéraires du texte et qualifie son auteur de "charmant petit monstre": le phénomène Sagan est en marche. Un million d’exemplaires vendus, traduit dans vingt-cinq langues, tournée américaine. D’abord désemparée par ce succès qui la dépasse et lui ressemble assez peu, la romancière finit par s’en accommoder. Elle déclarait "J’ai porté ma légende comme un masque délicieux". Dans cette légende, défile une jeunesse insouciante indéfectiblement liée. Florence Malraux, l’écrivain Bernard Franck, le danseur Jacques Chazot, et surtout Jacques Quoirez, son frère, avec lequel elle partage un appartement. Elle fait la fête dans des lieux à la mode tel Saint-Germain-des-Prés où elle se lie avec Juliette Gréco, la normandie d'Honfleur ou de Deauville, Saint-Tropez, où elle assiste au tournage de "Et Dieu créa la femme", de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot. Elle conduit des voitures de sport à une vitesse d’enfer, offre à boire toute la nuit et vit comme si chaque jour était le dernier, comme si la vie était éternelle. Elle aurait pu craindre, en 1956, que son second roman, "Un certain sourire", ne marque l’arrêt de sa carrière. Bien au contraire, le succès est confirmé, la fête peut continuer. Elle déclare appartenir au cercle très fermé des joueurs qui "ne craignent pas de perdre ce qu’ils ont, ceux qui considèrent toute possession matérielle ou morale comme provisoire, qui considèrent toute défaite comme un aléa, toute victoire comme un cadeau du ciel." De fait, Le destin frappe en avril 1957. Son Aston Martin, poussée à sa vitesse maximale, dérape sur une départementale, les passagers sont éjectés, la voiture retombe sur sa conductrice. Résultat, crâne ouvert, onze côtes, l’omoplate, les poignets, deux vertèbres, cassés. À Creil, on lui donne l’extrême-onction. Des mois d’hôpital, des douleurs à peine calmées par la morphine, vont plonger la romancière dans l’univers noir de l’addiction. Dès lors, la personnalité future de Sagan, qui ne cessera de flirter avec les extrêmes est en place. Sa légèreté et sa noirceur, son élégance et sa douleur fabriqueront à jamais sa légende. Nul doute que cette expérience ait influencé les années suivantes, son mariage avec l’éditeur Guy Schoeller, de vingt ans son aîné, ou l’achat de son manoir, entre Deauville et Honfleur, le lendemain d’une soirée au casino, un huit août où, ayant misé sur le huit, elle a gagné quatre-vingt mille francs, prix fixé par le propriétaire. Avec la guerre d’Algérie, Sagan légère, devient Sagan engagée. Elle se découvre une conscience de gauche qui ne la quittera plus. Elle signera alors plus tard le "manifeste des trois-cent-quarante-trois salopes" pour l’avortement, et enfin, deviendra l’amie de François Mitterrand. En attendant, le "charmant petit monstre" construit sa vie, divorce, tombe amoureuse d’un mannequin américain, Bob Westhoff, met au monde son fils unique, Denis, en 1962. Outre ses romans, elle écrit quelques articles et s’essaie au théâtre avec plus ou moins de bonheur, "Un château en Suède" ou "La robe mauve de Valentine" seront des succès, les autres pièces plutôt des échecs, mais le principal est que l’expérience l’amuse follement. Pour Sagan, profiter de la vie est, en soi, une activité. "Le plus grand luxe, c’est pouvoir prendre son temps. La société vole le temps des gens". Elle se sait privilégiée. Lorsqu’on lui reproche de cantonner ses personnages dans des milieux sociaux privilégiés, elle répond qu’elle ne voudrait pas s’abaisser à gagner de l’argent sur le dos d’une misère qu’elle ne connaît pas. Ce qui l’intéresse, c’est l’âme humaine, dans sa nudité, et ce qu’elle explore, l’amour, la solitude, transcende l’économie. "Il y a tout l’être humain à fouiller", c’est suffisant. L’argent, elle s’en fiche, "Les gens que j’aime, c’est ce qui compte le plus pour moi". Ce désintéressement absolu sera porté à son discrédit. "Je ne sais pas si ce qu’on me reproche le plus est d’avoir gagné beaucoup d’argent ou bien de l’avoir dépensé." Son fils, Denis, raconte qu’elle gardait, dans un placard, un chapeau rempli de billets afin que les amis se servent sans avoir à demander. Ses frasques liées à l’alcool, ses démêlés avec le fisc, sa solitude, trouvent une accalmie au milieu des années soixante-dix lorsqu’elle tombe amoureuse de la styliste Peggy Roche. La romancière qui avait clamé: "Je n’aime pas la mode, je la fuis totalement, à tous les niveaux", se découvre quelques talents de chroniqueuse du monde de la mode. Quinze années de vie commune lui apportent une certaine sérénité. Le décès de Peggy en 1991 marquera le début du déclin de Sagan. Certes, son frère adoré est mort, en 1989. Certes, ses démêlés avec la drogue et la justice commencent à la miner. Mais surtout, la disparition de son indéfectible compagne la plonge dans la plus grande affliction. Elle se laisse flouer par un industriel de Elf cherchant à atteindre le président Mitterrand, afin d’obtenir une exploitation de pétrole en Ouzbékistan. Naïvement, elle sert d’intermédiaire et accepte en échange le financement de la rénovation de son manoir en normandie. Lorsque le fisc vient lui réclamer les sommes correspondant aux travaux, Sagan est déjà ruinée. De l’affaire Elf, elle ne se relèvera pas. Les toutes dernières années de sa vie, elle va les passer dans une dépendance douloureuse, clouée au fauteuil par une opération de la hanche, mise sous tutelle, interdite de chéquier, à la merci de sa dernière compagne, Ingrid Mechoulam, millionnaire, qui a racheté tous ses biens, la mettant ainsi à l’abri de la pauvreté mais l’isolant complètement de ses amis. Sagan n’est pas du genre à se plaindre. La politesse est son épine dorsale. Sa définition de la politesse, savoir prendre soin des autres, leur épargner nos plaintes. La politesse, c’est l’élégance absolue. Françoise Sagan décline physiquement, ne pesant plus que quarante-huit kilos. Elle meurt, le vingt-quatre septembre 2004, d'une embolie pulmonaire à l'hôpital de Honfleur près de son ancienne résidence d'Équemauville. Un ultime roman, "Les Quatre Coins du coeur", retrouvé à l'état de manuscrit par son fils Denis Westhoff, sera publié après sa disparition. Elle est inhumée auprès de son frère, de ses parents, de son second mari, Robert Westhoff, et de sa compagne, Peggy Roche, dans le cimetière du village de Seuzac, à quelques kilomètres de Cajarc dans le Lot. "J’ai du talent mais pas de génie", s’excusait-elle. Elle a pourtant eu celui d’inventer une romancière vivante, sensible, élégante et profondément humaine. Bibliographie et références: - Denise Bourdet, "Françoise Sagan" - Gérard Mourgue, "Françoise Sagan" - Pol Vandromme, "Françoise Sagan ou l’élégance de survivre" - Jean-Claude Lamy, "Sagan" - Nathalie Morello, "Françoise Sagan" - Sophie Delassein, "Aimez-vous Sagan ?" - Alain Vircondelet, "Un charmant petit monstre" - Geneviève Moll, "Madame Sagan, à tombeau ouvert" - Annick Geille, "Un amour de Sagan" - Pascal Louvrier, "Sagan, un chagrin immobile" - Ève-Alice Roustang, "Françoise Sagan, la générosité du regard" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/02/21
De nos jours encore, l’orgasme féminin est un fascinant mystère et son fonctionnement euphorisant suscite bien souvent des questionnements, chez la femme comme chez l'homme. À l'origine, il y a toujours le désir qui contient une substance biologique, une neurohormone et une disposition psychoaffective particulièrement développée chez la femme. On peut différencier ainsi le désir sexuel spontané en rapport direct avec des stimuli immanents affectifs, fantasmatiques et cognitifs et un désir sexuel réactif en réponse à la stimulation physique. L’excitation sexuelle se manifeste chez l’homme par l’érection et l’éjaculation doublée de l’orgasme. Chez la femme, l’excitation conduit à un afflux de sang au niveau du vagin et de la vulve responsable de la lubrification vaginale, de l’érection du clitoris et d’une congestion vulvaire. Pendant bien trop longtemps, avant l'évolution de la société conduisant à la libération de la femme, les relations sexuelles hétérosexuelles se résumaient en une chevauchée effrénée garantissant le lignage et la satisfaction du mari. Phénomène naturel, l’orgasme féminin résulte de l’excitation sexuelle que ressent chaque femme et qui influe autant sur son esprit que sur son corps. Il est grand temps d'évincer définitivement la vision réductrice du plaisir féminin non autonome et dépendant totalement de celui de l'homme. Pour quelles obscures raisons, le plaisir de la femme serait de moindre importance que celui de l'homme ? N'est-il pas aussi fondamental ? Le cerveau reçoit la stimulation sexuelle du corps féminin. Il la conditionne et l'a déchiffre, puis il suscite un réflexe, établi sur l'acquis, l’expérience, et la personnalité de la femme. Il est capable dès lors de provoquer différentes émotions provoquées par la stimulation de tous les sens, la vue, le toucher, le goût et l'ouïe. Alors, le corps peut ainsi se mettre dans un état d’excitation extrême en raison du contact de son propre épiderme, ou celle de sa ou de son partenaire. Les caresses ou les succions sur les parties érogènes, les seins ou sur le clitoris, la vulve et l'entrée du vagin, le cunnilingus ou sur la région de l'anus, l'anulingus sont autant de stimuli différents pouvant amener la femme à la jouissance. De même, une simple pensée érotique, un propos romantique ou parfois plutôt cru ont également le pouvoir, de conduire à l'orgasme. Dans tous les cas, il y a dans l’orgasme féminin une interaction entre le corps et l’esprit. Les diverses images issues de notre cerveau, réelles ou fantasmées font naître une réelle sensation physique. Durant l’orgasme, le corps de la femme perçoit alors deux flux organiques. La vasodilatation se caractérise par la concentration de sang dans les parties génitales et dans les seins. Dès lors, le corps féminin se sature de sang au niveau de ces zones, entraînant une augmentation de la tension artérielle, une modification de la température, de la sensibilité et enfin de la pigmentation de l'épiderme. Certains sexologues évoquent même l'idée d’érection féminine. La deuxième réaction corporelle ressentie est la myatonie ou la décontraction musculaire, pendant laquelle tous les muscles du corps se relâchent provoquant ainsi cette sensation de bien-être. Il y a donc quatre phases notables, la phase d’excitation, la phase de plaisir, la phase de l’orgasme et la phase de détente. Des spécifications évidemment théoriques et qui peuvent, bien entendu, être différentes d’une femme à l’autre et ressenties diversement chaque fois. Le corps féminin met en moyenne douze secondes pour retrouver un état normal. Notons en revanche que tous les orgasmes sont identiques organiquement et varient seulement selon la longueur et l'amplitude. Mais une femme ne ressent pas un orgasme de la même façon. Les effets induits par la masturbation sont par exemple très différents de ceux ressentis lors d’un rapport sexuel avec une ou un partenaire. Il est significatif de noter que certaines femmes évoquent un orgasme plus satisfaisant lorsqu'il est atteint solitairement. Sans doute, est-ce dû au fait que toute leur concentration est alors dédiée à leur propre plaisir. Encore une fois, rappelons que ce n'est pas une règle commune. Lors d’un rapport sexuel, le cerveau libère des hormones essentielles: la dopamine, les endorphines, la sérotonine et l’ocytocine. La dopamine, l’hormone du plaisir et de la motivation joue un rôle important dans les mécanismes de l’addiction. Ce qui la motive à reproduire l’acte sexuel générant ces instants de plaisir. Ainsi l’addiction peut s’installer insidieusement. L’endorphine provoque, elle, un état de bien-être après la relation sexuelle. Ces deux hormones ont donc un rôle crucial dans le plaisir et l'orgasme. Une autre hormone joue un rôle important pendant l’acte sexuel, c'est l’ocytocine, l’hormone du bonheur et de l’attachement. Enfin, une dernière intervient à l’occasion de l’orgasme, c’est la vasopressine. Ce neurotransmetteur libéré par la partie postérieure de l’hypophyse joue un rôle central dans la libido. Il n’y a aucune recette miracle pour atteindre l’orgasme et ses caractéristiques physiques varient de femme en femme et même d’orgasme en orgasme. Il est parfois difficile pour une femme d’identifier la limite entre l’orgasme fantasmé, stimulé par des sensations érotiques et le réel orgasme physique. Mais il faut savoir, qu’étrangement, l’orgasme n’est jamais lié aux sentiments éprouvés pour son partenaire. De même, l’orgasme n’est pas systématique, il est donc essentiel de déculpabiliser le partenaire qui ne doit pas se sentir fautif d'être en incapacité de procurer du plaisir à sa compagne, car plaisir ne rime pas forcément avec orgasme. La femme, de son côté, ne doit pas voir d’échec quand elle ne jouit pas. Car ces situations, souvent sources de non-dits peuvent provoquer des frustrations dans le couple et amener à des blocages parfois irrémédiables dans des cas extrêmes, et les blocages freinent directement l’orgasme. Que la question de la sexualité doive être abordée à partir du langage et de ce qu’il crée chez les individus qui le peuple n'est pas fait pour nous surprendre. La psychanalyse dès ses balbutiements a avancé que rien de la sexualité ne saurait être regardée sans l’envisager comme événement psychique, c’est-à-dire déterminé par le langage. Dès l'invention du stade phallique par Freud, il est survenu que ce que l’on nomme les rôles sexuels était constitué autour d’un symbole, de sa présence ou de son absence, de sa perte possible ou de son attente, et qu’ils étaient faits de langage et de nature signifiante. Et très tôt, Freud a fait figurer dans les défilés de ce symbole phallique tous les caractères des organes de la jouissance, décrivant par exemple le phallicisme de la jouissance clitoridienne dans l’enfance, tout en proposant son remplacement par la jouissance vaginale chez la femme adulte. L’ensemble de la sexualité se trouvait soumise à ce que forgeait le langage, le rapport entre les sexes s’organisant en termes symboliques de complémentarité, déterminés par le discours, autour de l’avoir et le donner, pour l’un, ne pas l’avoir et le recevoir, pour l’autre. En effet, le moindre diagnostique nous montre que c’est ce que l’inconscient dit du sexe, à quoi la névrose objecte de quelque façon, et c'est pourquoi Lacan a réarticulé d'abord et longuement le propos freudien. Montrant qu’il était justifié parce que le phallus est pris comme un signifiant, ajoutant dès lors qu’à partir de ce signifiant s’organisent toutes les significations du sexe. Il faisait observer en outre que la théorie organisée autour du phallus englobait la femme comme ce qui est le phallus, le sujet phallique, sur le socle qu’elle ne l’a pas, tandis que l’homme l’a pour autant qu’il ne l’est pas, et qu’ainsi avoir et être s’excluaient en se complétant pour l’un et l’autre sexe. La Genèse prouvait, avec la métaphore de la création d’Ève à partir de la côte d’Adam, ce discours de l’inconscient qui constitue la femme comme un fragment phallique, du corps de l’homme, ce complément qu’il retrouve après l’avoir perdu. Dans l’intervalle de ces quelques années, toute une distance venait de s’instaurer entre la vérité d’un discours de l’inconscient, équivalant à cette loi presque immémoriale de la sexuation et du rapport des sexes, qui s’était déployée au travers de l’échange des femmes comme équivalents phalliques dans les structures de la parenté, et un réel qui était en fait tout autre. Notre pratique avait affaire en effet à ce discours de l’inconscient. Mais il était seulement une fiction construite par les effets du langage, qui ne pouvait recouvrir la réalité du sexe comme telle. Il se présentait comme la vérité, notamment à partir du discours des religions, ou plutôt il constituait la vérité qui n’avait dès lors pas d’autre structure que de fiction, tandis que le réel en était bien distinct. Plus prosaïquement, pour appeler la convocation des jouissances dans le rapport sexuel, il y a deux complices. L’homme qui a une jouissance rapide et conclusive, comme les sexologues l'ont démontré, soit une phase d’excitation indispensable, avant que puisse se produire l’orgasme, relativement courte et comportant ensuite une phase réfractaire. La femme qui a une jouissance lente à se produire et persistante, une phase d’excitation longue et pas d'épisode réfractaire, de sorte que plusieurs orgasmes successifs sont physiologiquement possibles. Or il faut manifestement les deux facteurs pour produire cette non-conjonction des jouissances organiques, et non un seul. Ce qui les lie ne peut se concevoir au regard d’une jouissance sexuelle qu’il n’y a pas au sens d’une conjonction entre deux sexes, mais d’une jouissance organisée autour de ce qui consiste à disposer d’un corps. Qu’est-ce qui revient au féminin, de cette difficulté dans le rapport sexuel, ou encore comment une femme se détermine-t-elle face à cela ? Voici deux propositions pour introduire la question très complexe de la jouissance féminine et sa place dans le rapport sexuel. Du point de vue de la jouissance, le désir n'est plus refoulé dans la demande mais causé à partir de la jouissance, à la limite comme une défense contre cette jouissance. Mais si la stimulation sexuelle est avéré chez la femme, comme chez l’homme d’ailleurs, l’orgasme féminin ne se dévoile pas avec des accents aussi tangibles que l’orgasme masculin. Que spécifie l'expression jouissance sexuelle ? Jouissance physique et jouissance morale sont à démêler dans l'approche analytique du coït, bien qu’elles puissent arriver en même temps dans l’orgasme en effet. Orgasme qui n’est pas pourtant synonyme d’éjaculation ou "décharge." Une éjaculation ne comporte pas forcément une jouissance psychique, et par conséquent, elle n’est pas consubstantielle de l’orgasme. Le croisement des fantasmes, rencontre qui n’est pas synonyme d’accord, d'harmonie, ou de fusion est indispensable pour qu’on puisse parler d’orgasme dans le rapport sexuel. La décharge, en revanche, n’implique pas forcément cette rencontre. Le fantasme du sujet est toujours en action, mais il n’est pas nécessairement en consonance avec celui du partenaire. C’est à ce titre qu’on ne peut pas assimiler les concepts d’orgasme et d'éjaculation. Celle ou celui qui jouit sans se préoccuper du tout de la jouissance réelle de l’autre demeure plus proche de la jouissance masturbatoire que de la jouissance du coït. Car la relation sexuelle peut présenter, dans certaines situations, le même rôle que la masturbation. La masturbation ne revêt pas le même mode que l’orgasme, car celui-ci nécessite la présence de l’autre et il peut prendre une forme intense quand l’autre y participe, grâce à son fantasme, bien sûr. L’orgasme féminin comporte des modifications physiologiques, contractions musculaires, éjaculation, mais ce sont des conditions organiques existantes aussi pendant l’excitation sexuelle. On ne peut pas se baser sur toutes les modifications corporelles pour déterminer la nature réelle de l’orgasme féminin, les modifications physiques n’en apportant pas la preuve. En revanche, chez l’homme, excitation et orgasme sont des phases totalement distinctes. L'érection de son sexe est évidente lors de l’excitation, de même son éjaculation pendant l’orgasme. Pour la femme, ce n’est pas le corps qui parle de son plaisir. Car son corps ne montre pas forcément ce qui se passe au niveau de la jouissance psychique. Les hommes peuvent penser qu’ils savent, ou qu’ils sentent leur femme atteindre l’orgasme, mais cela demeure très hypothétique, car il peut toujours rester le doute, s’agit-il d’excitation ou d’orgasme ? Il s’agit de connaître les effets réels de l’éjaculation: une simple décharge physiologique ou un orgasme. Cette question peut-être encore mieux explicitée. Car les conséquences et les motivations sont dès lors très différentes. En effet, la femme est-elle en train de jouir ou de feindre la jouissance volontairement ou non ? L'explication est d’autant plus ardue à fournir que la femme peut aussi confondre les deux, simulation et jouissance. C'est ainsi que c’est souvent pour faire plaisir au partenaire masculin que la jouissance est feinte. Plaisir de l’autre qui, lui seul, crée une satisfaction du sujet. Ce plaisir du plaisir de l’autre est en contiguïté avec la douleur, une douleur érotisée, que la femme dissimule afin de se présenter à son partenaire comme occasion de plaisir. La femme qui simule la jouissance accepte d’assumer un désir qui n’est pas le sien. Désir qui pourtant la traverse, faisant d’elle un objet capable de répondre à l’exigence de jouissance de l’autre. Un autre qui devient Autre. La femme s’y soumet, elle se fait l’instrument de sa jouissance, en oubliant la sienne. Mais le sacrifice de sa propre jouissance est une différente jouissance, connexion entre le sujet et l’autre, jouissance apathique et solitaire. Pour qu’il y ait rapport sexuel au sens de l’orgasme, l’autre, le partenaire, s’oppose à l’autre, sans se préoccuper de l’unité fusionnelle. C'est alors la rencontre de deux fantasmes sous la forme d'opposition ou d'encontre. C'est alors que le duo sexuel devient un trio. Le complice prend en effet le rôle d'un tiers, non pas dans le sens d’un observateur neutre. Durant le coït, il est en même temps l’élément permettant l’unité et celui qui la brise grâce à l'écho des fantasmes, l’agent instituant le contentement phallique en même temps que son échec. Car tous les orgasmes se terminent toujours par la détumescence du pénis et du clitoris, et invariablement par la suspension du désir. Simuler en oubliant son propre plaisir ou alors, en le sacrifiant pour celui de l’autre est une forme de frigidité, mais toujours une frigidité jouissive. Jouissance solitaire, puisque le désir du sujet n’est pas soutenu et stimulé par celui de l’autre, mais seulement par sa demande. La femme qui jouit comme Sainte Thérèse pour certains psychanalystes devient l’icône, l’idéal de la jouissance. Et aussi une sorte de femme idéalisée. Femme, représentation de la jouissance sans limites. Pour les Romains, le mot phallus n’existait pas. Ils l'appelaient fascinus, ce que les grecs appelaient phallos. Fasciner signifie contraindre celui qui voit à ne plus détacher le regard. C’est l’homme qui subit le fascinus de la femme. Simulation comme expression de la toute-puissance de la femme, forme d’identification au phallus. Excès dans la forme, car il ne peut pas être ressenti, marquant isolement, distance, ou altérité de la femme. Négation de l’autre et de son désir, autre qui existe seulement comme spectateur inerte d’une brillance vide. L’excès est mis en scène pour nier la castration. Tandis qu'une grande majorité de femmes jouissent comme des hommes, par grandes décharges ou petits jets, aucun homme avance qu’il a joui à mort. Probablement évoque t-on l’homme terrassé par l’orgasme, mais ce qui est en jeu, c’est la partie et non le tout. Si d’ailleurs, l’homme, après l’amour, est impuissant, temporairement mais indiscutablement, il n’est qu’impuissant, il n’est pas mort. Il semble bien que chacun préfère s’en tenir à ce que l’on connaît, au schéma masculin tension-décharge, au jouir ponctuel, à l’orgasme fini, bien précisé dans l’espace d’un corps et dans le temps d’un plaisir. La métaphore violente du coup que l’on tire a certes des relents de "haine" plus ou moins intriqués à l’amour, mais elle présente l’avantage de bien délimiter ce qu’elle désigne. Que le refoulement participe à cette affaire, c’est assez évident, mais encore conviendrait-il de le démontrer. Car de cette peur, mal dicible, peur reconnue, il faut bien s’arranger, travail de systématisation et de camouflage dont se charge la littérature car que ce qui est écrit rassure celui qui lit. Dans "La Vengeance d’une femme", de Barbey d’Aurevilly, un homme à femmes, expérimenté et même blasé, rencontre une fascinante prostituée dont l’ardeur inextinguible, inattendue dans de pareilles circonstances, l’intrigue au plus haut point. Encore que blasé, le démiurge se méfie de lui, mais immédiatement déplace le sujet sur l’autre, sur son talent, ses sens, sa singularité, son altération. "Si souveraine qu’elle fût dans son art ou dans son métier de courtisane, elle fut, ce soir-là, d’une si furieuse et si hennissante ardeur que même l’emportement de sens exceptionnels ou malades n’aurait pas suffi pour l’expliquer." C’est une jouissance sur fond de sauvagerie, de combat, de mort. Si cependant le héros reprend quelque peu sa maîtrise, c’est au moment où son intégrité narcissique risque de s’effondrer, et c’est par le doute douloureux qu’il va se protéger du fantasme de l’orgasme infini et envahissant de cette femme. L’orgasme suivi est exceptionnel, il ne peut être induit que par des motifs extraordinaires. Il consume celle qui s’y est abandonnée et seuls quelques hommes ont approché cet enfer. Tel est, en résumé, le sens profond du conte de Barbey d’Aurevilly. Si l’élaboration de Barbey d’Aurevilly est dans le registre du fantastique, une autre, littéraire, elle aussi, se situe dans celui de la rationalité de la recherche érotique dont le but est de retrouver, dans le comble de la maîtrise, au bout de nuits d’orgies et d’orgasmes, la lueur de l’esprit qui n’a cessé d’animer le débat et les ébats. Emmanuelle dépasse son évanouissement et s’astreint à établir le nombre des hommes qui la prennent successivement. Ce qui l’amène à une "toute nouvelle forme de délectation." Bibliographie et références: - Élisa Brune, "Le Secret des femmes" - Odile Buisson, "Qui a peur du point G ?" - Pierre Foldes, "Le mystère de l'orgasme féminin" - Bernard Andrieu, "La peur de l'orgasme" - Robert Muchembled, "L’orgasme féminin" - Pascal de Sutter, "La mécanique sexuelle" - Catherine Solano, "Le plaisir féminin" - Thierry Lodé, "Histoire du plaisir" - Ovide, "Métamorphoses" - Barbey d’Aurevilly, "Une vieille maîtresse" - Emmanuelle Arsan,"Emmanuelle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/02/21
Le froid glacial de ces derniers jours inspirait une envie de cocooning. Malgré la situation actuelle où je ne me sens pas vivre, ce soleil hivernal apporte malgré tout un peu de gaité. Ma journée de fin de semaine était des plus douces. - Ce soir, j’aimerai bien regardé un film ça te tente, lui demandais je ? - Humm oui, je te laisse choisir ce qui te plait me répondit il en m’embrassant tendrement le front, tout en se levant pour aller à la cuisine. Mon choix s’était porté sur un vieux film romantique, ce besoin de douceur, d’amour « Orgueil et Préjugés. J’aimais énormément ces films se déroulant dans une époque passée de la fin du XVIIIeme siècle. Il y règne toujours une atmosphère particulière dans des lieux souvent sublimes, sans parler des costumes. Nous étions installés confortablement dans le canapé. Je portais ma petite robe noire avec des collants noirs sur lesquels j’avais remis des chaussettes hautes dont une était ornés par une rose rouge. Une ambiance tamisée comme à notre habitude. Nous avions juste le temps de savourer l’instant présent. J’étais allée chercher des plaids et quelques oreillers pour être bien confortable. Au départ, lui était assis sur le canapé, moi, la tête posée sur ses jambes. Tendrement blottie contre lui. J’aimais caresser sa cuisse à travers son jean. Elles étaient fortes, musclées. Je sentais sa main parcourir mes cheveux, caresser mon front, mon visage. Je fondais littéralement quand il caressait ma nuque, mes épaules. Le film avait commencé. Je me réjouissais tant de le regarder avec lui. Nous avions l’art, surtout en matière de films de ne pas avoir des goûts similaires. Je savourais donc ce moment. Comme à son habitude, il ne semblait pas très concentré sur le film. Au bout d’une vingtaine de minute, il se levait déjà pour aller se faire un cacher. Un lion en cage. Quand il revint s’asseoir au niveau de mes pieds, il prit le temps de savourer son café. Par moment il posait sa main gauche caressante sur mes chevilles. Quand il reposa la tasse sur la table basse, il saisit mes pieds pour les mettre sur ses cuisses. Il me jeta un regard bienveillant et un sourire qui me faisait fondre. - Regarde le film ma chérie. Je savais que ce genre de film n’était pas son genre. Il le regardait pour me faire plaisir. Ses mains étaient divines quand il me massait les pieds. Je sentais la force de ses doigts vigoureux faire des pressions me déconcentrant de mon film tellement c’était bon. - Regarde ton film dit-il en me taquinant. - Hum c’est si bon … - Alors raison de plus, détends toi et profite. Que dire j’étais aux anges ! J’étais complètement détendue. Il s’allongea alors contre moi, dans mon dos passant un bras sous mon cou. Il mit son bras autours de ma taille et se lova contre moi. Il était si tendre, si tactile aussi. - Hum ton odeur ma chérie. Je sentais sa respiration se calmer. Le film continuait et je sentais qu’il l’ennuyait.. Je n’osais plus bouger, il s’était endormi. J’aimais le sentir ainsi mais j’étais à la fois vexée car il s’était une fois de plus endormi.. Lorsque je sentis sa main m’enlacer, et sa bouche parcourir mon cou pour m’embrasser, je compris que son réveil après probablement provoqué en lui une certaine excitation. Je sentais son bassin bouger contre moi. - HUmmm.. tu sens comment elle est dure, me murmura-il ? - Humm.. je.. - Chut, regarde ton film ma chérie… Il plaqua mes fesses contre lui avec ses mains. Je sentis alors mon sexe se contracter. Posant sa main sur ma gorge, il m’embrassait encore et encore.. - Hummmm - Regarde ton film… dit il en souriant. Tout en caressant mon visage, il engouffra son pouce dans mon bouche. Avec dévotion, je le suçais. J’aimais ses doigts, les lécher, les avoir en moi quelque soit mes orifices. Le sentir ainsi me rendait docile, hypnotisée par ses caresses. Je tournais alors la tête vers lui. - Regarde ton film me dit il… Il remontait de sa main savante ma robe. Avec douceur, il descendait mon collant sur mes cuisses, puis ma culotte. - HUmmmm disais-je en me dandinant. - - Regarde ton film ! J’ondulais mon corps contre lui. Il me provoquait. Il faisait mon excitation pour me déconcentrer de mon film. Il y parvenait. Sa main était revenue sur mon visage. Avec le revers, il caressait ma joue, tout en venant se blottir contre moi. Quelle frustration m’avait-il provoquée ! Je continuais à me déhancher pour lui faire comprendre mon état… - Regarde ton film me taquinait-il. - Je.. Il appuya sur ma joue pour me forcer à ne plus bouger ma tête et regarder la télé. Il ne bougeait pas durant plusieurs minutes pour m’observer. Je le sentais satisfait de savoir dans quel état il m’avait mis. Lorsque je sentis ses lèvres dans mon cou, j’avais bien évidement rendu les armes. Sa main conquérante, il s’aventura vers mes seins. Quand cette dernière se fraya un chemin sous mon soutien gorge il commença à le tenir bien fermement, me laissant échapper un cri. - Tais-toi, je ne veux rien entendre, regarde ton film ma chérie. Avec dextérité et perversité, il s’amusait avec mes seins. Il les malaxait avec rudesses, alternant avec des caresses. Quand il s’attardait sur mes tétons, il les pinçais entre ses doigts comme dans un étaux ou les étirant, il testait ma capacité à résister à la douleur et à tenir son ordre, celui de ne pas faire de bruit. - Hum c’est bien ma petite chérie… c’est bien…. Murmura-t-il avant de continuer.. J’étais complètement excitée. Je sentais mon sexe humide, appelant ses caresses, ses doigts, sa bouche, son sexe.. Je me déhanchais de plus en plus. Frustrée. Sa main placée sous mon cou parvenait jusqu’à ma bouche. IL l’emprisonna. Avec son autre main, il descendit vers mon sexe. Il empoigna ma hanche. - Humm c’est ça que tu veux, n’est ce pas ? Je hôchais la tête pour lui répondre un oui. - Continue de regarder ton film. IL prit de pleine main mon sexe pour le pincer, me faire comprendre qu’il était à lui. - Si chaude…. Je voulais tourner ma tête contre lui, mais il me tenait bien immobilisée avec sa main sur ma bouche. Il me lécha le cou en m’agrippant un sein. Et ne tenant plus la seconde d’après, il enfouit sa main dans mon entrejambe. - Hummmmmmmmmmmmmmmmmmm JE ne tenais plus. Il me libérait de cette tension qu’il avait crée. - Ma petite chienne… - Hummm Je sentais ses doigts savants caresser mon clitoris. - Regarde ton film… m’ordonna t’il. - C’était ce que tu voulais non ? Je sentais ses doigts me masturber. - Je vais te faire jouir me susurra -t-il. - J’aime te sentir chaude, et te mouvoir sous mes doigts. Je vais donc te faire jouir. Pas un mot, regarde ton film… Sentir la pression de sa main sur ma bouche m’excitait terriblement. SA voix tout autant. Je me sentais à sa merci. - C’est ça.. Jouis ma chérie, jouis… Je sentais cette vague m’emparer. - Humm oui, ouii répéta—il. Il relâcha la pression de sa main sur ma bouche. Je me retournais contre lui. Il m’embrassa avec une telle tendresse. J’avais encore plus envie de me lover contre lui. Sans force, je savourais ce moment. Le film se terminait.. - Humm tu m’as vidée mon chéri. QU’est ce que tu veux faire ? - Tu veux regarder un autre film ? - Humm, oui pourquoi pas, mais cette fois je te laisse choisir. - Tu ne me le diras pas deux fois. - Bon repose toi, je reviens me dit il. Il était partis dans le sous-sol. Je me demandais ce qu’il était parti faire. Ma jouissance avait été des plus délicieuse. Je me sentais embarquée dans cet état de bien être, je m’emdormais. C’est le bruit qu’il faisait avec la télé qui me réveilla. - Hum que fais tu ? - Repose toi encore un peu. - Mais qu’est ce qui tu as ramené ? lui demandais-je ? Je compris à cet instant ce qui allait se passer. Il se retourna tout en me jetant un regard plein de perversité et de désir. Il avait bougé la table basse. Il y avait installé un objet qu’il n’avait pas sorti depuis quelques temps. - Deshabille- toi. Tu sais comment te placer ? Je le regardais avec un regard de défiance. Que mijotait-il. - Je croyais que nous allions regarder un film ? - Mais nous allons en regarder un. Juste que je te veux à ta place … Je me levais oubliant que j’étais déjà à moitié déshabillée. Il s’était rapproché de moi. Nue, il s’était positionné dans mon dos. Il avait pris mes seins dans ses mains. Ma main s’aventura dans ses cheveux. Il la saisit et la mis dans mon dos. - Allez à ta place ! Il me força alors à m’agenouiller, que je sois à quatre pattes. - C’est bien, maintenant, place bien ta tête. Il avait sorti un objet en fer dans lequel il pouvait me maintenir attachée par les poignets dans des entraves en fer et des barres d’écartements afin que je sois complètement immobilisée. Au niveau du cou, la même chose, une entrave qui se refermait sur ma nuque. Il la refermait avec un cadenas. Il se mis face à fois. Il caressa mon visage et plongea son regard dans le mien. Il saisit mes cheveux et les attacha avec un élastique. Avec une corde, il fixa ma queue de cheval à l’entrave de mon cou, me força à rester ainsi, à regarder la télé. - Tu sais ma chérie, tu es le meilleur des films. J’aime t’observer, t’écouter, de posséder.. Il s’était relevé. Soudain je compris en regardant la télé quand je vis mon image. - Tu m’as bien dit que je pouvais regarder ce qui me faisait plaisir ? Il s’était agenouillé au niveau de ma taille. Il commençait par caresser mon dos. Il saisit sur la table basse l’huile qu’il avait ramené. Avec douceur, il commençait à m’enduire d’huile. Je sentais mes muscles se détendre sous la pression de ses main. - Hummmmmm. - Regarde le film m’ordonna t il. Je me voyais à la télé. Je détestais mon image et il le savait. Il se releva pour ensuite se placer au dessus de mon dos et s’assit sur mes fesses, sans y mettre tout son poids. -Humm ces petites mamelles… Une fois de plus ils les cajolaient, les malaxaient.. je crois que je vais les agrémenter de belles petites pinces. Qu’en penses- tu ? -humm non…. - Non ? d’accord avec je vais les aspirer pour faire dresser ces tétons.. Il saisit les aspires tétons pour les fixer. - Ahhhhhhhhh - Voilà… regarde toi ! humm ma petite chienne dit il en embrassant ma tete. Je ne pouvais bouger, rien faire, attachée et à sa merci. Il continua ensuite de m’enduire d’huile. - Voilà tu scintilles de partout ma petite étoile… maintenant on va regarder le meilleur des films. - Je vais me chercher de quoi boire un bon verre. NE t’inquiete pas, je ne vais pas t’oublier. En revenant il posa son verre sur ma croupe. Il avait rapporter des glaçons aussi. Je le regardais à la télé observer ce qu’il allait me faire. Il prit un glaçon. Il le plaça sur le haut de mon dos et le laissa descendre jusqu’à mon entrefesse. - Ahhhhhhhhh - Tout doux.. je sens le feu en toi… Quand je sentis qu’il inséra le glaçon dans ma chatte, je trésaillis. Il saisit le plug gonflable. Il me caressa avec pour ensuite le mettre à l’orée de mon petit trou. - Regarde toi pendant que je vais travailler ton petit trou ma chienne. Je le voyais regarder la télé pour jauger de ma réaction. - C’est ça… voilà, doucement… c’est bon, regarde ça rentre bien… Je sentais mon petit trou céder et encercler le plug. Il s’assit alors sur le canapé, tenant en moi la pompe. Il donna une première pression. Puis avec son autre main, il tenait son verre. - Tu aimes ma chienne ? - Je… Je lui en voulais de m’avoir emprisonnée ainsi. - Ne t’inquiète pas, on effacera le film si tu ne veux pas le garder. Au lieu de regarder des pornos, tu pourras te regarder en train de faire baiser. Il donna une nouvelle pression au plug. - Donc, tu aimes ma chienne ? - Je.. Oui, Monsieur.. Et une troisième fois… - Je sens que tu vas être bien dilatée. Je crois que je vais m’amuser avec chacun de tes trous. Tu veux voir ? Il prit alors la caméra et fit un gros plan obscène sur mon intimité. - Regarde maintenant deux doigts dans ta chatte. Il faisait des vas et viens. Je voyais la mouille enduire ses doigts puis ces derniers disparaitre. - Tu sais j’adore te fouiller la chatte au plus profond.. comme ça. Il me baisait avec ses doigts en les maintenant bien au fond. Je le sentais frénétique à ce moment là. - HUmmmmmmmmm, hummmmmmm - Encore un ? - Ouiiiiiiiiiiiii - Regarde, je t’en mets un troisième, regarde toi ! regarde comme ta chatte en redemande. Comme elle s’élargit comme ton petit fion. Je sentis avec trois doigts dans ma chatte me dilater… Il sortit ses doigts pour me les montrer. - Regarde toute cette mouille ma chérie. Il donna encore une pression sur la pompe. Il revint à ma hauteur. - Et encore une aspiration pour tes mamelles.. - Ahhhhhhhhh. Il me filmait tout en regardant son œuvre. - Hum regarde tes tétons comment ils sont agrandis. Je râlais. - Quoi tu n’es pas contente ? JE m’occupe de toi ma chérie. TU es mon héroïne. - Montre moi combien tu es une belle chienne dont je peux être fière. Il défit son pantalon. Il sortit son sexe et le mis devant mon visage. Il me filmait. - Allez sors ta petite langue. Il tenait sa queue de son autre main. - Tu la veux ? n’est ce pas. Il me forçait à sortir la langue, à me voir quémander. A jouer avec moi. - C’est bon tu l’as bien mérité. Il engouffra sa queue dans ma bouche. - C’est ça.. suce la bien…hummmmmmmmmmmmmmmmm Je ne pouvais bouger. Il s’en amusait bien. - Quelle suceuse tu veux. Je sentais sa queue grandissante. - C’est ça, garde la bien. Je voulais me défaire de cette étreinte mais impossible. - Ouvre tes yeux. Regarde la caméra… Je veux te voir pendant que tu bouffes ma queue. Hummmmmmmmmmm putain qu’est ce que t’es bonne. Il était comme un enfant qui s’amusait avec un nouveau jouet. - Tu me rends fou ! Quand il s’arracha de l’etreinte de ma bouche, il replaça la caméra face à moi pour que je ne rate pas une miette de ce qu’il préparait. - Que préfères tu ? Badine ? Cravache ? paddle ? Fouet ? ou tout cela.. - Pas la badine, je t’en prie. - Oh pas la badine je t’en prie.. Bon vu la pipe que tu viens de me faire, je vais te récompenser. Ce sera le fouet . - Je ne veux pas t’entendre ! compris ! - Oui.. Monsieur. - Tant cul va doit être bien dilaté maintenant. Il retira mon plug. - Regarde toi, Hum cette empreinte de ton cul ouvert, appelle à tous les vices ma cherie, dit il en me mordant la fesse. Prête maintenant ! - Oui.. Monsieur. Je le voyais s’amuser à jouer avec le martinet. Il fit claquer le martinet dans le vide. Le son avait l’air d’éveiller les tensions. Quand je sentis la morsure des lanières sur mon dos, je savais qu’il savait ce qu’il faisait. - Ahhhhhhhhh - Regarde le film m’ordonna t il. Je le voyais regarder chacune de mes réactions. Il s’attarda à fouetter ma plante de pied. Je ne pouvais toujours rien faire. Il aimait me séquestrer. Il se mit derrière moi après m’avoir travaillé au corps. Quand je sentis les lanières sur mon entrejambe je ne pue m’empêcher de vouloir me dédouaner. - Tu as le choix. Soit c’est le sexe et ton cul ou alors je te marque des fesses. Choisis. - Je… le sexe et mon cul Monsieur. - Alors pourquoi tu chouines à ce que je vais te faire pour ensuite me le demander. Je me retenais de lui répondre. Je sentais le feu dans mon entrejambe. Quand il stoppa, la morsure des lanières avait laissé place à la douceur de ses lèvres. Il avait écarté mes fesses pour me lécher avec obscénité. - Si tu voyais des orifices.. hum je m’en délecte de ton nectar ma chérie. Il était à quatre pattes derrière moi, tenant fermement mes fesses pour garder un accès facile à mes trous. Il me donna des coups de langues bien intense. -Hummmmmmm gémissais-je. - Hummmm, encore Monsieur, Encore.. Il se releva et repris la caméra en main. Il la fixa au petit trépier. - Regarde, une vue imprenable. Tu vas enfin pouvoir voir comment ton fion et ta chatte se dilate avec mes doigts et ma queue. Il commença par introduire ses doigts dans ma chatte. - Hummm. Je pinçais mes lèvres.. une fois de plus. Puis il placa deux doigts dans mon cul. - C’est bon ma petite chienne. - Oui Monsieur, c’est bon. - QU’est ce qui est bon ? - d’avoir des doigts dans ma chatte et dans mon cul, Monsieur. - En veux tu plus ? -Oh oui Monsieur… encore.. - Bonne petite chienne… Il inséra alors des doigts dans ma chatte. Quatre doigts dans ta chatte, trois dans ton cul. -humm merci Monsieur. Il s’amusa à m’écarter, alternant soit l’un soit l’autre… Ca me rendait folle. Il retira avec ses doigts de ma chatte pour s’attarder sur mon clitoris. hummm ouiiiiiiiiiiiiiiiiii - Et voilà quatre doigts dans ton cul. Tu commences à être bien dilater ma chérie… JE crois que le travail de deux queues dans tes orifices ou la main de Séléna ont fait un bon travail. - Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Il prit alors sa queue et la mit dans ma chatte. Avec une certaine difficulté. - Ohh, elle a du mal mais regarde ça rentre. Il commençait à me prendre avec délicatesse tout en tenant fermement mon cul. - Ahhhhhhhhhhhh ta chatte ma chienne… J’aime, je pourrais prendre me masturber à travers ton petit cul. Il sortit ses doigts de mon petit cul. Il saisit alors mes hanches. ohhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhh Sa frénésie n’avait pas de limite - Regarde le film ! regarde toi en train de te faire prendre ma chienne. Je voyais son regard intransigeant. Il mattait mes fesses. Il mit à nouveau un pouce dans mon cul. Il claquait mes fesses. Il me pinait la chatte, la bourrais profondément, et me labourait littéralement. - Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhh, Hurlait-il. JE sentais ses gouttes de sueur atterrir sur mes salières de Vénus. Il se releva et claqua mes fesses. - Bonne chienne. Dis moi que tu es une bonne chienne. - Oui, je suis une bonne chienne, votre bonne chienne Monsieur. J’aimais quand vous me tringler ainsi. Debout au dessus de moi à hauteur de ma croupe, il écartait mes fesses. Son ménagement, il s’introduit dans mon cul. - Regarde moi comme il est béant. Il prie la caméra en main et fit un gros plan sur mon anatomie. - Regarde comme tu es bien ouverte. Regarde comme ma queue rentre, ressort, rentre ressort.. ma petite chienne. - ohhhhhhhhhhh - regarde le film !! regarde comme je te baise le cul. Tu aimes ? - oui, avouai-je. - Plus fort. - Ouiiiiiii, j’aime Monsieur que vous me baisiez. Il reposa alors la caméra tout en gardant le plan sur mon cul. Je le voyais me prendre. Je voyais son dévouement, son déchainement à me posséder. -Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh A la manière dont il me baisait, je savais quand sa jouissance était proche. - Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, bonne videuse de couille me dit il en claquant mes fesses. Il repris la caméra en main. IL partit s’asseoir. Il fit un zoom sur mon entrejambe Regarde toi, regarde toi souiller par mon sperme qui coule de ton petit trou bien dilaté.. - Ma belle chienne…. Il se releva et se mit face à moi. - Je n’en ai pas fini avec toi pour ce soir. Je vais encore te prendre.. En attendant, je vais te mettre ce petit crochet anal histoire que tu restes bien en état … -
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Par : le 20/03/21
J’attendais ce collier avec impatience. Maîtresse me l’avait choisi. Il est enfin arrivé et Elle a décidé de me le passer officiellement à l'occasion de ce « Munch and play » organisé dans la région. Cette officialisation devant témoins me plaisait beaucoup. Ce Munch était aussi ma première sortie avec Maîtresse comme soumis officiel. Elle m'a imposé un dress code très féminisé avec bas, porte-jarretelles, robe, bottes à talons, perruque brune et boucles d’oreille. Maîtresse m’a mis mon ancien collier et me tenait en laisse dès que nous sortions de la voiture. Récemment Maîtresse m’a lancé un défi de chasteté totale, je suis donc encagé et plugué. Les dernières recommandations tombent avant d'accéder à ce Munch mais comme il est un peu tôt, Maîtresse en profite pour faire un petit tour en centre ville. J’appris plus tard qu’elle aurait bien fait un petit échauffement en extérieur, malheureusement le centre ville ne s’y prêtait pas et elle en fut probablement frustrée. En bon soumis, je me tiens tête baisée en retrait de Maîtresse tout en évitant que la laisse soit tendue. Les passants sont assez nombreux à cette heure-ci. Je n’ai pas encore l’assurance pour soutenir leur regard mais finalement me regardent-ils vraiment ? J’admire Maîtresse, sa démarche droite, élégante et sa belle prestance. Certes j'ai un peu honte mais au final, je suis heureux à ses pieds et puis Maîtresse semble tellement contente de guider son soumis à travers ces rues. Maîtresse s’arrête devant une porte cochère. Je lui ouvre la porte. Elle me précède dans l'escalier. Sur le palier de l’étage, Maîtresse sonne. La porte s’ouvre promptement. Tête baissée, je dis «bonjour» assez maladroitement me semble-t-il tandis que Maîtresse engage une conversation guillerette. Elle enchaîne immédiatement par les présentations aux invités déjà présents. Quelle fierté de I'entendre dire "Rnby, mon soumis". Je reste là, silencieux, tête baissée, debout ou agenouillé selon sa volonté. L'appartement est bien équipé en points de fixation, croix de saint André, et autres. Notre hôte, dominant expérimenté, ne manque pas d'accessoires. Maîtresse avait déjà tout organiser pour que son jeune contact ici puisse prendre les photos de ma remise de collier. L'émotion me submerge. Maîtresse me retire mon ancien collier et je lui présente mon nouveau à genoux, bras tendus au-dessus de ma tête comme elle m’a appris. Elle s'en saisit délicatement, l'ouvre et me le referme autour du cou. CLIC, c'est fait, je suis encore bien plus sa propriété. Je suis ému, au bord des larmes, admiratif en regardant Ma Maîtresse. Je la trouve resplendissante et me jure de la vénérée comme elle le mérite. Nouveau clic avec la laisse, elle me tire au sol. Elle me possède tellement que mon corps suit naturellement. Talon sur mon torse, elle sollicite la résistance de mon collier qui malheureusement se détache trop facilement. Il est beau mais fragile. Maîtresse préfère s’attacher à la symbolique «Tu le porteras quand tu sortiras, il est discret». C’est avec un collier plus solide que Maîtresse ma ramène à genoux contre le divan, quelques essais de cravaches me chauffent les fesses avant un petit repas canadien. Un buffet est dressée au centre de la pièce avec les plats amenés par tous mais aussi avec les délicieux Sushi préparés par nos hôtes. Maîtresse me demande d’aller chercher ma gamelle et je peux ainsi manger à 4 pattes dans un coin du salon. Je m’imagine égoïstement que tous les yeux sont tournés vers moi. Mais non, quelle bêtise, dans cette ambiance mon comportement ne dénote pas puisqu’il est la volonté de ma Maîtresse. Je sais que je suis à ma place ici ou ailleurs. Je mange naturellement et je lèche ma gamelle avec application. Dès le repas terminé, c'est Maîtresse qui lance les premiers jeux et bien sûr vous devinez qui est son jouet. Elle m’attache nu à un crochet qui tend mon corps, me passe un bâillon boule qui me fait baver d’emblée et me réduit au silence. Un bandeau sur les yeux ne tarde pas à me priver de la vue. Maîtresse m'introduit un crochet anal et en profite pour me diriger en tirant dessus. J'essaye de me présenter du mieux que je peux pour recevoir ses supplices. Elle dispose de plusieurs fouets qu'elle manie aisément. Les sensations sont différentes pour chacun d’eux mais je ne vois pas leur forme. Maîtresse m'annonce les impacts dos, dos, fesses délicatement avec le fouet puis les lanières s’abattent alors sur mon corps comme annoncées. D’autres séries suivent fesses, dos, fesses, dos, et bien d’autres encore. Maîtresse me réserve quelques surprises, ne suit pas les annonces, varie les coups pour me déstabiliser. Ma peau se lacère de bleu, de rouge, se pare de traces géométriques propres à chaque fouet. Maîtresse me souffle dans l’oreille «encore ?», j’acquiesce en hochant la tête et en gémissant un oui incompréhensible à travers le bâillon. Les mains tendues sur ma laisse, je résiste. La douleur est forte surtout quand les coups sont répétés aux mêmes impacts. Maîtresse me soulage en venant tendrement contre moi. Elle passe sa tête au-dessus de mon épaule et me souffle quelques mots «doux» comme «j’aime te fouetter ma salope», ou «tu es à moi» et bien d’autres. Sa tendresse me rassure, je retombe dans une sorte de sérénité. Maîtresse marque de plus en plus mon corps. Elle le fait avec la dextérité et la fougue que je lui connais. Je sens Maîtresse de plus en plus excitée, les fouets dansent entre ces doigts agiles, un puis deux simultanément. Les lanières virevoltes, sifflent à mes oreilles. Leurs extrémités effilées viennent meurtrir mon corps, tout à la fois cinglants et mordants. Maîtresse s’emballe et les lanières s’abattent avec force et rapidité sur ma peau. Je gémis, tire sur mes attaches, je me tortille mais je suis bien obligé de reconnaître que Maîtresse a encore gagné. Des «pitié» étouffés s’échappent de ma gorge même si je désire intérieurement que les lanières continuent leur travail sur ma peau écarlate. Bien sûr Maîtresse ignore mes premières supplications ; chaque fois elle repousse un peu plus mes limites. Les derniers coups me laissent pantelant au bout de mes attaches. Maîtresse me susurre à l’oreille qu’elle m’aurait bien baisé mais cela ne peut pas se faire ici. Elle prend soin de moi, réchauffe mon corps en détachant mes liens et mes bâillons. Je tombe à genoux épuisé mais fier d’avoir montré à Maîtresse que je mérite son collier. J’ai quartier libre pendant que Maîtresse s’entretient avec d’autres invités. J’en profite également pour faire connaissance et échanger sur les motivations de chacun. Deux couples s’encordent doucement. C’est élégant et le montagnard que je suis apprécie tout particulièrement l’élégance de ces entrelacements et de ces nœuds. Chaque personne a ses préférences mais l’on ne ressens que de l’admiration et jamais de jugement ou de jalousie, comme si chacun s’imprégnait du savoir de l’autre. L’après-midi avance et il faudra bientôt quitter ce lieu de plaisir. Prêt à partir, Maîtresse jette son dévolue sur une invité un peu trop bavarde au goût d'un certain nombre de convives. Maîtresse est joueuse et ça l'embête de partir sans avoir attrapé quelqu'un, alors elle l'attire dans ses filets, exécute sur  sa proie  un shibari improvisé avec les cordes que lui a mis à disposition notre hôte. Rapidement, sans même que la femme s'en rende compte, les cordes l’entourent et la bâillonnent. Maîtresse décide alors de partir la laissant immobilisé et sans voix, ce qui fait rire tout le monde. Satisfaite, Maîtresse m'indique la sortie puis elle salue  tout le monde d'un signe de la main et d'un large sourire. Je dis au revoir de loin,non sans un petit pincement au cœur. Indiscutablement Maîtresse a apprécié et me le fait savoir. Je ne vois pas le retour passer. Maîtresse en profite pour sélectionner les meilleurs photos et me les envoyer. S’ensuit un petit débriefing où elle me félicite pour mon comportement et me signale aussi mes erreurs de débutants. Finalement la passion l’a emportée sur le stress et je me suis senti à l’aise aux pieds de Maîtresse. Lui donner du plaisir est essentiel et ce ne sera probablement pas la dernière fois. 
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Par : le 16/05/21
Une soirée presque parfaite I Le télétravail a du bon. Quelques courses entre midi et deux, de la liberté pour organiser ma journée plus ou moins comme je l'entends. Aujourd'hui ce sera organiser, préparer, cuisiner. Je veux que la surprise soit totale. Et ma princesse aux anges. Même si c'est un Démon... Allez je m'étais dit 16 heures, aujourd'hui je tiendrai parole quoi qu'il arrive. Ou presque. Une rose rouge sur son oreiller. J'essaie d'imaginer son sourire quand elle la verra. Elle se déshabillera puis filera à la salle de bain attenante. Elle tombera sur les pétales de roses, multicolores, au sol. Avec les sels de bains à la rose, le visuel sera parfaitement complété par l'odeur. J'espère juste qu'elle sera ponctuelle. A quelle heure faire couler son bain pour qu'il soit à température idéale quand elle arrivera ? 18H30 est son heure et j'espère avoir habilement hier soir sondé sa journée pour ne pas être surpris. 18H15, ce sera bien. J'aère la chambre, le lit est impeccable tiré, rien ne traîne, nickel. J'essaie de penser à tout pour qu'elle soit bien. Bon cuisine. Les Saint Jacques du poissonnier étaient magnifiques. Je vais refaire le beurre au cerfeuil avec les noisettes concassées. Ca changera de la fondue de fenouil qu'elle adore aussi. Mais ça c'est fait depuis ce matin, au frais et hop. Les feuilletés aux baies et parmesan pour l'apéro, ce sera au dernier moment de les mettre au four, les servir chauds. Bon ça c'est une première, j'espère bien doser les épices. Le champagne est au frais, rosé millésimé, comme elle aime, le Corton Charlemagne, son blanc préféré également, parfait. Je préparerai le cocktail pendant qu'elle se détendra dans son bain : un fond de Grand Marnier, une framboise surgelée, champagne brut, elle va adorer. Bon mon dessert : une tarte citron meringuée déstructurée, c'est ce qui me demandera le plus de temps, en route. Balance, matériel, ingrédients, tout préparer, être organisé, se souvenir des cours... Pétard 17h45 et je termine juste de monter mes verrines. Allez zou, au frigo. Ce n'est pas ma spécialité mais faire une belle table : le service émaillé noir et or récemment acquis est superbe, un chandelier ornée de jolies bougies rouges, ne lésinons pas. De jolis verres. Voilà, parfait. Préparer les allumettes, pour le dernier barbecue je les ai cherché 10 minutes. Pour un peu on mangeait la côte de boeuf crue... Je vais cueillir quelques branches de houx dans le jardin, un peu de verdure manquait sur cette table. Bon récapitulons : repas, check ; table, check ; déco, check. 18H15, plus qu'à me changer, ma tenue de télétravail n'étant pas celle qui lui plaît le plus. Ce nœud pap là elle adore. L'image du miroir me convient pendant que je mets son bain à couler. Pas le choix, je dois bien faire avec. La voilà qui arrive déjà, elle a encore du faire péter tous les radars en revenant... Vite le four à préchauffer, lui ouvrir la porte quand j'entends ses pas sur les dalles de l'entrée. Son sourire m'indique qu'elle a vite compris en me voyant. Elle déjà habituée ou quoi? Il reste ma meilleure récompense ce visage qui change d'expression instantanément après la fatigue de la journée. Aucun mot superflu, un baiser, je prends son manteau et lui ouvre la porte de la chambre. Elle est de dos mais je sais qu'elle sourit. Je suis retourné en cuisine enfourner mes feuilletés après les avoir doré au jaune d'oeuf en l'imaginant sans grand risque de me tromper. Elle s'effeuille comme chaque soir, toujours un spectacle pour moi prend son bouquin du moment et se glisse dans la baignoire en appuyant sur le programme des bulles douces, accompagnées d'une lueur bleutée qui irradie dans toute la salle de bain. Je me demande juste ce qu'elle a mis en musique de fond. Voilà tout est prêt, je bous d'impatience : le plateau avec le seau à champagne et les coupes est prêt, j'espère que les feuilletés à peine tièdes lui plairont autrement que par leur aspect doré et croustillant. Pas de raison. J'entends du mouvement. Quelle tenue va-t-elle choisir ce soir? Ange ou Démon? Je baisse la lumière tamisée du salon donnant sur le lac où deux cygnes majestueux et indifférents passent tranquillement. J'entends ses talons qui claquent, la porte de la chambre s'ouvre. Ma princesse rentre en scène. Waouh. La soirée s'annonce... Je n'ai plus de mots tellement elle est magnifique. II Ses bottines noires brillantes aux talons aiguilles lui confèrent une démarche de Reine. Oui ma princesse est devenue Reine. De mon cœur. De mon corps. De mon âme. Mes yeux lubriques remontent le long de ses jambes magnifiquement mises en valeur par ces bas résilles auto-fixants à large maille jusqu'à son string en satin qui semble si doux. Je ne sais que trop combien son Mont de Vénus l'est plus encore. Noir c'est noir ce soir : le corset assorti qu'elle a du avoir du mal à fixer marque exagérément sa taille irréelle pour le coup et produit l'effet inverse un peu plus haut en faisant ressortir diaboliquement ses sublimes seins. Deux splendides collines naturelles surmontées de tétons roses dont l'un pointe le bout son nez. A croquer. Une autre fois, car ce soir, je suis sien. Seul son désir compte. La claquement de métronome de ses talons au sol me transporte déjà. J'avance avec un cocktail champenois de chaque main, mes yeux azur ne quittant pas ses yeux saphir. Comme un copié collé. Une pierre précieuse ma princesse. Nous trinquons à ce magnifique cadeau que la vie nous a fait. Que nous sommes allés chercher aussi. Rien n'arrive par hasard. Tandis qu'elle porte ses délicieuses lèvres à son breuvage préféré, mes mains sur ses hanches, je glisse le long de son corps de rêve. Des miens en tous cas. Et depuis le premier jour. Avant même de l'avoir vue. Comment est-ce possible... ? Déposant un chaste baiser sur la peau si douce de mes deux merveilles préférées, je me retrouve naturellement, presque sans m'en rendre compte à genoux devant elle. Cherchant ses yeux par gourmandise, puis collant ma tête contre son ventre satiné, comme à l'écoute, je l'enserre de mes bras. Je ferme les yeux. Caressant à peine, totalement involontairement bien sûr, ses fesses rondes et fermes, si douces... Elle ne bouge pas, m'accordant ce plaisir dont je ne saurais évaluer la durée. Mais même des heures seraient trop courtes. Un claquement de son talon au sol me rappelle que ce n'est qu'un début. Comme toujours aucun besoin de mot entre nous pour nous comprendre: j'embrasse le cuir de ses bottines, le lèche avec gourmandise, suçotant même l'aiguille qu'elle met à ma portée. Je sais que cela l'excite terriblement. Moins que moi. Elle me relève de mon acte d'allégeance d'un doigt sous mon menton, jusqu'à ce que nos regards fussent à nouveau à la même hauteur. Ses yeux me sondent, je me sens nu malgré son regard assuré autant que rassurant. Je suis sa chose. _ J'ai faim, me déclame-t-elle avant de se diriger vers le canapé en cuir blanc qui lui tend les bras pendant que je vais chercher notre plateau de feuilletés. Je le dépose cérémonieusement devant elle, avant de m'asseoir à ses pieds. Elle si belle ! Elle dévore deux canapés coup sur coup. En porte un ma bouche. Je lèche sa main, reconnaissant. _Masse mes pieds, ma journée fut éreintante. Je zipe délicatement pour ne risquer de pincement la fermeture éclair située sur le tendon d'Achille, dépose sa bottine. Je la regarde. _ Evidemment il faut enlever mon bas... Je l'adore. Elle sait comme personne allier nos plaisirs, penser au mien sans le moins du monde renoncer au sien. Mes mains glissent le long de ses jambes galbées de sportive, frôle le string dont je perçois la douceur soyeuse. Je me rends compte qu'il est déjà humide. Le bas descend, sans être roulé, et fini sa course sur mon épaule. Son adorable peton menu reposant sur ma cuisse j'étire chaque orteil, masse la voûte plantaire, sa cheville souple. Je suis toujours ébahi par la douceur de sa peau. Je remonte jusqu'au mollet, je sais qu'elle apprécie ; je prends mon temps, qui ne compte plus d'ailleurs. Je termine en déposant un baiser sur le dessus de son pied. Son sourire me montre sa satisfaction alors qu'elle me tend l'autre jambe. III Ses yeux mi clos pourraient donner à croire ma Princesse assoupie. Ses orteils curieux cherchant et trouvant aisément une certaine proéminence sur mon pantalon m'indiquent le contraire. _ J'ai faim, ça sent bon... _ Je vous abandonne 5 minutes Princesse et nous passons à table. Tandis que ma belle achève de se détendre je file mettre la touche finale à mon repas. _ Je vous invite à passer à table Princesse, tirant la chaise pour ma belle. _ Hop hop hop, pas si vite mon ange, tu reviens ici et tu te déshabilles, totalement. Durant mon effeuillage elle pose bruyamment sur la table basse un rosebud inconnu, bleu saphir. _ Assorti à tes yeux mon ange. Tu vois moi aussi j'ai mes petites surprises... Une tape sur ses genoux m'indique la position qu'elle attend de moi. Son doigt inquisiteur lubrifié par ma propre salive entreprend une exploration intime. _ Détend toi, accompagné d'une tape gentillette sur la fesse m'excite terriblement. J'adore quand elle me parle doucement, un murmure à peine audible, des pires pensées traversant son esprit aussi fécond que dévergondé, pour notre plus grand plaisir à tous les deux. Le rosebud rentre difficilement, faute d'habitude. Il ressort, revient, est remplacé par un doigt, puis deux, puis revient, comme pris d'une vie autonome. Enfin il semble en place, je souffle. _ Je vais décupler son efficacité, éveille mon inquiétude. Justifiée quand une sérieuse fessée commence. Je crispe mon postérieur, à broyer l'objet exogène qui ne se déformera pas lui, combat perdu d'avance. Quand les claques sur mon cul écarlate cessent enfin, je ne sens effectivement plus l'engin. Mais ma croupe oui ! Pétard elle n'y est pas allée de main morte. Comment savait-elle que je désirais cela, mieux que j'en avais besoin? Peut-être est-ce plus simple que cela, juste une envie subite coïncidant avec mon attente. Au diapason, comme d'habitude. Comme depuis le premier jour, la première minute, la première seconde. Nous sommes capables de finir les phrases l'un de l'autre. L'impression de s'être toujours connus. Aucune soumination, les envies de l'un coïncidant juste à la perfection avec les besoins de l'autre. Magique. Invraisemblable. Mais réel. Je me dandine une bonne partie du repas sur le siège que je trouve pourtant habituellement confortable. Ce qui l'amuse grandement. Le rosebud inhabituel n'y est pas pour rien non plus. Le dîner se déroule pour autant sans accrocs, ravissant ma belle, moins que moi. En connaisseuse elle a apprécié le grand cru blanc et le reste. Bon je n'aurais certes pas eu une attitude vatelienne en cas de critique, mon égo est au dessus de ça, mais pour elle, je voulais une soirée, et au premier chef un repas, en tous point inoubliable. En attendant la prochaine. Où j'essaierai de faire mieux. Ou différent. Parce que ma princesse mérite bien plus qu'un repas type Saint Valentin une fois l'an. C'est une de mes façons de lui signifier combien je suis heureux depuis qu'elle a changé le cours de mon existence. Nous sommes encore loin de la routine de toute façon en ce domaine comme en bien d'autres. Quelle magie que cette période bénie! _ Vient commencer ton dessert. Je glisse sous la table et découvre son string en satin noir déjà humide, ses cuisses fuselées écartées juste pour ma place. A peine en position, elle les resserre autour de moi, dans une prison dorée. Je ne fomente d'ailleurs pas la moindre tentative d'évasion. Détenu par elle jusqu'à la fin de mes jours est mon souhait. Ma langue la lèche à travers le tissus. Déjà imbibé de son goût délicieux que j'ai appris à reconnaître entre mille. J'allais l'écarter mais ma belle se prend au jeu. Mieux elle me guide, comme me fournissant un mode d'emploi. _ Plus haut, oui descend sur toute ma fente, encore... Ses mains caressent mes cheveux dans un geste tendre autant que possessif. _ Rentre là un peu, hummm Redescend. Oui encore comme ça; baise moi avec ta langue comme avec ta jolie queue mon ange... Sa voix change, puis s'éteint, au fur et à mesure que l'étreinte de ses cuisses se resserre sur mon cou, que ses doigts se crispent sur me crâne. Je m'applique, varie, accélère puis ce cris que je connais si bien déchire le silence de la salle. Animal, venant des tripes. J'ai à peine finit qu'elle me tire de sous la table et me redresse vers elle, m'embrassant sauvagement, puis léchant mon visage comme une chatte, comme récupérant chaque goutte de son élixir de ma jeunesse retrouvée. J'aime quand elle se laisse aller ainsi, naturellement, à ses instincts, ses pulsions, ses envies... IV _ j'ai cru voir mon dessert préféré mon ange ? Le sourire presque enfantin éclairant son doux visage me fait fondre, comme à chaque fois. Trop facile, pas sport. Mais si bon... Sa capacité à changer d'expression en un quart de seconde me sidèrera toujours. Je sers à mon élue sa verrine de tarte au citron meringuée destructurée, revisitée à ma façon. Un verre de vin de paille du Jura aux arômes exotiques se mariant à merveille. Elle ne pipe mot, tout à son plaisir. Hédoniste autant qu'épicurienne, elle est capable de ressentir un vrai plaisir dans son acte présent, bien au delà du sexe. Quasiment un plaisir physique. Elle aime ce moment sublimé par la musique douce qui nous accompagne, donnant un côté vaporeux à cet instant suspendu. Jouissif. _ Tu m'as gâtée mon ange, à mon tour. Pousse la table basse du salon et attends-moi à 4 pattes sur le tapis, tu regarderas le lac en face, interdiction de tourner la tête. En position, l'attente me semble longue. Puis interminable. Puis... La porte de la chambre s'ouvre et j'entends à nouveau le délicieux claquement de ses talons au sol. Tout à coup je suis moins pressé... Je ne peux m'empêcher de voir son reflet dans la baie vitrée et nous nous en rendons compte simultanément, partant de concert dans un éclat de rire coutumier. Les même délires, qui seraient déstabilisants pour d'autres. Pas pour elle. La surprise étant éventée elle se présente devant moi, harnachée d'un god ceinture dont j'ignorais jusqu'à l'existence dans son attirail. Je ne puis m'empêcher de la remercier intérieurement pour sa taille raisonnable. Elle dépose devant moi un single tail. Je frissonne devant le double inconnu. _ Tu préfères quoi ? Mais quelle question sadique ! Devoir choisir c'est en outre devoir avaliser ma peine. La peste ou le choléra ? Et en même temps les deux m'attirent. Elle le sait, le devine. Mon hésitation l'amuse et elle croit bon de piétiner son homme à terre à assénant : _ … En premier je veux dire! Mais elle pire que je croyais! Pire que moi c'est dire. Son rire cristallin m'achève. Je sais que cela l'amuse follement. Et par la même moi aussi, comme toujours. _ Gardons le meilleur pour la fin...? Une façon comme une autre de ne pas répondre, la forçant au choix, quitte à prendre un risque. Je n'aimerais pas finir par le fouet. Bon possible que je n'aimerais pas commencer par là non plus en fait! Je n'avais pas vu le foulard de soie posé négligemment sur son épaule, qu'elle noue délicatement autour de mes yeux. Je n'entendrai plus un mot non plus, ignorant jusqu'à la dernière seconde son choix. Un silence, des bruits que je suis incapable de déterminer, un peu perdu, En délicieuse perdition, mon attente. Un sens occulté, les autres décuplés paraît-il. Sous réserve d'une minimum de lucidité et d'un cœur qui ne bat pas à tout rompre à mon avis. Le claquement dans l'air, plutôt éloigné de moi m'indique son choix. _ Seulement 5 ce soir mon ange... Son murmure à mon oreille me transporte, comme toujours. Me rassure. J'y puise ma force. De toute façon désormais elle est source de tout pour moi. Etrangement je pense à ce qui sur le moment devrait n'être qu'un détail : je n'ai jamais eu de marques. J'en ai déjà fait. C'était la fierté de mes soumises. Décidément je ne comprendrai jamais. Ma réflexion philosophique à deux balles est interrompue par le premier coup, visiblement retenu. Je le ressens pourtant psychologiquement avec une extrême violence. Rien de négatif. Juste mon entrée dans un autre monde. Celui dont je cherche, plus ou moins inconsciemment, à pousser la porte depuis des années. Encore une chose que je dois à ma Princesse. La liste s'allonge. Puis un second, elle semble prendre ses marques. La douleur est déjà là, quelle mauviette je fais ! Trois. Outch, bon heureusement ce ne sera que 5. _ Au fait tu n'as pas compté? _ Vous ne m'aviez pas demandé Maîtresse Princesse. _ C'était une évidence. On repart donc à 0. Nan mais quelle mauvaise foi !!! Je suis vert. Et j'adore en même temps. Sa fraîcheur, comme une espièglerie enfantine. Mon bain de Jouvence. V Il est clair que les coups furent léger, pourtant … Quel engin diabolique. Je n'ai jamais été aussi soulagé de prononcer ce « 5 » dans un soupir de soulagement. Dans ce noir total, je ressens pleinement ces zones dans mon dos, chauffées à blanc, au rouge plutôt, et celle épargnées. La brûlure dure bien après que les coups aient cessés, une découverte. Sans vraiment les entendre je sens des pas sur le tapis, puis une caresse, douce apaisante. Puis des ongles ! Je la maudit sur mon épiderme à vif ou du moins me semblant tel. J'ai hâte de le voir en fait Regarder enfin ces fameuses traces. Puis des baisers sur mes chair meurtries. Elle est diabolique pour alterner le chaud et le froid avec une pertinente perversité. Ces mots susurrés à mon oreille m'emmènent loin, si loin. Je les entends à peine, les comprends encore moins. Toujours est-il qu'il me font un bien fou. Un baiser sur mes lèvres m'achève. _ Bien passons aux choses sérieuses. Ah bon, ce n'était pas sérieux là ? Si le but était d'augmenter mon angoisse, carton plein. J'ai beau savoir qu'elle joue, j'appréhende. Peur de la décevoir. Peur de me décevoir. Crainte de mesure la distance entre fantasme et réalité . Elle m'enlève mon bandeau, mes yeux se réhabituent vite à la lumière tamisée. Elle est là devant moi debout, impressionnante harnachée ainsi. Je me sens petit, aux pieds de ma princesse. _ Suce ! Quelle économie de mot. Elle joue le jeu à fond, j'aime ça. J'avais peur que notre complicité, nos sentiments ne bloquent certaines choses, nous empêchent de nous livrer à fond. C'est le contraire et j'en suis ravi. Au delà de l'acte qu'elle m'impose, même son ton sans appel me conforte. Obéir c'est aussi moins assumer, cela me facilite la chose. Qu'elle ne doute pas (ou affecte de le faire?) également. Je m'exécute donc, maladroitement. Quand je pense à la science, que dis-je son art à elle... Soupir. J'essaie de m'en inspirer. Je la regarde. Non pas du regard qu'elle me lance quand elle pratique, semblant me dire oui j'aime ça et j'assume mon ange. Non, un regard interrogateur, pour avoir un retour, savoir où j'en suis. A ma grande surprise elle ferme les yeux, comment semblant ressentir cette fellation factice. Elle n'est pas croyable. Si sensuelle, si dans son trip psychologique. Quand elle rouvre les yeux, un lumineux sourire éclaire son visage radieux, me confortant. Elle ne me juge pas, semble ravie de mon implication. Une fusion. _ Tu m'as terriblement excitée mon ange, tu es prêt ? _ Bah.... _ Ce n'était pas une question. _ Ah... Je la hais ! Et l'adore encore plus. Ca doit être ça un switch. Ceci dit quand je la sens se positionner dernière moi je n'en mène pas large. Je redoute. Et en même temps je suis demandeur. Ca doit être ça un indécis. Je le lui fais confiance, mais je crève d'envie de lui demander d'y aller doucement. Ca doit être ça un emmerdeur. Quand je la sens enlever mon rosebud je ne peux plus reculer. Ou plutôt si mais ce serait pire vu la protubérance que je sens positionnée contre mon fessier gauche pour l'instant. Elle tire à gauche... Elle remet du gel sur mon cul, l'étale, comme un massage, plutôt agréable d'ailleurs. Puis un doigt inquisiteur part à l'aventure. Pas longtemps seul, il devait s'ennuyer. Pas moi qui me concentre pour me détendre au maximum. Dire que quand c'est moi qui suis à la baguette cela paraît facile, naturel... Je la sens ajuster sa position derrière moi, se rapprochant, une main sur ma hanche. Bon en principe question musique on devrait passer de la petite musique de nuit à la chevauchée des valkyries. Au lieu de ça on reste sur une musique douce, hallucinant contraste avec la violence innommable de la scène que je vous épargnerai. Mozart et Wagner ayant baissés pavillon, votre serviteur également, reprenant sa respiration allongé sur le tapis, ma belle pour une fois fait comme tout le monde. Epuisée peut-être. Rassasiée sûrement pas, elle ne l'est jamais. Allongée contre moi, sa main bienfaisante caressant mon corps en sueur encore. Une douceur extrême dans un silence assourdissant. Deux sourires qui sans se voir se rejoignent, s'envolent, haut, très haut...
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Par : le 15/07/21
Boujour aujourd'hui je voulais vous partager les ressentie que mon soumis ma écrit suite à une sceances il n'était pas sensée être partagée mais en lisant ses ressentis la fierté qui m'a envahit ma donné envie de le partager certain passage ne seront peut être pas forcément compréhensible pour tous j'aurai put le modifier ou lui demander de le réécrire pour l'adapter à une publication mais je n'ai pas voulu car je ne voulais pas le denaturer perdre l'authenticité et l'âme ainsi que la beauté du texte VOICI : "J'ai enfin un peu de temps pour t'écrire mes ressentis de notre dernière séance. J'étais donc un peu perdu en arrivant sur le parking, en jogging sans caleçon, tenu de sport.... Je pensais vraiment que tu allais me faire faire du sport !! Puis tu es arrivée, et tu m'as dit de monter dans ta voiture... je ne comprenais plus rien. Je pensais que l'on allait partir à pied du parking.. Et par dessus, tu me fais mettre des lunettes avec lesquelles je ne voyais vraiment rien même pas mes pieds !! Et je les ai gardé tout le temps !!! Nous arrivons à destination... et tu m'annonces que tu vas me laisser seul les yeux bandés en pleine nature ! J'entends ta voiture partir, mais j'étais décidé à respecter tes consignes donc je n'ai pas touché aux lunettes même si j'en avais très envie... mais j'étais certain aussi que tu allais me surveiller de loin. Déjà que j'allais recevoir des coups de ceinture alors si en plus je lève les lunettes je vais être encore plus puni. Je suis donc resté sage. Je n'entends plus ta voiture, je pense que tu es partie loin. Et tout d'un coup J'entends des pas derrière... ça ne peut pas être toi tu es trop loin en voiture... et là me reviens en tête ton histoire qu'il y aurait peut-être une personne avec nous... quand tu l'as écrit je n'y croyais pas du tout, je savais que tu bleuffais. Mais là à 6 ou 7 m de moi il y a quelqu'un qui s'approche en marchand dans l'herbe mais sans parler... là je n'en mène pas large ! Je me demande bien ce qui va m'arriver,, qui est cette personne qui marche vers moi... je flippe vraiment.... je retiens mon souffle, je ne peux rien voir avec ces lunettes et je ne veux pas trahir ta confiance, et toute l'organisation de cette séance, donc je prends sur moi et je garde mes mains contre mon corp je m'interdit de toucher aux lunettes. La personne qui marche derrière moi s'arrête, ne parle toujours pas.... et fait un bruit avec sa bouche... ouf c'est un cheval en fait !! Le soulagement !! Puis tu es très vite arrivée, me voilà rassuré J'ai une confiance aveugle en toi, donc j'étais impatient de la suite. Je pensais que tu allais m'enlever les lunettes pour me faire découvrir où nous étions... et non! Tu m'as guidée à travers des broussailles, je ne savais pas du tout où tu m'enmenais. Mais j'étais bien guidé par ma maîtresse qui m'avait préparé une belle séance ! Et chose que j'ai adoré nous nous sommes tenus par la main! On ne peut jamais faire ça normalement dehors ! Nous voici arrivés au lieu mystérieux. J'entends des gens parler pas très loin et des chiens aboyer... bizarre Je pensais que tu allais m'attacher à un arbre ou quelques choses comme ça... mais tu as fouillé dans mon sac à dos, et je me suis retrouvé avec le crochet anal et le bâillon harnais, la tête en arrière, complètement à tes ordres. Tu commences par ton jeu favori : martyriser mes tétons ! Tu fouilles de nouveau dans mon sac et je comprends que c'est pour attraper la ceinture ! Et l'heure de ma punition est arrivée. Je vais prendre 8 coups de ceinture. Les premiers coups je les ai à peine sentis, les derniers un peu plus. Donc je n'ai pas vraiment été puni. Il faut que tu tapes bien plus fort même si mes fesses deviennent violette ! Ensuite tu m'as posé des pinces sur mes tétons. Et j'ai entendu un briquet et l'odeur de la bougie qui s'allume. J'aurais dû y penser ... à l'extérieur c'est facile de jouer avec la cire qui en met partout sinon dans une maison ! La tête bien en arrière coincé par le crochet anal, tu as commencé à déposer la cire sur mes seins. Avec la position je comprenais que ce n'était pas simple pour toi! La brûlures de la cire était intense! Et je pensais déjà aussi à comment tu allais faire pour la retirer ! J'ai adoré ton application, comment tu communiquais avec moi, vraiment j'étais complètement transporté uniquement à ton écoute. Et oui tu as dû enlever la cire avec différentes ustensiles, toujours plus sadique et en me laissant les pinces. J'ai adoré la manière pendant cette séance où tu as géré le temps, tu étais calme et tu allais jusqu'au bout des choses... j'ai dû supporter les pinces et la position pendant longtemps, une éternité, mais je devais résister Ensuite la cire à coulée sur mon sexe... aïe aïe aïe... j'ai mordu le bâillon là ! J'imaginais mon sexe recouvert de cire. Et c'était sympa que tu prennes les photos comme j'avais eu les yeux bandés ! Mais finalement sur le sexe ça fait tellement mal quand on met la cire que de l'enlever c'est supportable ! Après mon sexe débarrassé de la cire tu m'as bien branlé et sucer... et moi je dois me maîtriser car c'est interdit de jouir. Je pensais que tu allais me libérer... et tu m'annonces que maintenant tu vas recouvrir mes fesses de cire. Je ne m'y attendait pas... mes seins commencent à me faire mal et le crochet me tire bien... mais je vais devoir résister pour toi. Je mets mes fesses en arrière comme je peux pour recevoir la cire chaude... je suis vraiment entre la douleur et le plaisir. Et le fait que tu continues que tu prennes ton temps c'était vraiment bien, tu m'as emporté loin très loin, tu as torturé toutes les parties de mon corp avec patience. J'étais sur mon nuage. Mais toutes les bonnes choses ont une fin...tu me retires les lunettes, et je découvre où nous sommes, la sensation était sympa. Et surtout je pouvais enfin t'embrasser sans ce bâillon Tu m'annonces que l'on va aller chez toi, je me dis ouf c'est terminé... mais tu me dis que tu vas me remettre le crochet... oh non j'ai déjà les fesses en feu 🔥! Et en plus de doit courir avec et escalader ta fenêtre ! Et arrivé chez toi, tu m'attaches toujours avec l'anus rempli ! Et là c'était vraiment dur...tu as été redoutable de me refaire vivre tes sévices après déjà avoir bien joué avec mes seins et mes fesses! j'avais mal aux fesses et les tetons en feu.. et tu as continué à jouer avec. A chaque fois que tu attrapais mes tétons c'était intense, une énorme douleur et en même temps une sensation unique Et le final est arrivé, tu m'as attaché le crochet au cou et surtout les testicules avec les instruments de cuisine qui me coince les testicules sur les cuisses. Zt tu m'as fait marcher ainsi, je ne pouvais presque pas avancer. Heureusement tu n'as pas été trop sévère, en par exemple me promenant un peu plus en laisse... mais tu avais trop envie que je te lèche ! Et oui ma récompense est arrivée, pouvoir lécher ton sexe goulûment, et te faire jouir, te rendre le plaisir que tu venais de me donner avec plus de 2 heures de sévices. Pour terminer nous avons baisé simplement, et ensuite j'ai adoré ton idée de jouir avec mon sexe dans ta bouche... c'était une sensation extraordinaire... je sentais ton corp vibrer car tu avais du plaisir et tu arrivais à garder mon sexe dans ta bouche.. je me suis dit vraiment cette fille m'étonnera toujours, je t'adore !! Merci pour toutes sensations folles et intenses que nous arrivons à nous apporter mutuellement J'ai une confiance aveugle en toi, donc j'étais impatient de la suite. Je pensais que tu allais m'enlever les lunettes pour me faire découvrir où nous étions... et non! Tu m'as guidée à travers des broussailles, je ne savais pas du tout où tu m'enmenais. Mais j'étais bien guidé par ma maîtresse qui m'avait préparé une belle séance ! Et chose que j'ai adoré nous nous sommes tenus par la main! On ne peut jamais faire ça normalement dehors ! Nous voici arrivés au lieu mystérieux. J'entends des gens parler pas très loin et des chiens aboyer... bizarre Je pensais que tu allais m'attacher à un arbre ou quelques choses comme ça... mais tu as fouillé dans mon sac à dos, et je me suis retrouvé avec le crochet anal et le bâillon harnais, la tête en arrière, complètement à tes ordres. Tu commences par ton jeu favori : martyriser mes tétons ! Tu fouilles de nouveau dans mon sac et je comprends que c'est pour attraper la ceinture ! Et l'heure de ma punition est arrivée. Je vais prendre 8 coups de ceinture. Les premiers coups je les ai à peine sentis, les derniers un peu plus. Donc je n'ai pas vraiment été puni. Il faut que tu tapes bien plus fort même si mes fesses deviennent violette ! Ensuite tu m'as posé des pinces sur mes tétons. Et j'ai entendu un briquet et l'odeur de la bougie qui s'allume. J'aurais dû y penser ... à l'extérieur c'est facile de jouer avec la cire qui en met partout sinon dans une maison !" Merci beaucoup pour ce beau texte Mimi tu est un merveilleux soumis ta maîtresse qui est très fière et honoré d'avoir un tel soumis
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Par : le 21/07/21
Mia O. Propriété de Maitre G. Carnet de soumise. Extrait J 522 - Séance 23 Sujet : Séance anale en fôret. Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Photo perso … Ce matin j'ai bien préparé mon cul pour toi. Conformément à tes instructions. Je t’ai senti à chaque lavement. La sensation d’être remplie pour toi. Me préparer pour toi. Je n’ai pas mis de plug. Obéissance. Être certaine que tu forces pour rentrer. … Et à midi je t’ai attendu dans les bois. Dans ma voiture. Les yeux fermés. Les jambes écartées. Les fourmis dans le clito. Puis le bruit de ta voiture. Tes pas. L’odeur de ta cigarette. Les pas du maitre. Ma porte qui s’ouvre. Ta main dans mes cheveux. Ta main qui me traine par les cheveux hors de la voiture sur quelques mètres. « Chienne » Pas d’« inspection», ni « mur », ni « table » … aujourd’hui. Pas de cravache non plus. Pas de liens. Je suis là pour « prendre ». Je vais prendre. Et donner. Me donner. Vous appartenir. Le bruit du déploiement de votre chaise. Est-ce que mes entrainements vont porter leurs fruits. Mes épaules en arrière. Mes omoplates qui se serrent. Mon buste remonte et ma poitrine aussi. Le bruit de tes pas. Le poids de ton regard. Mes dessus de pieds, jamais au sol. Juste les pointes. Mes jambes écartées. Ta respiration. Ma tête qui se relève. Mon dos plat. Non, le dos plat c’est « table ». J’aurai dû réviser. Quelle conne ! Danger ! Danger ! Danger ! Vite, me cambrer. Mes fesses qui s’ecartent. Ma bouche béante. Ma langue tirée. Je suis en position. Ma posture et comme je l’ai apprise. Mes yeux s’entrouvrent. La bosse sur ton pantalon. Ouf ! Putain. Que tu partes m’aurait déchiré. Mais je sais que tu en est capable si je n’obéis pas correctement. Une bonne petite gifle tombe. Enfin. Puis une caresse sur mon visage. Je tressaille. L’air frais sur ma chatte humide. Longue caresse. Boule de feu dans le ventre. Un doigt sur mes lèvres. Je gémis. Je décolle. Mes yeux se referment. Ou es-tu ? Juste le bruit de ta braguette. Le temps d’un éclair. Et la douceur de ton gland sur mon anus. Aujourd’hui, même pas le droit d’être à genoux, A tes pieds, Lorsque tu es dans ton fauteuil, Le temps d’une cigarette. Putain là, je vais prendre. Et ce sera bon. Tu me pénètres. En force. En me forçant l’anus. Mon souffle ce coupe. Mon esprit se libère. Putain que j'aime. Que j’aime ça. Que j’aime l'anal. Putain que c’est bon. Cette queue qui va toujours plus loin. Plus profond. Qui me transperce. Chaque jour tu m’ouvres un peu plus. Jusqu’avoir un anus ouvert, bien rond et parfaitement dilaté pour tes besoins. Prêt à l’emploi, sans délai. Belle et douce sodomie. Je n'attends que ça pour ressentir plus profondément mon appartenance. Douleur lors que tu me dilates, Bonheur lorsque tu me possèdes. A crier pour que tu continus, Encore Et encore. Saisi mes hanches. Que je sente les mains du maitre. Putain, défonces moi. Lâche-toi sur moi. Je suis là pour ça. Pour te servir. J'aimerais te sentir jouir et couler dans mon anus maintenant. Tu me fais mal en serrant fort mon buste dans tes bras et je pleure de plaisir. Mais non. Patience. Tu vas, et viens. Très lentement. Très profondément. Tu restes à l’intérieur quelques secondes sans bouger. Bien au fond. Tes mains agrippées à mes hanches. Ton bassin qui force sur mon corps pour rentrer plus. J'ai mal et tu le sais. La douleur du bonheur. Le bonheur de la douleur. Ton doigt caresse mon clitoris pour vérifier sa force. Il est bien gorgé de sang. Il appelle l’orgasme. Je suis à fleur de peau. Mais pas sans permission. Je suis bien éduquée Monsieur. Tu recommences à nouveau tes vas et viens. Longtemps. Je me sens usée. Comme un objet. Ton objet. Je perds conscience. Je suis juste à toi. Dans cet état second et merveilleux. Tu m'élargies. Quelle délicatesse. Je voudrais que jamais cela ne s'arrête. Tu te retires. 😢 Tu prends ma main pour que je touche mon anus dilaté. Uhmmm je suis bien ouverte. Je m’excite moi-même d’être aussi salope. Que c’est bon. Je suis chienne. « Merci Monsieur ». « Non Mia, pas encore assez " Tu rentres à nouveau. Tu me chevauches longtemps. Longtemps. Le temps que je perde mon humanité. Que je me sente trou. Sans toucher ni mon vagin coulant, ni mon clitoris prêt à exploser. Juste user mon anus. Enfonces-toi. Baises-moi. Transperces-moi. Je voudrais que tu me dilates plus. Rentre tes doigts. Ta main. Entière! Dilates-moi encore et enfonces toi. Je veux te sentir dans mon cul. Que tu sois en moi. En entier. Que tu serres mes tripes avec tes mains. Que tu voies mon âme être tienne. Que tu poses tes lèvres sur elle. Que tu lui donnes un baiser délicat. Remet ta queue. Prends-moi. Comme un animal. Comme la chienne que je suis. Je suis ta pute. Je suis ton esclave Abuses de moi Je t’en supplie. Continus. Ne t’arrêtes pas. Ne sors pas. Surtout ne sors pas. Utilises-moi. Longtemps. Que je coule. Que ma chatte gicle. Que je couine. Que je rugisse. Que j'halète. Que j'hurle. Fesses-moi fort entre chaque coup de reins. Gifles-moi si je ne crie pas assez fort. Gifles-moi même si je cris assez fort. Possèdes-moi encore. Prends-moi encore. Putain. Ne sort pas. Abuses de mon cul. Mets la toute entière. Bien raide. Rigide. Inflexible. Bien dure. Fouilles-moi le cul. Qu'elle me fasse mal. Bien mal. Rempli moi de ton sperme. Salis-moi. Souilles-moi. Rugis fougueusement. Vides-toi. Que je sente ta chaleur en moi. Que mon cerveau explose. Mon anus est maintenant forgé. Il épouse parfaitement chaque relief de ta queue. Comme s'il était conçu pour la satisfaire. Forgé par toi. J’aime ce mot : forgé. Dans le feu de mon ventre. … Ton orgasme arrive tard. Après m’avoir bien utilisée. Mes genoux abimés par le frottement de la terre. Quel plaisir de t'écouter gémir. Mes tripes se nouent. Je n'arrive plus à respirer. Sentir la chaleur dans mon cul. Dans mes entrailles. Puis sur mon anus. Puis couler sur ma chatte. Le poids de ton corps qui s'appuie sur moi. Sentir ton regard fier, de m'avoir bien usé et bien rempli lorsque tu te retires. Tu prépares ta queue pour ma bouche. Je vois à travers tes yeux. Je vois ton sperme qui dégouline de mon cul pendant que tu te branles. Tu me redresse en tirant mes cheveux. Tu le prends et l'étales sur mes seins. Puis sur mon visage. L'odeur de ton sperme m'achève. Puis la petite cuillère sur ton gland, pour ne rien gaspiller. Le froid et le chaud dans ma bouche. Qui me nourrit. Je suis en Trans. Je ne maîtrise plus rien. Puis tu me couche sur le dos. Sur les épines de pins. Puis à califourchon sur mon visage. Ton anus se pose contre ma bouche, pendant que tu regardes mes mains étaler ce qui reste sur ma chatte et mes seins. Ma langue qui lape ton cul comme les chiens. Puis tes deux couilles que tu rentres en force dans ma bouche et qui me gonflent les joues. Et ma main qui touche ma chatte et la fouille compulsivement. Je te sens encore dans mon cul dilaté. Puis ton gland, encore coulant, qui s'essuie sur mes lèvres gourmandes. Qui me nourrit encore. Je voudrais que tu me donnes des litres et des litres de sperme pour apaiser ma soif. Puis ta queue qui s'enfonce et se pose au fond de ma gorge. Qui m'étouffe. Qui me baise la bouche. Je veux te bouffer. Te dévorer. Te déguster. Tes couilles frappent mon visage à chaque coup de reins. Que c’est bon. N'être qu'un trou dédié à ta satisfaction. Ton objet. Mon bonheur. Je dois jouir. Putain, je dois jouir maintenant. Je n'en peux plus. C'est trop. Trop fort. Trop puissant. Il faut qu'un orgasme me libère. Je ne peux pas supporter plus. J’attends ma permission. Patiemment pendant que tu baise ma bouche. Elle vient cette putain de permission ?!. Je vous en supplie. Monsieur. Monsieur. Je vous en supplie. Obéir. Ne rien demander. Attendre. Mais j'ai passé le stade de l'orgasme physique. Mon âme et mes tripes bouillonnent. Ma main fait n’importe quoi sur ma chatte. Je vais exploser. « Orgasme maintenant ! » Ahhhhh…enfin…Putain ! J'explose. Littéralement. « Merci monsieur ». Je hurle la bouche pleine de ta queue. Quelque chose à péter dans mon cerveau. Plus rien ne répond. Je sens mon ventre. Comme un bigbang. L'expansion de l'univers entier dans mes tripes. Je bave. Je crie. Je suis un animal. Mes spasmes sont incontrôlables. Je suis épileptique. Les bruit de ma bouche lorsque ta queue la baise. J’entends ma bouche défoncée par ta queue. Je ne contrôle plus mon corps. Ton corps. Je t’appartiens. C'est trop. C'est trop bon. Je me sens bénie. Quel cadeau. Vivre ça. « M..ci M…sieur ». Le souffle court. Je suis terrassée. Complètement K.O. Les orgasmes pour monsieur. Trop puissant. … Tu me prends dans tes bras comme une princesse. Ma tête dans ton cou. Tes lèvres baisent les miennes délicatement. Tu m'allonges au sol sur le dos, à côté de ta chaise. Comme la belle au bois dormant. Tu t'assois. Je n'arrive plus à respirer. Je panique. Trop d’émotions. J'ai perdu pieds. Quelle violence orgasmique. Quelle puissance Je n'arrive pas à me remettre. Je n’arrive pas à l’admettre. Je n'arrive pas à lutter. Je n'arrive pas à respirer. Un pied se pose sur mon visage L'autre sur ma poitrine Ma respiration se calme. Comme par magie. Comme à chaque fois que je suis ton marche-pieds. Ton paillasson. Protéger tes pieds de la terre. J’entends le vent dans les arbres … Tes pieds me retournent délicatement. Mes seins contre la terre. Ton corps vient peser de ton son poids sur le mien. Écrases-moi. Après ce long chemin de croix, Ta queue rentre dans mon anus et se cale bien profondément. Que c'est bon de me sentir dilatée pas toi. Mon cul et là aussi pour apaiser ta queue après l'effort. Tes mains se posent sur les miennes. Tes doigts entre mes doigts. Les bras en croix. Et ta queue bien profonde en moi. Sous ton poids. Après ce long chemin de croix, Je suis crucifiée. Par toi. Pour toi. Et comme si cela ne suffisait pas, tu poses un tendre baiser sur ma joue. Mon cœur s’arrête. Je décède de l’intérieur. Te servir avec autant de douleur me rend si heureuse. Je pleure un peu. Je suis à toi 💋 Merci Monsieur
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Par : le 26/07/21
Juliette fut préparée dans l'attente de la soirée. Elle avait été avertie que Ka-Sandra serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle l'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger. Il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave d'un manoir. On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Ka-Sandra avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins. Elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices soient ouverts sans frein à toutes ses exigences, ou à celles des inconnus à qui elle la destinait. Pendant qu'on lui liait les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il lui semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée; une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Elle reconnut Ka-Sandra. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Juliette. La Maîtresse des lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles. Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main; au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme qu'elle imaginait se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénétraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. Les participants se tournèrent vers elles et les saluèrent en s’inclinant en silence. Ses doigts glissèrent le long de sa mâchoire, puis de son cou, contournèrent son sein gauche, caressant sa taille, et s’arrêtèrent sur sa vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile; saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur ses lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et la guida vers l'autel de son sacrifice. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, l'attendait la croix de saint André. Avançant vers sa crucifixion, tenue par ses anneaux. Ka-Sandra lui tendit la main pour l'aider à gravir les deux marches qui la menait à son calvaire; elle la plaqua le dos contre le bois, la laissant ainsi exposée de longs instants. Elle la présenta comme étant son esclave. Tout lui serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, elle devinait une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, elle devait obéir docilement; les yeux bandés, elle ne pouvait apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse; ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, elle se demandait pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur lui paraissait aussi douce. On la détacha enfin pour l'exhiber. À peine libérée, quelqu'un lui demanda de se tourner et on lui délia les mains en lui ôtant le bandeau des yeux. On la fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait la toucher. Il lui ordonna de se déshabiller, et de se présenter, ce qu'elle fit instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on le lui avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de son intimité. Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession; la soumise ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique; c'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels de sa Maîtresse. Ka-Sandra apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis la tirant par les cheveux, força alors Juliette à s’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. La soumise entendit alors des ricanements dans l’assemblée. Ce n'était pas la caresse de ses lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de sa gorge. Il la fouilla longtemps, et elle sentait gonfler et durcir en elle le bâillon de chair qui l'étouffait, et dont le choc lent et répété lui tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Ka-Sandra faisait voler sa cravache sur ses reins. Elle lui ordonna de lui lécher les testicules et le pourtour de son anus. Juliette s'exécuta, faisant glisser sa langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale. L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans sa bouche pendant qu'elle le couvrait de salive. Elle se plaça derrière elle et plongea ses doigts dans son vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement sa vulve, remonta sur son anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur sa croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Ka-Sandra était sûre d'elle et faisait preuve d'une tranquille détermination. Les lèvres forcées par le glaive charnel, elle dut se cambrer pour atteindre la raie de ses fesses. Elle introduisit tant bien que mal un doigt dans la moiteur de sa voie la plus étroite pendant que Ka-Sandra continuait de la fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus". Elle répondit d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de ses cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Mais sa Maîtresse avait décidé de la mener. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière elle: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Elle s’exécutait docilement alors qu’elle forçait son anus en écartant ses fesses de ses doigts pour faciliter son introduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était très humiliante. Juliette était partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant, une chose sans valeur. Mais ce ne furent que les préliminaires. Ka-Sandra la releva en tirant sur son collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, Juliette enjambait maladroitement l'esclave et s'accroupit dos à lui, tout en se demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Ka-Sandra maintint le sexe à la verticale et la força à descendre dessus en tirant sur son collier. Sa croupe s’écrasa sur la pointe saillante. Tous les invités se regroupèrent autour de la scène et elle put voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches. Alors qu'elle s'efforçait de garder l’équilibre, l'esclave la força à s’empaler sur son sexe. Juliette tentait de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça ses reins, distendant lentement son anus. Une bouffée de chaleur l'envahit, tout son corps était perlé de sueur. Ka-Sandra exultant, ordonna l'esclave mâle à la pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope!”; l’homme obéit sans sourciller et l’attira contre son sexe brutalement pour lui faire mal. Ses deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il la pénétra d'un seul coup. Elle manqua de s'évanouir. L’assemblée poussa un “Oh” d’étonnement mêlé d’admiration. Ka-Sandra demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné. Partagé comme elle entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en la maintenant dans cette position grotesque, accroupie, empalée au sommet de son sexe. Ka-Sandra, agenouillée face à elle, lui meurtrissait les seins en lui pinçant les pointes tout en l’observant avec un regard pervers qui l'effraya. Elle quitta ses yeux, plongea sa tête entre ses cuisses, posa délicatement sa bouche sur sa vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira son clitoris entre ses lèvres. La bouche de Ka-Sandra estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait ses reins. Elle luttait pour ne pas jouir. Les invités regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle qu'elle offrait, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Ka-Sandra se dénuda alors et commença à se caresser en la fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de Juliette, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées. Juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait totalement, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans son ventre et irradia tout son corps; parcourue de spasmes, elle jouit en silence tout en éjaculant au visage de sa Maîtresse, ses jambes vacillèrent mais l'esclave la tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais son anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse. On entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour la regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir. Plus loin un homme qui se masturbait en l'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Ka-Sandra s’essuya le visage du revers de la main et lècha sa cyprine sur ses doigts en lui adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre ses cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré; elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort. C'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya. L’effet ne se fit pas attendre. Dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous elle et rompit le silence de la salle par un long râle bestial. Elle sentit son sexe tressaillir, la remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense qu'elle fut à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Ka-Sandra se redressa, posa ses mains sur ses épaules et se pencha sur Juliette pour l’embrasser. Elle goûta à ses lèvres, les aspira, les mordilla puis pénétra sa bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux, vaincue, la soumise se laissa emporter par un nouvel orgasme. Alors qu’elle s'abandonnait à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur ses épaules et força Juliette à s’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant la pénétra facilement et l’envahit alors sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce qu'elle avait enduré auparavant. Son orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Ka-Sandra releva son menton du bout des doigts et la regarda jouir avec le sourire de la victoire. L'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en s’agrippant fermement par sa taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire. Ka-Sandra l’abandonna à son sort. Elle s’accroupit juste derrière Juliette et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de lui fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, son corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce. Elle faisait maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour d'elle pour la regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant elle. Du haut de l'estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la Maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de la sodomie. Des mains glacées se posèrent alors sur sa peau et la firent tressaillir. Juliette s'offrit avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont elle essayait vainement de percevoir le sens. Subitement, elle se sentit soulevée de terre, ses poings et ses chevilles furent liés par force de nouveau à la croix. Dans cette position qui favorisait l'examen de son corps, un doigt força brusquement ses reins et la pénétra avec douleur. Celui qui la violait ainsi, sans préparation, la menaçait durement. Soudain, on la cingla. Elle reconnut immédiatement les coups appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé. Après le dernier coup, elle caressa furtivement son ventre enflammé et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage; quand le cuir s'attaqua à ses seins, elle comprit qu'elle serait fouettée intégralement sauf le visage. Comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de son ventre, en cinglant ses lèvres intimes. Elle laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave. Elle reconnut à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper son corps. Elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Ka-Sandra mania longtemps avec lubricité. On décida alors de la reconduire chancelante au premier étage pour la placer dans un trou spécialement aménagé dans le mur. Alors que l'on usait de tous ses orifices, un homme exhiba son membre qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres puis avec sa langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on lui refusa de se rendre aux toilettes. Confuse, elle vit qu'on apportait une cuvette et elle reçut l'ordre de se soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là. Se montrer dans cette position si dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. L'impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Ka-Sandra parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Lorsqu'elle eut fini de se soulager, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, elle fut amenée devant Ka-Sandra dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. On lui ordonna ensuite de se coucher sur le sol et de relever ses jambes afin que chacun puisse la prendre facilement. Elle fut possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur son corps. Puis on la releva pour la placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, son ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui ordonna de s'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre ses reins profondément. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait sur le cylindre de latex. Alors, on la força à se pénétrer l'un et l'autre de ses orifices. La souffrance se mua en plaisir. " - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espérais, tu dois continuer". Ka-Sandra venait de lui signifier que son dressage n'était pas achevé. Sa peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de ses reins puis entre ses fesses. Une cravache noir la cingla brusquement avec une telle violence qu'elle poussa un véritable rugissement. La rigidité du cuir enflammait ses reins et mon dos. Les coups lacéraient sa chair, lui procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige l'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, elle comprit soudain qu'elle allait jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, elle osa implorer leur pitié. Juliette naïvement venait bien malgré elle de rompre le charme de la séance. Ils décidèrent de lui faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Elle fut à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que sa tête dépasse d'un coté et ses reins de l'autre. Elle allait être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Ka-Sandra qui l'installa. Elle était en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être fouillée et investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, sa bouche servant d'écrin. Au même moment, un autre utilisait son vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement ses reins, qui comme la totalité de son corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour lui faire mal. Le silence soudain l'exaspéra, car elle ne pouvait rien voir de ce qui se passait autour d'elle. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra sa croupe. Le ventre de Juliette se liquéfia alors. Elle était prise, on ravageait ses reins meurtris. Elle compris enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos à ceinture dont Ka-Sandra s'était ceint à la taille. Elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, pour qu'elle puisse "la remplir jusqu'au fond." Juliette céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pouvoir contrôler. Ka-Sandra se détacha de Juliette qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de saint André face à la salle plongée dans la pénombre. Juliette demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/08/21
Charlotte se planta devant la glace de la salle de bain. Son visage était gracieux. Ses courts cheveux bruns et ses cils retroussés lui donnaient du charme. Elle était grande, mince avec des hanches étroites, des seins qui n'étaient pas imposants mais qui comblaient les mains d'un homme. Elle affleura les mamelons. Le mystère de leur épaisseur par rapport aux aréoles étroites l'intriguait depuis l'adolescence, mais ne lui causait aucun complexe. Leur sensibilité exacerbée était la source de bien des plaisirs. Ses mains étaient attirées par son ventre bombé. Elle ne résista pas, frôlant le nombril au passage. Du bout des doigts, elle lissa sa fine toison cuivrée avant de s'arrêter sur les lèvres de son sexe. Comme les mamelons, elles étaient longues et surtout épaisses, très sensibles aussi. Il s'agissait d'une caractéristique des hypersexuelles. Elle ne se considérait pas comme une nymphomane, mais comme une fille très sensuelle. Elle ne courait pas après tous les hommes qui passaient à portée. Elle parvenait sans grande difficulté à se satisfaire toute seule quand elle en avait envie. D'ailleurs, la dernière fois où elle avait baisé remontait déjà à une semaine. Elle amena ses mains sur ses cuisses fines, mais que la pratique de l'équitation avaient musclées. Elle se retourna, se tordit le cou en arrière pour examiner son cul dans la glace. Il était petit, mais rond et ferme. Il plaisait aux garçons. Juliette s'était certainement fait déjà enculer, alors qu'elle-même n'avait jamais essayé. Est-ce que cela lui plairait ? Probablement, mais elle n'osait pas tenter l'expérience. On disait que ça faisait mal la première fois. Elle se mit de nouveau face à la glace. Qu'attendait d'elle au juste l'homme d'affaires si elle acceptait sa proposition ? Qu'elle se comporte comme une pute, d'accord mais de quelle manière ? En traversant le VIIème arrondissement, le soir, elle voyait les voitures des filles qui tapinaient à la sortie des bureaux. Ce n'était sûrement pas ça qu'il voulait. Une telle pratique était bien trop vulgaire pour honorer la mémoire de son ancêtre courtisane. Elle songea qu'il lui avait raconté une belle histoire, mais qu'au fond elle ne savait pas si cela était vrai. Pourtant, son instinct lui souffla que l'homme était sincère. Charlotte se détourna du miroir. Elle inspira un grand coup. Ensuite, elle se dirigea vers la table de nuit pour prendre dans son sac à main son portable et la carte de visite qu'il lui avait remise. Elle commettait peut- être une bêtise, mais au moins celle-ci serait grandiose. Elle se demandait comment s'habiller pour se rendre chez lui. Après réflexion, elle opta pour un tailleur classique. Elle ne savait rien de ses goûts, mais il devait avoir l'habitude des secrétaires en tenue stricte. Quand elle arriva devant l'immeuble, elle eut un léger pincement au creux du ventre. C'était maintenant que tout se jouait: ou elle entrait, et son avenir était tracé, ou elle repartait et continuait sa vie comme avant. Elle fut tentée de faire demi-tour, mais elle se maîtrisa. Elle n'avait jamais reculé. Il y avait un interphone. Le samedi précédant, l'homme ne s'en était pas servi, mais lui avait la clef, elle non. Cependant, il devait y avoir aussi une caméra quelque part parce que quelques secondes à peine après qu'elle eut sonné, il y eut un déclic et aussitôt la porte pivota. L'appartement de l'homme d'affaires était un triplex, les chambres se trouvaient au second étage. Les tapis, la décoration, le revêtement capitonné des murs, tout était luxueux. Charlotte eut l'impression d'avoir mis les pieds dans une cage aux barreaux dorés. Une jeune fille les attendait dans la suite. La pièce devait faire quatre ou cinq fois la superficie de son modeste studio. Elle comportait en plus une salle de bain attenante. Après s'être inclinée, la jeune esclave ouvrit la grande armoire laquée. Les étagères étaient remplies de vêtements et de lingerie. Tous deux fixaient Charlotte qui eut le sentiment d'être une poupée aux prises avec deux êtres vicieux. Mais à sa propre surprise, ce n'était pas une sensation désagréable. Elle examinait les habits rangés dans l'armoire. Il y en avait trop, elle ne savait quoi choisir. Au hasard, elle prit un string, un soutien-gorge, un porte-jarretelle et une paire de bas noirs. Elle laissa la jeune fille la déshabiller. Elle savait depuis très longtemps que se déshabiller avec élégance et sensualité était un art. Elle ne soupçonnait pas que cela pouvait être vrai aussi quand il s'agissait de se faire déshabiller par quelqu'un d'autre. Les mains fines de la jeune esclave voltigeaient avec grâce. Elles semblaient l'effleurer à peine. Bientôt Charlotte se retrouva nue. Ce fut l'occasion d'apprendre les rudiments du massage. Doucement, la jeune fille appuya sur ses épaules pour l'obliger à s'allonger à plat dos sur le lit. Les caresses tenaient plus de l'attouchement que d'autre chose. Charlotte sentait déjà une chaleur voluptueuse remonter le long de ses cuisses pour atteindre le ventre. Elle décolla ses fesses du lit. Les doigts de l'esclave avançaient lentement, mais sûrement. Ils avaient atteint les genoux. Leurs caresses le long des cuisses affolèrent la jeune femme qui crut jouir avant qu'ils arrivent à son sexe. Le plaisir, à ce stade-là se rapprocha de la souffrance. Arrivée à l'entrejambe, l'esclave marqua une pause pour examiner de près le sexe de Charlotte. Elle paraissait intriguée par les lèvres très développées et la grosseur du clitoris. Charlotte ne résista pas quand la jeune fille lui prit la main, la lui posa sur le sexe. Honteuse mais incapable de se retenir, elle pinça son clitoris entre pouce et index et l'étira. Ce qui mit l'homme d'affaires en joie. Le plaisir montait dans son ventre, irrésistible. Elle cria, son corps tendu en arc de cercle reposant sur la nuque et les talons, avant de retomber sur le lit, molle comme une poupée de chiffon. Elle ne pouvait le nier, Charlotte avait passé une excellente nuit dans sa nouvelle chambre. Malgré tout, elle ne se sentait pas encore à l'aise. Que la jeune esclave lui apporte le petit déjeuner au lit, passe encore, mais qu'elle insiste pour l'aider à faire sa toilette intime, c'était autre chose. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle s'était toujours lavée seule. Cependant, elle dut céder à l'insistance de la jeune esclave. Elle devait admettre qu'en quelques semaines, sa vie avait beaucoup changé. Cette nouvelle existence ne manquait pas d'avantage. Outre le confort matériel, elle lui assurait une complicité avec des personnes partageant son intérêt pour le sexe. Une nuit, elle se leva pour aller voir ce que contenait dans le bureau de l'homme d'affaires une mystérieuse boîte. Elle aperçut à l'intérieur un martinet au manche incrusté de nacre. Elle ne pouvait le nier, la flagellation et le bondage exacerbaient dorénavant son imagination. Cependant, elle considérait que ça dépassait de loin la fessée à main nue. Mais la jeune esclave qui l'avait suivie dans la pénombre se plaça derrière elle. Charlotte s'efforça de se rappeler le détail des images, quand elle sentit le martinet se lever. Le premier coup claqua en travers de ses fesses. Charlotte eut un soubresaut et laissa échapper un soupir. La jeune fille avait mesuré sa force, mais frappé assez fort pour laisser des marques rouges sur la peau bronzée des fesses. Elle savait que mieux valait ne pas tricher avec celle-ci et son mentor. Alors, elle croisa le second coup. Une suite d'images lui revenait en arrière. Elle savait qu'il ne fallait pas frapper toujours au même endroit, mais cingler tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt en haut, tantôt en bas. L'essentiel était de bien rougir toute la surface des fesses pour qu'alors celles-ci s'échauffent en totalité. Le plaisir, à la fin, devait surpasser la douleur. Elle s'appliquait, consciente que l'homme d'affaires les surveillait grâce à une caméra. Progressivement, les fesses de Charlotte prenaient une teinte homard cuit. Elle remuait lascivement son fessier, laissant échapper des soupirs qui n'avaient rien à voir avec une plainte de souffrance. Encouragée, la jeune esclave, désormais nue, passa à l'étape suivante en frappant tantôt le haut, tantôt à l'intérieur des cuisses, juste sous la vulve, là où la chair est la plus tendre. Au premier coup, Charlotte avait poussé un petit cri, mais sans doute plus de surprise que de douleur car elle gigotait de plus belle. N'en pouvant plus, elle se laissa aller sur le bureau et demanda à la jeune fille de la baiser. Interdite, l'esclave en sueur, cessa de frapper, ne sachant que faire. Charlotte lui désigna le manche du martinet. Elle s'en voulut de ne pas y avoir pensé. Retournant la tige, elle la glissa entre les cuisses de Charlotte, qui se cambra s'efforçant de s'empaler. L'esclave fit aller et venir le manche le long du périnée entre les lèvres béantes du sexe. Puis Charlotte se mit à quatre pattes en courbant ses reins au maximum, et l'esclave enfonça le manche dans son anus. La jeune fille, lui pinça un mamelon. Charlotte poussa un gémissement, repoussa sa main, et se remit debout. Elle n'avait jamais imaginé un instant dans sa vie que ce serait une femme qui la forcerait dans la voie la plus étroite de son intimité. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/10/21
*Je recommence à rapatrier mes textes de fetlife enfin celleux que je préfére* C'est toujours tellement touchy une relation D/s enfin moi j'ai toujours trouvé ça tellement touchy. Surement parce que toute ma vie, j'ai du obéir à des ordres. Des ordres genrés, des ordres religieux, des ordres d'attirances, des ordres de respectabilité, des ordres d'avenirs... Il fallait se respecter et envisager l'avenir. Mais que fais t-on quand aucun avenir ne nous intéresse ? Que fait-on quand on a pas envie de se respecter ? Que fais t-on quand on a en nous juste une colère sourde et indistincte qui nous tenaille le ventre. On désobéit je suppose. On apprend à désobéir jusque que ça en devienne absurde. Juste comme ça, par principe, par ténacité, par habitude. Alors oui les jeux d'obéissance ont toujours été difficile pour moi. Je ne suis pas venue au bdsm pour ça de toute façon. C'est juste un accident de parcours la soumission. "J'ai vu de la lumière" comme dirait l'autre... Il y a deux ans et demi après un événement traumatique j'ai choisi de me trouver un maitre et je le voulais plus violent que les autres, plus impitoyable. Parce que je voulais arrêter de sentir les choses, parce que je voulais que mes émotions soient étouffés dans une gaine de douleur, parce que je voulais que quelqu'un décide à ma place et n'être qu'une poupée entre ses bras. Juste en définitive parce que je me sentais pas la force de faire les choses et qu'à part gober des cachets je ne voyais pas bien quoi faire de ma vie. C'est comme ça que j'ai rencontré sam, qui sa mysogynie et sa transphobie mis à part est quelqu'un que j'ai toujours trouvé assez fascinant. Il cherchait quelqu'un qui n'avait pas peur de perdre et j'ai toujours eu un grand amour pour la tragédie alors on s'est assez rapidement bien entendu. Récemment on m'a demandé quels étaient mes meilleurs souvenirs avec lui et je me suis rappelée de ce banc. Un lieu rituel qu'on avait instauré sur ma demande pour quand j'avais besoin de faire un point ou juste faire une pause dans le type de relation qu'on avait instauré ensemble, pour quand ça devenait un peu trop étouffant. C'étais juste en face de chez lui, entre deux rues désertes dévoré par le silence et l'ennui. Le lieu idéal pour parler de nous. Sans règles, sans protocole, juste deux personnes queer paumés qui cherchaient à donner du sens aux choses. Je me souviens de ce jour, il me tenait par la main car j'étais pas capable de marcher toute seule. Il tapait toujours assez fort mais en même temps j'avais besoin de ça pour encaisser ma semaine, un nuage de douleurs pour dessiner un azur qui nous aurait donné envie de rêver. Et ce sentiment que t'es tellement défonce que tu pourrais t'évanouir la maintenant et peut être ne plus jamais te réveiller. Ce sentiment extatique d'être au bord du gouffre et de sentir le vide sous tes pieds. Je sens le contact du banc sur mes blessures, c'est frais et apaisant. Il gèle. Après la chaleur de son sous sol, le froid a quelque chose de doux. C'est toujours moi qui commence à parler, une maniére pour moi de reprendre le controle et d'être à l'initiative des choses : Merci pour la pause, j'en avais besoin. Oh c'est le deal trésor. Et puis je t'ai fais suffisamment morflé pour t'accorder ça sans soucis je pense. Il a la voix chaude, étrangement douce. Cela contraste tellement avec le reste. Parfois j'ai le sentiment que je pourrais tomber amoureuse de lui mais... Mais j'ai trop peur. Jamais je pourrais vivre ça h24. Pour le coté punk ça va mais mon coté walt dysney me manquerait trop. J'ai toujours eu un coté culcul la praline et c'est un coté qu'il n'aime pas. Sam...? Oui lilas je t'écoute (Je souris) J'aime bien quand tu m'appelle comme ça. Ca fait bizarre c'est sur mais je t'avais dis que je respecterais ça. Même si je comprend pas, je respecte. Tu m'avais dis la dernière fois que tu me dirais comment tu es devenu dom ? Il brossa sa barbe de trois jours d'un revers de la main l'air un peu embarrassé. C'étais rare qu'il manifeste une gène quel qu'elle soit et ça me rendait "avide" d'assister à ça. Il finit par dire en tendant les mains vers le lointain. Je pensais que tu avais deviné depuis longtemps. Ca semble évident non ? En fait je sais pas, on a rarement l'occasion de parler tu sais. Même si je te suis très reconnaissante pour chaque moment d'intimité que tu m'accordes. Une bouche ça peut mentir tu sais ? C'est simple en fait, suffit de parler et d'aligner les mots. Mais un corps ça s'est différent. Je préfère laisser parler les corps. Il avait en lui une espèce de douleur contenue en permanence. Comme quelque chose qui menaçait d'imploser d'une minute à l'autre. Au final c'étais la tout le problème de notre relation : on se ressemblait trop. Sa poésie sauvage faisait beaucoup trop écho à la mienne. Oui mais en l'occurrence mon corps communique beaucoup plus que le tien. Je ne suis pas vraiment pas à mon avantage à ce niveau la... Mais tu n'es pas venue me voir pour être à ton avantage non ? Oui touché en effet. Carrément pas pour ça. Je suis séropositif lilas. C'étais pas le genre à faire des blagues et en même temps il avait dit ça d'un ton extrêmement calme. Son ex était décédé du vih, l'une des rares choses qu'il m'avait dit sur lui, ceci expliquait cela... Je suis vraiment désolée. J'aurais du m'en douter oui et vraiment si j'ai été blessante par rapport à ça... Il se mit à rire. A rire assez fort en fait, le genre de rire qui désarme, un rire qui vous donne envie de pleurer tellement on y sens la rage. Tu vois c'est ce que j'adore avec toi. N'importe qui se serait mis en colère en entendant ces mots. Et toi tu es désolée ? C'est moi qui devrait être désolé... Quoi parce que tu m'a pas dis quand on s'est rencontré ? Tu n'avais pas à me le dire c'est ta vie pas la mienne. Si les autres abrutis sont pas capable de se protéger c'est leur problème. C'est pas ce qu'ils disent quand tu leur annonce. Souvent je me faisait insulter voir menacer tellement les gens étaient furax. Qu'ils aillent se faire foutre avec leur "t'es safe" à tout bout de champ. C'est qu'un ramassis de classiste/raciste/validiste et j'en passe et des meilleurs. Eux safe ? Fais moi rire. En fait être "maitre" ça éludait le problème. Je pouvais imposer mes règles du jeu. Et si ça plaisais pas ? Basta tu dégage ! Je comprend... Je pense que dans ces moments la ou au final j'étais le plus à lui. Quand je sentais quels douleurs le traversaient. Mon masochisme ne s'est jamais limité à ces moments de jeu qu'on appelle bdsm, c'est aussi chaque fois que je sens une douleur me percuter, que je la reçois, que je l'écoute. Que je sens à quel point elle vit la quelque part et à quel point elle est jolie. Il y eu un long silence après ça et peut être que ce jour la j'ai crié plus que d'habitude, j'ai encaissé plus qu'il n'aurait fallu, je me suis poussé plus loin que la raison ne voudrait. Pas pour se la jouer compétitive non, juste pour lui dire "Moi je te désire comme tu es et je te trouve joli comme tu es. Avec moi tu ne sentiras pas ce regard qui dit "ah désolée je savais pas..." et ce mouvement de recul, horrible et ignoble que certains se permettent." Oui surement que ce jour la je lui ai dis je t'aime. Mais à ma manière avec la discrétion d'un corps qui gémis. Son langage à lui en somme.
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Par : le 05/04/22
31 Mars et ça répare  Vous étiez très touché de savoir que j'allais venir à votre rencontre dans un lieu inhabituel.  J'étais très touchée de savoir que j'allais venir à votre rencontre dans un lieu inhabituel...  Le trajet n'était pas aussi simple que d'habitude,  mais il avait un goût de revanche après l'isolement forcé et subit. Une escapade appréciée à sa juste valeur avec un parfum de liberté. Sachons nous délecter de cela et aux oubliettes les difficultés traversées.  Nos retrouvailles promettaient d'être belles comme à chaque retrouvaille... Nous savions que le moment valait le déplacement avec la certitude de retrouver, de nous retrouver dans nos moi les plus profonds, ceux que nous ne pouvons partager avec personne d'autre, tant ils sont dans ce diapason que peu d'élu(e)s ont...  Notre complicité est telle, qu'elle est partie prenante de mon équilibre sexuel et par extension de mon équilibre de femme assumée et assumant cette sexualité si... particulière, effrayante parfois mais tellement épanouissante...  Bras et mains attachés dans le dos, à genoux je me survolais, fascinée de ma légèreté. Comme si tous mes soucis, complexes ou désamour de moi-même devenaient de simples broutilles, des insignifiances sans aucune importances dans le sens de ma vie. Comme si je dansais pieds nus et que j'écrasais avec délectation toutes ces barrières que j'érige ou que je m'impose.Non, plus rien n'a d'importance si ce n'est le souffle de ma vie, mon cœur qui bat, ma peau qui frissonne, mon corps qui est.  Je me survole et je suis bien. Je me contemple.  Moi l'envolée observant avec fascination la moi étriquée. Heureuse. Comme lavée, comme immaculée et si légère.  Lâcher prise ? Subspace ? Je ne sais pas et dans cet instant et maintenant dans le souvenir de cet instant je me fiche de mettre des mots dessus, c'est superflu. Je veux garder et chérir mes émotions. Je suis là, genoux à terre, mains et bras emprisonnés dans vos cordes dans le dos le buste sur le lit, les seins écrasés avec les pinces encore au tétons, douloureuses pinces. Je suis haletante, étourdie. Je ressens encore le feu de la cravache, la piqûre des élastiques aux pieds...  Je redescends doucement, à regret, presque douloureusement.  Douleur de devoir m'arracher à cet état d'apensenteur dans ce voyage où je m'évadais un peu plus. Dans ce voyage où vous m'avez conduite avec tant de passion, de respect.  Vous connaissez mes frayeurs... Moi : j'ai peur  Vous : je sais Oui vous savez et de le reconnaître avec cette voix basse, grave, tranquille, assurée sans aucune condescendance ou suffisance m'a rassurée bien plus qu'une volée de mots inutiles et même si la peur était là, elle prenait, juste à entendre votre "je sais" une saveur bien plus agréable.  Nous nous sommes allongés, j'ai posé ma tête sur votre si séduisant torse et j'ai entendu le son de votre cœur. Vous sembliez si calme mais ses battements puissants et rapides m'ont bouleversée...  J'ai réalisé que pour vous aussi ce moment avait été particulièrement intense. Vous l'avez reconnu de cette belle voix grave basse tranquille...  J'avoue, j'en ai été vraiment touchée, mes yeux se brouillent de tendresse en y repensant...  Je vous remercie tant pour me permettre d'accéder à cette évasion et de ressentir tout ça... Oui nous nous sommes bien trouvés...  Merci Alain DiMatin  Ps : J'ai tenté d'exprimer au plus juste ce que nous avons partagé avec l'approbation d'Alain DiMatin, même si ce récit n'est qu'un ultra condensé de nos ébats.  Nous sommes conscients que sans l'aide du site BDSM.fr rien de tout cela ne serait arrivé. Nous nous sommes rencontrés via le site et nous nous sommes bien trouvés...   A l'aube de nos 4 années de complicité charnelle, de nos presque 5 ans de dialogues avec ses hauts et ses bas, nous poursuivons paisiblement cette relation qui nous apporte l'équilibre dont nous avons besoin.  A toutes les âmes esseulées, ne perdez pas patience, ne laissez pas l'amertume ou la frustration prendre le dessus. Des belles histoires ça n'arrivent pas qu'aux autres.... Faites vous confiance et cela viendra à vous, comme ce fût le cas pour nous. 
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Par : le 02/10/22
Ses yeux, ce fut longtemps tout ce qu'elle connut d'elle. Beaucoup croient qu'elle fut séduite par sa voix. Mais il a fallu longtemps pour qu'elle en entende le timbre et, déjà, tout était joué. En vérité, c'est son regard qui l'a frappé au cœur. Quand un tel choc amoureux arrive, le temps est suspendu. Bien ou mal, un corps finit toujours par réagir mais à forcer la repartie, on en amoindrit la valeur et le sens. En aimant d'amour, on aime quelqu'un d'autre et même en faisant l'amour, on se donne. De nature plus narcissique, l'amitié tolère l'égotisme, elle l'encourage. Car le climat tempéré de l'amitié favorise l'éclosion du beau sentiment dont chacun renvoie à l'autre l'image délicieuse. Rien d'urticant, rien de vénéneux dans ce jardin. La fleur bleue n'a pas d'épines. Complaisante plus que toute autre, l'amitié amoureuse est un jeu de miroirs qui reproduisent à l'infini le meilleur profil de soi-même. Il s'agit d'un accord, dont les orages de la passion ne risquent pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcit le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée. Elle allait se jeter encore dans ses bras et le monde entier en serait transformé. C'est cette fille innocente et belle si cruellement violentée par ses propres fantasmes que Juliette avait le désir de protéger. Vient toujours un moment où les mères ressentent le désir douloureux et désespéré de protéger à tout prix leurs adolescentes, comme s'il était en leur pouvoir de leur donner à vivre une autre vie. On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Juliette l'avait promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, parce qu'elle savait qu'elle ne lui disait pas la vérité. Son travail était prenant, comme au temps de son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée, constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand et rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé. Elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Quand elle la vit s'avancer vers elle, elle eut un imperceptible mouvement de recul. Puis, sans y penser, elle lui tendit la main. C'était une manière tout à la fois de s'en approcher et de se tenir à distance. Le contact de sa main chaude la surprit et la fit revenir à elle. D'un coup, le rêve prenait une réalité et la femme à laquelle elle songeait cessait de d'être une pure apparence pour devenir un corps et promettre le plaisir. Elles venaient de quitter une vie qu'elles ne vivraient jamais plus. Celle pendant laquelle elles ne s'étaient pas connues. Elles furent ainsi frappées par l'amour. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait. Mes cheveux étaient mouillés, elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle. Je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Elle fut si heureuse que tout ce qu'elle vit, rendit encore plus séduisante la femme impétueuse. Elle aimait son regard couleur d'aveline, l'épi de cheveux noir de jais sur le coin de son front. Elle aimait sa gêne et son malaise car elle y lut la confirmation qu'elle était aussi fortement attirée par elle. Très hardie dans l'intimité, elle parvint à tout lui céder. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Charlotte comprit en cet instant qu'elle ne cesserait plus de désirer Juliette et que cet assouvissement, dont elle s'était passée pendant si longtemps, lui deviendrait dès lors aussi nécessaire que l'air qu'on respire, le silence qu'on entend. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 19/12/22
Son corps était là mais son esprit déjà loin, si loin. Elle l'avait remarqué, elle notait tout. Rien ne lui échappait, sinon parfois la raison.Juliette s'arracha du lit le matin, avec plus d'agressivité que d'élan, se doucha et se maquilla à la hâte, n'accepta que la tasse de café noir que Charlotte avait eu juste le temps de lui préparer, et se laissa seulement baiser fugacement le bout des doigts, avec un sourire machinal et un regard plein d'animosité. Elle l'avait pliée à tous ses fantasmes, façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle comme allant de soi les plus outrageantes complaisances. Charlotte n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le croyait. Elle était infiniment plus bouleversante lorsque son corps arborait des traces, des traces, quelles qu'elles fussent, car elles prouvaient que rien ne luit était épargné. Les cicatrices s'étaient boursouflées et formaient des renflements plus foncés que la couleur de sa peau. Ce matin-là, Juliette voulut l'observer dans son sommeil. Charlotte reposait sur le ventre, les mains sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle s'approcha, s'assit dans un fauteuil et se surprit à rabaisser les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux l'examiner. Ses traits si parfaitement réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui briserait cette harmonie, exaspérante à force d'équilibre. Elle était si claire de cheveux que sa peau pourtant laiteuse paraissait plus foncée que sa chevelure, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. On voyait encore briller la sueur sur ses seins. La veille, elle avait été fouettée, d'abord à peine, puis plus fort, puis encore plus fort. Elle avait pleuré.   Juliette avait cessé qu'elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. De sa tête, seul son regard se dérobait alors à l'observation, mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si limpide qu'on lui voyait l'âme. Charlotte n'avait à se reprocher que des pensées, et des tentations fugitives. Pourtant, il était certain qu'elle était coupable et que sans le vouloir, Juliette la punissait d'une faute qu'elle ne connaissait pas, puisqu'elle restait intime, tout intérieure mais avec le temps, elle l'avait décelée: la facilité et surtout la servilité. Charlotte était heureuse que Juliette la fouette et l'avilisse dans la prostitution parce que son abnégation donnait à sa Maîtresse la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur, la honte du fouet, les outrages infligés, lui semblaient le rachat de sa faute. Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant éprouvé ce manque qu'en cet instant précis, à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un peu coupable de la jubilation goûtée lors de la première séance de flagellation, la facilité avec laquelle elle s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en trois ans, elle remettait en question ce qu'elle savait de Charlotte. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment sûre d'elle ?." Il y avait des étreintes qui lui avaient été immondes, des doigts dans l'anneau de ses reins qui étaient une intolérable insulte, et des langues et des sexes, se caressant à sa bouche fermée, au sillon de toutes ses forces serré de son ventre et de ses reins, si longuement que le fouet n'avait pas été de trop pour la réduire, mais auxquels elle avait fini par s'ouvrir, avec une indifférence et une servilité insupportable. Et si malgré cela, son avilissement lui était doux ? Alors, plus sa bassesse était grande, plus Juliette était miséricordieuse de consentir à faire de Charlotte, l'objet de son plaisir. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ?   Juliette ne l'était plus de sa propre soumise, donc alors d'elle-même. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Charlotte était-elle insensée ? Indéchiffrable, celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que son esclave gisant dans le lit. Elle la regardait dormir et la jugeait. Rien ne semblait troubler le sommeil de Charlotte. Mais quelle Charlotte observait-elle dans la pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un que l'on outrageait ? Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient. Bien sûr, elle parlait dans les supplices, mais peut-on appeler paroles ce qui n'est le plus souvent que plaintes et cris. S'installer dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Juliette avait déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier. Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Juliette avait rencontré Charlotte. Le contraire idéal de Juliette, son négatif dans la soumission et dans la vie. Charlotte était blonde, Juliette était brune, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les enjeux.   Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante, raidie sous sa langue, la fit hurler sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, tétanisée, moite de plaisir, épuisée mais heureuse. Le lendemain, Juliette l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant. Charlotte ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts, ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Juliette tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage. Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Charlotte sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Juliette lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent l'intérieur des cuisses, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Charlotte se débattit de tout son corps.   Elle crut que le jonc la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Juliette ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place alors à un plaisir diffus. Après la dernière sanglade, Juliette caressa furtivement ses jambes enflammées, cette simple marque de tendresse donna à Charlotte le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. Comme si Juliette avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle avait dissimulé de son mieux sous des râles et des sursauts, elle fit le tour de son corps écartelé et se plaça devant elle. Puis, elle écarta ses fesses et l'inspecta intimement avec ses doigts, puis avec un speculum dont l'acier froid affola son anus qui s'ouvrit au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Charlotte n'était plus qu'un objet privé de volonté, soumis et servile. Juliette se ceignit d'une ceinture harnais armée d'un olisbos trapu et veineux et la sodomisa brutalement, exigeant d'elle qu'elle se cambra davantage, afin que le dard massif la pénétra profondément, jusqu'au tréfonds de ses entrailles. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie rendue aussi aisé, bien que plus étroite que l'autre. Juliette s'arracha d'elle comme l'animal repu après l'accouplement. Elle fut heureuse que Charlotte fut doublement ouverte et lui dît qu'elle veillerait à ce qu'elle le demeura. La jeune esclave fut si claire de joie, que sa peau hâlée ne sembla pas marquée. Elle remercia sa maîtresse, et lui dit qu'elle l'aimait. Juliette ne la libéra que lorsqu'elle eut fait d'elle à son plaisir. Moite et tremblant de froid, elle avait descendu les dernières marches qui menaient au sous-sol. Il n'y avait ni lit, ni simulacre de lit, ni couverture, seulement la gourde et austère chape de sol. Juliette lui demanda de s'allonger sur le béton glaçant. Charlotte demeurerait le reste de la nuit, enchaînée, cuisses ouvertes et écartées, sans pouvoir refermer ses jambes. Seule dans le noir et le silence, en sueur, elle ne sentait plus que le collier et les bracelets, son corps partait à la dérive, alors elle s'endormit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/04/23
La jeune femme se souvenait comment elle s'était donnée, sans aucune retenue, à trois inconnus, avec cet abandon qui marque le don sans retour, l'entrée dans une sensualité qu'elle imaginait encore plus vaste, dans une confiance sans fêlure, sa Maîtresse s'était effacé dans le sommeil, la laissant brusquement tout à sa solitude, meurtrie qu'elle lui eût imposé son propre rythme, au mépris du tempo de ses sens. Elle avait négligé sans façon son penchant pour les heures sans fin, où l'amour n'est pas borné. Pas respectée, elle s'était sentie outragée par des sexes, et impuissante au surplus, furieuse, d'être si peu entendue, si mal considérée. Il est clair que Juliette n'avait cessé de violer pareillement le rythme intime de son être, de méconnaître cette pulsation qui régulait tous ses désirs. Sans qu'elle puisse se défendre, les trois hommes usèrent de ses trois orifices naturels, avec une prédilection exacerbée pour son anus où, sans préparation, les membres s'enfoncèrent, lui arrachant de véritables cris d'horreur et de douleur, ne se retirant que pour se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité,  provoquant un écœurement tel qu'elle se sentit prête à défaillir. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles.   Sa Maîtresse, toujours en avance, ou en retard n'avait jamais su aimer son émotivité-fleuve dont les zig-zags étaient si étrangers à son besoin vital de simplicité. À nouveau son irrespect aveugle éclatait, cinglant. Au fil des temps, la jeune fille s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise, le besoin même d'être forcée, emmenée loin de ses balises ordinaires par la femme qu'elle aimait, conduite, par elle seule jusqu'au tréfonds de ses peurs les plus tentantes. Charlotte lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être "sa chienne", et regardée comme telle, parfois dans le clair-obscur de leurs soirées mitonnées pleines de sueur.  Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion.   La jeune femme n'était pas sûre de souhaiter que ce même homme la vît ainsi, qu'il pût superposer sur leur quoditien réglé les images d'elle abandonnée à ses dernières pulsions, rageant dans le plaisir de n'être pas affranchie une fois pour toutes de ses pudeurs.  Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge.   C'était bien avec sa Maîtresse, dans la sécurité de leur amour ancien, qu'elle eût voulu se risquer sur ces pentes où tout l'être engage sa bestialité pour mieux se refaire une âme. D'une certaine licence sexuelle improvisée ensemble, Charlotte attendait une collision décisive avec sa vie inconsciente. Derrière une fausse apparence d'ingénuité, la jeune fille se découvrait une nature de plus en plus masochiste. Sans avoir le goût pour l'aventure, elle recherchait l'inattendu, pour avant tout se faire peur. Il lui arrivait ainsi de plus en plus souvent de demander à Juliette, l'autorisation d'être battue, sans être attachée par des bracelets à une croix, à ses poignets et à ses chevilles, juste pour le plaisir de se surpasser dans le chemin de sa soumission, lui offrant ainsi la plus pure preuve de son abnégation. On prit le parti de lui concéder cette grâce. Confiance aveugle où elle devenait elle-même aveugle lorsqu'un bandeau, un masque de cuir ou une cagoule recouvrait ses yeux, lorsqu'elle devait se soumettre à certaines épreuves, en des lieux et avec des tiers connus d'elle seule. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite, mais heureuse. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement libérée. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit à même le sol, nue et épuisée. Souillée de sperme et de sueur, chancelante, seule dans le noir, elle se caressa lascivement dans l'obscurité, portant ses doigts à sa bouche, pour mieux se délecter de ce substrat mêlé, visqueux et glutineux, miel de son propre suc et de la semence des Maîtres, avant de sombrer dans la nuit, rassasiée et heureuse.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/04/23
Naturellement, détailler des arbitrages intimes et obscurs laissait à qui ne la connaissait pas le sentiment que la jeune fille était pour le moins étrange, mais elle ne l'était pas davantage que les femmes et les hommes qui zigzaguaient chaque jour entre leurs fantasmes et leurs peurs. Les humains sont ainsi, habiles à dissimuler les invisibles contraintes qu'ils se figurent, à taire les irréels précipices que leur esprit torturé leur fait voir, tout persuadés qu'ils sont que les impossibilités auxquelles ils croient existent bien. La jeune fille goûtait alors le délice de se savoir comprise, transpercée par ce regard ingénieux qui l'évitait obstinément. La nuit s'installait dans une douce ambiance de sensualité. Les deux amantes semblaient très heureuses. Juliette contemplait impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître alors que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante alors sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient ainsi comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Charlotte étendue sans défense, était infiniment désirable. Tel le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme. Le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos.   Déconcertée, elle n'avait plus qu'une certitude, elle se savait prête à être infibulée, porter des anneaux aux lèvres de son sexe, aussi longtemps que sa Maîtresse le souhaiterait. Là était bien sa jouissance la plus enivrante: être devinée, observée scrupuleusement, reconstituée à partir de déductions et enfin reconnue dans sa sinueuse complexité. Ce sport la ravissait lorsqu'il s'appliquait à sa personne si dissimulée, qui plus est avec un tact qui traquillisait ses pudeurs. L'onde surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Charlotte fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair, de silence qui les abritait où Charlotte était soumise, le plaisir que Juliette prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu façonnait. Juliette la conduisait ainsi à l'abnégation. Car si Juliette l'aimait sans doute, et Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement inexorablement exigeante. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Juliette avait noué des liens plus étroits.   La jeune fille était celle qui par la seule qualité de sa présence, et de sa dévotion, donnait à sa Maîtresse accès à l'émotion de sa vie, si difficile à atteindre avec une autre. Et puis, elle était aussi touchée par Charlotte que par les talents qui restaient à naître en elle, ces territoires inexplorés qu'elle devinait derrière ses singulières folies.Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. Ainsi gardée auprès d'elle des nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, Charlotte se prêtait à ce qu'elle demandait avec bien ce qu'il faut appeler de la reconnaissance, ou un ordre. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Charlotte remercia Juliette. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Juliette la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Juliette s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent, Charlotte connut un nouvel orgasme qui vite la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Chaque abandon serait alors le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquitterait comme un dû. Il était très étrange qu'elle en fût comblée. Cependant Charlotte sans se l'avouer à elle-même, elle l'était. Après une toilette minutieuse, pour retrouver son état de femme libre, Juliette qui regrettait alors de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva.   Sa Maîtresse savait qu'elle ne s'échapperait de ses propres fantasmes qu'en libérant sa jeune soumise des siennes. Car il est clair que par un étrange jeu de miroir, cette jeune fille lui renvoyait très exactement l'image de ses propres limites, celles qui la révoltaient le plus. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Juliette lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Charlotte se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Alors Juliette lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Puis Juliette la prit, et il parut à Charlotte qu'il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait fait qu'elle s'aperçut qu'au fond d'elle elle avait douté si même elle avait encore envie d'elle, et qu'elle y vit seulement naïvement une preuve d'amour. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Juliette. Les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes. Elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Juliette a le droit d'offrir Charlotte. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour Charlotte, il n'y avait pas de plus grande démonstration que dans l'abnégation.   Et puis tout alla très vite, elle allait obéir par goût du jeu, ne fixant aucune limite à son désir de provoquer et de choquer. Ses cheveux blonds brillaient comme s'ils avaient été huilés, ses yeux bleus, dans la pénombre paraissaient noirs. Charlotte était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue un bel effet. Juliette lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. Elle qui se prêtait toujours de son mieux était malgré elle toujours contractée, alors sa Maîtresse décida de la forcer. Juliette interrompit subitement la séance qui lui parut trop douce, génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Devinant les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Juliette mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce, la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Charlotte qui lui demanda de la ramener dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue et fière, guidée alors par Juliette qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse que cette nuit-là.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/05/23
La douleur ne se lasse pas. J'eus encore mal. Ce que je souhaitais de toutes mes forces, c'était que ma Maîtresse fût cruelle, qu'elle eût envie de me faire souffrir et de se venger de moi: alors, j'aurais pu espérer. Rêver à haute voix, avec cette fierté de la plainte et des pleurs, cette violence conquérante, avec cette rapacité de la souffrance et cette volonté, tendue jusqu'à la déchirure et à l'éclatement. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, Juliette fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer, pour prouver que je pouvais devenir un jour une parfaite esclave. Aucune imagination n'approcherait le bonheur que je ressentirais à la liberté avec laquelle on userait de moi, aucune limite à la façon dont sur mon corps on pourrait chercher du plaisir. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris.   Mes yeux, ses mains, sa bouche s'adressaient à elle. En quelques instants, elle obtiendrait de moi plus que je n'avais acquis depuis des mois. J'avais besoin d'une bonne Maîtresse, et qui se défie de sa bonté. Tout était sexe en moi, et jusqu'à l'esprit. Obéir jusqu'au sang. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrême écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Brûlante et raidie, mon martyre devint bientôt délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et ouverte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement. Juliette effleura de ses lèvres la dure pointe de mes seins, et de sa main gantée le creux de mon ventre. Elle me fit jouir sans relâche. Dans un éclair, je me sentis délivrée, anéantie mais comblée.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/23
"Le transfert a réussi ! The transfer was successful ! " (*) Je hurle ma joie à destination de mon Maître et de Sonia, en espérant qu'ils m'entendent. Je perçois la voix lointaine de mon Maître venant du canot en contrebas. "Bravo! Qui est l'hôte ? " "C'est moi ! It's me ! " J'ai un sourire jusqu'aux oreilles - j'espère qu'il le voit sur l'écran de contrôle. Le vent s'est levé et fait un bruit d'enfer à flanc de falaise. Les félicitations de nos propriétaires sont à peine audibles mais on les sent appuyées. Le soumis, qui vient de retrouver les sensations dans sa bite, est très excité et me demande la permission de jouir dans mon cul. Je ne sais pas - ce n'est ni à moi, ni à lui de décider. Sa voix porte plus que la mienne. D'un commun accord, c'est lui qui pose la question à nos propriétaires, pour nous deux. L'accord ne tarde pas à venir. J'en suis heureuse - il l'a bien mérité. Moi je n'ai plus aucune sensation dans le cul - deux paires de zébralyvox, c'est radical... - mais j'aime donner du plaisir. La descente à flanc de falaise est presque plus angoissante que la montée - je ne ferai pas cela tous les jours! Le soumis descend après moi. Il n'est plus en érection. Sa bite pendante et ses couilles se balancent joliment pendant la descente. Je n'arrive pas à en détacher mon regard. Mon Maître l'a bien remarqué. "Salope...", me dit-il affectueusement à l'oreille. De retour dans la crique, mon Maître me prend par la main. Le contraste entre nos couleurs de peau, sublimé par la lumière très particulière du Nord, me fait penser au Yin et au Yang. Noir et blanc entrelacés, complémentarité du Maître et de l'esclave, lien fusionnel. Le bonheur m'envahit. Sonia et son soumis s'éloignent discrètement, nous laissant seuls. Sonia est intelligente - elle a compris qu'à ce moment-là nous avons besoin de nous retrouver à deux, seuls au monde. Nous nous asseyons sur deux rochers qui semblent avoir été placés là à dessein et philosophons. Mon Maître me fait penser à un vieux sage africain. Je bois ses paroles. Il m'écoute attentivement aussi. Je ne me suis jamais sentie autant aimée et valorisée que depuis que je suis sa chienne. Aucun mot ne saurait exprimer le bonheur que je ressens à être là, nue, face à cet homme que j'admire. Comment expliquer ce lien si subtil ? Comment expliquer le bonheur d'être esclave de l’homme que l’on aime ? C'est impossible je crois. Il me met la laisse, pour rejoindre la cavité vaginale dans laquelle nous retrouvons Sonia et son soumis. Sur le trajet, je l'informe de la sollicitation du jeune homme sur le ferry. Il décide de ne pas me punir – il admet que matériellement il m'eût été difficile de le contacter. "Il te reste trois jours sur l'île - Profites-en et donne-lui du plaisir" "Je ne peux pas rester avec vous, Maître ? " "Il y a certaines choses que je ne peux pas te dire. C'est mieux pour ta sécurité. Obéis et ne pose pas de questions ! " Oui, bien sûr, j'obéirai. Sans discuter. Je l'ai toujours fait. J'ai juste le temps de dire au revoir à Sonia et à son esclave. Mon Maître me rend le sac à dos contenant mes vêtements et m'ordonne de rejoindre mon hôtel. De retour à l'hôtel, j'imprime le formulaire d'évaluation que j'avais sur mon PC et j'expédie un mail au jeune homme pour lui proposer de visiter l'île ensemble comme il le souhaitait. Je me réveille brutalement au milieu de la nuit et j'ai l'illumination. Mon cerveau a travaillé pendant mon sommeil.  Depuis le début j'étais intriguée par le ballet parfaitement synchronisé du zébralyvox gémellaire dans le flacon. Il scannait son environnement, c'est sûr! Le couple de zébralyvox agit comme un capteur différentiel, et en se déplaçant en parfaite synchronisation il se construit une image tridimensionnelle de l'activité électrique dans son voisinage. C'est comme cela qu'il détecte précisément les foyers de douleur. C'est aussi comme cela, sans doute, qu'il détecte la présence d'autres zébralyvox. C'est pour cela qu'il a une grosse tête - enfin, deux grosses têtes... Deux cerveaux intriqués, dédiés à la localisation fine des impulsions nerveuses. La grande quantité d'images Sonar géolocalisées mais de mauvaise qualité dont Sonia dispose, ne pourrais-je pas les traiter selon le même principe pour, par corrélation, calculer des images plus précises ?   Le lendemain matin je trouve sur mon mail une réponse enthousiaste du jeune homme, qui me propose un lieu de rendez-vous où se retrouver pour visiter l'île ensemble. Je passe le prendre à l'endroit indiqué. Avec les contrôles aléatoires liés au fucking pass, il faut être très prudent. Je ne peux pas lui proposer de venir me baiser à l'hôtel. Un employé de la réception risquerait de nous dénoncer à la milice. Et puis, les échanges par mail sont peut-être surveillés. Il faut faire très attention à ce que l'on écrit. Je m'habille en pute, un peu comme sur le ferry, mais en plus explicite - ordre du Maître. Sans culotte bien sûr. Collier d'esclave au cou. Autant qu'il n'ait aucun doute sur le fait que - certes nous nous retrouvons pour visiter l'île -  mais aussi qu'il pourra visiter mes orifices sur simple demande. Je me lubrifie le cul avant de partir. Dès qu'il monte dans ma voiture, il remarque les lacérations du fouet et des ronces sur mes jambes, et m'interroge. L'occasion pour moi de lui expliquer, en rougissant, que je suis esclave, propriété d'un Maître, et ici avec son accord. Ouf! Ce n'était pas facile à dire pour moi qui suis une grande timide, mais comme ça c'est fait, les choses sont claires. Après avoir visité les ruines spectaculaires du château Hammershus, qui surplombe la Baltique, nous trouvons une table de pique-nique à proximité. Je meurs de faim, n'ayant rien mangé à l'hôtel ni la veille au soir, ni au petit déjeuner.  Les insectes ça me dégoûte, mais malheureusement au sein de la Suprême Alliance Démocratique cela devient de plus en plus difficile de trouver de la nourriture traditionnelle. Il a apporté un panier de pique-nique et pendant que nous déjeunons il finit de me raconter l'histoire millénaire et sanguinaire de ce château. Il est vraiment sympa. Je l'apprécie de plus en plus. L'amélioration des images Sonar me trotte dans la tête. Après le pique-nique, je lui demande de m'accorder 30 minutes. Je sors mon PC portable pour tester une idée. Je suis comme ça. Quand une idée me trotte dans la tête, cela tourne vite à l’obsession. Il me pose des questions. Il s'intéresse. Je ne peux pas tout dire, mais juste un peu, ayant du mal à modérer mon enthousiasme. J'adore parler de ce qui me passionne - mais je ne dois pas être trop bavarde. Il me parle du lycée et des études scientifiques qu'il envisage. Tiens donc! Les sciences cela n'intéresse plus les jeunes en Occident. Il me plaît vraiment ce gars. Alors que je m'apprêtais à remonter dans la voiture, il me prend par la main et m'attire dans un coin un peu isolé, au milieu des ruines. Le site n'est pas fréquenté en cette saison, heureusement. Je sais ce qui va m'arriver, et j'en mouille déjà. Il me retire lentement ma robe, tout en m'embrassant, découvrant les marques de fouet qui me strient tout le corps. Il a un petit mouvement de recul, certainement surpris par ces marques qui ne laissent aucun doute sur la sévérité avec laquelle j'ai été fouettée. Puis il me complimente.  Je ne sais pas si c'est pour mon physique ou pour la perverse beauté de mes marques. Il m'avoue que je suis la première femme qu'il va baiser et qu'il est un peu intimidé. Cela m'intimide aussi. Je vais essayer d'être à la hauteur et de ne pas le décevoir. Je lui dit de ne surtout pas s'embarrasser de préliminaires, de ne pas se soucier de mon plaisir. Mon Maître me baise ou m’encule toujours directement, sans ménagement, alors j'ai l'habitude, et j'adore être prise ainsi. Et puis, je suis déjà bien trempée. Je lui dit que mon cul est déjà lubrifié, s'il souhaite me prendre par là. Mais il préfère la chatte pour une première expérience. Tant mieux, moi aussi. Je jouis très vite et enchaîne orgasme sur orgasme. Visiblement, le zébralyvox n'a pas encore regagné mon clitoris. Trois jours de tourisme agréable, en bonne compagnie, et de baise. On peut imaginer pire comme séjour! Cela m'aide à supporter l'absence de mon Maître. Il a eu l’occasion de visiter mes trois orifices. Je lui demande lequel il préfère. La chatte ! Dommage que ce ne soit pas l’avis de mon Maître, qui me la met presque toujours dans le cul… Avant de le quitter je lui tends le formulaire d'évaluation, en lui demandant s'il veut bien le compléter, le signer et le mettre sous enveloppe cachetée que je remettrai à mon Maître. Je sais que si mon évaluation est mauvaise, je serai sévèrement punie. Mais je suis confiante - je suis certaine qu'il a passé un bon moment. S'il est honnête - ce que je crois - il devrait bien me noter. Réveil de bon matin. Ce sont mes dernière heures sur l’île. La veille au soir j'ai travaillé jusqu'à très tard pour écrire un programme de traitement des images Sonar. Je n'ai aucun moyen de joindre Sonia. Je me lève très tôt et j’emprunte le sentier côtier au pas de course, pour redescendre dans la crique, en espérant qu'elle y est encore. Je me déshabille entièrement avant d'entrer dans la cavité vaginale. J'ignore quelles sont les idées de Sonia, mais visiblement son esclave est toujours nu en sa présence, alors je ne voudrais pas commettre d'impair. Nous sommes complices, mais cela n'autorise pas les comportements déplacés. Même si je ne lui appartiens pas, elle est Dominatrice, je suis esclave. Me présenter habillée devant elle me semblerait impoli. Je n'entends aucun bruit. Probablement qu'elle est déjà partie. Ah non! J’aperçois la lumière. "Hello Ysideulte ! What are you doing here ? " Son soumis, nu, me salue également. Sa bite est emprisonnée dans une minuscule cage métallique, dont l'intérieur est hérissé de longs pics acérés destinés à dissuader l'érection. Le pauvre... C'est inhumain de traiter un homme de cette manière, me dis-je. Le temps d'expliquer mon idée à Sonia et de lui transférer les programmes que j'ai écrits, je dois déjà repartir si je ne veux pas rater le ferry. Je n'ai pas le temps d’attendre les résultats du traitement, qui va nécessiter plusieurs heures de calcul. Espérons que ce sera concluant et que Sonia pourra en tirer quelque chose. En guise d'au-revoir, elle m'embrasse tendrement tout en glissant ses doigts dans ma fente. Elle sait y faire... Je ne tarde pas à jouir. Décidément, moi qui me croyais 100% hétéro, mes convictions sont fortement ébranlées. Elle me félicite chaleureusement de m'être présentée nue. "You behave in a manner that honours your Owner !".  Visiblement elle ne me tient pas rigueur de l'écart de comportement que j'ai eu. Emportée par mon enthousiasme quand je lui expliquais comment utiliser mon programme je me suis adressée à elle comme à une amie... "Lower your eyes, slavegirl ! No sustained eye contact without permission" m'interrompit-elle sèchement au milieu de mes explications. Je reprends la route. Traversée sur le ferry, puis direction la Bretagne ! 20 heures de route ! Je fais une étape en Allemagne - J'ai trop peur de m'endormir. Sur la route, les friches industrielles témoignent de l'effondrement de l'économie Allemande, autrefois florissante. Depuis le sabotage de 2022, la rupture irréversible de l'approvisionnement en énergie bon marché au profit du coûteux gaz de schiste américain a sonné le glas des industries qui faisaient autrefois la fierté du pays. L'hôtel est de bon standing et je peux profiter d'un petit déjeuner classique. Cela fait du bien avant de reprendre la route. En France, sur l’autoroute, les panneaux lumineux disposés à intervalles réguliers répètent jusqu’à l’écœurement le message du moment "Tous zébralysés - Tous protégés". La campagne politico-médiatique en faveur de l'injection du zébralyvox génétiquement modifié vendu par la filiale pharmaceutique de la BAFC (Bill & Alvértos Fucking Corporation) bat son plein. L’injection fut d'abord réservée aux personnes âgées ou souffrantes. C'est maintenant la totalité de la population qui est incitée à se faire injecter le coûteux symbiote. Quelques complotistes, promptement censurés et conduits illico-presto en hôpital psychiatrique, ont prétendu que sans tarder des mesures plus coercitives seront mises en places. Mais ce sont des élucubrations sans fondements, assurent les fact-checkers, qui ont interrogé le Ministère de la Vérité. Si mon hypothèse est la bonne, le zébralyvox OGM, stérile, cloné, privé de son jumeau, est incapable de localiser correctement les sources de douleur, incapable de scanner son environnement. Aveugle, privé d'énergie électrique, une mort rapide l'attend. Déjà, des messages commencent à circuler comme quoi la zébralysation devra être renouvelée fréquemment. Pour remplacer les symbiotes morts, sans doute... Et pour remplir par la même occasion les caisses de la BAFC. Près de chez moi, un centre de zébralysation vient d'ouvrir, comme partout dans le pays. C'est presque en larmes et désespérée par l'avenir qui nous attend que je sors la clé de ma maison. Mais la porte s'ouvre devant moi. " Maître ! " Enfin un rayon de soleil dans cette déprimante société démocratique. à suivre (*) Contexte L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). Dans mes articles, les quelques paroles laissées en langue étrangère (anglais, danois) ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. C'est un choix volontaire pour mieux coller à la réalité. Si vous souhaitez une traduction de certaines paroles n'hésitez pas à me le demander dans le champ de commentaires (un traducteur automatique peut aussi faire le job).  
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Par : le 10/08/23
La jeune femme avait trop souffert, en secret, pour ne pas accepter ce désordre affectif en respirant très fort. Les libertés immédiates s'appelaient les cheveux très courts et les amantes au grand jour. Elle préféra certainement la première. Elle se retrouvait dans ce coin de camaraderie, ces mots d'ordre, cette frénésie qui marquait les corps. Sa frénésie était un peu glacée, voilà tout. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable.   Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée mais morne, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.   Il ne s'agissait pas de cet ennui qui vous fait bâiller, mais vous permet de rire de soulagement une minute plus tard. C'était quelque chose de grave, qui atteignait l'esprit et la désolait. Elle écoutait son amante danser avec les mots, les modes, elle riait quelquefois, et une tristesse écœurante lui restait, quand elle était partie. Sa méchanceté à l'égard des idées généreuses empoisonnait tout. On imagine trop volontiers que le mal est armé de flèches précises qui étincellent au soleil. Chez elle, c'était faux. Elle s'engluait dans sa malice universelle. Mais son amante se réfugiait trop dans la sensualité. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en tordant son buste ferme que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines petites lèvres. Quelle passion, la soumission. Les larmes aux yeux, elle remercia Xavier.    Son âme maladive l'entraînait vers l'excès. "On ne se sauve que par l'excès", disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle ne s'accomodait de rien. Ses amis affirmaient qu'elle n'avait jamais fait de projets. Et comme elle paraissait incapable de profiter du présent, alors elle marchait au-dessus du vide ou, plus exactement, au-dessus du creux. Elle répétait qu'elle était faible, or c'était le contraire. Elle avait entre les mains une terrible dureté, dont elle se servait machinalement: elle n'avait pas besoin de bonheur. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/09/23
La jeune femme entra dans la chambre où elle avait l'habitude de dormir. Elle avançait à la lueur des bougies, mais aurait très bien pu progresser dans le noir tant elle connaissait les moindres recoins de la pièce. Elle précédait sa Maîtresse qui la tenait en laisse. Une fois de plus, elle la rendait heureuse, en l'honorant et en la surprenant. Charlotte était fière, elle se sentait élue et fêtée. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. L'excès d'excitation paralyse souvent. Il ne fallait pas y penser, simplement se laisser porter par le temps.   La jeune femme aimait ces instants où elle se sentait captive et nue, à la merci des fantasmes de la première venue. Il y avait quelque chose de très excitant dans l'idée de s'abandonner ainsi. C'était peut-être orgueilleux ou superficiel, mais il lui semblait que Juliette serait toujours heureuse de la soumettre. Elle avait le sentiment que leur couple serait d'une stabilité extrême. Que rien ne pourrait arriver. Que leur équation physique était un antidote à la mort. Tout ça, elle le pensait par bribes, sans en être bien certaine. Elle savait juste que c'était le moment, et que dans ces situations, c'est toujours le corps qui décide. Mais que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert et humide. Des larmes coulèrent le long de ses tempes et son cœur battait d'une force inconnue.    La jeune femme était dans un état second, et aurait pu créer un état troisième, tant elle se sentait loin de son corps. Avec les coups reçus dans la journée, elle avait honte de se sentir épanouie et heureuse. Elle ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Leur fuite avait le goût du définitif, c'était certainement cela qui blessait Charlotte plus que tout.    Ne plus aimer que sa Maîtresse. Tout était sa faute. Elle avait agi d'une manière folle et s'en voulait terriblement. Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/09/23
*** Préambule ***  « Depuis que j'ai grandi dans une communauté relativement pauvre de la campagne japonaise, je suis totalement fasciné et enchanté par la nature. Ma famille dépendait de ce que la nature pouvait fournir pour notre santé et nos moyens de subsistance et j'ai constamment essayé de découvrir autant que possible ce que la nature a à nous offrir, d'essayer de comprendre la nature elle-même, ainsi que de m'émerveiller devant ses couleurs. […] Je suis convaincu depuis longtemps que la nature possède toutes les solutions dont nous avons besoin pour résoudre nos problèmes passés, présents et futurs – il suffit de les trouver. Je suis également convaincu que les myriades de micro-organismes de la Terre constituent un trésor offert à l’humanité. » [1]   Satoshi Ōmura, Prix Nobel de médecine 2015 *** Destination Tokyo *** Quinze heures de vol ! De quoi faire exploser mon pass carbone. Depuis qu’une grande partie du continent asiatique est devenue la cible des bombes démocratiques, les vols commerciaux entre l’Europe et la Japon empruntent la longue route du Nord-Ouest pour éviter d’être accrochés par les systèmes anti-aériens ennemis [2]. Le Moyen Orient, victime d’opérations de déstabilisation et de changements de régimes, a sombré dans le chaos total et est devenu une zone de grande insécurité. L’Inde, qui refuse obstinément d’adhérer à la Suprême Alliance Démocratique, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fût. Ses capacités de production, en priorité celles qui risquaient de concurrencer l’industrie pharmaceutique de la suprême alliance, ont été réduites à néant par des raids massifs. Pourtant, la nation indienne continue à résister. Une trêve a été négociée avec la Russie, suite à l’opération Komsomolets qui a vue la flotte de bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique décimée par les S-500, mais pour combien de temps ? Le temps que la suprême alliance reconstitue son arsenal. Pour l’heure la guerre ouverte est redevenue guerre par procuration, comme au début de la décennie.  « Dans un proche avenir, sans aucun doute, la majeure partie de la planète connaîtra la paix et la démocratie. L’humanité n’a jamais été aussi proche du meilleur des mondes » ainsi que le répètent en boucle les journalistes. Plus que jamais, les médias disent ce que l’on doit penser, désignent les bons et les méchants, et la majeure partie de la population suit aveuglément, sans se poser de questions. Le narratif a remplacé la réalité, et il ne fait pas bon le mettre en doute. Pendant un court laps de temps, le Japon aussi a été réticent à rejoindre la Suprême Alliance Démocratique. Néanmoins, quelques opérations psychologiques bien menées et le dénigrement des opposants ont eu raison de ces réticences. Eurytion, la puissante intelligence artificielle de la Bill&Alvértos Fucking Corporation, qui a étendu son emprise tentaculaire sur nos vies, nous a à sa botte, mon Maître et moi. 3-141-592-654 : le numéro de notre fucking pass est anodin pour la plupart des humains, mais particulièrement intriguant pour une machine [3]. Ce numéro ne peut pas être le fruit du hasard ! C’est certainement la conclusion à laquelle a abouti l’intelligence artificielle, qui nous considère visiblement comme des VIP à traiter avec tous les égards. Celui ou celle qui a trafiqué l’attribution des numéros a eu une idée de génie. Depuis un moment, notre pass carbone est régulièrement crédité pour des motifs aussi farfelus les uns que les autres et notre solde de crédit social reste dans le vert quoi que nous fassions. L’intelligence artificielle n’est jamais à cours d’imagination pour justifier des décisions qu’elle croit nécessaires. Sur ce vol, nous avons même été surclassés, sans rien demander. Qu’il est agréable de bénéficier des mêmes égards que les journalistes et les politiciens ! Les contrôles aux frontières ont été maintenus au sein de la suprême alliance – pourquoi se priver d’un moyen de contrôle et de coercition ? Pour nous, malgré notre statut de VIP, ces contrôles aux frontières sont inutilement longs et pénibles. Une manière, certainement, de faire changer d’avis les derniers récalcitrants qui, comme nous, n’ont pas encore accepté l’implant sous-cutané. Nul doute que dans un très proche avenir ce dispositif d’identification et de traçage sera imposé par la loi, si les mesures d’incitation ne suffisent pas. L’hôtel réservé par mon Maître est situé directement dans l’aéroport. Tant mieux. Quand on vient de passer 15 heures en avion, même dans des conditions privilégiées, on n’a qu’une envie, c’est de se reposer. A peine la porte franchie, je m’empresse de me déshabiller. Je ne tiens pas à prendre une baffe ! Lit à l’occidentale, sans surprise, contrairement à la salle de bain. Les toilettes japonaises sont un must, étonnantes de sophistication, chauffées et bénéficiant de tout le nécessaire pour l’hygiène intime, avec multitude de réglages possibles. Mon Maître vient de retirer sa lourde ceinture en cuir et la tient fermement à la main. Mon cœur s’affole. Pas besoin de paroles, je sais ce qui m’attend et ce que j’ai à faire : me mettre en position, serrer les dents, et attendre les coups. Il ne fait pas semblant, il cogne dur. La ceinture, c’est presque pire que le fouet ! Les larmes doivent couler, abondamment, c’est sa doctrine.  Je fais tout mon possible pour réprimer mes cris et éviter d’affoler les clients de l’hôtel. Heureusement, les chambres semblent excellemment insonorisées. La sodomie qui s’ensuit est directe, brutale, comme à l’habitude. « C’est bon d’enculer une salope en larmes » me dit-il avec une perverse délectation ! Je déteste et pourtant une sensation de plénitude m’envahit. C’est une sorte d’orgasme psychologique. Donner du plaisir à l’homme que j’aime, même dans la souffrance et l’inconfort, c’est une sensation indescriptible. Je passe la nuit nue sur le sol, mon collier d’esclave relié à l’un des pieds du lit par une courte chaîne. Un oreiller m’est quand même accordé. Le grand confort ! Rien de nouveau. A ma place de chienne, comme à la maison, en cage ou au pied du lit ! A la maison, je suis parfois réveillée pendant la nuit, détachée et invitée à monter sur le lit, mais seulement pour être utilisée sexuellement, et je retourne à ma place immédiatement après avoir donné du plaisir. Une règle qui certainement en choquerait plus d’un, et qui pourtant prend tout son sens dans le contexte de notre relation. Le corps s’adapte et à la longue ce n’est pas si terrible. On s’adapte à tout – c’est surprenant. J’aime vivre ma sexualité ainsi – comme « vide-couilles » ainsi que mon Maître se plaît à me le rappeler. Difficile de sonder les méandres de la psychologie, difficile d’expliquer pourquoi cela me procure autant de bonheur. Cette nuit, mon Maître ne m’a pas réveillée. Il a bien dormi et moi aussi.  « Tu as bien dormi, Mademoiselle vingt sur vingt ? ». Mon Maître ne rate pas une occasion de me charrier depuis qu’il a lu l’évaluation dithyrambique rédigée par mon jeune compagnon à Bornholm. 20/20… Il n’a pas fait dans la demi-mesure quand il m’a notée. Je ne méritais certainement pas autant mais cette évaluation m’a comblée et m’a donné confiance en moi. C’est avec des pinces à seins à peine dissimulées sous mon chemisier semi-transparent que j’accompagne mon Maître dans la salle du petit déjeuner. De temps à autre, un mouvement un peu trop rapide, le glissement du tissu sur les pinces, m’arrache une grimace de douleur. Je déteste ces pinces, mais elles plaisent beaucoup à mon Maître ! Nous n’avons pas encore terminé le petit-déjeuner que je sens une atténuation soudaine de la douleur causée pas les pinces. Décidément, les zébralyvox sont de plus en plus rapides et réactifs. J’ignore comment ils se déplacent dans le corps. Est-ce qu’ils empruntent le réseau lymphatique ? Le réseau sanguin ? Peut-être que le Professeur pourra m’apporter des réponses. Est-ce qu’ils se sont reproduits ? Je n’en ai pas l’impression. J’en informe immédiatement mon Maître. J’imagine à quel point la réactivité croissante de mes symbiotes contrarie son tempérament sadique. Et pourtant, il n’en semble pas aussi affecté que je l’aurais imaginé. « La seule chose qui m’importe, c’est notre relation, la fusion du Maître et de l’esclave. Tout le reste, c’est secondaire », m’assure-t-il. Sagesse, sagesse… Ce n’est pas pour rien que je suis si fière de lui appartenir. Rejoindre le lieu de notre rendez-vous n’est pas chose facile. Le système d’adresses japonais est incompréhensible ! Merci Internet pour nous localiser et nous guider. La technologie a parfois du bon. « A l’autre bout du monde, quelqu’un est très impatient de te rencontrer » m’avait dit mon Maître avant que nous n’entreprenions ce long voyage. Quand il m’a appris de qui il s’agissait, je m’en suis sentie à la fois honorée et intriguée. Cela a aussi renforcé ma frustration. Mon Maître a visiblement beaucoup d’informations que je n’ai pas. D’où lui viennent ces informations ? Pourquoi ne les partage-t-il pas avec moi ? Pour ma sécurité, m’a-t-il dit. Ou pour me mettre à ma place ? Je suis sa chienne, après tout, pas sa compagne. Il faut que j’arrête de cogiter – cela m’entraîne dans des pensées malsaines. J’imagine que c’est compliqué pour un Maître de gérer une femelle qui réfléchit beaucoup – beaucoup trop, certainement. C’est sans doute la raison pour laquelle certains Maîtres préfèrent une soumise qui ne pense pas. Pourtant, il arrive à me gérer avec beaucoup de sagesse et d’intelligence et je suis consciente de la chance que j’ai. Ici ma jupe ultra-courte est tout-à-fait dans la norme. Beaucoup de japonaises, surtout parmi les jeunes, s’habillent à la limite de la décence. Les escalators du métro offrent une vue imprenable sur leurs culottes. Cela ne semble pas les gêner le moins du monde. Etrange, dans un pays qui est assez prude par d’autres aspects. Moi je ne porte pas de culotte, ce qui je l’imagine a dû offrir quelques points de vue intéressants à plusieurs paires d’yeux. Je m’en sens un peu gênée, mais je n’ai pas le choix : on ne discute pas les ordres du Maître. *** Le Professeur *** Tokyo est une ville surprenante, dans laquelle on passe rapidement d’avenues surpeuplées à des ruelles désertes, d’immeubles modernes à des maisons anciennes. C’est à la porte de l’une de ces maisons sans prétention que nous sonnons. Un homme âgé mais alerte nous ouvre et s’incline immédiatement devant moi, puis devant mon Maître. « C’est un grand honneur de vous rencontrer, Mademoiselle – Merci infiniment d’avoir accepté mon invitation » me dit-il dans un français presque parfait. Je suis interloquée et j’en oublie totalement de m’incliner, contrevenant à toutes les règles de politesse. N’est-ce pas à moi d’être honorée par l’invitation d’une telle sommité – fût-elle déchue –  et de m’incliner jusqu’à terre ? Le regard noir de mon Maître me rappelle à l’ordre et je m’incline à mon tour.  « Je vous en prie, Mademoiselle, appelez-moi par mon prénom » me dit-il, en réponse à mes respectueux  « Monsieur le Professeur ». Un intérieur modeste, aux murs tapissés d’œuvres d’art personnelles. Art et Sciences, des passions qui vont de pair chez certaines personnes – il en fait partie. Je ne peux m’empêcher de remarquer une représentation abstraite du pangolin fou. Il faut oser… De quoi être arrêté et exécuté si un visiteur le dénonçait à la milice. La démocratie est sans pitié pour ses ennemis. Echange de petits cadeaux, comme le veut l’usage. J’ai apporté une bouteille de chouchen, j’espère qu’il appréciera. Il nous invite à nous installer pendant qu’il prépare le thé matcha. Une tradition ici.  « Déshabille-toi ! », m’ordonne mon Maître. Je suis un peu interloquée, mais j’obéis sans poser de question. Je suppose que mon Maître sait ce qu’il fait. Sans doute que notre hôte est déjà au courant de ma condition de soumise, d’esclave sexuelle, de chienne, … Parfois je ne sais plus exactement ce que je suis. Un peu de tout cela à la fois, sans doute. Mais quelle importance ? Je sais ce que mon Maître attend de moi, et je me sens bien, épanouie, heureuse, dans cette relation. Effectivement, il ne semble pas surpris, ou en tout cas il a la gentillesse de ne pas le montrer. Moi je rougis immédiatement. Qu’est-ce que j’aimerais trouver un moyen de me débarrasser de cette réaction physiologique humiliante et incontrôlable ! Les ecchymoses sur mes fesses et mes cuisses témoignent du fait que j’ai été durement corrigée.  « Vous êtes très dévouée à votre Maître, Mademoiselle. C’est bien »  me dit-il sur un ton admiratif, ce qui me fait rougir encore plus. Je reste silencieuse, les yeux baissés, pendant que mon Maître discute avec le Professeur. Il ne m’a pas explicitement autorisée à participer à la conversation et je sais quel plaisir il éprouve à montrer que je suis bien dressée. Je meurs d’envie de poser des questions, mais satisfaire mon Maître est plus important que tout. Lorsque mon Maître m’autorise, enfin, à m’exprimer, je demande au Professeur si le retrait récent de toutes ses récompenses l’a affecté, tout en me demandant immédiatement si cette question n’est pas un peu trop brutale, trop directe. « Une médaille n’a d’autre valeur que la valeur de ceux qui vous l’attribuent ». Je crois avoir compris ce qu’il veut dire par cette phrase un peu énigmatique. Je croirais entendre mon Maître… En 2021, il fut cosignataire d’un article qui avait fortement déplu à l’époque. Cette affaire, presque oubliée, est remontée à la surface peu après l’inauguration de la Suprême Alliance Démocratique. Dans notre démocratie, toute pensée qui s’éloigne un tant soit peu de la doxa est jugée malfaisante voire dangereuse. Une tribune signée par plusieurs experts de plateaux, journalistes, et politiciens en vue, a connu un grand retentissement. Réclamant urgemment le retrait de toutes ses distinctions, elle fut relayée avec grand zèle par les médias. La conversation est rapidement écourtée. Notre hôte est monté sur piles ! Il déteste perdre du temps.  Direction l’université Kitasato [4], où un jeune homme qui semble vouer une admiration sans faille au Professeur nous fait entrer par une porte dérobée. Pas question de se faire remarquer. Ce que nous venons faire ici est tout ce qu’il y a de plus illégal. Le jeune homme nous conduit dans une salle équipée de matériel sophistiqué et s’empresse de déposer sur la porte un écriteau que je suppose être du genre « défense d’entrer – examens en cours ». Il est visiblement tendu, ce que je comprends. Il risque gros, et nous aussi. L’air gêné, il me tend une blouse et, dans un anglais hésitant, me demande avec d’infinies circonvolutions de bien vouloir me déshabiller pour les examens et d’enfiler cette blouse. Il me désigne un paravent derrière lequel je pourrai me changer en préservant ma pudeur, ce qui fait sourire mon Maître. Une fois de plus, pas besoin de paroles. Je décline poliment, je lui rends la blouse, et je me mets nue devant les trois hommes. On ne contrarie pas son Maître ! Je suis invitée à entrer dans une machine qui va, je suppose, explorer mon corps. Pour moi qui suis un peu claustrophobe, c’est stressant. Le Professeur est passionnant. Il m’explique en détails ce que l’on voit sur les appareils d’imagerie et répond à toutes mes questions. Quelle différence avec les hôpitaux Européens, dans lesquels j’ai souvent eu l’impression d’être considérée comme une idiote, incapable de comprendre quoi que ce soit ! Les zébralyvox sont très difficiles à détecter, me dit-il, mais ils vibrent en parfaite synchronisation pour mettre à jour leur représentation 3D de l’environnement, ce qui laisse une signature doppler. La difficulté est d’accorder les appareils sur la bonne fréquence pour détecter et exploiter cette signature. Les résultats ne sont pas très bons. Je n’ai toujours que deux paires de symbiotes dans le corps. Ils ne se sont pas reproduits, comme je le craignais. Tout ce que nous avons fait jusque là, tous les risques pris par Sonia, cela n’aura servi à rien. L’espèce s’éteindra en moi, ce qui me désole.  « Les membranes de leurs neurones contiennent une quantité incroyable de tubuline ! » s’exclame le Professeur en examinant les images.  « Oui, et alors ? » me dis-je en moi-même, n’osant pas poser ouvertement la question de peur de passer pour une cruche. Il est enthousiaste. Pour la première fois, il a l’occasion de recueillir foultitude de données sur cet être étrange surgi du fond des âges. J’imagine ce que cela peut représenter pour un scientifique passionné. C’est le cœur lourd que je retourne à l’hôtel en compagnie de mon Maître. Le Professeur est enthousiaste. Mais moi, ce que j’ai retenu avant tout, c’est que la reproduction a échoué. Mon Maître tente de me remonter le moral. « Ils ont survécu pendant des millénaires dans les glaces – laisse leur un peu de temps », me dit-il. « Toi aussi tu serais un peu sonnée si tu sortais de millénaires d’hibernation ». Ce soir, il me fait grâce des coups de ceinture. Il me prend même dans ses bras un court instant. Est-ce parce qu’il a senti que j’ai pris un coup au moral ? Que je me sens responsable de cet échec, même si je n’arrive pas à identifier ce que j’aurais pu faire de plus ou de mieux ? Mais pas de traitement de faveur pour autant : je passe la nuit attachée au pied du lit, là où est ma place. *** Fushimi Inari *** Nous nous levons de bonne heure pour emprunter le Shinkansen qui nous conduit à 320 km/h jusqu’à Kyoto, l’ancienne capitale impériale. Absorbée par le paysage qui défile à toute vitesse, j’en oublie une règle élémentaire. Mon Maître m’administre une petite tape sur l’intérieur de la cuisse, qui me rappelle promptement à l’ordre. « Excusez-moi, Maître » dis-je, penaude, en m’empressant d’écarter correctement les cuisses. A Kyoto, il y a quasiment un temple ou un palais à chaque coin de rue. C’est magnifique. Le Professeur nous a accompagnés et nous sert de  guide. Il tient à nous faire visiter Fushimi Inari, le sanctuaire aux dix mille Torii. Nous parcourons des kilomètres de chemin en passant sous des milliers de Torii. C’est assez impressionnant. Je laisse mon Maître et le Professeur marcher devant, les suivant à quelques mètres, comme une chienne bien dressée. Je me perds dans mes pensées. Quel bonheur de suivre l’homme que j’aime dans ce lieu magnifique ! Mon regard est soudainement attiré par deux lanternes jumelles, couvertes de mousse, qui semblent oubliées, surgies d’un lointain passé. Etonnamment, les lanternes s’allument progressivement, comme pour me souhaiter la bienvenue. Mais très vite leur éclat devient si intense qu’il est à peine soutenable, et leur lumière vire à une teinte perturbante, qui me donne le vertige. Mes souvenirs d’étudiante me reviennent à l’esprit. Je crois reconnaître le bleu jaunâtre, une couleur impossible, que le système visuel humain n’est théoriquement pas capable de percevoir ! Non pas un mélange de bleu et de jaune, qui donnerait du blanc, mais la perception simultanée des couleurs complémentaires, bleu et jaune [5]. Je ne tarde pas à éprouver une sensation similaire au mal des transports, comme dans toutes les situations dans lesquelles le cerveau reçoit des informations hautement contradictoires. Je suis pétrifiée et je me sens vraiment mal. C’est la voix de mon Maître qui me sort de mon état de transe. « Qu’est-ce que tu fabriques encore ? Je vais être obligé de te mettre la laisse ! »  « La lumière ! Elle est étrange, vous ne trouvez pas ? Est-ce que vous pouvez prendre des photos, s’il vous plaît. Moi je ne me sens pas bien. »  « Ces lanternes sont éteintes, Ysideulte. Tu délires ? » Le Professeur me confirme qu’elles sont éteintes, mais il est très intéressé par l’incident. Contrairement à mon Maître, il ne semble pas croire que j’ai pris un coup de chaud.  « どぞ、 どぞ  - Dozo, dozo ! » nous dit-il, en nous invitant à suivre un sentier dérivé, à peine visible, dont les lanternes semblent être les gardiennes. Le sentier est escarpé, difficile, et il nous précède d’un pas alerte. Malgré ses 92 ans, il tient encore une sacrée forme. Rapidement essoufflée, je m’efforce de suivre son rythme d’enfer et mon Maître semble peiner autant que moi.   Il n’y a personne sur ce chemin, alors mon Maître ne tarde pas à m’ordonner de poursuivre nue, ce qui nous fait perdre encore un peu de temps même si je m’efforce de me déshabiller à la vitesse de l’éclair.  « どぞ、 どぞ  - Dozo, dozo ! », nous répète le Professeur, nous invitant à presser le pas. Une manière polie de dire « Dépêchez-vous, bon sang ! ».  « Qu’est-ce qu’il y a de si urgent ? »  « Je ne sais pas, mais c’est sûrement important », me répond mon Maître. Après un long et pénible cheminement, nous débouchons sur une immense étendue de lotus en fleur. L’étang en est totalement recouvert. L’eau que l’on peut entrevoir entre les feuilles scintille par endroits de manière étrange, avec des éclats bleu jaunâtre similaires à la lueur des lanternes. Mes compagnons de voyage m’assurent que je suis la seule à percevoir ce scintillement.  « Je vais faire des prélèvements ! » s’exclame le Professeur, plus enthousiaste que jamais. Visiblement cela l’intéresse bien plus que ma nudité exposée à la vue de tous, ce qui d’un certain côté me vexe un peu.  Il s’aventure pieds nus dans l’eau boueuse, se faufilant entre les feuilles de lotus, et me demande de lui indiquer à quels endroits je vois des scintillements. Sur le chemin du retour, nous sommes interpelés par deux miliciens. Heureusement que je viens juste d’être autorisée à me rhabiller ! L’inscription 民主主義防衛旅団 (Minshu shugi bōei ryodan – Brigades de Défense de la Démocratie) est arborée de manière ostentatoire sur leur uniforme. Bien que je ne connaisse qu’un nombre très limité de kanjis, j’ai appris à reconnaître cette inscription honnie – histoire d’éviter les ennuis. Ils demandent au Professeur d’ouvrir son sac à dos pour un contrôle. Ils sont limite polis, ce qui tranche singulièrement avec l’attitude des japonais que nous avons croisés depuis notre arrivée. Les flacons remplis d’eau à l’aspect douteux suscitent la méfiance, mais sans conséquence. Je ne comprends pas les explications qu’il leur donne, mais visiblement ils le prennent pour un vieux fou qui transporte de l’eau boueuse. Puis ils s’intéressent à nous.  « パスを見せてください! - Pasu o misetekudasai ! »  « Contrôle du fucking pass ! » traduit le professeur. Je m’y attendais. Leurs visages deviennent blêmes dès qu’ils aperçoivent le numéro de notre fucking pass. Ils se plient en quatre et se confondent en excuses. Je m’en amuse. En Europe, très peu de personnes remarqueraient ce que ce numéro a de particulier. Ici l’éducation est différente, probablement.    Retour à Tokyo en soirée. Le Professeur déborde d’enthousiasme et examine ses flacons sous tous les angles.  « Vous devriez boire un peu de cette eau, Mademoiselle », me dit-il. Euh… C’est pas pour dire, mais malgré ces jolis scintillements, ça ressemble franchement à de l’eau croupie… Sans vouloir être impolie, je crois que je vais attendre les résultats des analyses. C’est ce que je pense, mais je m’efforce de le lui dire poliment.   à suivre   ********************* Contexte et Références    [1] Traduction d’un extrait de la page personnelle de Satoshi Ōmura  http://www.satoshi-omura.info/  [2] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).  [3] Voir l’illustration de l’article « Adorable Fucking Pass » https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/  [4] Durant la pandémie, l'université Kitasato fût l'une des rares à oser émettre un point vue discordant, notamment à travers cet article: Morimasa Yagisawa, Patrick J. Foster, Hideaki Hanaki and Satoshi Ōmura, “Global trends in clinical studies of ivermectin in COVID-19”, The Japanese Journal of Antibiotics, Vol.74, No.1, March 2021, pp. 44-95, https://www.antibiotics.or.jp/wp-content/uploads/74-1_44-95.pdf  [5] Vincent A. Billock and Brian H. Tsou, “Seing forbidden colours”, Scientific American, February 2010, pp. 72-77     
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Par : le 26/02/24
La traversée de quelques villages oubliés, battus par les vents, est la dernière étape avant de déboucher sur le paysage lunaire du haut plateau. "Aux vaches qui pètent" Le panneau brinquebalant m'indique, non sans ironie, la direction de cette ferme qui semble à l'abandon. L'époque précédant l'abattage en règle des cheptels est si récente, et pourtant elle semble déjà bien lointaine, reléguée dans la préhistoire de la civilisation. Autrefois, cette région comptait trois fois plus de vaches que d'habitants. "Bonjour Monsieur d'Ambert. Est-ce que vous pourriez me concocter un assortiment de fromages à partir de cette liste?" Je lui tends la liste établie par Satoshi, qui précise de manière détaillée les variétés de Penicillium recommandées pour la santé de mes symbiotes. Le connaisseur qu’il est saura en déduire les fromages adéquats.  Je lui fais confiance. "Je vous en prie, appelez-moi Fourme. Votre demande est très inhabituelle." L'étonnement se lit dans ses yeux. Des yeux d'un bleu perçant qui contrastent joliment avec son teint hâlé et sa tignasse crasseuse. Autrefois militant écologiste et député Européen, il fût saisi par le doute en visitant cette région isolée, plaqua tout et s'y installa dans l'espoir d'y développer une activité proche de la terre. C'était sans compter l'avènement de la Suprême Alliance Démocratique et le triomphe de ses anciens compagnons de route. Depuis il vivote, mêlant activités légales de façade et production clandestine de fromages, sauvant par la même occasion quelques bêtes de l'extermination. Pendant qu'il me prépare le précieux assortiment, il jette de manière répétée des coups d'œil intrigués à mon collier d'esclave. "Je suis esclave sexuelle", lui dis-je en rougissant, pour couper court à ses interrogations. Comme si l'ajout du qualificatif "sexuelle" édulcorait la formulation et la rendait plus présentable pour les non initiés... Les anneaux métalliques qui ornent mes poignets et mes chevilles ajoutent certainement au caractère intrigant de mon accoutrement. Mon Maître prend un malin plaisir à me faire sortir ainsi, dès que les circonstances le permettent. Pas de paiement possible pour des produits interdits. Les espèces ont disparu, remplacées par la monnaie 100% numérique et même les transactions les plus infimes sont surveillées en continu par l'intelligence artificielle. Un marché clandestin, risqué, s'est développé sur la base du troc. Mais que puis-je lui proposer d'utile en échange de ses précieux produits? Mon Maître ouvre le coffre, révélant les outils et autres bricoles que nous avons apportés en vue d'un troc. Ils  semblent maintenant bien dérisoires. C'est la rareté et le risque pris qui font la valeur et j'ai presque honte de proposer si peu. Mais mon Maître a déjà une longueur d'avance. "Si ça vous tente", dit-il en découvrant chaînes et cadenas cachés sous le bric-à-brac. Pas besoin d'insister. C'est en marchant à tous petits pas, courte chaîne aux chevilles oblige, poignets cadenassés dans le dos, que je suis conduite à l'étable. Ma robe, promptement retirée, est restée dans la voiture, afin que je puisse profiter pleinement du vent glacial qui sévit sur ce haut plateau. Les hauts talons et les fers aux pieds ne sont vraiment pas adaptés à la vie à la campagne, ça je peux le confirmer ! Mon Maître porte le fouet à la main. Mais notre hôte a visiblement une autre idée en tête. Ils sont bien pratiques ces anneaux et ce collier pour m'immobiliser à quatre pattes dans l'étable, au milieu des animaux qui semblent intrigués eux-aussi si j'en juge par toutes ces paires d'yeux qui me fixent ostensiblement. Prétextant un café, ils me laissent seule dans un étrange silence. Comme si l'étonnement leur avait coupé le sifflet, les bêtes me regardent toutes, immobiles, silencieuses, retenant quasiment leur respiration. Je serais curieuse de savoir ce qui se passe dans leurs têtes. Le bruit régulier de la trayeuse doublé du sifflement caractéristique de l'aspiration me ramène à la réalité. Les lourds embouts ne sont pas spécialement adaptés à l'anatomie humaine, mais ils tiennent sans difficulté. Le pouvoir de succion est bien plus puissant que je ne l'imaginais. C’est désagréable, douloureux. Mon Maître s'est éloigné, certainement désireux de laisser un peu d'intimité à notre hôte, dont ma chatte devient pour l'occasion le réceptacle du plaisir. Quand l’alimentation du moteur est coupée, les embouts tiennent encore un bon moment, sous l’effet d’un résidu de dépression, avant de se détacher brutalement, m’arrachant un cri de douleur. Mes  tétons, rouge vif, indécemment saillants, se souviennent douloureusement de l’épisode et font l’objet de commentaires élogieux. "C'est génial" conclut-il, visiblement satisfait de la prestation. "Revenez quand vous voulez". Ce sont les derniers mots qu'il nous adresse alors que nous nous apprêtons à rejoindre la civilisation. Aux portes de la cité, un barrage établi par les Brigades de Défense de la Démocratie nous force à nous arrêter.   "Contrôle du fucking pass!" C'est leur dada : dès qu'ils aperçoivent un couple qu'ils soupçonnent de baise illégale, contrôle! Nous sommes en règle. "Ouvrez le coffre!" Aïe, ça ce n'est pas de chance. Pas d'autre choix que de l'ouvrir et de révéler notre copieux assortiment de fromages, denrée strictement interdite. L'un des miliciens nous met immédiatement en joue et hurle "Mains sur le capot". Leurs commentaires me révèlent qu'ils sont en train d'accéder à l'historique de mon crédit social. La voix se fait soudain douce et amicale. "Félicitations pour votre transition" "Mais je n'ai pas..." Un discret coup de pied dans la cheville administré par mon Maître m'évite de commettre une gaffe. J'ai l'esprit de me ressaisir. "Merci Monsieur. C'est mon médecin qui m'a recommandé le fromage pour aborder ma transition à venir dans les meilleures conditions". Il ne relève pas l'absurdité de mon affirmation, mais ce n'est pas étonnant, tant la population est lobotomisée. "Oui, je comprends. Ca passera pour cette fois. C'est toujours un honneur de croiser des citoyens qui adhèrent aux valeurs progressistes de la Suprême Alliance" "Bonne route!" Route que nous poursuivons, soulagés, et pas peu fiers du pied de nez. Faire pénétrer la subversion dans la cité... Une subversion bien modeste et odorante, mais la plus petite victoire est source de bonheur quand on se bat contre Goliath. Sur la route, je consulte mon historique, hautement intriguée. Rien… Plus aucune trace d'une transition programmée. Jusqu'à présent j’étais persuadée qu'un mystérieux ange gardien veillait sur moi dans l'ombre et avait trouvé le moyen d’influencer partiellement l'intelligence artificielle. Je sais très peu de choses des projets du pangolin fou, et parfois je me demande si tout cela n’est pas qu’illusion. Un combat perdu d’avance. Mais le doute m'assaille soudain. Et si Eurytion prenait des initiatives de son propre chef? Une perspective qui donne le vertige. Que peut-il se passer dans les méandres d'un cerveau électronique qui a accès à une quantité phénoménale d'information, et pourquoi aurait-il considéré qu'il doit me protéger? à suivre   Contexte L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).  
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Par : le 22/03/24
J'ai lu de nombreuses histoires parlant de masochisme mais malheureusement je ne me suis jamais y retrouver.  Qu'es ce que le masochisme pour moi.  Je ne ressens pas de plaisir dans la douleur à proprement parler. Moi quand je cris ce n'est pas de plaisir mais de douleur. Mais ces cris supplient de continuer. Quand je reçois de la douleur j'ai mal. Mais la situation dans laquelle je reçois créé du plaisir.  Me sentir totalement à la merci de l'autre. Cette douleur électrique qui me fait tout oublier. Il n'y a plus qu'une chose qui existe c'est l'instant présent. Chaque coup me ramène un peu plus ici. L'adrénaline que ça provoque m'enivre. Elle me donne envie d'aller plus loin. Et pour finir plus je vais loin et plus je m'enfuis dans mon esprit, moins je sui là. Je n'existe pratiquement plus. Je ne suis plus qu'un corps pratiquement immobile,  à peine consciente.    La douleur est un plaisir particulier, c'est un plaisir en ivrant. 
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Par : le 17/04/24
"Un autre homme m’a fait élargir fantasmatiquement et incommensurablement la collectivité fornicatrice. Il amorçait le dialogue en prétendant qu’il m’emmenait dans une chambre d’hôtel, dont il n’était pas utile de préciser la catégorie. Des hommes faisaient la queue jusqu’au couloir. Combien payaient-ils pour décharger dans mon con ? J’avançais: "Cinquante francs ?" Rectification doucement glissée dans mon oreille: "- C’est bien trop cher. Ils donneront vingt francs pour t'enfiler dans le con, trente francs pour t’enculer. Combien tu vas en prendre ?" - Moi, sachant bien que je sous-estime: "Vingt ?" "Coup de bite un peu sec donné comme un avertissement: "C’est tout ? Trente ! " De nouveau le boutoir au fond de monvagin. "- Tu en prends cent et tu ne te laveras pas. "Il y aura de très jeunes garçons qui déchargeront à peine entrés dans ton con. "Sur ton ventre et sur tes seins aussi, tu seras toute poisseuse." –Tu pourras dormir, ils continueront à te baiser. Et on reviendra le lendemain, le patron de l’hôtel amènera un chien, il y en a qui paieront pour te voir prendre par le chien. "Nous nous vantons souvent d'avoir aimé les romans à succès, surtout ceux qu’on n’a pas lus ou si peu et qui appartiennent au genre éprouvant des ouvrages “qu’il faut lire” parce que toute le monde en parle. La culture prend ici un tour décidément paradoxal. Il y a les livres qui se lisent et dont on ne parle pas et ceux qu’on prétend avoir lus parce qu’on en a entendu parler. Les plus illisibles ne sont pas ceux qu’on croit. Comment lire en effet un livre couvert par la rumeur des médias et des dîners en ville, comment entrer dans un livre qui ne résiste pas, si peu que ce soit, à la lecture et qui s’offre aussi facilement aux bavardages ? Les vrais livres se taisent. On ne sait pas trop encore quoi en penser, on ne les domine pas, on ne les circonscrit pas comme une quatrième de couverture qui se parcourt livre fermé. Il ne s’ensuit pas qu’un livre à succès immédiat, tel celui dont il va être question, soit nécessairement du genre à faire beaucoup de bruit pour rien. Sans doute, la meilleure méthode de s’en assurer serait encore d’aller y voir soi-même. Je ne l'ai pas fait, du moins pour le moment. Mon propos est ailleurs et a tout à gagner à cette ignorance, qui ne tient d’ailleurs, à strictement parler, qu’à celle de la lettre puisque pour ce qu’il en est de l’esprit la rumeur s’est chargée de le propager. L’intention n’est pas critique mais diagnostique. Il ne s’agit pas d’apprécier la valeur littéraire d’un livre mais d’interroger à partir d’un symptôme, d’un détail qui a fait signe d’époque, un mode de fonctionnement de la littérature contemporaine, plus précisément de ce qui s’appelle la demande littéraire. Quel type de fiction requiert un certain lecteur d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’il redemande ?    "Je suis toujours profondément admiratrice du temps suspendu dans lequel vivent les baiseurs et qui retient ma sympathie. Il peut s'être passé dix ans, que dis-je vingt ans et plus encore, depuis qu'ils ont joui avec une femme, ils vous en parlent, ou s'adressent à elle, comme si c'était hier."  Le roman de Catherine Millet, publié en 2001, best-seller par malentendu, est un spécimen singulier, en apparence très paradoxal d’une telle stratégie anti-libidinale. Ce livre, en effet, n’est ni érotique ni pornographique. Bien que le sujet et les mots s’y rapportant charrient avec eux quelque chose de l’excitation liée à la sexualité, sa lecture n’est que ponctuellement et assez rarement troublante. L’auteur le revendique. "Je me situe dans l’ordre de l’échange verbal, sans intention d'établir une relation érotique, je ne tiens pas du tout à toucher l’interlocuteur ou l’interlocutrice dans le tréfonds de son instinct sexuel" écrit-elle dans l’avant-propos de l’édition de poche. Cette déclaration est cohérente avec la démarche profonde de Catherine Millet telle qu’elle transparaît à travers les aventures de son héroïne. "J’ai cessé d’être vierge à l’âge de dix-huitans mais j’ai partouzé pour la première fois dans les semaines qui ont suivi ma défloration. " L'auteur décrit d’emblée et de façon détaillée une pratique intensive des partouzes durant une période de sa vie qui a duré quelques années quand elle avait entre dix-huit et trente ans. Catherine M., on le comprend vite, n’est pas une jeune fille banale. Elle ne cherche pas la complicité féminine, n’est pas sentimentale, son objectif à cette époque n’est manifestement pas de séduire un amoureux pour la vie. Elle est plutôt un petit soldat du sexe, qui part à la découverte de territoires inconnus et à la conquête d’un destin. Elle évoque en effet une ignorance tardive et obstinée de la sexualité. Elle est passée sans transition de l’innocence des jeunes filles du temps passé, à une pratique licencieuse, sans interdit ni censure. Or que ce soit par les livres, les dictionnaires ou les amies, elle aurait eu les moyens de se renseigner. Cette ignorance est donc à mettre sur le compte d’une inhibition plutôt que sur celui d’un défaut d’information. Son approche particulière de la sexualité n’est sans doute pas étrangère à la levée de cette inhibition première. La volonté de découvrir a fait suite à l’interdit de savoir. Au début de l’âge adulte, la sexualité est, pour elle, un continent inconnu qu’elle a décidé d’explorer. Parallèlement à ce besoin de connaître, elle poursuit un autre objectif qui lui est sûrement tout aussi nécessaire, échapper au destin féminin. Il y a un jeune homme imaginaire en elle, téméraire et libertin, qui transforme ces séances de sexualité collective avec les hommes anonymes du bois de Boulogne ou des boîtes à partouze parisiennes, en autant d’aventures romanesques et mémorables.    "Leur plaisir est une fleur vivace qui ne connaît pas les saisons. Elle s'épanouit dans une serre qui isole des contingences extérieures et qui fait qu'ils voient toujours de la même façon le corps qu'ils ont tenu contre eux, celui-ci serait-il flétri ou rigidifié dans une robe de bure." Elle fait parler son héroïne avec une lucidité autorisant le lecteur à avoir sa propre opinion sur les motivations sous-jacentes de ses choix sexuels. Quand la romancière décide de raconter la vie charnelle de Catherine M., elle englobe manifestementdans le terme vie sexuelle les fantasmes de la petite fille et la pratique de la jeune femme. Mais nous ne sommes pas certains, qu’elle pense, que l’activité particulière de Catherine M., à l’époque des partouzes, avait pour objectif prioritaire d’étouffer le trouble lié aux fantasmes, qu’elle avait, à ce moment-là de sa vie, besoin d’un excès de sexualité pour lutter contre la sexualité psychique. Si le livre n’est pas excitant pour le lecteur c’est qu’il est issu d’une stratégie anti-érotique. En restant maître du jeu sexuel, elle peut en contrôler l’émoi. Cependant, la victoire de la maîtrise sur l’émoi sexuel n’est jamais acquise une fois pour toutes. C’est un combat à mener sans relâche car la pulsion sexuelle est toujours à l’œuvre. Dès que l’on a repéré ce fil conducteur, la lutte contre le trouble, toutes les particularités de la vie sexuelle de Catherine M. à cette époque-là, acquièrent une cohérence. La badinerie, la séduction, la drague, les préliminaires, tous ces moments qui, pour la plupart, précèdent l’acte lui-même confrontent à des degrés divers avec un émoi qui, s’il est souvent recherché, est ici redouté car il perturbe inévitablement le calme intérieur. Mais pourquoi donc ce M. plutôt que Millet, pourquoi cette élision manifestement parodique du nom propre ? L’auteur n’a en effet laissé aucun doute à ce sujet en faisant savoir urbi et orbi qu’elle est bien l’héroïne de ce récit d’une vie libertine, sans compter que Jacques Henric, son compagnon, a fait paraître en même temps un "Légendes" de Catherine M. accompagné de photos sur lesquelles on reconnaît Catherine Millet. Il ne fait pas de doute qu’un des ressorts de l’immense succès rencontré par le livre, tient à l’audace tranquille de la mise à nu de sa vie sexuelle par l’auteur elle-même et au contraste offert par l’image d’une femme douce et posée et l’âpre récit de sa jouissance. On peut y voir l’aveu courageux d’un désir de femme qui mène la danse de ses plaisirs aulieu de se faire le simple objet du désir des hommes. Comme Don Giovanni de Mozart, c’est elle qui compte et tient le catalogue de ses nombreux partenaires. Dans cette affaire libertine, il ne s’agit toujours que de savoir qui est le maître, ou la maîtresse, de cérémonie et qui est la dinde ou le dindon de la farce, bref qui en définitive tient les comptes du petit commerce amoureux entre les hommes et les femmes. Qu’une femme donne son corps n’implique pas qu’elle y perde latête. Ne dit-on pas une femme de tête pour une maîtresse femme ! Un aveu peut donc en cacher un autre. Alors, vertige et égarement du nombre qui chiffre l’excès libertin ou dénombrement de la liste des figurants par la maîtresse de ballet ?    "Je n'ai pas été très étonnée lorsque des critiques hostiles à mon livre ont été exprimées par des gens dont on peut croire, pourtant, qu'ils ont eux-mêmes une sexualité relativement affranchie. Ceux-ci doivent trouver leur plaisir dans la transgression, donc avoir besoin de maintenir des tabous, notamment dans la parole, pour continuer de jouir en cachette." La romancière a beaucoup insisté dans ses nombreuses interviews sur son souci de vérité, souligné en couverture par l’appellation "récit" et signifié dans le titre "La Vie sexuelle de Catherine M." Elle y affirme ainsi sa volonté de témoigner d’elle-même comme s’il s’agissait d’une autre, sans concession aucune à la fausse pudeur ou à l’utopie béate de la libération sexuelle. On n’est pas loin du récit des vies saintes mais au plus loin de l’imagerie sulpicienne, façon Bernanos donc plutôt que curé d’Ars. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, Catherine Millet semble vouloir s’appliquer la définition lacanienne du saint, celui qui "décharite" en refusant l’aumône de l’amour ou de la sympathie compréhensive pour mieux dénuder la vérité du désir. On est d’autant plus porté à le croire qu’un constant et puissant rapport a toujours existé entre libertinage et religion, ainsi que l’atteste l’autre grand Dom Juan, celui de Molière. Comment d’ailleurs ne pas y croire quand l’auteur multiplie les "apparitions" télévisuelles ou photographiques pour attester de la troublante identité de l’auteur et de son personnage: "Catherine M., c’est moi !", "M. la scandaleuse, c’est moi !" Elle vient en quelque sorte légender son récit et son personnage en leur prêtant sa voix et son image. Il ne s’agit évidemment pas de lui demander des preuves mais de comprendre pourquoi, vrai ou faux, on la croit et on en redemande. Quelle idée de la vérité et de la littérature se font jour dans cette rencontre d’un livre et d’un public par l’intermédiaire de la personne de son auteur ?   " N'ayant jamais attribué au sexe une valeur sacrée, je n'ai jamais éprouvé le besoin de l'enfermement dans un tabernacle comme le font finalement ceux qui me reprochent de faire tomber tout mystère." Les romanciers sont toujours trop riches d'eux-mêmes. Il leur faut apprendre avant tout à s'oublier un peu pour écrire. Le scandale de la vérité n’est pas dans l’objet du récit lui-même, une vie sexuelle sans doute un peu particulière, il est dans son assomption publique. L’effet de vérité est supposé être dans ce passage du privé au public. Je suis la femme, ou l’ai été, et ne m’en dédis point. Mais pour qui cette vérité, et à quel usage ? Quand Sade écrivait ses romans, il ne prétendait nullement les avoir vécus quand bien même ils n’étaient pas sans quelque rapport avec sa vie, les comptes qu’il tenait étaient ceux de ses personnages et de ses fantasmes, sa littérature était de révolte contre le mur des prisons mentales et des enfermements arbitraires. Catherine Millet n’en est manifestement pas là, alors pourquoi lève-t-elle le voile sur sa vérité ? Témoignage sur une époque, celle des années soixante-dix, qui a fait de la sexualité sa religion ? Oui sans doute. Mais son récit participe manifestement d’un esprit plus actuel qui identifie affichage public des secrets privés et vérité. Ce n’est plus la littérature qui supplémente la vie en lui ouvrant les portes de la fiction ou du sens mais la vie qui sustente la littérature en se proposant d’en être la matière du reportage et du colportage sur la place publique. La vie devient une fiction plus vraie que nature qui s’apparente à un live show. Avant de s’exclamer "Madame Bovary,c’est moi ! ", Flaubert a dû passer par l’épreuve de l’écriture du roman. Il ne l’a pas su avant de s’être projeté dans la fiction de son personnage. Pour s’y retrouver, il lui a d’abord fallu s’y perdre, s’effacer devant lui jusqu’à l’impersonnalité héroïque qui lui donnerait l’occasion de surgir hors de lui dans l’espace romanesque. Le personnage de Madame Bovary est une fiction vraie qui offre à Flaubert de s’y reconnaître parce que la littérature est le masque et le détour nécessaire à la découverte surprenante de soi. "Madame Bovary, c’est moi" n’a rien de l’aveu public d’un secret privé, c'est une vérité sur soi induite par l’écriture même du roman, non une traduction, passage d’un idiome privé à la langue publique, mais une trahison de soi par soi dans le détour de l’œuvre. L’écriture est une trahison de l’auteur par ses personnages.    "Le désir exaspéré est un dictateur naïf qui ne croit pas qu'on puisse ni s'opposer à lui ni même le contrarier. Les plaisirs sont ressentis comme les plus intenses, les douleurs comme les plus profondes lorsqu'ils mobilisent le plus de canaux émotifs, qu'ils drainent une quantité incalculable de souvenirs heureux ou malheureux, d’espérances réalisées ou brisées. " Dans cette mise à nu, très franche et exhaustive, la romancière se meut en Catherine M. en se jouant de la distanciation. L’initiative sexuelle, dont on a vu comment elle avait été utilisée contre le trouble, est ici dirigée contre l’ennui. Ennui qui est lui-même venu se substituer à une timidité dont elle s’est débarrassée, semble-t-il, avec un certain soulagement. Or le lien entre la timidité et le trouble est facile à repérer. On peut dès lors se représenter la séquence suivante: le trouble, associé à des fantasmes sexuels sous-jacents, se traduisait par un état que l’héroïne a identifié comme de la timidité. Cet état émotionnel, même désexualisé s’est révélé pénible, il est alors réprimé et laisse place à l’ennui. Catherine M. ne trahit pas Catherine Millet, elle se contente de la publier en l’exposant au public. C’est en quelque sorte un "ready made" littéraire. On sait que le "ready made" d’invention du champienne consiste en la transformation d’un objet quelconque, banal de préférence, en œuvre d’art par la seule vertu du regard de l’artiste qui décide de son appropriation en l’exposant et en le signant de son nom. Critique d’art connue, elle se traite elle-même selon le destin moderne de l’art qui fait primer la valeur d’exposition sur la valeur d’expression. Mais si l’auteur feint de se dévoiler, il n’est pas sûr qu’elle ne s’en dissimule pasmieux. L’œuvre "ready made" est un artéfact qui soustrait l’objet quelconque à sa valeur d’usage et le coupe de la prose quotidienne lui donnant sens. Loin de consacrer l’intrusion de la réalité dans l’art, il annonce l’artificialisation de toute réalité.    "Comme je me suis décidée à lire les livres dont tout le monde parle ou a parlé, ceux qui font ou ont fait le buzz, me voilà empruntant celui-ci à la bibliothèque." Dans ce court roman où l'écriture cisèle la chair crûment, l'acte sexuel se voit souvent réduit à une focalisation technicisée et décérébrée qui ne se réfère qu'à elle-même, qui n'est attentive qu'à elle-même. Qui plus est, on décèle dans les scènes qui nous sont relatées moins des manifestations d'archaïsme, de primitivité que des pulsions de consommation. Désert de la conscience, vacuité de la considération envers autrui, recherche de la satisfaction égotique immédiate, présence du profit personnel. Ce ne sont donc pas tant les scènes pornographiques vécues qui font récit, que leur restitution-construction dans le paysage mental du sujet écrivant. Pour ce faire, Catherine Millet choisit une écriture visuelle, purement descriptive, privée d’interprétation morale ou amorale, d’effets de séduction. Il ne s’agit aucunement de jouer avec la libido du lecteur ou de la lectrice. La narratrice évoque moins le plaisir brut de sensations corporelles immédiatement vécues, que le plaisir distancié d’une mise en œuvre de sa sexualité. Les actes comptent moins en eux-mêmes que par leur intellectualisation, processus d’archivage et de remboîtement à posteriori dans un champ visuel, textuel et littéraire bien plus large que celui des circonstances et des situations. De ce fait, les mêmes scènes sexuelles semblent se répéter continûment, leur variation ressortant uniquement à l’architecture des corps et à leur inscription dans l’espace physique. Le nombre se rapporte à un fantasme de renouvellement continu et indistinct du partenaire sexuel, renouvellement indifférencié qui place le corps et la conscience dans une sorte de ballottement végétatif. Il y a dans cette idée de destinée et de fatalité quelque chose de romanesque par lequel on peut assimiler l’auteure-narratrice, personne réelle s’il en est, à un personnage de fiction agi par un déterminisme sur lequel il n’a aucune prise, un personnage tenant son rôle sans faillir jusqu’à l’excipit, qui aurait puévoluer tout aussi bien dans un roman de Bataille, de Sade, la violence bien sûr en moins, ou enfin de Pauline Réage.    "Aucun style, l'auteur a posé ses mots tels qu'ils sont sortis de sa tête. L'écriture est lourde, désordonnée, saccadée. Le style me fait penser à des discussions de comptoir ou de blablatages entre copines." Le balancement entre le déferlement et l'abandon de soi se construit dans l'espace du fait de la double position du sujet qui saisit ce qui l’environne et de l'objet saisi. Cette disjonction de l’être qu’enclenche le regard, voir et être vu, est exprimée dans une formulation qui, par sa syntaxe et son lexique, crée elle-même un effet de miroir. Mais le scénario de base, très élémentaire, ne cesse de se reformuler tout au long du texte, chaque acte sexuel n’étant que la réactivation d’une même image mobile, d’un même fantasme nourri depuis l’enfance. Une file indienne d’hommes vient se frotter au corps de la narratrice puis la pénétrer tour à tour, la topographie des lieux et les circonstances variant d’une réactivation du fantasme à l’autre. Si le désir est enclenché par le fantasme, ce dernier ne surgit jamais par inadvertance, il ne prend pas par surprise, il est la résultante d’un processus de reconstruction psychique qui confère à l’activité sexuelle un caractère tout cérébral, caractère souligné par l’auteur qui revient sans cesse sur la concentration mentale nécessaire à produire la scène et enclencher le désir. Viennent alors s’ajouter à cette image toutes celles produites par la filmographie pornographique, enregistrements personnels compris, participant également à générer le plaisir théâtral. Voir pour se voir être vu permet ainsi de briser l’écran entre le fantasme et le réel et de le maintenir. Le plaisir est affaire de clichés, d’images pétrifiées.   "Bref, je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard. Ou encore : absorbée comme une grenouille par un serpent." Dans ce roman où l'auteur se refuse à la fiction, à la narration et à la psychologie au profit du style de l’inventaire et du documentaire, le vocabulaire pornographique invariablement usité produit un même effet. La romancière prend soin d’utiliser le registre obscène dans ses descriptions, comme les protagonistes le font. Décrire précisément et vertement, c’est porter un éclairage cru, brutal, discordant sur des corps qui devrait être cachés. D’aucuns qui se verraient surpris parun regard extérieur durant un acte sexuel se dissimulerait, par pudeur, par honte, par ridicule. La sexualité nous projette en marge de la société et fait de nous, pour un temps, des êtres asociaux que la rhétorique pornographique associe aumoralement bas afin de rendre visible cette infraction. En usant du mot obscène, elle met en pièces les corps sociaux pour montrer les corps bestiaux, elle force le réel dans la mesure où elle crée l’obscénité là où il n’y a que des corps érogènes. Le mot ordurier vise à exprimer, à extraire l’image absente de ce corps sous-terrain, purement bestial, qui loge au tréfonds de nous, la bête tapie. Dans le dernier chapitre intitulé "Détail", elle aborde pour la première fois le thème duplaisir: "Je n’exagère pas si je dis que, jusqu’à l’âge de trente-cinq ans, je n’ai pas envisagé que mon propre plaisir puisse être la finalité d’un rapport sexuel. Je ne l’avais pas compris." Catherine M. a dû faire l’impasse sur son sexe et son corps. Autant les sexes d’hommes sont précisément décrits et même classés, autant les sexes féminins sont absents. Dix pages avant le point final, il est question pour la première fois du clitoris, "sorte de nœud embrouillé, sans véritable forme propre, un minuscule chaos se produisant à la rencontre de deux petites langues de chair comme lorsque le ressac jette deux vagues l’une contre l’autre." L’imprécision et le flou dominent dans cette évocation alors même que la narratrice ne cesse tout au long du récit de rappeler sa faculté d’observation et son souci de l’exactitude en matière de description. Le corps féminin échappe à la radioscopie, il est conçu pour être sous le regard de l’autre masculin. Comment connaître son propre corps si on ne l’explore pas, si on ne l’écoute pas, si on ne le questionne pas dans sa relation intime au désir et au plaisir ?    "Ceux qui obéissent à des principes moraux sont sans doute mieux armés pour affronter les manifestations de la jalousie que ceux que leur philosophie libertine laisse désemparés face à des explosions passionnelles." Le but non avoué de la romancière n'est-il pas de s'auto-analyser tout au long de son récit, l'écriture remplaçant le divan. Dans la réduction de son nom restreint à l’initiale, résonnant comme un pseudonyme rappelant le masque des libertins, l’auteur mettrait donc en scène la fiction de sa mise à nu. Le libertin est athée et des croyances, il aime faire tomber les masques que par ailleurs il affectionne parce qu’ils entretiennent l’utopie d’une vie sans fard enfin réduite à sa pure et simple nudité. On prétend certes que la vérité sort toute nue du puits, faut-il pour autant en négliger les effets, si bien nommés ? N’auraient-ils pas dans leurs plis et replis beaucoup d’histoires à raconter ? Il était une fois une jeune fille qui, à l’âge de seize ans se piqua le doigt à un fuseau. Victime d’un sort, elle tomba dans un profond sommeil. La "Belle au bois dormant" devait dormir ainsi cent ans et, à son réveil, découvrir le prince charmant. Elle sut d’emblée lui parler car, nous dit Charles Perrault: "Elle avait eu le temps de songer à ce qu’elle aurait à lui dire, car la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables." Certaines femmes éprouvent dans leur vie la nécessité de différer la rencontre amoureuse. "Le sexe avec tant d’ardeur, aspire à la foi conjugale, que je n’ai pas la force ni le cœur,de lui prêcher cette morale." Catherine M. est une "Belle au bois dormant" d’un genre très particulier. Fillette trop excitée par les assauts d’une sexualité précoce et perturbatrice, elle ne peut s’endormir et rêver tranquillement, alors, au lieu de dormir, elle "baise", et elle s’achemine lentement et assez tardivement vers la découverte de tous les plaisirs de la chair, au détriment parfois de la Littérature.   Bibliographie et références:   - Catherine Millet, "La vie sexuelle de Catherine M." - Louis Aragon, "Le roman inachevé" - Pauline Réage, "Histoire d'O" - Robert J. Stoller, "L’excitation sexuelle" - Jacques Henric, "Légendes de Catherine M." - Maurice Duchamp, "La septième face du dé" - Catherine Millet, "Jour de souffrance" - Jérôme Garcin, "Bis repetita" - Delphine Peras, "Les partouzes d'une intello" - Charles Perrault, "Les contes de ma mère l’oye"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/11/15
Ici nous dérapons hors du bdsm et de son cadre (sain, sûr et consensuel). Il ne s'agit pas d'une fiction, il ne s'agit plus d'un jeu érotique, mais d'une relation très particulière où l'emprise s'est invitée dans la partie, reconnue et voulue, ou du moins acceptée, de part et d'autre, et où le sadisme et le masochisme ont cessé de rester strictement circonscrits dans les bornes des pratiques non dommageables pour l'esprit et le corps. ___________________ A ce stade, la docile, la soumise, tout en don, en début d'adoration, ne sait pas encore à quelle trame improbable elle a mêlé son fil, dans quelle pièce folle elle est appelée à jouer. Quel rôle lui est destiné ? Ecorchée ; sacrifiée ; rédemptrice ? Tout est déjà en place en elle (), bien avant de le rencontrer. Et c’est, degré après degré, station après station, une descente en , où il la guide, l'initié. En cadence, hypnotisée, elle danse, elle descend. Elle se sait déjà fascinée. Pourquoi la passion, la mort, la douleur psychique chantent-elles si haut si clair par ici. Qu’est-ce qui les réveille … ? Est-ce un piège mortel ? Imaginons quelque ombreux lieu reculé, loin du monde sensé, au-delà des conventions. Où la raison n’a plus tout-à-fait la première place, où les pulsions sont délibérément libérées : violence, passion, haine, cruauté, impérieuse volonté de dominer les corps les âmes, soumission consentie, résorption dans la plus pure adoration. Ecarlate jalousie, désir béant ou dressé au ciel. Les masques convenus arborés en société s’effritent, et avec eux le vernis civilisé qui nous sépare de l’instinct, de l’animalité. Que reste-t-il, que trouve-t-on en-dessous ; dans ce théâtre sans fard et sans poudre, quelles scènes se jouent ? Plongée dans l’inconscient, personnel, collectif, phylogénétique. Certains sombrent plus bas. Plus vite. Avec plus ou moins de délectation. En fonction de l’essence des êtres. Tu me hais, tu me brises, dans une agonie de souffrance. Je perçois sans effort les mécanismes. Je sais que je dois rester stable. Qu’il le faut. C’est la seule clef. J’ai de tous temps vénéré cette attitude très-héroïque qui consiste à courir au danger, refuser de combattre, envoyer voler armure et épée et se jeter en pâture pour se faire dévorer. Dans un râle d’agonie jouissive. Haine déferlante attaquant ma lumière, qui vacille et se remet vaguement à luire, tremblotante. J'en conçois une certaine fierté estomaquée. Mais... Je sais de ce jour qu'elle ne tiendra pas longtemps. Je profite de l'instant. J'attends. Il est mille fois plus puissant. Que peut – ma lumière ? Dans cet abîme. Une seconde. Une journée. Et pffuit. Adieu réflexe salvateur. Je me protège, pensé-je témérairement, en m’exposant : esprit au vent mauvais et cœur ouvert aux crocs. Je ne suis pas dupe de la précarité de mes défenses, s’il l’est. Je suis en veille. Je guette. La prochaine bourrasque. La tornade suivante. Je me doute que je n’ai encore rien vu. La question n’est pas Si … mais Quand ? Pour la mystique, l’herméneutique, je suis – petit Verseau, l’être angélique, Saint Luc du tétramorphe au front de toutes les églises. Versant sans effort sur le monde sa bonté. Rétif à toute règle. Enfant intrigué qui se cogne au Réel. Pour la mystique, l’herméneutique, il est – Saint Jean. Scorpion n’ayant nul frein à sa létalité. Ou Phénix transcendé, pleurant une larme de lait. Combien de combustions et de renaissances, de morts auto-infligées ? [center] C’est moi la première, qui me suis détournée. La gifle psychique, de toute violence, m’a ébranlée. En punition, la privation de sa tendresse. Je ne peux pas le supporter. Je me mure, m’emmure, me meurs... Je pars. Moi aussi je sais être dure et sombre, mur et ombre.
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Par : le 24/05/16
Peine et Tration Février 2006 A cette époque je portais, tout juste, le collier de considération, le BLEU, le premier qu’une soumise porte. J et moi avions convenu d’une date, 3 mois à l’avance, et j’avais choisis mon nom de « baptême » seule, mais en en parlant avec lui, « seule » signifiant ici qu’il m’avait dit que le mot de la fin me revenait. Ce nom m’était venu tout naturellement en pensant à cette phrase qu’il me disait et que j’adorais, surtout quand je le mettais en colère, matière dans laquelle j’excellais… Une « attachiante » _____________________________________ Toujours à abuser de la patience des gens, surtout la sienne, cherchant la punition à tout prix. Pas heureuse tant que ce n’est pas tombé. Parfois quand j’abusais vraiment, ça gueulait... - « S. TU ME FAIS CHIER !!!! » Alors je plongeais sur mon coussin, à genoux, repentante. Je réalisais que j'avais abusé. - « Tu m'empoisonne la vie... » Je pleure... - « Mais c'est un délice. » Je l'aime… (Depuis je me suis assagie, étant bien plus « Délice »… Mais « Poison » est toujours là dans l’Ombre, prête à lui rappeler à tout moment, avec mes désobéissances, qui est le Maître… Lui, bien sur.) _____________________________________ Ça c'était imposé naturellement, "Poison-Délice". Je l’avais regardé en souriant et lui demanda : - « Que penses-tu de Poison-Délice ? » Il éclatât de rire. - « Penses y bien… Mais je ne crois pas que tu puisses trouver mieux. » Pour le reste, j’étais frustrée, il se chargeait de tout organiser et je n’étais au courant de rien. Il estime, à juste titre je pense, qu’une Soumise n’a qu’une chose à faire et à assumer à la perfection, le bonheur de son Maître, ce qu’il estime être une tâche pointue et extrême, aussi tout le reste il l’assume lui-même. J’étais donc frustrée… Et inquiète. Qu’allait-il se passer ? On me plongerait dans une baignoire ? Et la robe ? Je ne l’essayais pas ? Me plairait-elle ? Ce sera où ? Y aura des invités ? Qui officie ? Un curé ???? Un pope ? Un diacre ? Un pasteur ?... Une nonne ????? Ho mon dieu !!!! Le nombre de questions que je me suis posée…. Vous n’imaginez même pas. Durant les 3 mois qui suivirent je passais énormément de temps à genoux sur mon coussin… Ma forteresse… Là où je suis parfaitement protégée… Mon havre de paix…. Je cogitais comme une malade à ce qu’il allait se passer. (La soit distante passivité de la soumise… Hum !!!! Rien n’est moins passif qu’une soumise à genoux sur son coussin.) Bref je stressais comme une malade et le lui faisais « payer » par mon comportement, les punitions pleuvaient presque tous les jours. _____________________________________________________ Le jour venu J me retira mon collier le matin, nouveau stress (bon sang le con !!!), et me dit que j’étais libre jusqu’à ce soir 17h00. Libre ? A quel point ? Il déconne là ? - « Libre je fais ce que je veux ? » - « Oui. » - « Libre,… Je sors et je me tape un mec ? » Dis-je en le provocant. Il fouille dans le tiroir de la table basse de la chambre et me tend une poignée de capotes. Ah non, il ne déconne pas… Je suis libre, je fais ce que je veux. Je passe la journée à flâner en ville, essayant de ne pas penser, me détendre, dans un jardin public, un musé, je prends le soleil, lit un bouquin à la terrasse d’un café, appelle une amie pour me rejoindre…. Elle vient. J’éprouve le besoin de me confier, je n’ai jamais parlé à personne du type de relation que je vis avec J. Je lui explique ce que je vis et ce qu’il se passera ce soir (malgré le fait que je n’en sache rien)… Elle hallucine. - « Tu déconnes là, S ? » - « Non. » - « Tu vis ça avec J ? » -« Heu… Oui… Ça te choque ? » - « Non… Je t’envie… » Nous éclatons de rire, ce qui a pour effet de faire reculer deux types qui venaient vers nous, peut-être pour nous draguer… Tant mieux, je n’avais vraiment pas envie de ça aujourd’hui. 17H00. Je tourne la clé dans la serrure, mon cœur bat à tout rompre… Est-ce maintenant ? Non l’appartement est calme, il est là, à son bureau, j’enlève mon blouson et me dirige vers mon coussin… Il m’arrête d’un claquement de doigt sans même lever les yeux sur moi. -« Tu as quoi à ton cou ? » Bon sang !!! Il est con ou quoi… Il m’a enlevé mon collier ce matin. - « Ben… Rien… ». - « Alors fout la paix à ce coussin, t’es pas une Soumise… Ton bain t’attend. » Merde, j’ai plus droit à mon coussin… M’en fout, je me vengerais dans le bain… L’eau est chaude, un peu trop, je dois avoir quelques minutes d’avance... Pas grave c’est supportable. Parfumé aux essences d’Ylang et d’Orange, comme j’aime. Quelques bougies, ça et là dans la salle de bain. Je cogite… Non, je ne cogite pas… La chaleur du bain a raison de moi… Je me laisse aller. Je mijote… Je cuis… Je me ramollis… Comme un ravioli chinois… Toc… Toc… Toc… Il tape à la porte… Il tape à la porte ? IL TAPE A LA PORTE ?????? Ah oui j’oubliais, j’ai plus mon collier… Mais bordel il fait comment pour passer de l’un à l’autre comme ça ? Il est le Maître… Il maitrise… Après que j’ai dis « oui », il entre, s’agenouille prés de la baignoire et s’inquiète de savoir si tout va bien. Il me dit de me faire belle et que mes vêtement m’attendront dans la chambre puis sors. Plus tard, je sors du bain… passe de la crème… réajuste mon épilation … Me maquille. Il pousse la porte de la salle de bain pour voir où j’en suis, j’en suis au mascara, je m’arrête et le regarde dans le miroir. Il referme la porte en s’excusant… Je l’aime pour ça, il a cette délicatesse de savoir quand une femme ne veut pas être vue, un moment intime, le maquillage. Je n’avais jamais rencontré d’homme avant ayant cette délicatesse et cette compréhension de l’esprit féminin. J’entre dans la chambre et regarde les vêtements qu’il a préparés… Je ne sais pas où cela va se passer mais j’espère que ce sera chauffé. Sur le lit s’étalent une paire de bas nylon, un porte-jarretelle et un soutien gorge, tous noirs. Au pied du lit trônent mes escarpins à brides. Je prends le temps de m’habiller, un bas, puis l’autre, le porte-jarretelles, le soutien gorge, mes escarpins. Ne sachant pas quoi faire je m’assois sur le lit et attend – fallait pas m’enlever mon coussin, non mais – il ouvre la porte au bout de quelque minutes, me tend la main, j’ai le reflexe de vouloir m’agenouiller et d’embrasser sa main, il tire fermement pour me forcer à me lever, puis me contemple. Après avoir glissé à mon oreille un mot de félicitation il m’entraine dans le couloir, sort de la penderie mon grand manteau, en laine, noir et m’aide à l’enfiler. _____________________________________________________________ Nous arrivons presque une heure plus tard devant un pavillon, il ouvre la porte de la cour et nous empruntons un escalier qui descend à la cave. Nous nous arrêtons devant la porte. J’entends des voix derrière, trois personnes au moins, je me mets à trembler, pourvu que je sois à la hauteur. La sacro-sainte peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir. Il serre ma main, ce qui a pour effet de stopper mes tremblements. - « Ça va ? » Demande t-il, en souriant ? Je secoue la tête affirmativement. Il continue. - « Écoute, c’est très simple, nous allons entrer, je t’enlève ton manteau et tu te présentes à ces gens comme tu sais le faire. » - « C’est tout ? » Il sourit à nouveau… Ok, compris, c’est après que ça va se « gâter ». Mais qu’est ce qu’il m’arrive ? Je mouille… On vient juste de me dire que je vais m’exhiber devant des inconnus et moi… Je mouille. Il ouvre la porte, j’inspire profondément et le suis, je me remets à trembler… Ils ne sont pas trois… Mais dix, sans nous compter, trois Maîtres et leur soumises en laisse, une Maîtresse et son esclave, deux autres hommes seuls plus au fond dans la pièce, dont mon Mentor, ça me rassure un peu. C’est un véritable donjon, une croix de Saint-André, un carcan, deux tables, dont une est garnie d’objets divers, martinets, chaines, poids, masque, menottes, etc… Certains qu’à l’époque je ne connaissais même pas… Présentation issue directement de l’inquisition, on montre les instruments de torture aux futurs suppliciés. J’inspire profondément, il m’aide à retirer mon manteau, me voila presque nue devant eux. Je fais trois pas, me place au centre de la pièce, leur tourne le dos, puis me penche en avant, mains sur les genoux et me cambre. J’ai l’impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine. J s’approche de moi, une ceinture en cuir à la main. Il se penche et me parle doucement. -« A qui appartiens tu ? » - « A toi. »… Merde !!! C’est sortit tout seul. La ceinture claque sur mon cul. J’étouffe un cri. Il répète -« A qui appartiens tu ? » - « A vous. » dis-je dans un soupir. Sa main caresse ma fesse, à l’endroit même où la ceinture a claqué. J’entends les gens se lever derrière moi. J se place devant moi, il n’a plus la ceinture dans les mains. -« Tu diras ‘merci’ à chaque coups. » Et ça commence, chacun y va de son coup de ceinture, plus ou moins fort, plus ou moins leste, plus ou moins sèchement. Les « mercis » sortent naturellement les uns derrière les autres. Il ne me quitte pas des yeux, j’ai planté mes yeux dans les siens, c’est en lui que je puise la force nécessaire à cela. Son regard noir qui peut être si dur est doux là, plein d’amour, de fierté et de compassion. Tel un vampire je puise avidement dans son océan de confiance, la force dont j’ai besoin. Un océan, profond, insondable, calme, apaisant, mais capable de déclencher des raz de marée, une force de la nature qui fascine et que l’on craint. Mes fesses me cuisent. Je n’ai pris que huit coups, quatre sur chaque fesses, apparemment les deux hommes du fond n’ont pas du se joindre aux « fesses-tivités »… Mon Mentor c’est normal… Mais l’autre type… Il fait quoi là ? J me tend la main et m’aide à me redresser. On jette un coussin à mes pieds, réflexe, je plonge, vite, à genoux dessus, mon refuge, mon panier, là où je me sens bien. Je baise le dos de sa main et pose le front dessus. J’entends une femme glousser derrière moi, surement la Maîtresse. - « Bien dressée… » Je n’entends pas la fin de la phrase. Et hop !!! Mon petit égo qui gonfle… Bien sur que je suis bien dressée, je ne suis pas la soumise de n’importe qui. On passe un masque sur mes yeux, désormais je ne verrais plus rien. D’un coté cela me terrifie… D’un autre cela m’apaise. Je ne pourrais plus voir ce qu’il va m’arriver, mes yeux seront les siens, je sais qu’il veille sur moi et que rien ne peu m’arriver. Il a prit le relais… On me colle un objet sous le nez… Instinctivement je renifle… C’est du cuir… Du moins, je crois. On soulève mes cheveux, je baisse la tête, on me passe un collier. Je me prosterne… On me relève, un cliquetis… Une laisse… Dieu que je me sens bien, je redresse le cou, fière et droite. On m’enlève mon soutien-gorge, des pinces sont placées sur mes tétons, me faisant haleter. On me promène dans la pièce, on ? Qui on ? Lui surement, qui d’autre ? Il me promène, m’exhibe, cul à l’air, surement rougit, la femme s’efface, pour laisser la catin à sa place. Je prends confiance, mes pas se font déliés, une pouliche. J’entends des mots, je ne comprends pas tout, on me touche, me caresse doucement, pudiquement, parfois moins. On a du me faire faire le tour de la pièce, on m’attache de face sur la croix. On me donne encore de la ceinture, du martinet, de la règle, de la corde (le plus désagréable), tous, les un après les autres, j’exulte, une main fouille mon sexe ruisselant, ce n’est pas celle de Mon Maître, c’est certain, la même main vient sur ma bouche et m’abreuve de ma cyprine. Je suis godée, plugée, tripotée, pincée… et bien d’autres « ée ». Je sens des picotements sur ma cheville droite… Légers au début ils se font de plus en plus forts et remontent à une vitesse fulgurante le long de ma jambe, ma fesse, mon dos, mon corps se cambre violemment, je tire sur mes liens, je hurle… Je n’ai jamais connu cela… J’apprendrais plus tard que c’est une roulette de Wartenberg (depuis j’en suis folle). Ca recommence sur ma cheville gauche, cette fois ci je connais la sensation… Mon corps réagit quand même violemment malgré moi, moins que la première fois. Puis on me laisse sur ma croix… J’entends d’autres coups, d’autres cris, d’autres plaintes, d’autres soupirs, d’autres halètement, de peaux qui claquent l’une contre l’autre, des odeurs de cuirs, de sexe, de sueurs, des phéromones qui me font saliver, les autres soumis ont surement droit à des faveurs aussi… J’en ai le ventre qui se tortille. Peu à peu les sons s’estompent… J’entends des pas, des talons qui claquent, je sens une main saisir la mienne, c’est celle de mon Maître… Un silence de cathédrale s’impose… J’angoisse un peu. J’entends un long sifflement immédiatement suivit d’un claquement qui résonne dans la pièce. J’ai peur, je serre la main de mon Maître, nouveau sifflement, nouveau claquement… Je vais être fouettée. Les images de martyres romaines de mon enfance défilent dans ma tête. Celles qui, petite fille, me rendaient honteuse parce qu’elles provoquaient en moi une excitation que je ne comprenais pas, je la comprendrais plus tard avec mes premières fessées données par mon père. J’avale ma salive et tente de me détendre. Celui ou celle qui manie le fouet le fait siffler inlassablement… Cette attente est atroce, ne sachant pas quand ça va tomber… Un premier coup tombe sur ma fesse droite. Je me crispe, l’impression d’avoir été coupée en deux par ce serpent de cuir à la morsure brulante. Puis la lanière se retire en glissant, occasionnant une caresse furtive … Je souffle pour évacuer la douleur, ça cuit, l’impression de sentir ma chair gonfler, une chaleur qui m’enivre, j’ai la tête qui tourne, je suis bien. Je repense à cette litanie : « Il faut souffrir pour être belle. ». J’en veux encore, ce soir je suis la plus belle, c’est certain, merci Maître. Ma fesse gauche a le droit au même traitement, pas de jalouses les filles, chacune sa morsure. Je ne sais pas si c’est un hasard ou si la personne qui manie le fouet est précise (j’apprendrai bien plus tard qu’il est diablement précis). Les sifflements s’estompent… Pour la première fois je n’aurai droit qu’à deux coups. On fera subir à ma chatte et à mon cul bien d’autres outrages qui me laisseront dégoulinante… Puis on me détache, me tourne et me rattache, face au « public ». On retire mes pinces, mes tétons sont tellement douloureux que je les sens à peine, dur comme du bois… Je les sens à peine ? Ah non… Je ne sais pas ce qu’on fait à mon téton gauche, mais la sensation est horrible, on me passe quelque chose dessus, je suis incapable de dire ce que c’est mais c’est douloureux, j’ai l’impression qu’on me l’arrache avec une tenaille. Puis je sens ruisseler de l’eau froide sur mon sein… C’est un simple glaçon… Du coup je n’ai plus mal du tout… C’est dingue comme une douleur peut disparaitre lorsqu’on analyse la sensation. On passe une matière douce sur mon sein… Une odeur bizarre monte à mes narines… Je connais cette odeur mais je suis incapable de dire ce que c’est. On me retire mon masque… Je cligne plusieurs fois des yeux, me réhabituant à la lumière, les quatre Maîtres sont autour de moi avec leur soumis en laisse à leur pieds. Dans le fond de la pièce mon Mentor qui n’a pas bougé, il me sourit. Mon Maître me caresse la joue tendrement. L’homme qui se tenait à coté de mon Mentor s’approche de moi, il porte des gants en latex et a une longue aiguille, dans la main, qui m’horrifie, je tire sur mes liens par réflexe en réalisant ce qu’il va faire, j’étouffe un cri dans ma gorge, je suis terrorisée. - « Couleur ? » Demande mon Maître. Je tremble, je ne sais pas, ma bouche échappe à mon contrôle. - « Couleur ? » cette fois il a ordonné. Ma réponse claque. - « Vert !!! » Il regarde l’homme et acquiesce du regard. L’homme saisit mon sein, je lève les yeux et fixe le plafond en inspirant. Je sens un choc, une brûlure fugace, un frottement. Au bout de quelques secondes il recule. Je baisse les yeux, un anneau orne mon sein… Je n’ai quasiment pas eu mal. On passe une chainette dorée dans cet anneau qu’on relie à mon collier. Puis on me détache, mes jambes flageolent, je manque de m’écrouler, elles ne me portent plus les traitresses, Mon Maître me prend dans ses bras et me porte jusqu’à un grand fauteuil en cuir dans lequel il m’installe doucement, puis il déploie une couverture sur moi... Je maudis tout haut, mes jambes qui m’ont trahie, les garces, et ne m’ont pas permise de m’agenouiller. Mon Maître regarde sa montre, puis me sourit. -« Ca a duré 6h00 presque… » Ah !!! Le temps a filé… Il tient ma main dans la sienne et me caresse les cheveux. Une douce torpeur m’envahit, je ferme doucement les yeux… Les sensations s’emmêlent… Les douleurs, les excitations, les orgasmes, et bien d’autres… J’entends des voix autour de moi, elles résonnent, je ne comprends pas ce qui se dit. Je ré-ouvre les yeux quelques minutes plus tard, ils sont tous autour de moi, un verre à la main, on m’en tend un, on trinque, on me félicite, Mon Maître et mon Mentor surtout, on prononce mon nouveau nom de Soumise. Mon Maître me fera l’amour dans ce fauteuil, faisant de moi son calice, répandant ses liqueurs au plus profond de mon ventre, aux yeux de tous. Quelque chose de doux, de tendre, de sensuel, avec un orgasme commun où pendant quelques secondes nous ne formons plus qu’un… Nous devenons « Luimoi ». « Poison-Délice » venait de faire son entrée dans ce monde de luxure et de raffinement. ________________________________________________ Une intronisation est un moment merveilleux dans vie d’une soumise, un baptême, une naissance dans ce monde plein de codes et de traditions. La mienne avait durée six heures, fut fabuleuse et troublante et a réellement changée ma vie. Certaines choses vous marquent. Il y avait moi avant et… Il y a aura moi après… Plus jamais la même. ________________________________________________ Plusieurs minutes ou heures sont passées, j’ai récupéré, il est temps de rentrer. Je me lève, Mon Maître me remet mon manteau sur les épaules… J’oublierai mon soutien-gorge. Il me sourit… Je connais ce regard… Il a encore un truc derrière la tête. - « Ton collier te plait ? » Je n’en sais rien, on me l’a mis j’avais les yeux bandés, je réalise que je ne l’ai pas vu. Je ne m’en souvenais même plus. Il y a un miroir à coté de la porte d’entrée, j’écarte le col de mon manteau et le regarde… Les larmes me montent aux yeux… Il me prend dans ses bras, j’éclate en sanglots… Il est… ROUGE.
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Par : le 31/05/17
(Photo du Net) (En refaisant mes écrits, je recroise un vieux texte....Il y a presque 10 ans...Comme quoi les mots et Maux reviennent étrangement) Dans cette passion si forte ou le rôle de tout à chacun est définit bien souvent par des critères très spécifiques, il y en a un qui parfois m’échappe…et pourtant si présent Celui de la personne Dominante, souvent associé à celui de la froideur parfois sans cœur…. On lit si souvent la détresse des personnes s’abandonnant, rarement celles de ceux qui guident… Hors, je pense, et aujourd’hui cela est mon cas, que très souvent ces maux sont aussi les nôtres. Ce Don si précieux qui nous est fait et qui parfois nous échappe, ne nous laisse pas sans émois. La douleur de perdre celui ou celle qui nous a fait cette précieuse offrande est, je pense, aussi ressentit comme la pire. Le cœur perdu, blessé, douleur, sur lesquels peut-être avons-nous du mal à décrire, sont bien là. L’engagement dans nos actes et dans notre amour est parfois tel, par la démesure des sens que nous déployons pour garder ce Don si précieux, que lorsque l’autre reprend son offrande nous en souffrons avec la même démesure que cet engagement. Je risque de choquer certains en disant ses mots, mais oui, je le dis haut et fort… Le départ de l’autre est certainement plus fortement ressentis par nous, et parfois nous amène à renoncer ce qui fait de nous l’essence de notre passion. Pour ma part, je ressens aujourd’hui cette douleur, profonde, brulante, marqué à jamais par cette défaite. Certes il n’en demeure pas moins les passions vécues, présentes en notre mémoire mais il nous faut, il me faut du temps pour panser ses blessures…pour regoûter peut-être à nouveau à ce fruit passionnelle et passionnant…
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Par : le 20/09/17
prenant des poses obscènes et dégradantes pour un homme,tripotant mes parties génitales pour me rendre compte de leur nouvelle état. -” Tu es bien excité dit moi belle bite. Allez met toi à genoux jambes ouvertes devant moi et branle toi. Je veux te voir jouir..” Je sors un peu de mon état et suis un peu gêné à cette idée, mais la je me rend conte que sophie ah une main dans son maillot de bain et se caresse aussi. Je me laisse aller en arrière m'apuyant sur une main offrand ainsi mon sex tendu dans la direction de sofie. De l'autre main, je saisi mon membre et commence à me masturber. -” Allez belle bite regarde moi dans les yeux quand tu fais ça.” me dit 'elle. Me voilà en train de me masturber devant sofie, nu, à genou au pied de cette jeune fille autoritaire et magnifique... Quand je la regarde sur son translate une main dans son bas de maillot à me contempler me rabaisser devant elle, quand mes yeux croisent les siens, je n'aie plus qu'une envie contenter le moindre de ses désirs. “C'est bien belle bite demande moi l'autorisation pour jouir.” Quand je sent le plaisir monter en moi je lui dit:” sophie je vais venir est que je peut jouir!” -“oui belle bite” me dit 'elle, un sourire au lèvre.” Jouis ma salope!” Je ne tien plus je joui et perd toutes notions de réalités et d'espace pendant un court instant. Je reviens à moi, au moment ou sofie , toujours installée sur son transate m'asperge d'eau . -”'T’endors pas belle bite. Tu dois me servir maintenant.” Un peu confus je me ressaisi et déclare - oui sofie. ”aujourd'hui c'est Maîtresse sophie me lance t elle.” je me corrige - “Oui maitresse Sophie.” Le reste de la matinée nous voit , elle toujours dans son transate, moi la servant en esclave nu comme un verre. temps tôt lui amenant un verre d'eau, temps tôt lui servant de repose pied. Elle me gratifiant par moment d'une vulgarité,par d'autre instant d'une bonne claque sur les fesses, le tout dans la complicité et les rires... Vient ensuite l'heure du repa,elle m'habille d'un tablier blanc de cuisine et me demande d'aller lui faire à manger. je commence à lui cuisiner des spaghettis bolognaise, son repas préféré. Pendant ce temps là, elle s'installe sur la table de jardin et commence à faire ses contes. Je peux la voir depuis la fenêtre de la cuisine, ne prêtant aucune attention à moi. Cela rajoute à mon humiliation d'être là, à cuisiner pour elle, excité par la situation tandis qu'elle vaque à ses occupations sans tenir compte de moi. Quand le repas est prêt je lui signale. Elle me dit depuis le jardin. -”Enlève ton tablier et sert moi à manger. je m'exécute. Me revoilà nu comme un verre mettant la table.Une foi qu'elle a fini ses contes je lui sert son repas et un verre de vin, attendant nu à côté d'elle la bouteille à la main et la queue de nouveau raide... ” Ca à l'aire bon belle bite.” Déclare t elle. Elle porte la fourchette à sa bouche en me regardant dans les yeux. Je peux voir de la satisfaction sur son visage.- ” C'est délicieux ma pute, bravo.” Elle porte ensuite le verre de vin à ses lèvres mais dès qu'elle y goûte je comprend que quelques choses ne va pas... ” c'est le vin d'hier ça esclave. Non? ” ” Oui maîtresse ” “Tu l'as gouté avant de me l'amener? “ Je perçois mon erreur “ non sofie “ “ Il est éventé.” dit elle . Elle pose le verre sur la table,claque des doigts en montrant la cuisine et me dit d'aller chercher un autr verre, et une autre bouteille de vin. “Oui maîtresse.” Dis je, en courant lui chercher. Je reviens bien vite lui sert un verre et me prosterne à ses pieds, lui demandant pardon. Elle goûte le nouveau verre et semble satisfaite. Ensuite sofie d'une main me caresse les cheveux, d'une voix ferme et douce à la fois. - “ allez viens t'asseoir on va manger maintenant”. Nous commençons à manger tout les deux, je me détend un peu. On rigole, discute de tout et de ce que l'on est en train de faire. “ Tu es vraiment givré! ” me dit t'elle en souriant. “Tu te serrai vu courir cul tout nu me chercher une autre bouteille de vin.” Tu étais ridicule. Un peu honteux je rougi. -” Oui je sais, c'est un peu bizarre. Je dois être pervers d'aimer cela.” -” Ne t'inquiète pas. C'est bizarre mais ce n'est pas grave.Puis j'aime bien avoir mon petit esclave à la maison.Puis pour tout te dire, j'aime bien qu'on m'obéisse et soumettre un hommes et 'l'humilier Ca commence à me plaire.J'y prend goût. ” Sur ces dernières paroles sont sourires s'élargit. Le repas touche à sa fin quand sophie me dit : - “ bon maintenant belle bite tu vas débarrasser et faire la vaisselle, mais avant il faut te punir pour ce mauvais vin servi lève toi! “ Je m'exécute, le coeur battant à la chamade de peur et d'excitation. Je me demande ce qu'elle va bien pouvoir inventer. Je sais qu'elle est pleine d'imagination... Elle recule un peu la chaise sur laquelle elle est installée. Toujours assise elle me regarde dans les yeux et en claquant des doigts me montre ses genoux. Je comprend directement ce qu'elle veut et ne me fait pas prier... Silencieusement je m'installe sur le ventre en travers de ses jambes, mon nombril sur ses cuisses. Elle me demande de passer les mains dans le dos. Elles me saisis les poignets et les emprisonnes. Le contactes de nos peaux qui se touchent et la situation commence à me faire bander. Sophie doit sentir ma queue grossir contre sa cuisse. Elle pose alors son autre main sur mes fesses et les caresse doucement en me susurrant. “Ca t'excite belle bite hein? c'est ton grand fantasme de recevoir la fessée? “ “oui Maîtresse sophie ca m'excite beaucoup.” Dit je d'une petite voix un peu honteuse. “Allez belle bite, écarte un peu tes jambes.” En silence je le fais. Je suis sur la pointe des pieds les fesse tendues vers le haut. Elle en profite pour passer sa main entre mes cuisses à fin de me caresser doucement les testicules et la verge. Tu sais belle bite, j'ai lu qu'il y a deux type de fessée, la petite fessée gentille pour faire plaisir... et celle pour punir. Tout le long de son discours elle me mettait des petites fessées de plus en plus fort . Je sentais mes fesses devenir chaude et picoter cela m'excitait doucement, mais sur le dernier mot la claque fut beaucoup plus forte m'arrachant un cri de surprise et de douleur. Ensuite les coups se sont mit à pleuvoir sur mes fesses de plus en plus fort et douloureux, devenant rapide pour finir en rafale. Mes fesses me brûle me font mal.Je la supplie d'arrêter. -”pitié sophie j'ai mal,arrête”. Mais rien y fait. -”J'arrêterai quand j’en aurai envie! ” Me crie t elle en repartant de plus belle. Je suis vaincu je couine à chaque coup je supplie, j'implore. Elle finit par arréter me repoussant en bas de ses genoux. Je tombe à ses pieds vaincus et épuisé. Elle se lève me temps un pied et me dit: - “ allez face contre terre, implore mon pardon. “ Je pose ma tête sur son pied et lui gémit pardon sophie,pitié je t'implore. J'implore ton pardon. “A genoux les mains sur la tête. “ Me dit 'elle. Je m'exécute,les fesses brulantes. Je la voit aller chercher mon téléphone portable sur la table. Elle comprend que je suis inquiet. “Ne t'en fait pas belle bite. je vais juste te faire une vidéo souvenir… “ Elle passe passe derrière moi. Je comprend qu'elle a dut commencer la vidéo... j'entend ses commentaires. -” Voilà belle bite, et oui c'est ton nouveau nom . Voila je te fait une petite vidéo souvenir pour que tu puisses te branler quand je serais pas là pour t'humilier.. regarde l'état de tes fesses.Tu as le cul tout rouge.” Elle passe ensuite devant moi le téléphone à la main, braque la caméra sur moi, à genoux les mains derrière la tête ”Alors belle bite,regarde la caméra et dit combien tu es content d'avoir reçu une fessée.” Je lève la tête toujours dans la même position. Je vois son visage radieu et moqueur regarder le mien au travers de l'écran du téléphone. ”Merci sophie de m'avoir donné la fessée. ” Dis je un peu honteux. “Mais de rien ma petite pute. hein oui que tu es ma pute? “ “Oui maîtresse sophie. Je suis votre pute , votre salope male, votre esclave et votre chien. “ Elle se met à rire et me dit : - “ C'est bien ma salope, allez ouvre ta bouche que je la fourre.” Je m'exécute et aussitôt elle m'enfonce plusieur doigts dans la bouche, et s’amuse à faire des va et vient dedans. Elle rigole toujours et me dit que bientôt c'est son gode ceinture que je vais sucer.Le vas et vient de ses doigts fini par me faire beaucoup saliver et baver. Elle décide alors d'enlever ses doigts de ma bouche, de me mettre deux gifle et de s'essuyer la mains sur mon visage - “Que voilà une belle vidéo souvenir....” En coupant le téléphone elle me dit de mettre ma tête en arrière et de garder ma bouche ouverte. Ensuite elle pose le portable sur la table et prend le verre rempli de mauvais vin. Elle me dit de fermer les yeux et je sent le vin couler dans ma bouche et sur mon visage. Il ruisselle sur mon corp . “Allez avale ce mauvais vin que tu voulais donner à ta reine, voilà c'est bien salope. Maintenant tu va rester un peu nu comme cela pour méditer sur ton erreur.” Et c'est ainsi que je suis resté complètement nu à genou, les mains derrière la tête, du vin collant sur mon corps. Exposé pendant un temps indéterminé sur le sol de la terrasse. Pendant ce moment j'ai eu le temps de penser à la situation. Au fait que j'étais en train de vivre mon fantasme après tout ce temps. Au fait que; oh mon dieu. J'avais montré cette face cachée de ma personnalité à une amie proche. Que je n'étais plus en train de fantasmer derrière mon écran, à parler à des inconnus, mais que maintenant quelqu'un connaissait vraiment cette facette de ma personnalité.
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Par : le 16/04/18
Je suis nue, comme toujours dans nos tête-à-tête. Madame aime exacerber mes sens, alors un de mes bas sert de bandeau. De toute façon je ferme les yeux, concentrée sur sa voix, ses mouvements, son parfum. Je suis contrainte par cette corde rouge que je connais si bien, la position de mes bras est inconfortable, mes jambes liées sont écartées pour me maintenir disponible. Une chaîne relie mon téton le plus sensible à mon piercing intime, un plug est planté dans mon sexe. L'amplitude de mes mouvements est très limitée. Madame joue avec moi comme un fauve avec sa proie. Elle se sert, elle m'utilise, elle dispose à sa guise. Je vis chaque sensation et chaque douleur avec cet indicible plaisir de me soumettre et de m'offrir à cette femme dont je connais aussi bien la douceur que le sadisme. Je suis en nage et inondée de désir. J'entends le petit "pop" du capuchon du feutre. Madame écrit sur ma peau. Je m'abandonne sans réserve. Je suis sa propriété, sa chose, sa chienne. Le temps s’écoule au rythme de ses pulsions et de ses caresses, mon cerveau sécrète en alternance de la dopamine et des endorphines, mes terminaisons nerveuses sont à vif, mon ventre est en feu. Madame finit par enlever le bandeau et délie la corde. La chaine et le plug restent en place. Je lis ses mots sur mon corps. *M's precious slut*. Le rouge de l'émotion me monte aux joues, violent. Madame me fait face et s'allonge à moitié. "Ne bouge plus". Je suis à genoux. Immobile. Le silence envahit la pièce. Elle me regarde. Longtemps. Il y a beaucoup, dans ce regard. #BMOM
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Par : le 02/10/18
Il y a un peu plus de trois ans, un dimanche matin, en posant le pied au sol, je me rends compte qu'il me manque un sacré bout de moi et ce depuis longtemps. En effet une épaisse cicatrisation immonde s'enkyste depuis mon intérieur, envahissant mon cœur, mon intimité et mon cerveau. Je me sens comme a part à coté de ma vie... CONSTAT : Il est simple, je ne suis pas absolument épanouie et complète. Suivi du coup de tas de questions du genre : QUESTIONS : Je deviens un truc que je n'apprécie pas, mais quoi? Qu'est ce que je veux de plus? Qu'est ce qui me manque autant? Et pourquoi maintenant? A la suite de quoi je fais un état des lieux ETAT DES LIEUX J’approche de la quarantaine. Je suis mariée depuis plus de 15 ans. J'ai trois enfants que j'adore et qui me le rendent bien. Une famille et des amis présents. Une maison à la campagne non loin de l'océan. Un chien, 3 chats, des poules et même deux poissons rouges sans prénom fixe. J'aime mon boulot. J'ai une passion dévorante pour le théâtre et j'ai repris depuis peu le sport de façon intensive pour me défouler et me reprendre en main. Puis j'en ai tiré une conclusion CONCLUSION : Il y a plus malheureuse que moi c'est certain, et j'ai pourtant cette impression de pourrir et de crever. Cette sensation de jouer un rôle qui ne me correspond plus totalement. Et cet ennui que je ressens et qui m'oblige à combler un manque un vide sidéral ... Etant de nature à ne pas laisser les choses en l'état sans les comprendre, ma curiosité me pousse vers des recherches qui partent alors tout azimut. Je vous passe les détails terribles de cette errance qui m'a menée vers des chemins escarpés et scabreux. Vers la honte souvent, des regrets parfois, l'envie de disparaître aussi. Je me découvrais sans pouvoir me comprendre... quand j'y repense quelle angoisse ! d'autres dirons quel courage ! ou encore quelle connerie ! Puis un jour, mon mari le découvre et me stop dans cet élan destructeur non maîtrisé. C'est une bombe posée avec le minuteur et tous les gadgets, l'implosion est imminente, les dégâts risquent d'être dévastateurs. C'est également à cet instant que je ressens une onde de choc, l'électro- cardio-encéphalogramme de notre couple n'est pas plat. Il y a encore une vie endormie et il est possible qu'elle frémisse à nouveau. Je veux pouvoir sortir de cette salle de réanimation froide et pale où l'on n'est autorisé à respirer qu' au travers de petits tuyaux où l'on se trouve contraint d'être nourri par le goutte à goutte universel. Anesthésié de tout, pour ne plus ressentir la douleur de l' amputation d'un bout de nous . Je veux pouvoir savourer, croquer, bouffer, dévorer... Il me pardonne difficilement et pourtant il ne m'en veut pas. Je crois que c'est à lui qu'il en veut et c'est cela qui me blesse le plus. Je lui jure de me tenir à carreau et je trouve d'ailleurs des tas de raisons pour tenir cette promesse. Mais mon membre fantôme me réveil chaque nuit, l’accalmie, n'est que de courte durée, mon ventre me travail et le vide ressenti se fait de plus en plus pressant. J'ai faim de tout, quitte à m'empoisonner, je veux pouvoir goûter à ce tout que je ne connais absolument pas, car nous n'avons pas encore été présentés. Je reprends de plus belle mes recherches, mais les partage avec lui. Il ne comprend toujours pas, alors je tente de lui expliquer avec le peu de compréhension en ma possession et plus je me justifie et plus les choses s'éclaircissent de mon côté. Je suis de Nature soumise !!?! Mais qu'est de donc cette bestiole? Il me faut comprendre et explorer cette partie de moi qui rejailli aujourd'hui et qui éclabousse mon esprit entré en mode veille depuis 10ans environ. Je passe à nouveau quelques détails qui ont eu cependant tous une grande importance pour en arriver où j'en suis à présent. Mais un beau jour, et par amour pour moi, mon mari accepte que je puisse avoir une expérience réelle auprès d'un Maître. Ce fut une magnifique découverte de moi-même, un lien beau unique et fort qui a duré presque un an. Ce cadeau mon mari l'a repris car il en souffrait de trop. Je ne pouvais être heureuse en sachant que lui était anéanti . Il était donc logique que ce lien prenne fin. Aujourd'hui nous sommes deux pour construire Notre Nouveau Monde . Mon mari et moi. Et oui, il a compris et accepte d'édifier et de reconstruire des bases différentes et solides afin de nous rendre heureux et nous permettre de prendre un nouveau départ. Je tiens à remercier mon premier "vrai Maître" celui qui a su me dire m'expliquer, me conduire, me dresser, m'apaiser et me rendre fière de ce que je suis, et qui a cru également en nous Shape et moi . Je remercie aussi mon confident et guide de bonne conscience mon Jiminy Criket . Mon ami de cœur devenu grand frère. L'énigmatique guidant aussi. Mais également toutes les bonnes âmes et les mauvaises qui ont sues baliser ma route ou la déblayer et sans lesquelles je ne sais pas si j'aurais toujours eu la force d'avancer et de me battre pour sentir de nouveau cette brise enivrante qu'est la Liberté d'être. ... "Elle était là, toute proche, trop bien cachée. Elle était prisonnière de mes chaires, enkystée. Toute seule, je l'ai cherchée, puis trouvée et l'ai violemment arrachée. En secret nous nous sommes longtemps parlé. Nous n’étions pas en accord sur tout...il a fallu patienter... Afin que nous puissions nous pardonner l'une et l'autre de s'être oublié. Aujourd'hui à nouveau, je l'ai décrochée, Et décide de choisir d'exister. A cet homme je lui ai confiée Il est le Maître de notre destinée. .." Lilo
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Par : le 02/10/18
Partie 1 PREPARATIFS C’est la veille de cette nuit-là ! Mon Maitre Shape l’a décidé, nous irons ! Et j’en crève d’envie, j’en trépigne d’impatience. Pourtant comme à mon habitude, je me laisse bercer entre envie, désirs, curiosité absolue, peurs et doutes. Depuis une semaine, une boule au ventre grandie et pèse à mesure que les jours de la semaine s’égrènent. Ce weekend occupe mon esprit quoi que je fasse et habite mes nuits, beaucoup plus agitées. Tout se bouscule en dedans, les émotions s’agitent me procurant diverses sensations plus ou moins agréables à vivre. Je suis dans l’attente. Derniers préparatifs ... Les essayages ont lieu sous ses yeux, ses mains qui ajustent celle qu’il me faudra être pour lui. Le thème de cette soirée « La rentrée des Soumises » Un dress code est donné, et je dois me munir également d’une feuille blanche et d’un crayon bleu ou noir, afin de répondre à des questions de culture générale. Ce qui m’a valu de petites révisions … Je me transforme donc en une écolière d’apparence sage, avec une jupe écossaise rouge, une jolie chemise blanche, une veste en jean, un béret en feutrine noir et les bottines de la même couleur. En dessous, il me veut sexy. Des bas noirs sont tenus par un corset jarretière en dentelle qui nous a valu moultes questions, ajustements, rires, agacements et démêlages en cascade. Mais Ouff, il me va ! C’est la première fois que j’en porte un. Je me trouve presque jolie, je souris à tous les miroirs que je rencontre. Je m’amuse et joue à me promener dans la maison et à passer le balai ainsi vêtue, en repensant à certaine photos et images regardées, envieuse, ici et là sur la toile. Partie 2 LE JOUR J Je suis détendue, tout est callé. Shape a réservé une nuit sur le domaine ou nous nous rendons. Je pourrais donc prendre le temps de m’imprégner des lieux, d’avoir notre espace à nous (j’avoue avoir pensé au repli au cas où) . En prime, le lendemain, ballade en amoureux et découverte d’une côte Bretonne que je ne connais pas ! La route est interminable, il pleut sans discontinuer, le brouillard et le vent sont de mèches également. Ce qui pourrait me chagriner habituellement, voir me contrarier, m’adoucie et amène une certaine pesanteur qui semble me faire prendre le bon rythme. Je suis calme, en confiance et heureuse. Même mes mots, mes phrases sont dites sans précipitation. Je m’en fais la remarque et me répète à intervalle régulier, de ressentir, de profiter de l’instant. Nous échangeons encore une dernière fois dans la voiture, sur nos attentes, nos envies, les limites fixées, les codes que seuls nous comprendrons. En chemin nous nous sommes arrêté dans une boutique qui vend des accessoires,des vêtements, de la lingerie érotique et instruments SM . J'ai repéré un martinet à longues, lourdes et nombreuses lanières de cuir, absolument parfait pour réveiller et chauffer ma peau, mais Shape ne fait l'achat que d'une nouvelle cravache, le manche de la dernière ne lui plaisant pas. L'odeur de Patchouli gluant un tantinet trop vanillé de la boutique me rend presque nauséeuse et cela m'empêche de m'emballer pour un quelconque article. Je constate que Shape semble connu des lieux lorsque l'hôtesse lui fait remarquer que cela fait un moment qu'elle ne l'a pas vu et qu'ils engagent tous deux la conversation sur leur dernière entrevue au marcher aux plantes non loin de là. Elle se rend compte de ce que je pourrais mal interpréter et se rattrape en explications supplémentaires. Je ne lui dis pas, mais elle n'a pas besoin de le faire, je ne lui en veux pas, Shape m'expliquera. Alors je me contente de lui dire timidement "non mais pas de soucis".Elle est gentille, à une petite cinquantaine très fine voir maigre, habillée en femme fatale avec la coupe carrée stricte noir corbeau. Cela me fait penser que je m'étonne toujours du contraste qu'occasionne la dégaine de certains visiteurs qui passent la porte de ces boutiques. Moi, qui, il y a encore trois ans, pensait que cela était réservé à une certaine élite où aux Vicelards tordus. Je n'y suis tout de même pas encore bien à mon aise, ces endroits ne m'émoustillent pas le moins du monde, trop de déballage, et mon imaginaire se trouve comme bloqué. Il est 20h00 lorsque nous arrivons. Nous sommes en avance et comme prévu, Maitre Balthazar nous attend et nous conduit à notre chambre afin de nous changer. Il fait noir dehors et je n’ai pas pu admirer les extérieurs qui semblent magnifiques. Dans la demeure, je n’ai à aucun moment détourné les yeux de Shape et de Maitre Balthazar. Je veux tout entendre, tout comprendre. Je reste concentrée. Je vis l’instant et ne veux plus imaginer. J’ai entendu des voix et des rires dans une grande salle derrière la cuisine. J’ai frôlé des rideaux lourds dans un couloir qui mène à un escalier moquetté qui assourdi chacun de mes bruits de pas. Je suis comme en apnée, je m’en rends compte lorsque Shape ferme la porte de notre chambre et qu’il repart chercher nos affaires laissées dans la voiture. J’inspire alors à plein poumon, je frissonne. Les odeurs sont agréables et douces. Tout semble comme feutré. Je regarde les tableaux et les breloques accrochées ou déposées. La décoration ne me plaît pas vraiment, mais je me sens à mon aise. La note colorée de notre chambre est le rouge. Un rouge puissant et massif. C’est un signe ! c’est ce que je me dis en souriant. Une fois changée, je lui demande de faire des photos, je prends des poses debout sur le lit. Je joue, je rigole et j’adore ça. Il est si décontracté, à l’aise, je te trouve beau dans ses vetements sombres. Je suis en totale confiance, ou inconsciente, au choix, mais ça me va !!! alors simplement je profite. La boule au ventre est un lointain souvenir lorsque Maitre Balthazar frappe à notre porte et me surprend à faire l’andouille sautillant sur le lit. A cet instant ça y est, je le sais, je suis dans mon rôle, je prends une place qui me convient. Shape vient de me passer mon collier de Soumise autour du cou et tel un bolide, me voilà dans les starting block . Je contrôle encore le démarrage. Mais je sens les chevaux qui me poussent. « L’autre moi » prend place et n’en peut plus d’attendre d’être toute entière. Nous descendons dans cette grande salle. L’immense cheminée réchauffe la pièce. Il y a du monde. Les Maitres et Domina se tiennent debout et les soumis(es) souvent à genoux ou assis. Je ne me sens pas faire cela. Ce n’est pas dans nos codes et habitudes. Je reste donc droite comme un I aux côtés de Shape qui arbore un regard fier. J’admire tout, je n’ai pas assez de deux yeux, je n’ai pas assez de mes narines et de mes doigts pour gouter et savourer ce moment. Il nous est demandé de faire connaissance et de nous présenter. Chaque Dom le fait accompagné de sa moitié. Je dois visiblement me taire. Ici, ce n’est pas à moi de parler. Que c’est difficile pour moi ! Ma langue accepte de rester coincée entre mes dents. J’ai cette sensation de sourire bêtement et de ne pas savoir ou mettre mes bras et comment démêler mes jambes. Je m’appuie maladroitement sur une épaisse table en chêne massif. Je comprends qu’ il est au final plus facile d’être à genoux par terre!!! Shape serein et très calme nous présente succinctement tous deux, en précisant que c’est une réelle première pour nous. C’était parfait. Un verre est servi et les conversations commencent à remplir doucement la pièce. Je suis heureuse de reconnaitre une soumise, Luna que j’avais rencontré lors d’un Munch et after. Elle est aussi libertine et tellement nature, elle me fait rire. Et Dragon29 est là aussi. Un Maitre d’expérience qui nous connait Shape et moi puisque mon ancien Maitre nous avait introduit dans cette communauté du Triskèle dont Dragon était président. Le punch n’est pas assez fort à mon gout, je veux du pure du dur et pourtant j’ai déjà chaud. Après quelques échanges, je remarque que je suis la plus couverte. Certains jeux se mettent en place notamment sur cette grande table qui m’avait servie de soutien. Des culs sont déjà tendus et réclament. Ce que j’avais envisagé est donc, sous mes yeux, en train de se réaliser. Ce sont les soumis qui sont mis à contribution les premiers, ils semblent pouvoir détendre activement l’atmosphère. Les fessées fusent mais restent modestes. Les coups de cravaches ou de martinets sont timides. Je le sais, je le sens en moi, je veux voir du « spectacle ». Et le déguster comme un cadeau, comme quelque chose de beau. Le voir comme un précieux moment de « vie à part », de « parenthèse autorisée » et de partage. Non, Mieux, je veux avoir le courage de faire partie du tableau, qui s’agite et prend vie devant moi, de faire partie de ce spectacle ! je lève ma tète vers Shape, il était fixé sur moi. Il a compris, je le sais, je n'ai pas besoin de faire l'effort de lui dire. Je n’ai qu’à attendre, lui aussi en a envie. Je suis heureuse, et la patience sera mon amie. Les corps sont beaux. Ils ondulent, invitent, vibrent et vivent l’instant. Je crois que personne ne regarde comme moi; comme pour la première fois. J’ai peur de gêner parfois. Je souris beaucoup trop à mon gout, car il me manque de pouvoir dire tant de mots !! Une Domina répond à mon sourire en donnant la fessée à son soumis. Je fredonne tout en la fixant au travers de son masque, la musique qui passe à ce moment précis. Elle commence à battre le rythme sur les fesses rosies et appuie d’avantage les coups avec la cravaches. Je continue à chanter. Elle en fait autant, jusqu’à ce qu’un coup plus fort atteint le postérieur rouge du soumis et qu’il se met à crier. Cela me fait éclater de rire. Le soumis me dira merci peu sympathiquement plus tard dans la soirée. Je m’en ficherais un peu, mais afin de ne pas détonner, je m’excuserai du mieux que je peux, de mon attitude de petite peste que je ne me connaissais pas jusqu’ici. Maitre Balthazar nous invite Shape et moi à nous rendre dans la pièce bleue. Il y fait bleu oui, et des instruments et mobiliers sont installés autour d’un immense salon qui lui, se trouve en contrebas. Des tapis partout. Une croix magnifique en bois et cuir et d’autres meubles que je reconnais, mais dont je ne connais pas les noms. Je m’imagine attachée, mon corps nu et touché …mais nous sommes appelés. C’est le moment du test de culture générale. Shape me laisse m’installer autour de la grande table. Une soubrette Homme est non loin de moi. Deux autres soumis Hommes Femmes ou inversent me demandent si j’ai de quoi écrire. Leur voix les trahit, alors que j’ai envié peu de temps avant leur corps magnifique , sans avoir regarder si une chose, voir deux ou trois gigotaient au milieu. Ce qui m’étonne, c’est que je trouve tout normal et que je suis bien ici, à ma place, dans ce monde qui reflète les couleurs de ma vie intérieure et des valeurs qui me sont chères. Luna est à mes côtés. Comme dans un vrai examen les copies nous sont remises faces cachées. Et nous sommes surveillés. Luna et moi plaisantons et remplissons le rôle des élèves dissipés. Les questions ne sont pas simples du tout. Et entre les dates des grands évènements, les guerres, les problèmes de médecines et les départements, je me perds un peu. Ma concentration n’est pas au rendez-vous sur cette partie de soirée, et mes camarades de classe sont peu joueurs. J’essaye en vain de tricher. A deux reprises, on me demande de me taire et de travailler. C’est plus fort que moi. Je veux jouer à provoquer, histoire de voir. Et Luna me suit sur ce coup là. C’est alors que la Domina au masque nous dit à toutes deux, qu’après avoir rendue nos copies nous serons châtiées. Bizarre, Je crois être heureuse d’avoir comme gagné un bon point. La Domina n’est pas dupe et nous le dit d’ailleurs, que ce sera pour notre plaisir. Je me retourne vers Shape, qui me lance depuis le canapé, « C’est ce que tu voulais ?! Non ?! ». Je me retourne boudeuse et entoure ma dernière réponse, puis brandis ma feuille en criant « J’ai fini !! ». Luna me fait remarquer que je suis la dernière, et qu'il ne serre à rien de me venter. Nous rions comme deux gamines. Un Maitre sur ma gauche, me précise que la domina au masque, à la main lourde et semble inquiet pour moi. Un léger doute me prend, un genre de petit fourmillement envahit mes mains et tombe sur mes pommettes. je suis pourtant impatiente de recevoir ce qui nous a été promis. Luna me prend pour alibi et explique à la Domina que je suis novice et qu’il faudra adapter. « Si seulement elle savait !!!! ». Mais après tout un petit tour de chauffe tranquilou n’est pas de refus. Sa jupe est déjà remontée et ses fesses crient « je n’ai pas été gentille ! ». Je m’installe de la même façon, retroussant ma jupe, écrasant ma poitrine sur cette table et posant mon visage en direction de celui de ma copine de classe. Je sais que tous derrière peuvent voir mes jambes, mes fesses, et je m’étonne encore une fois, de n’avoir aucun souci avec cette nouveauté. Luna reçoit son due, le bruit est enrobant et je sais d’avance que ce seront alors des mains caressantes pour moi, et donc assurément frustrantes. Mais que je suis heureuse de cette première fessée donnée par des mains de femme. Je suis surexcitée !! Il me semble à cette instant, que je n’ai plus aucun tabou ni retenue. Je veux tout, j’ai envie de tout ce qui pourra s’offrir à moi en sachant que Shape est garant de Nos limites. Cette fessée est bien trop courte à mon gout. Je m’en veux de ne pas avoir dansé sur cette table la macaréna ou une autre connerie du genre. Shape et moi voyageons d’une pièce à l’autre. J’envie certain corps sublimes, mes yeux repassent leurs contours à coup de crayon de lumière. Mes mains accompagnent les mouvements. Je vois de l'amour, des câlins de la tendresse partout...Lui parle technique. Il est 23Hoo c’est l’heure ! Les corrections sont faites. Les notes établies. Nous nous rendons dans la pièce bleue. Il est demandé aux soumis(es) de s’asseoir dans la partie en contrebas, les Dom nous surplombant. Nous serons appelés un par un et devrons nous mettre à genoux afin de recevoir notre diplôme. Une punition sera donnée par la main de notre Maitre en cas de note inférieure à la moyenne. Je reçois mon diplôme après avoir manqué atterrir en mode vol plané aux pieds de Maitre Balthazar, ayant pris mon talon dans un tapis et un pouf au sol. J’ai un peu honte, j’aurais voulu m’appliquer et m’agenouiller avec classe comme j’ai appris à le faire. Mais, visiblement, je garde le mystère et cache mon jeu involontairement jusqu’au bout. En tous cas, c’est ce que je me dis pour me consoler. Shape ne semble pas m’en vouloir, il me sourit et hoche la tête en me félicitant pour mon diplôme de « bonne soumise ». Je me précipite à ma place et lui tends fière de moi. Seul deux n’ont pas été appelés. Un jeune soumis d’à peine 20 ans et une magnifique soumise au corps percé et tatoué. C’est elle qui ouvre le bal des punitions. Elle doit se placer sur la croix, bras et jambes écartées, et ne plus bouger. Son maitre lui explique qu’elle devra compter les coups à haute voix, et qu’en soustrayant le nombre de coups reçus de 20, elle saura sa note et pourra alors chercher son diplôme. Son Maitre prend un bâton lourd et long, une sorte de badine épaisse d’un diamètre de3 centimètres environ. Elle est entièrement nue. Lui, lui parle doucement à l’oreille. Je suis trop loin pour entendre, mais je ressens l’attention et l’affection qu’il lui porte. Le premier coup est donné suivi du « 1 » qu’elle donne dans un éclat de voix. Le silence envahit la pièce. Ça va faire très mal ! Une marque violette est déjà en place à la naissance des cuisses de la soumise. Je sais d’avance qu’au second coup à cet endroit, elle n’aura pas d’autres choix que de s’écrouler. Aux coups suivants, la jolie soumise se met à pleurer de plus en plus fort, son Maitre la soutien par des mots, des caresses, mais exécute impitoyablement la sentence. Certaines soumises ferment les yeux comme pour ne plus entendre, d’autres détournent le regard de cette scène, des mâchoires se crispent. L’atmosphère est devenue tendue, pesante, poisseuse, et je souhaite de tout cœur pour elle que sa note approche de la moyenne. Au treizième et dernier coup, elle s’effondre. Ses fesses, sont très marqués et la douleur ressentie doit être d’une extrême violence. Son Maitre la prend dans ses bras assez maladroitement, comme gêné par le regard des autres et lui demande « alors, qu’elle est ta note ? », elle répond "7, ma note est 7 Maitre" et le remercie. A cet instant, je ne sais pas quoi penser de cette scène et de ma complicité dans cette histoire subit. J’aurais voulu comme prendre sa place à un moment pour la soulager ou avoir la réponse au département 87. Mais moi aussi comme les autres je suis restée là, stoïque. Je laisse ces images en digestions. Je ne suis pas choquée. Je ne sais pas, c’est tout… et Luna la console déjà en me précisant « c’est dur la pauvre, elle n’est pas maso du tout ! ». Moi j’ai un léger doute à voir les tas de tatouages et de piercing placés là où ça ne doit pas faire du bien en plus du branding à la signature de son Maitre. Un peu plus tard, je la retrouverais épanouie à rouler sa cigarette et celle de son Maitre puis à vivre un moment de dressage merveilleux. C’est ensuite au tour du jeune soumis qui recevra le même nombre de coups avec une badine plus fine de la main de sa Domina très appliquée avec des gestes plus souples et plus chorégraphiés, esthétiques. A la suite de quoi, Shape est parti chercher le résultat de mon écrit. J’ai obtenu 12 sur 20. La pièce s’est vidée. Il me demande de me placer sur la croix et de compter les 8 coups me séparant de 20. Je ne rechigne pas. La badine est cinglante et libératrice. J’en avais besoin. Il est heureux des premières marques qu’il vient de m’administrer. Je l embrasse goulûment. La soirée reprendra son cours ensuite et se remplira de jeux SM plus marqués dans toutes les pièces. Des chaines suspendues au plafond seront aux premières loges pour admirer les corps offerts aux jonglages de martinets, aux coups maitrisés des fouets de toutes tailles. Je resterais admirative d’un homme maso qui venant de se faire écraser les testicules sur le sol pendant plusieurs minutes par sa Maitresse, se suspendra aux chaines et recevra sur l’ensemble de son corps, des coups d’une force et d’une voracité à peine imaginable pendant plus d’une demie heure. Sa Maitresse et lui sont en parfaite osmose. Ils se donnent autant l’un que l’autre. Ils sont animaux, bestiales et émettent des cris et sons à peine identifiables. Elles se déchaine, les coups pleuvent. J’ai l’impression qu’il n’arrive pas à lâcher, et qu’il ne sera jamais rassasié. Elle est comme à bout de souffle et finit par sortir une lame énorme et commence à lui entailler le dos doucement. Shape et moi nous détournons de cette scène, et retournons dans la pièce bleue. Il m’installe sur une sorte de cheval d’arçon et nous savourons tous deux ce moment de complicité et de marquage amoureux. Le fouet court qu’il a en main est un délice et je ressens chacune des marques qu’il me laisse à la surface de la peau comme un cadeau que je veux pouvoir garder sur moi le plus précieusement du monde. Nous sommes si bien là, tous deux ! Il s’applique comme jamais et je me nourris de ces moments comme toujours. Je suis si détendue, que cela pourrait durer des heures. Après ce moment complice, et autour d’un verre et de nos discussions, je lui soumets l’idée de s'essayer aux fouets et techniques de Dragon et de pouvoir apprendre et se perfectionner. Il en fait la demande, je les vois parler un peu plus loin. Dragon vient me chercher peu de temps après, et me fait déshabiller entièrement. Je m’exécute sous le regard de mon Maitre. Dragon me fait remarquer, à la vue des marques rouges sur ma croupe mes fesses et les cuisses, que je n’ai pas été si sage qu’il n’y parait. Je suis sur la croix et m’installe en suivant les consignes qu' il me donne. Je veux rendre fière mon Maitre et lui montrer comme je sais être une bonne soumise obéissante. Mes mains sont accrochées aux chaines qu’elles trouvent à taton. Mon front est posé contre le rond de cuir. Dragon s’essaye à de premiers instruments et comprend assez vite qu’il lui faut passer à d’autres « jouets ». Il me remercie de ma tenue et m’encourage à vivre pleinement ce moment. Il me dit l'apprécier également à chaque fois qu’il revient vers moi pour s’assurer que je vais bien. Je suis en totale confiance. Ses coups de fouets sont un supplice délicieux. Il me demande à intervalle régulier de me tourner d’un côté et de l’autre en faisant attention de lui laisser admirer mon visage. J’ai cette sensation d’être seule au monde avec lui et mon Maitre. Certains coups sont plus appuyés, incisifs. Il souhaite atteindre des zones de mon corps plus délicates. Il s’étonne que je ne bouge pas, ne pleure pas, qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Seules mes lèvres s’entrouvrent par moment comme pour aspirer d’avantage de plaisir. Ma peau est chaude, je bouillonne littéralement, et suis ailleurs depuis déjà un long moment. Ce sera à lui et à Shape de savoir quand il faut arrêter, car moi je suis incapable de le dire car incapable de savoir quand il faudra stopper. J'ai trop peur qu'il m'en manque un peu, un bout de cet instant et que le regret me gagne, que je m'en veuille ensuite. Je suis si bien, à ma juste place, je me sens vivante et belle. L’adrénaline et toute cette excitation en moi, en plus du manque de sommeil cumulé fait que je voyage. Ma résistance physique est grande, je me fais confiance, elle ne faiblira pas. Je ne ressens pas la douleur, je m’en délecte, m’en réjouis. Douleur, même ce nom ne lui va plus ! Il faut que je lui en trouve un autre dans ces instants-là. Je l’offre, je la partage, la donne à apprécier, à la voir autrement, belle, heureuse, joyeuse, vivante, vibrante de bonheur et de vie... Je tremble, mes bras ne tiennent plus bien dans les chaines, ma tête tourne un peu. Je sens des mains posées et une voix qui me dira. On arrête là. Je me mettrais alors au sol en dévotion aux pieds de ceux qui m’auront aimés soumise cette nuit-là. Je suis sereine, souriante, d’un sourire qui veut enfin dire quelque chose et qui n’a pas besoin de se justifier en mot. Le reste de cette nuit fut douce, belle tendre et juste. Merci mon Maitre Shape pour ce weekend Notre parenthèse de VIE à deux . Je t'aime
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Par : le 26/12/18
Il me faut encore écrire aujourd'hui, des pensées passent et repassent frôlant mon coeur depuis hier. Oui, je pense très souvent à vous, vous qui recherchez tellement de réconfort, tant d'amour dans des jours gris ou dans la peine. Vous qui venez caresser mes mots en moments adultères, demandeurs de tendresse et de douceur. Je me suis demandé pourquoi, quels drames noircissaient votre âme pour être si avides d'instants précieux, quelle absence blessait votre peau ? Puis j'ai compris, au fond je suis vous sur la vie et vous êtes moi dans ses douleurs, nous sommes différents mais tellement pareils dans ce néant, la terre a donné la vie à des êtres semblables qui ne demandent qu'un peu plus d'amour et de reconnaissance. SI je pouvais vous emporter avec moi dans les moments d'écriture, là où mon ciel détend, dans mes lectures où les lettres qui se forment n'ont qu'un seul but celui d'aimer tendrement, si vous pouviez apparaître à l'instant où l'encre naît sous mes doigts en rivière amoureuse, source sucrée et caressante, si je pouvais vous embrasser d'un de mes verbes rêveur, embraser votre désir de vivre encore avec espoir, le monde serait plus beau conjugué dans l'amour. Fermez les yeux, un instant, voyez comme je vous aime et aimez comme vous n'avez jamais aimé. Oui, je pense à vous, à vous qui respirez dans la solitude, à vous qui vous accrochez à cet amour surement perdu, à vous qui êtes blessés de l'absence de vos proches, de la maladie ou bien de l'incompréhension des autres, j'essaie d'imaginer mes lèvres sur vos tourments, ma peau sur votre peau meurtrie et je me gorge de vos jours pour former un voeu, celui de vous aimer encore dans l'ombre de nos vies. Carole Riquet.
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Par : le 24/02/20
Le marquis de Sade, né le 2 juin 1740, meurt le 2 décembre 1814 à l’asile de Charenton où il vivait reclus depuis depuis le 6 mars 1801. Les profondes mutations du XVIII ème siècle, par où s’accomplit l’homme moderne, offrent une scène grandiose au désordre de son existence et au tumulte provoqué par son écriture. Errance de l’homme à la recherche de sa vérité, accusé d’avoir exploré les voies obscènes de la souffrance et banni de la société dont il refusait les lois. Toutes les opinions soutenues jusqu’à aujourd’hui sur Sade, soient-elles d’admirateurs, de détracteurs ou studieux analystes, ont été incapables de donner une explication cohérente de la vie et de l’œuvre de Sade sans omettre des données historiques importantes, vraies et certaines, sans inclure des hypothèses basées sur la réalité, tout en avançant même parfois des contre-vérités comme des faits admis. Admirateurs, détracteurs et universitaires zélés partagent tous le même ensemble de préjugés: "Sade jouissait sexuellement de la torture et il écrivit la pornographie d’horreur pour justifier la torture et le meurtre." Et cette unanimité d’opinions apparemment contraires a été prise pour la vérité. Comme si l’action des autres personnages ou simple ornement, comme si le reste des écrits de Sade hors des romans érotiques n’exprimait pas sa pensée. L’œuvre d’un écrivain est un ensemble où il faut trouver ce que chaque ouvrage concret, et chaque partie concrète du même expriment des idées et sentiments de l’auteur. Mais, avec Sade, on a préjugé un type de personnalité, basé non pas sur des données historiques mais sur des fantaisies, et on a déduit de ce type présupposé tout acte, parole et idée de Sade, identifiant l’écrivain aux personnages les plus pervers de ses romans. Il n’y a pas aucun doute que l’oeuvre de Sade prouve qu’il était capable de portraiturer littérairement la cruauté, même l’infinitude de la cruauté. Mais cette capacité, toute seule, ne dit rien sur la vie réelle de Sade. Personne ne pense jamais à interpréter, par exemple, la vie de Sade d’après des personnages comme Justine, la vertu torturée ou Zamé, le roi plein de bonté de Tamoë, qui sont tous deux aussi de Sade que la méchante Juliette ou que les bourreaux de "Les cent vingt journées de Sodome". Bien sûr qu’identifier Sade aux personnages bons serait une erreur, mais l’identifier aux méchants est aussi erroné, car dans les deux cas on mêle la réalité avec la fiction. La supposition que le caractère et les faits de quelqu’un peuvent être jugés d’après ses écrits rencontre, au moins dans ce cas, une grave contradiction; Sade savait aussi décrire, avec la même perfection que la méchanceté et l’obscénité, les plus hauts dégrés de l’amour, la bonté et la vertu. Ce fait est presque inconnu parce qu’il ne s’accorde pas à l’image la plus répandue de Sade; les oeuvres de Sade qui le démontrent plus clairement sont difficiles à trouver et inconnues, faute de le vouloir car on ne cherche chez Sade que des écrits de pornographie et de violence. On interprète, non pas les écrits de Sade partant des faits de sa vie, mais sa vie partant de ses oeuvres littéraires, sans marquer les limites entre la fantaisie et la réalité. Lorsqu’il s’agit de Sade, on se permet d’omettre ou dénaturer des faits prouvés, poser des données imaginaires ou des simples conjectures comme des réalités constatées, et de tomber dans la caricature la plus grossière. Ce que l'on pense être les idées de Sade a très peu de relation avec les pensées de l’homme qui a écrit toute l’oeuvre de l'écrivain maudit. Mais on ignore aussi que la plûpart des actes qu’on attribue à Sade n’ont aucune correspondance avec la réalité. Sade n’était pas un meurtrier, et ses écrits ne pouvaient pas être la justification d’actes qu’il ne commit pas. L'examen de toute l’oeuvre de Sade, avec tous ses personnages, donne un résultat très différent de celui de la recherche simple du psychopathe, soit pour l’adorer, pour l’abhorrer ou pour en déclarer l’indifférence. Mais on se nie à accepter ce résultat parce qu’il contredit les préjugés sur Sade et ce qu’on croit toujours sur lui. Malgré la prolixité de ses descriptions littéraires d’assassinats, Sade est un homme qui jamais n’a tué personne. Ce n’est pas seulement qu’on n’ait pas pu prouver sa culpabilité d’un crime concret: c’est que Sade ne fut pas même suspect d’assassinat dans aucun cas, sauf par la plainte de la prostituée intoxiquée par cantharide qui l’accusa de tentative d’empoisonnement, et par les ossements qu’une actrice nommée "Du Plan", amie de Sade, avait utilisé pour un décor macabre, et que le marquis fit enterrer après au jardin. D’autre part, nous savons que Sade combattit la peine de mort pendant la Révolution et qu’il risqua sa vie pour sauver des innocents. Un psychopathe intelligent, calculateur, sait très souvent comment obtenir l’impunité des pires horreurs. Un psychopathe vulgaire, impulsif, de basse intelligence, ne pense pas aux conséquences de ce qu’il fait: il suit ses impulsions sans frein jusqu’à l’assassinat. Nul de ces actes ne se trouve chez Sade, qui a été vu par quelques auteurs comme trop imbécile pour l’impunité, à la fois que trop couard pour suivre ses impulsions jusqu’à la fin, des traits que les preuves historiques démentent, et qu’on attribue à Sade pour forcer les données à s’ajuster à la thèse de la psychopathie, faute d’inspiration. Les faux admirateurs de Sade l’admirent comme le génie de la liberté absolue, n’ayant comme base que la manque de bornes au vice et au crime que montrent les personnages scélérats de quelques romans de Sade. Mais ils oublient que, dans ces textes, se trouve aussi l’affirmation que la liberté n’existe pas, que tous nos désirs, pensées, sentiments et volontés sont déterminés par les lois physiques qui gouvernent nos corps, nos cerveaux et l’univers entier. Si les grands criminels ne font que suivre la nature, on ne peut pas prétendre qu’ils soient libres, et moins encore de façon absolue. C’est la même sottise que l’affirmation contraire. Un acte de bonté qui soit physiquement possible ne peut offenser la nature plus qu’un crime, lui étant tous les deux indifférents. Supposer une autre chose, c’est prêter à la nature les absurdes traits personnels des dieux; croire que le bien ou le mal peut lui importer, c’est lui attribuer une volonté, ce qui est un retour à la religion qu’on prétend combattre en suivant "les desseins de la nature." Malgré son absurdité, l’attitude de justifier les crimes les plus horribles sous prétexte d’obéir aux lois de la nature est très répandue. Tout ce qui est physiquement possible est naturel; mais les pires horreurs sont naturelles aussi. La torture et le meurtre sont physiquement possibles; la nature jamais n’empêche ces actes s’ils se bornent aux lois physiques, et on peut en obtenir de la jouissance sexuelle; la nature donne ce plaisir à ceux qui en jouissent. Sade a certes écrit tout cela, mais il ne croyait pas que la nature fût bonne. Ceux qui prennent Sade pour le héros de la liberté sexuelle absolue,"sans limites", ignorent qu'il fut victime de l’attitude qu’ils trouvent désirable. Faute de connaissance des données historiques, le vide peut se remplir avec l’imagination: toute lacune dans les données historiques de Sade peut être remplie avec des fragments de ses romans pour offrir des exemples de sa conduite dans sa vie réelle. La majorité de ceux qui frémissent d’horreur en entendant ou lisant le nom de Sade imaginent sa conduite, et parce qu’ils l’imaginent, ils croient la connaître, ignorant qu’ils en ont reçu une image fausse, née de personnages fictifs et non pas de la réalité. Cette image fausse, d’une simplicité qui la rend très facile à répandre, l’adaptant à tout niveau de compréhension, est très populaire, mais elle peut risquer de devenir majoritaire, pour prendre dès lors une apparence faussement intellectuelle. La plûpart des contradictions qui évaluent la conduite de Sade, ont leur origine au fait d’interpréter chaque action, parole, et idée de Sade comme le résultat d’un égoïsme infini, qu’on lui attribue comme point de départ préalable à l’examen des faits. On préjuge, on considère comme bien établi que la réalité ne peut pas être différente des préjugés. C’est vrai que le contenu de quelques écrits de Sade crée cette apparence, mais c’est vrai aussi que l’égoïsme absolu comme explication de la vie de Sade ne donne qu’une ribambelle d’absurdités, même si on se borne à la plus stricte exactitude historique. On a voulu expliquer l’anomalie de Sade comme de la psychopathie, c’est-à-dire, un égoïsme absolu, marqué de la moindre capacité d’empathie, qui expliquerait une extrême méchanceté sans qu’il y ait une maladie d’aliénation ni un déficit cognitif. Il est vrai que ces traits se trouvent chez plusieurs personnages de quelques romans de Sade, mais l’analyse des données de sa vie réelle, sans des donnés imaginaires ou des hypothèses non constatées, ne permet pas de dire que Sade fut un psychopathe, même si cette idée est la plus répandue parmi les psychiatres les plus prestigieux, qui l’adoptèrent sans doute pour ne pas en adopter de plus simplistes. Il y a chez Sade toutes les qualités necéssaires pour la plus haute excellence éthique, et il est prouvé qu’il en fit usage; mais on ne peut nier son libertinage, ni son masochisme sexuel, intronisé par le nom d'algolagnie par Schrenck-Notzing, ni les descriptions de perversions et de crimes dans ses écrits, alllant même jusqu’à portraiturer la cruauté humaine portée aux dernières conséquences, qui arrivent au désir du mal pour le mal, même au déla du plaisir. Cela est vrai quoique l'écrivain ait décrit aussi tout le contraire dans d’autres écrits ou dans les mêmes. Supposant que Sade fut moralement tout le contraire des personnages littéraires qui l’ont rendu tristement célèbre, il reste encore la raison pour laquelle il se livrait à des pratiques sexuelles violentes, contre des femmes et contre lui-même. Un homme sain peut-il être "sadique" ? Peut-il commettre des actes d’algolagnie ou de masochisme sexuel ? La raison d’une grande partie de la confusion c’est que la question du masochisme sexuel n’a pas été étudiée avec la profondeur nécessaire. La théorie héritée d’Havelock-Ellis, expliquant l’algolagnie comme le résultat d’une sensibilité inférieure à la normale, permet d’expliquer la plupart des cas d’algolagnie, et, par conséquent, ne peut pas être rejetée. Mais on a demontré qu’il existe des cas où l’algolagnie ne peut pas être expliquée par une sensibilité plus basse que la normale. La théorie de la perte de la sensibilité comme explication de l’algolagnie n’est pas erronée, mais incomplète. L’erreur consiste à la prendre pour l’explication universelle, de tous les cas de masochisme sexuel. Il ne faut pas pour autant la supprimer mais l’inclure dans une théorie plus vaste expliquant les cas qui restent hors de sa portée. Pourquoi, donc, chez Sade, l’algolagnie et la pornographie d’horreur ? On ne se demande presque jamais si l’horreur décrite par Sade jusqu’à la satiété était ce qui lui plaisait le plus, ou ce qui le tourmentait, et si ce tourment n’était pas aussi la cause de son masochisme. Mais une nouvelle analyse de la biographie de Sade revèle, au commencement de ses scandales sexuels, des profanations de symboles religieux devant une prostituée, avec laquelle il passa toute une nuit en lisant un livre sur l’athéïsme, sans aucun acte sexuel ni de torture commis sur la femme. L' obsession de la description du libertinage et de la cruauté des prêtres dans l’oeuvre de Sade, ajoutée à cet épisode réel, peut montrer l’explication du paradoxe de Sade; des abus sexuels et des tortures soufferts par l’enfant Sade par des prêtres lors de sa scolarité. Cette blessure psychologique peut expliquer la recherche de masochisme sexuel chez Sade, exprimée dans les personnages de ses romans, et leur comportement psychopathiques, sans être un psychopathe. On croit que la conduite de Sade était celle de ses personnages scélérats parce qu’on y trouve, monstrueusement augmentée par la fantaisie, l’algolagnie. Mais si cette algolagnie n’est pas le fruit du plaisir et de la liberté de Sade, mais celui de son emprisonnement et de sa douleur, toute interprétation de sa pensée doit changer. On ne peut plus admirer l'écrivain comme le génie de la liberté absolue, ni l’abhorrer comme une incarnation de Satan. Et, si sa conduite était tout simplement le contraire de l’égoïsme et de la psychopathie, juste le fruit d'une pensée philosophique. Combien y a-t-il de Sade dans chacun de ses personnages ? La thèse que l'écrivain, agresseur en toute occasion, fut surtout, une victime, donne une réponse qui permet d’intégrer les extrêmes de la bonté et de la méchanceté dans la pensée de Sade sans contradiction. Se borner aux personnages scélérats pour juger l'ensemble de ses écrits revient à légitimer la logique que la vertu naît des sentiments, et que la raison sans les sentiments n’a d’autres passions que celles de l’égoïsme, menant au vice et même aux crimes les plus affreux. Sade voulait démontrer que la vertu est malheureuse parce qu’elle va contre le courant majoritaire de l’égoïsme, ce qui fait triompher le vice. Une fois connue la cruelle réalité de la nature et rejeté l’absurde d’un être surnaturel, l’éthique exige de solides fondations. Celles-ci ne doivent pas se baser sur la superstition, ni suivre la tendance générale de la nature qui entraine la destruction. L’algolagnie ne fut pas pour Sade une fête mais un drame dont l’obscénité et la souffrance physique étaient l’expression d’une douleur psychique immense et de la rébellion contre cette douleur. Mais c’est une révolte impuissante, désespérée qui se plonge dans la peine comme voulant en jouir. Le “plaisir” que la torture provoque à Sade peut se comparer au rire de celui qui devient fou à cause d’une catastrophe absurde: il ne s’agit pas de vrai plaisir, mais d’une comédie. Sade eût des traits dignes de la plus haute admiration qui sont niés ou méprisés, non seulement par ses détracteurs, mais aussi par ses faux admirateurs et par des studieux impartiaux; ce qu’on admire de lui n’est que le produit fatal de son énorme souffrance, non pas de son plaisir, comme veulent le faire croire ceux qui détournent son œuvre. Sade aura donc subi une enfance chaotique et carencée, une adolescence violente, fréquenté les geôles de tous les régimes, connu la mort sociale et l’anonymat, le rejet de son milieu d’origine, la méfiance des révolutionnaires, la solitude, la ruine, l’assassinat crapuleux de son fils aîné. Cette accumulation dévoile une incontestable tendance personnelle et familiale à provoquer la punition par l’ultime représentant parental qu’est le destin. Écrivain libertin talentueux, ou fieffé scélérat débauché, Sade brille, dans sa tentative désespérée, de mettre à bas, en tant qu'esprit libre et vagabond, un ordre social et religieux, en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre, inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini, déshumanisant les corps, explore les abîmes sombres de l'âme. Il demeure un grand auteur, capable de nouveauté et d’audace, plaçant la littérature à la hauteur de son exigence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/04/20
La voiture quitta la route pour s'arrêter en contrebas d'un bouquet d'arbres jouxtant une grange délabrée. Hormis quelques chants d'oiseaux et le bruissement du vent entre les feuilles, l'endroit était parfaitement silencieux. Le soleil était chaud, et l'endroit désert. Pourquoi, ne pas se laisser aller ? D'un geste, Charlotte dégrafa sa minijupe et la fit glisser le long de ses jambes en même temps que son string. Puis elle ôta son chemisier, son soutien gorge, et jeta le tout sur la banquette arrière. - Est-ce que je plais comme ça ? Minauda-t-elle. Juliette ne répondit pas, comme si elle n'avait même pas remarqué le rapide effeuillage de son amie. Pourtant, Charlotte la vit serrer les dents et presser un peu plus fort le volant entre ses poings. Enhardie par cette réaction, elle se pencha un peu et déboutonna le short de Juliette, juste assez pour que sa main puisse se frayer un passage jusqu'en bas de son ventre. Elle découvrit à tâtons un pubis parfaitement lisse, un peu plus bas encore, le léger relief intime des lèvres moites. Juliette se laissa faire quelques instants sans réagir. Brusquement, elle aggripa les cheveux de Charlotte et lui colla violemment la joue contre sa cuisse. - Ecoute-moi bien Charlotte, gronda-t-elle sur un ton abrupt, Il faut que tu saches que je n'aime pas beaucoup que l'on prenne les initiatives à ma place, tu as compris ? Charlotte acquiesça sans mot dire. Elle qui, quelques instants plus tôt, était persuadée d'avoir gagné le cœur de son amie, subissait à nouveau sa violence. Elle se sentait anéantie, ridicule ainsi contrainte et nue, mais en même temps, elle éprouvait un étrange plaisir qui l'empêchait de tenter de se dégager ou de fondre en larmes. Le sexe de Juliette était là, tout près de son visage. Elle en devinait le parfum intime. Elle l'avait touché du doigt. Elle l'avait senti humide et cela ne pouvait pas la tromper: Juliette était excitée elle aussi. Son amie relâcha sa pression qui devient caresse. Elle releva jusqu'à sa bouche les lèvres de Charlotte et l'embrassa à nouveau, plus tendrement cette fois. - Xavier ne t'a jamais emmenée ici ? Demanda-t-elle d'une voix de miel. Cet endroit appartient à l'un de mes cousins. Tu ne trouves pas cet endroit magique ? Elle demeura songeuse, appuyée contre le volant à observer les alentours. La grange, dont une partie de la toiture s'était effondrée depuis longtemps était dévorée de lierre et de chèvrefeuille. Un doux parfum de liberté et de sensualité flolttait dans l'air, enveloppant les deux jeunes corps d'un irrépréssible désir. Seul, un chemin serpentait entre les coquelicots et les fougères jusqu'aux ventaux vermoulus du portail. On le distinguait à peine derrière un groupe de jeunes sureaux indisciplinés qui en gardaient l'entrée. - Sors de la voiture, Charlotte, j'ai envie de te regarder. Charlotte obéit à nouveau. Dehors, sous les arbres, le sol moussu dégageait une odeur puissante d'humus. Elle demeura quelques instants immobile à sentir le parfum du vent tiède glissant sur sa peau. Être nue sous le feuillage, au bord d'une route de campagne, ne lui semblait en rien extravagant à cause du regard de son amie posé sur elle. Elle s'aventura de quelques pas dans la futaie. Sous la plante de ses pieds, les brindilles sèches craquelaient, tandis qu'à l'odeur fraîche de l'humus se mêlaient celles, plus entêtantes encore, des herbes chaudes et des fleurs gorgées de soleil. Tout éveillait en elle son animalité. Elle se retourna. Juliette avançait vers la grange d'un pas lent, à l'élasticité féline. Charlotte eut tout à coup le désir de posséder son amie. La prendre par les hanches et l'attirer vers elle. Caresser ses fesses, en découvrir les formes, embrasser ses seins fermes, en mordiller les aréoles brunes.Toucher son ventre chaud et lisse. Elle marcha à son tour vers la grange. Dans le fond du bâtiment, une échelle en bois menait à l'étage, une sorte de mezzanine sombre. Charlotte adora aussitôt cet endroit. Elle aimait le bruissement tranquille des arbres tout proches, la lumière dorée du soleil filtrant à travers le toit éventré, et le suave parfum d'été qui se dégageait de la paille. - J'aime bien te voir nue dans ce lieu. Elle roulèrent sans un mot sur le sol paillé. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant, se mordant et se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un jaillissement furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand Xavier commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent, On dirait un peintre occupé à préparer ses pinceaux. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. Juliette marqua une légère pause avant de reprendre: - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à une poutre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que Juliette l'ôtait de son short. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes du monde, devenir leur proie et se griser à l'idée de payer par le fouet, le fait dêtre leur plus dangereuse concurrente. Le premier coup claqua séchement contre ses fesses. Juliette n'était pas du style à y aller progressivement. Elle avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. Sa réaction sembla plaire à Juliette. Elle leva le bras encore plus haut, abbatit le ceinturon avec plus de force et cette fois, Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant à la corde qui la tenait étirée. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. - Retourne-toi, dit Juliette d'une voix calme. Aggripée à sa corde, ruisselante de sueur, Charlotte était épuisée. - Non, pas devant Juliette, haleta-t-elle, Pas devant. -Tu dois aller jusqu'au bout de ton désir, Chalotte, Allons retourne-toi vers moi. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Juliette ne refrappa pas immédiatement. Elle attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Au coup suivant, elle ne tenta plus d'esquiver. N'avait-elle pas désiré cette correction ? Juliette avait raison; elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà de cette douleur qui lui arrachait des cris et des larmes. Par dépit, elle plongea son regard dans celui de son amie et elles ne se lachèrent plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Elle se voyait onduler au bout de sa corde, en sentant ses seins frétiller, ses cuisses tendues, son ventre creusé. Elle se voyait brûler sous les coups, s'enflammer toute entière. Juliette continuait à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Se suspendant à sa corde, Charlotte jeta le bassin en avant, enroula ses jambes autour du cou de son amie pour emprisonner son visage contre son sexe ouvert. Juliette réagit en dardant une langue aussi droite et rigide qu'un membre d'homme sur son clitoris. À ce seul contact, Charlotte jouit aussitôt. Enfin Juliette se détacha d'elle. la corde à laquelle elle était suspendue fut coupée et Charlotte se laissa tomber sur le sol, savourant l'étrange bonheur de sa soumission. Les parties de son corps offensées, devenues douloureuses, lui apparaissèrent plus belles, comme anoblies par les marques fraîches, stigmates de la flagellation. Elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/20
Le sadomasochisme est une relation particulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui le conçoit et par celle qui va le faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique, humiliation ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie très intense. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps , tel Janus le dieu romain aux deux visages, complémentaires et sans doute indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure": "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps: il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il devient sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des fantasmes permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’ état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire peut varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant pas en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, ou de se faire tatouer, de percer ou de se faire percer le corps. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc en principe, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérénnité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Par ailleurs, il existe de véritables et authentiques cas de relation de domination féminine sur des hommes soumis. Alors que le rôle féminin et masculin ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Cependant, bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque et renouer avec les jeux de l’enfance. L’individu se projette et trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir sans tenir compte des désirs de l’autre. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/05/20
Le lendemain, nous retournâmes chez nos amis où m'attendaient de nouvelles épreuves. Vers la fin de l'après-midi, je fus préparée dans l'attente d'un couple; j'avais été avertie que Béatrice était dominatrice, et qu'elle serait accompagnée d'une dizaine d'invités tous masqués. Il fut décidé que je ne les verrais pas. Juliette avait choisi ma tenue: je portais une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide réhaussait mes seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir mon ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; j'étais chaussée de talons hauts. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse. Ce fut la maîtresse des lieux qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Béatrice m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
On lui rappela, mais il lui paraissait peu probable qu’elle sût, en toute connaissance de cause, à quoi elle s'était engagée; lorsqu’elle l’aurait compris, il serait trop tard pour qu’elle échappât; après une route interminable, Juliette arrêta la voiture devant un portail austère où un homme nous attendait; le temps de reprimer son angoisse, Charlotte se retrouva les yeux bandés; elle portait une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide rehaussait ses seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir le ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; elle était chaussée de talons hauts; sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Le temps de réprimer son angoisse, une poigne énergique et brutale enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce qu'elle imagina minuscule, sorte d'antichambre où elle attendit un long moment; nous fûmes conduites dans un petit salon; je me glissai derrière elle, et soulevai sa chevelure, en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe, de la nuque, jusqu'au bas du dos, le vêtement tombait à ses pieds, tandis que je dégraffai ses bas en les faisant glisser le long de ses jambes. Le serre-taille rejoignit le reste de sa parure à ses chevilles, dénudant totalement Charlotte; elle conservait, fixée au centre de ses reins par trois chaînettes d'or tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, un bijou imitant un sexe dressé, destiné à distendre le cercle de chair, et à rendre encore plus aisé l'usage de cette voie; jugée trop étroite, pour la prêter, sa Maîtresse avait cru bon de l'élargir afin qu'elle fut doublement ouverte; ainsi forcée, elle en portait un chaque jour plus épais. Une présence se manifesta soudain l'arrachant de sa torpeur; on la poussa pour descendre les marches d'un escalier tortueux; l'odeur de la terre humide emplissait ses narines; au bas de l'escalier, se trouvait une cave avec son odeur caractéristique de moisissure; une véritable cave comme une esclave doit l'aimer; on retira la ceinture de cuir et on la fit asseoir sur une chaise en bois hérissée d'un volumineux godemichet de sorte qu'il la pénétre profondément entre ses reins. Empalée dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient l'odeur des anciennes prisons, on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche; elle ne fut pas fouettée tout de suite; les seins et la bouche offerts, dans cette froide pénombre où ne pénétrait aucun bruit, tremblant de froid, elle ne vit jamais les deux hommes qui entraient ni la jeune fille soumise. Quelqu'un l'appela "Numéro 2" et s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre"; Charlotte apprit qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des Maîtres, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni même trahir une quelconque émotion; c'était une femme ravalée au rang d'objet muet et servile; un homme s'approcha de la chaise; Charlotte devina qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. On la porta sur une table où elle fut allongée sur le dos et solidement ligotée; elle attendit quelques minutes dans la position infamante de l'esclave offerte et consentante; les hommes s'approchèrent d'elle et brusquement elle sentit des dizaines de doigts la palper, la fouiller, la dilater avant que les sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer; elle fut malmenée, saccagée, sodomisée; mais un Maître interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse; lorsque le mamelon fut bien excité, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit par conséquent de toute autre façon; d'autres aiguilles furent plantées, tout autour des aréoles, faisant perler quelques gouttes de sang, puis il transperça la peau endolorie des grandes lèvres. L'homme força sa bouche alors que les lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, protégé encore par sa gaine de douce chair; Juliette admirait les mouvement de la bouche refermée et resserrée sur le membre qu'elle avait saisi, et le long duquel elle montait et descendait, le visage défait de larmes chaque fois que le sexe gonflé la frappait jusqu'au fond de la gorge, repoussant la langue et lui arrachant une nausée; elle le reçut avec soulagement comme une offrande. L'homme, penché au dessus d'elle, tenait à la main une bougie; d'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur sa peau en cloques blanchâtres; l'idée d'être brulée vive la terrorisait; son martyre devenait malgré elle délicieux; elle perdait la notion du temps et de la douleur; soudain des coups de fouet la cinglèrent avec une violence terrifiante; elle compris que les cinglements étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient son ventre et ses seins. On détacha Charlotte de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que le temps de préparer l'épreuve suivante; on lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes au murs de pierre et on emprisonna ses poignets dans des bracelets d'argent pendus que l'on écarta en croix, comme les cuisses; elle était ainsi offerte dans cette position humiliante, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Les seins et le ventre offerts, et le lugubre silence; rien qui lui était d'autant de secours que le silence et les chaînes; se lassait-elle ? Non; à force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, sinon au fouet à force d'être fouettée; on lui ôta la cagoule; Charlotte parut fascinée par la noblesse des lieux; c'était une cave voûtée splendide, aux murs de pierres apparentes; des cierges ornaient chacun des angles dont les flammes tremblaient sur l'or des pierres. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres cinglements plus agressifs; l'homme passa rapidement à la cravache; elle en reconnut la morsure particulière; on la flagella avec une rigueur impitoyable, si bien que le ventre et le devant des cuisses avaient leur part autant que les seins; l'homme voulait entendre Charlotte hurler au plus vite; il écouta ses gémissements devenir des cris. Pendue aux bracelets qui lui sciaient les poignets, écartelée à en sentir les jointures de ses cuisses endolories, elle ne pouvait faire un mouvement, ni tourner la tête pour voir la jeune soumise; "Numéro 2" s'approcha de Charlotte; après un moment, on retira la cagoule qui l'aveuglait; elle aperçu la jeune fille, à peine plus âgée qu'elle; elle avait un corps parfait et un visage délicat; un homme lui murmura à l'oreille qu'elle devait se servir d'elle comme bon lui semblerait. Flattée, "Numéro 2" entendait amener Charlotte à merci; elle commença par lui caresser l'intérieur des cuisses; la jeune soumise semblait sûre d'elle, faisant preuve d'une tranquille détermination; elle ne ressemblait plus en rien à une esclave sinon sa nudité; au contraire, elle avait le port du visage fier; aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, Charlotte gémit. "Numéro 2" passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait; la suppliciée se débattait de toutes ses forces. Charlotte crut que les liens la déchireraient; elle ne voulait pas supplier; qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté, mais elle pensait que la jeune soumise cherchait moins à manifester son autorité qu'à établir une complicité; de fait,"Numéro 2" arrêta la flagellation pour s'amuser avec son sexe, écarter les chairs, agacer le clitoris, et la pénétrer avec le manche de la cravache; enfin, elle fit le tour du corps écartelé et détacha Charlotte épuisée. Souillée de sperme et de sueur, Juliette décida qu'elle devait être reconduite au premier étage pour qu'elle fût douchée; après une minutieuse toilette, elle lui ordonna d'uriner à même le sol dans une coupelle, de renifler son urine et de la boire; bouleversée par cette épreuve, au bord des larmes, mais n'osant se rebeller, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, elle se mit à laper le liquide tiède et clair et à l'avaler, prenant soin de ne laisser aucune goutte, sans être comblée de honte. Elle fut conduite dans la chambre qu'elle devait occuper, où nue et attachée, elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/07/20
Nous sommes arrivées à Locmaria, à l'heure du bain. La nuit était noire sur la plage, la lune, le sourire en coin. Les étoiles lointaines ou filantes brillaient peu, l'air chaud n'empêchait pas le petit frisson qui vous parcourt quand vous entendez la mer sans la voir, sa puissance que le corps devine. La maison était à cent mètres du rivage. Elle était simple et belle, sur un terrain en pente planté de pins, de mimosas, et dominé par un araucaria poussé pas droit, un arbre singulier, jamais familier au yeux ni à l'esprit, qui barrait le ciel tel un hiéroglyphe dont Juliette possédait seule la pierre de Rosette. Le lendemain matin, Charlotte fut réveillée de bonne heure par le gazouillis sans cesse des étourneaux. Elle se frotta les yeux; tout son corps était raide. Elle avait eu un sommeil agité, s'éveillant après chaque rêve, se rappelant avoir vu, durant la nuit, les aiguilles de sa pendulette dans différentes positions, comme si elle n'avait cessé de vérifier le passage du temps. Elle avait dormi dans la chemise qu'elle lui avait donnée et, tout en se remémorant la soirée passée ensemble, elle se rappela les rires insouciants et, surtout, la façon dont Juliette lui avait parlé de littérature. C'était si inattendu, si encourageant. Tandis que les mots repassaient dans son esprit, elle comprit quels regrets elle aurait eus si elle avait décidé de ne pas l'accompagner. Par la fenêtre, elle observa les oiseaux pépiant qui cherchaient de la nourriture dans les premières lueurs du jour. Juliette, elle le savait, avait toujours été quelqu'un du matin qui accueillait l'aube à sa façon. Elle aimait se baigner tôt sur la plage de Donnant. Patricia s'attarda sur ce souvenir du matin qu'elle avait passé avec elle, sur le sable, à regarder le lever du soleil. Elle se leva pour aller prendre un bain de mer, sentant le sol froid sous ses pieds. Elle avait raison. Sarah s'était levée avant le soleil. Elle s'était habillée rapidement. Le même jean que la veille au soir, un maillot une pièce, une chemise de flanelle et des mocassins Tod's. Passer l'aube sur la plage avait quelque chose de magique, de presque mystique. Elle le faisait maintenant chaque jour. Que le temps fût clair ou ensoleillé, ou bien froid avec une bise pinçante, peu importait. Elle nageait au rythme de la musique des pages écrites la veille. En quelques mouvements de brasse, fruit d'une longue habitude, elle sentait sur sa peau la fraîcheur mordante de l'air, et le ciel était noyé dans une brume de différentes couleurs. Noir juste au-dessus d'elle comme un toit d'ardoise, puis d'une infinité de bleus s'éclaircissant jusqu'à l'horizon, où le gris venait les remplacer. Elle prit quelques profondes respirations, s'emplissant les poumons d'iode. Elle aimait marquer un temps au point du jour, guettant le moment où la vue sur les rochers était spectaculaire, comme si le monde renaissait. Puis elle se mit à nager avec énergie. Quand elle arriva à la maison, elle se sentit revigorée. Patricia était rentrée de la plage et l'attendait. Juliette se doucha. Elles s'embrassèrent tendrement. Quelle sorte de pouvoir possédait-elle sur sa jeune amante après tout ce temps ? Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla. Depuis qu'elle était jeune fille, on disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux blonds. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle belle journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir accompagné Juliette à Belle-Île-en-Mer. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette et à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Juliette exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou ceux des des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse, Juliette. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une totale docilité. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, elle la projetait en révélant les abysses de son âme, la magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créé un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta plus tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, et la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Charlotte était allongée près de Juliette, elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme brusquées. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu bientôt à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés, parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier pour céder à l'impétuosité de l'orgasme. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle-même si Juliette ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Le jour était tombé sur Locmaria. Juliette lui posa un baiser sur les lèvres. Elle porta la main jusqu'au visage penché sur elle et lui toucha la joue, l'effleurant de ses doigts. Charlotte eut le souffle court quand Juliette baissa la tête pour l'embrasser entre les seins, quand elle sentit sa langue remonter lentement jusqu'à son cou. Leurs corps s'enlacèrent. Ce fut presque au ralenti que toutes deux s'étendirent devant la cheminée. Elles passèrent la nuit endormies dans les bras l'une de l'autre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/08/20
vous me faites patientez quelques secondes comme ca...privé de ma vue, j ecoute le moindre de vos mouvements. Le seul bruit que je capte est celui de vos talons, vous marchez autour de moi puls j entends le bruit de vos chaussures juste a cote de mes oreilles... puis quelques secondes apres, je sens le poids de votre corps sur mon visage, ma bouche au contact de votre petite culotte que je devine legerement humide...cela m excite terriblement d etre dans cette position j adore cela et j imagine la vue que je pourrai avoir si je n avais pas les yeux bandés.. Vous ondulez legerement votre corps, faites de petits va et vient puis vous caressez mon torse avec vos mains ...vous accentuez la pression sur ma tete, j embrasse votre sexe a travers ce bout de tissu, je suis attentif a chacun de vos mouvements, vous decollez quelques secondes vos mains, puis revenez les poser sur mon torse pour y plantez vos ongles et vous vous amusez a les faire parcourir sur ma poitrine autour de mes tetons... cela me plait beaucoup, j intensifie mes mouvements de bouche, puis d un coup vous attrappez mes 2 tetons et les serrez bien fort. je pousse un gemissement ettouffe par votre corps, je sursaute... vous tirez delicatement sur mes tetons, doucement mais fermement, je me laisse entierement faire, j adore souffrir sous vos doigts... vous les relachez, vous vous penchez en avant, je leve ma tete pour rester au contact de votre sexe, puis passez une de vos mains autour de mes testicules, vous les serrez progressivement au creux de vos mains, je gemis, je gigote... j aime quand vous me tenez par cet endroit... Vous relachez votre prise, puis je vous sens vous relever. Vous me dites alors de votre voix excitante et sensuelle " maintenant leve toi". Je m execute, me met en position assise, puis vous attrapez une de mes mains pour m aider a me relever. Une fois debout, vous tirez sur ma main, je comprends qu il faut que je vous suive. Je n ai aucun repere, je vous suis aveuglemment en me demandant bien ou vous allez me mener. Je marche doucement me fiant entierement a vous, en essayant de ne pas perdre l equilibre. Apres quelques metres, vous vous stoppez, puis posez ma main sur un objet que je devine etre une table. Vous prenez mon autre main que vous posez a son tour sur cette table, puis me dites d un ton plus autoritaire " laisse bien tes mains poser a plat, ne bouge pas , penche toi en avant et tends bien ton cul". En meme temps vous placez une de vos mains sur mes hanches et appuyez dessus en arriere pour m inciter a me mettre dans la position souhaitée. Je m execute, un sourire au coin des levres, penché en avant, les jambes tendues legerement ecartees et mes fesses bien tendues dans la position que vous souhaitez Vous commencez par caresser doucement, tendrement mon cul, passez bien votre main sur toute la surface de mes globes fermes, vous intensifiez vos caresses, votre main devient plus ferme, par moment vous compressez une de mes fesses au creux de vos mains... de mon cote je me laisse aller a vos caresses, j adore le contact de votre main sur ma peau, je ne bouge pas et garde mon cul bien tendu.... puis vous alternez petites claques et caresses, pour ensuite ne mettre que des claques... elles deviennent de plus en plus fortes, vous changez regulierement de zone de frappe, je sens mon cul chauffer lentement et devenir legerement rose, ce qui me ravi. De votre autre main vous attrappez un de mes tetons et tirez bien fort dessus ce qui m excite encore plus... Vous relachez un de mes tetons, je vous entends vous eloigner, chercher quelque chose dans votre sac puis revenir vers moi... soudain je sens un coup dur s abattre sur mes fesses, je gemis, sursaute, mais je reconnai instatannement cet instrument... un paddle en cuir... vous continuez a me fesser avec, en espacant chaque coup, en variant bien les intensites et les zones de contact.... ma douleur initiale se transforme petit a petit en plaisir, je garde bien mon cul tendu, j adore sentir mon cul rougir sous l effet de votre instrument... mon cul doit etre bien rouge la... une fois que ma peau a la couleur qui vous plait vous venez vous placer derriere moi, votre bassin contre mes fesses, le cuir de votre mini jupe contre ma peau puis deposez un long baiser dans mon cou... puis vous me dites " suis moi" vous attrapez une de mes mains, me guider vers un autre endroit, vous placez une chaise contre mes genoux. "assieds toi puis ecartes tes cuisses" je m execute, la chaise est en bois dur, ce qui me fait bien ressentir l effet de vos fessées, j ecarte mes cuisses, puis vous aggrippez mes poignets fermement dans vos mains, vous les placez derriere la chaise puis je sens que vous attachez mes poignets avec une paire de menottes. Me voila donc attaché, yeux bandés, le cul en feu, tres excité entierement a Vous.
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Par : le 06/09/20
Il est 4h30. Le silence. Apaisant mentalement. Pour la douleur physique, il faudra plus de temps. Je viens d’achever une grosse partie du ménage. Débarrasser les cadavres de bouteilles de champagne, les verres, la vaisselle, vider les cendriers, nettoyer et ranger les accessoires de tortures dont mes Maîtresses, de jeunes étudiantes dominatrices, ont usé sur moi durant des heures. Il ne me reste que l’aspirateur, impossible à passer à cette heure. Mes Dominas d’une nuit sont parties vers 3h. Maîtresse Chloé dort, j’ai ordre de ne pas la déranger. Elle n’a pas cours aujourd’hui. Journée pédagogique. La plupart des professeurs sont en formation. J’y échappe miraculeusement, et je dispose moi aussi d’une journée off. Elle ne sera pas de trop pour récupérer de cette nuit folle. Le dernier gage, celui non limité dans le temps, m’a laissé des marques. Pour plusieurs jours sans aucun doute. Je porte les stigmates de ma soumission, pour le plus grand plaisir de Maîtresse Chloé. C’est elle qui a utilisé la canne. Et mes fesses en portent les stries violacées. Toutes mes Maîtresses ont abusé de moi. Le dernier gage, sans limite de temps, consistait à m’utiliser pour leur jouissance, sans aucune restriction. Autrement dit, à me faire subir tout ce qui leur passait par la tête. J’ai léché, sucé, j’ai été utilisé comme god vivant, mes reins ont été violés sans ménagement, j’ai bu leur champagne, nettoyé leur liqueur, j’ai reçu la cravache, le martinet, la fessée, encore et encore lorsqu’elles ne me jugeaient pas assez performant. Et pour finir, j’ai du me masturber, face à elles, et jouir sur le string noir de Maîtresse Christelle qui avait eu la chance d’être tirée au sort. String que j’ai ensuite léché longuement pour le nettoyer. La fin de soirée n’a été que cris de plaisirs et d’excitation, gémissements, cris de douleur pour moi, humiliations, coups, utilisation sexuelle et jouissance finale tout en éclatant en sanglots. Je reste dans ce silence, dans le noir. en fumant une cigarette retrouvée sur une table. En fait, je sais que je n’ai pas ce droit, mais Maîtresse Chloé n’est pas prête de se réveiller, aussi je prends ce risque. Je n’ai aucune consigne pour la réveiller à une heure précise, aussi je dois me tenir prêt. Mais je suis certain d’avoir quelques heures devant moi, pour plonger dans un sommeil réparateur. Je suis à bout, épuisé physiquement et mentalement. Je sens le cul, la jouissance, je me sens sale, imprégné des parfums de mes Maîtresses. Mais j’aime cela. Je sais que cette nuit marquera un tournant dans ma condition de soumis, d’esclave. Je ne saurais l’expliquer mais je le sens. Tout à l’heure, en me réveillant, je ne serai plus le même. Je programme mon réveil à 10h. En espérant que Maîtresse Chloé ne se réveille pas avant moi, mais j’estime les chances assez faibles au regard de la quantité de champagne ingurgitée cette nuit. 5 heures 30 plus tard, douché, épilé, je suis en dessous sexy, bas et serre-taille en vinyle noir à jarretelles en train de passer l’aspirateur. Je n’ai pas entendu Maîtresse Chloé se lever. Elle m’observe sur le pas de la chambre lorsque je croise son regard. D’un geste elle m’ordonne de cesser. Elle s’approche sans un mot et tourne autour de moi en laissant aller ses doigts sur ma taille emprisonnée dans le vinyle. -Hmmmmm mais tu t’es faite belle ma petite soumise…. j’adore te voir travailler dans cette tenue… Viens, suis-moi, tu vas me laver. Je sens la baise et j’ai horreur de ça au réveil. Ensuite tu me prépareras un café. Allez… Maîtresse Chloé prend tout son temps son la douche. Je la lave, la masse longuement sous l’eau chaude puis la sèche le plus doucement possible. Nous sommes tous les deux dans un état de fatigue avancée. Et quelque chose de très spécial flotte dans l’air. Une certaine tendresse j’ai l’impression. Je sens son trouble et cela renforce le mien. Je ressens cette sensation étrange depuis que je l’ai surprise à m’observer. -Hmm merci ma petite chatte… j’aime quand tu es doux avec ta Maîtresse. Viens, à genoux, j’ai envie ! Je colle ma bouche à son sexe et boit son champagne. Cela me dégoutte de moins en moins et je suis presque fier que Maîtresse Chloé m’accorde ce privilège. -Lave toi gourmande…. et rejoins moi dans la cuisine. Vite ! Je rejoins ma Maîtresse et lui fait couler son café. Elle me regarde sans dire un mot. Presque amoureusement je trouve. Maîtresse Chloé déguste son nectar noir lentement, debout face à moi. Je garde le regard baissé, comme Maîtresse Caroline m’a appris à le faire. Maîtresse Chloé se rapproche, et tout en buvant, commence à caresser ma queue. Je porte encore quelques marques de cravache, bien rouges. Je suis très sensible et je gémis de douleur lorsque ses doigts, bien que très doux, me font bander très dur. Elle m’effleure à peine, s’amuse avec ses ongles sur mon gland, prend ma hampe à pleine mains pour quelques allers et retours lents. -C’est notre dernière journée, seuls tous les deux ma petite soumise. Maîtresse Caroline, TA Maîtresse, rentre demain. Elle ne sera pas seule. Je ne t’en dis pas plus. J’ai envie de profiter de cette journée, de vraiment en profiter tu sais. Je ne sais pas quand tu seras de nouveau à moi pour plusieurs jours. Aujourd’hui, je veux que tu sois totalement à moi. Ton corps et ton âme. Aujourd’hui je veux que tu m’aimes. Regarde moi petite soumise…! Je lève mes yeux et plonge mon regard dans celui de Maîtresse Chloé. J’y lis beaucoup de douceur, de tendresse… et cela me bouleverse. Sans doute l’effet de la fatigue. Je me sens à fleur de peau, rempli d’émotions incontrôlables. Son visage se rapproche et ses lèvres viennent se poser sur les miennes. Un baiser infiniment doux. Nos langues se trouvent et nous nous embrassons passionnément. Je n’ose prendre ma Maîtresse dans mes bras, c’est elle qui attrape mes mains et les poses sur ses fesses. Je me laisse aller, redevient « homme ». Sans un mot, en nous embrassant, nous caressant, en riant aussi, Maîtresse Chloé m’entraîne vers la chambre. Je porte toujours mes bas et mon serre-taille, ainsi que mes longs gants de vinyle. Je suis allongé sur le dos, Maîtresse à mon côté, en appui sur un coude. Elle caresse mon corps lentement. Mon torse, mon ventre luisant et noir, ma queue dure. Nous nous embrassons encore et sa bouche quitte la mienne, descend, lèche, embrasse, effleure, agace…. je manque de jouir lorsque ses lèvres se posent sur mon gland, tant la sensation est intense. Je râle, gémis de plaisir sous la fellation douce, lente, de ma Maîtresse. -Chuuutttt doucement… résiste… aujourd’hui je veux faire l’amour… toute la journée…. retiens toi… ! Maîtresse Chloé replonge sur sa proie et l’engloutit. J’arrive à ne pas céder. Elle abandonne ma hampe et vient s’allonger sur moi. Sa main me saisie et me dirige, et lentement je sens la chaleur de son ventre m’absorber. Baisers lents et profonds, au rythme de ses va-et-vient sur moi. Je me laisse aller, et les larmes coulent sans que je puisse rien y faire. Je lui souris, je gémis de plaisir, de bonheur instantané, je l’embrasse, caresse ses fesses, les attrape pour mieux l’attirer sur moi. Nous faisons l’amour longuement, lentement. Maîtresse Chloé jouit la première. Je n’ose pas, pas sans son accord. Maîtresse reste empalée sur moi. Elle m’embrasse doucement, en retrouvant son souffle et me murmure… -Viens, jouis en moi… tu as le droit…! Elle recommence, très très lentement, à me chevaucher. Quelques va-et-vient suffisent tant je suis au bord de l’explosion et ultra sensible. Je jouis en elle, longuement. En cet instant précis, nous nous aimons, intensément.
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Par : le 21/09/20
— Toi aussi, dis-moi, ça t’excite ! Tu aimes ça, hein ! Tu ne vas pas être déçu ! Sa main droite descendit et attrapa mon sexe pour commencer à me branler doucement. Sa main gauche quant à elle, était posée sur mes fesses. Ses doigts commencèrent à fouiller ma raie. Bientôt, elle découvrit mon anus et se mit à caresser doucement avec son index les bords de mon orifice. Puis, je sentis son doigt pénétrer doucement mon anus. La sensation était bizarre mais pas désagréable. Elle faisait doucement sans me brusquer. Bientôt ses deux phalanges m'avaient complètement envahi et le va-et-vient commença. Tout mon corps frissonnait, elle était en train de me préparer à la sodomie… J’essayai d’en faire de même avec mes deux mains, mais sa réaction me fit comprendre que je devais la laissant faire. sa main n’avait pas quitté mon sexe et continuait à le branler ; son autre main me dilatait petit à petit l’anus. Quand son majeur vint se rajouter à son index, mon corps réagit un peu. — Tu peux encore choisir, mon coquin, ou tu t’en vas et je ne veux plus jamais te revoir, ou tu te laisses faire sans dire un mot et tu me laisses tout organiser du début à la fin. Si tu acceptes de rester, tu devras être mon esclave encore plus qu’avant et tu devras tout accepter ! Quelle est ta réponse ? je veux rester, dis-je sans hésiter, mon corps vous appartient ! J’étais peut être allé un peu loin, j’étais quand même puceau avec les hommes et avec les trans. — Bonne réaction mon chéri, tu es donc à moi maintenant. Mets-toi à quatre pattes et montre moi ta croupe. Je m’exécutais lui laissant admirer mon cul qu’elle n’allait pas tarder à maltraiter pour mon bonheur et sûrement aussi pour le sien. Je lui offrais mes fesses et elle ne tarda pas à renfourner son index, puis elle rajouta son majeur. La douleur laissait peu à peu place à une sorte de plaisir. Elle le sentait, et elle accéléra progressivement le mouvement. Sa main gauche me donnait des fessées de plus en plus forte et les doigts de sa main droite se frayaient un passage dans mon anus tout serré. — Accompagne mes doigts, bouge tes fesses pour me montrer que tu aimes ça ! Je m’exécutai et je reculai mes fesses pour mieux me faire pénétrer. La jouissance avait dépassé la douleur et l’appréhension. — Oh tu m’excites à bouger comme une petite salope ! Tu es fin prêt à recevoir ma bite ! Je vais me régaler avec ton petit cul ! Elle retira ses doigts, s ouvrit un tiroir et en retira une capote — Tourne-toi vers moi, Allez maintenant, lubrifie mon sexe avec ta salive ! Elle me présenta son sexe devant ma bouche et en un coup de rein, elle le mit au fond de ma gorge. C’est elle qui imprimait la cadence, son gland sortait et rentrait dans ma bouche comme des coups de boutoir. Elle diminua le rythme pour laisser son gland toujours en contact avec ma langue. Je pris sa bite dans ma main pour la branler tout en la suçant, elle apprécia. Je la branlais d’une main et de l’autre je caressais ses boules. Au bout d’un petit moment, elle retira son sexe et me donna le préservatif. — Allez mon joli, enfile-le-moi, mais rien qu’avec ta bouche, je ne veux pas voir tes mains et tu as intérêt à y arriver sinon la sanction sera lourde pour toi ! Les difficultés commençaient ; déjà que je n’avais jamais mis de capote sur quelqu’un (à part sur moi) avec les mains, en plus, il fallait que je ne me serve que de ma bouche ! Je mis le préservatif sur son gland, et commençai une habile pipe en essayant de le dérouler. Je la pipai quelques secondes puis appréciant mon travail elle m’interrompit : — C’est bien mon chéri, tu es un brave garçon, je vais finir moi-même, retourne-toi à quatre pattes et écarte bien ton cul ! Je me retournai et je sentis son gland à l’entrée de mon anus. Je sentais que celui-ci s’avançait, la douleur était de plus en plus présente au fur et à mesure que sa bite s’engouffrait. Les deux premiers aller-retours furent très difficiles puis la vitesse de ses va-et-vient commença à s’emballer. — Oh oui c’est bon mon chou, je sens que tu commences à aimer ça, bientôt tu me supplieras de ne plus arrêter ! Je sentais que la sodomie me donnait des frissons presque du plaisir, et plus on avançait et plus je sentais que sa bite rentrait bien dans mon cul : le plaisir commençait à se faire ressentir ! — Ça y est, tu te régales, tu es une petite salope en fait, tu aimes ça te faire enculer, je veux t’entendre dire que tu aimes ça, je veux t’entendre crier que tu aimes être soumis comme une petite pute ! Il est vrai que j’adorais ça mais l’avouer était difficile ! Le plaisir montait tellement : — Oh oui, j’adore ça ! Vas-y, continue, défonce moi le cul, j’aime ça, quand tu me prends le cul, fais ce que tu veux, mon trou est pour toi ! — Tu vas me faire jouir, toi, continue à crier comme une petite chienne ! ses coups de bite étaient de plus en plus forts. Ils étaient accentués par mes mouvements de hanche qui permettaient à son sexe d’aller plus profond que jamais. La sodomie sembla durer une éternité. Mon dépucelage était assez violent mais je dois être un peu maso… Elle me mit sur le dos et, en me tenant par les jambes, elle me pénétra d’une autre façon. son sexe entrait et sortait de mon anus. Je sentis sa bite grossir dans mon cul. — J’ai bien apprécié mon chéri pour une première c’était plutôt pas mal. Mes fesses et mon anus étaient assez douloureux. Mais je pense que j'aime ça. Lire également
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Par : le 10/10/20
Si Mazarin et Anne d’Autriche ont laissé le jeune roi se divertir avec Marie Mancini, c’est qu’il était important, après la grave maladie de l’été 1658, de rassurer les sujets sur le complet rétablissement du souverain. Atteint d’une fièvre typhoïde qui faillit l’emporter après la prise de Dunkerque, Louis XIV a appris que le pouvoir royal est tributaire de l’état de santé du prince. De multiples cabales ont en effet secoué le royaume et le quotidien d’une cour toute disposée à porter le roi au tombeau. Après la guérison, Mazarin a songé au mariage du convalescent. L’aventure avec l’une de ses nièces n’aurait servi qu’à distraire le jeune monarque en rassurant les cours européennes sur sa capacité à se marier et à faire des enfants. Marie Mancini n’aurait donc servi qu’à exercer le roi aux plaisirs de l’amour en espérant que, le moment venu, la raison reprendrait ses droits et que le monarque se détournerait d’elle. Mais les choses se sont déroulées différemment. Après une séparation en public, le jeune roi inaugure une correspondance avec Marie et la revoit plus tard, à Saint-Jean-d’Angély, le treize août 1659, alors que les négociations avec l’Espagne ont débuté la veille sur l’île des Faisans. Pourtant, tout au long de l’été, Anne d’Autriche et Mazarin n’ont eu de cesse de convaincre Louis de ne pas revenir en arrière et de songer à l’avenir en la personne de Marie-Thérèse. Nombreux sont les contemporains à avoir reconnu l’amour impossible du roi dans la Bérénice de Racine. Un vers resté célèbre: "Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez." aurait été repris de l’échange survenu entre les deux amants au moment de leur séparation publique. Plusieurs témoignages accréditent l’hypothèse selon laquelle le roi aurait effectivement versé des larmes au moment fatidique. Mme de Motteville indique que ces pleurs ont débuté dès la veille au soir, dans la chambre d’Anne d’Autriche, et qu’ils ont recommencé le lendemain en présence de la jeune femme. Celle qui est considérée comme étant la première passion amoureuse de Louis XIV naît à Rome le vingt-huit août 1639 et reçoit le prénom de Marie. Elle est la fille de Lorenzo Mancini et Girolama Mazarini, sœur de Mazarin. Son père, Lorenzo Mancini, lui prédit dés sa naissance un avenir malheureux. Sa mère, Girolama Mazarini, sœur de Mazarin, a déjà trois enfants dont deux filles lorsque Marie vient au monde et remarque bien vite que de toutes ses filles, elle est celle qui a le moins de charme, a le visage le plus ingrat. Après Marie, Mme Mancini aura encore plusieurs enfants qui porteront la famille à huit héritiers. Dés 1647, le cardinal de Mazarin fait venir sa famille à la cour de France. Il espère ainsi marier ses nièces et ses neveux à de bons partis. La jeune fille rejoint la France en 1655, après la mort de son père, survenue en 1650. Olympe, est déjà courtisée par Louis XIV. Malgré la Fronde qui éclate en 1647, Laure parvient à épouser la même année, le duc de Mercœur, petit-fils d’Henri IV et de sa maîtresse, Gabrielle d’Estrées. Après la Fronde en 1655, Madame Mancini emmène le reste de ses enfants à Paris. Son époux, Lorenzo Mancini est mort en 1650. Alors que toute la famille est présentée à la cour, Marie est mise dans un couvent à cause de son caractère inconvenant et ses mauvaises manières. En décembre 1656, sa mère finalement s’éteint, emportée par une maladie. Girolama meurt en recommandant sa fille, Marie Mancini, à son frère, le cardinal de Mazarin, pour qu’il la mette au couvent pour y finir ses jours. Malgré les recommandations de Girolama, Marie est enfin libre et peut aller où elle veut. C’est à cette occasion qu’elle apparaît à la cour pour la première fois. Elle trouve que sa sœur aînée, Olympe est déjà courtisée par Louis XIV depuis quelques temps. Il ne faut pas attendre longtemps, pour que Marie tombe sous le charme du jeune Louis. En 1657, sa sœur est finalement mariée au comte de Soissons. En 1658, une occasion vient montrer la grande passion qu’elle a pour le roi. Celui-ci, parti guerroyer à Calais, est prit de fortes fièvres à Compiègne et il semble que ses jours soient comptés. Marie, amoureuse depuis longtemps mais en secret de Louis, éprouve un profond chagrin. Quand Louis XIV se remet de sa maladie, il apprend la tristesse que la jeune femme avait eue lors de sa maladie, et conçoit peu après une violente passion pour elle. Cette nouvelle liaison ne fait qu’attiser la jalousie d’Olympe qui manifeste immédiatement une haine incommensurable à sa sœur. Elle souhaite à tout prix sa perte. Elle ne comprend pas comment cette fille, qui sans être d’une grande beauté, a réussi à conquérir le cœur du roi. Car il faut le dire, Olympe est plus belle que Marie Mancini. Et selon les dires de l’époque, Marie n’est pas très belle, elle n’a pas la blondeur et les rondeurs de l’époque. Pour le séduire encore plus, Marie lui fait découvrir les connaissances qu’elle a. En fait, Louis aime la littérature, la mythologie et Marie Mancini veut briller devant en lui montrant qu’elle connaît ces choses. Elle lui fait aussi partager sa passion pour la poésie. La liaison entre Louis et Marie éclate pendant le séjour de l'ensemble de la cour réunie à Fontainebleau, durant l’automne 1658. En fait, Louis fait donner plusieurs fêtes somptueuses, des feux d’artifice, en l’honneur de sa bien-aimée, Marie. La Cour comprit que c’est Marie, la nouvelle élue dans le cœur du roi et espérant en tirer des profits, tous les courtisans se mettent aussi à courtiser Marie. Cela ne fait qu’aviver la jalousie de ses sœurs et surtout Olympe qui avait espéré d’être toujours auprès du roi. La liaison entre Louis et Marie fût des plus platoniques. Dans les premiers temps, Mazarin est content de voir sa nièce être aimée du roi car cela éloigne de lui des femmes intrigantes et ambitieuses. Néanmoins, Louis commence à aimer beaucoup Marie et prévoit de l'épouser. Cette fois, c’en est trop pour Anne d’Autriche. Elle menace Louis de faire révolter tout le pays et de le faire marcher contre lui et à leur tête, son propre frère, le duc d’Orléans. Au début, la reine-mère pense que Mazarin approuve cette union car Marie est sa nièce. Or elle se trompe, Mazarin avait prévu depuis longtemps l’union entre Louis et la petite infante d’Espagne et de plus, sa nièce le haïssait. Donc Mazarin avait tout à craindre si un jour, sa nièce parvenait à épouser Louis XIV, celle-ci aurait poussé son époux à le disgracier. Entre amour et haine. Mazarin et Anne doivent feindre d’unir Louis XIV à Marguerite de Savoie pour éveiller de la jalousie chez le roi d’Espagne, Philippe IV. Louis, se sentant maître de lui-même, refuse de se séparer de Marie. Il l’aime à la folie et ces projets de mariage entre la Savoie ou l’Espagne ne lui font pas changer d’avis. Mais la reine-mère fait entendre à son fils les méfaits qu’il y aurait s’il s’obstine à rester avec Marie. Louis XIV n’a plus de choix et pour des raisons politiques ainsi que pour le bien de la France, il doit hélas quitter Marie. Craignant en effet l’autorité de sa mère, Anne d’Autriche, Louis XIV est obligé de se séparer de Marie. Avant de quitter la cour, voyant le roi pleurer, Marie ne peut s’empêcher de dire: "Vous pleurez Sire, vous êtes le maître et moi je pars." Marie Mancini rejoint Brouage avec ses jeunes sœurs Hortense et Marie-Anne. En 1659, alors que Louis XIV part pour l’Espagne, on lui accorde d’aller rendre visite à Marie à Cognac. C'est la dernière fois que Marie et Louis se voient seuls. Bien que ne connaissant pas la future épouse de son fils, Anne d’Autriche en témoigne de l’affection, puisqu’elle est sa nièce. Elle est la fille de Philippe IV, qui est son jeune frère. Elle éloigne Marie de Louis XIV, cette fois pour de bon. Après avoir eu une liaison amoureuse avec Charles de Lorraine, Marie épouse en 1661 Lorenzo Colonna, Connétable de Naples, un homme beau et riche que son oncle Mazarin lui a trouvé avant de mourir. Dès lors, Marie mène un grand train de vie. Son époux est très amoureux d’elle et lui donne tout ce dont elle a envie. Mais il ne faut pas attendre longtemps pour que Marie découvre la vraie nature de son époux. En fait, celui-ci la trompe ouvertement avec d’autres femmes. Même si son époux la trompe, Marie n’en est pas plus fidèle. Elle s’affiche avec d’autres galants, profite de la vie et sort plus régulièrement, allant dans plusieurs fêtes et bals. Après huit années de leur mariage, Marie Mancini apprend que son époux a eu plusieurs bâtards que nombre de ses maîtresses lui ont déjà donné. Exaspérée, elle refuse de partager son lit conjugal avec son époux puis finit par s’enfuir, laissant derrière elle ses trois fils, tous jeunes. Elle, sa sœur Hortense, et son jeune frère Philippe commencent à mener une vie dissolue. Enfin, pour éviter le scandale et que tout le monde ne sache pas ce qui se passe, Lorenzo Colonna poursuit son épouse pour la faire enfermer dans un couvent. Marie craignant pour sa vie, à tort, s’enfuit dans toute l’Europe, n’étant pas sûre où elle est en sécurité. En 1672, pour échapper à son époux, Marie doit se réfugier chez sa jeune sœur Hortense. Arrivée avec elle à Aix en vêtements masculins, sa ferme intention était de revenir à la cour. Et là, elle demande un passeport à son ancien amant. Mme de Montespan, alors favorite en titre y met le holà en démontrant au roi combien la situation serait délicate s’il l’accueillait en présence de la reine. Louis XIV se revisa et pria la voyageuse de se retirer dans un couvent ou de regagner l’Italie. Marie s’installe d’abord à l’abbaye du Lys, près de Fontainebleau. C’était encore près. La marquise de Montespan exige une retraite dans une plus lointaine province. La "Mazarinette", "outrée de douleur", séjourne quelques mois à Avenay, non loin de Reims, puis descend à Nevers et là, ne trouvant aucun couvent agréable, demande asile au duc de Savoie. Après, elle prend la route vers l’Espagne où elle mène une vie nomade à Madrid, où ne pouvant pas mener un train de vie digne de son rang à cause de l’absence de ressources, elle erre d’habitation en habitation, allant même dans un couvent. En hiver 1691-1692, Marie fait un séjour à Rome où elle se trouve mal à l’aise et décide de retourner à Madrid. La France et l’Espagne sont encore en guerre et Marie a besoin d’un nouveau passeport. Elle l’obtient en échange de ne pas quitter son parcours. L'errance se poursuit encore de ville en ville. En 1700, la succession au trône espagnol est un bouleversement car c’est le petit-fils de son ancien royal amant, Philippe V, qui devient roi d’Espagne. Ayant porté son choix sur le rival de Philippe V, Marie est obligée de s’exiler. Alors qu’elle a plus de cinquante ans, elle obtient l’autorisation de retourner à Paris où le roi lui fait adresser "milles honnêtetés." Mais son amour d’autrefois ne veut plus la revoir. Après 1700, Marie Mancini finira par retourner en Italie d’abord à Rome puis à Pise où elle décède le 8 mai 1715 à l'âge de soixante-quinze ans, quelques mois avant Louis XIV qui refusa toujours de la revoir. Après sa mort, elle est inhumée dans le couvent du Saint-Sépulcre. Son fils favori, le Cardinal Charles, fera graver sur sa tombe, située à l'entrée de l'église, l'inscription “Cendres et poussière”. Bibliographie et références: - Claude Dulong, "Marie Mancini, la première passion de Louis XIV" - Anne-Marie-Louise d'Orléans-Montpensier, "Mémoires" - Luce Herpin, "Le Roman du grand roi; Louis XIV et Marie Mancini" - Henry Bordeaux, "Marie Mancini" - Michel Bernard, "Brouage, Lausanne" - Gerty Colin, "Un si grand amour, Louis XIV et Marie Mancini" - Claudine Delon, "Marie Mancini" - Françoise Mallet-Joris, "Marie Mancini" - Simone Bertière, "Les Femmes du Roi Soleil" - Pierre Combescot, "Les Petites Mazarines" - Frédérique Jourdaa, "Le Soleil et la Cendre" - Emile Ducharlet, "La ballade de Marie Mancini" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/02/21
natacha est trempée à l’idée que bientôt elle sera vendue aux enchères comme esclave c’est une vraie salope qui a le feu au cul. elle espère avoir des maîtres pervers et sadiques qui vont lui faire connaître les pires sévices et la faire jouir . elle sait qu’elle va être exhibée nue sur une estrade avec d’autres filles qu’elle sera humiliée . sur ce dessin elle se présente à vous pour faire bander avec les attributs de parfaite esclave ,un collier de cou et un gros gode dans le cul maintenu enfoncé et fixé par des lourdes chaînes .malgré la douleur et l’humiliation de cette brutale introduction qui lui a éclaté sa rondelle elle a sur ce portrait un sourire de salope parfaitement exciter de la situation, ses tétons bien dressés et sa chatte pleine de cyprines trahises sa jouissance .se gode qui sera son compagnon un certain temps avant d’en avoir un autre plus gros pour travailler son anus et d’élargir sa rondelle toujours plus .les acheteurs aiment avoir des esclaves avec des trous du culs béants ou le contraire être vierge de l’anus . natacha pratique la sodomie, sans plus ,bien que le premier trou a avoir été dépucelé soit sa rondelle. actuellement cet anus est rarement visité , il en sera en tans qu’esclave bien différemment. malheureusement avec cette chienne ,il n’y a pas le temps, avant sa vente de lui travailler le cul comme il le faudrait. jusqu’a sa vente elle garde son jouet profondément dans son anus. des bracelets en fers très inconfortables et lourds qui lui on été posée pour qu’elle comprenne bien sa nouvelle condition d’esclave. pour sa présentation au public sur mon site, les chaînes reliées aux fers de ses chevilles ont permis de lui écarter ses jambes comme il faut. cette salope doit ouvrir les lèvres de sa chatte elle obéit nous constatons qu’elle est complètement mouillée ,presque une femme fontaine, quelle honte!!! humilier comme elle l’est cette pute est trempée. cette conne pense que cela n’est qu’un jeu qui durera une nuit. elle sera vendue comme esclave le temps de sa formation et transformation en esclave et pute . à son retour elle ne sera plus qu’une chienne en chaleur, une nymphomane droguée de sexe constamment en excitation soif de bite de sperme et de cyprine car elle aura aussi apprise à bien brouter les chattes d’autres femmes . .elle ne sait pas encore que sa vente aux enchères sera très dure pour elle en quelques heures elle aura perdu toute dignité de bourgeoise aisée à esclave objet sexuel elle se sentira salle et salope surtout après avoir joui plusieurs fois devant tout le monde de sa déchéance .mais elle a signé et ne peut plus revenir en arrière cette idiote n’a pas lu le contrat elle maintenant esclave sexuelle, elle n’a pas encore pris conscience que son corps avec ses trous ne lui appartienne plus ,ainsi que son esprit. la suite des événements vont vite lui faire comprendre sa nouvelle condition . pour en voir plus sur l'esclave natacha mon site http://dessindenu.onlc.fr/
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Par : le 22/03/21
Les anciens avaient choisi une pierre nommée Hystérolithe, de couleur noire, sur laquelle on voyait une bouche, qu'on croyait tombée du ciel, pour représenter la déesse mère des dieux et des hommes, la Vénus noire, Mélénis ou la Nocturne. Divinité latine, elle symbolisait la fécondité de la nature. On continua à l'adorer sous le nom de Libentina, déesse de la séduction et du plaisir. Platon raillait Pausanias. Mais grâce à Pausanias, une histoire de la représentation se confond avec celle de la figure d’Aphrodite car la lecture du Banquet permet, au prix de quelques aménagements, de retourner l’interdit posé sur les arts figuratifs aux livres III et X de "La République", en avançant que l’ordre des apparences sensibles donne accès au surnaturel, ce en quoi consiste probablement le classicisme. Pausanias soutenait qu’il est deux manières de l’amour comme il est deux Aphrodite, la céleste et la vulgaire. On a déduit du discours de Diotime, qu’Amour est une figure possible du passage entre le monde lunaire et le monde divin. Dès lors Aphrodite céleste, plus qu’aucune muse, pouvait garantir la possibilité de la représentation de la séduction. Séduction vient du latin "se ducere", qui signifie conduire à l’écart ou amener à soi. Séduire, c’est tirer quelqu’un à l’écart du groupe avec lequel il se confondait, le sélectionner, le persuader qu’il est unique, remarquable, et qu’il a été remarqué. La séduction opère de deux façons différentes, voire opposées. De façon active, quand une personne cherche à s’imposer à une autre par des moyens qui vont de la manipulation violente à la persuasion douce. De façon passive, quand quelqu’un cherche à attirer une personne vers soi ou, comme le dit le langage populaire, à "la prendre dans ses filets." La manière active est qualifiée de virile, la seconde de féminine. Séducteur d’un côté, séductrice de l’autre. Dans toute relation humaine, la séduction est une constante, mais c’est dans la relation amoureuse qu’elle se déploie avec le plus de ruse et d’ingéniosité. Il suffit de parcourir la littérature pour constater que le séducteur et la séductrice sont devenus des archétypes qui transcendent le temps. Les écrivains, les poètes, les dramaturges de même que les compositeurs d’opéra de toutes les époques et de tous les pays ont largement traité de la séduction et ont cherché, chacun dans leur domaine, à l’illustrer par des personnages de fiction et des situations de roman. En Arcadie, on adorait la sœur d'Apollon dont elle partageait les exploits et les combats. Demi-sœur d'Hermès, fruit des amours de Zeus et de Léto, elle accoucha sans douleur dans l'île des cailles près de Délos qui lui fut consacrée, où elle avait été transportée sur les ailes du vent pour échapper à la colère d'Héra. Neuf jours après sa naissance, la déesse Artémis délivra sa mère de son frère Apollon. Elle était l'antithèse de la plus illustre séductrice de l'antiquité. Pourquoi hommes et femmes cherchent-ils à se séduire ? Comment s’opèrent leurs choix ? Y a-t-il des secrets à la réussite d’une entreprise de séduction et des causes à son échec ? Quelles qualités requiert l’art de séduire ? Y a-t-il une différence entre séduction masculine et séduction féminine ? Les moyens qu’utilisent hommes et femmes pour séduire un partenaire convoité sont-ils les mêmes ? Sinon en quoi diffèrent-ils ? Autant de questions, dont les réponses sont à trouver, certes, dans l’observation des amants heureux ou des patients déçus, mais aussi et peut-être surtout dans les descriptions littéraires que les écrivains, au cours des siècles, ont brossé des séducteurs et des séductrices. Les personnages imaginaires qu’ils ont créés permettent de dresser une galerie de portraits de tous les types de séducteurs et de séductrices possibles, de même que d’explorer en profondeur les motivations qui les animent. Les écrivains, tout au moins ceux dont le génie a traversé les siècles, sont de fins observateurs de l’âme humaine, et ils ont surtout le don inimitable de traduire, à travers les personnages sortis de leur imagination, ce qu’ils ont souvent vécu eux-mêmes ou observé autour d’eux avec une acuité d’artiste. La littérature apparaît donc comme une voie royale capable de percer les secrets et les artifices des séducteurs et des séductrices, entre défi et transgression. Nous pourrions penser a priori que les deux sexes sont également représentés dans le domaine artistique et plus particulièrement en littérature, respectant ainsi une juste parité, mais, lorsqu’on cherche des exemples de séduction dans les œuvres littéraires, on trouve essentiellement des séducteurs masculins: Don Juan, Casanova, Valmont, Julien Sorel, viennent tout de suite à l’esprit, alors qu’il est beaucoup plus difficile de dresser une liste comparable de séductrices ayant laissé des noms aussi connus. Une exception peut-être serait Carmen, mais Carmen n’est pas un prototype de séduction féminine. Elle diffère des autres femmes en ce qu’elle entend mener sa vie amoureuse comme un homme. "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi", son air le plus célèbre, est une protestation virile, un hymne au libre choix amoureux, sinon sexuel. Les hommes acceptent mal ce genre de liberté de la part des femmes et Don José lui retournera son "prends garde à toi", à la fin de l’opéra, en la tuant d’un coup de couteau. En dehors de la littérature proprement dite, lorsque la séduction féminine s’exprime comme l’affirmation d’un désir sexuel au sens viril du terme, elle aboutit à un échec. La Bible en donne un exemple avec l’histoire de la femme de Putiphar. Sa tentative de séduction de Joseph aboutit à une série de catastrophes. De même, Salomé, dans l’opéra de Richard Strauss, est incapable d’ébranler la sérénité de Jean-Baptiste. Dans d’autres cas, la femme joue de sa séduction, mais c’est au nom d’une noble cause qui, en quelque sorte, la déculpabilise d’oser le faire. Judith tuant ainsi Holopherne après l’avoir séduit, Dalila menant Samson à sa perte pour sauver les Philistins. En réalité, force est de constater que malgré de rares exceptions, en littérature comme dans la vie, le sexe féminin est toujours la proie du sexe masculin dans les jeux du marivaudage. La femme est très souvent séduite puis abandonnée. Ariane se lamentant à Naxos de l’infidélité de Thésée, Didon mourant sur son bûcher après le départ d’Enée, Médée tuant ses enfants parce que Jason l’a trahie. La femme séduite est aussi une femme à jamais fidèle. Pénélope résistant à la horde des prétendants, Lucrèce qui se suicide pour rester fidèle à son mari. Ces histoires dessinent les contours de la séduction féminine. Discrète, voilée, dissimulée, la femme n’avance que masquée. C’est elle qui maîtrise l’art du maquillage et de la magie. L’homme, qui a de la peine à comprendre ce qui l’attire chez la femme, préfère attribuer les tensions de son désir à la sorcellerie féminine plutôt qu’au mystère de sa sexualité. Tristan victime du philtre d’Isolde, Siegfried de celui de Gudrun. C’est ainsi que, pour être acceptée, la séduction féminine doit se conformer à une règle incontournable, qui est de laisser au séducteur l’illusion de la victoire. Rôle pour rôle, les écrivains ont donc, semble-t-il, été plus tentés par le rôle actif du séducteur que par le rôle passif de la séduite. Le sens commun a, depuis longtemps, dressé un portrait type du séducteur. Il ne doit manquer ni de charme, ni d’élégance, ni surtout de distinction. C’est un homme de belle allure, mais dont la beauté physique compte pour peu. Beaucoup de séducteurs laids et disgracieux ont su séduire "au second degré." Lauzun était aussi vilain qu’insolent, mais séduisait par des propos spirituels et un sens aigu de l’ironie, qui lui valurent de grands succès féminins. Sa séduction était malheureusement sans prise sur le sexe mâle, et Louis XIV, qui le trouvait insolent, l’envoya à la Bastille. Il n’en sortit que sur les instances d’une femme. Presque à la même période, au XVIIème siècle, mais de l'autre côté des Pyrénées, lorsque on aborde la séduction masculine, on pense immédiatement à Don Juan. On dit d’un séducteur qu’il est un Don Juan, et on qualifie alors de "donjuanisme", la recherche inlassable de la relation amoureuse. Le personnage de Don Juan est né de l’imagination d’un espagnol, moine de son état, mais auteur à succès, Tirso de Molina. C’est lui qui écrivit entre 1625 et 1630 une pièce de théâtre intitulée Don Juan Tenorio, le trompeur de Séville, burlador, en espagnol: "Déjà grand seigneur et déjà méchant homme", Tirso de Molina avait ajouté un sous-titre à sa pièce. Sous-titre révélateur, car il indiquait le destin tragique de ce trompeur hors normes: "Le festin de pierre." Ce festin, c’est le souper avec le Commandeur, dont la statue de pierre vient punir et entraîner dans la damnation éternelle celui qui l’a tué dans un duel injuste. Don Juan est un condamné en sursis, qui se moque de toutes les lois humaines et divines, et ses défis à Dieu et aux hommes vont crescendo jusqu’à la catastrophe finale. C’est un génie du mal voué à la mort et à la damnation. Dans la pièce de Molière, il lance des défis de plus en plus graves aux règles et aux croyances de ses contemporains. Il ridiculise ses créanciers, insulte son père, se moque de la religion, feint la conversion et affirme ensuite que sa seule croyance est que "deux et deux font quatre." "Votre religion, dit Sganarelle, est donc l’arithmétique." Mais sa provocation suprême, il la réserve à la mort, interpelle dans son tombeau le Commandeur qu’il a tué et l’invite alors ironiquement à souper. Derrière l'attitude enjôleuse, se dissimule la silhouette du libertin, du roué des petits soupers de Philippe d'Orléans. Ce qu’il n’imaginait pas, c’est que le Commandeur honorerait l’invitation. On connaît la suite. Dans l’opéra de Mozart, il séduit Zerline, une jeune beauté paysanne, le jour de ses noces, en menaçant du bâton le futur mari et en promettant le mariage à la pauvre innocente. Puis il l’entraîne en chantant d’une voix suave et envoûtante, à la limite de l’hypnose, "La cidarem la mano." Usant facilement de chantage et de promesses mensongères, son image se dessine sur fond d’ambivalence. L’admiration qu’il suscite peut se muer rapidement en sourde hostilité. En politique, cela s’appelle fin de l’état de grâce, en amour, fin des illusions. Dans la pièce de Molière, il séduit deux femmes à la fois, Mathurine et Charlotte, en leur promettant simultanément et séparément le mariage. En réalité, il ne s’intéresse pas aux femmes mais seulement à leur défaite. Les fruits qu’il pourrait en retirer le préoccupent peu. Ce qui le passionne dans la séduction, c’est l’acte de séduire et l’accumulation des victoires, leur nombre et leur quantité. L’air du catalogue résume de façon plaisante et cruelle l’aspect comptable de la séduction telle qu’il la conçoit. Don Juan ne voit dans les femmes que des numéros à ajouter. Tout autre est la séduction de Casanova. Don Juan était un mythe. Casanova fut un personnage bien réel qui traversa le XVIIIème siècle et nous laissa des mémoires d’un grand intérêt littéraire. La personnalité des deux hommes est en effet très différente. Le vénitien, grand aventurier et ami de Bernis est un fervent admirateur du sexe féminin. Casanova aime la vie, entend en jouir et prétend en faire jouir les femmes qu’il rencontre. Il séduit des femmes réelles, ancrées dans leur culture, qui répondent avec leurs propres armes, acceptent ou refusent d’être séduites et sont des partenaires à part entière, non des victimes vaincues d’avance. Casanova se heurte à la réalité, à ses complications, à ses obstacles. Le but de sa séduction, c’est de contourner les obstacles ou de les utiliser comme tremplins pour accroître les mérites de ses victoires. Il agit ses fantasmes mais les échecs ne l’abattent pas et il est heureux de ses succès. Peut-être s’en vante-t-il un peu, mais, tandis que Don Juan court vers la mort avec l’assurance d’un somnambule, Casanova la déteste "parce qu’elle détruit la raison", dit-il. "Je sens que je mourrai, écrit-il, mais je veux que cela arrive malgré moi, mon consentement sentirait le suicide." Mais, surtout, Casanova ne sépare pas la séduction de l’amour. Pour lui, l’amour est une fatalité, une maladie incurable mais, sans elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Lorsque Casanova entreprend de séduire une femme, il ne lui ment pas. Sa conception de la sexualité est païenne. La crainte de la damnation ne l’effleure pas et, s’il est l’ennemi de la superstition, il ne rejette pas la magie qu’il cultive. Quand il critique la religion, c’est en aristocrate ami du plaisir et de la fête, non en athée besogneux et fanatique. Et ainsi de déclarer: "Rien ne pourra faire que je ne me sois amusé." La passion amoureuse étant parfois chose raisonnable et sérieuse, le séducteur élabore scrupuleusement la stratégie qui le fera naître dans le cœur de la femme à séduire. Tout grand séducteur a l’âme d’un stratège, d’un conquérant déterminé devant une place forte à réduire. Il imagine des plans, fourbit des armes, cherche les points faibles de la forteresse, puis part à l’assaut. Dans "Les Liaisons dangereuses", de Laclos, Valmont, qui se compare volontiers à Alexandre et à César, décide de faire tomber la place forte, la "Présidente de Tourvel." Ayant remarqué que cette femme pieuse est sensible aux gestes charitables, il envoie son valet faire ostensiblement l’aumône à une famille nécessiteuse, au moment où il sait que la Présidente sort de la messe. Geste plein d’hypocrisie et de duplicité, qui fera néanmoins tomber les dernières préventions de cette femme trop crédule. Un homme aussi charitable ne peut être qu’un amoureux sincère. La gloire de la victoire se mesure à l’importance du défi. Valmont, qui a aisément séduit la jeune Cécile de Volanges, se tourne avec convoitise vers la Présidente de Tourvel, citadelle plus impressionnante. "Voilà une victoire digne de vous", lui dit Madame de Merteuil, son âme damnée. Seule compte la défaite de l'ennemi. Mais la séduction peut se faire manœuvrière et permettre ainsi au séducteur de s'élever dans la société. En effet, la nouvelle stratégie amoureuse asservit les femmes pour s’en servir. Stratégie déjà très sensible chez Stendhal et Balzac, où de jeunes hommes désargentés séduisent les femmes pour se faire ouvrir les portes de la haute société. Julien Sorel avec Madame de Rênal et Mathilde de la Môle ou Rastignac avec Madame de Nuncingen en sont deux bons exemples. De Rastignac, la postérité a fait un nom commun qui qualifie les jeunes provinciaux rêvant de conquérir ainsi Paris en séduisant les femmes qui en détiennent les clés. Mais c’est Maupassant qui a campé le portrait le plus surprenant d’un séducteur aussi arriviste que sadique. Bel-Ami est, en effet, un cas limite dans la galerie des séducteurs, car le mépris dans lequel il tient les femmes donne à sa séduction une coloration machiste et cruelle, inconnue jusque-là. Don Juan pouvait friser parfois le viol et la violence, mais il était trop de son siècle pour songer à les battre. Bel-Ami, lui, franchira le pas. Bel-Ami n’est amoureux que de lui-même, et le secret de sa séduction, c’est sa puissance sexuelle. Le sadisme revendiqué de Bel-Ami est lié à un machisme libéré de toute contrainte, voire de tout degré de civilité ou de civilisation. Face à l'homme, la femme sait se servir à son tour de ses atouts. C'est en effet masquée qu'elle avance ses pions dans les jeux du marivaudage. Le thème de la femme fatale a été souvent traité en littérature et au cinéma. Pierre Louÿs en a tiré un roman célèbre, "La Femme et le pantin" et Ernst Lubitsch un film culte, "L’Ange bleu." Marlène Dietrich, dont la séduction sensuelle a franchi les générations, y entraîne le digne professeur d’une petite ville allemande de dégradations en dégradations jusqu’à en faire un clown de cirque. Loin du cinéma, mais avec les mêmes ingrédients, l’histoire abonde en exemples de séductrices, qui ont été tantôt les inspiratrices, tantôt les destructrices d’hommes illustres. De Cléopâtre, séduisant Marc Antoine et César, à la Pompadour, maîtresse toute-puissante de Louis XV, innombrables sont les femmes qui ont utilisé leur pouvoir de séduction pour dominer les hommes ou façonner leur avenir et infléchir leur destin. Il arrive parfois que la séduction féminine abandonne le domaine de la sexualité pour se mettre au service d’une grande cause. Aucune séductrice ne recule devant le danger ni même le crime. La Bible nous a légué ainsi deux exemples assez extraordinaires de séductrices patriotes. Dalila, ravissante Philistine, séduit Samson, un Hébreux à la force invincible. L’histoire de Judith est à la fois plus complexe et plus morale, même si elle se conclut par un crime. les Hébreux assiégés étaient sur le point d’être massacrés par les armées d’Holopherne, un général de Nabuchodonosor. Judith, une veuve, belle et séduisante, décide de sauver son peuple. Restée seule avec lui avec la promesse de se donner, elle enivre le général qui s'endort au lieu de faire l'amour et lui tranche la tête. La séduction féminine a sauvé un peuple du désastre. Ces deux illustrations tirées de la Bible, morales qu'en apparence, témoignent que l'ensorcellement féminin dans le jeu de la séduction peut servir à tout sauf à exprimer de la passion. Dans un autre cas, devenu assez fréquent de nos jours, la séductrice adopte le même comportement que le séducteur. Elle décide de choisir ses partenaires et d’en changer quand bon lui semble. Femme libre, elle se veut à égalité avec les hommes. Grâce à Bizet, Carmen est devenue le modèle le plus intemporel de ces séductrices viriles. Libérée de toute contrainte, elle exige le droit de séduire qui lui plaît, comme il lui plaît, autant qu’il lui plaît. Féministe avant la lettre, elle réclame pour le sexe féminin les droits et les privilèges du sexe masculin: "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime, et si je t’aime, prends garde à toi !" Si Carmen ose faire ce qu’aucune femme de son temps n’aurait osé même penser, c’est parce qu’elle est la séduction à l’état sauvage. Comme un homme, elle est infidèle si cela lui plaît de l’être. Tout le charme de la séduction tient dans l’art des préliminaires. On pourrait ajouter qu’hommes et femmes ont de cet art des idées bien différentes. La séduction, pourtant inséparable de la relation amoureuse, prouve ainsi que toute rencontre, dans ses buts comme dans ses effets, demeure aléatoire. Masculine ou féminine, elle est un faux-semblant proche de l’art théâtral. Mais lorsque fantasme et stratégie se mêlent de façon indiscernable, séducteur et séductrice tombent alors d’un commun accord dans les pièges et les délices d’une relation amoureuse où, comme l’a écrit le poète Ovide il y a bien longtemps, "l’art d’aimer" remplace l’art de séduire. Bibliographie et références: - Pierre Fayard, "Sun Tzu, stratégie et séduction" - Arlette Farge, "Séduction et société" - Cécile Dauphin, "La séduction amoureuse" - Frédéric Monneyron, "Séduire" - Thierry Lodé, "La guerre des sexes" - Gisèle Harrus-Révidi, "Qu'est-ce que la séduction ?" - Robert Greene, "L'art de la séduction" - Catherine Örmen, "De Don Juan à Casanova" - Jean-Claude Bologne, "Histoire de la conquête amoureuse" - Verena von der Heyden, "La passion de séduire" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/05/21
Cela faisait plus d’une demi-heure que l’esclave était attachée à ce pilori. Déjà ses trous étaient remplis de foutres. Elle ne pouvait pas bouger, pas de moyen de réagir. Complètement à la merci des clients. Maintenant c’était une véritable pute. Sa paye se faisait si possible en monnaies dans un pot qui était accroché aux pinces de ses tétons et aussi par des billets qui allaient lui être introduire dans le cul à la fin de séance. C’est de l’argent sale pour une pute humiliée. Nul doute que ses maîtres lui feront nettoyer les billets avec sa langue pour lui montrer sa déchéance. Pour bien dégrader davantage ce sac à foutre qui en avait déjà plein le cul, ses tortionnaires lui expliquèrent la suite du programme. "Nous t’avons acheté 10.000 euros, nous devons rentrer dans nos frais et faire un bénéfice. Tu vas faire la pute pour nous jusqu’au remboursement de cette dette . Nous avons prévu pour toi quatre heures de tapin par jour dans les mêmes conditions. Nous avons fixé le prix de tes trous à cinq euros pour pouvoir avoir le plus de monde possible. Aujourd’hui tu es ici demain tu seras dans un bordel de bas étage. Ces quatre heures se feront dans la journée avec des moments de repos pour laisser refroidir tes trous. Le reste du temps tu le passeras à ta formation et transformation en esclave. Cinq minutes : c'est le temps estimé pour chaque client. Ils devront jouir en toi dans ce délai. Cinq minutes fait 5 euros soit 12 x 5 = 60 euros par heure x par 2 pour tes deux trous = 120 x par 4 = 480 euros par jour. Tu devras tapiner pour nous 20 jours + 10 pour notre bénéfice : tu feras la pute pour nous un mois entier. Nul doute que par la suite tu continueras par plaisir et addiction. Nous travaillerons sur toi pour que tu deviennes cette chose." Le plus dur pour cette putain était les fellations presque toujours en gorge profonde avec sa bouche ouverte offerte et forcée. Elle n’avait aucun choix. Le sperme abondant coulait de partout et certains clients jouissaient sur son visage. Elle avait déjà les yeux collés par le sperme sec elle ne pouvait plus rien voir comme l’énorme queue d’un homme qui lui remplit la gorge et même au delà, si bien que l’on vit la forme de son gros gland au niveau de son cou, spectacle parfaitement obscène. Ajouté à la douleur de ses tétons étirés par le poids de son argent et de son cul ramoner avec violence, l’esclave eut un énorme orgasme en public qui ajouta à sa honte . Elle eut, en une heure, 24 pénétrations 12 fellations, 4 fois par la chatte et 8 fois enculée. Pour aujourd’hui c’était suffisant. Demain il était prévu 4 heures de ce traitement en public dans un bordel particulièrement sordide pour en voir et savoir plus sur mes dessins et natacha http://dessindenu.onlc.fr/
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Par : le 08/07/21
Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit être éliminée, et cette technique aide à le se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante. J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant de lui avoir pénétré l'anus bien sur. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette. Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de véritables esclaves. Il est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon esclave quand je désire m'occuper de lui correctement. Je le prépare ainsi car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation. Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles. une Femme peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon Esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui, ce qui me donne le droit de l'humilier même à l'extrême, et comme bon me semblera . Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour mon plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Quand Alan arrive, je le salue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer ! Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente. Après un moment, j’ordonne à Alan de se mettre debout devant mon amant. Steve est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur Ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma putain de salope à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire. J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas mon amant et dis des mots humiliants alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sûr et je suis la Maîtresse. J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actifs, reste à organiser tout cela ! 



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Par : le 07/08/21
Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira, car elle dira rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela vous importe peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, Charlotte, avec ses belles mains fines, était là, toujours là. Elle se multipliait au long des semaines, monotone et identique. On ne se sauve que par l'excès, se disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle avait entre les reins une terrible dureté, dont on abusait trop souvent. Elle n'avait pas besoin de bonheur. La souffrance, qu'elle savait parfaitement se procurer, l'avait rendue presque sensible à l'existence des autres filles qui comme elle étaient livrées. Dire que dès la seconde où sa Maîtresse l'eût quittée, elle commença de l'attendre, est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit dans l'abstinence de ses supplices. Tout le temps qu'elle demeura dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir, incapable de retenir l'eau qui s'échappait de son corps. Il faisait plus chaud que d'habitude. Le soleil et la mer l'avaient déjà dorée davantage, ses cheveux, ses sourcils et la très fine toison de son ventre. Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Charlotte. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Juliette était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau impérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Juliette les assujettissait à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Juliette toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Charlotte gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Juliette entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Juliette qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considération en s'accommodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Charlotte n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Juliette tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/08/21
Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passait de la droite à la gauche et reprenait. Elle se débattait de toutes ses forces, elle crut alors que les sangles la déchireraient. Elle ne voulait pas supplier, surtout ne pas demander grâce mais sa Maîtresse entendait l'amener à merci. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse; quand elle sera prête. Elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller; la maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte; elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise; de profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte; un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/21
"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet, lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation. Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations, de l'attrait pour la puissance symbolique et la beauté brutale d'une pratique devenue incontournable. Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque, célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels, l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine, dans la rhétorique du désir. Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre. Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux. Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite. Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie. L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec la vision moderne. Les historiens ne se sont pas hélas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs. La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique. Plutarque a écrit de nombreux récits historiques et lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates. "Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort, et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux, il pouvait supporter alors d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation très particulière." Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée fut la première femme à entrer en servitude. Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva. Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte. Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux. Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient alors les hommes, pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées sauvagement. Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine. Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme, des courtisanes libérées, ou des prostituées avant de se livrer à des scènes de débauche avec de jeunes garçons, éphèbes qu'il sodomisait. Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels, à l'aide d'un fouet, le "flagrum", à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier en place publique. La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra. Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé historiquement depuis le XVIIème siècle. Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une de ses œuvres les plus célèbres. L'écrivain libertin ne se contentait pas hélas de son imagination. Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour, ses favorites, pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu", un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, le postérieur souvent allègrement rougi. Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre, Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie. L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes. Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments. De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de très jeunes filles susceptibles de correction. Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations, avec une inclinaison naturelle pour la position gomorrhéenne, seule capable d'emporter la majorité des suffrages. La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et fine verge. Les lanières de cuir se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles, en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer. Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un état extatique. On employait alors indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la seule fessée. Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre. Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu. La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action. On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne, bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf, chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc. La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination. Le fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir, de longueur différente selon les usages. Ses usages sont liés à sa composition. La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant. Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés, après une attention persévérante et soutenue. Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination pour celui qui soumet. Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups. Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération. Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau. Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé. En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement. Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables. L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance. Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître. La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé. C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper. La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de saint André. Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante. L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu. Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme. La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables. Conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde, de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article. Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir. Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées, chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur. La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement. Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance. Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables. La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation. Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur, pour des diamètres variables. Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité professorale ou directoriale. Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction. Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses, peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme. La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée. Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes. Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique. Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche. Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également. L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus. Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée. Indispensable de commencer doucement par échauffer afin de créer une sensation de brûlure profonde et sensuelle. Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission. Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise, son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance. La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes. Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après. La flagellation peut devenir un acte d'amour, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument. Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 15/09/21
Il me semble être le matin mais ce n’est pas une certitude. Je me réveille dans une horrible puanteur qui ferait fuir un putois. Allan vient me chercher et me passe au jet bien plus longtemps que d’habitude. Malgré l’eau froide, j’ai l’impression de revivre. J’ai toujours mon collier, mes bracelets de poignets et de chevilles et maintenant un plug de bonne taille. Je reste à 4 pattes et Allan me traîne littéralement dans une grande pièce un peu dépourvu de tout et assez sombre. «Aujourd’hui, je ne voudrais pas être à ta place» me lance Allan qui est pourtant d’un naturel peu bavard. Agenouilles toi vite et prends ta position d’attente mains derrière la tête» J’ai à peine fini que rentre une nouvelle Maîtresse. Toute habillée de vinyl noir avec une crinière rousse, elle en impose. J’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche, " Bonj….» que je reçois un grand coup de pieds dans les couilles qui me fais me rouler à terre " Elle se précipite sur moi, m’immobilise avec son genou sur les côtes et me saisit les cheveux à me les arracher. Elle me fixe et sur un ton furieux me lance : «Tu n’est qu’une merde, une larve et je ne t’ai pas autoriser à parler. Et puis je n’ai pas envie d’être salué par une merde. Moi les merdes je les jettes dans les chiottes...» Aïe, aïe, aïe, ça commence mal ! M’agrippant toujours par les cheveux, elle m’oblige à diriger mon regard vers elle et me crache au visage. « Ne te permet même pas de lever les yeux sur moi, sinon je te démonte » Et sur ce elle me jette vers le sol que je heurte violemment du front. A moitié abasourdi, elle me met à nouveau, un grand coup dans les parties avec la pointe de ces escarpins. Je crie de douleur ce qui ne la calme pas vraiment. « Une merde ça ne crie pas, alors ferme la ou je t’assomme. Joignant le geste à la parole, je reçois une gifle qui m’envoie encore au sol. » Me relevant par les cheveux elle me fait agenouiller en me frappant l’arrière des genoux qui se retrouve bientôt en compression sur un cintre. « Mains sur la tête et baisse les yeux avant que je ne me fâche » Ah bon, cela devait être son côté gentillet jusqu’à maintenant ! Je l’entends appeler Allan. « Allan, dépêche toi va chercher les autres soumis comme je te l’ai demandé. J’espère que tu les as bien préparé. Oui Maîtresse » s’empresse-t-il de répondre Il fait d’abord rentrer quatre soumis et les met à genoux, mains à plat sur le sol aux 4 coins de la pièce. Maîtresse Furie, comme je l’ai surnommé dans ma tête en fait le tour pour vérifier si leur position lui convient. Elle trouve à redire à chacun et leur assène des coups d’escarpin sur les couilles, côtes, cuisses selon ce qui lui tombe sous …. le pied. J’ai une position presque enviable, la tête tournée vers le centre de la pièce mais n’est ce pas un piège pour mieux me punir ? Enfin sur un signe, Allan fait rentrer presque solennellement le dernier soumis. Maîtresse Furie se saisit de sa laisse et l’amène au centre de la pièce, lui attache les bras en les tirant vers le plafond et lui impose une barre d’écartement aux chevilles. Elle n’a d’yeux que pour lui et tourne autour en le dévisageant avec envie. Un petit sourire narquois au coin des lèvres lui donne presque un visage accueillant. Elle a maintenant saisi une cravache qu’elle promène sur tout le corps sportif de son soumis. Et puis, l’orage arrive et une déferlante de coups de cravache commence à le marquer sérieusement. Je l’entends demander pitié mais rien ne l'arrête et, épuisé, il pend au bout de ces cordes. Le cintre fait son effet et la douleur devient lancinante. Je n’ose ni me plaindre, ni la regarder. Un silence pesant règne. Elle s’est sans doute mis en pause pour que son soumis récupère. Ne semblant pas être du genre à rester inactive, elle fait vite un tour des autres petites merdes selon ses termes avec un gros paddle qui marque nos fesses sans exception. Étant le seul à avoir une vue sur son activité, je me prends un gros crachat en pleine figure et deux gifles en aller retour qui me font vaciller. «mais…» tente-ai je de dire Et nouvelle grosse gifle avant de terminer ma phrase « Ferme la, tu ne m’intéresse pas, tu n’est qu’une merde qui pue » Ce fut ma dernière tentative de dialogue, si l’on peut dire cela d’un mot inachevé mais pas ma dernière gifle. Maîtresse Furie s’est ouverte une petite parenthèse mais repart bien vite vers le soumis qu’elle a semble-t-il adopté. Elle est sévère, bien sadique alors il faut avoir une sacrée santé pour la satisfaire. Elle s’en approche à petit pas et vient se frotter langoureusement contre lui mais rien ne dure avec Maîtresse Furie. Elle le détache et le plaque au sol sur le ventre. Elle lui monte dessus le dos et les fesses. Avec ses talons bien fins, elle lui pénètre la chair jusqu’au sang et le pauvre gémie de plus en plus fort. Dérangé par ce bruit, elle lui passe un bâillon boule qu’elle serre avec sa délicatesse habituelle. Reprenant le fil de son activité, elle lui griffe le dos comme pour marquer un chemin sous les traces de ses talons. On entend «Humm, Humm» malgré le bâillon Pas rassasié, Maîtresse Furie le retourne et le chevauche sur le ventre d’abord vers le torse, puis vers le sexe où elle lui écrase les couilles avec le plat de ses escarpins. Satisfaite, elle en descend et le relève sans ménagement, elle lui prend les tétons entre les ongles et serre si fort que son soumis sortira quand même un cri de douleur étouffé. Je ne peux deviner les sentiments de son soumis mais Maîtresse Furie ne cache pas son plaisir en poussant son soumis aussi loin hors de ses limites. Elle est constamment active et nous prenons quelques coups de paddle au passage comme des balles perdues. Vu son intérêt, elle ne nous sélectionnera probablement pas, nous autres les moins que rien qu’elle ignore de plus en plus. A tel point qu’elle rappelle bruyamment Allan pour qu’il nous enlève de sa vue. « Allan, ramènes ces merdes dans leur chiotte, il n’y a rien à faire avec de telles épaves » Nous faisons profil bas, honteux d'être ramené à des merdes. Allan s’exécute sans mot dire, et nous ramène en laisse à nos cellules. Le cintre a laissé des traces et c’est en rampant que je m’exécute, humilié encore un peu plus, incapable d'adopter une posture humaine. Maîtresse Furie en profite pour me lancer quelques coups d’escarpins dans les côtes et les bourses. Je rampe de plus en plus vite afin de lui échapper. Elle a su nous rabaissé plus bas que terre et c’est profondément humilié que je me remet sur ma couche puante en attendant la bouillie du soir. A suivre.... La fiction continue
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Par : le 05/10/21
Le texte ci-dessous a été rédigé à la demande de ce dom, pour avoir un retour à froid de la soirée 48h après. Attention, ça pique un peu les yeux. *************************************************************************************** Je commence à avoir faim, il doit être 21h ou 22h, et vous ne parlez pas de diner. Beaucoup de jeu avec mon sexe, j’aime le bruit des gants que j’entends dans mon dos, délicieuse introduction à la suite, je commence à fatiguer un peu d’être à quatre pattes, le ventre vide. Vous me pénétrez, et jouez avec mon anus, très réactif comme d’habitude. Une sodomie aussi, je sais que vous aimez ça, c’est la marque d’un Maitre et ça me convient. Par contre, j’ai craint que le lavement ne vous convienne pas, qu’il y ait des traces. Vous constatez que mon anus est sensible, et c’est bien agréable. J’aime me caresser tout en étant sodomisée. Mon sexe fatigue, avec toutes ces sollicitations. Diner à 22h30, ou je me frotte contre vous, apparemment vous appréciez. En posant une main sur votre épaule, je me rends compte que votre musculature est impressionnante de fermeté. Rien ne bouge. A l'âge que vous avez, ça en dit long sur les activités physiques que vous avez du avoir, à l'armée. Et encore une fois, ça me rassure aussi. On dirait que le diner vous convient, je vous suce, j’aime ça. J’aurai bien aimé me faire prendre dans la cuisine, en levrette debout. De la moutarde sur mon sexe, c'est nouveau, je ne connaissais pas. Ca pique un peu, mon corps a été bien assez sollicité déjà, vu ma fatigue. Je demande à passer aux toilettes, Vous m'y amenez en me conduisant par les seins, ça fait hyper mal, je commence à attendre ma limite. Et à vous craindre. Je me disais que la douleur pouvait arriver à n’importe quel moment, et que ça serait au-delà du désagréable. Ça serait du vraiment douloureux. A chaque fois. Et que c’était le jeu. Que j’essaierai de jouer. Montée au premier étage où la partie moins drôle a commencé. Je sentais une sorte d’acharnement à pratiquer, mais dans quel but ? Expérimenter comment mon corps réagit à la douleur ? Surement. Chaque orgasme s’est payé au prix d’une certaine douleur, je sais que la limite est fine entre les deux. Vous avez respecté mon souhait, préservatifs, lubrifiant, tout était prévu. Tentative de fist, à la main, puis avec bouteille remplie d’eau chaude : inventif ça, je retiens. Mais ......pas mieux. Ça fait mal, ça doit toucher le col de l’utérus, les grandes lèvres hypertendues, rien de bien plaisant pour moi, l’impression d’être dans la technique, pas dans une relation. Par contre, mon anus bien lubrifié, pour ne pas abimer la muqueuse. C’est bien. J’entends « je vais te défoncer ma salope » et j’aime ça, mais la douleur avait déjà pris le dessus, dommage ……. A la fin, vous me dites que j’avais les yeux verts, signe de jouissance intense. Je n’ai pas compris comment c’est arrivé …… je ressentais de la douleur et très peu de plaisir. Ça m’a questionné sur ce qui s’était passé, ce que j’ai ressenti, si vous avez vraiment vu cela. Je commence à fatiguer vraiment, à éviter les impacts sur mon sexe, mais plus assez d’énergie pour m’opposer à vous. Alors, je vous laisse me frapper et j’ai mal. Je me dis que ça s’arrêtera à un moment, je capitule. Je respire, et rentre en moi. Je reste, pour constater si quelque chose de spécial se passe, si j’allais ressentir des choses inconnues. De la pure curiosité. Je ne demande pas qu’on s’arrête, pas sure que ça soit admis. Vos doigts dans mon sexe, à régulièrement éviter mon point G, un peu frustrant à force, ça fait partie du jeu. Pas de jouissance comme femme fontaine, peut-être réservé à ma vie vanille, pourtant j’adore jouir comme ça, me sentir me lâcher totalement ; j’étais déçue de ne pas vous l’offrir. Après avoir joui, j’ai eu ma crise habituelle de froid. Ça vous a déstabilisé, il est vrai que je n’ai pas pensé à en parler. Ça ne se commande pas, se produit souvent quand je me caresse seule chez moi, c’est le lot des hypersensibles. Vous êtes étonné de ma vitesse de récupération….. mon entrainement d’hypersensible aussi, pas trop le choix pour avoir une vie quasi-normale. **************************************************************************************** Episode 3, et fin à venir.
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Par : le 01/02/22
Charlotte n'avait pas l'habitude de passer la nuit avec Juliette et de se réveiller seule, sans explication. Étrange. Les ciels du Berry servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. La nuit avait été la nuit la plus érotique qu'elle ait connue, mais elle n'avait pas réussie à dissiper ses soupçons. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Charlotte s'était montrée sexy en diable. Elle était star jusqu'au bout des ongles et pourtant Juliette s'inquiétait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. Si elle ne l'avait pas envoûté avec son numéro de charme, Charlotte se serait montrée alors plus circonspecte. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Mais dès cet instant où elle s'était mise alors à la séduire, elle avait su ce qu'elle voulait: la dominer totalement. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête. Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. En cet instant précis, tous ses sens s'étaient alors mis en alerte. Elle sentait encore son parfum dans la chambre. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles. Charlotte craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/08/22
Charlotte crut que de ses mains gantées, sa Maîtresse allait lui agripper un sein ou la saisir au ventre. Puis, elle prit en silence sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le plaisir qu'elle prenait à voir haleter sa jeune soumise sous ses coups, ses yeux se fermer, la pointe de ses seins se durcir sous le fouet, sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de sa main, la sentir se resserrer autour de ses doigts en l'entendant gémir la comblait avec beaucoup de lubricité. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/12/22
4 ans… 4 ans entre ces deux écrits… Pourquoi ? D’abord la frustration, cela fait plus de 4 ans que je n’aie pas évolué niveau BDSM. Je n’ai pas trouvé de partenaire, puisqu’étant un homme et que, dans ce milieu, c’est une tare, l’offre et la demande, sans doute. Ma première histoire (Episode 1 - elle s’appelait Géraldine) que vous trouverez sur ce même site (si vous voulez lire l’épisode qui précède et explique celui-ci), avait sans doute été un exutoire afin de mieux gérer ces pulsions. 4 ans après, j’ai encore besoin d’écrire, de partager et surtout d’espérer que les rares femmes sur ce forum apprennent que tous les hommes ne sont pas des pervers recherchant du sexe à tout prix et que cette pratique qui, bien que perçue comme perverse, ne l'ai absolument pas : le respect en étant le maître mot. J'ai commencé à me confier à quelqu'un, qui, à priori, n'est pas intéressée par le BDSM mais par mon histoire, à suivre... mais cela m'a immédiatement donné envie de réécrire. Voici donc la suite : Épisode 2 - Elle s'appelait Géraldine, et l'autre Caroline. La fin de l'épisode 1 se terminait pas "je ne savais pas que j'allais la revoir plus tard, mais ce fût le cas" et, oui, ce fût le cas. Nous sommes quelques semaines après... Géraldine et moi n'avions pas échangé nos numéros de téléphone. Nous pensions tous les deux avoir vécu une aventure d'un soir, ce qui m'allait parfaitement, le risque d'attachement sentimental, à cette époque, n'étant pas ma priorité. Seulement voilà, si vous vous souvenez du premier épisode, nous étions partis en groupe, en trip de fin de formation, à Disneyland Paris et Géraldine n'avait pas fait connaissance qu'avec moi, seule la fin de la soirée nous avait offert l'intimité espérée. Elle avait aussi fait connaissance avec Caroline (le prénom a aussi été changé) et ces deux comparses s'étaient construit une petite relation d'amitié les semaines suivantes ledit voyage. Tant mieux, c'est le but des relations humaines. N'étant pas au courant de cette relation, je tombe sur Caroline lors d'une visite sur notre ex-lieu de formation où nous avions chacun un rendez-vous administratif (les derniers papiers de fin de formation). La voyant, je la salue et elle me propose aussitôt sortie de l'établissement d'aller boire un café ensemble. Ce qui me surpris mais, après tout, nous avions fini notre diplôme et pas encore trouvé de travail alors, pourquoi pas ? Je dis surpris car Caroline ne faisait pas partie des "amies" de formation. Comme dans chaque groupe humain, des "clans" se forment toujours et nous n'étions pas dans le même. Sans s'ignorer foncièrement, nous nous contentions des conventions habituelles : Bonjour, bonsoir, à demain. Nous voilà donc au café Georges V, à Lille, afin de commander nos boissons chaudes et je m'attendais à une discussion, certes classique mais dénuée d'intérêt profond. Je me trompais. Dès le départ, je sentis dans son regard une interrogation, comme une envie de me poser une question mais une certaine gêne à l'édicter. Je lui demandai si tout allait bien car je la trouvais différente de d'habitude, 2 ans de formation commune créent une certaine connaissance de l’autre. "Tu connais bien, Géraldine, non ?!?", me dit-elle sur un ton qui, visiblement, n'attendais pas de réponse, mon regard surpris ayant suffi. Géraldine ? Pourquoi ce prénom s'immisce-t-il dans nos cafés de milieu de matinée ? Je tente, maladroitement, une réponse du type : "on a sympathisé et on a fini la soirée ensemble", sans trop donner d'indice. A ce moment précis, j'ai vu son regard changer. Un coup d’œil à droite et à gauche pour s'enquérir de notre solitude et la voilà partie dans une réplique immortelle : "Et tu fouettes souvent le cul de celles avec qui tu finis tes soirées ?" (Silence). Géraldine avait parlé. Certes, nous n'avions pas convenu de secret autour de cette nuit magique mais en parler à une personne que je connais, qui sait sans doute où je compte travailler plus tard, me sembla tout à coup un poil désobligeant. Caroline m'en dit plus : « Je t'explique, Géraldine et moi avons sympathisé après Disneyland. Avant qu'elle ne te rejoigne dans le taxi, nous nous sommes échangé nos numéros (Note pour moi-même : cela explique pourquoi elle ne m'a pas rejoint immédiatement après la descente du bus - cf. Épisode 1). Elle m'a appelé le lendemain après-midi et je lui ai demandé si elle avait passé une bonne soirée avec toi. Elle m'a répondu immédiatement « oui, c'était génial » sans en dire plus. Cela m'a rapidement intrigué car, d'habitude, les femmes ont tendance à raconter leur nuit d'ivresse avec moulte détails et autres ressentis. Je me suis dit : « calme-toi, tu la connais à peine, c'est normal ». Nous nous sommes revus le week-end suivant et avons très vite lié une amitié sincère, mais ça ne s'arrête pas là… » J'étais médusé. Une femme avait trouvé notre nuit ensemble géniale. Je suis conscient qu'au milieu de ces informations, là n'était pas l'essentiel mais je fus touché par ce détail, le reste demeurant du domaine de l'anecdotique... pour le moment. Mon regard bovin devant l'histoire qui se déroulait devant mes yeux n'a pas dû m'aider dans cette aventure, car cela allait en devenir une. Elle continua : "Il y a une semaine environ, Géraldine appris que je faisais partie d'un groupe de pratiquants BDSM. Pour être honnête, je le lui ai dit car je refusai certaines soirées sans qu'elle ne sache pourquoi. J'ai crevé l'abcès et Géraldine m'avoua, en conséquence, la teneur de votre soirée post-Disneyland." Faisons le point : une femme que je connais à peine avec qui j'ai eu une aventure BDSM a dévoilé à une autre femme que je ne connais guère plus la teneur de mes fantasmes les plus intimes. De plus, le diplôme que nous venions d'obtenir étant très spécialisé, nous risquions donc, Caroline et moi, d'être amené à travailler ensemble sur des dossiers communs. Garçon, un deuxième café, s'il vous plait ! Caroline approfondit son explication : « il y a quelques années, j'ai découvert que mon ex-petit ami aimait le BDSM. Il ne m'en avait jamais parlé. Lorsque je l'ai su, je lui ai demandé pourquoi » Et son explication coulait de source : pas de sentiment dans le BDSM, donc il fallait que Caroline sorte de sa vie pour que l'aveu se fasse. Ce fût la porte d'entrée de Caroline dans ce milieu. Elle franchit le pas et fût présentée, par son ex, à un groupe de pratiquants, tous lillois ou proche métropole. Ce groupe était particulier : il possédait un rite d'initiation, basée sur deux soirées où la - ou le - novice, ne peut participer à rien, est attaché(e) à un poteau, en petite tenue (slip pour les hommes et petite culotte, soutien-gorge pour les filles). Il ne se passe rien d'autre, aucune interaction, le novice regarde et, au bout de deux séances, choisit d'intégrer le groupe ou non. Elle n'était plus novice, et ce depuis quelques années. L'initiation s'était bien passée et elle avait décidé d'intégrer ce groupe. N'étant pas un novice en BDSM, une question me vint aussitôt à l'esprit : "Quid des dominant(e)s ?" Sa réponse me surpris, les dominants devaient aussi passer par cette initiation. Petit aparté : je sais que nous sommes sur un forum spécialisé mais, afin que nous soyons au clair question vocabulaire et pour faire très simple, il y a trois types de profil chez les adeptes du SM : les soumis, les dominants et les switchs (qui acceptent de jouer les deux rôles, c'est mon cas, vous allez vous en rendre compte dans la suite de ce récit). Si, pour les soumis et les switchs, cette initiation ne présente à priori aucun problème, il me semble difficile à vivre pour un dominant mais, bon, ce sont les règles de ce groupe. Cette première mise au point étant faite, je me doutais de la suite de la discussion. Caroline allait me proposer d'intégrer ce groupe : je refusai net ! D'abord à cause de cette initiation peu respectueuse des particularités de chacun et, ensuite, parce que, pour paraphraser le Général de Gaulle : "Vive le SM libre !" Si je ne suis pas allergique aux pratiques de groupes en BDSM (si un épisode 3 arrive un jour, vous le comprendrez) mais hors de question de le faire dans un cadre organisé, prévu, dirigé. L'improvisation est mère de connivence. Caroline me demanda pourquoi je refusai aussi vite. Je lui donnai mes arguments. Elle comprit. Cela sentait la fin de notre entretien... jusqu'à ce que ses yeux prissent une autre tournure, plus enjouée. « Tu sais que je pratique aussi de manière personnelle ? » - Seconde phrase que je retiendrai de cette journée ! Comme dirait Jean-Claude DUSSE, j'y vois comme une ouverture. En effet, Caroline pratiquait de chez elle. En fait, elle avait gardé la maison de ses parents, aujourd'hui retraités et partis pour des cieux plus ensoleillés. La famille a les moyens : proche banlieue de Lille, maison individuelle, 4 chambres... et Caroline qui y vit seule. On est presque dans la situation idéale. Et c'est là que Géraldine revint dans la discussion. Elle hésitait, à l'époque, à intégrer le groupe auquel Caroline appartenait. Apparemment, les deux séances d'initiation la dérangeaient, elle voulait pratiquer, mais sans taxe... Alors, Caroline lui avait proposé de l'initier à sa manière, de chez elle, afin de pas la frustrer. Cette dernière avait accepté et, ce soir, une deuxième séance de domination était prévue et il semblerait que je puisse en être la surprise. Alors commence la discussion. Caroline me confirma son statut de dominante. J'en pris bonne note. Elle me demanda aussi si elle pensait que Géraldine apprécierait d'être dominée par deux personnes. Un petit "Tilt" me vint immédiatement en tête. « Bon sang, mais c'est bien sûr, me dis-je à moi-même en avalant mon troisième café, aucune des deux femmes ne connait mon statut de switch. Si, dans l'épisode 1, Géraldine m'a clairement indiqué son identité de soumise et que, il y a quelques instants, Caroline assuma son rôle de maîtresse SM, mon identité n'avait jamais été évoquée. Il était temps de reprendre quelques respirations. Dois-je le révéler tout de suite ? » Je n'ai même pas pris de temps de m'autorépondre que Caroline comprit qu'il y avait anguille sous roche, ou plutôt soumis sous ses yeux. Elle me dit : "tu es Switch ?" - Ma réponse : "Oui, maitresse" finit par la convaincre de changer ses plans. Nous voilà donc partis dans une discussion, obligatoire pour toute relation D/S, autour de ce que j'accepte de subir et ce qu'elle accepte de faire subir. Indispensable précaution, que je conseille à tous car la pratique du SM n'est pas sans danger. La matinée touche à sa fin : je me sens vidé. J'ai donné une liste à une femme qui, en guise de réponse, m'a simplement dit : "ce soir, je ferai tout pour que ton corps n'oublie pas cette liste". Quelle promesse ! Trop hâte ! Je rentre chez moi et pense à Géraldine. Comment va-t-elle prendre cette surprise ? Je ne peux pas la joindre. Si elle le prend mal, je vais sans doute mal le vivre de mon côté. Tant pis : "Alea jacta est" pour paraphraser un autre général. Une sieste, vite, j'ai un rendez-vous ce soir et je ne veux pas le manquer. Caroline a été très claire : « tu arrives à 20h, tu auras déjà mangé et je ne veux rien de difficile à enlever en termes de vêtements. » Je choisis donc un slip, un T-shirt, un pantalon en toile, des baskets et une petite veste pour la route. Nous sommes, certes, en été mais c'est le Noooooooooooord, comme disait le grand Michel. 19h50 : je suis devant la maison, la gorge serrée mais je ne peux pas faire demi-tour, l'excitation est trop grande. Je sonne. Je vois l'ombre de Caroline à travers la porte translucide. Apparemment, la tenue est noire, typique d'une maîtresse, sans doute son personnage. J'entends un rude "Ouvre, c'est ouvert !", sur un ton qui introduit parfaitement l'ambiance de la soirée. Je m'exécute. Première surprise de la soirée : tout le matériel de domination est là. Menottes, cordes, bracelets en cuir (ou simili), chaines, fouets, martinets, pinces diverses et autres sex-toys. Deuxième surprise : Géraldine est déjà là. En petite tenue, à genoux, mains sur la tête, comme punie. Troisième surprise : Caroline me prend par les cheveux et me fait lire l'horloge du salon, un peu vieillotte, sans doute un héritage des parents. Il est 19h55 et j'avais rendez-vous à 20h. Elle me demande sèchement de retirer mes chaussures, mon pantalon et mon t-shirt. La soirée commence. Je suis déjà un vrai soumis. Je fais vite ce qu'elle me demande. Elle pose à terre une sorte de baguette, m'indique un coin du salon, me demande de m'y mettre à genoux... les mains sur la tête. Les genoux, reposant sur cette baguette, deviennent très vite douloureux. « Tu ne bouges pas tant que je ne te l'ai pas demandé, insista-t-elle, ceci est ta punition pour ne pas savoir lire l'heure ». Je comprends donc la position de Géraldine, désormais. Elle aussi, a une baguette sous les genoux. Nous sommes chacun dans un coin, ou plutôt « au coin » et aucun des deux n'ose prononcer un mot. Nous avons donc eu le même problème horaire. Être en avance n'était pas une bonne idée (je me le note pour plus tard). Derrière nous, ça s'affaire. Les préparatifs, à n'en point douter. On entend des bruits métalliques et des objets en déplacements. Ça promet. Notre imagination tourne à plein et cela engendre en nous une excitation non dissimulée, car non dissimulable (vous avez tous compris, ne faites pas semblants). Un coup d’œil à l'horloge. Ça fait 15 minutes, mes bras s'engourdissent, mes genoux ont l'air d'avoir intégré la baguette directement sur mes os mais, surtout, ne pas bouger, accepter sa punition et entrer dans ce rôle car je l'ai accepté. Caroline nous demande à tous les deux de nous lever. La baguette reste collée à mes genoux (qu'est-ce que je vous disais !). Je l'enlève et sourit intérieurement de cette baguette collante.  "Asseyez-vous !", ordonna-t-elle. Une vieille table et ses chaises assorties nous attendais. C’est l'heure des explications : Caroline repris un ton "normal" nous expliquant notre punition (ça, nous l'avions compris) et ce qui se passa après notre rendez-vous matinal. Elle avait pris le temps de prévenir Géraldine de ma venue, lui demanda si cela ne la dérangeait pas et établit avec elle un rendez-vous plus tôt, 19h30, afin de lui indiquer quelques règles supplémentaires, réservées aux soumises non expérimentées. Elle était arrivée à 19h20... vous connaissez la suite. Je n'avais pas fait attention mais il est vrai que ses genoux étaient beaucoup plus marqués que les miens, une bonne demi-heure de plus que moi. Ayant encore la douleur de ma session de punition, je ne pus que la plaindre. Donc, puisque Géraldine n'avait pas respecté l'horaire, elle n'avait pas non plus reçu ces fameuses règles supplémentaires. Le temps était donc venu. Ce que j'en ai retenu est que Caroline connaissait son rôle. Chaque détail y passa : du code de sécurité (ou plutôt des codes de sécurité, car, pour une débutante, c'est plus prudent - Orange : continue mais moins fort - Rouge : arrête ce que tu fais - Noir : fin de séance) en précisant bien que le but d'une séance est d'aller au-delà de ses limites et que ces codes ne doivent être utilisés qu'en cas d'urgence, physique ou psychologique. Sans vous spoiler trop, nous ne les utiliserons pas lors de cette soirée. Elle présenta aussi les objets en sa possession, nous demandant à chaque fois si nous l'acceptions ou non. Pas de spoil, cette fois ci, la suite est là pour ça. Elle termina sa rhétorique par la phrase rituelle : "acceptez-vous de vous soumettre à ma volonté ?" - Géraldine et moi avons répondu en chœur, et je sais que vous seriez déçu si nous avions dit non... alors, Caroline repris son ton inquisiteur : "Debout !" - Je croise le regard de Géraldine, un peu apeuré. Un mouvement de tête, se voulant rassurant, lui fit accepter sa condition. C'est parti ! Caroline pris une corde pour joindre les poignets de Géraldine, mains devant. Elle fit pareil pour moi. Une vraie dextérité, mes mains sont rapidement et solidement attachées, sans être serrées. Elle a de la pratique. Une autre corde va lui servir à nous tenir debout, attachés que nous sommes à la poutre en chêne du salon qui nous accueille. Nous sommes, Géraldine et moi, droits comme des "I". Je ne puis m'empêcher de penser aux repas de famille qui ont eu lieu dans cette pièce, entre l'anniversaire de la grand-mère, la communion du petit dernier et les fiançailles de la cousine. S'ils avaient su qu'ils étaient en fait dans une salle de torture en puissance... Mon esprit revint vite à la scène actuelle, j'y fus forcé. Caroline s'attaquait à moi, à ma fragilité, à ma quasi-nudité et mon comportement parfaitement en adéquation avec ce qu'elle imaginait d'un soumis : les yeux baissés, le silence et l'acceptation de la situation de contrition (ça en fait des mots en "tion"). Positionnée derrière moi, elle commence à me griffer légèrement le dos offert à ses mains pourtant douces. Elle alterne entre caresse, griffures et petites tapes. Étant un habitué, je sais qu'il ne s'agit là que de l'échauffement. Elle me tape discrètement les fesses, les caresse aussi. Mon slip est de trop selon elle. Elle le retire, doucement, ça me chatouille et m'excite en même temps. Le moment de nudité est venu. Tous les soumis et toutes les soumises savent, comme moi, que ce moment est magique. Il veut dire : "je t'appartiens, fais de moi ce que tu veux". J'en profite à fond. Une fois nu, ma tortionnaire m'attache les chevilles, celle de gauche rejoint le bord d'un meuble, apparemment plus lourd que la table susnommée (je vous en prie). Bizarrement, ma jambe droite resta libre et Caroline pris la direction de ma voisine. Un bon mètre nous sépare. Elle reprit le même rituel qu'avec moi, fait de griffures, de caresses et autres petits claquements qui sonnent comme le début d'un accomplissement chez tout soumis qui se respecte. La culotte retirée, avec la même délicatesse, les chevilles de Géraldine se retrouvent elles aussi entravées mais, surprise, notre maîtresse décide de changer l'orientation de sa soumise. Nous sommes toujours, elle et moi, côte à côte, mais j'ai une vue sur le côté "cour" et ma consœur sur le jardin. Elle aura une meilleure vue que moi... Sa jambe gauche rejoint une boucle de fer incrusté dans le mur, près de la cheminée. L'autre jambe demeure, elle aussi, libre. Pas longtemps. Notre tortionnaire joint nos deux chevilles ensemble, tant il est vrai que les salons bourgeois ont rarement un point d'ancrage au sol au milieu du salon. La situation est claire : nous voilà clairement limités dans nos mouvements et chacun des protagonistes a le loisir de voir les fesses de l'autre... et aussi son visage. Nous sommes prêts. Géraldine peut voir en exclusivité les instruments. Caroline en choisit un, le martinet : instrument symbole, que Géraldine connait un peu (cf. épisode 1). Ça la rassure sûrement, mais je sens, vu le parcours de notre dominante, que je vais ouvrir le bal. La première volée me le confirme. On change d’envergure sans pour autant monter dans la douleur. Ça fait mal mais juste assez pour préparer le corps à la suite des événements. Entre deux coups, je cherche le regard de Géraldine qui doit sans doute avoir la même réflexion que moi : je serai, à chaque instrument, le mètre étalon de la souffrance. Ayant déjà été dans cette position, Caroline se sert de moi pour lui indiquer en live ce qui l’attend. Finement jouée, Madame, la jeune femme appréciera. Au bout de quelques minutes et une peau du dos et des fesses commençant à prendre la couleur d’un soleil couchant, Caroline me caresse l’entre-jambes, décidée sans doute à en vérifier l’élasticité, personne n’est déçu du voyage pourtant si court… C’est l’heure de Géraldine. Elle tente de se libérer. Elle a peur. Caroline n’en tient absolument pas compte. Elle contemple sa prisonnière et se félicite d’avoir pris le temps d’apprendre à bien attacher ses amis lors des soirées lilloises. Ses mouvements de sursaut me font tressaillir également, nous avons une jambe en "commun". La maîtresse sonne la fin de la révolution d’un claquement de cuir qui, bien que faisant tressaillir ma compagne d’infortune, la calma aussitôt, prête qu’elle était à subir ce qu’elle était venue chercher. Elle ne fût pas déçue. Les lanières tombèrent sur l’arrière de son corps, à flots réguliers d’abord, puis à vitesse et intensité variable. Sa respiration pris le rythme d’un coureur de demi-fond et, sur la dernière salve, profita de la pause pour souffler un peu. Caroline pris de la distance pour contempler son œuvre : Recto-verso aurait pu en être le titre. D’un côté, un homme, soumis régulier et profitant de l’instant et de l’autre, une novice redoutant le suivant. « C’est bien, dit-elle d’un ton dégagé, on va pouvoir passer à la suite ». Des cordes, plus fines que celles qui nous contraignent et des pinces en métal. Elle s'approche de Géraldine, lui retire son soutien-gorge pour lui en fabriquer un autre, en cordage... Je ne peux qu'admirer la technique, le croisement d'ogives de chanvre à l'arrière de son dos forme une symétrie parfaite. Ses deux seins sont parfaitement soulignés par la couleur claire du cordage. Étant un novice en la matière, je prends des notes, sans stylo et sans main. Ma mémoire va me servir de calepin, vous en lisez le résultat, petits veinards... L’œuvre est presque terminée : les seins de Géraldine sont pris entre deux fourreaux. Ça offre une prise de choix aux cordes plus petites. Caroline choisit un sein et commença à le malaxer fermement, à la limite du pincement, puis l'autre, puis les deux. Elle entoura aussitôt le premier d'entre eux pour le bonder très fermement. La poitrine est généreuse mais, avec ce traitement, ses seins se contractent et prennent, vus de profil, la forme d'une ampoule rougeâtre (car les vaisseaux sanguins, très présents à cet endroit, ne peuvent renvoyer le sang dans l'organisme). Géraldine souffre. Elle n'a apparemment jamais connu ça, mais aucun code de sécurité en vue, seuls quelques cris de douleur viennent perturber le silence de ce quartier tranquille. Une fois les deux ampoules en place, une série de caresse et de très légères griffures, suffisantes vue la situation, traversent la poitrine de la soumise désormais partie dans une extase que je lui souhaite longue. Un regard noir me transperça alors. Ma dominante ne m'avait pas oublié. "Tu prends ton pied, là, non ?!?". Il est vrai que mon double statut de dominant/Soumis me permet de vivre cet instant… intensément. « A ton tour ! », me lança-t-elle. Elle prit ses cordes : je n’ai pas la poitrine de Géraldine et nul doute que son œuvre sur mes seins n’aura pas du tout la même esthétique. Seulement voilà, si les femmes ont les seins qui ressortent, nous, les hommes, avons aussi un organe externe. Je le compris rapidement et à mes dépens. Un petit tabouret sur lequel reposait une plante même pas exotique lui servit d’assise afin d’être au bon niveau pour le travail qu’elle entreprit sur moi… Lors de notre entretien matinal, nous avions convenu qu’il n’y aurait pas de Ballbusting mais Caroline insista pour que mon sexe fasse partie des organes « torturables » mais sans aucun coup. Ce qu’elle mettait en place respectait ce principe. Ce fût nouveau pour moi… elle encercla mes testicules et les serra assez fort pour que je puisse mentalement en imaginer les contours. Une autre ficelle vint les séparer, prenant ma verge comme point d’appui. Pour me faire souffrir un peu plus, ma maîtresse commença à ma tripoter de sorte que, l’érection en résultant participe naturellement à cet effet de serrage. Une fois bien tendue, un saucissonnage en règle de ma bite vint conclure cette partie. Mon organe le plus sensible, et de loin, ressent chaque cm² de fil. Géraldine regarde le tableau à son tour. Elle commence à s’habituer à sa douleur. Elle me voit sous un autre jour, un autre profil et regarde la scène se rappelant sans doute la dernière fois où elle avait vu ce sexe, dans un élan d’extase. Les pinces ! Je les avais oubliées. Pas elle, elle me demanda par lequel commencer, désignant du bout du doigt mes mamelons. Sans parler, je lançai un regard sur le gauche, sans plus d’explication sur ce choix. L’excitation aidant, mes tétons pointent clairement et sont prêts à accueillir l’objet qui se rapproche dangereusement de la zone, c’est parti. Caroline commença par le pincer et posa délicatement la pince, métallique et froide, sur cette partie sensible. J’émis un cri car le pincement est terrible et je sais que ce dernier risque de durer. Je me prépare pour le second mais, curieusement, elle se dirigea vers Géraldine qui, vu l’état de ses seins, pensait être dispensée de ce sort. Elle avait tort. Le même type de pince que moi vint lui serrer le téton et le cri qui s’en suivit me fît croire qu’elle allait jeter l’éponge. Une larme, seul réflexe du corps encore libre, sonna à la porte de ses yeux. Caroline apprécia ce moment, non pas par sadisme mais bien par complicité. « Tu voulais une dominatrice et tu l’as », semblait-elle lui dire à travers ses yeux eux aussi humidifiés. C’est ainsi que l’on reconnait les vraies maîtresses. Elles sont sans pitié mais pas sans cœur, ce qui peut sembler contradictoire mais, en fait, c’est cette amplitude que chacun recherche et plus le contraste est fort, plus le plaisir vient, tant que l’on reste dans les limites de chacun. Nos deuxièmes tétons reçoivent chacun leur pince (et les cris qui vont avec). Mon cerveau joue avec le haut et le bas de mon corps afin de savoir où est l’urgence dans l’expression de la douleur. Je commence, moi aussi, à me débattre, espérant, en vain, délivrer mes mains pour que celles-ci interviennent et mettent fin à mon supplice. Après quelques instants, j’abandonne ma tentative d’évasion tant la prison qui me retient est bien ficelée. Caroline apprécie chaque instant de cette acceptation et nous annonce qu’elle part dans sa chambre prendre du matériel et que nous pouvons discuter entre soumis pendant ce temps. L’image est cocasse. Géraldine souffre, moi aussi, et nous allons avoir le droit de parler, ce qui est rare dans une séance de SM. « Ça va ? », osai-je bien que connaissant la réponse. « J’ai mal », me répondit-elle aussitôt. Je ne lui ai pas répondu car elle savait que moi aussi. C’était sa troisième séance : je fus sans doute son initiateur mais Caroline l’avait clairement prise en main et son parcours venait sans doute de prendre une autre envergure. Les intensités et les douleurs avaient changé de niveau et il me fallut beaucoup de mots pour la rassurer, lui dire qu’elle avait dépassé ses premières limites et que cela lui serait bénéfique dans la vie de tous les jours, où nos limites sont sans cesse repoussées. Sans m’en rendre compte, je compris que je me parlais aussi à moi-même. De mon côté également, j’avais dépassé une limite. Nous nous contentâmes d’un silence commun, sans doute 5 bonnes minutes (je ne vois plus l’horloge), pour nous concentrer sur cette douleur, désormais diffuse mais bien réelle. Tout en se demandant ce qui nous attendait. Caroline refit son apparition, des chandelles dans les mains, blanches, immaculées et prêtes à servir. « Pourquoi des bougies ? », dû se dire Géraldine, décidemment très novice. Je compris assez rapidement à la vue de ces blocs de paraffine que nos positions allaient changer et que la jeune novice n’irait plus jamais déposer une chandelle à l’église sans avoir une pensée pour cette soirée. Fin de l’épisode 2 – Partie 1 : si celui-ci vous a plu, merci de le mettre en commentaire, que je sache si je peux continuer. Merci d’avance.
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Par : le 20/01/23
Je suis Bi et j'aime ça... Je suis comme tout le monde, hormis les piercings, bien entendu... J'ai toujours été autant attiré par les femmes que par les hommes, avec quand c'est avec un couple, une première envie, celle de sucer le mec avant tout. Je m'occupe de Madame avec plaisir, surtout si Monsieur participe... J'ai étais abordé vendredi soir, dans un bar de nuit, par un couple. Nous avons pris quelques verres et ils m'ont invité à finir la soirée chez eux. Ce fut un trip d'enfer. Je n'ai pas eu le temps de sucer le mari que la femme me plantait 2 doigts dans le cul, sans prévenir. Après un aie!!! et la surprise, je la vois avec un énorme gode ceinture, elle me tartine avec du gel, me défonce d'un seul coup, j'ai poussé un cri de douleur. Le mari me tire vers sa queue qui avait pris une belle taille et je dois la prendre entière dans la bouche ouppss! le dernier verre au bar est presque ressorti. La femme s'activait avec son gode elle me faisait mal au fond mais pas trop juste assez pour me faire bander comme un âme. A un tel point que je n'ai pas eu le temps de retenir un flot de sperme que Mr. m'a obligé à lécher avant de reprendre sa bite en bouche. Après une bonne demi heure de ce traitement pour le moins sauvage, madame a retiré son gode, a ajouté du gel, son mari m'a bloqué les bras, en enfonçant bien sa queue dans ma bouche, pendant que madame enfonçait, 3 doigts puis 4, puis la main, qui ne passait pas... Elle a tellement forcé, ajouté du gel, j'avais mal, je gémissais, elle me tenait par les couilles d'une main et avec l'autre me défonçait l'anus et encore et encore... Soudain j'ai senti une forte brulure l'instant d’après, sa main entière était entrée. Sans arrêter elle fermait et ouvrait le poing à l’intérieure, petit à petit la douleur s'est changé en excitation hors norme, j'avais jamais ressenti un truc pareil, toujours avec la bite du mari en bouche, un 2éme flot de sperme que je n'ai presque pas senti tant mon cul était en feu... La femme retire sa main, ramasse mon jus sur le cuir du canapé, le fait couler dans mon l'anus béant. Voilà son mari qui se lève, vient me fourrer avec sa queue, pendant que sa femmes pousse les couilles de son époux pour tout faire entrer dans mon cul. J'avais la sensation d'être plein comme un œuf, chaud, en sueur plié en deux sur l’accoudoir du canapé, les mains de madame qui claquaient sur mes fesses, son mari qui y allait de toutes ces forces. Exténué, j'en pouvais plus, une bonne demi heure, encore et encore... Soudain monsieur ressort sa bite madame m'écarte les fesses à fond, il se vide les couilles dans mon trou grand ouvert puis replonge sans ménagement sa queue tout au fond, quelques va et viens furieux plus tard... De très longues minutes pour la récupération, une douche à 3 se faire laver par 4 mains... Nous voilà de retour au salon, Le mari sert 3 coupes de champagne, les commentaires, ce couple me propose de refaire tout ça une prochaine fois avec un 2éme couple... J'ai pas dis oui mais j'ai pas dis non... Je dois reconnaitre que j'ai pris mon pied comme rarement. Mais j'ai encore mal au cul. J'en suis là et je ne sais quoi faire, d'ordinaire c'est plutôt moi qui mène les ébats, cette fois j'ai été pendant plus de 2 heures le jouet du couple. J'AI AIMÈ ... Mais ???
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Par : le 30/01/23
Il n'y aura pas de pénétration, ni sexe,  peut-être même pas de plaisir non plus Il m'attache les chevilles et les poignets je peux bouger je sens le poids et le froid des chaînes. Il met un foulard sur les yeux, je ne vois plus rien. Je sens juste sa présence son corps autour de moi. Dans ce silence, je sais qu’il me regarde. Commencent ses caresses, ses baisers. Puis mes fesses claquent, mes épaules se morsurent, mes seins se tordent. La douceur d'une plume m’effleure. J’entends le bruit d'un ventilateur, je sens les bourrasques chaudes froides finir sur ma peau. Un jet d'eau tiède coule de ma nuque jusqu'à mes reins.  Des glaçons se posent sur mes lèvres, descendent sur ma gorge, glissent sur mes tétons.  Dans cet espace-temps indéfinissable je ne suis qu'un corps qui résiste encore un peu. Il accélère le rythme de ses claques, de ses crachats. Il m’enserre, me caresse. Il m’embrasse, me tire les cheveux. Tout va plus vite, tout va plus fort. Chaque parcelle de mon corps est en fusion. Je m’épuise et m’assoie les fesses sur mes talons, les chaines chantent pendant que je descends. Une eau glacée sur ma tête, il me pince les seins, mord ma nuque. Il est partout, ses mains me fouillent, me blessent, me caressent. Un liquide chaud entre mes seins, je sens ma cire se durcir. Ses ongles viennent l’arracher pendant que ses lèvres gobent mon lobe. Je suis un mélange d’air et d’eau, de chaud et froid, de bien et de mal. Mon corps ploie, mon cerveau débranche Une lourdeur m’envahit. Soudain, je sens venir de mes ovaires une brulure,  remonter mes seins, enserrer mes mamelons, et inonder ma gorge : Le Cri Le cri, le seul, l’ultime Il franchit 13 générations, il vient des mères des mères enfantant ma grand-mère, ma mère il est la Femme, l’odeur de mes terreurs, la musicalité de mes douleurs, le rythme de mes erreurs, la couleur de mes bonheurs. Le Cri , celui qui emporte tout, déchire l’atmosphère, se fracasse dans les astres, se nourrit des tempêtes, se gonfle de vagues, se façonne des larmes. Le Cri d’une fillette sans mémoire qui ne sait pas crier, le Cri d’une hirondelle blessée qui ne sait plus voler, le Cri d’une feuille d’automne qui se laisse balayer, Le Cri de points de suspension qui ne savent demander les mots qui réconfortent. Le Cri qui s’enfonce dans l’abime et déchire les nuages. Le Cri du sang, écarlate, effluve salé aux parfums aquatiques, qui explose en gouttelettes souveraines, jaillissantes des ombres lunaires.  Elles volent, s’alentissent un instant et viennent se cogner, rebondir en écho turbulent, créant des arabesques sur mon corps impuissant Le Cri, d’espoir et de doute, Le Cri des sens et d’essence ... Le Cri Vital Je me réveille, essoufflée, assoiffée, trempée de sueur, en position fœtale. Ma gorge me fait mal, mes cordes vocales étirées et brulantes. Je sens le Cri, le cri muet qui est resté coincé dans mes rêves chimères ou mon âme pétrifiée, dans le creux d’une rivière ou sur une plage endormie. Ce Cri, cette étincelle Je vais prendre une douche, boire 2 verres d’eau fraiche, je retourne dans mon lit. Derrière mes paupières grises de sommeil, j’appelle le pygargue, je me colle à son aile pour qu’il m‘envole dans les voyages bleus des ciels silencieux
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Par : le 11/05/23
J'existais sans doute avant de partir pour la Jamaïque durant un été brûlant. Un grand vide précède aujourd'hui ces corps masculins déjà flous qui me firent tout oublier. Il me semble que je ne faisais, dans cette vie antérieure un peu guindée et véritablement absurde, que chercher à perdre ma jeunesse et mon temps en attendant l'heure des amours et de la liberté. J'avais peu d'expérience, un formidable appétit de vivre et beaucoup d'illusions. C'était l'été et les vacances. La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni. Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plus tard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Xavier a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté. - Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble. Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout. - J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Xavier, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation. - Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie. Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur - Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ? Xavier se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette.   Le soleil, l'été, la Jamaïque, bientôt l'amour. J'ai un faible pour le banal. Je me sentais soudain très jeune, c'était charmant. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi. Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment. Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Xavier reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir. Le sexe de Xavier durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité. - Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille. - Où sont vos maillots ? Xavier se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse. - En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait. Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas.   Je n'avais ni scrupules, ni remords, j'avais le cœur pur et la tête enfiévrée. Le soleil montait un peu. Et l'exaltation me gagnait. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Xavier est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger que les deux hommes me saisissent à bras le corps. Xavier tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors. Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Xavier et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Xavier se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Xavier me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus. Je tressaille dans les bras de Xavier, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Xavier et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle.   Je sens ce soleil qui me frappe au visage, j'entends les rires de mes deux amis. Je me demande obstinément lequel des deux sera le meilleur amant. L'avenir n'est jamais tout à fait opposé ni tout à fait identique à nos imaginations. Mais la réalité reprend sa place et heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Xavier en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration. Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison. Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Xavier se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Xavier masse mes seins et nettoie ma vulve.   Nous formions tous les trois de la vie une même idée fort simple, un peu sotte et assez plaisante. Nous avions le désir, nous avions l'amour joyeux. Mon air, c'étaient ces deux hommes. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir. Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Xavier se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Xavier jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi. Je jouis une seconde fois au moment où Xavier me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Xavier a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/05/23
J'envisage timidement une résurrection de mon ardeur érotique, pour ne plus être qu'une mère de famille, vissée dans des habitudes professionnelles qui me soutiennent dans une existence automatique qui me dispense d'être pleinement. Demain, j'aurai trente-huit ans. Plus que deux années avant le seuil psychologique de la quarantaine. Je m'appelle Florence. Je suis mariée, mère de deux enfants, professeur de lettres et hétérosexuelle convaincue. Mon mari Xavier et moi sommes assez conservateurs dans la vie, comme au lit, jamais d'extravagances. Je dirais que cet état de fait repose beaucoup plus sur un choix que sur nos intérêts personnels. Bien que Xavier ait depuis très longtemps désiré expérimenter l'amour à trois avec une autre femme, je ne partage pas son engouement puisque l'amour au féminin ne m'attire pas. Et puis surtout, mon tempérament jaloux me ferait cruellement souffrir si mon mari s'ébattait devant moi avec une jeune femme de son choix. Toutefois, puisqu'un couple en harmonie doit vivre de concessions, j'ai accepté pour mes quarante ans l'intrusion d'un troisième partenaire dans notre lit, à la condition que ce soit un homme. Nos discussions et négociations se sont échelonnées sur plusieurs semaines, ponctuées d'ébats torrides et sauvages à mesure que notre excitation montait d'un cran. Je crois donc qu'il me reste deux années de sursis pour me faire à l'idée qu'un autre homme va me pénétrer et me faire l'amour en présence de Xavier. C'est pourquoi le cadeau qu'il me remet me laisse médusée. Outre les traditionnelles fleurs que j'apprécie toujours autant, j'ouvre la très grande carte qui les accompagne. Quatre photographies d'hommes torse nu se disputent la place à l'intérieur. Elles sont collées sur un rabat que je soulève. Dessous, les mêmes hommes entièrement nus et en érection. - Seigneur, fais-je en éclatant de rire. - Tu peux choisir ton cadeau, ma chérie. - Xavier, je croyais qu'on avait conclu que ce serait pour mes quarante ans. - Je ne peux plus attendre. Pourquoi pas, tout de suite ? Comme cela, ce serait une vraie surprise. Pour être une surprise, c'en est une. Je sens mon cœur battre très fort, la première carte tremble entre mes doigts. Le premier cliché représente un homme bien foutu, avec une queue qui dépasse beaucoup les bornes de l'imagination. Les deux suivants, blonds, sont juste assez musclés, très athlétiques, mais peut-être un trop jeunes pour inspirer mes idées sournoises. Le dernier, du style bad boy, avec une queue de cheval et un tatouage sur les pectoraux, affiche une verge longue et mince. Il aurait pu m'intéresser si mon choix n'était pas déjà fait. - Tu choisis ton cadeau, celui qui te plait, comme dans un catalogue. - Et après ? Je peux baiser avec le mec de mon choix ... - Oui. - Faire tout ce que bon me semble ? - Absolument. - Je sens comme une arnaque. - Pas du tout, Florence. Nous en avons déjà discuté. - Je sais, mais je ne comprends toujours pas, tu ne m'aimes plus, c'est ça ? - Au contraire, c'est parce que je t'aime. - Alors, quelle est la condition ? Que tu aies ton tour ? Je t'ai déjà averti, je ne coucherai pas avec une autre femme. - Je sais. - Alors ? - Tu le sais. Je veux vous regarder. - Cela devait être moi et un autre. Et une caméra. Un point, c'est tout. - Je sais, je veux être là. - Tu crois que notre couple est assez solide ? - Sans aucun doute, alors quel est ton choix ? - Tu le sais bien, mon chéri, la plus grosse queue.    Au fil des mois, je vadrouille dans de moelleuses nostalgies, refusant l'idée de l'amour multiple, me saoulant d'amertume. C'est moi qui vais reconduire les enfants à l'école. Je leur souhaite un bon voyage et je reviens à la maison comme en transe. Je n'ai pas dormi de la nuit, ne songeant qu'à annuler tout cela et à reprendre mes rêveries érotiques en faisant l'amour. Malgré tout, plus les heures sans sommeil se succédaient, plus je devais admettre que j'en avais très envie. Au réveil, je me suis rendue compte que je ressentais comme une sorte de trac: allais-je le satisfaire ? Après tout, je n'ai plus vingt ans mais je reste assez désirable. Les séances de cardio training et la pratique régulière de l'équitation ont contribué à me conserver un corps féminin attirant. Mes jambes sont longues et mes cuisses sont musclées. Je suis perdue dans mes pensées lorsque je repère la voiture inconnue qui stationne dans l'allée de notre maison. Notre visiteur très particulier est arrivé. Mes jambes me portent difficilement jusqu'à la porte d'entrée. Il est sous la douche, m'annonce Xavier. Je me réfugie rapidement dans notre chambre, où je me déshabille avant de me réfugier sous les draps. Le miroir au plafond, fraîchement installé par mon mari pour lui permettre de mieux suivre mes jeux adultères, me renvoie l'image d'une femme inquiète, nerveuse, mais terriblement excitée et sexy. Bientôt, j'enfile un déshabillé en satin noir. Je descends au rez-de-chaussée dans la cuisine pour me faire un café. Quand je me retourne, ma tasse brûlante entre mes mais, je sursaute et j'étouffe un cri de surprise en découvrant notre visiteur assis dans la salle à manger. Il est plus âgé que je ne le croyais. Ses cheveux gris sont coupés très courts, presque à ras. Sa chemise ouverte sur son torse musclé exhibe une toison similaire. Ses pectoraux sont saillants, son ventre plat discerne encore l'athlète qu'il a dû être. En fait, il est beaucoup plus séduisant que sur la photo. Il se lève. Il est très grand, carré, un mur impressionnant. Il s'approche de moi et me serre la main. - Je m'appelle Kevin. - Et moi, Florence. Je me fais couler un bain chaud dans lequel je m'immerge totalement. je revois ses yeux, son torse. Et je me touche. Je me masturbe sous l'eau. Puis j'entends des pas dans le couloir, des pas qui se rapprochent.   Je me découvre différente, plus vivante, intéressée par la femme moins boulonnée de certitudes que je sens frémir en moi. Comme dans un mauvais rêve, je vois la poignée de la porte tourner lentement. Sauf que je n'ai pas peur, je suis terriblement excitée. Il entre, nu. Je savais qu'il viendrait, mon invitation n'avait rien de subtil. Bien qu'il ne soit pas en érection complète et qu'elle conserve une certaine souplesse, sa queue me fait écarquiller les yeux de stupeur. Une grosse veine la sillonne du gland au ventre, en passant par l'un de ses testicules. Je me demande quel effet ça fait de la sucer, de rouler la langue sur cette proéminence. Je vois dans ses yeux, dans ses mouvements suaves, dans sa manière de me regarder, la bête de sexe implacable. Il ne me laisse pas le temps de me sécher. Il fond sur moi, me saisit par les hanches et me plaque contre la table sur laquelle, je pose mes mains. Je le surveille dans la glace embuée; ses yeux détaillent mon dos, mes fesses et le reflet de mes seins. Son regard fouille le mien, ardent comme un bûcher. Il ne fait que plier les genoux et sa verge en semi-érection me pénètre comme une habituée. Je pousse un hoquet de plaisir en sentant ce glaive charnel se frayer un passage en moi. Elle durcit au fil de ses mouvements. Elle prend de l'ampleur en moi, c'est une sensation enivrante. Je me cramponne à la table. Je n'avais jamais pensé que d'être pénétrée par un autre homme après tout ce temps avec le même pouvait être si radicalement différent. Mes seins frémissent au-dessus de la table, soumis à la vibration régulière de mon corps. Enflés par la gravité, ils s'étirent, les aréoles s'assombrissent, une veine saillante palpite près de mon mamelon gauche, scindant mon aréole en deux. Kevin revient m'habiter, maintenant très dur et proéminent. Je mouille tellement que mes fesses dérapent sur la table. Hallucinée, je surveille son sexe qui écartèle mes lèvres, je regarde toute sa longueur s'enfoncer lentement en moi. Mes sécrétions abondantes refoulent sur mon entrecuisse et dégoulinent le long de mes jambes. Je me sens remplie, écartelée et possédée. Je m'agrippe à ses hanches, labourant sa chair, et je mords dans son épaule pour extérioriser le plaisir qui me consume. Je le repousse enfin, mon vagin reste malgré tout, grand ouvert une fois qu'il est sorti. Je saute au sol et je le prends par la main entre mes doigts glissants. Sa verge est d'une longueur inimaginable. - Mon mari veut nous regarder, dis-je d'une voix rauque. Dans le couloir, sa gigantesque queue cogne contre ma cuisse. Mon désir me bat aux tempes, je me sens étourdie. Xavier a dû nous entendre car il nous attend déjà dans la chambre, installé dans un fauteuil. Je m'agenouille devant lui et Kevin présente son long et épais pénis à mes lèvres. Je l'admire un bon moment avant de le lécher sur toute sa longueur, jusqu'à ce que son gland mouillé de ma salive glisse bien dans mon poing. J'ai l'impression que ma bouche va éclater pour l'engloutir. Les deux hommes respirent fort. Mon mari a défait son pantalon et a extirpé son pénis pour se masturber. Kevin, les mains posées sur ses hanches, surveille l'écartèlement de ma bouche sur son membre. Il me conduit au lit et je me place à quatre pattes devant Xavier. Kevin s'accroupit derrière moi pour lécher ma vulve irritée par l'intrusion massive de son pénis. Mon mari et moi, nous nous dévisageons.   Son regard devient plus nerveux, plus fouilleur, mais inaccessible. Sa silhouette respire une virilité forte. Ce que je lis dans ses pensées m'émeut profondément. Je suis la plus belle femme qu'il ait jamais connue. Mes jambes me trahissent. Terrassée par un afflux intense de plaisir, je m'affale sur le ventre en geignant. Kevin en profite pour me pénétrer de nouveau. En rassemblant mes forces, je parviens à me redresser sur mes genoux et mes mains. La levrette est l'une de mes positions favorites. C'est maintenant moi, qui avance et recule sur sa queue magistrale. Je m'exécute toujours face à mon mari qui plonge son regard dans le mien, guettant les variations de mon plaisir. Je lui offre donc sur l'écran de mes yeux l'intensité des émotions que me fait vivre cette pénétration par un étranger membré, doué et très endurant. Ma lubrification épaisse, blanchâtre et visqueuse continue de se répandre sur mes cuisses. Comme mon souffle se fait rauque et que je m'immobilise, laissant libre cours à Kevin dans ses intenses va-et-vient, Xavier s'approche et s'agenouille devant moi. Habile, Kevin joue avec moi, m'amenant à l'orée de l'orgasme, avant de se retirer soudain de mon vagin. Avec une grande facilité, il s'enfonce dans mon rectum. Je serre les dents, je tremble comme une feuille. Je serre dans mes poings les draps du lit, en proie à une sensation de déchirement de ma chair. La chambre est envahie d'une odeur de sexe brutale, pénétrante, étourdissante. Elle est aussi remplie de gémissements, de cris et de soupirs. J'ai aussi besoin de voir Kevin me sodomiser, s'enterrer dans mes entrailles au plus profond. Quand il redevient doux, mon plaisir se transforme, devient lancinant, s'étirant à n'en plus finir. Quand j'ouvre les yeux, à bout de souffle et de résistance, je constate que mon mari n'a pu résister à la vision de son épouse fidèle sodomisée. Il est grand temps de penser à moi, exclusivement. Ce n'est plus un spectacle pour mon mari, qui a récolté ce qu'il souhaitait. C'est désormais ma satisfaction qui doit primer. Je m'avance sur mes mains et sur mes genoux, jusqu'à ce que son membre soit éjecté de mon anus. Je le repousse sur le dos et je le monte avec des gestes lents. Je m'assieds sur lui, en prenant appui sur son torse pour le prendre graduellement. J'incline la tête pour nous regarder dans le miroir du plafond. J'ai peine à me reconnaître; mes yeux sont hagards, mes traits sont tirés, une mèche de cheveux noirs colle à mon front moite. Mes seins portent les marques de ses doigts, mes aréoles brunes celles de sa bouche. Je suis trempée de sueur. Je cesse de monter et de m'abaisser sur lui, pour osciller sur son bas-ventre. j'enroule mes chevilles autour de ses jambes, je prends ses mains dans les miennes en enlaçant ses doigts. Xavier se redresse. Il sait que c'est ma position fétiche, celle que j'adopte toujours à l'imminence de l'orgasme. J'ai l'impression que sa verge s'enfonce jusque dans ma gorge. Je me démène sur lui, de plus en plus fort, selon un rythme effréné, exacerbant la friction sur mon clitoris, gémissant à chaque oscillation de mon bassin, ma voix monte d'une octave. Mes forces sont décuplées, les muscles de mes bras saillent sous l'effort. L'orgasme m'arrache un long cri à fendre l'âme. Je me prosterne au-dessus de Kevin pour qu'il me pétrisse les seins, malmenant leurs pointes sensibles, insufflant ainsi à ma jouissance un degré accru que je croyais inatteignable.   Son sourire est à peu près celui que je désirais en vain de Xavier depuis la première heure de mon mariage, viril et exempté du médiocre souci de plaire. J'ai besoin de douceur après ce marathon épuisant. Je me soulève, à bout de souffle. Son pénis jaillit de mon vagin et je reste assise un moment sur son ventre, tandis qu'il continue à me pincer les mamelons. Puis, je m'avance vers lui, vers son visage. Ma vulve laisse sur son ventre une traînée blanchâtre. Je viens m'asseoir sur sa bouche en me cramponnant à la tête du lit. Il lèche ma vulve irritée et rougie. La douceur de sa langue me soutire quelques longs soupirs. Puis ses lèvres débordent encore vers mon anus, grand ouvert en raison de la position que j'adopte. Sa bouche couvre mes deux orifices, je savoure sa moiteur, sa chaleur, sa caresse mouillée de ma cyprine. C'est à lui maintenant d'avoir du plaisir. J'utilise mes deux mains bout à bout pour prendre sa verge encore dure. Je regarde mon mari, mon excitation ne s'est pas tarie. Lisant l'approbation de Xavier dans son regard, je dois sucer Kevin. Je m'exécute aussitôt, léchant d'abord son gland, puis son long manche et ses testicules. Lui ne se fatigue pas de laper ma vulve et mon anus, qu'il badigeonne allègrement de sa salive tiède. Du bout de ma langue, je suis le tracé sinueux de sa veine proéminente. Il est dur comme le roc, doux comme la soie. Lentement, je veux l'amener à la jouissance. Prenant conscience que la méthode douce ne pourra seule venir à bout de son endurance, je reprends mes deux mains pour le masturber. Je suis récompensée par la désertion de sa bouche sur mes parties génitales, remplacée par ses mains sur mes hanches. Dans un long râle, il jouit. Je ferme ma bouche sur son gland en pinçant mes lèvres pour qu'il éjacule au fond de ma gorge, buvant ses jets réguliers et abondants. Pour le plaisir de mon mari, je laisse échapper un peu de son sperme, qui coule de mon menton en filaments visqueux et sur sa verge. Puis, je roule sur le dos, mon pied droit sur le thorax de Kevin. La belle a vaincu la bête. Il me suggère de recommencer en me caressant ma cheville. Des yeux, je cherche l'assentiment de Xavier, qui hoche doucement la tête. Je bouge mon pied pour caresser sa verge, qui commence déjà à retrouver son aplomb. J'ai juste besoin de quelques minutes pour refaire mes forces. Kevin se lève pour prendre une douche. Je regarde encore mon mari, cherchant à décoder ses pensées. Dans son regard, je lis de l'étonnement, un curieux apaisement mais également une grande tendresse. - Comment vas-tu ? lui ai-je demandé en roulant sur le ventre ? - Très bien, tu es splendide. Il fallait que je te voie avec des yeux de spectateur. - Tu es aussi conscient qu'on ne pourra jamais égaler cela au lit, n'est-ce pas ? - Tu as encore beaucoup de progrès à faire dans un tout autre domaine, Kevin revient mardi prochain. - Plus que jamais, j'ai le goût de me donner en spectacle. - Alors mardi prochain, pour laisser libre cours à tes fantasmes, Il t'attachera et il te fouettera, Florence. - Crois-tu que je sois masochiste ? - La douleur est en même temps du plaisir et la souffrance de la joie.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/05/23
Audacieuse et décontractée, mon excitation redouble à l'idée de faire l'amour totalement nue en pleine nature, au risque de me faire surprendre par des vacanciers ébahis. En attendant, je pagaie tranquillement, savourant la chaleur du soleil sur ma peau. Mon amoureux est assis à l'avant du canot, et moi à l'arrière. Quand il manie la rame, les muscles roulent sous la peau de son dos lisse. Il émane de lui une force rassurante, voire excitante. Il y a vingt minutes, j'ai retiré discrètement mon chandail et mon soutien-gorge, ce qui fait que je pagaie désormais les seins nus. Je suis fondamentalement exhibitionniste, me limitant la plupart du temps à imaginer que je me dévoile à tout vent, et que des inconnus me détaillent avec de grands yeux. Sauf que cet après-midi, j'ai décidé de passer de la pensée aux actes et je me sens terriblement bien. La brise chaude caresse mes aréoles, glisse sur ma poitrine excitée. Je frissonne malgré la chaleur, la chair de poule apparaît sur mes jambes. Mon amoureux ignore que je me suis dénudée, je préfère lui réserver cette surprise qui le laissera pantois. Je sais qu'à un ou deux kilomètres en aval, il y a une petite crique où nous pourrons nous arrêter pour batifoler en pleine nature. Quelques minutes, plus tard, aux confluents d'une autre rivière, nous croisons d'autres canoteurs à qui je fais signe de la main. Je m'amuse de leur mine intéressée. Il s'agit de deux hommes pour qui je représente sans doute le clou de la journée. -Tu as vu leur mine ?! On dirait ... , commence mon amoureux, en se retournant vers moi. Bon sang, s'écrie-t-il en découvrant ma poitrine nue sous le soleil. Il veut me rejoindre sur mon banc, mais je le repousse gentiment. - Allez, continue à ramer. Tu t'amuseras plus tard. Nul besoin de dire qu'il pagaie comme un damné pour atteindre la crique, où la profondeur de l'eau doit faire tout au plus cinquante centimètres. Voilà une heure que j'attends ce moment, depuis que j'ai dénudé mes seins. Je suis déjà bien mouillée et prête pour amorcer les jeux. Je mets pied à terre après avoir posé ma rame dans le fond du canot. L'eau peu profonde, tiède et sombre, me cerne les chevilles. Le sable est dur et doux sous mes orteils. Le clapotis de l'eau est apaisant, tout comme le soleil qui tombe derrière les montagnes à l'horizon. Mon amoureux se tient à deux mètres de moi, quand je descends ma culotte de maillot sur mes jambes, découvrant mes fesses dont la beauté a de quoi émouvoir. Mon teint hâlé et ma chevelure sombre me prêtent des origines latines que je n'ai pourtant pas. Mon nez fin et ma bouche ample donnent souvent de mauvaises idées à mon amoureux, comme en ce moment précis.   Les vacances sont pour moi synonymes de liberté et de sensualité. Je recule, les yeux fixés sur lui, jusqu'à ce que l'eau de plus en plus fraîche me ceinture la taille. Il se déshabille, puis il nage vers moi en touchant le fond du bout de ses mains. Quand il se dresse sur son séant, je remarque le coup de soleil sur ses bras et ses épaules, jusque sur ses omoplates. Ses cheveux noirs sont mouillés sur sa nuque, son pénis en érection vibre sous son ventre. Sa peau brûlée doit trouver un certain soulagement dans l'eau fraîche de la crique. Il me rejoint en marchant, des gouttes d'eau dévalant de sa verge dressée. Son torse que j'aime caresser pendant l'acte est irréprochable et lisse. En raison de son diamètre hors norme, son sexe ne devient jamais aussi dur que celui de mes soupirants précédents, conservant ainsi une certaine souplesse qui nous autorise un éventail de positons nombreuses. Ma préférée, lorsque le confort le permet est celle où je suis couchée sur mes omoplates, mes jambes repliées, un genou de chaque côté de mes oreilles et lui debout dos à moi. Quand il insère son pénis dans mon vagin, je bénéficie d'une vue rapprochée sur ses fesses et ses testicules. C'est une pénétration très profonde, une position délinquante et acrobatique qui brise la routine. Pour le moment, sous le soleil couchant, nous luttons un moment sous l'eau. Quand mon amoureux prend le dessus, je me mets à jouer avec son pénis et lui agrippe mes seins quand il en a la chance. Je tente de lui échapper, je cours dans l'eau qui éclabousse mon corps nu, et je me hisse enfin sur une roche plate au milieu de la crique. Debout, les bras élevés au-dessus de ma tête, je pousse un grand cri de victoire, attendant que mon amoureux vienne me conquérir. Il ne perd pas de temps à me rejoindre, muni de sa virilité glorieuse en érection. Il me fait un croc-en-jambe pour me forcer à m'étendre. Ses lèvres survolent les miennes, sa langue chaude s'insinue dans ma bouche. Ses mains puissantes et précises caressent mes seins, ses doigts étirent leurs pointes, me soutirant de courts gémissements. Il glisse sur mon corps, telle une couleuvre, pour s'arrêter sur mon sexe mouillé. Sa bouche s'accouple à ma vulve, sa langue me pénètre, me lubrifie, me fait vibrer de plaisir. Je joins mes mains aux siennes, sa barbe rugueuse frotte sur mes cuisses sensibles. Puis, mon amoureux s'appuie sur ses mains, me surplombant de toute sa carrure. Il laisse son gland flirter avec mes lèvres enflées, mouillées par sa salive. C'est le moment que je préfère dans nos relations sexuelles, quand il prend tout son temps pour me pénétrer, quand il écarte mes nymphes avec le bout de son sexe. Ses yeux rivés aux miens, concentrés et allumés, se moquent de moi, jusqu'à ce qu'il me pénètre enfin. J'appuie mes mains sur son dos brûlé, je plante mes ongles dans sa peau et il gémit de douleur. J'aime aussi la position du missionnaire. J'aime le sentir en moi, mes yeux ancrés dans les siens, mes mains voyageant de son dos à ses fesses, mes jambes relevées bien hautes en l'air. Je geins fort, je sais qu'il aime m'entendre, car quand je suis plus bruyante, sa vanité s'en voit réconfortée. Et avec le temps, j'ai appris à apprécier mes propres gémissements, à entendre la vibration extatique de ma propre voix jusqu'à ce que l'orgasme la brise par son intensité.   Son sexe se durcit perceptiblement en moi. Il me mord la la base de mon cou et me pénètre alors plus profondément. Connaissant fort bien mes préférences, mon amoureux roule sur le dos, ses yeux voilés de plaisir. Je m'installe sur le dessus, sur son érection prodigieuse, en contrôle de la situation. Je caresse ses épaules, ses pectoraux et ses bras, tandis que j'oscille sur sa verge. C'est une position qui a rapidement raison de moi, car la friction de mon clitoris sur son bas-ventre devient vite intolérable. Je me cambre, une sensation de chaleur m'envahit, me monte au visage et me gagne toute entière. L'orgasme est alors imminent, je cherche ses mains et je les étreins presque à les briser. Lui accompagne mes mouvements, en ondulant son bassin, accentuant encore la pression sur mon clitoris. Il réussit à patienter, à surveiller mon orgasme pour minuter le sien au mien. L'envie subite lui vient alors de me sodomiser car il sait que je suis très anale. Je guide alors son sexe vers ma voie la plus étroite. Cela me permet de retarder ma jouissance et de le fortifier également. Je crie encore quand il se tait, puis tous mes muscles se relâchent comme l'orgasme s'enfuit lentement. Je courbe le dos, rassasiée, mes genoux à vif en raison de la friction de ma peau contre le rocher. Il se redresse sur ses coudes, et je pose ma main sur son thorax pour le forcer à se rallonger. Je me glisse sur lui, jusqu'à ce que je vienne m'asseoir sur son visage. J'adore me faire lécher après, lui n'est pas rebuté à laper son sperme directement de ma vulve suintante. Je tente de réfréner mes spasmes au moment où il me lèche en gémissant. Je suis si à vif que sa langue me fait encore sursauter, je peine à demeurer immobile sur sa bouche très active. Je me soulève un peu, ma vulve se trouve alors à quelques centimètres de sa bouche. Puis j'insère deux doigts pour l'ouvrir et permettre un meilleur égouttement de nos nectars mélangés. Je lui badigeonne d'abord les joues, puis le nez, avant d'orienter de nouveau ma fontaine charnelle sur sa bouche toute grande ouverte. Une fois que je suis vidée, je m'étends sur son flanc, ma tête dans ma main, et je caresse sa verge qui perd de sa splendeur avant de la prendre amoureusement entre mes lèvres pour la laver. Dans ma bouche, son sexe reprend de la vigueur et j'accélère ma succion. Il éjacule alors brutalement au fond de ma gorge, se retire et son sperme se répand en filaments visqueux sur mon visage. Je les porte sur mes lèvres pour me délecter de sa semence acide et m'en badigeonner, comme un masque de beauté.   "- Personne ne peut se douter à quel point le canot peut-être un loisir sensationnel déclare mon amoureux. - Si, eux, dis-je en pointant un groupe de quatre canoteurs amassés sur une butte, d'où ils ont pu surveiller nos ébats. Deux d'entre eux applaudissent d'ailleurs, les bras relevés au ciel, alors que les autres dressent une tente près du lieu où nous monterons la nôtre. Je me lève, je fais la courbette, toute nue. Je suis franchement excitée, désinhibée. - Tu crois qu'ils ont tout vu ? me demande mon amoureux, ne cherchant lui non plus à se camoufler. - J'espère bien. Et si ce n'est pas le cas, on pourra recommencer cette nuit".   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/06/23
Son visage calme aux traits réguliers réflèta curieusement une bienveillance qui eut sur la toute jeune femme des effets miraculeux. Elle se leva sans un regard au miroir pendu au-dessus du lit. Depuis la dernière séance de domination, elle semblait avoir renoncé à tout désir de coquetterie. Elle la regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette.   Malgré les quatre derniers jours harassants, l'inconfort des lieux, la promiscuité avec les cinq autres jeunes femmes, sa beauté demeurait intacte, comme à jamais préservée. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir.   La chambre où elle se trouvait possédait des rideaux noirs et des volets toujours fermés, comme si de façon horriblement fantomatique, on l'obligeait à se cacher dans une cave, pour que son corps lui cause chaque fois un sentiment d'effroi et de révolte. Sans doute aussi, pour ne pas entendre ses cris. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés.Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   Autour d'elle cinq autres jeunes femmes se préparaient pour la nuit. Elles le savaient et s'accomodaient les unes aux autres. Charlotte apprit à être docile et patiente. Sa Maîtresse lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassionce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt legémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte.Ses yeux brillaient de grâce sous le regard envieux et jaloux des cinq autres jeunes femmes.    La jeune femme se sentait plus à l'aise, moins égoïste et surtout savait mieux apprécier le vrai bonheur d'être offerte. Elle s'aimait moins pour elle que pour l'homme. Ce sentimentalisme excèdait sa Maîtresse. -"Quels enfantillages !" pensait-elle. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Elle ne fut pas déçue, lorsque Juliette décida finalement de la posséder outrageusement par l'arrière à l'aide d'un gode-ceinture, laissant à Paul ragaillardi, le soin de forcer sans aucun ménagement les lèvres de son vagin. Au bord de l'épuisement, sa Maîtresse l'offrit pour le restant de la nuit aux caprices des cinq jeunes vierges impatientes et envieuses, comme bon il leur semblerait.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/06/23
D'un coup, ce prénom était sorti de la gorge de la jeune femme, qu'elle avait étroite en cet instant. L'homme se retourna, tandis qu'elle venait à lui, sans préméditation, avec cette simple envie de l'enlacer, de l'ébouriffer de caresses. Mais il se devait de la dominer sans sentimentalisme. Alors, il se contourna tout à fait vers Charlotte, toujours allongée sur le ventre. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit claire de pleine lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, losqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les fesses et l'avait pénétrée ainsi, tout habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car Charlotte lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir.   Surprise, elle se laissa faire, et cet outrage sans méthode eut le goût d'une première fois, sous un ciel tout en clarté que ne contrariait aucun nuage. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer sans doute, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes sur le sol et au milieu du séjour. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. " Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la terreur et la honte, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui la première, juste quand elle avait senti les lèvres de Xavier s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. Pour leur plus grand bonheur. - Tu veux que je détache ? - Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi. Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où Xavier la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel Charlotte, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles: là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses.   Alors soudain elle se ravisa, et songea qu'elle avait perdu la tête d'éconduire un homme pareil, un si concerné par elle. La taille de cette passion lui fit honte. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau. À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ? Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois me tenir sur les omoplates, les jambes très écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le protocole de nos relations. La manière dont, je devrais toujours me mettre à genoux. La lingerie que je devrais porter dorénavant, et ne pas porter, surtout. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, devant une sorte de lourd guéridon bas où reposait une fine cravache. Xavier m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les reins, en stries parallèles bien nettes. "-Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plus, mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais le visage brouillé de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. Voilà que cela fait deux ans que cela dure.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/07/23
Le corridor du garage commençait à tanger. La musique de fond, grésillante mais curieusement ralentie, semblait de plus en plus grave. Par moments, l'éclairage zénithal sombrait en léthargie. Tout était de plus en plus lugubre et vacillant. Jamais le souterrain ne leur était apparu si interminable. On peut si perdre quand on cherche sa voiture mais on peut y perdre la raison quand on ne trouve pas la sortie. Où était la bonne porte ? Elles étaient toutes fermées. À l'entrée d'une grotte, il y a la lumière. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallu peu pour qu'il soit sordide. Cela l'était juste assez pour ajouter à leur excitation. Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant de l'allée centrale, formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire de tout ce qui peut advenir de prosaïque et de poétique entre deux êtres soumis à leur seul instinct, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Elle s'appuya le dos au mur, exactement où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait. Avant même qu'elle pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en lui tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et se cambra tandis qu'elle s'agenouilla. C'était une femme livrée, qui avait forcé sa nature pour s'attacher corps et âme à son amante. Tout ce que Charlotte possédait, Juliette pouvait le lui retirer. Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle se montre généreuse dans la disgrâce. Le tumulte de ses sentiments tendait douloureusement son esprit et la conduisait à chercher quelque issue pour évacuer ses humeurs agitées. L'abandon de Charlotte aux côtés de Juliette, l'intimité de leurs corps enlacés, l'évidence d'être l'une et l'autre vulnérables sous la trompeuse protection des draps tièdes qui les enveloppaient. Son désir physique submergeait la pudeur de son lien de soumission. Juliette caressa de ses doigts soyeux les traces qui faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, des reins, du ventre et des seins de Charlotte, qui parfois s'entrecroisaient. Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité.   Tandis qu'elle ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, la jeune femme déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits mûrs, les écarta avec fermeté dans l'espoir de les scinder, songeant qu'il n'est rien au monde de mieux partagé que ce cul qui, pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue, écarta ses béances, et la prit si brutalement que sa tête faillit heuter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, là où elles en étaient, le temps se trouva aboli. Toute à son ivresse, Charlotte ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de la bataille, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit jusqu'au sang. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans le granit de la paroi. Mais le badinage avait assez duré pour Charlotte. Sa Maîtressse lui ordonna de se redresser et de se coller au mur face à elle. Juliette sortit de son sac à main un petit martinet en cuir à quatre cils et la flagella à toute volée, n'épargnant aucune partie de son corps. Si bien que le ventre et le devant des cuisses, eurent leur part presque autant que les seins. Juliette prit le parti, après avoir arrêté un instant de ne recommencer qu'une fois. Chancelante et presque évanouie, sa Maîtresse la fit asseoir à même le sol, l'attacha et recouvrit sa tête d'une cagoule noire intégrale pour lui masquer le visage. Sans un mot, elle s'en alla, l'abandonnant dans l'obscurité menaçante pendant deux longues heures interminables. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde. Orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être. Absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Le lendemain, de nouvelles épreuves attendaient Charlotte. Elle mit d'abord ses bas et ses talons hauts, puis sa jupe, sans rien dessous. Il était huit heures moins un quart. Elle s'assit de biais au bord du lit, et les yeux fixés sur le réveil, attendit le coup de sonnette. Quand elle l'entendit enfin et se leva pour partir, elle aperçut dans la glace de la coiffeuse, avant d'éteindre la lumière, son regard hardi, doux et docile. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Charlotte savait que si Juliette l'avait trahie quelques heures plus tôt, c'était pour occasionner des marques nouvelles, et plus cruelles. Elle savait aussi que les raisons de les provoquer pouvaient disparaître, Juliette ne reviendrait pas en arrière. Ainsi, en manifestant sa volonté, fût-elle affectée, elle lui prouvait que sa résolution était intacte. L'assentiment de Charlotte avait une pleine valeur. Elle ne pouvait plus en ignorer l'évidence et si elle ne se récriait plus, c'était qu'un désir égal l'avait saisie. Il était inutile de le dissimuler. Cette ligne franchie, tout allait s'abattre sur elle. Il aurait fallu fuir, tout abandonner dans l'instant, mais l'amour ne donne de la force que pour entretenir son propre feu et la volupté dans sa soumission ne lui laissait aucune énergie pour autre chose que pour la renouveler encore dans l'étreinte charnelle. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice, non loin de l'église.   Quand la porte d'entrée s'ouvrit, elle hésita avant de franchir le seuil tant elle avait conscience d'abandonner le sous-sol pour les hauteurs même sordides, l'univers des ténèbres pour le monde des halogènes nauséeux, le noir foncé pour le blanc gris. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. Elle posa les paumes contre le mur et appuya au dos de ses mains son visage, pour ne pas l'égratigner à la pierre, mais elle y éraflait ses genoux et ses seins. Elle attendait. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. N'eût-elle rien résisté à ses gestes que sa Maîtresse aurait craint d'abuser de sa faiblesse. De fait, elle sentit bientôt qu'elle n'opposait à ses caresses que des postures qui les prolongeaient. En prétendant écarter ses mains, elle les prolongeaient. Juliette avait souvent martyrisé son corps, si bien qu'elle eut, cette fois, l'impresson de le découvrir. Elle fut frappée de le sentir si frêle. En même temps, tout délicats que fussent, sa poitrine, son ventre, elle les trouvait pleins, tendus de vie, brûlants, plus qu'elle ne l'attendait. La fine odeur de fleurs et d'épices qu'elle lui connaissait ne couvrait plus, dans cette proximité, le parfum de sa peau blonde, à peine piquant, qui mit alors le comble à son désir. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups plurent mais elle ne dit rien.   La jeune femme entendit les commentaires de sa Maîtresse, et guetta à travers ses paroles le respect et la docilité qu'elle savait lui plaire. Charlotte reçut les coups comme on reçoit un dieu. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/07/23
Jadis, elles se plaisaient, toutes les deux, à cultiver leurs différences, et même leurs oppositions. Juliette, impétueuse, Charlotte, lucide, elles se livraient un combat sans issue. L'Université avait fait d'elles des êtres rationnels, rationcineurs, péroreurs et subtils. Elles étaient claires, et ardentes de leur illusoire clarté. On aurait fait un roman de leurs confidences mélangées, mettant en tête la conclusion du premier, intervertissant l'ordre des chapitres du second, et terminant sur les deux préludes. Ainsi faisaient-elles. Elles ne dialoguaient pas. Elles juxtaposaient des monologues et en étaient totalement conscientes. En réalité, Charlotte redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. Un évènement allait changer le cours de sa vie. La nuit tombait sur les angoisses de la jeune femme. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Juliette avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Vincent  ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Vincent voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Vincent mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son chemisier en dentelle blanche, ses bas transparents et ses chaussures à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une putain. Vincent avait amené une prostituée. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses, mais conserva son collant. Elle avait des jambes longues et musclées. En bas de son ventre, son pubis délicatement entretenu mais pas rasé se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son chemisier transparent, conservant la paire de bas, couleur chair, ses seins comprimés en jaillirent comme des léopards. Sans en être consciente, Charlotte tomba immédiatement sous son charme. La suite de cettre rencontre allait de façon déroutante, lui donner raison. Seul Vincent détenait la clé qui lui manquait.    La jeune femme angoissée sentit seulement sa présence, puis la fragrance onctueuse de son parfum. Charlotte prit enfin conscience de la situation. Malgré toute attente, afin de réaliser un fantasme prégnant, Vincent avait imaginé et mis au point un scénario sadomasochiste dont il serait la première victime. La putain était nue maintenant. Son catogan strict, son visage émincé, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans l'esprit d'esclave soumise de Charlotte en fauve qui allait la dévorer. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Charlotte put assister au dressage de Vincent. Il était prosterné et agenouillé sur le sol, obtempérant aux instructions qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa caresse dégradante. Elle lui ordonna de jouir et presque aussitôt un jet de sperme éclaboussa alors les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher sa propre semence jusqu'à la dernière goutte. Il reçut sans broncher des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violacées. Charlotte voyait son érection lentement renaître. Elle se surprit à découvrir le plaisir de contempler l'humiliation d'un esclave.  - "Tu viens, mon chéri ?" minauda-t-elle. Vincent se redressa et toujours nu, s'approcha lentement du lit, Charlotte remarqua qu'il bandait de plus en plus. Alors, il se maîtrisa et reprit le cours du scénario imaginé par lui, changeant alors radicalement de comportement et de ton   -" Fais ce que j'attends de toi", dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. -" Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi en répandre encore partout, mais avant il est temps d'assouvir tes fantasmes de soumission". L'inconnue le menaçant de sa fine cravache et toisant l'homme, s'approcha de son membre intumescent et lui affligea de douloureuses sanglades qui le firent se contracter davantage. Mais elle décida alors de mettre fin à son supplice et abandonna le jonc pour en profiter, comme bon lui semblait. Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter bientôt avec adresse le sexe de Vincent dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Vincent, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Vincent enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Vincent lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Vincent ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle respectait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Vincent enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton travail et va-t'en". Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son chemisier blanc. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Vincent. Elle essayait de comprendre. Quel travail la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.   Sans se l'avouer intimement, la séance à laquelle elle avait assisté, l'avait émoustillé et un sourd frisson parcourait son corps, de sa nuque jusqu'au bas de ses reins. Dans son esprit, la prostituée se mua insidieusement en hétaïre racée et respectable. Ainsi, Charlotte deviendrait à son tour l'objet de plaisir de cette femme étrangère. Bien que timide par nature, elle allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. L'inconnue passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une inconnue, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, l'étrangère enroba le clitoris de la jeune femme, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Vincent dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Vincent. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Charlotte se laissa sodomiser par cet homme auquel sa Maîtresse l'avait prêtée, car tel était son devoir. Elle était la plus heureuse des femmes.      Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/07/23
Le journal à la main, par cet après-midi de printemps, il monte dans la rame de la ligne numéro un, répète tout ce qu'il va dire à son futur employeur. Les roues de caoutchouc glissent dans les rails, la rame entre en gare dans la station Étoile. Parmi la nuée de passagers avalés par l'espace confiné, une jeune femme d'une trentaine d'années, vêtue d'une jupe courte prend place sur le strapontin d'en face et croise ses jambes de gazelle. L'affluence augmente la chaleur ambiante. La houle du train balance les corps qui, défiant les lois de la pesanteur, tentent de demeurer droits. Les bras suspendus à la barre centrale dégagent une odeur de transpiration. Un freinage un peu brusque, une agitation qui prépare la prochaine descente, les jambes de gazelle se déploient, s'écartent à peine. L'œil de Vincent accroche alors le fond de la culotte, la femme voit qu'il la regarde, elle le toise, hautaine, pimpêche. Il la déteste sur le champ. Impression curieuse, les boutons de son jean compriment sa verge et lui font mal. Elle descend, gracile, le fixant toujours droit dans les yeux. Vincent ne peut s'empêcher de se détacher de ses deux amandes provocatrices. Il emboîte le pas, oubliant le journal. Elle accélère, lui aussi. Le couloir est long jusqu'à l'escalier qui mène au grand jour. La bouche de métro les crache avenue Charles-de-Gaulle. Les rais du soleil l'éblouissent, il croit la perdre de vue. Son regard rapide ratisse le trottoir. Les jambes longilignes piétinent le macadam à l'arrêt du 43. Vincent s'approche, se colle presque tout contre elle. L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de fois, Charlotte, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Vincent s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Vincent est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Vincent va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Vincent a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors.   Et bientôt, la magie s'opère dans le musée. Les deux êtres deviennent alors, bien malgré eux, des personnages de roman. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Vincent ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un lent et imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Charlotte ..."- Quel souvenir !" Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?." Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Vincent ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: "- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre". Et toi, Charlotte, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quitté, espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quelle littérature de gare !! Vincent n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43.   Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. "- Encore vous ! Suivez-moi !" Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Vincent brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. "- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord". Vincent, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. "- Fermez les yeux !" Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. "- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? " Vincent découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Vincent, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: "- Décidemment, Vincent, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique". À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Charlotte, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Charlotte, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.   Hommage à l'œuvre littéraire de Roger Nimier.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/23
Au fil des mois, elle vadrouilla de temps à autre dans de moelleuses nostalgies, refusa longtemps l'idée de l'amour et se saoula d'amertume. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte et se découvrit différente, plus vivante, moins boulonnée de certitudes.    Pour cesser de lui en vouloir, il lui apparut nettement qu'elle n'avait d'autre issue que de s'occuper elle-même de ses propres besoins. Et cette réflexion apparemment spontanée, se logea dans son esprit tandis qu'elle soignait une plante dotée de cette compétence si nécessaire aux hommes et aux femmes. Charlotte ne vit pas combien elle avait été manœuvrée, la part qu'avait dans sa résolution l'insinuante volonté de sa Maîtresse. La jeune fille habitait tout près de la place des Victoires. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Sa figure maîtrisée lui échappait alors, se tordait brièvement de douleur, trahissant ainsi qu'elle avait renoncé à se cuirasser tout à fait, gênée de l'effet que sa personne réservée et magnétique produisait. L'illimité était sa seule mesure, son horizon très naturel, pas négociable.   Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, digne de sa passion, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit, prise d'un opulent espoir. Son amour en qui elle avait placé toute sa pureté faisait fortune.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/07/23
Il y avait un sujet d'étonnement plus réel dans la personne de la jeune fille. Il fallut très tôt cacher ses succès. Au début, on pouvait parler en riant des premiers prix de grec, des parties de tennis enlevées en quelques jeux, du piano dont elle jouait mieux que Saint-Saëns. Puis on dut modérer ces transports et même s'inquiéter, tant il devint évident qu'il ne s'agissait pas seulement d'une adolescente bien douée. À vingt ans, Charlotte était une jeune fille frêle, d'une vitalité extrême, avec un regard pétillant et une bouche remuante sous des cheveux bruns coiffés à la garçonne. Les femmes disaient qu'elle n'était pas jolie, parce qu'elle ne sourait jamais. Mais sa froideur attirait. Elle ouvrait la bouche et le silence régnait. Des yeux noirs brillants comme des cassis mouillés, un air de malice en accord avec son comportement fantasque, on sentait sous la désinvolture de sa jeunesse le nerf tenace des résolutions. En révolte contre les siens, mais sans aller jusqu'à casser de la vaisselle, elle transgressait les tabous de son milieu autant qu'il était convenable de le faire et même souhaitable pour prouver un fier tempérament. Elle s'amusait avec pas mal d'espièglerie d'un statut qui ne lui valait rien, sauf des égards et la faveur des snobs dont elle se fichait également. C'était romanesque d'être son chevalier servant. La domination mêlée à l'amour créait une atmosphère stendhalienne qui me plaisait. Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand, me dit-elle. Je la regarde. Elle n'a pas dû beaucoup changer: elle a à présent vingt-trois ans, elle vient de réussir l'agrégation, sans doute enseignera-t-elle l'année prochaine. Mais elle a gardé un air très juvénile, ce n'est sans doute pas un hasard, elle perpétue son adolescence, les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et une peau mate: Juliette a beaucoup de charme. Elle parait épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement des veines sur les tempes, mais ce pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Nous habitions Rouen, à l'époque. Sa cathédrale, ses cent clochers, Flaubert, et le ciel de Normandie. Même quand il fait beau, sauf pour Monet, quelque chose de gris traîne toujours dans l'air, tel des draps humides et froissés, au matin. Un charme bourgeois. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi comme la veille, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude, et que je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable; il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés; il les a ébouriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, et je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, j'avais les jambes qui flageolaient, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais un peu froid; quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Charlotte avait trop souffert en secret pour ne pas accepter cet outrage en respirant très fort.     Elle avait découvert tristement qu'un homme peut remplacer un idéal. Il remplace tout. Les autres femmes ne mettent pas tant de religion dans leur amour. Mais, à défaut d'une union spirituelle, un breuvage physique les retient. Un corps les nourrit de sa substance blanche. Pour Charlotte, le corps de l'homme avait un rôle différent. Dans ses bras, elle pensait d'abord qu'il était là, certainement là, et que pour une heure ou deux il n'allait pas disparaître, tomber dans le désespoir. Enfin, il était solide, comme la vérité, les tables, les chaises et non cet être mobile, douloureux qu'elle connaissait. Elle voulait bien que son amant fût une idée ou un objet, pas un vivant, elle savait qu'on doit atttendre le pire, surtout au début. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à connaître et à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide. Il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses inondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, il n'avait toujours pas éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était inacceptable pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglotante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip poisseux, souillé par son sperme. Je m'abandonnais à cette suave torture. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa l'eau de la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter surtout. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. J'allais franchir un nouvel échelon. "- Qu'est-ce que tu es ?", m'a-t-il demandé . "- Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui". Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Je consommais trop d'enthousiasme dans le désir.   Je l'avais longtemps supplié de m'aimer. Je l'avais laissé faire: ces mots abominables justifiaient ma punition. À présent, je tenais à lui, solidement, par tous les liens de l'habitude, de l'instinct et du dégoût de moi-même. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. J'étais devenue ce que je voulais être, un simple objet au bon plaisir de son Maître. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Ainsi, je ne m'appartenais déjà plus. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meurtrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, en se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites inattendus, l'abnégation de soi.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/08/23
Une voiture de gendarmerie se gare devant chez moi. Une superbe femme en sort, athletique, bronzée, en tenue civile, élégante et pleine de charme. Surprise, je reconnais mon adjudante préférée, celle qui aime me contrôler chaque fois que je la croise et qui s'amuse avec mes papiers où il est marqué "sexe masculin", ce qui ne correspondant pas du tout à ce que je suis, une femme trans. Elle tape. Maso est tout nu, il fait le ménage. Je l'envoi ouvrir la porte. L'adjudante rit en le voyant. Maso baisse les yeux et la fait entrer.  -Bonjour, fait l'adjudante. Alors vous m'adressez des bisous de la main au carrefour. Cela la fout mal devant mes hommes. J'apprécie pas beaucoup.  -Bienvenue, vous prendrez bien un thé ou un café. Veuillez m'excuser, mais c'est plus fort que moi lorsque je vous vois.  Je vous trouve si belle. J'ai adressé un bisou à la vie. Comment vous appelez vous? Moi c'est Toinette pour les intimes.  -Clara. J'accepte volontiers un café. J'ai eu une rude journée.  Nous papotons comme deux amies. Maso fait le service, toujours tout nu. Clara s'en amuse de plus en plus, surtout qu'il n'a pas le droit de regarder plus haut que nos genoux. Un service impeccable. Je l'envoie au piquet, mains sur la tête. Il nous montre ses superbes fesses bien musclées.  -Je suis domina Clara. C'est mon homme qui a voulu cela. Au debut j'ai fait cela pour lui faire plaisir et maintenant c'est notre quotidien.  Clara me regarde troublée. Elle est vraiment très belle, avec de tres belles formes. Je croyais que c'était une femme phallique. Non, pas du tout, sans son uniforme, c'est une femme tout court. Je devine qu'elle est celibataire et en manque de calins. Ce doit pas etre facile de diriger une brigade. Beaucoup de stress, des heures et des heures de boulot.  -Tu as envie de te détendre et d'essayer.  Clara est de plus en plus troublée. elle écarte doucement les jambes. Je lui empoigne les cheveux et je l'embrasse à pleine bouche. Ses lèvres sont si douces. Mes mains descendent sur ses beaux seins biens lourds. Elle se déshabille. Elle est encore plus belle nue. Je lui ecarte les jambes  et lui empiogne ses belles fesses charnues. Sa chatte est offerte. Je lui mange le clitoris. Elle jouit très fort dans ma bouche plusieurs fois. Je masse ses seins.  Et puis voilà, l'instinct de la domination ressort. Je la retourne et commence à lui claquer les fesses. Je sais faire très très mal. elle gémit. -plus fort, c'est trop bon. -une gourmande je vois. Allez zou, à coté de Maso et mains sur la tête.  Je vais chercher un tube de pvc. Un truc que m'a montré mon amant, Mael, et qui fait horriblement mal sans laisser de traces. Une vraie torture ce truc.  J'attache clara sur la table de la cuisine. Je devine que Maso est hyper excité de tout ce qu'il entend. Je vais donc le voir et lui flanque quelques coups de tube. il se contorsione aussitôt sous la douleur. -On ne bande pas quand Maitresse reçoit ! compris !.  Cela rassure Clara que Maso ne puisse pas la voir,  ni etre en erection pour elle. Elle n'est pas lesbienne, juste célibataire en manque.  -Tu n'aimes pas trop les hommes, je vois et tu trouves les femmes casse couilles. Je me trompe. -Non Maitresse. -Tu as des fesses superbes tu sais. Je vais bien te faire circuler le sang. Mais avant un baillon car tu vas hurler. Ici, il faut hurler en silence et pas me demander d'arreter. Tu es toujours ok, Clara. Elle tend les fesses. Elle meurt d'envie. Je commence par la caresser. Sa chatte dégouiline de douce cyprine qui sent très bon. Les coups pleuvent à présent. Clara se tord de douleur. C'est dingue ce truc de Mael pour faire si mal sans marquer. Juste de superbes rougeurs. Clara pleure. Larmes ou plaisir ? Ca y est, elle est prête pour la deconnection, lorsque le cerveau débranche pour ne plus sentir la douleur. Je vais toujours au bout. inutile de m'implorer. c'est ce moment là que je guette.  J'arrete enfin et laisse Clara récupérer. Elle tremble. elle est secouée de vagues ou douleurs et plaisirs s'emmelent. Une maso. et moi qui ne voulait plus prendre de nouveau partenaire de jeu. Je suis très fidele. Je ne cherche pas d'aventures. Mais là, comment refuser cette femme si belle et qui s'offre d'elle même. Je vais voir Maso. -Tu vois, avec une femme c'est pas te tromper. Avec mon unique amant non plus. Allez tu vas nous servir des rafraichissements. De bons jus de fruits ou de légumes. Zou ! Je détache Clara qui se love aussitôt dans mes bras. je lui caresse la nuque. Elle se rhabille. Nous papotons à nouveau comme de vielles amies en dégustant de délicieuses boissons, très vegan, très saines.  Je propose à Clara de rester pour dîner. Elle accepte. Maso fait le service, nu, debout derrière nous,  très heureux de son sort. C'est un excellent cuisinier. Un bip. Clara décroche. Elle doit partir. Son boulot et son devoir qui l'appele.  Je la racompagne  à sa voiture. -repasse quand tu veux ma chérie. tu seras toujours la bienvenue chez nous.  Elle doit repartir, très préssée, les yeux humides. Je souris en pensant qu'elle va avoir mal aux fesses toute la nuit. -ok, plus de bisous de la main au carrefour. Discrétion totale de rigueur à présent.  Clara apprécie beaucoup ma remarque. Je la sens heureuse et en confiance. Il n'y a pas de mal à prendre son pied dans les douleurs bien cuisantes.  Je garde mon bisou dans ma main.       
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Par : le 16/08/23
La jeune femme savait tout de son amante, mieux qu'elle-même. La glaciale ironie dont elle usait à son propos était sans doute une façon de se dédouaner, elle ne la grandit pas. Nous avons aimé de corps et de cœur cette première femme de notre âge adulte qui nous fut nécessaire. On ne peut pas en vouloir à ceux que la chance a miraculeusement préservés du supplice auquel tous les autres ont été livrés. Ils ont l'intention de profiter du sursis que la providence leur a donné, et dont ils savent bien qu'ils ne l'on pas mérité mais que, la plus grande injustice régnant dans le monde, ils n'ont aucune raison de se sentir davantage coupables que n'importe lequel de ceux que la foudre, au plus fort d'un orage, a épargnés tandis qu'elle tombait sur la tête des autres. Ils reprennent le calcul de leur existence là où ils l'avaient abandonné, et ils le font avec une énergie qu'ils ne soupçonnaient pas, prenant tout le plasir qu'ils peuvent comme si le pire de l'épreuve les délivrait de tout autre exigence. Les ciels du Berry servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Le quotidien reprit. En terme de mécanique, un couple est un système de deux forces égales et parallèles dirigées en sens inverse. La même formule vaut dans certains cas, en physique sentimentale.    Dans son bureau défilaient, comme si on les avait sélectionnés, tous les échantillons d'humanité qu'elle détestait, des personnages insipides habillés de corps superbes dont ils n'avaient pas l'usage. Beaux et forts en pure perte, ils négligent l'instrument au-dessus de leurs moyens qu'un hasard inepte leur attribue. Rien ne la consternait plus que ce gaspillage. Une offense ? Pire: une fausse note. Que des sots et des lâches. Le temps, dans sa vérité, était ce vertige de ciel obscur, semblable à celui auquel on se laisse aller par une nuit d'été, lorsque adolescente, allongée sur l'herbe, à l'écart dans le jardin où se sont effacés les formes habituelles du jour, on attend assez longtemps pour que la conscience de ce qui est en haut et celle de ce qui est en bas se trouvent interverties, avec les yeux écarquillés afin de recevoir des étoiles leur clarté pâle. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Au comble du repos, le processus de création se sera déroulé avec une ponctualité magique. L'important est ce qui se voit. Il faut une jolie bouche pour dire des vers de Musset.    L'œil se fait humide, l'élocution plus sourde et chargée d'intentions. La conversation n'a pas changé de sujet mais les mots de sens. En parlant de Modigliani, la jeune femme parle de son amante, de ses longues jambes, de son cou allongé et de ses étranges yeux vides. Un grand puits tournoyant, sur lequel le regard s'incline et où l'on voudrait presque pouvoir s'abîmer, avalé par le vide, se laissant glisser au sein de cet établissement de clartés qu'on dirait adressé à soi seul par la vigie absurde de plusieurs phares brillants ensemble depuis la distance d'un archipel impensable. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête. Irréprochablement nue, Charlotte ne va pas au-devant de Juliette. Ni offerte ni réticente, elle n'est qu'attente, plus lointaine en réalité, sous la main qui se pose, plus abstraite qu'à certains instants de leurs leurs tête-à-tête amoureux.   Je guette un signe, l'amorce d'un mouvement de gêne pendant que je déchiffre lentement son étendue, qui me laisse m'attarder en tous sens sur elle. Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, fière mais nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. La suite des événements se déroula selon un cérémonial sans surprise. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba. Elle craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/08/23
Elle se réveilla aux aurores, angoissée à ce qui l'attendait aujourd'hui. Elle savait que cette relation peu banale avec cette femme d'affaires n'était pas terminée, et qu'elle allait forcément devoir la rencontrer, sans doute plus tard dans la soirée. Après une mauvaise nuit, elle se leva peu avant six heures, prit une douche rapide et mit en route le café. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager ses soucis. Non pas que le fait de vivre seule lui déplaise. Elle avait vécu pendant trois ans avec une jeune femme, une enseignante comme elle. Mais une fois passé leur état de grâce, elle était devenue de plus en plus dominatrice, voire parfois très humiliante et ourageusement sadique dans leurs jeux érotiques. Elle était soulagée de ne plus avoir à supporter son comportement autoritaire, ses humiliations et ses brutalités sans cesse renouvelées. Elle était pourtant si différente lorsqu'elles s'étaient rencontrées. Elle la faisait rire et la couvrait de cadeaux et de surprises. Mais tout cela s'était peu à peu tari quand elles avaient emménagé ensemble. Elle avait attrapé son poisson, et Charlotte avait parfois l'impression qu'elle lui déchirait les chairs pour retirer l'hameçon. Bien qu'elle ait été toujours indépendante, elle était calme de nature, un peu introvertie, soucieuse de protéger son intimité, et l'absence d'une femme chez elle ne la dérangeait pas. En dehors des éprouvantes séances de soumission où son corps était bafoué, leur vie sexuelle n'avait rien eu de spectaculaire, si bien que cela ne lui manquait pas non plus. Lorsque le désir la prenait, elle pouvait toujours se satisfaire elle-même, et elle appréciait la liberté que cela lui offrait. Elle avait éprouvé un tel soulagement quand cette relation s'était achevée qu'elle n'était pas sûre de vouloir un jour, à nouveau, partager son espace vital. C'était peut-être un trop grand sacrifice. Mais sa surprise fut grande quand, après quelques mois de solitude, elle rencontra au cours d'un dîner, la femme qui devint rapidement son amante et sa Maîtresse qui sut, jour après jour, satisfaire pleinement son tempérament masochiste. Ce fut pour elle une révélation. Elle se sentait comme illuminée de l'intérieur, quand Juliette l'humiliait, la brutalisait, dans des situations de plus en plus inconvenantes. De nature réservée, jusqu'à cette rencontre, elle n'aurait jamais osé tenir le rôle d'une prostituée, encore moins celui d'une esclave sexuelle. Sa fierté dans l'obéissance et l'asservissement lui procurait une exaltation proche d'un état permanent de jouissance. Ce soir-là, elle tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de lubricité, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. La soif de la débauche faisait d'elle une amante admirable et une esclave infatigable. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Il était essentiel pour Charlotte de se donner sans réserve. Elle se muait pour son plus grand bonheur en une femme refoulée au rang d'objet, silencieux et complaisant.   La souffrance devenait insoutenable, mais elle surmontait cette douleur. L'euphorie qui sourdait en elle l'exaltait en la glorifiant. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une fière hétaïre ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la contraignait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait jamais de sédition.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/08/23
De l'Apothicaierie à Donnant, tout devrait être décrit: Her Hastellic, Borderune, tout est beau. Un seul de ces sites ferait la fortune d'autres pays. Descendons les petits vallons, avec un regard charmé sur les petits ports et les plages qui les prolongent. Et voici le plateau d'Enter d'où l'on découvre l'admirable baie, les rochers, le port, la plage de Donnant. L'enthousiasme nous soulève, nous n'avions qu'un seul désir: courir, descendre les dunes, fouler le sable doré, nous perdre dans le labyrinthe des rochers et admirer la mer, moirée, ornée de dentelle blanche. Mais voici que des nuages sombres, venant de l'ouest, cachent le soleil qui ourle leur bord d'une frange éclatante. La mer se dévêt de sa robe de moire. Les vagues, comme des cavales en furie accourant de l'horizon, vertes, glauques, crêtées d'écume, rebondissent et fusent dans leurs chocs désordonnés. Le vent hurle, le fracas des lames contre les rochers et sur la plage devient assourdissant, des clameurs, des mugissements horribles surgissent de partout et l'océan, tel un géant formé à l'échelle du monde, semble être possédé par tous les démons de l'enfer. Nulle part, le spectacle qu'offre une tempête n'est comparable à celui que l'on peut contempler à Donnant. La mer est comme cela. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Il y avait peu de chances que la tempête ramène "Albatros" près de son point de départ à Sauzon. Il y avait peu de chances que le soleil se démasque juste à temps pour permettre d'identifier la côte et de corriger le cap qui plaçaient le bateau juste au vent de son port. Le romantisme est une attitude séduisante et la terre d'élection des adolescents, mais tant de fausses monnaies y ont cours qu'il faut se garder de se payer de mots. Mais par mauvais temps, à bord, les yeux se ferment mais on ne dort pas, c'est un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée, l'esprit reste en alerte mais le corps s'absente, le temps se ralentit. Le drap remontait jusqu'au menton, laissant nus les bras et les épaules. Elle ferma les yeux. Juliette contempla impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient les belles épaules, les bras, la main tenue par son amante. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars: la bouche, les seins, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paumes dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée telle une gisante, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait ne l'avoir jamais vue. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette à la démarche vacillante sur la jetée du port, menacée dans son équilibre par la bourrasque qui se ruait sur Sauzon. Elle était infiniment désirable, ce à quoi, elle avait peu songé depuis leur première rencontre. Plus surprenante était l'immersion de Charlotte dans le sommeil dans la tempête, comme si seule une pression de la main de sa maîtresse libérait d'un torrent de rêves. Un souffle à peine perceptible passant ses lèvres entrouvertes. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune fille: le ventre à peine bombé, le creux des cuisses, les seins attendant les caresses. Juliette se pencha sur ce masque impassible comme on se penche sur un livre ouvert. En la serrant dans ses bras, elle la réveillerait, la rappellerait sur l'île où un avis de grand frais s'était abattu. Un élan de tendresse étrangla Juliette. De très près, son front apparaissait comme un mur impénétrable derrière lequel se cachait un courage inouï. On pouvait y lire aussi de la crainte. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles épilées et Juliette en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande docilité. Elle savait qu'elle lui appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins, ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler.   Qui n'a vu une tempête sur la côte sauvage de Belle-Ile ne peut imaginer la puissance des batailles que lui livrent la mer et le vent. C'est alors qu'on se sent bien peu de choses devant tant de force, tant de grandeur, de beauté. Les lèvres, le visage se couvrent de sel, la respiration est coupée et, pour être entendu, il faut hurler comme la mer, pour se faire comprendre. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meurtries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Charlotte endormie n'échappait pas à la règle. La mer est comme ça. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards, les coïncidences mortelles et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Mais il y avait peu de chance que la tempête ramène le voilier près de son point de départ. Le canot tous temps de la SNSM était sorti en fonçant dans les rouleaux d'écume au large de la pointe des Poulains. Rien de plus stupide que la bravoure frôlant l'inconscience. La fin était là, tracée par les rochers. Le cercle se resserrerait autour d'eux pour la curée. Ce serait au tour de Juliette d'être muette. Le froid ne les referait pas vivre. La vague envahirait le carré, l'ancre flottante ne tiendrait pas. Le bateau se coucherait et se relèverait mais pour combien de temps. Il faudrait apprendre à mourir car le flot reprendrait possession de son domaine. Rien n'est plus important que les vertiges de Monet et de son ami, le pêcheur Poly. La découverte des aiguilles de Port-Coton des rochers du Lion de Port-Goulphar et de Port-Domois. Un soleil rouge, un soleil de fiction incendie le couchant. Lisse comme un toit de zinc, la mer est morte, on la croirait déserte sans le friselis. La côte a disparu. Admirable justesse du langage marin dont ricanent les niais. Au-delà du jargon de pure technique, les mots cernent au plus près la vérité des choses dans toutes leurs dimensions avec tant d'exactitude et de simplicité qu'ils en sont poétiques. Les sémaphores signalent "mer belle". Le langage des gens de mer ne se prête pas à l'épopée. Les voiles, bien ferlées, n'ont pas contrarié le redressement du mât pour notre plus grand bonheur.   Saluons bien bas le valeureux équipage du bateau de sauvetage de Palais qui, aux appels sinistres de la sirène d'alarme, se précipite dans la tempête, de jour ou de nuit, pour lui arracher les marins des navires en perdition. Presque chaque année, à la Sorbonne, il reçoit la médaille d'or. Renaître à la vie est heureux pour les amoureux. Pour qu'un rêve soit beau, il ne faudrait pas s'éveiller. En aucune façon, Juliette demandait à Charlotte de se renier mais bien plutôt de renaître. C'est bon, les autres, c'est chaud, c'est nécessaire. Juliette avait du goût pour les autres. Pour elle, c'était une attitude moins altière que l'imprécation et l'anathème, moins chic aussi; le monde est peuplé de mains tendues et de cœurs entrouverts. Le jour n'en finissait pas de se lever. Le spectacle de l'aube réticente n'était pas exaltante. Des nuages bas galopaient sous une couche de cumulonimbus plombés. Le vent, contre la houle, créait une mer confuse, heurtée, rendant la navigation confuse. Ce fut un soulagement de revoir la lumière. Il fallait prendre un autre ris dans la grand-voile et envoyer un petit foc car, sous les rafales qui forcissaient, le vieux ketch commençait à fatiguer, descendre dans le carré et regarder une carte marine de plus près. Charlotte faisait semblant de dormir dans le joyeux charivari des objets usuels livrés au roulis. Nous étions dans le sud de Groix. Continuer sur ce bord en espérant identifier à temps les dangers de Belle-Île ou changer d'amures et courir un bord hasardeux vers le large en attendant l'embellie. C'était la meilleure solution quitte à tourner le dos volontairement à la terre. C'était l'heure du bulletin météo de Radio-France annonçant un vent frais du nord-est. C'était le vrai mauvais temps. Raison de plus pour virer de bord, vent devant si possible, sinon lof pour lof et à la grâce de Dieu. Sous son seul petit foc, "Albatros" allait vite, trop vite, il ventait en furie. Il souffrait. Lorsqu'il dévalait la pente d'une lame, nous avions peur qu'il se plante dans la lame suivante. Le bout-dehors plongeait sous l'eau. Chavirer par l'avant n'est pas une légende. La barre franche devenait dure. À bord, les yeux se fermaient, mais personne ne dormait, c'était un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée. Le corps s'absentait mais l'esprit demeurait en alerte. Des torrents d'eau mousseuse s'écoulaient par les dalots. La mer était grise tout autour mais d'un vert profond. Sur ses pentes ruisselaient des cascades blanches. Combien de temps "Albatros" avait-il souffert contre la peau du diable ? La mer était grise. La tempête cessa et nous rentrâmes à Sauzon, séjour aimé des poètes depuis Saint-Amand, qui au XVIème siècle, y venaient en compagnie des jeunes seigneurs du palais des Gondi. "Le rendez-vous des Enfants sans souci, que pour me divertir parfois je fréquente".    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/09/23
Son visage était l'écueil de la beauté ou son affirmation la plus éclatante. Elle était comme une panthère humaine que la panthère animale éclipsait. Et la bête cruelle ne cessait de la déchiqueter et ne se contentait jamais de triomphe. Souple et puissante, elle ne manquait jamais de générosité dans le dressage de sa proie. De coups de fouet rapides comme l'éclair. La jeune femme ne pensait déjà plus à ce que son amante venait de lui vriller dans l'esprit, à son insu. Il est vrai que cette dernière avait parfois des pratiques de prestidigatrice, de voleuse d'attention. Mais de son chapeau, elle ne faisait surgir le plus souvent qu'un avenir souillé de souffrances furieuses. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra.   Le secret de l'éclat de son visage était le masque de beauté que les hommes lui prodiguaient quotidiennement de leur semence. De fait, elle eut l'envie, qu'elle crut naturelle, d'apaiser elle-même ses désirs toujours vivaces. Elle résolut alors d'avoir raison de son incomplétude. Elle était prise. Le visage dégoulinant de sperme, elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Charlotte se sentit fondre et son ventre se liquéfia.    Elle ne savait plus où étaient sa bouche, ses reins, ni ses mains. Elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche et une afliction de crainte et de désir lui serrait la gorge. Brusquement, la jeune femme saisit toute la réalité de son naturel désespéré, ce vieux fonds qu'elle s'était toujours ingénié à combattre, et les effets calamiteux de ce mensonge entretenu sur ceux qu'elle aimait. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Elle était la plus heureuse des femmes. Son sourire de bonheur envahissait son visage.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/10/23
"Seule la mort est gratis, et encore, elle vous coûte la vie. Une des conditions fondamentales de l'amour est de se sentir valorisé parce qu'un autre vous place au premier rang de ses aspirations. Dans l'interprétation d'une œuvre musicale il y a un point où s'arrête la précision, et où commence l'imprécision de la véritable création. L'attrait essentiel de l'art réside, pour la plupart, dans la reconnaissance de quelque chose qu'ils s'imaginent comprendre". Cette femme qui nous toise, impériale et distante, a reçu le Prix Nobel en 2004 pour une œuvre d'une rare violence. Violence faite à la langue, violence imposée aux lecteurs, infligée à elle-même. De ce rôle d'imprécatrice, de cette image hautaine, elle souffre, fatiguée d'assumer sans répit la tâche de rappeler à l'Autriche sa tache originelle, son passé nazi enseveli, jamais liquidé. Elle est née le vingt octobre 1946 à Mürzzuschlag, en Styrie, dans les montagnes où se jouent son maître-livre, "Enfants des morts", et plusieurs de ses livres. Mais elle a grandi à Vienne, dans un cocon familial, terreau à schizophrénie. Une mère, bourgeoise, catholique, qui abuse de son pouvoir. Un père juif, opposant au nazisme, engagé à gauche, détruit par la guerre. Les deux sombreront dans la folie, lui très tôt, désertant la place, elle à la fin d'une longue tyrannie, à quatre-vingt-dix-sept ans. "Et c'est peut-être cette même folie que je côtoie dans mon écriture. Je parviens tout juste à me maintenir au bord, j'ai toujours un pied qui dérape dans l'abîme". Entre les deux, une petite fille destinée à être une grande musicienne, soumise à un dressage inhumain, privée d'enfance, qui se "claque" la tête contre les murs, formée "à l'école de la destruction". À dix-huit ans, une crise d'angoisse l'enferme dans sa chambre, agoraphobe, durant une année. Elle la passe à lire, la poésie américaine mais aussi des romans de gare, de la littérature trash, et à regarder des séries à la télévision "de manière presque scientifique", matériau dont elle saura tirer par la suite des effets d'écriture, particulièrement dans "Les Amantes", où l'on voit deux filles se faire engrosser pour se trouver un mari. C'est dans cette réclusion que la jeune femme commence à écrire. Des poèmes érotiques qui ont pour fonction de sublimer une libido écrasée. Dans "La Pianiste", son texte le plus autobiographique, on voit à l'œuvre les ravages d'une éducation mortifère. C'est son roman le plus connu, à cause du film de Michael Haneke (2001). Mais la poésie n'est pas sa voix. "Je ne suis pas quelqu'un de la réduction", reconnaît-elle. Il faut "que ça fuse dans tous les sens". Dans les années 1970, elle pratique alors le cut up, l'écriture aléatoire. Bouillonnante et révoltée, c'est à ce moment aussi qu'elle s'engage politiquement. "Pour bien s'y prendre avec les femmes, il faut connaître le secret. Il n'est pas absolument nécessaire d'être médecin pour éventrer les gens, mais il est préférable de l'être si l'on veut dénicher le serpent logé dans le ventre, ce vilain serpent qui nous a jadis induit en tentation". Elle s'engage en politique contre sa mère qui honnit la "racaille de gauche". Surtout par fidélité envers le père qui abdiqua toute autorité paternelle sauf pour imposer la manifestation du premier Mai. Elle entre même au Parti communiste, pour y rester jusqu'en 1991. Ce qu'aujourd'hui elle considère avec étonnement sans rien renier: "Je n'ai rien perdu de mon anticapitalisme, de ma haine de la destruction et de l'injustice sociale engendrée par un tel système". Ce qu'elle a perdu, en revanche, c'est l'illusion que l'art peut changer les choses. Pourtant, comme tant d'écrivains autrichiens, elle ne cesse de rappeler à son pays son allégeance au nazisme, la complaisance envers les anciens membres du Parti, l'amnésie générale. Le retour de Kurt Waldheim à la présidence en 1986, puis, la montée au pouvoir de Jörg Haider, l'antisémitisme renaissant poussent Elfriede Jelinek à se radicaliser.   "Erika ne sent rien et n’a jamais rien senti. Elle est aussi insensible que du carton goudronné sous la pluie"."Mais je tiens à dire que ma conscience juive n'a rien à voir avec le judaïsme ou la religion juive". Dans les années 1980, sa pièce "Burgtheater" fait scandale. En 2000, à Salzbourg, une affiche qui la représente est lacérée puis retirée. C'est alors elle-même qui se retire, interdisant que ses pièces soient jouées dans son pays, "par hygiène personnelle". "Je suis la caution de l'opposition aux nazis, aux néonazis, à la droite, au fascisme clérical, mais de ma démarche esthétique, il n'est jamais question", se plaint-elle. "Il est au fond arrivé un peu la même chose avec Thomas Bernhard", ajoute-t-elle. De cet auteur auquel on la renvoie souvent, elle perçoit avant tout "l'incroyable musicalité" alors qu'elle-même travaille les dissonances, la destruction de la musique qui a failli la détruire. Son modèle à elle, aux antipodes de son esthétique, c'est Robert Walser, "aussi bas que les fleurs", dont elle scelle toujours une phrase dans ses livres. Quant à elle, cataloguée comme politique et féministe, elle se voudrait "un auteur méditatif". D'abord effrayée par le poids du Prix Nobel, perçu comme un hommage à toutes les femmes, elle a fini par le recevoir comme une reconnaissance de son travail d'écriture. Dans son discours de Stockholm, intitulé "À l'écart", il n'est question que de la langue, cette entité qui est "la gardienne de sa prison", dont elle semble être coupée. "Je suis le père de ma langue maternelle". "L'art et l'ordre, parents ennemis. En sport la camaraderie s'arrête là où l'autre risque de vous gagner de vitesse". Cette phrase énigmatique renvoie à la défection du père mais aussi à l'impossibilité d'utiliser innocemment un langage souillé à jamais par tout ce qu'il a dû "cracher". Cet instrument, qu'elle compare aussi à "un chien en laisse qui tire celui qui le tient", elle le tord et le triture, le plie aux "assonances, variations, amalgames" jusqu'à ce que quelque chose s'écrive "qui relève aussi en partie de l'inconscient". Elfriede Jelinek se situe dans une esthétique du choc et de la lutte. Sa prose trouve, de manière exhaustive, différentes manières d’exprimer l’obsession et la névrose et vitupère à l'extrême jusqu'à l'absurde contre la phallocratie, les rapports de forces socio-politiques et leurs répercussions sur les comportements sentimentaux et sexuels. La rhétorique pornographique, exclusivement masculine, est déconstruite et dénoncée et le pacte inconscient qui consiste alors à voir le triomphe de l’homme sur la femme, analysé et fustigé. La décision de l’Académie suédoise pour l'année 2004 est inattendue. Elle provoque alors une controverse au sein des milieux littéraires. Certains dénoncent la haine redondante et le ressentiment fastidieux des textes de Jelinek ainsi que l’extrême noirceur, à la limite de la caricature, des situations dépeintes. D'autres y voient la juste reconnaissance d’un grand écrivain qui convoque la puissance incantatoire du langage littéraire pour trouver une manière neuve et dérangeante d’exprimer le délire, le ressassement et l’aliénation, conditionnés par la culture de masse et la morale régnante. La polémique atteint également les jurés du prix Nobel. En octobre 2005, Knut Ahnlund démissionne alors de l'Académie suédoise en protestation de ce choix qu’il juge "indigne de la réputation du prix". Il qualifie l’œuvre de l’auteur de "fouillis anarchique" et de "pornographie", "plaqués sur un fond de haine obsessionnelle et d’égocentrisme". Après l'attribution du prix, Elfriede Jelinek dit profiter de l'argent de la récompense afin de vivre plus confortablement et arrêter les traductions auxquelles elle est astreinte pour subvenir à ses besoins. La femme de lettres n’en est pas pour autant rentrée dans le rang. Malgré son statut de grande dame de la littérature de langue allemande, elle garde et mérite, en Autriche, sa sulfureuse réputation de "pétroleuse". Elfriede Jelinek s’insère dans la tradition des grands polémistes, misanthropes et grands satiristes viennois tels que Karl Kraus, Kurt Tucholsky ou Thomas Bernhard. La vigueur de sa pensée et l’originalité formelle de ses œuvres en font malgré tout l’auteur majeur de sa génération.   "Les applaudissements sont encore plus forts qu'avant l'entracte, car tous sont soulagés que ce soit fini. La mère dit qu'elle a sur le bout de la langue la citation latine de ce qu'elle vient de mentionner, qu'on apprend pour la vie et non pour l'école. Elle possède un réservoir de proverbes et de maximes". Elfriede Jelinek est née le vingt octobre 1946, à Mürzzuschlag dans la province de Styrie en Autriche. Après des études musicales au Conservatoire de musique de Vienne, elle étudia le théâtre et les beaux-arts à l’université de Vienne. C’est en 1968 qu’elle composa ses premiers poèmes. Son père décéda en 1969 dans une clinique psychiatrique. Le parcours de son père, chimiste, qui avait pu échapper à la déportation et fut enrôlé pour le travail forcé, a profondément marqué l’écrivain: "Mais qui suis-je ? La vengeresse ridicule de mon père accrochée au passé comme une mouche dans l’ambre jaune". Comme cela est le cas pour beaucoup d’écrivains de deuxième génération, le traitement littéraire du traumatisme n’est assurément pas un aspect mineur de son œuvre. C’est à ce titre qu’il doit être pris en compte. En 1969, engagée dans les mouvements estudiantins, elle participa aux discussions littéraires de la fameuse revue "Manuskripte". Elle était proche du groupe de Vienne, écrivains inspirés par le dadaïsme, la littérature baroque, le surréalisme, la philosophie de Wittgenstein et la littérature expérimentale. Les années 1970 furent consacrées à l’écriture de pièces radiophoniques, de traductions et de scénarios. En 1975, "Les Amantes", "Die Liebhaberinnen", son premier roman, célébrait un nouveau féminisme. Apprécié par le grand public et couronné de nombreux prix, il souleva néanmoins de vives polémiques. Son auteur, cynique et sans cœur, se désolidarisait de ses protagonistes féminines. Puis vint le premier scandale, en 1983, lors de l’avant-première de "Burgtheater". Dans cette pièce dont le titre est le nom du prestigieux théâtre national viennois, Jelinek s’attaquait à l’implication dans l’appareil de propagande nazi des artistes, comme Paula Wessly, l’une des comédiennes les plus populaires en Autriche. La presse, choquée que la vérité sur l’icône du théâtre viennois eût vu le jour, fit de Jelinek une Nestbeschmutzerin, celle qui souille son nid. Jelinek interdit alors donc la représentation de "Burgtheater" en Autriche qui n’y fut jouée que vingt ans plus tard. La femme de lettres démontra toute sa ténacité. "Il n'y comprendra rien, sera anéanti, et par la suite laissera sa fille en paix. Dans la famille de la mère, la culture est une tradition, elle n'est jamais laissée à l'initiative personnelle, étant trop précieuse pour cela. La savoir, le voilà le plus précieux des biens". Lors de la parution de "La Pianiste" en 1983, l’auteur fut alors insultée et en 1989, avec "Lust", elle s’attira la foudre de la presse. En 1995, suite à une campagne de diffamation déclenchée contre Elfriede Jelinek par le parti autrichien d’extrême droite, le FPÖ, l’écrivain refusa alors que ses pièces soient jouées dans les théâtres nationaux. En février 2000, après l’entrée dans la coalition gouvernementale de membres du FPÖ, parti autrichien d’extrême droite, Elfriede Jelinek interdit, une nouvelle fois, la représentation de ses pièces. En dépit de ses nombreux détracteurs, son œuvre fut couronnée par de nombreux prix prestigieux, dont le prix Nobel en 2004. Ce fut l’occasion d’un nouveau scandale, provoqué par Knut Ahnlund, membre de l’Académie suédoise, qui quitta définitivement son siège et fut rejoint dans un concert de critiques moralisatrices par le Vatican. Le portrait que brosse alors la presse autrichienne et étrangère de l’écrivain oscille entre pornographie et prix Nobel. Avant cette consécration, qui fut loin de faire l’unanimité, Elfriede Jelinek, qui fut pendant des décennies la tête de turc de la presse populaire en Autriche, s’est peu à peu retirée de la sphère publique. Le rapide cadre imparti ici ne suffirait pas à énumérer les scandales qui éclatèrent à propos de ses œuvres.   "Souvent la mère est prise d’inquiétude, car tout possédant doit apprendre d’abord, et il l’apprend dans la douleur, que la confiance c’est bien, mais le contrôle c’est mieux". Les œuvres de Jelinek sont lues dans différentes perspectives: littérature féminine, démythification, recherche sur la langue, études de la mise en scène de ses textes très souvent adaptés, critique de l’Autriche et du mensonge qui a permis de consolider une identité nationale très ébranlée après 1945 et après son occupation pendant dix ans par l’Union soviétique, critique de la société de consommation, réflexion sur l’oppression, sur la nature dans la littérature. Dans son entreprise de déconstruction, c’est à la langue que Elfriede Jelinek s’attaque d’abord avec la virtuosité de musicienne qui est la sienne. Jelinek, musicienne pendant toute sa jeunesse, devient compositeur quand elle prend la plume. Elle-même y fait allusion lorsqu’elle fait apparaître de façon récurrente des noms de compositeurs et des citations de leurs œuvres, par exemple: "La Belle Meunière" de Franz Schubert dans "Dans les Alpes", les trios de Haydn et une sonate d’Alban Berg dans "Les Exclus", et Clara et Robert Schuman, protagonistes de "Clara S". Elfriede Jelinek livre sans retenue ce qui la taraude, la terre allemande est de la cendre. "Ce qui vient de vous est toujours un facteur de risque, mieux vaut l'éliminer. Par ailleurs elle n'aimerait pas voir ces deux-là disparaître sans surveillance dans la chambre de jeune fille d'Anna aménagée par ses soins". Et au fil des années, la complexité des textes de Jelinek s’accentue, l’intertextualité devient presque inextricable. L’illisibilité des textes, dissonance assourdissante plus qu’harmonie musicale, semble pourtant accoucher d’un motif qui parcourt l’ensemble de son œuvre. Au cœur de celle-ci git un corps torturé. Ainsi dans le village de Rechnitz, le devenir des cadavres des déportés juifs reste mystérieux car la fosse commune, où ils sont susceptibles d’avoir été ensevelis, reste introuvable. D’une part leurs corps, portant les stigmates de la torture et de la mort, d’autre part l’impunité des bourreaux semblent vouloir obstruer l’espace de notre compréhension. L’incompréhension éprouvée face à de tels événements entraîne l’impossibilité de partager, mentalement, la motivation des bourreaux et de s’identifier au sort des victimes, donc, d’une certaine manière, de le partager. Ainsi le corps mutilé et assassiné barre la voie au partage de l’expérience. Et c’est assurément cet aspect des écrits de Jelinek qui établit un lien direct avec la mémoire de la Shoah. Ce motif du corps est déjà présent en 1975 dans son premier roman "Les Amantes" ("Die Liebhaberinnen"). En 1989, dans "Lust", la sexualité est traitée comme le lieu de la dominance masculine dans lequel le corps féminin, dont le désir est nié, n’est qu’un objet offert aux coups et la femme, "das Nichts", le rien. Plus que de sexualité, il s’agit ici de la négation de la personne, de la réification du corps et de l’usage qui en est fait, bafouant toutes les valeurs relatives au respect de l’autre. Le corps est maltraité et une voix semble commenter son propre accablement. Le corps chez Jelinek est tout entier livré à la violence qui lui est infligée. Les personnages, dénués de psychologie, s’appellent souvent homme, femme et ne sont là que pour subir les coups qui s’abattent sur leur corps sans visage.   "Aujourd'hui, un jeune homme sorti d'on ne sait où prend la place de cette mère qui a pourtant fait ses preuves et qui, froissée et délaissée, se voit reléguée à l'arrière-garde. Les courroies de transmission mère-fille se tendent, tirant Erika en arrière. Quel supplice de savoir sa mère obligée de marcher toute seule derrière". L'œuvre d'Elfriede Jelinek n’est scandaleuse que dans la mesure où le geste de la déconstruction, qui n’est ni théorie ni code ni règle, ne se soumet pas, il fait acte de résistance en opposant à l’essence, à la solidité de l’Être, la survivance du reste. En ce sens, le scandale est entier, non que l’auteur soit masochiste, sadique ou qu’elle flirte avec l’obscénité, mais parce que, dans son économie, son œuvre se fait tabou. Ce faisant, elle se réclame d’une appartenance indéfectible à l’après-Shoah, non pas d’un point de vue chronologique mais comme puissance qui surgit contre ce qui fut, advint et donc ne "cessera d’advenir". Pourtant, contre toute apparence et pour la raison énoncée précédemment, l’œuvre de Jelinek, en tant que telle, ne se réduit ni au sombre désespoir ni à la présupposée morbidité qu’elle affiche. Sa prolificité, ses débordements, sa fureur de dire sont l’expression d’une liberté que l’écrivain s’autorise. Si les textes de Jelinek sont illisibles, quand ils sont lus noir sur blanc, ils prennent vie, en revanche, quand ils sont proférés sur une scène de théâtre. Théâtre en tant que geste contre la mimesis qui n’est donc jamais la représentation de la vie. On en voudra pour preuve l’assertion d’Elfriede Jelinek: "Je ne veux pas de théâtre où les comédiens doivent dire ce que personne ne dit". Son théâtre qui est, comme la vie elle-même dans ce qu’elle a d’irreprésentable. Elfriede Jelinek a obtenu plusieurs récompenses de premier ordre dont le prix Heinrich Böll 1986, le prix Georg-Büchner 1998 et enfin le prix Heinrich Heine 2002 pour sa contribution aux lettres germanophones. Puis elle se voit attribuer, en 2004, le prix Nobel de littérature pour "le flot de voix et de contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent ainsi avec une exceptionnelle passion langagière l’absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux", selon l'explication de l'Académie suédoise. Bien qu'Elias Canetti fût distingué comme auteur autrichien en 1981, Jelinek devient cependant le premier écrivain de nationalité autrichienne à être honoré par le comité de Stockholm. Elle se demande pourquoi Peter Handke n'a pas été couronné à sa place. "Qu'elle l'ait proposé d'elle-même n'arrange rien, bien au contraire. Si M. Klemmer n'était pas en apparence indispensable, Erika pourrait marcher tranquillement à côté de sa mère. Ensemble elles pourraient ruminer ce qu'elles viennent de vivre, tout en se repaissant de quelques bonbons".   "La douleur n'est que la conséquence de la volonté de plaisir, de la volonté de détruire, d'anéantir, et dans sa forme suprême, c'est une sorte de plaisir". Elle accepte ensuite le prix comme une reconnaissance de son travail. "Je n’irai certainement pas à Stockholm. La directrice de la maison d’édition Rowohlt Theater acceptera le prix pour moi. Bien sûr, en Autriche, on tentera d’exploiter l’honneur qui m’est fait, mais il faut rejeter cette publicité. Malheureusement, je vais devoir écarter la foule d’importuns que mon prix va attirer. En ce moment, je suis incapable d’abandonner ma vie solitaire". Elle dit une nouvelle fois qu’elle refuse que cette récompense soit "une fleur à la boutonnière de l’Autriche". Pour la cérémonie de remise de prix, elle adresse alors à l’Académie suédoise et la Fondation Nobel une simple vidéo de remerciements. À l'annonce de la nouvelle, la République autrichienne se partage alors entre joie et réprobation. À l'international et notamment en France, les réactions sont contrastées. La comédienne Isabelle Huppert, lauréate de deux Prix d'interprétation à Cannes dont un pour "La Pianiste", déclare: "En général, un prix peut récompenser l'audace, mais là, le choix est plus qu'audacieux. Car la brutalité, la violence, la puissance de l'écriture de Jelinek ont souvent été mal comprises. En lisant et relisant "La Pianiste", ce qui ressort, c'est finalement beaucoup plus l'impression d'être face à un grand écrivain classique". Sensible à l'expérimentation, l'œuvre d'Elfriede Jelinek joue ainsi sur plusieurs niveaux de lecture et de construction. Proche de l'avant-garde, elle emprunte à l'expressionnisme, au dada et au surréalisme. Elle mêle diverses formes d'écriture et multiplie les citations disparates, des grands philosophes aux tragédies grecques, en passant par le polar, le cinéma, les romans à l'eau de rose et les feuilletons populaires. L'écrivain affirme se sentir proche de Stephen King pour sa noirceur, sa caractérisation des personnages et la justesse de son étude sociale. Le langage de l'auteur combine déluge verbal, délire, métaphores aiguisées, jugements universels, distance critique, forme dialectique et fort esprit d'analyse. L'écrivain n'hésite pas à utiliser la violence, l'outrance, la caricature et les formules provocantes bien qu'elle refuse de passer pour une provocatrice. Elle se situe dans une esthétique du choc et de la lutte. "Avant-goût de la chaleur et du confort douillet qui les attend dans leur salon. Dont personne n'a fait échapper la chaleur. Peut-être arriveront-elles même à temps pour le film de minuit à la télévision. Quel merveilleux final pour une journée si musicale". Sa prose trouve, de manière exhaustive, différentes manières d’exprimer l’obsession et la névrose et vitupère jusqu'à l'absurde contre la phallocratie, les rapports de forces socio-politiques, leurs répercussions sur les comportements sentimentaux et sexuels. Dans "La Pianiste" ("Die Klavierspielerin", 1983), récit quasi-autobiographique, Jelinek dépeint, sous des angles multiples, l'intimité d’une femme sexuellement frustrée, victime de sa position culturelle dominante et d'une mère possessive et étouffante, ressemblant à la sienne. Elle revendique une filiation avec la culture critique de la littérature et la philosophie autrichiennes, de Karl Kraus à Ludwig Wittgenstein, en passant par Fritz Mauthner, qui réfléchit le langage et le met à distance. Elle dit également avoir été influencée par Labiche et Feydeau pour leur humour abrasif et leur étude très subversive de la bourgeoisie du XIXème siècle. Lorsque l'Académie suédoise décerne le prix Nobel à l'allemand Günter Grass en 1999, elle déclare avoir été largement marquée par sa lecture du "Tambour" dont le style a nourri son inspiration littéraire: "Le Tambour a été pour nous, les auteurs qui nous réclamions d'une activité expérimentale, quelque chose d'incontournable. Le début du "Tambour" est l'une des plus grandes ouvertures de roman dans toute l'histoire de la littérature. Peut-être qu'on a voulu honorer avec le Nobel l'auteur politique, mais l'œuvre aurait mérité de l'être depuis déjà longtemps". En réalité, Elfriede Jelinek a élaboré une écriture nourrie de négativité. Nul ne sera surpris, dès lors, de ne pas retrouver chez Jelinek d’éloge de la vieillesse. Quand Jelinek écrit la sénescence, elle ne se plie guère à la réalité ni ne fait d’elle un objet contre lequel il serait bon de se blottir. L’image des cheveux et des jupes est parlante, puisqu’Erika va à un certain moment scalper sa mère tandis que cette dernière ne peut s’empêcher de déchirer les robes de sa fille. Il s’agit d’indices nous révélant à nous, lecteurs, que la réalité passe entre la mère et la fille. La vie à l’écart que mènent Erika Kohut et sa mère permet à Elfriede Jelinek de s’attaquer à la vieillesse comme construction sociale historiquement et culturellement marquée. Par-delà leurs deux figures, c’est une culture entière dont elle dynamite les bases. La vigueur de sa pensée et l’originalité de ses œuvres en font l’auteur majeur de sa génération.     Bibliographie et références:   - Nicole Bary, "Elfriede Jelinek, la déconstruction des mythes" - Vanessa Besand, "L’œuvre romanesque d’Elfriede Jelinek" - Thierry Clermont, "Elfriede Jelinek, l'insaisissable" - Yasmin Hoffmann, "Elfriede Jelinek, une biographie" - Magali Jourdan, "Qui a peur d’Elfriede Jelinek ?" - Roland Koberg, "Elfriede Jelinek, un portrait" - Christine Lecerf, "Elfriede Jelinek, l’entretien" - Gitta Honegger, "Un Nobel imprévu, Elfriede Jelinek" - Claire Devarrieux, "Jelinek, la subversion primée à Stockholm" - Christian Fillitz, "L'Autriche partagée entre joie et réprobation" - Liza Steiner, "Elfriede Jelinek, anatomie de la pornocratie" - Gérard Thiériot, "Elfriede Jelinek et le devenir du drame" - Béatrice Gonzalés-Vangell, "Elfriede Jelinek" - Klaus Zeyringer, "Dossier Elfriede Jelinek"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/11/23
15/10/2022 Je met ce rapport qui date un peu pour V/vous faire attendre l'arrivée de mes prochains rapports. J'espere que cela V/vous plaira.   J'ai fait ma demande vendredi 14/10/2022 après une journée ou c'était compliqué, beaucoup de remises en questions, beaucoup de pleurs mais j'ai arrêté de réfléchir et j'ai fini par me laisser porter, donc je l'ai fait. Il m'a donné un baiser puis il m'a embrassé avec la langue longuement plusieurs fois. A ce moment là mon cerveau vrille, je n'arrivais plus à penser, je me sent juste bien, légère, heureuse. L reviens de son pipi et moi j'essayais de reprendre mes esprits, essayer de penser à ce qui venais de se passer avec Maitre. Peu après il part faire pipi, et moi je souhaitais aller au lit. Il sort des toilettes et la chambre où j'allais dormir étant juste devant les toilettes, il me vois et viens discuter avec moi, l'on discute de cette journée qui fut remplie en émotions et elle n'était pas finie encore. Nous avons joué ensemble, il commence d'abord par me masturber tout en me posant des questions afin que je puisse comprendre que mon sexe lui appartiens et que pour faire quoi que ce soit avec, c'est a Maître qu'il faut demander et que Maître c'est lui qui contrôle. Il m'a faite basculer sur le dos et continue de jouer avec mon sexe, malaxant mes testicules et mon sexe dans sa globalité. Je me sent comme paralysée entre ses mains, le regardant dans les yeux et prenant du plaisir à être sienne. Nous avons joué ainsi une trentaine de minutes, puis comme nous étions extrêmement fatigués, nous sommes partis dormir chacuns de notre côté.  Le lendemain nous nous préparons toutes a l'arrivée d'une personne qui n'étais pas calculé, on pars vers 14h et dans la voiture c'était un peu compliqué, de rester 5h sur la banquette arrière, au millieu, comme je suis la plus fine de nous 4, au millieu j'ai retiré mes chaussures comme mes pieds s'engourdissaient a la fin. Sur la route on a discuté un peu de tout et de n'importe quoi, on a pas trop discuté avec F, l'arrivante car elle était fatiguée, elle avais fait plusieurs heures de train avant. Sur la route je pense a plein de choses, je calcule énormément tout ce qu'il peux se passer et je pense même au fait que je puisse me faire kidnapper ou séquestrer mais c'est rapidement écarté, c'est juste que je pense trop. Au fur et à mesure des kilomètres, les pensées s'apaisent, et a chaque fois que je ferme les yeux, j'ai une décharge de dopamine et je me souviens de ma demande, des baisers que Maître m'a offert, et de la séance de jeu juste après. Nous arrivons vers 19h-19h30 dans un village dans les montagnes a proximité de Lyon. C'est une vieille bâtisse devant laquelle nous nous garons. On sort et on se met près de Maître qui parle avec un Monsieur, le propriétaire de cette bâtisse. Je prends les glacières pour les poser la ou le Monsieur le souhaites et je fais très attention, je reste patiente, sage et a l'écoute, je n'ai pas envie de faire une bêtise et que l'on pense que Maître éduque mal ses soumises, même si c'est mon premier jour d'appartenance et la première fois que je vais en donjon. Je pose les glacières puis je rejoinds Maître et les filles sur la terrasse. On commence à discuter de notre côté et un peu a "critiquer" les tenues des gens mais sans volonté de blesser, mais A, parle très fort et a ce moment là, elle critiquait a voix haute, L l'a grondée directement, car cela doit rester entre nous, que ça n'aille pas blesser les gens. On viens a rentrer dans une salle qui fais office de salon a ce moment là, Maître s'asseois sur les vieux canapés en cuir et nous le suivons. On patiente ainsi sagement durant une dizaine de minutes jusqu'à ce que le Monsieur arrive et demande si il y a des gens, des petites soumises ou petits soumis qui veulent faire le service et faire rentrer les gens pour le repas. Je regarde Maître, n'ayant pas vraiment envie et n'ayant pas les connaissances pour bien servir et bien faire, mais ça va, Maître n'a rien dit. Je surveille beaucoup autour de moi, ce qu'il se passe, et je fais aussi très attention aux sacs qui sont toujours sur la terrasse. Il y a vraiment tout type de personnes, A qui est en little, des punks, une kitten, une personne qui est habillé en paysan avec une tétine en guise de pendentif. Le Monsieur reviens pour nous dire que l'on peux monter à l'étage avec Maître, alors nous le suivons. Nous ressortons sur la terrasse, prenons les sacs et l'on rentre par l'entrée principale pour directement prendre les escaliers. Les marches grincent et sont assez petites, marcher en talon dessus ce n'est pas la joie. On monte au premier étage et l'on nous montre une pièce presque vide, un trône et quelques matelas sont placés dedans et on nous dit que c'est là où l'on vas se changer. La porte grande ouverte nous laissais a la vue de tous et toutes, c'était intimidant mais Maître sauras s'occuper des choses si cela déborde. Je change la robe noire avec les petits boutons dorés que je portais pour un corset bien serré et une petite jupette en tissu avec mes talons hauts. Comme ce n'est pas encore l'heure et que nous sommes en tenues, nous faisons des tours dans la maison, et Maître sort fumer. Nous rencontrons a ce moment là Maîtresse M, une Dame toute souriante et sympathique d'une cinquantaine d'années qui discute avec nous et qui nous raconte les histoires de son doudou qui a 10 ans je crois. Nous continuons à faire des visites avec Maître qui a son fouet en main puis viens l'heure du repas. C'est une grande salle qui est juste en face des escaliers pour aller au premier étage et plusieurs tables ainsi que des bancs sont placés là pour former une sorte de banquet. Avec Maître et mes soeurs nous nous installons vers le centre, ainsi nous sommes bien placés pour tout voir et être bien servis. Sur la table il y a déjà des entrées, des toasts au thons et salade de tomates avec du poulet ainsi qu'un liquide jaunâtre qui d'après Maître, serais du jus de pommes. Je regarde, j'observe les personnes qui passent et qui s'installent et face a moi, un couple, une Dame Dominante et son soumis, ils étaient venus s'habiller avec nous également, je les avais déjà remarqués. Maître commence par se servir dans les entrées puis se sert du "jus de pommes", j'attends qu'il finisse pour se servir puis je propose a la Dame si elle en veux, elle dit oui alors je vais pour lui donner la bouteille puis L, qui est assise à côté de moi me dit a l'oreille :"C'est une Dominante, tu dois la servir", alors je m'exécute et je la sert ainsi que son soumis tout en ayant un peu honte et un peu peur d'avoir fait honte à Maître. Je repose la bouteille entre Maître et nous 4, ses soumises puis je prends une gorgée de "jus de pomme" qui n'avais pas du tout le goût de jus de pommes comme c'était du vin blanc ! Maître et L rigole et afin de pouvoir me servir autre chose je bois mon verre assez rapidement, ce qui les choques. Le fait de ne pas avoir su qu'il fallait que je serve la personne Dominante ma poursuivie le reste de la soirée, je me sentais assez bête de ne pas avoir su cela, même si je n'avais aucune chance de le savoir avant que ça n'arrive mais bon... La soirée continue, je reste assez calme, sage et a l'écoute. Après le repas les filles et Maître sortent pour fumer, moi je pars seule avec Maître afin de lui parler seule a seule, lui posant des questions sur ma manière de faire, et lui parler du fait que je ne savais pas que je devais servir la Dame, et il m'a dit que ce n'était pas grave. On remonte assez rapidement et les gens partent assez rapidement aussi pour partir jouer au grenier et dans la cave. Nous on reste et on discute entre nous 5, parfois avec le couple qui est a côté de nous, nous discutons pendant bien 30-40 minutes avant de partir à notre tour pour faire un tour et trouver un bon endroit afin que l'on joue avec Maître. L'on descend dans la cave en repassant dans le salon et on se retrouve dans une sorte d'écuries avec un haut plafond de 5 mètres de haut, et des petits box en pierre, de la terre battue au sol. Quelques croix de saint André sont placés dans les box ou même au millieu du passage principal. Les personnes avaient déjà commencé à jouer, les fouets sifflaient dans l'air accompagné de cris. Maîtresse M avais attaché une personne travestie a une toile d'araignée en chaînes et qui la fouettais en l'insultant de salope et de connasse. On observe plus ou moins et F elle stressais beaucoup, alors je l'ai prise par la main un petit moment en passant mes doigts entre les siens pour essayer de la rassurer. Après un petit moment, on remonte puis l'on vas dans le grenier, avec de la chance, une personne était avec nous sur la croix de saint André et se prépare à partir, alors nous on se prépare, on enlève nos corsets, on se dénude pour Maître. La première a passer c'est A, elle se fait fouetter un peu au dessus de ses vêtements, ne pouvant pas enlever son body blanc car elle a ses règles et elle n'a pas écouté L, se retrouvant avec l'entrejambe taché de sang. S'en suit de F, qui avais peur des martinets. Avec L on regarde, et on ressent ce qui se dégage du moment entre F et Maître, avec L qui fait des petits commentaires sur ce qui se passe, que F se sent en confiance et bien, c'était un beau moment. Je pensais que ça allais être au tour de L mais elle en a décidé autrement... Je defais lentement mon corset avec le stress qui monte. Pendant la soirée, Maître jouais avec son fouet et ça faisais quand même assez peur, le son que ça provoquait et la vitesse c'était flippant, et les marques sur F également. je garde ma jupette mais je me retrouve la poitrine a l'air. Il m'ordonne de me pencher sur le chevalet ce que je fais puis le stress continue de monter. Je tourne ma tête doucement puis je vois qu'il prends le paddle. Il commence les coups sur le dos, puis sur les fesses. Ma peau commence à se réchauffer, la douleur a augmenter et je commence à vraiment avoir très mal. Maître me dit de me détendre pour que je puisse avoir moins mal, plus simple a dire qu'à faire, mais j'essaie tout simplement de me concentrer sur ma respiration et a ma position, venant même fermer les yeux, cela fonctionne et ça m'apaise légèrement. Il continue de me faire chauffer le dos avec la paddle et cela viens même a me brûler. Après une bonne cinquantaine de coups de paddle, il passe a son martinet spécial pour continuer de faire chauffer mon dos, il est plus simple a encaisser que la paddle, mais aussi je suis bien plus apaisée et détendue qu'avec le martinet. Il me donne une bonne vingtaine de coups de martinets puis il passe au clou du spectacle. Je l'entends marcher et fouiller dans le sac de jeu, je reste en position, je reste concentrée. J'entends ses pas revenirs vers moi, puis le fouet claque a ma droite, puis a ma gauche, puis au dessus de moi, et finallement, dernière moi. Il prends ses marques et continue ses coups de repérage jusqu'à me toucher les premières fois. Les premiers coups sont assez simples a encaisser comme ils me frôlent a peine, mais dès que ça touche bien, c'est plus compliqué... Des gros coups de jus, c'est la sensation que chaque coups me fait. Une grosse douleur me prends a chaque coups et la concentration et la détente deviens impossible et donc je me contracte, ce qui fait que la douleurs augmente. Les coups deviennent plus forts, ma peau brûle, la douleurs deviens insoutenable et je me met à pleurer a la fin de la séance. Maître viens caresser mon dos, et il me regarde, me disant que c'est fini. Je me retourne doucement, je vais voir F et je tombe a genoux face a elle puis elle me fait un câlin. La douleur s'estompe rapidement, les larmes arrêtent de couler, je me calme doucement et puis j'écoute L qui viens vers F et moi. Elle dit qu'elle est fière, car j'ai réussi à tenir jusqu'à ce que Maître a décidé que ce soit fini pour ma première fois, que j'ai réussi à encaisser tout cela pour ma première fois. On prends du temps, pour discuter et on regarde une autre personne qui se prends des coups de fouets, j'en profite pour discuter et me relaxer. Maître n'a pas pu jouer avec L car son poignet avait trop travaillé alors on se met a ranger les affaires dans le sac de jeu puis on se prépare au départ. On continue de discuter, on discute de nos marques que l'on auras demain, l'on parle de ce qui s'est passé, on partage ce que l'on a ressenti en rangeant tout. Pour la suite il ne s'est pas passé grand chose. Le lendemain, les marques étaient bien plus visibles, et surtout une grosse sur la fesse gauche qui vas durer, et finallement j'ai adoré cette soirée, ces moments avec mes soeurs et Maître. Lorsque je suis rentrée dimanche soir, j'étais vraiment euphorique pendant une petite heure, a me remémorer de tout, je souriais un peu bêtement, je rigolais sans raison, j'étais très heureuse, heureuse d'être la soumise de Maître, heureuse d'avoir passé du temps dans ce donjon.
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Par : le 27/12/23
"Un artiste est un explorateur. Nul n’est artiste du premier coup. L’œuvre d’art que je ne fais pas, personne ne le fera. Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature. L’art est une abstraction. Tirez-la de la nature en rêvant devant et ne pensez plus à la création qu’au résultat. Le laid peut être beau, le joli, jamais. Le public veut comprendre et apprendre en un seul jour, une minute, ce que l'artiste a mis des années à comprendre". Voyageur infatigable, peintre itinérant et solitaire, Paul Gauguin (1848-1903) a peint la Bretagne et la Polynésie comme personne avant lui. Sûr de sa force et de son talent, celui qui abandonna tout pour devenir artiste ne connut jamais le succès de son vivant. Il est aujourd’hui l’un des peintres les plus chers au monde. Y croirait-il lui même ? Paul Gauguin naît à Paris en 1848. En 1851, son père fuit le coup d’État de Napoléon III et l’emmène au Pérou, où il passe quatre ans. Revenu en France, Gauguin s’engage dans la marine marchande, puis militaire. Il mène la vie de mousse pendant six ans et participe à la guerre de 1870. En rentrant à Paris, il s’établit comme agent de change à la Bourse. Gauguin s’enrichit rapidement. Il mène une vie de parfait bourgeois parisien et collectionne les impressionnistes. Il se met au dessin en dilettante et commence alors à fréquenter Pissarro. Ses premières toiles sont assez banales ("Les Maraîchers de Vaugirard", 1879) mais elles laissent déjà transparaître une perspective recourbée qui fera la renommée de ses chefs-d’œuvre. Il peint le portrait de ses proches dans le même esprit ("Clovis endormi", 1884). De plus en plus absorbé par la peinture, Gauguin s’ennuie de sa vie policée, et entre dans une crise de la quarantaine sans retour. À trente-huit ans, il quitte femmes et enfants pour se consacrer à l’art. Du jour au lendemain, le peintre se retrouve sans revenu, et se sépare alors de sa collection pour survivre. Sur les conseils d’un ami, il quitte Paris pour s’installer en Bretagne, à Pont-Aven. "Un trou pas trop cher", comme il le dira lui-même, où vivent déjà de nombreux artistes. Gauguin s’émerveille de la lumière et des paysages du bord de mer, d’où jaillissent le jaune, le vermillon et le bleu scintillant. Sa peinture devient brute, à l’image de son environnement. En observant Émile Bernard peignant "Bretonnes dans la prairie verte" (1888), lui vient une révélation. Il peint aussitôt "Vision après le sermon" (1888) et représente la vie de la population locale dans de nombreuses toiles ("Bretonnes dansant", 1888). Le périple breton se coupe de fuites chroniques en Martinique ou à Arles, où il cohabite orageusement avec van Gogh. En 1891, Gauguin effectue son premier séjour en Polynésie. Cédant alors au mythe de Rousseau, il espère retrouver la condition première de l’homme, loin de la civilisation. Il fait l’expérience des tristes tropiques bien avant l’heure. Jusqu’où l’artiste poussera-t-il ainsi sa quête de pureté ? Sous leur aspect idyllique, les grandes toiles paradisiaques cachent une réalité crue. À Tahiti, Gauguin trouve alors sa muse en la personne de Teha’amana, âgée de treize ans. Le peintre en a quarante-trois. Le talent ne s’embarrasse pas de considérations morales. Tout s’adoucit sous les tropiques, et l’artiste développe autour de lui un harem d’adolescentes qu’il pare bientôt des atours de l'érotisme. Une sensualité pour les enfants qu’il représentera dans de nombreux tableaux ("Merahi metua no Tehamana", 1893). Gauguin recompose ainsi un Éden originel alors bien éloigné de la réalité de la colonisation. Il construit des cabanons, grave des bas-reliefs en bois, renoue avec la "vie sauvage" qu’il décrit dans un journal, "Noa Noa". Qu’importe si tout n’est que pur fantasme. En 1893, le peintre rentre à Paris. Il organise une exposition chez Durand-Ruel, mais le succès reste mitigé. Même pour quelques centaines de francs, ses tableaux restent invendus. Il finit par les brader pour repartir dans les îles. Rentré aux Marquises, il reprend ses habitudes et aménage dans la "Maison du Jouir". En 1897, il réalise l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre, "D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" Malade, Gauguin décède à Atuona en 1903, âgé de cinquante-quatre ans.   "Un grand artiste, c’est un grand homme dans un grand enfant. L’art n’a pas de limite et aucun artiste ne possède la perfection. Un artiste sans inspiration est comme un navire sans gouvernail ni pilote, qui ne sait où se trouve le port. Copier la nature, qu'est-ce que cela veut dire ? Suivre les maîtres ! Mais pourquoi donc les suivre ? Ils ne sont des maîtres que parce qu'ils n'ont suivi personne. J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture". Paul Gauguin nait à Paris, le sept juin 1848, son père collaborait au "National", d'Armand Marrast, avec Thiers et Degouve de Nuncques. Sa mère, Aline Chazal était la fille de Flora Tristan et la petite fille de Thérèse Laisnay et Mariano de Tristán y Moscoso, un militaire membre d'une famille de propriétaires terriens nobles espagnols du Pérou. Le peintre a d'ailleurs passé sa plus jeune enfance à Lima, où son père, mort en 1851 durant le voyage depuis la France, au large de Punta Arenas et enterré à Puerto del Hambre, venait fuir le régime politique de Napoléon III, auteur d'un coup d'État qui conforta son pouvoir. Le jeune enfant ne retourna en France qu’à l’âge de sept ans avec sa mère et sa sœur. Un exil péruvien qui développa probablement le goût du voyage et de l’exotisme chez Gauguin. De retour en France, le jeune Paul fit ses études dans le Loiret, fréquentant notamment le petit séminaire ou le lycée Pothier par lequel différentes personnalités d’hier et d’aujourd’hui sont également passées, comme l’essayiste Charles Péguy, l’avocat Jean Zay ou bien encore le compositeur Philippe Fénelon. Ce retour en terre natale fut un dépaysement pour Gauguin qui, pendant six ans, avait évolué selon la vie péruvienne. D’ailleurs, il parlait mal le français et une partie de lui était restée là-bas. Après son échec au concours d'entrée à l’École navale, il revient à Orléans, et s'inscrit, durant l'année scolaire 1864-1865 au lycée impérial de la rue Jeanne-d'Arc, futur lycée Pothier. À seize ans, Paul Gauguin s’engagea dans la marine marchande. La situation financière de la famille n’était plus la même depuis le décès du père. En retrouvant alors le continent de son enfance, le jeune matelot fut heureux. Il se rendit sur la tombe de son père, enterré à Puerto del Hambre (Chili), puis se dirigea vers le Panama, les îles polynésiennes. Il découvrit des mondes inconnus ou oubliés et profita de ces instants malgré un métier éreintant. Il occupa ses rares moments de repos par la contemplation et un peu de dessin. Mais il n’était pas encore touché véritablement par la fibre artistique, dessinant plus pour tuer le temps que par passion.Ces nouveaux paysages lui constituèrent une bibliothèque mentale d’images qui lui fut très précieuse par la suite.   "En désaccord avec son temps, c’est là ce qui donne à l’artiste sa raison d’être. Tout portrait qu‘on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l‘artiste. Le meilleur succès d'une œuvre c’est de faire du bien à son auteur. Voyez-vous j'ai beau comprendre la valeur des mots, abstrait et concret dans le dictionnaire, je ne les saisis pas en peinture. La vérité ne se dégage pas de la polémique, mais des œuvres qu'on a faites". Après ces quelques années dans la marine marchande, il effectue son service militaire dans la marine nationale. Il obtient le grade de lieutenant et embarque, en 1866, sur le trois-mâts "Chili", dont il est le second lieutenant puis sur la corvette Jérôme-Napoléon. Il participe à la guerre de 1870 et prend part à la capture de navires allemands. Après son retour à Toulon, le vingt-trois avril 1871, il quitte la marine. Il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec son épouse danoise, Mette-Sophie Gad et leurs cinq enfants. Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse qui est dans une phase de mauvaise conjoncture, avec la faillite de l'Union générale pour se consacrer alors à sa nouvelle passion, la peinture. De janvier à novembre 1884, il s'établit à Rouen, où Camille Pissarro, qui l'avait guidé dans son approche de l'impressionnisme, vit également. Pendant ces dix mois passés à Rouen, il réalise près de quarante tableaux, principalement des vues de la ville et de ses alentours. Cela ne suffit pas pour vivre, il part vivre avec sa femme et ses enfants dans la famille de celle-ci à Copenhague. Il abandonne la peinture pour devenir représentant en toile goudronnée. Mais il n'est pas doué pour ce travail, ses affaires vont mal et sa belle-famille lui reproche son mode de vie bohème. Il retourne donc à Paris en 1885 pour peindre à plein temps, laissant femme et enfants au Danemark, n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance. Il est déchiré par cette situation. En mars 1885, Paul Gauguin commence à travailler la céramique et il s’associe avec Ernest Chaplet pour produire cinquante œuvres en céramique. Cette même année, il fréquente le café-restaurant "Au Tambourin", tenu par Agostina Segatori, une modèle italienne, au soixante boulevard de Clichy. En 1886, sur les conseils d'Armand Félix Marie Jobbé-Duval, il effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre alors pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année. En avril 1887, il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. Sous l'influence du peintre Émile Bernard, novateur et très croyant, son style évolue. Gauguin devient plus naturel et plus synthétique. Il cherche ainsi son inspiration dans l'art exotique, les vitraux médiévaux et les estampes japonaises, pour peindre des œuvres modernes qui soient spirituellement chargées de sens. Cette année-là, il peint "La Vision après le sermon" aussi appelée "La Lutte de Jacob avec l'ange", œuvre qui influencera Pablo Picasso, Henri Matisse et Edvard Munch. Cette œuvre est pour l'artiste le moyen de représenter "une hallucination collective" en retournant à un certain primitivisme de l'art, en questionnant le thème du sauvage.   "L’artiste doit nécessairement aimer la vie et nous montrer alors qu’elle est belle. Sans lui, nous en douterions. Elle était peu jolie, en somme, selon les règles européennes de l’esthétique. Mais elle était belle. Tous ses trait soffraient en revanche, une harmonie très raphaélique dans la rencontre des courbes de son corps". Gauguin rejoint Vincent van Gogh qui l'a invité à venir à Arles, dans le sud de la France, grâce au frère de celui-ci, Théodorus. Il découvre les estampes japonaises à travers Vincent van Gogh, alors qu'ils passent ensemble deux mois à peindre. Ils peignent alors la série sur les "Alyscamps", des portraits, des paysages et des natures mortes. Les deux confrères sont très sensibles et connaissent des moments de dépression. Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider. Rapprochés par un intérêt commun pour la couleur, les deux peintres entrent en conflit personnel et artistique, qui culmine quand Gauguin peint Van Gogh peignant des tournesols, portrait dont Van Gogh dira: "C'est bien moi, mais devenu fou". Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l'oreille coupée de Van Gogh, le vingt-trois décembre 1888. En 1891, ruiné, il habite un temps à Paris, à l'hôtel Delambre, au trente-cinq de la rue du même nom dans le quatorzième arrondissement. Inspiré par l'œuvre de Jacques-Antoine Moerenhout et grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré alors par deux articles enthousiastes d'Octave Mirbeau, il s'embarque pour la Polynésie et s'installe à Tahiti où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passe désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, d'abord à Tahiti puis dans l'île de Hiva Oa dans l'archipel des Marquises. Il rentre en métropole une seule fois. La légende de Gauguin a façonné notre image de l’artiste moderne, figure antinomique de toute activité commerciale et a fortiori étrangère au fonctionnement du marché international. Or, il fut conscient très tôt de l’enjeu des expositions à l’étranger. On a beaucoup écrit sur son génie, sur son œuvre et ses écrits, sur sa vie de misère, ses rêves et ses espoirs, son innovation artistique radicale. On a décrit aussi, un peu moins, le mythe constitutif de sa gloire. Gauguin aurait incarné l’espérance d’un "Paradis perdu", à l’âge de la modernité rationaliste, ou encore le retour aux valeurs primitives, suivant l’appel d’une nature bafouée par la civilisation technicienne et marchande. On n’a quasiment pas analysé, cependant, le processus par lequel se constituèrent ce mythe et cette gloire, et par quels canaux sa réputation de génie put s’étoffer très tôt à l’échelle internationale. La face oubliée, ou occultée, d’un Gauguin véritable affairiste des arts, n’est pas séparable du peintre des Tropiques, celui qui avait choisi l’exil et la barbarie. La construction, par l'artiste et ses soutiens, de sa figure d’exilé, participait de la même stratégie que ses tentatives pour exporter ses toiles. Le génie fêté aujourd’hui n’aurait pas existé sans une intense activité d’exportation de son œuvre, qui fut alors au centre même de la construction de son image de marginal radical.   "Honneur à tous les artistes qui s‘avancent dans l‘arbitraire et laissent après eux la nécessité. Ils sont la vie. Sa bouche avait été modelée par un sculpteur qui parle toutes les langues de la pensée et du baiser, de la joie et de la souffrance. Et je lisais en elle la peur de l’inconnu, la mélancolie de l’amertume mêlée au plaisir, et ce don de la passivité qui cède apparemment et, somme toute, reste dominatrice". Dès son entrée dans le champ de l’art français, Gauguin tenta d’exposer ses toiles à l’étranger. Dix ans plus tard, sa réputation commençait à percer. Il avait su activer l’efficace réseau international, médiatique et littéraire des milieux symbolistes qui pouvaient voir en lui un homologue de leur situation dans le champ de la littérature. Puis le peintre misa immédiatement sur ces liens à l’étranger pour construire sa réputation de prophète incompris. Après sa mort, cette image fut à l’arrière-plan de sa consécration parisienne. Elle accompagna encore l’expansion de son art vers l’étranger, sur fond d’activité fébrile de marchands décidés à faire monter ses prix. Si Gauguin fut capable d’envisager très tôt sa carrière dans une perspective internationale, c’est probablement parce qu’il avait été sensibilisé, dès son enfance, aux pays étrangers. Ses parents, mariés depuis 1846, partirent avec leurs deux enfants, Marie et Paul, chercher fortune au Pérou. Revenu en France, Paul s’engagea en 1865 comme pilotin à bord d’un navire de commerce sur la ligne "Le Havre-Rio". En 1868, il se dirigeait vers Valparaiso. La mort de sa mère arrêta son voyage. Il s’engagea alors sur le "Jérôme-Napoléon", naviguant sur les côtes de Norvège et du Danemark, pour ne rentrer en France qu’en 1871. À cette date, il renonça à la marine, entra à Paris chez un agent de change, et se mit alors à la peinture. Le nouvel artiste commença à exposer dès 1876, Paris étant bien sûr le pôle de ses préoccupations. N’était-ce pas la capitale mondiale de l’art, où se créaient les réputations, la bourse des valeurs artistiques ? Il fut admis au Salon de 1876 mais se détourna vite de la voie officielle. Son cosmopolitisme refit surface, qui le porta vers le milieu d’avant-garde constitué dans le quartier des Batignolles depuis les années 1860. On y parlait, d’après la presse populaire, toutes les langues. On n’y peignait "pas français". Gauguin misa tout d’abord sur le réseau impressionniste soutenu par le marchand Paul Durand-Ruel. Son caractère difficile le brouilla avec le groupe rapidement, et il lui fallut trouver d’autres pistes de vente. Il choisit immédiatement l’étranger. Ses relations familiales lui fournissaient de bons atouts. Sa femme, Mette, était norvégienne, et son beau-frère de même nationalité, Fritz Thaulow, était peintre. Chez Thaulow, Gauguin entra en contact avec la colonie scandinave à Paris. Il espérait trouver des débouchés au Norvège. En 1884, il envisagea d’y transporter alors ses activités. Thaulow l’avait fait participer début janvier à une exposition à Christiania, (Oslo) où il avait envoyé huit toiles.   "Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. Il me fallut revenir en France. Des devoirs impérieux de famille me rappelaient. Adieu, terre hospitalière, terre délicieuse, patrie de liberté et de beauté ! Je pars avec deux ans de plus, rajeuni de vingt ans, plus barbare aussi qu'à l'arrivée et pourtant plus instruit. Oui, les sauvages ont enseigné bien des choses, ces ignorants, de la science de vivre et de l'art d'être heureux". En décembre 1884, il rejoignit sa femme à Copenhague. Le séjour s’avéra malheureux. Ses peintures, exposées à la Société des Amis de l’Art grâce au peintre Kröyer, rencontré à Paris chez Thaulow, scandalisaient le public. D’où une violente dispute avec la famille de son épouse. En juin 1885, Gauguin se sépara de sa femme et s’en retourna à Paris. Que faire ? Gauguin se brouillait avec tout le monde. À son retour en France, l’artiste hésitait entre deux stratégies. Fallait-il miser sur ses propres forces ? Ou s’attacher au réseau impressionniste soutenu par des marchands d’implantation parisienne et internationale ? Gauguin opta pour les deux solutions à la fois. Du côté étranger, il continuait sa tentative pour se faire connaître au Danemark, utilisant encore sa femme comme médiateur pour exposer alors des tableaux à Copenhague. Un nouveau scandale ne le désarma pas. Il le retourna, au contraire, pour travailler à sa réputation de prophète incompris. "Il faut constater la malveillance, voilà tout et pour cela n’en pas faire un secret", écrivit-il à sa femme en décembre 1885. "Si tu peux même le faire constater par la presse, c’est de la publicité et un jour on verra quel est le bon côté". Ce genre d’attitude détachée n’était tenable que parce que Gauguin misait aussi, de l’autre côté, sur le marché parisien, où il commençait à mieux s’intégrer. Il s’était, en effet, réconcilié avec les impressionnistes. Réconciliation fragile. Le marchand Durand-Ruel n’estimait pas son travail suffisant pour le montrer en Amérique, encore moins pour organiser une exposition Gauguin à Paris. Quoi qu’il en pensât, Gauguin n’était pas une valeur d’exportation. Est-ce à dire que l’artiste n’était doué pour l’international que lorsqu’il côtoyait alors des milieux cosmopolites déconnectés du monde des affaires ? Parti vivre à crédit à Pont-Aven, il y fut accueilli à l’été 1886 par une population dont la variété réveillait ses instincts d’homme d’affaires. Mais alors les artistes de Pont-Aven pouvaient-ils faire plus pour Gauguin que lui ne faisait pour eux ? Dettes et hôtels à crédit, déménagements très fréquents, mévente, tous subissaient le même lot. Gauguin ne plaisait d’ailleurs pas à tous. C’est peut-être pour cette raison que Gauguin misa de nouveau sur le réseau impressionniste. Il avait participé ainsi à la huitième et dernière manifestation du groupe, en 1886. Degas le soutenait dans son opposition farouche à la théorie des nouveaux jeunes, les "pointillistes" menés par Seurat et Signac. Bonne occasion, d’après Gauguin, pour se faire remarquer par la prestigieuse galerie Goupil, qui s’intéressait depuis quelque temps aux toiles impressionnistes.    "S’il veut être alors en paix avec lui-même, un musicien doit faire de la musique, un peintre peindre, un poète écrire. Chaque jour se fait meilleur pour moi, je finis par comprendre la langue assez bien. Mes voisins, trois très proches et les autres nombreux de distance en distance, me regardent comme des leurs. Mes pieds, au contact perpétuel du caillou, se sont durcis, familiarisés au sol". Pourquoi Gauguin s’investit-il si énergiquement dans la vente de ses toiles à l’étranger ? La logique de l’avant-gardisme parisien excluait des ventes aux amateurs français. L’art de Gauguin déplaisait, certes mais encore il était impensable d’envisager de vendre à Paris, car vendre aurait impliqué un art commercial, des compromissions avec Mammon et un nécessaire renoncement aux options esthétiques radicales de l’avant-garde symboliste. À l’étranger en revanche, on pouvait faire ce qu’on voulait. Paris n’en saurait rien. Une vente à l’étranger n’apportait que des bénéfices. On pouvait proclamer chez soi son succès à l’étranger, succès que peu sauraient mesurer, tant étaient encore séparés les champs artistiques nationaux. Gauguin fut l’un des premiers artistes de l’avant-garde parisienne à exploiter systématiquement la logique du "nul n’est prophète en son pays". Il sut miser, mieux que les autres, sur les logiques de distinction propres au champ de l’art moderne. Un artiste était d’autant mieux consacré chez lui, qu’il avait su prouver qu’il était accueilli ailleurs. Gauguin fut ainsi un véritable professionnel de l’exil: envoi de ses toiles alors à l’étranger, exil de lui-même et de son art, référence incessante à un au-delà qui participa de manière essentielle à la construction de son mythe. L’exposition de Bruxelles fut pour Gauguin une occasion de se faire mieux connaître du milieu littéraire franco-belge, alors queles marchands refusaient de prendre ses toiles. La génération symboliste franco-belge était relativement unie. Lors du Salon des XX (1889), une conférence de Teodor de Wyzewa sur "Les origines de la littérature décadente (Verlaine, Laforgue, Mallarmé)" marqua cette alliance entre les milieux d’avant-garde bruxellois et la littérature française novatrice. À Paris, le Mercure de France était l’homologue de la revue L’Art moderne, plate-forme des XX à Bruxelles, et Maus y avait d’ailleurs ses entrées. Au "Mercure de France", Albert Aurier et Charles Morice s’étaient imposés comme les théoriciens du symbolisme littéraire. Gauguin devint pour eux le héros de la peinture symboliste. En 1890, de retour à Paris après un séjour en Bretagne, Gauguin fut alors sacré "chef des peintres symbolistes", de façon tout à fait paradoxale, par les jeunes écrivains et poètes, mais pas par les peintres.   "En tant qu’artiste, votre loyauté est envers votre art. Si ce n’est pas le cas, vous serez un artiste de second ordre. Aucun grand artiste ne voit les choses telles qu‘elles sont réellement. S‘il le faisait, il cesserait d‘être un artiste. Mon corps, presque constamment nu, ne souffre plus du soleil. La civilisation s’en va alors petit à petit de moi. Je commence à penser simplement, à n’avoir que peu de haine pour mon prochain, mieux, à l’aimer. J’ai toutes les jouissances de la vie libre, animale et humaine. J’échappe au factice, j’entre dans la nature". La peinture de Gauguin représentait alors, par son exotisme, son refus des sujets contemporains, ses aplats et ses couleurs assombries, une rupture typique, et visuellement identifiable, avec l’esthétique impressionniste. Gauguin pouvait donc incarner un pôle fédérateur de l’opposition à l’impressionnisme, tout comme à l’esthétique littéraire qui lui était systématiquement associée: le naturalisme. Si bien que même le romancier Octave Mirbeau, qui avait embrassé le naturalisme et se moquait bien à l’époque du symbolisme littéraire, put, dans sa rivalité avec Zola, prendre parti lui aussi pour Gauguin, sans contradiction avec ses propres choix esthétiques. Lui-même introduit auprès des avant-gardes littéraires belges, Mirbeau poursuivait la logique de son propre détour par l’étranger, puisqu’il n’obtenait pas la place qu’il briguait dans le champ littéraire français. En prenant Gauguin sous sa protection, il étendait ce détour au champ de la peinture, de manière similaire à la stratégie de Gauguin. Ainsi, de même que "Mirbeau et consorts", entendons la nébuleuse naturaliste du champ littéraire, étaient un pilier pour la nouvelle légende de Gauguin, de même Gauguin était lui aussi un pilier des stratégies des avant-gardes littéraires de l’époque. L’originalité de la réputation de Gauguin était de reposer nécessairement sur les épaules des autres. Champ étranger, champ littéraire, ou l’épouse de l’artiste, mais jamais Gauguin directement. Gauguin, lui, avait embrassé son rôle d’artiste éloigné dans toutes ses implications. C’était à Mette, revenue à Paris, de vendre les tableaux de Gauguin pendant qu’il était à Tahiti. Mais Gauguin pouvait-il tirer profit d’une carrière conduite par d’autres ? À son retour à Paris, en août 1893, son œuvre commençait à intéresser les marchands. Durand-Ruel organisa une exposition Gauguin. Le retour de l’artiste vers le champ artistique était donc entamé. Un retour non seulement symbolique, celui de ses œuvres dans les galeries de peinture, mais aussi physique. Gauguin l’exilé ne pouvait alors laisser complètement sa réputation en des mains étrangères. Charles Morice lui proposa de faire un ouvrage sur ses souvenirs polynésiens. Ce fut "Noa-Noa". Désormais, il ne s’agissait plus d’une prise en charge du peintre par un homme de lettres, mais d’une collaboration. L'artiste Gauguin devait enêtre la figure centrale. Le peintre Gauguin se lança alors plus clairement, dans une diffusion plus personnelle.    "Il faudrait renaître une vie pour la peinture, une autre pour l'art. En quatre cents ans, on pourrait se compléter. J’ai connu la misère extrême, mais ce n’est rien ou presque rien. Ce qui est dur, c’est vraiment l’empêchement du travail. L’art est une abstraction, c’est le moyen de monter vers Dieu en faisant comme le divin Maître, créer". Mais cette initiative n’aboutissait pas du tout à l’indépendance vis-à-vis du champ littéraire. Elle se reliait, en effet, à la valorisation individualiste de la décadence et de la barbarie, lancée par Paul Verlaine puis par Maurice Barrès dans "Sous l’œil des Barbares" (1888). Dans cette perspective, elle restait dépendante du système de valeur et d’oppositions du champ littéraire. Le moi était barbare, radicalement autre. Gauguin s’inspirait implicitement de la figure d’Arthur Rimbaud, dont l’avant-gardisme avait abouti en une rupture totale, exil radical jusqu’à l’abandonde la poésie. Le mythe de Rimbaud s’était constitué en partie sur son absence et sa référence incessante à une altérité toujours décapante. Gauguin ne pouvait-il reprendre à son compte la genèse de ce mythe ? La référence de Gauguin était d’ailleurs mal conçue, et l’on y sent la non-familiarité du peintre avec les subtilités de la littérature de son époque. La disparition de Rimbaud avait accompli, aux yeux des milieux avant-gardistes, sa vocation de poète. Gauguin, lui, tirait parti des conséquences symboliques de sa proximité de "barbare" avec le poète. Mais il continuait de peindre. Pour que le système fonctionnât, il aurait fallu qu’il disparaisse lui aussi. Gauguin le comprit-il ? Il s’en retourna à Tahiti. De fait, depuis 1893 et son exposition chez Durand-Ruel, Gauguin était alors considéré par le marché comme un artiste posthume. À Paris, son art devint une affaire de marchand, quittant le domaine des expositions pour intégrer celui, plus discret et privé, des transactions. Et à Paris, à Copenhague comme à Bruxelles, on faisait des grands bénéfices sur son nom, alors qu’il se sentait "lâché par tout le monde". Jusqu’à sa mort, les seules expositions de Gauguin eurent lieu à Bruxelles. Gauguin ne profitait guère à Tahiti de ces ventes multiples, et désespérait dans son éloignement. La jeune génération, en particulier les peintres nabis, n’était-elle pas en train de marcher sur ses traces ? Désormais Gauguin ne se réjouissait plus de l’incompréhension, ni des expositions étrangères, ni de sa réputation dans les milieux cosmopolites européens. Il ne se félicitait plus non plus de ses relations à l’étranger. Gauguin ne constatait plus alors que les inconvénients de son exil radical.    "L’art est beau quand la main, la tête et le cœur de l’homme travaillent ensemble. Sinon, il manque alors d'âme. Il devait durer, les montagnes pouvant cacher les Maories pendant longtemps. Pourquoi ne voulez-vous pas être, comme ceux de Tahiti, gouvernés par les lois françaises ? demandait-on à un indigène quelques jours avant l’action". La fuite du monde avait permis de donner naissance à sa légende. Mais sa réputation s’était émancipée de lui. Gauguin avait été fabriqué par les littérateurs qui glosaient sur son œuvre, célébré par des jeunes qui reprenaient ses idées et pris en charge par des marchands qui commençaient à stocker ses toiles. Dans la logique du champ de l’art moderne, les absents, entendons les proscrits, avaient toujours raison, surtout lorsqu’ils pouvaient prouver qu’ils étaient alors des prophètes incompris reçus seulement par l’étranger. Mais avoir raison, ou être prophète, ne permettait pas de vivre. Pour vivre de cette position symbolique, il fallait rester au pays. Il fallait partir pour que la réputation se développe jusqu’à se transformer en renommée. Mais l’option du départ devenait un péril pour une carrière artistique lorsqu’elle se prolongeait trop. Gauguin ne l’avait pas compris, à la différence d’Odilon Redon qui conseilla vivement à ce dernier de rester à Paris. Encore fallait-il pouvoir y subsister. Redon, qui disposait de rentes familiales, le pouvait. Gauguin, sans le sou et sans l’habitus social indispensable pour se conformer au savoir-vivre de la société de son temps, ne pouvait rester à Paris. Le choix du départ réussit donc alors à Gauguin de manière paradoxale. Il en fit, avant sa mort, un être posthume. Il contribua à créer la réputation du peintre des îles. C’est seulement comme mort, même avant sa mort, que Gauguin pouvait bénéficier de son éloignement. Son ami Daniel de Monfreid lui déconseilla ainsi vers 1901-1902 de rentrer en France: "Vous êtes actuellement cet artiste inouï, légendaire qui, du fond de l’Océanie, envoie ses œuvres déconcertantes, inimitables, œuvres d’un grand homme pour ainsi dire disparu du monde. Vos ennemis ne disent rien, vous êtes si loin ! Bref vous jouissez de l’immunité des morts. Vous êtes passé dans l’histoire". L’immunité des morts était effectivement d’une efficacité étonnante. L’éloignement et la mort de Gauguin furent décisifs dans sa carrière, sa réputation et la montée de sa cote. Ses œuvres, qui ne furent plus exposées après 1897, réapparurent juste à sa mort, en 1903. L’expansion internationale de l’œuvre de Gauguin se fit alors à une vitesse surprenante. Les caractéristiques essentielles de sa peinture ne connaissent pas beaucoup de changements. Il soigne particulièrement l'expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l'utilisation de formes pleines et volumineuses. Influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, notamment son œuvre majeure, aujourd'hui conservée au musée des Beaux-Arts de Boston: "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, qu'il considère lui-même, dans sa création, comme son testament pictural.    "L’artiste est celui qui sauve le monde de la douleur en lui donnant ainsi les formes les plus belles de l’amour. Je me souviens d'avoir vécu. Je me souviens aussi de ne pas avoir vécu. Pas plus tard que cette nuit j'ai rêvé que j'étais mort, et chose curieuse c'était le moment vrai où je vivais heureux. Rester réveillé, c'est à peu près la même chose que rêver endormi. Le rêve endormi est souvent plus hardi, quelquefois un peu plus logique". À Tahiti, il fait la connaissance de Teha'amana, appelée aussi Tehura, jeune fille native de Rarotonga dans les îles Cook, à l'ouest de la Polynésie française. Celle-ci, âgée de treize ans, devient son modèle. Alors âgé de quarante-trois ans, il entame une relation avec elle. Il est très inspiré et peint soixante-dix toiles en quelques mois. Après quelques années de bonheur, des soucis administratifs, la mort de sa fille préférée Aline en 1897, et des ennuis de santé, suite à une agression, il a une blessure à la jambe qui ne guérit pas depuis 1894, le minent tant qu'il déprime et tente de se suicider. Il est contraint de vendre ses toiles pour acheter de la morphine et de l'arsenic qui calment ses plaies à la jambe. Il contracte également une syphilis peu avant son départ. Il se fait rapatrier en France, à Paris, en 1893, et n'est pas trop bien reçu. Il se met en ménage avec "Annah la Javanaise", grâce à Ambroise Vollard, à Paris, puisà Pont-Aven. Il a alors un tibia brisé lors d'une altercation à Concarneau le vingt-cinq mai 1894, responsable de sa boiterie, de sa canne, de ses douleurs, du laudanum. Il repart seul le trois juillet 1895 pour Tahiti. Il se met en ménage avec Pau'ura, peint encore, s'alcoolise, s'aigrit contre les protestants et les chinois, écrit et caricature dans des petits journaux éphémères. Il décide alors de partir enfin pour les Marquises, où il débarque en septembre 1901, afin de retrouver l'inspiration. Arrivé à Atuona, sur l'île de Hiva Oa, il fait la connaissance de l'infirmier du dispensaire, l'annamite déporté Ky Dong, de l'Américain Ben Varney et du Breton Émile Frébault. L'évêque Jean Martin, chef de la mission catholique, finit par lui vendre un terrain marécageux. Il y fait construire une maison sur pilotis, qu'il baptise en guise de provocation "Maison du Jouir". Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus de l'administration coloniale et en essayant de se battre pour les indigènes. Il refuse notamment de payer ses impôts et incite les marquisiens à en faire de même. Il essaie, sans succès, de posséder une plantation et de devenir juge de paix. Il enlève à l'école catholique, avec l'accord du chef d'un petit village, Marie-Rose Vaeoho, âgée de treize ans, trente-neuf ans plus jeune que lui, qui devient sa vahiné. Il enchaîne procès sur procès et, le trente mars 1903, il est condamné à cinq cents francs d'amende et trois mois de prison ferme pour diffamation envers un brigadier de gendarmerie. Ambroise Vollard, avec lequel il est sous contrat, lui verse des mensualités de trois cents francs, et lui fournit gratuitement toile et couleurs, contre un minimum de vingt-cinq tableaux par an, essentiellement des natures mortes dont le marchand a fixé le prix unitaire à deux cents francs. Alors affaibli, sa blessure à la jambe s'étant transformée en eczéma purulent très douloureux, fatigué de lutter et rongé par la syphilis, il meurt le huit mai 1903 en artiste maudit dans une misérable case, à l'âge de cinquante-quatre ans. Il est enterré dans le cimetière d'Atuona où la tombe de Jacques Brel viendra alors côtoyer la sienne, soixante-quinze ans et demi plus tard. Contrairement à l'auteur-compositeur-interprète belge qui était très apprécié pour sa gentillesse et sa grande simplicité, n'hésitant jamais à mettre son avion bimoteur à la disposition des marquisiens, Paul Gauguin laisse sur place une mauvaise réputation après sa mort, notamment à cause de ses relations "déplacées" et "répétées" avec de très jeunes filles. En conséquence, ces tableaux sur place sont vendus à un prix dérisoire, beaucoup de ses sculptures sont détruites.   "Pour celui qui contemple l’art, c’est la grâce qui se lit à travers la beauté, c’est la bonté qui transparaît sous la grâce. J'ai devant moi, des cocotiers, des bananiers. Tout est vert. pour faire plaisir à Signac je vous dirais que des petits points de rouge se disséminent dans le vert. Malgré cela, ce qui va fâcher Signac, j'atteste que dans tout ce vert on aperçoit de grandes taches de bleu. Ne vous y trompez pas, ce n'est pas le ciel bleu, mais seulement la montagne dans le lointain. Que dire à tous ces cocotiers ?" La gloire de Gauguin, manifeste par le succès que commence à connaître sa peinture dans les plus prestigieuses collections modernistes d’Europe après 1909, est inséparable d’une montée de la cote de ses œuvres. À partir de cette époque, on constate le développement d’une véritable émulation entre collectionneurs sur la peinture de Gauguin, où le mimétisme joue parfois plus que le souci de distinction qui, jusqu’ici, s’imposait comme premier critère d’acquisition de la peinture de Gauguin. L’art de Gauguin avait franchi une étape nouvelle: celle de la spéculation. À la veille de la première guerre mondiale, il était devenu un grand artiste et les musées commencèrent à s’intéresser à son œuvre. Une fois de plus, l’étranger précéda les institutions parisiennes. La "muséalisation" européenne de l’œuvre de Gauguin diminuait l’offre de ses toiles et faisait automatiquement monter sa cote. D’où l’intérêt de nouveaux marchands pour son œuvre après 1908. Le souvenir de Gauguin s’impose d’autant plus que son œuvre est aujourd’hui la propriété de nombreux musées, propageant dans le monde entier l'opinion d’une histoire de l’art marquée par des figures de prophètes, martyrs dévoués à l’art. Cette "gratuité" doit être mise en valeur au moins autant que le marché a envahi les logiques artistiques. Ainsi, il n’est pas sans signification que la répartition mondiale des œuvres de Gauguin aujourd’hui reproduise la répartition mondiale des richesses. La carte de ses huiles, d’après le catalogue raisonné publié en1981 par le critique d'art G. M. Sugana, met en évidence la domination des États-Unis, de la Suisse et du Japon. En 1891, Gauguin est un artiste frustré en mal de reconnaissance, un quarantenaire désabusé par les hommes. La révolution picturale qu’il a déjà amorcée ne trouve pas encore son public. Cette vie fausse, artificielle lui devient insupportable. En avril, il quitte tout, sa famille, sa femme, ses amis, pour partir s’installer en Polynésie, fuyant la vulgarité de la civilisation occidentale dans laquelle il n’arrive pas à trouver sa place. C’est à Tahiti qu’il trouve alors refuge. Les premières impressions sont décevantes. Imprégné des fresques fabuleuses qui prenaient vie sous la plume des grands voyageurs du XVIIIème et du XIXème siècles comme Cook et Bougainville, le peintre est désagréablement surpris par cette terre barbare où la colonisation, la civilisation et la religion ont déjà fait des ravages. Des pans entiers de la nature sauvage sont déjà mis à mal, cultivés, rasés. Les pratiques religieuses polythéistes ont été éradiquées le plus souvent par la force, et la corruption d’un peuple par nature docile et peu guerrier est à l’œuvre. La douce tranquillité solitaire à laquelle aspirait l’artiste lui pèse aussitôt. S’il lui arrive parfois de se glorifier alors de cet isolement d'homme créateur libéré d’attaches sociales, le plus souvent la claustration l’oppresse. Ce sentiment de séparation le tenaillera aussi lors de son second séjour, pour alors ne plus le quitter jusqu’à sa mort. Tout cependant n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire. La population locale le subjugue. La générosité, l’hospitalité, la simplicité de ces hommes et de ces femmes, leur façon de communier dans un même élan de gaieté méditative chamboule son âme. En leur compagnie, il découvre des paysages aux couleurs éblouissantes qui font mûrir sa peinture et lui donnent un éclat nouveau qui sera son signe distinctif. Plus que les paysages, sa véritable source d’inspiration sont ces vahinés à la sexualité simple et naïve. C’est la révélation. En ce début du XXème siècle, le mode de vie des polynésiennes est différent de celui des femmes occidentales. Toutes les jeunes filles sont en ménage dès leur puberté, deviennent rapidement mère et à dix-huit ans, elles ont déjà plusieurs enfants. Les familles polynésiennes ne respectent guère la monogamie, qui n’est pas dans leur culture. Les missionnaires catholiques et protestants tentent alors en vain d’éradiquer une coutume profondément enracinée dans leurs mœurs, celle qui consiste à céder les jeunes filles comme offrande. C’est ainsi que Gauguin, fasciné par ces coutumes locales et pourvu d’une libido exigeante, accepte une jeune fille offerte par un couple: Teha’amana, ou Tehura. Dépourvue d’affectation, sans codes ni barrières, elle offre ainsi sa nudité au peintre avec naturel et innocence. Elle symbolise pour lui la beauté originelle, la femme dans toute sa pureté, seule capable d’assouvir ou apaiser sa puissance créatrice. Le somptueux portrait qu’il fait d’elle, "Merahi metua no Teha’amana", reflète la force et l’énergie vitale de la jeune vahiné, et en même temps sa grâce primitive qui tranche tant avec la sensualité "lubrique" des nus académiques propres à son époque. Paul Gauguin, dépravé libidineux ? Il est aisé de l'imaginer à l’affût des charmes naissants de filles de plus en plus jeunes. De nos jours où acheter un acte sexuel est désormais interdit et puni, la question ne se poserait même plus. "Maison du jouir", lupanar endiablé ou temple d'inspiration créatrice ? La vérité est le point d'équilibre de deux contradictions. Restent, au delà de la polémique, les œuvres. Des dizaines de chefs-d’œuvre qui célèbrent la femme tahitienne dans toute son innocente beauté. Cette sensualité offerte, Gauguin n’aurait sans doute pu la peindre dans toute sa puissance s’il n’avait partagé les nuits de ces jeunes polynésiennes sans pudeur, tantôt lascives et alanguies, tantôt énergiques et vigoureuses.   Bibliographie et références:   - Marcel Guérin, "Œuvre gravé de Gauguin" - Raymond Cogniat, "La vie de Paul Gauguin" - Laure Dominique Agniel, "Gauguin aux Marquises" - Emmanuelle Baum, "Gauguin en Polynésie" - Juliette Bayle-Ottenheim , "La critique hostile à Gauguin" - Françoise Cachin, "Comprendre Paul Gauguin" - Isabelle Cahn, "Gauguin et le mythe du bon sauvage" - André Cariou, "Gauguin et l'école de Pont-Aven" - Jean-Luc Coatalem, "Sur les traces de Paul Gauguin" - Marie-Thérèse Danielsson, "Gauguin à Tahiti et aux îles Marquises" - Henri Perruchot, "Gauguin, sa vie ardente et misérable" - Jean-François Staszak, "Géographies de Gauguin"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/02/24
Épisode 2 « la présentation » suite. Lire « la présentation » avant. Attention cette histoire est plus un dressage de « petgirl » qui transforme une soumise en chienne. Réservé aux amateurs de chiennes dressées durement.   Visiblement Marc adorait découvrir les positions que lilly avait apprises dans le but d’être présentée et qui par leur côté cru l’obligeait à s’humilier abdiquant toute pudeur. Ses positions sont celles qui font partie de celles qu’adoptent les soumises pour dévoiler leur intimité à leurs Maîtres et leurs permettre d’y accéder soit pour les saillir soit pour les tourmenter.   La « position numéro 3 »est comme la position 2 une de celles qui peuvent être prises facilement dans la vie quotidienne si la soumise est en jupe sans culotte. Sur l’invitation de Marc elle obéit. Lilly se tourna et se pencha en avant son dos à l’horizontal, gardant les jambes droites et espacées. Ses deux mains saisirent ses fesses et les écartèrent. Son trou du cul apparut. Marc y glissa un doigt et répéta le mouvement et Lilly docilement activa sa langue.   « position numéro 4 » demanda t il d’un ton ferme. Quittant la position debout, lilly se coucha sur le dos entrouvrit les cuisses et les tint repliées entre ses mains. Cette position était idéale pour la sauter ou tourmenter sa chatte. Il écarta au maximum les grandes lèvres et son sexe ainsi ouvert était totalement vulnérable. Il joua avec son clitoris et lilly se sentit à la merci de son tourmenteur qui alternait pincement et caresses. Un mouvement involontaire et de légers tremblement ponctuaient chaque geste de Marc et lilly gémissait doucement sous la pression des doigts et il s’attarda longuement sur son sexe offert. « Jolie pose il faudra lui refaire prendre en lui mettant une pompe afin d’aspirer le clito et le faire s’enfler. »   Il continua : « position numéro 5 » Elle se mit à quatre pattes, tête au sol, mains à plat devant elle, cuisses écartées bien cambrée offrant son cul. C’était la position qu’elle devait adopter, lorsque marchant en laisse son Maître s’arrêtait ou lui disait stop lorsqu’elle trottait a 4 pattes. « Un beau gros cul qui va devoir être rougi pour mon plaisir » fut la remarque de Marc Lilly savait que cette pose permettait tous les excès soit en recevant la cravache soit en étant prise par les orifices qui s’offraient au regard pervers de l’invité.   Et pour finir la « Position numéro 6 » Elle se mit accroupie, cuisses largement ouvertes, sur la pointe des pieds, mains derrière la nuque. Elle oscillait légèrement cherchant à garder son équilibre et fit grimacer lilly. Il commenta. « Pour tenir longtemps cette pose il lui faudra une cale dans le cul pour avoir un appui au sol. «  « Oui répondis je et c’est la position idéale pour la faire pisser lors d’une balade dans la nature. » Voyant qu’elle avait beaucoup de peine à tenir la pose il s’adressa à Lilly.   « debout chienne. » Soulagée Lilly se releva et reprit la position d’attente. Il saisit la laisse et l’entraîna vers un coin du salon. Arrivé devant une table il lui demanda de l’escalader et de se mettre à quatre pattes. Lilly s'exécuta. « Écarte plus tes cuisses et cambre toi. » Lilly obéit. Marc tourna lentement autour de la table afin de pouvoir l’observer sous toutes les coutures. Il laissa ses doigts glisser sur différentes parties de son corps s’attardant sur ses mamelles pendantes et les gifla de sa main provoquant de légers frémissements de la part de Lilly. Puis il se tourna vers moi. « si tu le permets je vais la transformer en vraie chienne. » Je lui donnais la permission et Lilly soupira. Un soupir involontaire qui lui échappa. Marc fit comme s’il n’avait rien entendu, mais il eut un petit sourire sadique. Je me demandais un instant si cela avait été une aussi bonne idée de la mettre entre les mains d’un parfait inconnu. Il revint au niveau des ses fesses et il enserra chaque cuisse d’une cordelette, reliée à un tendeur et à une pince. Il lui ordonna de serrer les cuisses et ajusta chaque pince au sexe de Lilly. Lorsqu’il lui fit ouvrir les jambes le ressort écarta au maximum les grandes lèvres et je vis Lilly grimacer de douleur. « Écarte les cuisses, serre les, écarte plus. » L’effet était saisissant et des plus crus presque vulgaire. Il répéta plusieurs fois cette opération afin de régler la bonne tension. Il voulait qu’elle puisse marcher à quatre pattes en ressentant pression et gêne, et qu’en s’ouvrant totalement la douleur soit à la limite du supportable. Pendant tout le temps où il ajustait les pinces Lilly garda la langue sortie comme elle avait appris, sachant qu’il lui était formellement interdit de refermer la bouche. Un peu de salive perlait déjà de sa bouche. Je savais qu’elle se sentait humiliée de se voir ainsi palpée et auscultée cuisses écartées langue pendante, devant un parfait étranger. Il se tint devant elle et elle put refermer la bouche visiblement soulagée.     Elle était encore persuadée de pouvoir lui résister. Elle allait bientôt déchanter car le temps n’allait pas jouer en sa faveur. Il aimait briser ces petites femelles sexuellement libérées qui croyaient venir ici pour s’encanailler.   Marc ne resta pas inactif. Il lui ôta les escarpins, enserra pieds et mains dans des sortes de moufles en cuir. S’il lui demandait de se lever, elle serait obligée de se tenir en équilibre sur la pointe des pieds. Impossible de faire plus d’un mètre sans tomber. Il protégea ses genoux avec des genouillères afin qu’elle puisse marcher à quatre pattes.   Il l’interrogea soudain. « ton cul est propre? » La question surprit Lilly qui n’était pas habituée à un langage aussi cru. Mais elle savait que quelque soit les questions elle devait répondre poliment et précisément. « oui monsieur, mon cul est propre. » « Comment l’as tu nettoyé? » « J’ai eu un lavement, monsieur. » « bien je t'enculerai bien profondément. » Lilly grimaça mais ne répondit pas. Pour Lilly le lavement était une des pires épreuves qui soit. Elle renâclait à cette pratique et je devais me montrer particulièrement ferme pour qu’elle s’exécute. Mais avant de venir elle avait du le subir. Je voyais son corps se crisper rien qu’à l’évocation de ce souvenir humiliant.   Puis il prit un plug en métal de bonne dimension avec à son extrémité une courte queue. Il l’approcha de sa bouche, força ses lèvres et le glissa en effectuant des vas et viens rapides et profonds. « mouille le bien tu vas l’avoir dans ton cul. » Lilly s’appliqua à bien l’humidifier. Il lui mit le plug en faisant preuve de délicatesse. Il faut dire qu'il était d’une taille imposante. La courte queue transformait doucement Lilly en animal. Elle se sentit remplie et dilatée à la fois.   Pour finir il lui enserra la taille à l’aide d’un corset de cordes et le serra au maximum. Sa taille  s’affina et ses fesses rebondies attirèrent nos regards. Elle était à croquer ainsi harnachée. Je vis l’effort qu’avait fait Lilly pour ne pas crier puis elle sembla s’habituer à sa nouvelle condition.   Doucement il s’approcha de sa tête, lui caressa les cheveux et lui dégagea les oreilles, prenant le temps de l’observer. Il la huma, la renifla et reconnut son parfum. Opium d’Yves Saint Laurent. Il lui fit ouvrir la bouche y glissa plusieurs doigts et il inspecta sa dentition. Elle eut honte d’être examinée comme une esclave des temps anciens qui allait être vendue sur le marché. Dans chaque narine il lui posa un crochet, relié par une cordelette à une sorte de serre tête. Il tira et ajusta le tout. Son nez se retroussa et sa lèvre supérieure s’entrouvrit la rendant plus animale.Il joua ainsi pendant quelques minutes à tendre la corde l’obligeant à desserrer la lèvre supérieure. Puis curieusement il lui ôta cet accessoire en disant s’en servir plus tard. D’une voix grave il reprit la parole. « voilà qui commence à me plaire, on va pouvoir commencer le dressage, Lilly es tu prête? » « Oui monsieur, je suis prête à être dressée. »  
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Par : le 21/02/24
Dans l'ouvrage "Jouir d'avoir mal" d'Olivia Benhamou, le lecteur/ la lectrice est invité(e) à plonger au cœur d'une exploration du masochisme sexuel. À travers une enquête psychologique et sexologique menée de main de maître(sse), Benhamou, psychologue clinicienne et sexologue, déconstruit les tabous et les stéréotypes entourant cette pratique sexuelle sulfureuse. Ce livre, écrit à la première personne, se distingue par son approche introspective et empathique, offrant une perspective inédite sur le masochisme. Le point de départ de cette quête de compréhension est la rencontre de l'auteure avec un patient dont le besoin impérieux d'éprouver de la douleur pour atteindre le plaisir sexuel suscite sa curiosité et son intérêt professionnel. Ce cas catalyse une exploration plus large, à laquelle Olivia Benhamou nous convie, naviguant entre réflexion théorique, analyses des représentations culturelles du masochisme, et témoignages intimes de personnes pratiquant le BDSM. Olivia Benhamou propose un decryptage du masochisme sexuel loin des clichés, envisageant cette pratique comme une quête de sensations extrêmes, un moyen de lâcher prise totalement, ou encore comme une manière de forger une connexion amoureuse unique. Elle souligne également comment le masochisme peut servir d'échappatoire aux contraintes quotidiennes ou répondre à des difficultés sexuelles spécifiques. Le livre prend la forme d'une série de portraits intimes, où les individus partagent ouvertement leurs expériences sexuelles et la signification profonde de ces dernières dans leur parcours de vie. Ces histoires personnelles sont mises en perspective avec une analyse rigoureuse des enjeux psychiques du BDSM, dans un contexte où ces pratiques gagnent en visibilité et semblent de plus en plus acceptées socialement. "Jouir d'avoir mal" se révèle être une œuvre à la fois pédagogique et émouvante par certains côtés, qui brise les idées reçues et invite à la réflexion. L'auteure accompagne le lecteur à travers son processus de découverte, partageant ses questionnements, ses surprises, et ses conclusions. Ce faisant, elle offre un éclairage précieux sur les dynamiques complexes du plaisir et de la douleur, enrichissant la conversation sur la sexualité humaine dans sa diversité. Au-delà de son sujet qui sent le souffre, ce livre est une ode à la complexité des désirs humains, mettant en lumière la capacité de l'individu à trouver du plaisir dans l'atypique. Olivia Benhamou réussit le tour de force de traiter un sujet controversé avec respect, sensibilité, et une profonde humanité, faisant de "Jouir d'avoir mal" un livre essentiel pour quiconque s'intéresse aux intrications de la psyché humaine et à la richesse de ses expressions sexuelles. L'acheter chez votre libraire (de préférence) ou à l'acheter en ligne (à défaut) Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Par : le 27/02/24
"Je fais certainement de la peinture et de la sculpture et cela depuis toujours, depuis la première fois que j'ai dessiné ou peint, pour mordre sur la réalité, pour me défendre, pour me nourrir, pour grossir, grossir pour mieux me défendre, pour mieux attaquer, pour accrocher, pour avancer le plus possible sur tous les plans, dans toutes les directions, pour me défendre contre la faim, contre le froid, contre la mort, pour être le plus libre possible, le plus libre possible pour tâcher, avec les moyens qui me sont aujourd'hui les plus propres, de mieux voir, de mieux comprendre ce qui m'entoure. On peut comparer le monde à un bloc de cristal aux facettes innombrables. Selon sa structure et sa position, chacun de nous voit certaines facettes. Tout ce qui peut nous passionner, c’est de découvrir un autre tranchant, un nouvel espace". Alberto Giacometti (1901-1966) fait partie des principaux sculpteurs modernes de l'après-guerre, mais fut aussi peintre et dessinateur. On le compte parfois parmi les artistes de l'école de Paris. Personnalité artistique forte, il a traversé avec grâce l'époque surréaliste avant de trouver une voie personnelle tournée vers la forme humaine. Ses silhouettes se singularisent par leur caractère filiforme, voir leur dissolution dans l'espace. Giacometti a travaillé sur la notion d'échelle, primordiale chez lui. Il fut l'un des plus grands du XXème siècle, au même titre que Picasso. Alberto Giacometti est né dans le petit village de Borgonovo dans le canton suisse des Grisons le dix octobre 1901. Il passe ses premières années scolaires dans le village voisin de Stampa. Il a une enfance heureuse. Son père qui est artiste l'initie au travail de peintre. Dans l'atelier, son parrain, le peintre Cuno Amiet lui enseigne les dernières techniques, et les autres membres de sa famille contribuent à son développement artistique en posant pour lui en tant que modèles. Peu de temps avant d'obtenir son diplôme d'étude secondaire, Giacometti abandonne l'école en 1919 pour se consacrer entièrement à l'art. Il est l'aîné de quatre enfants. Son frère Diego nait en 1902, sa sœur Ottilia en 1904, son dernier frère, Bruno, en 1907. Sa première sculpture, exécutée dans les années 1913-14, est un buste de son frère Diego. En 1920 et 1921, Alberto Giacometti voyage en Italie. Il découvre des villes, Venise, Padoue, Rome, Florence et Assise, mais aussi des peintres, Le Tintoret, Giotto et Cimabue, qui le marquent pour le restant de sa vie. C'est lors d'un de ces voyages qu'il fait la connaissance d'un vieil Hollandais qui mourra sous ses yeux. Il dira que cette triste expérience a transformé son rapport au monde, donnant à son art, un caractère très souvent dépouillé, inquiet et onirique, retravaillant sans cesse la forme symbolique du réel.    "Seule la réalité crue est capable de réveiller l'œil, de l'arracher à son rêve solitaire, à sa vision, pour le contraindre à l'acte conscient de voir, au regard". Décidé à rejoindre Paris, il arrive le sept janvier 1922. Il loge dans l'atelier d'Archipenko et fréquente assidument l'atelier d’Antoine Bourdelle avec qui il travaille jusqu'en 1927, à l’Académie de la Grande Chaumière, à Montparnasse. Il vit très seul et visite le Louvre. Il découvre le cubisme, l’art africain et la statuaire grecque et s'en inspire dans ses premières œuvres. Ses sculptures sont en plâtre, parfois peintes ou coulées en bronze, technique qu'il pratiquera jusqu'à la fin de sa vie. Il emménage alors en octobre 1926, au quarante-six, rue Hippolyte-Maindron, dans le quatorzième arrondissement, dans la "caverne-atelier" qu'il ne quittera plus, malgré la petite taille et l'inconfort des lieux. Son frère Diego le rejoint de façon permanente en 1930. Bien que l'essentiel de sa production soit fait à Paris, Giacometti retourne régulièrement en Suisse où il travaille dans l'atelier de son père à Maloja, hameau de Stampa. En 1925-1926, il fréquente Henri Laurens et Jacques Lipchitz. En 1927 et 1928, Giacometti expose ses premières œuvres au Salon des Tuileries. L'artiste obtient ses premiers succès grâce à des oeuvres abstraites: des têtes et des figures aplaties, à la surface lisse, marquées de faibles dépressions qu'il appelle "plaques" ("Femme cuiller", 1926). Il crée des objets qui sont des évocations de violence, de sexe et de mort ("Femme égorgée", 1932). L'artiste se rapproche des surréalistes et expose, à partir de 1930, aux côtés de Joan Miró et Jean Arp, à la galerie "Pierre" avec laquelle il a passé un contrat en 1929. Il rencontre Tristan Tzara, René Crevel, Louis Aragon, André Breton, Salvador Dalí, André Masson. Il adhère officiellement au groupe surréaliste parisien en 1931. Il crée des gravures et des dessins pour illustrer des livres de René Crevel, Tristan Tzara et André Breton. Il se présente tel un sujet en "chantier" permanent, remettant sans cesse en cause son appréhension du réel, apportant sa marque à une épaisseur anthropologique du visible. Sartre, dont Giacometti a exécuté douze portraits, et qui fréquentait son atelier, évoque les dessins préparatoires de ses sculptures. Il ressent les statues de Giacometti comme des "grumeaux d’espace", restes d’une terreur devant un visible qui déclare pourtant renouveler sa visibilité.    "Je n'avance qu'en tournant le dos au but, je ne fais qu'en défaisant. La sculpture est l'interrogation. Le dessin est la base de tout et dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat". Avec le groupe surréaliste, il participe d'octobre à novembre 1933 au sixième salon des surindépendants en compagnie de Man Ray, Yves Tanguy, Salvador Dali, Max Ernst, Victor Brauner, Joan Miró, Vassily Kandinsky, Jean Arp et Meret Oppenheim. C'est au cours de ce salon qu'il présente son œuvre "L'oiseau silence". L'inquiétude, l'incertitude, la violence sont les caractéristiques des sculptures de cette époque: "Cube", "Femme qui marche", "Femme couchée qui rêve", "Femme égorgée", "Cage", "Fleuren danger", "Objet désagréable à jeter", "Table", "Tête crâne", "Pointe à l'œil", "Le palais à quatre heures du matin". La plupart de ses œuvres de jeunesse ou surréalistes sont connues par leur édition en bronze faite dans les dix dernières années de la vie de l'artiste. Il expose aux galeries Pierre Loeb et Georges Petit. Sa première exposition personnelle a lieu en mai 1932 à la galerie Pierre Colle. Son père, Giovanni Giacometti, décède le vingt-cinq juin 1933 à Glion, près de Montreux en Suisse. Accablé de chagrin, Alberto ne peut conduire les funérailles. L'année suivante il organisera une grande exposition en souvenir de son père. Dès 1939, les figures sculptées deviennent très petites. En décembre 1941, il quitte Paris pour Genève. Parti rendre visite à sa mère, Annetta, il ne peut pas rentrer en France, les allemands ayant supprimé les visas. Diego surveillera l'atelier pendant son absence. En septembre 1945, Giacometti revient à Paris où il est rejoint, en 1946, par Annette Arm, rencontrée à Genève en 1943 et qu'il épouse le dix-neuf juillet 1949 à la mairie du quatorzième arrondissement. C'est pendant cette période que s'affirme le nouveau style de Giacometti, caractérisé par de hautes figures filiformes. Sa production est stimulée par les relations qu'il renoue avec le marchand new-yorkais Pierre Matisse qui accueille sa première exposition personnelle d'après-guerre en janvier 1948. Grâce à la reconduction des accords passés avec le galeriste, Giacometti peut faire fondre en bronze, huit de ses nouvelles sculptures dont "L'Homme qui pointe", un premier "Homme qui marche". Suivent, "Les Trois Hommes qui marchent" et "Les Places".   “L'idée de faire une peinture ou une sculpture de la chose telle que je la vois ne m'effleure désormais plus. Maintenant, c'est comprendre pourquoi ça rate, que je veux.” Une première rétrospective a lieu en 1950 à la Kunsthalle de Bâle. La même année, "La Place", achetée par le Kunstmuseum de Bâle, est alors la première des œuvres de Giacometti à entrer dans une collection publique. En novembre, il expose encore chez Pierre Matisse à New-York. C'est seulement en juin 1951, qu'a lieu sa première exposition d'après-guerre à Paris, à la galerie Maeght, où son ami Louis Clayeux l'a convaincu d'entrer. Il y présente des œuvres déjà montrées à la galerie Matisse et plusieurs œuvres nouvelles, toutes en plâtre, dont "Le Chat et Le Chien". Contrairement à la légende qui veut qu'Aimé Maeght ait permis à Giacometti de faire fondre ses œuvres en bronze, Giacometti peut faire fondre ce qu'il veut, depuis 1947, grâce à Pierre Matisse. La construction de l’espace intérieur de Giacometti et celle de son atelier forment un tout singulier, construction autour de l’appropriation du visible. On peut supposer, dès lors qu’une énergie psychique circule, un jeu meurtrier entre la proximité de l’objet et l’immensité de l’espace, une détermination à élaborer une mythologie se déployant dans l’espace du visible. Giacometti peut s’inscrire dans un destin mythique. Les lignes de ses dessins suivent le sillage de sa vie: fluide, légère, perdue, reprise, gommée, multipliée, aventureuse. Questionnement du proche et du lointain. Il semblerait que son art tienne dans la discontinuité. Le vide comme forme vitale, irruption du futur du dehors dans le dedans. Giacometti féconde la matière altérée, une substance avide. La présence active du vide viendrait comme une plainte, un ressassement. Les sculptures sont ainsi rongées et pourtant elles jaillissent. Une tension, une respiration faible, une ouverture infinie se verticalisent.    "Et l'aventure, la grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu chaque jour, dans le même visage, c'est plus grand que tous les voyages autour du monde. Je n'aime l'œuvre d'un peintre que quand j'aime la plus mauvaise, la pire de ses toiles, je pense que chez tous la meilleure toile contient les traces de la pire, et la pire celles de la meilleure, et tout ne dépend que des traces qui l'emportent". À partir du milieu des années 1950, Giacometti réduit ses motifs à des têtes, des bustes et des figures. En 1955, des rétrospectives ont lieu à l'"Arts Council England" à Londres et au musée "Guggenheim" de New-York, ainsi qu'une exposition itinérante en Allemagne dans les villes de Krefeld, Düsseldorf et Stuttgart. Représentant la France à la Biennale de Venise, en 1956, Giacometti expose une série de figures féminines réalisées entre janvier et mai, un peu moins grandes que nature, connues par la suite sous l'appellation de "Femmes de Venise", même si certaines furent montrées pour la première fois à Berne la même année. En septembre, il expose pour la troisième fois à la galerie Maeght, avec un essai de Jean Genet. Il rencontre le professeur japonais Isaku Yanaihara dont il réalisera de nombreux portraits. En 1960, il crée la sculpture la plus importante de toute son œuvre, "Homme qui marche". Cette sculpture est considérée en ce début de XXIème siècle comme un chef-d'œuvre dans l'histoire de l'art. Giacometti n’a pas la certitude du trait, le dessin bute sur l’impossibilité de rendre ce qu’il voyait. Cependant, il a fondé une œuvre de dessins qui, à défaut d’être aboutis, sont élaborés, construits, classiques, inachevés, produisant un effet de style. L'artiste se sent impuissant et désorienté quand il copie le visible. Ceci reste un leitmotiv fondamental et vital dans sa sculpture. Ici, nous sommes dans l’après-coup, dans une recherche a posteriori d’une cohérence du destin enrapport avec un visible troublant. Giacometti passe de la réduction des dimensions à un tout autre type de sacrifice: la minceur de la figure à nouveau grande. Il reste une trace distancielle, une ligne légère mais sans renvoi dimensionnel.    "À ce moment là, je commençais à voir les têtes dans le vide, dans l'espace qui les entoure. Quand pour la premièrefois j'aperçus clairement la tête que je regardais se figer, s'immobiliser dans l'instant, définitivement, je tremblai de terreur comme jamais encore dans ma vie et une sueur froide courut dans mon dos. ce n'était plus une tête vivante, mais un objet que je regardais comme n'importe quel autre objet, mais non, autrement, non pas comme n'importe quel autre objet, mais comme quelque chose de vif et mort simultanément". Le destin des statues de Giacometti est-il d’échapper au présent ? La temporalité psychique n’est sans doute pas assez étudiée dans l’histoire de l’art. Que pourrait donc apporter l'analyse face à l’œuvre d’art qui justement est en rupture avec le déroulement normal d’une temporalité ? Le rituel reste un moyen d’échapper à la désintégration totale. Genêt pense d’ailleurs que Giacometti, en apportant de la solidité au socle de ses statues, accomplit un rituel. Le rituel du geste sculptural chez Giacometti offre un résultat magique en métamorphosant les perspectives de la réalité, alors que l’esthétique du XVIIIème siècle voulait que la beauté réside dans l’intention, les procédés. Si Genêt parle de l’art de Giacometti comme un "art de clochard supérieur", c’est que l’on touche là au plus près de la douleur pure, Genêt y ajoute la souffrance, la solitude, le rituel, la magie. La mort défait le corps dans une violence visuelle, le volume corporel n’existe pas, quelque chose a été arraché, le pouvoir mortifère se placerait dans la tête et la mort, comme travail psychique chez Giacometti, abstrait le visible. Cet espace de mort évoque une mort abstraite avec réduction de la figure humaine. Il réalise des sculptures minimalistes, dont certaines peuvent se nicher dans des boîtes d’allumettes et d’autres aux dimensions colossales. Ce que l’on retient de lui ? Des silhouettes presque charnelles, au caractère fuselé et élancé qui se perdent dans leur espace.    "J'écrirai des choses nouvelles, elles se formeront. Autrefois je voyais à travers l'écran des arts existants. J'allais au Louvre pour voir des peintures et des sculptures du passé et je les trouvais plus belles que la réalité. J'admirais plus les tableaux que la vérité. La sculpture repose sur le vide". Elle subit l’inachèvement à cause des hésitations de Giacometti sur les dimensions et le socle, et le traitement graphique des faces. Vers 1950-1960, l’artiste revendiquera cette aventure de la ressemblance comme "résidu d’une vision". Il recherche là une ressemblance essentielle, tout en réfutant l’esthétique réaliste des bustes romains classiques et des moulages directs dont il récuse le non-sens, la froideur. En réalité, il vit un drame: renoncer à la part évidente du ressemblant. Du coup, la dissemblance prend valeur de contrecoup, alors que le support de la ressemblance, le visage s’effrite. Les têtes restent illimitées, vagues, objets insignifiants. Giacometti peut accéder à la beauté lisse de formes jusqu’au "déchiquetage dramatique" et la désintégration, en passant par l’ouverture progressive des formes. Le vide s’y insinue en effectuant une opération de corrosion des contours. Giacometti s’engage alors dans une gestuelle agressive en tranchant les contours en lames. Il reste étonné devant sa recherche, refuse le vocabulaire propre à la représentation, de la tradition esthétique qui adonné à la mimèsis une place fondamentale. Le second degré du dessin que Giacometti a atteint n’a pas les mots pour distinguer le fait d’être des façons d’être. Ainsi, avec Giacometti, on peut démultiplier les interprétations d’une carence dimensionnelle où la matière reste privée de sens. À l’automne 1962, Giacometti se rend à Londres où la Tate prévoit une grande rétrospective pour 1965. Il y revoit Isabel Rawsthorne et Francis Bacon. Giacometti et Bacon se vouent une grande admiration mutuelle. À Zurich se prépare simultanément une grande rétrospective au Kunsthausprévue pour l’hiver 1962. L’état de santé de Giacometti est préoccupant. Fumeur invétéré, il souffre depuis longtemps de bronchite chronique. Manque de sommeil et forte consommation de café et d’alcool qui rythment sa vie nuisent également à sa santé. En 1963, il est opéré d’un cancer de l’estomac. Il meurt d’une péricardite le onze janvier 1966 à l’hôpital cantonal de Coire. Il est inhumé auprès de la tombe de ses parents. À la Fondation Giacometti suisse de Zurich vient s’ajouter en 2003 la Fondation Giacometti à Paris, légataire universelle d’Annette, décédée en 1993.    Bibliographie et références:   - Yves Bonnefoy, "Alberto Giacometti, biographie d’une œuvre" - Jean Clair, "Un souvenir d’enfance d’Alberto Giacometti" - Claude Delay, "Giacometti, Alberto et Diego, l’histoire cachée" - André Du Bouchet, "Alberto Giacometti" - Thierry Dufrêne, "Alberto Giacometti. Les dimensions de la réalité" - Jean Genet, "L’atelier d’Alberto Giacometti" - Charles Juliet, " Alberto Giacometti" - Michel Leiris, "Pierre pour un Alberto Giacometti" - James Lord, "L'art d'Alberto Giacometti" - Jean Soldini, "Alberto Giacometti, le colossal" - Véronique Wiesinger, "L'atelier d'Alberto Giacometti"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/04/24
"Tout instant de la durée est une création nouvelle. Ce que nous fûmes hier, ou ce que nous sommes aujourd'hui,nous ne le serons plus demain. Elle t'aura dit de venir. La nuit du rendez vous, vas-y, tu es venu et la porte reste close. Prends sur toi. Pas de paroles enjôleuses, pas de vacarme à la porte. Épargne à tes côtes la dureté du seuil. Le lendemain, il fera jour. Que tes paroles soient vierges de rancœurs, et ton visage lisse de tout signe de chagrin. Son dédain passera vite, en te voyant si détendu encore un service que tu devras à notre art. La chance est puissante. Laisse toujours ta ligne dans l’eau et tu attraperas un poisson quand tu attendras le moins". Chaque quinze février dans la Rome antique se jouait un rite sibyllin et envoûtant dont les origines demeurent assez mystérieuses. Les Lupercales semblent trouver leur justification dans plusieurs mythes, provenir de plusieurs instigateurs, invoquer plusieurs divinités et procurer plusieurs vertus. Voyage dans une festivité aussi nébuleuse que capiteuse, où purification et fécondation s’embrassent sous des odeurs de boucs et des hurlements de loups. Faunus, ou Lupercus, petit-fils de Saturne, est le dieu des bergers et des troupeaux. Il leur assure la fertilité et les défend contre les loups, et parfois, la nuit, dans les bosquets sacrés, brise le silence par des oracles tapageurs. Au nombre de douze, les Luperques, prêtres de cette divinité favorable, sont désignés parmi les anciennes familles patriciennes de Rome des Quinctiliani et des Fabiani, auxquelles s’ajoute la famille des Julii, à partir de Jules César. À l’aube du quinze février, deux d’entre eux sont nommés par le grand prêtre officiant pour assister au sacrifice de deux boucs et d’un chien sur l’autel de la grotte du Lupercal. Les deux jeunes hommes vêtus d’un simple pagne en peau de bouc sont marqués au front par le sang de l’holocauste, après quoi ils doivent rire aux éclats. Le couteau ensanglanté, trempé dans du lait, découpe en lanières le cuir des bêtes immolées. Les Luperques, totalement nus, éclusent du vin dans une course frénétique et euphorique autour du mont Palatin et dans la cité pour purifier la ville de leurs courroies bénies. Les femmes postées sur l’enceinte d’Urbs (ville) offrent volontiers leurs corps nu à la flagellation sacrée des lanières, pour la bonne cause. "Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants", selon Plutarque, "Vies parallèles des hommes illustres"(cent ans après J.C.).    "La beauté est un bien fragile: tout ce qui s'ajoute aux années la diminue. Elle se flétrit par sa durée même. Ni les violettes, ni les lys à la corolle ouverte ne sont toujours en fleurs, et, la rose tombée, l'épine se dresse seule. Toi aussi, bel adolescent, tu connaîtras bientôt les cheveux blancs. Tu connaîtras bientôt les rides, qui sillonnent alors le corps. Forme-toi maintenant l'esprit, bien durable, qui sera l'appui de ta beauté: seul il subsiste jusqu'au bûcher funèbre". Le soir, avant qu’un grand banquet ne vienne clore la fête, chaque jeune fille glisse dans une jarre un parchemin marqué de son nom, et chaque jeune homme tire au sort celle qui l’accompagnera pour le dîner. De cette loterie amoureuse placée sous les auspices de Junon, protectrice des femmes, du mariage et de la fécondité, bon nombre de couples vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. À l’évidence, le sacrifice dans la grotte symbolise la mort, l’éclat de rire des jeunes hommes annonce le retour du souffle vital, annonciateur de la renaissance de la nature, le bouc illustre l’allégorie de la fertilité. Mais le chien ? "Immolé comme une victime propre à purifier" ou "l’ennemi naturel des loups" ? Plutarque lui aussi s’interroge. Ovide également. Si les Romains ont opposé l’exigence de vérité propre aux historiens aux fables mensongères des poètes, ils n’en avaient pas moins conscience que poésie et histoire étaient intimement liées. C’est en vers que Naevius et Ennius ont écrit l’histoire de Rome, et c’est en vers toujours, à une époque où l’historiographie était pourtant reconnue comme un genre littéraire à part entière, que Virgile et Properce ont évoqué les origines de la Ville ou qu’Horace a chanté Auguste. Étrange coutume qui en trois mouvements mêle rite initiatique, sauvagerie et superstition, avec une date et un lieu chargés de sens. L’année romaine commençait en mars avec la première lune du Printemps. Févier, mois funeste, pluvieux et froid, jours néfastes selon Plutarque, est introduit par Numa Pompilius dans le calendrier romain et veut dire "purification", comme nous l’explique Ovide. "Februa, chez nos pères, signifiait alors cérémonie expiatoire. Enfin tout ce qui est expiation pour la conscience de l'homme était désigné sous ce nom chez nos ancêtres à la longue barbe. Ce mois s'appelle donc Februarius, parce que le Luperque asperge alors tous les lieux d'eau lustrale, avec des lanières de cuir, et en chasse ainsi toute souillure, ou bien parce qu'on apaise alors les mânes des morts, et que la vie recommence plus pure, une fois les jours passés des cérémonies funèbres", "Les Fastes" (dix après J.C.).    "J'ai voulu supporter cette perte. J'ai voulu, je l'avoue, vaincre ma douleur. L'amour a triomphé. Je vous en conjure par ces lieux pleins d'effroi, par ce chaos immense, par le vaste silence de ces régions de la nuit, rendez-moi mon Eurydice. L'amour est une sorte de guerre. Tout peut se corrompre quand les âmes sont enclines au mal". Ce temps précédant les calendes de mars multiplie en effet les rites purificateurs: les Fébruales début février célèbrent alors la mémoire des morts, les Lupercales prolongent la purification personnelle et citoyenne, chaque maison fait l’objet d’un grand ménage de printemps pour saluer et accueillir le renouveau de la nature. Le point d’ancrage de cette cérémonie annuelle est ainsi la grotte du Lupercal, au pied du mont Palatin, où la fameuse louve a allaité Romulus et Rémus. Les jumeaux fondateurs de Rome, abandonnés nourrissons dans le Tibre, ont en effet échoué sous un figuier sauvage, également appelé Caprificus, le figuier du bouc, à cet endroit précis. Romulus aurait donc crée les Lupercales pour rendre hommage à la louve nourricière qui l’a sauvé avec son frère d’une mort certaine. La course des Luperques dénudés pourrait trouver ses origines dans un épisode que Plutarque nous rapporte datant d’avant la fondation de Rome, où les jumeaux, ayant perdu alors quelques troupeaux, prièrent Faunus puis coururent nus rassembler le bétail sans être indisposés par la chaleur. Quant à la flagellation fécondatrice, elle remonte sans doute à l’enlèvement des Sabines qui n’ont pas assuré la prolificité nécessaire à la fondation d’une ville, et quelle ville.Romulus aurait dit: "Que m'a donc servi l'enlèvement des Sabines ? Sommes-nous plus puissants ? La guerre. Voilà tout ce que nous avons gagné avec ces violences. Pour avoir à ce prix des épouses stériles, mieux eût valu s'en passer", écrit Ovide . Selon le poète, une voix se serait élevée dans le bois sacré en réponse à l’injonction du fondateur de Rome (Faunus ?). "Mères du Latium, qu'un bouc velu vous pénètre". Un devin fit une interprétation plus douce de l’ordre divin et l’on comprend mieux pourquoi les romaines se prêtaient de si bonne grâce au jeu de la fustigation. C’est aussi sur le mont Palatin que le roi Evandre, exilé d’Arcadie a fondé son royaume quelques siècles avant la fondation de Rome, qu’il avait nommé Pallantium en souvenir de sa ville natale. Qui de Romulus ou d’Evandre, dont Virgile disait "rex Evandrus Romanae conditor arci", le roi Évandre fondateur de la forteresse romaine, est-il le vrai fondateur de Rome ? selon "L’Énéide" (trente. J.C.). Les Lupercales sont-elles alors nées à l’initiative de Romulus ou d’Evandre ? Honorent-elles alors Faunus ou Pan ? En 494, le pape Gélase interdit définitivement le rite païen et immoral des Lupercales, et pour la faire oublier instaure la fête de la Saint Valentin de Terni, martyr du IIIème siècle, célébré le quatorze février, veille des Lupercales. La cérémonie antique tombe dans l’oubli, tandis que les jeunes gens, sous le regard bienveillant de Saint Valentin, tombent alors amoureux.    "S’il est glorieux de faire des conquêtes, il ne l’est pas moins de les garder. L’un est souvent l’ouvrage du hasard, l’autre est un effet de l’art. J’entreprends de chanter les métamorphoses qui ont revêtu les corps de formes nouvelles. Dieux, qui les avez transformés, favorisez mon dessein et conduisez mes chants d’âge en âge, depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours". Afin d’illustrer la fragilité de la frontière entre histoire et poésie, nous nous intéresserons ici à l’exemple d’Ovide. Le poète latin, dans les "Fastes", a adopté la figure d’un historien des religions, s’inspirant de la méthode et de l’écriture propres à l’historiographie. Il a voulu expliquer l’origine de la fête et de ses rituels, ainsi qu’il l’a explicitement affirmé pour introduire le passage consacré aux Lupercales. C’est avec le regard d’un antiquaire qu’Ovide a abordé le passé. Il n’a pas adopté l’ordre chronologique caractéristique de l’écriture historique et il a, en apparence du moins, préféré suivre un ordre thématique, la nudité des Luperques d’abord, l’origine des noms lupercus et lupercal ensuite et la signification du rite de la flagellation enfin. Les recherches du poète ne se sont pas limitées au domaine linguistique, et les modernes s’accordent généralement à reconnaître la fiabilité des détails religieux des "Fastes". Certes, Ovide est moins complet sur la cérémonie des Lupercales que Plutarque, ce dernier a en outre mentionné l’immolation du chien, le détail des bandelettes trempées dans du lait et le rôle joué par les deux jeunes garçons. Le témoignage des "Fastes" n’en reste pas moins exact et précis. Le poète en effet a relevé la présence du "flamen dialis", fait deux fois allusion au rire rituel qui accompagnait le sacrifice et nommé les deux groupes de Luperques, les "Fabii" et les "Quintilii". En choisissant pour thème principal sur les Lupercales l’origine de la course des "luperci nudi", course qu’il a associée aux notions de transgression et de licence, il s’est en outre attaché à rendre compte de la spécificité de cette fête, décrite de manière similaire par Cicéron, Tite-Live,Virgile ou encore Properce. Bien qu’Ovide n’ait pas cité ses sources et se soit placé sous la seule autorité des Muses, son témoignage ne doit donc pas, nous semble-t-il, être considéré comme fantaisiste, parce que poétique. si la tradition est presque unanime à assigner la création de la cérémonie à Évandre, elle l’associait également à la légende de Romulus et de Rémus qui, avec les bergers du Palatin, auraient célébré dans leur jeunesse la fête de Pan-Faunus, dieu du monde sauvage. Ovide, dans sa dernière étiologie, a décrit les Lupercales comme une cérémonie destinée à assurer la fécondité des femmes. Alors que les Sabines de Romulus étaient atteintes par une épidémie de stérilité, un oracle de Iuno Lucina aurait indiqué qu’elle cesserait si on frappait les femmes avec des peaux de bouc. Telle aurait été l’origine du rite de la flagellation, repris plus tard par les historiens modernes.    "Avant la création de la mer, de la terre et du ciel, voûte de l’univers, la nature entière ne présentait qu’un aspect uniforme. On a donné le nom de chaos à cette masse informe et grossière, bloc inerte et sans vie, assemblage confus d’éléments discordants et mal unis entre eux. Le soleil ne prêtait point encore sa lumière au monde". Le témoignage des "Fastes" marque un tournant dans la tradition, tournant qui reflète le changement de sens des Lupercales sous le Principat. Pour faire oublier peut-être le souvenir de la célébration de l’année quarante-quatre av. J.-C. où César s’était vu offrir la couronne royale par Antoine, Auguste a alors transformé la signification de la cérémonie au moment où il l’a restaurée. Il en a moralisé le déroulement, en interdisant la course aux jeunes gens imberbes, et il l’a inscrite dans le cadre de sa politique nataliste. La "februatio" archaïque est devenue une fête destinée à assurer la fertilité. Les Luperques abattaient les caprins amenés devant le Lupercal. Au sujet de leur sexe les auteurs semblent diverger. Certains parlent des boucs, Plutarque mentionne des chèvres, mais Ovide parle tantôt des chèvres, tantôt des boucs. Le couteau ensanglanté était l’arme avec laquelle on venait d’abattre les caprins. En conséquence, le sang sur le couteau, et donc aussi celui sur le front des jeunes, en provenait. Si les deux jeunes étaient déjà passés dans le monde sauvage, il fallait encore que les autres Luperques en fissent autant. Ici intervenait le rite du travestissement. Les Luperques écorchaient des caprins et découpaient leur peau pour s’en faire des pagnes et des lanières, au moment de la course, ils étaient alors ceints de pagne. Après le travestissement, on procédait, vers midi, à achever le sacrifice lupercal. On procédait à l’"immolatio", la consécration de la victime à la divinité, en versant du vin sur son front et en promenant le couteau sacrificiel sur son dos. Les entrailles étaient apportées aux sacrifiants qui, après les avoir découpés en morceaux, les jetaient dans le feu de l’autel. Ils procédaient alors à la "profanatio" des chairs de la victime en y imposant la main, ce qui les faisait sortir de la propriété de la divinité et permettait alors leur consommation lors du banquet sacrificiel. Même si elles ne s’adressaient pas à la même divinité et avaient des modalités culturelles en partie différentes, les diverses cérémonies avaient une origine et une transformation historique similaires. De probables rites d’initiation de jeunes hommes à l’époque protohistorique, elles étaient devenues des cultes de purification fondés sur l’utilisation de toutes les forces du monde sauvage par l’entremise de la consommation des entrailles.   "Un dieu, si ce n’est la bienfaisante Nature elle-même, mit fin à cette lutte, en séparant la terre du ciel, l’eau de la terre, et l’air le plus pur de l’air le plus grossier. Quand il eut débrouillé ce chaos, et séparé alors les éléments enmarquant à chacun d’eux la place qu’il devait occuper, il établit entre les lois d’une immuable harmonie". Chaque groupe avait une fonction rituelle précise, les "Fabiani" faisant entrer en ville les forces sauvages, les "Quintiliani" veillant à ce que ces dernières n’y restassent pas à demeure. Après la manducation des entrailles et juste avant la course devait vraisemblablement avoir lieu le sacrifice du chien. Tandis que la course figurait l’irruption totale du monde sauvage à Rome, le chien était justement un excellent représentant de cette vie ordonnée et civilisée que les coureurs abolissaient. Une fois que le banquet sacrificiel bien arrosé était terminé, et qu’ils s’étaient séparés en leurs deux confréries traditionnelles, les Luperques commençaient dans la gaieté générale leur course, pendant laquelle ils fouettaient avec leur lanière caprine tous ceux qui se trouvaient alors sur leur chemin. La fustigation ne concernait pas que les femmes désirant devenir mères, mais toute la communauté romaine: hommes et toutes les femmes, y compris celles qui étaient déjà enceintes. En clair, les Luperques frappaient tous les Romains qui se tenaient sur leur parcours, ce qui donne raison aux anciens qui prenaient les Lupercales pour une purification du populus. Les Luperques coureurs étaient alors vus à Rome comme des "ludii", des histrions, ce qui veut dire qu’ils assuraient une performance, une mise en scène rituelle, dont le sens peut être compris grâce à leur statut et à leur accoutrement. En effet, alors que par leur passage rituel au monde sauvage les Luperques rejoignaient le domaine de Faunus, par leur habit en peaux de bête identique à celui de Faunus-Lupercus, ils faisaient bien plus, ils imitaient le dieu des Lupercales. Cela veut dire qu’à l’instar du flamen Dialis par rapport à Jupiter, les Luperques devenaient alors l’incarnation du sacré faunesque et fonctionnaient comme des "prêtres-statue", des signes vivants du patron divin, qui, par leur présence, figuraient, à la manière d’un double, la présence de Faunus. Les Luperques coureurs se présentaient, et donc se comportaient, comme des "Fauni". La fête en elle-même comportait toujours ainsi trois temps forts: les sacrifices, la course des luperques et un grand banquet. L'ordre ne changeait jamais.    "L'intervention des dieux, c'est à dire le destin, semble parfois injuste et cruelle. Tout, dans la nature, est sacré et l'on peut être sacrilège sans le vouloir, être puni sans l'avoir mérité. Sur la terre, jusque là commune à tous aussi bien que l'air ou la lumière du soleil, l’arpenteur défiant traça de longs sillons pour limiter les champs. L'homme ne se contenta plus de demander à la terre féconde les moissons et les aliments qu'elle lui devait, mais il pénétra jusque dans ses entrailles". "On célébrait la fête des Lupercales, qui, selon plusieurs écrivains, fut anciennement une fête de bergers, et a beaucoup de rapport avec la fête des Lyciens en Arcadie. Ce jour-là, beaucoup de jeunes gens des premières maisons de Rome, et même des magistrats, courent nus par la ville, armés de bandes de cuir qui ont tout leur poil, et dont ils frappent, en s'amusant, toutes les personnes qu'ils rencontrent. De nombreuses femmes, même les plus distinguées par leur naissance, vont au-devant d'eux, et tendent la main à leurs coups, comme les enfants dans les écoles. Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants." (Plutarque, "Vie De César", LXI.). Avant le banquet qui se tenait pour clore les festivités, on organisait alors une sorte de loterie amoureuse, placée sous les auspices de Junon. Les jeunes filles inscrivaient leur nom sur une tablette qu'elles déposaient dans une jarre, et chaque jeune garçon tirait au sort le nom de celle qui l'accompagnerait tout au long du repas. Ainsi, la dimension érotique de la fête des Lupercales est réellement flagrante. Outre les luperques entièrement nus, les femmes mariées elles-mêmes se dénudaient partiellement pour être flagellées. L'empereur Auguste y mit cependant fin. Il exclut du collège des officiants les jeunes hommes imberbes, considérés comme trop séduisants et, pour que la cérémonie devienne un peu plus décente, il fit garder aux luperques les pagnes en peau de bouc. Au cours du IIème siècle après J.C. enfin, les femmes romaines d'un certain rang, restaient habillées, et tendaient simplement leurs mains aux fouets. Dans les premières années du christianisme, l'empereur romain Claude II prit également des mesures. Il interdit formellement le mariage aux militaires, tentés alors de demeurer dans leur foyer, afin de les forcer à combattre. Un prêtre se révolta contre cette mesure. Il célébrait ainsi des mariages chrétiens en secret. Nommé Valentin de Terni, il fut arrêté et emprisonné, décapité à la veille des Lupercales de deux-cent-soixante-dix.    "À cet âge les femmes sont plus savantes en l'amoureux travail , qui possèdent l'expérience qui seule fait les artistes. Par des soins elles compensent les outrages du temps, elles se prêteront pour l'amour à mille attitudes. Chez elle le plaisir nait sans provocation artificielle. Pour qu'il soit vraiment agréable, il faut que la femme et l'homme y prennent part également. Je hais la femme qui se livre parce qu'elle doit se livrer, qui n'éprouvant rien, songe à son tricotage". Les Lupercales étaient si populaires qu'elles survécurent à l'implantation et au développement du christianisme, bien que les dignitaires chrétiens n'appréciaient guère ces démonstrations publiques érotiques, ces flagellations obscènes et ces sacrifices païens. Ceux-ci eurent beau être interdits en l'an trois-cent-quarante-et-un, rien n'y fit. On célébra toujours les lupercales, plusieurs Papes échouèrent dans leurs tentatives, à les faire disparaître. Mais, avec le temps, les Lupercales évoluèrent défavorablement et, en lieu et place des nobles luperques nus, c'était désormais la canaille, qui en profitait pour semer le désordre dans les rues. Ce fut finalement le Pape Gélase, quarante-neuvième pape de l'Église catholique (494 - 496) qui décida de les abolir définitivement. Toutefois, la fête fut célébrée à Constantinople jusqu'au Xème siècle. Certains auteurs affirment que Gélase remplaça les lupercales par la "fête de la purification dela bienheureuse vierge Marie", fixée au quinze Février. D'autres prétendent qu'il y aurait substitué la célébration du martyr de Saint Valentin. "Quant au chien qu’on sacrifie, si cette fête est réellement un jour d’expiation, il est immolé sans doute comme une victime propre à purifier. Les grecs eux-mêmes se servent de ces animaux pour de semblables sacrifices. Si au contraire c’est un sacrifice de reconnaissance envers la louve qui nourrit et sauva Romulus, ce n’est pas sans raison qu’on immole un chien, l’ennemi naturel des loups. Peut-être aussi veut-on le punir de ce qu’il trouble les luperques dans leurs courses." (Plutarque, "Vie De Romulus", XXVII.). Si les lupercales étaient un des temps forts des célébrations religieuses dans la Rome antique, elles sont aussi restées dans les mémoires suite à un évènement politique, survenu en quarante-cinq avant J.C. Le quinze février, Antoine qui participait aux Lupercales en profita pour tendre à Jules César une couronne de lauriers, l'invitant ainsi à accepter le titre de roi. Les huées de la foule forcèrent César à repousser la dite couronne à deux reprises, le peuple romain, décidément, ne voulait pas d'un nouveau roi.    Bibliographie et sources:   - Georges Dumézil, "Les Lupercales anciennes à Rome" - Jean-Yves Duval, "Les Lupercales, rites et symboles" - John Scheid, "Les Lupercales, fêtes érotiques" - Ovide, "Fastes I, II, III, IV, V et VI" - Plutarque, "Erotikos, dialogue sur l'amour" - Plutarque, "Vies des hommes illustres" - Agnes Freda Isabel Kirsopp, "Les fêtes païennes à Rome" - Karlis Konrads Vé, "Les rites des Lupercales" - Daniel Babut, "Plutarque et l'érotisme" - Jacques Boulogne, "Plutarque dans le miroir d'Épicure" - Robert Flacelière, "Sagesse de Plutarque" - Jean Leclant, "Dictionnaire de l'Antiquité" - Paul-Marie Veyne, "Les Lupercales" - Ellen Marie Wiseman, "Les Lupercales"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/04/24
  Dès notre première rencontre, Maître J m’avait demandé si je souhaiterai avoir une relation sexuelle avec une femme. Cela faisait partie de ses fantasmes que d’avoir deux soumises à sa disposition. Je l’avais rassurée sur le fait que non seulement je n’étais pas contre, mais qu’en plus j’étais plutôt très intriguée de connaître une soirée ou plus dans les bras d’une femme et si cela se passait sous les ordres de mon maître, j’en serai encore plus heureuse. Il me teasait donc régulièrement sur cette possibilité et un soir, il me dit qu’il se pourrait qu’il me fasse rencontrer l’une de ses bonnes amies, une jeune femme lesbienne, qu’il connaissait depuis longtemps et avec qui il avait déjà évoqué ses soumises. Cela me mis dans une grande excitation et j’espérais que cela arrive un jour prochain.  Finalement, presque deux mois après nos retrouvailles, Maître J. m’indiqua que son amie Dame V. allait passer une soirée chez lui, qu’il lui avait dit que peut être, elle pourrait rencontrer sa soumise et qu’elle en était d’accord et intriguée. La pression monta d’un cran et je passais la semaine à me questionner sur cette soirée. Qu’allait-elle penser de moi ? Qu’est-ce que mon maître allait me demander ? Serais-je à la hauteur de ses attentes ?  Finalement, le dimanche soir tant attendu arriva. Les jours précédents, Maître J m’avait indiqué qu’il souhaitait que je porte une nouvelle tenue qu’il m’avait achetée et qui était très courte et échancrée, mon collier d’intérieur (le plus gros), et un plug. Je tiendrais mon rôle de soumise et les servirais pendant la soirée. J’étais donc arrivée un peu plus tôt pour aider à préparer le repas (une raclette, pas trop compliqué, heureusement), et j’étais dans un état d’excitation et de stress démesurés. J’avais enfilé pour venir un joli pull noir avec un décolleté sympa fait de liens sur la poitrine et une mini-jupe. Cela plut à mon Maître qui décida que je resterai ainsi au final. De même pour le collier, le petit était suffisant. Il s’agissait de ne pas faire fuir son amie dès les premières minutes, me dit-il en riant. Je me sentie un peu mieux et il me rassura en m’indiquant qu’il fallait surtout que l’on passe une bonne soirée et qu’il n’y avait pas besoin de stresser. Je lui demandais également, si Dame V. venait à poser des questions (et c’était sûr que cela serait le cas), devais-je y répondre de manière évasive, sincère, détaillée, avec des mots plutôt adaptés ou précis…? Quel était son souhait?  Il me dit qu’à son avis, son amie ne serait pas facile à choquer et que je pourrais donc lui répondre comme cela me plaisait.  J’étais dans la cuisine lorsqu’elle arriva, préparant les bols de biscuits apéritifs. Elle entra dans la cuisine, avec une énergie et une confiance qui me séduisit de suite. Elle me claqua une bise dynamique sur les joues et je me sentis immédiatement à l’aise. Nous passâmes dans le salon où mon maître oublia presque qu’il avait une soumise pour l’aider à servir et s’occuper d’eux. Pendant l’apéritif, nous nous sommes mis à parler de choses et d’autres, de ses loisirs et passions, de leur amitié et de leur loisir commun qui les avait amenés à se rencontrer.  Dame V. parlait, racontait, expliquait et j’étais en admiration devant elle. Elle semblait si bien dans ses baskets, si épanouie, si sincère. Elle avait aussi un langage assez fleuri, ce qui me rassura sur la suite de notre discussion. J’ai toujours aimé ce genre de femmes que rien ne peut arrêter. Elle avait eu mille vies et je me plaisais à l’écouter parler. Aussi, lorsque finalement, elle commença à poser des questions sur ma soumission, cela me prit un peu au dépourvu.  Nous avons donc commencé à lui expliquer quels étaient les tenants et les aboutissants de notre relation et petit à petit, j'ai pris conscience que je ne ressentais aucune honte à exprimer ma position. J’étais même fière d’être la soumise de mon maître et de le dire. Je sentais aussi qu’il n’y avait pas de jugement de la part de Dame V. même si elle ne comprenait pas forcément que j’accepte de me mettre dans cette relation de domination.  La soirée se passa de manière très sympathique et c’est bien tard que mon maître accepta de me libérer car je travaillais le lendemain. Je rentrais donc avec le cœur léger, mais plein de pensées dans la tête. Dame V. m’avait beaucoup plu et même si la soirée avait été très sage, je me sentais très attirée par elle. Peut-être que nous pourrions nous revoir lors d’une autre visite. Je l’espérais en tout cas.    Aussi, quelle ne fut ma surprise lorsque le lendemain matin, Maître J. m’envoya un message m’indiquant que nous nous retrouverons le soir même dans un club libertin humide de la capitale. Le même club dans lequel nous nous étions rencontrés, lui et moi, 10 ans auparavant. Dame V. était très impatiente de découvrir cet endroit dont nous avions parlé la veille. Par message, il me dit aussi qu’il ne fallait pas que je me mette à fantasmer de trop, V. était certes curieuse mais pas forcément de la partie échangiste de la boîte, plus de l’atmosphère, du jacuzzi et du sauna… Malgré tout, j’avoue que j’eu du mal à me concentrer au travail ce jour-là. Maître J. travaillant un peu tard dans la soirée, j’avais proposé que je puisse retrouver Dame V. un peu avant dans un bar du quartier afin qu’elle n’attende pas seule et je la rencontrais donc une petite heure avant notre rendez-vous devant le club. Ce fut une petite heure sympathique, pendant laquelle nous avons pu discuter de choses et d’autres. Mais aucun sujet en dessous de la ceinture ne fut abordé à ma grande déception.  A l’arrivée de mon maître, nous nous sommes donc dirigés tranquillement vers le club. J’en profitai pour rappeler quelques éléments qui me semblaient essentiels : un non veut dire non. Si quelqu’un est trop insistant, elle peut nous demander d’intervenir ou directement à l’entrée. Mais maître J se mit à rire en me disant qu’il avait plus peur pour ceux qui tenteraient quoi que ce soit avec Dame V. Cela détendit un peu tout le monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les vestiaires.  C’était très étrange de se retrouver de nouveau dans ce lieu si familier, qui à la fois n’avait pas changé, mais présentait de nombreuses nouveautés. J’eu la chance de pouvoir me préparer tranquillement car nous n’étions pas dans le même vestiaire et une fois, nus, avec nos paréos et nos serviettes, nous étions fin prêts à rejoindre la soirée.  Nous avons commencé par une petite visite, à la fois pour que V. puisse se repérer et également pour évaluer les changements depuis la dernière fois. Quelle surprise de voir le nombre de couples un lundi soir ! Nous pensions que le club serait vide et il n’en était rien.  Nous avons donc traversé le bar, le coin repas, passé devant un jacuzzi presque plein et qui semblait déjà bien “animé”. À l'étage, le hammam et le sauna était toujours aussi invitant et nous fîmes un rapide tour dans les coins câlins déjà bien investis. Je ne pus m’empêcher de jeter un œil à 2 couples en pleins ébats. J’ai toujours aimé admirer les corps amateurs en action. Mais Dame V. ne semblant pas très à l’aise et mon maître ne souhaitant pas rester, nous voilà repartis pour tester le jacuzzi.  Devant le bain, on se prépare à y rentrer. Les paréos tombent et je me retrouve pour la première fois nez à nez avec Dame V. totalement nue. Elle est superbe et j’en ai le souffle coupé. Ses tatouages révèlent encore plus la ligne de ses cuisses, ses seins sont magnifiques et je me retiens de la caresser. Nous prenons une douche rapide avant de nous laisser glisser dans l’eau chaude et bouillonnante. On trouve un petit coin encore dispo et on se retrouve tous les trois, assez proches car il est difficile de s’entendre. Autour de nous, plusieurs groupes sont déjà formés. Un homme et deux femmes à quelques centimètres de nous ont l’air d’avoir oublié les règles du jacuzzi (pas de sexe, masturbation, pénétration). Plus loin, ce sont 2 couples qui ont l’air d’être littéralement collés les uns aux autres. Cela m’excite terriblement et j’ai dû mal à les quitter des yeux. Entre nous, petit à petit, la discussion prend une tournure un peu sensuelle. On parle de nos expériences, de nos fantasmes, de nos souhaits. Parfois, par le contact de l’eau, nos jambes se frôlent mais cela reste chaste et j’hésite même à caresser mon Maître. A un moment, plusieurs personnes entrent et sortent et nous discutons du physique et de l’importance que cela revêt pour avoir envie d’une personne. Dame V. explique qu’elle doit se sentir attirée par le corps de celle avec qui elle va coucher et je me dis qu’au moins les choses sont claires et que cela n’ira pas plus loin. Mon physique me parait disgracieux comparé au sien et à plusieurs personnes présentes dans le jacuzzi. Le buffet est servi dans le coin bar et plusieurs personnes quittent les eaux tumultueuses pour aller se restaurer. Nous en profitons pour changer d’emplacement et je me glisse cette fois entre mon Maître et Dame V. Je commence à me rapprocher de lui, j’ai chaud, j’ai envie de le toucher, qu’il me touche et pendant un moment, sous l’eau, il joue un peu avec mes seins, me caresse et je lui rends la pareille. Par moment, je frôle V. avec ma jambe ou ma main, mais je ne la sens pas réactive. Je me concentre donc sur mon maître car je ne me vois pas quitter le club sans un peu de bon temps.  Au bout d’un moment où les discussions oscillent entre du très quotidien et des sujets un peu plus chauds, nous partons nous restaurer et il ne reste déjà presque plus rien sur les plateaux. Nous trouvons un coin un peu calme et je vais chercher une coupe de champagne, rappelant à mon Maître que je suis après tout, là pour les servir.  L’heure suivante s’est passée tranquillement, à discuter de choses et d’autres. Pendant une absence de V. pour ravitailler son assiette, je commence tranquillement à masser les épaules nues de mon maître. J’ai clairement envie de prendre un moment avec lui dans un coin câlin mais il m’indique que pour ce soir, à son avis, on va rester sur un sauna traditionnel, qu’il n’est pas trop dans cet esprit. Je comprends totalement car ce n’est pas évident d’être dans cette situation avec une amie proche mais je continue néanmoins à le masser au retour de V.  L’estomac bien rempli, Dame V. propose une visite au hammam et nous voilà partis dans les escaliers du club. La chaleur humide du hammam est très agréable et nous nous posons dans un petit coin. Je suis un peu gênée car une petite lumière est braquée sur moi et mes partenaires sont dans la pénombre. Nous rions car une dame dans un autre endroit du hammam émet de drôles de sons. Elle semble avoir la bouche bien pleine et je l’envie un peu. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard complice à mon maître, ce qui le fait sourire. Un petit silence s’installe pendant quelques temps, puis, mon Maître propose à V. que je lui masse le dos, car elle s’est plainte de douleurs suite à des travaux manuels quelques jours auparavant. V. accepte et se tourne et je commence à la masser. Je ne suis pas très douée en massage et j’ai toujours peur de faire mal et de mal faire. J’ai très envie de prendre des cours un jour. Mais à ce moment-là, je m’applique du mieux que je peux, et je masse avec application chaque partie de son dos. Mes mains glissent parfois vers le bas de ces reins, mais je reste sage et concentrée. Elle m’indique parfois où appuyer et me dit que je peux y aller plus fort. Au bout d’un petit moment, elle me dit que c’est mon tour et qu’elle va me faire voir comment appuyer. Je me retourne donc et croise le regard très souriant de mon Maître. Il en profite aussi à sa manière. Dame V. pose ses mains sur moi et mon souffle se coupe instantanément, c’est électrique. Elle commence à me masser et ses mains sont dures, brutales, intransigeantes. Je souffre et en même temps, j’adore. Je me laisse totalement aller dans ce massage qui me détend et me maltraite en un même instant. Le temps semble s’être arrêté et lorsque Maître J. indique qu’il a trop chaud et qu’il sort, je m’en rends à peine compte. Je ne suis que sensations et plaisir à ce moment-là. Ses doigts glissent sur mes muscles, massent ma tête, mes côtes, et je suis en plein extase. Lorsque ses mains s’arrêtent finalement, je prends un temps pour respirer et me retourne pour la remercier. V. m’embrasse alors à pleine bouche. Sa langue force l’ouverture de mes lèvres, sa chaleur se répand en moi et son baiser est comme son massage, chaud, doux, fort. Mon ventre se tord de désir et j’essaie autant que possible de lui rendre son baiser.  Puis, on se relève. Je suis totalement essoufflée et j’entends V. proposer un sauna. Cela me ramène brutalement à la réalité. Mon maître est dehors, en train de nous attendre, depuis un temps indéfini. En sortant, je ressens un mélange d’émotions : l’excitation d’aller lui raconter ce qui vient de se passer et l'appréhension qu’il soit frustré d’avoir dû attendre ou déçu que je l’ai embrassé sans sa permission. Mais il me semble agréablement surpris et heureux de ma joie et de mon excitation. Je saute presque littéralement sur place. Moi, qui trouvait cette petite soirée un peu trop sage, je ne regrette pas le déplacement.  V. m’emmène dans le sauna mais Maître J préfère rester dans le couloir. On s’installe côte à côte, très proches, mais je me sens de nouveau un peu pudique. Dame V. me raconte alors qu’elle est dans une situation personnelle un peu compliquée actuellement. Elle me parle de ses maîtresses, de ses frustrations, de ses besoins. Elle me raconte comment elle aime faire jouir une femme, qu’il faut être à l’écoute car chaque femme est différente. Je bois ses paroles, mais la proximité de son corps nu n’invite pas à la concentration. Parfois, elle joint le geste à la parole, me caresse la cuisse ou me prends par le cou et chacun de ses gestes envoie des ondes électriques dans mon corps. Sur le moment, je reste plutôt statique, je ne veux pas brusquer les choses, aller trop vite, trop loin. Je profite juste de ce moment.  Lorsque la chaleur nous étouffe, nous sortons retrouver J. D’humeur joueuse, il me demande si lui aussi aurait droit à un massage et propose que l’on se pose dans un coin câlin. V. nous indique qu’elle va aller se balader un peu et je lui dis qu’elle est la bienvenue quand elle veut. Maître J cherche donc un coin câlin et comme on ne souhaite pas forcément être dérangés, on en choisit un avec une porte qu’on laisse légèrement entrebâillée pour Dame V. Pendant notre déambulation dans les coins câlins, j’en profite pour observer quelques couples en action pendant quelques instants. La chaleur dans mon bas ventre augmente. Dans notre petit coin câlin, mon Maître s’installe sur le ventre et je commence à le masser. Ce n’est pas très agréable sans huile de massage mais j’essaie de m’appliquer et de mettre en application les conseils de V. J’appuie plus fort, je suis plus dure dans mes gestes et mon maître semble apprécier. J’hésite à lui proposer une fellation car j’ai peur que cela fasse fuir V. si elle passe la tête. Et effectivement, elle arrive peu après et nous rejoint dans le petit coin. Un moment de flottement à son arrivée est vite dissipé lorsqu’elle pose son paréo s’installe à mes côtés et propose de masser “dignement” monsieur J. Il se retrouve donc masser à 4 mains et je sens qu’il prend son pied.  Elle commence à masser sa jambe droite et j’essaie tant bien que mal de faire la même chose sur la gauche. Je suis chaque mouvement en essayant de les reproduire à l’identique. Puis V. masse son dos, sa nuque et moi je m’occupe du bas du dos et des fesses. Chacune trouve sa place. Sa chaleur à mes côtés est très agréable et je ne peux m’empêcher de regarder ses seins, ses reins pendant qu’elle le masse. Désolée maître, je suis assez peu concentrée. Pendant le temps du massage, une femme partage avec tout le club le plaisir qu’elle est en train de recevoir avec de grands cris de plaisir. Cela me fait rire mais Dame V. se demande comment on peut crier si fort pour cela. Puis, Maître propose de se retourner et se place sur le dos. V. se retire un peu vers le fond du coin câlin et je commence à lui masser le ventre, le torse. Je ne m’approche pas trop de la zone sensible car j’ai senti une petite tension lorsqu’il s’est retourné. Je n’insiste donc pas. Je rigole en disant que j’ai vraiment du mal à trouver la bonne force dans mes mains et que j’ai l’impression d’être vraiment nulle en massage. V. me dit avec autorité qu’elle va me montrer. Elle se place derrière moi et cette fois, son massage est presque brutal. Ses mains sont dures, fermes et me font parfois pousser des gémissements. Mon côté maso se réveille, j’aime cette douleur. Elle me rassure. J’essaie de continuer à masser mon maître mais il m’est difficile de me concentrer sur la douleur, le plaisir, son plaisir. Mais je sens qu’il ne m’en veut pas et il me dira plus tard qu'il a profité du spectacle avec le miroir au plafond. Elle me masse avec autorité et j’apprécie cette sensation d’être à sa merci. Je rêve que ces mains glissent vers mes fesses, vers mes reins, vers mes seins. Mais elle reste dans des zones bien définies. J’arrive parfois à glisser quelques caresses sur les jambes et l'entrejambe de mon maître, mais à ma grande surprise, il ne réagit pas, très concentré sur la situation.  Au bout d’un certain temps, elle m’invite à me pencher légèrement sur elle et commence à masser le haut de ma poitrine, sur le sternum. Ça fait mal, c’est bon. Je vis à fond l’instant présent. Ses gestes sont précis et ne descendent jamais trop bas, ce qui me rend folle d’excitation.    N’y tenant plus, je décide de me tourner vers elle légèrement pour la remercier d’un baiser comme la dernière fois. Mais elle se penche en même temps sur mon oreille et me titille le lobe avec sa bouche. Son souffle dans mon oreille me rend folle et d’un coup, elle m’embrasse de nouveau, à pleine force. Je suis scotchée, surprise, mais totalement excitée. Ses mains descendent enfin vers mes seins et les massent quelques instants, je suis en extase. Ma bouche parcourt son cou, son torse pendant que sa bouche fait la même chose. On se découvre par nos baisers, de plus en plus envahissants. Petit à petit, ses mains descendent sur mon ventre et le caresse, puis se dirigent vers mes cuisses. Je suis toujours plus ou moins allongée contre elle, à moitié tournée vers elle. La position devenant inconfortable pour elle comme pour moi, elle me demande de me retourner, ce que je fais avec inquiétude, ayant peur de briser la magie du moment. Mais dès que je me retourne, elle reprend là où elle en était. On s’embrasse de nouveau, nos bouches explorent l’autre avec avidité. Je sens tout à coup les mains de mon Maître se poser sur mon dos et me caresser et cela me lance une décharge. Je suis prise en sandwich entre les deux et je sens mon corps s’embraser littéralement de désir. Je lève les yeux vers elle et lui demande si je peux, en montrant ses seins. Pour toute réponse, elle pousse ma tête vers le bas et je pose doucement mes lèvres sur ses seins. Quel bonheur pour moi de pouvoir enfin lui lécher le têton, le prendre en bouche, le titiller avec ma langue. Je profite à fond de ce délice quand soudainement, elle me redresse, me pousse en arrière et je bascule vers le fond du coin lit, tout contre mon Maître.  La situation a totalement dérapé en quelques secondes et je me retrouve allongée sur la banquette, ouverte, offerte. Je jette un œil à mon maître qui observe dame V. avec attention et je sens son excitation même s’il reste un peu en distance pour ne pas interrompre la scène en cours.  V. entreprend de parcourir mon corps. Je ne vois pas ce qui se passe, mais je sens sa bouche, ses mains, parfois les deux partout sur mon corps sauf sur mon bas ventre, là où je rêve plus que tout qu’elle vienne y déposer ses baisers. Mais elle évite soigneusement la zone. Et pourtant chacun de ses baisers, touchers provoque chez moi une décharge d’électricité, je me  tords de douleur,  de plaisir, de sensations totalement hors de mon contrôle.  Parfois, ses lèvres me mordillent, d'autres fois me lèchent. Mon Maître, de son côté, me triture par moment les seins, lorsque V. ne s’en occupe pas. Je suis tellement heureuse qu’il participe, j'essaie d’attraper sa queue mais je n’arrive pas à me concentrer.  Soudain, sa bouche se pose sur mon clito et je pars au 7ème ciel. Ses lèvres embrassent mon bouton, sa langue lèche, ses dents jouent avec mon intimité et je ne sais plus où j’en suis. Je caresse mon Maître par moment, tente de ne pas crier le reste du temps, ne sait plus où donner de la tête.  La pression monte dans mon ventre. Je sens ses doigts qui descendent vers mon vagin et je me fige. Nous avons discuté un peu plus tôt (au café) que j’étais en fin de période féminine et que par sécurité, je m’étais équipée à ce niveau-là. Elle ne pouvait donc pas mettre ses doigts. J’essayais de trouver les mots pour lui dire cela sans casser l’ambiance, sans que tout s’arrête mais elle commença tout doucement à parcourir le bord de mon vagin avec son doigt et je perdis toute raison. Je ne pouvais plus réfléchir à rien, mon corps ne me répondait plus. En insistant un peu, elle arriva à introduire son doigt légèrement et se mit à me caresser l’intérieur du vagin, tout en continuant à lécher et sucer mon clito. Je gémissais et retenais mes cris. Je ne voulais pas me laisser aller à une telle démonstration au vu de notre conversation quelques minutes auparavant et je me mordis durement la main droite, la gauche étant occupée avec mon Maître. Cela le fit rire et il m’enleva la main de la bouche, comme s’il souhaitait que je crie fort. Soudainement il m’embrassa avec force, à pleine bouche. C’était l’un de nos premiers baisers réels et j’en restais toute retournée.    Le plaisir monte en moi à grande vitesse et je sens que je ne vais pas tarder à jouir. Je suis en extase de sentir sa bouche sur mon clito, son doigt dans mon sexe, la main de mon maitre qui torture mon sein, son sexe dans ma main. Je murmure à mon maître que j’ai envie de jouir, lui demandant ainsi son autorisation. Son éducation se révèle de plus en plus ancrée en moi, même dans une telle situation. Il me donne la permission avec un petit sourire et je me laisse enfin aller. Je ne peux retenir un cri et cet orgasme est à la fois merveilleux et douloureux tellement il est fort. Mon corps brûle, se tord, crie. Je suis totalement déstabilisée. V. continue à me lécher, me sucer et mon corps ne peut plus le supporter. Chaque contact m’envoie une décharge entre l’effet d’une chatouille et celui d’un coup de fouet. Je me tords pour que cela s’arrête et part en fou-rire. Je ne peux plus me retenir, l’intensité est trop grande. V. se redresse le sourire aux lèvres. J’hésite à me tourner vers mon maître pour m’occuper de lui, mais l’ambiance a changé, le moment est passé. On se rhabille un peu maladroitement, je me sens extrêmement gênée et quelqu’un propose d’aller boire un verre. Je descends les escaliers sur un petit nuage, ne sachant si je viens de rêver ou si j’ai vraiment vécu l’un des plus incroyables orgasmes de toute ma vie. En arrivant près du jacuzzi, V. semble changer d’avis, prend une petite douche et se dirige vers celui-ci. Ravis, nous la suivons dans ce bain chaud. Cela me fait un bien fou car j’ai un peu froid après tant d’excitation et de sensations.  On s’installe de nouveau dans le coin du fond, moi toujours entre V. et J. Après quelques minutes un peu tranquilles, je commence à caresser doucement mon Maître qui devient rapidement très réactif. Je suis heureuse de sentir quelques secondes plus tard ses doigts sur mon clito, jouant avec lui. Mon corps est de nouveau parcouru de frissons, pas encore rassasié. Je sais que je suis moi aussi en train de dépasser les interdits du sauna, mais à ce moment-là, ça m’importe peu. Par moment, ma main frôle la jambe ou la cuisse de V. qui se laisse faire, ne dit rien. Mais je n’insiste pas vraiment. Au vu de la configuration du jacuzzi, ma jambe est posée sur le muret en face de moi, faisant une petite barrière entre mes 2 partenaires et par moment, je sens des mains qui se baladent sur elle. Je comprends assez rapidement, que non seulement mon maître me caresse mais également la somptueuse V. En effet, mon Maître a une main, posée sur mon sein et l’autre sur mon clito. Il ne peut donc me caresser la jambe en deux endroits.  Alors, je me permets petit à petit des caresses un peu plus appuyées sur sa jambe, sa cuisse et je commence à me rapprocher doucement de son entre-jambe. Je ne peux pas voir son visage car elle est assise à côté de moi, près de mon épaule et je n’ose me retourner pour l’observer, voir si elle est d’accord, j’y vais donc très en douceur, étape par étape, guettant la moindre crispation ou geste qui indiquerait que je doive retirer ma main. Je commence à caresser les doux poils de son pubis et là encore, je ne sens ni rejet ni rapprochement. J’hésite à continuer. Peut-être n'ose-t-elle pas me dire non ? Petit à petit, mon doigt descend le long de sa petite fente et touche puis masse son clitoris. Et finalement, je sens qu’elle repositionne légèrement ses jambes pour me permettre un meilleur accès. Je souris et mon Maître me regarde avec curiosité. Il n’a aucune idée de ce qui se passe sous la surface de l’eau et je continue à le caresser doucement. J’ai l’impression à ce moment-là de les posséder un peu tous les deux. Je m’occupe donc avec un doigt puis deux de son bouton et je le sens petit à petit qui gonfle, qui pousse les lèvres pour sortir et je suis toute émoustillée. L’un de mes doigts commence à se diriger vers son vagin et à le caresser. Mais je reste à l’extérieur, massant simplement la zone. Soudain, je sens sa main qui attrape la mienne et l’espace d’une seconde, je pense qu’elle va la retirer et me demander d’arrêter. Mais avec autorité, elle prend mon doigt et se l’enfonce dans son vagin. Mes yeux s'écarquillent et de nouveau, je sens le regard inquisiteur de mon maître. Je m’applique donc à lui pénétrer délicatement le vagin avec mon doigt. C’est une sensation extrêmement étrange que d’avoir le majeur à l’intérieur d’un sexe, chaud, humide, plein et creux en même temps. Quelques instants plus tard, V. appuie sur ma main pour m’indiquer que je peux aller plus en profondeur, plus fort. Je commence donc à la doigter un peu plus durement, à jouer avec son intérieur, sans trop savoir ce que je suis en train de faire. Je rajoute un 2ème doigt et je sens sa respiration qui s’intensifie. A ce moment-là, mon maître a compris qu’il se passe quelque chose et il s’occupe de ma chatte en même temps que de mes seins. Il fait très très chaud dans ce jacuzzi. V. respire de plus en plus fort, elle se cambre un peu.  Si ça continue comme ça, il va falloir qu’on retourne rapidement dans les coins câlins.  Est-ce une menace, une invitation? Je lui souris simplement et lui dis que je la suis avec plaisir. Elle se dirige en nageant vers la sortie du jacuzzi et je la suis en lui caressant les fesses, les jambes. Maître J. nous suit, totalement surpris. Un petit passage aux douches rapides et nous repartons dans l’escalier. Je m’assure que mon maître nous suit et je vois que V. prend le couloir du hammam plutôt que du coin câlin. Pourquoi pas après tout.  Mon maître étant un peu en arrière, je m’assure qu’il a vu notre destination et je rentre derrière elle. Je suis hésitante entre les deux et V le voit. Je lui demande si Maître J. peut venir et elle dit oui sans hésitation.  Elle s’est installée dans la salle principale du hammam cette fois, sur le banc en hauteur et lorsque je m’assois sur le banc du dessous, ma tête est pile à portée de son sexe. Maître J vient s'asseoir à côté de moi. Dame V. se penche pour m’embrasser, stoppant net les milles questionnements qui me passent dans la tête pour savoir où commencer. Comme plus tôt dans la soirée, ses baisers sont envahissants, puissants, chauds et humides. Je commence à y prendre vraiment goût et à lui rendre avec plus d’assurance. J’ai le souffle court. Timidement, je me dirige vers ses superbes seins et lui baise longuement. Maitre J. me caresse le dos doucement et cela m’excite énormément. Je commence à descendre mes baisers sur son ventre et lui dit que les préliminaires ayant déjà eu lieu, j’ai envie de descendre directement. En guise de réponse, elle appuie sur ma tête jusqu’à ce qu’elle atteigne son clitoris. J’imagine que cela veut dire oui, en souriant intérieurement.  Me voilà devant son pubis, joliment poilu, son clitoris apparaissant délicatement entre ses lèvres. J’ai déjà lécher une femme lors d’une soirée en club, mais cela avait durer un dixième de secondes et je n’avais pas ressenti grand chose. Là, je suis follement excitée mais également stressée. Vais-je savoir faire? Quel goût a sa mouille? Je suis en terrain totalement inconnu et le stress me gagne. Finalement, je me lance et commence à lécher avec ma langue. Instantanément, elle bascule légèrement en arrière et je suis heureuse de la voir réagir. Je sens avec ma langue qu’elle est très mouillée et cela me fait plaisir. Ma langue se fait plus envahissante et ses réactions s’intensifient. Elle gémit, se contracte, se rapproche, pousse sur ma tête. Je “kiffe” ce moment, j’aime cette sensation. Mon Maître en profite pour attraper mes seins à pleines mains et je suis aux anges. Je rapproche mes doigts de son vagin et commence à la pénétrer doucement. Je sens par moment la main de mon maître se promener sur mon clito et je rêve qu’il me prenne par derrière. Mais il reste sage et contribue seulement à mon plaisir du moment. De nouveau, elle attrape ma main pour que je la pénètre plus fort, plus profondément. Je lui enfonce donc deux doigts, fort, en faisant des vas et vient et elle gémit. Je la suce, je l’aspire, je la lèche, je suis totalement concentrée sur son plaisir. La sensation de ses muscles du vagin se crispant sur mes doigts est extraordinaire. Son orgasme est comme ses massages, puissant, soudain, violent. Elle se contracte en avant, emprisonnant mes doigts, avec un petit cri léger. Je suis totalement ébahie, heureuse, soulagée d’avoir pu, su la faire jouir. Je continue à la caresser quelques instants et elle m’indique à un moment de m’arrêter. Je me retourne d’un coup et me met à genoux devant mon maître pour le prendre en bouche. Cela les surprend tous les deux et les fait rire. Peu importe, j’ai envie de sa queue, je ne suis pas encore satisfaite. Je me mets à le sucer avec application, j’ai encore le goût de V. dans ma bouche, c’est totalement jouissif. Je m’applique sur sa queue, le gobant autant que possible. J’imagine que V. me regarde et cela m’excite. Mais V. ne se laisse pas intimider et se glisse derrière moi. Elle commence à jouer avec mon clito. Ses doigts le presse, le masse, le triture et elle joue avec le début de mon vagin. En quelques secondes, j’ai un orgasme puissant alors que je suis en train de sucer mon Maître et je crie sur sa queue pour ne pas hurler. Je n’ai pas pu lui demander l’autorisation de jouir, car j’ai été surprise et j’ai la bouche pleine :) . Au bout d’un moment, mon Maître me relève, il a trop chaud, et préfère que j’arrête pour l’instant. Ce soir, mon plaisir lui est prioritaire et j’en suis très heureuse. Je me retrouve donc assise par terre, entre leurs jambes nues. Je les caresse, les embrasse et je me sens totalement à ma place, dans une réelle position de soumise. Je suis totalement satisfaite de ce moment-là et c’est une image que je grave dans ma mémoire.    Au bout de quelques instants, J. décide de sortir car il a trop chaud dans ce hammam. Au fond de moi, j’espère qu’il ne m’en veux pas trop d’avoir joui de nouveau (parfois les idées d’une soumise sont un peu idiotes). Je me retrouve seule avec V., un peu ailleurs, dans un autre monde, et je continue à lui caresser doucement les jambes, les cuisses, à l’embrasser, la léchouiller.  Il va falloir que tu te calmes un peu, parce que si ça continue, il va falloir que tu recommences. Tes désirs sont des ordres Fais gaffe, il va t’arriver des bricoles.  Je prends cela comme une invitation et en un instant, je me retrouve de nouveau au niveau de son sexe. Lors de cette nouvelle session de cuni, elle est plus directive, m’indiquant comment la pénétrer, me demandant de mettre plus de doigts (j’en rajoute donc un 3ème puis un 4ème). Elle s’ouvre au fur et à mesure mais je ne force pas. Elle me demande d’arrêter les vas et vient et de simplement masser avec mes doigts à l’intérieur de son vagin. Je sens sa chatte qui pulse sur mes doigts, et je continue en même temps à m’occuper de son clito avec ma bouche. Elle jouit d’un coup, d’une seule pulsion vers l’avant, avec un cri un peu plus fort que la fois précédente. C’est fort et extrêmement satisfaisant. On reprend notre souffle toutes les deux et soudain, elle me pousse contre le dossier du banc, m’installe et se penche entre mes cuisses. De nouveau, cette sensation incroyable de sentir à peine ses lèvres sur mon clito, comme un souffle d’air, de douceur et d’un coup, une succion, un petit mordillement qui me portent aux bords de la jouissance. Elle pénètre mon vagin avec ses doigts un peu plus profondément et je suis incroyablement frustrée qu’elle ne puisse pas aller plus loin. C’est tellement bon que je ne peux me retenir de jouir dans un long cri qui la fait rire. On s’embrasse ensuite et on reste ainsi quelques instants. Je me dis qu’on a bien profité et que l’on va rejoindre mon maître, mais elle me dit qu’elle est insatiable, qu’elle pourrait baiser toute la nuit. Elle aussi est frustrée de ne pas pouvoir me prendre complètement. Je m’excuse de mon indisponibilité et que j’espère que l’idée de mes menstruations ne sont pas trop dérangeantes. Elle me dit de ne pas m’inquiéter. Cela ne la dérange pas, au contraire, elle aime le goût cuivré d’un vagin féminin et que si on était ailleurs, elle me demanderait de me rendre disponible quand même. Puis, pendant quelques minutes, elle m’explique comment s’assurer de faire jouir une femme, les signes à chercher pour savoir si cela lui convient, pour deviner ce qui la fait jouir. Nous sommes l’une contre l’autre et j’aime cette proximité, cette douceur. Je continue à la caresser doucement. Et finalement, elle attrape de nouveau ma tête et me penche sur son clito. Je me repositionne et repart à l'assaut de son mont de vénus. Je m’applique à suivre les consignes qu’elle vient de me donner, me concentre sur ses contractions, son souffle, ses soupirs. Je la pénètre de nouveau avec plusieurs doigts directement. Elle est toujours aussi mouillée, je ne sais plus si c’est l'excitation ou la moiteur du hammam. Tout à coup, un couple entre et s’installe un peu plus loin mais en face de nous. Je lui demande si elle veut qu’on arrête mais elle fait non de la tête, je me remets donc à la tâche avec application. Le couple ne nous quitte pas des yeux. De nouveau, elle jouit fort, se courbant sur moi comme après un choc électrique, mais cette fois, son orgasme se prolonge un peu en petits soubresauts.    Cette fois, nous sommes toutes les deux un peu fatiguées et l’on sort sans regret. J’ai vraiment besoin d’un verre et hâte de retrouver mon Maître. Je suis dans un nuage cotonneux et j’ai l’impression de flotter. On retrouve Maître J. à l’extérieur, il nous attend dans le couloir et je guette avec attention son ressenti. J’espère qu’il n’est pas frustré, ni déçu d’avoir dû attendre aussi longtemps. Je n’ai aucune idée du temps passé à l’intérieur, mais ça devait être long. Je sais qu’il était d’accord sur le principe, mais la réalité peut être différente. Pendant que V. prend une douche un peu plus longue que la mienne, je lui raconte en deux mots ce qui vient de se passer. Il m’indique qu’il faudra que je mette tout cela par écrit bien entendu, que je serai punie pour avoir joui sans autorisation (mais il le dit avec un grand sourire). Le club s’est vidé entre-temps, il est minuit passé. Ma soirée ne s’est définitivement pas terminée en citrouille et je suis heureuse. J’aimerai proposer à mon maître un temps tous les deux avant de partir, mais je sens qu’il est passé à autre chose et qu’il est un peu fatigué. On se pose un moment dans les canapés à l’entrée pour se remettre de nos émotions, avant de rejoindre les vestiaires. En sortant du club, j’ai l’impression de passer dans un univers totalement différent. Il fait froid, il pleut et j’ai l’impression d’être différente. Nous nous quittons sur le pas de la porte après un échange de baisers et je grimpe dans un uber. Je suis comblée, même si je reste un peu frustrée de n’avoir pu satisfaire mon maître, ou être pénétrée par l’un ou par l’autre. Mais cela laisse le champ libre pour d’autres soirées à venir. Quelques échanges de textos assez chauds avec V. avant de m’endormir me confirment qu’il y aura probablement une nouvelle session de découverte de ma bisexualité et j’en suis très impatiente. Je m’endors (très tard), le sourire aux lèvres.   
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Par : le 18/04/24
 Pendant ces deux semaines, nous avons beaucoup échangés par téléphone avec Monsieur Gilles. Il m'appelait chaque jour, en, fonction de ses poses et des ses rendez-vous. J'attendais chaque jour ses appels avec impatience, seul les week-ends étaient longs sans nouvelles de Lui. Dès le lundi matin, j'avais posé mes jours, du lundi au jeudi. J'avais prévenu mon épouse que j'avais une formation pendant trois jours et que je ne serai pas joignable. Tout était en place et chaque jour j'avais une petite boule au ventre en attendant le lundi après-midi!!! Le jour venu, je suis préparé selon les ordres de Monsieur, avec et rasage complet de tout le corps. et suisparti largement en avance. Monsieur m'avait demandé d'aller dans un sex-shop acheter deux plugs, un petit et un moyen... Je me suis donc rendu dans un des sex-shop de la gare à Nantes...ce n'était pas le choix qui manquait !!! Je me suis porté vers des plugs en silicone noir, un bâillon boule en silicone noire également, et des bracelets en cuir pour les poignets et les chevilles...je devais avoir tout ce que Monsieur m'avait demandé! A 17h, j'étais comme convenu à la porte de son appartement. Je sonnai. Il est venu m'ouvrir, mais ne m'a pas laissé entrer. Après avoir regardé a droite et à gauche, il m'a ordonné de me déshabiller, là, sur le palier ! Mort de honte je me suis mis nu! Après m'avoir fait attendre quelques minutes, il m'a laissé entrer....heureusement, personne n'était passé sur le palier !!!!   Poses tes affaires et viens me rejoindre dans la salle. Tu as tout ce que je t'ai demandé? - Oui Monsieur j'ai les deux plugs, les bracelets, le bâillon  Parfait, donne-moi tout cela. Pour le moment c'est moi qui ait un cadeau pour toi.  Il me donne un petit paquet tout noir, avec un ruban rouge. Je l'ouvre devant lui et j'en sors un anneau en métal.... - Merci Monsieur...mais qu'est-ce que c'est?? - Ah tu ne connais pas ? C'est un cockring ... Tu vas le placer à la base de ton sexe, derrière tes couilles....allez exécution ! Ce n'est pas si simple de placer ce cockring quand on n'a pas l'habitude...J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois ! Le fait de bander n'arrangeait rien... Mais tant bien que mal j'ai réussi à placer cet anneau. -Très Bien tu le porteras désormais tant que nous serons ensemble, je t'interdis de le retirer même s'il te fait un peu mal au début, tu t'y habitueras tu verras! -Bien Monsieur, mais je devrais le garder quand je serai à la maison, même pour travailler? - Bien sur, c'est la marque comme quoi tu m'appartiens ! Tu vas le porter en permanence! 24h sur24, 7 jours sur 7. Et pendant que tu seras avec moi tu porteras celui-ci. Et il me tend un anneau beaucoup plus petit.  La pose est beaucoup plus facile, même si mon gland se met à gonfler et à devenir foncé.... Approche toi, tend moi tes bras !      A genoux je lui tends les bras, il y attache les bracelets, puis c'est au tour des chevilles. Il termine en me mettant un collier de cuir noir, qu'il ferme d'un petit cadenas... Lui seul pourra me le retirer désormais...             - Bien tu vas aller à la cuisine, tu vas commencer par passer l'aspirateur, puis tu prépareras le diner.      - Bien, Monsieur  Comme je me dirigeai vers la cuisine, je l'entends dire:" à 4 pattes... Ici les soumis marchent à 4 pattes devant leur Maître !" Je mis à 4 pattes pour aller chercher l'aspirateur à traineau dans le placard.  Je le branchai et commençai à le passer, quand arrivant derrière moi il l'arrêta et me dit: "pas comme cela"       Il avait une cordelette à la main...il la passa dans le cockring et dans l'anneau à la base de mon gland... puis l'attacha à l'aspirateur.              -tu dois le trainer sans y toucher avec les mains... Tu peux te mettre debout pour le passer tu seras plus efficace... Chaque mouvement de l'aspirateur me tirait sur les couilles et le gland....au début cela me faisait un peu mal mais très vite cette petite douleur s'est transformée en un grand plaisir!!! Et je sentais que je mouillais de plus en plus la cordelette... ce "supplice" dura une  bonne vingtaine de minutes. Il a fallu que je passe et repasse pour que tout soit parfait! Bien maintenant tu nous prépare un repas léger.... un potage cela ira très bien pour moi Bien Monsieur..... ( Mais pourquoi, j'avais été lui dire que je savais cuisiner et que j'aimais cela????) Le diner préparer il a fallu le lui servir, mais monsieur voulait un service spéciale. Petit plateau attaché comme l'aspirateur et dessus le potage, un verre, assiette et les couverts…Je peux vous garantir que marcher avec un plateau entre les jambes ce n'est pas simple, mais quand en plus chaque pas vous tire sur le bas ventre cela devient vraiment une tâche compliquée !!! J'ai quand même réussi à ne pas faire tomber trop de potage sur le plateau !!! Malgré cela, comme il y avait quelques gouttes sur le plateau, j'ai eu le droit à une bonne fessée... C'était la première que je recevais depuis mon adolescence...Et je ne me souvenais pas que cela chauffait autant !!!!  Apres le diner de Monsieur, j'ai tout ramené à la cuisine sur le même plateau, mais c'était plus facile car il ne restait pas grand chose.... Vaisselle Monsieur, m'a dit habille toi nous sortons Pantalon, chemise, veste ... voila très bien, je veux que tout le monde voit bien ton collier, de toute façon là ou nous allons cela ne choquera personne! MAis......   Non rien Monsieur.... PArfait, alors en route Nous sommes partis près du château d'Anne de Bretagne à Nantes, un petit Bar qui s'appelait Plein Sud . Monsieur était visiblement bien connu dans ce Bar, il y avait surtout des hommes, et quelques femmes qui discutaient entre elles. On salua un groupe d'hommes, visiblement des copains de Monsieur....  Monsieur me présenta comme son soumis.... Il est mon soumis depuis peu, mais je t'assure qu'il est fait pour cela....Il,apprend vite et aime visiblement cela.... Jete l'amènerai demain on verra comment il réagira!!!   Je ne comprenais pas très bien ce qu'ils voulaient dire.... - Approche toi ... Je fis un pas vers l'homme qui venait de m'adresser la parole.... Sa main se dirigea directement vers mon entrejambe... - ne bouge pas !  Ecarte un peu les cuisses... Bien Monsieur , cet homme à ouvert ma braguette et à  sorti mon sexe ...bien tu portes déjà les marques de ton Maître....C'est parfait....  Rhabilles-toi! Tout en me rhabillant je les entendais parlé et piercing et de tatouage....Heureusement Monsieur refusa en disant que c'était beaucoup trop tôt... Monsieur s'est assis, je me suis placé derrière lui, entre lui et l'homme qui m'avait parlé.... - Quoiqu'il arrive tu ne bouges pas, compris? - Oui Monsieur Au début je n'ai pas compris le pourquoi de cet ordre, mais au bout d'un moment l'homme à côté de moi s'est mis à me caresser de façon de plus en plus explicite!... PAs question de déplaire à Monsieur... je me suis laissé faire, j'avais honte de ne pas réagir et en même temps je trouvais cela tellement bon.... Comme nous étions dans un recoin de la salle, l'homme qui visiblement commandait le groupe m'a ouvert la braguette, puis m'a sorti une nouvelle fois mon sexe.... je bandais terriblement, et le cockring et l'anneau rendaient mon sexe monstrueux...ce qui n'est pas le cas d'habitude, je ne suis pas fortement membré...loin delà!!!       - En plus, il aime cela...pourtant avec ton anneau il doit avoir mal...et pourtant regardez comme il bande la salope !   Par contre, tu l'amènera à Josiane, pour qu'elle lui fasse une vraie épilation.... Tu t'es rasé quand?       - Ce matin Monsieur       - Parfait, Tes poils commencent à repousser, donc jeudi matin ils seront à la bonne longueur.... Tu l'amènes jeudi matin à 10h au salon elle saura quoi lui faire!       - Mais jeudi je ne peux pas, je travaille...       - Je ne veux pas le savoir tu seras jeudi matin à 10h au salon, pour le reste tu te débrouilles...       - Bien Monsieur Nous sommes restés encore un peu, monsieur me caressait discrètement, tout en parlant avec les autres. Puis nous sommes rentrés à l'appartement.       - Tu dois être crevé... pour une première soirée tu as été gaté ... Il ne t'a même pas gifflé....tu dois lui avoir plû!!! tu seras bien le premier que je lui présente et qui ne se fait pas rabrouer aussi sec !  Tu es vraiment une belle petite lope tu sais !        Monsieur avait préparé un petit matelas, au pied de son lit, il m'a attaché les poignets dans le dos...       - Pas question que tu te touches cette nuit !  Je te mets le réveil à 6 h pour demain matin, le temps que tu prennes ta douche et que tu prépares mon petit -déjeuner pour 8h30...       - Bien Monsieur... Monsieur s'est couché et je suis resté un long moment a genoux sans trop savoir quoi faire, voulait-il que je le suce ? Comme il ne disait rien j'ai décidé de m'allonger sur le  petit matelas et d'essayer de dormir….    à suivre    .../...  
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Par : le 05/01/15
Voici un article fort bien écrit que je me permets de publier, avec l'aimable autorisation de son auteur, Claude LEGENDRE Délivrez moi de moi... Quel est donc la motivation première de la soumise? Celle qui la pousse à se faire dominer dans ses relations sexuelles, jusqu'à parfois ses limites les plus extrêmes ? Sans doute parce qu'en ‘choisissant’ de perdre son libre arbitre, elle se libère ainsi de la peur primitive de l’humain envers l’écrasante responsabilité que constituent les innombrables décisions à prendre tout au long de sa vie. Contrairement aux idées reçues les femmes soumises sont presque toujours des femmes de caractère dans la vie. C'est souvent même une bonne manière de les repérer dans la vie de tous les jours ! Cette soumission consentie est pour elle un moyen de décompresser, de lâcher prise par rapport à un quotidien qu’elle aime ordinairement contrôler. Une façon d’inverser la tendance, de se laisser faire, de ne plus être en état de pouvoir réellement maîtriser cette nouvelle situation. Une sorte d’exutoire, d’oubli de soi...Sous contrainte maximale, la voici soudainement libérée de toute obligation d’action, de toutes responsabilités... Et puisqu'on décide de tout pour elle, elle n’a rien à délibérer, rien à trancher et réintègre ainsi le paradis perdu de la petite enfance ! Et un choix de transcendance spirituelle par l’oblitération du Soi qui ne passe plus par la prière enfantine, tombée en désuétude, mais par le masochisme et l’objectification sexuelle. Bien sûr dans sa jeunesse notre soumise s'est trouvée confrontée à ces fantasmes qui lui faisaient peur et honte, en contraste total avec son éducation et plus tard, avec d'éventuelles idées féministes. Combien ai-je vu ainsi de féministes s'étonner de découvrir ces penchants si soigneusement cachés au plus profond d'elles-mêmes ? Mais après avoir franchi le pas, leur regard change et elles reconnaissent que dans un cadre limite, établi à deux, elles s’épanouissent pleinement. Même si dans la vie au quotidien elles sont toujours loin d'être soumises ! Force leur est de reconnaître que dans cette nouvelle condition elles se sentent respectées, admirées, même quand elles se font cracher au visage. « Parce que c’est plus profond que ça, parce que je le veux », « Je me sens respectée parce que je me respecte, parce que j’en ai envie et que l’autre est à mon écoute. » Sans doute est-ce aussi parce que les relations avec leurs différents partenaires sont très profondes et nécessitent de part et d'autre, une implication totale de soi, contrairement aux relations classiques qui se succèdent, sans trop laisser d'empreintes sur les âmes et les corps... La confiance étant une chose essentielle dans cette relation, il faut accepter de se dévoiler totalement physiquement et mentalement, et accepter aussi tous les aspects de l’autre. Plus de tabous, les limites sont verbalisées, parfois repoussées, mais jamais dépassées sauf si les deux protagonistes l'ont souhaité. La confiance doit être totale mais suppose de se connaître parfaitement l'un, l’autre. Le dominant seul sait qu'un « non » peut vouloir dire « oui », qu'une muette acceptation peut être un signal pour aller plus loin et qu'un regard échangé peut signifier l'implicite acceptation de franchir une nouvelle étape, bien au-delà des limites convenues. Délicat : surtout pas se tromper et sentir parfaitement les besoins de l’autre... Quant à la découverte de la douleur… La soumise découvre qu'elle est relative et se teinte vite de plaisir. Oui une claque fait mal, tout comme se faire étrangler, tirer les cheveux ou se faire pénétrer « violemment ». Mais c’est une douleur recherchée, consentie, différente des autres, presque apaisante lorsqu’elle arrive ! Et quel délicieux suspense avant que la claque n’arrive ! Et quels précieux instants que ceux qui voient lorsque l'esprit s'égarer indéfiniment dans l'infini du « subspace », signant ainsi, pour au moins un instant, pour un instant seulement,le moment si rare et si désiré du total oubli du soi ! Claude Legendre
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Par : le 05/10/15
"Je vais te faire mal petite chienne" je ne peux répondre, mon attention est prise par cette voiture qui ne cesse de freiner.. Je le mérite de toute façon.. Au bout de 20 minutes interminables de "touche touche" je retrouve l'autoroute, et tente de rattraper tout ce retard.. Il est quasiment 22h, je trouve son hôtel, me gare, arrange ma robe pour cacher mes bas.. le parking est plein.. Rejoins sa chambre que je cherche.. trouve l'escalier qui mène à l'étage en dessous.. Je ne comprends pas l'endroit, mais je perçois un homme, en costume, assis dehors.. C'est lui.. je m'arrête nette. Je le regarde.. Beau comme un Dieu... L 'air sérieux imperturbable. Me fixe et fume sa cigarette.. Je suis heureuse.. Mais j'ai peur.. Descends l'escalier.. et marche à lui sans pouvoir le regarder.. Je ne note aucune réaction de sa part, pose mes lèvres timidement sur les siennes, en demandant poliment comment il va, et me tord un.. "Non, je suis très énervé" Fuyant son regard noir, je n'arrive pas à le jauger. Je pose mes affaires, fume et me perd en regardant cette Lune si claire.. Il éteint sa cigarette, ne dit rien et rejoins sa chambre, je le suit.. Me fais entrer, pose mes affaires au sol. Il me gifle sévèrement, me pousse sur le lit, saisit mon écharpe qu'il serre encore plus. Vérifie mon décolleté, me gifle à nouveau, tire et pince fort le bout de mon sein, observant ma souffrance, Me relève, saisit mes cheveux, m'embrasse passionnément.. il s'assoit sur le lit et me prend dans ses bras.. à cet instant c'est l' ivresse, des frissons me parcourent sans discontinuer.. Je le respire, le touche.. j'ai tellement envie de le serrer que je crains de le blesser... Des larmes montent en le sentant lui aussi m'étreindre comme un fou.. Sa bouche est délicieuse. Mon Dominant, retire ma veste, mon écharpe et m'agenouille à ses pieds, me fait avancer un peu plus loin et me somme de ne pas bouger. Obéissante, je patiente dans ma position d'animal. Il attache la laisse à mon collier que j'avais au préalable mis avant de partir, Divin relève ma robe à la taille, châtie sa chienne de sa longe de cuir, Le coup et le claquement m'excite profondément, tête baissée je reçois mes punitions Ses doigts me fouille, j'adore ça, j'en veux plus "tu mouilles ma Salope" Il s'arrête me place tout près de son visage, empoigne mes cheveux "Alors comme ça tu voulais que je te paie pour te baiser?" j'hoche un oui de la tête malgré ses mains ferment qui me tiennent "tu crois que je vais te payer pour te voir et te baiser salope? Réponds." - C'était de la provocation Maître - Tu as trouvé que ça? Tu te sent toute merdeuse là?... Alors écoute moi bien. Tu es ma pute.. A moi, je paie pas pour te baiser. Je serai ton proxénète. D'accord? Tu crois que tu vaut combien?" Je ne tiens pas à répondre.. " 600 euros .. Pffff...Tu vaut beaucoup plus que ça." Une claque ponctue son avertissement, il me relâche, place ma tête baissée, "Ne bouge pas." Je devine qu'il cherche ses subsidiaires. Ses mains me cambre, je n'arrive pas à décrire ce qu'il fait..Mon désir monte et s'impatiente.. Je comprends qu'une pointe parcoure mon derrière, à l'odeur, c'est un marqueur.. Que je sais indélébile.. Il s'affaire silencieux. Se plaçant maintenant devant il écrit aussi au dessus de mes seins, patiemment. "Tu sais ce qu'il y a de marqué sur ton cul ma chienne?" - Non Maître - MA PUTE. Et là? Je baisse la tête, devine des lettres capitales, mais ne vois pas son inscription. " CHIENNE parce que c'est que tu es. C'est ici qu'est ta place. Au pied de son Maître marquée comme une pute." Mon désir s'attise. J'aime tellement celle que je suis à cet instant. Mon acquéreur honore mon visage de son crachat, qu'il prend plaisir à étaler. il cambre son animal pour lire fièrement son marquage seins tendus, qu'il caresse divinement. Maître s'introduit dans ma bouche pour se faire sucer, retire ma main qui prenait appuis sur le lit afin d'éviter le moindre confort, et décide même quelques secondes après de m'entraver. Mains jointes dans le dos, bras tendues. "Lèche mes pieds." Je me soumet, et baise ses pieds ainsi, chiennement positionnée, totalement enflammée.. je le lèche sensuellement, langoureusement, longuement.. ses soupirs m'encourage... "Que c'est bon de te voir comme ça, marquée, à mes pieds. Lèche encore." Comme un accessoire il baise encore mon couloir, me bifle de sa belle queue tendue... Me doigte, mon plaisir est intense, il me fait couler sans difficulté, et sent ma liqueur se répandre sur sa main et le long de mes cuisses... Il insère ses doigts trempés dans ma bouche pour me faire gouter sa victoire.. Au sol, je découvre ma flaque. Mon Beau, Mon Maître sait m'assouvir. "Vas nous servir le champagne" Domestiquée, je le sert.. Nous échangeons un peu le temps de cette pause, courte, car à nouveau ma bouche couronne sa verge longuement, et y prends un plaisir divin. Il me retourne, et caresse mon dos de son fouet... Le pose lourdement sur l'épaule, les lanières froides glissent jusqu'au bas des reins.. J'en frissonne, cela m'excite terriblement. Ses coups se précisent, plus sévères.. je sursaute et gémis, il me visite de ses doigts "Mais tu coules petite chienne. Ecarte." A présent sa cravache tapote entre mes cuisses pour disposer d'une vue plus explicite Et corrige Sa Pute Ses coups sont impitoyables, cinglants, strict, il frappe aux mêmes endroits.. J'ai mal, mais exulte.. Le bruit du souffle, le claquement de sa badine, la douleur que Maître m'afflige, m'honore parfaitement.. Je ne veux pas qu'il s'arrête.. J'aime ma pénitence.. J'aime qu'il m'offense; Sadique poursuit ses châtiments en me placant, debout, face au mur, cambrée au maximum. Me prends soudainement, le sent merveilleusement bien, glisse en moi, et me baise comme il aime.. Violement. Comme une Salope, je me cambre plus, croise les jambes et me tord pour jouir sur ces assauts.. Il me prend aussi contre la fenêtre rideaux fermés, petite perverse espère qu'on la voit, qu'on l'entende Il bande fort.. je la sent presque totalement, continue et me pénètre profondément, par derrière sur le lit, il me fait mal, son sexe majestueux me charge, je tente de m'avancer pour qu'il me prenne moi loin.. Bel gueule est pris d'une bestialité sans pareil et ne me laisse pas la moindre chance de m'échapper.. Mes cris ne le freine pas et me baise comme il veut. Je le supplie d'arrêter, mais sa main étouffe mes supplications, mes cris. Me prend. De force. Il n'en a pas terminé; Il me retourne, met mes jambes tendues écartées pour en découdre. Son sexe est raidit au possible, il me baise aussi fort et jouit. Mourant sur mon corps.. Son ultime plaisir, vider le préservatif sur mon buste, et fait lécher tout son foutre à sa chienne. Irréelle.. Nous reprenons doucement nos esprits Un instant complice, tendre que j'affectionne tant se perpétue.. Je ne sais pas qu'elle heure il est mais je dois m'inquiéter de rentrer.. Je n'en ai aucune envie, nous fumons, buvons, bavardons.. Mais je reste totalement surprise car Maître retrouve toute sa vigueur, et ne tarde pas à empoigner mes cheveux pour lui la sucer.. Dévouée, obéissante je m'y attèle.. il bande aussi fort qu'il y a quelques minutes, j'ai peine à l'avoir entièrement dans ma gorge, mais il me force, me garde contre lui, je bave beaucoup..j'étouffe, parviens à respirer.. mais très peu de répit.. Au bord du vomissement Il décide de la cadence... baise ma bouche très fort et profondément, il ne me laisse toujours pas respirer, et parviens rapidement à me pencher pour vomir au sol.. Il exulte, et je suis totalement humiliée; Cela l'excite vraiment, il me replace, et se fait sucer à nouveau "Tu veux boire?" - Oui Maître. Bouche ouverte, j'attends mon cadeau... Je l'admire.. Ainsi fièrement sa semence jaillit. Et ne lui laisse rien avant de tout avaler.. Il est 1h30 du matin.. je n'ai aucune envie de partir.. mais finis par disparaître péniblement.. extrait http://carnetdebordduneputain.unblog.fr/
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Par : le 18/01/16
Cela a débuté par des regards complices, des sourires, deux à deux, avec notre troisième comparse, spectateur. Des échanges, de la gaité, teintée de moments de concentration. Un peu d'hésitation puis la voilà qui fuse, fredonnant une mélodie, je crois que c'est ce qui l'aide à visualiser les cordes et se laisser guider par elles, ou l'inverse, parfois on ne sait plus trop... Elle a commencé par les cheveux, une tension me maintient la nuque vers l'arrière, mon visage est immobilisé partiellement et je ne la vois pas progresser dans mon dos. Mais je suis désormais maintenue par un takate, épaules bien tirées vers l'arrière. Elle sautille, s'arrête, contourne, reprend, noue; la corde vibre, s'étire, s'allonge, enserre, caresse, opresse... La corde serre mon buste, la respiration se fait plus gênante mais j'aime cette sensation, je ralentis juste le rythme comme dans un effort physique. Le harnais de hanche se dessine, la jupe se relève, elle place le chiffon de tissu de façon «esthétique», nous en rions. Elle pose un premier mousqueton et replie une jambe, je me hisse sur la pointe de l'autre pied, extension maximale, inconfortable déséquilibre mais je ne souffre pas, j'essaie de rester droite tandis qu'elle poursuit ses circonvolutions, un regard en coin au passage de ses yeux rieurs. Je sens la jubilation la gagner. La seconde jambe se hisse à son tour et me voilà flottant entre le bambou qui me retient et le sol que je ne vois plus. La posture est douloureuse car la corde scie ma cuisse, appuyant sur la chair à peine protégée d'un voile fin. Elle ajuste la position des jambes pour atténuer la douleur. Je sens les cordes me pénétrer et dans le même temps paadoxalement, je me sens transportée. Elle bondit, toute à sa joie, émerveillée par sa propre réalisation. Elle exulte, rayonne, totalement ravie de son œuvre. Puis elle s'allonge sur le sol juste en dessous de moi, observant, joueuse. Je me balance, sans peur, entièrement sereine, gagnée par un étrange bien-être. Je suis totalement entravée mais la douleur s'estompe, doucement, et je me sens détachée. De mon corps, des considérations de temps et d'espace, même de mes deux compagnons qui semblent plus lointains. Comme une conscience différente, méditative. Comme j'aimerais rester ainsi longtemps! En apesanteur... nb C'était la seconde fois que Thutale m'encordait (la première est narrée de façon plus "poétique" ici http://www.bdsm.fr/blog/2149/sa-proie/ ), et c'était ma première suspension...
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Par : le 25/07/18
J'ai six ans. Peut-être huit. Les épaules fuyantes, le regard implorant, je ne suis plus qu'une plaie et un visage souillé de larmes. Je ne suis plus que douleur. Il y a un vague écho lointain dans le cuir qui lacère, il y en a davantage dans les larmes qui coulent en continu, cette suie noire qui fond sur mes joues. Je voudrais l'essuyer, enlever cette saleté qui me couvre toute. L'instant d'avant j'étais une femme assumée, libérée, jouisseuse et maintenant je suis une fillette de six ans prise en faute. Je suis de plus en plus petite. Je rétrécis sous les coups qui pleuvent. Morveuse, liquéfiée, je me ratatine sur moi même. Je voudrais presque disparaître sous terre. Du moins que mon corps disparaisse. N'être plus qu'un pur esprit de petite fille sage. C'est ce que je suis tout au fond, je le sais bien. Mais je ne peux m'empêcher de faire des bêtises, de happer le regard des hommes, de provoquer leur désir, de voir leur sexe se dresser, d'en être à l'origine, de me comporter comme une effrontée, une impudique, une salope. Je me mords les lèvres pour tenter d'étouffer de nouveaux cris. Abnégation, silence, maintien. Même de cela j'en suis incapable, je geins, je pleurniche comme un bébé. J'ose le regarder dans les yeux, assombris, sévères, y trouver la force, y lire le désir. Je ne sais pas ce que j'y lis, les mots secs forment une litanie cruelle, parfois plus durs que les coups. Sa bouche se tord autant que sa ceinture. Il me réprimande, il me punit, sans ménagement, sans indulgence. Implacable, impitoyable. Je crois ne l'avoir jamais vu autant que cette fois si âpre, si ardemment désireux de me faire mal, de me dire des choses humiliantes. J'attends, j'espère sa clémence. Tantôt je me sens lâcher, tantôt je résiste, je refuse, je nie l'évidence. Suis-je si méchante, si vicieuse pour mériter cette sanction ? J'étais prévenue pourtant, la peine devait être exemplaire, je devais être sévèrement punie. Je pensais être prête. Je pensais pouvoir endurer mais ma détermination fond au fur et à mesure, je perds courage, j'abandonne toute dignité. Je suis une loque avec une âme de petite fille, qui perce ma pupille. Vois-moi, vois comme je suis petite et sans défense, accorde-moi ton pardon. Non pas encore, le cuir cingle encore sur ma peau. Puis, le couteau lacère le tissu. Regarde-toi, regarde comme tu es indécente, à quoi donc te sert une culotte si c'est pour l'ôter devant le premier homme venu ? La robe tombe en lambeaux, la culotte est déchirée. Je suis presque nue, les bras resserrés sur mes seins et mon sexe. Je tente en vain de retrouver un semblant de pudeur. Je pleure toujours, sans m'arrêter. Il me semble que je ne m'arrêterai jamais. Jusqu'à ce que qu'enfin, la punition cesse et que sa voix s'adoucisse, que ses yeux s'éclaircissent. La petite fille souillée peut alors aller se laver, avant de trouver son réconfort dans les bras de son tortionnaire.
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Par : le 07/08/18
Lyon. Restaurant Les Comédiens rue E. Herriot. Juin 1994. Je me souviens de tous les détails de cette scène. Les personnes présentes, l'endroit exact où se situe notre table, la température plutôt chaude pour la saison, ce qu'elle porte, la façon dont elle entre dans ce restaurant où je dîne avec des amis, ce que je ressens en la voyant pour la toute première fois. Ce que je me dis aussi : "c'est exactement elle, je veux cette fille". Lise. Grande. Mince et bien faite. Etudiante en Droit. Une grande robe bleue, un grand chapeau de paille élégant. Des yeux bleus hypnotisants. Une semaine plus tard, je la croise de nouveau dans une fête sur les pentes de la Croix-Rousse. Guitare. Elle chante. Bien. Clapton et "Tears in heaven" qui achève de m'ensorceler. Je la raccompagne, tard. Premier baiser sur les quais du Rhône, elle traversant vers la Guillotière, moi rejoignant St-Georges. Je la voulais et je l'embrasse dans la chaleur de la nuit. Tout est allé vite. Nos amis communs sont passés par là, sans aucun doute. Je n'ai pas cherché à cacher mon trouble, mon état d'hébétude totale disons la vérité. Un sourire béat sur mon visage. Subjugué. Elle souffre à l'époque d'alopécie nerveuse. Aussi porte t-elle toujours un chapeau, une casquette ou un bandana noué sur son crâne. Crâne que je la persuade rapidement de raser totalement. Elle assume parfaitement cette tête lisse en public, d'un érotisme qui aujourd'hui encore, à mes yeux, ne se dément pas. C'est l'été. Une bande d'amis, pas grand chose à faire si ce n'est profiter de la vie. Pique-niques, virées en 2CV, "Allons à la campagne" de Kent hurlé à pleins poumons. Des rires, des discussions, des soirées arrosées. Période magique. Nous sommes restés ensemble quelques semaines Lise et moi, mais notre relation n'est jamais devenue sérieuse. Pas de sexe pour cette première période. Première, oui, car il y en aura d'autres. Une présentation à ses frères, quelques jours chez ses parents en Savoie, puis la séparation car elle ne ressentait pas ce qu'elle avait espéré. Fin du premier épisode. Je me souviens en détails de mon retour en stop et des heures passées au péage de Chambéry, à attendre une bonne âme. Poursuite de mes études, direction Paris. 2 ans se passent. Retour à Lyon pour travailler quelques mois dans un hebdo local. Et nouveau contact avec Lise. Nous nous remettons ensemble. Elle est plus mûre me dit-elle, regrette d'avoir rompu. Pas de sexe, enfin pas vraiment. Elle aime que je la masturbe avec la paume de ma main bien à plat sur son mont de Vénus, elle allongée  sur le dos, cuisses ouvertes, ou bien sur le ventre, fesses relevées, ma main glissée sous son ventre, entre ses cuisses. Elle ne me suce pas mais me caresse. J'attends  plus bien sûr. Mais je ne sais sans doute pas l'y amener. Départ au service militaire.  Deux ans dont un en opération extérieure. Nous nous retrouvons à chaque permission. Toujours pas de pénétration. Puis vient la nouvelle rupture. Plus dure pour moi cette fois. Je suis amoureux, du moins je crois l'être. Elle, elle est désolée mais elle ne peut pas, n'est pas assez amoureuse. Bref.... je l'oublie, enfin non, je ne l'oublie pas mais je vis ma vie. Rencontre, mariage, enfants, carrière. Presque 20 ans s'écoulent avant que je ne la recroise. Je n'ai pas passé toutes ces années en l'ignorant. J'ai suivi sa vie, du moins ce qu'elle en a laissé voir sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Je m'interroge encore. Nostalgie sans doute. Ou autre chose. Elle a trouvé l'amour me semble-t-il, est devenue maman. Je ne sais rien d'autre. Il aura suffi d'une terrasse de café. Elle lisant Barjavel. Moi prenant une bière avec un ami. Elle est redevenue brune, une magnifique chevelure. Presque dommage, j'aimais son crâne lisse. Regards échangés... Est-ce elle ??? J'en suis sûr. Oui, c'est elle. Aussi belle, plus "femme" avec les années. Magnétique, toujours. L'ami prend congé et Lise se lève. "Bonjour Victor... cela fait longtemps." "Bonjour Lise.... oui, 19 ans exactement. Tu es... radieuse je dois dire. Que deviens-tu ? Je t'en prie, assieds toi." Elle me raconte ces années. Son mariage, son divorce, la garde de sa fille puis le choix de cette dernière de vivre avec son père. Je lui raconte mes années. Mariage, paternité, lassitude mais pas de divorce. Elle habite juste à côté, m'invite à poursuivre la conversation chez elle. Son charme opérant toujours sur moi, plus que jamais devrais-je dire, je la suis, trop content de respirer son parfum, admirer ses courbes et entendre sa voix. "Tu sais" me dit elle une fois la porte de son charmant appartement refermée "J'ai bien changée. La Lise un peu prude que tu as connue, elle n'existe plus... j'aimerais, disons, me faire pardonner de t'avoir largué, deux fois..." Je reste sans voix, me demandant si je suis en train de bien comprendre ce qu'elle me dit, si elle me propose bien ce que je crois... "Ca m'a fait mal tu sais, à l'époque. Surtout la deuxième rupture, j'étais amoureux, moi. Dis-moi, comment pourrais-tu te faire pardonner ? Et bien... peut-être comme ceci..." Lise s'approche et me prend la main. "Viens..." Elle me conduit dans une petite pièce. Son boudoir me dit-elle. Un grand miroir, allant du sol au plafond. Ambiance feutrée, tentures, fauteuil et méridienne, légère pénombre. Je m'attends à un baiser, pour commencer. Mais elle s'agenouille, ses yeux dans les miens. Pas un mot. Je suis subjugué, anesthésié par la surprise. Elle me libère, déjà dur et tendu. Petits baisers, coups de langues sur mon gland, le long de ma hampe. Ses doigts qui m'enserrent, sa langue sur mes testicules. Une fellation divine. Elle m'avale presque entièrement, joue de ses lèvres qui m'effleurent, m'embouche à nouveau. Jusqu'au bord de l'explosion. Puis elle se redresse, me tenant toujours entre ses doigts. Elle relève sa jupe, ne porte rien dessous. Une main en appui sur le dossier de la méridienne, reins cambrés, cuisses qui s'écartent... son regard toujours vissé au mien : "Viens... baise-moi". Je ne me fais pas prier davantage. Aucun homme n'y résisterait, surtout pas moi. Lentement d'abord. Savourer cette possession, mains sur sa taille toujours aussi fine. Je m'enfonce en elle. Elle est trempée, me désire. Je la prends jusqu'à la garde, me retirant lentement pour mieux m'enfoncer, de plus en plus brutalement. Elle apprécie, me le dit. "Encore.... baise moi bien, baise moi bien fort... vas-y... je suis ta salope.... ". Je ne la reconnais effectivement plus, mais pour l'heure, pour l'instant je devrais dire, j'en profite pleinement. Les questions viendront plus tard, après la jouissance. Ses mains ouvrent ses reins, me les offrent. Elle tourne la tête, me regarde et..." Encule moi,... j'aime être enculée comme une chienne. Vas-y, enfonce ta queue, baise moi le cul..." Il est des jours où vous vous pensez béni des dieux, enfin de celui de la luxure pour ma part. Je la sodomise, lui claque les fesses, la défonce aussi fort que possible en regardant ce tableau sexuel dans le grand miroir... Tableau d'une beauté sauvage, animale. Elle répète qu'elle est ma pute, ma salope, qu'elle veut que je la remplisse, que je lui donne mon foutre... Ce que je ne tarde pas à faire, en hurlant mon plaisir alors qu'elle atteint elle aussi le nirvana des sens. Nous sommes trempés de sueur, souffle court. Nous restons ainsi de longues minutes avant que je ne me retire. Je l'ai baisée sans capote. Folie pure, je le sais. Mais une autre folie, plus puissante encore que le risque, s'est emparée de moi. Et puis.... il s'agit de Lise... MA Lise... et j'avais un compte à régler avec notre passé. Elle s'agenouille à nouveau et me nettoie, longuement. Elle ne semble pas rebuter par cette queue qui vient de sortir de ses reins. "J'espère que tu as aimé" me dit-elle..... "C'était..... inouï, et inoubliable. Je te remercie, sincèrement. Il y a longtemps que je n'avais pas joui aussi fort." "De rien, nous n'oublierons pas non plus, rassures toi. Tu m'a bien baisée et j'ai joui très fort moi aussi." Elle ne me laisse pas le temps de rajouter quelque chose et m'embrasse à pleine bouche...."A très vite, à très très vite" me murmure t-elle en me glissant un petit bristol avec son numéro dans la main. Retour à la rue, nuage sur lequel je flotte, jambes coupées par le plaisir, interrogations multiples. Incompréhension totale. Retour en arrière et rediffusion du film. "Nous n'oublierons pas non plus....". Nous ? Mais c'est quoi ça ? Une erreur ou bien ??? Réflexion à vitesse supersonique. Evacuation des hypothèses fumeuses. N'en reste qu'une seule, qui douche instantanément mon euphorie : le miroir. Chapitre Deux Des heures à me morfondre et à me perdre en conjectures. Je passe une mauvaise nuit. Puis vient le matin, et enfin seul, de retour au bureau. Hésitations, encore, puis j'ose. Sonneries, elle décroche, fébrile est un mot faible pour décrire mon état. J'ai décidé de ne pas la laisser parler. Il faut que je sache. "Bonjour Lise. Je vais être direct. Hier tu as dit, nous n'oublierons pas non plus. Pourquoi ce nous ? Ta langue a fourché ou.... " "Quand peux tu être libre aujourd'hui ?" Sa question me désarçonne. Je m'attendais à une réponse, pas une question sans rapport... "Euh... 12h30 ?" "Alors à tout à l'heure. Tu connais l'adresse, la porte sera ouverte. Tu auras ta réponse. Je te conseille de ne pas être en retard". Nouvelles heures à me torturer l'esprit. Fébrilité accrue. Je ne tiens plus en place. Je décide d'y aller en avance, à pieds, pour essayer de me vider l'esprit. Mais les questions m'assaillent de plus belle après cette courte conversation. Pourquoi son conseil ? Si elle ne m'a pas répondu, c'est que le "nous" n'était pas une erreur de sa part. J'imagine le pire sur ce nous. Chantage, extorsion, enfer et explosion de ma vie. Après tout, que sais-je de la sienne sauf ce qu'elle a bien voulu m'en dire ou ce que j'ai trouvé sur le net ? Encore une fois, j'ai laissé ma queue me diriger, j'ai été faible.... Je me console en me disant que cette séance de cul était sublime. Mais c'est maigre face aux conséquences que j'imagine. Reste qu'il est trop tard et que je ne peux reculer le temps. 12h29, je monte les deux étages. 12h30, je pousse la porte effectivement entrouverte. Des voix, le boudoir. Je m'y dirige et reste figé sur le seuil. Statufié par ce que je vois. Incapable de bouger, de réfléchir, de parler. Lise, à genoux. Le crâne à nouveau lisse. Collier de cuir à son cou, bas et gants de latex noir, mains dans le dos. Une autre personne. Féminine. Grande, belle me semble t-il. Bustier noir sur sa peau caramel, jupe longue, noire également, talons aiguilles. Etrange créature envoûtante et effrayante qui se tient dans une relative pénombre. Entre les deux, la source des voix. Un écran et un film. Notre film, celui d'hier, vu de l'autre côté du miroir. Du porno trash dont les deux acteurs sont parfaitement reconnaissables. Je suis fasciné, hypnotisé par ce que je vois. Et la créature ne me laisse pas le temps de sortir de ma torpeur. "Avant que tu ne réagisses, mal sans doute, sache que tu visionnes une copie. La version originale est en lieu sûr, sur le cloud. Alors ravale ta dignité, ton éventuelle colère, et écoute. Ecoute moi bien : tout d'abord, si Lise a agi de la sorte, c'est sur mon ordre. Oh bien sûr, c'est elle qui a proposé ta candidature, mais c'est moi qui ai fait ce choix. Ensuite, elle n'a fait que m'obéir. Tu as bien entendu: m'obéir. Je suis sa Maîtresse. Maîtresse Inès, comme toi aussi tu vas m'appeler à partir de maintenant. Je crois que tu es un homme intelligent, tu imagines aisément ce qu'il adviendra de ce film. Sûr qu'il sera très apprécié de ta femme, de ta famille, de tes collègues. Et je ne doute pas de son succès sur le net. Je te laisse 5 minutes pour y réfléchir, mais je ne veux pas entendre le son de ta voix. Pas un mot et aucun geste déplacé. Tu n'es pas en position de négocier". Elle a débité sa tirade d'une voix calme, mais froide et déterminée. Nul doute qu'elle ne bluffe pas. Je suis anéanti et mon cerveau tourne à vide. Aucun choix. Sauf celui d'obéir à cette femme, cette Maîtresse. Lise garde le regard baissé. J'aimerais tant pouvoir croiser le sien, y lire quelque chose... mais non. "Bien, je pense que tu as réfléchi. Maintenant, à poil. A POIL TOUT DE SUITE !!!" Elle ne souffrirait aucune contestation, alors j'obéis. "Mains sur la tête, tu ne bouges pas. Lise, explique lui maintenant". "Je suis la soumise de Maîtresse Inès depuis 2 ans. Je ne t'ai jamais oublié, quoi que tu en penses. Depuis toutes ces années. J'ai suivi ta carrière, et un peu de ta vie. Je t'ai même suivi, parfois, dans la rue. Une obsession secrète. Tu dois te demander pourquoi, pourquoi j'ai fait ça alors que je t'ai largué, par deux fois. Moi même j'ai du mal à répondre à ça.  Quand Maîtresse m'a ordonné de lui trouver un soumis pour avoir un couple à son service, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai repensé à toi immédiatement et j'ai soumis ta candidature à Maîtresse. Ensuite, nous avons mis au point ce piège. Rien n'est arrivé par hasard. Je t'ai piégé, sur ordre de ma Maîtresse. Qui est maintenant la tienne aussi. Tu vas être éduqué, comme je l'ai été, dressé comme j'ai été dressée. Tu vas te rebeller, tu seras puni puis tu accepteras. Tu n'as pas le choix. Alors ne complique pas les choses. Tu apprendras à aimer cela. Moi j'ai appris. J'en avais envie, vraiment. Depuis toujours je crois. Maîtresse m'a révélée à moi-même. Aujourd'hui je suis fière de lui appartenir. Fière de mon statut de soumise, d'esclave de Maîtresse Inès. C'est un honneur. Et tu vas le partager". "C'est bien ma petite chienne... je crois qu'il a toutes les informations dont il a besoin. Sauf une, mais il la découvrira plus tard. Pour l'instant, ce petit film m'a bien excitée. J'en veux encore.... recommencez, maintenant". Crâne rasé, collier de cuir, latex gainant ses bras et ses longues jambes toujours aussi sublimes... Lise est un fantasme vivant. Mon fantasme de toujours. J'ai taché tant de draps en l'imaginant dans cette tenue, depuis toutes ces années. Mon imaginaire sexuel a toujours été riche et s'est souvent, peut-être même toujours, aventuré du côté de l'univers BDSM. Moi en soumis bien plus qu'en Maître. J'ai même tenté, sans grand succès, de vivre ces désirs en réel et d'assouvir mes fantasmes de soumission. Reste que Lise a largement été là lorsque mes doigts me faisaient jouir, et encore aujourd'hui, je veux dire "avant" que cela ne devienne réalité. Je me laisse faire, incapable d'agir, happé par le désir, brutal. Lise se lève et plonge son regard dans le mien. Elle s'approche lentement et une main de latex se pose sur mon torse, l'autre sur ma nuque pour attirer ma bouche à la sienne. Sa langue me fouille et son ventre se presse contre ma queue dure. Je sens cette femme se rapprocher et tourner autour de nous. Mes mains sur les hanches de Lise se montrent peu entreprenantes. Pas assez au goût de sa Maîtresse. Une douleur fulgurante traverse mes reins et m'arrache un cri.... la cravache... "J'ai dit que je voulais vous voir baiser MAINTENANT ! Alors bouge toi PETITE MERDE !!! Quelque chose se passe. Je me déconnecte. Enfin mon esprit se déconnecte de mon corps. Je ne suis plus qu'un animal guidé par son instinct primaire : jouir. Baiser et jouir. Je ressens chaque contact avec le corps de Lise avec une puissance inconnue de moi. Je suce, lèche, baise, perfore, embrasse, sens et ressens, je m'enfonce, je m'ouvre, je bois, je crie, je hurle, j'encule, je m'offre. Lise est assise sur ma bouche et m'abreuve de son champagne pendant que je lèche son clitoris. Je suis à quatre pattes et elle me branle sans ménagement en enfonçant sa langue dans mon petit. Elle est empalée sur ma queue et me chevauche pendant que je suce ses  seins. Enculée en levrette, enculée dans toutes les positions, reins offerts à pleines mains. 69 détrempé. Doigts qui ouvrent, masturbent, cherchent une bouche, une langue. Sueurs et fluides mêlés. Cris, râles, halètements, gémissements. Sa Maîtresse qui nous harangue, plus vite, plus fort. Final sur sa langue. Je crois que jamais autant de sperme n'est sorti de moi, comme si je m'étais retenu pendant 20 ans. Lise me renverse sur le dos et plonge sa langue gluante de foutre dans ma bouche. Elle s'empale une dernière fois sur ma queue restée dure. Elle se frotte de plus en plus vite, au rythme de la cravache qui cingle ses reins. Cri. Jouissance. Elle s'effondre sur moi. Il me faut de longues minutes pour me reconnecter. Reconnecter mon esprit et prendre conscience de mon environnement. De ce qui vient de se passer, comme si j'y avais été étranger. Je tourne la tête et découvre une image que je n'ai pas imaginée un seul instant. Sa Maîtresse est assise sur la méridienne, jupe relevée et cuisses largement ouvertes. Elle se masturbe avec frénésie. Entre ses doigts, une queue énorme au gland luisant, prêt à éclater. Un claquement de doigts. Lise se précipite. Cri. Jouissance. Elle avale et nettoie. Et moi je suis fasciné.
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Par : le 29/04/19
Première fois avec un trans . Ma Maitresse me dit . J’ai invité une charmante amie ,tu vas voir elle va te plaire. Elle est si belle et sexy et en plus en ce moment elle est un peu en manque. tu seras puni. Tu vas voir comme elle est chaude. tu verras tu seras puni. Enfin on sonne a la porte. Ma Maitresse ouvre et fait entrée son amie . Elle est magnifique ,une belle femme d’environs 30 ans grande brune ,des yeux de braise et une bouche qui ne font qu’attiser mon désir. Je te présente Sonia.elle enlève son manteau ; elle porte une robe noire ,très décolletée . Je ne peux m’empêcher de carrément mater ses seins . Je n'en peux plus, ma Maîtresse ricane un peu et dis excuse le Sonia je l’ai tellement chauffé avec ta venue ,et puis te voir la ,il faut dire que tu es très désirable., je suis sur qu’il bande. Je me sens un peu gêné, mais Sonia s’approche se colle a moi et pose sa main sur mon pantalon. mais oui chérie. Tu as raison , c’est tout dur la dessous on devrait peut faire quelque chose. sur le canapé ma Maitresse a coté de moi et Sonia de l’autre coté qui ne tarde pas a reposer sa main sur mon érection . il bande toujours , je peux aller plus loin chérie.? - mais oui ne te gène pas je t’offre mon homme ,ça m’excite. Sonia dégrafe les boutons de ma braguette glisse sa main et me caresse puis elle baisse mon pantalon et mon caleçon et se met a me caresser la bite dressée puis elle me branle et se met a genoux devant moi et commence a me faire une fellation. Ma Maîtrese avait enlevé sa robe et avait glissé sa main dans sa culotte .elle se caressait ,se masturbait. Et je voyais sur son visage l’excitation et le plaisir l’envahir. Cette vision m’excitait tellement que j’étais proche de l’éjaculation. Sonia le sentit et cessa l’emprise de sa bouche sur mon sexe. Elle se leva se tourna et enleva sa robe. Elle me dévoilait ainsi des superbes fesses dans un petit string rouge a dentelle noire. Quelle ne tarda pas a faire glisser le long de ses hanches puis de ses jambes jusqu’au sol. Elle se retourna et là…. Surprise !!! Une belle bite en érection se dressait devant moi. C’est pas vrai la copine de ma femme était un transsexuel et je n’ai rien vu. Elle était si belle ,si féminine. Elle s’approcha de moi et posa son sexe sur mes lèvres. Je ne tardais pas a passer ma langue sur ce gland turgescent tout autour puis le long de sa verge ses couilles puis je remonter et la pris enfin en bouche . Je lui prodiguais a mon tour une chaude fellation qu’elle semblait vraiment apprécié. Ma Maitresse me fit de même. Un moment exquis. Puis elle s’approcha de mon oreille et me dit j’aimerais qu’elle te prenne comme je l’ai fait l’autre fois avec mon gode. Ça te dit une vrai bite ,bien chaude et bien dure dans ton petit cul. Dis moi ,je suis sur que tu en as envie. qu’elle t’encule. Tu veux? Je voyait le désir profond que Maitresse avait de me voir me faire enculer par sa copine trans. Je bandais et je sentais au plus profond de moi de nouveau l’envie d’être pénétré. Je savais que là il ne s’agissait pas de ma Maitresse et de son gode ceinture mais d’une belle et grosse bite bien raide. Je regardais ma Maitresse surexcité et je lui répondis : oui j’en ai envie . Je veux qu’elle me prenne . - Tu veux qu’elle t’encule? Demande le lui. - Vas y Sonia prend moi -tu veux que je t’encule alors dis le moi ! Me dit elle en levant mes jambes sur ces épaules. Allongé sur le dos son sexe contre mes fesses. - oui fais le -que je fasse quoi dis le ! - encule moi! Elle me mis un doigt enduit de gel puis deux puis trois et me prépara. Ma Maitresse pendant ce temps caressais sa chatte d’une main et ma queue de l’autre . Puis Sonia retira ses doigts de mon cul et y enfonça sa bite . J’étais si excité et mon désir était si profond, mais elle était très bien montée que je sentis une vive douleur dans l'anus mais je dois être un peu maso car j'aime cela quand je me fait prendre le cul en même temps un plaisir intense qui augmenta avec le va et vient que Sonia venais de commencer. Je perdais le contrôle le plaisir que je ressentais était si fort. Ma Maitresse augmenté aussi le rythme de sa masturbation autant sur elle que sur moi. Elle ne tarda pas à ressentir un orgasme puissant et lâcha ma bite . Sonia me défonçait , et sans même me toucher je jouis envoyant une giclée de sperme puissant qui atteint mon visage. Puis deux autre moins forte sur mon ventre.
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Par : le 27/01/20
En France, au début du xxie siècle, la littérature féminine populaire, jusque-là traditionnellement sentimentale, est devenue érotique. On pourrait voir dans cette nouvelle écriture féminine et son dire érotique, un double défi: s’emparer d’un sujet longtemps tabou et occuper un territoire précédemment réservé aux hommes. Éros est dans l’air, à notre ère. Vit-il un âge d’or ? Si l’on considère le déploiement de l’érotisme dans la littérature féminine populaire contemporaine et les articles et émissions consacrés à ce phénomène, on peut y voir, sans nul doute, une période faste. Distribuée longtemps sous le manteau, la fiction érotique s’est démocratisée et évolue à l’avenant, en expansion et en évidence sur les étalages et dans les vitrines. Quant au marché du livre, la production et la consommation de ce type d’écrits tiennent le haut du pavé et les libraires contribuent à sa considérable diffusion. Nous assistons donc à une profonde transformation de la littérature féminine populaire en France, où les scripts permettent l’apparition d’une subjectivité désirante au féminin. Une des conséquences de cette parole féminine est d’abord linguistique: plus de dentelles pour nimber le désir comme à l’âge classique du roman d’amour obsédé par les bienséances et le happy end. Par la libération de la parole et celle des pratiques sexuelles, les auteures sont devenues plus égrillardes: leurs écrits traitent à présent du sexe en termes crus, évoquent des expériences souvent peu communes dans une langue facile d’accès et primesautière. Le corps nu y est banalisé par son omniprésence: les pudeurs du discours ont disparu. Cet exhibitionnisme s’explique tout à la fois par le désir de satisfaire le voyeurisme du lectorat et le plaisir d’offrir son texte comme on donne son corps. "Nous voici arrivés à l’âge masturbatoire de la littérature", écrit Xavier Deleu. Le désir est compulsif, le sexe un besoin pressant, Les héroïnes délurées de la littérature post-moderne se libèrent de leurs pulsions charnelles. Dans les scènes de copulation, tout se passe comme si, pour affirmer la verdeur du désir féminin, les auteures se sentaient obligées de détailler la mécanique de l’acte sexuel. Les romancières et la littérature féminine populaire s’adaptent à la nouvelle explosion des fétichismes et des obsessions. Dans la société contemporaine où la femme assume ouvertement ses pulsions, se livre aux pires turpitudes sans craindre les foudres d’un ordre moral désormais révolu, une nouvelle époque s’ouvre et donne une force noire au sexe. Le récit lubrique féminin, écrasé par la banalisation du sexe, est obligé d’aller aux extrêmes pour espérer frapper les esprits, appâter le chaland et parvenir à lutter contre la concurrence des images des films pornographiques et des sites web trash. Ne restait donc plus qu’à trouver le moyen, par des œuvres aguicheuses, de toucher un public de plus en plus large. Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont désormais inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis. Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis. Il y a là une nouvelle écriture érotique féminine, celle de la douleur et de la cruauté, d’une sexualité de la domination et de la soumission qui s’inscrivent en faux contre les évolutions libérales des sociétés démocratiques. Une mise en écriture d’expériences sexuelles débridées et une pratique à haute dose d’une obscénité fleur bleue mêlent mots doux et termes orduriers. Avant, de telles scènes, passées sous silence, existaient en creux dans les récits; à présent, elles occupent des chapitres entiers. Le roman érotique féminin est bel et bien un avatar novateur du roman sentimental traditionnel:il a su adapter son contenu afin d’être en adéquation avec le monde contemporain. La clé du succès du récit féminin de l’étreinte réside en un juste dosage entre le SM et le côté fleur bleue. Et cette version hot de Cendrillon évoque le mélange de deux imaginaires, celui du X et celui du sitcom. D’aucuns attribueront ceci à la difficulté d’innover dans un domaine par définition immuable on seulement la mécanique des corps n’a pas varié depuis les origines, mais les imaginaires érotiques qui ont nourri les littératures légères du libertinage comme celles du xxe siècle sont globalement restés les mêmes. Pour réussir à imposer une écriture originale, il faut un imaginaire hors norme, une fantasmagorie singulière qui est le propre des grands auteurs. Y a-t-il néanmoins des procédés spécifiques de l’écriture de l’érotisme au féminin?? Sarane Alexandrian et Francesco Alberoni voient, tous deux, de notables différences entre les textes lubriques féminins et masculins: l’homme étant davantage animé par des rêves de possession alors que celui du deuxième sexe est supposé faire davantage la part belle au désir de fusion, les textes "masculins" seraient plus dans la recherche de l’efficacité, dans l’envie d’aller à l’essentiel. La progression du désir que l’on trouve dans l’écriture féminine n’intéresserait pas les hommes; seules les romancières décrivent tout le chemin qui mène au lit. Quand le masochisme devient, comme ici, sentimental, il correspond bien plus au code du roman sentimental qu’à celui du véritable roman érotico-pornographique. De femmes-objets, ces dernières sont devenues aujourd’hui des femmes-sujets qui construisent et assument, via leur sexualité, leur manière d’être au monde. Affranchies des luttes qui ont mobilisé leurs mères et leurs grands-mères, et du stigmate de l’infériorité longtemps attribué à leur sexe, ces auteures ont le sentiment d’être libres de choisir leur existence, leur carrière, leur manière de s’approprier leur corps et celui de vivre leur sexualité. On peut néanmoins se demander si le libre arbitre est devenu pour les femmes un fardeau dont elles voudraient se délivrer par des fantasmes de soumission ou s’il faut y voir, au contraire, un signe de la liberté d’accéder enfin, sans complexes, à leur propres désirs. Or, qu’il soit le signe de l’échec ou du triomphe du féminisme, ce qui frappe dans cet érotisme nouveau, c’est à quel point, il est le symbole d'une littérature prometteuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 01/02/20
Sacher Masoch est loin d’être l’initiateur de la théorie dont il s’est fait le défenseur, à laquelle il a donné son nom et qui proclame que rien n’est si enviable que d’être frappé par l’être aimé: cette théorie de la jouissance dans la douleur, par la flagellation ou l'algolagnie, comme l’appellent les Allemands, a de tout temps existé, de tout temps elle a eu des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie et purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé; mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l’infliction de souffrances physiques pouvant aller jusqu’à la mort. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle et aussi active, car celui qui inflige la souffrance prétend souvent éprouver autant de jouissance que celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables: Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle, les sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants, Samson et Dalila, Salomon lui-même et ses nombreuses femmes, qui en étaient réduites à le piquer pour exciter sa virilité; Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles, si nous en croyons Josèphe. À Rome, les fêtes des Lupercales, semblables aux Bacchanales et aux infâmes Saturnales, étaient l’occasion d’orgies épouvantables: les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville; les femmes se précipitaient hors des maisons à leur rencontre, présentant leurs épaules et leur gorge et les invitant par leurs cris à les frapper. Par la pratique de ces superstitions, les femmes croyaient augmenter leur fécondité et être ainsi plus agréables à leurs maris; elles étaient tellement pénétrées de cette croyance que l’usage de ces flagellations solennelles persista pendant tout l’empire romain et même jusque sous les papes. Le christianisme, lui aussi, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres et les prisons employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre, ou terrifier les malfaiteurs s’insurgeant contre la société. Chacun a entendu parler de la reine Margot, qui, après s’être divertie la nuit avec de jeunes galants, les faisait torturer et précipiter en Seine du haut de la tour de Nesles. Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux marquis de Sade, son nom est, chez nous, le synonyme même de ce genre d’érotisme. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments, lorsque ces malheureux, accablés de jouissances, ne pouvaient plus répondre à ses séductions de sirène. À Paris, on a de tout temps pratiqué le "jeu de l’esclave." Beaucoup de gens de la société s’y adonnaient. Ce jeu consistait à se faire fouetter tout nu par une dégraffée, et il arrivait fréquemment que le naïf patient se donne inconsciemment en spectacle à la galerie. On pourrait à l’infini citer des exemples semblables de pré-masochisme, et bien que dans la Vénus à la fourrure, Léopold de Sacher Masoch ait, en quelque sorte, tracé une partie de son autobiographie, les personnages de Séverine et de Wanda ont eu, de tout temps, de nombreux précurseurs. Désormais, la flagellation n'a plus l'air qu'elle avait alors. La pratique flagellatoire, diversifiée dans ses gestes, les désirs et les symboles qui s'attachent aujourd'hui à elle, ne suffit plus à définir une modalité particulière du jouir. Elle ne cesse pas de rejouer ce moment, lointain à présent qui l'a vue naître comme sexualité spécifique; produit des jeux amoureux organisant les formes du plaisir. Elle est devenue une jouissance autonome qui se joue des jouissances instituées. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/02/20
"Nous autres libertins, nous prenons des femmes pour être nos esclaves; leurs qualités d'épouse les rend plus soumises que les maîtresses, et vous savez de quel prix est le despotisme dans les plaisirs que nous goûtons; heureuses et respectables créatures, que l'opinion flétrit, mais que la volupté couronne, et qui, bien plus nécessaires à la société que les prudes, ont le courage de sacrifier, pour la servir, la considération que cette société ose leur enlever injustement. Vive celles que ce titre honore à leurs yeux; voilà les femmes vraiment aimables, les seules véritablement philosophes." La philosophie dans le boudoir (1795) Depuis longtemps, Sade a une réputation sulfureuse; cette réputation a précédé l’écriture de l’œuvre. Qui n’a pas entendu parler du jeune marquis fouettant des prostituées à Marseille, distribuant des bonbons à la cantharide ou blasphémant, découpant des boutonnières dans la chair de Rose Keller à Paris ? Qui n’a pas entendu parler de Sade enfermé treize ans à Vincennes puis à la Bastille par lettre de cachet délivrée à la demande de sa belle-mère et libéré en 1790 quand la Révolution a supprimé les lettres de cachet ? Bourreau ? Victime ? Cette réputation enflamme l’imagination. On accuse Sade, on défend Sade mais qui lit Sade ? En réalité, peu de monde. S’il est un dénominateur commun à tous les esprits libres n’ayant eu pour seule exigence que celle de dire la vérité, quitte à heurter conventions, mœurs et opinions dominantes, c’est sans doute celui d’avoir subi les épreuves de l’ostracisme, de l’anathème, voire de la peine capitale. Le cas de Socrate, condamné à boire le poison mortel de la ciguë, aussi bien que ceux de Galilée, Diderot, Voltaire, ou plus récemment encore, Antonio Gramsci, tous ayant souffert du supplice de séjourner derrière les barreaux, viennent témoigner de la constance historique de cette règle. Inscrire le marquis de Sade qui a passé vingt-sept ans de sa vie entre prison et asile d’aliénés dans cette lignée d’auteurs prestigieux risque d’offusquer bien des esprits. Sade: il est vrai que rien que le nom suffit à évoquer un imaginaire sulfureux: viol, fouettement, esclavage sexuel, inceste, etc. D’où une certaine aversion diffuse à son égard, qu’on retrouve peut-être davantage dans la population féminine très exposée dans ses récits. Le dossier Sade fut instruit durant deux siècles et enflamma les esprits. Est-il clos ? Durant tout le 19ème siècle et la majeure partie du vingtième, le nom de Sade fut associé à la cruauté et à la perversion avec la création du mot "sadisme" et ses ouvrages furent interdits. Depuis Apollinaire, sa pensée irrigue la vie intellectuelle et universitaire, jusqu’à sa reconnaissance littéraire et la canonisation par la publication de ses œuvres complètes dans la collection "La Pléiade". Alors que les manuscrits de Sade étaient encore interdits de réédition, Guillaume Apollinaire, dès 1912, fut le premier à renverser le mythe misogyne autour de Sade: "Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine; Juliette, au contraire, représente la femme nouvelle qu’il entrevoyait, un être dont on n’a pas encore l’idée, qui se dégage de l’humanité, qui aura des ailes et qui renouvellera l’univers", défendait le poète. Quelques décennies plus tard, c’est Simone de Beauvoir, qu’on ne peut soupçonner d'être idolâtre, dans son célèbre texte "Faut-il brûler Sade?", qui admet que "le souvenir de Sade a été défiguré par des légendes imbéciles." Pourquoi le XX ème siècle a-t-il pris Sade au sérieux ? le divin marquis fut au carrefour des réflexions féministes de l’après-guerre dont l'auteure de "L'invitée" et des "Mandarins" reste l’une des figures précurseuses. Sade aimait-il les femmes ? Car voilà une œuvre qui donne à voir, sur des milliers de pages, des femmes humiliées, violées, battues, torturées, tuées dans d’atroces souffrances, et leurs bourreaux expliquer doctement qu’elles sont faites pour être leurs proies et qu’ils ne savent jouir que par leurs cris de douleur et d’épouvante. Est-il nécessaire d’aller chercher plus loin ? Sade fut-il un militant fanatique, paroxysmique de la misogynie, des violences faites aux femmes et donc, puisque telle est la question traitée, est-il un auteur à rejeter ? Ces dernières années, cette opinion a été soutenue, de manière particulièrement tranchée, par Michel Onfray, qui a consacré à Sade un chapitre de sa "Contre-histoire de la philosophie", une partie de son ouvrage sur "l’érotisme solaire" puis un essai développant son propos. Pour lui, Sade prôna une "misogynie radicale" et une "perpétuelle haine de la femme"; il fut tout à la fois un "philosophe féodal, monarchiste, misogyne, phallocrate, délinquant sexuel multirécidiviste." Le réquisitoire est implacable et Michel Onfray le prononce en tapant à coups de masse sur tout ce qui, dans les multiples monographies consacrées à Sade, pourrait le nuancer. De fait, la galerie de portraits de ceux qui se seraient déshonorés parce qu’ils ont tenu Sade pour un grand écrivain est impressionnante: Apollinaire, Breton, Aragon, Char, Desnos, Bataille, Barthes, Lacan, Foucault, Sollers, tous frappés par le "déshonneur des penseurs." Certes, l’œuvre de Sade regorge d’horreurs ciblant particulièrement des femmes. Le nier serait une contre-vérité. Mais l'auteur de "La philosophie dans le boudoir" nourrissait-il une haine des femmes ? Sade était-il misogyne ? La question est posée avec tant de force et de constance par ses procureurs, que l'on se trouve pour ainsi dire contraint de s’y arrêter. Sade n’aimait pas sa mère, qui ne l’éleva pas, et détestait sa belle-mère, qui le lui rendait bien. Il en tira une exécration de la maternité toujours renouvelée dans son œuvre. Comme la plupart des aristocrates libertins de l’Ancien Régime, il était bisexuel; comme certains d’entre eux, amateur de pratiques mêlant plaisir et douleur, infligée ou éprouvée, rarement consentie. Avec sa femme, qu’il épousa contraint et forcé, il fut un mari tyrannique, infidèle, jaloux et goujat, mais, malgré tout, éprouva pour elle, à sa manière, une réelle affection liée à leur bonne entente sexuelle. Sa vie de "débauché outré", selon les termes motivant sa toute première arrestation, s’interrompit brusquement à l’âge de trente-huit ans par une lettre de cachet qui le condamna à une incarcération pour une durée indéterminée. Il passa douze années emprisonné à Vincennes et à La Bastille. Il fut libre durant douze ans et eut alors pour compagne, jusqu’à sa mort, une actrice qu’il surnomma Sensible qui partagea sa vie. Elle fut sa muse, constatant lui-même qu'il avait changé: "Tout cela me dégoute à présent, autant que cela m'embrasait autrefois. Dieu merci, penser à autre chose et je m'en trouve quatre fois plus heureux." Sade se comporta donc mal, voire très mal, avec certaines femmes, notamment dans la première partie de sa vie avec ses partenaires d’orgies, au demeurant parfois des hommes, considérées par lui comme des "accessoires", des "objets luxurieux des deux sexes" comme il l’écrivit dans "Les Cent Vingt Journées." Lorsque son existence prit un tour plus ordinaire, il se coula dans l’ordre des choses, n’imagina pas que le rôle des femmes qu’il fréquentait, mères, épouses, domestiques, maîtresses, prostituées pût changer et ne s’en trouva pas mal. De là, à dénoncer sa "haine des femmes." Sade adopta le genre le plus répandu à son époque, celui du roman ou du conte philosophique; beaucoup d’écrivains reconnus y allèrent de leur roman libertin, soit "gazés" comme "Les Bijoux indiscrets" de Diderot, Le "Sopha" de Crébillon, "Les Liaisons dangereuses" de Laclos, "Le Palais-Royal" de Restif de La Bretonne, soit crus comme "Le Rideau levé", ou "L’Éducation de Laure" de Mirabeau. La misogynie de l’œuvre de Sade, si elle avérée, doit donc être débusquée dans ce cadre où art et philosophie sont intriqués. Pour ce qui est de l’art, on s’épargnera de longs développements pour affirmer qu’aucune frontière ne doit couper le chemin qu’il choisit d’emprunter, quand bien même celui-ci serait escarpé ou scabreux. Sauf à prôner un ordre moral d'un autre âge. Féminisme ne rime pas avec ligue de la vertu, inutile d’argumenter sur ce point. L’œuvre d’art peut enchanter, elle peut aussi choquer, perturber, indigner, révolter, elle est faite pour ça. Exploratrice de l’âme, elle peut errer dans ses recoins, fouailler dans la cruauté, l’abjection, la perversion, explorer le vaste continent du Mal et ses "fleurs maladives". En matière philosophique, Sade forgea ses convictions au travers du libertinage, qui mêlait licence des mœurs et libre-pensée, la seconde légitimant la première. Critiques des dogmes et des normes et par conséquent de la religion, principal verrou bloquant la liberté de conscience, les libertins annoncent et accompagnent les Lumières. Il s’agit de la grande question du mal et de la Providence: comment entendre que sur terre les méchants réussissent, quand les hommes vertueux sont accablés par le malheur ? Sade s’accorda avec Rousseau sur le fait que l’homme à l’état de nature se suffit à lui-même. Mais Rousseau préconise dans le Contrat social la "religion naturelle" et la limitation de la liberté individuelle au nom de la loi issue de la volonté générale. Il affirme qu’au sortir de la nature, tout est bien; il définit la vertu comme un effort pour respecter cet ordre naturel, pour soi et pour les autres. Le plaisir concorde ainsi avec la morale; la tempérance est plus satisfaisante que l’abandon de soi dans la volupté. Sade s’attacha méthodiquement à réfuter ces idées, et cela en partant comme Rousseau de la question première: la relation de l’homme à la nature, qu’il traita en adoptant la philosophie matérialiste et biologique nourrie des découvertes scientifiques de l’époque. "Usons des droits puissants qu’elle exerce sur nous, en nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts." On peut ici, réellement, parler de pensée scandaleuse puisqu’il s’agit d’affirmer que le désir de détruire, de faire souffrir, de tuer n’est pas l’exception, n’est pas propre à quelques monstres dont la perversité dépasse notre entendement, mais est au contraire la chose au monde la mieux partagée. Sade nous conduit ainsi "au-delà de notre inhumanité, de l’inhumanité que nous recelons au fond de nous-mêmes et dont la découverte nous pétrifie." En fait, Sade ne trouvait qu’avantage à respecter le modèle patriarcal dans sa vie d’époux, d’amant et de père, ne pouvait en tant qu’auteur que défendre les idées sur les femmes de l’école philosophique à laquelle il s’était rattaché. Ainsi, il ne soutint jamais, contrairement aux préjugés de son époque, que les femmes n'étaient pas faites pour les choses de l’esprit. Surtout, dans son domaine de prédilection, celui de la passion, il balaya la conception de la femme passive dans l’acte sexuel, qu’il ne représenta ainsi que dans le cadre du mariage, institution abhorrée. Pour Sade, la femme est active et désireuse. Lors des orgies décrites dans ses romans se déversent des flots de "foutre", masculin et féminin mêlés; les femmes ont des orgasmes à répétition. Les femmes, affirme Sade, ont davantage de désir sexuel que les hommes; elles sont donc fondées à revendiquer, contre les hommes s’il le faut, le droit au plaisir. " De quel droit les hommes exigent-ils de vous tant de retenue ? Ne voyez-vous pas bien que ce sont eux qui ont fait les lois et que leur orgueil ou leur intempérance présidaient à la rédaction ? Ô mes compagnes, foutez, vous êtes nées pour foutre ! Laissez crier les sots et les hypocrites." Tout cela n’est pas vraiment misogyne. Pour comprendre les relations complexes entre l'homme de lettres et les femmes, il est nécessaire de "dépathologiser Sade et sa pensée pour substituer à la légende du monstre phallique l’image, bien plus troublante, du penseur, voire du démystificateur de la toute-puissance phallique" selon Stéphanie Genand, biographe. De là, à considérer Sade comme un auteur féministe, la réponse est nuancée, mais l’hypothèse pas sans intérêt. Le marquis de Sade avait sur la femme des idées particulières et la voulait aussi libre que l’homme. Ces idées, que l’on dégagera un jour, ont donné naissance à un double roman : Justine et Juliette. Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine. Juliette, au contraire, représente la femme nouvelle. De fait, Justine et Juliette, les deux sœurs d’une égale beauté aux destins opposés, sont devenues des archétypes: la première de la vertu, la seconde du vice; ou, plus justement, pour reprendre les sous-titres des deux ouvrages, des malheurs qu’entraîne la vertu et de la prospérité attachée au vice. La froide Juliette, jeune et voluptueuse, a supprimé le mot amour de son vocabulaire et nage dans les eaux glacés du calcul égoïste. Incontestablement, elle tranche avec l’image misogyne traditionnelle de la femme: faible, effarouchée, ravissante idiote sentimentale. Juliette est forte, elle est dure, elle maîtrise son corps et sait en jouir, elle a l’esprit vif et précis que permet l’usage de la froide raison débarrassée des élans du cœur. Sade théorise en effet la soumission dont les femmes sont l’objet. Concrètement, cette position d’analyste de l’asservissement féminin se traduit, chez lui, par le choix original de donner la parole à des personnages féminins: Justine, Juliette, Léonore dans Aline et Valcour, Adélaïde de Senanges ou Isabelle de Bavière dans ses romans historiques tardifs, sont toutes des femmes. Cette omniprésence des héroïnes leur confère une tribune et une voix neutres, capables de s’affranchir de leurs malheurs: raconter son histoire, si malheureuse ou funeste soit-elle, c’est toujours y retrouver une dignité ou en reprendre le contrôle. L’énonciation féminine suffirait, en soi, à contredire le mythe d’un Sade misogyne. L'homme de lettres a constamment appelé à une émancipation des femmes, notamment par le dépassement des dogmes religieux. Les dialogues des personnages de La philosophie dans le boudoir foisonnent d’appels à la révolte contre la soumission aux préceptes religieux inculqués aux femmes dès le plus jeune âge: " Eh non, Eugénie, non, ce n’est point pour cette fin que nous sommes nées; ces lois absurdes sont l’ouvrage des hommes, et nous ne devons pas nous y soumettre." On retrouve également des appels à la libre disposition de son corps, comme dans ce passage où Sade met dans la bouche d’un des personnages les conseils suivants: "Mon cher ange, ton corps est à toi, à toi seule, il n’y a que toi seule au monde qui aies le droit d’en jouir et d’en faire jouir qui bon te semble." Tout en lui reconnaissant une certaine considération des femmes, n'oublions pas que l’univers de Sade, enraciné dans l’Ancien Régime, est foncièrement inégalitaire; la société française est alors structurée par la domination, aussi bien sur le plan politique que sur le plan social: des élites minoritaires concentrent les richesses et le pouvoir, si bien qu’il est naturel d’y exploiter l’autre et de le nier dans ses prérogatives. Les femmes constituaient, à ce titre, une population singulièrement misérable: mineures juridiques, puisqu’elles ne bénéficiaient d’aucun droit, elles étaient aussi sexuellement exploitées puisqu’elles n’avaient le plus souvent d’autre ressource que le commerce de leurs corps, ne bénéficiant d’aucune éducation, hormis quelques privilégiées. Une fois qu’on a souligné tous ces aspects, il faut avoir l’honnêteté d’avouer que les romans de Sade regorgent de scènes bestiales où les femmes subissent les humiliations, sexuelles ou autres, les plus atroces de la part de leurs partenaires masculins. Faut-il en déduire pour autant que Sade incite à imiter ces comportements ? Érige-t-il les personnages qui en sont les auteurs en modèle à suivre ? À bien des égards, la réponse semble être évidemment négative. C’est Sade lui-même qui nous alerte contre ces interprétations erronées quand il estime que le romancier doit peindre "toutes les espèces de vices imaginables pour les faire détester aux hommes." D’où l’importance d’avoir connaissance de l’hygiène romanesque qu’était celle de Sade: "À quoi servent les romans ? À quoi ils servent, hommes hypocrites et pervers ? Car vous seuls faites cette ridicule question; ils servent à vous peindre tels que vous êtes, orgueilleux individus qui voulez vous soustraire au pinceau parce que vous en redoutez les effets", écrivait-t-il dans son essai intitulé Idée sur les romans. C’est donc l'être humain, dégarni des conventions sociales et dévoré par ses désirs, que Sade s’est proposé de dépeindre sans concession. "Ce qui fait la suprême valeur du témoignage de Sade, c’est qu’il nous inquiète. Il nous oblige à remettre en question le problème essentiel qui hante ce temps : le problème de l’homme à l’homme." Simone de Beauvoir Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/04/20
Lorsque je reçus le premier coup de fouet, je compris qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à me chauffer le corps avant d'autres impacts plus sévères. Du martinet, Juliette passa à la cravache. J'en reconnus la morsure particulière au creux de mes reins. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec nuance et précision, chaque coup reçu me semblait différent du précédent, selon que la mèche de cuir me frappait à plat, ou au contraire, sur toute la longueur de la tige. Juliette me flagellait avec une rigueur impitoyable et j'oubliais toutes mes bonnes résolutions pour me mettre à crier sous la morsure impitoyable du cuir. Mon corps se tendait en une supplication muette, mais éminemment éloquente. Bientôt, comme je le pressentais, la douleur qui me tenaillait se mua en plaisir, alors je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsant mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus défoncer la croix qui me retenait prisonnière. Honteuse et fière, j'avais joui des traitements infligés par la seule volonté de ma Maîtresse. Comme s'ils avaient deviné l'intensité de mon plaisir, que j'avais dissimulé de mon mieux sous des râles et des sursauts, Clothilde et Juliette accrochèrent soudain sur la pointe de mes seins et les petites lèvres de mon sexe, des pinces dont le poids entraînait la chair vers le sol. J'apprécie de porter des pinces aux seins, ma Maîtresse dit que je suis une jouisseuse des seins; me faire pincer les seins, parfois d'une façon très douloureuse me procure maintenant presque autant de plaisir que de me faire fouetter. En revanche, mes lèvres sont très sensibles et les pinces me font toujours beaucoup souffrir, et quels que soient mes efforts, j'ai bien du mal à surmonter ce genre de douleur. Lorsque Juliette installa l'une après l'autre les pinces dont le poids étirait douloureusement ma peau, je crus ne pouvoir jamais les supporter. Mais cette farouche volonté de ne décevoir ma Maîtresse, en aucun cas, m'a permis d'assumer bien des sévices. Je me concentrais de toutes mes forces sur un autre sujet susceptible de me faire oublier mes souffrances et je parvenais ainsi à oublier la douleur lorsque, brisant la tension nerveuse qui me faisait trembler au bout de mes chaînes, Juliette m'annonça la venue de Béatrice. Pendue aux menottes qui me sciaient les poignets, écartelée à en sentir les muscles de mes cuisses douloureuses, je ne pouvais faire un mouvement, ni tourner la tête pour contempler la belle femme qui était entrée dans la cave. Je sentis seulement sa présence, puis l'odeur envoutante de son parfum. Une main douce caressa mes fesses endolories et flatta mes seins meurtris par la flagellation. Je ressentis un apaisement qui n'était pas seulement dû aux caresses, mais à la présence de cette femme superbe que je n'avais pas le droit de regarder, même lorsque Juliette eut ôté le bandeau qui aveuglait mes yeux, puis libéré ma poitrine et mon sexe du carcan des pinces. Pour que je ne puisse avoir la tentation de me retourner vers la belle inconnue, Juliette plaça une cravache en travers de ma bouche, que je me mis à mordre instinctivement très fort entre mes dents. Je mourais d'envie de la voir; c'est un véritable supplice, de ne pas avoir le droit de regarder ceux qui vous frappent lors d'une séance de dressage. Cette frustration est à la fois blessante, car alors on a la preuve de ne pas exister, et terriblement excitante, car la curiosité est un trait dominant chez les esclaves. Enfin, elle fit le tour de mon corps écartelé et se plaça devant moi. Je la découvris, plus belle encore que je n'avais pu l'imaginer. Elle était grande, élancée, d'une finesse et d'une classe folle; la forme de ses lèvres sensuelles, la longueur de ses cuisses, la musculature de son corps de sportive. Béatrice semblait sûre d'elle et faisait preuve d'une tranquille détermination qui m'impressionnait. Juliette m'avait appris qu'elle avait été soumise, mais je ne décelai rien qui pût me conforter dans cette idée. Elle n'avait rien d'une esclave. Au contraire, elle avait le port du visage fier, comme celui d'une princesse dédaigneuse venue examiner ses sujets. Je ne pouvais l'imaginer agenouillée ou rampante, mais au contraire apte à dominer les femmes autant que les hommes. Ce soir-là, elle était nue, à part un mince string en voile noir qui mettait en valeur une chûte de reins magnifique et bronzée. Ses cheveux bouclés roux, son visage mince, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans mon esprit d'esclave soumise en proie aux fantasmes d'une lionne qui allait me dévorer. Elle me détacha pour me placer face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. La véritable humiliation était là: me montrer dans cette position dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Juliette commença à me flageller en insistant sur mes fesses, auxquelles elle vouait un véritable culte. Puis ce fut au tour de Clothilde et de Béatrice de me faire l'honneur de me battre. Je me tordis en gémissant sous le fouet, demandant grâce. Puis je sentis des doigts gainés de latex écarter mes lèvres, s'intoduire dans mon intimité, évaluer l'humidité involontaire que le contact de l'appareil avait suscité. Mes fesses furent écartées; je compris que j'étais inspectée plus intimement avec les doigts de latex, ensuite avec un speculum dont l'acier froid affola mon anus qui s'ouvrit lentement au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Comme je l'avais redouté, Juliette saisit un instrument de latex gonflable dont elle vérifia le fonctionnement sous mes yeux apeurés. Avec douceur et détermination, elle installa l'appareil en moi et commença à procéder au gonflage qui me dilatait inexorablement. La sensation devenait réellement insupportable. J'avais l'impression que mon anus se distendait sous l'envahissement de l'énorme cylindre conique qui semblait s'être fiché à jamais au plus profond de mes reins. Je ressentis un véritable dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en moi, me prouvant si besoin est que je devenais ce que Juliette voulait, un animal servile à la merci des jouissances les plus révoltantes. Après que Béatrice m'eut pénétrée les reins avec un nouvel objet plus épais mais très court, que l'on décida de laisser en place jusquà la fin de la soirée, une véritable terreur me submergea. Le feu crépitait dans la cheminée ancestrale, rendant l'atmosphère encore plus torride. Le supplice terminé, prise d'un besoin pressant, et ayant demandé à ma Maîtresse l'autorisation de me rendre aux toilettes, on m'opposa un refus bref et sévère. Confuse, je vis qu'on apportait au milieu de la cave une cuvette et je reçus de Juliette, l'ordre de satisfaire mon besoin devant les trois femmes. Une honte irrépressible me submergea. Autant j'étais prête à exhiber mon corps et à l'offrir à son bon vouloir, autant la perspective de me livrer à un besoin aussi intime me parut inacceptable. La véritable humiliation était là. L'impatience que je lus dans son regard parut agir sur ma vessie qui se libéra instinctivement. Lorsque j'eus fini d'uriner, ma Maîtresse m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. N'osant me rebeller, je me mis à laper, comme une chienne, en avalant le liquide clair et encore tiède. Quelques instruments rituels étaient disposés à proximité de l'âtre: il s'agissait de véritables fers de marquage. Béatrice s'approcha de moi en brandissant un fer qui avait rougi dans les braises. Le regard de Juliette ne répondit pas à ma supplication. Béatrice se pencha sur mes reins offerts, que Clothilde maintenait immobiles. On me lia les mains et les pieds. Perdue dans mon épouvante, je sentais la main de Béatrice sur le bas de mon dos, qui indiquait où poser le fer. J'entendis un sifflement d'une flamme, et dans un silence total, une seule douleur abominable me transperça, me jetant hurlante et raidie dans mes liens. Je ne pus retenir un cri d'épouvante lorsque je crus sentir la brûlure sur ma chair. Je perçus une lègére pression, un pincement aigu très sec, et ce fut tout. J'étais bel et bien marquée, mais seulement à l'encre rouge. Le but était de provoquer ma peur, non de me marquer réellement. Je fus à la fois soulagée par ce dénouement inattendu, et secrètement déçue peut-être, de n'avoir pu donner ainsi une preuve d'amour définitive. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/05/20
Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand, me dit-elle. Je la regarde. Elle n'a pas dû beaucoup changer: elle a à présent vingt-trois ans, elle vient de réussir l'agrégation, sans doute enseignera-t-elle l'année prochaine. Mais elle a gardé un air très juvénile, ce n'est sans doute pas un hasard, elle perpétue son adolescence, les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et une peau mate: Juliette a beaucoup de charme. Elle parait épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement des veines sur les tempes, mais ce pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Nous habitions Rouen, à l'époque, Sa cathédrale, ses cent clochers, Flaubert, et le ciel de Normandie. Même quand il fait beau, sauf pour Monet, quelque chose de gris traîne toujours dans l'air, tel des draps humides et froissés, au matin. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi comme la veille, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude, et que je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable; il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés; il les a ébouriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, et je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, j'avais les jambes qui flageolaient, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais un peu froid; quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à connaître et à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide; il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses inondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, il n'avait toujours pas éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était inacceptable pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglotante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip poisseux, souillé par son sperme. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa l'eau de la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter surtout. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. - Qu'est-ce que tu es ? M'a-t-il demandé ? - Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui. Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meurtrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, en se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites souvent inattendus, l'abnégation de soi. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/05/20
La salle de bain était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, et une table de massage, ce qui n’empêchait nullement deux femmes d'utiliser ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. En se dévêtant, elle se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande; sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis nu, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de son amie. les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle savait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. – Allonge-toi sur la table, je vais te masser. Charlotte se déshabilla à son tour et prit place, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Juliette abandonna les épaules et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre; le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le bas du ventre, le délicieux courant d’air frais parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humidification de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, et faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. Juliette vida la moitié de l'huile dans le rectum de sa complice qui lui présentait sa croupe. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Juliette enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et Juliette écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage; le devinant, Juliette ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte, détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de son amie, la serrant de toutes ses forces et elle hurla, sa jouissance fut si forte que son cœur battait à se rompre, son ventre était inondé au point qu'elle crut un instant que la cyprine coulait le long de ses cuisses. Alors, Juliette retira lentement son poignet et elles s’embrassèrent fiévreusement en mêlant leurs langues. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/05/20
L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte; il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent; elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taile. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait; elle fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses orifices ouverts, Xavier exhibait devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais Xavier, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu; ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Laurence dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut annoncé à son grand soulagement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/05/20
Aujourd'hui, dans les films érotiques, le BDSM sert de support à l'expression de fantasme de puissance. Sa mise en scène frise souvent le grand guignol. Pourtant, loin d'être une pratique fantaisiste, il traduit dans la sexualité une tendance du psychisme à osciller entre domination et soumission. Histoire d’O a certes défrayé la chronique de façon admirable, mais ce n’est qu’une œuvre littéraire, aucunement un manuel BDSM. Le SM dont nous abreuvent les médias n’existe pas ailleurs que dans l’imagination collective, sous la forme d’une pathologie hallucinatoire à laquelle aucun malade ne pourra jamais s’identifier. Et cette farce universelle, pour avoir le mérite d’alimenter les fantasmes populaires des deuxièmes parties de soirées télévisuelles, continuera longtemps à culpabiliser des individus normaux qui ressentent en eux un instinct proche de ce SM que les foules diabolisent. Loin de toute caricature, dans certains contextes, ce n’est pas tant la perception du statut immoral ou condamnable des pratiques BDSM qui est réprouvée ou qui serait perçue comme anormale, mais bien le fait d’étaler sa vie intime dans un contexte qui ne s’y prêterait pas. En somme, il est possible d’affirmer que le BDSM est plus acceptable qu’auparavant comme en témoigne son infiltration dans la culture populaire. Désormais ce n'est plus le caractère violent des pratiques qui est au cœur des débats mais bien plutôt la question du consentement. À l’intérieur de la culture BDSM, il semble que les discours se soient adaptés aux changements dans la normativité contemporaine où l’idéal de la communication, du consentement et du sujet libéral maître de ses choix se soit répandu. Dans cette optique, le SM est désormais pensé comme une activité sexuelle favorisant le bien-être des adeptes et l’atteinte du plaisir, ce qui entre dans la logique de la santé sexuelle. Cette vision s’appuie sur une conception libérale du sujet contemporain que l’on imagine capable de prendre conscience de son état ou de ses processus émotionnels dans le but d’exprimer ouvertement ses désirs sexuels pour les vivre avec un partenaire. L’accent mis par les protagonistes unis dans une relation sur la négociation des pratiques et la démonstration d’une compréhension raffinée du consentement qui demeure l’objet de perpétuelles réflexions, pourrait nous conduire à affirmer que les adeptes de BDSM se positionnent non pas dans le spectre de la déviance, mais dans celui d’une hypernormalité, au sens où ce sont bien eux qui correspondent à une figure avant-gardiste des idéaux contemporains de communication, de rationalisme et de quête de plaisir fondée sur les désirs réciproques de chacun. Le sexe sous tension libère du sexe. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps que nous sommes est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés aux pulsions de vie et pulsions de mort. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente. C'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire. La résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité à l'œuvre dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique, attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru. Ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, s'occupe du masochiste, il répond à une tension. Cette structuration est explicite dans le troublant film de Michael Hanecke: " La Pianiste." Quel qu’en soient les origines, apparaît l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle ou il offre à sa Maîtresse ou à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à elle ou à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, et d'orgasme. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Lors de pratiques SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. Elles renvoient à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal. Certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. L'anticipation, l'imagination, sont les portes de la volupté sexuelle. La soumise éprouve le bonheur d'être le centre d'intérêt, l’objet de tous les honneurs; félicité délicatement épicée par son imagination et l'appréhension qu'elle peut y puiser, tandis que l'excitation monte. Le dominant découvre avec surprise que ses pulsions sont finalement très complémentaires des attentes de sa compagne; les deux partenaires ont, en fin de compte, des goûts très en accord et des fantasmes communs. Le jeu BDSM a cela de libérateur qu'il crée un contexte où chaque protagoniste va pouvoir se décharger sans honte de ces tabous, pour jouir librement de sa libido, tout en se délectant du plaisir de l'autre. Le sexe, s’il ne rend pas aveugle, a cela en commun avec les occupations physiques intenses, comme les compétitions sportives, qu’il possède les facultés de désinhiber, et d’occulter magiquement l’environnement. Il en va de même en SM, lors d'une séance pour les partenaires. Ce sont des leviers connus dans la sexualité, qui décuplent l'excitation et le plaisir qui en découle. Pour quelles raisons ? Du côté du soumis (ou de la soumise), ces leviers jouent sur l'abandon à l'autre; il ou elle est à la merci de celui., celle qui pourrait tout lui infliger, et qui contrôle son plaisir. Un jeu qui simule l'exposition au danger. Du côté du (de) la dominant (e), il ou elle obtient la toute-puissance sur son (sa) partenaire, avec la possibilité de faire mal ou de faire jouir. En dehors du SM, il s'agit de fantasmes et d'imaginaire, pas de violence infligée chez la plupart des couples. Pour certain(e)s, c'est parfois tout simplement faire une fellation, assis (e) aux pieds de l'autre debout; qui est soumis(e) et qui domine ? Celui, celle qui est aux pieds de l'autre ? Ou celui, celle qui domine en étant maître ou maîtresse du plaisir de l'autre ? En psychiatrie, le sadomasochisme fait partie de ce que l'on appelle les paraphilies, baptisées autrefois les perversions, comme l'exhibitionnisme, le fétichisme, ou la zoophilie. Ce sont des pratiques qui n'utilisent pas les ressorts sexuels jugés "normaux" par la société. Le masochiste ne jouira que dans la souffrance et l'humilation ; il n'aura pas d'orgasme dans un rapport classique. Son cerveau produit des endorphines, des antidouleurs naturels, qui sont sécrétés lors du plaisir, de l'orgasme et de la souffrance. Celle-ci est transformée en plaisir sexuel dans le cadre du masochisme. Le sadique, lui, prendra un plaisir à la fois psychologique et physique dans la douleur qu'il impose. Il frappe ou humilie pour blesser son partenaire de jeux érotiques. Le pouvoir dont il dispose devant sa ou son partenaire, décuple son excitation et son plaisir. Il se confronte au pouvoir dont elle dispose sur un autre être humain et à sa toute-puissance. Les sadomasochistes utilisent exactement les mêmes ressorts que les adeptes de domination et de soumission, pour augmenter leur plaisir. Car le plaisir est mutuel et partagé, c'est là tout l'enjeu du rapport SM. Il apporte un apaisement et un épanouissement sexuel aux couples qui le pratiquent. La confiance, l'écoute, la discussion et la connaissance de l'autre sont les vrais points à rechercher dans toute relation, et c'est d'eux que naîtra, parmi mille autres plaisirs, ce doux sentiment d'abandon que d'aucun appelle allégoriquement le subspace. Le SM n'est pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentent la sexualité et ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le SM sain et modéré actualise et réalise une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 27/05/20
Le samedi qui suivit le départ de Paul, Juliette la sauva d'un après-midi de jardinage en lui proposant d'aller faire quelques courses. Charlotte aimait ces escapades entre filles. Elle aimait l'autorité tranquille avec laquelle Juliette la poussait à essayer des vêtements que jamais elle n'aurait osé porter, les remarques élogieuses qu'elle ne manquait pas de faire sur quelque détail de son anatomie et la façon qu'elle avait parfois de poser les mains sur elle sous prétexte de cintrer le haut d'une robe ou de juger du tombant d'un pantalon. Le soir, elle s'invita à dîner. Lorsqu'elle la quitta, elle embrassa Charlotte d'une façon plus appuyée. La jeune femme rougit. Cela la fit sourire. Le lendemain, Juliette s'annonça à nouveau. À son regard tendu, Charlotte supposa que quelque chose n'allait pas. Elle lui offrit un café que l'autre refusa. - Quelque chose ne va pas ? s'inquièta Charlotte. - Oh non ... Tout va bien pour moi mais c'est toi qui ne vas pas. Commença Juliette. - Moi ? Mais je vais très bien. - Dans ton tiroir à lingerie, je suis tombée sur tes photos ... Bon sang, ça m'a fichu un drôle de coup, on te reconnait bien là-dessus. L'aveu de son indiscrétion la détendit. Elle s'assit sur le canapé et croisa les jambes avec une nonchalence retrouvée. - En revanche, on voit bien que ce n'est pas Paul ... Je me demande comment il réagirait s'il les voyait, ces photos ... Tu les avais bien planquées: tu ne voulais pas qu'il les trouve ... - Tu me les as pas volées quand même. Bredouilla Charlotte. Juliette la regarda par-dessous et sourit. La situation tournait à son avantage. - Qu'est-ce que t'en as fait ? - Ne t'inquiète pas, poursuivit-elle sur un ton protecteur. Je ne les ai encore montrées à personne, mais. - Mais je pourrais le faire. À moins que ... - À moins que ? Cette fois, c'était Charlotte qui se sentait glacée. Juliette était venue pour la faire chanter. Jamais elle ne l'aurait crue capable d'une chose pareille. - Que tu deviennes ma soumise, ma chérie et que tu te montres docile et obéissante. - Mais, tu es une véritable salope, chuchota Charlotte. Vraiment une salope. - N'inverse pas les rôles, protesta Juliette. Ce n'est pas moi qui m'envoie en l'air attachée à un lit. - Soulève ta jupe. Cet ordre était tellement inattendu que pendant quelques instants, Charlotte crut qu'elle l'avait imaginé. - Qu'est-ce que tu as dit ? articula-t-elle. - Tu n'as pas compris ? soulève ta jupe ... répéta Juliette avec froideur. Charlotte posa les mains sur les bords de sa jupe plissée, la remonta en tremblant jusque sur son ventre. - Voilà, tu es contente ? - Juste une culotte en coton ? Feignit de s'étonner Juliette. Je m'attendais à quelque chose de plus sexy de ta part. Tourne-toi un peu pour voir ... Charlotte obéit, les lèvres serrées. - Tu as vraiment un beau petit cul, maintenant baisse ta culotte ... Elle retourna d'elle-même au milieu du salon, descendit sa culotte sur ses cuisses et releva sa jupe. Dans son dos, elle entendit Juliette s'étendre sur le divan. De longues minutes passèrent ainsi sans que ni l'une, ni l'autre ne dise un mot. - Tourne-toi - Super ! Tu es totalement épilée ... C'est parfait. - Ces photos, c'est vraiment pas bien. Tu as été une vilaine fille, une véritable salope. D'ailleurs dis-le. - Tu veux que je dise quoi ? marmonna Charlotte. - Dis que tu as été une salope et que tu mérites une correction. - J'ai été une vilaine fille, une véritable salope et je serai punie .. sanglota-t-elle. - Tu vas être sage et obéissante ? - Oui... - Alors dis-le. - Je vais être sage et obéissante... - Voilà, c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu porteras une courte robe noire et tu auras ôté ton soutien-gorge et ta culotte, en dessous, une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelles de la même couleur. Charlotte, livide, acquiesça sans dire un mot. Le soir, un peu nerveuse, je sonnais à sa porte et au lieu de Juliette, ce fut une belle inconnue qui m'ouvrit. - Enchantée, Charlotte, je m'appelle Laurence. - Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope. - Déshabille-la, elle adore ça, dit en réponse Juliette. Alors Laurence fit glisser la fermeture de ma robe qui glissa le long de mon corps, dévoilant mes cuisses et mon intimité. - Elle est très excitante, on va bien s'amuser, il faut tout lui faire, absolument tout, rajouta-t-elle. Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla devait faire son effet. Laurence me fit tourner sur moi-même pour permettre à Juliette de me voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva du canapé, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Laurence se coller dans mon dos. J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre passant de mes seins à mon ventre; leurs lèvres sur mes fesses pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, me faisant pivoter, explorant l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands. Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par la main, et on se retrouva dans la chambre; je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi. Je découvris le corps de Laurence, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse. Juliette m’encourageait en me caressant, tout en intoduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant au plaisir et à la merci de Laurence qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille. M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Juliette et pour la première fois, alors qu’on ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre innondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa. Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants; elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté. - Ça te plaît ma chérie ? Tu vois comme elle aime çà. Je ne pus dissimuler mon émoi car Laurence glissa ses doigts dans mon sexe qui était inondé. - Oh oui tu aimes la voir se faire sodomiser, ma chérie.. tiens met çà. Tu vas la prendre à ton tour. Laurence tendit le gode ceinture à Juliette; il était très épais avec un gland fort marqué, des aspérités simulant les veines, et d'une longueur impressionnante. Je regardai Juliette, un peu interloquée. Mais bientôt, elle me pénètra à grands coups de reins, me soutirant des cris déchirants, mélange de jouissance et de souffrance. La douleur fut brève et remplacée par une vague de plaisir qui me fit trembler de tout mon être. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea de moi que je cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un orgasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler parce que c'était la seconde fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que Juliette connaissait elle même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle. Quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, épuisée, Juliette se décolla de moi comme l'animal après la saillie. - Tu aimes çà te faire malmener salope.. dis-le que tu aimes. - Dis moi que tu es une salope, une chienne et que tu m'appartiens. - Je suis une salope, une chienne et je t'appartiens. - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. - Je t'appartiens. - J'ai remis les photos à leur place. Juliette s'empara d'un martinet et Laurence m'allongea sur le ventre en m'interdisant tout mouvement. Elle commença par me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort, plus je m'offrais. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise. Juliette exigea que je la lèche longuement avant de la faire jouir. Je dardai ma langue sur son clitoris et elle ne tarda pas à pousser des gémissements et des râles de plaisir. La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène nues à table et pendant que je finissais le dessert, Laurence glissa sous la table avec sa flûte de champagne, écarta mes cuisses et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède. Cela me plongea dans un état d'excitation tel que je me sentis prête à faire tout ce qu'on pourrait me demander pour le plaisir de ma Maîtresse. À cet instant, je l'aimais à la folie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, quand il est arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait relevé sa jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les reins et l'avait pénétrée ainsi, toute habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son sexe avaient aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Méthodiquement, agaçant parfois du gland seulement l'entrée de l'orifice, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de son intimité. L'anneau anal s'était élargi. Elle feignait alors la douleur, faisait semblant de chercher à se détacher en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vraiment prisonnière. C'était ça, un homme était entré chez elle de force. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, sous son contrôle et se faisait sodomiser. Pour l'instant, il la violait seulement mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux mille humiliations que son imagination esquissait parfois. Il la rabaisserait, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait sans doute le sucer ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il la flagellerait avec un martinet à lanières de cuir. Qu'importe. Grâce à ces liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Face à lui, toutes ses pudeurs s'effaçaient. Elle effleura des lèvres le duvet brun du pubis au dessus du sexe de Xavier. Sous la peau souple et satinée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus bas, le membre de l'homme s'étira comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba sur le ventre mais sans cesser de grandir. Charlotte observa la fascinante métamorphose de ce monstrueux pénis. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe de chair, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Charlotte s'approcha du sexe. Elle posa le bout de la langue sur le sommet du gland et entama un délicat mouvement de balayage autour du méat urinaire. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. Lorsque, léchant toujours, Charlotte glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir de plaisir. Il plongea les mains dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sous les coups de langue, Xavier perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Charlotte jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière mais c'était un ordre. Elle n'eut qu'à ouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche, au fond de sa gorge. La charge fut telle qu'elle suffoqua. Le membre devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Violemment, il se contracta, manquant de ressortir. Il éjacula brusquement, inondant sa gorge, en l'abreuvant de son plaisir. le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Xavier entreprit d'autres jeux. Sans attendre, il dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'il attacha à une poutre du plafond au centre de la pièce, tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que Xavier l'ôtait de son pantalon. Le premier coup claqua séchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Xavier frappa fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. Sa réaction sembla plaire à l'homme. Il leva le bras encore plus haut, abattit le ceinturon avec plus de force et cette fois, Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant à la corde qui la tenait étirée. Xavier la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups. Charlotte ne ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son Maître continuât à l'aimer. Elle souhaitait seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi et attendait muette. - Retourne-toi, dit Xavier d'une voix calme. Aggripée à sa corde, ruisselante de sueur, Charlotte était épuisée. - Non, pas devant Xavier, haleta-t-elle, Pas devant. -Tu dois aller jusqu'au bout de ton désir, Charlotte, Allons retourne-toi vers moi. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Xavier ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Au coup suivant, elle ne tenta plus d'esquiver. N'avait-elle pas désiré cette correction ? Xavier avait raison; elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà de cette douleur qui lui arrachait des cris et des larmes. Par dépit, elle plongea son regard dans celui de son Maître et ne se lachèrent plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Elle se voyait onduler au bout de sa corde, en sentant ses seins frétiller, ses cuisses tendues, son ventre creusé. Elle se voyait brûler sous les coups, s'enflammer toute entière. Xavier continuait à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Xavier cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, il attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'il couvrit de baisers. Il aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Enfin Xavier se détacha d'elle. la corde à laquelle elle était suspendue fut coupée et Charlotte se laissa tomber sur le sol, savourant l'étrange bonheur de sa soumission. Les parties de son corps offensées, devenues douloureuses, lui apparaissèrent plus belles, comme anoblies par les marques fraîches, stigmates de la flagellation. Elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/06/20
À la moindre caresse, sa peau frémit. Elle ferma les yeux. Sarah contemplait impunément le pur ovale du visage de Patricia. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Sarah découvrait Patricia comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Patricia étendue sans défense, était infiniment désirable. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme; le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos. L'onde tiède surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Sarah fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair et de silence qui les abritait où Patricia était soumise, le plaisir que Sarah prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu qui façonnait Patricia la conduisait à l'abnégation. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Sarah avait noué des liens plus étroits. Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Patricia remercia Sarah. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Sarah la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Sarah s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent fougueux, Patricia connut un nouvel orgasme qui la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Après une toilette minutieuse, comme pour retrouver son état de femme libre, Sarah qui regrettait de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Sarah lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Patricia se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Sarah lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Sarah. Car les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes; elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Sarah a le droit de prêter Patricia. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour elle, il n'y avait pas de plus grande passion que dans l'abnégation. Patricia était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent et serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue le plus bel effet. Sarah lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. Sarah interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce et génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Ayant deviné les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Sarah mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce et la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Patricia qui lui demanda de la ramener dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Sarah qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse que cette nuit-là. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/06/20
Elle avait vingt-huit ans, elle connaissait une foule de gens, toujours élégante, physiquement attrayante, intellectuellement stimulante. Elle avait fait une thèse sur Camus, avant de s'occuper de collections d'art contemporain dans toute une série de fondations. Visiblement, Sarah savait ce qu'elle voulait. Elle était tout le contraire de Patricia. C'est d'ailleurs elle qui l'a voulu, qui lui a laissé son adresse et son numéro de portable à la fin de la soirée, en lui recommandant de ne pas hésiter à l'appeler, et Sarah qui s'est fait désirer une bonne quinzaine de jours, avant de composer son numéro. Pourquoi l'a-t-elle revue ? Sans doute parce qu'elle voulait la revoir. C'était moins de l'amour ou du désir, en tout cas, qu'un sentiment étrange de vertige et de domination. Ce qui est sûr, c'est que passé la surprise de découverte chez cette jeune femme cérébrale, assez guindée sur les bords, un tempérament sensuel qu'elle ne lui imaginait pas, tout est allé très vite, probablement trop vite. Patricia s'est soumise, non sans restriction mentale de sa part. Elles sont aussitôt parties vivre une année à Naples où Sarah faisait des expertises, tandis que Patricia enseignait dans un collège français. Et il leur est arrivé là-bas ce qui arrive à tous les amants pressés qui s'engouffrent dans le premier hôtel venu coincés dans l'ascenseur, ils sont toujours bloqués et ont épuisé tous les sujets de conversation. Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits que l'on passe ensemble, les promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement de pressentir la part de bonheur ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Patricia n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de légèreté dans l'abandon serait la plus lourde des deux. Mais elle a fait comme si. Par manque d'assurance, par immaturité. Ce que la plupart des femmes recherchent dans toute leur vie, l'intelligence, la tendresse, Sarah lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'elle ne savait pas quoi en faire. Sarah la hissait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave en donnant vie à ses fantasmes. Elle est aussi juvénile et éclatante, elle a les mêmes cheveux clairs encadrant ses oreilles, les mêmes taches de rousseur, la même élégance, avec son T-shirt blanc sous une veste de soie noire. Elles s'étaient déshabillées dans la salle de bain, avec la prémonition que quelque chose de terriblement fort, de terriblement impudique allait se produire et que rien ne serait plus comme avant. Elles ne le savaient pas encore. Sarah était totalement nue, avec ses fesses musclées hautes, ses seins aux larges aréoles brunes, alors que Patricia avait conservé un tanga en soie rouge mettant en valeur son bronzage italien. Elle était grande et possédait de longues jambes galbées. Elles étaient paisibles, enveloppées par l'atmosphère fraîche de la pièce, et comme le plaisir les avait moulues, elles flânèrent encore un peu dans les draps, tandis que le rythme emballé de leur cœur se ralentissait peu à peu. Mais beaucoup plus tard, à force d'insistance, Patricia s'allongea docilement sur le dos, les bras le long du corps, accueillant le désir de Sarah mais sans le réclamer. Et d'un seul coup le silence se fit. Sarah soulevée sur les coudes, Patricia la bouche appliquée sur sa peau, descendant le long de son corps avec la lenteur d'un ballet aquatique. Le temps parut suspendu, la culmination toujours retenue. Elles retrouvèrent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes, sans doute car le sexe est toujours la réminiscence du sexe, avant de desserrer soudain leur étreinte et de rouler chacune de leur coté, le corps épuisé. La nuit tomba, un courant d'air fit battre le ventail de la fenêtre. Lorsque Sarah eut fini de se doucher, elle enfila un peignoir, les cheveux attachés au-dessus de la tête à l'aide d'une pince, Patricia préféra la régaler d'un copieux petit-déjeuner sur leur balcon. Elles s'installèrent toutes les deux, accoudées à la balustrade comme pour porter un toast au soleil levant et restèrent ainsi, à bavarder, à voix basse, la peau hâlée et les sens à vif. Au sortir du lit, il leur arrivait parfois de se promener dans le vieux Naples. La mer qui bougeait à peine, les pins immobiles sous le haut soleil, tout paraissait minéral et hors du temps. De grands murs à droite et à gauche protégeaient des voisins; l'aile des domestiques donnait dans la cours d'entrée, sur l'autre façade, et la façade sur le jardin, où leur chambre ouvrait de plain-pied sur une terrasse, au premier étage, était exposée à l'est. La cime des grands lauriers noirs affleurait les tuiles creuses achevalées servant de parapet à la terrasse. Un lattis de roseau la protégeait du soleil de midi, le carrelage rouge qui en couvrait le sol était le même que celui de la chambre. Quand Sarah prenait son bain de soleil totalement nue sur la terrasse, Patricia venait la rejoindre et s'étendre auprès d'elle. Il faisait moins chaud que de coutume. Sarah, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait dans la chambre. Patricia, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint la plus jeune domestique. Ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus des sourcils, en frange épaisse et droite au-dessus de la nuque. Elle avait des seins menus mais fermes, des hanches juvéniles à peine formées. Elle avait vu Sarah par surprise, en pénétrant un matin sur la terrasse. Sa nudité l'avait bouleversée. Mais maintenant, elle attendait Patricia dans son alcôve. Elle eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant ouvertes en pleine lumière. Les persiennes étaient tirées, la chambre presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. La jeune fille gémit plus d'une demi-heure sous les caresses de Patricia. Et enfin, les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux de bois qui formaient la tête de son lit à l'italienne, elle commença à crier, lorsque Patricia se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Patricia la sentait brûlante, raidie sous la langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup moite de plaisir, mais encore demandeuse. Patricia enfonça alors son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que la jeune fille n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de Patricia conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant avec délicatesse le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Elle était prête a subir l'insurmontable. Elle se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Patricia le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Alors elle s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, la jeune fille avoua qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes ses forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. La jeune soumise avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau accepta l'intrusion. La jeune fille se caressait parfois la nuit par cette voie étroite. Patricia admirait la jeune fille qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Elle se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. La jeune fille avait l'anus bien dilaté et Patricia écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un large cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière du plafonnier dévoilant leur nudité. Le jeune corps soumis réclamait toujours davantage; le devinant, Patricia ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors bientôt, elle se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Patricia sentit la jouissance l'envahir par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors Patricia retira très lentement son poignet. Elle était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse, détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. Elle écoutait, toujours renversée, brûlante et immobile, et il lui semblait que Sarah, par une étrange substitution, parlait à sa place. Comme si elle était, elle, dans son propre corps, et qu'elle eût éprouvé le désir, la honte, mais aussi le secret orgueil et le plaisir déchirant qu'elle éprouva à soumettre ce jeune corps. Même évanoui et nu, son secret ne tiendrait pas à son seul silence et ne dépendait pas d'elle. Patricia ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le moindre caprice, et c'était bien le sens de sa relation avec Sarah, sans s'avouer elle-même aussitôt, elle ne pouvait se permettre les actes les plus anodins, nager ou faire l'amour. Il lui était doux que ce lui fût interdit de s'appartenir ou de s'échapper. Elles décidèrent de retourner à Rome, pour oublier ce mensonge pour rien. Il lui sembla voir les choses reprendre enfin leur place. Elles avaient devant elle, deux semaines de soleil, de bonheur et de Rome. Elles entrèrent dans un jardin public. En un éclair, le monde se réorganisa alors et beaucoup d'omissions, longtemps obscures, devinrent explicables. Durant dix ou quinze jours, au lieu de disparaître dans l'oubli, l'éclipse prit fin et elles ressuscitèrent cet amour sans fin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/20
Demain, j'aurai trente-huit ans. Plus que deux années avant le seuil psychologique de la quarantaine. Je m'appelle Florence. Je suis mariée, mère de deux enfants, infirmière à temps partiel et hétérosexuelle convaincue. Mon mari Xavier et moi sommes assez conservateurs dans la vie, comme au lit, jamais d'extravagances. Je dirais que cet état de fait repose beaucoup plus sur un choix que sur nos intérêts personnels. Bien que Xavier ait depuis très longtemps désiré expérimenter l'amour à trois avec une autre femme, je ne partage pas son engouement puisque l'amour au féminin ne m'attire pas. Et puis surtout, mon tempérament jaloux me ferait cruellement souffrir si mon mari s'ébattait devant moi avec une jeune femme de son choix. Toutefois, puisqu'un couple en harmonie doit vivre de concessions, j'ai accepté pour mes quarante ans l'intrusion d'un troisième partenaire dans notre lit, à la condition que ce soit un homme. Nos discussions et négociations se sont échelonnées sur plusieurs semaines, ponctuées d'ébats torrides et sauvages à mesure que notre excitation montait d'un cran. Je crois donc qu'il me reste deux années de sursis pour me faire à l'idée qu'un autre homme va me pénétrer et me faire l'amour en présence de Xavier. C'est pourquoi le cadeau qu'il me remet me laisse médusée. Outre les traditionnelles fleurs que j'apprécie toujours autant, j'ouvre la très grande carte qui les accompagne. Quatre photographies d'hommes torse nu se disputent la place à l'intérieur. Elles sont collées sur un rabat que je soulève. Dessous, les mêmes hommes entièrement nus et en érection. - Seigneur, fais-je en éclatant de rire. - Tu peux choisir ton cadeau, ma chérie. - Xavier, je croyais qu'on avait conclu que ce serait pour mes quarante ans. - Je ne peux plus attendre. Pourquoi pas, tout de suite ? Comme cela, ce serait une vraie surprise. Pour être une surprise, c'en est une. Je sens mon cœur battre très fort, la première carte tremble entre mes doigts. Le premier cliché représente un homme bien foutu, avec une queue qui dépasse beaucoup les bornes de l'imagination. Les deux suivants, blonds, sont juste assez musclés, très athlétiques, mais peut-être un trop jeunes pour inspirer mes idées sournoises. Le dernier, du style bad boy, avec une queue de cheval et un tatouage sur les pectoraux, affiche une verge longue et mince. Il aurait pu m'intéresser si mon choix n'était pas déjà fait. - Tu choisis ton cadeau, celui qui te plait, comme dans un catalogue. - Et après ? Je peux baiser avec le mec de mon choix ... - Oui. - Faire tout ce que bon me semble ? - Absolument. - Je sens comme une arnaque. - Pas du tout, Florence. Nous en avons déjà discuté. - Je sais, mais je ne comprends toujours pas, tu ne m'aimes plus, c'est ça ? - Au contraire, c'est parce que je t'aime. - Alors, quelle est la condition ? Que tu aies ton tour ? Je t'ai déjà averti, je ne coucherai pas avec une autre femme. - Je sais. - Alors ? - Tu le sais. Je veux vous regarder. - Cela devait être moi et un autre. Et une caméra. Un point, c'est tout. - Je sais, je veux être là. - Tu crois que notre couple est assez solide ? - Sans aucun doute, alors quel est ton choix ? - Tu le sais bien, mon chéri, la plus grosse queue. C'est moi qui vais reconduire les enfants à l'école. Je leur souhaite un bon voyage et je reviens à la maison comme en transe. Je n'ai pas dormi de la nuit, ne songeant qu'à annuler tout cela et à reprendre mes rêveries érotiques en faisant l'amour. Malgré tout, plus les heures sans sommeil se succédaient, plus je devais admettre que j'en avais très envie. Au réveil, je me suis rendue compte que je ressentais comme une sorte de trac: allais-je le satisfaire ? Après tout, je n'ai plus vingt ans mais je reste assez désirable. Les séances de cardio training et la pratique régulière de l'équitation ont contribué à me conserver un corps féminin attirant. Mes jambes sont longues et mes cuisses sont musclées. Je suis perdue dans mes pensées lorsque je repère la voiture inconnue qui stationne dans l'allée de notre maison. Notre visiteur très particulier est arrivé. Mes jambes me portent difficilement jusqu'à la porte d'entrée. Il est sous la douche, m'annonce Xavier. Je me réfugie rapidement dans notre chambre, où je me déshabille avant de me réfugier sous les draps. Le miroir au plafond, fraîchement installé par mon mari pour lui permettre de mieux suivre mes jeux adultères, me renvoie l'image d'une femme inquiète, nerveuse, mais terriblement excitée et sexy. Bientôt, j'enfile un déshabillé en satin noir. Je descends au rez-de-chaussée dans la cuisine pour me faire un café. Quand je me retourne, ma tasse brûlante entre mes mais, je sursaute et j'étouffe un cri de surprise en découvrant notre visiteur assis dans la salle à manger. Il est plus âgé que je ne le croyais. Ses cheveux gris sont coupés très courts, presque à ras. Sa chemise ouverte sur son torse musclé exhibe une toison similaire. Ses pectoraux sont saillants, son ventre plat discerne encore l'athlète qu'il a dû être. En fait, il est beaucoup plus séduisant que sur la photo. Il se lève. Il est très grand, carré, un mur impressionnant. Il s'approche de moi et me serre la main. - Je m'appelle Kevin. - Et moi, Florence. Je me fais couler un bain chaud dans lequel je m'immerge totalement. je revois ses yeux, son torse. Et je me touche. Je me masturbe sous l'eau. Puis j'entends des pas dans le couloir, des pas qui se rapprochent. Comme dans un mauvais rêve, je vois la poignée de la porte tourner lentement. Sauf que je n'ai pas peur, je suis terriblement excitée. Il entre, nu. Je savais qu'il viendrait, mon invitation n'avait rien de subtil. Bien qu'il ne soit pas en érection complète et qu'elle conserve une certaine souplesse, sa queue me fait écarquiller les yeux de stupeur. Une grosse veine la sillonne du gland au ventre, en passant par l'un de ses testicules. Je me demande quel effet ça fait de la sucer, de rouler la langue sur cette proéminence. Je vois dans ses yeux, dans ses mouvements suaves, dans sa manière de me regarder, la bête de sexe implacable. Il ne me laisse pas le temps de me sécher. Il fond sur moi, me saisit par les hanches et me plaque contre la table sur laquelle, je pose mes mains. Je le surveille dans la glace embuée; ses yeux détaillent mon dos, mes fesses et le reflet de mes seins. Son regard fouille le mien, ardent comme un bûcher. Il ne fait que plier les genoux et sa verge en semi-érection me pénètre comme une habituée. Je pousse un hoquet de plaisir en sentant ce glaive charnel se frayer un passage en moi. Elle durcit au fil de ses mouvements. Elle prend de l'ampleur en moi, c'est une sensation enivrante. Je me cramponne à la table. Je n'avais jamais pensé que d'être pénétrée par un autre homme après tout ce temps avec le même pouvait être si radicalement différent. Mes seins frémissent au-dessus de la table, soumis à la vibration régulière de mon corps. Enflés par la gravité, ils s'étirent, les aréoles s'assombrissent, une veine saillante palpite près de mon mamelon gauche, scindant mon aréole en deux. Kevin revient m'habiter, maintenant très dur et proéminent. Je mouille tellement que mes fesses dérapent sur la table. Hallucinée, je surveille son sexe qui écartèle mes lèvres, je regarde toute sa longueur s'enfoncer lentement en moi. Mes sécrétions abondantes refoulent sur mon entrecuisse et dégoulinent le long de mes jambes. Je me sens remplie, écartelée et possédée. Je m'agrippe à ses hanches, labourant sa chair, et je mords dans son épaule pour extérioriser le plaisir qui me consume. Je le repousse enfin, mon vagin reste malgré tout, grand ouvert une fois qu'il est sorti. Je saute au sol et je le prends par la main entre mes doigts glissants. Sa verge est d'une longueur inimaginable. - Mon mari veut nous regarder, dis-je d'une voix rauque. Dans le couloir, sa gigantesque queue cogne contre ma cuisse. Mon désir me bat aux tempes, je me sens étourdie. Xavier a dû nous entendre car il nous attend déjà dans la chambre, installé dans un fauteuil. Je m'agenouille devant lui et Kevin présente son long et épais pénis à mes lèvres. Je l'admire un bon moment avant de le lécher sur toute sa longueur, jusqu'à ce que son gland mouillé de ma salive glisse bien dans mon poing. J'ai l'impression que ma bouche va éclater pour l'engloutir. Les deux hommes respirent fort. Mon mari a défait son pantalon et a extirpé son pénis pour se masturber. Kevin, les mains posées sur ses hanches, surveille l'écartèlement de ma bouche sur son membre. Il me conduit au lit et je me place à quatre pattes devant Xavier. Kevin s'accroupit derrière moi pour lécher ma vulve irritée par l'intrusion massive de son pénis. Mon mari et moi, nous nous dévisageons. Ce que je lis dans ses pensées m'émeut profondément. Je suis la plus belle femme qu'il ait jamais connue. Mes jambes me trahissent. Terrassée par un afflux intense de plaisir, je m'affale sur le ventre en geignant. Kevin en profite pour me pénétrer de nouveau. En rassemblant mes forces, je parviens à me redresser sur mes genoux et mes mains. La levrette est l'une de mes positions favorites. C'est maintenant moi, qui avance et recule sur sa queue magistrale. Je m'exécute toujours face à mon mari qui plonge son regard dans le mien, guettant les variations de mon plaisir. Je lui offre donc sur l'écran de mes yeux l'intensité des émotions que me fait vivre cette pénétration par un étranger membré, doué et très endurant. Ma lubrification épaisse, blanchâtre et visqueuse continue de se répandre sur mes cuisses. Comme mon souffle se fait rauque et que je m'immobilise, laissant libre cours à Kevin dans ses intenses va-et-vient, Xavier s'approche et s'agenouille devant moi. Habile, Kevin joue avec moi, m'amenant à l'orée de l'orgasme, avant de se retirer soudain de mon vagin. Avec une grande facilité, il s'enfonce dans mon rectum. Je serre les dents, je tremble comme une feuille. Je serre dans mes poings les draps du lit, en proie à une sensation de déchirement de ma chair. La chambre est envahie d'une odeur de sexe brutale, pénétrante, étourdissante. Elle est aussi remplie de gémissements, de cris et de soupirs. J'ai aussi besoin de voir Kevin me sodomiser, s'enterrer dans mes entrailles au plus profond. Quand il redevient doux, mon plaisir se transforme, devient lancinant, s'étirant à n'en plus finir. Quand j'ouvre les yeux, à bout de souffle et de résistance, je constate que mon mari n'a pu résister à la vision de son épouse fidèle sodomisée. Il est grand temps de penser à moi, exclusivement. Ce n'est plus un spectacle pour mon mari, qui a récolté ce qu'il souhaitait. C'est désormais ma satisfaction qui doit primer. Je m'avance sur mes mains et sur mes genoux, jusqu'à ce que son membre soit éjecté de mon anus. Je le repousse sur le dos et je le monte avec des gestes lents. Je m'assieds sur lui, en prenant appui sur son torse pour le prendre graduellement. J'incline la tête pour nous regarder dans le miroir du plafond. J'ai peine à me reconnaître; mes yeux sont hagards, mes traits sont tirés, une mèche de cheveux noirs colle à mon front moite. Mes seins portent les marques de ses doigts, mes aréoles brunes celles de sa bouche. Je suis trempée de sueur. Je cesse de monter et de m'abaisser sur lui, pour osciller sur son bas-ventre. j'enroule mes chevilles autour de ses jambes, je prends ses mains dans les miennes en enlaçant ses doigts. Xavier se redresse. Il sait que c'est ma position fétiche, celle que j'adopte toujours à l'imminence de l'orgasme. J'ai l'impression que sa verge s'enfonce jusque dans ma gorge. Je me démène sur lui, de plus en plus fort, selon un rythme effréné, exacerbant la friction sur mon clitoris, gémissant à chaque oscillation de mon bassin, ma voix monte d'une octave. Mes forces sont décuplées, les muscles de mes bras saillent sous l'effort. L'orgasme m'arrache un long cri à fendre l'âme. Je me prosterne au-dessus de Kevin pour qu'il me pétrisse les seins, malmenant leurs pointes sensibles, insufflant ainsi à ma jouissance un degré accru que je croyais inatteignable. J'ai besoin de douceur après ce marathon épuisant. Je me soulève, à bout de souffle. Son pénis jaillit de mon vagin et je reste assise un moment sur son ventre, tandis qu'il continue à me pincer les mamelons. Puis, je m'avance vers lui, vers son visage. Ma vulve laisse sur son ventre une traînée blanchâtre. Je viens m'asseoir sur sa bouche en me cramponnant à la tête du lit. Il lèche ma vulve irritée et rougie. La douceur de sa langue me soutire quelques longs soupirs. Puis ses lèvres débordent encore vers mon anus, grand ouvert en raison de la position que j'adopte. Sa bouche couvre mes deux orifices, je savoure sa moiteur, sa chaleur, sa caresse mouillée de ma cyprine. C'est à lui maintenant d'avoir du plaisir. J'utilise mes deux mains bout à bout pour prendre sa verge encore dure. Je regarde mon mari, mon excitation ne s'est pas tarie. Lisant l'approbation de Xavier dans son regard, je dois sucer Kevin. Je m'exécute aussitôt, léchant d'abord son gland, puis son long manche et ses testicules. Lui ne se fatigue pas de laper ma vulve et mon anus, qu'il badigeonne allègrement de sa salive tiède. Du bout de ma langue, je suis le tracé sinueux de sa veine proéminente. Il est dur comme le roc, doux comme la soie. Lentement, je veux l'amener à la jouissance. Prenant conscience que la méthode douce ne pourra seule venir à bout de son endurance, je reprends mes deux mains pour le masturber. Je suis récompensée par la désertion de sa bouche sur mes parties génitales, remplacée par ses mains sur mes hanches. Dans un long râle, il jouit. Je ferme ma bouche sur son gland en pinçant mes lèvres pour qu'il éjacule au fond de ma gorge, buvant ses jets réguliers et abondants. Pour le plaisir de mon mari, je laisse échapper un peu de son sperme, qui coule de mon menton en filaments visqueux et sur sa verge. Puis, je roule sur le dos, mon pied droit sur le thorax de Kevin. La belle a vaincu la bête. Il me suggère de recommencer en me caressant ma cheville. Des yeux, je cherche l'assentiment de Xavier, qui hoche doucement la tête. Je bouge mon pied pour caresser sa verge, qui commence déjà à retrouver son aplomb. J'ai juste besoin de quelques minutes pour refaire mes forces. Kevin se lève pour prendre une douche. Je regarde encore mon mari, cherchant à décoder ses pensées. Dans son regard, je lis de l'étonnement, un curieux apaisement mais également une grande tendresse. - Comment vas-tu ? lui ai-je demandé en roulant sur le ventre ? - Très bien, tu es splendide. Il fallait que je te voie avec des yeux de spectateur. - Tu es aussi conscient qu'on ne pourra jamais égaler cela au lit, n'est-ce pas ? - Tu as encore beaucoup de progrès à faire dans un tout autre domaine, Kevin revient mardi prochain. - Plus que jamais, j'ai le goût de me donner en spectacle. - Alors mardi prochain, pour laisser libre cours à tes fantasmes, Il t'attachera et il te fouettera, Florence. - Crois-tu que je sois masochiste ? - La douleur est en même temps du plaisir et la souffrance de la joie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/07/20
Il se tourna tout à fait vers Juliette, toujours allongée sur le ventre. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit claire de pleine lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, losqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les fesses et l'avait pénétrée ainsi, tout habillée. Jamais Juliette n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car Juliette lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer sans doute, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes sur le sol et au milieu du séjour. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. " Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la terreur et la honte, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui la première, juste quand elle avait senti les lèvres de Xavier s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. - Tu veux que je détache ? - Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi. Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où Xavier la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel Juliette, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles: là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau. À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ? Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois me tenir sur les omoplates, les jambes très écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le protocole de nos relations. La manière dont, je devrais toujours me mettre à genoux. La lingerie que je devrais porter dorénavant, et ne pas porter, surtout. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, devant une sorte de lourd guéridon bas où reposait une fine cravache. Xavier m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les reins, en stries parallèles bien nettes. "-Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plus, mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais le visage brouillé de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. Voilà que cela fait deux ans que cela dure. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/08/20
Il avait fait moins chaud que de coutume. Béatrice, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait sur le divan d'une chambre fraîche au rez-de-chaussée. Sarah, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint Patricia dans son alcôve. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux et ses sourcils semblaient poudrés d'argent, et comme elle n'était pas du tout maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. Les volets étaient tirés, la pièce presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. Patricia gémit plus d'une heure sous les bontés de Sarah. À la moindre caresse, sa peau frémit. Elle ferma les yeux. Sarah contemplait impunément le pur ovale du visage de Patricia. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Sarah découvrait Patricia comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante sous le fouet. Bouleversée, elle regarda un moment le corps mince où d'épaisses balafres faisaient comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Patricia, étendue sans défense, était infiniment désirable. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme; le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos. L'onde tiède surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Sarah fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair et de silence qui les abritait où Patricia était soumise, le plaisir que Sarah prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu qui façonnait Patricia la conduisait à l'abnégation, de supplices en délices. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Sarah avait noué des liens plus étroits. Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Patricia remercia Sarah. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Sarah la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Sarah s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent fougueux, Patricia connut un nouvel orgasme qui la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Après une toilette minutieuse, comme pour retrouver son état de femme libre, Sarah qui regrettait de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Sarah lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Patricia se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Sarah lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Sarah. Car les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes; elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Sarah a le droit de prêter Patricia. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna alors son amour. Pour elle, il n'y avait pas de plus grande passion que dans l'abnégation. Patricia était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent et serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue le plus bel effet. Sarah lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux invitées qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des femmes. Bientôt des inconnues s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnues. Elle devint une prostituée docile. Sarah interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce et génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des mains inconnues ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors malmenée, fouettée et saccagée telle une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Ayant deviné les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Sarah mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce et la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Patricia qui lui demanda de la ramener dans le salon où les invitées attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Sarah qui la dirigea vers le cercle des inconnues. Ce fut elle seule qui décida de s'agenouiller pour leur offrir du plaisir, sans réserve. Jamais, elle ne fut autant heureuse que cette nuit-là. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/20
La vie reprend et avec, mes habitudes de professeur soumis, aux pieds de Maîtresse Caroline. Plusieurs jours déjà, depuis son retour. Plusieurs jours qu’Ennia se repose. Et moi je deviens fou. Fou d’angoisse, fou d’amour… une angoisse permanente et tant d’interrogations. Je n’ose questionner Maîtresse Caroline. Elle aussi est marquée, silencieuse, et je surprends parfois de la tristesse lorsqu’elle sort de la chambre d’Ennia. Un calme certain s’est abattu sur nos vies, et j’avoue que cela n’est pas pour me déplaire. Maîtresse Caroline, Ennia et moi-même en avons besoin je crois. Moins de visite des amies de ma Maîtresse, de mes autres Maîtresses devrais-je dire, une certaine routine qui se révèle salvatrice. Déjà une semaine et la soirée s’annonce paisible, presque rituelle. Bain de ma Déesse, préparation du repas qu’elle prendra avec moi à ses pieds puis ensuite une longue séance de massage. Maîtresse Caroline n’a pas enlevé ma cage depuis que Maîtresse Chloé l’a remise en place, scellant ainsi la fin de notre parenthèse amoureuse. Je mesure ma chance d’être entouré de toutes ces femmes que j’aime profondément, chacune d’un amour particulier. Elles sont si belles, si grandes, si sublimes à mes yeux. J’en pleure de bonheur et je n’ai qu’un désir, les voir s’épanouir et être heureuses. J’ai trouvé ma place et ne n’en désire aucune autre. Les humiliations, les douleurs infligées, les frustrations ne sont rien comparées à l’honneur de les servir, de faire partie de leur intimité, de leur vie. Et puis j’aime souffrir… ma jouissance, lorsque l’on me l’accorde, n’en est que plus intense dans la douleur. Maîtresse Caroline a raison: je ne suis qu’une chienne assoiffée de sexe et je le resterai à jamais. Un jour, peut-être, je prendrai le temps de réfléchir sur ces désirs hors du commun, sur ce plaisir désormais associé à la douleur, l’humiliation et une certaine transgression. Désormais, mais peut-être que non. Entre les bras de Maîtresse Chloé, de Chloé simplement, lorsque je suis redevenu un homme amoureux dans les bras d’une femme amoureuse, sans rapport hiérarchique, sans soumission ni domination, mon plaisir fut tout aussi intense quoique différent. Un plaisir bien plus absolu, comme j’ai pu le connaître, avec une intensité inégalée, dans les bras d’Ennia. Lutte éternelle entre le plaisir physique trouvant ses racines dans les plus inavouables de mes désirs et le plaisir physique puisant sa force et son absolu dans l’amour le plus pur. Suis-je seul à m’interroger ? Mes pensées divaguent alors que je sers de repose pieds à ma Déesse pour sa cigarette du soir. Alanguie dans le canapé, Maîtresse Caroline garde le silence de longues minutes puis m’ordonne de m’agenouiller, face à elle. -Tu dois savoir ce qui est arrivé. Je pensais d’abord ne rien te dire, mais il est temps que tu la vois. Elle a besoin de toi. Tu ne pourras pas comprendre si tu ne sais rien. Et si tu ne comprends pas, ton amour seul ne suffira pas à l’aider. Je vais tout te dire… et ensuite, tu la rejoindras. Je ne dis pas un mot, mais l’intensité de mon regard soudé au sien vaut pour toute parole. J’ai le souffle court, j’attends, je tremble, j’ai peur. -Tu n’as certainement pas oublié la raison de son départ. Ce Maître qui me l’a achetée. J’ai abandonné tous droits sur elle, à sa demande. Je veux dire à la demande d’Ennia elle-même. Elle était comme envoûtée, attirée inexorablement par cet homme que je croyais respectable, que je croyais un bon Maître. Mais je l’avais juste cédée à un bourreau, un tortionnaire qui aurait pu la détruire, qui l’a presque détruite. C’est une autre soumise qui m’a alertée, en secret. Selon elle, Ennia risquait tout simplement sa peau, elle avait atteint les limites de sa résistance. Elle avait l’air vraiment inquiète c’est pour cela que je suis partie précipitamment. Je croyais que j’allais pouvoir la ramener avec moi, comme ça… la reprendre… mais… Les derniers mots refusent de franchir la barrière de ses lèvres et Maîtresse Caroline explose en sanglots. J’oublie une fois de plus ma condition d’esclave et je la prends dans mes bras, je la serre contre moi et ma sublime Déesse se laisse aller. -Si tu savais…. putain… si tu savais….. je… -Chutttt vous n’êtes en rien obligée de me le dire Maîtresse.. laissez-vous aller, vous êtes protégée ici. Vous l’avez ramenée, vous l’avez sauvée et je suis là, je suis là pour vous Maîtresse Caroline. Son corps se presse contre le mien, et Maîtresse Caroline continue son récit, entrecoupé de sanglots qu’elle ne peut maîtriser: -Comme je te l’ai dit, c’était un monstre, un bourreau. Elle était retenue dans les caves de sa maison bourgeoise. En fait, elle était réduite à l’état d’objet sexuel, servant à tous ses amis, aux amis de ses amis… battue tous les jours, fouettée, cravachée, mal nourrie… Elle ne réagissait même plus, ne hurlait plus, elle subissait, juste. Les séances de baise à la chaîne, la douleur des coups,… je ne comprends pas pourquoi.. pourquoi choisir une soumise, l’acheter et en faire cela… La première fois que je l’ai vue, je me suis précipitée vers elle. Mais ses deux sbires m’en ont empêché. Je me suis mise à hurler, à le menacer… Mais je n’étais pas de taille. Il m’a retourné une gifle qui m’a presque assommée alors que ses gros bras me tenaient. Puis il m’a parlé, sans crier, mais c’était glacial et à ce moment là j’ai eu peur, vraiment peur tu sais: Petite conne, tu te prends pour qui ??!!! Si tu la veux, je te la rends. Elle n’est plus bonne à rien de toute façon. Mais il va falloir que tu la gagnes sale petite pute bourgeoise qui se croit Maîtresse… tu la veux vraiment ? Je te donne 10 secondes pour répondre. Oui, on continue à discuter. Non, mes hommes te ramènent à la gare et je n’entends plus jamais parler de toi. Ni toi de cette salope que tu m’as vendue. Alors ? » 10, 9, 8, 7, 6, 5….4, 3….2….1….. -Oui -Oui quoi connasse ? Parle plus fort ! -Oui, je veux la reprendre ! Un autre gifle… -Répète après moi jeune idiote: oui Maître, je veux la reprendre et je ferai ce que vous voudrez pour cela… Maîtresse Caroline éclate d’un sanglot plus profond encore… -Et j’ai répété tu sais… mot pour mot…
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Par : le 11/09/20
Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira, car elle dira rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela vous importe peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, Patricia, avec ses belles mains fines, était là, toujours là. Elle se multipliait au long des semaines, monotone et identique. On ne se sauve que par l'excès, se disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle avait entre les reins une terrible dureté, dont on abusait trop souvent. Elle n'avait pas besoin de bonheur. La souffrance, qu'elle savait parfaitement se procurer, l'avait rendue presque sensible à l'existence des autres filles qui comme elle étaient livrées. Dire que dès la seconde où sa Maîtresse l'eût quittée, elle commença de l'attendre, est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit dans l'abstinence de ses supplices. Tout le temps qu'elle demeura dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir, incapable de retenir l'eau qui s'échappait de son corps. Il faisait plus chaud que d'habitude. Le soleil et la mer l'avaient déjà dorée davantage, ses cheveux, ses sourcils et la très fine toison de son ventre. Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Patricia. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Sarah était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau imprérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Sarah les assujettissait à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Sarah toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Patricia gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Sarah entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Sarah qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considèration en s'accomodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Patricia n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Sarah, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Patricia crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules de Patricia et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Patricia laissa couler quelques larmes. Alors Sarah arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Sarah dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Sarah tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Sarah pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Patricia ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/09/20
Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/09/20
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espèrant un jour, qu'elle changerait. Sarah l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Patricia n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait; mes cheveux étaient mouillés; elle les a ébourriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle, je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, ellle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Sarah se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Patricia se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextriquable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/11/20
Le sens du sacrifice Tout est un. Je suis envahie par ces mots, par le sens, par l'émotion. Je suis transpercée par des aiguilles qui enflamment mes lèvres et mes seins. L'atropine guide le sens du sang dans mes veines. Installé sur l'autel, mon corps est supplicié pour la Déesse. Il a été choisi pour honorer le Divin. Par ce rituel, il est consacré afin d'assouvir les besoins fondamentaux de l'Incréé. En bordure de la falaise blanche, poudre de craie, je suis suspendue. Il a les pieds au bord du vide, je suis accrochée à Ses chevilles. Mes muscles sont bandés dans l'effort pendant que Son sexe se dresse, fier, face à l'immensité des montagnes. Les cornes pointées vers le ciel, Il se nourrit de la lumière. Son être me surplombe et Il jouit de sa position. Ses yeux sont baissés vers moi et je peux y lire tous les secrets du monde. La cyprine coule le long de ma jambe, effet de la gravité d'une Nature toute puissante. Je gémis, lacérée par la douleur et comblée par la chaleur de Sa présence. Je sens Sa langue dans ma bouche qui prononce des mots que je ne comprends pas. Le coven est subjugué devant Ses paroles qui passent mes lèvres tuméfiées et cousues. A ma hauteur, perchée sur une branche solidement enracinée à la falaise, Elle me regarde, attentive. Elle jauge l'offrande qui lui est faite. Elle approche son visage irradié de mon cou qu'Elle hume avec contentement. Ses dents glissent sur mes épaules et mes omoplates - et Ses mains agrippent mes seins. Ses griffes s'enfoncent dans ma poitrine et je sens Son souffle près de mon oreille. Je respire à la cadence qu'Elle impose avec Ses bras qui me serrent. Son poids m'invite de plus en plus à lâcher prise. Je pleure de joie. Je sens l'odeur du sang. Près de l'autel, deux wiccans approchent des coupes et recueillent le liquide rouge s'échappant de mon buste écorché. Soulagée, je sens l'air de la chute qui refroidit mon corps endolori. Nimbée du halo de la lumière lunaire, je suis assurée du chemin que j'ai choisi. Dans cette apesanteur, glisse au plus profond de mon intimité et de ma gorge une Force Invisible. Cette sensation m'électrise au plus profond de mon être. J'ouvre soudain les yeux et respire à nouveau.
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Par : le 21/12/20
La soirée était bien avancée mais Maîtresse Adèle ne semblait pas vouloir s’arrêter à ces préliminaires. Profitant que ses amies étaient bien occupées avec mes collègues soumis, elle nous entraîna à l’étage. C’est Maîtresse Adeline qui tenait la laisse et me tirait sans ménagement tandis que Maîtresse Adèle lui caressait délicatement les fesses. J’étais un peu jaloux de temps de délicatesse mais je me tut pour ne pas risquer les foudres de ma Maîtresse. Je fut jeté sur le lit, sur le dos, et pendant que Maîtresse Adèle m’attachait les poignets à la tête de lit, Son élève Adeline me noua les chevilles aux pieds. J’étais à leur merci bandeau et bâillon vinrent compléter la contrainte. A ma grande surprise, je n’avais pas peur et j’étais très excité d’être à leur merci ainsi. Les tortures arrivaient toute en surprise et ceci me fit bien bander. Je devinais que mes Maîtresses se délectaient de cette érection car je recevait des coups de badines sur ce sexe tendu. Des pinces ne tardèrent pas à garnir mes tétons. Je senti la douleur quand elles tirèrent dessus. Une chaîne devait les relier ensemble car la tension semblait égale. Elle relâchaient la tension puis reprenait un peu plus fort. Cela dura, mais je ne sentais presque plus la douleur jusqu’au moment où mes Maîtresses libérèrent les tétons. C’était un éclair de douleur mais je ne pouvais même pas crier ce qui rendit le supplice des plus jouissif. La badine continuait à torturer ma bite et mes couilles maintenant toujours cette érection un peu contre nature. Rapidement, je senti Maîtresse Adeline s’empaler dessus et faire les va-et-vient qui firent monter mon désir et surtout mon envie de jouir. Maîtresse Adèle ne perdait pas son temps et était venu se placer à califourchon sur mon visage. En glissant d’avant en arrière, la boule de mon bâillon devait bien l’exciter car je sentais son liquide royale me couler sur la bouche. J’essayais désespérément d’en capter la moindre goutte. Maîtresse Adeline finit par me faire jouir et j’éprouvais une grande fierté à avoir éjaculer en elle. Presque au même instant, je sentis l’orgasme de Maîtresse Adèle déjà par un soupir de satisfaction et par une éjaculation abondante. Moi qui avait toujours rêvé de faire l’amour à une femme fontaine, j’étais servi. Mes Maîtresses se détournèrent de moi, me détachèrent et m’entraînèrent dans un sorte de panier, probablement plus destiné à un chien qu’à un humain. Abandonner dans ce panier sans avoir pu me débarbouiller et sans qu’elles m’aient libéré de mes baillons, je me recroquevillais pour trouver un peu de sommeil. Malgré la fatigue, je devinais bien que Maîtresse Adèle continuait l’éducation de Maîtresse Adeline en la soumettant à ces caprices. Finalement la fatigue fut plus forte et je m’endormis comme le chien que j’étais devenu. Mes rêves m’avaient abandonnés et je devais encore dormir profondément quand je sentis le jet chaud d’un liquide que je ne mis pas longtemps à identifier comme l’urine de ma Maîtresse. Lestement, elle avait retiré mes baillons et m’intima l’ordre de tout avaler. Un fois soulagé, c’est maîtresse Adeline qui est venu se soulager dans ma gorge. Pas de doute, j’avais eu droit à mon petit déjeuner ; Champagne royal. Mes Maîtresses étaient ravies. Elles me traînèrent dans la douche, toujours avec ma laisse attachée où vous savez et je déchantais vite en comprenant qu’elle n’avait aucune intention de me laver à l’eau chaude. Je grelottais mais j’avais quand même la satisfaction de ne pas sentir trop mauvais. Le chien que j’étais devenu ne bénéficia pas de la serviette et bien entendu il m’était interdit de m’ébrouer. Je fus emmené sur une petite terrasse et ce sont les premiers rayons de soleil de la journée qui me séchèrent. J’avais froid mais j’avais une telle fierté d’avoir découvert ce monde sans aucune concession que mon cœur réchauffait mon corps. Depuis notre arrivée Maîtresse Adèle ne m’avais que peu parlé et je ne savais pas trop si j’avais été à la hauteur. Alors quelle surprise quand je la vis venir me chercher sur la terrasse et me féliciter pour ma prestation d’ensemble. « Je suis fière de toi me dit-elle, tu as été digne de ta Maîtresse » Vous n’avez jamais été envahi par un sentiment d’importance ? Et bien j’étais subjugué. Mais je retombais vite sur terre, à ma condition d’esclave. « Aujourd’hui, nous allons organiser un jeu de cache-cache dans le parc alors tu reste comme cela, tout nu comme Adam et Eve » me lança Maîtresse Adèle. A suivre
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Par : le 08/03/21
Aveux d'aiguilles. Quelle heure pouvait-il être ? Le rideau ne laissait deviner aucun jour, un bruit à l'étage de temps à autre. Madame avait pris soin de l'avertir de toute la déplaisance de quelque cri qui soit, et combien il serait vain. Un épais collier de chien fixée au cadre métallique entravait tout mouvement de la tête . Pieds et mains étaient immobilisés pareillement et rattachés au lit ; un harnais maintenait son entrejambe ouvert, son cul offert, macérant . Il essayait d 'émerger de son état vaseux, de reprendre pied. Il lui apparaissait de plus en plus que l'aspirine qu'il avait bue avant de s'endormir, juste après la fin d'un de ses plaisirs , n'en était pas vraiment une. Depuis combien de temps était-il resté couché là ? De minuit à maintenant? Deux minutes ? Un instant ? Il se revoyait pousser la porte après avoir sonné à l'interphone. «  Vous êtes ponctuel, j'apprécie. » . A demi-allongée sur l'ottomane, elle laissait pendre sa longue main, indolente, posée sur l'accoudoir. «  A genoux je vous prie. ».A ses doigts, quelques bagues; il les devinait dans la pénombre . Il trouvait leurs feux envoûtants et le lui avait dit. Elle avait souri. Les mots de sa toute première lettre, celle qui avait retenue son attention , lui revenait en mémoire. » Il n'est de sombre objet de désir que d'obéir à votre fol empire. Vous, jouant de ce corps rampant, esclave de sa jouissance, tout à vous. Vous, désireuse d'éteindre tout orgueil, ... /.... » Elle prenait grand plaisir à le prendre au piège de ses mots «  Qu'en savez- vous de ce qui me plaît ? Ne seriez-vous pas en train de me suggérer et les questions et les réponses ? ». Lui, de se troubler, ne savait plus que dire. Elle, petit sourire au coin des lèvres, goûtait de le mettre mal à l'aise. « Vos phrases sont maniérées. Aucune spontanéité n'en ressort, je suis un peu déçue. Vous êtes surtout esclave de vous-même. De vouloir tant vous contrôler, vous êtes autant perdu que perclus. » Je vais m'employer à vous défaire de cela... Plus tard, nu, dans cette pièce de la cave où il n'était jamais descendu qu'avec un foulard sur les yeux, il lui revint, sentant son souffle , avoir osé fixer un instant son regard. Dans ses yeux e cristal, il devina immédiatement le faux pas . Elle lui saisit le visage et, enfonçant ses ongles dans ses joues jusqu'au sang, elle le força à plier. Au sol s'ensuivirent les sifflements du jonc, sentence, claquements secs, cris retenus, silence, ….latence.  « Vos mains, je ne vous le redirai pas. ». Un bâillon mit un terme aux cris qu'elle ne parvenait à faire taire.  « Dix de plus si vous continuez votre cirque. » n'avait suffi. Elle entreprit dès lors de l'attacher sur ce qui tenait lieu de lit. De le goder, de le fouir consciencieusement, l'amusait. Sans jamais cesser de le faire glisser, elle tournait l'accessoire, gagnait en profondeur; elle le maniait lentement d'un geste sûr. Elle en jouait selon les gémissements de sa « chose ». Elle se piqua au jeu d'en rajouter un second, de taille plus modeste. Les reins de la « chose » baignaient désormais dans le gel et le foutre, sur ce film plastique jeté sur ce matelas taché et défoncé . Arrivée à ses fins, elle regarda son œuvre qui haletait, se tortillait dans son inconfort, son trou distendu, visage crispé. Au moindre petit mouvement, on entendait la peau poisseuse coller au plastique. Il n'avait encore lâché prise, elle attendait qu'il s'abandonne, qu'il arrête de réfléchir, qu'il se donne, qu'il sombre au-delà de ce qu'il avait imaginé. La confiance , voilà ce qu'elle voulait, qu'il s'en remette à elle sans gamberger, qu'il se perde. Elle le tenait. Madame en vint à ce qu'elle projetait pour lui, depuis quelques jours ; ce qu'elle s' était bien gardée de lui dire. D'une petite boite en nacre, elle sortit deux aiguilles creuses, assez grosses, proche d'une allumette. En soi, les aiguilles n'effrayaient pas le garçon attaché plus que ça , mais voyant leur taille, il ne put retenir un geste de recul. Du dos de sa main, elle lui caressa doucement la joue. Après le froid et l'odeur entêtante de l'alcool sur le téton, la rentrer ne fut pas le plus dur ; faire ressortir l'aiguille s'avéra autrement plus sensible. Il la sentait avancer dans la chair, millimètre par millimètre. La plasticité de la peau exigea d'appuyer à revers pour traverser l'aréole. En ville, les perceurs allaient vite; elle, au contraire, s'attachait à progresser tout doucement, avec des petits mouvements oscillants pour aviver la douleur. Rassurante mais ferme, elle s'appliquait à moduler l'intensité de l'élancement . Sa tête bourdonnait, sa bouche était sèche .Madame veillera plus tard à pallier cette gêne à sa manière. Le souffle de plus en plus court; il cherchait à se contrôler, à endurer mais, il se sentait perdre pied inexorablement. Si près de cette pointe biseautée et du visage détendu de cette femme, son cœur s'affolait. Quelques gouttes de sang perlèrent, puis un filet corail descendit son torse. Elle, concentrée, l'observant à la dérobée ; lui un peu pâle, en sueur.... Du fait de ce bâillon particulier à l'odeur si musquée qui occupait sa bouche, il peinait à respirer. Il n'était plus qu'un corps à disposition. Madame saisit un anneau épais de trois bons centimètres de diamètre qu'elle glissa dans le creux de l'aiguille qu'elle fit glisser en retour, Son pouls s'emballa de plus belle. La pose du second anneau le lança encore plus. Elle se repaissait de sa lenteur et des déglutitions de l'homme épris d'elle . La douleur n'est en rien une science exacte. La douleur de ce soir-là n'avait rien de commun avec celle, habituelle, qu'il lui arrivait de se donner, pour voir : les gros hameçons dont il polissait l'ardillon, des aiguilles de seringues qu'il était allé acheter dans un magasin pharmaceutique. « Vous êtes de profession médicale ?Laissez-nous vos coordonnées professionnelles, nous avons des offres promotionnelles régulièrement ... » lui avait proposé la vendeuse . Les 2 boîtes de 100 ne passaient pas inaperçues... Embarassé, il lui fallut très vite trouver quoi répondre … Les lèvres, le gland , le nombril ou les seins, …il testait, ...se testait, appréciait la douleur, se concentrait sur son geste... Seul, ce faisant, il ne dépendait de personne, ce n'était qu'un petit exercice de maîtrise de soi qui avait commencé jeune. Bien sûr, ses limites ne manquaient pas de le rappeler à l'ordre s'il les outrepassait. Il avait failli certaines fois tourner de l'oeil. Le sang, le sien, ne l'avait jamais effrayé ; depuis toujours il admirait l'intensité de ce rouge . Point commun avec le foutre il poissait et collait. De savoir jusqu'où la douleur, ou bien la répugnance, mêlée à la jouissance brouillait les perceptions  l'avait toujours travaillé. Pour autant, la répugnance ne fonctionnait pas comme la douleur ….qui crispe, qui chauffe, qui porte au cœur ; elle est plus cérébrale..autre. Ce qui le faisait fantasmer, ...non sans une certaine appréhension, c'était d'abolir son libre-arbitre. Se déprendre complètement de soi-même.... Mais surtout, qu' une femme le dépossède de sa volonté, une femme qui aurait tout pouvoir sur lui.... à qui il s'en remettrait. N'avoir à contrôler que ce qu'elle exigerait..... Pourquoi une femme ? Il lui arrivait plus rarement d'imaginer un homme.Il trouvait les femmes plus douées pour humilier et jouer avec les temps : tension, rupture, accelerando ….afin de ruiner toute attente. Il prenait conscience que la soumission lui importait plus qu'il ne le pensait....et il comprenait que seule l'expérience de la réalité le mettait au pied du mur. Avec elles, il repoussait ses limites ; s'il lâchait son safeword « kadish », c'était aux confins de lui-même. La chair prise comme lâcher-prise. Avoir mal est immédiat, irraisonnable ; un « ici et maintenant » réel, incontournable, insistant! ... Jouir vous emportait ailleurs, hors du temps, irréel... Le mixte des deux avait toujours attisé sa curiosité ; il le voyait comme une présence-absence impossible à définir, une sensation indicible. Le degré suprême étant la peur d'avoir mal; la crainte... Après l'avoir annelé aux seins , elle s'enquit d'orner son entrejambe d'une guiche conséquente. Le visage blême et toujours bâillonné, il s'efforçait en vain de calmer sa respiration, tout en goûtant l'avance de l'aiguille qui glissait dans ses chairs entre l'anus et le sexe....Dans un état flottant....il s'abîmait dans le regard tranquille de la femme aux aiguilles. Retrouvant vaguement ses sens, seul, il somnolait. Toujours menotté à ce cadre de lit, impossible de se retourner. Il ne l'entendit pas rentrer. Une porte accédait semble-t-il à l'arrière. Sans un mot,, une main se posa sur sa nuque , l'autre descendit, caressant sa poitrine. Elle fit bouger délicatement chacun des deux anneaux. « Regarde, tu es à moi. » Son visage quiet rayonnait … Son plaisir était le leur.
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Par : le 09/03/21
elle ne comprend pas pourquoi elle est la seule à avoir subi un tel traitement indigne et obscène. les autres esclaves sont nues ,elles exhibent d’elles-mêmes leurs intimités aux nombreux futur acheteurs venue tâter la marchandise . natacha est sur un présentoir en ces poignets sont enchaînés à ces chevilles. le cul en l’air tourné vers la foule. elle ne peut rien cacher, le cul ouvert, son anus brun est bien mise en valeur, sa chatte offerte est trempée par une masturbation forte rapide et violente, appliquer en public par le vendeur sur le produit pour le mettre en valeur. elle a vu les gros godes arrivés pourquoi ce traitement humiliant, elle comprit bien vite, ces hommes par leurs conversations perverses voulaient tester les capacités de cette esclave pour mieux en faire une offre pour la vente aux enchères. après l’avoir bien branlé ,le sexe était prêt pour une introduction de gode surdimentionné. on sait qu’elle en avale de très volumineux son record est sept centimètres de diamètre .cette chienne peut faire mieux (voir sur la présentation le gros gode que natacha s’enfile souvent) on peut voir la réaction de sa chatte à ce nouvel ami. elle pourra sans aucun doute en absorbé bien plus large. d’autres s’occupent de son cul après quelques godes son oeillet était jugé trop étroit, pour en apprécier son élasticité on lui fista le cul plusieurs fois en bougeant bien les doigts à l’intérieur . esclave réagi fortement à la douleur et à l’humiliation de cet acte dégradant par des cries étouffés par le gode qu’elle avait dans la bouche. ce sont plus des grognements des bruits de sucions obscènes parfaitement bandant à entendre. chacun voulait tâter et tester cette marchandise . il y avait une trentaine d’hommes tous ne pouvait mette leurs mains dans son cul. son trou était trop serré, il y aura certainement du travail à faire dessus ce qui lui donne une décote . en gorge profonde natacha a une note un peu prêt potable. on lui fait sucer un bel engin, il y a dessus des marques chiffrées pour pouvoir juger de la profondeur absorbée .elle peut aller jusqu’à neuf mais au dela, elle vomit . son exhibition a duré des heures, à part ces cries au fist anal subit de force, elle n’a pas trop réagi à cette dégradation et c’est laissé faire comme une bonne esclave peut être par peur, mais aussi une jouissance certaine que cette salope ne peut cacher par une abondante couler de cyprine . elle avait honte, mais son sexe trempé trahissait son plaisir inavoué . pour les futurs acheteurs s’était une bonne chose .une esclave qui joui fait une bonne salope dessin réalisé au crayon graphique sur un format 21x29.7 pour en savoir et en voir plus sur natacha et mes dessin mon site .http://dessindenu.onlc.fr/
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Par : le 18/04/21
Je suis nu au milieu de la pièce, avec mon collier, ma cage et un plug, comme tous les jours depuis un bon mois. Maîtresse a entre les mains une belle badine en rotin qu’on lui a présentée comme incassable. Je sens l’envie qu’elle a de vérifier. Et le test ne tarde pas. La badine virevolte dans l’air et s’abat sur mon corps. Maîtresse tourne autour de moi élégamment portée par la musique en visant mes fesses. Elle me chauffe, je ne le sais pas encore  mais Elle me prépare à  me surpasser. Elle va chercher son plaisir...   Le rythme s’élève progressivement . Je ne sais jamais où le rotin va  achever sa course. La douleur est fulgurante mais très éphémère. Seule la répétition devient insoutenable et pourtant je résiste. Je me dandine, je me tortille comme si je pouvais de la sorte lui échapper. Maîtresse m’a volontairement laissé libre de mes mouvements et se régale de me voir me recroqueviller ou tenter vainement d’esquiver le rotin. Dans un réflexe inutile, j'interpose mes mains sur mes fesses avec pour seul effet d'attirer la douleur sur mes doigts, aïe, aïe. Les tiges de rotin virevoltent de plus en plus vite, Maîtresse varie l’intensité, me fouette encore et encore. Le rotin se brise assez rapidement, Maîtresse y va de bon cœur, bien déterminée à aller au bout de son envie. Elle fait en sorte que j' encaisse. Les tiges cinglent progressivement de plus en plus fort. Des morceaux de rotin voltigent dans toute la pièce en se cassant sur mon cul et me tirant bien des grimaces qui excitent Maîtresse. La badine devient de plus en plus courte. Puis trop courte, ne reste plus que la poignée, les 3 tiges sont  entièrement  brisées.  Maîtresse en est ravie et très excitée. Tellement excitée qu'elle continue avec des triques de noisetiers qu’elle avait soigneusement préparées se doutant bien que le rotin ne lui résisterait pas longtemps. Elle me regarde avec son charmant sourire et me lance un irrésistible Encore ! Ce «encore» résonne si fort en moi. J’apprécie que Maîtresse prenne du plaisir, c'est ma motivation, je lui en servirais autant que je pourrais. De nouveau les tiges s’abattent sur mes fesses, mon ventre et mes cuisses. Maîtresse va se faire un plaisir de les réduire en miettes comme le rotin. Elle ne cesse de me répéter «Encore, oui tiens  encore» ,  «Encore,   continue allez encore», en s’emballant de plus belle. Je vois Maîtresse élever son plaisir proportionnellement aux marques qui me zèbrent tout le corps. J’atteins vite un lâcher-prise, une sorte d’état second qui m’échappe totalement. Je plonge au plus profond de moi pour endurer les baguettes de noisetier qui flagellent violemment ma peau déjà marquée par les coups de rotin...    Son bonheur m’irradie au même titre que la douleur. J’ai l’impression que Maîtresse n’a pas épargné un centimètre carré de ma peau. Je sens bien qu’elle est en train de réduire ma volonté de résister à néant mais un fantôme sorti de mon corps me dit «continue, tiens bon, Ta Maîtresse veut jouir de ta douleur. Toi tu n’es rien, tu ne comptes pas, regarde plutôt ce large sourire qui illumine Ta Maîtresse» Mes délires m’ont porté encore plus loin , les coups pleuvent sur moi, je ressens à nouveau le poids de la volonté de Maîtresse. Je tombe à genoux. Mais elle en veut  encore  plus. Elle m’arrachera bien des cris, mon corps capitule sous ses pieds, je sens les larmes montées. Je ne tiens plus, mais Maîtresse me pousse encore plus loin. Elle en retire tellement de jouissance. Je l’entends, elle me le dit, je suis fier mais la douleur me fait sortir des larmes qui surgissent du plus profond de mon corps. Maîtresse continue  de rompre ses branches  sur mon dos.  Le noisetier se brise comme fétu de paille. Il lui en reste encore suffisamment..  Maîtresse m'annonce alors la dernière ligne droite et va chercher les mots de mes maux. Elle  m' ordonne de ramper tout en continuant  de  me fouetter. Je me jette aussitôt à ses pieds et rampe en la suivant jusqu'à ce qu'elle m’arrache des pitiés sincères et répétées...    Enfin la fougue  de Maîtresse retombe,Je voudrais lui dire merci mais je n’ai pas la force mentale après avoir été si loin dans l’acceptation de sa domination. je n’ai plus de force tout court  et c’est à ce moment qu’elle m’offre un réconfort inespéré. Elle me cajole « c’est fini, c’est bien» en caressant mes cheveux.    Je m’écroule littéralement et je fond en larmes comme jamais. Mon cœur restera encore longtemps humide de toutes celles qui ne seront pas sorties de mes yeux.   Comme toujours, Maîtresse est prévenante, prends soin de son soumis ,l’éduque en le poussant à toujours plus se dépasser. A ce moment, j’ai compris pourquoi je voulais tant lui appartenir.  Elle a appuyé sur le bouton de l’ascenseur émotionnel, je suis monté très très haut   avant de redescendre les étages à une vitesse vertigineuse  et j’ai pleuré, une éternité il me semble...  J’ai atteint les sommets de la douleur, de l’acceptation. Mon corps flirtait avec le paroxysme de la résistance et alors qu’il n’espérait plus rien, Maîtresse a dressé un mur de tendresse où il s’est écrasé pour glisser à ses pieds...     Je me suis enfin redressé, j' ai vu ma Maîtresse  rayonnante, plus belle qu’un soleil d’été. Le résultat est immédiat, je retombe dans un bien-être oublié quelques instants auparavant... 
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Par : le 06/04/22
Maîtresse m’avait demandé de venir pour midi. La pression était montée la veille quand elle m’informa qu’elle recevrait son amant après notre séance.
Elle me précisait « innocemment » qu’elle envisageait de lui faire passer quelques photos de notre première séance : lors de celle-ci Maîtresse avait commencé mon éducation de soumis pour m’entraîner notamment à être pris par des hommes. Étant hétérosexuel cette hypothèse me mettait particulièrement mal à l’aise. Je restais toutefois persuadé qu’il s’agissait avant tout de bluff de sa part pour jouer avec mes nerfs. Comment imaginer qu’après seulement une séance elle puisse oser m’offrir sans réel travail anal d’élargissement au préalable. Pour cette raison, je restais convaincu qu’il s’agissait d’un jeu pervers de sa part. Mon appréhension augmenta le matin quand elle m'imforma que son amant serait présent. Elle me demandait donc de veiller à être bien à l’heure pour la séance. A midi je sonnais à sa porte. Elle m’ouvrit en peignoir. Rapidement je me retrouvais nu. Je compris rapidement que j’avais sous-estimé sa perversité. «Suis-moi dans le salon », « Installe-toi sur ton coussin ! ». Je me retrouvais aux pieds de ma Maîtresse. Contrairement à notre précédente séance, celle-ci n’avait pas revêtu ses habits de Dominatrice. Elle avait enfilé des bas coutures sous une jupe longue et mis un chemisier fermé jusqu’au cou. Naturellement elle avait chaussée des talons impressionnants. Elle me faisait penser à une Gouvernante anglaise chic mais stricte. Il m’est apparu évident que le choix de ses vêtements ne m’était en aucun cas destiné. Je fus donc réduit à honorer ses pieds que je pris soin de lécher et masser pour m’éviter toute remontrance.
Elle ne fit aucun commentaire sur ma prestation. La qualité de celle-ci devant être une évidence. Un manquement de ma part n’aurait par contre pas manqué de déclencher une punition. 13h approchait. Maîtresse me fit mettre à 4 pattes afin de me plugger. « Il faut que tu sois prête si mon amant décidait de profiter de toi. » Elle m’entrava également les poignets, me mis une perruque blonde avant de m’enfiler un masque et de m’intimer l’ordre d’aller attendre au coin. L’interphone sonna et je me retrouvais fébrile, dans l’entrée, aux pieds de ma Maîtresse à attendre son invité. « Je te présente mon soumis » furent ses premiers mots quand il pénétra dans l’appartement. « Mignonne » dit-il sans plus de commentaires. J’essayais de faire de mon mieux, mais entre ma honte d’être mis en présence d’un tiers, nu coiffé de cette perruque et les cliquetis générés par mes entraves aux poignets j’étais particulièrement gauche. L’ordre claqua : « Si tu n’as rien à faire, occupes-toi de mes pieds ! ».
Aussitôt je m’empressais d’honorer les pieds de ma Maîtresse. Ce fut ma seule occupation, pendant que Maîtresse discutait avec son amant.
Elle lui expliqua combien j’étais docile même s’il y avait encore du travail de dressage à effectuer, notamment pour pallier à ma virginité anale avec de vraies bites même si elle me godait, tandis que ma langue passait et repassait sur les pieds de Maîtresse. Maîtresse s’était dévêtu et mis à l’aise dans le canapé. Maîtresse me positionna à genoux entre ses jambes, m’entrava les poignets et relia le tout à mon collier. Je me retrouvais ainsi dans une sorte de position de prière particulièrement humiliante. En m’enfilant mon bandeau elle me chuchota à l’oreille : « Occupe-toi de mon amant, tu commenceras par le caresser. Je ne veux pas t’entendre ». Je tâtonnais pour saisir son membre. Malgré mes mains entravées je parvins à le masser. Il gémit de satisfaction. « Remonte lui les couilles quand tu le caresse » m’intima ma Maîtresse. « Elle ne sait pas, il faut lui apprendre » dit-elle à l’intention de son amant. Je fis de mon mieux et pu sentir le membre durcir sensiblement. « Prends le dans ta bouche, mais garde tes mains sur ses couilles ! Continu à les caresser ! ». Maîtresse était clairement en train d’essayer de parfaire mon éducation. Je m’appliquais à le sucer au mieux afin d’éviter de m’attirer une punition de Maîtresse. Celle-ci n’aurait pas manquée d’être particulièrement sévère si j’avais déçu son amant. « Une bonne petite pute que tu as trouvée. » dit-il. « Oui, elle est particulièrement appliquée ». « Bon ça suffit, personne ne s’occupe de moi ». Maîtresse me remit ma laisse et me traina dans un coin où je fus laissé entravé. Elle ne prit même pas la peine de me préciser de ne pas bouger. Consciente de m’avoir parfaitement conditionnée et mise dans une bulle de soumission, je n’étais plus qu’un objet pour elle. Je demeurais parfaitement immobile, à quelques mètres de moi je pouvais entendre leurs gémissements tandis qu’ils se donnaient mutuellement du plaisir. Entravé, aveugle et frustré je n’avais qu’à attendre. La seule source de plaisir éventuelle aurait pu venir du plug toujours en place. Mais celui-ci était avant tout source d’inconfort. Je fus particulièrement soulagé quand enfin je senti des mains libérer mon anus. Leurs plaisir pris, je pensais que Maîtresse était comblé, mais celle-ci avait visiblement décidée de me faire subir un stage de vrai soumis. À peine le plug retiré je sentis son amant se positionner derrière moi. La panique me gagna. Elle allait me faire enculer par un homme et cela l'exciterait de me soumettre à ce point, de faire de moi une vraie lopette.
Nul doute que le conditionnement dans lequel m’avait mis Maîtresse joua. Je parvins à me maîtriser tandis que, ses jambes de chaque côté de mes fesses, je sentais le sexe de son homme se positionner contre mon anus.
Par réflexe je cherchais à résister mais entravé comme j’étais naturellement offerte. Son sexe pénétra en moi. Il s’introduisait et je me senti littéralement défoncé.
Il commença par des mouvements de va et vient lents et peu appuyés. Soucieux sans doute de travailler à m’élargir avant de commencer le vrai travail de pilonnage. La sensation était extrêmement désagréable, j'avais très mal au cul d’autant plus qu’il avait négligé de mettre du lubrifiant. Je pense que c'était ce que Maîtresse voulait, me faire sodomiser violemment pour augmenter mon masochisme afin que j'apprécie de me faire prendre dans la douleur pour les prochaines fois.
Chaque mouvement en arrière me laissait la sensation de me faire défoncer l’anus. Tandis que ses mouvements avant m’arrachaient des gémissements incontrôlables. Sentant que son travail marchait il modifia sa position. M’écartant les cuisses il se positionna entre mes jambes, raffermi sa prise sur mes hanches et s’enfonça au maximum en moi. Je creusais les reins et tentais de m’élargir au maximum pour limiter la douleur.
Il accéléra son mouvement tout en me traitant de petite pute. Il me possédait complètement et je ne parvenais pas à contrôler mes gémissements à chaque fois qu’il atteignait le fond. Maîtresse glissa un gode dans ma bouche et je me mis à le sucer. Elle le retira et pris ma tête entre ses mains pour me guider. Elle appuya mon visage contre son sexe. Son amant m’assaillait désormais avec des petits coups très vifs, s’enfonçant à chaque fois au maximum. Je me concentrais sur ma Maîtresse et me mis à la lécher frénétiquement dans le seul but de lui procurer un maximum de plaisir. Tout à cet objectif je ne saurais dire quand son amant cessa ses assauts : je ne faisais plus qu’un avec le sexe de ma Maîtresse et mon anus écartelé me faisait souffrir mais en même temps jouir. Maîtresse avait réussi à faire de moi un enculé bisexuel et elle ne se priverait pas à l'avenir de me faire enculer par des hommes.
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Par : le 10/06/22
Après une rapide sodomie, Maitresse Julia se retire de moi et va chercher quelque chose dans mon dos. Soudain, une violente douleur se répand à travers mon corps. Et le premier endroit qui souffre est mon pénis. Je comprend alors que les deux sangles qu'elle avait passé autour de mon pénis permettent d'envoyer des décharges électriques ! Et ces décharges me font un mal de chien. Maitresse Julia gère les décharges comme elle le veux. Puis elle actionne le mode automatique et part chercher une cravache. Les décharges sont très douloureuses. Leur fréquence sont comparable à un code morse : une décharge longue, une décharge courte, une décharge longue, deux décharges courtes, une décharge longue. Puis ce schéma en boucle. Et chaque décharge est à chaque fois plus douloureuse que la précédente. Je ne peux pas me retenir de crier. Maitresse Julia dit entre 2 cris : - "Mais c'est qu'elle a de la voix, cette grosse salope ! Tu me fais mal aux oreilles et je n'aime pas ça". Elle se dirige alors  vers une armoire, l'ouvre, en sors un baillon boule avant de revenir vers moi et me l'enfonce dans la bouche. - "Voila, comme ça, je ne t'entendrais plus". Maitresse Julia se saisit alors d'une cravache et retourne s'occuper de mon cul. Entre les décharges sur le pénis et les coups sur les fesses, mon corps entier est en souffrance. De plus, je commence à baver à cause du baillon que j'avais en bouche. Une fois satisfaite de sa punition, Maitresse Julia interromp les décharges et arrête les coups de fouets. Elle me détache de la table et ne peux me retenir de glisser au sol, victime de l'immense douleur que je ressent. - "Debout !" Ordonne t elle. "Si tu crois que c'est fini, tu te trompes. Je t'ai encore préparé quelques surprises". Encore au sol, je répond à voix basse : -" Merci Maitresse. Je sais que je mérite ce qui m'arrive et je vous en remercie". -" Parfait. Comme ça te plaît, on continue. Ne bouge pas, je reviens". Je ne bouge pas d'un poil tandis que Maitresse Julia se dirige de nouveau vers l'armoire. Que va t elle rapporter cette fois-çi ? A suivre...
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Par : le 21/10/22
Il y a quelques jours, nous partagions un article sur la pratique du fouet, et la prudence qu'il fallait avoir dans son maniement. Cet article nous a permis d'échanger avec des membres, à propos des sensations sur cette pratique de la flagellation. Cela nous a inspirer un article complémentaire. * Du délice de recevoir des coups de fouet sur sa peau Il peut y avoir quelque chose de sublime à sentir les coups de fouet sur sa peau. Il y a l'incomparable sensation de la piqûre du cuir sur notre peau mais aussi le ressenti que l'on a quand on sent notre corps frémir par anticipation (par le bruit du fouet dans l'air ou entre les mains de notre dominant.e). C'est littéralement électrisant.. Chaque coup de fouet fait naître un nouveau désir en nous, et nous ne pouvons nous empêcher de gémir de plaisir en nous abandonnant à son contact. Le fouet est notre moyen préféré de jouer, et nous ne pouvons rien imaginer de plus délicieux que sa piqûre sensuelle. La sensation du fouet est à la fois perçante et agréable. C'est un mélange de plaisir et de douleur qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on est fouetté, on se sent vivant. Chaque nerf de notre corps est en feu, et nous pouvons sentir chaque mouvement du fouet : on peut sentir l'air nous frôler pendant qu'il se balance dans l'air, avant qu'il n'entre en contact avec notre peau. Et au moment ou le cuir rencontre notre peau, c'est comme si on se retrouvait dans un autre au monde. Pour avoir fait l'expérience, il y a vraiment quelque chose d'addictif dans cette pratique. , dont nous ne pourrons jamais nous débarrasser. Et nous ne le voudrions pas même si nous le pouvions. Parce que le fouet est ce qui nous fait nous sentir en vie. Le fouet nous fait nous sentir en vie, et même peut-être qu'il nous fait avancer sur un chemin, bien que cela soit difficile à expliquer. Il est comme une ascension d'une montagne. Un evrest. Ou un eldorado. Ou un nirvana ? Le bruit sec qu'il fait en claquant contre notre peau, ou la façon dont il laisse une trace de chaleur dans son sillage est sublime. Un bon coup de fouet bien appliqué peut être extrêmement érotique. La sensation n'est a nulle autre pareil. Que nous l'utilisions pour titiller notre partenaire ou pour lui infliger une douleur intense, le fouet est un outil polyvalent qui peut ajouter une toute nouvelle dimension à notre expérience BDSM voir osons le mot à notre vie sexuelle. * Les sensations de celui qui fouette son ou sa partenaire Déjà il y a le bruit que fait le fouet quand on le fait briser l'air. Il y a quelque chose dans le bruit d'un fouet qui m'excite profondément. Ce bruit donne une sensation de pouvoir. J'adore la manière dont il fait tressaillir ma partenaire. Quelle que soit la raison, on ne peut nier que se battre avec un fouet peut être incroyablement satisfaisant. Le fouet n'est pas un amusement, c'est un rituel. Il faut en fait beaucoup d'habileté pour manier efficacement un fouet (sans mettre en danger sa partenaire). Il faut s'être exercé pour maîtriser la force et la précision de chaque coup, et ce devoir de bien faire ne fait qu'ajouter à l'attrait du jeu. Pour moi, il n'y a rien de tel que la sensation de pouvoir exercer un contrôle sur ma partenaire et de savoir que je suis capable de lui faire ressentir du plaisir et de la douleur. * Le plaisir du ou de la fouetté.e à s'abandonner. C'est incroyablement libérateur que de s'abandonner à son partenaire quand il nous fouette. Lorsque vous cédez le contrôle à l'Autre et que vous vous permettez d'être vulnérable, c'est, d'expérience, vraiment libérateur. Le sentiment de lâcher est exaltant. C'est un moyen de se débarrasser de toutes ses inhibitions et de ses peurs, et de se sentir vivant dans l'instant.Vous êtes complètement à sa merci. Vous lui remettez votre confiance, pour qu'il vous fasse mal "juste ce qu'il faut".. Dans tous les cas, l'expérience du fouet est exaltante et valorisante. Et même si ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, ceux qui l'apprécient se retrouvent souvent dépendants de la montée d'adrénaline et d'endorphines qui accompagnent la perte de contrôle et la douleur ressentie. * Le fouet, exploration de sa part d'ombre et moyen de passer outre ses inhibitions Il y a quelque chose de délicieusement erotique (et pervers, avouons-le) d'utiliser un fouet sur son partenaire. Le fouet donne la possibilité d'explorer le côté sombre de notre personnalité et de nous défaire de toutes nos inhibitions. Nous pouvons être puissants et exigeants quand on fouette, ou nous abandonner complètement à la volonté de notre partenaire si on est fouetté.e. Il ne faudrait en tout cas pas considéré le fouet comme une activité purement sexuelle, il peut dont être aussi un moyen d'explorer le côté sombre de la personnalité et de se débarrasser de toutes les inhibitions. Il peut nous aider à nous comprendre sous un jour nouveau. Le fouet peut être une expérience cathartique, qui nous aide à libérer toutes les frustrations et la colère refoulées. Colère dont on aura pleine conscience et que l'on devra donc maîtriser pour la sécurité de notre partenaire. Il peut également s'agir d'une expérience extrêmement érotique, qui exacerbe tous nos sens et nous fait nous sentir vivants. * Fouet, adrénaline et endorphine En matière de jeux pervers, rien ne vaut une bonne séance de fouet. Que vous l'infligiez ou que vous le receviez, le fouet peut vous aider à atteindre de nouveaux sommets de plaisir. Pour la personne qui fouette, la poussée d'adrénaline qui résulte de l'exercice de son pouvoir peut être très enivrante. Et pour la personne qui reçoit, la poussée d'endorphines peut conduire à une expérience intensément jouissive. Le fouet est un outil puissant. Il peut être utilisé pour infliger de la douleur ou pour créer du plaisir. Mais surtout les deux à la fois, s'il est pratiqué en toute complicité. Lorsqu'il est utilisé correctement, il peut produire une intense poussée d'adrénaline chez la personne qui fouette, tandis que la personne qui le reçoit est submergée par les endorphines. Ce phénomène est souvent appelé "subspace" (qu'on peut atteindre par toute pratique qui convoque la douleur, au demeurant !). L'effet du fouet peut être une expérience extrêmement puissante pour les deux partenaires. Si vous souhaitez explorer ce type de jeu pervers, il est important de bien vous mettre d'accord avec votre partenaire habituel.le ... ou de faire vos recherches et de trouver un.e partenaire qui soit compatible avec votre désir. Quelque soit votre partenaire, avec un peu de pratique, vous pouvez apprendre à exploiter la puissance du fouet et à l'utiliser pour créer une expérience inoubliable pour vous et votre partenaire. * Le fouet et le troublant cocktail de plaisir et de douleur Pour certains, le fouet est l'outil par excellence pour aller à la quête du plaisir et de la douleur en simultané. Comme on l'a vu, le fouet nous donne à ressentir à la fois le plaisir intense de la piqure du fouet lorsqu'il frappe leur peau. En même temps, en recevant un coup de fouet on ressent la douleur d'abord lorsqu'il s'enfonce dans notre chair mais aussi ensuite avec l'afflux sanguin. Cette double sensation peut même créer une dépendance, et beaucoup de ceux qui aiment être fouettés en redemandent. Et la pratique va souvent crescendo. Une quête d'un peu plus de douleur. Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé pour créer différentes sensations, selon la façon dont il est utilisé. Lorsqu'il est utilisé avec des coups légers, le fouet peut créer une sensation de chatouillement qui est très agréable. Lorsqu'il est utilisé avec plus de force, le fouet peut créer une sensation de picotement et de piqûre qui est intensément douloureuse. Le fouet peut également être utilisé pour jouer de la crainte d'anticipation, car la personne fouettée sait qu'elle va bientôt ressentir du plaisir et/ou de la douleur. * Le fouet et le niveau d'intimité qu'il crée entre celui ou celle qui tient le fouet et la personne qui lui est soumisse La sensation de prendre le contrôle avec un fouet est unique. Que vous l'utilisiez pour émoustiller votre partenaire pendant les préliminaires ou pour lui donner un avant-goût de la vraie soumission, le fouet peut être une expérience exaltante. Et bien que cela puisse sembler être un acte de pure domination, le jeu du fouet peut en fait être un excellent moyen de créer des liens avec votre partenaire et d'explorer de nouveaux degrés d'intimité. En prenant le temps de connaître les limites et la manière dont votre partenaire va partager avec vous son plaisir et sa souffrance, vous pouvez créer un espace sûr et consensuel pour que vous puissiez tous deux vous laisser aller et profiter de l'expérience. * A NE PAS OUBLIER Tout.e bon.ne dominant.e sait qu'il est nécessaire d'essayer le fouet avant de l'utiliser sur un soumis.En effet, comment pouvez-vous espérer délivrer une douleur agréable si vous n'en avez pas fait l'expérience vous-même ? Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé de nombreuses façons différentes, il est donc important d'expérimenter et de vous entraîner. Et même si vous n'avez pas l'intention d'acheter un fouet en première intention, nous vous conseillons de vous entraîner avec une ceinture ou toute autre forme de sangle par exemple, pour voir si vous êtes "compatible" avec cette activité;. Cela vous permettra non seulement de mieux comprendre le fonctionnement du fouet, mais aussi d'explorer cette pratique de manière sûre et consensuelle.
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Par : le 22/11/22
Comme une bête sauvage qui rôdait dans ses fourrés, Juliette avait investi sa vie, comme un incendie qui met les arbres à terre. Chaude et torride, elle ne savait plus où la flamme allait prendre racine. Pourtant, il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. Elle ne s'habituerait jamais à toutes les bizarreries des fantasmes de son amante.   Au fond d'elle-même, elle savait qu'elle aimait être surprise chaque jour. La sensualité sautait sur sa proie avait enthousisme, toujours au centre de ses émois et de ses passions. Ne rien prévoir, laisser tout au hasard. Ne jamais s'indigner de ses propres fantasmes. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens.   La divine impression de lui prendre un pucelage, d'être la première. Le plaisir sadique de l'humilier un peu, de lui faire mal, de l'inquiéter pour après la consoler. L'espoir de lui donner un nouveau plaisir. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'ivresse d'être pénétrée, de se sentir étroite et profonde.    La fierté trouble d'être à la fois initiatrice et bourreau, et surtout un peu mâle. La délicieuse ambilavence qui rend femme, parce que sillonnée. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue.   La corde, le verrou, la clé. Une prison consentie. Avec des barreaux en fer. Tu t'évades, si je veux, et je reviens si je veux. Je veux être libre de ne pas être libre. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement.   Comme une clé luisante, polie, comme huilée par l'usage, et qui tourne sans bruit dans une serrure accueillante jusqu'au miracle, elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/12/22
{Si vous n'avez pas lu mes articles précédents, je vous conseille de lire celui qui est cité en référence 1 en bas de page, avant de lire celui-ci. Cela vous fournira des éléments de contexte qui sont importants pour bien situer l'histoire}   Je me réveille dans cet endroit sombre et gris qui me sert de refuge. Seul, toujours seul, désespérément seul, cherchant à comprendre.   Je prends mon envol tel le Tarn fier et puissant. Mes yeux perçants saisissent les moindres détails. La souris qui court entre les herbes, la feuille qui tombe de l'arbre, à des kilomètres à la ronde rien ne m'échappe.   Je me pose dans la plaine. C'est le printemps. Je ressens la force vitale qui monte dans les arbres, qui circule dans les nervures des feuilles. Plus que la ressentir, je la vois! Mais bon sang! Qu'est-ce que tout cela signifie?   Je commence à peine à comprendre quelques bribes. Ou bien est-ce que je m'invente une histoire pour trouver une logique à tout cela? Des flashes me traversent parfois l'esprit, comme les réminiscences de vies passées. J'ai laissé des traces dans la mémoire des hommes. L'homme-oiseau ithyphallique de la grotte de Lascaux. Quetzalcóatl, le Dieu Serpent à Plumes des Aztèques. L'esprit animal que tant de tribus amazoniennes ont cherché à révéler, à apprivoiser.   Les pylônes encore et toujours [1]. L'attrait du sang. Je ne peux pas résister. L'instinct est trop fort. Je pique, je transperce, je déchire, je déchiquette. Violemment. C'est bon ! Mais cette fois il y a un changement. La femelle. L'odeur de la femelle. Le cul de la femelle. Je l'enveloppe de mes ailes. Je sens son cœur affolé. J'entends ses hurlements de terreur. L'instinct, toujours l'instinct. Il faut que je dépose ma semence en elle, il ne peut en être autrement. J'avais oublié combien c'est bon de baiser une femelle. Elle hurle mais cela ne fait que renforcer mon excitation.   Meute de drones à l'horizon. Ce n'est pas la première fois qu'ils essaient de me piéger. Je dois fuir encore et encore.   Seul, toujours seul, jour après jour. Loin de m'appaiser cet épisode n'a fait que renforcer ma douleur mentale.   Cinq femelles cette fois. Un piège ? Mais je ne peux pas résister. Je me soulage dans le cul de la première. Qu'est-ce que c'est bon ! La deuxième remue les fesses comme pour m'attirer à elle. Pendant que je l'encule un flash me traverse l'esprit. Bon sang! Ce n'est pas possible? C'est elle? Il faut que je la sorte de là. Je mets toutes mes forces dans la bataille. J'arrache ses liens. Je l'emporte dans les airs.   Cela fait des heures que je l'observe. Elle est inconsciente mais elle respire. La voilà qui se réveille. Elle sursaute, terrifiée. Je lui parle pour la rassurer. Mais elle ne me répond pas.  Ses yeux n'expriment rien d'autre que la terreur. On dirait qu'elle ne comprend rien. Mais qu'est-ce qui se passe? Mes mots sont pourtant clairs. Est-ce qu'elle est devenue sourde? J'écris sur le sol avec mon bec. Elle regarde les marques, intriguée, mais ne semble rien y comprendre.   Les jours passent sans possibilité de communiquer. Aujourd'hui elle m'a parlé pour la première fois, dans une langue étrange. Elle fait la moue. Elle semble déçue que je ne la comprenne pas. Impossible de communiquer. Je l'encule pour apaiser ma frustration.   Maintenant elle danse pour moi. Ma perception est démultipliée. Je vois le sang qui coule dans ses veines. Je vois des éclairs provenant de son flux de conscience. Je crois que je comprends de mieux en mieux. Sir Roger aurait donc vu juste ? [2] Telle la machine à vapeur qui transforme l'agitation thermique désordonnée de milliards de molécules en un mouvement ordonné, cohérent, le réseau de microtubules synchronise, orchestre des milliards d'éclairs de proto-conscience en un flux de conscience ordonné, cohérent.   Des réminiscences me parcourent l'esprit. Lorsqu'elle était fière de me présenter, nue, le spectacle de pole-dance qu'elle avait si durement préparé. Oui, c'est elle. Aucun doute n'est plus permis. Tel le fleuve qui dans la plaine transporte encore des minéraux extraits des hautes cîmes, mon flux de conscience transporte encore des bribes de mes vies antérieures, qui me reviennent parfois par flashes.   Coups de becs, coups de griffes, je l'ai bien dressée. Elle a morflé la salope, mais maintenant elle réagit au quart de tour. Je ne supporte pas qu'une femelle traîne à présenter son cul.   Je l'encule au réveil. Je l'encule au retour de chasse. Je l'encule dès que j'en ai envie. Elle hurle de terreur et de douleur à chaque fois, mais je m'en fous. Je retrouve mes sensations d'antan, lorsque cette salope hurlait sous mes coups de fouet. C'est bon! Qu'est-ce que c'est bon!   Comment communiquer avec elle? Que dois-je faire? La prendre dans mon envol et la rendre aux humains? La garder à demeure comme esclave sexuelle? Au début de la décennie, l'humanité s'est endormie en démocratie et poursuit maintenant sa longue torpeur, apeurée, paresseuse, préférant l'illusion de sécurité à la liberté, ignorant qu'elle se réveillera en dictature, ignorant qu'elle y est déjà.   Sera-t-elle heureuse parmi les humains? Ne serait-elle pas plus heureuse ici? Si je pouvais révéler ce que je suis en train de comprendre, cela provoquerait-il le sursaut qui sauvera l'humanité de sa perte? Elle saurait quoi faire, mais comment communiquer avec elle? Communiquer, communiquer, c'est là toute la clé, mais comment y arriver?   Réferences [1] Le perchoir d'Ysideulte, article publié sur bdsm.fr le 15/09/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/ [2] Stuart Hameroff & Roger Penrose, "Consciousness in the universe: A review of the Orch-OR theory", Physics of Life Reviews Volume 11, Issue 1, March 2014, Pages 39-78, http://dx.doi.org/10.1016/j.plrev.2013.08.002    
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Par : le 04/01/23
Je sors ma robe la plus sexy. Une robe avec des lanières au niveau de la poitrine, et fendu sur le côté des cuisses. Elle cache juste se qu'il faut.  Je met mon colier et me voilà prête.  Monsieur s'habille sobrement pantalon noir, t-shirt. Il ne se prend pas la tête.  On prend la voiture direction le club. On est des habituer de se club libertin donc pas de soucis pour rentrer.  On vient juste de rentrer que Monsieur me demande de me mettre à 4 pattes. Je le regarde interroger. Il répète met toi à 4 pattes. Je vois dans son regard sévère que je n'ai pas le choix. Le sol est froid et collant. Je le regarde avec pitier mais il l'ignore. Il se baisse pour accrocher une laisse à mon colier. Le propriétaire se frotte les mains en ce disant qu'il va avoir un beau spectacle se soir.  Je marche au côté de mon Monsieur.  Les gens nous regardent interrogé. Ils ont l'air subjugué par nous. Je me sens fière au côté de Monsieur. Des hommes s'approche timidement de nous.  Un des hommes me demande s'il peut me toucher. Mon Monsieur lui répond gentiment "c'est à moi qu'il faut demander. Et oui vous pouvez. C'est une chienne docile, elle ne vous mordra pas."  Je sens alors une main se poser sur mon dos. Elle est plutôt hésitante. Elle devient de plus en plus ferme en parcourant mon corps. En fin de parcours il arrive au niveau de mes fesses. Ensuite il revient au niveau de la tête et me caresse ainsi plusieurs fois.  Je réagis bien à sa main et je vais chercher les carresses.   Les autres hommes qui nous observaient. Ose s'approcher maintenant.  Je sens alors de nombreuses mains explorer mon corps. Ils carresses mes seins, mes fesses,  mon sexe, mon ventre, mes cuisses. Il carresses mon corps entier aucune parcelle n'est épargné. Certaines mains vont être fermes et d'autre douce. Quand mon Monsieur décide que s'en est assez il me fait avancer.  On se dirige alors vers le donjon. Des hommes nous suivent et certains profite de mon passage pour me carresser.  Une fois arrivé dans le donjon. Il me fait me lever puis il m'installe sur la croix de saint André. C'est une crois en bois avec des attaches en métal. Je suis face à eux. Mon Monsieur prend un bandeau et me les places sur les yeux.  J'entends les commentaires des curieux. "Ça à l'air d'être une bonne salope" "J'espère qu'on va pouvoir s'amuser avec elle" J'entends aussi mon Monsieur qui s'éloigne pour ensuite revenir.  Je sens le froid du métal sur ma peau.  Il fais dansé la lame sur les zone où on voit ma peau. Je retiens ma respiration à chaque passage de la lame.  Puis j'entends un bruit de déchirement. Puis un autre. Je sens alors la robe me quitter pour tomber au sol.  J'entends les bruit d'admiration autour de moi. Je suis nu devant des inconnus et je ne peux pas me cacher.  Je sens tous ses regard jugeant sur moi.  J'entends mon Monsieur s'éloigner et dire "vous pouvez y aller".  Juste après je sens plein de main sur moi. Je suis incapable de pouvoir les compter. Certaines mains viennent frapper mon corps d'autres le carresses. Je suis enivrer de plaisir. Je ne sais pas où donner de la tête. Je suis partager entre plaisir, humiliation et parfois douleur.  Je gesticule dans tous les sens. Mais des mains m'empêche de bouger.    Un bruit de ceinture vient claqué l'air. Les mains s'arrêtent et les personnes s'éloignent.  Je me sens soudain seule.  J'attends sans qu'il ne se passe rien je commence à m'impatienter. C'est alors que je sens un claquement puis une douleur sur mes cuisses. Je cris de suprise.  Après ce premier coup, les autres coups vont se suivre. La surprise laisse place au plaisir. Je pars une nouvelle fois. Je me laisse aller au sensation de mon corps qui partager entre plaisir et douleur. Je me sens enivrer de plaisir.  Les coups s'arrêtent. J'entends des pas s'approcher de moi. Des mains viennent me carresser. Je reconnais ce sont celles de Monsieur. Il carresses mon corps. Je sens les zone qui sont encore chaude des coups. Je me laisse transporter par ces carresses qui me fait tant de bien.  Il vient ensuite me prendre au cou. Il m'étrangle. Je suis entièrement à lui. Je suis sa chose et je lui appartient. Je me débat légèrement alors il s'arrête. Je le supplie de continuer. Il reprend sa pression. Cette fois il ne s'arrête pas quand je me débat. Mes muscles se relâchent je commence doucement à partir. Il s'arrête juste au porte de l'évanouissement. après avoir repris ma respiration, je cris de plaisir  Je reprends doucement conscience je sais pas combien de temps j'étais partie.  Il me détache et me fait tourner. Il me dit au creux de l'oreille j'en ai pas fini avec toi. Il m'attache à nouveau. Cette foi je suis dos à eux.  Je l'entend s'éloigner. Il met un peu de temps avant de revenir. Je sens soudain plusieurs claquement de lanière sur mes fesses. Cette fois il a pris un martinet.  Il le fait claqué sur mes fesses. Je cris de plaisir et de douleur. Je pars de nouveaux, je ne suis plus que plaisir. Je sens un énorme plaisir monter. Je supplie mon Monsieur d'avoir mon orgasme. " Attend un peu" dit il.  Je tiens, je tiens mais chaque coup devient un supplice. " Monsieur je vais pas pouvoir tenir", dit- je en le suppliant.  "Vas y". En disant cela son coup fut un le plus fort. Alors je cri mon plaisir sans aucune retenue. Puis je m'écroule sur la croix.  Il s'approche de moi. Me carresses tout en étant fière de moi.  Il me détache et me prend dans ses bras. Je tiens pas sur mes jambes alors il me porte jusqu'à la voiture. En passant les gens le félicite et le remercie. Encore une soirée incroyable.
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Par : le 20/01/23
  Il y a six mois que le renouvellement de mon serment d'allégeance a eu lieu , il est donc temps de relater cet évènement .   Ce projet avait commencé par le constat de l'estompement inéluctable de la marque au fer rouge que Lady Gabrielle avait gravée dans ma chair en 2010. En outre elle n'appréciait pas l'usure de notre relation BDSM .Elle trouvait que cette relation devenait trop << vanille >> . Elle avait donc émit le désir de remettre nos rôles dans le bon ordre .Elle me trouvait un peu trop << brat >> si je peux employer cette expression pour ce qui me concerne . Il me faut bien avouer que je suis un soumis quelque peu rebelle .   Lady Gabrielle avait donc décrété qu'il me fallait réitérer mon serment d'allégeance envers elle au cours d'une cérémonie durant laquelle je serai , une nouvelle fois , marqué au fer rouge de son initiale . J'éprouvais depuis quelques temps le fantasme de subir à nouveau cette << flétrissure >>. Mais d'entendre les premières paroles annonçant sa concrétisation m'emplissait , immédiatement, d'un stress que je ne connaissais plus depuis longtemps .   L'organisation de la cérémonie du marquage mûrit tranquillement à l'intérieur même de nos fantasmes pour aboutir au 2 juillet 2022 . Après moult recherches nous découvrîmes le lieu idéale à tous points de vue pour célébrer cet événement : la maison d'un couple tout à fait charmant , Lux et Ivy . Leur maison sise près de Bézier est entourée d'un magnifique petit parc végétalisé qui dispense une ombre agréable et fort bien venue par les chauds après midi d'été particulièrement en cette année 2022 qui connu une terrible canicule . Ce parc entouré de hauts murs , planté de bosquets de buis , de figuiers , de chênes , de catalpas et autres essences ménageant de nombreux recoins invitent à l'intimité , aux jeux sensuels en toute discrétion et a fortiori aux jeux BDSM .   Avec le maître des lieux , nous installâmes différents agrès et meubles de tourments dont un grand nombre fût prêté par les propriétaires d' un club privé SM de la région . Il y avait là , croix de Saint André , pilori , banc à fesser , cage de compression en lanière de cuire , cage en métal , barres en bambou etc . Le tout disséminé dans les espaces aménagés dans la végétation . Et tous ces petits espaces étaient subtilement éclairés conférant au parc une ambiance mystérieuse . Sous les ordres de Lux nous l'aidâmes à monter un chapiteau sous lequel nos invités purent dîner d'un buffet d'entrées d'été , d'une salade piémontaise d'anthologie confectionnée par Lux en personne , d'un << rougaille saucisse >> , spécialité réunionnaise , cuisiné par Ivy la charmante hôtesse de la maison . De nombreuses bouteilles de vin de la région étaient à la discrétion des convives mais les boissons soft eurent plus de succès en raison des fortes chaleurs .   Nos invités commencèrent à arriver aux alentours de dix neuf heures . Tous ces gens charmants avaient fais d'énormes efforts d'apprêts vestimentaires et de maquillage . Avec un petit discours Lady Gabrielle porta un toast de bienvenue à chacun et à chacune .   Il était vingt trois heures quand arriva enfin la cérémonie de mon marquage . J'attendais avec une appréhension grandissante ce moment . Lady Gabrielle , ses deux assesseurs et moi même tenu en laisse arrivâmes en procession . Lady Gabrielle prononça une petite oraison en préambule à cette célébration pour expliquer son désir de réaffirmer son autorité sur son mari soumis .     Ses assesseurs étaient vêtus d'aube blanche . L'un portait sur un coussin , le fer représentant un G majuscule qui après avoir été chauffé me marquera et l'autre portait un petit coffret où se trouvaient les anneaux de notre union BDSM . Lux entra dans le rôle de maître de cérémonie pour nous inviter à procéder à l'échange des alliances , en prononçant lui aussi une petite oraison . Puis vînt le moment où je réitérais mon serment d'allégeance.   En voici le texte :     Lady Gabrielle , il y a maintenant 17 ans que vous m'avez demandé d'être votre soumis .   Le 31 juillet 2005 j'ai accepté . Depuis ce jour je vous appartiens sans possibilité de retour en arrière pour ce qui me concerne .   J'étais au crépuscule d'une vie terne , vous avez fais de ce crépuscule une aube claire . Vous avez su voir dans le brouillard de mon existence , de la votre aussi , la lueur qui éclairerait notre relation .   Depuis le jour où nous nous sommes rencontrés , je vois le monde d'une autre façon .   Depuis le jour où vous m'avez choisi , je n'ai plus de sentiments que pour vous .   Depuis le jour où je suis devenu votre jouet sous votre fouet , mon désir d'appartenance s'est réalisé .   Toutes ces raisons et tout ce que nous avons vécu depuis ce 31 juillet 2005 m'ont convaincu que le bonheur existe , que ce n'est pas une vue de l'esprit .   C'est pourquoi en ce jour du 2 juillet 2022 je réitère mon serment d'allégeance envers vous . Vous savez que vous êtes propriétaire de mon corps et de mon esprit pour le temps qu'il vous plaira . Je souhaite , désormais , qu'il en soit ainsi jusqu'à ce que la mort nous sépare .     Lady Gabrielle , je suis prêt à recevoir , une nouvelle fois , votre marque .       Après ma prise de parole je m'installais en prenant appuie sur un chevalet en bois pour attendre ma << flétrissure >>. L'un des assesseurs me banda les yeux tandis que l'autre me débarrassait de ma cape noire dont j'étais vêtu . C'était donc nu et libre de toute entrave que j'attendais dans l'anxiété . J'avais formulé le voeux de n'être ni attaché ni contraint d'aucune façon pour subir cette épreuve . Lady Gabrielle avait accédé à ma demande énonçant ses propres exigences : je ne devais ni bouger ni gémir ni crier sous la douleur . Je devais rester impassible et stoïque . Après un temps qui me parut une éternité , le ronflement du chalumeau chauffant le fer se fit entendre. Le ronflement cessa , Lady Gabrielle prononça des paroles dont je n'ai aucun souvenir en raison de la concentration de mes pensées à ce moment là . Enfin elle appliqua le fer chauffé à blanc sur ma chair au dessus de ma fesse gauche . Je n'émis aucun son mais je fus pris d'un réflexe irrépressible , je fléchissais les genoux au moment du contact du fer . Ce réflexe m'emplit aussitôt d'une grande déception : je n'avais pas obéi aux ordres de Lady Gabrielle . Dans un effort de volonté je reprenais ma position initiale , Lady Gabrielle appliquait une deuxième fois le fer exactement au même endroit sur mon corps et le laissait les trois secondes nécessaires au marquage .           Quelques instants plus tard , dans un semblant de retour à la réalité , je me prosternais , à genou, aux pieds de ma Maîtresse , démontrant mon incontestable , si cela était encore nécessaire , soumission envers elle .     Plus tard le sentiment de déception s'estompa car je m'étais remis en position et le temps de contact du fer avait été quasiment doublé . Surtout Lady Gabrielle exprima sa fierté devant le fait que je n'avais émis ni gémissement ni cri .       Durant la soirée nos invités nous avaient offert des cadeaux : fouet , baillon boule , bandeau aveuglant, meuble plug . . . etc etc etc . Lady Gabrielle se fit un point d'honneur à essayer tous ses nouveaux joujoux . Elle fût bientôt imitée par les participants à cette soirée qui se disséminèrent dans le parc profitant des bancs à fessée et autres agrès de tourments .   Inutile de dire que la nuit fut longue à devenir demain . Berny de Lady Gabrielle
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Par : le 24/04/23
Elle n'avait pas été parfaite, loin de là. Elle s'était allée à un moment de faiblesse, et sa Maîtresse ne le lui pardonnait sans doute pas. Elle devait affronter une nouvelle épreuve initiatique bien plus éprouvante encore: ses reproches et les humiliations qu'elle allait inventer pour la punir. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grand les yeux dans la pénombre était un plaisir anonyme et impersonnel, dont elle n'était que l'instrument. Après avoir passé la nuit entière dans une cage en fer, nue et enchaînée, Charlotte fut préparée dans l'attente de la soirée. Elle avait été avertie que Béatrice serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle s'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger. Il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave. On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Juliette avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins; elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices ne soient ouverts qu'à ses besoins, ou à ceux des des inconnus à qui elle la destinait. Pendant que je lui nouai les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il me semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée. Une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Je reconnus Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Charlotte. La maîtresse de lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant alors prendre sauvagement par des esclaves mâles. Des hommes et des femmes en tenue de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main. Au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme que j’imaginais se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénétraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. L’assemblée se tourna vers nous et nous salua en s’inclinant en silence. Ses doigts glissèrent le long de ma mâchoire, puis de mon cou, contournèrent mon sein gauche, caressant ma taille, et s’arrêtèrent sur ma vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile. Saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur mes lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et me guida vers l'autel de mon sacrifice; au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, m'attendait la croix de saint André. J'avançai vers ma crucifixion, tenue par mes anneaux. Béatrice me tendit la main pour m'aider à gravir les deux marches qui me menait à mon calvaire. Elle me plaqua le dos contre le bois, me laissant ainsi exposée de longs instants.   Honteuse et fière, elle allait jouir des traitements infligés par la volonté de sa seule Maîtresse. Elle savait que les coups et les fers m'allaient bien, et que ma sueur et que mes gémissements m'étaient trop doux. Elle me présenta comme étant son esclave. Tout me serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, je devinais une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir. Je devais obéir docilement. Les yeux bandés, je ne pouvais apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse. Ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, je me demandais pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur me paraissait aussi douce. On me détacha enfin pour m'exhiber. À peine libérée, quelqu'un me demanda de me tourner et on me délia les mains en m'ôtant le bandeau des yeux. On me fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait me toucher. Il m'ordonna de me déshabiller, et de me présenter, ce que je fis instantanément. Debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on me l'avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de ma double intimité. Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession. La soumise ainsi exhibée apprend alors à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique. C'est ainsi qu'elle peut s'épanouir totalement et accepter les châtiments les plus cruels. Béatrice apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis me tira par les cheveux et me força à m’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage et la bouche écrasés contre son pénis. J’entendis des ricanements dans l’assemblée. Et Juliette avait raison. C'était vrai que je ne pouvais songer alors à rien d'autre, qu'au fait que j'étais triplement offerte. Ce n'était pas la caresse de mes lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de ma gorge. Il me fouilla longtemps, et je sentais gonfler et durcir en moi le bâillon de chair qui m'étouffait, et dont le choc lent et répété me tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Béatrice faisait voler sa cravache sur mes reins. Elle m'ordonna de lui lécher les testicules et le pourtour de son anus. Je m’exécutai, faisant ainsi glisser ma langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale. L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans ma bouche pendant que je le couvrais de salive. Elle se plaça derrière moi et plongea ses doigts dans mon vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement ma vulve, remonta sur mon anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”. Sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur ma croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Les lèvres ainsi forcées par le glaive charnel, je dus me cambrer pour atteindre la raie de mes fesses. J’introduisis tant bien que mal un doigt dans la moiteur de ma voie la plus étroite pendant que Béatrice continuait de me fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus"; je répondis d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant l'intérieur de mes cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière moi: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Je m’exécutais docilement alors qu’elle forçait mon anus en écartant mes fesses de ses doigts pour faciliter mon introduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était des plus humiliantes. J'étais partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être alors docilement utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant. J'avais fini par reconnaître, pour une vérité indéniable et importante, l'enchevêtrement contradictoire et constant de mes sentiments. J'aimais l'idée du supplice, quand je le subissais, j'aurais trahi le monde entier pour y échapper. Quand il était terminé, j'étais alors heureuse de l'avoir subi, d'autant plus heureuse qu'il avait été plus cruel et surtout plus long. Mais ce ne furent que les préliminaires. Béatrice me releva en tirant sur mon collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”. Encouragée par ses coups de cravache, j’enjambai maladroitement l'esclave et m’accroupis dos à lui, tout en me demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Béatrice maintint le sexe à la verticale et me força à descendre dessus en tirant sur mon collier. Ma croupe s’écrasa sur la pointe saillante. Tous les invités se regroupèrent autour de la scène et je pus voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches.   Je perdais la notion du temps et de la douleur, j'attendais la suite dans un état proche de l'inconscience. Sans que j'en pris conscience, bien trop occupée à sonder mes limites en redoutant de ne pouvoir m'y surpasser, j'étais arrivée au paroxysme de l'excitation. Mon ventre semblait contenir et concentrer toute la jouissance que je ne parvenais pas encore à libérer. Alors que je m'efforçai de garder l’équilibre, l'esclave me força à m’empaler sur son sexe. Je tentai de résister, mais en vain. Son membre surdimensionné défonça mes reins, distendant lentement mon anus. Une bouffée de chaleur m’envahit, tout mon corps était perlé de sueur. Béatrice exultant, ordonna l'esclave mâle à me pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope!”. L’homme obéit sans sourciller, m’attira contre son sexe brutalement pour me faire mal. Mes deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il me pénétra d'un seul coup. Je manquai de m'évanouir. L’assemblée poussa un “Oh” d’étonnement mêlé d’admiration. Béatrice demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné. Partagé comme moi entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en me maintenant dans cette position grotesque. Accroupie, empalée au sommet de son sexe, Béatrice, agenouillée face à moi, me meurtrissait les seins en me pinçant les pointes tout en m’observant avec un regard pervers qui m'effraya. Elle quitta mes yeux, plongea sa tête entre mes cuisses, posa délicatement sa bouche sur ma vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira mon clitoris entre ses lèvres. La bouche de Béatrice estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait mes reins. Juliette ne s'était pas trompée à mon égard, à mon acquiescement, ni à ma révolte, et savait que mon merci était dérisoire. Je luttais pour ne pas jouir. Les invités nous regardaient dans un silence quasi religieux. Le spectacle que j'offrais, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Béatrice se dénuda alors et commença à se caresser tout en me fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de moi, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées. Juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait totalement, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans mon ventre et irradia tout mon corps; parcourue de spasmes, je jouis en silence tout en éjaculant au visage de Béatrice. Mes jambes vacillèrent mais l'esclave me tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais mon anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse. On entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour me regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir. Plus loin un homme qui se masturbait en m'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Béatrice, s’essuya le visage du revers de la main et lècha ma cyprine sur ses doigts en m’adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre mes cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré. Elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort. C'était excitant d'assister à son érection. Il grossit et se déploya. Charlotte n'était alors plus à elle, et ce qui d'elle était le moins serait son orifice le plus étroit qui pouvait si bien servir. L’effet ne se fit pas attendre. Dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous moi et rompit le silence de la salle par un long râle bestial. Je sentis son sexe tressaillir, me remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense que je fus à nouveau sur le point de jouir.   Le désir bouillonnait sous ma peau comme si tout mon corps se liquéfiait et aller se répandre. J'avais les entrailles en feu, je me consumais. Sans doute n'était-ce pas là seulement la sensation du plaisir, mais la réalité même. Je ne sais ce qu'il advint par la suite. Je crois me souvenir d'un attroupement autour de moi et du plaisir que les témoins ont déversé sur mon corps. Visiblement satisfaite, Béatrice se redressa, posa ses mains sur mes épaules et se pencha sur moi pour m’embrasser. Elle goûta à mes lèvres, les aspira, les mordilla puis pénétra ma bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux et vaincue, je me laissai emporter par un nouvel orgasme. Alors que je m’abandonnai à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur mes épaules et me força à m’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant me pénétra facilement et m’envahit sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce que j’avais enduré auparavant. Mon orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Béatrice releva mon menton du bout des doigts et me regarda jouir avec le sourire de la victoire. L'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en m’agrippant fermement par la taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire. Béatrice m’abandonna à mon sort. Elle s’accroupit juste derrière moi et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de me fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, mon corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce. Je faisais maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour de moi pour me regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant moi. Du haut de son estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de ma sodomie. Pourquoi, à chaque fois que je le constatais, en étais-je pas persuadée à nouveau, avec à chaque fois aussi fort le même trouble qui m'immobilisait et qui me livrait beaucoup moins qu'à Juliette qu'aux mains des inconnus à qui elle m'offrait. Des mains glacées se posèrent alors sur ma peau et me firent tressaillir. Je m'offris avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un long silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont j'essayai vainement de percevoir le sens. Subitement, je me sentis soulevée de terre, mes poings et mes chevilles furent liés par force de nouveau à la croix. Dans cette position qui favorisait l'examen de mon corps, un doigt força brusquement mes reins et me pénétra avec douleur. Celui qui me violait ainsi, sans préparation, me menaçait durement. Soudain, on me cingla. Je reconnus immédiatement les coups appliqués par Juliette. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé. Après le dernier coup, elle caressa furtivement mon ventre enflammé et cette simple marque de tendresse me donna le désir d'endurer encore davantage. Quand le cuir s'attaqua à mes seins, je compris que je serais fouettée intégralement sauf le visage. Comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de mon ventre, en cinglant mes lèvres intimes. Je laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave. Je reconnus à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper mon corps. Elles ouvrirent mon sexe. Peu après, mon ventre fut investi par un objet rond et froid que Béatrice mania longtemps avec lubricité. On décida alors de me reconduire au premier étage pour me placer dans un trou aménagé dans le mur, en m'ordonnant de ne pas bouger. Cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer mon regard. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les miens, dont je ne savais pas s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage souriant mais glacé qui me troubla. Alors que l'on usait de tous mes orifices, un homme exhiba son membre que je tentai de frôler avec mes lèvres puis avec ma langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois que j'allais atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on me refusa de me rendre aux toilettes. Confuse, je vis qu'on apportait une cuvette et je reçus l'ordre de me soulager devant les invités rassemblés.   Qu'importait dès lors que ma Maîtresse me malmenât et s'abreuvât de son plaisir ? L'humiliation était là: me montrer dans cette position si dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. L'impatience que je lus dans le regard attentif de Juliette parut agir sur ma vessie qui se libéra instinctivement. Lorsque j'eus fini de me soulager, Béatrice m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas me rebeller, je me mis à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, je fus amenée devant Béatrice dont je dus lécher les bottes vernies du bout de ma langue. On m'ordonna ensuite de me coucher sur le sol et de relever mes jambes afin que chacun puisse me prendre facilement. Je fus possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur mon corps. Puis on me releva pour me placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, mon ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on m'ordonna de m'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre mes reins profondément. Je sentais mon anus s'écarteler au fur et à mesure que je m'empalais sur le cylindre de latex. Longtemps, on me força à me pénétrer très lentement l'un et l'autre de mes deux orifices. " - Bientôt, je te donnerais de véritable motifs d'avoir peur de Béatrice. Tu te comportes comme je l'espérais." Je n'osai pas insister. Béatrice m'intriguait autant que ma Maîtresse, malgré le respect que j'éprouvais pour elle. Juliette venait de me signifier que mon dressage n'était pas achevé. Ma peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Une cravache noir me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un véritable rugissement. La rigidité du cuir enflammait mes reins et mon dos, les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, j'osai implorer leur pitié. Je venais de rompre le charme. Ils décidèrent de me faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Je fus à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ca que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Béatrice qui m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, ma bouche servant alors d'écrin. Au même moment, un autre utilisait mon vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement mes reins, qui comme la totalité de mon corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qui se passait autour de moi. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra ma croupe. Mon ventre et mes reins se liquéfièrent. J'étais prise, on ravageait mes reins meurtris. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont Béatrice s'était ceint à la taille. Elle exigea de moi que je me cambre davantage, pour qu'elle puisse "me remplir jusqu'au fond." Je cédai à l'impétuosité d'un orgasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler. Béatrice se détacha de Charlotte qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit enfin à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de Saint André face à la salle plongée alors dans la pénombre. Elle demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/23
La jeune femme en voulait à son mari qu'il n'eût pas su trouver en lui cette virilité sûre qui n'affleurait toujours pas dans ses gestes d'homme trop vert. Elle le sentait incapable d'encaisser le choc des initiatives érotiques déroutantes qui lui laisseraient à elle la divine possibilité de ne se maîtriser plus du tout, de libérer tout à fait ses instincts. Pour cela, il lui fallait un Maître, éperdument masculin et viril, pas un gringalet terrifié à l'idée de goûter à une telle liberté. Elle avait des fantasmes profonds et prégnants de soumission, et non un mince reliquat d'attention sexuelle. Elle se rendit dans sa chambre et mit une rage tatillonne à ordonner le contenu de ses placards. Elle replia chacun de ses chemisiers, dépensa un soin extrême à trier ses paires de bas, rebâtit au cordeau ses piles de culottes, usa sa maniaquerie jusqu'à ce qu'elle eût contenté son besoin d'ordre. Charlotte ouvrit le tiroir où s'entassaient pêle-mêle ses sous-vêtements. Tout au fond, planquée sous des dizaines de strings et de soutiens-gorge, il y avait une enveloppe de papier kraft. Elle s'assura d'un rapide coup d'œil que son mari était bien vissé devant son écran avant de l'ouvrir. Sur le premier cliché, elle posait nue, debout devant sa coiffeuse, les chevilles liées au pieds du meuble. Des cordelettes enroulées autour de ses cuisses et fixées aux poignets des tiroirs l'obligeaient à maintenir les jambes très écartées et légèrement pliées. Elle avait les bras relevés au-dessus de la tête mais on n'apercevait pas ses mains que Xavier avait croisées, ligotées ensemble, et qu'un bracelet fixé autour du cou lui maintenait derrière la nuque. Une corde longue et épaisse, passée autour du torse, juste au-dessus de ses seins, et tendue jusqu'à la base du miroir la contraignait à se tenir très cambrée. C'était une position difficile à soutenir, indécente à l'extrême avec ce ventre lisse jeté en avant comme une figure de proue. Pourtant, elle souriait, les yeux mi-clos. Le second cliché était identique au précédent, à ceci près que Xavier était présent sur la photo. De lui, on ne distinguait que son torse, un peu de son dos, l'amorce de ses fesses et surtout, son sexe tendu, se pressant contre celui de Charlotte qui, cette fois, levait le menton au ciel et semblait inondée de plaisir.   Plus le temps passait, plus l'homme était atteint au cœur par cette confession sévère qui le giflait, le disqualifiait presque. L'air humide se chargeait autour de lui d'un lymphatisme exténuant, épaissi de l'écho de ces reproches. Mais si sa femme ressentait des désirs de plus en plus attractifs de soumission, comment son mari réagirait s'il tombait un jour dessus. Quant à la tête de sa mère, si elle la surprenait un jour dans une telle situation, elle ne pouvait même pas l'imaginer. Chaque fois qu'elle envisageait cette éventualité, un frisson la parcourait toute entière. Xavier et elle prenaient des risques insensés. Ils étaient tous les deux fous. Xavier élaborait des liens si complexes qu'il fallait beaucoup de temps ensuite pour la libérer. Si, comme elle avait l'habitude de le faire, sa mère débarquait à l'improviste en plein milieu d'une de leurs séances, il leur serait difficile de lui faire croire à une simple visite de courtoisie. Quelle honte si elle la découvrait ainsi, intégralement nue, ligotée et bâillonnée. Mais quel plaisir étrange à seulement envisager que cela puisse arriver. Charlotte y pensait souvent tandis qu'elle éprouvait l'étroitesse des liens tout autour de son corps et cela ne faisait qu'accroître son excitation. Peut-être rêvait-elle alors que la porte s'ouvre tout à coup sur le visage sévère, qu'elle le voit s'allonger de stupéfaction et qu'elle réussisse à lui sourire. Enfin, tout serait dit. Sur le troisième cliché, elle était assise à l'envers sur un fauteuil, les cuisses sur les accoudoirs, la poitrine écrasée contre le dossier, les bras pendant de l'autre côté. Ficelles, cordes, lacets, sangles, lanières, tout un entrelacs de liens étroits la pétrifiait dans son attitude. Elle aimait bien cette photographie parce que l'ombre noyait de nombreux détails, ne laissant à la lumière que son dos courbé, le galbe d'une cuisse et l'arrondi de ses fesses. Elle se souvenait de ce soir-là. La neige était tombée en abondance et ouatait tous les bruits de la rue. L'appartement n'avait jamais été aussi calme.   Il commençait à éprouver toute l'insupportable tristesse qui accaparait sa femme, elle témoignait en termes exaspérés que lorsqu'il rectifiait la réalité pour la colorer plus vivement, elle se sentait appartenir elle aussi à cette foutue réalité en demi-teintes qu'il regardait comme insuffisante; et comment un découragement immense, drastique, la mordait chaque fois. Xavier avait pris tout son temps. Il était allé chercher une bouteille de champagne chez lui, s'était assis sur un tabouret face à Charlotte et l'avait aidée à boire, portant alternativement la coupe de ses lèvres aux siennes. Elle avait adoré qu'il s'occupe d'elle de cette façon. Ils avaient parlé longtemps. Elle lui racontait sa vie avec son mari, sa crainte de sa mère, ses rêves d'évasion. Peu à peu, Xavier s'était arrangé pour orienter la conversation sur le sujet qu'il voulait aborder. "- C'est quoi les fantasmes d'une fille comme toi ? lui avait-il demandé avec son sourire le plus doux. Elle avait pouffé de rire d'une façon un peu stupide. "-Des fantasmes ? Je n'ai pas de fantasmes." "- Allons, allons ... avait-il insisté. Ne va pas me faire croire cela. Ose donc prétendre que certains soirs, ton esprit ne s'en va pas vagabonder sur des territoires interdits ... Ose donc essayer me faire croire que tes doigts distraits jamais ne s'égarent sur ton ventre ... Par exemple, en t'imaginant au lit avec une de tes amies ... - Faire ça avec une femme, ça ne m'est jamais venu à l'esprit, mentit-elle cependant. - C'est bien vous, les mecs, qui entretenez ce désir de voir des filles ensemble ! Comme si nous ne rêvions toutes que de cela ! Tu l'as déjà fait avec un garçon, toi, peut-être ?" La coupe au bord des lèvres, Xavier attendait la suite avec intérêt mais voyait que Charlotte hésitait. Des dizaines de fois comme ce jour-là, elle lui avait permis de contempler sa plus intégrale nudité. Il manipulait son corps, comme on s'amuse avec un jouet et pourtant, capable de se livrer physiquement à lui de la façon la plus osée qui soit, mais elle éprouvait encore des réticences à lui ouvrir toutes grandes les portes de sa libido la plus intime. "- Parfois, je pense à des situations dingues ... amorça-t-elle. Au milieu de la salle, il y a une sorte de podium circulaire couronné d'anneaux d'acier ... Tu m'y fais monter et tu me passes des bracelets aux poignets. Tu me passes aussi des bracelets de cuir aux chevilles avec une chaînette, des cadenas et me voilà clouée à l'estrade, les jambes ouvertes. Dans le plafond, on a aussi rivé des anneaux auxquels tu m'attaches. Je dois me tenir courbée, tant le plafond est bas. Il y a des mains épaisses qui s'approchent de mon corps.   M'ayant entraînée dans la chambre, il me force à m'allonger sur le ventre, les bras et les jambes, attachés en position d'écartèlement extrême aux montants du lit. Après m'avoir muselé fermement à l'aide d'un baillon-bouche, il commence à me caresser. Il s'empare d'un martinet et  me travaille le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus il frappe fort, plus je m'offre. J'ai les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive me manque, une angoisse de peur et de désir me serrent la gorge. Elles me palpent comme on évalue la santé d'une pièce de bétail. Elles malaxent mes seins à travers ma robe. Elles claquent sur mes fesses. Elles me fouillent le ventre. Mon corps subit les pires injures. les fines bretelles de ma robe ne résistent pas longtemps. Me voilà déjà presque nue, offerte en pâture à leur désir brutal. Je ne sais combien de mains me touchent. Elles s'acharnent sur moi impitoyablement. Elles choisissent les points les plus sensibles. Elles me tordent les pointes de mes seins, elles écartent mes fesses comme si elles voulaient les séparer l'une de l'autre, elles s'agrippent comme des griffes à mes hanches. Ma culotte est en lambeaux. Je sens mon sexe forcé par ces mains avides dont j'ignore tout, hormis leur brutalité. C'est l'orgie ... Je suis leur veau d'or. Un corps massif se frotte contre le mien. Sa sueur me colle à la peau. Un sexe raide, large comme un poignet, tâtonne entre mes fesses, cherche l'entrée, s'y engouffre férocement, sans ménagement. Je pousse un cri de douleur. Je parviens presque à oublier cette queue sauvage qui me défonce les reins, ces mains qui toujours m'assaillent, ces doigts qui maintenant me fouillent de l'autre côté. Un d'abord, puis deux, puis trois. Mon anneau anal est dilaté à l'extrême. On l'enduit d'un liquide gras et tiède. L'instant d'après, quelque chose de dur et de froid s'enfonce puissamment dans mes entrailles en élargissant l'étroit passage. Chaque fois que le sexe de l'homme plonge dans mon ventre et cogne contre ce truc, j'en éprouve une douleur effroyable. J'ai l'impression que je vais exploser sous les coups de cette double pénétration. Je halète. Je suffoque. Je me mords les lèvres. Ils y sont tous passés, par devant et par derrière. Je sens les ruisseaux de sperme dont ils m'ont éclaboussée me couler le long des cuisses. Des mains à peine moins agressives que les autres, des mains de femmes sans doute l'étalent sur les fesses, le ventre, les seins et même le visage. Elles ne veulent pas être en reste. Elles prennent part à la fête, elles aussi. Jalouses, elles m'enduisent le corps tout entier de la semence de leurs mâles, prenant bien soin de me griffer les flancs, des aisselles jusqu'aux cuisses. Charlotte s'éveilla de son rêve. Xavier ne souriait plus du tout. "- Hé, c'est toi qui as voulu que je te raconte mon pire fantasme ! " Xavier n'avait pas répondu. Il lui avait fait l'amour sans enthousiasme et l'avait quittée peu après, l'air préoccupé, sans avoir oublié toutefois de la ligoter auparavant.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/05/23
Silhouette flexible, sourire fugace et entêtant, effacement subtil, sa chevelure brune faisait l'effet d'une blondeur. En la voyant, l'homme déjà mur s'exporta dans une île fabuleuse, émigrant vers une nouvelle jeunesse, la contemplant comme une cathédrale de féminité. Il se tourna tout à fait vers Charlotte, toujours allongée sur le ventre. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit claire de pleine lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, losqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les fesses et l'avait pénétrée ainsi, tout habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de Xavier.   Une romance torride et violente se noua alors entre les deux êtres. Au diable le remugle de leurs élans baroques. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car Charlotte lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer sans doute, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes sur le sol et au milieu du séjour.   Dans leurs extases illégitimes, elle lui ordonnerait elle-même d'être fouettée, et plus les coups cingleraient sa chair, plus elle réclamerait ces friandises inattendues. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. " Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la terreur et la honte, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui la première, juste quand elle avait senti les lèvres de Xavier s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. Pour leur plus grand bonheur. - Tu veux que je détache ? - Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi. Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où Xavier la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux.   Les couples heureux sont des machines à ne pas se comprendre et à consommer du rêve. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel Charlotte, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles: là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau. À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ? Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois me tenir sur les omoplates, les jambes très écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le protocole de nos relations. La manière dont, je devrais toujours me mettre à genoux. La lingerie que je devrais porter dorénavant, et ne pas porter, surtout.   Il y a dans mon âme un chant pur, personne ne le tuera, pas même moi. Au diable mon double visage. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, devant une sorte de lourd guéridon bas où reposait une fine cravache. Xavier m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les reins, en stries parallèles bien nettes. "-Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plus, mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais le visage brouillé de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. Voilà que cela fait deux ans que cela dure.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/06/23
Le ciel bleu et fixe, la mer bougeant à peine, les pins immobiles sous le soleil brûlant, tout paraissait surnaturel et minéral. De grands murs à droite et à gauche protégeaient la villa des voisins. Il avait fait moins chaud que de coutume. Vanessa, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait sur le divan d'une chambre fraîche au rez-de-chaussée. Juliette, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint Charlotte dans son alcôve. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux et ses sourcils semblaient poudrés d'argent, et comme elle n'était pas du tout maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. Les volets étaient tirés, la pièce presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. Charlotte gémit plus d'une heure sous les bontés de Juliette. À la moindre caresse, sa peau frémit. Elle ferma les yeux. Juliette contemplait impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante sous le fouet. Bouleversée, elle regarda un moment le corps mince où d'épaisses balafres faisaient comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Charlotte, étendue sans défense, était infiniment désirable. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme; le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos. L'onde tiède surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Juliette fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque.   Elles furent ardentes, fougueuses et passionnées. La muraille d'air, de chair et de silence qui les abritait où la jeune femme était soumise, le plaisir que Juliette prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu qui façonnait Charlotte la conduisait à l'abnégation, de supplices en délices. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Juliette avait noué des liens plus étroits. Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Charlotte remercia Juliette. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Juliette la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Juliette s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent fougueux, Charlotte connut un nouvel orgasme qui la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Après une toilette minutieuse, comme pour retrouver son état de femme libre, Juliette qui regrettait de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe.   La jeune femme chercha alors de ses yeux éplorés le regard de son amante et ne la vit d'abord pas. Puis, elle la devina, Sa Maîtresse pouvait la voir, elle en fut rassurée. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Juliette lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Charlotte se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Juliette lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Juliette. Car les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes; elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Juliette a le droit de prêter Charlotte. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna alors son amour. Pour elle, il n'y avait pas de plus grande passion que dans l'abnégation. Charlotte était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent et serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue le plus bel effet. Juliette lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux invitées qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des femmes. Bientôt des inconnues s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnues. Elle devint une courtisane docile. Juliette interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce et génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des mains inconnues ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors malmenée, fouettée et saccagée telle une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Ayant deviné les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Juliette mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce et la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Charlotte qui lui demanda de la ramener dans le salon où les invitées attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Juliette qui la dirigea vers le cercle des inconnues. Ce fut elle seule qui décida de s'agenouiller pour leur offrir du plaisir, sans réserve. Jamais, elle ne fut autant heureuse que cette nuit-là.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/09/23
Je ne comprenais pas ce que je cherchais avec cette jeune femme; mais je ne cherchais pas à le comprendre. Ce qui me plaisait, chez elle, c'était sa douceur, une douceur telle que je croyais qu'il n'en existait que dans les tableaux de Vermeer de Delft, à travers laquelle se laissait clairement sentir la force souple d'une lame d'acier. Les modestes vertus que j’ai vues briller n’ont pas peu contribué à me faire comprendre et aimer la religion vraie, celle du dévouement, et de l’abnégation. J'avais pris beaucoup de plaisir à cet après-midi, et pour le moment je ne cherchais pas plus loin, je ne voulais pas penser. Penser, je le pressentais, aurait tout de suite entraîné des questions et des exigences douloureuses: pour une fois, je n'en ressentais pas le besoin, j'étais contente de me laisser porter par le cours des choses, comme par la musique à la fois souverainement lucide et émotive de Monteverdi, et puis l'on verrait bien. Au cours de la semaine qui suivit, dans les moments creux du travail, ou le soir chez moi, la pensée de son visage grave ou de la tranquilité de son sourire me revenait, presque obsédante, une pensée amie, affectueuse, qui ne m'effrayait pas. Il s'agissait d'un accord, dont les orages de la passion ne risquaient pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcissait le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence lui cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée.   Mais le passé est une chose qui, lorsqu'il a planté ses dents dans votre chair, ne vous lâche plus. Son attitude me donnait du ressentiment, elle était à mon avis tout à fait injustifiée: elle n'avait pas à se mêler ainsi de ma vie privée. Celle-ci, justement, prenait un tour agréable et cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant distraite. Le dimanche, j'allais à la piscine avec la ravissante Virginie; ensuite, nous sortions prendre un thé ou un chocolat chaud, puis nous dînions, avant que je la raccompagne chez elle. Nous faisions l'amour. Dans de pareils moments, je me disais que si les choses avaient été différentes, j'aurais pu vivre avec elle. Mais ma vie avait pris un autre chemin, et il était trop tard. Charlotte s'était donnée à moi. Elle allait se jeter encore dans mes bras et le monde entier en serait transformé. Un mouvement irraisonné me pousssait à la faire souffrir. Je ne comprenais pas moi-même ce qui me poussait. Son apparente résignation, l'absence de riposte à mes attaques ? J'éprouvais un curieux malaise à la faire souffrir. Il me semblait, par une sorte de dédoublement de personnalité, me voir à sa place. En amour, j'avais changé de rôle: de victime, j'étais devenue bourreau. Juliette l'avait souvent promis et y parvenait en général peu de temps, quelques semaines avant de retomber alors dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Cette conscience du mal que je faisais à cette femme innocente à la beauté virginale ne m'arrêtait nullement. Je devais aller jusqu'au bout d'un processus mystérieux auquel ma volonté n'avait pas de part.   Il ne s'agit pas de pressentiments. Le pressentiment est fatal, donc détestable. Il menace, il avertit. La lueur, elle, se contente d'exister. Aucun sadisme n'expliquait ce comportement puisqu'en la regardant vivre les affres que je lui imposais, il me semblait les vivre par procuration. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Elle savait imposer le silence total. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Le temps passait. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. On est que l'observateur des évènements qui doivent arriver, à force de se forger l'âme dans la solitude.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/23
Assurément, j'aurais pu me faire entretenir, et l'occasion ne m'avait pas manqué. J'avais accepté une ou deux amantes, moins parce qu'elles me plaisaient, elles ne me déplaisaient pas, que pour me prouver que j'étais capable d'inspirer le désir et l'amour. La seconde m'avait fait cadeau d'une ceinture de chasteté exactement à ma taille et son créateur, dans un souci bien compréhensible d'efficacité, avait ménagé deux orifices qui pouvaient laisser pénétrer des objets cylindriques de moindre taille. Le soir, j'attendis Juliette impatiemment en devinant le programme qu'elle avait imaginé pour fêter le bel objet fantasmatique. Elle me proposa de m'emmener finir la soirée dans un club échangiste. Je fus ravie de cette proposition. Je brûlais d'impatience de m'exhiber devant les habitués de ce lieu, avec la fierté de n'appartenir qu'à celle que je suivais fidèlement. Je portais des bas noirs, la ceinture de chasteté et une veste en soie également noire dont l'amplitude laissait entrevoir mon intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent et serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse donnait à ma tenue le plus bel effet. J'étais fière, je me sentais élue et fêtée, d'autant plus que ma Maîtresse m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end. J'étais terriblement excitée de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés, qui partiquait les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même vécu. Une fois encore, ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et, travers moi, ma Maîtresse. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte; il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le dos sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Charlotte darda alors sa langue et lapa avec avidité le ventre détrempé de sa Maîtresse.    On lui fit prendre des poses provocantes pour attiser le désir des inconnus. Elle en rajoutait jusqu'à devenir franchement obscène. Au moment où les moins timides commençaient à s'approcher d'elle, avec la compréhensible intention de profiter directement du spectacle qu'elle offrait, Juliette la fit mettre à quatre pattes et retira de la centure de chasteté le long olisbos d'ébène qu'elle avait placé au début de la soirée. Les traces de son excitation y étaient visibles et Juliette lui ordonna de les faire disparaître avec sa langue. Elle savait qu'elle allait être prise par l'arrière et contrainte par la bouche simultanément. Qu'importait dès lors que sa Maîtresse se se servît de sa bouche ou de ses reins comme celle d'une putain ? Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir.Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Charlotte fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Le parcours serait long. Pour son plus grand bonheur, elle n'était pas encore arrivée au bout.   La jeune femme luttait contre la tentation de prêter à ces choses si visibles des pensées et des sentiments humains. Mais accepter n'était pas un mot facile à accepter. Il ouvrait la porte à toutes les capitulations. Avec sa poitrine découverte, son collier métallique et ses bracelets de recluse, il suffisait aux hommes qu'elle servait d'exiger qu'elle se tînt auprès d'eux pour vouloir la sodomiser. Ce fut pourquoi on la maltraita davantage. Les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, parée pour la circonstance d'un seul harnais et d'un bustier en cuir et d'une cagoule qui emprisonnait sa nuque, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche qui, ainsi pourrait être disponble si quelqu'un voulait l'utiliser. Ce fut sa Maîtresse qui la conduisit. Elle était alors en position, jambes docilement écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir de sa Maîtresse. Pendant que l'on usait de ses orifices ouverts, Xavier exhibait devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais Xavier, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Un homme dont elle ne put apercevoir le visage s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre". Elle apprit plus tard qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait les recevoir par tous les orifices de la nature, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. C'était une femme ravalée au rang d'objet, muet et servile. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Laurence dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne facile et docile. Le dîner fut annoncé à son grand soulagement, enfin le pensait-elle.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/23
Le petit matin était déjà là. On aurait pu croire que la nuit n'avait pas existé. Les deux amantes avaient alterné les moments d'éveil et d'assoupissement, mélangeant ainsi les frontières entre le rêve et la réalité. Qu'on imagine cette belle jeune fille, d'une ingénuité désarmante, élévée entre un père passionné de musique baroque, une mère qui s'est réfugiée dans un univers de paysages naïfs et de personnages de contes de fées, une institutrice qui n'apportait du monde extérieur que l'abstraction mathématique ou des formules chimiques vides de sens, qu'on imagine cette belle jeune fille découvrant que l'objet de ses amours enfantines, puis adolescentes, est au prise avec une autre femme dont, avec une maladresse inaccoutumée, il ne sait pas se débarrasser pour l'accueillir, elle l'immaculée, et on comprendra que la blessure soit profonde et triste. Mais il y a dans cette âme d'étonnantes ressources de hauteur et de dignité. La révélation du monde inouï de Rochechouart où elle avait été si longtemps confinée, sans effacer la déception si grande qu'elle paraissait même irréelle, impossible, cette révélation préserve Charlotte du désespoir. Il y a aussi en elle une farouche énergie, un mépris absolu du temps. Elle achète un piano. Il serait exagéré de dire qu'elle est une virtuose, mais elle a hérité de son père, une approche généreuse de la musique italienne des XVIIème et XVIIIème siècle, et un doigté si léger que ses mains semblent dessiner des arabesques au-dessus du clavier sans le toucher. La pièce est pratiquement plongée dans la pénombre. Le clair-obscur idéalise le beau visage fin aux longs cheveux noirs. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, là-bas en bas. Des fumées, par-ci, par là, s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouart était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Le soir qui tombe est un ravissement sous les grands arbres fantomatiques, éclairés par les premiers rayons de Lune qui attirent des myriades de papillons de nuit dont la danse est comme une chute de neige. Sur la route, plus bas, le long de la plaine, les phares des voitures défilent sans bruit et la cascade est si isolée, si intemporelle que Charlotte oublie le bonheur simple de cette fin de journée. Un souffle passe, purifiant l'air qu'elle respirait. L'apparition d'une jeune femme douée de grâce est un moment magique dans la vie et l'œuvre d'un romancier qui a toujours besoin de retrouver des sentiments dépouillés d'artifices. Sa quasi nudité évanescente était délicieusement indécente.    C'était comme un endroit qu'il fallait reconquérir, où il fallait ajouter du souvenir au souvenir. Sa peau, assuraient ses douces amies, avait le goût des abricots mûris au soleil. À la tombée de la nuit, elle ferma les yeux et nous pensâmes qu'elle ne les rouvrirait pas. Elle noyait toujours sa mélancolie dans l'ironie ou de longs silences. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Charlotte en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais un peu perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la Lune éclairer les arbres. Dehors défilaient la route, les arbres, les collines et les ruines du vieux château. Même dans l'obscurité, elle vivait le regard de quelqu'un qui l'aimait.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/09/23
Le rapprochement involontaire qui se faisait alors dans sa tête était insensé. Elle avait horreur de sa propre pensée. Aussi s'efforçait-elle d'étouffer, d'éteindre en elle cette fausse lueur, ce flamboiement qui s'était allumé, et qui avait passé dans son âme. Longtemps, elle resta derrière la porte, en attendant que la culpabilité lui tombe dessus. Mais non. Elle n'éprouva que du soulagement. Tout bien considéré, elle se demandait si elle n'aurait pas dû accepter de continuer à entretenir une relation purement sexuelle, au lieu d'y mêler des sentiments. L'air était chaud malgré la nuit avancée, elle ne portait pas son collier et ses bracelets de cuir, et elle était seule, n'ayant qu'elle-même pour témoin. Jamais toutefois elle ne se sentit plus totalement abandonnée à un dessein qui n'était pas le sien, plus totalement proie, plus heureuse de l'être. Elle était entièrement nue, avec des talons hauts. Son pubis était soigneusement entretenu mais pas totalement rasé. Bientôt, sa Maîtresse la rejoignit. Elle ne se souvenait pas qu'elle était si élancée. Une lumière crue aplatissait son corps. L'étincelle de joie dans ses yeux était presque insoutenable, folle, douloureuse. Elle lui sourit, et ce sourire mit le feu à son monde. Le temps s'écoula en vaguelettes chuchotantes. Bientôt, il ne subsista plus des nébulosités de son esprit qu'une bienheureuse et suave toile vierge. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Charlotte se surprit à penser que la pilosité de son pubis ne soit pas plus entretenu pour l'occasion. Elle aurait souhaité être imberbe.    La seule arme qui tue sans se passionner, tandis que l'épée de chair, au contraire partage la passion de la main. Tout cela était tellement inattendu. Jamais, elle ne l'aurait cru capable de mettre ses émotions à nu devant elle. Et jamais, elle ne se serait attendue à un tel élan. Elle le regardait, elle attendait qu'il dise quelque chose. Elle s'aperçut que l'homme regardait ses genoux, ses mains et enfin ses lèvres mais si paisiblement, et avec une attention si rigoureuse d'elle-même que Charlotte se sentit jaugée pour l'objet qu'elle savait bien qu'elle était. Il l'observa comme au ralenti une goutte d'eau qui glissait le long d'une tige et qui tombait sur le sexe de la jeune fille comme une perle ardente qu'il voulait s'empresser de boire, et en l'embrassant lui offrir une perle qui était une étoile et qui serait ses pleurs. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle et lui, étaient deux abîmes insondables placés en face l'un de l'autre. Cette femme pâle, était claire et inscrutable comme la nuit. Elle aimait avaler et déguster sa semence jusqu'à la dernière goutte.    Elle tenait toujours sur lui des yeux indifférents et qui brillaient d'une impassible lumière. Ce n'était pas lui qui la brusquait, mais elle qui l'y entraînait. Et elle ne paraissait pas pouvoir se rassassier de lui. Son esprit s'égara alors là où elle ne voulait pourtant pas aller. Elle n'eut pas son mot à dire. Pourtant leur conversation fut immédiatement limpide. L'homme, sous le charme, était doux et enveloppant. Quant à la jeune femme, elle était concentrée tout entière sur l'instant qu'elle partageait avec lui, et sa manière absolue d'être présente, directe, rieuse, lui semblait presque insolite. Il n'eut pas besoin de lui ordonner de l'absorber totalement, de s'appliquer pour le sucer et surtout de se taire. Comment aurait-elle parlé ? Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ils n'avaient plus besoin de se presser. Elle nous tenait tous sous la griffe de son récit.   Elle rêvait de broyer son sexe avec ses dents mais la jeune femme ne fut pas chassée de ce supplice ni de cet amour, car elle connaissait trop bien son amante. Elle pouvait jouir de son triomphe sur eux puisqu'elle avait inventé ce couple, paradoxalement, elle la dominait. Elle imaginait à coup sûr. Juliette était réellement indifférente à son salut, à ses goûts, à son caractère. Elle passait à côté d'elle sans la regarder. Ses yeux s'emplirent de larmes. Le sexe les rendait précis, insatiables, sans limite. En jouissant, ils vivaient. C'est seulement dans l'amour qui les embrase qu'un homme ou une femme sont aussitôt, silencieusement, rendus à l'univers. L'être aimé ne propose à l'amant de l'ouvrir à la totalité de ce qui est qu'en s'ouvrant lui-même à son amour. Aucune communauté ne peut comprendre cet élan, véritablement fou, qui entre en jeu dans la préférence pour un être. Elle réalisa qu'une des choses qui lui étaient le plus lancinantes, c'était que l'usage de ses mains lui fût interdit, non pas que ses mains eussent pu la secourir, mais libres, elles en auraient esquisser le geste. Elle voyait le visage ironique mais attentif de l'homme, ses yeux qui guettaient la bouche entrouverte de la jeune femme et le cou que serrait le collier de cuir. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes.   C'était le même idéalisme enfantin. Sa figure souffrante. Heureuse, il s'agissait donc d'être heureuse ? Dans sa province de jeune fille, elle ne savait pas qu'il fallait attendre quelque chose de l'amour. Ses amies lui racontaient des histoires. D'un point de vue géographique, tout cela lui paraissait extraordinaire. Elle n'en demandait pas tant. Mais elle était entrée dans ce fleuve. Elle ne devait pas trop y réfléchir. Les mots s'écroulaient comme un château de cartes devant une telle évidence. C'était un secret terrible. Elle n'en parlerait jamais. Est-il possible de ne faire que l'amour, de ne plus avoir d'autre usage du temps que celui de s'aimer ? Si nous nous consumons de langueur, si nous nous ruinons, ou si parfois, nous nous donnons la mort, c'est qu'un seul sentiment de préférence nous a mis dans l'attente de la prodigieuse dissolution et de l'éclatement qu'est l'étreinte accordée. Il la posséderait ainsi comme un maître sacrifie une martyre, ou un dieu possede sa créature, dont ils s'emparent de l'esprit invisible ou de l'extase.Il ne voulait pas se séparer d'elle. Il tenait d'autant plus à elle qu'il l'en abuserait davantage. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement heureuse quand on considère qu'elle venait d'être saillie comme un animal pour signifier à tous, désormais, qu'elle appartenait à une seule femme, sa chère et vénérée Maîtresse et plus fière que jamais d'avoir été choisie par elle. Elle la hissait, en lui révélant les abysses de son âme, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit. Tard dans la nuit, Juliette la fit jouir de nombreuses fois en la flagellant jusqu'au sang au moyen d'une cravache qui la laissa pour morte.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/09/23
La douleur est insupportable. Je crois que je me suis fracturée l’épaule quand deux miliciens m’ont brutalement plaquée au sol dans ma fuite. Une dizaine de défenseurs de la démocratie m’entourent déjà, m’interdisant tout échappatoire. Ils me rouent de coups et déchirent ma robe. La sensation équivalente à un poignard dans l’épaule m’a ôté toute velléité de résistance. Je suis passée en mode automatique, en mode survie. Je me protège tant bien que mal des coups de pied et des coups de matraque. Ils m’obligent à m’agenouiller, malgré mes hurlements de douleur et sortent leurs bites. Je n’entends que leurs éclats de rire. Les gifles pleuvent, me faisant comprendre ce qu’ils attendent de moi. Je suce les bites qui m’entourent, passant rapidement de l’une à l’autre pour ne pas faire de jaloux, le visage tuméfié par les gifles et les coups. Les miliciens ont sorti des tondeuses et entreprennent de faire disparaître peu à peu ma chevelure pendant que ma bouche passe d’une bite à l’autre. Chacun y va de sa petite touche. Les rires et les moqueries redoublent d’intensité. Dans une pathétique tentative de sauvegarde, je m’efforce de repousser les tondeuses à l’aide de mon bras encore fonctionnel, ce qui déclenche une avalanche de coups jusqu’à ce que je me tienne tranquille. La douleur à l’épaule s’atténue soudainement, me permettant de reprendre un peu mes esprits. Les zébralyvox gémellaires sont déjà à l’œuvre. Quelle efficacité ! Les éjaculations s’enchaînent, de manière presque synchronisée. C’est un bukkake en bonne et due forme. Je ne tarde pas à avoir le visage et le crâne couverts de sperme. C’est nue, tondue et couverte de sperme que je suis promenée dans le parc d’Ueno. Aucune humiliation n’est trop sévère pour les ennemies de la démocratie. 民主主義を守る旅団 est tatoué sur les joues des miliciens qui m’ont capturée [1]. Ce sont les plus fanatiques parmi les défenseurs de la démocratie. Ils sont si fiers d’appartenir aux Brigades de Défense de la Démocratie qu’ils l’arborent sur leurs visages. Au lieu de se délecter de ce spectacle, les passants détournent le regard, feignant l’indifférence. Résistance passive ? Ce peuple réputé soumis à l’autorité se révèle à sa manière bien plus réfractaire que les peuples Européens. Nous empruntons la rue Dobutsuen qui longe l’étang de Shinobazu. Les miliciens rient et plaisantent bruyamment, très fiers de l’humiliation imposée à la proie qu’ils viennent de capturer. L’étang est recouvert de lotus et à travers les larmes et le sperme qui embrouillent ma vision, j’entrevois des scintillements bleu jaunâtres devenant de plus en plus intenses, comme à Fushimi Inari. Je ne sais pas si c’est un signe ou le délire de mon imagination, mais je ne réfléchis pas. Ma situation est tellement désespérée, qu’ais-je à perdre ? Je profite d’une seconde d’inattention de mes geôliers pour mettre toutes les forces qui me restent dans un sprint en direction de l’étang. Ces idiots, tellement sûrs de leur supériorité, n’ont pas pris la peine de me menotter. Ils ne tardent pas à hurler et à me poursuivre en courant. Je m’enfonce dans la vaste étendue de lotus. La boue se solidifie sous mes pieds m’offrant un appui inespéré dans ma fuite. « Pan ! » Elle n’est pas passée loin cette balle ! Instinctivement, je me couche au sol, comme si les feuilles de lotus pouvaient m’apporter une quelconque protection. C’est fichu. Dans quelques secondes ils vont me cueillir. 助けて! 助けて! 助けて! Les poignants appels au secours des miliciens m’incitent à lever la tête, juste à temps pour les voir disparaître dans le marécage, engloutis dans les eaux boueuses, comme dévorés par les lotus. « Ysideulte ! » La voix de mon Maître ! J’ouvre les yeux, terrifiée, au bord de la tachycardie. « Ce n’est rien. Tu as fait un cauchemar » me dit-il d’une voix apaisante. Il me faut un bon moment pour me calmer et revenir à la réalité. « Ecarte les cuisses, Ysideulte » me dit-il avec gentillesse pendant que je lui raconte mon cauchemar. Décidément, je fais une bien piètre soumise, obligeant mon Maître à me rappeler à l’ordre une fois de plus. En d’autres circonstances il m’aurait giflée, mais pas cette fois. Il a compris que ce cauchemar m’a terrifiée et qu’à cet instant son indulgence et sa voix apaisante me font un bien fou. Ysideulte… J’aime quand mon Maître m’appelle par mon prénom. Un prénom qui n’existe pas pour une fille qui n’existe pas ? Pendant longtemps, j’ai eu le sentiment de traverser ce monde sans vraiment en faire partie. Effacée, invisible. Et puis le destin a voulu que je le rencontre. Mon Maître. Celui qui a changé ma vie, qui m’a donné confiance en moi. Dès qu’il détourne le regard, je l’observe, emplie d’admiration, et je m’empresse de baisser les yeux dès qu’il s’en rend compte. Il ne me réprimande pas. Nous sommes à bord du Spacia X. Vue panoramique, grand confort. Ce superbe train qui relie le trépidant quartier d’Asakusa à la bucolique Nikkō été mis en service le 15 juillet 2023. Ici le confort et le plaisir du voyage ont été privilégiés sur la vitesse. A tel point que je me suis endormie, ce qui ne m’était jamais arrivée dans un train. « S’il vous plaît, Maître, est-ce que vous avez compris ce que le Professeur voulait dire à propos de la tubuline ? » « Pas plus que toi, Ysideulte. Mais pourquoi ne lui as-tu pas posé la question ? » « J’ai eu peur de passer pour une idiote… » « Il t’aurait sans doute dit qu’il n’y a pas de question idiote. » Petit moment de silence. Le paysage défile. J’aime ce train et je suis reconnaissante au Professeur de nous l’avoir conseillé. J’ai hâte de le revoir. Dans une semaine. J’ai encore tant de questions à lui poser. Et puis, je trépigne de savoir ce qu’ont donné les analyses des prélèvements. Les idées tournent dans ma tête jusqu’à l’obsession. Je ne changerai pas…  « N’y avait-il pas un article à ce sujet dans la base de données que Sonia t’a confiée ? » « Vous pensez, Maître ? Je n’en ai pas le souvenir. Mais je n’en ai consulté qu’une infime partie »  Mais je dois en avoir le cœur net. Je demande à mon Maître la permission de sortir mon PC portable et d’activer la carte. Dans le cadre de la politique de lutte contre la désinformation, mise en place par la Suprême Alliance Démocratique, les articles scientifiques doivent à présent être visés avant publication par les conseils scientifiques de la fédération. Ces conseils, placés sous l’égide des ministères de la vérité, sont chargés de s’assurer que toute publication respecte le « consensus scientifique ». Plusieurs articles antérieurs à la promulgation de la loi ont été censurés, car jugés non conformes au consensus, et détruits de tous les supports numériques et matériels. Tous, sauf ceux qui ont pu être préservés dans la base de données illégale du pangolin fou… J’active la carte que Sonia m’avait confiée en la glissant dans ma fente humide, faisant pour l’occasion office de lecteur de carte. Comme à chaque fois que je l’active j’ai une pensée pour l’ingénieur pervers qui a imaginé ce mode d’activation. La Magna Carta Libertatum, avec le pangolin fou en filigrane, ne tarde pas à apparaître sur la surface, signifiant que le PC peut pendant un court laps de temps accéder aux données subversives qu’elle contient. Sonia avait raison. Cette image me permet de garder espoir quand tout semble perdu. Elle n’est rien et pourtant elle représente des idées qui font trembler les hautes sphères de notre démocratie. Les idées sont à l’épreuve des balles disait V. C’est pour cela qu’elles sont dangereuses pour les tyrans. Je tente une recherche par mots clés dans l’immense base de données. Plusieurs articles mentionnent la tubuline, protéine structurale des microtubules, constituants du cytosquelette, mais je ne vois pas ce qu’ils apportent à mon questionnement. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ils ont été censurés. Les « experts » sélectionnés par les ministères de la vérité font preuve d’un excès de zèle déconcertant. Mon Maître tente de rassembler ses souvenirs pour m’aider à affiner ma recherche. Un article de Sir Roger pourrait être en lien avec la remarque du Professeur [2]. Mais comment l’interpréter ? L’intrication des ondes de spin parcourant la structure hexagonale des microtubules comme support de la conscience ? « Et si les symbiotes tentaient de communiquer avec ta conscience en intriquant leurs microtubules avec les tiens ? » Hautement spéculative la suggestion de mon Maître, et pourtant… Comment expliquer mes « hallucinations » à Fushimi Inari ? Seul le Professeur pourra nous éclairer. En attendant, nous voici déjà arrivés à Nikkō. Je n’ai pas vu le temps passer. A la sortie de la gare les libellules sont partout. Il y en a des milliers. Heureusement qu’elles sont inoffensives. Joli village sur fond de montagnes. Nous avons embarqué dans la grouillante gare d’Asakusa, nous nous retrouvons à la campagne. Le contraste est saisissant. Au loin, la brume sur les montagnes, la lumière presque surréaliste. C’est beau ! On dirait une estampe japonaise. Et puis, il est là. Mon propriétaire. J’ai le privilège d’être la chienne qui va l’accompagner pendant ce séjour à Nikkō, qui lui tenait tant à cœur. Celle qui lui servira de vide-couilles, celle qui veillera à son plaisir physique et intellectuel. Quel bonheur ! Pendant quelques secondes, j’ose croiser son regard de mes yeux admiratifs, prenant le risque de recevoir une gifle carabinée. C’est plus fort que moi.   à suivre   *** Contexte et références ***   [1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).   [2] Stuart Hameroff & Roger Penrose, “Consciousness in the universe: A review of the ‘Orch OR’ theory”, Physics of Life Reviews, Volume 11, Issue 1, March 2014, Pages 39-78 https://doi.org/10.1016/j.plrev.2013.08.002    
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Par : le 07/11/23
J'avais été invité à une soirée officielle et, après le repas, la boisson aidant, la conversation a glissé sur certaines pratiques sexuelles bizarres. J'avais signalé cette curieuse coutume qu'ont certaines femmes de se serrer excessivement la taille pour aguicher les hommes, mais aussi pour se procurer des sensations inédites. Comme la réunion était fort guindée, chacun et chacune a pris des mines effarouchées pour parler de ces déviances inavouables mais en partant, un couple qui m'avait paru fort libre m'a demandé si cela m'intéresserait d'en savoir plus. A quel propos ?, ai-je demandé. Le masochisme féminin m'a répondu l'homme, tandis que sa compagne, silencieuse, prenait un air soumis. J'ai un bel exemple à te montrer, quand tu le voudras. Curieux et un peu excité, je leur donnai rendez-vous dès le lendemain soir, dans mon appartement de célibataire. Quand on a sonné à la porte, ils étaient là tous les deux. Lui, très chaleureux, elle, un sourire un peu crispé sur les lèvres et bizarrement habillée d'une cape enveloppante. J'ai vite compris pourquoi en la débarrassant : elle avait les mains et les bras durement ligotés en arrière, ce qui faisait ressortir une poitrine qui ne m'avait pas paru aussi opulente lors de la soirée précédente. Surpris, je la détaillai d'un peu plus près et notai que sa blouse laissait deviner des tétons fortement dardés et, sous son torse, une taille mince soulignée par une large ceinture. Sonia a voulu se faire belle en ton honneur, me dit Karl, après s'être présenté. Viens ici, lui dit-il et montre lui comme tu as aimé être parée pour cette rencontre amicale. Sonia s'avança avec une certaine difficulté tout en essayant de garder son sourire. Karl s'approcha et lui enleva sa ceinture puis, comme on montre fièrement un objet précieux, il lui ouvrit brusquement sa blouse et me dit : regarde, voilà le plaisir et la douleur de Sofia !   Je n'avais jamais vu ça…   Sa taille, qui m'avait déjà paru mince sous sa ceinture, était en réalité durement entravée par un haut corselet de cuir qui prenait appui sur ses hanches et montait jusqu'aux premières côtes. Il était serré à la limite du possible par trois fortes sangles disposées à l'arrière, hors de sa portée, et dont le bout était en outre solidement cadenassé. Le corset a été fait sur mesure, me dit Karl et Sonia le porte jour et nuit depuis un mois. Bientôt, elle pourra encore perdre un centimètre ou deux, mais je dois garder les clés des cadenas sur moi, car elle tente parfois d'échapper à la torture.   Et pour terminer, regarde ce qu'elle porte plus bas. Soulevant sa jupe, il me montra deux godemichés, chacun inséré dans son logement naturel selon sa grosseur et solidement maintenus par une lanière fixée au corset. Ils sont radiocommandés me dit-il et je peux les activer quand je le souhaite ou quand elle me le demande gentiment. Et pour me convaincre, il se mit à pianoter sur son iphone, déclenchant des râles et des soubresauts frénétiques chez Sonia.   Celle-ci ne pouvait plus se tenir debout et demanda enfin grâce. Magnanimes, nous la lui accordâmes en la libérant des décharges électriques. Je ne tiens pas à perdre mon joyau, me dit Karl, en embrassant une Sonia chancelante, mais souriante au milieu de larmes de douleur et de plaisir.
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Par : le 10/11/23
Il fait chaud en cette fin de septembre. Seule dans mon nouveau kot d’étudiante, je m’ennuie et le soleil ne se décide pas à se coucher. Allongée sur mon lit, je n’ai conservé que mon petit top mais je languis, toute moite de transpiration. Je rêve… que faire pour me distraire ? Je vais tripoter dans mes armoires. Ah oui, il y a cette ceinture en cuir que m’ont rapportée mes parents quand ils sont revenus d’Espagne. Elle n’est pas mal, assez haute, avec des trous tout autour, elle sent bon le cuir sauvage, je vais l’essayer. Je la glisse autour de ma taille. Troublant ce contact sur la peau nue… Je la fixe fermement et vais me regarder dans la glace. Bien, mais on pourrait serrer un peu plus. Un trou de gagné et ma silhouette s’améliore. Allez, encore un trou et je deviens aguichante tandis qu’un délicieux trouble commence à m’envahir. Encore un trou ? ça devient dur mais des sensations nouvelles me pénètrent. Je me vois prisonnière, offerte à un Prince cruel qui me traîne ainsi derrière son char. Je serais nue, la taille entravée, les seins offerts, les bras et les poignets ligotés dans le dos. L’image me poursuit et maintenant, ce n’est plus de la sueur qui me coule entre les jambes.  Encore un trou ? Non, plus moyen, j’ai beau tirer, m’escrimer sur la lanière, serrer les dents, rien à faire. La frustration me gagne, il faut que j’y arrive. Idée ! J’entrouvre ma fenêtre, je cale le bout de la ceinture dans le vantail et je referme : le bout de la lanière est fermement attaché. Allez, tant pis pour la douleur, je me lance en avant, je tire comme une forcenée, le cuir glisse légèrement le long de la boucle, je vais gagner le trou suivant… Ouiii, l’ardillon passe dans le trou, la ceinture se bloque, gagné ! Le souffle court, je savoure la victoire, mais aussi la contrainte. C’est dur, mais quelles sensations ! Je débloque la fenêtre et fais quelques pas dans ma chambre. Je suis belle et désirable. Mon esprit tourne à cent à l’heure. Que faire encore ? Une autre ceinture, plus fine. Je me la passe autour des poignets, je la boucle avec mes dents, me voilà doublement prisonnière. Et si je me mettais les poignets dans le dos ? Pas facile, mais faisable. Je me courbe (aïe ma taille), je passe mes poignets attachés par dessus mes pieds et je me redresse. Dernier obstacle, mes fesses, qui se laissent finalement franchir dans un vigoureux effort. Ça y est, je suis la parfaite demoiselle en détresse attendant le sacrifice. Je jouis de me voir ainsi offerte dans la contrainte, mon sexe me brûle, je…   Tout à coup, une sonnerie retentit et un haut-parleur se met à hurler : alerte à la bombe, il faut évacuer d’urgence, quittez vite vos chambres. Affolée, j’essaie de me libérer les poignets. Impossible. Je veux les faire repasser par devant. Pas moyen, dans ce sens, mes fesses s’y refusent absolument. Je panique, je tombe sur mon lit en essayant désespérément de trouver une échappatoire, mon cœur bat comme un fou, je suis vraiment prisonnière et cruellement torturée par mes liens.   On frappe à ma porte. Ouvrez, ou nous forçons la serrure !   (à suivre ?)  
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Par : le 23/11/23
"En sortant de l'avion, je me suis découvert tout jeune. J'avais envie de m'étendre dans l'herbe et de bâiller de toutes mes forces ce qui est bien agréable et de m'étirer ce qui l'est aussi. Mes rêves les plus indécis, ce soleil qui les favorisait, les faisait éclore. J'avais mille raisons d'être heureux. Les cochers de fiacres aussi. Les cireurs de souliers aussi qui les fignolaient, les caressaient et riaient alors quand c'était fini. Quel jour plein de promesses. Quelle richesse de vivre aujourd'hui. Vous n'imaginez pas la douceur d'une descente quand on a plus à craindre ni la panne, ni la brume, ni ces nuages bas refermés sous vous sur les montagnes au-dessous desquels s'est l'éternité. Le moteur peut lâcher, on s'en moque, on est sûr d'atteindre ce rectangle vert. Je m'appuie bien au dossier et pilote l'avion à la note du vent dans les câbles. Si je pique, elle monte. Si je la retiens trop elle meurt doucement. Puis alors, les dernières maisons, les derniers arbres lâchés, envolés en arrière: l'atterrissage. C'est délicieux d'atterrir. Ensuite, on s'ennuie. On a pas de lettres. Je vous en veux de tout mon cœur, chère Rinette, parce que vous êtes une vieille amie. "Les siens l'appelaient "le roi-soleil" à cause de sa blondeur. Mais n'était-ce pas consacrer aussi un rayonnement qui les subjuguait, royauté naturelle dont le cercle de famille formait alors spontanément la cour ? Ses condisciples du collège Sainte-Croix le surnommèrent "Pique-la-lune", à cause de son nez retroussé, peut-être aussi d'une propension à la rêverie, voire d'une humeur changeante. Mais à cause d'autre chose encore qu'ils annonçaient sans le savoir et qui n'était rien de moins qu'une vocation. Les Maures décerneront au chef de poste de Cap Juby le titre de "Seigneur des sables", à cause d'un courage, d'un esprit chevaleresque, d'une courtoisie qui leur imposeront. Mais comment se seraient-ils doutés qu'ils prophétisaient, que si mérité qu'il fut dans le présent, le titre seigneurial conviendrait mieux encore dans l'avenir, quand cette image de prince du désert aurait été modelés par l'écrivain de "Citadelle" à son intime ressemblance ? Ou à l'une de ses ressemblances ? Aux environs de midi en ce dernier jour de juillet 1944, la Riviera jouissait, au plus fort de l'été, d'un ciel sans nuage qui s'étendait au-dessus d'une mer d'azur jusqu'aux rivages de la Corse. Le sud de la France attendait la fin d'une paix trompeuse. Les troupes alliées s'apprêtaient alors à traverser la Méditerranée pour libérer la Provence de l'occupation allemande. Ce temps magnifique était une bénédiction avant la bataille, comme un ultime cadeau pour tous, hormis pour un aviateur solitaire rentrant en Corse après une mission de reconnaissance le long de la vallée du Rhône. Les bulletins météo permettaient au pilote de compter, en arrivant de la côte, sur une couverture nuageuse susceptible de le soustraire à l'observation des chasseurs allemands. Contrairement aux prévisions, le ciel se prêtait parfaitement à une attaque aérienne. L’aviateur solitaire était  Antoine de Saint-Exupéry. En plus de vingt ans de vol, il avait été victime de plusieurs accidents et leurs conséquences pouvaient donner un avantage inespéré à un éventuel attaquant. À cause de sa forte corpulence, sanglé dans une combinaison volumineuse, il s’accommodait avec peine de l’espace restreint de la cabine de pilotage. Il ne pouvait, sans réveiller la douleur de ses anciennes blessures, se retourner pour guetter l’apparition de l’ennemi. Pour la même raison, il lui était impossible d’utiliser un parachute. L’avion ne disposant d’aucune arme, en cas de danger, Saint-Exupéry n’avait d’autre choix que de tirer le maximum des capacités exceptionnelles de vitesse et d’altitude de son P-38 Lightning ou de sombrer avec lui. Quelques minutes après midi, la silhouette caractéristique du Lightning avec son double empennage surgit alors à l’ouest de Nice. L’appareil volait très bas, il vira vers la mer et disparut au delà du littoral. Les derniers moments de Saint-Exupéry ont été reconstitués à partir de témoignages visuels et de rapports militaires allemands et français qui concordent sur un point essentiel. Il se trouvait alors légèrement en dehors de son plan de vol et au-dessous de l’altitude de sécurité de six mille mètres avant de s’abîmer en mer. La simulation informatique de l’accident, à partir des pièces déformées de l'épave retrouvée, montre un piqué dans l'eau, presque à la verticale et à grande vitesse. Panne technique, malaise du pilote, attaque aérienne ou autre: la cause du piqué n'est pas de nos jours éclaircie.    "Le véritable voyage, ce n'est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c'est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l'instant baigne tous les contours de la vie intérieure. Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fais alors naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer." Après la guerre, Marie de Saint-Exupéry, la mère d’Antoine, répéta souvent avoir, ce jour-là, entendu un avion survoler sa maison de Cabris et savoir d’instinct qu’il s’agissait de son fils. Si une action ennemie fut la cause de la disparition de Saint-Exupéry on peut supposer qu’il paya de sa vie son abandon à une irrésistible nostalgie dont il avait fait le thème de ses livres. Sa mission de reconnaissance photographique de la vallée du Rhône avait commencé à Bastia, au nord de la Corse, ce lundi trente-et-un juillet à 8 h 45. Elle l’avait conduit à l’est de Lyon, à soixante kilomètres du château familial de Saint-Maurice-de-Rémens qui avait abrité la période la plus heureuse de sa jeunesse. Il avait parcouru cette région tant de fois avant la guerre, en voiture, en train ou en avion, que chaque pouce de terrain jusqu’à la côte méditerranéenne lui était alors familier. Après un vol d’observation similaire effectué le vingt-neuf juin, Saint-Exupéry s’était fait rappeler à l’ordre pour déviation de sa route après avoir survolé le lac d’Annecy, une région qui lui rappelait son enfance. Antoine de Saint-Exupéry avait quarante-quatre ans quand son avion s’écrasa en mer. Sa réputation d’écrivain était parfaitement établie, même s’il n’avait publié que cinq brefs ouvrages dont le total du texte français n’excédait pas le millier de pages. La célébrité qu’il connut de son vivant n’avait cependant rien de comparable à son immense popularité posthume. Il devait ainsi ignorer que son récit le plus connu, "Le Petit Prince", paru un an avant sa mort, allait devenir l’une des œuvres, sinon l’œuvre française la plus traduite en plus de quatre-vingts langues. Cette fable pour enfants figure encore, en compagnie de deux autres de ses livres, "Vol de nuit" et "Terre des hommes", parmi la liste des dix ouvrages français les plus lus du siècle. Tous les livres édités de son vivant, y compris "Courrier Sud" et "Pilote de guerre", lui furent inspirés par ses expériences de pilote, dans l’aviation civile ou au cours de la bataille de France. L’ensemble de ses écrits témoigne d’une étonnante diversité. Seuls les deux premiers ouvrages de Saint-Exupéry, "Courrier Sud" et "Vol de nuit", sont des romans, mais les trois autres ne se classent dans aucune catégorie identifiable. Il est trop simpliste de qualifier "Terre des hommes "de récit de voyage, "Pilote de guerre" de souvenirs de combat, ou de faire du "Petit Prince" un conte pour enfants. Chacun d’entre eux contient des thèmes philosophiques et moraux qu’il avait alors l’intention de développer dans son dernier livre, "Citadelle", florilège inachevé de paraboles publié après sa mort à partir de notes. La vie aventureuse de Saint-Exupéry et ses observations éthiques ou mystiques prennent une telle place dans ses livres, que l’une des principales qualités de son œuvre, la limpidité de l’écriture, est souvent minimisée ou passe pour une évidence.   "L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire. C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante". C’était en effet tout simplement un écrivain d’exception, fasciné, au plan professionnel et esthétique, par l’usage, la richesse de la langue écrite. L'auteur qu’il admirait le plus était Blaise Pascal. En quête d’une perfection comparable à celle de l’écrivain philosophe, Saint-Exupéry suivait un processus laborieux de révision et de réécriture qui réduisait des deux tiers ses manuscrits originaux. Rembrandt peint toujours le même tableau. Les sujets diffèrent. Le sentiment directeur, le rapport des puissances exprimées restent constants. De tout caractère authentique nous retrouvons ainsi le style à travers les stades successifs de son évolution. Saint-Exupéry est de ceux-là. Il écrit toujours le même livre. Sa pensée progresse, certaines branches sont alors tranchées, d’autres s’augmentent de ramures nouvelles, mais la racine est une. Rien dans le dernier livre ne contredit le premier. Si les directives de sa pensée restent semblables, ses modes d’expression changent. Il appelle dans "Terre des hommes". Dans "Pilote de guerre", il récite son credo. Dans "Citadelle", sa somme inachevée, il médite sur la civilisation. Le jeune Saint-Exupéry étouffe dans un bureau commercial, à lire des comptes d’exploitation. Dès le jour où, serrant la main de Didier Daurat, il va s’engager à la Société Latécoère, il pourra, grâce à son outil, l’avion, se mesurer avec l’obstacle, et sa vocation sera délivrée. "Camarades, mes camarades, je vous prends à témoin: quand nous sommes-nous sentis heureux ?" "Courrier Sud" (1928) nous le montre à une époque de mue. Il a poussé définitivement la petite porte verte près du mur croulant chargé de lierre, il a franchi, les yeux pleins de larmes, le premier amour, et le voilà absorbé par une rude vie d’homme qui, à son premier retour, le rend étranger à sa ville. Aucun livre ne révèle mieux que "Le Petit Prince" les dilemmes intérieurs de Saint-Exupéry. II évoque une période de profonde mélancolie, lorsqu’il doutait de ses capacités personnelles à mener à bien l’entreprise la plus difficile de sa vie d’adulte: son mariage. Cette fable ésotérique était en grande partie une lettre d’amour à sa femme, Consuelo, alors que leur union souffrait alors d’une excessive exigence affective, de part et d’autre, compliquée d’infidélités. Il n’y a rien de très mystérieux dans les raisons qui amenèrent Saint-Exupéry à décrire sous la forme d’un conte pour enfants sa relation avec Consuelo. La rose du "Petit Prince",c’est elle, le livre est un aveu que leurs destinées étaient irrévocablement liées par les peines et les joies partagées. Saint-Exupéry ne cachait pas sa défiance à l'égard des "gens de lettres" qui pensent plus qu'ils n'agissent, et qui, malgré leur habileté ou leur talent, se laissent prendre au piège des belles phrases, bien balancées, truffées de mots rares ou d'expressions recherchées, mais sans grande signification. Il méprisait ces auteurs qui s'enferment dans leur bibliothèque pour y dénicher, comme dans un "magasin d'accessoires", telle formule ou telle idée peu connue qu'ils feront leur, et se moquait de ces prétendues autorités littéraires qui préfèrent le clinquant et l'insolite au naturel, ou qui font trop souvent étalage de leur culture avec tant d'impudeur. Pour lui, "écrire est une conséquence".   "On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. Les étoiles sont éclairées pourque chacun puisse un jour retrouver la sienne". "Avant d'écrire, il faut vivre". C'est alors rendre compte d'une attitude intérieure vis-à-vis de l'univers, et créer un rythme de vie, une manière d'être qui soit aussi fidèle que possible au principe générateur qui l'inspire. Toutefois avant d'écrire, il faut vivre, "apprendre à voir", en somme acquérir une certaine expérience du monde qui vous donne le droit de témoigner. Il tenait la littérature pour un "instrument decivilisation". Grâce à elle, et aux autres formes d'activité artistique, le monde n'est pas fait d'oubli. Les hommes peuvent y retrouver le signe de la permanence de l'homme, quand ils ne le découvrent pas en eux-mêmes, et en tirer un enseignement moral des plus profitables. Mais si la littérature est composée de monuments transmettant à la postérité le souvenir d'exploits mémorables, de conflits d'idées et de sentiments particulièrement significatifs, si elle définit le style ou l'esprit propre à chaque siècle, si elle est en quelque sorte ce qu'il y a de plus vivant et de plus fertile dans l'histoire, elle n'a de sens qu'à travers les préoccupations essentielles de ceux qui n'ont cessé de contribuer à lui assurer une pérennité fondamentale. Saint-Exupéry savait le poids de la responsabilité qu'endosse l'écrivain lorsqu'il commence à manier des idées comme des armes. Un écart de langage peut être aussi meurtrier qu'une erreur de tir. C'est pourquoi l'auteur de "Citadelle" a voulu payer de sa personne pour que chacun de ses propos ait un contenu vécu, et que ses mots ne trahissent pas la réalité des faits qu'il nous décrit. D'une probité intellectuelle vraiment exceptionnelle, il désirait que sa vie garantît la valeur de son message, et que, de ses confrontations avec la mort, naquît un langage qui ne trompe pas. "N'oublie pas que ta phrase est un acte". Il semble qu'il entende par démarche cette volonté de réaliser quelque chose de qualité qui pousse l'homme à mettre constamment en jeu le meilleur de lui-même. Nous avons vu quel était son style de vie, quelle rigueur et quelle abnégation il supposait, et à quelle élévation morale il conduisait. Sur le plan littéraire on retrouvera un style identique qui traduit à merveille cette abondance de sentiments contradictoires et cet étonnant besoin de pureté qui donnent à l'œuvre de Saint-Exupéry un ton à la fois bouleversant et rassurant. Quand on lit ses livres,on a l'impression qu'il rédigeait avec une extrême facilité, que son style coulait de source. Sans doute noircissait-il rapidement des dizaines de pages, lorsqu'il était alors en plein état d'excitation cérébrale, mais ce premier jet qu'il appelait "la gangue" était loin de la forme définitive qu'il devait donner à ses ouvrages. Saint-Exupéry œuvrait en poète, et c'est à ce titre qu'il se permettait quelques licences grammaticales et des tours elliptiques. Il n'en demeure pas moins que sa prose épurée à l'extrême est l'une des plus belles de notre époque, et l'une des plus classiques.   "Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. Mais peu d'entre elles s'en souviennent. Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatiguant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications". On observe une curieuse évolution dans le style de Saint-Exupéry. Du style purement narratif de ses deux romans "Courrier-Sud" et "Vol de Nuit" au ton confidentiel du "Petit Prince"et à la forme biblique de "Citadelle", Saint-Exupéry s'est évertué à résoudre le problème de l'efficacité du langage. Faut-il frapper l'imagination des lecteurs, les émouvoir, les convaincre, ou bien faut-il les entraîner insensiblement à méditer sur leur condition ? Dans le premier cas, c'est très certainement le style incisif du reportage qui forcera l'attention du lecteur moyen. Dans le second, c'est plutôt le ton de l'essai ou du poème qui l'incitera à la réflexion. Saint-Exupéry excellait dans le genre reportage. Il suffit de relire les articles qu'il envoya d'Espagne ou d'U.R.S.S. pour s'en persuader. Mais il était aussi doué pour la littérature proprement dite. Ce qui lui permit de mêler les genres avec un rare bonheur. D'ailleurs ses livres peuvent se classer en trois catégories: ceux qui sont inspirés par une volonté de témoigner, qui ont l'aspect de remarquables reportages, comme "Courrier-Sud", "Vol de Nuit", ceux où le témoignage et le récit offrent des prétextes à commentaires plus ou moins philosophiques, comme "Terre des Hommes", "Pilote de Guerre" et "Lettre à un Otage", enfin ceux dont le caractère allégorique sert les intentions didactiques de l'auteur, comme "Le Petit Prince" et "Citadelle". Le succès que remportèrent tous les livres de Saint-Exupéry, excepté "Citadelle", tant en France qu'à l'étranger, prouve bien qu'il était parvenu adécouvrir un langage efficace. Il serait vain de vanter une fois de plus les qualités de ces ouvrages, notamment "Vol de Nuit" et "Terre des Hommes" qui lui valurent une gloire mondiale, l'estime des écrivains les plus renommés, ouvrages que Saint-Exupéry considérait comme des "exercices" en comparaison de l'immense œuvre qu'il avait entrepris d'écrire, son "poème" "Citadelle". "Citadelle" est un livre inachevé. Saint-Exupéry l'avait en partie dicté au dictaphone, en partie écrit à la main. Il est mort avant d'avoir eu le temps de le "décanter". Il est donc difficile de savoir quelle forme définitive il lui eût donnée. Il est vraisemblable qu'il l'aurait réduit dans d'importantes proportions, peut-être d'un tiers. Avec son dernier livre, on a le sentiment que Saint-Exupéry nous a livré tout son être, sans retenue, comme s'il attendait du lecteur une confiance et une compréhension absolues. Il n'avait plus à redouter l'opinion de ses camarades. Il pouvait être finalement lui-même, tel qu'il rêvait de l'être adolescent.   "La perfection est atteinte non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. Celui qui diffère de moi loin de me léser m'enrichit. J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser. J'ai vu la flamme de la liberté faire resplendir les hommes, et la tyrannie les abrutir". Si l'on veut se représenter Antoine de Saint-Exupéry enfant, il faut l'imaginer à travers "Le Petit Prince", blond et bouclé, découvrant le monde avec émerveillement, heureux d'explorer le domaine que possède sa famille à Saint-Maurice-de-Rémens, dans l'Ain. Un garçon turbulent, malicieux, plein de vie, intelligent, sensible, pas toujours réfléchi, mais sérieux quand il parle de ses recherches et de ses projets d'avenir, rêveur et fantaisiste, épris d'une liberté qui admet la contrainte de l'éducation et du travail. Dès l'âge de raison, il écrit ses premiers poèmes, se créant un univers à sa mesure, et il consacre déjà une partie de ses loisirs à inventer de nouveaux moyens de locomotion, telle une bicyclette à voiles. Il est doué d'une singulière puissance de concentration qui lui sera d'un grand secours dans sa carrière de pilote. Poète dans l'âme, magicien, diplomate, il est l'apôtre, le chevalier du monde moderne, et surtout le conquérant de l'homme. Adulte, il apparaît non pas comme une "grande personne" jalouse de ses mérites et assurée de son importance, mais comme un adolescent qui a atteint avant l'âge une parfaite maturité de pensée, à la fois enthousiaste et songeur, véhément et généreux. Sa stature impressionne (1m84). De larges épaules au milieu desquelles trône une tête massive, presque ronde, font évoquer quelque rocher de la côte bretonne, défiant les tempêtes. Son regard perçant, parfois amusé ou ironique, qu'éclaire la flamme d'une intelligence toujours en éveil, et où l'on devine une franchise assez brutale, mais affectueuse, inspire aussitôt à ceux qui l'approchent une confiance sans limite. Peu expansif quand on essaie de le faire parler de lui, il ne se livrait à des confidences qu'avec les rares amis dont il était sûr. Entier dans ses jugements, il n'aime pas qu'on le contredise, même si les objections qu'on lui oppose sont fondées. Il veut avoir ainsi le privilège de résoudre lui-même les contradictions décelées dans un raisonnement qu'il a pourtant longuement médité. Mais il n'y a pas d'être qui ait une noblesse de cœur comparable à la sienne. Sa fidélité en amitié, sa bonté, sa probité sont vraiment exemplaires. Tous ceux qui ont entretenu des rapports avec lui, aussi brefs qu'ils aient été, savent le pouvoir de séduction qu'il exerçait sur son entourage. Il empruntait de l'argent à un ami pour l'inviter à dîner.    "Si tu veux comprendre le bonheur, il faut l'entendre comme récompense et non comme but. Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Vivre, c'est naître lentement. Il serait un peu trop aisé d'emprunter des âmes toutes faites ! Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants". Ses qualités d'homme sont donc exceptionnelles. Quelle était sa valeur en tant que pilote ? Quelques biographes rappellent ses distractions et son audacieuse fantaisie lors de certains atterrissages ou décollages, mais ses camarades aviateurs ont toujours reconnu son habileté, sa ténacité, la précision et la rapidité de ses réflexes, et sa remarquable présence d'esprit dans les "coups durs". Quelle image nous reste-t-il de cet homme qui lutta pour le ciel et pour la terre ? S'il est entré dans l'histoire en guerrier vainqueur de tout litige, n'appartient-il pas déjà à la légende, tel un infatigable messager de paix voguant sur le navire qui "ramène au vrai ceux que le faux repoussa" ? Sans doute, mais la permanence de son œuvre fait surtout qu'il est de notre temps, plus présent que jamais, aussi jeune qu'il y a vingt ans, bien qu'il n'ait jamais cessé de croître, et l'héritage qu'il laisse aux hommes est en soi plus précieux que la somme des souvenirs qui s'y rattachent directement. Saint-Exupéry n'est pas un auteur à thèse. Sa pensée n'est jamais altérée par ce souci de la démonstration si chère aux logiciens. Pour lui, la vérité d'une chose ne se prouve pas: elle échappe au premier contrôle du raisonnement, et n'est saisie qu'à l'aide d'un jeu d'approximations successives et de ressemblances de plus en plus proches. Non qu'il n'y ait de vérités que comparées, mais plutôt parce que chaque chose dépend d'une autre, obéit à des lois d'ensemble, participe à une organisation de structures qu'il faut considérer in globo, et n'a d'efficacité que si elle s'impose à nous dans toute son unité. Ainsi, ce que Saint-Exupéry retiendra de nombreuses propositions philosophiques sur la soumission du particulier à l'universel, sur la transcendance et le devenir de l'être, sur tout ce qui peut donner un sens au bien et au mal, à l'existence et à son contraire, prendra aussitôt la forme d'une évidence. C'est pourquoi l'on ne doit pas s'étonner si l'écrivain procède presque uniquement par affirmations. D'ailleurs, sa vie n'a-t-elle pas été l'illustration d'une de ses plus belles assertions:la primauté de l'homme sur l'individu ? "Je combattrai pour lui, contre ses ennemis, et aussi contre moi-même".   "Ceux-là qui n'échangent rien, ne deviennent rien ! Et si l'on peut te prendre ce que tu possèdes, qui peut teprendre ce que tu donnes ? Le soleil a tant fait l'amour à la mer qu'ils ont fini par enfanter la Corse. Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde". Saint-Exupéry se méfiait des prétextes à faire de la littérature. Il a toujours lutté contre cette maladie de l'écrivain qui s'efforce d'enjoliver un récit par de savantes évocations stimulant l'imagination du lecteur, mais trahissant l'authenticité des faits sous le couvert d'histoires vraisemblables. Ainsi, dans un des passages de "Pilote de Guerre", il compare alors le nuage de condensation qui s'étire derrière son avion en plein vol à une robe à traîne d'étoiles de glace. L'image est valable en soi puisqu'il l'a inventée sans dégoût. Mais aussitôt il se reprend, mortifié d'avoir cédé a la tentation d'une poésie de pacotille. C'était faux à vomir. Voilà comment il dénonce la pose. Il éprouve une véritable aversion pour tout ce qui est attitude. Lui qui a si souvent côtoyé la mort ne se demande pas comment on doit se comporter devant elle. Chaque fois qu'il la rencontrera sur son chemin, il ne pensera pas à elle, mais à la nouvelle expérience qui peut l'enrichir et à la signification existentielle qu'il faut lui donner. C'est cet attachement à la vie qui étonne chez un être qui a choisi de ne s'en soucier que dans la mesure où elle est partage et amour, grandeur et misère. Qu'il se penche sur le mystère du monde, qu'il médite sur la corruption d'un peuple, qu'il veuille bousculer les événements en y prenant une part active, et forcer l'histoire en lui appliquant des lois qu'elle ignore, il poursuit la conquête de l'homme dans l'universalité de sa conscience, l'homme étant celui qui porte en soi plus grand que lui. La figure de Saint-Exupéry semble correspondre étrangement à sa définition de l'homme. Et c'est justement cette présence en lui de quelque chose de supérieur à sa personne qui lui a permis de concevoir une éthique fondée sur le respect et la ferveur. Faire un choix dans l'œuvre de Saint-Exupéry est bien arbitraire. Quoique chacun de ses ouvrages ait sa signification propre, les thèmes qui y sont développés sont liés entre eux avec tant de force qu'il semble impossible, au premier abord, de les analyser séparément. Mais ce serait une erreur de ne pas les considérer dans le cadre d'une évolution spirituelle où l'on observe les différents moments d'une progression ascendante vers un but déterminé. Chez Saint-Exupéry chaque idée correspond à un besoin d'élévation comparable à cette faim de lumière. Son outil sera l'avion, son arme l'amour. Si l'écrivain a délibérément opté pour l'action,c'est qu'il avait la ferme conviction que l'homme, pour s'affirmer, devait livrer un combat dont l'issue pouvait lui être fatale. Dans l'homme il y a toujours l'individu qui domine, cette part de soi-même qui refuse d'adhérer à la communauté, qui se rebelle quand on lui impose des règles lésant ses intérêts et limitant ses ambitions.   "Si vous dites aux grandes personnes: "J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit", elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire: "J'a ivu une maison de cent mille francs." Alors elles s'écrient: "Comme c'est joli!" Saint-Exupéry rejette le culte de l'individu, car il ne mène qu'à la déchéance, la branche étant incapable de vivre une fois détachée de l'arbre ou privée de sa sève. L'homme est constamment menacé de dégénérescence s'il ne se délivre pas de ce double encombrant et nuisible. Notre première tâche sera donc d'anéantir en nous tout ce qui favorise notre prédisposition à l'égoïsme. Le mal est en nous, et il ne se déclare pas toujours au moment où il est encore temps de le guérir. Il faut le prévenir. Saint-Exupéry nous propose comme remède infaillible l'action qui poussera l'individu à régner sur soi-même. La valeur de chacune de nos démarches sera proportionnelle à l'effort que nous aurons à faire pour sortir de nous-mêmes. Ainsi agir, c'est aller au devant de quelque chose, lutter contre des forces adverses, vaincre une résistance, mais c'est également s'oublier, s'offrir sans restriction, s'engager du meilleur cœur dans une quête de pureté que rien ne pourra ternir. On devient alors invulnérable, comme cet équipage de vainqueurs ramenés de la défaite dont il nous retrace l'épopée dans "Pilote de Guerre". "Courrier-Sud" annonce déjà cette conception de l'action, mais elle n'y figure qu'à l'état d'ébauche. Bien que l'auteur ait adopté pour ce livre la forme romancée, l'expérience qui y est relatée ne sert pas de nœud à une intrigue. C'est le contact de l'homme avec sa terre qui importe ici. La découverte d'un monde nouveau, fait d'espoir et de solitude. L'aviateur reconnaît son monde, lancé dans un espace dont il meuble les dimensions de sa présence. De là-haut, la terre semble nue et morte, mais lorsque l'avion descend elle s'habille, et le cours des choses s'accélère. Dans "Vol de Nuit", second roman de Saint-Exupéry, le modèle d'homme est mieux défini en la personne de Rivière. Quel motif invoquer pour légitimer ce défi au bonheur terrestre ? Il y a l'éternité, la conquête de l'absolu, la victoire sur la peur de la mort, la recherche d'une divinité, réponses qui ne satisferont pas entièrement Saint-Exupéry. Indifférent à la justice ou a l'injustice, Rivière donne ainsi une âme a la matière humaine. Il façonne des volontés, il enracine. Don bien inutile s'il n'était accueilli alors avec reconnaissance.   "Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais: "Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il préfère ?Est-ce qu'il collectionne les papillons ?" Elles vous demandent: "Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ?" Alors seulement elles croient le connaître". Fabien, deuxième héros du livre, est pilote de la Ligne, un de ceux qui reçoivent et exécutent l'autre aspect du modèle. Fabien, dès qu'il entre dans la nuit, sait qu'il s'agit de défendre la cause des vols de nuit. S'il y a trop de pertes dans les équipages, ce sera la défaite. Son devoir est de remettre coûte que coûte le courrier à sa destination. Lui-même n'existe pas. Lourd des consignes qui lui ont été transmises, il décolle. Le voilà lancé hors de lui-même. Saint-Exupéry, dans "Terre des Hommes", raconte que Guillaumet, ayant eu un accident dans les Andes avait décidé de descendre des hauts sommets où son appareil s'était abîmé pour qu'on retrouvât son corps, car sa femme n'aurait pu toucher le montant de l'assurance que si l'on avait des preuves formelles de sa mort. Pendant cinq jours et cinq nuits il bravera le froid, luttera contre le sommeil, l'engourdissement et la faim. En cours de route, il ne cessera depenser. Je suis un salaud si je ne marche pas, car sa femme, ses camarades, tous ceux qui ont confiance en lui croient qu'il marche s'il est encore en vie. Son devoir était de ne pas trahir cette confiance. Lorsqu'il sera enprésence de son ami Saint-Ex, il lui confiera: "Ce que j'ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait". Et Saint-Exupéry d'affirmer: "Cette phrase, la plus noble que je connaisse, cette phrase qui situe l'homme qui rétablit les hiérarchies vraies". Guillaumet avait défini l'homme avec un admirable orgueil. Rivière, Fabien, deux êtres qui instituent une hiérarchie. Guillaumet, Saint-Exupéry, et quelques autres pilotes de la même trempe ont été l'expression vivante de cette hiérarchie. Revendiquer l'action comme moyen de se dépasser soi-même conduit donc à créer un ordre de valeurs. Pour les pilotes, le vol n'est qu'une initiation à un rite sacré. Ce rite, chacun de nous l'accomplit quand il exerce sa profession en ayant conscience de sa responsabilité individuelle dans le jeu des forces qui contribuent à donner une unité au monde. La signification du geste du semeur serait nulle si elle ne traduisait pas une intention plus secrète que celle de faire pousser du blé. De même, le poète qui élabore son poème, le forgeron qui martèle son morceau de fer, le médecin qui soigne ses malades trahit son espèce s'il agit seulement dans un but de satisfaction personnelle. Car au-dessus de tous les métiers, il y a le métier d'homme consistant à la fois à découvrir ce que l'on est et à respecter ce dont on est. En d'autres termes, l'action, telle qu'elle apparaît dans l'œuvre de Saint-Exupéry, est le trait d'union entre deux aventures, l'une qui est tout intérieure, l'autre qui correspond alors à un besoin réel d'émancipation, à un état progressif d'affranchissement.   "C’est si étrange, on tolère les massacres, du moment que les hommes ne se connaissent pas. Je n'ai pas d'espoir de sortir par moi-même de ma solitude. La pierre n'a pas d'espoir d'être autre chose que pierre, mais en collaborant, elle s'assemble et devient Temple. Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur". Ainsi l'homme, s'il peut ainsi envisager de devenir en sortant de sa solitude individuelle, ne devient réellement que s'il est intégré dans une communauté. Pour Saint-Exupéry, la communauté des hommes n'est pas la somme des hommes. Elle est organisation, structure, et non pas addition. Chacun de nous est alors part constituante de cette communauté qui est avant tout spirituelle, à des degrés différents selon que nous sommes frères en un métier, en un groupe, en une nation, en la communauté, encore qu'une telle distinction soit arbitraire puisque nous sommes tous frères en Dieu. Si nous sommes parvenus à nous affranchir, du moins faut-il encore en fournir les preuves. Il serait trop aise de se contenter ainsi de sa liberté, sans qu'on nous demandât d'en disposer pour le bien de la communauté. Le sacrifice de la vie est le plus fidèle des témoignages. C'est en mourant volontairement, avec l'intention de servir une cause dont dépende le salut de tous, que nous sommes assurés de trouver notre meilleure récompense, sinon notre bonheur. Et c'est pourquoi nous sommes alors tenus de travailler constamment pour notre propre éternité, car nous ignorons quand on nous appellera, si la communauté est exposée à un péril menaçant sa permanence. Oscar Wilde, dans son drame "La Duchesse de Padoue", fait ainsi dire à l'un des personnages: "Il ne pêche point, celui qui agit par amour", comme si l'amour suffisait alors à justifier tout acte contraire aux normes d'une morale déterminée. Saint-Exupéry n'exprime pas autre chose quand il affirme que "la mort paie à cause de l'amour". Seulement il faut que l'amour ait un objet, qu'il soit aimanté par quelque désir qui le dépasse en intensité et en valeur. L'amour n'est fondé que par ce qu'il délivre. En fait, il correspond à l'impulsion initiale qui permet à l'âme d'avoir son mouvement propre lorsqu'elle tend à retourner vers son principe originel. Au-delà de l'action et du mysticisme, il y a, chez Saint-Exupéry, le mythe de l'innocence ou de l'enfance retrouvée. Dès sa jeunesse, l'écrivain se sentait "exilé de son enfance", dans ses ouvrages, il évoque souvent avec nostalgie ces années d'insouciance où l'on se découvre plein de songes, livré à la douce sollicitude de quelque fée qui donne une forme aux innombrables choses invisibles dont on devine la présence autour de soi. Il s'intéressait lui-même beaucoup aux enfants, et il prenait un vif plaisir a éveiller leur curiosité, soit en leur racontant de belles histoires, soit en leur inventant des jeux plus ou moins savants. Tout comme eux, il avait la précieuse faculté de délivrer les choses de leurs apparences, de les éclairer de l'intérieur en en révélant les moindres reliefs et les ombres fugitives que l'œil des grandes personnes ne perçoit pas. Il a su prolonger son enfance jusqu'à sa mort. C'est pourquoi il n'éprouvait aucune difficulté à la retrouver aussi fraîche et aussi désaltérante que la fontaine dont il parle souvent, dans un monde où l'on meurt de soif. Au fond, l'auteur du "Petit Prince" s'aimait enfant dans ce monde d'adultes.   "l'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre. Je n'aime pas qu'on lise mon livre à la légère. J'éprouve tant de chagrin à raconter ces souvenirs. Il y a six ans que mon ami s'en est allé avec son mouton. Si j'essaie ici de le décrire, c'est afin de ne pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami"."Vol de nuit" obtint le Prix Femina en 1931. Cette date marque pour Saint-Exupéry la fin d’une vie qu’il aima plus qu’aucune autre, celle de pilote de ligne. De 1932 à la déclaration de guerre, il sera pilote d’essai, journaliste, conférencier, et tentera trois raids, dont deux seront interrompus par des accidents graves. Ses reportages lui feront découvrir maints aspects politiques, sociaux, économiques, qui lui étaient étrangers jusqu’alors, et qui élargiront le champ de ses réflexions. Avec la fin de l’Aéropostale et de la discipline des lignes aériennes ont commencé les difficultés matérielles: "Je sais pourquoi j’ai tant de mal à me mettre en train pour mes articles. Le cinéma et le journalisme sont des vampires qui m’empêchent d’écrire ce que j’aimerais. Voilà des années que je n’ai pas le droit de penser dans le sens qui peut seul me convenir. Je me sens prisonnier et occupé à tresser des paniers d’osier quand je serais plus utile et riche ailleurs. Mon dégoût est une résistance au suicide moral et pas autre chose, car si je me lance avec enthousiasme dans la fabrication des stériles petits pâtés du cinéma, je posséderai vite une belle technique et je gagnerai beaucoup d’argent, mais je n’ai point à espérer de joie de ces succès-là. C’est cet enthousiasme même à quoi je résiste. Je ne veux pas abâtardir ma ferveur. Il va falloir, pour payer mes dettes et pour vivre, écrire un autre scénario et brûler dans ce maquignonnage six mois irremplaçables. Je veux au moins accepter à fond mon amertume". Certains critiques ont jugé l’œuvre posthume de Saint-Exupéry sans tenir compte de sa forme d’ébauche et avec des opinions bien arrêtées sur le "Conrad de l’air, le maître d’énergie, l’homme d’action". D’autres ont voulu voir dans "Citadelle" une forteresse totalitaire où le tyran enferme son peuple. Ce contresens nous paraît trop lourd pour être relevé. Saint-Exupéry répète à plus d’une reprise: "Citadelle, je te bâtirai dans le cœur des hommes". Il n'y a aucune distraction, rien d’extérieur, n’est à trouver dans cette lecture. Cependant l’œuvre continue son chemin tant en France qu’à l’étranger et retentit en profondeur sur ceux qui, cherchant une nourriture spirituelle, ont su s’accorder à son rythme intérieur. Nombreux sont ceux qui apprécient cette voix grave chargée d’un amour sans complaisance.   "Le plus beau métier d'homme est le métier d'unir les hommes. Au fond il n'existe qu'un seul et unique problème sur terre. Comment redonner à l'humanité un sens spirituel, comment susciter une inquiétude de l'esprit. Il est nécessaire que l'humanité soit irriguée par le haut et que descende sur elle quelque chose comme un chant grégorien. On ne peut plus continuer à vivre, ne s'occupant que de frigidaires, de politique, de bilans budgétaires et de mots croisés. On ne peut plus progresser de la sorte". Si Saint-Exupéry est incontestablement un grand écrivain, il est d'abord un écrivain exceptionnel. De nos jours, on exige d'un auteur que sa vie soit en accord avec son œuvre, qu'entre elles il n'y ait aucune équivoque. On lui demande également d'être conscient de sa responsabilité, et de ne pas oublier qu'il accepte d'être un homme public. Avec T.-E. Lawrence et A. Malraux, Saint-Exupéry est le type même de l'écrivain dont on affirme qu'il a engagé toute une part de sa vie dans son œuvre. On a dit et écrit que, chez lui, œuvre et vie étaient inséparables, l'une n'étant ainsi que la transposition poétique de l'autre. Cela est-il entièrement vrai ? Malgré l'apparence, il ne semble pas que l'enseignement qu'il a tiré de ses expériences d'homme d'action soit toujours conforme au principes sur lesquels il a fondé son éthique. Qu'il ait été prêt à payer de sa vie les idées qu'il avançait, nul ne le contestera. Mais qu'il ait vécu selon ces idées, voilà qui paraît moins certain. Il suffit d'évoquer ses raids, les deux plus importants se soldèrent hélas par des échecs et la manière dont il est mort pour que le doute naisse en nous. Quant à sa fin héroïque, sans en restreindre la noblesse et la beauté, il n'est pas inconcevable qu'il l'ait en partie provoquée. Voler à son âge, quarante-quatre ans, à dix mille mètres d'altitude, à plus de sept cents kilomètres à l'heure, c'était courir au suicide. Il désirait acquérir le droit de parler. Saint-Exupéry a jugé son époque. Il la haïssait de toutes ses forces. Saint-Exupéry a pensé le monde moderne, à l'encontre d'autres écrivains contemporains qui le subissent ou l'ont subi. II se peut que les Gide, Valéry, Claudel, aient asséché ce marécage dont parle l'auteur des "NourrituresTerrestres". Il se peut également qu'à force d'avoir assaini le sol littéraire, leurs successeurs l'aient réduit à un désert. Mais, dans ce désert, l'œuvre de Saint-Exupéry apparaît comme une oasis placée à la croisée des pistes que parcourent et parcourront les conquérants, les voyageurs, les missionnaires et les émigrants de la Pensée."Si j'achève ma citadelle, elle est morte", fait dire l'écrivain-aviateur à l'un de ses personnage. Comme Proust avec la "Recherche", Joyce avec "Finnegans Wake" et Bernanos avec "Monsieur Ouine", Saint-Exupéry pressent que la seule façon de conclure, c'est de recommencer toujours, jusqu'à ce que d'une vie, ne restent que des mots.    Bibliographie et références:   - Bernard Bacquié, "Un pilote austral, A. de Saint-Exupéry" - Jean-Claude Bianco, "Le mystère englouti, Saint-Exupéry" - Curtis Wilson Cate, "Antoine de Saint-Exupéry, laboureur du ciel" - Philippe Castellano, "Antoine de Saint-Exupéry" - Alban Cerisier, "Du vent, du sable et des étoiles" - François Gerber, "Saint-Exupéry, écrivain en guerre" - Pierre Chevrier, "Antoine de Saint-Exupéry" - Alain Cadix, "Saint-Exupéry, le sens d'une vie" - Martine Martinez Fructuoso, "Saint Exupéry: histoires d'une vie" - Jean-Claude Ibert, "Antoine de Saint-Exupéry" - Valérie Trierweiler, "Raid Latécoère: sur les traces de Saint-Exupéry" - Nathalie des Vallières, "Saint-Exupéry: l'archange et l'écrivain" - Luc Vandrell, "Saint-Exupéry, enquête sur une disparition" - Alain Vircondelet, "Les trésors du Petit Prince" - Paul Webster, "Vie et mort d'Antoine de Saint-Exupéry"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/12/23
"Lorsque je veux qu'un son soit menaçant en le retenant et en le tourmentant sans cesse, je l'écris non pour un instrument capable de l’exécuter aisément, mais pour celui à qui il demandera un effort important. Il ne pourra le produire que de manière difficile et contrainte". Mahler (1860-1911) avait coutume de dire: "Mon temps viendra" et le temps de Mahler est venu, même en France longtemps hostile à sa musique. Dans un siècle musical mâchant et remâchant ses créateurs morts. labellisés alors musicalement corrects. l’irruption de Mahler est un véritable phénomène de société qui mérite réflexion. Après l’enfer nazi et le purgatoire de I’après-guerre, où une sorte de conspiration du silence avait maintenu Mahler dans la "musique dégénérée", seuls quelques amis, Walter, Klemperer, Horenstein et bien peu d’autres, avaient su maintenir la lumière mahlérienne allumée, celle de l’Urlicht, de la lumière originelle. L’hostilité des orchestres, des grandes marques du disque, du public enfin, faisait de la musique de Mahler une non-musique évanouie dans un curieux mélange de culpabilité envers ce compositeur juif, d’anti-germanisme latent, d’anti-romantisme récurrent. Sans avoir entendu sa musique, un mur de sottises et de racisme musical, ou carrément antisémite, s’était abattue comme une chape de plomb. Toute cette pluie noire avait fini par faire disparaître la musique de Mahler de la conscience et surtout de l’écoute de nos contemporains. Paradoxalement cela lui a évité l'usure de tant d’autres musiques dont les ficelles ont cassé à force de redites et de manque d’authenticité. Elle a pu ainsi réapparaître comme neuve, comme un regard nouveau et à une époque charnière de réévaluation et de doutes, les années 1965. Entre le trop-plein de certaines musiques plutôt creuses, et les troubles d’un siècle en recherche de lui-même et de sa spiritualité, un vide était là et la musique de Mahler viendra le combler. Par un retour de balancier de l’histoire afin de corriger une des injustices de la musique, par une vague de fond de nostalgie, les temps étaient mûrs pour une musique de questionnement, ni trop tonale, ni trop ouvertement moderne. Aussi une cristallisation s’est opérée entre un monde qui doute et une musique d’une infinie richesse avec ses contradictions, son pathos sincère, ses collages grinçants et triviaux, sa folle espérance, son poids merveilleux d’enfance, ses envolées vers I’ailleurs. Et la musique de Mahler est devenue emblématique de notre temps. Nous étions en attente d’une telle musique, oubliée et redécouverte, vaguement familière et inouïe dans ses trouvailles. Ce rendez-vous entre les troubles d’une époque et celle d’un créateur parmi les plus exigeants qui soient a donné cette passion mahlérienne.   "Fréquemment, je l'oblige à dépasser les limites habituelles de sa tessiture. Ainsi, les contrebasses et les bassons doivent piaffer dans l'aigu, les flûtes s’essouffler dans le grave". Quelques étapes sont connues: le film ’’Mort à Venise’’de Visconti et I’image complètement fausse de Mahler qu’il véhicule, l’intégrale de Bernstein. la troisième d’Adler. la neuvième de Klemperer et ce souffle d’éternité donné par Kathleen Ferrier et Bruno Walter et puis le ralliement des modernes Berio et Boulez qui ont replacé Mahler dans son importance historique. Et surtout la fureur sacrée des zélotes Henri-Louis de la Grange et Marc Vignal, qui ont révélé également I’homme Mahler. Mais la véritable étincelle fut le développement de la stéréophonie car toute la musique de Mahler appelle l’espace, et la haute-fidélité a fait de Mahler son alibi sonore. La musique de Mahler est aussi celle d’un génial orchestrateur, d’un grand sorcier des sons et des couleurs qui ne peut être comparée qu’à Ravel ou Berlioz. Toutes ces convergences n’auraient créé qu’une mode volatile si le compositeur Mahler n’était pas immense. Reconnu dès 1920, redécouvert à peine vers 1960, la première de la "Neuvième" à Paris date de 1967, Mahler offre une musique en évolution, merveilleusement construite et toujours fraîche et sincère, touchant au plus profond de chaque auditeur. Chef d’orchestre par nécessité économique, mais le plus grand de son siècle, compositeur de vacances, mais auteur de dix symphonies et de cycles de mélodies à hauteur de Schubert, Mahler était dans un monde finissant un homme infiniment moderne, visionnaire et exigeant. Faisant peu de cas des traditions et des conventions poussiéreuses, il a su faire rayonner des théâtres comme Prague, Hambourg, et bien sûr Vienne, qui connut son âge d’or pendant dix ans sous son règne, Vienne l’ingrate qui n’a pas su même se souvenir de son nom. Prodigieux chef d’opéra, beethovénien et mozartien d’exception, homme à la volonté inexorable ne supportant pas la médiocrité, il se donna avec une ardeur féroce aux partitions des autres, En tant que compositeur, sa gloire de chef fut un lourd handicap et il connut peu de succès, la deuxième, la huitième tout au plus. La trajectoire de ce petit juif des marges de l’immense empire austro-hongrois, parvenu à s’imposer dans un contexte violemment antisémite, ne serait qu’anecdotique si Mahler n’avait pas irradié son siècle par une autre qualité rare: sa dimension humaine. Celui que Schoenberg appelait "le Saint", aura éclairé son temps par son immense générosité. Plus tard seul Bartók peut lui être comparé en tant qu’humanité incandescente. Ce sont ces qualités d’âme que I’on perçoit derrière sa musique. Certes, morale et grande musique n’ont souvent rien à voir, mais une certaine lumière sourd de sa musique plus que de bien d’autres. Son originalité musicale jette un pont entre les deux siècles derniers.   "En réalité, je me sens trois fois apatride: bohémien parmi les autrichiens, autrichien parmi les allemands, juif dans le monde entier". Venir vers Mahler, le comprendre c’est accepter de vivre en sympathie ses combats, ses douleurs, ses abattements, ses mélanges voulus de sublime et de vulgaire. Accepter un monde inquiétant, d’où les repères classiques ont disparu. Mahler est un narrateur, un lutteur, qui a apprivoisé le chaos et qui dans une immense utopie a voulu par sa musique édifier alors un nouveau monde, réunir les mondes disparates du lied et de la symphonie. Gens qui avaient besoin de certitudes fuyez Mahler, gens qui ne pouvaient vivre que dans la mer déchaînée de la vérité et de la générosité, laissez-vous emporter par Mahler. Mahler est mystique, Mahler est douloureusement humain, trop humain. Mahler est grand et sa musique à nulle autre pareille, est la plus profonde des interrogations et des consolations. La musique de Mahler aura, depuis hélas trop peu de temps, marquée nos pensées actuelles. Mahler musicien de la prémonition, de la compassion et de la générosité est notre véritable contemporain, Il n’est pas un post-romantique attardé dans nos têtes, mais notre grand actuel, notre frère en musique et en humanité, aussi sa musique n’en finit pas de s’élargir en nous. Mahler est l’exact contemporain de Debussy (1862-1918), mais plus discuté, mais plus passionnant. La connaissance de la biographie de Mahler est essentielle pour accéder à sa musique. Il est plus important de savoir comment Mahler nouait sa cravate que de lire un traité d’harmonie. Gustav Mahler, né le sept juillet 1860 et mort le dix-huit mai 1911, était un musicien autrichien. Bien qu’il fût principalement connu à son époque comme chef d’orchestre de premier plan, il est surtout célèbre aujourd’hui comme un compositeur important dont l’œuvre jette un pont entre la fin du XIXème siècle et la période moderne. Il a écrit dix symphonies et plusieurs cycles de lieder dont "Das Lied von der Erde". Il naquit à Kaliště, aux confins de la Bohême et de la Moravie, second des quatorze enfants de Bernhard Mahler, alors cafetier et distillateur, et de Maria Hermann. Il était donc issu d’une famille modeste juive et servit de père de famille à ses frères et sœurs dont tant moururent tragiquement. Le père tenait un débit de boisson, sa mère boitait, cela le marquera toute sa vie. Violence du père, douceur de la mère, mort de huit de ses frères et sœurs. Pendant sa première année, ses parents s’établirent en Moravie à Jihlava, où il passa son enfance. En 1875 après avoir commencé à apprendre le piano, il est admis au conservatoire de Vienne avec l’appréciation "musicien né". Là il étudia au Conservatoire de Vienne dans les classes de Julius Epstein, Robert Fuchs, et Franz Krenn. Hugo Wolf et Arnold Rosé figurent parmi ses condisciples.    "Les hommes raisonnables, je ne peux pas les supporter. Je n'aime que ceux qui exagèrent. La musique permet de jouir des émotions, même de la douleur. Il n’y a qu’un seul état d’âme qui lui est inaccessible et c’est la solitude". Il suivit alors parallèlement (1877) des conférences données par Anton Bruckner à l’université de Vienne. Sa première composition importante fut "Das Klagende Lied", écrite à moins de vingt ans, et qu’il présenta à un concours en tant qu’Opéra, mais qu’il transforma plus tard en cantate. L’échec de cette tentative le persuada de se tourner vers la direction d’orchestre. Il débute sa carrière de chef d’orchestre à Bad Hall, une station balnéaire près de Linz. Presque par hasard et pour gagner sa vie. Ensuite viennent Ljubljana (1881-1882), Olonouc, Moravie (1883) et Kassel, Prusse (1883-1885). Il est nommé en 1885 "kappelmeister" de l’opéra de Prague, où il dirige la Neuvième symphonie de Beethoven, lui assurant une solide réputation. Sous le poids de ses défaites sentimentales, Mahler écrit de 1880 à 1888, "Lieder eines fahrenden Gesellen" et sa première symphonie. Cette vie de saltimbanque pour un métier absolument non désiré le fait plus fort: "Je sais maintenant que je suis pénétré des choses les plus grandes et les plus douloureuses, et destiné à les porter en moi, sans les laisser profaner, toute ma vie". À l’âge de vingt ans, Gustav Mahler n’avait qu’un seul but dans la vie: devenircompositeur. Il attribuera plus tard au jury réactionnaire qui, en 1881, lui a refusé le Prix Beethoven de Vienne, toute la responsabilité de sa longue carrière dans le "bagne", l’enfer du Théâtre. "Si vous voulez composer, dira-t-il à la fin de sa vie au jeune Alban Berg, surtout évitez le théâtre !" Mais pour survivre, à cette époque, que pouvait donc faire un jeune musicien, riche tout au plus de ses dons et de ses espérances ? Ce métier de chef d’orchestre qu’il aborde à vingt ans, Mahler va s’y lancer tête baissée, avec une fièvre et une ardeur presque fanatiques. Il va alors donc cesser d’écrire de la musique, et cela pendant quatre ans, son activité théâtrale ne lui laissant pas le moindre loisir. Il ne reprendra la plume qu’en 1884, pour ainsi dire contraint et forcé par les émotions violentes engendrées par une crise sentimentale. Quatre années auparavant, "Das Klagende Lied" avait vu le jour dans des circonstances analogues. Il semble que l’amour seul, et surtout l’amour malheureux, permette alors au jeune Mahler de "retrouver le chemin de lui-même", c’est-à-dire celui de la composition. Mahler se convertit en 1897 du judaïsme au catholicisme pour pouvoir obtenir le poste de directeur artistique du prestigieux opéra de Vienne, poste dont les juifs étaient alors exclus dans la pratique. Grâce à Brahms et un réseau d’amis, il est alors nommé Le huit avril, comme Kapellmeister de l’Opéra de Vienne. Six mois plus tard, il est nommé directeur de l’opéra de Vienne. En septembre 1898, Mahler prend la tête de l’Orchestre Philharmonique de Vienne. Enfin récompensé, il a tous les pouvoirs sur la capitale musicale du monde.    "Je n'ai donné mon accord qu'avec réticence et à contrecœur, il est dur pour moi de vous enlever ainsi la première viennoise, mais finalement, avec les énormes difficultés que vous devez rencontrer, un grand succès de "Salomé" avec ceux de Bratislava me paraît presque le seul moyen d'empêcher les cercles en question à la cour de faire obstacle à son entrée à la Hofoper". Il passa les dix années suivantes à Vienne et y acquit une réputation de perfectionnisme. Pendant cette période, pendant laquelle il alternait la direction pour neuf mois de l’année et la composition le reste du temps, principalement à Maiernigg, où il avait une maison sur le Wörthersee. Dans cette période de splendeur, il monte avec succès "Tristan" (1903), "Fidélio" (1904), "Don Giovanni" (1905), "Figaro" (1906). Il fait la connaissance d’Arnold Schoenberg, Alexander von Zemlinski et du groupe Sécession, composé, en outre, des peintres Gustav Klimtet de Karl Moll. Ensuite, il compose de 1901 à 1910, sa quatrième (1900) après son s’installation à Maiernigg en 1901, composition de la "Cinquième Symphonie". En novembre, Mahler rencontre Alma Schindler chez le docteur Zuckerkandl. À Maiernigg, achèvement de la Cinquième Symphonie. 1904, année fertile qui voit l’achèvement des Kindertotenlieder, de la Sixième Symphonie, et la composition d’une partie de la Septième. Deuxième voyage en Hollande où il diriges ses propres œuvres. En 1905, première audition officielle des "Kindertotenlieder", de quatre "Rückert-Lieder" et de six Wunderhorn-Lieder, en janvier à Vienne. À Maiernigg, Mahler achève la "Septième Symphonie". 1906, toujours à Maiernigg, composition de la "Huitième Symphonie" durant l’été. 1907, année maudite et à cause d’attaques reçues à l’égard de ses origines et de sa musique, Mahler s’épuisait. Suite au décès d’une de ses filles, de Maria Anna (Putzi), l’aînée de ses filles en 1907, tout s’effondra autour de lui. Cette fille adorée, Putzi, avec qui, il se retirait pour parler avec elle une langue inconnue des autres, racontait des histoires que personne ne connaîtra et sortait de la chambre le visage couvert de confiture. La même année, il se découvrit une maladie de cœur et il perdit son emploi à Vienne, en proie aux attaques d’une presse largement antisémite, après avoir sans trop de succès essayé de défendre ses propres œuvres. Alors que sa quatrième symphonie avait reçu un accueil assez favorable, il lui fallut attendre alors 1910 pour rencontrer un vrai succès public avec la huitième symphonie. Ses œuvres ultérieures ne furent jamais exécutées en public de son vivant. Mahler était en butte à des attaques antisémites de plus en plus virulentes quand il reçut une offre pour diriger le Métropolitain Opéra à New York. Il y dirigea une saison en 1908 mais fut écarté au profit d’Arturo Toscanini. Il revint à New York l’année suivante pour y diriger l’Orchestre philharmonique. Il restera donc deux ans au Met à New York, puis fera une tournée avec la Philharmonie, mais sera contraint de s’arrêter, malade, durant la deuxième saison de concerts.    "J'espère que vous ne m'en voulez pas malgré tout. Si cela était le cas, je révoquerais ma décision aujourd'hui même. Mais surtout, ne posez pas la question de confiance à cause de "Salomé" ! Nous avons trop besoin d'un artiste qui ait votre énergie, votre génie, vos opinions à la place que vous occupez, pour que vous risquiez quoique ce soit à cause de"Salomé" ! Cela marchera malgré tout en fin de compte !". Année des drames, départ pour les États-Unis. Il dirige pendant quatre mois au Métropolitain Opéra de New York. En 1908, composition de "Das Lied von der Erde" à Toblach, dans les Dolomites. Deuxième saison au Métropolitain Opéra de New-York. À Paris, il pose pour Auguste Rodin. À Toblach, il compose la Neuvième Symphonie. Il est nommé directeur musical de l’orchestre Philharmonique de New-York. En 1910, premières esquisses d’une Dixième Symphonie. Deuxième saison à l’orchestre Philharmonique de New-York. En février 1911, Mahler tombe malade. Il souffre d’une endocardite lente. Se sachant condamné, il veut mourir chez lui, il retourne à Paris en avril. Il est hospitalisé à Neuilly. Il veut revoir Vienne et un lent convoi ferroviaire l’emmènera à Vienne après d’innombrables arrêts dans les gares où des milliers de gens voulaient le saluer. Il arrive à Vienne début mai. Puis il décède à Vienne le dix-huit mai 1911, à l'âge de cinquante-et-un ans à peine et après avoir pris un tournant fondamental dans sa musique. Immense est donc la perte. Un orage épouvantable se déchaîna au moment de sa mort. Son dernier mot fut "Mozart". Il avait voulu à tout prix retourner à Vienne, un convoi ferroviaire qui s’arrêtait à chaque gare envahie par les gens pour le saluer, laissant inachevée sa dixième symphonie. Il y est enterré au cimetière de Grinzing avec cette inscription: "Ceux qui m’aiment savent où je suis, les autres n’ont pas besoin de le savoir". Ainsi était Mahler. Musique de partage et de fraternité, d’angoisse existentielle aussi. Le temps de Mahler est donc venu, comme celle de Kafka son jumeau littéraire, et sa musique restera car elle est musique de profond désir, de dépassement, de rapport intime avec la nature et surtout de tutoiement avec l’infini. "Mon besoin de m’exprimer musicalement, symphoniquement ne commence que là où règnent les sentiments obscurs à la porte qui conduit dans l’autre monde, le monde dans lequel les choses ne sont plus divisées par l’espace et le temps". Mahler musicien de la prémonition, de la compassion et de la générosité est notre véritable contemporain, Il n’est pas un post-romantique attardé dans nos têtes, mais notre grand actuel, notre frère en musique, aussi sa musique n’en finit pas de s’élargir en nous. Les héros du romantisme allemand sont des héros de la terre, non du peuple. Mahler hérite largement de ce thème du Voyageur solitaire, depuis les "Chants d’un compagnon" errant jusqu’au "Chant de la Terre". Mais si le romantisme manque de peuple, c’est aussi parce que le peuple romantique est par essence un peuple virtuel, rendu alors invisible par la pression du pouvoir qui l’étouffe, mais catalysé par Mahler.    "Entre les brefs moments de la vie d’un homme de génie, où ces défis trouvent une réponse, il y a ces grandes étendues désertes d’existence, qui oppressent l’âme d’aspirations inassouvies". Quelle est donc la nature du "peuple" que soulève la Symphonie ? Ce n’est pas un peuple enraciné et subjectivé. Ce ne sont pas les paysans, mais au contraire les errants et les sans-terres, musiciens itinérants de Bohème, compagnons et vagabonds, soldats en déroute, mendiants, tous les parias de la société close. La musique peut-être dangereuse. Si elle est l’art le plus romantique, elle est potentiellementet paradoxalement l’art le plus fasciste. "On ne fait pas bouger un peuple avec des couleurs, les drapeaux ne peuvent riens ans les trompettes". Elle hypnotise, elle fascine le corps. Pascal Quignard en a nourri une "haine de la musique". Il est cependant trop facile de dénoncer une accointance intime du romantisme avec le nationalisme ou une pente qui le conduirait fatalement au fascisme. Tout romantisme est ainsi fondamentalement complexe, animé par des tendances contraires qui travaillent les unes contre les autres, comme les styles disparates chez Mahler. "La Nuit de Walpurgis" est toujours ambiguë. Tout dépend de la perspective suivant laquelle le romantisme est vécu. De ce point de vue, Mahler est plusieurs fois déchiré. À cheval sur 1900, un pied dans le XIXème et l’autre dans le XXème siècle, à la fois juif et chrétien converti, à la fois bohémien et homme du monde viennois, à la fois chef d’orchestre et compositeur. Mais cette série de polarités n’est pas une entrave, elle conditionne au contraire la puissance politique de sa musique. D’un côté,en tant que jeune wagnérien d’avant-garde, il anticipe sur la décomposition de l’Empire des Habsbourg. Mais, de l’autre côté, en tant que juif émancipé, il demeure en même temps "déterritorialisé" et ne peut pas se reconnaître dans le nouvel Empire qui s’avance lentement derrière l’ancien, dans le "nouveau peuple" ou l’"homme nouveau" auxquels le populisme pangermaniste prépare le terrain. Bohémien parmi les autrichiens, autrichien parmi les allemands et juif parmi tous lespeuples du monde, Mahler vit en musique dans une identité impossible qui est la condition même de son universalisme. La Symphonie est d’autant plus capable d’embrasser le monde entier qu’elle dépend moins d’une identité particulière, d’un sujet individuel ou collectif qui serait son centre d’énonciation. Par sa propre position sociale de déchirement, Mahler indique ainsi la perspective transcendantale depuis laquelle le romantisme peut actualiser ses tendances les plus positives: c’est la perspective minoritaire. Romantiser le monde, c’est ainsi transfigurer la vie quotidienne la plus imperceptible, comme Mahler symphonise et dramatise l’air le plus vil. Notre époque n’érige plus de héros mythique, elle romantise directement la puissance collective qui se soulève. C'est ce qui fait de Gustav Mahler un prophète.    "Et c’est justement cette lutte incessante, ces tourments qui donnent du caractère à la vie de ces quelques personnes. Ce qu’un homme fait de lui-même, ce qu’il devient à travers son effort incessant pour vivre et pour être, voilà ce qui est permanent". Les Faust et les Tannhaüser de notre temps, parias et rédempteurs, sont devenus des anonymes: précaires, déracinés, sans-abris. Dans la fameuse "Symphonie des Mille", la Huitième, Mahler se démarque de Berlioz et même de Liszt, il dépersonnalise Faust: le chœur-bloc triomphal du "Veni Creator Spiritus" visite le personnage de Goethe dans le postlude du "Chorus Mysticus" qui clôt la Symphonie. L’individu, c’est le chœur. L’héritage romantique de notre temps n’est pas à chercher du côté des penseurs qui perpétuent une confortable critique de la modernité comme barbarie. La forme symphonique chez Mahler, dont la critique a accusé la disparité stylistique, obéit en réalité à une stricte nécessité. Elle donne l’image musicale d’un peuple déterritorialisé, à la fois universel et concret, où la multitude est reine. Les thèmes disparates sympathisent à distance, par conjonction, comme le font "Frère Jacques", la musique de brasserie et le Klezmerdans la marche funèbre de la Première. L’unité symphonique n’est pas abstraite, elle ne coule pas les thèmes dans une forme homogène a priori, elle est ainsi au contraire immanente à la multiplicité concrète des thèmes qui s’agencent. Si laTroisième est dédiée au dieu Pan, c’est certes parce qu’il est nommément le dieu de la totalité, mais d’une totalité paressence hybride: pâtre et dieu, mi-homme, mi-bouc, arcadien recueilli par les Olympiens, dieu de la Nature qui se plaît aux actes contre-nature. Comme le Grand Pan, la totalité que la Symphonie veut égaler n’est pas une structure transcendante. Ce jeu de contraste permanent entre les niveaux (haut/bas) est en même temps le ressort du trait le plus typiquementmahlérien: son ironie. L’ironie romantique n’est pas seulement la conscience autocritique et réactive que la modernité prend d’elle-même au nom d’un mythique ou fantasmatique passé prémoderne. L’ironie mahlérienne n’occupe jamais de position de surplomb. Elle ne regarde pas les musiques légères et temporelles du haut de l’Adagio éternitaire. L’objet de l’ironie est au contraire le geste symphonique lui-même, dans son gigantisme. C’est ainsi la vraie politique qui se trouve auto-ironisée. Le thème qui sert de portail monumental à la "Troisième" est en effet un objet vagabond et ambigu. Il se répète à travers toute la symphonie, en changeant à chaque fois de couleur. Dans la deuxième partie du mouvement, le thème passe au filtre de l’humour mahlérien. Il est multiplié dans une série de dérapages, de faux départs et d’hésitations, suivant des changements incessants et cocasses de tonalité. Le romantisme n’est pas une école, c’est une nébuleuse.    "Et maintenant, cher Strauss, je ne puis omettre de vous parler de l'impression exaltante que me fait l'œuvre quand je la relis. C'est votre sommet jusqu'ici. J'affirme que rien de ce que vous avez fait jusqu'ici ne peut lui être comparé". Mahler rétait obsédé par l’héritage de Beethoven. Tout en étant terrifié à l’idée d’écrire une symphonie qui portât le numéro neuf, il déclarait que chacune de ses propres symphonies était une "neuvième", avec autant d’impact et d’importance que celle de l'"Ode à la joie". Peu de compositeurs ont à ce point mêlé leur vie personnelle et leur œuvre. Ces aspects conduisirent à considérer sa musique, encore longtemps après sa mort, comme emphatique, voire boursouflée. Claude Debussy, qui avait quitté ostensiblement la salle lors de la première de la seconde symphonie à Paris, avait déclaré: "Ouvrons l’œil et fermons l’oreille, le goût français n’admettra jamais ces géants pneumatiques à d’autre honneur que de servir de réclame à Bibendum". Pourtant, quels que soient la durée de ces œuvres ou l’effectif requis pour leur exécution, elles constituent toujours une démonstration d’orchestration magistrale, ce que les détracteurs les plus déterminés de sa musique étaient bien contraints de reconnaître. Même dans des œuvres se contentant d’un orchestre très restreint, comme sa quatrième symphonie, la délicatesse de l’orchestration, son inventivité, le fait que les timbres soient partie intégrante de la composition font de Mahler l'héritier direct de Berlioz, musicien dont il connaissait très bien les partitions et qui figurait souvent à l'affiche des concerts qu'il donnait comme chef d'orchestre. Il avait toujours cherché à innover et à étendre le genre symphonique, mais il était aussi un artisan minutieux, ce qui se voit toujours dans ses méthodes de travail méticuleuses, dans la planification ordonnée de ses œuvres et dans ses études des maîtres antérieurs. Mahler, grand maître d’un romantisme crépusculaire qu’il fait entrer dans la modernité, chaînon manquant entre Bruckner et Schönberg, est un compositeur qui a synthétisé la leçon de ses maîtres allemands et autrichiens (Beethoven, Wagner, Bruckner), aussi de Berlioz en portant le langage symphonique à un nouveau sommet. Certes les Français des années 1900 n’appréciaient pas vraiment son œuvre. C’était peu visionnaire, mais bien caractéristique d’une époque où la musique française et la musique allemande se livraient une guerre ouverte. La quatrième symphonie qui comporte une partie vocale fut sifflée lors de sa création en 1901 et ne fut acceptée par le public qu’en 1904, à Amsterdam. Le rôle charnière de Mahler entre la période romantique et la période moderne rappelle le rôle qu’avaient joué Haydn et Beethoven pour la musique romantique. Ses compositions eurent ainsi une influence décisive sur les compositeurs Alexander von Zemlinsky, Arnold Schönberg, Alban Berg, Anton Webern, Dmitri Chostakovitch ainsi que sur les chefs d’orchestre Bruno Walter et Otto Klemperer, qu’il a tous les deux aidés dans leur carrière. "Mon temps viendra", disait Mahler face aux difficultés qu’il rencontrait pour faire accepter ses œuvres et c’est en effet ce qui se produisit vers les années 1960, notamment grâce à Leonard Bernstein, puis, plus tard, en 1971, grâce à l’illustration musicale du film de Luchino Visconti, adaptation de la nouvelle de Thomas Mann "Mort à Venise", par l'utilisation de l’Adagietto de la cinquième symphonie, ce qui va engendrer un véritable engouement pour sa musique et sortir définitivement son œuvre tout entière du purgatoire relatif dans lequel elle était confinée depuis sa mort.    Bibliographie et références:   - Wolfgang Johannes Bekh, "Gustav Mahler" - Jens Malte Fischer, "Gustav Mahler" - Constantin Floros, "Gustav Mahler" - Erich Wolfgang Partsch, "Gustav Mahler" - Henry-Louis de La Grange, "Gustav Mahler" - Gil Pressnitzer, "Gustav Mahler" - Bruno Walter, "Gustav Mahler" - Frédéric Bisson, "Gustav Mahler" - Alma Mahler-Werfel, "Journal intime" - Natalie Bauer-Lechner, "Souvenirs de Gustav Mahler" - Evelyne Bloch Dano, "Gustav Mahler" - Christian Wasselin, "Gustav Mahler, la symphonie-monde"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/12/23
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________ Fin 2016 Ce chapitre bonus est là pour vous dévoiler un événement important qui s‘est déroulé au nouvel an 2016/2017 alors que je commençais à enchainer les plans culs dans la ville où je faisais mes études. Cet élément n’ayant pas sa place dans le récit relatant ma première année de coups d’un soir, j'ai fait le choix de vous raconter l’évolution de cette relation année après année dans des chapitres annexes. Je vous dévoile donc dans ce chapitre des informations complémentaires sur cette époque. Cela faisait deux mois que j’avais débuté les plans culs lorsque les vacances de fin d’année arrivèrent et que je rentra chez ma mère pour les fêtes. Je passais Noel comme chaque année en famille où nous avions l’habitude d’aller chez mon grand-père pour y retrouver mes tantes et leurs enfants. Pour ce qui est du nouvel an, j’avais également l’habitude de toujours le passer avec ma bande de potes du collège et j'avais hâte de les revoir. Je profite de ces vacances pour me ressourcer étant loin de mes proches dans cette nouvelle école, je ne rentre jamais chez moi le week-end. Ma mère me félicite pour mon début d’année et semble soulagée de me voir enfin épanouie, on passe de bons moments mère/fille et le reste du temps je le passe avec Clara (ma meilleure-amie) et une autre copine à faire du shopping ou seule a jouer aux jeux-vidéos et regarder des séries que j’ai en retard. Les jours passent et mon envie de sexe commence a se faire ressentir, je me masturbe de plus en plus et regrette de ne pas avoir pris un ou deux sex-toys avec moi …   Je me frotte contre mon oreiller le matin au réveil ou me caresse le clitoris en repensant à mes plans de ces dernières semaines. Je regarde des scènes hards de gang-bang sur mon téléphone en me doigtant et me stimulant plus fort avant de dormir. Quand je reste seule à la maison en journée ça dérape souvent sur une session sites de culs où je calme mes ardeurs … Je prends conscience que je me suis habituée à me faire sauter par un inconnu toutes les semaines et que cela me manque ! J’ai besoin de ma dose, de découvrir une nouvelle bite, de me faire baiser ... Je m’interdis d’avoir ce type de rencontres dans ma ville, je préfère faire la salope loin de chez moi et m’impose de me retenir la douzaine de jours que je passe chez ma mère. Je ne raconte même pas mes aventures à Clara qui avant savait tout de ma vie sexuelle et mes frasques donc ce n’est pas pour faire n’importe quoi parce-que je commence à avoir le feu au cul ! Aucune rencontre pendant les vacances, je me l'étais imposé, je tiendrais ! De toute façon, j’ai quelqu’un en tête ... Je sais sur quelle bite je vais m’empaler pour assouvir mes besoins. Mon meilleur ami, Kévin. Je ne l'ai pas revu depuis qu’il m’a baisée quelques jours avant mon départ pour la rentrée. On s’est échangés plusieurs messages ces dernières semaines où il s’inquiétait beaucoup pour moi vis-à-vis de mes blessures de l’année dernière et je l’ai énormément rassuré sans jamais lui parler de mes plans-culs ! Il ne se doute pas un instant de tout ce que j’ai pu faire ces derniers temps ni de ce que je prévois de faire avec lui durant ces vacances …   Je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter un joyeux noël, il m’a retourné la politesse et j'ai alors proposé de se voir (sans manifester aucune arrière-pensée bien que j’en avais) mais il m’a répondu ne pas être disponible avant le soir du nouvel-an … Je patienta donc jusqu’au réveillon que nous fêtions chez les parents de Gabriel (un copain de la bande) où toute la bande du collège et leurs mecs/nanas (pour ceux en couple) se retrouvaient pour une soirée arrosée dans une maison rien que pour nous. Vers 17 heures, j’écris à Kévin en lui demandant s’il pouvait passer me chercher pour m’emmener chez Gab (ayant envie de le voir en tête a tête pour éventuellement faire un bail avant la soirée). Il me répondit qu’il était chez Laura (sa copine depuis 5 ans) et qu’ils pouvaient passer me prendre vers 19h45 pour aller à la soirée, j’accepta frustrée qu’elle l’accapare déjà … Je suis clairement une garce d’avoir autant manquer de respect à Laura, la pauvre bichette était déjà cocue a deux reprises à cause de nos conneries. Il l’avait trompée deux ans après le début de leur relation quand je l’avais branlé et l’avait laissé me bouffer les seins alors que j’étais moi aussi en couple avec Thomas puis une seconde fois quand j’avais égoïstement insistée pour qu’il me fasse l’amour quatre mois auparavant … Laura était une copine, elle trainait dans nôtre bande de potes depuis 5 ans et même si elle était avant tout la « meuf de » Kévin, ça restait une fille sympa avec qui je délirais beaucoup et que j’appréciais pourtant je n’arrivais plus à me freiner pour elle depuis qu’on avait déconnés. Je me disais que le mal était fait … Je m’habille donc en bombe ce soir-là, bien décidée a rendre fou son mec et en profiter une nouvelle fois ... Je porte un soutif et un string motif léopard, une robe noire et moulante avec un bon décolleté qui est assez courte puisqu'elle m'arrive juste au-dessus des genoux. De beaux talons aiguilles avec sandales a lanières noires, du vernis rouge tout frais d’il y’a une heure et j’emprunte le fer a friser de ma mère pour me boucler les cheveux bref j’envoie du lourd et m’assure qu’il ne puisse pas me résister mais fais attention a un détail, ne pas mettre de rouge a lèvres, pour pas qu’on se fasse cramer …   Laura sonne à la porte, je prends mes affaires et va a sa rencontre, elle me reluque de la tête au pied et me dit que je suis trop belle, je lui retourne le compliment. Je monte à l’arrière de la voiture de Kévin qui nous attends garé devant chez moi, on se salue et se fait la bise, il s’amuse de me voir avec des bouclettes et démarre le véhicule. Je suis frustrée qu’il n’est pas eu un mot pour ma tenue ou me dise que je suis jolie, il semble mal à l’aise en présence de Laura et je ne retrouve pas mon meilleur pote comme je le connais, cela me tends et me mets mal à l'aise également. Nous arrivons chez Gabriel, nous saluons tout le monde et plusieurs personnes me complimente sur ma tenue et ma coiffure, cela me fait plaisir mais renforce ma frustration de ne pas avoir eu une réaction similaire de la part de celui pour qui j'ai fait tout ça. Kévin ne m’approche pas vraiment durant la première heure et cela commence à m’agacer, j’hésite entre aller crever l’abcès au plus vite ou lui faire la gueule toute la soirée s’il continue et ne plus le calculer … J'évite l'alcool depuis mes soucis de l'année dernière mais cette fois-ci je craque et décide de déroger a la règle pour le nouvel an même si dans le fond c'est sûrement pour ne pas affronter les pensées qui m'assaillent vis a vis de mon meilleur-ami, je me doute que cela le forcera a s'en inquiéter et venir me parler. Je trinque avec mes amis en leur expliquant faire une exception pour cette soirée a part et m'engage a ne pas reboire de l'année suivante, Kévin ne dira rien ... Plus tard dans la soirée, je surprends une conversation entre Laura et la copine d’un pote a nous où elle se confie en disant qu’en ce moment ça ne va pas fort avec Kévin et qu’ils ont faillis faire un break le mois-dernier … Il ne m’en a jamais parlé par messages quand nous prenions des nouvelles l'un de l'autre et instantanément je m’inquiète en me demandant si j’en suis responsable … J’attrape Clara dans une chambre pour lui demander si elle est au courant de quelque-chose de son côté et elle m’assure que je lui apprends, qu’il n’en a jamais parlé avec elle non plus.  La soirée se passe et j’enchaine les verres, je vois Kévin partir chercher des bouteilles avec Gab dans le garage et décide d’aller lui parler ! « Tu vas faire la gueule encore longtemps ? - Je ne fais pas la gueule, pourquoi tu dis-ça ? - Je ne sais pas, tu m’ignores depuis le début et a chaque fois que je m’approche, tu t’en vas alors qu'en général tu passes la plupart de ton temps avec moi donc je ne comprends pas cette distance ! - Je vais vous laisser, dit Gab en rigolant, prenant les bouteilles et quittant le garage ... - Pourquoi je te ferais la gueule ? Y’a rien t’inquiète, je n’ai pas dû faire attention. - Ouais c'est ça et pourquoi tu ne m’as pas parlé de vos soucis avec Laura ? - Comment tu sais-ça ? - Je l’ai entendue en parler tout a l’heure dans la cuisine. - Y’a pas grand-chose à en dire puis c’est normal des hauts et des bas dans un couple quand ça fait aussi longtemps, je n’avais pas envie de parler de mes problèmes qui d’ailleurs se tassent … - Je n’aime pas ça, depuis quand notre amitié s’est délabrée comme ça pour que tu ne me confies plus tes problèmes … - Elle ne s’est pas délabrée, juste t’es peut-être plus la mieux placée pour qu’on parle de Laura, tu ne crois pas ? » Un silence s’installe, je suis choquée par ce qu’il vient de dire et a la fois je le comprends. Cela me vexe et me déçoit sur le plan amical mais c’est logique du point de vue « amants » … Cela fait mal a entendre mais je reconnais qu'il n'a pas tord. « Je ne pensais pas que ce qu’on avait fait changerait des choses entre nous … - Cela n’a rien changé c'est juste que si j’ai des soucis avec ma meuf, j'ai moins envie d’en parler avec ma pote que j’ai sautée dans son dos. - Tu as peut-être raison mais maintenant qu’on en parle, tu t’en veux du coup ? - De ? - Bah tu sais, ce qu’on a fait ... - Non ! Enfin vis-à-vis d’elle, SI !  Disons que je porte une culpabilité mais c’est moi qui avais commencé la première-fois et j’avais toujours voulu le faire avec toi donc je ne regrette rien même si ça devait niquer mon couple, fallait que je le fasse … - Je vois mais si c’était à refaire ? - Je le referais et toi ? - Pareil et pour rien te cacher, j’avais envie de le refaire … Je voulais que tu passes y’a des jours, cette aprèm ou qu’on se capte avant que je reparte mais je voulais qu’on le refasse … - Ouais, je … m’en doutais ... - Comment-ça ? - C’est pour ça que j’étais « fuyant », « pas dispo » ces derniers jours bref que tu me trouvais distant tout a l’heure ... Je sais que si tu t’approchais trop, j’allais avoir envie de remettre le couvert ! Je compte plus le nombre de fois où je me suis branlé en repensant a ton corps depuis qu’on l’a fait … Tu sais que j'ai toujours été très sensible à tes charmes ... - On a vraiment une relation a part toi et moi, j'arrive plus a mettre un mot dessus et je m'en fiche mais il faut pas que ça te fasse du mal ! - En fait, je ne voulais pas refaire ça à Laura, mettre mon couple en danger… Je l’aime mais le sexe est devenu plus ennuyeux avec elle, c’est plat, routinier et je crois que j’en ai fait le tour, je me demande si je ne rate pas une partie de ma jeunesse et elle-aussi donc ça me terrifie ... - C’est délicat de te répondre mais je ne pensais pas que ça polluerait ton histoire comme ça qu’on couche ensemble … - Pour être franc, j’ai préféré coucher avec toi qu’avec elle, je trouve ton corps plus bandant que le sien, j’ai plusieurs fois pensé a toi pendant que je le faisais avec elle et j’ai envie de toi encore et encore depuis qu’on a franchi le cap ! - Arrête, tu m’excites trop quand tu me dis des trucs comme ça ! - Viens-là ! » Il s’approche d’un coup et m’embrasse, nos langues se mêlent, un tsunami déferle dans ma culotte comme si je contenais mon excitation depuis des heures et pouvait enfin la laisser m’envahir, il agrippe mon cul et me relâche soudain pour plonger ses yeux dans les miens. Je brise vite l’instant avant qu’il ne se ravise en lui disant « je veux que tu me baises ! » « Pas ici, pas ce soir, trop risqué ! - On va trouver un moment, des jours que j’y pense et que je veux ta queue ! - On peut se faire gauler par nos potes, par Clara ou pire Laura qui ferait un scandale et ça tournerait au drame ... Pleurs, baston entre vous la connaissant, bref on niquerait la soirée de tout le monde … - Le risque m’excite encore plus, je veux être vilaine ce soir, des jours que j’attends de te voir ... » Je me mords les lèvres en lui faisant des yeux de biche tout en posant la paume de ma main sur son entrejambe. « Ecoute, je vais y réfléchir et on se voit demain ou après-demain si on est encore chauds mais clairement faut se tenir chez Gab, y’a trop à perdre ... » Je prends sa main et la glisse sous ma robe, il sourit et frotte ma chatte avec son majeur à travers mon string « Arrête-toi, t’es bourrée ou quoi ? dit-il en rigolant - Rentre-un doigt ! » Il s’exécute et insère le bout de son index dans ma chatte humide après avoir écartée mon string avec son majeur. « T’es trempée, me dit-il - Tu vas me regarder toute la soirée et à chaque fois que tu poseras les yeux sur moi, je veux que tu penses a cette chatte trempée qui n'attends que toi ! Tu pourras la prendre quand tu veux et où tu veux, trouve une pièce, un timing, une excuse et isolons-nous autant de fois qu’on le pourra pour être de vilains cachotiers » Il sourit toujours et commence à me doigter faisant aller et venir son index en moi « Ah ouais ? Je ne te savais pas si coquine ! - Oh arrête, t’en sais tellement ! En tout cas ce n’est pas que ton doigt que je veux ! - Tu sais bien que je ne peux pas te résister … » Il rigole une dernière fois, retire son doigt et quitte la pièce sans se retourner. Je repositionne mon string correctement et retourne dans la maison a mon tour. Des gens me parlent sur le trajet mais je n’ai qu’une envie, poser de nouveau mes yeux sur lui pour voir s’il va pécher ou non ! J’écourte la conversation et pars à sa recherche. Je me prends une bouffée de chaleur en arrivant dans le salon, la salope en moi est en train de bouillonner, c’était trop intense pour que j’en reste-là ! Je le retrouve dehors avec Laura dans ses bras, il l’enlace par derrière alors qu'elle discute avec Clara et son mec. Mon regard capte celui de Kévin qui n’est plus fuyant mais assez lubrique, un brin provocateur comme s’il guettait ma réaction. Une pointe de jalousie se fait sentir mais son regard me prouve qu’il n’est plus dans l’état d’esprit du début de soirée, je m’isole alors pour prendre un verre seule et rassembler mes pensées. Un pote vient me parler mais je n’y prête pas vraiment attention, je suis en train de réfléchir à cette pointe de jalousie ... Laura est sa meuf et je n’ai pas de soucis avec ça, je comprends alors que je suis plus piquée dans ma fierté de femme qu’il aille se blottir contre elle l’air de rien alors qu’il avait son doigt en moi il y’a deux minutes ! Je prends cette action comme une manière de me "décourager" de sa part, de m’envoyer une image forte pour me dire « regarde, c’est elle ma copine et tu fais de la merde » et ainsi me culpabiliser.  Cependant vu son attitude en quittant le garage et son regard quand il l'enlaçait, n’était-ce pas plutôt une façon de me "challenger" pour voir si j’en avais vraiment "rien à foutre" et comptait courir après sa queue quoi qu’il en soit ? J’avais trop envie de sexe, de le refaire avec lui et de continuer a entretenir ce lien unique que l’on tissait. C’est mon meilleur pote, mon frère, il sait presque tout sur moi et on partage tout même nos corps et nos envies. Il est la seule personne dans ma vie actuelle à connaitre les deux facettes de moi ... J’ai envie de lui en montrer plus sur ma seconde nature et surtout de découvrir la sienne que j’avais plusieurs fois entrevue et que je semble avoir réveillée ce soir … J'avais envie de sexe avant la soirée et ce n'est pas maintenant que je venais de me faire brièvement doigter que ça allait s'apaiser ... S'il voulait jouer a qui est le plus faible, on va jouer !   Je me remets dans la soirée et profite un peu des festivités avec tout le monde, Kévin et moi échangeons comme a notre habitude devant les autres mais je cogite de plus en plus a des façons de m’isoler avec lui. J’ai une sorte de radar qui sait précisément où il se trouve dans la maison même si je ne le regarde pas, surveillant la moindre occasion de " le coincer" tout en réfléchissant a des manières de le chauffer sans que les autres ne nous voient/comprennent ! Ma première action aura été de lui toucher la queue a travers son pantalon en le croisant dans un couloir alors qu’il suivait Laura et un pote ! Il s’était retourné pour me jeter un regard qui en disait long alors que je continuais ma route et lui, la sienne ... Ma seconde provocation fut un geste de la main façon félin « grrrrr » quand il me regarda ce qui le fit rire (je le fis discrètement mais tout de même devant tout le monde, sachant que personne ne comprendrait si on me voyait, se disant au pire qu’on délire). C’est lui qui opéra ensuite une manœuvre risquée en me touchant le cul pendant que nous parlions avec des potes dont Laura … Nous étions tous les deux dans la cuisine à se préparer un verre et eux étaient dans le salon. La cuisine des parents de Gab comportait un bar ouvert sur le salon donc nous ne voyions que le haut du corps de nos interlocuteurs et eux de même. Je discutais avec Laura et deux potes quand il posa sa main droite sur ma fesse droite, je fût très surprise qu’il initie un geste comme celui-ci en présence de nos potes et plus particulièrement sa copine … Sa main resta posée sur ma fesse au départ puis il commença a la remuer de haut en bas alors qu’il prit la parole. Il était en train de discuter avec eux et moi d’écouter tout en préparant mon verre, personne ne se doutait de rien et cela aurait dû m’exciter mais j’étais trop paniquée, je ne quittais plus Laura des yeux. Sa main palpait ma fesse a travers ma robe, il agrippait parfois pleinement ma fesse, je m’extirpa dès que mon verre était prêt pour rejoindre nos amis dans le salon et ainsi continuer la conversation face a lui. J’étais mal à l’aise, il me fit rougir et me donna un coup de chaud ... Minuit pile arriva quelques minutes plus tard, on se souhaita tous « bonne année » avec des accolades, je regarda Laura et Kévin se rouler une pelle et s’enlacer, on ne fit rien de spécial quand vient nôtre tour étant en présence de tout le monde. Dans les minutes qui suivirent, plusieurs d’entre-nous sortirent dans le jardin pour prendre ou passer des appels afin de souhaiter la bonne année a des amis. Certains restèrent a discuter en terrasse et d’autres se promenaient dans le jardin pendant leurs conversations téléphoniques, je raccrocha d’un coup de fil avec Ines ma coloc et vit que Kévin était au téléphone a côté de moi et que nous étions seuls dans le noir au fond du jardin. Il n’y avait plus que deux personnes dans le jardin et elles étaient proches de la terrasse, je m’approche donc de Kévin qui était au téléphone avec un pote et commence a lui déboutonner son pantalon, il jette instantanément un regard vers la terrasse ! Ma main froide extirpe sa queue chaleureuse hors de son caleçon et commence a le branler, il tourne autant que possible le dos a la terrasse et pose sa main sur mon épaule alors que je lui fait face, il se laisse faire tout en cherchant a écourter son appel. « Je dois te laisser, bonne année mon pote, on se voit à la rentrée » dit-il en raccrochant alors qu’il a ses yeux dans les miens et que mon poignet frappe en rythme contre ses couilles. Depuis quand ce mec m'excite-t-il autant ? « Bordel t’avais la main froide, me dit-il directement - J’avais justement envie de me réchauffer les doigts, répondais-je - T’es folle, on pourrait se faire voir … - Ah ouais ? Et quand tu me touchais le cul dans la cuisine aussi ... T’as vu, ça surprend ! - Non, ils ne pouvaient rien voir ! - T’as osé me tripoter le cul alors que tu parlais avec ta meuf ! - C’était excitant … - Salaud, tu me baises quand ? demandais-je tout en lui faisant une léchette dans son cou - Laura commence à être bourrée, fais-la bien picoler qu’on la couche et quand ils seront tous ivres, on devrait se trouver un moment ... - Ok, je vais la faire boire » Je lâche sa bite sans prévenir et retourne dans la maison sans me retourner, le laissant la queue a l’air au fond du jardin (petite vengeance pour le garage).   J’entreprends alors nôtre plan machiavélique et demande à Laura de trinquer avec moi, dans l’heure qui suit c’est trois verres que je fais boire à la miss alors que je me sers dorénavant des cocktails sans alcool. Je vois Kévin l’inciter à boire un verre avec lui a un moment alors qu’elle commence à être K.O, il est dorénavant plus que motivé ! Tout le monde commence à être déchirés, on approche de 3 heures du matin et certains comatent dorénavant sur le canapé alors que d’autres dansent, que quelques mecs continuent de boire a table et que les fumeurs passent maintenant la plupart de leur temps en terrasse, le groupe est dispersé et certains vomitos sont déjà au lit dans les chambres a l'étage. Laura est inerte dans les bras de Kévin, il la laisse un moment pour aller pisser et la couche sur le canapé puis part aux toilettes. Je le suis sans qu’il me remarque et l’attends devant la porte, je l’entends pisser malgré la musique et patiente une minute devant la porte lorsqu’il l’ouvre enfin pour sortir. Je m’engouffre à l’intérieur en le poussant, ferme la porte a clé et commence à l’embrasser. « Je viens de pisser, tu ne vas quand même pas me sucer maintenant ? - Non, c’est toi qui vas me bouffer la chatte, je tiens plus et je ne quitterais pas ces chiottes sans que tu me fasses jouir ! » Je soulève ma robe, retire mon string que j’accroche a la poignée de la porte et tends mon pubis en avant, il se mets a genoux sans un mot et commence à m’embrasser les lèvres puis il aspire mon clito et bientôt entre sa langue dans ma chatte qui dégouline de plaisir sur sa bouche. Je me retiens autant que possible de gémir mais quelques sons s'échappent alors qu’il dévore mon entre-jambe, heureusement la musique et les murs étouffent tout ce qui peut sortir de ces toilettes. Je mets mon pied droit sur la cuvette des WC, je m’appuie le dos contre le mur alors que mon talon glisse sur la cuvette, cette position est la plus obscène que j’ai jamais prise pour me faire bouffer la chatte, ça m’excite trop. J’agrippe mon meilleur pote par les cheveux, j’écoute la musique et nos potes qui chantent, je suis une trainée, sa petite-amie est dans le salon, je suis en robe avec mon string léopard sur la poignée de porte et le visage de mon meilleur ami entre les cuisses … Il glisse un doigt en moi et me masturbe pendant que sa langue frotte dans tous les sens mon clito, je me redresse alors et empoigne ses cheveux a deux mains pour écraser son visage contre ma chatte, je pousse un cri que j’étouffe instantanément de la main droite relâchant les cheveux de celui qui n’arrête aucunement de me lécher alors que je jouis comme la trainée que je suis ! Mes jambes sont en cotons, je m’appuie au mur alors que je recule pour libérer Kévin, il est décoiffé et son menton recouvert de cyprine/salive. Il s’essuie le menton du poignet et se relève, on rigole en se prenant dans les bras puis je rebaisse ma robe, remets mon string et nous constatons que mon talon aiguille a rayé le dos de la lunette des WC ... On la remet en position debout pour que personne ne le voit et on se promet de garder ça secret, le pauvre Gab comme ses parents n’en connaitront jamais la cause ni les responsables ... Nous quittons les toilettes. Il se recoiffe de la main devant un miroir et nous regagnons le salon, je titube un peu dans le couloir lors de mes premiers pas puis je m’installe dans un des canapés pour me remettre de cette péripétie, le meilleur cunni de ma vie ... Kévin rejoint Laura dans le canapé à coté du mien, elle est couchée exactement comme il l'a laissée, il la redresse et elle le prend dans ses bras, elle se met alors à l’embrasser et je regarde la scène avec une certaine appréhension proche de la panique ... "Est-ce qu’elle va sentir qu’il pue la chatte ou qu’il a un certain gout ? " Mon cœur fait un bond et leur baiser me coupe la respiration, j’attends de voir plus qu’inquiète de ce qui va suivre … Laura retire enfin sa bouche de celle de Kévin et couche son front sur son épaule, elle le chevauche et semble s’endormir sur lui. Il me regarde par-dessus son épaule alors que je lui fais de grands yeux, il sourit et lui touche les fesses alors qu’elle est sur lui. Je viens de jouir et pourtant me voici de nouveau très excitée, elle vient d’embrasser la bouche sur laquelle j’ai dégoulinée ... Les lèvres de son mec étaient sur mon clitoris et la pointe de sa langue a l’intérieur de mon vagin il y’a quelques instants et elle vient indirectement de goûter à ma cyprine ... Pour avoir embrassée maintes fois mes partenaires après qu’ils m’aient bouffés la chatte, je sais qu’il y’a un goût, Laura est sûrement trop bourrée pour se rendre compte que son mec venait de bouffer une chatte mais c’est quelque-chose qui se sent à un intervalle aussi court après l’acte … Je regarde Kévin qui a les mains sur le fessier de la pauvre Laura qui ne se doute pas un instant de ce qu’il vient de faire avec moi, il me regarde d’un œil lubrique et je me rends compte que ce mec cache bien son jeu, qu’il est un pervers qui a su me cacher sa vraie nature toutes ces années … Il soulève alors Laura et l’emmène à l’étage pour la coucher, elle est complètement torchée et a besoin de prendre appui sur lui pour monter l'escalier. Les deux/trois potes qui étaient dans la maison sortent tous dans le jardin en m'invitant a les suivre, je décline en disant attendre Kévin et vouloir rester au chaud. Il redescend seul l’escalier et vient s’asseoir à côté de moi qui l’attendais, on se dit qu’on est « enfin seuls » et je me sens soudainement intimidée par la situation. Je suis comme une proie qui s'amusait a se jouer de son prédateur, lui filant entre les pattes au dernier moment mais cette fois, je sais qu'il va me chasser sérieusement et que plus rien ni personne ne pourra m'aider a lui échapper ... J'ai lancé cette partie de chasse et réveillé son instinct primaire pourtant bien que je souhaitais être prise dans ses filets c'est au moment où je le suis que je réalise que je ne connais rien de cette partie sombre de mon meilleur-ami, qui est ce male que rien ne semble pouvoir arrêter dorénavant ? Je me sens comme un bout de viande qu'il voulait dévorer, plus rien d'autre ne semble compter pour lui que d'user de la femelle que je suis et une curieuse sensation de malaise s'entremêle a un profond désir d'être sa chose. Clara rentre alors dans le salon, elle revient de la terrasse, je ne l'ai pas vu depuis un moment et elle semble ivre comme rarement, "vous êtes-là !" s'écrie-t-elle alors qu'elle retire son manteau et cours vers nous pour nous sauter dessus et s'avachir sur ses deux potes. Elle est bourrée, nous dit qu'elle nous aime et nous fait des câlins, Kévin redevient le gars que je connais et nous discutons un long moment avec notre meilleure pote saoule. Elle se demande a un moment où est Laura, il lui explique l'avoir couchée car elle était trop bourrée et elle le taquine en lui disant de ne pas trop profiter d'elle cette nuit si elle est ivre. Il lui rétorque que son mec ne devrait rien lui faire aussi vu qu'elle est pompette et elle s'esclaffe de rire en disant qu'elle espère bien qu'il va pas raisonner ainsi, on lui fait remarquer que c'est contradictoire avec ce qu'elle disait pour Kévin puis elle rigola toute seule avant de retourner dehors chercher son mec. «  J'en connais une qui va se faire limer comme il faut ... - Pfffff, t'es con, elle est bien bourrée en tout cas ! - Si tu veux filer en douce, c'est quand elle ira se coucher, c'est la dernière ici qui fera a peu près attention à ce qu'on fait ... - T'as peut-être pas tort, je commence à me dire que c'est risqué voir très probable que quelqu'un nous crame. - Tu te dégonfles ? - Euh ... Non, juste je commence a être fatiguée et je vois plus trop où on pourrait se mettre ... - Dans ma voiture ou on marche un peu et on fait ça dehors dans un coin discret ! - Ah ouais ? Je vois que t'as réfléchi  - Je suis chaud bouillant ! - Intéressant, dis-moi tout, comment on fait ? - Ils sont tous torchés, même moi je le suis pas mal d'ailleurs, la plupart sont couchés et ceux qui restent sont dans un tel état qu’ils ne feront pas gaffe d'où on est et qui est encore debout ! Une fois Clara au lit, on file par la porte d'entrée et on se fait du bien un peu plus loin ? - Plus loin dans le sens petit-coin discret ? La voiture est plus une option ? - Bah disons qu'on est a l'étroit dans une bagnole et je suis pas libre de mes mouvements, on va crever de chaud et on peut se faire griller par un con qui irait fumer devant, c'est toi qui disais vouloir être vilaine ce soir et que ça t'excitais le risque d'être surprise ! - On va se les cailler dehors mais tu marques un point, ça rendra cette soirée encore plus inoubliable. - On s'éclipse dès que Clara monte se coucher, faut juste que je trouve une capote avant, je crois que Gab en a dans sa chambre et il est dehors pour l'instant donc je vais aller voir ! - Pourquoi faire ? On en a pas mis la dernière fois et rien a changé ! - T'as pas couché avec des mecs ? - Juste un et on a mis une capote donc y'a qu'avec toi que j'en mets pas car tu couches qu'avec ta meuf depuis des années ! - Sérieux, on refait sans ? - C'est bien meilleur ! - Ouais, c'est clair ...» Si vous avez lu le chapitre précédent, vous savez que je me tapais un mec par semaine a cette période et que je commençais a augmenter la cadence donc j'ai menti en lui disant que j'avais couché qu'avec un garçon néanmoins JAMAIS je n'ai couché avec un seul coup d'un soir sans préservatif. Kévin sait que je prends la pilule et que je ne jouerais ni avec sa sécurité, ni la mienne. Lorsque nous avions couchés ensemble il y'a quatre mois j'avais fait un dépistage suite au regrettable accident qui m'avait servit de déclic et il savait que j’étais clean, que j'obligeais toujours le port du préservatif a mes partenaires hors petit-ami et qu'il était l'exception. Clara et son mec partirent se coucher aux alentours de 4 heures du matin, un pote a nous se la joua pot de colle et je m'impatientais commençant a fatiguée. Ma chatte humide réclamait la queue de Kévin et je ne pouvais plus m'empêcher de penser a Clara qui devait être en train de se faire fourrer délicieusement par son mec sous la couette dans l'intimité d'une chambre rien qu'à eux ! De longues minutes plus tard, on réussit à s'en débarrasser et nous filèrent instantanément par la porte d'entrée en veillant a embarquer les clés pour ne pas nous faire enfermer dehors, on courrait dans la rue trop excités d'avoir enfin réussit a prendre la fuite sans témoins. Il m'attira au fond d'une impasse au croisement du quartier de chez Gab et m'embrassa fougueusement contre la clôture d'une maison. « Je commençais a me dire qu'on y arriverait jamais ! - Quel enfer, j'ai jamais autant attendu pour du sexe ! » Je m'empresse de déboutonner son pantalon et sortir sa queue, elle se fait engloutir par ma bouche immédiatement et je commence a la travailler avec appétit. Il se laisse aller et passe une main dans mes cheveux alors qu'il regarde l'heure sur son portable et que personne n'arrive. La rue est plongée dans l'obscurité, elle est calme, aucune des maisons aux alentours semblent encore éveillés, les fêtards sont absents ou endormis par ici mais je n'y prête pas vraiment attention trop heureuse d'être a quelques rues de chez Gab et nos potes ... J'en ai plus rien a faire si des inconnus nous voient ... On les connaient pas donc on s'enfuira et puis c'est tout ! Kévin me montre qu'il est bientôt 5 heures du matin en plaisantant que nôtre pote bavard aura bien retardée notre évasion, je le suce alors plus fort pour qu'il oublie son portable et de surveiller les alentours, crétin concentre-toi sur nous, on est enfin seuls ! Il agrippe mes cheveux et commence a me baiser la bouche, pas un mot n'a été prononcé mais il semble avoir ressenti et compris le message. Je pince ses couilles du bout des doigts pour lui éviter qu'elle ne frappe mon menton alors qu'il s'en donne a cœur joie avec ma gueule. J'écarte mon string sous ma robe et commence a me frotter le clito tout en lui tenant toujours les couilles de l'autre main et le laissant me défoncer la gorge, je constate que je suis trempée ... Mon meilleur ami est en train de me baiser la bouche en pleine rue à 5 heures du matin à quelques mètres d'où sont tous nos potes pendant que sa meuf dort ... Je me masturbe comme une trainée accroupie alors qu'il insère sans ménagement son sexe dans ma bouche et me réduit a un sex-toy buccal, je ne respire plus et mes jambes flanchent lorsque je me retire tombant sur les fesses. Je reprends mes esprits en regardant la queue de Kévin pleine de salive a peine éclairée par un lampadaire au bout du croisement, il allume le flash de son téléphone et m'aide a me relever, il relève alors totalement ma robe au-dessus de mon nombril, baisse mon string en me plaquant contre la clôture a mon tour sauf que c'est mon visage et mes mains qui sont faces au grillage. Je passe mes doigts entre les mailles rigides de la clôture que j'agrippe alors qu'il me pénètre et entame ses coups de butoirs a l'intérieur de mon antre. J'exprime mon plaisir sans trop de retenue étant en confiance dans cette impasse, je l'ai tellement attendue sa bite, qu'elle en est divine ! Ma chatte l'absorbe pleinement et semble ne plus vouloir la laisser ressortir, je contracte mes muscles pelviens souhaitant resserrer les parois de ma chatte sur sa queue afin de la lui compresser autant que possible pour mieux le sentir, il se régale et me baise comme un lièvre en s'acharnant contre mon petit cul bien tendu ! J'ai le front dans le grillage, mon dos et mes jambes font un angle droit, je cambre et lève mon postérieur qui subit des assauts vifs et puissants, mon string pends entre mes cuisses m'empêchant de trop écartées les jambes me forçant a rester bien étroite, je beugle comme une pute avec un client trop violent ! On devait nous entendre a deux rues d'ici, je pense que nos potes auraient presque pu nous entendre du jardin ... Kévin cracha de longs jets chauds tout au fond de moi avant de se retirer, je resta quelques secondes cramponnée au grillage avant de me redresser et sentir son foutre dégouliner en moi, je me vida sur le trottoir alors qu'il me regardait et cela m'excitait autant que ça me dérangeait, on en avait fait du chemin dans notre amitié ... Je remis mon string, rebaissa ma robe et il me demanda de faire un détour avant de rentrer, je pris la main qu'il me tendait et le suivit. On discuta sur le chemin, il passa un bras par-dessus mon épaule et je me fit la réflexion que je tenais beaucoup a lui. Nous finîmes par arriver dans une sorte de petit parc ou plutôt une énorme parcelle de pelouse entre deux quartiers, rien que de l'herbe avec un sentir de sable/terre devant et rien autour. Il m'expliqua qu'il passait souvent ici en vélo au collège quand ils allaient chez Gab et que ce serait un coin parfait pour le refaire. « Premièrement je suis plus en état, tu m'as démolie la chatte et puis on est parti depuis un moment, faut rentrer maintenant ! - Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer sans que je goûte à tes seins ? - Fallait-y penser avant de me plaquer contre une clôture ! - Allez, c’est toi qui m’a dit que je pourrais avoir cette chatte où et quand je le voulais ce soir, autant de fois que je le souhaitais … - T’en rates pas une, c’est quelque-chose … - Je t'ai baisée comme une salope en pleine rue, maintenant laisse-moi te faire l'amour comme une princesse ! - Qu’est-ce que … - Je vais être doux avec ta petite chatte ce coup-ci, en douceur, comme la dernière-fois ...» Ses paroles s'accompagnent d'une main entre mes cuisses qui frottent mon clitoris à travers mon string qui en voit de toutes les couleurs. Ses mots me renvoient a notre première-fois si fusionnelle, il m’embrasse et arrive a ses fins, je m’incline. Il m'allonge dans l'herbe avec lui, elle est humide à cause du froid de la nuit, c'est désagréable mais ses baisers et ses caresses ne le sont pas. Il baisse les bretelles de ma robe et extirpe ma poitrine hors de mon soutif sans me le retirer, il tète mes seins avec douceur. Il insère par la suite un doigt dans ma chatte visqueuse qui contient encore un peu de son foutre, "arrête c'est dégueu" lui dis-je ... Il retire son doigt en faisant une remarque obscène sur son éjaculation en moi puis déboutonne a nouveau son pantalon pour frotter sa queue contre ma chatte. Il manie son sexe en érection contre mes lèvres le remuant pendant que son gland est écrasé sur mon clito, il attise mon désir et se joue de ma chatte en la faisant réclamer un second round, je mouille et n’attends plus qu’une chose, qu’il entre en moi ... C’est alors qu’il se couche sur moi et me pénètre petit a petit, je serre mes bras autour de lui et émets un soupir de douleur, il me dit que ça va aller alors qu'il va et vient délicatement en moi. Il est doux, il n'a pas menti et me prends avec calme décomposant ses mouvements lentement, je sens sa queue gonflée de désir qui me ramone ... " C'est trop bon, elle est si chaude et visqueuse, j'aime trop ! - Elle est surtout sale et usée ... - J'ai toujours aimé baigner dans mon foutre, remettre ma bite dans une chatte que j'ai remplie ... - Ah ouais ? Bah contente d'apprendre que Laura se fait fourrer à ras bord ... - Hahaha plus depuis longtemps, c'était a nos débuts qu'elle me laissait le refaire plusieurs fois ! - Décidemment, je suis un exutoire pour toi. - T'es la meilleure, ma meilleure amie, mon fantasme et ce soir tu es mon sac a foutre ! Il m'embrasse a pleine bouche en prononçant ses mots et me roule une pelle profonde et ferme alors qu'il accélère la cadence et que ma chatte fatiguée ressuscite, cela ne me fait plus mal mais du bien, il me fait de nouveau gémir comme une salope ... Il relâche ma bouche et me dévore dorénavant le cou, je le laisse me baiser a sa convenance, je suis excitée par la situation sortant encore une fois de mon corps pour voir la scène dans son ensemble ... "Tu peux y-aller plus fort maintenant si tu veux, vide-toi les couilles encore une fois dans ta salope de pote ! - Putain, t'es trop la chienne dont je rêve !" Il s'étale de tout son poids sur moi et me pénètre alors en profondeur, il passe un bras derrière ma nuque pour surélever ma tête et avoir plus d'amplitude dans ses coups de queues. Je lève alors mes jambes et les referme sur lui pour le garder bien contre moi. Il est encore doux la plupart du temps, sa queue frappe parfois fort et profondément, souvent elle glisse lentement en moi et parfois elle se déchaine avec de vifs allers-retours. On s'embrasse tour a tour dans le cou, on se susurre des mots doux ou obscènes, l'instant est aussi beau que pervers, j'ai du mal a réaliser que c'est mon meilleur-ami avec qui je vis de tels instants. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là a jouir dans le creux de l'oreille de l'un et l'autre. Je ne sais pas combien de coups de bites j'ai pris couchée dans l'herbe humide d'un premier janvier. Je ne sais pas a quels animaux en rut nous devions ressembler si vous étiez passés sur ce sentier et aviez surpris deux jeunes en plein acte. Je sais juste la pute que j'étais de jouir d'une telle situation, d'aimer me faire culbutée dehors contre le sol, de faire l'amour habillée en ayant encore ma robe et mes sous-vêtements. Qu'est-ce que c'était bon d'être une salope, de sentir son sperme dégouliner hors de ma chatte alors qu'il me baisait, de me faire souiller ainsi par l'homme d'une autre, ma jouissance n'était pas que charnelle ... Il avait commencé a me baiser, nous étions dans le noir le plus total mais lorsqu'il s'affala sur moi pour reprendre son souffle après avoir éjaculé, le jour commençait à se lever. On se redresse, je replace mon soutif et remets les bretelles de ma robe, son sperme coule déjà dans mon string.  Il range sa queue dans son pantalon, frappe mes fesses et mon dos de la main pour me retirer de l'herbe que j'ai partout et là c'est le drame ... Ma robe noire est foutue, elle est tachée par l'herbe contre laquelle j'ai frottée encore et encore lors de ses multiples va et viens ... Je n'ai qu'une seule tenue et je sais qu'au réveil tout le monde va se demander pourquoi je suis dans cet état ... Je lui demande l'heure qu'il est sur le chemin de la maison de Gab, il me dit qu'il est 6H20. Je décide d'appeler ma mère pour lui demander de venir me chercher, je sais qu'elle se lève habituellement vers 8/9h donc qu’elle ne m’en voudra pas trop ...  Heureusement ma mère décroche et me dit qu'elle arrive, j'ai prétexté ne pas réussir à dormir et vouloir mon lit. On se dit aurevoir devant la porte de chez Gab, il m'embrasse une dernière-fois et on décide de devenir des sex-friends, on se promets de le refaire aux prochaines vacances scolaires quand je reviendrais dans le coin. Il entre a l'intérieur discrètement, me rapporte mon sac et j'attends seule devant la maison que ma mère arrive (on habite pas loin). J'ai réussi a ne pas me montrer de dos pour que ma mère ne voit pas l'état de ma robe, je fonce a la douche pour me nettoyer et découvre que mon string léopard a été mis a rude épreuve, je vous passe les détails mais il était vraiment souillé ... Je fonce au lit et m'endors aux alentours de 7 heures et demi du matin.  A mon réveil vers 16 heures, j'ai de multiples messages de Clara, Gab etc ... qui me demandent pourquoi je n'ai pas dormi sur place. J'explique que je ne me sentais pas bien et que je préférais décuver chez moi donc ma mère est passée me prendre. Je resta au lit quelques minutes à me demander si tout était réellement arrivée, c'est quoi cette nuit de fou ? Je toucha ma chatte et constata qu'elle était bien K.O mais c'est en tombant de nouveau sur ma robe tachée d'herbe et mon string léopard recouvert de taches blanchâtres que je pris la mesure de la salope que j'avais été hier soir ... On s'échangea quelques messages avec Kévin pour savoir si tout allait bien, il m'expliqua n'avoir croisé personne sur la route de la chambre et avoir pioncer jusqu'a 11 heures avec Laura. On se chauffa pas mal sur notre prochaine baise et ni lui, ni moi ne regrettèrent cette nuit qui marquait le début d'une relation à part, une relation qui marquerait la fin de son couple et un tremplin pour nos deux sexualités. Je commença l'année 2017 dans le péché et comme vous le savez avec le chapitre précédent, ce n'était que le début de mes aventures ... 
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Par : le 08/03/24
A chacun de mes pas, le plug enfoncé dans mes fesses me rappelle sa présence invasive, me contraint à la conscience permanente d’être dilatée et occupée. Les pinces, bien serrées sur mes seins et dissimulées sous mon manteau tendent ma poitrine. Elles la sensibilisent au moindre frottement du tissu sur mes tétons nus. La chaîne qui relie les pinces se balade le long de mon bras, dans ma manche, de manière à ce que mon Maître n’ai qu’à simuler de me prendre la main pour intensifier toute la tension que je ressens. Il suffirait qu’il tire un tout petit peu pour m’arracher une plainte ou un gémissement. Je redoute qu’il décide de le faire. Tout comme je redoute que le plug ne tombe, si je devais avoir envie d’éternuer par exemple. Les néons de la grande surface me piquent les yeux et je dois concentrer tous mes efforts pour conserver mon air impassible, masquer le désir insatiable qui m’étreint, passer pour une cliente lambda. Heureusement, l’hypermarché n’est pas bondé en ce début d’après-midi et les clients qui m’effleurent en passant sont plutôt rares. Mon Maître me tire de ma bulle : « Comme je te le disais tout à l’heure, nous allons recevoir des invités ce soir, ainsi que tous les autres soirs de la semaine pendant les sept prochains jours. » Je déglutis, Maître avait effectivement indiqué que nous aurions des invités ce soir, mais j’ignorais que cela allait se répéter pendant toute une semaine. Maître poursuit, toujours aussi calme : « J’ai pensé que le plus simple pour profiter de nos invités serait d’organiser des apéritifs dînatoires. Nous allons prendre ce qu’il faut, et tu t’occuperas de tout préparer une fois rentrés. » Un silence s’installe. Je sais qu’il attend de moi une réponse mais je suis trop nerveuse. Il est vrai que je lui ai exprimé mon désir de voir sa domination se faire plus présente dans notre quotidien, mais je suis tétanisée par la peur que l’on m’entende prononcer ces mots. « Tu as perdu ta langue ? » s’impatiente-t-il. Une vague d’adrénaline me traverse alors que je balbutie : « N… non, pardon… » Son regard se durcit face à ma réaction. Sa main attrape discrètement mais fermement la chaîne que je cachais dans ma manche et tire : « Pardon qui ? » La tension sur mon sein droit est trop grande, la douleur prend le pas sur l’excitation et je gémis sans pouvoir me contrôler. « P…pardon Maître. Cela me semble être une b…bonne idée. » Maître relâche sa prise sur la chaîne ce qui a pour effet de me soutirer un nouveau gémissement. Je regarde frénétiquement partout autour de moi pour m’assurer que personne n’a rien remarqué. Au fond de l’allée, une dame âgée ne nous lâche pas de son regard réprobateur. Je pique un fard et baisse les yeux. Maître lui, lui adresse un signe de tête assorti d’un sourire assuré et poli. La vieille dame retourne à ses courses. En caisse, je range les courses dans les sacs pendant que Maître cherche sa carte bancaire dans son portefeuille. L’hôtesse de caisse me dévisage, je dois être soit cramoisie, soit livide. Si elle savait à quel point ma culotte est inondée… Cette pensée me fait sourire alors que mon égo se gonfle de la satisfaction de mon audace. Elle me tend le ticket et je lui réponds machinalement : « Merci. » Maître se tourne immédiatement vers moi, de manière à ce que je sois la seule à croiser son regard noir. « Merci… qui ? » Ma respiration a un raté alors que ma culotte doit en retenir encore davantage en silence. Je prends un instant pour relancer une inspiration avant de prononcer les mots attendus d’une voix éteinte : « Merci, Madame. » « J’aime mieux ça. » Siffle-t-il avant de reprendre son air poli pour s’adresser lui aussi à la caissière : « Veuillez excuser ma chienne, elle est encore en phase d’éducation ». Silence. La caissière nous regarde alternativement pour tenter de mesurer la situation. Je suis abasourdie et honteuse, mon regard ne quitte plus mes mains qui s’accrochent au ticket de caisse comme à une croix face à l’apparition du diable. Le plug, les pinces, ma culotte détrempée et maintenant ça… Je suis envahie d’une foule d’émotions contradictoires et un vertige m’envahit. Je me retiens discrètement sur le bord du cadis. Un sourire entendu de Maître oriente la caissière vers la supposition d’une simple plaisanterie et nous la laissons là-dessus.
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Par : le 23/03/24
Né en Italie en 1945, Milo Manara est un artiste dont le nom est synonyme de souffre dans l'univers de la bande dessinée. Quatrième d'une fratrie de six, il grandit dans une petite ville italienne, Luson, nichée entre les montagnes et imprégnée d'Histoire, non loin de la frontière autrichienne. C'est un monde où l'art rencontre l'histoire, et où Manara, dès son plus jeune âge, se découvre une passion dévorante pour le neuvième art. Sa rencontre avec la bande dessinée s'effectue dans l'atelier du sculpteur espagnol Berrocal, où les œuvres de Barbarella et Jodelle lui ouvrent les portes d'un monde nouveau. Rapidement, sa vocation se précise et, dès 1968, il finance ses études d'architecture à Venise en publiant ses premières planches, des récits érotiques qui marquent le début d'une carrière qui allait s'avérer exceptionnelle. De Genius à Jolanda, de l'adaptation du Décaméron de Boccace à Le Singe, Manara ne cesse d'explorer et de repousser les limites de son art. En 1978, il lance les aventures de Giuseppe Bergman, personnage emblématique qui traverse des récits à la fois oniriques et profondément humains. Mais c'est en 1983, avec la publication du Déclic, que Manara devient un maître incontesté de la bande dessinée érotique. Cette œuvre, devenue culte, illustre à la perfection l'audace, la sensibilité, et l'élégance de son trait, captivant un public international. Sa collaboration avec Hugo Pratt pour Un été indien, puis El Gaucho, ainsi que ses travaux avec le grand Federico Fellini, témoignent de son incroyable capacité à fusionner les univers, à dialoguer avec les grands esprits de son temps, pour créer des œuvres immortelles. Toujours avide de nouveaux défis, Manara ne s'est pas contenté de régner sur le monde de la bande dessinée érotique. Son talent d'illustrateur s'est exprimé dans de nombreux projets, du diptyque consacré au Caravage à ses collaborations avec Alejandro Jodorowsky pour la série Borgia. Sans oublier sa passion pour la sculpture, illustrée par sa création à l'effigie de Brigitte Bardot. La reconnaissance de son œuvre est mondiale : prix, expositions, et même une monographie, "Sublimer le réel", célébrant cinquante ans de carrière. Mais ce qui frappe le plus chez Manara, c'est sa capacité à rester profondément humain, à toucher à l'universalité à travers l'érotisme, à célébrer la beauté sous toutes ses formes. Milo Manara, avec sa maîtrise incontestée du dessin et sa capacité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, a su aborder les thèmes du fétichisme et du BDSM, de ci delà. Son œuvre, souvent empreinte d'une sensualité érotique et d'une exploration audacieuse des désirs, offre un regard nuancé et artistiquement riche sur ces aspects de la sexualité. Dans les univers créés par Manara, le fétichisme dépasse l'obsession autour d'un objet ou d'une partie du corps. Le fétichisme est souvent là en filigrane, du moins les adeptes savent le trouver dans la manière dont Manara l'intègre comm élément narratif, capable de révéler la complexité des relations et des désirs de ses personnages. Ses illustrations, d'une précision et d'une beauté captivantes, invitent le lecteur à explorer des fantasmes souvent inavoués, rendant le fétichisme non seulement esthétiquement séduisant mais aussi psychologiquement profond. Manara dépeint le fétichisme avec un respect et une délicatesse qui en valorisent l'aspect humain et relationnel, offrant une vision à la fois sensuelle et introspective. Quant au BDSM, il se glisse parfois discrètement dans ses œuvres les plus provocatrices, Manara le traite avec une habileté narrative qui transcende le sensationnel pour sonder les dynamiques de pouvoir, de contrôle et de libération. . Le BDSM, dans l'univers de Manara, est loin d'être un simple motif érotique ; il devient un moyen d'explorer les limites de l'expérience humaine, les frontières entre douleur et plaisir, domination et soumission, toujours avec une élégance graphique et une profondeur narrative. Les œuvres de Manara ne se contentent pas de représenter le fétichisme et le BDSM ; elles invitent à une réflexion sur la nature du désir et sur la recherche de l'épanouissement personnel à travers la découverte de soi et de l'autre. En cela, Manara ne se limite pas à illustrer ces thèmes ; il les intègre dans des récits complexes où la beauté artistique se mêle à une exploration sans jugement des aspects les plus intimes de l'âme humaine. Quarante ans après Le Déclic, Manara regarde son parcours avec une pointe de nostalgie, conscient des changements dans la perception de l'érotisme, mais toujours philosophe. Sa contribution à la bande dessinée ne se limite pas à ses créations ; il a ouvert des chemins, inspiré des générations d'artistes et de lecteurs. Milo Manara, c'est malgré tout une forme de candeur, d'ingénuité, le plaisir de l'art. Dans un monde où les saisons de la liberté semblent parfois incertaines, son œuvre reste un phare, illuminant la beauté éternelle de l'imagination et du désir. Il est plus qu'un artiste ; il est un voyageur entre les mondes de l'éros et du papier, un pont entre les rêves et la réalité. Et son voyage, à travers le neuvième art, continue de nous fasciner, de nous émouvoir, et surtout, de nous inspirer. Quelques albums cultes : L'art de la fessée Noirs desseins Le déclic : l'intégral  
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Par : le 04/04/24
CHAPITRE 8    : LE BULLETIN SCOLAIRE   Un beau matin, Mademoiselle Pinbal téléphona au bureau pour prendre rendez-vous avec Julian, en début d’après-midi insista-t-elle. Cela ne manqua pas de m’intriguer et je me demandais quelle pouvait bien être la cause de sa visite. Elle arriva rayonnante, dans une mini robe de cuir moulante, très sexy. Elle me demanda si tout allait bien et si j’étais contente de mon poste. Son ton et les intonations de sa voix sonnaient étrangement et je fus immédiatement sur la défensive. Julian content de la revoir, l’embrassa devant moi sans aucune retenue et la complimenta sur sa tenue. Je ressentis un petit pincement au cœur de jalousie en les voyant tous deux si proches.   « Je viens pour discuter des résultats scolaires de la petite » expliqua-t-elle. Ainsi c’était pour parler de mon bulletin qu’elle s’était déplacée. Toute cette mise en scène ne présageait rien de bon. « Volontiers, donne-toi la peine d’entrer. Nathalie doit-elle être présente ? » « Bien sûr, elle est directement concernée »   Je les suivis donc dans son bureau. Il ne m’invita pas à m’asseoir et je restais debout dans un coin sentant une sourde angoisse monter en moi. Pourtant je n’étais pas une mauvaise élève même si j’étais une incorrigible bavarde. « Dans l’ensemble les résultats de Nathalie ne sont pas mauvais, pourtant elle a une fâcheuse tendance à ne faire que le strict minimum » commença Mademoiselle. Ils me fixèrent d’un regard dur et je baissais les yeux. « Ce n’est pas de la paresse, mais tout simplement une façon plutôt nonchalante de travailler » poursuivit-elle. « Nathalie, qu’as-tu à répondre à cela ? » questionna-t-il bougon. « J’ai la moyenne générale » dis-je d’une voix faible. « Oui, mais tu peux faire mieux, bien mieux. On va te fixer des objectifs. Plutôt que 11 de moyenne tu vas te donner de la peine pour avoir 14 au prochain trimestre. Cela te paraît-il possible ? » « Je vais essayer » « Voilà qui est raisonnable. Et en entreprise comment se débrouille-t-elle ? » demanda Mademoiselle en se tournant vers mon employeur. Il prit le temps de réfléchir pesant ses mots. « Elle a fait des progrès, elle est intelligente et capable, mais il faut être derrière elle et la stimuler » il sourit en prononçant ses mots. « Donc, en résumé on ne doit pas hésiter à la secouer un peu » ajouta Mademoiselle visiblement ravie de la tournure que prenait la conversation. « C’est cela même et je m’y emploie » « Et bien, je te propose de nous y atteler dès à présent, que penses-tu d’une petite séance d’encouragement ? » « L’idée est excellente, Nathalie prépare toi, je te prie» « Ici ? devant Mademoiselle Pinbal ? » « Oui pourquoi pas ? Cela te gène ? » Je ne répondis pas. Bien sûr que cela me gênait. Je n’avais aucunement envie de me trouver entre les mains de sa maîtresse et d’être corrigée par elle. Mais je n’eus pas le choix. Je dus me déshabiller entièrement sous leurs regards attentifs. Toute guillerette, Mademoiselle annonça qu’elle avait une surprise et elle sortit de son sac le corset acheté dans la boutique de son amie. Me faisant signe de me tourner elle entreprit de me l’ajuster. Serrant de toutes ses forces elle comprima ma taille et fit ressortir mes formes. Ils me firent marcher et poser ainsi affublée prolongeant à l’envie mon supplice. Julian eut l’air ravit. Puis Mademoiselle, soudain impatiente, demanda la permission de me fouetter et il sortit de son tiroir martinet, cravache et fouets, lui laissant le choix de l’instrument. Après avoir longtemps hésité, elle sélectionna un fouet long. Elle proposa de me bâillonner afin de ne pas être importunée par mes cris. Je sus à ce moment que la correction allait être sévère. Fouillant parmi ses affaires il prit une boule de caoutchouc et me l’introduisit dans la bouche m’obligeant ainsi à la garder exagérément ouverte. Il fixa soigneusement une sangle autour de ma tête, m’empêchant de la recracher. Puis elle me demanda de garder mes mains sur la tête, m’interdisant de les bouger sous peine d’être attachée très inconfortablement. J’obéis aussitôt. Elle commença par me taquiner l’épiderme avec son fouet, des petits coups secs à peine appuyés, puis lorsque je fus bien échauffée, elle me fouetta sur tout le corps, méthodiquement avec un plaisir non dissimulé. Des coups bien ajustés et bien dosés qui marquèrent ma chair et afin de bien me rosir des deux côtés elle me fit me présenter de face et de dos, alternativement. J’avais acquis une certaine habitude des coups et je résistais relativement bien aux punitions infligées par mon Maître, mais elle connaissait bien mieux que Julian les endroits sensibles du corps féminin et elle les martyrisait implacablement. Incontestablement elle aimait fouetter mais au delà de la douleur ses coups avaient aussi pour but de me rabaisser et de me faire sentir sa supériorité. Bâillonnée, je ne pouvais qu’endurer et des larmes se mirent à couler de mes yeux. Sans s’émouvoir elle continua à me flageller et me poussa dans mes derniers retranchements, atteignant mes limites, dosant ma souffrance de manière implacable. Visiblement ce spectacle excitait Julian au plus haut point et lorsqu’elle s’en aperçut, elle m’abandonna pour l’enlacer fougueusement. Ils se caressèrent devant moi sans plus me prêter la moindre attention. Je n’étais qu’un bel objet décoratif exposé devant eux dans l’attente d’être utilisé. Ils firent l’amour devant moi sans aucune gêne et elle acheva de m’humilier en jouissant dans ses bras sans retenue. Lorsqu’ils eurent terminé Mademoiselle sembla soudain se rappeler de ma présence. « Prend elle son pied facilement ? » demanda-t-elle d’un air intéressé? Cette sollicitude ne présageait rien de bon pour moi. « Oui assez, elle aime être baisée » Sorti de la bouche de mon amant ce mot vulgaire m’atteignit en plein cœur et me ravala au rang de simple objet sexuel. J‘en souffris bien plus sûrement que de tous les tourments infligés. « Et bien nous allons voir, as-tu toujours ce fameux god ceinture ? » Fouillant un tiroir Julian lui remit l’objet en question. J’ouvris de grands yeux effarés. Il s’agissait d’un god d’une longueur impressionnante et elle se le fixa autour de sa taille. Ce n’était pas possible qu’elle me pénètre avec cet instrument il allait littéralement me défoncer. Elle feignit de pas remarquer ma peu. Je dus m’allonger sur le bureau, la tête coincée entre deux dossiers. Puis écartant mes cuisses au maximum elle me pénétra d’un coup de rein puissant. Je criais sous l’assaut essayant d’échapper à son étreinte. Mais elle me tenait fermement s’agrippant à mes seins et elle me fourragea ainsi, me pénétrant profondément et sauvagement. J’étais bien résolue à ne pas prendre de plaisir. Ne pas lui donner cette satisfaction. Inconsciemment, je ne voulais surtout pas qu’elle détienne ce pouvoir sur moi sachant bien que je serais à jamais sa débitrice. Mais elle ne fut pas dupe de mon apparente froideur et piquée au vif par ma résistance, elle redoubla d’efforts me besognant jusqu’à ce que la jouissance arrive. Ce fut un combat inégal, qui poussa ma déchéance jusqu’à mon total abandon et qui déclencha un plaisir étrange, non désiré à peine esquissé. Mais mes yeux me trahirent et elle y lut ma rédition. Elle se releva triomphante et fière de sa victoire. M’ôtant mon bâillon, je dus la remercier du plaisir qu’elle avait daigné me procurer et j’eus beaucoup de mal à sortir ces mots de ma bouche. Puis elle partit rapidement après un dernier regard compatissant, me laissant seule avec Julian. J’en voulais à Julian et je lui fis ostensiblement la tête. Il eut beau essayer de m’amadouer, je ne voulus rien savoir. Je sais être têtue. Dépité il m’abandonna alors, et sortit faire un tour me permettant de me rhabiller, tout en m’interdisant d’ôter mon corset.
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Par : le 15/04/24
Récit qui m’a été envoyé par une coquine du nom de S. il y a quelque temps. Bonne lecture. Monsieugigi.   J’étais seule dans mon bureau, tous mes collègues étaient partis. La journée avait été longue, je n’avais pas encore fini tout mon travail mais j’avais une petite baisse de motivation. Profitant de ma solitude, je me mis à surfer sur le net à la recherche de sites ayant attrait à un de mes plaisirs secret favoris … la fessée. Les sites défilaient, les images aussi ainsi que quelques vidéos. Lentement, une envie me pris, une envie que j’aurais dû refreiner, déjà que j’allais sur des sites peu conseillés au boulot … l’envie de me caresser. Ma main droite descendit lentement vers mon entre-jambe, entra dans mon pantalon et se posa sur mon sexe recouvert de coton. Le frottement léger fit petit à petit son effet. Je m’abandonnais à la caresse, mon écran d’ordinateur affichant l’image d’une jeune fille nue, les fesses rouges, au coin, tenant l’instrument qui venait de lui chauffer le derrière. Trop absorbée, je n’entendis pas la porte du bureau s’ouvrir. Mon chef n’était pas encore parti et venait me voir pour discuter de mon projet. Il me surprit donc, une main dans mon pantalon, mon écran affichant une image pornographique. ” – Mais S. ! qu’est-ce que vous faites ! Vous n’avez pas honte ! Arrêtez tout de suite !” Le retour à la réalité fut brutal, je m’arrangeais rapidement et rouge je baissais la tête pour ne pas croiser son regard. Je bredouillais ” – Euh …. Je … euh ... Je suis désolée … ce n’est pas … euh – ça suffit S., je crois que vous ne vous rendez pas compte de ce que vous avez fait ! Dans mon bureau immédiatement.” Je me levais, les joues toujours rouges et brulantes et le suivit jusqu’à son bureau. Plus le bureau se rapprochait, plus mon estomac se nouait. J’entrai dans bureau, il referma la porte derrière moi. Le bruit de la porte qui claque et de la serrure qui joue me fit sursauter. Il fit le tour de son bureau et se posa derrière. Je regardai mes chaussures, mes fesses me picotaient bizarrement. Mon chef me fixa durement et dit : ” – S., ce que vous avez fait est inqualifiable ! C’est honteux ! Vous vous êtes comportée comme une petite fille pas sage ! Et vous méritez d’être punie aussi comme une petite fille pas sage ! Savez-vous comment on punit une petite fille pas sage dans votre genre ?” Je restais silencieuse, j’avais trop honte pour parler. “- Hé bien S. vous avez perdu votre langue ! vous qui êtes si bavarde d’habitude ! allons j’attends ! Répondez-moi voyons ! je vous déconseille de me faire attendre ” Je déglutis difficilement, ma situation n’était pas très bonne et je savais que je ne devais pas la rendre pire. Je bégayai ” – je … je ... Euh … une … – allons, je ne comprends rien à ce que vous dites, articulez S. ! et ne faites pas celle qui ne sait pas, d’après ce que j’ai vu vous êtes bien au courant – une … une fe…. Une fessée … déculottée Monsieur – Et bien ça a été dur ! oui tout à fait UNE FESSEE DECULOTTEE ! c’est ce que vous méritez pour avoir eu un comportement aussi honteux sur votre lieu de travail. Allons venez ici” Il s’assit sur son fauteuil et l’orienta de façon à avoir de la place devant lui. Il tapota ces genoux. Lentement je fis le tour de son bureau et me mise devant lui. Je lui lançai un regard suppliant mais il me renvoya son regard dur. Alors lentement je me penchais pour m’allonger en travers de ces genoux. Je sentis sa main se poser sur le bas de mon dos tandis que son autre main prenait quelque chose sur son bureau. L’instant d’après 4 lignes de feu s’abattirent sur mes fesses encore habillées. Bien qu’amorti les coups me firent pousser de petits cris “- Il me semblait vous avoir entendu parler de fessée DECULOTTEE vilaine fille ! allez mettez-vous en tenue et plus vite que ça ! Je veux voir tout à vos chevilles ! et vite sinon … ” Je me relevais rapidement et déboutonnai mon jean qui dégringola à mes chevilles. Mes mains sur l’élastique de ma petite culotte de coton blanc, j’hésitais. WHACK WHACK, la règle en bois qui frappa me fesse trancha mon dilemme. Je baissai ma culotte aux chevilles. ” – Donnez-la-moi plutôt S., j’aimerai vérifier quelque chose” La mort dans l’âme je m’exécutai. Mon jean trainait par terre alors que je lui tendais ma petite culotte. J’étais à présent à moitié nue devant mon chef, mes mains cachant mon intimité, le visage rouge baissé vers le sol, mon postérieur légèrement rosé. Il prit ma culotte et l’examina à la lumière de sa lampe de bureau. ” – Vos mains derrière votre tête jeune fille” J’obéis. Il termina son examen et posa ma culotte sur son bureau. ” – Vous n’êtes qu’une sale gamine vous savez, vous avez souillé votre petite culotte ! c’est inacceptable ! vous allez être sévèrement fessée pour cela ! allez sur mes genoux immédiatement ! J’obéis et je me retrouvais allongée à moitié nue sur les genoux de mon chef, ma culotte posée sur son bureau. Mes fesses étaient bien tendues et offertes à son courroux. Je sentis sa main se poser sur le milieu de mon postérieur. ” – Vous savez que vous l’avez méritée S., maintenant demandez la ! ” Je déglutis et dit : ” – S’il vous plait Monsieur, j’ai été une vilaine fille, punissez-moi, fessez-moi ! ” – Mais bien évidemment ” Une avalanche de claques s’abattit sur mon fessier. Mon chef avait de la poigne et une large main, un vrai battoir. Il frappait avec une haute fréquence, en alternant à gauche, au milieu à droite. La chaleur qui envahit mes fesses fut rapidement peu supportable et je me débattis et gémit. Mais son autre main me maintenait fermement sur ses genoux. La fessée dura un temps que je ne pus déterminer. Lorsque mon chef s’arrêta, un intense feu brulait mes fesses et je sanglotais. Il me saisit par le bras et me remit debout. Il me fit me tourner pour contempler son œuvre puis me remit fasse à lui. ” – Très bien S., j’espère que cela vous servira de leçon, vous le saviez pourtant qu’il est interdit de surfer sur des sites pornographiques et surtout de vous masturber au travail ! J’espère qu’à l’avenir vous vous rappellerez ce qui arrive aux vilaines filles qui désobéissent ! ” En sanglotant je répondis ” – sniff …. Oui … sniff ... Monsieur …. Sniff je vous le …. Promets – bonne fille mais cela ne suffit pas, j’ai bien envie de vraiment faire rentrer le message – oh non … snif … je vous en prie …. J’ai compris la leçon ” dis-je alors qu’il se levait de son siège, me prenant par le bras. Il me fit contourner son bureau et me fit mettre mes mains sur celui-ci. ” – Ecartez vos jambes vilaine fille ” J’obéis, il saisit sa règle en bois, se posta derrière moi, une main toujours sur le bas de mon dos ” – Je vais vous donner 6 coups de règle, entre chacun je veux vous entendre dire que vous ne vous masturberez plus devant des sites pornographiques au travail. Vous avez compris S. ? – oui Monsieur, c’est promis je ne le ferai plus … hum”   Je sentis sa règle froide se poser sur mon cul tout chaud puis s’en éloigner. Je serrais les fesses en attendant l’impact. Ouche ! le coup fut dur, mes fesses déjà chaudes et endolories étaient soumises au martyr. Je criai sous le coup puis entre mes sanglots je répétai ce qu’il m’avait demandé de dire. 5 fois encore la règle s’abattit, la douleur étant de plus en plus dure. Enfin le 6éme et dernière coup. Il posa sa règle et je sentis sa main sur mes fesses. Elle descendit lentement vers mon entre-jambe. Sanglotant, je ne dis rien. Sa main se posa sur mon sexe un instant et se retira. ” – hé bien on dirait que cela ne vous a pas laissée de marbre … hum je devrais peut-être … – non je vous en prie ! non ne me fessez plus Monsieur ! je vous assure j’ai compris ma leçon – il semblerait oui ! et bien pour terminer vous allez au coin avec vos mains sur votre tête vilaine fille pendant 15 minutes. Cela vous fera réfléchir ensuite vous pourrez partir. Je m’exécutai, toujours en sanglotant. Ces 15 minutes me parurent durer une éternité. A la fin, mon chef me dit que je pouvais me revêtir et partir. Lorsque je tentais de reprendre ma culotte, il me dit que je viendrais la récupérer demain soir à la fin de la journée si et seulement si je ne m’étais pas mal comportée. Je dus donc rentrer chez moi sans culotte, le tissu de mon jean plaqué directement sur mes fesses chaudes. En chemin, je me jurai que jamais on ne m’y reprendrait ! Ou pas…
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Par : le 27/04/24
Je ne comprends pas pourquoi, je ne comprends pas comment. Une rencontre Tinder, quelques échanges et c'est arrivé. Je l'invite à venir chez moi. Sans même le connaître, sans même l'avoir vu ailleurs qu'en photo. Je ne connais pas son prénom, je ne sais pas si j'en ai envie. J'ai peur que son pseudo se rapproche de son prénom, auquel cas je ne pourrai que fuir. S'il avait le même prénom que toi ! Je ne veux pas savoir. Peur et excitation se mêlent, s'infusent dans mon esprit, dans mon corps. Cette nuit là, mon sommeil est agité. Il doit venir cet après midi. Le réveil est empreint d'une grosse montée de stress. Je veux tout arrêter ! Avant qu'il ne soit trop tard. J'ai l'intuition qu'il va se passer quelque chose d'irremediable. Suis-je en danger? Suis-je complètement folle pour oser faire une chose pareille? Jouer le rôle d'une soumise pendant 1h. Et s'il me viole? Me fait mal, me frappe? Si je ne revoyais jamais mes enfants ? Je dois tout annuler. Je m'apprête à le faire, mais cette part intuitive m'en dissuade, me dit d'avoir confiance, que tout est bien. Habituée à l'écouter je me recentre dans le coeur, demande protection et je prie ainsi dans la chaleur de ma douche pour me redonner du courage. Show Time! Il arrive. Je lui ouvre. Je suis pétrifiée. Pourtant, tout de suite, son regard me rassure, sa voix aussi, mais je suis figée sur place, je ne peux plus parler, plus bouger. Il m'embrasse. Il sent bon, une odeur que je connais, qui me plonge dans ma mémoire sans que j'arrive à en toucher le souvenir. Il me caresse, vérifie que je ne porte pas de sous vêtements comme il l'avait demandé. Nous nous dirigeons vers ma chambre, je passe devant lui mais il attrape mes cheveux, me tire vers lui et m'embrasse à nouveau. Il passe sa main sous ma robe, vérifie que je sois "libre et accessible" comme il me l'a demandé. Il fouille mon intimité avec ses doigts. Le plaisir est instantané. Pour autant je ne suis toujours pas moi-même. Moi qui contrôle, moi l'égale des hommes, indépendante et autonome. Qui suis-je à cet instant ? Dans ma chambre il m'intime de m'agenouiller, continue de m'embrasser. Il sait que j'ai peur, il est doux, précautionneux, attentif à mes ressentis. Il ôte ma robe et place mes mains derrière ma tête. C'est à ce moment là je pense que le point de non retour s'est amorcé. Il l'a fait. Il m'a installée dans une position de soumission. Doucement il continue de m'embrasser, masse mes seins puis pince les tetons. Et cela continue ainsi, lui me caressant avec ses doigts, les introduisant dans mon corps qui réagit à chaque mouvement. Je veux garder la position mais je sens tout mon corps qui s'effondre sur lui même. Je lutte, je résiste, mais le plaisir est intense. Le plaisir et autre chose, je ne sais pas exactement quoi. Cette séance est longue, agréable, il m'autorise à m'asseoir sur les talons. Je ne sais plus, j'ai perdu le fil du temps et des évènements. Je me souviens être allongée sur le dos, lui assis sur moi, enserrant ma gorge avec ses mains, posant mon bras sur le sien pour que je gère la pression. Il réagit à la moindre contraction de mes doigts sur son bras. J'ai l'impression qu'il lit dans mon regard, sait sans que j'ai besoin de parler. Cette fluidité est incroyable. Je n'ai rien à faire ou à dire pour être comprise. C'est tellement bon. Puis il me retourne sur le ventre, glisse ses doigts dans mon sexe, puis en introduit un dans mon cul. 1ere claque sur ma fesse. Il recommence, s'assure que j'aime ça et continue. Doux et violent, mélange de plaisir et douleur. Quand il a fini, il me remet sur le dos, allongée contre lui et me prend dans ses bras. J'ai alors l'impression que cet homme ne me fera jamais de mal. Que je peux avoir une totale confiance en lui. Nous finissons moi à genoux, lui dans ma bouche. Il prend son plaisir ainsi, bien profondément dans ma gorge. Puis à nouveau il m'intime de m'allonger et me prend dans ses bras. Ainsi en sécurité dans les bras de cet homme que je ne connais pas et qui vient de faire de moi sa soumise, je glisse dans un état second.
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Par : le 16/10/13
Mon amour, ce texte décrit mes désirs, mon ressenti et ma vision du couple comme je souhaiterai le construire et le vivre avec vous. Ce que je vais écrire plus bas ne sort pas comme par magie d’un chapeau, c’est bien de notre histoire d’amour passée et présente que ce texte est possible aujourd’hui. Les sentiments que je ressens pour vous dépassent l’amour entre un homme et une femme, entre un mari et son épouse. Je me sens bien plus que ça,je vous sens bien plus que ça. J’ai envie et besoin de donner bien plus que cela. Depuis plus de treize ans, vous me faites découvrir et réfléchir sur le monde BDSM. Nous pratiquons souvent avec des jeux et parlons beaucoup de la philosophie BDSM et à chaque fois que je comprends un peu plus ou simplement mieux cette philosophie ainsi que votre vision, je trouve un endroit où je me sens bien, un endroit où je trouve un équilibre où je me sens vivante et où je prends beaucoup de plaisir. Je me découvre, je me comprends mieux. Je me souviens quand j’étais toute jeune, mon rêve, mon fantasme qui revenait chaque jour était celui ci : «j’ étais retenue prisonnière dans une tour, comme un donjon, par un homme fort et puissant et j’étais à sa disposition, corps et âme.» Ce rêve m’a poursuivi pendant longtemps et je m’y réfugiais à chaque fois que j’avais besoin de réconfort ou de sécurité. Malgré mon état de captivité, j’aimais cet homme, car il était pour moi mon protecteur. J’étais sa soumise et j’y trouvais là une magnifique place. Aujourd’hui, je réalise que cet homme c’est vous. Je l’ai compris grâce à tous nos échanges. Depuis bientôt vingt ans, sans jamais vraiment poser les mots, vous agissez comme mon protecteur, comme une lumière vers laquelle je me tourne quand j’ai peur, quand je me sens perdue. Je réalise qu’au niveau de mon corps ainsi que de mon esprit et dans tous les domaines de ma vie, je suis épanouie et heureuse seulement quand je ressens votre présence physique ou mentale. Présence pleine de respect et d’amour, qui m’aide et me permet d’avancer dans ma vie. Comme dans mon rêve de jeune fille, m’imaginer être votre soumise, être à votre disposition, vous avoir comme Maître c’est bien cela que je souhaite plus que tout au monde. Alors aujourd’hui, je souhaite enfin poser ces mots pour vous décrire ma volonté d’engagement et affirmer mon consentement pour vivre avec vous une relation BDSM au quotidien afin qu’il nous permette d’avancer ensemble dans la même direction avec toujours cette ouverture vers d’autres possibles … Oui depuis des années, je prends mon plaisir quand vous me dominez, que ce soit par l’intellect ou par le sexuel. Oui depuis des années, je prends mon plaisir quand je m’offre à vous que ce soit par l’intellect ou par le sexuel avec toute ma confiance et mon amour. Je souhaite que vous me preniez comme esclave d’amour, pour cela je vais décrire mes objectifs et mes envies pour que vous puissiez connaître le fond de mes pensées et ainsi accepter devenir mon Maître officiellement. Voici mes objectifs et mes envies : J’ai besoin et envie que vous exerciez votre autorité sur moi en tous lieux et à tous moments pour utiliser mon corps et mon esprit de quelque manière que ce soit. Pour cela, je serai totalement à votre disposition, ce qui implique que j’accepte les règles de soumission et d’obéissance qu’impose ma condition; que mon seul devoir sera d’obéir, de vous servir et de vous satisfaire ; que je serai punie pour tout manquement. Je souhaite que vous choisissiez mes vêtements que je porterai avec fierté devant toute personne. J’aime ressentir la douleur quand c’est vous qui me la donnez et je vous demande que notre relation se poursuive et se développe dans une pratique sadomasochiste. Cette douleur, vous serez le seul à savoir et à décider de son intensité, de sa nature et de la méthode employée pour me la faire vivre. J’ai besoin d’aller dans mes limites pour me sentir vivante et je vous donne toute ma confiance pour me conduire sur cette route. J’aime le bondage et tous autres moyens de contraintes et je souhaite me laisser totalement entraver. J’aime également porter des traces ou des marques sur mon corps me rappelant que je vous appartiens. Chaque marque sur ma peau est une preuve que je vous appartiens et une preuve d’amour que je reçois qui me remplit de joie. De plus, je serai fière de les porter afin de les montrer pour que tout le monde sache que je suis votre soumise. J’aime l’humiliation quand elle sert à me rappeler ma condition de soumise et j’espère que vous continuerez à trouver de nouvelles situations ainsi qu’à me surprendre. Je souhaite laisser mon corps à tout homme ou femme que vous aurez choisi, pour vous prouver mon niveau d’abandon pour vous. Je sais que si vous décidez de me prêter, vous le ferez pour votre plaisir, mais je n’ai aucun doute que votre démarche sera de me permettre de me dépasser et de trouver un bonheur encore plus grand en dépassant mes limites. Encore une fois la confiance que j’ai en vous est au moins aussi grande que l’amour que j’ai pour vous. Je sais que de vivre notre relation avec une autre soumise vous tient à coeur depuis bien longtemps. Il y a eu bien souvent des malentendus dans le passé. Aujourd’hui j’ai assez confiance en vous, confiance en moi, mais également en nous pour vous dire que j’aimerai que notre relation BDSM évolue dans cette voie. Ce serait pour moi la preuve ultime que mon amour est le plus grand, le plus fort et le plus beau et que mon appartenance pour vous est sans limites. Arriver à repousser mes limites sur cette voix serait pour moi la plus belle preuve de mon lâcher-prise et la plus belle preuve de mon amour pour vous. Car l’essentiel pour moi, c’est vous et notre amour. Voici mon rêve exposé et pour le réaliser j’ai besoin de vous, j’ai besoin d’un Maître qui me conduira à ce lâcher-prise que je désire tant. Un Maître qui saura repousser mes limites en toute sécurité, je n’ai pas de doute sur votre amour, sur votre écoute et votre respect pour moi. Je réalise chaque jour un peu plus la chance de vous avoir rencontré. Je me donne à vous avec mon corps et mon esprit pour que chacun de nous trouve cette part de soi, totalement libérée, pour accéder à une conscience toujours plus grande.
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Par : le 30/11/14
Maitre m'avait dit, vient vendredi soir à 20h pour recevoir 50 coups de fouet minimum sur les fesses. A la lecture du SMS le mercredi, j'en jubilais d'avance et avais hâte d'y être. A mon arrivée chez lui, je constate qu il a changé la grande table de la salle à manger de sens. Dessus je vois une couverture rouge pliée en 2 et des bouts de baguettes et d' instruments qui dépassent. Il me dit, déshabille-toi et installe-toi debout au bout de la table. Pendant que j’enlève ma jupe, mon chemisier, mon soutien-gorge et mes bottes, il déplit la couverture. Puis, il me dit de me pencher en avant sur la table, les bras allongés devant moi. Il prend des cordes et m'attachent les poignets ensemble, puis à 2 pieds de la table. J'ai les bras bloqués. Je vois les instruments "de torture" posés à l'autre bout de la table devant moi : un martinet en cuir, 2 badines, 1 cravache, 2 fouets de dressage. Il les enlève tous de la table et les pose sur une chaise à ma gauche. Je regarde le mur devant moi et attends le premier coup qui ne tarde pas à arriver. Il a pris 1 des 2 badines, la plus fine et m'en donne quelques coups sur les fesses, les hanches de manière assez appuyée. Puis il me dit d'embrasser le bout de la badine et compte après chaque baiser. Ce sera 20 coups de badine. Il se repositionne derrière moi à ma gauche et commence à me frapper les fesses , les hanches et le bas du dos sans ménagement. Je suis assez surprise de l'intensité des coups dès le départ et pousse un "Oh" de douleur et respire très fort, gémit , grimace, gigote les jambes. Il s'arrête et ma respiration redevient normale. Il pose la badine sur la table devant moi, se retourne et prend alors un des 2 fouets de dressage. Le manège recommence, je dois embrasser une des extrémités du fouet; ce sera 30 coups. Il se remet en place à sa manière assez nonchalante et calme qui est assez impressionnante. Il me demande si je suis prête pour la suite de sa voix devenue sourde. Je réponds "oui Monsieur". Le fouet s'abat alors de façon assez régulière sur mes fesses, mes hanches, le derrière de mes cuisses, puis plus régulièrement et plus fortement. Au bout de quelques coups, je ne peux pas m'empêcher de gémir très fort, ma respiration s'accélère amplement, je pousse alors des petits cris, puis des cris plus forts. Je me concentre pour ne pas crier plus fort. Je gigote dans tous les sens, les cordes sur mes poignets se détendent tellement je tire fort dessus. Je sens mes fesses me chauffer, me brûler, la douleur est intense, mais m'apporte un bien-être physique en même temps, difficile à expliquer. Maitre me laisse quelques instants de répit afin que je reprenne mes esprits et mon calme et il s'empare le la grosse badine en bambou de son jardin. Le rituel des baisers reprend et j'embrasse 10 fois la badine. Ce sera donc 10 coups de badine. Le ballet des coups reprend, sensation différente, coups moins cinglants que le fouet et plus supportable, même si ma peau est déjà cuisante. Je n'en peux plus, mais pourtant, j'ai encore envie que cette douleur me vrille les fesses, que cette douleur étrange s'empare de ma peau et que ce bien-être m'envahisse de nouveau. Maitre pose la badine près des autres instruments sur la table et s'empare du martinet en cuir. Il le pose devant moi, me dit de l'embrasser. Je pose 10 baisers sur les brins du martinet. Maitre me dit que ce n'est pas suffisant et double le nombre. Il me donne donc 20 coups sur les fesses avec le martinet, puis le pose sur la table avec le reste. Il me demande comment je me sens et si je veux une autre série de coups de fouet de dressage. Je dis oui Monsieur. Il me précise alors que s'il me frappe ce sera 10 coups très, très forts et me demande si je serais capable de les supporter. je réponds oui après un instant de réflexion. Mais il me dit non, ce serait trop, au vu de mon hésitation et parce qu'il juge que c'est suffisant pour ce soir. Maitre m'enlève les cordes qui tiennent mes poignets, me prodigue un geste de tendresse en me caressant les cheveux et me dit de me retourner. Il m'attache les poignets ensuite dans le dos avec la corde et me dit de bien écarter mes jambes. Je suis debout , mes fesses brûlantes appuyées à la table. Il me donne des claques sur les seins , puis commence à me fouetter les seins avec le martinet, puis la chatte et l'intérieur des cuisses. Puis il stoppe et prend la cravache. Il vise mes tétons sensibles, frappe sur chaque sein sans s'arrêter. Je gigote beaucoup, en soufflant très fort, car la douleur est intense. Enfin, il s'arrête, me caresse légèrement les seins et me détache en me demandant comment je vais et en me prenant dans ses bras..........
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Par : le 24/03/15
Flammèche "C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière." La Nuit est noire et dissimule le désert de pierre poudreuse qui nous entoure. De hautes roches déchirées cernent ce petit nid de rocaille qui nous isole presque de l'espace infini. La terre desséchée vole sous mes pieds nus. Une seule fenêtre, noire sur fond noir, s'ouvre vers le ciel; entre les murailles. Dévoile un pan de nuit piqueté d'étoiles. L'obscurité pénètre mon esprit et lui prête la couleur de sa beauté. Elle s'y déploie dans un glissement très doux. Elle le rehausse d'une fleur vénéneuse. Je suis ensevelie dans la Nuit, voilée: vierge de tout regard, drapée de ses tendres caresses, habillée de ses peurs. Des peurs qu'elle inspire. Mon esprit épouse la nuit. Le creux de roche où tu m'as guidée palpite sous la plante de mes pieds. La pulpe de mes doigts s'attarde sur le grain de la pierre. Elle vibre. Elle me communique sa fraîcheur. L'écorce austère, minérale et rugueuse pulse sa vie létale sous mes paumes. J'offre à la paroi un peu de ma sueur. Mon esprit pérenne devient pierre. Tu m'appelles près du foyer. Devant le cercle noirci je m'agenouille. Le Feu me comble et je ne veux rien lui refuser. Odeur de cendre et de terre consumée. L'amertume goutte dans ma gorge. Une gaieté sombre se lève en moi. – Brise légère – Mon regard brûlant – audace – se rive à ton corps qu'il transperce, tandis que ma tête docile s'incline. Tu ne peux pas voir ces deux points de lumière qui défient tes prunelles obsidiennes. Mes mains pétrissent l'argile. Tu ne peux voir ces points de lumière mais tu les devines. Tu prépares le feu ; tu arpentes le cercle. Des crissements me parviennent, furtifs, quand le gravier roule sous tes pas. Ta présence invisible fait frémir ma nuque offerte ; mais je ne bouge pas. Une étincelle. La première flammèche sur ma peau. Puis le Silence, l'obscurité, à nouveau. L'attente. Avec pour compagne cette douleur sur mon épaule, cette lueur qui irradie. Et dans laquelle je me résorbe. _______________________________ Tu tournes autour de moi et tes pas martèlent la Terre. Le vent prend son essor : souffle pur qui m'atteint à l'aube de la cuisse, ricoche sur la main. Reflux de ta lumière. L'encre carmine coule contre mes reins. – Silence – Une poignée d'étincelles constelle le corps lisse. La chair vibre, le corps chante. La Nuit s'adoucit de ce feu qui s'élève. Sa noirceur par intermittence est ponctuée d'éclairs. Et comme tu recules, comme le vent s'arrête. Et soudain tu t'approches, ton souffle félin, sur mon omoplate, gauche. Un feulement douceâtre. Ma confiance se froisse, lors je sens tes sens aux aguets de mes craintes. Tes mains capturent mes phalanges et m'apprennent mon dos. Tu déchiffres les lettres d'or que tu y as inscrites. Sur la toile de mes reins, l'écriture, fine, abstruse, s'égaie en fins faisceaux. Que dévorent tes doigts. Tes ongles s'enfoncent dans l'intimité de la chair qui se noie. Mes mains agrippent la terre. Dans mon corps, loin, à l'intérieur, dans la citadelle d'albâtre où déclot l'écarlate, la flammèche a touché une tourbe fertile. Une possibilité de brasier qui attendait ta venue, et ton esprit – subtil – pour fouetter son désir. Le feu se communique. Au creuset du Désert, une langueur, une langue, qui lèche et me bouleverse. Mes pensées se dispersent au flou de tes caresses. Sur la courbe du sein roule une larme d'amour. _______________________________
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Par : le 07/11/19
Une pénitence assumée... Le paquet arriva par la poste. Cet envoi apparamment anonyme la troubla plus qu'elle ne l'aurait pensée. L'expéditeur, lui envoyait ainsi les ordres qu'elle s'était engagée à respecter... Novice dans cet univers si subtil, elle doutait de tout et d’elle-même surtout… Mariée avec un époux qui n’aurait pas compris malgré quelques audaces qu’elle avait proposées… Heureusement personne n'était au courant de l'arrivée du colis lui évitant ainsi quelques questions curieuses qui l'auraient embarrassées. ELLE attendit d'être seule, le soir, pour découvrir le contenu. Une robe légère, noire, sans ceinture, ample au niveau des hanches accompagnée d'une paire de bas vaporeux gris clair seraient donc la tenue vestimentaire qu'elle devrait porter pour se rendre à la séance. Elle savait n'avoir droit à rien d'autre... S'imaginer marchant dans la rue, nue sous cette robe si légère lui procura une délicieuse mais angoissante bouffée de chaleur. Son cœur battait très fort. Le doute était là mais il n'était pas question de renoncer. C'est elle qui le voulait. Elle méritait ce châtiment qu'en fait elle attendait depuis tellement longtemps. Était-elle maso...? Sûrement, en s'imposant à elle-même une punition qu'elle voulait brûlante. Elle se voulait pénitente, responsable d’elle ne savait quels pêchés mais, ils étaient sûrement si nombreux qu'elle méritait cette sanction. Son corps entier craignait la douleur et pourtant il lui fallait souffrir, elle savait que ce serait un plaisir... Elle voulait être le jouet asservi à ce partenaire qui avait su la comprendre. Elle se jugeait impure. Pour lui, elle allait l'être, justifiant cette fessée qui pourrait l'absoudre. Ses reproches étaient simples mais tellement sources de culpabilités. Elle se savait injuste avec les hommes qui l'aimaient. Leur tendresse lui paraissait être de la faiblesse. Alors, elle les manipulait, s'en voulait mais recommençait. Elle n'était troublée que par ceux qui ne voyaient en elle qu'un joli corps aux qualités sensuelles insatiables dont ils aimaient savourer les largesses. Elle voulait expier cette bassesse pour certains et cet asservissement à d'autres tout en sachant qu'elle ne pouvait s'en passer. Cette incohérence, elle devait en souffrir car elle savait qu'elle y trouverait du plaisir... Encore une raison justifiant la sanction comme l'auraient confirmé ces sclérosants préceptes religieux qui l'avaient tant bridées. ------- C'était le jour... Ce soir précisément...! Un sms strict reçu sur son téléphone, lui indiquait l'heure, le lieu et rappelait qu'elle ne devait porter que ce qui était dans le colis. Ce message reçu à son bureau, lui fit l'effet d'une bombe incendiaire qui embrasa tout son corps. Elle regarda autour d'elle avec la sensation que tout le monde était au courant de ce qui l'attendait... Elle se sentit oppressée par le doute et liquéfiée par une excitation incontrôlable. Elle devait être rouge de honte et d'envie. Elle mit son visage dans ses mains essayant de retrouver son calme. Elle essayait de réfléchir sur son organisation. IL l'avait fait exprès, elle en était sûre, de lui laisser si peu de temps... Elle ne pouvait plus réfléchir. Débaucher tôt, passer à la maison, se doucher, se changer et se rendre à cette adresse. Elle avait peu de temps. Pourvu que rien ne la retienne. Elle était folle de se lancer dans cette histoire mais elle ne pouvait plus reculer... Elle se dit qu'elle ne valait rien d'être autant sulfureuse... Et elle aima cette idée...! Le temps s'écoulait lentement alors qu'elle aurait eu tellement de chose intéressantes à faire. Son impatience devenait excitation. Elle ne tenait plus en place, soupirant sans cesse, croisant et décroisant les jambes pour soulager cette tension subtile qui s'animait entre elles. Dès que ce fut l'heure, elle quitta son travail. Heureusement, les courses étaient faites, l'emploi du temps de sa famille permettrait son absence en ce début de soirée. Cette oppression angoissante augmentait au fur et à mesure que le temps passait... Comment allait-elle vivre cette punition...? Était-elle raisonnable de se lancer dans un tel scénario. Elle ne voyait rien, inconsciente, sonnée par l'échéance qui approchait. Elle se doucha très vite en essayant de souffler, de s'apaiser avant la tempête qui l'inquiétait et qu'elle attendait. Elle se maquilla légèrement se demandant si c'était bien nécessaire, se parfuma, se caressa en regardant son corps qu'elle espérait, maintenant ne pas retrouver trop tourmenté. Elle se para des bas et enfila la robe. Pas mal se dit-elle, se regardant dans le miroir en exhibant son arme fatale, ce sourire au charme ravageur... Mais elle savait que dans quelques minutes, rien n'y ferait et qu'un rictus de souffrance le remplacerait sur ses lèvres. Elle s'échappa discrètement. Elle put se garer pas très loin de l'immeuble. Les quelques mètres à faire, elle les fit cramoisie de gène car un vent léger mais insistant s'acharnait à glisser sous sa robe qui ne demandait qu'à s'envoler sous ce souffle excitant mais qui bientôt, allait devenir obscène pour elle. Les personnes qui la croisait, devaient la trouver bien prude à tenir ainsi serré les pans de son vêtement. S'ils avaient eu la moindre idée d'où elle se rendait...!!! Elle appuya sur l'interphone. Personne ne lui répondit mais la lourde porte s'ouvrit. Elle prit l'ascenseur le cœur battant. Ne pas réfléchir, assumer sa propre demande, se jeter dans cette pénitence les yeux fermés. La porte de l'appartement était ouverte. Elle entra. Au fond du couloir, une pièce était allumée, la seule...ce qui rendait encore plus angoissant l'intensité pathétique de ce moment. Elle demanda si quelqu'un était là. Elle n'eut pas réponse . C'était une chambre sobre, digne d'une cellule, idéale pour la situation. Elle posa son sac sur une petite table et s'assit sur le lit. Elle aperçut un mot sur l'oreiller. C'était des ordres exigeant d'elle de ne jamais rien dire et de se déshabiller. ELLE s'exécuta, fébrile, en sueur, impatiente et inquiète à la fois. Sans un bruit, IL entra, nu, le visage recouvert d'un masque noir qui rendait cette scène terriblement excitante. Dans sa main droite il tenait un gros ceinturon de cuir qui lui parut redoutable. ELLE sentit son corps fondre, son trouble était incontrôlable. Ce moment tant attendu, elle allait le vivre ou plutôt le subir. Sans un mot, IL la fit se retourner et s'étendre sur le ventre . Il lui prit les poignets et lui montra qu'il fallait qu'elle se tienne aux barreaux des montants du lit. Il lui remontra le mot en insistant sur le passage lui imposant le silence. Elle se mordait la langue. Elle avait mille questions mais ce n'était plus le moment. L'ambiance était pesante. Elle n'était plus rien qu'un jouet offert à son bourreau. Son ventre était rempli d'incohérence, bouleversé par l'angoisse et chaviré par un besoin sensuellement et charnellement insupportable. IL lui écarta les jambes, son corps ainsi couché dessinait un grand X de circonstances. Elle entendait le sang fracasser ses tempes, sa respiration haletante, depuis longtemps, n'était plus contrôlée. Elle essayait sans succès de se reprendre. Le premier coup la surprit par sa soudaineté. Son corps entier se raidit mais il était trop tard. Le claquement sensuel de la sangle de cuir comblait ses attentes. Elle pensa qu'elle était sacrément vicieuse pour se faire une telle réflexion. Cet écart de concentration ne lui fit pas penser au second coup qui enflamma son postérieur. Elle y était, elle assumait, elle souffrait... Épiant la frappe suivante elle hurla malgré tout, en ressentant la puissance du troisième choc. Une main s'abattit sur ses fesses. IL lui tira les cheveux pour relever sa tête. Tendant un index explicite, toujours sans un mot, il lui montra sa main au doigts reliés comme pour une gifle puis, les écarta formant le chiffre cinq qu'elle comprit de suite être la menace d'une rallonge possible de son supplice en cas de nouvelle rupture du silence. Le quatrième coup électrisa son corps. La douleur brûlante, lancinante, se diffusa dans toute sa carcasse de vilaine fille. Oui, une vilaine fille... C'est ce qu'elle était se dit-elle en pensant à toutes ses erreurs qu'elle était en train d'expier. Le cinquième lui donna l'impression qu'il la déchirait. Instinctivement, elle placa ses mains comme pour se protéger... Cette insoumission flagrante lui valut la colère de IL qui lui retira ses bas pour les enrouler à ses poignets et l'attacher avec, aux barreaux qu'elle avait fait l'erreur de lâcher. Lui tirant une nouvelle fois les cheveux pour relever sa tête, il lui montra la sentence en exhibant les cinq doigts bien écartés. Il n'y aurait pas de sursis. Ne plus réagir, uniquement subir...! Le sixième contact embrassa ses cuisses et ses reins. Elle était essoufflée, sans conscience du temps passé. Il lui fallait penser pour compenser la douleur qui se diffusait malignement comme elle le redoutait... Cette vilaine fille aux si nombreux pêchés qu'avait-elle de si pervers à se reprocher...? Le septième cinglement de la courroie de cuir lui rappela ce délicieux garçon qu'elle avait prit plaisir à faire souffrir alors qu'il ne voulait que son bonheur. Elle s'en était (un peu...) voulu de l'avoir délaissé pour s'afficher ouvertement avec un inconnu qui lui, l'avait très vite, délaissée, elle...! Le huitième , elle l'entendit siffler avant de se fracasser sur sa chair. Elle le dédiait à cet amant d'un soir qui n'avait eu pour elle que de l'attrait pour ses formes et son excès d'intérêt pour sa virilité. Elle qui rêvait de libertinage se disait qu'elle y avait déjà goûté sans s'en apercevoir. Le neuvième fut terrible car, la tête vide, elle n'était que souffrance. Elle tirait sur les bas toujours agrippée aux barreaux. Elle espérait trouver de l'apaisement dans la douceur du nylon. Il lui fallait penser. Elle n'y arrivait plus... Elle sentait le goût salé de ses larmes qui glissaient sur les bords de ses lèvres. Le dixième lui arracha un sanglot hoquetant. De suite, elle se mordit la langue de regrets. Il devait être le dernier initialement et elle avait espéré l'amnistie de son erreur et l'oubli des cinq coups supplémentaires... Elle compris au onzième qui vint très vite, qu'il n'en serait rien. Tout était couleur de sang dans sa tête mais malgré cette douleur entièrement diffusée dans chaque parcelle de son être, elle ressentait le plaisir d'avoir osée aller au bout de sa démarche. Le douzième fut horrible et divin à la fois. Souffrir dans ce moment là, était sa quête. Elle était martyre et elle s'aperçut qu'elle aimait ça... Pour le moment et modérément toutefois...! Le treizième fut insupportable. Elle haïssait tous ces hommes qui n'avait pas su l'aimer comme elle l'espérait. Les doux, les durs, tous étaient responsables de son mal être qui inspirait ce manque qui la conduisait ici... Le quatorzième la rendit philosophe. Elle avait voulu souffrir pour expier toutes ses errances de choix, de goûts, de décisions... Elle était comblée... IL, véritable sadique (elle en était maintenant et hypocritement persuadée) avait sublimé son aspiration. Au quinzième, elle ne put retenir ses sanglots. Son corps entier gémissait. Elle pleurait, criait, le corps secoué de spasmes dont elle ne savait plus s'ils étaient de souffrance ou de plaisirs... Haletante, hoquetante, hébétée, surprise par elle-même, elle se rendit compte qu'elle avait joui. Ses pleurs ne pouvaient plus s'arrêter. L'arrêt du supplice la laissait comme une marionnette dont seul IL pouvait tirer les ficelles. La tête dans l'oreiller, le cœur au bord des lèvres, elle sursauta à la fraîcheur du contact apaisant qui irradia dans son dos. IL étalait sur les marques pour quelques temps, tatouées sur sa peau, un onguent apaisant qu'il régalait doucement sur sa peau meurtrie. ELLE était en transe. Sa sensualité n'avait jamais été autant exacerbée. Après cette souffrance, tout n'était que caresses voluptueuses et son envie de plaisir était au paroxysme. Elle ouvrait et fermait sans pouvoir se modérer ses cuisses libres et gourmandes d'extases. Son bourreau devint son amant à qui elle s'offrit sans pudeur dans une position qui n'était que soumission. Sa pénitence continuait et elle l'appréciait de plus en plus... Elle se dit qu'elle était vraiment perverse tout en se laissant submerger bruyamment par l'orgasme formidable qui la chavira... Son cri fut un exutoire délicieux. IL la libéra en défaisant lentement les liens qu'étaient devenus ses bas. Exténuée, libérée enfin de cette frustration qui la tétanisait, ELLE se laissa aller dans ce silence devenu rassurant. Elle s'assoupit, la conscience tranquille. Ce petit somme réparateur lui avait fait du bien. Elle se leva et chercha la salle de bains. IL était déjà parti, l'appartement était vide. Elle répendit de l'eau fraîche sur son visage et fit de même délicatement avec son bas de dos. Ses fesses étaient écarlates et les traces du ceinturon commençaient à se dessiner sur sa peau nacrée... En se caressant, la douleur enflamma ses sens. Elle se dit qu'elle n'était pas normale d'aimer ça...! Elle apprécia l'intention précautionneuse de IL d'avoir prévu cette robe large au niveau des hanches et trouva pertinente l'absence de culotte car la morsure de l'élastique aurait été intolérable. Elle sourit en se disant qu'elle allait adopter cette tenue vestimentaire durant quelques jours car son postérieur la brûlait avec une intensité qu'elle pensait devoir durer un moment. Elle sourit en pensant à ce que diraient ses collègues s'ils savaient ce qu'elle ne portait pas...! Elle était bien et trouvait cela excitant. Avoir franchit cette étape, l'apaisait... Elle était fière d'avoir enfin osé. IL avait pleins d'idées pour l'entraîner vers ces chemins buissonniers qu'elle avait envie d'explorer. Elle sourit à cette idée qu'elle trouva grisante. Elle était vraiment perverse et cela était délicieusement bon. Les cernes sous les yeux lui rappelèrent l'intensité sensuelle de l'expérience venant d'être vécue. Elle mit des lunettes de soleil pour les cacher et quitta rapidement l'appartement. Elle se sentait légère, moins prude en regagnant sa voiture. Elle appréciait ce petit vent bien agréable qui glissait sous sa robe et calmait ses brûlures. Elle marchait doucement, savourant la caresse. Mais il fallait se dépêcher. ELLE avait disparue momentanément. La mère de famille respectable et très sage, avait repris sa place...!!!
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Par : le 10/04/20
Il a reçu un nouveau message de Maîtresse Julie. Il doit aller dans le parc du Château de Versailles et la retrouver près du loueur de barques vendredi à 16h. Il fait chaud en ce mois de mai qui débute. Maîtresse Julie a demandé s'il faisait le pont du premier. C'est le cas et elle lui a proposé de passer le week-end avec elle. Sa verge s'est tendue d'anticipation à la lecture du sms. Heureusement sa collègue n'a rien vu bien qu'un afflux de sang l'ait fait rougir de honte. Il a plongé sous son bureau pour dissimuler ce curieux changement de teint que rien dans son travail ne pouvait justifier. Il n'a pas de relations suffisamment intimes avec ses collègues pour parler de sa sexualité marginale. Il est un homme soumis à une magnifique jeune versaillaise du Chesnay qui représente pour lui le summum de l'élégance. Il se souvient de son regard et de ses mains si fines qui l'ont branlé à quatre pattes comme le chien qu'il devient à ses pieds. Il n'a pas oublié le goût de sa mouille quand elle a joui dans sa bouche. Son visage rougit encore de la crainte d'être surpris quand il a pénétré à genoux mains sur la tête dans ce luxueux appartement de l'avenue de Paris au Chesnay. Son aine est resté irritée par la dentelle de la culotte rouge qu'il portait sur son ordre. Il va la rejoindre au parc du Château. Il porte de nouveau cette culotte en dentelle à laquelle sa peau est sensible. Sous son short de coton blanc elle se devine au soleil. Sa chemise rayée bien glissée dans la ceinture ne la cache pas entièrement. Il craint les regards moqueurs des nombreux touristes qu'il croisera. Comble du ridicule il porte des sandales avec des chaussettes. C'est par obéissance qu'il s'est ainsi attifé car cette tenue n'est guère seyante. Sa grande taille le fait souvent remarquer et ses yeux clairs sous ses cheveux bruns attirent l'attention des femmes en général, mais aujourd'hui c'est son ridicule qui jouera ce rôle d'aimant et en sortant de son meublé la honte lui fait déjà baisser la tête. Il va devoir prendre le bus 171 et remonter l'avenue de Paris jusqu'au terminus. Il est préférable qu'il ne marche pas trop car il a le sentiment que le week-end va être fatigant. Deux jeunes filles le regardent et rigolent derrière leurs mains. Une vieille dame aux cheveux bleutés pousse un soupir et tourne la tête. Il surprend le sourire en coin du grand black qui conduit le bus. Le trajet va sembler long! Et il devra encore traverser la place d'armes remplie de cars de tourisme, puis emprunter le passage où les visiteurs attendent pour acheter les billets. Une fois de l'autre coté il n'empruntera pas les majestueux escaliers qui conduisent au canal, mais se faufilera plutôt entre les haies et les statues. Avec un peu d'imagination il les entend aussi se moquer, elles qui ont vu tant d'élégants se promener dans ces lieux historiques. Ça y est , j'aperçois enfin la cabane du loueur de barques. Quelques-unes naviguent au loin mais la plupart sont attachées au ponton. Je n'ai que rarement ramé. Pourvu que je réussisse à mener Maîtresse Julie où elle le souhaite. Si je la fais chavirer elle ne voudra plus de moi. Si je l'arrose elle sera fâchée. Si je...non stop. Tout va bien se passer. Je vais obéir promptement à ses ordres et être un bon soumis. J'aimerais tant revoir son si beau visage lorsqu'un sourire éclatant illumine son regard. Ou quand elle jouit. Oh je dois arrêter de penser. Lâche prise Baptiste! Lâche prise! Tu vas bander et ça va se voir.Ce nest vraiment pas le moment. Concentre toi et trouve la. Elle est sûrement arrivée. Tiens,tiens cette silhouette déguingandée ressemble à mon soumis. J'ai bien choisi sa tenue. Un bon point pour lui, il a respecté les consignes. Je me demande s'il a conscience de son ridicule? Allons Julie, ne sois pas si méchante. C'est un provincial, d'accord, mais il n'est pas idiot pour autant. Et ces bécasses qui ont ricané en le croisant ne savent pas combien il réussit les cuni. Oh zut, je dois me calmer, je mouille déjà à l'imaginer au fond de la barque à me donner du plaisir. .. Julie attend assise à siroter un café crème à la terrasse devant le ponton où les barques sont attachées. Le cliquetis des chaînes la rend songeuse. Aurait-elle dû mettre une culotte? Sa robe est longue, le petit vent de printemps qui remonte de la plaine ne risque pas de la trahir. Mais il ne faudrait pas qu'il devienne plus fort car l'ampleur de la jupe pourrait se soulever et dévoiler son impudeur aux touristes. Cette tenue est adaptée : elle pourra cacher son soumis dessous dans le parc. Y penser déclenche déjà son moulin à miel. Belle image qu'elle a retenue d'un poème érotique de cet ami photographe. Moulin à miel.... "Bon assez rêvé. Je vais me manifester et dans ma grande générosité offrir un diabolo menthe à ce grand dadais". Maîtresse Julie fait un geste du bras et Baptiste l'aperçoit . Il avance vers elle et se tient debout derrière la chaise de bistrot. Sur la table verte assortie la crème du café lui fait de l'oeil . C'est sa boisson préférée. Osera-t-il commander la même boisson que Maîtresse Julie? Ne serait-ce pas lui manquer de respect? Le serveur approche. D'un geste négligeant Maîtresse Julie fait signe à son soumis de s'asseoir. "Ce sera un diabolo menthe pour le jeune homme s'il vous plaît et soyez gentil d'apporter l'addition " Le serveur sourit d'une manière obséquieuse . Ce n'est pas la première fois que cette élégante femme vient louer une barque avec un jeune homme. Et ce n'est jamais le même. Il l'a repérée car il a un sixième sens pour deviner les relations qui sortent de l'ordinaire. " Et je suis sûr que c'est encore un nouveau gigolo. Il est beau gosse celui-ci. Il faudrait que j'ose lui parler à cette versaillaise. Bon ,et un diabolo un!. J'espère qu'il aime ça. " Une fois servi, les deux mains sur ses genoux, peut-il ou non commencer à boire? Un petit regard vers Maîtresse Julie impassible ne lui donne aucune information. Le mieux est sûrement de baisser les yeux et d'attendre. Elle ne le regarde pas et sa main fine saisit l'anse de la tasse. La mousse glisse vers le bord. Et juste avant de boire un ordre claque. " Bois ! Et ne traine pas! Il est déjà tard!" En rougissant il attrape son verre d'une main que l'anxiété fait trembler. "Contrôle! Ne renverse pas! " Le verre est vidé sans incident. Un soupir lui échappe. Un sourire étire les lèvres de Maîtresse Julie et elle tourne la tête vers lui. "La classe ta tenue le chien ,murmure-t-elle dans un souffle, il ne te manque que le collier. Cela va attendre. Mais tu dois imaginer qu'il encercle déjà ton cou. Compris? " En rougissant il acquiesce. "Oui Maîtresse Julie " et ces trois mots, que seule une autre personne en dehors du couple devine, scelle le début d'une longue séance de dressage. Baptiste baisse humblement la tête alors que Julie relève la sienne avec un sourire triomphant . Le serveur aux abois garde un visage professionnel impassible mais un éclair brille dans ses yeux. Il a bien compris la relation qui existe dans ce couple qui sort de l'ordinaire. Il n'oubliera pas ces deux visages. Julie se lève et de son pas dansant approche l'employé préposé aux barques. Elle lui tend le jeton et regarde l'heure . "Bien il est seize heure quinze, allons-y. Aide moi. Donne ta main. " Elle enjambe le rebord de la barque et va s'assoir à l'avant, les jambes écartées pour garder l'équilibre. Baptiste pose ses fesses sur le banc et sous le regard ironique des deux employés commence à ramer. Il se débrouille plutôt bien et la barque s'éloigne sur l'eau calme du canal. Julie remonte un peu sa jupe, et de plus en plus. Elle montre ses jambes parfaites à son soumis en récompense de sa bonne tenue. La barque avance vite et est déjà au milieu . " nous allons tourner dans ce bras et tu nous rapprocheras du bord" . Malgré la douleur qui commence à irradier ses mains, il répond de ces mots si doux à sa langue" oui Maîtresse Julie,il en sera comme vous le désirez . " Elle ferme les yeux de plaisir et remonte encore son ample jupe. D'un claquement de doigts suivi d'un geste impérieux, elle lui montre son sexe dévoilé par l'absence de sous-vêtement. Baptiste tire sur les rames pour les remonter afin qu'elles ne glissent pas dans l'eau. Il ne doit pas passer pour un idiot aux yeux de sa domina. Il a déjà peur de son mépris par rapport à sa méconnaissance du milieu bdsm. Il craint d'être repoussé et se concentre pour bien se comporter. La règle est simple : obéir, obéir, faire jouir et jouir après y avoir été autorisé. Ce contrôle est si doux à son âme. Pourtant il est plutôt meneur et autonome dans la vie. Il prend des décisions et des responsabilités, trop parfois peut-être. Mais obéir et ne plus réfléchir et lâcher prise dans la jouissance, quel bonheur si profond! Seuls les autres soumis rencontrés au hasard de discussions sur les sites spécifiques le comprennent . Et c'est ainsi qu'il baisse les yeux devant cette jolie femme et qu'il exécute ses ordres avec diligence. Le voici à genoux sur les planches du fond de la barque. Il se penche encore, pose ses mains au sol et sa tête sur des chaussures noires qui bougent lentement, dans une danse silencieuse. " N'as-tu pas oublié? Mains sur la tête bâtard! Et lèche mes chaussures! " il sursaute sous l'insulte criée à ses oreilles et s'empresse de mieux se positionner. Un pied frappe sa joue et le pousse un peu. De surprise un cri lui échappe. "Décidément, tu ne sais pas te taire. Tu me déçois beaucoup. Comment faire pour que tu comprennes que tu n'as pas le droit d'émettre le moindre son? Je ne peux pas te museler à l'extérieur, même si l'envie me démange. Tu vas être puni. Ça commence fort!" Elle agrippe ses cheveux et soulève la tête de ce chien desobeissant. Elle mord son oreille. Un gémissement lui échappe. Elle relâche ses dents et le regarde avec un gros soupir. Puis elle mord l'autre oreille. Il arrive à se contrôler. Elle caresse sa tête gentiment :" tu vois que tu peux te contrôler petit chien. " Elle l'attire vers lui et caresse sa queue qui se gonfle de plaisir. Mais l'élastique de la culotte coince le gland et des larmes perlent au coin de ses yeux. Honte et douleur, peur et envie, sentiments mêlés, cerveau perturbé. Baptiste ne sait plus où il en est et lève la tête vers Julie . Elle le serre dans ses bras et caresse encore sa tignasse brutalement. Douceur et brutalité, plaisir encore. Elle murmure :"tu es un bon chien, tu apprendras tu verras. Lèche moi bien et fais moi jouir, tu seras récompensé à l'appartement. " Elle pousse sa tête vers son sexe poilu et légèrement odorant. Sa cyprine le rend tout humide. Il saisit délicatement la petite excroissance de chair si sensible entre ses lèvres et suçotte en aspirant doucement. Les jambes de Julie s'écartent encore plus. Elle le pousse en gémissant. Il donne des petits coups de langue et souffle avec son nez. Puis il mordille délicatement et sent le plaisir de Maîtresse Julie couler sur son menton. "Ohoh ne pas trop montrer sinon il va s'y croire ...ohoh wahou. Ça c'est un p'tit cuni! Il faudra le féliciter. Oui mais pas trop. Ohoh .allez je le repousse. L'heure tourne." Et dans un dernier soupir Maîtresse Julie repousse Baptiste tout doucement afin qu'il retourne ramer. Et sans un mot , dans un claquement de doigts, elle lui montre les rames. Puis elle défait sa chaussure et étire tout son corps pour poser son pied nu sur l'entrejambe de son rameur. Ses orteils entament de petits mouvements de rotation, son talon appuie sur ses testicules, la verge se gonfle et les rames s'immobilisent sous la puissance du ressenti. Il mord sa lèvre inférieure pour ne pas exprimer son bien-être. Elle le fixe dans les yeux d'un air sévère. Et appuie de plus en plus. Une douleur lancinante commence à irradier son bas-ventre. Il mord encore plus sa lèvre. Elle sourit, commence à relâcher la pression, et une caresse de son pied allégé parcourt toute cette verge gonflée. D'un lent va-et-vient elle monte et descend son pied. Il cesse de se mordre et la fixe dun air béat. Elle le regarde baver et son sourire s'élargit. Ses orteils pianotent doucement sur le short. Puis elle replie sa jambe et remet sa chaussure. "Dépêche toi! Nous allons avoir du retard. Tu traines! Tu traines! Je n'ai pas envie de payer encore à cause de toi!." La barque avance vite. Il sent que c'est une fausse colère mais s'applique à bien ramer. Il ne veut pas décevoir sa domina. Ils rejoignent le ponton et il lui offre sa main pour descendre. Elle s'éloigne très vite. Il se sent abandonné et la suit des yeux . Les employés sourient mais un lui claque le dos:" Ne traîne pas mon canard. Ou tu la perdras. Le parc est grand. " Il accélère le pas dans la grande allée si droite. Ce n'est pas celle qu'il connaît et il craint de se perdre. Il aperçoit Maîtresse Julie qui l'attend impatiemment à un embranchement. Elle s'éloigne dès qu'il s approche et se dirige vers un bosquet. Bien caché par les arbustes, un banc de pierre moussue sur lequel Julie est assise apparaît. D'un air narquois elle tient un collier relié à une laisse métallique en anneaux .Baptiste rougit, envie et honte, peur et désir, inquiétude et plaisir mêlés, cerveau perturbé. "À genoux devant ta Domina le chien, mains sur la tête " À entendre cet ordre tant attendu, il sent son coeur accélérer, ses paupières cacher son regard, son cou plier vers l'avant , ses genoux ployer vers le sol , ses bras partir vers l'arrière et ses doigts se croiser. Il sent un collier de cuir encercler son cou et un doigt griffer sa peau. Un léger cliquetis accompagne un mouvement qui tire sa tête vers le bas. Elle se retrouve sur les pieds de Julie. Il se sent bien. Cette position si souvent rêvée est devenue réalité. Une petite brise caresse ses jambes nues. La laisse dirige sa tête vers l'entrejambe de Julie dont les cuisses se resserrent. La jupe relevée retombe sur le soumis agenouillé et le dissimulera entièrement aux regards indiscrets de visiteurs qui se seraient égarés. Plus un mouvement ne perturbe cette scène irréelle. Julie prend son téléphone dans son sac , appuie sur une touche et écrit un message à son amant : Vous aviez raison Maître. Il est prêt". Puis elle range son téléphone et sourit d'un air mi-rêveur,mi-inquiet. " Tout va bien se passer. Tout va bien se passer. Je vais le récompenser et j'aurais ma récompense aussi. Le Maître n'a qu'une parole ". Elle appuie sur la tête de Baptiste et ,exprimant son anxiété d'une voix forte elle crie:" Chien! Lèche ta maîtresse! Fais moi jouir! Et utilise tes doigts! Je veux te sentir partout! Devant et derrière! Je veux savoir si tu es un bon chien qui lèche comme il faut! " elle sent des doigts fébriles explorer ses orifices. Elle sent une langue agile s agiter sur et dans son sexe. Elle sent un souffle animal sur son intimité. Elle perçoit des grognements mais décide de ne pas les réprimer. Ses jambes s'écartent à lui faire mal. Son bassin bascule vers l'arrière et glisse jusqu'au bord du banc si froid à sa peau. Elle s'agrippe au dossier du banc et rejette sa tête en arrière. La jouissance se diffuse de son bas-ventre à tout son corps. Des vagues de plaisir irradient son corps. Des doigts longs et souples explorent son vagin et son arrière-train. Cette double pénétration la fait gémir, puis grincer, puis se taire en apnée. Enfin le hurlement d'une louve comblée perturbe le silence du parc. Près des barques les employés lèvent le pouce de la victoire. Le gardien à la grille sursaute puis sourit, une jeune femme sourit à son bébé dans sa poussette. Le parc du Château tout entier sent un courant de plaisir le traverser. Les branches s'agitent, les oiseaux se posent, les chiens s'assoient et frottent la base de leur queue au sol. La marchande de glace sourit aux anges. Et les énormes poissons du canal pointent leurs têtes à la surface. Un moment parfait hors de la réalité , le ciel semble plus bleu. Dans le petit bosquet, Julie, en complet lâcher prise , sent qu'elle a communié avec la Terre. Baptiste à ses pieds commence à souffrir de son sexe gonflé. A travers l'épaisseur de tissu sur sa tête il sent la main de sa domina le caresser tendrement. " Je vais te donner ton plaisir petit chien, tu le mérites. " Julie se penche en avant et ,repoussant doucement son soumis, elle défait sa ceinture et glisse sa main pour saisir le pénis tendu de Baptiste. Ses doigts forment un anneau qui monte et descend plus ou moins serré. De l'autre main elle remonte sa jupe et dénude ses fesses. La robe sur le banc elle se penche encore et ordonne dans un souffle :" À genoux chien, mains sur la tête! " D'un mouvement souple elle s'éloigne juste un peu et continue de branler cette pine gonflée. Le short a glissé jusqu'aux genoux et seule la petite culotte de dentelle rouge protège encore si peu les fesses de Baptiste. Julie la fait glisser à mi-cuisses. Les jambes tremblantes , le soumis retient un gémissement et se penche vers le banc. La domina attrape les mains sur la tête et tire les bras vers l'arrière. La tête vient heurter le banc sur la robe et sans bruit car la chute maîtrisée se fait en douceur. Puis l'anneau des doigts sur la verge accélère son mouvement et la semence se répand dans un râle contenu. L'extase du lâcher prise se lit dans le sourire béat et dans les yeux brillants de Baptiste. Julie caresse son front tendrement et le laisse récupérer. Son majeur mouillé de sperme va masser l'anus de son soumis et le pénètre delicatement . Il laisse échapper un petit cri de souris et rougit. Son plaisir prolongé provoque une légère érection. Le doigt se fait plus intrusif, un deuxième puis un troisième le rejoignent. Ils entrent et sortent. Une vague de plaisir sauvage parcourt tout le corps de l'homme agenouillé . Il retient son cri mais s'écroule en avant. Maîtresse Julie se rajuste et pose son pied sur la tête de Baptiste. Celui-ci est en extase devant la prestance de sa domina. Malgré l'inconfort de sa position, le risque d'être surpris et le vent qui fraichit , il vit un moment parfait qui restera pour toujours dans sa mémoire. Sa domina est satisfaite, il semble être un bon soumis. Son coeur se gonfle de joie.
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Par : le 22/04/20
Le lendemain de cette nuit où fut suppliciée la jeune soumise, Xavier avait été absent une partie de la journée. Charlotte était restée seule avec Juliette à s'ennuyer, mais après dîner, elle était montée dans la chambre de sa Maîtresse qui faisait sa toilette; la nudité aidant, d'attouchements en attouchements, elle avait dû s'avouer vaincue et cèder à son désir de soumission. Bénéficiant des ardeurs de Juliette, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser par des inconnus dans des poses d'une lubricité atroce. puis peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Xavier et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Vincent qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Vincent sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/20
Je rentrais complètement énervée. Dans ces moments là, je suis plutôt expéditive à vouloir m’isoler. Un rien peut me rendre comme une panthère, prête à sortir les crocs, à griffer. J’allais le rejoindre. Il m’avait ordonné de venir dans son antre. Vêtue d’une robe légère framboise laissant apparaître un décolleté léger qui arrivait sous mes genoux avec des petites sandales printanières, je toquais à sa porte. Sa maison était située à la campagne, une maison faîte de pierre décorée avec goût et des matières naturelles. J’aimais beaucoup me rendre dans cet espace où je pouvais me libérer de toute tension. C’est là qu’il ouvrit la porte. Habillé d’un Jean bleu foncé tenu par une ceinture marron clair et une boucle élégante, il portait une chemise légère qui le rendait tellement sexy. C’est là qu’en arrivant je manquais à tous mes devoirs. Je rentrais sans répondre à son bonjour, et en parlant de mon énervement. C’est là que d’un seul geste, il se rapprocha de moi, m’empoigna les cheveux et se mit derrière moi. - Tout doux… Respire… Je crois que tu en as oublié tes belles manières. C’est là que je voulais répondre pour m’expliquer. Il mis sa main sur ma bouche tout en mettant son bras autours de mon cou - A partir de maintenant, je vais t’apprendre à te contrôler, à gérer ta colère et surtout à ne pas jeter ta mauvaise humeur sur moi. Je t’interdis de me parler, sauf si je te l’autorise. Je vais te traiter comme une poupée, ma petite poupée, dévouée. Je vais devoir te punir comme une enfant. C’est tout ce que tu mérites. Suis-je clair ? Je hochais de la tête un oui avec une certaine crainte ce qui allait venir. IL savait tout de suite prendre les rennes. Au fond, il savait baisser mes tensions, me rassurer. - Enlève moi cette robe. C’est là qu’il me jeta au sol, le visage plaqué contre le parquet qu’il maintenait avec son pied. - Tu n’es qu’une bonne petite chienne. Tes mains dans le dos puis ne bouge pas. C’est là qu’il se mit sur mon dos. IL me mis un gag ball et le serra très fortement. - Voilà qui va être parfait. Ne pas t’entendre râler. - Puis il me mis des bracelets en cuir aux poignets, puis à mes chevilles. - Allez à quatre pattes, petite chienne. Je m’executais. J’étais ainsi les seins dénudés, avec une petite culotte fine. Il me botta les fesses avec son pied pour me faire avancer. - Allez marche un peu, je vais te remettre à la place qu’il se doit. Tu vas méditer à ton comportement. Allez avance vers là bas.. Le là bas était son bureau / boudoir où parfois il me recevait. Je savais que cette pièce était relativement petite, sans fenêtre où l’on trouvait un bureau avec un fauteuil voltaire, un canapé. Elle était relativement froide et rustique. Il alluma la lumière et sans ménagement, je découvris une couche au sol. - Allez sur ton tapis. Je me refusais à ce traitement. Je n’aimais pas cela. C’est là qu’il me traina par les cheveux. Il entreprit alors de m’encorder afin de m’immobiliser complètement. Quand il est dans cet état, j’aime le regarder. Il est comme posséder. Je ressens une certaine froideur malgré sa bienveillance. Je souris intérieurement. Il prit un malin plaisir à jouer des cordes pour que je sois à sa merci, toute offerte, de manière à être inconfortable pour me voir me mouvoir. Je devinais que cela le rendait fou, de me voir ainsi à sa merci. Le regardant droit dans les yeux, comme pour le supplier de me libérer. - Il te manque ton collier de chienne. Et ne me regarde pas. Tu baisses le regard sinon je vais être obligée de bien te corriger. Est-ce cela que tu veux ? Des coups de cravache ? hum.. non le martinet serait plus appropriées aux petites chiennes dévergondées. Une fois le collier mis, il prit la laisse qu’il serra court contre le radiateur. Puis il sorti en éteignant la lumière. J’étais ainsi dans le noir, offerte à ses moindres désirs, enchaînée. J’étais quelque part énervée de me retrouver ainsi alors que je voulais être contre lui et de l’autre je sentais l’excitation me gagner. Son imagination était toujours incroyable. Il savait me surprendre, il savait de quoi j’avais besoin. J’essayais de me détendre, de respirer calmement. Tout doucement, cet immobilisme me conduisit à ne plus penser à mon état de l’après midi, mais je n’avais qu’une envie, qu’il s’occupe de moi. J’entendais à travers la porte ses pas, je devinais dans quelle pièce il était. Il avait mis une musique de fond, une musique classique. Il était dans un contrôle incroyable, sachant ce qu’il fallait pour me détendre malgré tout. Je notais ce geste d’attention à mon égard. Je commençais à perdre la notion du temps. Je tremblais un peu de froid. La porte s’ouvrit, il alluma la lumière. J’étais aveuglé. Il me regardait en train de supplier en bouger de me défaire de cette place. Mais je sentais que ce n’était pas dans sa volonté.. IL avait le regard rude. Il se rapprocha puis caressa mes cuisses, remonta sur mes fesses. Il se saisit de ma culotte qu’il resserra dans sa main. Il s’amusa à jouer avec le tissu afin qu’il fasse comme une corde passant sur mes lèvres et mon petit anus. Je me dandinais.. - Humm.. je vois que tu ne peux pas te contrôler. Il faut que tu te déhanches. Il placa alors sa main sur mon entrejambe puis m’assena une claque dessus. Puis je senti un effleurement de ses doigts sur mes lèvres. Un filet de mouille s’en dégageait. IL enleva mon gag ball et introduisit ses doigts dans ma bouche. - Allez lèche moi ça… Je ne voudrais pas en mettre partout puis te faire nettoyer les sols. J’ai un petit cadeau pour toi… Regarde. Il sortit alors un plug d’une taille certaine. Mes yeux s’écarquillaient. - Ouvre ta bouche de petite putain. On va s’occuper que tu sois bonne de partout. J’ai une envie de faire de ton petit fion une chatte, un petit garage à bite. - Il tira mes cheveux en arrière pour me redresser et me mit le plug dans la bouche. - Allez lèche le comme si c’était ma bite. Tu es si douée pour ça. Montre moi ton talent. Je veux voir jusqu’où tu es capable de l’engloutir. Il était en train de m’humilier. Je hais quand il fait cela mais au fond, peut être une partie sombre mais cela me met dans un tel état. Etais ce au final une punition ? ou une récompense ?. Je suçais ce plug parfois avec difficulté. Le rythme qu’il donnait me laissait aucun répis, j’en bavais. - Voilà, je pense qu’il est parfaitement humide et préparé pour le mettre dans ton cul. Je te préviens, je ne rien entendre. Compris. - Oui Monsieur. Il me tira à nouveau par les cheveux.. - Je t’ai dit que je ne voulais pas t’entendre. Il remit mon gang ball. Il descendit ma culotte sur mes cuisses. Je me sentie ainsi humilée. J’étais ainsi face contre le sol, les fesses relevées avec cette culotte baissée et trempée. Victime de toute mon excitation. - Tu garderas toute la soirée ta culotte sur les cuisses. Puis je sentie le bout du plug qui commençait à s’engouffrait doucement dans mon anus. Il me demandait de pousser, de travailler à son ouverture. - Allez va-y petite pute. Tu vas y arriver. Je veux que tu sois bien ouverte. Ouverte à ce plug, à ma queue, à mes doigts ou à ma main.. On verra tout ce qui peut y passer. Suis- je clair ? Je hochais la tête avec un léger son timide. Malgré cette situation, j’était toute excitée. - Humm, voila.. tu es parée, ornée.. Je vais maintenant te laisser encore un peu méditer à ton comportement quand tu es arrivée. Je me devais te rappeler qui est ton Maître. Oh oui il était mon Maître, par là je voulais dire mon guide.. Il me connaissait, il me faisait sortir des sentiers battus, en pensant à moi, à lui. Je me sentais lui appartenir, j’avais une telle confiance. Je fermais les yeux en pensant à tout cela.. à ce qui allait aussi se passer. Je soupirais.. Le temps se faisait long. Je l’entendais. Je me sentais délaissée. Je commençais à m’exciter à vouloir bouger, me dégourdir. Quand il revint j’étais presque heureuse. J’étais à nouveau ébloui. Me voyant calme il me caressa la joue puis je sentie sa main ferme me maintenir par le cou. Il détacha ma laisse du radiateur, puis libéra mes mains et mes jambes. Il me tenait haut et court, à maintenir un petit étranglement très excitant. - Cambre toi. Je veux une chienne noble qui expose son cul. Il me faisait marcher à coté de lui, avec fermeté jusqu’à son salon. J’avais ma culotte à ne pas faire tomber davantage Il avait une table- fauteuil posé juste devant la cheminée. - Allez monte dit il en papotant dessus. Ma démarche de chienne était assurée et je montais dessus comme le ferait un chien. A quatre pattes, il appuya sur mon dos pour me faire cambrer. Il maintenant ma laisse courte pour bien me redresser, me dresser. Il se saisit alors de la cravache pour bien corriger ma posture. - Je vais te donner des coups de crache, 10. Tu vas les compter un à un.. et tu vas me remercie par .. Merci Monsieur. Je sentais la cravache parcourir mon corps, je ne savais pas où elle allait s’abattre. Il aimait m’effleurer avec, comme pour détourner mon attention. Le premier coup fut sur ma fesse droite.. et le second aussi et le troisième. IL se montrait particulièrement rude avec moi ce soir. Est-ce don j’avais besoin. Je voulais me dédouaner de la cravache. C’est là qu’il me réprimanda. - Je vois que cela ne semble pas suffisant à t’éduquer comme il se doit. Très bien. Il lâcha ma laisse. Il mit la cravache dans ma bouche puis se saisit du martinet. - Ma blanche neige va comprendre comment une belle pomme rougit… Aucune partie de mon corps n’était épargner. Il commença par mon dos, mes fesses puis mes seins. - Allez cambre toi, écarte bien tes jambes.. que je m’occupe de ton entrejambe de chienne. Là je commençais à trembler. Je n’aimais pas cela. J’avais peur. Je ne voulais pas. Mais ses coups de martinet se faisait de plus en plus fort. Je compris que je devais céder. Il me mit un seul coup sur ma chatte qui me faisait crier et tomber la cravache de ma bouche. Je m’attendais à ce qu’il soit rude mais au contraire, il me caressait doucement sur les parties sur lesquelles il avait adoré mettre des couleurs. J’aimais ce moment là, plein de douceur, où je devais quand même rester sur mes gardes, puisqu’il avait toujours le martinet en main. Alors que je m’attendais à recevoir d’autres coups, il me me redressa. Sors ta petite langue qui n’attend qu’une chose. Il enleva la boucle de sa ceinture. - Enlève là avec ta bouche, puis met là autours de ton cou. - Je veux que tu sortes ta langue de chienne. Je sais que tu la veux ma queue. TU n’as pas le droit de la toucher. Compris ? Il défit son jean et en sorta son membre. Il bandait. - Regarde ce que tu provoques.. Puis il plaça son sexe devant moi, ma langue étant dehors. Je ne voulais qu’une chose, l’honorer, le lecher, le sucer. - Renifle la. Il passa ensuite son sexe sur ma langue et ma bouche. Puis il entra son membre dans ma bouche. Il bloqua alors ma tête en l’amenant vers lui. J’étais là, sans l’incapacité de bouger, ma bouche empaler sur son gland. Il forçait le passa pour atteindre ma gorge à m’en faire baver comme une petite putain. - Regarde moi. Je le regardais droit dans les yeux. Il avait ce regard si intense. Je sentais que j’allais être la victime de son désir. C’est là qu’il saisit la ceinture et serra mon cou avec tout en me baisant la bouche. Je n’avais même pas le temps de comprendre ce qui se passait. J’étais à son service, l’esclave de son plaisir, l’esclave de mon plaisir. Ma bave dégoulinait sur le sol, sur sa queue, je peinais à respirer. - Garde ta putain de bouche bien ouverte ! Je ne veux pas sentir tes dents. Il me gifla. - Brave petite pute. Sa queue était toute dure, je sentais le gland au fond de ma gorge, puis contre ma joue. J’étais dans un tel état. J’adorais quand il m’utilisait comme cela. - T’es la bonne chienne à ton maître. Allez descend et nettoie moi cette bave que tu as mis partout. Je refusais cette tache qui me demandait. Il en était hors de question. - Ah tu rechignes à cette tache… Il me prie par le cou et m’obligea a mettre mon visage contre le sol mouillé. - Nettoie ! Je me refusais à nettoyer. C’est là qu’il prie la cravache.. - Nettoie ! J’aimais ne pas me laisser faire quand je ne voulais pas faire quelque chose. - Je ne le répéterais pas. Nettoie ou tu te souviendras de cette correction. Et crois moi, les coups de cravache de tout à l’heure ne seront rien comparer à ce qui t’attend. Je vais peut être m’amuser avec tes seins. Je sais que tu adores ça. Alors ? Je me refusais toujours. - Très bien, c’est ton choix. Mets toi à genou, les mains dans le dos. Je vois que tu as repris ton tempérament rebelle. Serais ce mes sévices qui te donnent le droit de me défier ? Je souris intérieurement. Mais je ne voulais pas que tout soit facile. - Tu sais très bien que je ne vais pas te soumettre par la force. Je pense que le plus simple, serait de t’abandonner à nouveau dans le bureau.. Est-ce ce que tu veux ? Il savait utiliser les mots justes.. Je m’executais.. je me mis sur les genoux, les jambes ecartées. - Mets des bras derrière la tête. Cela mettait en avant ma poitrine. Je savais ce qui m’attendait. Je devinais dans son regard que mes seins allaient être l’objet de son attention. Il se saisit de deux tires tétons. - Alors voyons voir ce qu’on peut tirer de tes mamelles de chienne. Il positionna le premier. Je sentais alors l’aspiration. C’était une première pour moi. J’étais relativement surprise par à la fois la douleur et le plaisir. Allez encore un peu. - Regarde comme tout est aspirer, penses tu qu’on puisse le mesurer ? - Tais toi, je ne veux pas de réponse. Il fit de même avec le second. J’avoue que je sentie l’inconfort. Il me laissa ainsi, à ma méditation au milieu de la pièce. IL était aller se servir un verre. Il s’était assis face à moi sur le canapé. Je commençais à avoir mal au genou. Mes bras commençaient à s’engourdir. Puis au bout d’un moment. - Alors tu es calmée ? Je fis un signe par l’affirmative. Il s’approcha et retira les tire tétons. Je sentis un soulagement mais qui fut de courte durée. Il se saisit de chacun de mes tétons et les serra fortement. Les tritura. Je le regardais droit dans les yeux. Ma fierté me poussa à refreiner le moindre bruit. Je ne voulais rien montrer, un peu comme une adolescente recevant une fessée pour mauvaise conduite et qui répond .. même pas mal. Voila, tes petits tétons bien dressés, à la différence de toi. Il me releva. Il passa son bras autours de mon cou, et le serra. Cette étreinte me permettait de sentir son souffle. J’aimais quand il me parlait avec murmure au creux de mon oreille - La soirée ne fait que commencer ma petite. Tu es ma fierté, sache-le. Il me caressait le visage, mes fesses. Je n’arrivais plus à me tenir. J’ondulais contre lui. J’aimais son odeur, la douceur de ses mains, sa fermeté aussi. Ce tout qui fait que je sais que quoi qu’il arrive, je suis incapable de lui résister. Toujours en me tenant ainsi, il mit sa main sur mon sexe et me caressa. - Que tu es trempée… je vais me délecter de toi. Regarde mes doigts remplis de ta mouille… Il lecha ensuite ses doigts. Hum ta mouille est exquise, divine. Un si bon nectar. Je veux te voir dégouillanante. C’est là qu’il me relacha, s’accroupit et commença à me fouiller la chatte. Je sentais ses doigts en prendre possession. Il voulait me rendre fontaine. Et il savait y faire. - Regarde moi quelle petite salope que tu fais. Tu ne sais pas te retenir hein ? regarde tout ce que tu as mis par terre… Tout est trempé. Dis moi ce que tu es ? - Je suis votre chienne, Monsieur. - Et que fais la chienne de Monsieur ? - Elle est à sa disposition, à son service, tout comme sa bouche, sa chatte et son cul qui ne demanda qu’à être utiliser. Monsieur. - C’est bien. On va continuer ton éducation anale. Je n’ai aucune envie d’honorer ta petite chatte avec ma queue. Tu ne le mérites pas. Remonte moi ta culotte ! et marche à quatre patte jusqu’à la table. Ensuite je veux que tu te cambres au dessus de la table du salon et que tu écartes tes fesses avec tes mains. Je remontais ainsi ma culotte et j’entrepris de marcher jusqu’à la table. J’avais la sensation que j’allais perdre le plug qu’il avait incéré dans mon petit fion, tellement j’étais trempée. Arrivée à la table, je me remettais debout. Je mis mes mains sur mes fesses avant de les écarter. Je sentis le tissu humide de ma culotte entre elles. - Ecarte moi bien tes jambes. Il s’approcha de moi puis me forca à mettre mon ventre contre la table. C’est là qu’il m’attacha les chevilles de part et d’autres aux pieds de la table. Ensuite il attache mes poignets ensemble et les attacha à l’avant. C’est là qu’il déchira ma culotte avec une telle force que j’en fus surprise. Il claqua ensuite mes fesses, les malaxa et s’amusa à les ouvrir et voir le plug qu’il avait placé. Il appuyait dessus, il passait aussi sa cuisse à hauteur de mon entrejambe. Je me sentais si chaude, prêt à être cueillie. Je n’opposais plus aucune résistance. - Je vais m’occuper de ton fion. Je vais l’élargir. Je vais enfoncer plusieurs doigts, je vais t’écarteler, de fouiller, te baiser peut être avec .. ou peut être avec ma main.. ou peut être avec ma queue. Je veux t’entendre dire que tu es une chienne en chaleur, que tu veux que je t’écartèle le fion pour qu’il soit aussi ouvert que ta chatte de putain. Il releva alors ma tête en tirant mes cheveux. Je sentais à nouveau son souffle. - Allez je t’écoute. - D’une voix, presque un murmure.. Monsieur, je veux être votre chienne que vous l’art de mettre en chaleur, je veux que vous m’écartelez mon fion afin qu’il soit ouvert comme ma chatte de putain. J’en serai honorée Monsieur. - Hum… tu es parfaite me murmurait il. IL jetta ensuite ma tête contre la table. Doucement, il sorta le plug de mon cul. Il regardait mon fion céder. Une fois enlevé, il regarda ce trou dans lequel il voulait se perdre. Il passa sa langue dessus puis commença a m’honorer avec sa bouche sur mon sexe également. Je me sentais complètement défaillir. Il introduisait savamment un premier doigt dans mon fion. - Oh c’est comme dans du beurre… Oh le second aussi… C’est là que de son autre main, il introduisit aussi deux autres doigts.. - Humm quatre doigts dans le cul de ma chienne. Il écartela alors mon fion. - Tu es encore bien étroite.. Il va falloir travailler tout ça. De là il me caressa tout doucement puis il commença à vouloir frayer un chemin avec sa main. J’étais effrayer. - Regarde comment tu te montres.. Montre moi comment tu as envie de ma main en toi, combien tu es faite pour ça. Je soupirais de désir, un fantasme, une envie, mais en suis-je capable ? Il commença par me fouiller, à tourner avec ses doigts jusqu’à en mettre 4… - On va voir si tu es capable de te faire baiser par mon poing, petite salope. - Mon dieu, quelle pute tu fais… Je me dandinais pour aller chercher ses doigts, à faire comme si on me baisait. La douleur était relativement saississante que je ne faisais plus la belle afin de trouver la bonne posture pour me faire baiser avec son poing. Il se faisait doux pour se frayer le passage. IL n’y arriva pas totalement, il ne força pas. IL ne voulait pas casser son petit jouet sexuel. - Regarde moi comme tu es trempée, ta mouille coule au sol. Supplie moi de te baiser maintenant. - Monsieur je vous en supplie, baisez- moi. Il retira alors la ceinture de mon cou et la passa sous mes hanches. Il me mit ensuite mon gag ball Il trempa sa queue avec ma mouille et me sodomisa sans ménagement. Il pris de part et d’autre la ceinture pour coller encore plus mes fesses et me prendre bien profondément comme une chienne le mérite. Je sentais son souffle saccadé, ses coups de queue me heurter. Il me baisa avec une telle violence. Des coups si forts, encore et encore. Il s’était déchainé. J’étais épuisé. Il jouit sur mes fesses. Il me laissa ainsi sa semence sur moi. J’étais les jambes écartées, attachées, muselée.. à subir les désirs de mon maitre. J’étais sa chienne, sa putain.. Il revint, me banda les yeux… J’étais épuisée.. Il vint tel un félin me murmurer à l’oreille - Ma douce panthère, je vais te détacher. C’est là qu’il me prit ensuite dans ses bras. Toujours les yeux bandés, il me fit marcher jusqu’à une pièce.. me demanda ensuite de lever ma jambe.. d’avancer.. IL m’avait préparé un bain. Je sentais la chaleur de ce bain me réchauffer. - Non, n’enlève pas le bandeau.. j’ai plein de surprises pour toi…
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Par : le 29/04/20
Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse; quand elle sera prête. Elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller; la maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte; elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise; de profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte; un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/05/20
L'ombre peu à peu avait envahit la cave. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis près d'une heure commençait à la faire souffrir. Passaient encore les fourmillements dans les jambes et les bras attachés. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle arrivait toujours à relancer la circulation du sang. Le plus insupportable, c'était cette douleur, à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de se ses jambes. De part et d'autre de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Elle avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension dans laquelle ils étaient soumis. Que faisait donc Xavier ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée innonda la cave. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, et qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Xavier voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'ambrasure. La lumière l'aveuglait. C'était Xavier mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, les mains sur las hanches, la considérait d'un oeil narquois. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son bustier en lamé noir, son short ultracourt sur des bas résilles et des cuissardes à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une pute. Xavier avait amené une putain. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avac soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses. Elle avait des jambes longues et musclées; en bas de son ventre, son pubis lisse se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son étroit bustier, ses seins comprimés en jaillirent comme des fauves. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa machoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. - Tu viens, mon chéri ? minauda-t-elle. Xavier se débarassa de ses vêtements. Lorqu'il s'approcha du lit, Charlotte remarqua qu'il ne bandait presque pas. - Fais ton job, dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. - Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi m'en foutre partout. Abasoudie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter avec adresse le sexe de Xavier dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Xavier, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Xavier enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écoeurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Xavier lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Xavier ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle aimait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Xavier enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelotte de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. - Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton job et casse-toi. Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son bustier. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Xavier. Elle essayait de comprendre. Quel job la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, comme soudé à la chaise, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. La putain passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procèda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une putain, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, liè à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, la pute enroba le clitoris de Charlotte, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Xavier dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humilainte. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Xavier. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/05/20
Il avait fait moins chaud que de coutume. Xavier, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait sur le divan d'une pièce fraîche au rez de chaussée de la villa. Charlotte, piquée de voir qu'il préférait dormir, avait rejoint Juliette dans son alcôve. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage: ses sourcils, ses cuisses, ses seins et son pubis semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. Pour qu'elle pût totalement la contempler, Juliette eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les maintenant ouvertes en pleine lumière. Les volets étaient tirés, la chambre obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine mains les barreaux de bois qui formaient la tête de lit à la grecque, commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante et raidie sous sa langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendît d'un seul coup, moite de plaisir. Puis elle la renvoya dans sa chambre, où elle s'endormit, sans penser au lendemain. Elle était réveillée, quand Xavier vint la chercher. Il lui rappela, mais il lui paraissait peu probable qu’elle sût, en toute connaissance de cause, à quoi elle s'était engagée, lorsqu’elle l’aurait compris, il serait trop tard pour qu’elle échappât. Après une route interminable, Juliette arrêta la voiture devant le portail d'un manoir Régence où un homme nous attendait; le temps de reprimer son angoisse, Charlotte se retrouva les yeux bandés; elle portait une une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide rehaussait ses seins, révélant les aréoles brunes, et la naissance des pointes, en faisant saillir le ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; elle était chaussée de talons hauts; sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Le temps de réprimer son angoisse, une poigne énergique et brutale enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce qu'elle imagina minuscule, sorte d'antichambre où elle attendit un long moment; nous fûmes conduites dans un petit salon; je me glissai derrière elle, et soulevai sa chevelure, en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe, de la nuque, jusqu'au bas du dos, le vêtement tombait à ses pieds, tandis que je dégraffai ses bas en les faisant glisser le long de ses jambes. Le serre-taille rejoignit le reste de sa parure à ses chevilles, dénudant totalement Charlotte; elle conservait, fixée au centre de ses reins par trois chaînettes d'or tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, un bijou imitant un sexe dressé, destiné à distendre le cercle de chair, et à rendre encore plus aisé l'usage de cette voie; jugée trop étroite, pour la prêter, sa Maîtresse avait cru bon de l'élargir afin qu'elle fut doublement ouverte; ainsi forcée, elle en portait un chaque jour plus épais. Une présence se manifesta soudain l'arrachant de sa torpeur; on la poussa pour descendre les marches d'un escalier tortueux; l'odeur de la terre humide emplissait ses narines; au bas de l'escalier, se trouvait une cave avec son odeur caractéristique de moisissure; une véritable cave comme une esclave doit l'aimer; on retira la ceinture de cuir et on la fit asseoir sur une chaise en bois hérissée d'un volumineux godemichet de sorte qu'il la pénétre profondément entre ses reins. Empalée dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient l'odeur des anciennes prisons, on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche; elle ne fut pas fouettée tout de suite; les seins et la bouche offerts, dans cette froide pénombre où ne pénétrait aucun bruit, tremblant de froid, elle ne vit jamais les deux hommes qui entraient ni la jeune fille soumise. Quelqu'un l'appela "Numéro 2" et s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre"; Charlotte apprit qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des Maîtres, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni même trahir une quelconque émotion; c'était une femme ravalée au rang d'objet muet et servile; un homme s'approcha de la chaise; Charlotte devina qu'il tenait au poignet, un martinet aux lanières en cuir. On la porta sur une table où elle fut allongée sur le dos et solidement ligotée; elle attendit quelques minutes dans la position infamante de l'esclave offerte et consentante; les hommes s'approchèrent d'elle et brusquement elle sentit des dizaines de doigts la palper, la fouiller, la dilater avant que les sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer; elle fut malmenée, saccagée, sodomisée; mais Juliette interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres impacts plus sévères. Du martinet, l'homme passa à la cravache. Elle reconnut la morsure particulière au creux de mes reins. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec nuance et précision, chaque coup reçu lui semblait différent du précédent, selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire, sur toute la longueur de la tige. Le Maître la flagellait avec une rigueur impitoyable et elle oublia toutes ses bonnes résolutions pour se mettre à crier sous la morsure impitoyable du cuir. Son corps se tendait en une supplication muette, mais éminemment éloquente. Bientôt, comme elle le pressentait, la douleur qui la tenaillait se mua en plaisir, alors elle ne put se retenir davantage, ses reins se cambrèrent, propulsant ses cuisses et son ventre en avant, dans un orgasme si violent qu'elle crut défoncer la croix qui la retenait prisonnière. Honteuse et fière, elle avait joui. On détacha Charlotte de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que le temps de préparer l'épreuve suivante; on lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes au murs de pierre et on emprisonna ses poignets dans des bracelets d'argent pendus que l'on écarta en croix, comme les cuisses; elle était ainsi offerte dans cette position humiliante, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Les seins et le ventre offerts, et le lugubre silence; rien qui lui était d'autant de secours que le silence et les chaînes; se lassait-elle ? Non; à force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, sinon au fouet à force d'être fouettée; on lui ôta la cagoule; Charlotte parut fascinée par la noblesse des lieux; c'était une cave voûtée splendide, aux murs de pierres apparentes; des cierges ornaient chacun des angles dont les flammes tremblaient sur l'or des pierres. Pendue aux bracelets qui lui sciaient les poignets, écartelée à en sentir les jointures de ses cuisses endolories, elle ne pouvait faire un mouvement, ni tourner la tête pour voir la jeune soumise; "Numéro 2" s'approcha de Charlotte; après un moment, on retira la cagoule qui l'aveuglait; elle aperçu la jeune fille, à peine plus âgée qu'elle; elle avait un corps parfait et un visage délicat; un homme lui murmura à l'oreille qu'elle devait se servir d'elle comme bon lui semblerait. Flattée, "Numéro 2" entendait amener Charlotte à merci; elle commença par lui caresser l'intérieur des cuisses; la jeune soumise semblait sûre d'elle, faisant preuve d'une tranquille détermination; elle ne ressemblait plus en rien à une esclave sinon sa nudité; au contraire, elle avait le port du visage fier; aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, Charlotte gémit. "Numéro 2" passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait; la suppliciée se débattait de toutes ses forces. Charlotte crut que les liens la déchireraient; elle ne voulait pas supplier; qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté, mais elle pensait que la jeune soumise cherchait moins à manifester son autorité qu'à établir une complicité; de fait,"Numéro 2" arrêta la flagellation pour s'amuser avec son sexe, écarter les chairs, agacer le clitoris, et la pénétrer avec le manche de la cravache; enfin, elle fit le tour du corps écartelé et détacha Charlotte épuisée. Souillée de sperme et de sueur, Juliette décida qu'elle devait être reconduite au premier étage pour qu'elle fût douchée; après une minutieuse toilette, elle lui ordonna d'uriner à même le sol dans une coupelle, de renifler son urine et de la boire; bouleversée par cette épreuve, au bord des larmes, mais n'osant se rebeller, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, elle se mit à laper le liquide tiède et clair et à l'avaler, prenant soin de ne laisser aucune goutte, sans être comblée de honte. Elle fut conduite dans la chambre qu'elle devait occuper, où nue et enchaînée, elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/05/20
La beauté de l'endroit semblait subjuger Charlotte. C'était une vaste cave voûtée aux murs de pierres apparentes. Des cierges ornaient chacun des angles, pendant que les flammes des longues bougies blanches tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes; l'endroit paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus secrets, les messes noires et autres rituels sataniques. La lumière mordorée teintait sa peau, son corps nu se colorant de poudre d'or. Juliette lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes aux murs de pierre. Elle saisit ensuite ses poignets, qu'elle écarta en croix, comme ses cuisses, les emprisonnant dans des bracelets d'argent pendus à des fers fixés exactement à la clé de voûte. Charlotte désirait être fouettée, s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît, sa Maîtresse. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrème écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusquà ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles; Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Mon martyre devint délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et offerte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement pour forcer ma bouche. L'homme semblait apprécier et s'enfonçait dans ma gorge pendant que je le couvrais de salive; Juliette se plaça derrière moi et plongea ses doigts dans mon vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement ma vulve, remonta sur mon anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur ma croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Les lèvres forcées par le glaive charnel, je dus me cambrer pour atteindre la raie de mes fesses. J’introduisis tant bien que mal un doigt dans la moiteur de ma voie la plus étroite pendant que Juliette continuait de me fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus"; je répondis d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de mes cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière moi: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Je m’exécutais docilement alors qu’elle forçait mon anus en écartant mes fesses de ses doigts pour faciliter mon intoduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était des plus humiliantes; j'étais partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant. Mais ce ne furent que les préliminaires. Juliette me relèva en tirant sur mon collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, j’enjambai maladroitement l'inconnu et m’accroupis dos à lui, tout en me demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Juliette maintint le sexe à la verticale et me força à descendre dessus en tirant sur mon collier. Ma croupe s’écrasa sur la pointe saillante; tous les invités se regroupèrent autour de la scène et je pus voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches; alors que je m'efforçai de garder l’équilibre, l'homme força à m’empaler sur son sexe; je tentai de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça mes reins, distendant lentement mon anus. Une bouffée de chaleur m’envahit, tout mon corps était perlé de sueur. Je luttais pour ne pas jouir; les invités nous regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle que j'offrais, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Juliette se dénuda alors et commença à se caresser tout en me fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de moi, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées; juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans mon ventre et irradia tout mon corps; parcourue de spasmes, je jouis en silence tout en éjaculant au visage de Juliette; mes jambes vacillèrent mais l'inconnu me tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais mon anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse; on entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour me regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir; plus loin un homme qui se masturbait en m'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Juliette, s’essuya le visage du revers de la main et lècha ma cyprine sur ses doigts en m’adressant un sourire narquois. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave; une cravache noir me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un véritable rugissement; la rigidité du cuir enflammait mes reins et mon dos; les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, j'osai implorer leur pitié; je venais de rompre le charme. Ils décidèrent de me faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Je fus à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Juliette qui m'installa. J'étais en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, ma bouche servant d'écrin; au même moment, un autre utilisait mon vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement mes reins, qui comme la totalité de mon corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qui se passait autour de moi. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra ma croupe; mon ventre se liquéfia. J'étais prise, on ravageait mes reins meurtris; épuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, l'homme se décolla de moi comme l'animal après la saillie. Après m'avoir conduite à la salle de bain où l'on me doucha, on me conduisit dans la chambre tapissée de toile de Jouy où je m'endormis. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/05/20
Le terme BDSM est généralement employé pour décrire les comportements d'échange de pouvoir et l'utilisation de douleur dans un contexte sexuel. Antérieurement appelé simplement SM, le sigle BDSM est plus couramment utilisé aujourd'hui pour une meilleure représentativité de la diversité des pratiques. Ce dernier inclut trois composantes distinctes du jeu de pouvoir: le bondage/discipline (BD), la domination/soumission et le sadomasochisme (SM). Le BD représente une combinaison entre la restriction de mouvement et la punition ou encore le contrôle du partenaire. Le jeu de Ds renvoie à la domination et à la soumission et représente l'échange de pouvoir ou de contrôle érotique d'un partenaire à un autre, sans nécessairement inclure la douleur physique. La composante SM, c'est-à-dire sadomasochiste, fait référence à l'érotisation de la douleur. Même si peu de chercheurs ont étudié la communauté BDSM, ceux qui l'ont fait, sont unanimes: un peu partout dans le monde se trouvent des communautés dynamiques et structurées qui regroupent des centaines de personnes pratiquant le BDSM. La communauté BDSM est un lieu de rassemblement pour les personnes ayant un intérêt pour le BDSM, mais peu d'auteurs s'entendent sur une définition claire de ces pratiques. On identifie généralement cinq composantes qui sont essentielles à tout ce qui réfère au BDSM: l' apparence d'une relation de domination et de soumission; un jeu de rôle; un consentement à participer au jeu; un contexte sexuel; une définition mutuelle que l'activité constitue une pratique BDSM. De très nombreux discours présentent le BDSM comme une simple variation à la sexualité et établissent des normes pour rendre les pratiques saines, sécuritaires et consensuelles, tandis que d'autres écrits tentent d'opposer le BDSM à la sexualité non-BDSM (qualifiée de vanille dans le milieu BDSM) et le présentent comme une identité transgressive. Les auteurs comparent cette vague d'écrits à une étape de transgression essentielle dans l'acquisition d'une citoyenneté sexuelle. Les évènements sociaux seraient une occasion d'afficher son propre style de comportements BDSM devant autrui; les soirées ont également une fonction sociale, c' est-à-dire qu'elles permettent aux personnes ayant des intérêts similaires de se rejoindre pour interagir sur des sujets liés au BDSM. Le statut d'un membre dans la communauté est tributaire de son expérience, son niveau de sécurité. Son implication dans le groupe et sa pratique des jeux nécessitant de l'entraînement, du talent et de la pratique. Il semble que les communautés soient autosuffisantes en termes d'éducation et de prévention. Les membres des communautés BDSM à travers le monde basent leurs pratiques sur le crédo "Sane, safe and consensual", qui signifie que toutes les pratiques se doivent d'êtres saines, d'être sécuritaires, saines et consensuelles. L'accent est mis sur la communication, la négociation et le consentement égalitaires et honnêtes, puisque dans tout jeu, la confiance mutuelle est fondamentale et les limites et préférences des partenaires doivent être respectées. La participation forcée n'est pas acceptée dans la culture BDSM; seule l'illusion que les individus sont victimes de coercition est permise. L'accord sur les différentes normes et valeurs de la communauté serait un moyen de diminuer les risques liés aux pratiques. La notion de sécurité dans la communauté BDSM n'est pas seulement une question de technique, mais aussi de principe. Ce principe est le socle de toute relation BDSM, qui l'utilise pour se dissocier de la criminalité et de la maladie mentale. Dans les relations et mises en scène BDSM, la négociation est à la base du consentement. Les partenaires s'entendent sur les pratiques qui auront lieu pendant une séance et discutent des limites de chacun. Ils utilisent un mot de sécurité en anglais, le safeword, pour aviser le partenaire dominant qu'il approche ou a dépassé une limite. Certaines personnes dominantes testent les limites de la personne soumise et se permettent occasionnellement de repousser la limite qui avait été négociée lorsqu'ils connaissent l'autre personne. Cette transgression n'est pas perçue comme une violation; le fait de repousser les limites ajoute alors un sentiment d'authenticité et de réalisme à la scène et plusieurs soumis apprécient cette incartade. Dans de telles circonstances, la négociation des mots de sécurité, par exemple "jaune" pour ralentir et "rouge" pour arrêter, devient primordiale. Le respect de la sécurité est fondamental. Les pratiques BDSM expriment la volonté de présenter une alternative à la sexualité traditionnelle dans une exploration des différentes dimensions du corps humain en termes de sensualité et d'émotions, l'occasion d'une opportunité pour une forme de spiritualité en utilisant le corps. Lors d'une séance, le but est de débuter le jeu de manière douce pour ensuite augmenter graduellement la fréquence et la force des coups donnés, entrecoupé de massages ou de caresses. Certaines séances revêtent un caractère exclusivement physique tandis que d'autres incluent un aspect psychologique, mais l'orgasme n'en est pas nécessairement la finalité. Selon l'opininon générale, les pratiques BDSM devienent sexuellement excitantes pour les partenaires ou éveillent leur désir de s'engager dans de telles relations. Il y a aussi une motivation exhibitionniste à jouer en public; certains trouvent que le regard des autres augmente leur excitation, tandis que d'autres apprécient la reconnaissance et les compliments qui suivent une séance. Même si la plupart des donjons ne présentent pas de règlements contre l'activité sexuelle, l'activité coïtale ou la recherche d'orgasme exclusivement sexuel est rare. Le coït est trop personnel pour être effectué en public ou parfois, il consiste principalement en la culmination de la soirée. Souvent, le lieu n'est pas approprié ou structuré pour permettre de telles pratiques, mais lorsque ces dernières surviennent, elles se font normalement dans un couple établi et rarement entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Que ce soit en public ou en privé, le coït ou la stimulation sexuelle menant à l'orgasme ne fait pas régulièrement partie de la vie sexuelle des partenaires, en particulier chez le couple Dominante/soumis. Toutefois, la recherche de la jouissance sexuelle reste ultimement présente dans ce type de relation. Sommes-nous fous, pervers, au moins irresponsables ? En fait, pas vraiment: les personnes qui pratiquent le BDSM sont plus extraverties, moins névrosées, plus ouvertes aux expériences nouvelles, plus conscientes, plus épanouies intimement que les autres. Ces désirs ne sont d’ailleurs aujourd’hui plus considérés, médicalement, comme des pathologies. Et si certains adeptes trouvent leur satisfaction dans l’abandon d’une partie de leur contrôle, quitte à se transformer en véritables jouets sexuels, d’autres apprécient l’aspect élitiste de ces fantasmes. Pour d’autres encore, le monde du BDSM permet l’expression d’un amour sans faille et d’une confiance totale. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/06/20
Quand elle se présenta à la porte, Juliette se sentait nerveuse; sa Maîtresse lui avait ordonné de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle, tout s'écroulait. Elle ne savait plus: aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête. Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit. Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour, mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait, mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Juliette se sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Ka-Sandra ne manquait pas de critiquer cruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué. En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage la rendait attirante mais timide et nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se dirigea vers Juliette en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment. Juliette recula protégeant son visage rougi de ses deux mains. - Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - As-tu retiré ton plug anal ? - Oui - Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne vous énervez pas. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. - OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite. - Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé. Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Juliette avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta, ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Juliette releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Juliette n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Juliette se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Juliette s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, L'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui lui reprocherait. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Juliette avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. L'inconnue admirait Juliette qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Juliette se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Juliette avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes. Le corps de Juliette réclamait toujours davantage; le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Juliette, détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance envahir Juliette par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Juliette desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Juliette était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. - Je suis donc anale ... soupira-t-elle. - En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue. - Vous reverrais-je bientôt ? demanda Juliette. - Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/06/20
Un air doux remplit sa chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spacieuse, blanche, pour seuls meubles, en bois naturel, une commode ronde et une simple coiffeuse avec deux miroirs. Un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. La nuit est magnifique. Elle est au même diapason de son attente. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. Le désir comme tous les sens s'éveillent. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inétanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Elle roulèrent sans un mot sur le sol carrelé de la salle de bain. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant et en se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un combat furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand ton amant commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à un anneau au plafond, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le sifflement des lanières en cuir d'un martinet. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son amante continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Charlotte s'abandonna. Charlotte avait accepté secrètement non sans abnégation de se soumettre définitivement à Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/06/20
Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Les corps amoureux se reflétaient dans le somptueux miroir de la de la chambre parfumée du manoir. Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les Écossais, la nature a bâti, au pied des Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature appartient à la famille O'Laren qui a édifié là, vers la fin du XVIIIème siècle, un château majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les O'Laren devaient leur immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies. Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine, Robert O'Laren avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants, où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean O'Laren, son fils unique et également ultime représentant de la lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement: le centre devint un havre de paix pour les victimes du stress contemporain. En 2010, après un long séjour aux USA, la dernière des O'Laren ajouta à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde. Ka-Sandra était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Juliette était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Ka-Sandra. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, c'était une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile. Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des O'Laren baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Ka-Sandra est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Juliette. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Juliette, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Ka-Sandra briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La Maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Juliette. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa robe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Juliette par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Ka-Sandra s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Juliette regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La Maîtresse des lieux attira Juliette au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Ka-Sandra en fixa un à chaque poignet de Juliette et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Ka-Sandra examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Juliette tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Ka-Sandra suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Juliette se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Juliette râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Ka-Sandra la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Ka-Sandra levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Ka-Sandra frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La Maîtresse de Juliette, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Juliette. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Juliette; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Juliette pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Juliette. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Ka-Sandra comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Ka-Sandra. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/06/20
Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Sarah tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Patricia demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Mais, elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Patricia avouait son amour dans la soumission et la douleur. Sarah la croyait. La brume l'aidait à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout est vrai. Il y avait d'assez jolis reflets sur le lac. Les yeux extasiés de Patricia, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse. Sarah avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Patricia la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Sarah imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus large, l'élargissait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Patricia en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elle lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elles la supportent, les outrages et les châtiments corporels. Elles l'aiment parfois tant qu'elles ne la connaissent pas, elles l'inventent pour la rendre semblable à elles mais l'illusion est brève. Patricia rêvait. Lorsque Patricia s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être battue, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux coups, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être flagellée. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qui l'élargissait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des jeunes femmes livrées comme elle. Je te comprends d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Sarah sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Patricia n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Patricia ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Sarah lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/06/20
Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira, car elle dira rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela vous importe peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, Patricia, avec ses belles mains fines, était là, toujours là. Elle se multipliait au long des semaines, monotone et identique. On ne se sauve que par l'excès, se disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle avait entre les reins une terrible dureté, dont on abusait trop souvent. Elle n'avait pas besoin de bonheur. La souffrance, qu'elle savait parfaitement se procurer, l'avait rendue presque sensible à l'existence des autres filles qui comme elle étaient livrées. Dire que dès la seconde où sa Maîtresse l'eût quittée, elle commença de l'attendre, est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit dans l'abstinence de ses supplices. Tout le temps qu'elle demeura dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir, incapable de retenir l'eau qui s'échappait de son corps. Il faisait plus chaud que d'habitude. Le soleil et la mer l'avaient déjà dorée davantage, ses cheveux, ses sourcils et la très fine toison de son ventre. Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Patricia. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Sarah était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau imprérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Sarah les assujettissait à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Sarah toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Patricia gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Sarah entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Sarah qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considèration en s'accomodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Patricia n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Sarah, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Patricia crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules de Patricia et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Patricia laissa couler quelques larmes. Alors Sarah arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Sarah dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Sarah tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Sarah pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Patricia ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/06/20
Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Patricia a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, et je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Patricia regarda Sarah sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres S qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les cicatrices. Les coups de cravaches ou de fouet. Sarah la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, elle était tombée amoureuse de Patricia. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Sarah lui interdit de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle vît aussi bien Patricia caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Sarah avait-elle trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Patricia par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Patricia fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec Laure, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Patricia se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Sarah que pour apprendre l'amour et mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Sarah disait d'elle qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances; parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Sarah la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, aussitôt pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de Sarah, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de sa Maîtresse. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Sarah n'avait aucun ménagement à garder; aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Patricia passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Sarah et l'emmena chez Paul; vêtues toutes deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Patricia exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Patricia abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal; chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Patricia furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Patricia crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules de Patricia et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Patricia se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Patricia laissa couler quelques larmes sur la main de Sarah qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Patricia s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Sarah, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Patricia eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Sarah posa son index sur l'anus de Patricia, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Patricia, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Sarah avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Patricia, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant; Patricia voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Sarah assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/06/20
Tout à coup, je la regardais avec une sorte d'épouvante: ce qui s'était accompli dans cet être dont j'avais tant envie m'apparaissait effroyable. Ce corps fragile, ses craintes, ses imaginations, c'était tout le bonheur du monde à notre usage personnel. Son passé et le mien me faisaient peur. Mais ce qu'il y a de plus cruel dans les sentiments violents, c'est qu'on y aime ce qu'on aime pas. On y adore jusqu'aux défauts, jusqu'aux abominations, on s'y attache à ce qui fait de plus mal. Tout ce que je détestais en elle était sans prix pour moi. Et mon seul bonheur, c'était le plaisir même; le mien, le sien, tous ces plaisirs du monde, camouflés la plupart du temps sous de fugaces désirs, des amours passagères, des illusions d'un moment. Nous avions du mal à parler. Il y avait un silence entre nous, fait de nos fautes et de nos remords. L'éclatement et l'évidence des amours partagées, la simplicité qui jette les corps l'un vers les autres. Ce monde ambigu où les choses s'interprètent et où nous leur prêtons un sens qui est rarement le sens, c'était l'insoutenable légèreté du bonheur où le temps et l'espace n'étaient plus neutres dans l'amour et la soumission. Ils se chargeaient de nos espoirs et de nos attentes, et le monde entier se couvrait ainsi d'un réseau de signes qui lui donnait un sens parfois absurde. Si tout était là, la vérité serait à la portée de tous, à la merci d'un miracle, mais on ne peut n'allumer que la moitié d'un soleil quand le feu est aux poudres. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser de plus en plus passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Debout sur la terrasse, assourdies par le bruit des vagues, elles se laissèrent gagner par un désir grandissant. Charlotte s'écarta de Juliette, la prenant par la main, l'entraîna vers la chambre. Ensuite, elle s'écarta d'elle. La lumière de l'aube inondait la pièce, jetant des ombres sur les murs. N'hésitant qu'une fraction de seconde avant de se retourner vers elle, elle commença à se déshabiller. Charlotte fit un geste pour fermer la porte de la chambre, mais elle secoua la tête. Elle voulait la voir, cette fois-ci, et elle voulait qu'elle la voit. Charlotte voulait que Juliette sache qu'elle était avec elle et non avec une autre. Lentement, très lentement, elle ôta ses vêtements. Son chemisier, son jean. Bientôt, elle fut nue. Elle ne la quittait pas des yeux, les lèvres légèrement entrouvertes. Le soleil et le sel de la mer avaient hâler son corps. Il venait d'ailleurs, de l'océan. Il émergeait des eaux profondes, tout luisant de ce sucre étrange cher à Hemingway. C'était la fleur du sel. Puis Juliette s'approcha de Charlotte et posa ses mains sur ses seins, ses épaules, ses bras, la caressant doucement comme si elle voulait graver à jamais dans sa mémoire le souvenir de sa peau. Elles firent l'amour fiévreusement, accrochées désespérément l'une à l'autre, avec une passion comme elles n'en avaient jamais connue, toutes les deux douloureusement attentive au plaisir de l'autre. Comme si elles eu avaient peur de ce que l'avenir leur réservait, elles se vouèrent à l'adoration de leurs corps avec une intensité qui marquerait à jamais leur mémoire. Elles jouirent ensemble, Charlotte renversa la tête en arrière et cria sans la moindre retenue. Puis assise sur le lit, la tête de Charlotte sur ses genoux, Juliette lui caressa les cheveux, doucement, régulièrement, en écoutant sa respiration se faire de plus en plus profonde. Soudain, les lèvres de Juliette exigèrent un maintenant plein d'abandon. La communion ne put être plus totale. Elle lui prit la tête entre ses deux mains et lui entrouvrit la bouche pour l'embrasser. Si fort elle suffoqua qu'elle aurait glissé si elle ne l'eût retenue. Elle ne comprit pas pourquoi un tel trouble, une telle angoisse lui serraient la gorge, car enfin, que pouvait-elle avoir à redouter de Juliette qu'elle n'eût déjà éprouvé ? Elle la pria de se mettre à genoux, la regarda sans un mot lui obéir. Elle avait l'habitude de son silence, comme elle avait l'habitude d'attendre les décisions de son plaisir. Désormais la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Voilà d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, et qu'elle avait pressenti sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait plus de rémission. Puis elle prit conscience soudain que ce qu'en fait elle attendait, dans ce silence, dans cette lumière de l'aube, et ne s'avouait pas, c'est que Juliette lui fit signe et lui ordonnât de la caresser. Elle était au-dessus d'elle, un pied et de part et d'autre de sa taille, et Charlotte voyait, dans le pont que formaient ses jambes brunes, les lanières du martinet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta et reprit aussitôt. Elle se débattit de toutes ses forces. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Juliette entendait l'amener à merci. Charlotte aima le supplice pourvu qu'il fut long et surtout cruel. La façon dont elle fut fouettée, comme la posture où elle avait été liée n'avaient pas non plus d'autre but. Les gémissements de la jeune femme jaillirent maintenant assez forts et sous le coup de spasmes. Ce fut une plainte continue qui ne trahissait pas une grande douleur, qui espérait même un paroxysme où le cri devenait sauvage et délirant. Ces spasmes secouèrent tout le corps en se reproduisant de minute en minute, faisant craquer et se tendre le ventre et les cuisses de Charlotte, chaque coup, le laissant exténué après chaque attaque. Juliette écouta ces appels étrangers auxquels tout le corps de la jeune femme répondait. Elle était vide d'idées. Elle eut seulement conscience que bientôt le soir allait tomber, qu'elle était seule avec Charlotte. L'allégresse se communiqua à sa vieille passion et elle songea à sa solitude. Il lui sembla que c'était pour racheter quelque chose. Vivre pleinement sa sexualité, si l'on sort tant soit peu des sentiers battus et sillonnés par les autres, est un luxe qui n'est pas accordé à tous. Cette misère sexuelle la confortait dans son choix. Le masochisme est un art, une philosophie et un espace culturel. Il lui suffisait d'un psyché. Avec humilité, elle se regarda dans le miroir, et songea qu'on ne pouvait lui apporter, si l'on ne pouvait en tirer de honte, lui offrir qu'un parterre d'hortensia, parce que leurs pétales bleus lui rappelaient un soir d'été heureux à Sauzon à Belle île en Mer. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/06/20
Je sais que ça va se produire bientôt. Je sais que tu attend ce moment. Tu l'attend surement car c'est un vieux rêve hein ? Etre le garçon, être celui qui mène, être celui qui guide. Prendre une moeuf mais pas comme une moeuf, comme un garçon. Un vrai de vrai, avec tout l'attirail. Surement pour ça qu'avant ce n'étais pas toi que je regardais. Je n'avais d'yeux que pour lui. J'ai toujours eu une attirance un peu trop considérable pour les mecs. Peut être parce que c'est resté enfoui en moi aussi longtemps et que depuis quelques temps ça implose à l'intérieur. Alors quand on a commencé tout ça, nos trajectoires, nos intersections... J'ai compris. C'étais la, latent. Mais c'étais tellement dure à dire. J'avais envie de ta force. De ta force et de ma fragilité. Un fantasme d'hétéro un peu vétuste, un peu cramé, un peu cliché. J'avoue, j'en ai honte. La militante du genre qui se prend pour betty page... En fait c'est pour ça que y'a des trucs que je ne veux pas avec toi. Je suis heureuse de notre manière de faire du sexe. C'est pas simple, c'est pas évident, c'est pas automatique. C'est animal, voir bestial, instinctif et méditatif. Alors je ne veux pas mon amour, je ne veux pas de ces singeries. Surtout pas avec toi... Je veux que ça fasse mal, je veux des torsades de douleurs, je veux des colliers de cris et des bracelets de brûlures. Je veux convulsionner sous ta transe et éructer dans ta bouche des mots sales et bileux. Je veux ta peau qui grince et ton cœur qui frissonne. Je veux que ma douleur te fasse grelotter et que tu la sente comme une lave qui suinte par mes pores. Que tu sente ma terreur sourde et la violence de nos ébats. Quand je te sentirais en moi je veux tout ça. Je veux voir nos âmes cruelles qui rejouent le spectacle de violence auquel elles ont réchappé.
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Par : le 26/08/20
Ennia partit deux jours après notre dernière étreinte. J’avais passé l’après-midi en cours et elle n’était plus là à mon retour. Maîtresse Caroline m’avait accueilli sur un ton très dur. -Ma pute, maintenant il n’y a plus rien pour te distraire. Tu n’as qu’un seul but, une seule personne sur qui concentrer toute ton attention : ta Maîtresse. Moi ! J’ai l’intention de faire entrer ton dressage dans une nouvelle phase. Mais avant, je vais devoir m’absenter quelques jours, je dois rejoindre ma famille. Je vais donc te confier à Maîtresse Chloé. Elle a toute ma confiance et pourra disposer de toi à sa guise, pour tout ce dont elle a envie. J’attends de toi que tu la serves comme si c’était moi. Je pars demain. A ton retour de cours, ta gardienne sera là. Ne me déçois pas petite salope, sinon je n’hésiterai pas à me débarrasser de toi. Définitivement ! Maîtresse avait raison. Désormais, Ennia ne devait plus occuper mes pensées. Seulement je n’y arrivais pas. Elle m’avait marqué dans ma chair, et je souffrais d’un manque intense, physique. Une douleur lancinante et permanente. Pourtant je devais oublier mon amour et me concentrer sur mon devoir : servir Maîtresse Caroline, de mon mieux. Tendre vers la perfection, du moins celle qu’elle attendait de moi. La servir, lui obéir, aveuglément. Elle tenait mon destin entre ses mains, au propre comme au figuré. La perspective de ces quelques jours au service de Maîtresse Chloé me réjouissait. Maîtresse Chloé m’attirait beaucoup. J’aimais ce qu’elle dégageait. Une puissante sensualité alliée à une certaine tendresse. Mais en même temps, elle avait cette classe naturelle, hautaine, et un regard qui pouvait se faire si dur que nul, surtout pas moi, ne désirait alors discuter ses désirs et encore moins ses ordres. Je la croyais moins dure que Maîtresse Caroline. Mais comme je l’avais dit, elle n’avait jamais eu l’occasion de se « révéler » vraiment en tant que Dominatrice. J’étais impatient, excité, et aussi un peu effrayé. Une Maîtresse ne réagit jamais comme le soumis s’y attend. C’est ce qui fait sa force. J’appréhendais donc un peu de me retrouver aux ordres de Maîtresse Chloé. Certes la gestion de l’appartement, de la cuisine, des courses, du ménage… tout cela était maintenant bien rodé et Maîtresse Chloé n’aurait pas à s’en soucier. J’étais devenu un expert, un parfait majordome, enfin presque. Plutôt une parfaite gouvernante. Doublé d’une petite pute, une chienne en chaleur assoiffée de sexe et de soumission. Si je faisais le compte de ma vie, j’étais heureux. J’avais atteint, aux pieds et entre les mains de Maîtresse Caroline, une certaine plénitude. Le lendemain, j’assurais mes cours normalement. Avec l’impatience difficilement dissimulée de retrouver Maîtresse Chloé à mon retour à l’appartement. Je n’avais pas sa classe en cours cet après-midi là, aussi je n’avais aucune idée de ce qu’elle me préparait. Je terminais vers 18h, après un cours particulièrement intéressant sur l’équilibre des opinions dans le traitement de certaines informations. Déséquilibre devrais-je plutôt dire. A 18h10 je sonnais à la porte, prêt à me mettre au service de ma gardienne, Maîtresse Chloé, pour quelques jours. Sa voix m’accueillit dès l’entrée : -A poil sale pute ! Tu enfiles le collier, les bracelets et la cagoule que je t’ai préparés sur le fauteuil. Puis tu viens au salon ! Dépêche. Je t’attends depuis une heure et j’ai horreur d’attendre. Sa voix était dure. Je ne connaissais pas cette autorité, presque violente, chez Maîtresse Chloé. Je me dépêchais de lui obéir et de la rejoindre. -Relève toi ! Et viens de mettre en place pour que je t’attache. Nous allons vraiment faire connaissance. Et je ne crois pas que tu vas vraiment aimer. Plus vite la chienne… j’ai des fourmis dans les mains… ça me démange de t’échauffer le cul !!! Maîtresse Chloé m’immobilisa rapidement. Puis elle me mis un bâillon-boule, avant de me libérer de ma cage. -J’aime un soumis qui bande dur… si tu étais à moi, plutôt que de te mettre en cage, je te menotterais pour que tu ne puisses pas te toucher. Je te contrôlerais autrement mais tu banderais le plus souvent possible. Par contre, tu ne jouirais pas très souvent, crois-moi. Pas plus qu’avec ta Maîtresse actuelle. Mais au moins tu me ferais l’honneur d’être bien dur pour moi, pour me montrer à quel point je t’inspire le désir. Et puis…. torturer une queue bandée, c’est tellement plus jouissif. Tu vois, c’est la première fois que tu es à moi toute seule. Et pour plusieurs jours. Je vais commencer par marquer mon territoire. Par te marquer. Tu peux hurler tant que tu veux, je ne suis pas du genre à m’émouvoir de la douleur d’une pute attachée. Ton corps est à moi, et tu vas bien le sentir ! Maîtresse Chloé avait disposé sur le canapé tous les instruments dont disposait Maîtresse Caroline. Un martinet court, un autre avec des lanières plus longues, une cravache d’équitation et un paddle en cuir noir. Elle vînt se placer face à moi et m’enlaça… -Avant de t’échauffer, je vais te chauffer un peu… je te veux excité à mort ma pute. Tu es à moi, mon jouet sexuel que je peux exciter et torturer à ma guise… Hmmmm j’adore ça !!!! Ma pute à moi, ma salope ! Elle se colla contre moi, et la chaleur, la douceur de sa peau me fit bander immédiatement. Elle joua longuement de ses ongles sur mes tétons ou sur ma hampe et mon gland. Maîtresse Chloé était d’une sensualité animale, brute, et surtout communicative. Sa langue et ses griffures me rendaient fou de désir, mes sens étaient poussés à leur maximum. Je haletai et gémissai, sa chienne en chaleur qui réclamait sa dose de plaisir. Maîtresse Chloé se détacha de moi pour saisir le martinet. -Je crois que t’es à point là… moi aussi, je suis trempée. Mais ce n’est rien. Tu vas voir, après la correction que je vais te mettre, je vais couler comme une fontaine. Je t’es déjà dit que j’étais une dominatrice sadique en fait ? Elle ponctua sa phrase par une série de coups rapides, secs, durs. Je ruai et criai dans mon bâillon. Elle n’épargna aucune partie de mon corps. Torse, dos, cuisses, fesses, queue…. Elle prit un malin plaisir, entre les séries, à masturber lentement ma queue. Elle me ramena chaque fois au bord de la jouissance, avant de passer à la suite. La séance dura plus de 30 minutes. Le martinet court, puis le long, le paddle et enfin la cravache avec laquelle elle s’acharna sur mes fesses. Je hurlai de douleur. Mes reins devaient se zébrer de rouge sous la violence de ses coups. J’avais arrêté de compter depuis longtemps, incapable d’encaisser la douleur sans broncher. Maîtresse Chloé avait voulu me briser, pour sceller son emprise. Elle avait réussi. Je pendais au bout de mes chaînes, retenu par mes poignets. Mon corps, et particulièrement mon cul irradiait de douleur. Maîtresse Chloé vînt se planter face à moi. Elle me retira mon bâillon puis releva ma tête et me força à la regarder. J’avais les yeux pleins de larmes. Elle se masturbait doucement, ou plutôt recueillait sa liqueur abondante. Elle avait raison. M’infliger cette correction l’avait excitée au plus haut point. Elle essuya ses doigts sur ma bouche, mon nez : -Sens moi ma pute, lèche et goûte moi ! Mon miel va te redonner de la force tu vas voir. Maintenant tu sais ce dont je suis capable. Et je crois même que je peux être encore plus dure. J’ai adoré te faire souffrir. Fais attention de ne pas m’en donner trop souvent l’occasion. Autrement dit, je veux ton obéissance totale. Sinon je te punis. Et j’aime vraiment ça. Hmmm ma pute à moi, ma salope, ma chose ! Maîtresse Chloé m’enlaça et m’embrassa longuement, profondément. Ses ongles enfoncés dans ma tige qu’elle masturbait très lentement, mais douloureusement. Je rebandai presque instantanément. La douleur n’avait pas réussi à venir à bout de mon excitation, de mon désir de chienne. J’avais besoin de jouir. Mon corps ne pensait, ne vivait que pour cela. L’assouvissement de mon besoin sexuel. J’aimais cette dépendance, plus forte, de plus en plus forte à mesure des semaines entre les mains de mes Maîtresses. J’étais frustré en permanence, sauf les rares fois où Maîtresse Caroline m’autorisait à jouir, à jouir vraiment. Sinon, par hygiène, elle avait recours à la traite, pour me vidanger disait-elle, sans plaisir. Elle me masturbait, tout en me doigtant pour stimuler ma prostate. Et elle arrêtait ses caresses quand j’explosais. Mon sperme coulait, mais sans que j’atteigne vraiment la jouissance. Je pleurais de frustration à chaque fois, en léchant mon foutre recueilli par les doigts de ma Maîtresse. Jouir m’obsédait. J’avais toujours été accro au sexe, au cul, au porno. Mon addiction n’avait fait que s’accroître, de conserve avec l’emprise de Maîtresse Caroline. Mon plaisir ne m’appartenait plus depuis un moment. Il était entre les mains de Maîtresse Caroline, qui en disposait désormais à sa guise. Pour trois jours, Maîtresse Chloé en était la propriétaire. Et elle ne comptait pas m’en faire cadeau. J’allais devoir mériter ma jouissance. -Allez mon esclave, va faire couler un bain pour ta Maîtresse ! Ensuite tu prépareras mon repas ! Hmmmm la soirée va être délicieuse. Enfin pour moi. Pour toi, elle risque d’être un peu plus dure.
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Par : le 02/09/20
Suite à cette séance je dormis aux pieds du lit de mes Déesses. Le réveil était programmé sur 6h. Après avoir préparé leur petit-déjeuner, je dus les réveiller chacune à leur tour en leur prodiguant un long cunnilingus. Maîtresse Christelle, prétextant que le matin était la meilleure heure pour faire du sport, entreprit de me chauffer au martinet. Elle s’amusa à me rougir le cul pendant que je léchais Maîtresse Chloé. Puis je dus également la faire jouir avec ma langue. Je ne portais toujours pas ma cage de chasteté, selon le désir de Maîtresse Chloé. Ainsi, je bandais dur, comme toujours à la vue du corps de mes sublimes Déesses et surtout de leur miel qui agissait sur moi comme le plus puissant des aphrodisiaques. La veille, je n’avais pas joui. 6 jours déjà, sans jouissance. Mes Maîtresses n’avaient aucune idée de la douleur que l’abstinence, doublée d’une excitation quasi permanente, pouvait engendrer. Je ressentais une douleur sourde, permanente, lancinante, qui vous prend tout le bas du ventre. Rien, sans doute, comparé à la douleur d’un accouchement. Je me souviens avoir lu un article sur la douleur des contractions. Une douleur qu’aucun homme ne connaîtra jamais, et que sans doute peu seraient à même de supporter. Aussi ce que je ressentais n’était rien, même si cela occupait pour l’heure tout mon esprit. Je fis jouir mes Maîtresses plusieurs fois, uniquement avec ma langue. Pendant que Maîtresse Christelle occupait la salle de bains, Maîtresse Caroline me fit m’agenouiller aux pieds du lit, face à elle. Cuisses ouvertes, mains dans le dos, regard baissé… position de présentation que j’adoptais depuis un certain temps mécaniquement, sans même y réfléchir. Maîtresse Caroline aimait à dire qu’elle m’éduquait comme un chien, qu’elle programmait mon cerveau d’esclave. Elle avait raison. Peu à peu j’avais acquis certains réflexes. Une routine finalement reposante. Nul besoin de réfléchir, juste obéir. Et c’est de cette routine, justement, dont Maîtresse Chloé voulait me parler…. -Petite chienne, il est temps de casser un peu nos habitudes. Cette fois tu vas servir en dehors de cet appartement. On va t’exposer !!! Tu vas voir, tu n’es pas au bout de tes surprises crois moi…. Allez, après moi tu passeras à la douche. Je t’ai préparé tes dessous. Tu vas avoir l’air d’une bonne salope, une bonne pute en chaleur. Par dessus, costard, comme d’habitude. N’oublies pas que tu as cours tout à l’heure. Maîtresse Chloé avait prononcé ces derniers mots sur un ton très ironique et je redoutais le pire. Jamais encore mes Maîtresses ne m’avaient exposé en dehors de l’appartement. Sauf une fois, dans ce garage au sous-sol froid, lorsque Maîtresse Caroline m’avait fait venir chercher à la gare par une de ses amies dominatrices. Ce fut la seule fois. Depuis, je servais toujours sur le terrain douillet et protecteur de son appartement, son univers qui était maintenant le mien. Etre exposé en dehors de ce cocon m’effrayait énormément. J’avais peur même si je faisais confiance à mes Maîtresses. 10h50, l’heure de gagner l’école. Sous mon costume noir, une tenue de pute, Maîtresse Chloé avait bien choisi : bas noirs à couture, corset porte jarretelles en latex, de couleur rose, plug… et dans un petit sac, une cagoule aveuglante également en latex, de même couleur ainsi que deux longs gants. Elle avait rajouté un gode-ceinture, de très bonne taille, ainsi que du lubrifiant, un collier de cuir lui aussi rose, une chaîne et deux cadenas. Mon esprit tournait à pleine régime. Pourquoi devais-je emmener tout cela à l’école ? Où allait-elle m’emmener après mes 2 heures de cours ? J’avais pour consigne, à 13h, de rester dans ma salle après le départ de mes élèves. J’appréhendais la suite. Maîtresse Chloé me rejoignit à 13h05, accompagnée par Christelle, dans sa tenue de secrétaire stricte, tailleur gris, chemisier blanc. C’était un uniforme qui lui allait merveilleusement bien et qui me faisait bander à chaque fois que je la croisais. -Ma salope, cet après-midi tu vas servir… Tu vas être réellement un esclave de plaisir. Tu vas prendre ton sac, avec tes jouets et me suivre. J’obéis, m’attendant à sortir de l’école pour me rendre dans un autre lieu. Mais Maîtresse Chloé se dirigea vers les toilettes des femmes. Elle m’y fit entrer discrètement, un sourire amusé sur son visage face à mon incompréhension totale. -Ma salope, entre là-dedans : me dit-elle, en me désignant les toilettes pour handicapés. -Déshabille toi, dépêche ! -Mais Maîtresse….! Une gifle me fit taire immédiatement. -Ta gueule, tu obéis, c’est tout. Je ne t’ai pas autorisé à parler que je sache ! Je m’exécutai rapidement. Maîtresse Chloé fit disparaître mon costume dans son sac puis elle m’enfila la cagoule, posa le collier sur mon cou et y fixa la chaîne, cadenassée à la fois à l’anneau de mon collier et à la tuyauterie des toilettes. -Voilà, tu ne vas pas te sauver comme ça… A genoux, regarde moi ! A partir de maintenant, et jusqu’à ce que l’on vienne te chercher, tu es à la disposition de quiconque pénètre dans ces toilettes. Tu obéis, sers, exécutes ! Tu lèches, suces, nettoies et surtout tu te tais ! Avec Christelle, nous avons prévenu un certain nombre de filles qu’un esclave sexuel serait à leur disposition, aujourd’hui. Tu n’imagines pas le nombre que cette nouvelle a excité ! Tu ne vas pas t’ennuyer à attendre la cliente je crois. Rassures toi ma petite salope qui bande déjà, Christelle a réussi à se procurer une clé. Tes utilisatrices n’auront qu’à se la passer entre-elles, ainsi pas de risque que tu sois découvert par hasard. Nous ne voulons pas de scandale, et nous tenons à ce que notre petite chienne personnelle reste à son poste de professeur…. Allez, je te laisse… Et attention, tu as intérêt à les satisfaire… Et qui sait, va savoir, tu auras peut-être d’autres surprises…. je sais que ces toilettes sont réservées aux femmes, mais… Je restai sans voix. Ainsi, elles me mettaient à la disposition des élèves, comme une salope qu’on emmène sur un chantier, pour qu’elle vide tous les ouvriers. Avant de sortir, Maîtresse Chloé avait disposé le gode-ceinture et le lubrifiant bien en évidence sur le lavabo. Et elle avait scotché une pancarte au dessus des toilettes : Pute à votre service. Abusez-en ! Elle me quitta, refermant à clé la porte derrière elle. Mon calvaire n’allait pas tarder à commencer. Je perdis rapidement la notion du temps. Ma première « cliente » arriva seulement quelques minutes après le départ de Maîtresse Chloé. Impossible de deviner qui était entré dans ces toilettes. Impossible de reconnaître sa voix. La cagoule déformait les sons et me privait de ma vue. -Wouahouh….. putain mais c’est dingue ! Elle avait murmuré et semblait ne pas croire ce qu’elle voyait. Elle s’approcha de moi, toujours à genoux, dans ma posture de présentation, cuisses ouvertes, mains derrière le dos, queue bien bandée. Maîtresse Chloé m’avait posé un cockring très serré, pour que je sois apte à bien satisfaire une cliente, selon ses propres mots, si l’une d’entre-elles avait envie d’une queue. Ou simplement de me travailler un peu. Toujours en murmurant, ma visiteuse m’ordonna de me relever. Ensuite, elle tourna autour de moi, laissant ses mains parcourir mon corps. Elle n’en revenait pas. -Et si je t’ordonne quelque chose, tu le fais ? Tu le fais vraiment ? -Oui Mademoiselle ! -Voyons voir…. dos contre le mur, branle-toi, très lentement ! Je m’exécutai pendant que je l’entendait se déshabiller. Je savais que je n’avais pas le droit de jouir, sauf ordre express d’une cliente. Elle se rapprocha lentement et, toujours en murmurant, m’ordonna de me mettre à genoux. -Lèche moi, fais moi jouir avec ta langue ! Elle m’offrit mon premier orgasme de cette journée de travail à la chaîne. Les sexes juteux s’enchaînèrent durant deux heures. Peu de ces jeunes femmes osaient ordonner autre chose que de les faire jouir avec ma langue. L’une m’avait même sucé, mais sans me permettre d’atteindre la jouissance. Ma queue me faisait terriblement souffrir. En effet, elle était gonflée à bloc, ultra sensible. Une autre s’était enhardie à me donner une fessée, et à jouer avec le plug qui remplissait mon cul. Aucune n’avait encore utilisé le gode-ceinture. J’étais surtout une langue obéissante, et mon visage avec ma cagoule de latex rose, était maculé de mouille. Dans l’ensemble elles avaient été plus surprises que vraiment perverses, mais je savais que cela ne durerait pas. A 15h, la sonnerie de fin de cours retentit. 15 minutes de pause. J’entends des voix, plusieurs, qui résonnent dans l’espace toilette réservé aux Dames. J’entends la serrure jouer, et plusieurs personnes entrer. Rires, commentaires, surprise… -On peut vraiment lui faire ce que l’on veut ? Lui donner des ordres ? -Essaye, tu verras… -Tiens, regarde, il y a une cravache, J’ai toujours eu envie de tester sur mon ex…. il l’aurait bien mérité. Soph, tiens-le par la queue, qu’il ne puisse pas bouger. Debout, mains dans le dos, enchaîné par le cou à la tuyauterie, aveuglé, je ne vois pas comment je pourrais fuir. On me retourne contre le mur, cul offert. Une main saisie la base de ma queue, et me maintient fermement. -Chuttt… ne bouge pas petite chienne… Ma copine va donner sa première fessée, et à la cravache en plus… j’espère que tu vas aimer! Avec une main inexpérimentée, il n’y a que deux possibilités : soit elle hésite et caresse, soit elle ne maîtrise pas sa force et fait mal, très mal. Cette Sophie, que je ne pensais pas avoir comme élève, appartenait à la deuxième catégorie. Grisée par la situation et par la présence de ses amies qui l’encourageaient, elle m’asséna une dizaines de coups, rapides, secs, forts. Je ruai et tentai de maîtriser mes cris de douleurs, avec plus ou moins de succès. -Ta gueule… tu veux qu’on se fasse choper ou quoi ? Vas-y, encore quelque uns, pour qu’il apprenne à la fermer. Et puis moi j’aime bien les marques que ça laisse… ça m’excite. Tu vas bientôt goûter ma chatte, esclave, je coule comme une fontaine ! Je n’avais pas reconnu la voix de celle qui me tenait maintenant par les couilles. Mais visiblement, elle avait un peu d’expérience en matière de domination, ou alors elle était faite pour cela. -A moi maintenant… il y a un truc que j’ai envie de faire depuis que j’ai vu son petit cul. Je meurs d’envie de le baiser. De l’enculer bien à fond. Céline, passe moi le gode-ceinture s’il te plait. Et le lubrifiant ! Céline. Si je ne me trompais pas, elle suivait mes cours, en deuxième année. Petite, menue, plutôt jolie avec un regard qui ne laissait pas indifférent. Si elle était là, ses deux amies, Sophie et celle qui me tenait fermement, devaient aussi être parmi mes élèves. Je n’avais qu’une hantise… qu’elles me reconnaissent. Pour l’instant, aucune n’avait eu l’idée de retirer ma cagoule. Peut-être que Maîtresses Chloé et Christelle les avaient briefées. Je sentis des mains écarter mes fesses, une autre retira le plug… -Hmmm regarde, j’hallucine, son cul reste bien ouvert ! Vas-y, doigte-le bien et remplit le de gel, je vais le défoncer ! Éclats de rire, trois doigts qui m’ouvrent. Je sens le gel froid qui coule. Ensuite, elles me remplissent directement en introduisant l’embout du flacon. Puis le gland qui se pose sur ma rondelle. -Allez… ma petite pute, je suis ton mâle, tend ton cul vers moi ! Dis nous que tu as envie de te faire enculer… Allez ! -Oui Maîtresse, j’ai envie de me faire enculer. Baisez moi le cul Maîtresse s’il vous plaît ! Putain, c’est une vraie chienne ! je crois que je n’ai jamais été excitée comme ça ! Ses mains sur mes hanches, le gode-ceinture s’enfonce d’un coup, jusqu’à la garde. Je crie mais une main posée sur ma bouche étouffe mon hurlement. Ma cliente me baise bien à fond, sans ménagement. Ainsi, elle se retire presque entièrement puis replonge entre mes reins. La sodomie brutale dure plusieurs minutes avant qu’elle ne cède la place à Céline. -Ta nouvelle Maîtresse est plus petite. Vas y ma salope, plie les jambes pour bien te mettre à niveau, offre ton cul mieux que ça ! Toujours cette voix que je ne réussis pas à identifier. La meneuse du groupe. C’est elle qui décide. Céline est donc plus petite, je dois avoir raison : c’est bien l’élève à laquelle je pense. Un intense sentiment d’humiliation s’empare de moi, moi le professeur soumis, je suis devenu la pute de l’école. Je suis attaché dans les toilettes pour filles et une de mes élèves est en train de m’enculer. Céline le fait avec douceur. Je la sens coulisser en moi, ses mains me caressent le dos, les hanches pendant qu’elle rythme sa pénétration. Une main se pose sur ma queue et me branle doucement. Je sens le plaisir monter. Ensuite, je me tends vers le gode et la Maîtresse du groupe le remarque : -Hmmm regardez les filles, elle vient se baiser elle-même sur ton gode Céline. Regardez comme elle aime ça… une vraie chienne en chaleur !!! Nad, tu veux la baiser toi aussi ? Nad. Pour Nadia, sans aucun doute. Deuxième année elle aussi. Grande, brune, un peu forte. Assez effacée comme élève. -Non… par contre je meurs d’envie de me faire lécher la chatte… A genoux esclave ! Nouvel éclat de rire général. Nadia m’ordonne ne m’accroupir, dos au mur, et vient coller son sexe contre ma bouche. Elle m’abreuve de son miel, abondant, et jouit rapidement. La troisième participante prend aussitôt sa place, suivie par Sophie. -Moi, j’ai surtout envie de pisser ! Tu dois avoir soif, la lécheuse, non ? Ouvre bien grand, et avale ! Son jet m’inonde la bouche, et j’ai du mal à surmonter mon dégoût. Son urine coule sur mon visage, mon torse…. -Hmmmm j’espère que tu apprécies mon champagne. Allez, maintenant, fais moi jouir. Et dépêche toi, on a cours ! La porte se referme. Je pue la pisse et le cul. Je n’ai pas le temps de m’apitoyer, la serrure joue à nouveau et deux personnes pénètrent dans les toilettes. -Lave-le ! La voix est féminine et je crois la reconnaître, sans certitude. La main armée de lingettes nettoyantes, qui passe et repasse sur mon corps, mon visage cagoulé, qui s’attarde sur ma queue, entre mes fesses, sur ma rondelle laissée nue par l’absence du plug, je ne sais pas. Aucun mot n’est échangé. J’entends une fermeture éclair, quelques gémissements. Deux mains appuient sur mes épaules pour me faire m’accroupir. -Vas-y, baise lui la bouche. Interdiction de jouir ! Aucun doute. C’est une Maîtresse et son soumis. Élève ou non ? Dans ma classe ou non ? Un gland énorme se pose sur mes lèvres, et ma langue, docile, vient à sa rencontre.
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Par : le 08/09/20
Le retour à une situation normale, c'est à dire une Maîtresse et ses deux soumis, a pris encore un mois. Les deux dernières semaines de juin et les deux premières de juillet. Ennia va bien. Je dirais même qu'elle va très bien, du moins en apparence. Plus de séquelles physiques. Reste l'empreinte psychologique de cette terrible épreuve. Nous n'avons toujours pas fait l'amour. Elle ne supporte pas encore l'idée d'être prise par la queue d'un homme. Elle a cependant retrouvé le goût du sexe entre les mains de Maîtresse Caroline. Offerte sous mes yeux à son gode-ceinture. Maîtresse se montre douce et attentionnée avec elle et c'est un sublime spectacle que de les voir faire l'amour, gémir, jouir. Ma queue a retrouvé sa cage depuis une semaine déjà, et j'avoue avoir du mal à le supporter. Maîtresse l'a remarqué, plusieurs fois, et s'est contentée de sourire sans un mot. Si elle se montre douce avec Ennia, elle compense en se montrant plus dure avec moi, souvent avec l'aide d'Ennia qui la seconde. Je suis cravaché régulièrement et Maîtresse a entrepris d'allonger mes tétons. J'ai droit à une séance quotidienne d'élongation, soit à l'aide de pinces lestées soit à l'aide d'une pompe à vide. Je suis de plus en plus sensible et mes Maîtresses s'amusent à me faire gémir de douleur en jouant avec. Nous ne voyons plus les complices de Maîtresse Caroline, je ne sais pas pourquoi. Sans doute juge-t-elle qu'Ennia a besoin d'un certain calme pour retrouver une vie "normale", si notre trio peut être considéré ainsi. L'annonce qui va bouleverser notre vie arrive quelques semaines plus tard. Ennia a peu à peu retrouvé sa joie de vivre et elle se montre plus entreprenante avec moi. Plus douce. Plus amoureuse aussi. Comme si rien ne s'était passé. Maîtresse Caroline lui laisse un peu plus de liberté et mon amour en joue délicieusement. Notre déesse a décidé de nous préparer pour quelque chose de spécial. Elle se montre très mystérieuse et le laisse filtrer aucune information, tout juste de quoi nous rendre fous d'impatience. "Il est temps, je crois. Sachez que j'y pense depuis un certain temps. Ma décision a été longuement mûrie. Ce soir, vous saurez mes petites chiennes, ce soir... En attendant, je vais vous mettre en condition". Maîtresse Caroline nous ordonne ne nous préparer, respectivement. Epilation parfaite, lavement, tenues imposées. Nous passons deux longues heures dans la salle de bains, sans surveillance. Sauf pendant le laps de temps où je suis débarrassé de ma cage pour me rendre parfaitement lisse. Maîtresse surveille Ennia qui s'amuse à m'agacer. Je bande instantanément bien sur, et mon amour est d'une douceur qui me rend fou. "Je t'ai dit de le préparer, pas de le branler ! Il a toujours interdiction de jouir je te rappelle. A moins que tu ne cherches ma cravache peut-être, ma petite pute ? " Sa cravache, elle l'utilise justement.... mais pas sur Ennia. "Maintiens ses cuisses écartées, cette queue dressée va retourner dans sa cage. Et je connais un bon moyen de la calmer ! Mon soumis, je ne veux aucun bruit. Tu encaisses et tu débandes, sinon je double la mise... compris ?" Je ne puis que laisser échapper un faible et résigné "Oui Maîtresse Caroline". Le premier coup s'abat sur mon gland offert. Je m'y attends mais la douleur est trop forte et je laisse échapper un cri. Le regard de Maîtresse se durcit, et les suivants s'enchaînent, sans aucune pitié. Gland, hampe et pour finir, mes couilles gonflées. Je m'écroule sur le carrelage. Maîtresse me laisse une minute pour récupérer et ordonne à Ennia de m'aider à me relever. Elle a atteint son but, je ne bande plus... "Voilà qui est mieux. Remets lui sa cage maintenant... j'en ai marre qu'il bande sans autorisation. Il va falloir que je le fasse travailler là dessus. Je veux un esclave qui bande sur demande, et qui sache se retenir. Je crois que je ne vais jamais y arriver avec toi... tu es une cause perdue. Tu es bien trop obsédé par le cul." Ennia et moi finissons de nous préparer. J'ai mal. Ma queue, de nouveau emprisonnée, me fait terriblement souffrir et la frustration me maintient au bord des larmes. Ennia le sent, et se montre particulièrement tendre. Nous nous enlaçons et nous nous embrassons comme au premier jour. Elle laisse échapper un "je t'aime" qui me fait rendre les armes. Je pleure dans ses bras et je lui dis mon amour pour elle, mon besoin d'elle.... je ne veux plus jamais être séparé d'Ennia. Je ne le supporterai pas. Nous enfilons les tenues préparées par Maîtresse Caroline. Latex noir pour moi, bas et serre-taille à jarretelles, longs gants, cagoule et large collier de cuir. Des anneaux fixés à mes poignets et mes chevilles, pour des entraves à venir. Tenue identique pour Ennia, mais de latex blanc. Elle est sublime ainsi recouverte de cette peau si spéciale. Maîtresse Caroline m'a révélé mon fétichisme pour cette matière. Je crois que je pourrais vivre ainsi habillé chaque jour. Nous rejoignons notre déesse dans le salon. Elle est assise dans un fauteuil et nous ordonne de nous agenouiller face à elle... "Mes petites chiennes.... vous savez que j'ai une grande annonce à vous faire. Je le ferai ce soir. Dans 3 heures exactement. Et croyez-moi, l'attente va être terrible !" Maîtresse nous attache, debout, bras au dessus de nos têtes, face à face. Assez éloignés pour que nos corps ne puissent se toucher. Puis elle nous bande les yeux. "Maintenant, la touche finale mes petites chiennes. Je vous veux en feu !" Elle pose un casque sur nos oreilles. Et lance la bande-son. Des cris, le claquement des fouets, des soupirs, une femme qui jouit... je ne sais pas où Maîtresse a trouvé cet enregistrement mais il est d'une efficacité redoutable. Je sens ses mains retirer ma cage et ma queue se dresse instantanément. L'effet de la privation sensorielle, de ces cris de jouissance et de douleur, me plonge dans un état d'excitation terrible. L'attente va être longue. Très longue en effet. Je perds rapidement la notion du temps. Les femelles torturées et jouissant sous la cravache ou je ne sais quel instrument de plaisir se succèdent. Il n'y a aucune parole, juste des soumises travaillées, hurlant ou haletant, une jouissance sonore qui semble sans fin. Je n'entends absolument rien de ce qui se passe dans le salon. Il me semble que quelqu'un bouge autour de nous. Maîtresse Caroline sans doute, qui prépare je-ne-sais-quoi. Nous n'allons pas tarder à le savoir.... Et cela va bouleverser nos vies, à jamais.
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Par : le 28/12/20
C’est arrivé comme cela, en quelques minutes. Maîtresse me partage ses humeurs du moment : «Avec cette douceur, j’ai envie de fouetter en nature, Ce serait un plaisir à vous faire, Demain ? Oui, pas de soucis, je serais là» Un lieu de rencontre est vite fixé et commence pour moi un petit marathon pour rendre cette rencontre inoubliable. Je dois me présenter travesti, avec un rosebud et un collier en place. J’apporterais mon martinet et mon fouet. Je fais des essayages, tout un programme pour le lendemain matin avec lavements, maquillage, robe et perruque pour apparaître en belle salope. Après une douce nuit pleine de rêves et ma matinée de préparation, je me rends à notre point de rencontre. J’arrive bien en avance et je contacte Maîtresse à l’heure dite selon ces instructions. Elle approche bientôt, très élégante, tout de noir vêtue. Je sors de la voiture avec le cœur qui bat la chamade. Je suis maladroit, impressionné, tout ce que j’avais préparé est oublié. Elle me toise, me délivre un sourire enchanteur.Cela me rassure un peu, je lui ouvre la portière et je prends ma place de conduite. Après avoir passé sa laisse à mon collier, elle m’indique notre direction. Je la sens m’évaluer mais je reste concentré sur ma conduite. Je parle trop, elle m’en fait la remarque. J’en suis conscient. Tais-toi et attends que Maîtresse t’autorise à parler me dis-je. Nous arrivons bientôt en forêt et Maîtresse me fait stationner en bord de route. Nous nous rendons à proximité où trois dalles de granit font table et bancs. L’endroit est ensoleillé et bien visible de la route et sur un sentier avec un peu de passage. Mon envie d’exhibition s’en trouve décuplée. Je ne suis pas gêné tant je suis concentré sur les désirs de Maîtresse. Elle me fait enlever ma jupe et me mettre à genoux sur la table, tête contre le granit où elle prend soin d’interposer mes vêtements pour plus de douceur. Mes bras sont vite attachés et je sens vite les premiers coups de martinet. Un jogger nous salue comme si de rien n’était. Je compte les coups qui varient en intensité et en vitesse. Et vlan 1…….2...caresses….3…...4…..5 ..6,7,8,9,10,11,12,13,14,15…...Je compte difficilement mais je rattrape le rythme …. 50, petite pose …….1,2,3,4,5,6,7,8,9,60 ……..vlan, vlan, les 100 sont vites atteints, je reprends mon souffle mais je suis dans mon nuage. Après la douleur, la douceur des caresses que Maîtresse me prodigue, son corps m’enveloppe. Mon corps est tremblotant plus émotivement que par la froideur ambiante. Je me relève et Maîtresse m’envoie contre l’arbre le plus proche, Je suis encordé contre ce tronc rêche. Des cavaliers passent pas plus surpris que cela. Maîtresse se serre contre moi, je ressens la chaleur de son corps qui m’enveloppe. Bien attaché, à moitié nue le fouet siffle au-dessus de ma tête avant de s’abattre contre mon dos. La fulgurance du premier coup me replonge immédiatement dans mon nuage. Je recommence à compter en perdant régulièrement le fils. Les coups pleuvent sur mon dos, mes épaules, mes cuisses quelquefois maladroitement mais le plaisir de perfectionner Maîtresse l’emporte sur la douleur. «sling 1...2..3 4…...10..15 ...20 ...petite pause où Maîtresse vient serrer mon corps meurtri….25 ….30 ...50…..51,52,53,54,55,56,60,61,,62 ...le rythme retombe… puis de nouveau s’emballe comme une pluie de météorites dans le ciel immaculé. Elle aime mes fesses et de belles morsures viennent raviver la douleur. C’est aigu, fort comme j’espérais. Non je ne dirais pas stop mais plutôt encore. Bientôt 100, peut-être 130 tant j’ai cafouillé dans mon décompte mais quelle joie. J’attends le prochain mais, à la place, après une pose, Maîtresse vient contre moi et je sens du gel dans ma raie. Le gode ceinture titille mon anus puis me pénètre. Ses cuisses viennent toucher mes fesses. J’essaye de suivre son rythme en offrant mon cul à son gode. Nous sommes serrés mais la pénétration n’est pas des plus profondes. La position n'est pas idéale et laisse Maîtresse sur sa faim. Elle me détache et me ramène sur la dalle de granit. Je suis à genoux, mon cul offert à ses envies. Encore un peu de gel pour que Maîtresse puisse me fister mais la fraîcheur ambiante m’empêche d’être parfaitement détendue. J’aurais aimé qu'elle puisse aller au bout de son envie et sentir sa main dans mes entrailles . Finalement, elle reprend avec le gode et continue à me pénétrer. C'est violent, profond, délicieux... « Oui, Je suis votre salope Maîtresse, enculez moi encore, plus fort» Satisfaite du pilonnage de mon cul, Maîtresse s’attaque à m’enfoncer le gode dans la bouche, de nombreuses gorges profonde s’ensuivent, je faillis déglutir mais je résiste. Elle me retourne sur le dos, monte à califourchon sur moi pour enfourner ma bouche de salope, la pénétration devient violente, je sens le plaisir de Maîtresse montée en puissance, elle crie, elle jouit. J’en suis heureux.  Dégrafant son pantalon, après avoir ôté son gode ceinture, elle vide sa cyprine sur mon ventre. J’aurais bien lécher ce nectar mais Maîtresse en a décidé autrement. Elle me maintient dans l’abstinence, à sa plus grande satisfaction, en me faisant relever un de ses défis. Je suis exténué.Je me relève. Maîtresse sort alors son paddle maison, et m'étend sur son genou. Elle a une envie qui lui reste. Elle commence à abattre la latte de bois et de cuir sur chacune de mes fesses en insistant plusieurs fois au même endroit. Je sais qu’elle veut absolument me faire la supplier d'arrêter. Je résiste car j’aime cela. Les coups sont précis, violents. Mes fesses me brûlent. Des larmes s’échappent de mes yeux maquillés. J’arrive à mes limites. Un petit stop sort péniblement de ma bouche. «Comment ?» dit-elle. Les coups redoublent , sans compter, je dirais une cinquantaine. «Pitié Maîtresses, STOP, PITIÉ» Je plie, Maîtresse a atteint son objectif. Je l’ai supplié d’arrêter ! La pression retombe. Je suis épuisé mais heureux. Je pense que Maîtresse aussi. En tout cas, elle sourit. Nous rangeons nos affaires. Maîtresse veille à ce que je ramasse tous les emballages de capotes et gel afin de laisser son lieu de jeu propre comme si rien ne s’était passé. Marrant de penser que des promeneurs viendront peut-être déjeuner sur cette belle table de granit. J’aurais aimé que la pierre puisse leur raconter notre aventure qui fut pour moi passionnelle... Je repars heureux, comblé. Je sens Maîtresse dans ce même état. Le retour est gai, conscient du plaisir que chacun à éprouver. Je salue Maîtresse en la déposant près de chez elle. Se revoir ne me semble plus utopique tant notre connexion m'a semblé être intense.
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Par : le 12/02/21
La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire."  Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là une objection, celle d’accéder à une réalisation perverse de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans la quête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant  "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées. La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi. Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient tendres ou sadomasochistes. De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L' offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montre inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions. Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton. Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normatives se cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir comment le désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel. Le roman "Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le Sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution néo sexuelle. La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif. Afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O." Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développement a inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie : penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la tabouisation de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une cinquantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans la couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie. Bibliographie et références: - Michel Foucault, "Histoire de la sexualité" - Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle" - Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices" - Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe" - Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes" - Hélène Martin, "Sexuer le corps" - Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités" - Patrice Lopès, "Manuel de sexologie" - Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine" - Bernard Germain, "La sexualité humaine" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/06/21
Calée dans les bras de l’homme, elle expose son dos dénudé. Appuyé contre le mur, ses yeux dans les siens, l’homme fait face à Max qui manie le fouet. Il maintient la femme offerte, ses deux bras autour de son cou délimitent leur forteresse protectrice. Oui, il la protège symboliquement de cette douleur qu’il lui inflige, par instrument et mains interposés. Il fait confiance à celui qui frappe et cingle en rythme, précisément, implacablement. Et il a une entière confiance en elle, prisonnière volontaire de son étreinte. Marcus : Je te maintiens, fermement. Je sais que tu as besoin de ma lucidité et de ma détermination pour t’abandonner, pour supporter cette douleur limite, une de celle qu’on ne supporte que parce qu’on l’offre. Tu m’offres ta douleur, princesse... Absorbe ma force, sers-toi, elle est là pour toi. Si j’aime te faire mal, cette expérience est nouvelle pour moi. J’aime te voir souffrir, oui, mais quand j’endosse le rôle du bourreau, quand je suis l’ordonnateur, l’exécuteur et le consolateur. Aujourd’hui, ce n’est pas moi qui officie, j’ai délégué mes actes, un autre est réactif dans l’équation de notre processus alchimique. Aujourd’hui, je te ressens différemment, je te ressens profondément, je ressens tous tes raidissements et tes relâchements, je sens tes morsures dans ma chair, je sens ta respiration saccadée, je sens chaque frémissement de ton corps qui se densifie, je sens ta pression exigeante et ta tension qui irradie... De mon pouce je caresse ta joue pour prendre en douceur ta douleur, pour me repaître de toi. Tu es sur le fil, funambule au-dessus de l’inconnu, je le sais, et il m’appartient de te communiquer ce sursaut final d’acceptation, en recueillant tes cris à pleine bouche. Je te protège mon amour. Tu peux lâcher prise, je suis là. L’émotion de te prendre, de te posséder m’emplit et s’amplifie, je bande de ce cadeau inestimable, je bande de ton abandon, je bande de te tenir, toi, ma vie, entre mes mains. Constance : À chaque coup, je me cabre contre ton corps, il me sert de point d’ancrage, de digue provisoire contre cette vague qui va m’emporter. J’ai souhaité être là. J’ai souhaité être là, et endurer le fouet qui me flambe en surface et me consume à l’intérieur. Je ne peux pas être ailleurs qu’ici, dans cet espace que nous créons ensemble, où l’instigateur du supplice est le seul qui peut m’en protéger. À chaque trace de feu boursouflée qui marque ma peau, je m’immisce sous ton enveloppe, je fusionne avec ton corps. Je t’aime. Je te sais concentré, attentif, directif, je te sais indéfectible. Je laisse enfler mes gémissements, mes cris, je mords ta poitrine, le creux de ton bras. Digue rompue, je hurle la souffrance qui me traverse, et tu avales mes hurlements pour accompagner mon chemin vers l’autre côté... Je n’ai plus qu’une seule certitude : tout mon monde est suspendu à ton contact, tout mon monde est réduit à ce point où se concentrent ta chaleur, ta force, ta volonté. Je suis chose en toi, et jamais un autre endroit ne pourrait m’offrir un refuge plus sûr. Marcus : Je sens ton corps s’alourdir, abandonné enfin. Je sais que tu as basculé. Je fais signe à Max de ne pas cesser, pendant que mes bras viennent couvrir ton dos, se posent à ta taille. La lanière de cuir tressé strie ma peau, la morsure du fouet ravive toute ma lucidité, toute mon acuité. Je murmure alors ta délivrance à ton oreille : « C’est fini... ». Je t’ai fait toucher le fond, je t’y ai maintenue, je t’ai sentie t’enfoncer, te noyer, te diluer. Lentement, je vais te ramener, essoufflée, épuisée de douleur, trempée de sueur, trempée de ces larmes que je lèche doucement, mes mains de part et d’autre de ton visage lumineux et serein. Vibrante. Ma princesse, tu es bouleversante. — Regarde-moi... Tes mains rivées à mes avant-bras, tu enfonces tes ongles en gémissant doucement. — Si. Regarde-moi. Maintenant. Je plonge dans tes yeux grand ouverts baignés d’eau salée, je sonde, je vérifie. Je vérifie que tout est bien. Constance : À quelle vitesse s’enfuient les minutes et les heures quand, imbriquée en toi, je te donne ma reddition ? Dans cet espace hors du temps je te respire, enveloppée d’impressions sonores étouffées, apaisée par les battements de ton cœur ; ils forment la barrière protectrice érigée pour clore et garder notre monde à l’abri. Je ne veux pas le quitter, pas encore, pas si vite. Ta voix, ferme, à mon oreille à nouveau. Je reviens à l’autre monde en ouvrant les yeux, en reconnectant mon cortex anesthésié. Mon dieu, tout en toi rayonne la puissance et l’attention, et je t’aime, tellement, totalement, absolument. Tu me tiens, tu m’observes, tu me décryptes ; je te donne ces larmes qui coulent doucement, elles t’appartiennent, elles sont ma récompense, elles sont ta récompense. À présent embastillée entre tes jambes, ma joue posée contre ton aine, je peux refermer les yeux, plus rien ne peut m’atteindre... Tu observes mon dos, ton doigt parcourt ma peau, dessine des traits et des frontières, remonte jusqu’à ma bouche, y laisse un goût métallique... Tu poses ta chemise blanche sur mes épaules, tu enveloppes mes frissons d’un tissu de douceur imprégné de ton odeur. Je ne veux pas quitter ton contact, jamais. Je souris en embrassant doucement le creux de ta main, puis, surprise, je passe et repasse mes lèvres sur les reliefs rouges piquetés de tes avant-bras... — Pourquoi ? — J’en avais besoin... — Pourquoi ? — Proximité et vigilance. Je ne dois pas oublier combien c’est douloureux. Je ne dois pas oublier la valeur de ce que tu me donnes. Tu refermes ton emprise et ton cocon sur moi. Tout est bien.
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Par : le 24/06/21
Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé, ses aisselles blanches. Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle. Bientôt, mon regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt ainsi brusquées, comme après une étreinte immonde. Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Je la vis qui approuva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle n'était que sexe. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait. Elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposai qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. - Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essouffler. - Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant ces mots. - Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ? Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire. La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Elle reprit: - Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement. Sens-tu ? Il s'ouvre. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans l'inconcevable. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés. Charlotte ressentait un véritable dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en elle. Maintenant, elle allait supplier. - Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla de désir. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Je vis bientôt la fureur s'emparer de son corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Charlotte se laissa aller, les yeux fermés, dans un rêve, ou tout au moins dans le crépuscule d'un demi-sommeil d'épuisement. Elle se trouvait heureuse de compter assez pour Juliette, juste pour qu'elle prît plaisir à l'outrager. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/08/21
Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde; orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être; absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice, non loin de l'église. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups pleuvirent mais elle ne dit rien. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/08/21
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/21
La domination et l’amour… Ceci est un essai, des paroles vides de sens sans contexte. Chacun pourra, j’espère entendre un écho de lui résonner dans cette histoire. Je vous invite à vous détendre et vous installer confortablement pendant quelques minutes, à vous mettre à l’aise, car cela pourrait vous bousculer… un peu. Je vous poserai déjà cette question: qu’est ce que l’amour? La langue française utilise ce mot pour décrire bon nombre d'idées, de ressentis, de sentiments, mais reste flou et libre d’interprétation, quand d’autres langues utilisent différents mots(ex: love, like, etc). Pour ma part je le conçois comme le “oui”, le lien qui accueille, qui accepte. Pas étonnant dès lors que l’on puisse lui attribuer toutes les valeurs personnelles ou culturelles, changeant, évoluant inlassablement en même temps que l’individu qui aime. Maintenant la question serait alors: “qui aime quoi ?” Vous est-il déjà arrivé d’avoir des pensées contradictoires, ou des ressentis inversés à ce que vous devriez ressentir dans certaines situations? Quand on/vous vous dit(es) que telle ou telle chose est mal, et que vous ne comprenez pas pourquoi car vous y trouvez une forme de plaisir.... Ou à l’inverse. Si vous faites une action en y prenant plaisir, alors que l’autre subit, ce sentiment où vous pouvez jouir d’un sentiment de puissance, de pouvoir, ou de contrôle. La douce étreinte de la domination, que la soumission de l'autre vous autorise à vivre, à y prendre plaisir, de par son sacrifice volontaire (ne vous inquiétez pas, il y a aussi une joie dans la soumission et l’abandon de soi, ça s’appelle la Foi, et ça n’a rien de religieux). Allons plus dans le détail, la subtilité si vous voulez bien. Vous croyez être vous, mais comment savez vous qui vous êtes? Êtes vous ce que vous faites? Ce à quoi vous vous identifiez? Vos qualités? Vos défauts? Ou un tout, un amalgame indéfini de tout cela, et bien plus encore? Imaginez ceci, être un écosystème de croyances, de ressentis, d’émotions, incompréhensible et pourtant palpable, vivant. La dedans il existe une partie de vous qui aime dominer, qui aime être tout puissant(de ce que l’autre lui laisse faire, dans l’idéal). Et en même temps il peut y avoir une autre partie qui veut chérir, prendre soin de, protéger l’autre. Deux situations contradictoires, où l’on peut se perdre, car toutes les deux existent, sont légitimes mais ne peuvent communiquer entre elles, séparées par le gouffre béant de leur vision du bien, du mal, du bon, du mauvais, du plaisir et de la douleur. L’une éprouve le plaisir de dominer, l'autre la peur de blesser. L’une éprouve la joie à faire subir, l’autre souffre de voir l’impuissance chez le/a soumis/e. Choisir c’est renoncer… Au milieu du maelstrom de ces parties de nous, dansant inlassablement entre elles, il peut être difficil de communiquer avec elles, de tende l’oreille et les écouter, de nous écouter, de les voir, de nous voir, tel que nous sommes, au delà de l’apparence, de l’étiquette. C’est le jeu de l’égo. Voilà cette digression est maintenant terminée, n’hésitez pas à échanger et partager si ça vous à plus. Je pense que le prochain post dans ce genre concernera la projection(le fait de se reconnaître dans l’autre), l'ouroboros(le cycle qui se répète) et le triangle de karpman(le jeu du sauveur victime bourreau)
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Par : le 21/08/21
Je vous ai laissé en m’endormant très vite après ma journée en cage. Le matelas était le bienvenu et c’est Allan qui me réveille pour la préparation du jour. -«Nouvelle Maîtresse pour toi aujourd’hui alors je vais te refaire une beauté surtout qu’elle te veut féminisé, alors on se dépêche» Je n’échappe pas à la douche d’eau froide mais cette fois-ci, il me tend une serviette pour m’essuyer. -«Tu trouveras sur le lit tous ce que tu dois mettre avant de recevoir ta Maîtresse et après tu reviens dans la salle de bains» Je retrouve mes bracelets qui m’avaient été retirés, un plug de bonne taille, une paire de bas noir avec un porte-jarretelle, un string, une jupe courte en simili noir, un soutien-gorge et un chemisier dos nu noir, une perruque brune et des escarpins avec de hauts talons. Je me presse de m’habiller au mieux et je retourne à la salle de bains où je retrouve Allan qui me réajuste un peu tout pour que je sois présentable. Il m’assoit sur un tabouret et me maquille comme une star mais je ressemble quand même plus à une fille de joie ! C’est avec la laisse qu’il m’entraîne dans la pièce principale où il me lie les mains et m’attache à un anneau au plafond par une corde qui me tend les bras vers le plafond. Mes chevilles sont écartées par une barre et je suis bien incapable de bouger dans cette position. Comme d’habitude, Allan s’éclipse discrètement avant l’arrivée de cette Maîtresse. Je n’aurais pas longtemps à attendre. Je vois arriver ma nouvelle Maîtresse. Elle est assez grande, habillée d’un body en cuir rouge, sur des talons immense mais le plus étonnant sont ces longs cheveux rouges. Maquillée discrètement, elle en impose avec sa cravache en main qu’elle triture comme impatiente de l’assouplir. -«Bonjour Soumis, il faudra que tu me prouves que tu es capable d’être dévoué corps et âme» -«Bonjour Maîtresse, je ferais le maximum pour que vous ne soyez pas déçu» Sur ces quelques mots, elle m’impose le silence et tourne lentement autour de moi, sa cravache vient me caresser comme si elle aussi voulait me découvrir. Maîtresse me soulève ma jupe et lance un «bien, il y a de quoi s’amuser» . Toujours en tournoyant, elle continue à me découvrir écartant mon chemisier pour faire apparaître mes dessous. Sur le dos, le contact est plus dur. Il faut dire que le dos nu attire la cravache qui me cingle quelques fois mais sans insister. Maîtresse me détache poignets, chevilles et me tire vers un divan où elle s’assoit élégamment. Avec la laisse et la cravache, sans un mot, elle m’agenouille devant elle. Jambe croisée, elle me fait comprendre de lécher ces escarpins. Je lèche avec enthousiasme et le cuir brille de ma salive. M’intimant de le lui retirer, j’essaye de lui enlever avec douceur. Malheureusement, je ne suis pas très doué et je reçois vite un gros crachat en pleine figure comme signal de sa réprobation. C’est humiliant et je réussis à adoucir mes gestes. Je met sa chaussure de côté pour lui tendre la main où elle déposera une noisette de crème de massage. Je lui masse délicatement toute la cheville et le pied, puis les orteils un par un en les étirant pour les faire craquer légèrement. J’ai la tête basse mais je crois qu’elle apprécie. La preuve puisqu’elle me tend le deuxième pied pour un nouveau nettoyage de chaussure. Je réussis à lui retirer sa chaussure plus délicatement et j’entame un nouveau massage pour lequel je suis beaucoup plus doué. Maîtresse ne semble pas pressée et elle passe tranquillement quelques appels téléphonique à ses amies. Je commence à faiblir. Sans doute l’a-t-elle senti car je reçois l’ordre de la rechausser délicatement bien sûr comme je sais faire sous humiliation. Elle se relève et me fait faire le tour de la pièce à quatre pattes sans doute pour voir mon allure. Je reçois d’amples coups de cravache sur les fesses pour me faire avancer plus lestement. Satisfaite, elle me ramène au centre de la pièces pour s’asseoir sur mon dos. Je ne peux voir ce que Maîtresse fait mais je m’attache à rester immobile comme un vrai tabouret. Elle se relève prestement et me pousse avec son pied me retrouvant ainsi étalé sur le sol. Elle m’entraîne sur le ventre avec ces talons et grimpe sur mon dos en marchant tranquillement depuis mes épaules jusqu’à mes fesses. Je souffre car ces talons fins me rentrent dans les chairs, Je serre des dents mais je ne peux m’empêcher de gémir, la contrariant suffisamment pour qu’elle descende de mon dos pour aller chercher un bâillon boule qu’elle me met prestement en serrant fort la lanière. Elle refait quelques aller-retour sur mon dos avant de me retourner comme une crêpe et me monter sur le ventre. C’est largement aussi douloureux que l’autre face mais le bâillon boule fait son effet et je garde le silence. Finalement, elle redescend de son strapontin vivant et sors d’une armoire à supplice, un boîtier d’électro-simulation et les accessoires adéquats. Je n’en avais jamais vu de si imposant avec autant d’électrodes. Maîtresse me raccroche à l’anneau au plafond et me remet ma barre d’écartement. Je suis à sa merci. Elle me remplace le gros plug par un plug électro. Puis, elle dégage mon chemisier pour pincer des électrodes sur mes tétons relève ma jupe pour me sangler ma bite avec un autre accessoire. Une fois, toutes les électrodes raccordées, Maîtresse commence à s’amuser avec les différentes électrodes en passant du plug à mes tétons, puis mon sexe. Je me tord de douleur malgré que l’intensité ne soit pas excessive. Ah mince, elle m’a sans doute entendu car les frémissements augmentent. Mes tétons sont douloureux, puis mon anus, et je ne maîtrise plus rien. La douleur va de l’un à l’autre et même simultanément sur deux, voir les trois en même temps. Je suis à bout mais Maîtresse s’emballe et je finis par pendre lamentablement sur ma corde complètement vidé. Elle me détache et je m’étale au sol. Pas sûr que je puissent enchaîner d’autres misères, ce que Maîtresse a compris. Elle me libère de mes électrodes et fait appel à Allan qui me ramène à ma cellule complètement pantelant. Maîtresse s’est éclipsée sans avoir oublié de me rassurer sur cette première journée à ces pieds. -«Tu as été résistant mais demain, il faudra faire mieux et je te réserve une belle surprise. Alors repose toi bien, tu en auras besoin» A suivre …. Merci à Ma Maîtresse de m'autoriser à publier ces fictions.
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Par : le 23/08/21
La fille du gros Chinois me répond : — Voilà qui a le mérite d’être franc. Tu dis toujours la vérité ? — Non, Maîtresse. — Alors explique-toi. — Je crois que vous êtes au courant de tout ce qui nous concerne, Maîtresse. Elle a un rire aigu et musical... assez crispant, pour tout dire. Je ne suis pas dupe, bien sûr, qu’elle sait tout. Quand elle bouge, son "esclave parasol", le bras tendu, bouge aussi pour la protéger du soleil. C’est peut-être une vampire ! Le gros Chinois a l’air de sommeiller dans son fauteuil, mais il observe tout, les paupières mi-closes, comme un crapaud prêt à lancer sa langue pour gober le papillon qui passerait à sa portée. Lui aussi, il est abrité du soleil par une esclave parasol. Ce sont deux vampires ! Elle dit à son père : — Monsieur Norman a pris un pass VIP, on pourrait lui donner ces deux-là. — Oui, bonne idée. Le gros homme s’adresse à une de ses "esclaves fauteuil", à genoux près de lui : — Norman, bungalow 22. Va chercher ! — Oui, Maître. La fille détale à toute allure... Le Chinois se lève souplement, c’est peut-être un faux gros ! Il vient tourner autour de nous et il observe le visage de Julien en disant : — Tu ne ressembles pas du tout à ton père. — Non Maître. — Qu’est-ce que tu en penses, Sen ? — Sa mère a la réputation d’écarter les cuisses pour tout le monde, il n'est sûrement pas le fils de son père. Julien ne dit rien, d'autant plus que la fille a raison : sa mère, c’est la reine des salopes ! L’esclave fauteuil revient accompagnée d’un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un costume léger. La jeune Chinoise lui dit : — Cher Monsieur Norman, voici un petit couple, mari et femme, qui devrait vous plaire. On vous en a parlé, c’est la fille du Français. — Ah, oui, je vois. Ils me conviennent parfaitement. Ce type a l’air d’un homme d’affaires prospère, vaguement asiatique. Ça fait un moment que j’ai compris que les gens venaient ici pour réaliser leurs fantasmes. Le gros Chinois lui annonce : — Ma fille vous accompagnera jusqu’au dépôt. Amusez-vous bien, cher ami. À ce soir, au club... Il s’en va avec son esclave parasol, suivi par ses esclaves fauteuil. Il ne lui manque qu’une esclave éventail... Monsieur Norman s’adresse à Sen : — J’me taperais bien le gamin, pour commencer. Qu’est-ce qu’ils ont tous avec Julien ? Pas que je souhaite faire la moindre chose avec ce type. Sen répond : — Pas de problème, j’ai le temps. L'homme dit à Julien : — Viens me sucer... D’accord, l’homme n’est pas appétissant, mais Julien est bien dressé :  il s’empresse de se mettre à genoux pour embrasser et lécher le sexe.     Dès qu’il est assez excité, l’homme se déshabille et lui dit : — Mets-toi à quatre pattes. Quand Julien est en position, il me dit : — Mets toi-même ma bite dans le cul de ton mari. Ouais, la routine, quoi... Dès que j’ai placé le gland contre l’anus de Julien, il le prend par les hanches et l’encule jusqu’aux couilles. Julien pousse un petit cri ridicule, genre "yyyiiip", mi-douleur, mi-plaisir. C’est des vacances pour lui : puisqu’il suce des bites et il se fait enculer ! La fille du gros Chinois baille. Elle ne regarde pas le spectacle. Dès que l’homme a envoyé quelques centilitres de sperme dans les entrailles de Julien, il se retire en disant : — Très agréable à enculer, ce petit. Bon, on peut y aller, mais avant nettoie-moi. Quand je vous disais : la routine. Julien remet le sexe en bouche en faisant la grimace, qui salit, nettoie ! Ensuite, il se rhabille et on prend une petite route en direction d’un entrepôt caché par des arbres. J’ai une folle envie de m’enfuir... mais ma dernière tentative dans l’usine me fait réfléchir. Il y a d’autres moyens de disparaître. Dans l’entrepôt, on voit trois filles attachées par une corde passée dans l'anneau de leur collier. Il y a aussi une dizaine de charrettes. Sen appelle un jeune homme et lui parle dans sa langue. L’homme nous prend par le bras, Julien et moi, pour nous conduire devant une charrette à trois montants. Ces pièces de bois permettent d’atteler des animaux de trait côte à côte. L’homme nous pose des anneaux de fer aux poignets, pour pouvoir nous enchaîner aux montants. On est solidement attaché à la charrette. Ensuite il nous enfonce un mors en plastique rigide dans la bouche. Le mors est relié à des sangles qu’il passe derrière nos têtes. Des longues lanières vont servir à nous diriger, en tirant à gauche ou à droite. Je n’y connais rien en mors, mais ça me semble quand même curieux d'en mettre à Julien et moi ! Nous sommes attachés aux montants et quasiment muselés, alors fouette cocher ! Ou plutôt, fouette Samia et Julien... On commence à tirer la charrette, tant bien que mal. Le gros salopard de conducteur crie : — Allez, un peu de nerf ! S’en suivent quelques coups de fouet. Heureusement, ces coups manquent de puissance, car notre cocher est gêné par les lanières des mors. Mais on les sent bien quand même. On n’a pas du tout envie de traîner ! Il tire sur une de mes rênes et je prends le chemin de gauche. Ça monte légèrement vers un plateau. Il crie : — Vos pas doivent être synchrone, sales bêtes ! Je fais attention de partir de la même patte que Julien. On doit bander nos muscles au maximum pour arriver à faire avancer cette saloperie de charrette ! Arrivés sur la hauteur, il nous dirige vers un endroit où des filles amènent des sacs de plantes diverses. Elles chargent notre charrette. Quand c’est terminé, il crie : — Hue ! Bourriques ! On s’arc-boute pour faire bouger le chariot, il pèse une tonne avec tous ces sacs ! Heureusement, le chemin est légèrement en pente, sinon on n’y serait jamais arrivés. Je prie : "Seigneur, fasse que ce type ait un AVC foudroyant" ! Hélas, c’est le genre de prière que le Seigneur n’a pas l’habitude d’exaucer. On se dirige vers un hangar où d’autres filles déchargent les sacs. Puis on recommence. Tout cela pendant des heures ! C’est nous qui sommes au bord de l’AVC... On remonte très péniblement vers le plateau, mais soudain, il tire sur mon mors pour nous faire prendre un autre chemin. De la musique se fait entendre et, derrière une haie d’arbres, on se retrouve devant un genre d’auberge. Il y a des gens assis autour de petites tables. Des hommes et des femmes, principalement, des Occidentaux. Il y a aussi des filles qui font le service, ou sont en faction, debout, derrière leurs Maîtres et leurs Maîtresses. Il y a un endroit où sont parquées les pony-girls. Elles sont à quatre pattes, des deux côtés d’une barre de bois à laquelle est attachée une laisse elle-même fixée à leurs colliers. Ce n’est pas tout : plusieurs hommes sont à genoux derrière ces jeunes femmes, qu’ils baisent en rigolant entre eux. Norman descend de la charrette et, aussitôt, deux filles arrivent en lui faisant des courbettes. Il va rejoindre des hommes qui lui ont fait signe. Les filles nous détachent des montants de la charrette et enlèvent les mors. J’ai les commissures des lèvres toutes meurtries, et le reste du corps aussi : les fesses et les cuisses à cause des coups de fouet, les jambes et le dos à force de tirer la charrette. Les filles attachent une chaîne à notre collier et nous indiquent deux emplacements, entre d’autres filles. On se met à quatre pattes. Bonne nouvelle, si je puis dire, il y a une espèce d’abreuvoir entre les deux rangées de filles. On boit en aspirant et en lapant. Cette eau est tiède et pas propre, mais on a trop soif. Une des filles vient déposer une pomme coupée en quatre devant nous. Je veux prendre un morceau en main, mais la fille tire sur ma chaîne en faisant "non" de la tête : on doit manger comme des bêtes. C’est d’ailleurs tout à fait ce qu’on est devenu ici. Nous entendons les hommes qui grognent en baisant les filles. En fait, c’est eux, les bêtes. Deux hommes s’approchent. Ils rient en voyant Julien, le seul homme... non, je veux dire, le seul gamin parmi les filles. Il ne faut pas longtemps pour qu’ils s’agenouillent et nous pénètrent tous les deux. Ouch ! Je suis sèche et il est entré brutalement. Dès qu’ils ont fini, d’autres les remplacent. Ici, ils ne sont pas dégoûtés de boire dans le verre du voisin ou de s’enfoncer dans un vagin plein du sperme du voisin. Soudain, je reconnais la voix de mon ordure de beau-père... Après nous avoir examinés, il dit à l’homme à côté de lui : — Tu les as traités gentiment. Il me prend par une oreille et la tire brutalement. Je m’exclame : — Aïe !! Vous me faites mal ! — Tu sais pourquoi je t’ai punie ? — Parce que j’ai essayé de vous voler. — Tu recommenceras ? — Plus jamais, Maître, je vous le jure ! Il me lâche et je lui dis, "Par contre, si je pouvais tirer six balles explosives dans ta grosse panse, ce serait avec un immense plaisir." Mais... tout bas. Il repart, indemne, hélas. Quelques hommes viennent encore nous baiser. Je pense à Mailla... Elle va faire quelque chose, j’en suis sûre. C’est marqué dans ma paume. Norman dit aux filles : — Je repars. Elles nous remettent nos mors et nous attachent à nouveau aux montants de la charrette. On repart et on se prend plusieurs coups de fouet, sous prétexte qu'on ne va pas assez vite. Je suis dans un état second, mes oreilles bourdonnent et ma vue se brouille. J’ai peur de me trouver mal... à moins que je ne le souhaite ! Impossible de tenir une semaine comme ça... Et Julien est largement dans le même état que moi. On arrive enfin dans l’entrepôt où se trouvent les charrettes. Norman descend et s’en va, content de lui. Il ne voit pas qu’il y a un précipice et se retrouve en 36 morceaux, 150 mètres plus bas ! Enfin... c’est ce qui devrait arriver. Oui, j’ai furieusement envie de supprimer tous ces salopards ! Deux gardes viennent enlever nos mors et nous détacher. Mais ils nous remettent une autre chaîne et nous conduisent dans notre chambre, ou plutôt la cage qui nous sert de chambre. Un des deux fait remarquer : — Il y a déjà dix filles dans cette cage. — Bah ! Elles n’auront qu’à se mettre l’une sur l’autre. Eux, je leur collerais bien un bâton de dynamite allumé dans le cul ! Ils nous tirent jusqu’au groupe de filles assises devant cette cage. Dès qu’ils apparaissent, elles se mettent toutes à genoux. Un garde nous prévient : — Ne vous éloignez pas de plus de 10 mètres de votre cage. Je regarde les filles... ce sont toutes des Occidentales. Une belle brune me demande : — C’est votre premier jour ? — Ouiii ! — C'est dur, hein ? — Oh oui ! — Il y a une casserole avec du riz et des bananes si vous avez faim. — Merci beaucoup. On crève de faim et de soif, malgré l’épuisement. Pipi, non... j’ai fait en tirant la charrette, comme une bête ! Comme il n’y a pas de couverts, on prend du riz collant avec les doigts, ainsi que des légumes et un peu de viande... C’est bon, enfin, surtout parce qu'on est affamés. Après le riz, on mange des bananes trop mûres mais bien sucrées et enfin, on peut boire. Les filles parlent entre elles... La brune me demande encore : — Qu’est ce que vous avez fait pour vous retrouver ici ? Je lui raconte, enfin, en partie... Je deviens la maîtresse d’un PDG. Mon mari et moi, on a essayé de le voler et c’est notre punition. La brune me dit : — Si vous voulez, vous pouvez aller vous étendre. — Oh oui, merci... Bonsoir à toutes. Julien et moi, on va se mettre dans un coin de la cage. Je m’endors, mais d’un mauvais sommeil peuplé de cauchemars. *** Le lendemain matin, je suis réveillée par un garde qui crie : — Dehors, toutes ! J’ai mal aux jambes, au dos et aux reins et dire qu’il va falloir recommencer à tirer cette putain de charrette sous les coups de fouet... Les autres filles se lèvent péniblement, elles aussi. On va toutes dehors, où se trouvent les toilettes. Heureusement qu’on est en plein air, parce que l’odeur est forte. Après s’être accroupis, on... fait dans une tranchée. Ensuite, on déjeune : riz comme hier et bananes encore plus noires... On boit... La brune m’avertit : — Quand quelqu’un te désigne, tu dois tout faire toi-même : donner le fouet à celui qui t’a choisie, mettre le mors dans ta bouche et t’attacher aux montants. OK ? — Oui... Elle se tourne vers Julien : — Toi aussi, tu as compris ? — Oui, merci... La paume de la main me chatouille. Je la regarde et j'ai l’impression que ma ligne de vie palpite : le changement est pour très bientôt ! À suivre.   Un tout grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins. Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search     
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Par : le 06/09/21
Maîtresse me fait venir à Ses pieds. C’est très reconnaissant que je me présente à Elle. Maîtresse m’attends avec ce petit sourire malicieux qui fait monter la pression dès le premier regard. Elle est belle, mystique dans Sa tenue noire. Déesse est la première pensée qui me vient à l’esprit. Vous accueillez Votre chose avec beaucoup de tendresse. Cet accueil l’a déjà bien déstabilisé quand vous la glissez sous Vos talons ! Votre emprise est immédiate et Vos tourments s’enchaînent, fluides et intenses. Vous l'avez piétiné, caressé, griffé...et tant d'autres choses. Pour ces tétons martyrisés, vous lui avez demandé : "C'est à qui cela ? A Vous Maîtresse" Et puis, pendue par les couilles, vous l'avez tiré par la Iaisse pour lécher Vos bottes. Avec empressement Votre chose a tenté de lécher. Mais vous l’avez frustré en reculant toujours plus pour que la tension des cordes lui brûle les testicules. Sa langue a fait reluire le cuir, enfin l'infime partie que vous lui avez accordée, l’humiliant à chaque petit pas en retrait. Vous l'avez fouetté avec sa propre ceinture pendant 60 secondes que vous lui avez demandé de décompter. Ce fût dur, l'envie d'abréger la souffrance en allant vite au risque de se tromper et de devoir recommencer. Les larmes ont coulées une première fois. Le cœur serré, vous avez relégué Votre chose dans un état primitif. Vous avez obtenu son abandon qui l’a précipité dans un état de soumission si profond qu’elle ne voyait, n’entendait que Vous Maîtresse Puis vous vous êtes emballé en la godant profond, humiliée car elle n'était pas aussi propre qu'elle aurait due être. Les larmes de Votre chose ont embuées de nouveau ses yeux. Vous êtes passé à ce fouet que vous aviez tressé. Quelques essais en variant le nombre de brins pour n’en retenir que 2 qui cinglaient vivement ses fesses. Une telle intensité a mis Votre chose à vos pieds. Elle ne pouvait que lâcher prise devant tant de force, tant de passion. A ce moment, Votre jouissance l’a récompensé de sa souffrance et à aucun moment, elle n'a cherché à se dérober. La douleur est devenue plaisir sous Votre joug. Elle s'est abandonnée, nourrie de Votre énergie. Vos crachats l'ont humiliés comme quand vous lui avez enfilé Votre gode jusqu'au fond de sa gorge. Elle a encore sucé, léché à se déchirer la bouche pour engloutir cette verge humide. Vous l'avez traité de salope, de chienne ; elle a acquiescé même si la honte l'a fait pleurer. Vous avez soufflé le chaud et le froid pour ne jamais lui laisser reprendre pied. Votre chose a souffert mais Votre sourire taquin l'a plongé dans un état second. Des moments inoubliables, des moments où vous avez extrait la quintessence de Votre chose Maîtresse.
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Par : le 03/10/22
Tout à coup, je la regardais avec une sorte d'épouvante: ce qui s'était accompli dans cet être dont j'avais tant envie m'apparaissait effroyable. Ce corps fragile, ses craintes, ses imaginations, c'était tout le bonheur du monde à notre usage personnel. Son passé et le mien me faisaient peur. Mais ce qu'il y a de plus cruel dans les sentiments violents, c'est qu'on y aime ce qu'on aime pas. On y adore jusqu'aux défauts, jusqu'aux abominations, on s'y attache à ce qui fait de plus mal. Tout ce que je détestais en elle était sans prix pour moi. Et mon seul bonheur, c'était le plaisir même; le mien, le sien, tous ces plaisirs du monde, camouflés la plupart du temps sous de fugaces désirs, des amours passagères, des illusions d'un moment. Nous avions du mal à parler. Il y avait un silence entre nous, fait de nos fautes et de nos remords. L'éclatement et l'évidence des amours partagées, la simplicité qui jette les corps l'un vers les autres. Ce monde ambigu où les choses s'interprètent et où nous leur prêtons un sens qui est rarement le sens, c'était l'insoutenable légèreté du bonheur où le temps et l'espace n'étaient plus neutres dans l'amour et la soumission. Ils se chargeaient de nos espoirs et de nos attentes, et le monde entier se couvrait ainsi d'un réseau de signes qui lui donnait un sens parfois absurde. Si tout était là, la vérité serait à la portée de tous, à la merci d'un miracle, mais on ne peut n'allumer que la moitié d'un soleil quand le feu est aux poudres. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Elles se chamaillèrent un peu, tendrement ironiques, désireuses de faire durer encore cette exquise camaraderie amoureuse qui retient les amants fougueux au bord du lit où ils s'affrontent alors avec une ardeur presque hostile. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser de plus en plus passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Debout sur la terrasse, assourdies par le bruit des vagues, elles se laissèrent gagner par un désir grandissant. Charlotte s'écarta de Juliette, la prenant par la main, l'entraîna vers la chambre. Ensuite, elle s'écarta d'elle. La lumière de l'aube inondait la pièce, jetant des ombres sur les murs. N'hésitant qu'une fraction de seconde avant de se retourner vers elle, elle commença à se déshabiller. Charlotte fit un geste pour fermer la porte de la chambre, mais elle secoua la tête. Elle voulait la voir, cette fois-ci, et elle voulait qu'elle la voit. Charlotte voulait que Juliette sache qu'elle était avec elle et non avec une autre. Lentement, très lentement, elle ôta ses vêtements. Son chemisier, son jean. Bientôt, elle fut nue. Elle ne la quittait pas des yeux, les lèvres légèrement entrouvertes. Le soleil et le sel de la mer avaient hâler son corps. Il venait d'ailleurs, de l'océan. Il émergeait des eaux profondes, tout luisant de ce sucre étrange cher à Hemingway. C'était la fleur du sel. Puis Juliette s'approcha de Charlotte et posa ses mains sur ses seins, ses épaules, ses bras, la caressant doucement comme si elle voulait graver à jamais dans sa mémoire le souvenir de sa peau. Elles firent l'amour fiévreusement, accrochées désespérément l'une à l'autre, avec une passion comme elles n'en avaient jamais connue, toutes les deux douloureusement attentive au plaisir de l'autre. Comme si elles eu avaient peur de ce que l'avenir leur réservait, elles se vouèrent à l'adoration de leurs corps avec une intensité qui marquerait à jamais leur mémoire. Elles jouirent ensemble, Charlotte renversa la tête en arrière et cria sans la moindre retenue. Puis assise sur le lit, la tête de Charlotte sur ses genoux, Juliette lui caressa les cheveux, doucement, régulièrement, en écoutant sa respiration se faire de plus en plus profonde. Elle sauta sur cette occasion de rien du tout pour briser l'engourdissement qui l'amollissait dans cette douce chaleur. Soudain, les lèvres de Juliette exigèrent un maintenant plein d'abandon. La communion ne put être plus totale. Elle lui prit la tête entre ses deux mains et lui entrouvrit la bouche pour l'embrasser. Si fort elle suffoqua qu'elle aurait glissé si elle ne l'eût retenue. Elle ne comprit pas pourquoi un tel trouble, une telle angoisse lui serraient la gorge, car enfin, que pouvait-elle avoir à redouter de Juliette qu'elle n'eût déjà éprouvé ? Elle la pria de se mettre à genoux, la regarda sans un mot lui obéir. Elle avait l'habitude de son silence, comme elle avait l'habitude d'attendre les décisions de son plaisir. Désormais la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Voilà d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, et qu'elle avait pressenti sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait plus de rémission. Puis elle prit conscience soudain que ce qu'en fait elle attendait, dans ce silence, dans cette lumière de l'aube, et ne s'avouait pas, c'est que Juliette lui fit signe et lui ordonnât de la caresser. Elle était au-dessus d'elle, un pied et de part et d'autre de sa taille, et Charlotte voyait, dans le pont que formaient ses jambes brunes, les lanières du martinet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta et reprit aussitôt. Elle se débattit de toutes ses forces. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Juliette entendait l'amener à merci. Charlotte aima le supplice pourvu qu'il fut long et surtout cruel. La façon dont elle fut fouettée, comme la posture où elle avait été liée n'avaient pas non plus d'autre but. Dans cette chaude pénombre où ne pénétrait aucun bruit, elle eut vite fait de perdre totalement le compte du temps. Les gémissements de la jeune femme jaillirent maintenant assez forts et sous le coup de spasmes. Ce fut une plainte continue qui ne trahissait pas une grande douleur, qui espérait même un paroxysme où le cri devenait sauvage et délirant. Ces spasmes secouèrent tout le corps en se reproduisant de minute en minute, faisant craquer et se tendre le ventre et les cuisses de Charlotte, chaque coup, le laissant exténué après chaque attaque. Juliette écouta ces appels étrangers auxquels tout le corps de la jeune femme répondait. Elle était vide d'idées. Elle eut seulement conscience que bientôt le soir allait tomber, qu'elle était seule avec Charlotte. L'allégresse se communiqua à sa vieille passion et elle songea à sa solitude. Il lui sembla que c'était pour racheter quelque chose. Vivre pleinement sa sexualité, si l'on sort tant soit peu des sentiers battus et sillonnés par les autres, est un luxe qui n'est pas accordé à tous. Cette misère sexuelle la confortait dans son choix. Le masochisme est un art, une philosophie et un espace culturel. Il lui suffisait d'un psyché. Avec humilité, elle se regarda dans le miroir, et songea qu'on ne pouvait lui apporter, si l'on ne pouvait en tirer de honte, lui offrir qu'un parterre d'hortensia, parce que leurs pétales bleus lui rappelaient un soir d'été heureux à Sauzon à Belle île en Mer. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/02/23
"Deux démons à leur gré partagent notre vie et de son patrimoine ont chassé la raison. Je ne vois point de cœur qui ne leur sacrifie. Si vous me demandez leur état et leur nom. J'appelle l'un, Amour, et l'autre, Ambition". Si de nos jours, Le mot "succube" désigne un démon féminin qui séduit les hommes et abuse d’eux pendant leur sommeil, quant est-il de sa signification autrefois ? Certes, personne n'ignore les noms de Mallarmé, Verlaine ou même Huysmans. Ce sont des astres encore vifs. Mais qu'en est-il de Remy de Gourmont, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Robert de Montesquiou, Renée Vivien, dont la lumière, qui a fécondé toute une littérature de la modernité et inspiré une génération d'écrivains illustres, n'aurait besoin que de nouveaux regards pour retrouver son éclat ? Qu'en est-il, a fortiori, de Louis Denise, Camille Lemonnier, Jules Bois, Camille Delthil, étoiles désormais éteintes, braises dormant sous la cendre de l'histoire littéraire, sur lesquelles soufflent seulement de rares spécialistes du romantisme noir, de la décadence ou du symbolisme ? Progressivement ou subitement, ils ont disparu dans la nuit. Peut-être l'avait-il eux-mêmes trop convoquée de leur vivant ? Sans doute était-il inconsidéré de plonger un siècle positiviste, tout entier tourné vers le progrès matériel, éclairé par la seule fée électricité, dans les ténèbres, fussent ces ténèbres celles de l'être. L'entrée en force des succubes, déjà connus dans l'Antiquité et étudiés au Moyen Âge, dans le roman gothique d'abord puis dans la littérature de la fin du siècle avant-dernier, réclamait l'instauration de la nuit la plus noire. Celle qui rend l'homme à lui-même, à son mystère. Le succube, ou l'incube, son pendant masculin, ou encore l'égrégore qui ne s'attache qu'aux personnes du même sexe, est un phénomène spirite, une manifestation démoniaque, spectre ou vampire, qui vient abuser le dormeur pendant son sommeil, et l'épuise, voire l'anéantit. Voilà qui renseigne sur les inquiétudes, les angoisses d'une société troublée en quête de sens. Mais là n'est pas l'enseignement essentiel délivré par les succubes. Car il faut bien voir que si le succubat fut défini et condamné par l'Église comme manifestation diabolique, c'est qu'il échappe justement au social, c'est qu'il isole justement l'individu de la société. "Quand je m'arrache de ce lit, où seul j'agonise. Quand je me traîne dans la rue, je suis si blême, si décharné que les hommes se détournent quand je passe et que les femmes poussent un cri". L'être que visite le succube ou l'incube est en entier livré à son esprit. Ce sont des imaginatifs.   "Les êtres humains sont des créatures compliquées. Ils sont capables de grands élans de générosité mais ils sont également capables de la plus ignoble des trahisons. Une bataille permanente fait rage à l'intérieur de nous. Elle oppose notre nature angélique à nos tendances démoniaques. Et, parfois, la seule façon de résister à nos démons intérieurs c'est encore d'allumer la flamme de la compassion". Tel est le désir, car il s'agit bien de cela et exclusivement de cela. Tel est le désir dont ces récits de succubes nous disent la puissance et l'origine: cet "infracassable noyau de nuit" dont parlait André Breton. Freud n'avait pas encore théorisé l'inconscient, Charcot s'intéressait déjà à l'hystérie dont l'héroïne de Remy de Gourmont, la "nerveuse et pauvre, imaginative et famélique, Douceline qui se prit d'une tendresse de contradiction pour le coin méprisé et défendu", présente toutes les dispositions. L'adolescente se prend d'une passion dévorante pour les images pieuses. Le désir de Jésus la creuse, charnellement. Elle s'éprend de Péhor qui "se logea dans l'auberge du vice, sûr d'être choyé et caressé, sûr de l'obscène baiser des mains en fièvre". Douceline est visitée, possédée par l'incube. Le désir s'extériorise, prend forme, devient autre. Douceline ne s'appartient plus. Elle appartient à Péhor, elle appartient à son désir, "et l'âme de Douceline quitta ce monde, bue par les entrailles du démon Péhor". Comme si on faisait ce qu'on veut de son corps ! lancera, en 1926, Aragon en conclusion du magnifique "Entrée des succubes". Les succube sont des démons qui, sous une apparence féminine attrayante, se présentent aux hommes. Certaines théories disent qu’elles peuvent changer de forme, s’adaptant ainsi au goût de chaque homme et même se faire passer pour des femmes connues qu’un homme désire. Dans tous les cas, par le biais du sexe avec sa victime, le succube draine l’énergie et implante des penchants pervers qui mènent à la perdition. Étymologiquement "succubus" vient d’une altération de "succuba", un terme latin signifiant "prostituée". De même, le mot succube dérive du préfixe sub ("sous") et du verbe "cubo" (qui se traduirait par "je reste"), véhiculant ainsi l’idée de quelqu’un qui reste en dessous d’une autre personne. La plupart des témoignages sur l’apparition des succubes proviennent du Moyen Âge, période durant laquelle ces démons ont connu leur apogée dans l’imaginaire social et dans la sphère théologique. De ces témoignages, on peut déduire que, dans une large mesure, l’apparence de la succube varie en fonction du goût sexuel de la victime masculine supposée, un fait qui suggère la possibilité que le phénomène puisse provenir totalement ou partiellement de la psyché de l’individu.   "Parfois, j'ai l'impression d'être possédée d'une multitude de démons. Un peuple qui tue son dieu se fabrique des démons avant d'adorer le dieu de son voisin". En dépit de ce qui précède, les érudits médiévaux s’accordent à dire que les succubes apparaissent généralement comme des femmes d’une beauté irrésistible, voluptueuse et surnaturelle, même si, à côté de ces traits agréables, il y a toujours des détails qui trahissent leur affiliation démoniaque: crocs acérés, oreilles pointues, ou encore pieds boueux. Selon les représentations les plus répandues, les succubes présentent des caractéristiques telles que des ailes de chauve-souris sur le dos, des cornes, des griffes, des yeux de serpent, une queue se terminant par un triangle ou encore un vagin denté. Enfin, bien qu’il ne soit pas possible de parler d’une image spécifique, un fait curieux est qu’au Moyen Âge, on utilisait des images de succubes dans de nombreuses maisons closes et bordels. Le célèbre théologien Saint Augustin d’Hippone avait postulé que le passage de la Genèse 6:4 faisait référence au fait que les anges déchus avaient des enfants avec des femmes mortelles. Sur le même passage, le pape Benoît XIV (1740-1758) a déclaré: "Ce passage fait référence aux démons connus sous le nom d’incubes et de succubes". De même, et étant donné qu’entre saint Augustin et lui-même (Benoît XIV) de nombreux théologiens s’étaient prononcés sur le sujet, le père a résumé, en ayant l’humilité de ne pas utiliser son autorité doctrinale pour trancher la question. le tableau simplement par ces mots:  "Certains auteurs nient qu’il ne puisse y avoir de progéniture… d’autres, en revanche, affirment que le coït est possible, de sorte qu’il peut y avoir place pour la procréation". C’est cependant bien avant Benoît XIV que, à partir du XIIIème siècle, la question des incubes et des succubes a commencé à prendre de l’importance, en grande partie grâce au pouvoir dominant et répressif de la Sainte Inquisition, une institution qui a joué un rôle clé dans le fort renforcement au Moyen Âge de la relation entre le mal, le sexe et les démons. C’est dans ce cadre de fanatisme et de superstition que le sinistre "Malleus Maleficarum" (publié en 1489) a été rédigé par Kramer et Sprenger. Il y est dit, parmi tant d’autres choses sur les démons, que les succubes et les incubes n’ont pas de sexe fixe, le même démon agissant en tant que succube devant un homme et en tant qu’incube devant une femme, prenant le sperme du premier pour féconder la femme qu’il victimise lorsqu’il prend son état d’incube. Au début des années 2000, l'actrice Angelina Jolie est considérée comme la succube ultime, grâce à son look de "bad girl".    "On a tous autour et en nous des démons à combattre, sur Terren la vie est un éternel combat. Vivre, c'est lutter contre eux". Plus tard, en 1595, le magistrat et chasseur de sorcières Nicalás Remy publie son "Daemonolatriae libris tres" (1595), dans lequel il affirme que les démons (et donc les succubes) sont incapables d’amour, mais peuvent avoir des relations sexuelles et même vivre dans un état de luxure permanent, le sexe étant pour eux un instrument d’humiliation et de soumission complètement détaché de l’amour et de la tendresse. À l’encontre d’un certain aspect de ces propositions, l’éminent théologien Thomas d’Aquin (XIIIème siècle) pensait que les démons étaient incapables de désir sexuel et donc de luxure mais que, malgré cela, ils ne reniaient pas leur sexualité et l’utilisaient comme moyen d’infliger des douleurs et des souffrances. Quoi qu’il en soit, il est clair que Thomas et Rémy soutenaient tous deux que les démons utilisaient le sexe pour infliger des dommages et même, dans un prétendu cas réel rapporté par Rémy, que les rapports charnels avec les démons n’étaient pas du tout agréables. De son côté, Pierre de Rostegny (1553-1631) postulait que les démons, qu’il s’agisse de succubes ou d’incubes, préféraient avoir des relations sexuelles avec des hommes ou des femmes mariés, car ils ajoutaient ainsi au péché de luxure le péché d’adultère. De plus, l'auteur tenait un discours que beaucoup d’autres tenaient également, à savoir que les démons jouissaient de manifestations sexuelles interdites ou désapprouvées par l’Église, même au sein du mariage, des manifestations telles que, dans le cas des incubes, le sexe anal. Quant à leur comportement, une chose que l’on a toujours cru (même aujourd’hui) à propos des succubes est qu’ils attaquent principalement la nuit, après que la victime se soit endormie. Cependant, certains rapports font état d’attaques pendant les siestes de l’après-midi ou autres, ce qui montre que le simple fait de dormir rend un homme plus sensible aux attaques de succubes. Enfin, certains démonologues ont affirmé que les succubes peuvent apparaître sous la forme de personnes familières, un pouvoir qu’elles utiliseraient pour causer un préjudice moral bien plus important que s’il leur suffisait de se présenter sous la forme de la voluptueuse diablesse qui coupe le sommeil du chevalier pour forniquer avec lui. Ainsi, en théorie, ce pouvoir de succube expliquerait les cas étranges où un homme est à l’aise et, contrairement au comportement qu’il affiche alors depuis des années, sa belle-sœur semble le séduire ou, pire encore, son cousin ou sa sœur.   "Le matin, passons du temps dans la prière. Nous vivons dans un monde totalement influencé par les démons. Et le diable danse avec eux, et la sarabande est loin d'être terminée." Dans le cadre des conceptions de la réincarnation qui excluent la possibilité de se réincarner en un animal, il existe une certaine théorie selon laquelle les succubes et les incubes ne sont pas des démons mais des âmes désincarnées lascives qui, n’étant pas encore entrées dans le processus de renaissance dans un autre corps, errent sur les plans inférieurs du monde astral, des plans où se trouvent les désirs les plus terrestres, comme, par exemple, la volupté débridée qui les habite et leur cause une grande angoisse et anxiété car ils ont un désir sexuel mais n’ont pas de corps pour satisfaire pleinement ce désir. Ce serait alors l’origine supposée des succubes et des incubes, puisque ces esprits désincarnés seraient attirés par les personnes qui émettent des vibrations astrales de désirs sexuels intenses et fréquents. Ainsi, pendant les heures de sommeil, ces succubes et incubes se rendaient auprès de certains hommes et femmes et établissaient un contact sur le plan éthérique, laissant la personne imprégnée des fluides énergétiques du désir charnel, fluides qui les inciteraient à développer des perversions et qui augmenteraient toujours la luxure, tendant ainsi à plonger la personne dans un cercle vicieux dans lequel la partie astrale de son énergie libidinale attirerait des succubes ou des incubes, qui augmenteraient alors cette énergie libidinale et avec cela la personne aurait tendance à attirer plus de succubes ou d’incubes, et ainsi de suite indéfiniment à moins que quelque chose ne se produise, venant de l’extérieur ou de l’intérieur de la personne, pour arrêter le processus. Dans l’esprit scientifique, les rencontres avec les succubes et les incubes sont en fait des épisodes d’hallucinations visuelles, auditives, tactiles et même dans certains cas olfactives et gustatives qui surviennent principalement lors de paralysies du sommeil et dans une moindre mesure lors d’épisodes de rêves intenses. Quant à la cause, ces épisodes hallucinatoires seraient principalement motivés par le désir sexuel, qui dans de nombreux cas serait un désir sexuel refoulé ou un désir sexuel frustré. Enfin, et pour montrer l’utilité de l’explication scientifique, il suffit de rappeler qu’au Moyen Âge, la plupart des cas connus de succubes et d’incubes étaient la proie de prêtres, de moines et de nonnes, ce qui nous amène à nous poser la question suivante: Les hôtes lubriques du Diable se sont-ils attaqués à eux parce qu’ils étaient "purs" et "pures" et ont-ils voulu les éloigner de Dieu, ou ont-ils vécu sexuellement de façon si réprimée et refoulée que, pour ne pas éprouver la culpabilité qu’impliquerait la violation volontaire du vœu de chasteté, leur esprit a créé pour eux des diables et des démons qui, sans rien demander, ont fait irruption et donné libre cours aux actes charnels ?   "La civisation n'est que l'usage efficace du corps, et surtout du système nerveux. Le trait qui distingue l'homme éduqué du barbare, c'est le contrôle de l'imagination, des démons et des rêves". L’approche de base, développée par des chercheurs avant-gardistes, stipule que, de manière générale, nous constatons que dans la culture occidentale, les individus ont tendance à considérer la sexualité comme quelque chose de sale et à la vivre souvent comme quelque chose qui produit de la culpabilité, de la honte et de la détresse, en particulier lorsqu’elle se produit en dehors des expressions socialement acceptables. Selon la théorie présentée ici, cela est dû au fait que l’héritage judéo-chrétien a fait que les individus ont introjecté l’association sexe-mal-démon, une relation qui, tout au long des siècles de christianisme, s’est accompagnée d’une misogynie qui a considéré les femmes comme un être plus enclin au mal que les hommes, dont l’expression est le fait que le premier démon sexuel était une succube: Lilith. Elle n’est mentionnée que dans un seul passage de la Bible, mais elle était la première compagne d’Adam selon les interprétations rabbiniques de la Genèse, interprétations d’où émerge une histoire acceptée au sein du judaïsme selon laquelle Adam, lorsqu’il a voulu avoir des relations sexuelles avec Lilith, lui a demandé de s’allonger sous lui. Elle a dit: "Je ne m’allongerai pas sous toi", et il a répondu: "Je ne m’allongerai pas à côté de toi, seulement sur toi. Car tu n’es fait que pour te coucher en dessous, alors que moi j’ai été fait pour me coucher au-dessus de toi". Lilith, cependant, trouvait cette position humiliante car elle se considérait comme l’égale d’Adam et ne pensait pas avoir le devoir de lui obéir. Elle finit par quitter l’Eden après qu’Adam eut tenté de l’y contraindre. Plus tard, on dit que Lilith a forniqué avec le démon Asmodée et que de cette union sont nés les premiers incubes et aussi de nouvelles succubes. Les versions de la Bible et conceptions chrétiennes ne gardèrent pour figure centrale du mythe de la création qu’une seule femme: l’Ève que nous connaissons. Selon les croyances, Lilith fut remplacée par cette femme plus sage. Il faut attendre la Renaissance pour trouver le nom de Lilith dans les écrits chrétiens. Son caractère androgyne la place au centre de tous les mythes qui traitent de la sexualité, de l’amour, de la distinction des sexes, de la question des origines, du pouvoir et de la force la plus obscure de l’humain: son animalité. Pour les hommes, Lilith les séduit car elle se nourrit de leur semence. Née du Limon elle est l’esprit tellurique primitif, le démon de la terre. Aussi chaque fois que la semence d’un homme tombe sur la terre, il la féconde et engendre un démon. Mais ces enfants-démons n’ont qu’une durée de vie réduite, plus courte que celle d’un humain, alors que la Lilith a la durée de vie de la Création, née au début elle ne mourra qu’au jugement dernier.   "Les faits des démons incubes et succubes sont si multiples, qu'on ne saurait les nier sans imprudence". Les démonologues du Moyen Âge et de la Renaissance, dans leur énorme littérature, écrivent beaucoup sur Lilith, qu’ils ont l’air de bien connaître. Ils mélangent toutes les traditions, en particulier ils amalgament le mythe grécoromain et celui de la religion Assyro-babylonienne. Lamme est devenue les Lamies. Lamia, fille de Belos et de Lybia, reine de Lybie, est la reine des Lestrygions anthropophages qui dévorèrent les compagnons d’Ulysse. Elle est aimée de Zeus, et Hera jalouse tue tous ses enfants sauf Scylla qui avait des chiens autour des aînés et qui s’installe face à Charybde. En compensation elle a le pouvoir de tuer tous les enfants des autres. Elle est aidée par les Pharées, au derrière d’ânesse et par les Empuses, qui sucent le sang des jeunes hommes et dont on ne se sauve qu’en les insultant et en les traitant de putes. Et J. Bril approche Lilith, de Gorgone, de Méduse, des Grées qui n’avaient qu’un œil pour trois, des sphinx, des sirènes, de la Lorelei. Par la suite nous retrouverons Lilith tout au long de notre littérature, mais le mythe va en se réduisant. En 1857 Alfred de Vigny entreprend d’écrire "Lilith ou le génie de la nuit", où elle est vaincue par Eloa, né d’une larme de Dieu. Victor Hugo parle plusieurs fois de Lilith. Dans "la Fin de Satan", il écrit: "je suis Lilith-Isis, l’âme noire du Monde, la fille aînée de Satan". Et une assimilation est faite avec Isis, la déesse égyptienne aux ailes d’hirondelle, qui était pourtant en Égypte une image de la bonne mère, comme la poule qui protège ses poussins sous ses ailes. Et dans "Le Gibet", Lilith est la grande Ombre Noire qui s’élève sur la terre, lorsque Jésus est arrêté au jardin des Oliviers et meurt cloué sur le Golgotha, la colline du Crâne. Et par contamination avec Ghula, la ghoule arabe, elle devient la Bouche Obscure. En 1889, Anatole France écrit "La fille de Lilith" toujours jalouse de ses demi-sœurs, les filles d’Ève. Enfin ceci rejoint la psychanalyse, en 1940, avec Anaïs Nin qui écrit une nouvelle, "Lilith" dans sa "Vénus érotica". Lilith était frigide, égoïste, masochiste, anxieuse, jalouse, agressive, la bête en fureur et elle lui donne tous les aspects de la négativité féminine. Récemment le mythe est en train de renaître avec force. Lilith est devenue la figure emblématique de tout le mouvement féministe, particulièrement aux USA où un véritable culte religieux lui est rendu. Lilith est le souvenir des femmes non encore soumises à l’homme selon Samuel. Au passage du matriarcat au patriarcat lors de l’invention de l’agriculture, elle fut transformée par le mâle dominant en un terrifiant vampire suceur de sang. Elle porte son obsession sexuelle sur son visage, puisqu’elle a son sexe dans la tête et ne le cache pas.   "Nous nions l'existence de nos anges. Nous nous persuadons qu'ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s'y attend le moins. Ils peuvent s'exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s'il le faut. Pour nous pousser à engager le combat". Par la suite, la peur de la sexualité inassouvissable des femmes fait imposer tous les mythes de la pudeur et de la Virginité ainsi que tous les instruments d’oppression qui vont avec: tchadors et tchadris. Ainsi une figure identique surgit sans cesse des ténèbres. La psychanalyse nous permet de mieux comprendre qui est Lilith, en nous révélant les racines inconscientes de ces transformations sociales. Lilith est la projection de l’archaïque. Pomper, vider, sucer à mort, assécher, aspirer l’énergie vitale se retrouve dans de nombreux mythes comme la lutte du jeune Krishna contre la nourrice Putana. Dans tous les peuples sévissent ces démons vampirisants dont les hordes babyloniennes sont les prototypes. Et le nouveau-né est le premier cannibale puisqu’il se nourrit du corps de sa mère. Lilith, cette exhibitionniste du sexe, a beaucoup de rapport avec le mauvais œil, le regard fascinant et dangereux sur l’énigmatique scène primitive, ce coït parental constitutif de mon être. L’origine des frayeurs nocturnes des enfants, ce sont les avatars fantasmatiques de l’image refoulée de la scène primitive. Lilith se nourrit de chairs d’enfants, elle représente les pulsions cannibaliques qui s’établissent à l’articulation de la séduction et de la dévoration où ce que l’on aime se trouve être succulent comme pour le nourrisson. L’humanité a longtemps cédé au vertige de ce fantasme et n’a cessé de s’entre-dévorer pendant toute la préhistoire, ouvrant les os et les crânes pour en sucer la substantifique moelle. Depuis elle a soulevé de puissantes barrières d’horreur devant ce vertige. Mais il est soutenu par toutes ces pulsions archaïques. Aussi est-il plus facile de parler d’un animal dévorant que de sa mère. Ce n’est au fond que le fantasme du retour au sein maternel, mais par la bouche: être englouti en étant mangé, "c’est pour mieux te manger, mon enfant !" Il s’agit donc d’un inceste précoce de nature orale. À travers la succion alimentaire, les invocations conjuratoires, l’agressivité cannibalique, Lilith est la figuration des pulsions orales. Est particulièrement significative dans de nombreuses langues, la liaison du double LL avec l’oral labial, lécher, lingula, lèvres, lippe, du grec lalein, le latin lalare signifie, chanter pour endormir, d’où la lallation. Lilith est donc la bien nommée et ce n’est pas par hasard. La succube aspire l’énergie vitale de ses victimes par un baiser. Quand elle utilise ses pouvoirs, on peut voir un halo rouge qui l’enveloppe, son "énergie". S’il y a permanence du mythe, c’est que le mythe est toujours vivant même au XXIème siècle. Ce qui pose bien des questions.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir. 
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Par : le 30/04/23
Ses yeux retrouvèrent cette expression douloureuse et aimante d'autrefois. Elle baissa la voix et reprit avec l'intonation simple que sa Maîtresse avait toujours connue: - "M'offrirez-vous encore cette nuit, Madame ?". Juliette ne dit rien de plus que de se préparer. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage.   Cette idée la flatta là où elle était inquiète. Elle eut donc la faiblesse de se fier à Juliette et ne fit guère d'efforts pour se persuader qu'elle avait peut-être menti. Elle allait être prise par l'arrière et contrainte simultanément. Qu'importait pour elle que l'on se servît de ses lèvres comme celle d'une putain ? Elle était l'orgueilleuse esclave de Juliette, sa Maîtresse vénérée. La jeune femme se mit également à genoux pour mieux prendre l'inconnu dans sa bouche, avec un tel délice que ses lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, que protégeait encore sa gaine de douce chair. Elle pensait que sa bouche était belle, puisqu'un homme daignait s'y enfoncer et s'y répandre. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé.   La jeune femme savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez sa Maîtresse le désir de l'interrompre. Or depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, elle avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, elle reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Charlotte ne pouvait tolérer qu'elle cherchât ainsi à maîtriser ses coups. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait.   Troublée, cherchant à se maîtriser, la jeune femme oublia de critiquer cette singulière déclaration très contradictoire quant à l'objectif suivi. Elle en admit plus facilement les évidentes conclusions, tout en saisissant bien ce que sa Maîtresse lui demandait à mots couverts, sans qu'elle l'eût fait expressément. Juliette n'avait jamais la naÏveté d'ordonner. Ses mots se contentaient d'ouvrir des chemins, d'inventer des opportunités. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. On la fit asseoir sur un tabouret hérissé d'un volumineux godemiché. Dans cette position, son vagin devint rapidement douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui demanda de le faire pénétrer profondément entre ses reins. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait sur le cylindre de latex. Elle découvrit le plaisir extrême que l'on éprouve à se prendre soi-même. Elle se masturbait, en perdant toute notion de pudeur. Juliette l'observait, la jeune femme percevait l'intensité de son excitation. Elle n'était plus elle-même, mais elle avait conscience de son amour pour elle. Elle était une esclave à part entière et assumait avec fierté sa condition.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/05/23
Sa vocation, c'était le plaisir. Sa famille l'avait élevée dans l'idée qu'elle était née pour jouir. Rapidement, elle se rapprocha des femmes. On ne peut être éternellement ambidextre en tout. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans la salle. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches.   Cela lui rappelait les longues séances de lecture de poésie, son père raffolait de Mallarmé. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal. Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard.   Le regard de la jeune femme bonifiait la vie concrète, banale, et elle savait également la toucher. La vie de son corps, c'était la moitié de son existence. Elle était dos à elle, face à sa table. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait maintenant retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/06/23
La fin de l'amour, on ne l'aperçoit pas toujours. Mais parfois, si. Parfois même, on peut la dater. Mais le début ? Et de vanter les merveilles de la passion véritable, quand on s'aime vraiment, le sexe et l'union des corps comme une fusion. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était aussi heureuse de lui avoir fait plaisir.    Son triomphe fut modeste et absolu. La domination venait de son amante. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Mais espérer que cette faiblesse désarmerait sa Maîtresse était futile, et elle savait bien que c'était tout le contraire. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle eut ainsi un moment d'illusion.    Une femme menacée, ce n'est pas un pléonasme. Le ridicule ne tue pas, la violence, si. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/06/23
"Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus. Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu'elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces. Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu'il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme". (Marquée au fer- Eva Delambre) "   L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer ainsi complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit alors qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété". Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l’idée de "personne", l’idée du "moi". Toutefois, la "catégorie du moi", le "culte du moi" ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts récents. La persona latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un nom ou un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. Les pratiques sadomasochistes sont aujourd'hui devenues moins taboues. Elles peuvent agrémenter l'imaginaire voire, sous une forme consentie et sécurisée, pimenter la sexualité des individus. Si les modes d'entrée dans l'univers du sadomasochisme sont variables, par le biais d'un partenaire, d'une curiosité pour une pratique à la mode, la plupart des adeptes disent avoir toujours été attirés par la soumission ou la domination. La première expérience est vécue comme une initiation, qui permet le réajustement entre les fantasmes initiaux, très violents et extrêmes, et la réalité de la relation sadomasochiste, encadrée par des limites précises. Dans le sadomasochisme, une grande importance est accordée aux décors, aux lieux, aux accessoires utilisés, qui concourent à une forme de théâtralisation des pratiques. Les mises en scène et les scenarii sont d'une grande importance, tout comme l'esthétisme. Porter un certain type de tenue est un des nombreux codes qui placent les individus dans des rôles hiérarchisés, admis et choisis. Les humiliations et les douleurs infligées n'existent que pour les confirmer. L'univers sadomasochiste est fait de règles strictes, censées garantir la sécurité et le bon déroulement des pratiques en interdisant les débordements. Par conséquent, c’est d’abord à partir de la "personne" que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" "parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres". Ce type de droit se rattache aussi à la notion de territoire et est entendu comme titre de possession, de contrôle, d’usage ou de libre disposition d’un bien. La propriété, c’est-à-dire le fait d’user, de jouir et de disposer d’une chose d’une manière absolue et exclusive, se trouve en effet au centre de l’organisation sociale qui devient un subtil agencement de territoires. À ce titre, le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de la femme ou de l’homme, est avant tout le premier bien dont elle ou il dispose.   "Il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble. Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais". S’il va de soi, dans nos sociétés occidentales contemporaines, que l’individu est une personne qui possède un corps et que ce fait lui ouvre des droits fondamentaux et immuables, comme le respect de soi et celui des autres, mais aussi respect du corps et de ses "territoires", qu’advient-il lorsqu’une pratique sociale remet en cause ces principes ? Cela est le cas des pratiques sexuelles sadomasochistes nommées aujourd’hui BDSM. En effet, elles se présentent comme des pratiques sexuelles ludiques qui ne cessent de jouer avec les concepts de propriété et de pouvoir. Il semblerait à première vue que des individus se soumettent à d’autres individus de leur plein gré, les premiers confiant leur corps aux seconds qui les dominent. Mais qu’en est-il exactement ? À quoi consentent véritablement ceux qui se soumettent ? Qu’acceptent-ils de concéder de leur personne ? Et que s’approprient les personnes qui dominent ? Le sadomasochisme peut se définir comme une relation particulière dans laquelle les individus s’engagent dans une interaction dominant/dominé, le savent, font référence à un certain nombre de représentations, et le disent. Ce qui signifie que la relation sadomasochiste est une relation consentante, négociée, contractualisée, mais qui se complexifie, en réalité, en se doublant d’un comportement particulier, appelle masochisme ou sadisme. En effet, le BDSM intègre alors une dimension éthique. Les pratiques se basent ainsi sur l’acronyme SSC (sain, sûr, consensuel). Elles reposent donc sur un dispositif de réglementations et de codifications qui interdit ainsi tout débordement. Définir le sadomasochisme comme une relation entre deux ou plusieurs individus pose toute la complexité du problème de la propriété. Dans ces jeux de rôle ritualisés, le dominant, pour un temps donné, domine son partenaire. Cependant, les limites sont fixées à l’avance, et à tout moment il est possible, pour la personne dominée, d’arrêter la séance (safeword). Il n’en reste pas moins que les fantasmes à l’origine de ces pratiques sont guidés par le souhait de s’abandonner à l’autre (lâcher-prise) ou d’en prendre possession.   "Je regardai mon Maître, l’esprit encore troublé par tout ce qui s’était passé durant ce week-end complètement insolite. Peu de gens auraient pu me comprendre, mais je l’aimais de plus en plus. J’aimais sa façon de m’obliger à dépasser mes limites, à me pousser toujours plus loin, à me remettre en question sur ce que je voulais. Avec lui, je n’avais aucun répit, aucune certitude sur ce que j’allais vivre le lendemain, il n’y avait ni routine, ni ennui". Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? S’agit-il de prendre possession du corps de l’autre ? de sa volonté ? de sa liberté ? Si la négociation des fantasmes permet de connaître les goûts et les désirs du partenaire, les contrats nous renseignent bien plus sur l’enjeu des relations BDSM. Les contrats sont, en effet, une convention par laquelle un ou plusieurs individus s’obligent, mutuellement, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Parfois écrits, ils peuvent être aussi tacites. La contractualisation occupe alors une place importante dans les relations BDSM et possède un caractère transgressif. Elle échappe, en effet, à tout contrôle institutionnel. Dès lors, qu’ils soient écrits ou non, les contrats s’apparentent surtout à des pactes qui sont des conventions solennelles entre deux ou plusieurs individus. Ce qui signifie que la caractéristique des relations BDSM n’est donc en rien l’invention d’un espace où tout serait permis, mais au contraire la création d’un territoire savamment limité et réglementé, d’autant plus fragile qu’à tout moment les règles peuvent être transgressées. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew. Ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter et énonce les statuts des uns et des autres. Dans ce contexte, l’individu devient "esclave", non pas parce que cet état est inscrit dans sa "nature" mais parce qu’il le désire. En outre, il devient "esclave" non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu’il a un corps et que ce corps lui appartient, ou est censé lui appartenir. Le dominant "prend possession" de lui et il devient ainsi sa "propriété". Dès lors, le rôle de l’esclave est défini. L’"esclave" accepte d’obéir et de se soumettre complètement à son Maître en toutes choses. Il n’y a aucun endroit, instant ou situation dans lequel l’esclave pourrait refuser d’obéir à un ordre ou une directive du Maître, excepté dans la situation où le droit de veto ou safeword s’applique.   "Je me frottai à lui et sentis son sexe dur contre mon ventre. Comme j’aimais son corps contre le mien. J’avais tellement envie de lui, de son sexe. Je glissai mes mains dans son boxer et le caressai, il gémit tout de suite mais retira ma main. Il s’allongea et je vins le prendre dans ma bouche". L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. L’"esclave" accepte de plaire à son Maître au mieux de ses possibilités, étant entendu qu’il n’existe que pour le plaisir de son Maître. L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion même de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu, plus exactement, dans une "modalisation". C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle l’esclavage mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété, il précise également que, si l’"esclave" considère qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, il peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître (safeword) pour stopper immédiatement une action ou une punition". De même, l’"esclave" peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. La négociation des fantasmes permet toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. En effet, Freud définit ainsi le sadomasochisme comme le désir de faire souffrir l’objet sexuel ou le désir de se faire souffrir soi-même et considère que le sadisme est le complément du masochisme. Deleuze apporte une nuance en précisant que le masochisme n’est en rien le complément du sadisme. Il est pour lui inconcevable qu’un sadique accepte que la personne qu’il domine tire un quelconque plaisir de sa domination. Inversement, le véritable masochiste ne cherche pas une personne sadique. Sadique et masochiste appartiennent ainsi à deux univers différents qui ne se croisent pas. Les théories évoluent en fonction des opinions doctrinales mais les fantasmes demeurent heureusement. En réalité, dans l’univers BDSM, le contrat d’esclavage n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Ils peuvent même inverser les rôles.   "Je savais qu’il allait jouir et pris mon temps pour en profiter un peu. Après quelques va-et-vient, je sentis son sperme gicler dans ma bouche à plusieurs reprises. J’avalai tout comme à chaque fois, et continuai de le lécher quelques instants. Je me rallongeai près de lui, il me prit dans ses bras et me serra contre lui tendrement". Le véritable sadisme n’est-il pas d’infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait en réalité pas partie de l’univers SM. Mais ce type de sadisme va au-delà de la relation consensuelle. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation. Il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire varie beaucoup. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. Le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de l’esclave, en prend possession, et, tout en ne mettant pas en danger sa vie, édicte des règles de comportement. En d’autres termes, prendre possession de l’"esclave", c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Par exemple, l’action sur le corps de l’autre est présente dans les parures sélectionnées par le dominant. Elle est aussi présente dans les modifications corporelles, des marques que l’individu dominé accepte de porter, voire de conserver. L’introduction d’un mode d’expression particulier, qu’il s’agisse de la manière de parler ou de se tenir, délimite un territoire, signe la propriété de l’autre qui décide de ce qui est approprié de faire ou non. L’"esclave" n’a plus de vie privée, plus de corps, plus de droit.   "Je trouvais ça très excitant de le vouvoyer et de l’appeler Maître dans un lieu public, même si j’étais certaine que personne ne m’avait entendue. Je me dis que je pourrais relever ta robe jusqu’à ta taille, exhiber tes jolies fesses à tout le monde, et ce qui me fait vraiment bander, c’est de savoir que tu ne dirais rien, que tu te laisserais faire, honteuse, mais excitée". Cependant, les contrats n’ont aucun caractère immuable ou définitif. C’est ce que montre l’échange des rôles (switcher), toujours possible. En effet, si le contrat définit les rôles de chacun, il arrive qu’ils soient réversibles. Cette réversibilité peut s’effectuer ainsi pendant ou en dehors de la séance. Dès lors, les pratiques BDSM n’ont donc aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique, telle qu’elle peut aussi l’être dans une pratique sportive. En effet, la violence agit sur le corps, mais surtout elle plie, elle brise, elle détruit. Elle ne tolère aucune résistance et surtout n’attend aucun consentement pour s’exercer. Rien de cela dans les relations BDSM, a priori. Ces dernières ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation d’esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile, réversible, instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Ainsi, au rôle d’"esclave" est souvent attribué celui de prostituée, de servante, voire d’animal. Force est de constater que la caricature se conjugue très souvent au féminin. Un homme en position de soumission usera facilement de travestissement pour faciliter l’entrée dans le rôle qu’il se donne. À l’inverse, une femme, soumise ou dominante, restera féminine et conforme au désir masculin. Pour prouver sa domination, elle s’équipera d’instruments, son statut s’étayant de la présence de cet équipement. Dans ces représentations, le féminin est souvent dévalorisé alors que le masculin est valorisé.   "Je ne crie pas, et pourtant, c’est comme si jamais je n’avais poussé tel hurlement. Le cri d’une bête à l’agonie. Le cri de celle qui croit mourir. Un cri sans élégance ni classe, juste un cri de douleur. Puissante et indicible douleur. Mais je ne crie pas". La littérature nous fournit des illustrations singulièrement différentes en ce qui concerne le sexe de l'agent dominé. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de la "Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est alors possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait alors une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Selon son désir, il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d'un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles de chacun.   "Lui seul sait. Lui seul peut me comprendre et me deviner, il me ressent. Il touche ma peau et sait. Il croise mes yeux et sait. Il perçoit mon souffle et sait. Le fer n’est plus en contact avec ma peau, pourtant la douleur semble s’intensifier, elle se diffuse, elle irradie et étend son territoire comme si elle voulait m’englober". "Il n'est de richesse que d'hommes" le soulignait, le philosophe angevin du XVIème siècle, Jean Bodin dans "Les Six Livres de la République". Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Un grand merci au studio Imag'in rider photography qui m'a aimablement autorisé à illustrer cet article sur le BDSM par cette photographie originale.   Bibliographie et références:   - Sigmund Freud, "Névrose, psychose et perversion" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Jacques Lacan, "La logique du fantasme" - Gala Fur, "Dictionnaire du BDSM" - Arnaud Alessandrin, "BDSM fantaisies: pouvoir et domination" - Gini Graham Scott, "La domination féminine" - Véronique Poutrain, "Sexe et pouvoir" - Gabrielle Rubin, "Le Sadomasochisme ordinaire" - Mona Sammoun, "Tendance SM" - Jean Streff, "Les extravagances du désir" - Mark Thompson, "Dominant women, submissive men" - Margot Weiss, "Techniques of pleasure"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/06/23
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________ En 2016 C’est la rentrée, me voici dans une nouvelle ville et une nouvelle école pour un nouveau départ ! Ayant appris de mes erreurs et étant dorénavant consciente de mes démons, j’emménage dans une collocation avec deux étudiantes que je ne connais absolument pas. La colocation était une manière de partager le loyer et d’avoir de l’aide pour les tâches ménagères mais c'était aussi surtout une solution pour ne ne pas vivre seule afin d’avoir une vie sociale m'assurant une présence limitant ma capacité à faire une rechute ou me laisser aller. C'est ainsi que je fais la connaissance d’Ines et Delphine mes deux colocataires de 19 et 20 ans qui faisaient également leurs études loin de chez elles. Ines est dans mon université, elle est studieuse, d’un naturel calme et a une joie de vivre contagieuse, elle est célibataire. Delphine est plus turbulente, a un sens de l’humour affuté et est plus bordélique, elle est en couple. Nous devinrent rapidement copines et vivre avec elles au quotidien était très agréable, ça me changeit de mon année précédente avec pour seules compagnes ma solitude et la déprime. Je ne vais pas détailler plus que ça de la manière dont nous vivions par contre je vais aborder les deux seuls points qui ont de l’intérêt : - Les garçons étaient interdits à l’appart - Nous n’avions pas le droit d’entrer dans la chambre des autres. Le premier point était une règle nous permettant de rester concentrées sur nos études, de ne pas imposer la présence de nos fréquentations ou petits copains aux autres et ça m’allait très bien car cela posait des barrières autour de mon addiction au sexe tout en évitant que les filles m’entendent jouir ou me faire défoncer (ce qui valait aussi pour elles). Le second point était essentiel pour que l’on garde une vie privée et un semblant d’intimité, ma chambre était comme mon havre de paix, la pièce dans laquelle je pouvais me couper de mes colocs afin de réviser, me détendre ou... me faire du bien. Cette chambre ressemblait à la chambre de la parfaite petite étudiante, un lit double, un bureau, une armoire et du matériel de make-up, elle était toujours propre et rangée. Pour autant si vous regardiez sous mon lit, vous y découvririez une valise avec à l’intérieur toute une collection de sex-toys et si vous aviez le mot de passe de mon pc portable pour le déverrouiller vous y découvririez un historique internet et des favoris cochons, l’étudiante studieuse en prends un coup ! Les premières semaines je me masturba calmement dans mon lit en repensant à Kévin ou quelques fantasmes habituels mais très vite je recommença a consommer du porno et me goder savourant ce plaisir secret et intime à l’abri du regard de mes colocs. Plus les jours passèrent et plus je passai du temps sur les sites de rencontres où je m’étais inscrite à parler avec des mecs en quête de mon premier plan cul, il était temps que je me fasse sauter ! Mon envie de bite se faisait de plus en plus ressentir et ma concentration en cours commençait à en pâtir car je me surpris plusieurs fois à scruter des garçons en me demandant s’ils feraient l’affaire ... Je voulais m’amuser et j’avais décidée de rencontrer des mecs pour leurs queues et rien que leurs queues ! Je ne voulais plus durant les prochains mois m’intéresser à eux mais uniquement à ce qu’on allait faire ensemble ... Se rencontrer, Se déshabiller, Se consommer et Se séparer. J’y avais mûrement réfléchi et j’avais décidée de m’assumer en tant que salope et d’enchainer les aventures, de profiter de ma jeunesse, de m’épanouir sexuellement et de jouir de ce physique si durement retrouvé ! Quelques garçons me tournaient autour en cours, comparée à l’année dernière j’étais mieux intégrée et j’avais réussie à me faire des amis (filles comme garçons) mais j’étais trop dévouée a mes cours et mes révisions pour flirter avec eux. Je m’appliquais à avoir de bons résultats afin de ne pas revivre une désillusion scolaire et ma mère payant cette fois-ci le loyer afin de m’éviter de prendre un petit boulot à côté, il était primordial d’avoir une bonne moyenne pour lui prouver que je n'allais pas me foirer et que cet effort financier portait ses fruits. L'école nétant donc pas un terrain de chasse propice a des coups d'un soir (surtout que je me serais rapidement fait une réputation) et bien je me tourna naturellement et rigoureusement vers les sites de rencontres. Alors pourquoi après plusieurs semaines n'avais-je pas encore trouvée ma prochaine conquête ? Vous devez vous demandez pour quelle raison prenais-je autant de temps à sélectionner ce mec ? Il allait être ma 10ème bite …   Jusqu’ici je tenais le compte et même si j’avais prise la décision de les enchainées prochainement et de ne plus me soucier de mon nombre de partenaires, le fait de passer la dizaine me donnait envie de bien la choisir, qu’elle soit mémorable car je savais que ce gars allait être la fin de cet intérêt pour mon nombre d’amants mais aussi l’amorce de quelque-chose donc je ne voulais pas me précipiter et m’assurer d’avoir un amant inoubliable ou une bite extraordinaire pour ce premier plan cul … J’ai conversé avec beaucoup de garçons. J’étais très sélective physiquement, je cherchais un mec qui me fasse de l’effet ... Un beau-gosse qui serait mignon de visage et à la carrure plutôt sportive, le gars qui me ferait mouiller comme une folle ! Mon profil, mes photos et ma bio étaient équivoques, je n’étais sur ces sites que pour du cul ! J’avais postée 3 photos de moi : - L' une prise du dessus qui plongeait dans mon plus beau décolleté afin de montrer que j’avais « du monde au balcon », - Une seconde de mes jambes dans la baignoire avec de la mousse sur mon entrecuisse (camouflant mon pubis) où l’on pouvait voir tout le bas de mon corps sans que mon intimité ne soit révélée et où j’affichais fièrement mes pieds pour les fétichistes (je me trouvais super sexy sur cette photo). - La troisième de derrière où l’on me voyait de dos en bikini sur la plage pour avoir un aperçu de mes fesses. J’enchainais les matchs et les conversations mais je me rendais vite compte que la plupart des mecs étaient tous les mêmes, peu bavard et bien souvent trop rentre dedans dès le départ en cherchant un rendez-vous immédiatement … La rançon de la gloire quand on a fait la fille facile dans sa bio et son allumeuse avec ses photos … Mon plan cul devait être excitant physiquement mais aussi psychiquement, je voulais que cette 10ème bite soit parfaite, que cette baise soit inoubliable et pour ça il me fallait un gars qui sache me stimuler. La plupart ne sortait pas du lot quand je commençais à les chauffer ou leur demander ce qu’il me ferait si je venais chez eux ce soir (il fallait qu’ils puissent recevoir étant dans l’impossibilité d’en ramener un a l’appart). Leurs réponses étaient peu originales et c'était rarement excitant de lire ce qu’ils avaient en tête ou ce qui les excitaitent. Quelques gars se démarquèrent parfois mais au moment de discuter de nos pratiques ou fantasmes c’était là encore plutôt fade et convenu ... Celui qui se démarqua apparu fin octobre alors que j’allais avoir mes premiers jours de vacances de l’année, j’avais fait le choix de rester à l’appartement pour me reposer, réviser et rattraper mon retard sur une série TV mais c’est une soirée chez ce beau-gosse que je programma finalement le soir du départ en vacances. Il avait de beaux cheveux longs qu’il attachait avec un chignon, c’était un mec musclé qui affichait de beaux abdominaux et de gros pectoraux/biceps sur ses photos torse nu, physiquement une bombe, je me voyais déjà promener mes mains sur son corps pendant qu’il me baiserait ! Il m’avait fait de l’effet par messages en me disant qu’il aurait aimé prendre ce bain avec moi pour glisser sa main entre mes cuisses et m’ôter cette mousse (visible sur ma photo) ... On s’était alors chauffer quelques jours et il m’avait dit être très endurant, accroc au sexe et incapable de se poser avec une fille tant il aimait séduire. Cela me vendait du rêve et puis au moins c’était clair, avec lui aucune chance ou de s’attacher ce qui en faisait un coup d’un soir de choix ! Il avait eu le courage et l'audace de m’envoyer sa bite en photo quand je lui avait demander s’il en avait une grosse et la photo avait été une réponse des plus convaincantes, elle était épaisse, bien veineuse et imposante donc j’étais ravie. Pour être honnête, je ne me rappelle plus de son prénom mais je me souviens qu’il avait 5 ans de plus que moi (25 ans), son propre appart en plein centre-ville et qu’il fournissait les capotes donc puisqu’il m’excitait à mort physiquement et par messages, je décida de foncer !   Nous avions choisis de nous rencontrer dans un bar proche de chez lui, je me rendis là-bas avec un décolleté plongeant mettant en avant mes atouts, un pantalon simili cuir et des talons de pétasse. Coté lingerie, un string noir à dentelle que je portais avec un soutif rouge lui aussi à dentelle. Je me souviens avoir été toute excitée en me rasant la chatte quelques heures avant, de m'être caressée en sortant de la salle de bain et d'avoir été fière de l'allure que j'avais dans mes sous-vêtements face a mon mirroir. Le régime et mes nombreuses séances à la salle avaient payées ! Je m'étais maquillée avec soin, j'avais mis mon plus beau rouge à lèvres, je m'étais faites aussi belle que possible et habillée de façon sexy pour lui. Dans la rue, je vois plusieurs hommes me reluquer, je me sens sexy et leurs regards me confirme que j’ai probablement choisie une bonne tenue pour stimuler rapidement ce beau mâle qui m’attends. J’entre dans le bar, il est comme prévu assis à une table au fond. Je ne suis pas déçue, il est encore plus beau en vrai que sur ses photos. Je m’installe à sa table timidement et légèrement mal a l’aise n’ayant jamais encore "date" un parfait inconnu, il semble a l’aise et sûr de lui, le feeling passe bien. Après quelques minutes, deux trois échanges de banalités et l’arrivée de nos verres, il lance enfin un sujet plus croustillant en me complimentant sur mon physique. Je lui demande alors si je lui plais car il n’avait aucune photo de mon visage ? Il me confirme son attirance, ce a quoi je lui réponds ne pas être déçue également, une tension sexuelle s’installe, elle est palpable, son regard dans le mien est électrique, il me déstabilise autant que j’ai envie de foncer chez lui ! Il commence a poser sa main sur la mienne au fil de notre conversation, on évoque mon inexpérience en dates et que c’est la première fois que je viens à la rencontre d’un gars pour du sexe, il m'expose alors le contraire, son habitude à ce type de rencontres et me rassure sur le fait qu’il va prendre soin de moi et que tout va bien se passer, qu’on va se régaler … Une pulsion m’anime alors et je lui demande « qu’est-ce qu’on attends pour y aller dans ce cas ? » Il sourit, termine son verre d’une seule gorgée et me réponds « allez, c’est parti » ! J’avale d’une traite le mien à mon tour et prends mon sac pour le suivre, on rigole, il prends ma main, mon cœur s’emballe ... Que suis-je en train de faire ? On marche quelques instants, il passe sa main par-dessus mon épaule et m’explique qu’il habite à deux rues d’ici, il sent bon, j’aime l’odeur de son déo/parfum, le soleil est en train de se coucher et illumine son visage d’une sublime teinte. Je le trouve si beau … Me voici dans son appartement, un léger stress s’empare de moi au moment où il ferme la porte a clé, il se retourne et me sourit, je lui rends timidement son sourire sans un mot. Il s’approche, pose ses deux mains sur mes joues et m’embrasse langoureusement. Mon stress s’envole et mon bas-ventre s’éveille. Alors que nous nous embrassons plus sauvagement et que nos langues se mêlent, il me pousse en arrière tout en me gardant contre lui, je recule en continuant notre baiser avant de basculer a la renverse sur son canapé. Ses lèvres et sa langue quittent ma bouche pour plonger dans mon décolleté et m’embrasser le haut des seins !  J’adore sa fougue et qu’il y aille aussi franchement sans même me dire un mot depuis qu’on entrés chez lui ... Il m'excite. Ce garçon que je ne connaissais pas il y’a 20 minutes est en train d’enlever mon haut et sortir mes seins de leur soutif pour me dévorer les mamelons, je gémis comme la salope que je suis alors qu’il me suce les pointes et malaxe d’une poigne ferme ma poitrine. Mes gémissement de plaisir semblent le déranger car il enfonce rapidemment deux doigts dans ma bouche comme pour me faire taire ou m’ordonner d’essayer d’endurer sa fougue le plus discrètement possible. Je commence alors a sucer ses doigts, promener ma langue autour de ceux-ci, ce qui a pour effet de le faire devenir plus bestial, il commence à mordiller mes tétons et m'assenne même des claques sur les seins. J’aime qu’il me traite ainsi, je me sens comme une Femelle réduite à l’usage de ce Mâle, il est si sauvage que plaisir et souffrance se mêlent mais j’ai la sensation d’être sa chose et ça m’excite carrément.  Je commence à avoir mal aux seins, mes tétons ont étés maltraités et le tripotage sans retenue ainsi que les multiples coups administrés a ma poitrine me donne la sensation de n’être plus que deux énormes bleus ... Je n’allais pas tarder à arrêter de lui sucer les doigts pour lui demander de laisser un peu de répit a ma pauvre poitrine quand il se redressa de lui meme pour déboutonner son pantalon face a moi et me donner un ordre des plus directs « Suce moi ! ».   Je me redresse sur le canapé alors qu’il grimpe dessus, la situation m’embarrasse, son sexe est en érection face a moi, je l’ai littéralement sous le nez et je trouve cela légèrement rabaissant, il ne m’a pas laissé le plaisir de découvrir sa queue, de l’extirper de son pantalon/caleçon, la prendre en main, la lécher, jouer avec avant de le prendre en bouche … Il me l’a mise directement sous le nez, à quelques centimètres de moi et m’a donné l’ordre de le pomper, cette posture avec les mains sur les hanches alors qu’il bande aussi virilement devant moi me gêne, c’est comme si cette situation affirmait sa supériorité sur le jouet sexuel que je semblais être pour lui, ça m’excitait autant que ça me gênait qu’il soit si à l’aise. Je m’exécute tout de même, j’empoigne sa grosse queue gonflée de désir, elle est chaude et plus dure que toutes les queues que j’ai le souvenir d’avoir un jour prise en main ...  Je le branle délicatement alors que ma langue se pose sur sa verge, je prends conscience du morceau et réalise qu’elle est vraiment monstrueuse, une vraie bite d’acteur porno … Je lèche cette queue d’une rigidité inquiétante en me demandant si elle ne va pas me faire mal quand je l’aurais en moi ? Ma langue parcourt son chibre et ses veines donnent du relief à « l’objet », sa queue est encore plus impressionnante qu’en photos, il était définitivement le meilleur choix ! Son énorme bite me fait fondre d'excitation autant que je la crains pour la suite ... Je suis complètement excitée par la situation, être les seins à l’air avec le soutif encore agrafé sur mon ventre dans le salon d’un parfait inconnu en train de goûter à la bite la plus virile qu’il m’a été donnée de voir est super excitant. J'adore cette liberté que je m'accorde, cet interdit que je brave, je me sens cochonne et supérieure à celles qui n'osent pas vivre ça. Je décalotte pleinement le gland de mon partenaire et enfonce sa queue dans ma bouche, je la lèche, la suce, l’aspire, la pompe et la goûte comme si je n’en avais pas eue en bouche depuis des années, je me sens affamée, j’ai envie de la déguster encore et encore, je prends du plaisir à le sucer. Je commence à me laisser totalement aller et faire tout ce qui me passe par la tête, ma fellation devient plus obscène et baveuse, je lui fais du « sâle » alors que ma chatte est en feu, j’ai l’impression d’être trempée, j’ai envie de me caresser le clito pendant que je le pompe, d’enfoncer un doigt en moi pour constater l’effet qu’il me fait … D’un coup, il se mets à me tenir le crâne et me baiser la bouche, ses pouces sont au-dessus de mes oreilles alors que ses 8 autres doigts m’écrasent le crâne, il ne fait preuve d’aucune délicatesse dans sa manière de me tenir la tête et encore moins dans la manière dont il me baise la bouche. Ses couilles volent au rythme de ses vas et viens, elles claquent parfois contre mon menton tellement il y va vite, il me fourre la bouche comme si c’était une chatte, je le trouve encore une fois beaucoup trop a l’aise et humiliant pour un plan avec une parfaite inconnue mais là aussi ça m’excite d’en être déjà à faire des choses si obscènes/intimes avec un mec que je connais à peine ... Il me fait soudainement basculer en arrière bloquant ma tête entre le dossier du canapé et son pubis afin de me la mettre plus profondément, j’ai son énorme queue en plein dans la bouche, j’étouffe comme je n’ai jamais étouffé mais je prends sur moi … Ma langue est coincée sous sa queue, il a trouvé la bonne inclinaison pour se payer ma gorge, il me baise la bouche plus calmement mais bien plus loin ! Je n'y arrive pas, sa queue tient à peine dans ma bouche et me coupe totalement la respiration, son énorme morceau de chair appuie sur ma langue et me donne envie de vomir. Ma gorge se fait malmener un moment sans que je puisse gérer ce qu’il se passe, m'avouant vaincue, je commence à taper sa cuisse pour lui demander de me laisser respirer mais sans succès, il ne m’écoute pas et continue son œuvre. J’essaie alors de m’extirper mais il me tient fermement par les cheveux, coincée contre le canapé et le poids de ce gars sur moi, je n’y arrive pas. J’ai l’impression que je vais lui gerber sur la queue et m’étouffer par manque d’oxygène, c’est un énorme relent qui m’aidera finalement à le dévier en m’extirpant dans un rejet qui frôla le vomissement ! Ce fut un véritable haut de cœur et j’en bondissa hors du canapé pour saliver abondemment sur son parquet comme une vulgaire pute … « Mec, c’était quoi ça ? T’es malade ! » lui reproche-je alors que je reprends péniblement mon souffle et ravale ma salive. Il me redresse, essuie mon eye-liner qui dégouline sur mes pommettes, m’embrasse à pleine bouche alors que je suis encore pleine de bave, dégrafe mon soutien-gorge qui tombe au sol puis me pousse de nouveau sur le canapé où il se mets a enlever mon pantalon, je reprends encore mes esprits après avoir étouffée sur sa queue lorsqu’il me donne un nouvel ordre : « A quatre pattes maintenant » … Il me fait cambrer devant lui afin d’admirer mon cul en string puis l’écarte pour plonger un doigt en moi, il m’informe que je suis trempée (comme si j’en doutais) puis il baisse mon string avant de venir plonger son visage entre mes fesses afin de me lécher les deux trous avec gourmandise. Je suis décontenancé, il ne s'est meme pas excusé pour m'avoir faites presque vomir avec sa gorge profonde. J'en reviens pas qu'il ne m'a même pas répondu quand je me suis plaintes. Ce mec m'a embrassée, déshabillée et mis dans la position qu'il souhaite et je me suis docilement laissée faire ... Il me traite comme un jouet dont il peut disposer et je le laisse faire ...  Je prends conscience de la chienne qu'il croit avoir chez lui, son attitude me renvoit brièvement a mes séances de psy ... Suis-je capable de me laisser encore traitée ainsi par un homme ? Puis-je laisser un homme faire ce qu'il veut de moi ? Suis-je d'accord avec ça ? Est-ce normal de finir toujours dans cette posture, ce rôle, cette façon de coucher ? Est-ce qu'une femme est faites pour se faire prendre de la manière dont l'homme en a envie ? Ne suis-je pas faites pour ça ?  Voulais-je baiser avec un inconnu ou me faire utiliser par un inconnu ? Pourquoi ce traitement toxique m'excite-t-il ? Suis-je une chienne qui ne veut que ça ? Servir les besoins des hommes ? Ces questions se bousculent dans ma tête alors qu'il me dévore sucessivement les trous. Sa façon de me bouffer le cul est animale et sale, il salive beaucoup trop et ma raie finit trempée ce qui est loin d’être agréable. Il enfonce plusieurs fois sa langue dans mon anus ce qui n’est pas ce que je préfère. En revanche, sa manière de me lécher la chatte est plus maitrisée et fait mouche, il embrasse mes lèvres du bas avec les siennes et sa langue se promène dans mon trou ou sur mes lèvres, de bons coups de langues bien précis et quelques frottements du doigt titille à souhait mon clitoris et me font fondre sous ce traitement. Je m’agrippe au dossier du canapé totalement excitée par le fait de sentir son front et son nez complètement enfoncés dans mon cul, lui aussi est a son tour en apnée entre mes fesses. Mes pensées s'estompent pour ne laisser place qu'à une image où je me vois à quatre pattes en train de prendre mon pied avec l’intégralité du visage de cet animal dans mon cul, on ne m’avait jamais fait ça dans cette position ! Il se redresse après de longues et délicieuses minutes, il me dit de ne pas bouger, fait quelques pas puis revient vers moi avec une capote, il la déchire et l’enfile avant de venir frotter sa queue contre ma chatte. Je me crispe instantanément en me demandant si commencer par la levrette est une bonne idée avec une telle bite ? Il ne me laissera pas le temps d’en débattre et me la mets lentement, cela me coupe le souffle, elle est énorme et l’absorber est incroyable. Je me fais prendre avec patience et maitrise, ma chatte s'habitue à son membre avec bonheur, elle est trempée et était finalement totalement prête à l’accueillir. Mon amant est bon, on vient de commencer mais je sens instantanément qu’il sait y faire, il me lime doucement pour bien que je sente sa verge sur toute la longueur.  Je constate qu'il sait se jouer d'une femme quand il me lime l’entrée plusieurs fois rapidement en me pénétrant peu puis pousse d’un coup vif et puissant au fond pour me faire l’encaisser profondément et m'arracher a coup sûr un cri/gémissement ! Je m'habitue a le laisser m'entendre jouir sous ce traitement, il tape deux fois tout au fond avant de reprendre une dizaine de courtes pénétrations pour me faire saliver et espérer de plus gros coups de reins, pas de doute, il sait y faire pour asservir une femme à sa queue. La véritable levrette débuta après m'avoir totalement décomplexée, de vrais coups de reins en cadence me faisaient dorénavant couiner comme une chienne en chaleur et ma chatte aspirait son épaisse bite comme si elle avait toujours été aussi dilatée. Ses mains parcourent mes fesses, il les malaxent, les écartent, les remuent ! Il s'aggripe à mes fesses et les broient entre ses doigts, il me secoue le cul sur sa bite sans qu'on bouge comme pour se branler avec ma chatte, il me fait remuer dessus seule, il profite de tout ce que j'ai à offrir ... Les minutes passent et ma chatte se fait pulvériser, de grands coups de bites s'abattent dorénavant en moi pendant qu'il me tient par les hanches, il me frotte l’anus du pouce, passe une main sous mon ventre pour me caresser le clito ou par moments il tripote mes seins qui pendent dans le vide. Il m'arrache de nombreux gémissements intenses et me fait jouir a répétitions. « T’as l’air d’apprécier être ma chienne, dis-moi que t’aimes cette queue !  - Je l’adore, elle est trop bonne ! Et toi ? T’aimes ma chatte ? - Tu mouilles abondement, ma bite glisse si facilement en toi ! J'aime le bruit que ta chatte de salope fait, ça m’excite grave ! - C’est parce-que tu me rends folle, baise-moi plus fort ... - Oh, tu veux y aller à fond ? Voyons ce que tu peux encaisser ! - Défonce-moi, je suis là pour ça » Une levrette brutale, intense et mémorable débuta.   Il retire sa queue de ma chatte, me repositionne à l’avant du canapé alors qu’il se met cette fois debout face a mon cul. Il ôte mon string que j'avais sur les chevilles depuis un moment, j'allais l'aider a retirer mes talons quand il refuse et me dit de les garder, ça l'excite. Il rentre de nouveau en moi et débute alors une série de coups de bites bien plus brutaux. Je suis le cul en l’air avec le visage contre le canapé, un étalon me prends sans retenue et fracasse mes pauvres fesses contre lesquelles son pubis et ses cuisses claquent a toute allure. Il est brutal, ses coups de reins sont effrénés et sa lance me perfore trop profondément, j’ai l’impression qu’il tape contre mon utérus, j’en ai mal au ventre mais l’intérieur de ma chatte et mon clito se régalent, mes parois vaginales sont limées sans ralentissements, j’hurle de plaisir/surprise/douleur sous ses assauts. Quelques insultes/compliments accompagnent ses coups de reins, on se lâche complétement verbalement et physiquement, il n’est plus qu’un chien en rut, vulgaire et violent et je ne suis plus qu’une chienne en chaleur, obscène et soumise. Le bruit de son corps qui s’entrechoque avec mon fessier, nos gémissements décomplexés, nos obscénités verbales et le bruit que fait son canapé qui avance sur son parquet par moments me font penser aux voisins qui doivent nous entendre, ça m’excite, on est des putains d’animaux. Je prends mon pied, je couine, gémis, hurle par moments et j’ai les larmes aux yeux car je commence à ne plus supporter tout ça, j’en perds le souffle, la tête et ma chatte ressent trop de choses, du bon comme du mauvais, il me la broie de l’intérieur, j’ai l’impression de n’être plus qu’un trou béant qui ne se refermera plus, sa grosse queue me fait autant de bien que de mal et je ne sais pas si j’ai envie de pleurer de plaisir ou de douleur. Une fessée puis deux puis trois s’abattent sur mes fesses, je sens déjà ma peau rougir, il m’insulte de chienne et autres joyeusetés alors qu’il me frappe. Le paradoxe se fait de nouveau sentir, est-ce que j’aime qu’il fasse ça ? Pourquoi je me sens mal à l’aise ou humiliée/rabaissée à être traitée ainsi ? Pourquoi est-ce que ça me dérange qu’il se permette ça sans m’en avoir parler ? Pourquoi est-ce que je ne l’arrête pas alors que ça fait mal ? Pourquoi est-ce que je me sens excitée par le fait qu’il me manque de respect comme ça, me réduise a ça, se permette ça, me traite comme ça ? Pourquoi est-ce que je le trouve viril et excitant a se comporter ainsi ? Pourquoi est-ce que j’aime du coup qu’il fasse ça ? Est-ce que ça fait du bien ou juste mal ? Je suis partagée et est-ce que ce n’est pas cette dualité entre mes sensations/sentiments qui m’excite autant justement ?   Quelque-chose grimpe en moi, quelque-chose d’intense, j’ai envie d’ouvrir les bras a cette sensation autant que la fuir pour qu’elle s’éloigne. Mon bras commence alors à freiner instinctivement mon partenaire, je pose ma main contre son ventre pour réduire sa capacité de pénétration et sa vitesse, je constate qu’il est en sueur. Cela m’excite ... NON !!! Ce n’est pas le but ... Pourquoi je n’arrive plus à me tenir ? Il me prend alors le bras puis l’autre et me voici encore plus vulnérable avec les deux poignets l’un sur l’autre alors qu’il me menotte de sa main. Il me baise moins vite mais pas moins fort, je n’arrive plus à tenir, ça fait mal, ma chatte n’est plus en mesure de le servir, je le supplie d’en finir l’informant que je suis hors-service ! Il me soulève alors le haut du corps a la force de ses bras en tirant sur les miens, il bascule son dos légèrement en arrière et me pilonne sans aucune retenue ou pitié alors que je viens de lui dire être détruite ... Mes seins volent dans tous les sens, je suis droite, à gémir de douleur et de bonheur sous le traitement que je subis, je suis empalée sur sa queue, il va définitivement me détruire la chatte, je serre les dents et attends qu’il finisse me fiant a sa respiration haletante et la vivacité de son assaut, il ne tiendra plus longtemps. C’est alors que l’impensable arriva, dans un dernier élan destructeur pour moi et salvateur pour lui. Il passe son bras droit entre mon dos et mes deux bras, fermant mes bras entre son avant-bras et son biceps et me redresse contre lui, je me retrouve le dos contre son torse avec les deux bras maintenus fermement par le sien ! Sa main gauche me malaxa un moment les seins et les tétons avant de se fermer sur mon cou, il m’étrangla alors dans un dernier élan de sauvagerie et ce n’était pas un étranglement délicat ou pour le jeu sexuel ... C’était un étranglement réel, bestial, brutal qui aurait pu s’avérer fatal car je sentais qu’il ne relâcherait qu’après avoir joui. J’entends cet homme en rut râler de plaisir alors qu’il me déboite, mon corps est tordu en deux, mon cul et mes hanches sont cambrés sur sa queue et le haut de mon corps fait une arche, ma tête est sur son épaule, il me lèche la joue alors qu’il m’étrangle de toute ses forces comme s’il allait me tuer. Je n’arrive plus à parler, je ne respire plus depuis un moment, j’ai mal au dos, à la chatte et je commence à perdre connaissance, je ne l’entends bientôt plus gémir, le bruit de ses coups de reins disparait et je ne ressens plus rien. Rien sauf sa queue qui me pilonne, la sensation que j’ai cherchée à éloigner accélère subitement et je me tords alors sentant le bas de mon ventre imploser, c’est intense, c’est comme s’il avait rompu quelque-chose en interne dans ma chatte. J’essaie d’hurler mais j’étouffe, je suis de retour dans le monde réel et me débat, j’essaie de me jeter en avant tout en remuant ma tête dans tous les sens, il relâche subitement ma gorge, je tousse et m’écroule, ses bras me libèrent, je suis sur son canapé à trembler de partout et m’agripper à l’accoudoir ... Je pousse enfin un long gémissement de plaisir alors que ma chatte semble jaillir, je viens d’avoir mon premier orgasme. Je reste un moment affalé sur le canapé avec les jambes qui tremblent, je reprends mon souffle péniblement, quelques larmes coulent, j’ai la gorge en feu et ma chatte semble n’être plus qu’un trou béant. Mon corps accuse un sérieux contre-coup, j’ai mal partout mais je suis aussi comme sur un petit nuage, je me sens légère, je flotte hors du temps et je me sens en paix. Une palpation de mes fesses me ramène avec lui alors qu’il s’approche de ma chatte détruite. Je m’extirpe aussitôt hors de son contact refusant qu’il me la touche de nouveau. Je me retourne face a lui pour lui dire que je suis hors-service et que je vais le finir avec ma bouche mais je constate qu’il commence à débander et que la capote est pleine de sperme. « Doucement, je suis plus en capacité de te laisser la toucher … - Haha, ok ! - Je ne savais pas que t’avais joui, t’es venu quand ? - Bah en même temps que toi, quand tu te tordais dans tous les sens, j’étais en train d’envoyer la sauce. - Tu veux dire qu’on a … jouis en synchro ? - Oui, ensemble, te voir avoir un orgasme m’a achevé ! - Je ne crois pas avoir déjà eu un orgasme ... En tout cas pas d'avoir joui aussi intensément et ça ne me parle pas non plus d’avoir joui en même temps que mon partenaire, je trouve ça fou ... - On était compatibles, que veux-tu ! - Ouais … plutôt … - En tout cas, peu de filles arrivent a encaisser ma bite comme tu l’as fait ! - C’est vrai ? Bah, je dois avouer que j’ai super mal au ventre maintenant mais c’était le pied. - C’est normal, j’ai tellement tapé dans le fond … Tu veux boire un truc ? - Un verre d’eau s'il te plait puis je vais y aller … - Ah ouais, tu ne veux pas passer la nuit ici ? On pourrait recommencer tout à l’heure puisque t’as l’air d’avoir aimé ça ? - Haha j'apprécie ton entousiasme mais je suis plus du tout en état, je t’assure que là c’est impossible. - Ok, pas de soucis, c'est toi qui vois - Ta salle de bain est où, je vais aller me passer un coup d'eau » Il retire sa capote, la jette dans la poubelle de la cuisine, m'indique la salle de bain et ouvre son frigo. Je m'éclipse péniblement, mes jambes flageolent, j'atteins la salle de bain et découvre une fille en piteux état ! Mon maquillage est ruiné, je ressemble a un panda, mon eye-liner a coulé partout, mes cheveux sont en bataille, je suis hideuse. Je me rince le visage, tente de me redonner une apparence présentable et me passe un coup d'eau sur les cuisses. Je retourne dans le salon pour y retrouver mon hôte, il est toujours nu, je suis encore nue aussi ne portant que mes talons, on boit un dernier verre ensemble en se complimentant mutuellement physiquement et pour cette bonne baise puis je me rhabille et quitte ce dangereux étalon. Il m’embrasse sensuellement devant le bas de sa porte, mon cœur s’emballe, je rentre chez moi avec une sensation de plénitude. C'est dingue, je pourrais tomber amoureuse du premier mec qui me baise ? Je m'étais jurée de ne jamais remettre le couvert une autre fois avec mes futurs plans culs alors pourquoi j'ai déjà envie de le revoir ? Je sais depuis le début que ce queutard est incapable de se poser et qu'il va en baiser d'autres alors un peu de sérieux Charlotte ... Il m'a fait prendre mon pied comme jamais ce mec, bien foutu, bon coup, un brin dangereux et pervers, quelle rencontre ! Raison de plus, si un parfait inconnu peut me baiser aussi bien, autant en essayer pleins d'autres et vivre d'aussi bons moments ! En rentrant dans l'appartement je croise Ines qui me demande si j'ai passée une bonne soirée, je lui dis avoir été au restaurant avec un mec mais qu'il n'était pas très intéressant. Elle me réponds que c'est dommage. Je lui mens ouvertement afin qu'elle ne se doute pas un instant que sa coloc vient de se faire démolir par un inconnu. Je lui explique que je suis morte et que je file prendre une douche avant d'aller dormir. Une fois nue dans la salle de bain, je constate les dégats ! Mes seins ont des rougeurs, mes fesses gardent des traces de ses fessées, ma chatte est hyper-sensible, le passage du jet d'eau ou de mes doigts est une sensation trop vive. Comment ce gars a-t-il pu me faire jouir plus fort que tous mes exs et me démolir plus que tous mes partenaires ? J’ai envie de me toucher en me mettant au lit mais je n’y arrive pas, je ne suis pas en état alors que j’en crève d’envie. Je m’endors péniblement, je repense a sa main sur ma gorge, a sa grosse bite dans ma bouche, a ce qu'il a fait de ma chatte ... Ma chatte resta sensible le lendemain, impossible encore de me masturber, mes seins et mes fesses gardèrent quelques jours des ecchymoses, les voirs m'excitait, ça me ramenait à lui, aux coups que j'ai pris, au traitement que j'ai subis, au plaisir qu'il m'a donné. Ces bleus étaient de courts trophées, ils s'estompèrent comme mon envie de le recontacter laissant place a une soif d'aventures, de nouvelles bites, de nouveaux amants, de nouveaux souvenirs mais cette 10ème bite me resta en mémoire comme l'une des meilleures baises de ma vie et je m'étrangla moi-meme en solitaire quelques fois dans les semaines qui suivirent en me masturbant ... L'année ne faisait que commencer, ce premier coup d'un soir avait été un franc succès et avait éveillé de nouveux vices en moi, plus motivée que jamais a me découvrir sexuellement et profiter des hommes pour ce qu'ils sont, je débuta ma nouvelle vie.  
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Par : le 13/07/23
La jeune femme serait entourée de sœurs de soumission. Il était difficile de savoir si elle en serait fière ou non. Il était également convenu qu'un jeune homme serait dressé. Autour d'elle, tout avait l'air étrangement calme et inanimé. Le temps lui-même semblait figé, inerte, exactement comme si cet instant de sa vie s'était tout entier contracté et que rien ne lui succéderait jamais. Un tel déni de réalité avait forcément une explication. Ce rôle que le destin lui attribuait tout à coup s'apparentait à la vérité. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se degorgea. Epuisée, des gouttes de sueur étaient venus éclater sur ses épaules, mais elle était fière de l'hommage buccal rendu à la chair durcie. Pendant ce temps, le jeune soumis, agenouillé sur le sol, les yeux baissés, se masturbait lentement, obéissant aux ordres qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa carence infamante. On lui ordonna de jouir et presque aussitôt, il lébéra un jet de sperme qui éclaboussa les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher jusqu'à la dernière goutte. Puis il fut flagellé pour avoir éjaculé aussi abondamment. Elle était résolue, avec plus de rage que d'élan. On lui avait demandé de retirer ses bas et de demeurer muette. Ses jambes effectuaient alors une drôle de rotation, et elle se mit à tourner sur elle-même, les bras écartés à la façon d'un pantin désarticulé, tandis que les mouvements de son corps semblaient complètement déconnectés de sa conscience, les yeux perdus dans le vide, aussi dépourvue de ressources qu'un animal attaqué par le non-être. Pourtant, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur.   Elle lui avait caressé les cheveux, l'avait embrassée comme autrefois. Son amante lui avait dit: "On appelle ça de l'amour". Alors, elle voulait se racheter par orgueil, pour prouver qu'elle pourrait devenir un jour une parfaite esclave, enviée de tous les Maîtres, sujet d'orgueil de la seule qu'elle vénérait, sa Maîtresse. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Charlotte prit plaisir à exhiber ainsi son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette et de ses invités, en acceptant le supplice pour être digne d'elle. Elle n'était plus à elle, et ce qui d'elle était le moins était certainement cette moitié de corps qui pouvait si bien servir en dehors d'elle. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait en la réhaussant dans son statut d'objet sexuel. Que ce désir de soumission ait pu se transformer un jour en une affection mutuelle et exclusive devait relever d'une conjonction astrologique.   La jeune femme savait maintenant que c'était l'histoire d'un amour. Quand on est forte, on ne laisse pas les autres démolir cet amour. Quand on est forte, on ne décide pas de se cacher. Même si cette relation n'était pas non plus tout à fait dénuée d'arrière-pensées, de part et d'autre. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de jouir de cette humiliation prégnante magnifiée par son obéissance servile. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes. Mais on lui opposa un refus bref et sévère. Une angoisse incontrôlable l'envahit alors.   Son amante était une femme de génie et une personne très séduisante. Elle avait des yeux auxquels on obéissait toujours et elle parlait d'une montagne inconnue, beaucoup de bonté et monstruosité. Pourquoi, à chaque fois qu'elle le constatait, en était-elle, non pas surprise, mais comme persuadée à nouveau, avec à chaque fois aussi fort le même trouble qui l'immobilisait, et qui la livrait davantage ? Qu'importe que des hommes se soient servis de sa bouche comme celle d'une putain, qu'on la malmenât et l'abreuvât de leur plaisir, c'était une forme ultime d'humiliation, et Juliette en était tout à fait consciente, comme elle était consciente d'être dans ces moments-là la complice objective de sa perversion, qui frôlait souvent par sa passivité la complaisance. Charlotte lui paraissait seulement plus pâle, mais encore plus désirable qu'à son habitude, dans ses manières humbles et son air abattu,qui la prédisposaient encore plus favorablement. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Charlotte n'était plus l'ingénue libertine de ses débuts, elle avait gagné ses galons d'objet servil. Elle ne pouvait, puisqu'elle l'aimait, qu'aimer tout ce qui venait de Juliette. Sa Maîtresse obtiendrait sa soumission, non malgré elle mais pour l'incomparable plaisir de lui appartenir. Béatrice, à la fin du repas, interrompit ses méditations en lui ordonnant de s'agenouiller pour recevoir quelques coups de fouet avec laquelle elle marqua ses seins de longues estafilades que Charlotte fut longtemps fière d'exhiber. Puis, elle lui pénétra les reins avec un olisbos plus épais, mais très court, qu'elle décida de laisser en place jusqu'à la fin de la soirée, avant de la forcer à s'asseoir sur le tabouret, de lui bander les yeux et de lui lier fermement les mains derrière le dos avec des menottes, en lui ordonnant de cambrer au maximum ses reins, de façon à renfler sa poitrine. Les Maîtres s'approchèrent d'elle, et sous la lourdeur des regards,se déversèrent tous sur son visage, ou sur ses seins nus offerts. On la libéra ensuite pour l'attacher de nouveau à la croix de saint André. Ainsi contrainte, il ne lui serait plus possible de se caresser et de jouir de ses propres caresses, la douleur se muant lentement en plaisir. Elle s'endormit en souriant, impudique mais heureuse..   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/08/23
Tout à coup, je la regardais avec une sorte d'épouvante: ce qui s'était accompli dans cet être dont j'avais tant envie m'apparaissait effroyable. Ce corps fragile, ses craintes, ses imaginations, c'était tout le bonheur du monde à notre usage personnel. Son passé et le mien me faisaient peur. Mais ce qu'il y a de plus cruel dans les sentiments violents, c'est qu'on y aime ce qu'on aime pas. On y adore jusqu'aux défauts, jusqu'aux abominations, on s'y attache à ce qui fait de plus mal. Tout ce que je détestais en elle était sans prix pour moi. Et mon seul bonheur, c'était le plaisir même; le mien, le sien, tous ces plaisirs du monde, camouflés la plupart du temps sous de fugaces désirs, des amours passagères, des illusions d'un moment. Nous avions du mal à parler. Il y avait un silence entre nous, fait de nos fautes et de nos remords. L'éclatement et l'évidence des amours partagées, la simplicité qui jette les corps l'un vers les autres. Ce monde ambigu où les choses s'interprètent et où nous leur prêtons un sens qui est rarement le sens, c'était l'insoutenable légèreté du bonheur où le temps et l'espace n'étaient plus neutres dans l'amour et la soumission. Ils se chargeaient de nos espoirs et de nos attentes, et le monde entier se couvrait ainsi d'un réseau de signes qui lui donnait un sens parfois absurde. Si tout était là, la vérité serait à la portée de tous, à la merci d'un miracle, mais on ne peut n'allumer que la moitié d'un soleil quand le feu est aux poudres. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser de plus en plus passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Debout sur la terrasse, assourdies par le bruit des vagues, elles se laissèrent gagner par un désir grandissant. Charlotte s'écarta de Juliette, la prenant par la main, l'entraîna vers la chambre. Ensuite, elle s'écarta d'elle. La lumière de l'aube inondait la pièce, jetant des ombres sur les murs. N'hésitant qu'une fraction de seconde avant de se retourner vers elle, elle commença à se déshabiller. Charlotte fit un geste pour fermer la porte de la chambre, mais elle secoua la tête. Elle voulait la voir, cette fois-ci, et elle voulait qu'elle la voit. Charlotte voulait que Juliette sache qu'elle était avec elle et non avec une autre. Lentement, très lentement, elle ôta ses vêtements. Son chemisier, son jean. Bientôt, elle fut presque nue. Elle ne la quittait pas des yeux, les lèvres légèrement entrouvertes. Le soleil et le sel de la mer avaient hâler son corps. Il venait d'ailleurs, de l'océan. Il émergeait des eaux profondes, tout luisant de ce sucre étrange cher à Hemingway. C'était la fleur du sel. Puis Juliette s'approcha de Charlotte et posa ses mains sur ses seins, ses épaules, ses bras, la caressant doucement comme si elle voulait graver à jamais dans sa mémoire le souvenir de la douceur de sa peau.   Elle ne savait plus quelle heure il était et elle ne voulait pas le savoir. Les yeux mi-clos, elle la regarda remonter ses mains le long de ses cuisses, puis écarter le tissu. Un son étranglé lui échappa alors qu'elle contemplait son sexe. Elle suivit alors la jointure de sa cuisse du pouce avant de le presser contre son clitoris. Elle rejeta la tête en arrière en gémissant alors qu'elle le caressait lentement. Elle lui prit ses mains désarmées, et elle s'en attesta la finesse émouvante. Elle lui laissait faire silencieusement tout l'examen de son corps, et elle la regardait aussi, non pas avec la curiosité futile ou sordidement intéressée de ses pareilles, qui en vous regardant, vous soupèsent comme de l'or suspect. Évidemment, elle avait une autre pensée que celle du gain qu'elle allait faire ou du plaisir qu'elle allait donner. Charlotte n'était pas entièrement nue; mais c'était pis ! Les marbres sont nus et la nudité est chaste. Elles firent l'amour fiévreusement, accrochées désespérément l'une à l'autre, avec une passion comme elles n'en avaient jamais connue, toutes les deux douloureusement attentive au plaisir de l'autre. Comme si elles eu avaient peur de ce que l'avenir leur réservait, elles se vouèrent à l'adoration de leurs corps avec une intensité qui marquerait à jamais leur mémoire. Elles jouirent ensemble, Charlotte renversa la tête en arrière et cria sans la moindre retenue. Puis assise sur le lit, la tête de Charlotte sur ses genoux, Juliette lui caressa les cheveux, doucement, régulièrement, en écoutant sa respiration se faire de plus en plus profonde. Soudain, les lèvres de Juliette exigèrent un maintenant plein d'abandon. La communion ne put être plus totale. Elle lui prit la tête entre ses deux mains et lui entrouvrit la bouche pour l'embrasser. Si fort elle suffoqua qu'elle aurait glissé si elle ne l'eût retenue. Elle ne comprit pas pourquoi un tel trouble, une telle angoisse lui serraient la gorge, car enfin, que pouvait-elle avoir à redouter de Juliette qu'elle n'eût déjà éprouvé ? Elle la pria de se mettre à genoux, la regarda sans un mot lui obéir. Elle avait l'habitude de son silence, comme elle avait l'habitude d'attendre les décisions de son plaisir. Désormais la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Voilà d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, et qu'elle avait pressenti sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait plus de rémission. Puis elle prit conscience soudain que ce qu'en fait elle attendait, dans ce silence, dans cette lumière de l'aube, et ne s'avouait pas, c'est que Juliette lui fit signe et lui ordonnât de la caresser. Elle était au-dessus d'elle, un pied et de part et d'autre de sa taille, et Charlotte voyait, dans le pont que formaient ses jambes brunes, les lanières du martinet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta et reprit aussitôt. Elle se débattit de toutes ses forces. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Juliette entendait l'amener à merci. Charlotte aima le supplice pourvu qu'il fut long et surtout cruel. La façon dont elle fut fouettée, comme la posture où elle avait été liée n'avaient pas non plus d'autre but. Les gémissements de la jeune femme jaillirent maintenant assez forts et sous le coup de spasmes. Ce fut une plainte continue qui ne trahissait pas une grande douleur, qui espérait même un paroxysme où le cri devenait sauvage et délirant. Ces spasmes secouèrent tout le corps en se reproduisant de minute en minute, faisant craquer et se tendre le ventre et les cuisses de Charlotte, chaque coup, le laissant exténué après chaque attaque. Juliette écouta ces appels étrangers auxquels tout le corps de la jeune femme répondait. Elle était vide d'idées. Elle eut seulement conscience que bientôt le soir allait tomber, qu'elle était seule avec Charlotte. L'allégresse se communiqua à sa vieille passion et elle songea à sa solitude. Il lui sembla que c'était pour racheter quelque chose. Vivre pleinement sa sexualité, si l'on sort tant soit peu des sentiers battus et sillonnés par les autres, est un luxe qui n'est pas accordé à tous. Cette misère sexuelle la confortait dans son choix. Le masochisme est un art, une philosophie et un espace culturel. Il lui suffisait d'un psyché. Avec humilité, elle se regarda dans le miroir, et songea qu'on ne pouvait lui apporter, si l'on ne pouvait en tirer de honte, lui offrir qu'un parterre d'hortensia, parce que leurs pétales bleus lui rappelaient un soir d'été heureux à Sauzon à Belle île en Mer.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/08/23
Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.   18/03/23 Une soirée de plus passée aux côtés de mes Propriétaires, je ne m'attendais pas du tout à tout ce qu'il s'est passé, mais j'ai adoré... J'arrive chez Maître et Maîtresse vers 19h15, l'on discute quelques petites minutes puis l'on me prépare. Mes Propriétaires m'ont préparé plusieurs choses ce soir, car je ne vais pas être n'importe comment... Je vais être la servante de la soirée... Cela me stresse énormément, car j'avais déjà vu d'autres personnes le faire mais moi je ne l'avais jamais fait, sauf pour K et mes soeurs de soumission mais je n'avais pas besoin non plus d'être toujours aux aguets si quelqu'un a besoin de quelque chose, et je n'avais pas non plus la pression de bien représenter mes Propriétaires. Un joli petit bar est là pour que je puisse servir tout le monde, des petites choses à grignoter sur une petite table qui doit être préparés également. Maitresse me montre comment est rangée la cuisine, ce que je dois servir comme boissons. C'est quand même assez simple, les consignes sont claires et je sais ce que je dois faire. Je la suis à nouveau avec mon sac en main afin de me préparer à être la servante de la soirée. On monte dans la salle de bain puis je défais mon corset afin d'etre plus a l'aise dans mes mouvements, je prends ma cagoule en main et puis je regarde Maîtresse qui m'observe. Elle vient doucement vers moi, défais mon collier en acier puis se met à lentement déboutonner ma chemise. Je regarde Maîtresse faire, me mettant à frissonner de plaisir et à me détendre avec ma cagoule en main, étant comme paralysée, laissant faire Maîtresse. Elle vient à me regarder avec un très joli regard, étant comme satisfaite de ce qu'elle découvrait sous cette chemise, elle vient me la retirer avec douceur puis je me retrouve les seins nus face à elle, légerement intimidée. Je reprends doucement la mise en place de la cagoule puis Maîtresse me passe un collier en cuir assez épais autour du cou, avec une jolie boucle. Je mets en place le body puis la jupe, gardant le collant que j'avais sur les fesses et Maîtresse vient finir la tenue en rajoutant un petit tablier en soie blanc qui est magnifique. Maitresse passe une laisse sur mon collier puis-je la suis, rejoignant Maître. Je viens à me mettre à genoux entre Maître et Maîtresse puis Maîtresse passe la laisse à Maître, je viens doucement me rapprocher à quatre pattes, caressant son joli pantalon en cuir et venant me détendre de plus en plus sous ses caresses mais comme il est déjà 19h45, il faut que j'aille me mettre en position. Monsieur m'amène jusqu'à la cuisine, je le suis à quatre pattes puis je me lève, il me rappelle les consignes, me rassure et me dit que si besoin, Maîtresse peut prendre la relève, je lui réponds simplement que tout va bien se passer pour moi et que je le dirais si quelque chose ne va pas. Puis au bout de quelques minutes l'interphone vient à sonner... J'ai préparé deux trois choses en attendant, rempli les bols qui attendaient sur la petite table et servi un verre à Maître et j'ai passé un coup d'éponge lorsque je débordais un peu. J'ai également beaucoup regardé les photos de Maître et Maîtresse sur le tableau blanc à côté des boissons que je peux servir. J'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis il se mettant à discuter entre eux a nouveau j'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis ils se mettant à discuter entre eux à nouveau Je lui sers un verre puis ils se mettent à discuter entre eux à nouveau. Je continue de faire ce que j'ai à faire, d'écouter, de regarder les photos puis à réfléchir sur deux trois choses pas vraiment importantes. Les invités arrivent petits à petit, ils ramènent des petites choses dont l'on s'occupe avec Maîtresse de ranger ou de servir, même si la manière de conserver deux trois choses reste assez obscure pour moi, je ne suis pas habituée à stocker de l'alcool. Je continue de servir des verres, de faire ma mini-routine au bar jusqu'à ce que tout le monde soit arrivés, et que les petits fours soient prêts afin que je puisse les rejoindre avec les petits fours prêts. Je les sers avec les petits fours puis je dépose l'assiette sur la petite table auprès des bols avec des choses à grignoter avant de me mettre à genoux à côté de Maître, me mettant à nouveau à écouter la conversation tout en restant présente si quelqu'un a besoin d'être servi. Je ne sais même pas quelle heure il est à peu près, Juste on discute et on se détend pour le moment, en faisant connaissance entre N/nous, mais il commence à y avoir les filles qui montent et on entend des fessées qui sont données à l'étage. Maitre me donne l'autorisation de monter alors je monte aussi. Il y a une fille qui donne des assez grosses fessées à une autre et autant l'une que l'autre, elles adorent ça. Maitresse part en donner à une autre fille puis-je les regarde faire en souriant, elles se plaisent et prennent du plaisir. C'est ainsi pendant un long moment, ou je les regarde juste en souriant, en les regardant découvrir ou alors juste prendre du plaisir. Maitre monte avec le reste des invités qui étaient restés en bas et c'est à ce moment-là, que la personne sur qui les filles testaient des jouets est arrivée à ses limites à cause de Monsieur qui a utilisé la badine. Les filles vont faire autres choses mais il y en a une qui a encore envie de plus, elle me voit disponible et donc viens me demander si elle peut me fesser et utiliser des outils d'impact sur moi. Je lui dis que ce n'est pas moi qui décide, que c'est Maître et Maîtresse alors elle va les voir et leur demander. Maitre me demande mon avis mais je lui dis que c'est lui qui décide, alors il accepte. Je la suis alors, je m'allonge sur elle, les fesses dans sa ligne de mire et elle commence par me les caresser avant de commencer à me fesser. Je me détends doucement, je me relâche au fur et à mesure des fessées qui sont plutôt douces au début. Elle augmente sa force et sa cadence au fil du temps, je sens ma peau chauffer petit à petit, me mettant à gémir de douleur entremêlé de plaisir... Elle baisse mon collant puis continue sur mes fesses à nu, continuant d'y aller avec une certaine vitesse et force. Mes fesses continuent de chauffer puis elle se met à vouloir essayer les martinets sur mes fesses, je me mettent en position sur le lit, les fesses cambrées prêtes à recevoir. elle commence doucement mais comme ma peau est déjà très sensible, les coups ressentis sont assez forts. Je continue de gémir entre ses mains, essayant de ne pas me contracter et lui faisant part comme elle a demandé, de la douleur procurée par les différents martinets. Elle s'arrête petite à petit, j'étais arrivée a ma limite au niveau impact pour ce soir-là, elle caresse tendrement mes fesses, les embrasses puis me Caline en me remerciant et en me disant que c'était bien, je la remercie également puis-je la regarde en souriant, même si j'aurais préféré que ce soit mes propriétaires qui s'amusent avec mon popotin, j'ai passé un bon moment. Je redescent doucement puis je me remets aux aguets afin de servir si besoin, tout en regardant deux invitées se faire attacher grace à l'ami shibariste de Maître et Maîtresse avec fascination. À un moment je reste en haut, les invités ont de moins en moins besoin d'être servis en boissons mais au contraire plus en jouets, ce que je fais. Je regarde Maître s'amuser avec l'invitée qui m'avait fessée il y a quelques dizaines de minutes, allant chercher ce dont il a besoin. Cela continue pendant une petite trentaine de minutes puis ensuite une invitée sort un sort de grosses baguettes qui conduit l'électricité, les filles jouent un peu avec puis Maître le voit, il me demande si j'ai déjà testé ce genre de choses et je lui réponds que non. Monsieur me regarde, il me demande si je veux essayer, je lui réponds que c'est lui qui décide, il sourit puis me dit d'une voix calme que du coup je vais essayer. Je stresse un peu, je n'ai jamais fait d'électro et ça a l'air de faire très mal... Les filles viennent à le tester sur Maître et il prend la baguette pour la tester sur lui, ça ne lui fait pas grand-chose puis il le teste sur moi, cela me fait un petit choc lorsque la baguette est à proximité mais si elle est collée à la peau ça ne fait rien, Maitre réessayé sur lui en suivant mes conseils puis il lâche un petit cri de douleur puis rend la baguette aux filles qui rigolent et qui réessayent de leur côté. On s'amuse à embêter Maître un peu avec la baguette puis il m'ordonne d'aller avec les filles pour que j'arrête de l'embêter, ce que je fais. Je les regarde s'amuser entre elles en souriant et je reste plutôt passive. Maitresse nous rejoints et essaie elle aussi la baguette, elle l'essaie avec une plaque en métal qui la rend conductrice d'électricité, elle essaie sur moi et sur une des filles puis elle voit ma poitrine à nu face à elle... Elle se met à titiller mes tétons et la presque instantanément, je me sens m'envoler... Mes tétons qui sont déjà sensibles à la base, titillés et électrocutés c'est vraiment génial... Il y a de la douleur mais énormément de plaisir... Je ferme les yeux, je gémis, je respire de façon saccadée, je deviens excitée... Je me sens gonfler dans ma cage de chasteté... Maitresse s'arrête puis je rouvre les yeux, je redescends doucement, je calme ma respiration, je reprends tout doucement mes esprits puis Maîtresse continue de s'amuser avec les filles pendant ce temps.   La soirée continue et tout le monde continue à prendre du plaisir de différentes manières, j'essaie de ranger deux trois choses qui trainent pour pas que les invités ne se les prennent dans les pieds ou les cassent puis je remonte afin de regarder à nouveau et être présente si besoin. À un moment la plupart des invités commencent à partir et d'autres descendent dans la cuisine. Je suis en haut avec Maître qui discute avec un de nos invités. J'écoute sagement jusqu'à ce que l'on m'adresse la parole, l'on commence à parler bdsm, pratique, les commencements. Maitre s'allonge sur le sol pendant la discussion. On continue à discuter puis l'invitée a envie de descendre dans la cuisine avec les autres. Maitre me dit que je peux faire la même chose mais je viens juste m'allonger contre lui, venant doucement lui caresser le torse et discutant légèrement avec lui. Au bout d'une petite minute, il lève son t-shirt puis viens mettre ma tete contre son téton en m'ordonnant de lecher, ce que je commence à faire. Je passe ma langue sur son téton doucement, je l'entends gémir légèrement, me guidant de sa voix, m'ordonnant d'y aller plus fort, plus vite, ce que je fais au mieux que je peux, me sentant bien, me laissant aller et juste léchant le téton de Maître... Je continue ainsi un petit moment, si bien que j'ai un peu mal à la langue et aux cervicales, dès que j'arrête de bouger la tete tout va mieux. Maitre viens a prendre ma main gauche afin de me faire toucher son entrejambe qui commence a rentrer en erection. Je continue a lecher tout en gardant la main sur son sexe, essayant de rester concentrée sur son téton... Maitre vient doucement reprendre ma main et cette fois-ci la fais passer à l'intérieur de son boxer, venant doucement commencer à le masturber tout en continuant de lecher du mieux que je peux, je perds pied... Je continue ainsi quelques petites minutes puis Maître vient baisser légèrement son pantalon et prends ma tete afin que je le prenne en bouche, je me laisse glisser et commence à faire des vas et viens comme je peux, et cela est ainsi pendant quelques minutes, alternant de léchage et masturbation à fellation pendant qu'il titille mes tétons à la guise de Maître, me laissant juste porter et guider par sa voix et ses mains... Maitre dit que c'est trop tot pour que tout cela vienne à se finir ce soir et du coup m'ordonne de m'arrêter ce que je fais. Je reprends doucement mes esprits peuvent je me redresse en regardant Maître qui souhaite que l'on descende. Je reste à genoux à ses pieds, le regardant toute contente des moments que j'ai pu passer ce soir. Il caresse ma tete en souriant puis viens me prendre fermement par les cheveux m'emmenant près des escaliers puis il prend ma laisse, m'autorisant à me mettre debout ce que je fais. Je le suis doucement dans les escaliers puis il rapproche fermement la laisse vers lui, devant me coller à lui pour descendre les escaliers. Une fois en bas il lâche la laisse puis je me remets à quatre pattes pour le suivre avec ma laisse en bouche, rejoignant tout le monde qui restait dans la cuisine qui discutait, je m'asseoir ainsi et attend, écoutant ce qui se disais mais il est déjà tard, très tard. Les invités restants se préparent petit a petit a partir. J'attends dans le salon, je dis au revoir aux invités puis je regarde Maître et Maîtresse les raccompagner jusqu'à la porte. Je les vois revenir, Maître s'installe dans le canapé a côté de moi puis commence à me caresser la tete doucement puis l'on parle quelques petites minutes mais il va également falloir que je parte, il est très tard et Maite est extrêmement fatigué. Je me prépare et mes Propriétaires me prennent un taxi pour que je rentre à la maison. Nous avons à peine le temps de se dire au revoir qu'il est déjà là, un dernier câlin et puis je file. M'enfin c'était une superbe soirée où j'ai pu découvrir des choses, me libérer physiquement et psychologiquement. Une soirée surement réussi voyait le sourire sur les visages des invités et de mes Propriétaires et vu tout ce qui a pu s'y passer. Avec toute ma dévotion. Votre soumise.
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Par : le 31/08/23
Elle retournait parfois sur le lieu de leur rencontre. Sur ce trottoir où elle avait marché, anonyme d'elle, sept ans plus tôt. Elle se demandait: "Et si quelqu'un d'autre m'abordait maintenant, quelle serait ma réaction ?. Mais personne ne venait interrompre son recueillement. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. C'était un apaisement infime, mais l'éclair d'un instant, elle était comme une sainte avec le diable au cœur. La question de fidélité ne se posait plus, au fond, que par rapport à elle même. À son idée de l'amour.    Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et folles étreintes joyeuses. Rarement les frontières de son moi n'avaient été si explorées.    Trop lourd de garder secrète une vie secrète. Ce souterrain creusé en elle n'avait pas fait qu'exténuer son corps devenu inhabitable. Il lui avait dévasté l'âme. Elle n'était plus qu'un labyrinthe troué d'alvéoles. De sa vie, de sa double vie. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Tant de délicatesse.    Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. L'apaisement ne pourrait venir que du sentiment d'infini, ce sentiment océanique qui est ici-bas le plus proche de la sensation d'éternité, le seul qui fût de nature à la réconcilier avec ses propres ténèbres.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/09/23
Elle était restée une éternelle adolescente tant qu'elle s'était cru laide. Ensuite, elle s'était conduite comme une femme. Mais une véritable femme aurait été guidée par le plaisir, quand elle l'ignorait. Elle faisait comme les autres, voilà tout. Aucune gaieté, dans cette désolante et perpétuelle répétition qui servait tout juste à la persuader qu'elle vivait. Il faut dire à son excuse qu'elle ne tombait pas entièrement dans le piège. Elle se laissait ramener par des hommes "qui avaient quelque chose", se laissait embrasser dans le noir, caresser. L'amour, l'amitié, sûrement, non. La complicité, peut-être. Oui, mais on est complice dans une entreprise, dans un projet. Quel était le grand projet de cette petite fille mal élevée, au regard tourné vers le ciel glacial ? Quelles étaient ses grandes espérances ? Elle était amusante dans la nuit, avec son visage si blanc dans lequel on ne voyait plus que deux yeux sombres et mobiles, une mince bouche très fardée. Olivier lui avait dit la vérité, il l'aimait beaucoup. Quand il l'avait croisé, trois jours auparavant, sa fraîcheur l'avait touché, et aussi sa façon de parler, de s'exprimer. Cela lui donnait envie de lutter, de rivaliser, de gagner. Les regards, les désirs des autres donnent du prix. Et puis, ça la rendait fière d'être son amante. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. Elle avait décidé de ne plus donner dans le romantisme. Elle en était à ce point calme des passions où l'on se promène dans l'enthousiasme qu'elle décida de s'offrir.    L'humanité ne progresse que par ses vices. Elle est assez grande, assez solide pour se le permettre. Tout devient vice avec un peu de vertu, enfin avec application. Le monde est fait de n'importe quoi, reçu par n'importe qui et tout ce néant se donne un grand mal pour ressembler à quelque chose. Des souvenirs brûlants lui revenaient à la mémoire, des souvenirs de réduit exigu, de gémissements étouffés, d'extase partagée, des souvenirs qui la faisaient saliver devant cet homme qu'elle avait toujours désiré, et désirerait probablement toujours. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. "- Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ?". Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. "- Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ?". L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. "- Baissez la fermeture de ma robe", susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. "- Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère", murmura-t-il à son oreille. Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il était en smoking. Il devait se rendre dans une soirée où il verrait deux trois personnes qu'il aimait bien. Ses airs sombres, on croyait que c'était exprès.    Beaucoup de choses se trouvaient expliquées, si l'on sentait combien deux êtres se ressemblaient, sur des plans différents. Olivier dansait avec la vie, sans savoir que c'était une chose merveilleuse. Il jouait avec les sentiments, sans apercevoir quelle flamme se dégageait de ces mouvements. Il la dévisagea sans vraiment prêter attention à ce qu'elle disait. Cela faisait bien longtemps qu'il avait appris une chose: si on voulait entendre ce qu'elle avait à dire, il ne fallait pas écouter ses paroles, mais examiner son language corporel. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. "- Vous avez un dos superbe", dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme du monde réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux.    La jeune femme avait exacerbé ses sens, lui abandonnant toute sa frivolité et des trésors entiers de sensualité. En un autre sens, Olivier trouvait là des voluptés véritables, traçant l'éloge de la paresse et vivant comme un moine égrillard, sans le savoir. On ne se guérit d'une folie que par une autre folie. Une flamme peut chasser l'autre, le feu demeure. Sans lui, les fruits n'auraient plus de goût, le ciel plus d'étoiles, la mer plus d'eau, les arbres plus de feuilles, les oiseaux plus de couleur, sa vie plus de sens, sa solitude, plus de fin, son plaisir, plus de plaisir, sa bouche, plus de baisers, ses reins, plus d'amour. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. "- Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue", murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. "- Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. "- Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais". Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - "Que faites-vous ? - Je répare un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales". Charlotte aurait pensé qu'Olivier gardait son amour avec sa pudeur.    Elle le jugeait divertissant. C'était entendu. De son côté, et c'était le plus grave, il n'estimait pas très profondément le caractère de la jeune femme. Il haïssait sa faiblesse. Il savait qu'elle admirait n'importe qui. Elle se prêterait à ses folies, à ses fantasmes, à sa violence. Elle chuchotait, elle délirait, Elle tiendrait d'autant plus à lui, qu'elle se livrerait davantage. Lui la regarda se débattre vainement, il écouta ses gémissements devenir des cris. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. "- Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant", haleta-t-elle, "Pas devant. "- Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission". Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre sa véritable personnalité. Entre le dépit et le dédain, il est facile d'établir un rapport de dépendance. Au fond de lui, il pensait que tout était terminé. Puis il avait souri d'une drôle de façon, comme il était seul à savoir le faire. Avec un peu plus de raison ou d'application, elle lui aurait sans nul doute plu.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/10/23
"Être dans la nature ainsi qu'un arbre humain, étendre ses désirs comme un profond feuillage, et sentir, par la nuit paisible et par l'orage, la sève universelle affluer dans ses mains, vivre, avoir les rayons du soleil sur la face". Anna-Elisabeth de Brancovan, comtesse Mathieu de Noailles (1876-1933), née au sein d'une famille princière roumaine du côté paternel et d'humanistes grecs du côté maternel, fut bénie des dieux. Riche, belle, adulée dès ses premiers écrits par ses contemporains, elle fut la muse officielle de la IIIème république, comme Valéry en était l'orateur. Elle fut aussi l'auteur d'une œuvre poétique de premier plan et une actrice principale de son temps. Âme d'un salon littéraire qui accueillit le tout Paris de l'aube du XXème siècle, créatrice du prix "Vie heureuse", ancêtre du Femina, elle fut la première femme à porter le titre de commandeur de la Légion d'honneur et à entrer à l'Académie Royale de Langue et de Littérature de Belgique. On dirait un personnage sorti tout droit d'"À la recherchedu temps perdu." Anna de Noailles fut, d'ailleurs, la contemporaine de Proust et son amie. Elle et son mari serviront de modèle aux Gaspard de Réveillon dans le roman de jeunesse "Jean Santeuil." "La jeune femme, née Crespinelli, était alors une poétesse de dix-neuf ans dont La Revue des deux mondes venait de publier des vers admirables. "Boire le sel ardent des embruns et des pleurs, et goûter chaudement la joie et la douleur qui font une buée humaine dans l'espace, sentir, dans son cœur vif, l'air, le feu et le sang, tourbillonner gaiement ainsi que le vent sur la terre". Toutes les fées s'étaient, semble-t-il, réunies autour du berceau d'Anna. Née le 15 novembre 1876 dans le somptueux hôtel Bibesco, au 22, boulevard de Latour-Maubourg, en lisière du faubourg Saint-Germain, elle est la fille du prince Grégoire Bassaraba-Brancovan, héritier, par adoption, des hospodars de Valachie, province du cœur de la Roumanie et de Ralouka Masurus, descendante d'une illustre famille crétoise établie à Constantinople, qui comptait nombre de lettrés et de diplomates. L'enfance de la petite princesse, telle qu'elle la raconte dans "Le Livre de ma vie", se passe entre Paris, cette ville qu'elle aimera passionnément, et Amphion, près d'Évian, où elle respire beaucoup mieux et éprouve "l'enivrement" de la nature". Entre un père rude et bon, ancien militaire, et une mère sensible et musicienne, à la douceur orientale, Anna et sa sœur connurent-elles une enfance sans nuages ? Pas tout à fait. Son père meurt en 1886, quand Anna est âgée de dix ans à peine. Et puis la petite fille est de constitution fragile, souvent malade et d'une nervosité exacerbée, qu'elle "soigne" très tôt, dès six ou sept ans, en écrivant de la poésie. Des textes panthéistes et mélancoliques, qu'elle rassemblera ensuite et publiera dans "Le Cœur innombrable", paru en 1901. Un premier recueil dans la veine hugolienne qui reçoit un accueil triomphal de la critique. "Cette jeune fille a du génie", s'écrie Anatole France. Tandis que Jean Moréas la surnomme "l'abeille de l'Hymette". Elle prêta sa voix à une jeunesse tourmentée. "S'élever au réel et pencher au mystère, être le jour qui monte et l'ombre qui descend. Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise, laisser de son cœur couler la flamme et l'eau, comme la fraîche aube claire, avoir l'âme qui rêve". Une poétesse était née, qui, durant trente ans, va publier une dizaine de recueils, des nouvelles et même trois romans,dont "Le Visage émerveillé", en 1904, "Le journal d'amour d'une religieuse" qui fit scandale, susciter l'admiration de ses pairs les plus illustres (Barrès, Colette, Cocteau ou Valéry, entre autres), recevoir les honneurs et les récompenses les plus prestigieux, le prix de littérature de l'Académie française, l'élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1930, de même, elle est la première femme commandeur de la Légion d'honneur. Mais la médaille a son revers. Si en public, Anna de Noailles brille de tous ses feux, avec son charme "assyrien" selon Anatole France et son esprit, en privé sa vie n'est que souffrance. Dès 1912, sa santé se dégrade. Elle est en proie à un mal de vivre baudelairien que nul médecin ne sait guérir. Et ne s'en remet ni à la religion, ni à la psychanalyse encore débutante. Elle reste de plus en plus souvent alitée, recevant dans sa "mansarde" du quarante rue Scheffer à coté du Trocadéro."Tout luit, tout bleuit, tout bruit, le jour est brûlant comme un fruit, que le soleil fendille et cuit. Chaque petite feuille estchaude et miroite dans l’air où rôde comme un parfum de reine-claude. Un infini plaisir de vivre s'élance de la forêt ivre". Dès l'âge de cinq ans, elle commence à raconter des histoires à sa sœur Hélène et à son frère Constantin, des fables, des contes de fées qu'elle invente. Elle écrit ses premiers vers autour de neuf ans. Anna est une enfant anxieuse, plus attentive qu'il n'y paraît de prime abord à l'opinion des autres. La tendresse de ses parents ne lui suffit pas. Elle guette l'approbation et les encouragements de leurs amis, qui, heureusement ne la déçoivent jamais. Une indulgence amusée ne ferait pas l'affaire. Il lui faut un éloge fondé et net. Rachel Brancovan, la mère d'Anna, paraît dans l'ordinaire de la vie, une personne affable et douce, un peu dormante, comme on en voit beaucoup. Mais une âme explosive sommeille en elle. Dès qu'elle pose la main sur le clavier de son piano, elle est transfigurée. Anna n'a que trois ans lorsqu'elle vient vivre dans l'hôtel de l'avenue Hoche. Elle y demeurera jusqu'à son mariage, et pourtant elle ne s'y sentira jamais tout à fait à son aise. Entre l'Étoile et le parc Monceau s'étend le royaume du silence. Pas de voitures, pas d'omnibus, pas de magasins. C'est l'endroit le plus élégant de Paris. De cette demeure de facture classique, sa mère Rachel en a fait une sorte de palais oriental, mélange de langueur et d'austérité: tentures fabuleuses, bronzes étranges, porcelaines, ivoires, glaces de Venise, de l'or partout, un faste éblouissant. En réalité, de Paris, elle n'aime décidément pas grand chose. Elle n'hésite pas à comparer la maison de ses parents à un véritable mausolée, une sorte de cimetière surhaussé.   "Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent, la rumeur du jour vif se disperse et s'enfuit, et les arbres, surpris dene pas voir la nuit, demeurent éveillés dans le soir blanc, et songent. Les marronniers, sur l'air plein d'or et de lourdeur". Elle n'a que dix ans, lorsque son père le prince Grégoire Brancovan meurt à l'âge de cinquante-huit ans, le quinze octobre 1886. Les promenades sur les Champs-Élysées, les petits théâtres de Guignol, les boutiques de confiseries, la voitureaux chèvres ne suffisent pas à chasser la tristesse. Bientôt  Anna refuse de se mêler aux autres enfants. Six mois durant,l'hôtel de l'avenue Hoche vit dans ce climat de deuil. Strictement vêtue de noir, Rachel Brancovan, porte lorsqu'elle sort se promener au bois de Boulogne, une épaisse voilette qui l'empêche de respirer à son aise. Anna songe sans cesse à son père, qui avait eu un si grand rôle dans l'éveil de sa vocation. Cette jolie villa est un bouquet de fleurs posé sur le lac, dans le site le plus ravissant de cette côte féerique. C'est l'image même du paradis pour Anna. Ce nom d'Amphion lui évoquera toujours l'endroit où elle a été le plus souvent et le plus longtemps heureuse. La véranda est fraîche tout le jour. Le soir, les trois enfants s'y blottissent sur des canapés recouverts de laine et de coussins. Elle est à la fois oppressée et accablée de bonheur. Elle a grandi à Amphion, sans jamais cesser de contempler le lac. Entre le ciel et le lac, entre la vie et la mort, deux néants, dont l'un est impalpable, l'autre glisse entre les doigts, à l'image d'un temps délectable et éternel. "Répandent leurs parfums et semblent les étendre. On n'ose pas marcher ni remuer l'air tendre, de peur de déranger le sommeil des odeurs. De lointains roulements arrivent de la ville. La poussière, qu'un peu de brise soulevait, quittant l'arbre mouvant et las qu'elle revêt, redescend doucement sur les chemins tranquilles, à la recherche du noir calme de la nuit". Celui qui va vraiment redonner le goût de vivre à Anna et à sa mère, c'est le pianiste Paderewski, la coqueluche des publics féminins de toutes les capitales de l'Europe centrale. Anna oublie d'un coup tous les jeunes gens fugitivement admirés, et sa mère sort enfin de son deuil. Et ce sont les premiers bals. Anna souvent souffrante, fatiguée, est étonnée de constater que la douleur peut, l'espace d'une soirée céder du terrain. Elle rencontre le comte Mathieu de Noailles, un parti non dénué de prestige. C'est un garçon de belle allure, un mètre quatre-vingt-deux, blond aux yeux bleus. Il la trouve très attirante, elle le fascine. Ils ont les mêmes fréquentations, les mêmes préoccupations. Sur ce terreau idéal, s'épanouit ce que l'on nomme ordinairement l'amour. Sans doute pressent-elle qu'aucun homme au monde ne lui apportera jamais le délicieux désordre de la passion. Elle songe déjà qu'il lui faudra connaître beaucoup d'hommes, les séduire, se les attacher. Cela seulement, lui apportera l'éblouissement. Le mariage a lieu le dix-huit août 1897. Plus de trois pages du registre des actes de l'état civil sont nécessaires pour énumérer les titres du jeune couple. Sans se montrer totalement frigide, Anna ne sera jamais portée sur l'amour physique. Les étreintes la laissent totalement insatisfaite. Elle leur préfère de très loin les jeux de la séduction.   "Nous avons tous les jours l'habitude de voir, cette route si simple et si souvent suivie, et pourtant quelque chose est changé dans la vie, nous n'aurons plus jamais notre âme de ce soir, il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent". En 1903, c'est la rencontre avec Barrès, dandy, homme politique et écrivain. Elle a vingt-sept ans, il en a dix de plus. Ce sont deux tempéraments très opposés. Barrès passe pour un misanthrope, Anna apparaît comme une extravertie, sûre de son génie, de sa séduction, exprimant à merveille ce qui bouillonne en elle. Barrès est comme elle obsédé par la mort, elle est présente dans ses écrits. Il a le goût de la volupté pour le périssable, ce piment des sensations. Il porte en lui, la hantise de l'échec et l'impatience de la gloire. Elle attaque Barrès sur ce nationalisme qui lui fait horreur. La discussion se prolonge,car ni Barrès, ni elle ne désirent faire de concessions. La politique passionne les adversaires. Moins ils sont d'accord, plus ils semblent se plaire. Barrès aime les femmes, mais pas celles, que, logiquement il devrait aimer. Le voilà fasciné par la comtesse de Noailles. Dès le premier regard, il fera partie des subjugués. Il s’attend à découvrir la poésie personnifiée, mais Anna lui parle politique, l’interroge et clame ses opinions. La rencontre aurait pu tourner court. La dreyfusarde et le nationaliste convaincu auraient pu n’avoir rien à se dire. Mais déjà, l’attirance est plus forte que les divergences. Anna pour Barrès est la païenne, la sorcière, la Pythie, le fantôme vivant de sa rêverie. Elle est à la fois merveilleuse et désespérante. "Déjà la vie ardente incline vers le soir, respire ta jeunesse, le temps est court qui va de la vigne au pressoir, de l'aube aujour qui baisse. Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour, aux mouvements de l'onde, aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour, c'est la chose profonde. Combien s'en sont allés amoureux dans les nuits noires de tous les cœurs vivants". Elle fut également la muse et entretint une liaison avec Henri Franck, normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon, cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe fou amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal. Charles se suicide en août 1909. Elle est rendue responsable du suicide. Lorsqu’elle apprend la nouvelle, elle reste sans voix, prostrée. Plus tard, elle essaiera de s’expliquer. Au début du XXème siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. Marcel Proust a connu Anna de Noailles dans les dernières années du XIXème siècle.   "Au séjour solitaire, sans avoir bu le miel ni respiré le vent, des matins de la terre, combien s'en sont allés qui sont pareils,aux racines des ronces, et qui n'ont pas alors goûté la vie où le soleil se déploie et s'enfonce sans rêve et sans haleine". L’écrivain avait remarqué la jeune poétesse à ses débuts alors que des extraits de ses poèmes étaient publiés dans les journaux avant leur édition en recueil. Par la suite, ils se rencontrèrent et s’apprécièrent, Proust ayant été invité chez les Brancovan à Amphion lors d’un de ses séjours auprès de sa mère à Évian, où elle faisait une cure. Les deux écrivains avaient en commun un état maladif, aussi leur relation sera-t-elle en partie développée dans leur correspondance. Tous deux se vouèrent réciproquement, et tout au long de leur vie, estime et admiration. L’intuition d’Anna lui permit de découvrir très tôt que Proust était un réel rénovateur et elle fut la première à comparer ses longues phrases à des "soies adorables. "Pour Proust, les poèmes de la jeune femme étaient comme des miroirs où leurs deux sensibilités se contemplaient et se répondaient, Proust sachant faire miroiter les vers de la poétesse. Elle soulignait aussi que Proust avait des certitudes inébranlables et que son œuvre était construite comme un constant monologue intérieur. Entre eux, ce ne fut pas le ramage que quelques-uns se plaisaient à moquer à l'envi, mais une véritable, profonde et sincère rencontre esthétique. "Toi, vis, sois innombrable à force de désirs, de frissons et d'extase, penche sur les chemins, où l'homme doit servir, ton âme comme un vase. Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein la vie farouche d'abeilles sur ta bouche". À maintes reprises, Proust n’a pas manqué de s’approprier le regard d’Anna, de contempler les choses transfigurées par la magie poétique et d’apprécier chez elle les fragilités sensibles des fleurs et des cœurs, la poétesse étant devenue, l’intermédiaire entre l’imaginaire et la réalité. Au regard de Proust, Anna de Noailles est un phénomène d’hybridation et d’androgynie, le corps d’Iphigénie et le cœur de Virgile. Qui dit intensité vitale et amour de la vie appelle puissance d’Éros. L’érotisme dans la poésie d’Anna de Noailles se manifeste à la fois ouvertement et sous des déguisements multiples, tirés d’un fonds mythique. Du moment qu'elle cherche à surmonter les limites de son sexe, il n’est pas étonnant qu’elle ait recours à des personnages féminins dont elle découvre la puissance cachée, comme celle de Pan-Dionysos, derrière les voiles de la civilisation chrétienne. Dans son panthéon, Aphrodite apparaît comme la figure la plus significative. "Rire ou pleurer, mais que le cœur soit plein de parfums comme un vase, et contienne jusqu’à l’extase, la force vive ou la langueur. Avoir la douleur ou la joie, mais le cœur si profond, comme un arbre où des ailes font trembler le feuillage". À partir de 1925, Anna se met à fréquenter le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse, aux côtés de l’abbé Mugnier, Marthe Bibesco, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier, Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, ClaudeSernet, Marc Bernard, Gaëtan de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. À la comtesse Murat qui lui rend visite, Anna de Noailles a la force de lui annoncer qu'elle s'en allait. "Aucun organe essentiel n’est atteint chez moi, et cependant je m’en vais. Je meurs de moi-même." Elle meurt à l'âge de cinquante-six ans, le trente avril 1933, dans son appartement du quarante rue Scheffer. Elle est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur reposecomme elle le souhaitait, dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.   Bibliographie et références: - George Hanganu, "Anna de Noailles" - Nicole Gérard, "Anna de Noailles et Renée Vivien, des destinées contrastées" - René Benjamin, "Au soleil de la poésie, Sous l'œil de Madame de Noailles" - Claude Mignot-Ogliastri, "Anna de Noailles" - François Broche, "Anna de Noailles" - Catherine Perry, "Anna de Noailles" - Sanchez Nelly, "Anna de Noailles, romancière de l'ennui" - Marie-Lise Allard, "Anna de Noailles, un mystère en pleine lumière" - Marthe Borély, "L'émouvante destinée d'Anna de Noailles" - Jean-Benoît Birck, "La correspondance de Marcel Proust" - Mihail Dimitri Sturdza, "Anna de Noailles"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/11/23
(Avertissement : certaines scènes, particulièrement émouvantes, peuvent heurter les personnes sensibles)   Il la veut. Il la veut lovée contre lui. Il la veut sous sa main. Ce n’est pas une formule symbolique et rituelle pour dire le lien. Il ne la domine pas. Elle ne se soumet pas. Elle vient. Elle vient s’offrir. Elle vient pour souffrir. Pour avoir mal. Et en jouir…   Sous sa main. Quand il la prend de toute sa main dans son ventre. Ils sont au corps à corps. Il la branle. Il la baise. Ils sont liés tous les deux par cette main dans son ventre ou dans son cul. Il la prend. Au cœur de son corps. Pour la faire jouir. La faire jouir encore…   Sous sa main. Elle est sous sa main quand il la caresse. Son cou. Sa nuque. Ses épaules. Son dos. La toucher. La toucher. La caresser. Passer le dos de sa main sur ses seins. Dans le désir de lui faire mal. De planter ses griffes ou ses dents. Dans sa peau. Et elle le sait. Elle en a peur. Elle l’attend. Cette douleur… Quand sa main se crispe sur son sein. Ecrase. Broie. Ils sont liés. Liés par cette douleur. Liés par leurs yeux. Elle se donne dans son regard. Elle l’implore. Elle supplie. Ils s’accrochent dans leurs yeux. Parce qu’il lui fait mal. Parce qu’elle en veut encore… Encore… Fort… Plus fort… Et s’il lâche son sein, c’est pour frapper sa vulve. Et si instinctivement elle resserre ses cuisses, alors brutalement : « Ouvre »…. « Ecarte »… Et elle s’ouvre et s’offre à la main qui tombe. Qui frappe sa vulve. Violemment. Sauvagement. Elle n’est nullement dans l’obéissance. Elle est dans le désir. De sentir sa main qui tombe et frappe. Ou la caresse. Simplement son clito. Très doucement. Très lentement. Il l’apaise. Il lui donne son plaisir. Il est le Maître de son désir.   Sous sa main. Elle est sous sa main. Dans ses bras quand il l’enlace. Sous sa main quand il la gifle. Quand il la tient par les cheveux, son visage si près du sien. Quand il laisse passer le temps. Elle comprend. Elle comprend que cela va tomber. Quand il se recule un peu pour assurer son geste. Elle attend la gifle. La, Les. Les gifles. Car il y en a plusieurs. Plusieurs fortes gifles. Sèches et nettes. Jusqu’à ce qu’il la voit trembler. Au bord des larmes. Alors vite sa bouche. Investir sa bouche. Envahir sa bouche. L’embrasser. Et elle l’enlace plus fort.   Sous sa main quand il la flagelle, la fouette, la corrige, la cingle. Au martinet sur sa croupe, sur sa vulve. A la cravache ou à la badine. La terrible badine. C’est une véritable correction. Il la frappe et la marque. Ou quand il l’enchaine, nue, débout les bras levés, l’enchaîne aux crochets de la poutre. L’enchaine pour la fouetter. Nue. Terriblement nue. Plus que nue.   Il a murmuré à mon oreille : « Viens. Je vais t’attacher aux crochets… ». Comme une simple invitation. Une évidence sur le moment… Tout commence par une douce et tendre préparation. Il place les larges bracelets en cuir noir autour de mes poignets. Les serre jusqu’au dernier cran, la petite barrette dans le dernier emplacement. Lentement, ils se resserrent autour de mes poignets… que je découvre alors si fins, et si fragiles. Sensation intime et troublante. Le cliquetis des chaînes m’entoure et je ferme les yeux. Quelques maillons me frôlent, frais, doux, arrondis. Anneaux, mousquetons, crochets… l’installation se poursuit tranquillement. Concentration et silence. Comme pour une performance d’artiste qui se prépare à vivre un moment fort. Et unique. « Lève les bras. » Il me faudra quelques secondes pour mettre à bas mes dernières réticences. Lever les bras, c’est se rendre. Ne plus pouvoir se cacher, se toucher, ni essuyer ses larmes ou sa morve. Et me voilà accrochée à la poutre. Non, je ne suis pas une femme condamnée, exposée en place publique, qui attend sa punition et se lamente. Non. Ni fière, ni honteuse. Ni courageuse ni apeurée. Juste… je me sens nue. Mes gestes sont empêchés. Mon cerveau ne pilote plus rien… Émotions et sensations sont aux commandes. Désormais attachée, je veux jouir sans entraves. Instants magiques avant le saut dans le vide… Puis vinrent les premiers coups de fouet.   Et le fouet claque sur son dos, ses épaules, ses reins, ses fesses. Le fouet claque. Et il vient devant elle pour voir le visage qu’elle fait. Devant elle pour la toucher. Vérifier qu’elle mouille et s’ouvre sous le fouet. Devant elle pour la branler. Avant de revenir dans son dos. Et la fouetter encore…   Il la veut. Il la veut dans la douleur. Il la veut ouverte et trempée. Il la veut dans son délabrement. * Elle est sous sa main quand il fourre violemment sa bouche. Il veut qu’elle tienne. Il lui impose sa bite. Il fourre sa bouche comme il fourre sa chatte ou son cul. Qu’elle subisse et qu’elle tienne. Et elle le veut. Qu’il en soit ainsi. Qu’elle en souffre. Qu’elle en bave. Qu’elle s’en asphyxie. Qu’il serre dans sa main son cou pour que ça lui soit encore plus pénible… Jusqu’à ce qu’il lui dise : « J’ai envie de pisser »…. Alors il se détend. Il prend son temps. Qu’elle attende sa pisse chaude. Qu’elle le boive. Il s’en émeut. Ou bien, alors qu’ils sont en pleine conversation, debout, il lui dise soudain : « J’ai envie de pisser ». La saisisse par la nuque et la mène jusqu’à la salle de bain, contre la baignoire : « Tu me tiens la bite ? Ou je te pisse dans la bouche ? » Il lui laisse le choix. Le temps qu’elle réfléchisse son désir. « Dans ma bouche » dit-elle. Il s’en émeut. Et encore une fois, elle le boit. Ils sont dans cette intimité. Dans cette intimité, quand, lovée sur ses cuisses, il dit : « Donne-moi à boire avec ta bouche ». Et  elle remplit sa bouche de Prosecco. Lui donne à boire le liquide frais. Plusieurs fois. La douceur de ses lèvres. La fraîcheur du vin. Elle lui donne à boire. Ils sont dans cette intimité quand il l’accompagne aux toilettes. S’accroupit entre ses cuisses. Glisse une main sous sa vulve. La touche à peine. Attend qu’elle pisse. Sur sa main. De longs jets chauds. Cela fait plusieurs heures qu’elle se retient. L’a-t-il fait jouir ensuite ?... Assise sur la cuvette des toilettes, cuisses écartées…   Sous sa main ? Et aussi sous ses couilles. Qu’elle lèche, lèche, lèche. De sa langue humide. Sous sa main ? Et aussi dans ses yeux. Quand elle devient féroce pour le faire jouir….     Cela dure. Des heures. Des jours. Et s’ils se quittent, c’est pour se retrouver.   Il la veut. Il la veut en larmes après qu’elle a joui. Il la veut. Et qu’elle en jouisse encore…. Encore… Fort… Plus fort…   (les scènes plus intimes, baises et enculades, ont été volontairement censurées)
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Par : le 15/11/23
Petit rappel même s'il est complètement évident que tout le monde, maintenant, connaît cette série :D Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme). Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet. NDM: je ne considère pas le collier et la laisse comme 2 objets. C'est discutable mais, pour moi, ils sont indissociables de mon esclave. J'aurais aimé ajouter un gag à mon esclave. Je ne l'ai pas fait, par contre. Partie 1 (sofa) - Partie 2 (grande et belle table en bois) Comme à chaque séance, tu réponds quand je t'appelle pour entrer dans notre pièce. A genoux, en lingerie noire. Maquillage soigné, rouge vif qui décore non seulement tes lèvres mais barre ton front d'une SALOPE. Tu es prête à être utilisée comme je voudrais. Tu as conscience que tu es ici pour ton éducation et mon plaisir. Je ne rentrerai pas dans les détails mais tu sais très bien que tu m'as déçu ces derniers jours. J'imagine que tu sais que tout va se régler aujourd'hui. Je prends la laisse et je traîne jusqu'à la table que je fais descendre. - Regarde moi. Tu sais que tu vas être punie pour ton comportement récent ? - Oui Maître, je le sais, je le sens et je le veux. Je le mérite. Je suis ta salope et je veux que tu m'utilises. Mais je comprends que je dois mériter ce droit et je suis heureuse de payer pour te servir ensuite. Si tu le souhaites, bien évidemment Maître. - Monte sur la table ! Prends ton string et mets-le dans ta bouche. Je n'ai pas envie de t'entendre dire Merci ou plus fort quand je te fesserai. Je n'ai pas du tout envie de t'entendre, d'ailleurs. Tu te mets en position. Tu as remarqué les liens sur la table. 4 liens dont la largeur est ajustable. 2 pour les mains, 2 pour les pieds. Tu vas naturellement positionner tes mains dans les menottes que je serre fort. Pas encore de baillon dans cette pièce et c'est bien dommage mais ton string fait l'affaire pour l'instant. Ni de paddle ou de fouet. Mes mains devront suffire. Et elles suffisent jusqu'à ce que ton cul soit rose foncé. La marque des mes mains disparaît au fur et à mesure que tout ton cul se colore. Je te traite de tous les noms. Je cite également tout ce que je veux ajouter à cette pièce. Un objet à chaque fois, c'est finalement trop peu. Je voudrais que ton dos, tes cuisses soient zébrés maintenant. Pas juste ton joli cul. Mes mains chauffent, je me rapproche de ton cul pour le mordre et il dégage une belle chaleur également. Sans même y réfléchir, je retire ma ceinture. Ce n'est pas tricher, de toute façon. Je l'avais sur moi et je fais les règles. Quelques minutes intenses et ton corps est zébré, des épaules au bas des cuisses. Quelques minutes de plus encore. Je n'arrive pas à m'arrêter. Je pense, non, je suis certain que je n'ai jamais été aussi prêt de perdre le contrôle et je sais que tu sentiras la douleur pendant toute la séance. Sans doute même bien les soins post-séance. Je détache tes mains. Tourne-toi salope ! Dos contre la table. Remets tes mains en place. Je les menotte et j'écarte tes jambes pour fixer tes chevilles également. Tu es écartelée au maximum supportable. Ton corps est sur la table, ta tête dans le vide. Je me déshabille et m'approche de toi. Dès que je retire ton string de ta bouche, tu commences à lécher comme l'immense salope que tu es. J'en profite pour m'occuper de tes seins et de ton sexe. Pas question de les laisser jaloux de ton dos et de ton cul. Eux aussi ont le droit d'être maltraités, claqués. Je m'écarte de toi et je t'ordonne d'essayer de cracher sur ma queue. Pas facile mais je viendrai m'essuyer contre ton visage jusqu'à ce qu'il soit luisant, recouvert de salive. Encore. tant pis si ça commence à te couler dans les yeux et le long des cheveux. Je te crache dessus pour accélérer les choses. - Voilà maintenant ouvre grand la bouche. Je sais que tu ne maîtrises rien. Je sais que la position est inconfortable et que tes abdominaux ne peuvent plus te permettre de te redresser. Tu vas juste subir. Je presse mes mains autour de ton cou. Je serre jusqu'à ce que ton visage soit aussi coloré que ton cul. Tu sembles avoir du mal à récupérer et tu es obligée de déglutir et ton visage devient encore plus luisant. Ton mascara coule et ça m'excite. Je recommence. Encore et encore. Tu sens enfin que mes doigts ouvrent ta bouche et que ma main commence à la baiser. Quel plaisir de la retirer et de la sécher sur ton corps ou ton visage. J'aime que tu sois recouverte. Mais là il est temps de mettre ma queue et de te baiser encore et encore. Parfois rapidement, parfois avec une lenteur calculée jusqu'à ce que tu puisses lécher mes couilles. Parfois en agrippant tes cheveux pour forcer ta tête à aller et venir. Ton visage est blanc. Blanc de salive. Avec des très jolies nuances de mascara. Je te détache. - À genoux salope. Tu sais que tu n'auras pas l'honneur de me faire exploser. Mais tu as trop envie de recevoir mon sperme sur ton visage méconnaissable pour ne pas obéir prestement. Tu ouvres la bouche, tu tires la langue. Je viens me branler à quelques centimètres de toi. Parfois contre ta langue. Je jurerais t'entendre gémir comme la chienne que tu es. Je regrette de ne pas avoir encore équipé la pièce d'un simple verre car c'est en te regardant boire mon sperme que je voudrais finir. Tant pis, je m'arrête. Une petite distorsion des règles et je reviens 30 secondes plus tard avec une flûte à champagne. Je me tourne, je fourre ta langue dans mon cul et, en même temps que tu essayes de l'enfoncer le plus profondément possible, j'explose et je remplis le verre. Je vais me mettre dans le sofa et tu accours. Enfin accours à 4 pattes. - Maître je t'en supplie. Je veux vous boire. Je lui tends la flûte. Tu as interdiction de boire. Je reste interdit quand elle vide le verre mais je comprends quand elle la remplit en recrachant tout à nouveau. Elle bascule la tête en arrière et vide, précautionneusement le contenu sur son visage. Le dressage avance bien !
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Par : le 20/02/24
Épisode 5 : » la présentation « suite et fin du dressage de la chienne   Revenons à nos moutons, pardon je voulais dire revenons à la chienne …   De retour dans la maison et après une pause bien méritée: une gamelle pour lilly et un verre de whisky pour nous.   La leçon suivante consista à savoir honorer son Maître. Au retour de son Maître une bonne chienne doit l'accueillir joyeusement à quatre pattes et lui embrasser les pieds en remuant la queue. Il proposa de lui apprendre une variante plus perverse. « au pied la chienne «  Lilly trotta jusqu’à lui en remuant la queue. Il lui tendit un de ses pieds. « lèche ma botte » Elle s'exécuta avec réticence et lécha du bout de sa langue une de ses bottines de cuir. « Mieux que cela ou gare à tes fesses » Elle s’appliqua et sa langue s’agita avec plus de dextérité. Il s’assura que toute la surface soit consciencieusement nettoyée. Après de longues minutes il parut satisfait. « Fais la briller avec ta chatte. » Elle prit la bottine entre ses cuisses et son sexe se colla contre le cuir. Elle se frotta dans un mouvement de haut en bas. C’était vulgaire, j’avais vu des chiens essayer de se branler ainsi sur le mollet de leurs Maîtres avant de se faire éjecter d’un coup de pied. Il imprima le mouvement avec son pied l’obligeant à être plus rapide et elle s’appliqua à le satisfaire de son mieux. Il semblait ne jamais vouloir arrêter ce supplice. Le cuir râpait son sexe entrouvert et le frottement dans son intimité était à peine supportable. Après la deuxième bottine elle était épuisée et son visage semblait résigné .   Je la sentis humiliée comme rarement je l’avais humiliée. Visiblement il jouissait de son humiliation.. Dresseur pervers il en avait fait un petit animal soumis et craintif qui guettait le moindre de ses ordres. Autant on avait pratiqué certaines de ses scènes entre nous, dans notre couple, autant d’être chienne devant un inconnu froid et calculateur, la rabaissait au rang d’animal. Ce dresseur repoussait ses limites bien mieux que je n’y arriverais  jamais car il n’avait aucun sentiment qui interférait. Seul le résultat comptait et il voulait atteindre les objectifs qu’il s’était fixé. Mais il n’était pas inhumain. Il était attentif et savait doser et reculer si nécessaire, mais obstiné il revenait à la charge dès que Lilly avait récupéré. J’étais certain qu’après quelques séances elle serait une parfaite chienne obéissante.   Si le sexe n’était pas la priorité, il ne s’en priva pas. Elle était sa chienne pour quelques heures et traiter Lilly de chienne en chaleur était une expression qu’il affectionnait. « Chienne, tiens toi prête pour la saillie, présente ton cul et cambre toi au maximum. » Lilly prenait la pose cuisses écartées, son sexe bien ouvert sous l’action des pinces qui l’écartelaient. Son orifice béant était une invitation à la pénétration, mais il n’en avait strictement “rien à foutre”. Il préférait son cul.   D’un geste rapide il lui ôtait le plug et introduisait son membre dans son cul encore entrebâillé. Il l’encula ainsi à de nombreuses reprises et avec un plaisir pervers, sachant s’arrêter à  temps. L’empêchant de prendre son pied. Il aimait la fesser, lui flatter la croupe, la tirer par les cheveux en la sodomisant. Il alterna le cul et la bouche et elle aurait en temps normal fait “la fine bouche”. Mais elle n’avait plus la force de résister. Le summum de sa dépravation fût atteint à plusieurs  reprises au cours de la soirée. Sur le point de jouir, il l’obligeait à se préparer à goûter son sperme jusqu’à la dernière goutte. Vicieusement il vérifiait qu’elle avait tout avalé en lui retroussant les babines, en glissant deux doigts de par et d’autre de sa mâchoire. Comble du sadisme il lui tapotait la joue en disant “bonne chienne”.   Honteuse, elle aurait aimé pouvoir se cacher dans un trou de souris et pleurer tout son soûl, mais il la gardait à portée de main, couchée à ses pieds le sexe toujours bien ouvert. Offerte et disponible.     Pourtant Lilly en bonne femelle avait d’instinct repéré les caresses, les positions, les parties de son corps que préférait son tourmenteur. Elle jouait de sa langue, de son cul et de tout son corps pour devancer ses désirs, les combler et ainsi tenter de l’amadouer. Elle savait rien qu’au timbre de sa voix dans quelles dispositions il était et agissait en conséquence en s’offrant sans pudeur. Elle anticipait aussi lorsqu’il la cravachait et modulait ses plaintes. Certains gémissements ayant des pouvoirs d’excitation, d’autres couinements le faisait frapper moins fort. Telle une vraie chienne elle apprit à être en totale osmose avec son dresseur. Privée de la parole les autres sens prenaient le relais et elle ressentait le moindre changement dans son attitude. Elle arriva même à deviner lorsqu’il était en proie à un léger doute sur la conduite à tenir ou devant un choix à faire. Elle espéra même un moment pouvoir par son attitude soumise réussir à l’influencer. Mais malheureusement pour elle, ce dresseur avait une personnalité bien affirmée. Le programme qu’il lui avait concocté comportait de nombreux passages obligés qui étaient de véritables épreuves pour elle.   Son Maître était attentif à son plaisir. Il respectait aussi certains de ses tabous, alors que cette nuit elle pressentait que son humiliation serait complète. Elle allait, elle le savait aller au bout de sa honte et devoir accepter tout ce que ce pervers avait envie de lui faire subir. Pourtant elle était certaine que le dressage proposé avait reçu l'acquiescement de son Maître. Son Maître voulait donc qu’elle devienne cette chienne en chaleur. Comment était ce possible? Son Maître allait il la traiter ainsi à l’avenir ? Non elle ne pouvait pas y croire. Son Maître aimait trop la faire jouir en récompense des efforts qu’elle faisait pour lui plaire. Et elle prenait du plaisir à lui faire plaisir.   Ce n'était pas le cas avec Marc. Pour Lilly ce soir, le plaisir n’était pas au programme. Elle était là pour être dressée, utilisée, humiliée, obéir, donner du plaisir et en baver.   “En baver” il fallait prendre cette expression au sens propre et au sens figuré. Elle devait garder la langue sortie, dès lors qu’elle était touchée ou pénétrée au niveau du sexe ou du cul, et avait l’interdiction de fermer la bouche aussi longtemps qu’on s’occupait ainsi d’elle. Après quelques minutes cela devenait très pénible car elle ne pouvait s’empêcher de baver. C'était une règle que son Maître avait instauré et qui l’excitait et l’humiliait à la fois. Marc avait tout de suite adhéré à cette proposition.   Titillant son clitoris, il la surprit en train d’avaler subrepticement sa salive. Comme punition, il lui accrocha une pince lestée d’un poids à la langue. Il la surveilla de près se délectant de voir de la salive couler sans discontinuer et il la traita de chienne baveuse. Elle resta ainsi 10 minutes la langue pendante. Désormais craintive elle ne refit plus la même erreur. . A aucun moment son membre ne la pénétra vaginalement, lui ôtant ainsi toute possibilité de prendre son pied. Le but était de la garder au maximum dans un état de manque et de la maintenir entre l’excitation et la douleur. C’était pervers. Son corps était tellement sensible que le moindre effleurement des seins, la moindre caresse la rendait folle de désir. Il l’a plusieurs fois amenée au bord de la jouissance attentif à ses râles de plaisir et il s’interrompait juste avant l’orgasme. La frustration était terrible. Ravalant toute fierté elle l’implorait en geignant, son corps parcouru de spasmes et un simple attouchement aurait suffit à la faire jouir.   Des moments proches du sadisme il y en eut plusieurs. Lilly n’était pas maso mais une certaine dose de souffrance pouvait l’exciter, si le plaisir alternait avec la douleur. Mais Marc avait bien l’intention de repousser ses limites et de la traiter en chienne maso. Il lui fit prendre la position numéro 4, sur le dos cuisses écartées avec ses deux mains et les cuisses repliées en arrière et dégagea son clitoris. Il avait une pompe à venin et il l’appliqua sur le bouton du clitoris décalotté. Il l’actionna d’un coup sec. Lilly hurla sous la douleur. Son clito aspiré dans la pompe avait doublé de volume, et il laissa la pompe accrochée. Lilly se calma mais la douleur persistait. Il fit de même avec les tétons des mamelles et les bouts s’allongèrent de deux bons centimètres. Lilly se contenta de gémir sourdement, un gémissement guttural, animal qui dura tout le temps où elle conserva les trois pompes. Il la laissa ainsi pendant plusieurs minutes avant de la délivrer.   Le résultat était parfait. Les tétons étaient terriblement sensibles et allongés. En lui touchant le clito, qui avait doublé de volume Lilly geignait. Après quelques minutes elle avait retrouvé un peu de sérénité mais les tétons continuaient insolemment à poindre et son clito était proéminent. Environ une heure après il décida de la tourmenter à nouveau. Il lui badigeonna le clitoris et les lèvres d’une sauce piquante à base de gingembre et de piment, dotée d’un pouvoir d’irritation très puissant. Lilly se tortillait, allant jusqu’à se frotter le sexe à un bout du pied de table, pour essayer de calmer la brûlure. Traitée de chienne en chaleur, elle gémissait dès qu’il lui touchait la vulve et son clito hypersensible lui faisait craindre la moindre caresse.   Nous priment une collation en nous servant de Lilly comme d’une table basse et lui avons permis de boire et manger dans une gamelle.   Estimant qu’il était temps de la faire se soulager, il la fit s’accroupir, les cuisses écartées au maximum. En équilibre sur la pointe des pieds et les mains derrière la nuque. C’est une position difficile à tenir car on a aucun point d’appui solide et Lilly avait du mal à la garder. Il lui intima l’ordre de pisser dans un verre à pied. Lilly essaya, je vis à son regard implorant qu’elle voulait réussir. Mais elle s’était retenue depuis si longtemps et son sexe avait été tellement tourmenté qu’elle faisait un blocage. Elle sentait le regard de son tourmenteur et son impatience. Je lisais les efforts désespérés sur son visage mais elle n’y arriva pas. Il insista, pressa sur la vessie, en vain. Il l’encouragea, la réprimanda sévèrement. Rien n’y fit. En désespoir de cause il prit une canule munie d’une poire et introduisit le bout dans l’urètre. Une pression sur la poire provoqua un jet d’urine puissant. Mais il ôta aussitôt le tuyau et lui intima l’ordre de se retenir. Elle réussit à arrêter le jet en grimaçant en signe de désapprobation. Son but était qu’elle pisse sur commande. « pisse chienne, doucement. » Un léger jet sortit et atterrit dans le verre qu’il tenait, il la félicita. Il l’obligea à remplir le verre et la stoppa en pinçant fortement les tétons avant que le verre ne déborde. Il fit de même pour les 5 verres suivants.   Bien plus tard dans la nuit, j’eus pitié d’elle. J’avais trop envie de la prendre et de la baiser en l’entendant jouir. Je la libérai des pinces au sexe et elle gémis, le sang se remettant à circuler. Je la massais délicatement et elle soupira d’aise. Son sexe était trempé et n’attendait que d’être pris par une queue.  Ce fut une étreinte puissante et rapide et elle jouit en poussant des gémissements et des cris qui semblaient venir du plus profond de son être. Un orgasme puissant et une récompense après  tout ses supplices. Ses yeux remplis d’amour, me firent comprendre qu’elle était heureuse et reconnaissante de lui avoir permis prendre son plaisir après tant de tourments.   Peu avant le départ pendant que Lilly attendait sagement couchée à nos pieds, profitant d’un moment de repos bien mérité, Marc me prit à part et proposa de nous revoir. Mais cette fois en compagnie d’autres dresseurs et d’autres chiennes. Pour lui, elle avait réussi à atteindre le niveau qui permettait de la présenter à son cercle. Il la jugeait apte à devenir une chienne confirmée. Je me sentis fier d’elle. C’était à n’en point douter un grand honneur qu’il nous faisait. Je promis d’y réfléchir. En le quittant quelques minutes plus tard je lui dis à bientôt, et Lilly le remercia en baisant la main qui l’avait si durement dressée. Il lui dit à la prochaine en flattant une dernière fois sa croupe et elle eut un long frisson involontaire. Épuisée, elle s’endormit à peine installée dans la voiture et ne se réveilla pas avant l’arrivée à la maison.  
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Par : le 13/03/24
"En maillot de bain sur la plage, télescope en main, l’assassin, par un heureux hasard, repéra Marie et sauta alors dans une barque de location. Vois, la maison approche, ses neuf fenêtres ouvrent et se ferment à mesure que je respire; touche ces murs gris dotés d‘écailles trempés par la brume". Une muse au troublant profil de femme oiseau, tout droit venue d'Égypte pour séduire des surréalistes amoureux. Une photo en noir et blanc. Celle d’une femme au long visage, frange courte et bouche généreuse ponctuée d’un grain de beauté dont le regard s’échappe. Une beauté qui fleure les seventies, robe à ramages, épais cigare entre les doigts. La poétesse au temps de sa splendeur. Ni muse, ni épouse, la postérité n’a pas retenu son nom. Hors des cercles littéraires, il ne parle à personne, ou presque. L’œuvre de Joyce Mansour dérange ou intrigue autant que son personnage. Disons-le d’emblée, il est tout à fait sommaire, comme Hubert Nyssen l’affirma en son temps, de réduire Joyce Mansour à une égérie érotomane du surréalisme ou même à un ange du bizarre. Il est plus juste de voir que l’insolence de son langage, la perversité de ses métaphores, l’obscénité de certaines de ses images, les conflagrations illuminant ses dialogues, l’humour dévastateur de ses imprécations, mais également parfois un réalisme bouleversant, sont d’un poète qui défie le temps et la mort avec les seules armes dont il dispose. Joyce Mansour échappe aux codes, aux schémas imposés par la littérature et la société. Méprisant la notion de l’art pour l’art, elle incarne, de la façon la plus naturelle, la plus nécessaire, cette "liberté du désir" prônée par André Breton, pour trouver sa voie, sa voix: "Tu aimes coucher dans notre lit défait. Nos sueurs anciennes ne te dégoûtent pas. Nos cris qui résonnent dans la chambre sombre. Tout ceci exalte ton corps affamé. Ton laid visage s’illumine enfin. Car nos désirs d’hier sont les rêves de demain." Joyce Mansour, Patricia Adès de son vrai nom naît le 25 juillet 1928, à Bowden en Grande-Bretagne. Ses parents sont de nationalité britannique et de confession juive. Ils appartiennent à la haute société égyptienne et résident au Caire. La jeune Joyce reçoit alors une éducation bourgeoise. Le premier séisme intervient en 1944. Sa mère, Nelly Adia Adès, décède des suites d’un cancer. La mort traverse sa vie pour la première fois et ne la quittera plus, jusqu'à l’obsession. Trois ans plus tard, Joyce Adès rencontre Henri Naggar, qu’elle épouse en mai 1947. Son jeune mari est foudroyé par un cancer en octobre 1947. Deuxième séisme. Joyce se replie sur sa douleur. C’est à cette époque qu’elle naît à la poésie, pour exprimer et contrer sa douleur. Un an plus tard, elle fait la rencontre de Samir Mansour, un homme d’affaires franco-égyptien des plus avisés, qui devient son deuxième mari. Dès lors, britannique de naissance, Joyce Mansour va alors apprendre et écrire en français.    "Il approcha à grands coups de rame, les yeux globuleux de plaisir, la bouche pleine d'un clapotis animal, un lourd serpent noir pendant hors de son nombril. Pousse la porte qui ne se fermera qu‘une fois pour ne jamais plus s'ouvrir, cette porte que je frôle et blesse ainsi que ma verge l'abîme quand elle te pénètre brutalement".  Dès lors, par le fruit du hasard, et forte de ses connaissances littéraires étendues, elle se rapproche du mouvement artistique. En effet, c’est au cours d’une réception en Égypte, qu'elle se lie d’amitié avec Claire Klein. Cette dernière, femme d’un ministre égyptien, anime le principal salon du Caire, et a ouvert sa porte au mouvement surréaliste "Art et Liberté" fondé en 1938 par le poète Georges Henein, Ramsès Younane et Fouad Kamel. Henein ne tarde pas alors à apprécier la poésie comme la personnalité de Joyce Mansour, qui "donne voix à ses réflexes. Nous sommes ici dans le domaine de la parole immédiate qui prolonge le corps sans solution de continuité. À chaque organe son verbe comme une poussée de sève, comme une flaque de sang." Georges Henein est alors le personnage central de l’avant-garde artistique du Caire. Il vient de rompre avec les surréalistes français, qui peinent à retrouver leur vitalité d’avant-guerre. "N’êtes-vous pas frappé de constater que ce qui a maintenu le surréalisme depuis la fin de la guerre, ce sont les actes et les œuvres individuels, tandis que tout ce qui tendait à l’expression collective aboutissait au plus cruel échec, quand il ne minait pas l’édifice patiemment élevé ?" C’est néanmoins Henein, dont la rencontre est décisive, qui va révéler le surréalisme à Mansour. Mais c’est de France que vient l’aide attendue. Elle publie "Cris", son premier recueil, grâce à Georges Hugnet. Humour noir, automatisme lapidaire, poèmes visionnaires, vers cinglants, images foudroyantes et hallucinatoires, la parole prend forme dans l’angoisse, car la douleur transforme le monde en une cacophonie générale.Ainsi débute le mythe de l’étrange poétesse, cette merveilleuse et ténébreuse beauté orientale, pleine d’humour, érudite et amicale, qui déteste la banalité et fume le cigare, "mon onzième doigt", dont les boîtes recyclées lui servent derangement pour sa correspondance et ses vers, dont les feuilles de protection en bois servent de support au poème.    "Marie crut qu’il était envoyé de Dieu. "Je me noie", gargouilla-t-elle. L'assassin se jeta à l'eau et répondit avec tristesse : "Tu es mon ombre, ma lumière. Tu es nous deux. - Je me noie", hurla Marie, son âme singulière adossée à une peur immense. Elle flottait entre deux eaux, les membres mous, résignée à une mort précoce". L'originalité de l'auteure ne doit pas faire de l'ombre à son grand talent. Nombreux furent ceux qui chantèrent ses louanges de son vivant. Derrière une grande élégance, son absence totale de pudeur dénote une forme de révolte, essentiellement féminine, contre le despotisme sexuel de l'homme, qui fait souvent de l'érotisme sa création exclusive. Réinventant la poésie, amie et admirée de Michel Leiris, André Pieyre de Mandiargues ou Henri Michaux, complice de Hans Bellmer, Sébastien Matta, Pierre Alechinsky ou Wifredo Lam, qui tous illustrèrent ses recueils, Joyce Mansour fut sans aucun doute un écrivain majeur du courant surréaliste. Son œuvre elle-même suffit d’ailleurs à en témoigner. Seize volumes de poésie, quatre recueils de fictions narratives, une pièce de théâtre, enfin une centaine d'articles parodiques publiés. Les surréalistes ont un pape, André Breton, qui les agrège tous, notamment autour de rituels comme celui du rendez-vous vespéral au café. Là, rive droite ou rive gauche selon les époques, le pape attend ses disciples, les regardant arriver dans les miroirs. Joyce Mansour en est. Breton a découvert et aimé ses écrits, sa poésie crûment érotique. Il est subjugué par la femme, étrange et exotique. Car elle a su le conquérir. En 1953, elle lui adresse un exemplaire de son premier recueil de poèmes "Cris" accompagné d’un bristol: "À Mr Breton, ces quelques "cris" en hommage." Il en aimera le "suave parfum ultra-noir d’orchidée noire" et tombera définitivement sous son charme.    "Saignée, irradiante de folie hypnotique, était nue à mes pieds. Saignée, au visage de mythe et au corps de puma, était nue sur la plage. Saignée, belle forêt de nacre, savoureuse fleur de massacre, sexe insatiable aux langues de vipère". Dès lors, unis par des liens passionnels, les deux artistes qui s'admiraient mutuellement pour leur art respectif, ne se quitteront plus. Ils passeront onze années entre 1955 et 1966, jusqu’à la mort de Breton, à déambuler dans Paris, àchiner des objets et pièces d’art océaniens. Elle est la dernière héroïne du surréalisme. Même si elle correspond aux canons de la femme-enfant espiègle chère aux surréalistes, Breton célèbre la "suprême espièglerie de ses écrits." Elle est une sorte d’antithèse aux canons relationnels des surréalistes avec les femmes. L'œuvre de Joyce Mansour estavant tout celle d’un poète. D’un grand poète, même, à en croire ceux qui, de Pieyre de Mandiargues à Alain Jouffroy, en passant par Henry Maxhim Jones ou Philippe Audouin, ont pris la plume pour lui rendre hommage, publiquementou en privé. Écrivain en herbe, c’est d’ailleurs à la poésie qu’elle s’adonne dès son plus jeune âge. En 1953, "Cris"révèle au public une soixantaine de textes bouleversants, aussi violents dans leurs thèmes que dans leurs termes,et dont la crudité et la hauteur de ton contrastent avec la révolte étouffée des productions contemporaines. L’accueil enthousiaste que lui réservent les surréalistes, et André Breton en particulier, encourage d’ailleurs la jeune femmedans cette voie et elle donne en 1955, sous le titre "Déchirures", un second recueil qui non seulement tient les promesses du précédent, mais même porte la fureur imprécatrice à un plus haut degré d’incandescence encore. Dans sa maturité, c’est, enfin, à la poésie qu’elle reviendra exclusivement, publiant une dizaine de recueils jusqu’à sa mort. Pourtant, c’est davantage à ses très nombreux contes que Joyce Mansour doit sa fragile renommée.    "Saignée aux seins d'écume, aux offrandes terrifiantes, aux odeurs de sauvage. Saignée qui recule a mesure que ma main avance vers tes cuisses ouvertes, sois toujours ouverte devant moi, Saignée. Nous irons habiter la maison de ma jeunesse". Tout est paradoxe chez cette femme chétive et orientale, à la beauté solaire et mystérieuse, pleine d'humanité et d'humour. Exempte de toute référence à quelque entité extérieure, muse ou souffle divin jadis célébrés par les romantiques, la poésie s’apparente en effet pour elle à une substance interne, voix ou corps étranger qui émane d’unespace originel du moi bien antérieur à la séparation des langues et des sexes, mais auquel ni l’introspection ni l’effusion ne donnent accès. Avec "Cris", recueil construit sur les ruines d’un passé dévasté, la poésie fait en effet l’expérience de la douleur, de l’angoisse, de l’effroi paroxystiques, à la limite du formulable. Hantés par des images douloureuses du passé, la plupart de ces poèmes ont trait à la mort d’êtres chers, la mère et le premier époux del’écrivain, emportés par un cancer à quatre années de distance, dont le souvenir harcèle sans relâche l’écriture. Se devine d’ailleurs, en filigrane de ses premiers textes, un véritable mythe du poète, idéal inaccessible incarné par quelques prédécesseurs, certes, mais aussi rôle dans lequel il s’agit d’entrer pour, peut-être, trouver à y ancrer une identité à la dérive, écartelée entre plusieurs cultures et plusieurs langues. Ainsi l’écriture se place-t-elle d’abord, par le jeu des références, sous le signe d’illustres ascendants, de Baudelaire à Rimbaud, Apollinaire ou Michaux,comme pour esquisser en filigrane le portrait de ce poète que la jeune femme s’efforce, à ce moment, de devenir.    "Ton corps modèlera mon lit perméable et maculé de ton sang comme autrefois, tu cueilleras mes rêves qui tombent sur le parquet en flocons de joie et tu tremperas leurs tiges dans l'eau pour les vases de demain". Chez elle, pas de faux-semblant ou de pruderie, la poésie se fait plaisir charnel dans l'affrontement violent des mots. On a reproché au poète la force de ses images, mais ce n’est pas seulement l’érotisme ou l’onirisme qui sont placés sous le signe de la violence, de l’affrontement, mais la vie elle-même: "Le sexe ressemble alors beaucoup à la guerre."Tout chez elle, qui est également dotée d’un humour hors-norme, nous renvoie à notre condition d’être périssable. Aussi la femme est-elle l’objet d’une haine ambiguë qui découle d’un processus d’autodestruction: mère, sœur ou rivale, double-ennemie en tous cas. Quant à l’œuvre en prose, elle s’est élaborée parallèlement aux recueils de poèmes, et ne fait que prolonger, en les développant, les grands thèmes, les obsessions de l’étrange demoiselle, l’érotisme, le rêve, la mort, la maladie, l’humour, le fantastique, le merveilleux, le sexe et l’humain. Loin, en effet, d’être subordonné à une forme verbale particulière, son art dépasse les catégories génériques et même franchit les frontières de l’expression littéraire. Il peut être trouvé en vers comme en prose, en récit comme en théâtre, en écriture comme en peinture. La poésie est toujours, en quelque sorte, la troisième dimension de son œuvre, ombre fascinante qui hante l’écriture sans que le sujet puisse cerner, au juste, ce qu’elle est. Car si Joyce Mansour fit œuvre de poète, cette œuvre peut avant tout se lire comme une série de stratégies successivement déployées pour mettre au jour ce que désigne cette propriété, cette qualité substantielle dont la belle jeune femme a très tôt l’intuition qu’elle fonde son identité, sans pouvoir la saisir par les moyens de la réflexion. Là est sa grande richesse.    "Toi qui avales mon sexe sans quitter le ciel, toi qui glisses a travers murs, plaisirs, crimes; ta voix résonne dans mes veines comme une cloche de montagne, femmes aux pensées verticales, aux orifices vibrants, je porterai ton corps vers la maison de mon choix, fauchant les obstacles d'un seul regard de ton sein vengeur". Afin d'étoffer son art, à la fin de sa vie, elle a exprimé la volonté de s'émanciper totalement du mouvement surréaliste. Aussi sa deuxième période littéraire sera-t-elle, en premier lieu, celle d’un retour à la poésie, terme entendu ici dans l’acception, formelle, de parole en vers. Avec "Rapaces", en 1960, et "Carré blanc" en 1965, la jeune femme donne deux recueils poétiques majeurs, plus amples que les premiers, où elle compile notamment les textes clairsemés dans diverses revues au cours des années précédentes. C’est aussi en poésie qu’elle fera ses adieux définitifs à Breton, dédicataire posthume des "Damnations", et encore en poésie qu’elle réaffirmera, en 1969, son engagement surréaliste, dans "Phallus et Momies." Mais l’expérience de la prose ne s’en poursuit pas moins activement, avec la publication consécutive, entre 1961 et 1967, de cinq récits qui seront, en 1970, recueillis sous le titre "Ça." Au mythe du poète a succédé un mythe du livre. À cette étape de son parcours, la poétesse part en quête d’un "livre total", ce livre-somme qui puisse recueillir une infinité d’expériences visant en premier lieu à établir la poésie sur un autre plan que discursif. C’est, d’ailleurs, le désir d’ouverture à l’autre qui prédominera, dans la dernière période de son œuvre. C’est, en effet, au seuil du tombeau que résonnera la voix qui se fait entendre dans "Trous noirs", dernier recueil de Joyce Mansour, où les dessins de Gerardo Chávez se font le support d’un essai de représentation de la mort. Et c’est là, peut-être, son ultime conquête, rejoindre son double artistique en peinture. En 1984, la muse orientale apprend qu’elle est atteinte d’un cancer, maladie dont elle a la hantise, et qui l’emporte à son tour le vingt-sept août 1986.    Bibliographie et références:   - Stéphanie Caron, "Le surréalisme de Joyce Mansour" - Marie-Claire Barnet, "La Femme cent sexes" - Alain Marc, "Écrire le cri" - John Herbert Matthews, "Joyce Mansour" - Marie-Laure Missir, "Joyce Mansour, une étrange demoiselle" - Richard Stamelman, "Poésie et éros chez Joyce Mansour" - Georgiana Colvile, "Scandaleusement d'elles" - Pierre Bourgeade, "Joyce Mansour" - Jean-Louis Bédouin, "Anthologie de la poésie surréaliste" - René Passeron, "Le surréalisme oriental"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/03/24
"Nos paroles sont lentes à nous parvenir, comme si elles contenaient, séparées, une sève suffisante pour rester closes tout un hiver ou comme si, à chaque extrémité de la silencieuse distance, se mettant en joue, il leur était interdit de s’élancer et de se joindre".Tenter de cerner la poétique de René Char est un sujet attirant par sa difficulté même. Quelle méthode adopter ? À ne considérer que le nombre de pensées qu'il a consacrées à la vocation de poète, à la nature et à l'exercice de la poésie, la tâche devrait pourtant être aisée. Nul poète, peut-être, parmi les contemporains, n'a laissé tant de jalons le long de sa route. Mais dès qu'il s'agit d'introduire parmi ces pensées quelque structure qui rende leur ensemble comparable à telle autre poétique, le terrain vient à manquer. C'est que cette structure serait parfaitement étrangère à ce qu'elle prétend expliquer. Continuant à réfléchir à l'élusivité de ce qui s'obstine ainsi à fuir toute tentative de définition, le lecteur de René Char finit par comprendre que la clef du mystère doit résider dans son élusivité même. Cerne-t-on le vent ? Emprisonne-t-on l'éclair ? Or, chez lui, toute démarche, est mouvement perpétuel et s'abolit dans son accomplissement, orientée qu'elle est vers l'unique. On ne saurait réduire aux rouages d'un système le cheminement d'une pensée qui évite si obstinément de repasser sur ses propres traces une seconde fois. Non seulement le poète se refuse-t-il ainsi à encourager imitateurs et disciples futurs. Il se force lui-même à quitter sa propre piste, à ne jamais "demeurer". "Epouse et n'épouse pas ta maison." ("Feuillets d'Hypnos") Qu'est-ce à dire, sinon que la tension créatrice provient de cette apparente entorse à la logique ordinaire, impératif d'épouser et de pas épouser tout à la fois. Qu'épouser soit vu comme une prise en charge totale, cela ressort du fait que le poète ne réclame cette unité que pour la scinder, tout aussitôt. À qui ne se donnerait qu'à contrecœur, à moitié, il ne serait pas nécessaire d'ordonner la séparation brutale et salutaire. "Epouse et n'épouse pas ta maison", c'est l'exigence de la plus haute intensité dans chaque "habitation" successive; chaque geste, chaque démarche, chaque image auront la nouveauté des commencements et l'éclat des choses menacées. Leur apparition unique tire leur prix justement de ce qu'ils ne reviendront pas. Mais se peut-il qu'une poétique soit fondée sur une telle discontinuité ? Oui, à condition justement d'admettre qu'il existe une poétique de la discontinuité. Or, chez ce poète qui s'identifie à la force et à la mobilité du vent, le mot, c'est "Quitter", titre d'un groupe de poèmes. On pourrait citer la tendance de René Char à l'aphorisme pour illustrer ce goût pour l'unique et pour l'absolu sur le plan de la création poétique.   "Notre voix court de l’un à l’autre, mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourré, la tire à lui, la retient, l’interroge. Tout est prétexte à la ralentir". Engagé dans les maquis et refusant toute publication pendant la durée de la guerre, René Char semblait entériner l’incompatibilité entre l’action sur le terrain et l’action par la poésie, "dérisoirement insuffisante". La lecture approfondie de "Fureur et Mystère" incite cependant à nuancer de telles affirmations. Les questions abordées au fil des articles permettent de cerner les caractéristiques d’une poésie résistante qui refuse de se dire "poésie de la Résistance. "Il y est question notamment des relations entre l’action et le verbe, du recours au silence poétique et à l’obscurité, du choix des formes, du rôle joué par la figure de Sade. Souvent, dans l'histoire de la poésie, la double exigence de l'esthétique et de l'éthique a été ainsi réunie en une seule et même exigence. Mais cette affirmation unifiante a parfois abouti au sacrifice de l'une ou de l'autre exigence. Soit que l'engagement du poète monopolise sa vision jusqu'à lui faire croire que la beauté, nécessairement, suivra la fidélité, soit qu'orgueilleusement il réduise l'éthique à l'esthétique, le poème devenant la totalité de son engagement. Chez Char, les deux exigences sont maintenues dans une tension dialectique qui force le poète à une expansion constante de son être. Le donné est accepté pour ce qu'il est, y compris toutes ses laideurs qui sont sans doute les courbes mêmes de la volonté poétique jaillie d'elles comme leur négation. Toute expérience n'en est que plus pleinement vécue. Aborder la vie et ses émotions en littérateur n'avance en rien la littérature. Fraternelle, la poésie de René Char l'est parce qu'il vit la fraternité et non parce qu'il l'aurait choisie comme sujet et ambiance de sa poésie. Mais la vie en expansion, c'est déjà chez René Char l'expansion de la parole telle que la passerelle de l'artifice s'avère rapidement superflue. On est tenté de penser qu'aux yeux du poète une insuffisance dans l'expression pourrait bien provenir, chez ceux qui cherchent la poésie sans la trouver, d'une insuffisance de vie. L'idéal serait que tout poème fût cela, en effet. Mais les grands poèmes sont ceux de "l'instant de la déchirure", alors que la parole cesse d'être simplement le contenant de la réalité et du songe et le lieu de leur affrontement, et qu'elle devient elle-même poème, alors qu'en dehors de ces moments privilégiés elle avait simplement "penché pour le poème." Quels sont ces moments heureux de la création ? Il se pourrait que ce soient simplement les moments malheureux de la vie et que "l'instant de la déchirure" par laquelle la vie fait irruption dans le poème soit aussi instantde déchirure pour l'âme. Et ne s'agirait-il pas, en fait, de la même déchirure ? "Etre poète, c'est avoir de l'appétit pour un malaise dont la consommation, parmi les tourbillons de la vie, provoque, au moment de la fin, la félicité."   "Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul. Là est ton contrat. La lucidité est la douleur la plus proche du soleil. Les arbres ne voyagent que par leur bruit". Cet emprisonnement du vécu l'éternisait sans l'idéaliser. René Char portait trop de respect et d'amour à la vie pour vouloir lui conférer une beauté autre que celle qu'elle possède en étant exactement, et souverainement, elle-même. Ainsi, le poème ne saurait fournir au poète l'occasion de vivre une expérience substituée à celle qu'en fait il n'a pas vécue. Le poème, dans ce sens, est véhicule d'inachèvement plutôt que de perfection: " Magicien de l'insécurité, le poète n'a que des satisfactions adoptives. Cendre toujours inachevée." Nous voyons là une des raisons pour lesquelles René Char a dépassé le surréalisme. L'imprévu lui-même peut devenir prévisible. Habitué à voir s'entrechoquer des images inattendues, le lecteur pourrait finir par considérer l'inattendu lui-même comme un procédé. Est-ce à dire que Char ne se soucie pas de l'expression poétique ? Tout au contraire. C'est parce qu'il s'en soucie au plus haut point qu'il se refuse à s'installer dans une forme poétique et dans une imagerie éprouvées une fois pour toutes. Que le poème doive être une réussite sonore, avec tout ce que cela comporte d'harmonie et de puissance suggestive, cela va de soi aux yeux de René Char. Sans ces qualités, pas de véritable poésie, pas de poème, tout simplement. Un poème ne mérite son nom qu'à force de risques. Char ne parle pas de littérature engagée; il ne connaît d'autre parole qu'engagée, dans une vie qui l'est également. Pour lui, écrire se définit à tout moment comme "l'acte poignant et si grave d'écrire quand l'angoisse se soulève sur un coude pour observer et que notre bonheur s'engage nu dans levent du chemin." N'est-ce pas là l'image même de la création devant l'absurde telle que la conçoit Camus ? C'est de Sisyphe que Char nous parle lorsqu'il parde de la condition du poète. Or Sisyphe n'est grand que parce qu'il est menacé. La création absurde telle que nous la vivons au XXIème siècle diffère des notions plus anciennes de la création surtout par la lucidité inhérente, selon elle, au regard du créateur. Cette lucidité a pour revers l'angoisse, et la poésie moderne connaît nul bonheur qui n'ait pour témoin l'œil fixe de l'angoisse. C'est là son inconfort. Impossible de s'endormir. Le poète connaît la solitude dans la mesure où nul autre ne s'aventure aussi loin que lui dans la connaissance de l'instable. Car à ce degré solitaire de conscience et de lucidité le poète, plus que jamais, retrouve autrui. La poésie est "commune présence", et "le poème est toujours marié à quelqu'un."   "Nous vivons avec quelques arpents de passé, les gais mensonges du présent et la cascade furieuse de l'avenir. Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux". Le silence est un acte poétique à part entière. La parole doit être laissée un moment en suspens avant d’être relayée par l’action. La poésie de Char est aux antipodes de celle d’Aragon, épopée, "bel canto" ou "carmen." Si le silence et la "parole entravée" sont constitutifs d’une certaine poésie moderne, chez Char ils témoignent d’une violence consentie pour échapper à la rhétorique et à la gratuité des images. Le silence est résistance contre la propagande nazie, mais aussi contre le bavardage littéraire. Aucun culte de l’ineffable toutefois dans l’écriture de Char. Le silence est le préalable d’une parole authentique, la poésie est le "non encore formulé", le refus de la forme figée. La poésie est parole d’enfance, parole émergente. La "voix d’encre" ne parle jamais qu’à "l’asymptote du silence." Char indéniablement fuit le style "cocardier." Le poème en prose est allégé malgré la gravité du propos. Les nombreuses occurrences du motif de l’apesanteur traduisent le refus de toute morale édictée, au nom d’une conception nietzschéenne de la liberté. N’obéissant qu’à ses propres règles, cette forme coïncide avec une "morale du soulèvement, de l’autonomie, du dépassement." Les ressources propres à la poésie y atténuent le sérieux de la sentence, tout en maintenant intacte l’énonciation d’une éthique de la révolte. Hostile à toute résolution des contraires, le poème en prose vit de mystère, d’ambiguïté et d’hybridité. Le poème n’est ni plainte, ni consolation, ni charme, ni divertissement, ni maniérisme, ni quête d’un sacré galvaudé, ni rhétorique gratuite. La poésie est un faire qui, travaillant avec la résistance de la langue, produit des "accès de sens" comparables à des "accès de fièvre", fulgurants, aphoristiques. La poésie se fait combattante. Pour porter cette fureur, les mots se font silex, ils sont "repères éblouissants" ou au contraire rêveurs, inquiétants. Lieu d’une expérience resserrée, l’écriture doit être précise et efficace comme les tirs du maquis. Mais elle se déploie aussi en "extension", adoptant toutes les formes et toutes les énonciations possibles. La dureté, les antagonismes, l’insécurité l’emportent. Les métaphores fluides, le lyrisme musical n’y ont pas leur place. "Les Feuillets d’Hypnos", ce sont des notes rapides, intermittentes comme l’action, ajustées à elle, au plus précis, au plus bref. Parallèlement sont revendiquées, dès le texte liminaire, les plus hautes exigences morales. La poésie de Char est solidaire d’une poignée d’hommes réunis dans un paysage bien localisé du Vaucluse, à la fois champ de bataille et refuge. La nature complice se personnifie et souffre. Le poète préconise un engagement "terrestre", sensoriel et païen malgré sa soif d’infini. La présence silencieuse, pure, précaire est exacerbée par l’idée de la finitude. Les villageois, bergers, artisans, vagabonds, cueilleuses de mimosas,"princes" de la terre, sont les défenseurs d’une nature et d’un monde menacés, et le poète est le "conservateur des infinisvisages du vivant." L’homme qui lutte est lucide, assoiffé, espérant indéfiniment, apte à transformer la défaite en victoire.    Œuvres et recueils poétiques:   - "Les Cloches sur le cœur", (1928) - "Arsenal", (1929) - "Le Tombeau des secrets", (1930) - "Ralentir Travaux", (1930) - "Le Marteau sans maître", (1934) - "Moulin premier", (1936) - "Dehors la nuit est gouvernée", (1938) - "Seuls demeurent", (1945) - "Feuillets d'Hypnos", (1946) - "Fureur et Mystère", (1948) - "Lettera Amorosa", (1953) - "La Parole en archipel", (1952-1960) - "Dans la pluie giboyeuse", (1968) - "Sur la poésie", (1974) - "Œuvres complètes", (1983 Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade)   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/04/24
La folle journée ou les nombres premiers   Toute la journée, régulièrement, il lui fait subir la badine. Alors qu'elle travaille, assise devant l'écran de son ordi : - Viens, dit-il. Lève-toi... Descends ton pantalon... Debout devant lui, elle lui obéit. Alors il la fait se tourner de côté, appuie sa main bien à plat entre ses omoplates, et la fait se pencher. La badine tombe. Une seule fois. Un seul coup. Très fort. Si fort qu'elle en gémit. - Rhabille-toi. Et remets-toi au travail... Elle s'attendait à plus. Même si l'unique coup a été terrible. Et c'est un peu déçue qu'elle remonte son pantalon et se rassoit devant l'ordi.   Le temps passe.   Et à nouveau, alors qu'elle travaille, il ordonne. Docile, elle obéit. Baisse son pantalon, et, d'elle-même, elle se penche et lui présente sa croupe. Il la frappe. Violemment fort. Rapidement. Trois coups cinglants qui l'ébranlent. - Au travail ! Elle ne sait que dire. Elle se rhabille vite et s'assoit. Les fesses douloureuses. Il lui faut faire un effort pour se concentrer.   Le temps passe.   Et à nouveau il ordonne : - Ta croupe ! Le ton est impérieux. Sans appel. Vite elle se lève, vite elle baisse son pantalon, offre sa croupe nue aux coups. Et la badine s'abat cinq fois. Cinq coups très forts. Cinq coups difficiles à vivre. Recevoir. Encaisser. Gérer... - J'aime les nombres premiers, dit-il, alors qu'elle reboutonne son pantalon. Elle comprend. 1, 3, 5... La prochaine fois, ce sera 7 coups... 7 coups de badine... Puis 11... 13... 17... Jusqu'où va-t-il vouloir aller ?... Combien va-t-elle pouvoir en supporter avant de s'écrouler ? C'est un défi. Elle est prête à le relever...   *   Combien de séries progressives de coups va-t-elle devoir subir avant qu'il caresse sa croupe ? Simplement ce geste. Pour apaiser sa peau. Simplement ce geste... de compassion... de tendresse...   Combien de séries progressives de coups va-t-elle devoir subir avant qu'il frôle sa chatte ? Lui impose brutalement son pouce dans le con ? Ou la fourre d'un gode ? Ou sorte enfin sa bite pour la baiser ?   Combien de séries progressives de coups va-t-elle devoir subir avant qu'elle puisse en jouir ? Sous sa langue, sous ses doigts, sous sa bite...? Il est le Maître. Et c'est lui qui décide. Il est le Maître de ses plaisirs et de ses jouissances. Et il la tient dans la douleur.   Il lui impose ses délires. Et il la tient, la maintient : dans cet état. Tout au long de cette folle journée.   Et à chaque fois, c'est un peu plus difficile pour elle de se remettre au travail. Mais il le faut. Et à chaque fois, il reprend le cours naturel de ses occupations. Comme si de rien n'était. Dans la plus complète indifférence. Alors qu'elle est ébranlée, secouée, fébrile... Excitée... Le mot est faible... Pleine des coups qui résonnent encore dans sa croupe... Font vibrer son corps... Chaud... Chaud... Chaudasse chaude... Il lui faut redescendre... Retrouver sa lucidité avant d'à nouveau laisser courir ses doigts sur le clavier... C'est difficile... Difficile d'autant plus qu'elle sait qu'elle sera à nouveau badiner mais dans combien de temps ?
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Par : le 03/09/13
Après une belle soirée riche en échanges de toutes sortes, préalable impératif de tous N/nos moments physiques en commun, ceci autour d’une bonne table que j’ai méticuleusement préparée en l’honneur de Sa venue dans mon humble demeure, mon Maître me donne l'Ordre de me préparer en vue de N/notre séance... Je m'exécute, et prends un bain, me rase soigneusement... Je sais que mon Maître va procéder à une inspection minutieuse, et gare aux poils qui pourraient être restés... Je sors de mon bain, me sèche, passe du lait parfumé sur mon corps... Mes idées vagabondent... Bien que je connaisse parfaitement tous « les Amis » dont mon Maître se sert, je ne sais jamais comment se déroulera la séance... Il a le Don de toujours me surprendre... Je me coiffe soigneusement, me maquille telle qu'Il l'aime, refais mon vernis, qui se doit d'être toujours rouge et parfait sur les ongles des pieds et des mains... Je lisse ensuite une paire de bas résilles sur mes jambes, et enfile mes escarpins noirs... J'avais Ordre de me présenter ainsi devant Lui... mais j’ai aussi besoin de Le représenter du mieux possible, j’aime cela… Je reviens aux pieds de mon Maître, m'y prosterne humblement comme j’aime à le faire pour N/notre plaisir et N/notre façon d’être... Il me demande de me relever, et me dit de Sa voix grave et autoritaire : « Préparation pour Présentation et Inspection, Ma chienne... ! » Des frissons me parcourent l'échine... Je recule de quelques pas, me positionne jambes écartées, regardant droit devant moi, mains derrière la tête, immobile... J'aperçois furtivement « tous les accessoires » de mon Maître méticuleusement placés sur la table du salon, parfaitement alignés...peut être dans l’ordre dans lequel ils seront utilisés… mes pensées foisonnent en cascade… Confortablement installé dans le canapé, mon Maître allume une cigarette, en finissant de déguster Son Malt, tout en admirant de son oeil inquisiteur Sa propriété... « Tournes-toi.. » Je m'empresse de m'exécuter avec élégance et féminité comme Il lui plait à l’exiger, mains toujours derrière la tête... « Penches-toi en avant, et ouvres-moi ton beau cul... » L'Ordre est exécuté, mes mains sur chaque lobe de mes fesses ouvrant largement mes orifices... Il peut s'apercevoir que mon entrecuisse est déjà dégoulinante... J'aime me retrouver ainsi devant Lui, sans pudeur aucune, offerte, ouverte... Il se lève, je Le sens et Le respire, Il tourne autour de moi, tout en palpant, caressant tantôt doucement, tantôt fermement, soit mon cul ouvert, soit mes mamelles pendantes dans cette position, soit ma chatte coulante, soit mon ventre... Il se saisit de mon rosebud, et me le place en bouche pour l’humidifier baveusement afin qu’il puisse, me dit-Il, se glisser aisément quand Il l’enfournera dans mon fondement... C’est chose faite… avec délicatesse et attentions constantes et je sens qu’Il prend plaisir à me l’introduire ainsi prouvant que tout de moi est à Lui… Il me relève doucement, retourne s'asseoir, m'ordonne de me positionner à Ses pieds, tête respectueusement posée sur Ses genoux afin de mettre et refermer le cadenas de mon Collier autour de mon cou, gardant la clé, Tel le Gardien du Temple... Il y accroche la laisse, et me promène, remuant de la croupe ainsi dans le salon... Puis Il me fait sortir, toujours à quatre pattes, dans le jardin, et m’ordonne de me déverser là tout de suite, telle une bonne chienne... Passées les premières secondes d'humiliation que je ressens au plus profond de mon être, Il me donne Son accord pour commencer à couler, car Il avait refusé toutes demandes préalables dans la soirée pour uriner, me forçant ainsi à en avoir vraiment envie le moment venu… Et c’est à quatre pattes que je me vide en quantité, sous l'œil satisfait de mon Maître, telle une chienne, Sa chienne... Mon ventre bouillonne... Dans la douceur de la nuit, Il me fait me relever, s'approche de moi, me bande les yeux, et me pare d'un magnifique corset noir, qu’Il serre de toutes Ses forces… du coup, j’ai le souffle court, mais je crois surtout qu’une certaine appréhension m’envahit… Il positionne ensuite mes bracelets de cheville, qu'Il fixe sur la barre d'écartement que j'ai fabriquée sur Ses ordres, puis attache mes poignets à la monture de la tonnelle... Je sens Ses mains sur ma croupe et sur mes mamelles dont Il raffole comme Il aime à le rappeler, qui se tendent à la rencontre de Ses mains... et là, à ma grande surprise, Il me dit que la séance ne commencera qu’après une petite punition, en suspend depuis le début de la matinée... Et d’un coup, je ressens une première morsure sur ma fesse gauche, dont la douleur m'est inconnue... Qu'utilise-t-Il ? Je compte les coups, sans omettre de L'en remercier... Dix coups me seront ainsi assénés, tout autant sur ma croupe que sur mes cuisses, la douleur est vive et brûlante... Je n'aime pas les punitions... Non pas par rapport à la douleur engendrée, mais du fait de ce qu'elles représentent : un manquement de ma part... Une insatisfaction de mon Maître... Depuis le 7ème coup, je ne retiens plus mes larmes qui coulent en silence le long de mes joues... Il se place derrière moi, et je sens la fraicheur apaisante de Sa main sur ma croupe... Il me félicite d'avoir fièrement reçu cette punition, utile pour mon Education, et je baise respectueusement Sa main qu'Il me tend... Je lui demande humblement ce qui a été utilisé pour cette punition, et, avec un sourire pervers, il me fait voir Sa ceinture qu'Il remet dans les passants de son pantalon noir... Il me détache, et N/nous rentrons à l'intérieur, prenant le temps de N/nous poser un peu avant de procéder à la séance proprement dite... Il me veut nue, et veut voir mes yeux... Pour la première fois depuis que je suis à Ses pieds, je ne serai pas privée de la vue pendant une séance... Il ôte le corset, puis place un masque noir et blanc sur mon visage... Il me demande de me positionner au centre du salon, jambes écartées, mains derrière la tête... Il s'approche de moi, et positionne une chaine à pinces sur mes tétons érigés qu'Il avait préalablement fortement pincés et étirés auparavant, Son regard sévère et froid, mais rempli d’attention, que j’aime tant dans le mien... Assis dans le canapé, Il m’écarte encore plus les jambes et positionne des pinces d'un cintre à pantalon tordu, afin que mon sexe reste bien ouvert, et une pince en bois, avec un peu de difficulté sur mon clito gonflé et honteusement mouillé... Il se recule dans le fond du canapé en fumant une cigarette, tout en admirant Son oeuvre... Puis, Il se saisit de son flogger, et commence à jouer Sa symphonie qui s'enchaine, sur mon dos, mes épaules, ma croupe, mes reins, mes cuisses... Je dois avouer que la douloureuse caresse du flogger est ma préférée (je suis toujours accueilli par une vingtaine de coups de flogger, à chacune de N/nos rencontres.) Sa mise en action fait naître un souffle profond et chaud, un peu lourd, qui atteint le corps avant les lanières. Puis leurs extrémités viennent frapper la peau, produisant une sensation de picotements rapides et léger qui se ressent en un dixième de seconde... Ces picotements et caresses réveillent chaque centimètre carré de mon corps. Mon Maître a décidé de varier les plaisirs... Après une quinzaine de coups de flogger, (Je ne compte jamais le nombre de coups lors de séance), il prend Sa cravache et caresse cette fois, uniquement ma croupe qui se tend malgré moi, à la recherche de cette caresse... Petits coups rapides qui rougissent et chauffent mes fesses... L'humidité de mon entrecuisse s'intensifie... Il la vérifie constamment en introduisant Ses doigts dans ma partie qui ne demande que ça, d’ailleurs… Il dépose Sa cravache, puis, se place devant moi en allumant deux bougies blanches, dont il laisse couler la cire d'une hauteur de 5/6 cm environ sur mes mamelles et mes tétons toujours pincés... Extase parmi les extases, plaisir des plus voluptueux, surpassant pour moi de très loin absolument tout le reste... Les premières gouttes sont un peu difficiles, j'ai l'impression que de petites épines, très fines, viennent titiller ma poitrine, aussitôt fondantes, formant de petites plaques chaudes. Gouttelettes brûlantes, dès qu'elles se posent sur moi, rafraîchies par l'air ambiant, elles se changent en un doux cataplasme apaisant. Je me cambre, tout en laissant échapper des râles de plaisir, Lui offrant mes seins en toute confiance... Une fois mes mamelles et tétons recouverts, Il approche les bougies de mes lèvres, afin que je les éteigne en soufflant délicatement dessus... Il se recule, admire encore Son oeuvre, avec un sourire pervers et satisfait, et de Sa voix calme et posée, Il m’apaise… puis Il se saisit de Son long fouet en cuir... C'est un serpent au venin puissant… j’ai encore beaucoup de mal à l’apprécier, car je le trouve beaucoup plus cinglant et mordant que les autres... j’ai besoin de faire plus d’effort pour appréhender, accepter et transformer les multiples douleurs qu’il procure. J’adore cependant son claquement et son souffle... ce son très chaud, sec et grave, comme chargé d’électricité qui me grise en quelques secondes alors que mon Maître ne m’a pas encore effleurée. Son souffle est magistral : c’est un serpent qui s’élance sur sa proie et qui siffle autour d’elle pour mieux l’hypnotiser, et l’enlace, jouant avec elle afin de mieux la happer, au moment où elle s’y attend le moins, s'enroulant autour de mon corps... Les multiples sensations proviennent à la fois de la force que mon Maître emploie à appliquer ses touches, et de la façon dont il fait se coucher son fouet sur moi. Suivant la force des coups, et la manière de le faire claquer, cela peut être une morsure franche qui me transperce jusqu’à l’intérieur de mes os, j’ai le sentiment d’être percutée par des billes brûlantes... Je ne peux, pendant la flagellation au fouet, m'empêcher de crier lors de l'impact, ni ne peut retenir mes larmes, malgré l'excitation montante qui est la mienne... Pendant ces flagellations au fouet ou au flogger, mon Maître est venu plusieurs fois apaiser mon corps brulant avec la fraicheur de la caresse de Ses mains, déposant un baiser sur mes lèvres, et s'assurant de Ses doigts de mon excitation grandissante de part l'écoulement entre mes cuisses, m'ordonnant en même temps de respirer plus doucement... Il a ensuite décidé de retirer la cire de mes seins à l'aide d'une petite brosse à ongles... Nouvelle perversité de mon Maître, qui la retire normalement à la cravache ou au flogger... Autre sensation découverte... mes mamelles étaient joliment rosées après ce traitement... Il a retiré d'un coup les pinces de mes tétons, et s'en ai saisi entre les doigts... Quelques cris se sont échappés de mes lèvres tant la douleur est fulgurante lorsque le sang afflue à nouveau... Désirant en Maître Absolu prendre possession de Sa chienne, mon Maître a ensuite exigé que je me positionne à quatre pattes, et après avoir retiré le rosebud qu'Il avait introduit en début de séance, Il a investit sauvagement mon anus, m'ordonnant de réciter la table de multiplication de 2... Waow... exercice tout nouveau pour moi... Qu'il me fut difficile de me concentrer... A la fin de la table de deux, Il s'est retiré, puis a ré-investit mon anus en exigeant cette fois la table de 3... puis celle de 4, et enfin de 5... moi qui trouvait ces tables faciles, et qui ai eu un petit sourire lorsqu'Il a eu cette exigence... je me suis trompée 5 fois en tout... Bien entendu, je dus recommencer du début... Mon excitation et mon plaisir montant, cet exercice, à l'apparence simple fut plus difficile que je ne crus, et mes erreurs allaient être comptabilisés pour une nouvelle punition... Il se retira, et ma bouche Lui servit d'écrin, honorant Son Noble Membre avec un plaisir non dissimulé, de la manière dont Il m'a enseigné, afin de Le satisfaire au mieux... Il m'installa ensuite sur le tabouret du bar, et les yeux dans les yeux, me prit la chatte que j'avais littéralement dégoulinante, avec l'interdiction de jouir... Je dus lui demander plusieurs fois humblement avant que l'autorisation me soit accordée... N/nous avons partagé un orgasme intense et libérateur, les yeux dans les yeux, avant que me soit assénée ma punition des tables de multiplication pour clôturer cette séance : 5 coups de canne anglaise : un sur chaque sein, et 3 sur ma croupe, debout, mains derrière la tête... A la fin de cette punition, j'ai humblement remercié mon Maître, en lui baisant la main, et me positionnant à quatre pattes, je Lui ai humblement demandé un dernier coup de canne anglaise sur ma croupe... très fort... J'ai aujourd'hui encore la marque de ce dernier coup... Mon Maître m'a relevée, remerciée, et à déposer deux baisers dont je connais la signification : l'un sur mon front, l'autre sur mes lèvres... Je Vous remercie humblement mon Maître, de ce merveilleux moment partagé avec Vous, dans la confiance et le respect les plus Absolus..
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Par : le 15/12/14
Maître m'avait dit d'être chez lui à 16h précise. J'y arrive à 15h55, me gare devant chez lui et l'appele à 15h59 pour le prévenir que je suis arrivée. Nous entrons dans la maison, j'enlève mon manteau, pose mon sac à main, me dirige vers le salon. Maitre me dit qu'aujourd'hui, nous irons dans une autre pièce de la maison. Nous arrivons dans une pièce où se trouve une sorte d'échaffaudage métallique et je me dis qu il va m'attacher aux montants et j'en suis toute excitée. Je vois aussi plusieurs martinets en cuir sur un escabeau. Il me dis de me déshabiller et d'attendre. Maitre me pose une question et étourdiment, je réponds "oui" sans réfléchir. Je reçois alors une gifle à laquelle je ne m'attendais pas du tout et il me dit "oui qui" d'une voix changée et sourde, ses yeux noirs et grand ouvert sont devenus sévères et presque menaçant . Je m'empresse de répondre "oui monsieur". Cela me déstabilise quelque peu et me vexe. Ensuite, il me met une sorte de cagoule sur la tête. Je ne vois plus rien ; il y a juste des trous pour la bouche et les narines. Je l'entends bouger dans la pièce, fouiller dans ce qui me semble être un sac. Je suis debout, les mains dans le dos, en bas et porte-jarretelles et j'attends. Il me dit de poser mes mains sur l'étagère qui se trouve derrière dans mon dos . Je sens qu'il s'empare de mon sein gauche et qu il enroule une corde autour. Puis il fait de même avec le sein droit et les relie ensemble, puis il passe la corde autour de mes épaules et l'attache dans mon dos. J'adore cette sensation d'être contenue, emprisonnée, les seins très serrés avec la corde. Ensuite, il me passe des attaches en cuir autour des poignets et des chevilles. Je sens un martinet me fouetter les seins doucement, puis plus fermement. Puis il me dit de me retourner. Il m'attache les bras aux 2 montants verticaux de l'échafaudage ; j'ai donc les bras tendus, écartelés, vers le haut. Le martinet commence à s'abattre doucement pour me chauffer la peau, puis de + en + fort, sur mes fesses, mes hanches, mon dos, mes épaules, mes aisselles, le haut de mes bras, le derrière de mes cuisses. Il me dit de bien me cambrer en avant et d'écarter les cuisses, de plier les genoux. J'essaie au maximum de répondre à ses désirs, mais je suis attachée par les poignets et cela tire beaucoup sur mes bras m'empêchant de bouger plus. En plus, le bracelet sur mon poignet droit est trop serré, je sens des fourmis dans ma main. Je le dis à Maître et il le desserre. Il poursuit le fouettage, ainsi que sur mon sexe. Tout à coup, je sens un coup différent toucher ma chatte : un coup bref, sourd et je me rend compte qu'il a frappé avec son pied chaussé. Il recommence plusieurs fois à me donner des coups de pieds. La douleur n'est pas forte, mais je me sens terriblement humiliée, avilie, les larmes me viennent aux yeux sous ma cagoule, sans que je sache véritablement pourquoi. Et Il le sait parfaitement..... Il me caresse doucement la chatte et me demande "tu mouilles petite salope ?". Je réponds "non Monsieur, pas avec le fouet". Ensuite, il reprend son fouettage avec son fouet cette fois-ci sur mes épaules, mon dos et surtout mes fesses et j'adore ça. Je me sens entrer dans ma bulle : ressentir ce bien-être que j'éprouve quand je sens la lanière de son fouet s'abattre sur moi, puis toujours au même endroit plusieurs fois de suite, que la douleur augmente ainsi à chaque coup. Mes gémissements s'amplifient, je pousse des petits cris de douleur-plaisir, mon esprit s'envole doucement, je ne sais plus vraiment où je suis. J'entends sa voix de très loin et il est obligé de répéter sa question un peu plus fort pour que je puisse l'entendre et lui répondre . Il me demande si je vais bien et je lui réponds dans un souffle "oui Monsieur". Au bout d'un long moment à ce rythme, il me détache, m'ordonne de me tourner et m'attache de nouveau les poignets ainsi mes chevilles aux montants verticaux de l'échafaudage . Je suis écartelée comme sur une croix de Saint-André. Il réajuste la cagoule qui a un peu bougé vers le haut de mon visage et me pince fortement les tétons de mes seins bondagés. Ils sont très sensibles et je pousse un petit cri de de surprise et de douleur mêlées. Maitre me demande si ça va et si cela me plait, je réponds "oui , merci Monsieur". Maitre prend un autre martinet et commence à me fouetter les seins assez doucement, puis beaucoup plus fort. Il vise les tétons ; cela est extrêmement douloureux. Je me tortille dans tous les sens malgré que je sois attachée et que je ne peux pas échapper aux lanières en cuir qui me vrillent la peau. Je gémis très fort, je crie parfois, ma respiration est de plus en plus ample. Maître me dit de sa voix calme et posée "si tu continues de crier, je vais te mettre un bâillon". Ensuite, il me détache les chevilles et il me demande alors de m'asseoir sur l'un des montants horizontaux de l'échafaudage . Il m'attache alors les chevilles aux montants verticaux. Je suis totalement à sa merci, la chatte exposée à sa vue et à ses prochains sévices. Durant quelques secondes, cela me terrifie un peu. Je sens de nouveau la lanière du fouet que j'aime tant, me strier les tétons, s'attarder longuement sur mon ventre à en devenir très mordant et très douloureux, puis il frappe mon sexe. A ce moment-là, je repars dans ma bulle, car la douleur est très forte. Je continue de me tortiller, je crie aussi par moment et dans un réflexe mes cuisses tentent de se serrer , mais ne le peuvent pas car j'ai les pieds attachés, les jambes tendues. Maitre me répète : "si tu recommences à crier, je vais te mettre un bâillon". Je me concentre alors et ne crie plus. Je n'ai pas envie d'avoir un bâillon sur la bouche, mais je gémis toujours très fort cependant. Maitre me demande de nouveau "ça va petite salope, cela te plait ?" et je réponds "oui beaucoup, merci Monsieur". Il continue encore un peu à me fouetter le corps, c'est insupportable et délicieux en même temps. Puis il me détache alors les chevilles et les poignets, je suis très fatiguée, mes jambes tremblent un peu et j'émerge difficilement de ma bulle. Il me dit de m'allonger sur l'échafaudage et me met un coussin sous la tête. Il m'attache de nouveau à l'étagère, les bras au dessus de ma tête, les jambes pendantes et une corde autour de chaque genou. Je me demande ce qu il va se passer et espère secrètement qu'il va cesser le fouettage. Tout à coup, j'entends le bruit d'un briquet et mon excitation revient malgré ma fatigue. Maître va me faire le plaisir d'utiliser la cire de bougie. Je sens les premières gouttes brûlantes tombées sur mon pubis. Hummmmm , j'aime ça! Les suivantes tombent sur mes grandes lèvres : ça pique fort, ça brûle. Maître ne s'arrête pas, continue inlassablement à faire tomber la cire de plus en plus prêt de ma peau. Ma peau me brûle! Je m'évade, je suis bien, je sens mon plaisir monter au fur et à mesure. A un certain moment, je sens qu'il enlève une partie de la cire solidifiée et qu'il m'écarte les grandes lèvres. Je sens de nouveau la cire, mais cette fois-ci sur mon clitoris. Les premières gouttes sont une torture, pourtant j'adore ça. Il continue imperturbable, concentré sur sa tâche et je commence à n'en plus pouvoir. Il s'arrête enfin. Puis il m'enlève la cagoule et me détache. Mes jambes tremblent un peu, mes larmes coulent, je me sens ailleurs. Je ne me suis jamais sentie dans cet état d'abandon aussi fort, de lâcher-prise. J'entends sa voix très loin qui me demande ce qui passe, étonné de me voir pleurer. J'ai besoin de redescendre, je continue de pleurer sans pouvoir m'arrêter, allongée sur l'échafaudage , le bras droit sur les yeux, car gênée par la lumière. Il s'inquiète pour moi, mais j'arrive à lui dire que tout va bien. Je lui dis que la lumière me gêne, alors il va éteindre la lumière. Nous sommes maintenant dans la pénombre, il vient s'asseoir près de moi et me caresse le bras doucement. A ce moment là, je me tourne sur le côté vers lui et je prends sa main gauche que j'embrasse plusieurs fois et je le remercie pour le plaisir qu il m'a donné. Je ne sais pas s'il perçoit mon émotion à cet instant précis, je pense que oui. Il me demande si je suis bien installée, je dis oui, que j'aimerais restée encore un moment ainsi. Nous discutons un moment de ce qui vient de se passer. Ensuite, il m'aide à descendre de l échafaudage en me demandant encore si je vais bien et je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche. Un fois rhabillée, je vais le rejoindre sur le canapé où il est installé et je pose ma tête sur son épaule. Nous discutons longuement de tout et de rien en écoutant de la musique. Puis je dois repartir et rentrer chez moi, épuisée. Il m'accompagne jusqu'au portail et nous échangeons de doux baisers. Il me redemande encore si notre rencontre m'a plu et je lui réponds de nouveau que j'ai adoré. Et je rentre chez moi dans un petit nuage de bonheur et de satisfaction
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Par : le 31/01/16
40 choses sans importance, (Pour King Faune et Loic) 1/ Je déteste faire la cuisine et le ménage 2/ Je suis une vraie gourmande 3/ Je peux me montrer d'une mauvaise foi abominable et je suis trés tétue 4/ Je n'ai quasiment jamais quittée ma région, la Franche-Comté 5/ En vrai, je suis trés timide et beaucoup moins expansive que sur le net, ça surprend parfois. 6/ Je suis venue au BDSM tardivement, avec la découverte du net et de l'ordinateur, et je suis passée à la pratique prés de dix ans plus tard, au hasard d'une rencontre avec un Dominant sur un site libertin 7/ Je suis d'une nature joyeuse rieuse et optimiste (qui dit que les Balance sont mélancolique?) 8/ Quelques dictons qui m'ont accompagnés dans les aléas de la vie: "Demain sera un autre jour", "Ce qui ne vous tue pas vous rends plus fort", et "Fais de ta vie un réve et de ce réve, ta réalité" 9/ J'ai vu Kill Bill 2 en boucle, à l'époque de mon divorce, période trés difficile pour moi : non que j'y piochais des moyens de meurtres, mais parce que j 'aimais cette vision de la femme, incassable et obstinée. 10/ Un des grands regrets de ma vie est de ne pas avoir eu de fille(s). On ne peut guére parler shopping, cuisine, potins avec des gars. Mais j'ai quand meme fabriqué un mécano, c'est bien pratique! 11/ J'aime le printemps pour cette force qui soudain jaillit de rien, le bonheur de fleurs qu'on fait naitre et qui vous crient que bientot reviendra le temps des siestes au soleil dans un hamac, et des fraises du jardin tiédies au soleil 12/ Une de mes bonnes résolutions de 2016 c'est de me remettre au sport (quelqu'un pour me botter les fesses?) 13/ Je suis non fumeuse et j'aime pas les fumeurs, mes bronches non plus. 14/ Mes toutes premiéres expériences BDSMeuses ont été des démélés avec des millimaitres, puis j'ai rencontré un vieux soumis qui m'a bombardé d'office Domina et souminait à mort. Et il m'a fait une crise d'asthme la premiére fois où l'on s'est vu chez moi, il était allergique aux chats. (on pense rarement à aborder ce sujet préalablement.) 15/ Mon idéal BDSM, c'est la complicité d'Ana et de Christian G, le fait qu'ils progressent ensemble, tant dans leur BDSM que dans leur vie perso, pro... Pourtant je n'ai jamais vraiment été liée à un Dom en particulier, volontairement, parce qu'à la recherche d'un Dom le plus proche de mon idéal, et que peut etre que cet idéal comme le Prince Charmant n'existent pas. 16/ La fin de mon mariage, la période de mon divorce sont une des périodes les plus noires de ma vie: depuis je ne supporte plus les contraintes, les gens toxiques et manipulateurs 17/ Je pense qu'aimer quelqu'un, c'est lui donner des ailes, et non tenter de les rogner. 18/ Je suis frileuse, déteste tout ce qui est sensation de froid et j'adore le soleil 19/ J'ai découvert le BDSM, comme beaucoup, avec le film" 9 semaines et demie", et le sado-masochisme en lisant "Histoire d'O". 20/ Ma journée est foutue si je n'ai pas mon choco chaud du matin, et mes tartines beurre/ miel 21/ Je déteste me lever tôt le matin, surtout l'hiver. 22/ Ouf, déjà la moitié du chemin de fait, mais je trouve qu'avec 40 lignes, King Faune a sacrément chargée la mule! :p 23/ Je vis trés mal le stress 24/ Je ne survis pas sans net, sans TV sans portable et sans choco 25/ A 40 ans je me suis brulée au 3e degré au visage, aux mains et aux bras en allumant un feu à l'essence et au briquet. J'ai eu trés peur de rester défigurée et eu la chance de n'en pas garder pas vraiment de traces. Et j'ai eu un temps la phobie du feu. 26/ Je suis quelqu'un de trés paradoxal, c'est un peu mon armure. 27/ Je conduis comme une savate mais je n'ai jamais d'accidents. :D 28/ Je déteste le mauve et j'adore les couleurs vives, le velours noir et les matiéres douillettes. 29/ On avance, on avance, lentement mais surement! Si j'ai une cata et que je doive tout reprendre dés le début je péterai un plomb, c'est sur! 30/ J'ai été la fille unique de parents déjà agés que j'ai perdu tôt. Du coup, j'ai voulu des enfants jeunes, et une famille nombreuse. 31/ Je suis méga fan de GOT, de la série Viking, de Trueblood (les 3 premiéres saisons et les livres de Charlaine Harris) et j'ai adoré Twilight. Eh oui, je suis restée une ado, quelque part! 32/ J'ai adoré 50 nuances de Grey. Mon côté midinette. Et puis la chambre rouge de la douleur était trop chouette dans le film. Quoi, c'est po du BDSM? Et les buds à fourrure du film étaient une tuerie! 33/ Je pourrais tuer pour des oeufs à la neige maison, mon péché mignon. En plus j'ai du mal à les réussir! 34/ J'ai un don pour partir dans de méga fou-rire à des moments impromptus. 35/ J'ai longtemps eu une peur absolument irraisonnée des pinces à sein. Elle s'est envolée lorsqu'un Dom m'a posé des pinces à vis. J'ai été surprise et heureuse de ne pas ressentir de douleur. Et cru mourir quand m'ayant bloquée sous lui, il a tiré sur la chaine... Sauf que n'étant pas serrées, elles m'ont quitté d'elles-memes, la phobie avec. Depuis, j'aime bien les pinces!:D 36/ Je crois au feng shui, à l'écologie, que peut etre avec de petits gestes on peut influer sur les choses, à notre petite échelle. Au moins on aura essayé! 37/ Mes efforts écolos sont parallélement anéantis par mes fils, grand amateurs de suremballages, de canettes, de cochonneries industrielles et de diesel. 38/ Enfant, j 'étais assez garçon manqué. Ado, j'étais androgyne, j'adorais qu'on se demande si j'étais un garçon ou une fille 39/ J'ai été brune, rousse, noir corbeau, prune. Depuis quelques années je suis blonde et j'en explore toutes les tonalités. J'aime etre blonde, ça me donne une douceur que je n'ai pas ^^. 40, enfin!!!! Quoi mettre? Je suis nulle en math, plutôt littéraire et totale blonde, dans les gaffes et les étourderies. Tant pis! Vive les blondes! J'aurais aussi pu mettre que je suis une maniaque des smiles et une fan des acronymes.
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Par : le 09/05/16
Un fantasme occupe mes pensées. Depuis longtemps, sans que je me rende vraiment compte qu'il est bien présent, bien ancré en moi. Ça a commencé par des pensées, à l'adolescence, quand je matais les filles au lycée, quand mes sens étaient tout retournés en les imaginant nues, avec moi dans un lit, les caressant et les excitant. En grandissant c'est devenu plus qu'un fantasme, c'est devenu une chose que je voulais absolument réaliser, comme un besoin de franchir un cap dans ma sexualité, une expérience à tester. J'ai eu l'occasion de pratiquer avec un couple il y a quelques années, juste du sexe, mais ça ne m'a pas plus tant que ça, le fait que je ne sois pas seule avec la fille me bloquait, je ne la voulais que pour moi, je voulais être la seule à la caresser, à l'exciter, à la faire jouir, et lui faire mal, éventuellement. Donc à ce moment-là j'en ai eu la certitude, j'étais bisexuelle. Ou plutôt bisexuelle curieuse je dirais, car il n'y a que le sexe qui m'intéresse dans cette situation. Je n'ai toujours eu que des relations sérieuses avec des hommes, je n'ai jamais donc pu tenter l'expérience, déjà par fidélité, car je ne conçois pas de coucher avec une autre personne que l'homme que j'aime, et par peur, puisque je n'ai jamais osé parler de ce fantasme à mes ex compagnons. Mais j'ai rencontré un homme formidable il y a quelques temps, un homme ouvert d'esprit, qui ne pense qu'à mon bonheur, qui veut que je m'épanouisse dans tous les domaines, qui souhaite que je sois heureuse, tout simplement. Je lui ai donc parlé en toute franchise de ce fantasme, et il a été très compréhensif, il ne m'a pas jugée. Bien au contraire, il pense que je devrais le faire, au moins une fois, pour voir si cela me plaît vraiment, si cela peut me permettre de trouver un autre genre de bonheur, une satisfaction, ou de combler un manque. Sa façon de penser m'a trouée le cul (au sens figuré bien sûr), j'étais déboussolée, je ne savais pas si je devais m'inquiéter qu'il accepte que je couche avec une autre personne (même si c'est une femme), ou si je devais sauter de joie qu'il soit si compréhensif et si ouvert d'esprit. Maintenant je suis heureuse de savoir que je peux réaliser ce fantasme, avec son accord, Depuis cette annonce de sa part, mes pensées sont de plus en plus concrètes, je m'imagine enfin des moments très intenses avec une femme, sans me sentir coupable de quoi que ce soit (ou presque), car je reste une personne normale, “malgré tout”. J'ai discuté avec une femme récemment, une femme que je connais à peine, mais qui me fait de l'effet, qui est sexy, gentille, et qui a également ce fantasme. Elle m'a raconté une scène, un scénario, qui m'a d'ailleurs procurée des tas de frissons. Je vais donc me servir de ce qu'elle a dit, sans la plagier ou lui piquer toutes ses idées, et de mes pensées, pour raconter une histoire, l'histoire de deux femmes (moi y comprise), unies par des envies similaires, qui ont une expérience unique, intense, et pleine de sensualité et de complicité. J'arrive chez elle, avec le cœur qui bat la chamade, le stress monte. Je sais que je vais vivre quelque chose de particulier, je ne sais pas si j'y arriverai, si je serai à la hauteur, si je regretterai ou non de l'avoir fait. Elle m'ouvre la porte, me sourit et m'invite à entrer. Elle n'est vêtue que d'un peignoir, qui laisse apparaître ses jambes douces et fines, ce qui me donne déjà chaud, alors que rien n'est commencé. Elle m'emmène jusque la chambre en me prenant la main. La chambre est tamisée, de la musique douce se fait entendre, l'ambiance est idyllique et idéale. Elle retire son peignoir, et apparaît devant moi en sous-vêtements, elle est vraiment très sexy, l'envie de lui sauter dessus me prend déjà. Elle me demande de me mettre également en sous-vêtements, je m'exécute. Elle me prend ensuite la main, m'emmène au centre de la pièce, près du lit, et m'attache les bras en hauteur. La pression monte, les frissons m'envahissent, l'excitation se fait ressentir de plus en plus. Je suis désormais à sa merci, je ne peux rien contrôler, elle a le pouvoir. Elle saisit une cravache. Mais que va-t-elle me faire ? Me frapper ? Me torturer ? Je ne le pense pas, c'est une personne douce, elle ne ferait de mal à personne. Elle commence à me caresser avec, tout d'abord le visage, les lèvres, et descend tout doucement vers mon cou, mes seins, en insistant sur cette zone, en passant de façon provocante sur mes tétons qui pointent déjà à travers mon soutien gorge. Elle me regarde, je la regarde, nous savons que l'envie d'aller plus loin et plus vite se fait sentir, mais nous voulons profiter de ce moment, car il est unique et exceptionnel. Elle continue donc de passer la cravache sur mon corps, puis elle atteint mes fesses, et me donne un coup assez violent. Je pousse un cri, un cri de douleur, qui se transforme en essoufflement d'excitation. Elle aime me titiller, me chauffer, me frustrer, ça se voit dans son regard, dans son sourire plein de satisfaction. Elle me donne un autre coup, encore plus fort, qui me fait encore plus mouiller. Elle décide enfin à me caresser le vagin, à travers ma culotte déjà bien trempée. Je n'ai qu'une envie, réussir à me détacher, l'empoigner par les seins, et l'embrasser langoureusement. Mais elle a le contrôle, c'est elle qui décide pour le moment, et ça me plaît encore plus. Elle pose la cravache, retire mon soutien gorge et ma culotte. J'ai tellement de frissons, elle sait s'y prendre pour me faire perdre la raison. Elle saisit mes seins, et les dévore avec ses lèvres douces. Je suis si bien, si excitée, si satisfaite. Elle glisse une main sur mon vagin, et me caresse délicatement le clitoris avec un doigt, jusqu'à ce que je jouisse. C'est un orgasme peu ordinaire, spécial, qui m'envahit, et que j'exprime en poussant des cris de plaisir. Elle me détache, et là je me sens forte, je ressens l'envie de lui donner du plaisir à mon tour, et de la faire souffrir paradoxalement pour la frustration qu'elle m'a procurée. Je la pousse violemment sur le lit, lui enlève son soutien gorge , et lui prend les seins à pleine bouche, en les mordant et en aspirant les tétons. Elle en avait envie depuis le début, et elle se rend compte à quel point ça lui fait du bien. Je lui enlève sa culotte et lui fais un cunnilingus qui la fait jouir. Puis nous nous embrassons, langoureusement, nous caressant mutuellement, et nous faisant jouir à tour de rôle de différentes façons, que ce soit avec les doigts, la langue, un vibromasseur, peu importe, le moment nous le vivons, et nous en profitons, jusqu'à épuisement. Puis nous nous endormons, tout bêtement je l'avoue, dans les bras l'une de l'autre, en étant satisfaites de ce qu'on vient de faire, et surtout de vivre. Nous sommes désormais libérées, notre fantasme est maintenant devenu réalité.
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Par : le 26/01/17
- Ne bouge pas me dit il. Il me plaqua contre le mur, déchira ma culotte et m’ordonna de tendre mes fesses, de bien les écarter. Sans ménagement, il y introduit un œuf vibrant dans ma chatte. Je me retournai ensuite à table parmi nos amis. Je n’aime pas ne pas avoir de culotte, je mouille tellement que cela en est presque désagréable. Tout au long de la soirée il s’amusa, à l’insu de nos amis, à me masturber à distance. Il m’était très difficile de me concentrer sur la conversation que j’avais avec mon amie. Cette dernière me regardait avec un regard en me disant : Mais est ce que tu m’écoutes ? Pouvais-je lui avouer que j’étais en train de prendre mon pied pendant qu’elle me parlait de sa série qu’elle aimait regarder à la télé… Je regardais mon maître amusé par cette situation. Garder le contrôle. C’est si difficile quand c’est bon, de devoir se retenir. J’aime ce petit jeu, il ne paye rien pour attendre. Mon coté femme de tous les jours ne demande qu’à se venger en le provocant de plus belle. La soirée se termina au rythme de ses assauts télécommandés. Nous repartîmes vers la voiture. Assiste sur le siège passager, il m’ordonna de mettre mes jambes sur le tableau de bord et de rester la robe relever. Je rougis à l’idée que quelqu’un puisse me voir. -Mets toi deux doigts dans ton cul . Fais des va et vient. Je m’exécute. Pendant ce temps il démarre, tout en continue à faire vibrer l'oeuf... Je mouille, je mouille.. Pensant que nous rentrons à la maison, il pris une autre direction. Au feu rouge, il claqua mon sexe avec sa main. Je ne puis m’empêcher de refermer mes jambes. - Ecarte, me dit il. - Où allons nous, demandai je ? - Un endroit où je peux montrer la belle salope que tu es. Je me sens honteuse quand il me dit cela mais en même temps j’adore ça. Nous arrivons dans ce club liberté allemand où j’étais allée dans le passé. Il sortit du coffre quelques affaires. Il m’avait choisit une tenue : un corset underbust ainsi qu’une jupe jarretelle et une culotte ouverte. - Allez ma petite chienne... habille toi. Nous passons de salle en salle pour découvrir les différents univers, ensemble. Dans la partie bar, une superbe musique pour danser, de bons cocktails, puis des endroits plus intimistes où on peut s’amuser à faire l’oiseau dans sa cage dorée. Mon Maître m’ordonna d’aller justement danser dedans et de bien mettre en avant mes attributs. J’entrepris de danser comme j’aime le faire, avec sensualité, glamour sans jamais être vulgaire, en prenant soin de passer la main sur mes seins, puis de les caresser, de prendre mes tétons, de les pincer pour qu’ils se dressent fièrement. De passer mon majeur délicatement sur ma bouche, de mettre ma main sur mon cou, de caresser mes seins, de me retourner et remonter mes fesses, de jouer avec les barreaux de la cage… Mon Maître, assis dans un fauteuil, presque dans l'ombre, continue à me faire vibrer... me faisant stopper ma danse,. Quelques hommes me regardent. Le fait de les voir me regarder m’excitent terriblement. Puis mon maître m’ordonne d'un geste de le rejoindre. Plusieurs hommes passent à notre hauteur et me prennent par la main. Une invitation à une partie fine à plusieurs. Mon maître leur fait comprendre que c’est lui qui décide qui me défonce la chatte, le cul ou la bouche. Nous arrivons jusqu’au donjon SM du club. Là il décident de m’attacher les mains au dessus de la tête avec des chaînes. Puis il commencent à me gifler les seins, les malaxer. Il sort des pinces pour mes tétons. Et là j’ai envie.. d’hurler. Je suis tellement sensible des tétons. Je le regarde, suppliant de ne pas le faire. L me serra tellement fort le téton tout en faisant vibrer l'oeuf dans ma chatte, que je ne sentie presque pas quand il me mit la pince. Il fit de même de l’autre. Les deux pinces sont reliées entre elle comme un bijoux. Il s’amuse à jouer avec les pinces et sa télécommande. Des hommes et des femmes curieux passent, restent.. Il me met à la disposition des personnes voulant profiter du spectacle. Mon maître commence le travail sur moi, m'enlève l'oeuf et vérifie que je sois parfaitement trempée à souhait. Plusieurs hommes se mettent à me caresser, une femme commence à me pincer les lèvres de mon sexe et à introduire quelques doigts. Je suis comme ivre de cette situation, en me demandant si ce qui se passe est bien réel. Mon maitre met un fouet à disposer des personnes désireux de me punir. Je sens des claques, des coups de fouets, des caresses. C’est très particulier. Je ne comprend pas ce qu’on me dit, je ne parle pas allemand. Un homme s’approche de mon maître, je vois qu’il hoche la tête à l’affirmative.. On s’approche de moi et on me détache. On me met ensuite sur une sorte de balançoire suspendue destinée à me faire baiser facilement. L’homme avec qui discutait mon maitre, se munit d’un long sexe toy lié à un long bâton . Il commenca à me défoncer la chatte, Il y va de plus en plus fort. Puis au bout de quelques minutes, il s’approche et me doigte à une telle vitesse, que je ne peux me retenir d’en mettre partout. Une vraie fontaine. Puis il introduit sa bite dans ma chatte et me fourra bien profondement, encore et encore, cette balançoire suspendue en cuir lui garantissant de me remplir entièrement. Les pinces que mon maître me mit sur mes seins n’arrêtaient pas de bouger et cet allemand aimant tiré dessus pendant qu’il me baisait. Mon maitre me releva, je ne tenais presque plus debout, Je fis des cris de douleurs quand il m’enleva les pinces. Une femme arriva pour me les lécher, ce qui apaisa ma douleur. Il me metta à quattre pattes. Il me demanda de me tenir, de bien me cambrer,d’ouvrir la bouche et de sortir ma langue. J’étais à la disposition de qui voulait me chevaucher par la chatte ou la bouche.. Mon maître se réservait mon fion. Il demanda ensuite de m’empaler sur un autre allemand, je me retrouvais à califourchon sur lui. Il me claquait les fesses, les seins. IL prenait un malin plaisir à les malmener, il me serrait la gorge. -Allez baise- le mieux que ça, dit mon maître - Oui maître. Je vois que tu n’écoutes rien, tu appelles ça baiser ? Il m'empoigna par les cheveux et me dit : - Vu que tu n'arrives pas correctement à écouter, on va te montrer ce que c'est que d'être baisée, petite putain. Sans ménagement, comme un objet, il plaqua contre le torse de cet allemand qui se calma de baiser ma chatte. L'allemand s'amusa à écarter mes fesses pour donner un accès facile à mon maître. Ce dernier introduit sans ménagement un doigt dans mon cul, puis sans cérémonie, le remplaça par le bout de son gland. Il mis ses mains sur mes épaules afin que je m’empale sur lui et de pouvoir enfoncer son sexe bien au fond de mon petit fion. -Allez pousse ma petite salope, pousse… Maintenant on va te montrer ce que c’est que baiser. Je sentais les deux queues en moi. Me besogner, me maltraiter. Mon maitre se stoppa et admira, en sortant son sexe de mon fion, le trou laissé, puis me bourra à nouveau. Je sentai toute sa puissance. Il éjacula sur mon cul. Un peu plus tard, l’allemand se retira et voulu éjaculer, lui dans ma bouche. Mon maitre sait que je ne peux pas et il invita l’homme à éjaculer sur mes seins. Une fois arrosée ainsi, il me conduisit à la douche et commença ma toilette intime, pour que je sois à nouveau prête à être utilisée… De retour dans la voiture, il me caressa et me réconforta.. et me laissant m'endormir de fatigue.
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Par : le 02/09/17
La douleur est un thème qui me tient à coeur . La douleur et le marquage au fer rouge. Je suis une personne travaillant dans le milieu médical. Je suis également une Dominatrice d'où le paradoxe entre l'idée de calmer la douleur professionnellement et de l'infliger pour le plaisir. (le mien et celui de la personne que je domine). Dans tous les cas, je ressent un immense plaisir. Comme soignante, j'éprouve une grande satisfaction de voir les patients qui me sont confiés, éprouver du soulagement à la suite des soins que je leur prodigue. Il en est de même quand je domine mon soumis, quand je lui administre « les douleurs qu'il aime ». Douleur : sensation pénible, désagréable ressentie dans une partie du corps : sens premier. Pour moi soignante , une seule et unique définition : Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage. J'exerce ainsi ma profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Je respecte la dignité et l'intimité du patient et de sa famille. Ce qui implique que je dois reconnaître la personne et sa souffrance dans le respect de la vie. Il y a aussi bien d'autres définitions de la douleur , moi j'en rajouterai une : sensation agréable et transcendante ressentie par certains êtres humains dans différentes parties du corps. Cette sensibilité que l'on ressent permet d'éprouver du plaisir. C'est la douleur en tant qu'objet de plaisir. Celui ou celle qui subit la douleur a besoin de l'exprimer par des cris, des pleurs, des gémissements ou mêmes des rires. Cela constitue une décharge émotionnelle qui soulage le corps humain. C'est une nécessité d'exprimer l'émotion créée par la douleur . Le fait de pleurer crier ou autre , calme et apaise. Cela permet l'intégration de la douleur par le corps et la rend supportable . Dans le cas des masochistes comme le sont la plupart des soumis, y compris le mien , la douleur est souhaitée admise, intégrée à leur mental, recherchée. Elle leur est indispensable. ATTENTION dans la limite de leur douleur et de leur préférence en cette matière. Mais toutes les Dominatrices de qualité savent cela. Cependant, nous les Dominantes savons toutes que les limites de nos soumis sont faites pour être dépassées; et nous les dépassons allègrement avec le consentement de nos soumis. Il suffit pour obtenir ce consentement de leur laisser le choix « FRANCHIR CETTE FRONTIERE OU PAS ? ». Dans la majorité des cas , ce consentement nous est acquis, sinon au moment même ,du moins quelques temps plus tard. Car les soumis ont à coeur d'offrir ce « DON DE SOI » à leur Dominatrice . Ils ne subissent pas uniquement de manière égoïste. Le Marquage au fer rouge de mon soumis berny nous a demandé des mois de préparation psychologique. A l'origine , je voulais qu'il porte un tatouage mais cela ne nous convenait pas vraiment . Berny souhaitait quelque chose de plus définitif . Il pensait déjà au fer rouge tout en le redoutant. L'idée m'a séduite et franchement , MESDAMES, quel cadeau de la part de l'homme qui vous aime . J'ai rapidement accepté. Il a fallut faire fabriquer le fer et organiser la cérémonie. Cela a demandé du temps et de la persévérance. Le jour du marquage arriva , néanmoins lors de cette fête, berny a bougé au moment du contact du fer et gémit. Je n'avais pas appuyé ni gardé le contact avec la chair de berny suffisamment longtemps. Ma marque s'est estompé en quelques mois. Lors de la cérémonie du renouvellement de son serment d'allégeance, le 12 JUIN 2010, chez Maître FARELL, je ne voulais pas qu'il bouge, ni qu'il crie ou gémisse. Je voulais qu'il soit fort , de cette force intérieure que les hommes savent éprouver et offrir quand ils sont amoureux. Je voulais que cette douleur que je lui infligeais soit sienne, soit nôtre, qu'elle soit son amie , de par l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. Je voulais que MA marque soit indélébile. J'ai donc appuyé et prolongé le contact du fer rouge sur la peau de berny. Il a fallut 4 semaines de soins avant de laisser la brûlure à l'air libre. A chaque changement de pansement , berny me demandait de lui appliquer de l'alcool. (son côté maso) .Sa manière à lui de prolonger cet instant. Durant le jours qui ont suivi, nous avons beaucoup parlé. Berny a analysé ce qui l'avait fait, pour me donner satisfaction . Il a fait appel à sa force mentale , d'auto persuasion, d'auto hypnose. Il s'est aidé de son stress qui a accéléré les battements cardiaques et de sa respiration, en profitant pour forcer le rythme de celle ci. Chacun sait que la respiration joue un rôle primordial dans le contrôle des émotions et des réactions physiques. La présence du public, était influant aussi. Il ne voulait pas faillir . Je terminerai en remerciant mon soumis pour l'offrande de son corps et de son âme. White Lady . Je viens apporter mon témoignage sur le marquage au fer qui ne vaut que par ma vérité et ma réalité . En aucun cas je ne prétends que cela est LA vérité universelle . Ce n'est qu'une histoire vécue entre Maîtresse Gabrielle et moi . Mais quelle HISTOIRE . . . Il est certain que chaque couple D/s vivra cette aventure différemment . Tout d'abord nous sommes , Maîtresse et moi des êtres humains , ce qui régit notre union (libre en l'occurrence pour l'instant) c'est l'amour . Ensuite nous sommes Dominatrice et soumis . Nous vivons comme tous les couples amoureux , des moments extraordinaires , d'autres qui le sont moins .Comme tout le monde . Quand je dis (union libre ) Ce n'est pas exact , je me sens lié à Maîtresse , par l'amour mais aussi par quelque chose de plus , qui n'appartient qu'à nous autres , les gens du BDSM . Quelque chose que les profanes ne comprennent pas . Les Dominatrices exigent plus de l'homme qu'ELLES aiment , les soumis donnent plus à CELLE qu'ils aiment . Cocteau disait "" Il n'y a pas d'amour ,il n'y a que des preuves d'amour """ . Je ne suis pas d'accord avec ça : il y a les deux . Quand on aime quelqu'un on veut le lui prouver . C'est ce que j'ai voulu faire en même temps que faire mentir la désillusion contenue dans cette citation . Un jour Lady m'a posé la question : < Que serais tu prêt à faire pour me prouver ta soumission > Je n'ai pas répondu , je ne savais pas . Nous étions au début de notre relation . ELLE m'a laissé du temps pour Lui apporter ma réponse . ELLE souhaitait me faire tatouer , cela ne nous semblait pas assez fort . Bientôt , l'idée du marquage au fer s'imposa dans mon esprit . En effet , quelle preuve d'amour est plus forte ? plus symbolique ? plus significative ? Quand j'ai proposé cela à Maîtresse , ELLE fut horrifiée , puis séduite . Mais cela ne s'est pas fait en un jour . Il a fallut des mois de préparation psychologique .Moi aussi j'étais horrifié par le marquage au fer . La première fois où j'ai vu cette pratique remonte à mon enfance . C'était dans une bande dessinée "" Barbe rousse "" ( souvenez vous Pilote , Astérix ,) Eric son fils était marqué au fer avant de partir aux galères . Puis Jean Gabin alias Jean Valjean dans ""Les Misérables"" qui se brule lui même . Il y eut d'autres scènes de films ou de passages de livres qui m'ont marqué .J'étais fasciné . Voilà l'origine de ma proposition à ma Maîtresse . Le cheminement mental a été long pour y arriver . Ma motivation première était "" le don de soi "" à une Personne bien précise . S'est ajouté à cela d'autres sentiments et évènements : amour , envie de vivre ce que je suis , séparation , ne plus perdre de temps , être vrai , accorder mes prétentions avec mes actes , aller au bout de mes choix . . . La douleur n'a pas été si terrible que ce que l'on peut penser . Entre le moment où Ma Lady avait décidé de me marquer et le jour de la cérémonie , il s'est écoulé environ une année . Nous avons beaucoup parlé de cet acte . J'étais donc particulièrement bien préparé psychologiquement . Cela n'empêche pas ,cependant , l'appréhension , notamment durant les dernières heures avant l'instant crucial . J'ai été marqué deux fois , la première fois j'avais bougé , en raison de la peur , du stress , du manque d'assurance de Maîtresse peut être ( ça ne doit pas être évident de tenir le fer rouge et de l'appliquer sur un être vivant ). La deuxième fois ,chez Maître Farrell nous étions mieux préparés . Maîtresse m'avait demandé de ne pas bouger ni crier ni gémir . Inutile de dire que j'ai dû faire appel à toute ma volonté pour lui donner satisfaction . Grâce à la volonté et à la détermination on peut TOUT . La douleur que l'on ressent alors n'est pas la même que celle ressenti lors d'une brûlure involontaire . Et je sais de quoi il est question : je me suis brûlé très souvent au cours de ma carrière professionnelle ( chef de cuisine ) Là , elle est admise , souhaitée , offerte !!! La différence est fondamentale . Pour moi, la douleur : "La douleur est pour moi, un moteur. J'en recherche certaines comme j'en redoute d'autres. celles ressenties en périodes BDSM sont évidemment mes préférées. Cependant toutes les parties de mon corps ne réagissent pas de la même manière face à la douleur qu'on leur inflige. Mon sexe et mes côtés supportent difficilement les coups cinglants, alors que les pincements et broyages leurs conviennent parfaitement. Je pense que chaque être humain est différent face à la douleur ainsi que le seuil de douleur est différent pour chacun. certains ont une résistance physique considérable alors que d'autres sont très douillets. Entre ces deux extrêmes , il y a certainement toute une échelle de valeur. Les masochistes ont des préférences dans les pratiques SM dont ils ne sont pas responsables. Certains préfèrent les coups d'objets frappants, d'autres les pincements, d'autres les piqûres etc... Outre les douleurs volontaires en BDSM, il y a celles qui sont provoquées par le hasard des accidents de la vie. Il est évident que les traumatismes imortants ne sont pas ma recherche, tels que fractures, entorses, plaies. Cependant après un tel évènement quand les soins appropriés ont été prodigués, mon esprit se libère de tout stress et la douleur devient exquise. Quand les calmants commencent à agir, le bien être envahit mon corps , alors je le regrette presque. Il m'arrive souvent de pratiquer un exercice mental afin de canaliser la douleur dans l'attente de soins et de médicaments. J'essaie de l'apprivoiser par la manière de respirer, je me décontracte et j'isole la partie en souffrance du reste de mon corps, de séparer mon esprit de mon enveloppe corporelle. L'auto suggestion est très efficace. Je me demande toujours ce que ferait une autre personne dans une telle situation. La réponse est invariablement positive, elle résisterait. Donc , moi, je ne peux faire moins, et je me pose une question fondamentale : suis je ou non Masochiste ? Alors, j'essaie de tranformer la douleur incapacitante en douleur plaisir. A partir de là, je rejoints mon état de masochiste et mon cerveau se met à fabriquer les endorphines qui vont aider mon corps à supporter la douleur. Il y a un autre aspect de la relation à la douleur. Dans une période de souffrance, mon esprit me dicte l'attitude à avoir. Les connections de mon cerveau se mettent en action pour me dire que j'ai mal. C'est que j'existe, que je suis vivant , que j'ai un combat à mener. C'est dans l'adversité, la douleur , les échecs que je me sens le plus vivant, car mon nstinct m'oblige à réagir, à faire en sorte d'améliorer la situation. Je crois que cela s'appelle "l'instinct de survie". Nous avons tous des méthodes personnelles pour apprivoiser la douleur. Pour ma part, j'en ai une qui consiste à penser à quelqu'un ou à quelque chose d'agréable. Là encore, le plaisir créé par les souvenirs va m'aider à atténuer les effets insupportables de la douleur. Les pensées érotiques ainsi que les fantasmes qui provoquent chez moi le désir sexuel et qui m'invitent à me masturber, et au final l'orgasme sont des moyens très éfficaces contre la douleur. Je crois que tout être humain voire même tout animal a ses propres auto défenses. Car vivre pour MOI signifie obligatoirement souffrir et chaque être vivant se prémunie comme il le peut contre la souffrance. La présence du public m'a également beaucoup aidé , je ne voulais pas faillir devant l'assistance . Je m'en étais refusé le droit . Je terminerai en remerciant Ma Lady , cette marque est la sienne , la mienne . c'est pour ELLE que j'ai subi cette douleur , par ELLE je suis fier de cet acte . berny
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Par : le 26/02/18
J'ai bientôt 50 ans. Je ne suis plus une jeune femme, je suis ce qu'on appelle une "femme mature", plus juste une "femme", pas encore une "vieille femme". C'est cette heure de la vie entre chien et loup où le corps sait encore se faire désirer en dépit des traces que le temps a impactées. Vergétures, cellulite, peau qui plisse, grains de "beauté" qui en sont moins, tâches brunes, rides, cheveux blancs... Ces imperfections sont légion, parfois on ne voit qu'elles. Et il y a aussi ces marques invisibles, ces douleurs traîtres, ces petites douleurs musculaires, ligamentaires, vertébrales qui prennent parfois par surprise. De plus en plus souvent. Je suis magnanime, parfois tendre à l'égard de ces traces de temps, de vie, d'amour. Je le suis avec les signes extérieurs, je le suis bien moins avec les réactions plus invalidantes de mon corps. Mais il faut faire avec... J'ai su apprivoiser et accepter tôt mon corps, en dépit de ses imperfections et des diktats, des canons de beauté que nous renvoie notre société. J'ai su en tirer partie, le ménager, le chouchouter, le caresser dans le sens du poil mais aussi l'emmener plus loin, dépasser certaines limites. Il a parfois été brisé mais il a résisté. Il m'apporte du plaisir, souvent, notamment sexuel, mais pas que. La sensualité est un élément clé de ma vie, pour appréhender ce qui m'est donné de beau à voir, d'agréable à toucher, à humer, de bon à goûter. Les plis et replis ? Des vagues sur la peau, des langueurs chaudes, moelleuses, un confort pour poser une joue, une tête, un sexe, enfermé dans les bourrelets, qui ne sont que volupté et douceur. Je les cache parfois, je garde souvent un vêtement autour de la taille pour les dissimuler, je masque cette nudité-là. Mais on se demande bien pourquoi... nb le texte fait suite à "10 faits que chaque femme devrait connaître..." signé Austin Blood Amy Schumer qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, mais la photo ci-dessous a été prise avant. Signe des temps...
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Par : le 17/07/18
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Par : le 28/11/18
(Photo du Net) Au premier abord, il est vrai que cet objet est bien emblématique et soulève bien des interrogations. J'avais parcouru plusieurs fois "Histoire d'O" pour comprendre le fait de l'utiliser... Que pouvait-on avoir comme plaisir de marquer par celui-ci le corps d'une personne ? que pouvait-on ressentir à infliger ou encore à recevoir ? Bien des questions qui restaient en suspendent, mais que Serge et Claire allaient sans nulle doute, me faire découvrir... Serge me demanda "Dit un chiffre..." Je compris de suite que cela allait correspondre au nombre de coups qu'il infligerait à Claire... "Dix.." dis-je simplement, en pensant que cela était déjà pas mal... Il sourit et me dit que cela n'était pas encore assez, et que Claire méritait plus... Mais mériter plus pourquoi ?...enfin Il me dit alors "Cela sera 30..." 30...ou lala… et ben, il n'y va pas avec le dos de la cuillère... Le premier coup tomba sur le séant de Claire, lui faisant pousser un petit cri entre douleur et plaisir... Puis le deuxième... Et ainsi de suite... Serge marquait toujours une petite pause entre chaque coup, me laissant voir apparaître les traits rouges sur les fesses de Claire. Arrivé au Quinzième coup, Serge s'arrêta, me regarda et d'un large sourire… me tendit la cravache... Je pris donc cette cravache et un peu penaud, j'appliquais le premier coup... Ce fut bizarre et surtout je ne savais pas à quelle intensité je devais assener les coups... Et bien sûr ce premier coup était très en deçà de l'intensité que Serge avait eue et il me le fit comprendre... Le deuxième coup, plus fort, fut encore une fois bizarre… mais là que ne fut pas mon émerveillement en voyant la réaction de Claire... Elle poussa un cri délicieux, serrant les chaînes de ses mains, et je vis également et avec beaucoup d'admiration ses fesses se resserrer contre le Plug… les hanches se cambrer pour retomber doucement… et ensuite de voir le corps attendre le coup suivant... En un mot un spectacle qui ne laisse pas de marbre. Je continuais alors se terrible tourment, appréciant à chaque fois plus la réaction de Claire. Car je dois bien avouer que d'assener des coups ce n'est pas un plus envoûtant, voir même troublant, mais le résultat… c'est tout autre chose... Quand le dernier coup fut assener, Claire restait repue de ses troubles. Elle était comme détendue, certes, encore tremblante, mais elle était "calme", heureuse de ce châtiment. Sa Fleur était des plus détrempées, ses fesses bariolées, ses jambes encore tremblantes… mais encore une fois, quelle belle vision... Je pensais que cela était terminé… mais Serge me réserva un dernier "cadeau"... Alors que je me remettais de ses émotions très particulières de cette première incursion dans un aspect que je ne connaissais qu’au travers de mes lectures, Serge et Claire me réservaient un dernier présent… Claire était encore toute chose et semblait reprendre un peu ses esprits. Serge, qui était resté à ses cotés tout au long de ce supplice, me pris la cravache des mains. Puis, la déposant au près de Claire, il caressa ses formes rougies comme pour la soulager des maux passés. Il se mit alors sur le cotés, me laissant toujours admirer le résultat de mes faits, puis vint effleurer le Plug… Il s’amusa un temps, a le faire tourner délicatement… J’aperçus Claire qui, se redressait quelque peu et commença à nouveau à repartir dans un délice de sensation que traduisait les mouvements de son corps. Puis, tout en tournant l’objet, commença à l’extraire doucement, délicatement, comme s’il fut une fleur très précieuse. Quand il fut totalement retiré, je vis Claire redresser le bassin, afin de rendre plus visible encore cet antre si convoitée par les hommes… Serge mis alors ses mains sur chacune des fesses et les écarta doucement. L’entré était très écartée et restait bien ouverte… je me souviens encore de cette image qui me marqua beaucoup… je savais le corps capable de prouesse incroyable, en terme de dilation, mais la ce fut la première fois que j’ai pu voir en réel ce fait. Non pas que je n’avais pas connu avant les plaisirs de disposer de ce précieux, mais là, le voir ainsi ouvert comme une belle rose, c’était saisissant et envoutant. Serge, alors, me dit simplement avec un grand sourire : « Il est tentant de pouvoir en disposer, non ? … Il est à toi… prend le, prend là » Wouah…ils avaient déjà fait tant pour moi, j’hésitais, mais la tentation était trop grande et l’offre irrécusable … Je m’avançais alors, et pris possession de cette antre. J’avais pour habitude d’y venir avec beaucoup de délicatesse, car c’est un endroit des plus sensibles et qui demande beaucoup de préparation, mais là, la préparation était plus que faite, si je puis dire… Mais je m’engouffrais doucement, guettant la réaction de Claire, non pas pour en percevoir la jouissance, mais plus si cela pouvait la gêner…un peu ridicule au vue de ce qu’elle avait déjà subit… Ce fut un véritable délice, pour nous deux, surement plus pour moi bien sur, mais un moment vraiment inoubliable … Je me souviens également encore ressentir cette antre se refermer sur ma fierté lorsque Serge retira ses mais des fesses de Claire, Ou encore quand mon corps venait à la rencontre des fesses de Claire, encore chaude des maux…une sensation bien particulière sur mon corps que j’aime encore aujourd’hui ressentir quand l’occasion m’est donnée. Et encore, lorsque l’appel du corps de Claire pour venir en elle plus profondément, lui arrachant la jouissance au travers de bouche… Moments véritablement inoubliable… Oui ce fut un véritable plaisir, un véritable cadeau, la cerise sur le gâteau comme on dit bien … Il est des plus difficiles de retranscrire tout ce que j'ai pu ressentir, vivre durant cette soirée ... D'une part, par ce que cela fait, longtemps....heu mince je suis vieux....sourire (pas tant que cela quand même) Et d'autre part, qu'il est encore plus difficile de mettre des mots sur des sensations si intenses, si fortes... Enfin voila ce que fut ma première réel expérience avec une femme d'O, qui m'ouvrit alors les portes d'un jardin de délices passionnants et envoutant... Et comme le disait Monsieur Charles Trenet : Et que oui les yeux brillent de milles feux en cette passion
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Par : le 18/10/19
"L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable d'imaginer". René Char, fureur et mystère, Les feuillets d'Hypnos (1948). Que veut dire aimer Sade ? Le Marquis de Sade, dans ses récits,met en scène des victimes subissant des souffrances parfois extrêmes, pouvant conduire à la mort, dans des situations les condamnant à une impuissance totale. Incestes, sodomies, viols, brûlures, soumission, annihilation des corps, la perversion chez Sade devient heureuse, porteuse de chance et de dons, la vertu elle est malheureuse, cruelle et ingrate. Dans "La Nouvelle Justine", l’idée de la fuite n’est jamais envisagée par l’héroïne. Car, chez Sade en particulier, la peur ne fait pas fuir, elle paralyse. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’autant d’études psychanalytiques, surpassant en nombre les études littéraires, existent sur Sade. La perversité sadienne, mise en scène dans ses ouvrages libertins, est plus profonde que celle théorisée par les psychiatres et psychanalystes, qu’elle soit mise en parallèle avec le masochisme ou avec l’innocence. C’est un jeu complexe entre les personnages, mais surtout entre Sade et le lecteur par le biais de la mise en scène de ses personnages. Nous pouvons parler de véritable mise en scène,car les textes de Sade sont théâtraux,dans un style emphatique, à mi chemin entre discours et description d'actes sexuels. Sade établit un réseau de personnages dans un monde d’un matérialisme radical,allant jusqu’à réinventer une "mécanique" sexuelle dans laquelle les femmes "bandent" tout autant que les hommes "foutent". Son univers est peuplé d’allégories et de concepts dépassant notre appréhension cartésienne des choses. le mal est partout, et les "honnêtes gens" sont aveugles et en constituent les seules victimes. Pour Sade, la meilleure façon de prouver matériellement la toute-puissance du mal est de prouver l’absence du bien, "une erreur et faiblesse humaines dues à la société ". La toute-puissance du mal existe mais le mal n’existe pas car le bien n’existe pas, donc la toute-puissance du mal constitue une puissance primitive,à l'état de nature, schéma classique de l'analyse des philosophes des Lumières au XVIII ème siècle, mais en l'espèce repris de façon radicalement pessimiste. En effet,selon Rousseau,l'homme naît bon,c'est la Société qui le corrompt.Chez Sade,le bien est une illusion. Sade ne peut foncièrement pas nier l’existence du mal, mais l’omniscience du mal va l’amener à le légitimer. "Si, plein d'un respect vain, ridicule et superstitieux pour nos absurdes conventions sociales, il arrive malgré cela que nous n'ayons rencontré que des ronces, où les méchants ne cueillaient que des roses, les gens naturellement vicieux par système, par goût, ou par tempérament, ne calculeront-ils pas, avec assez de vraisemblance, qu'il vaut mieux s'abandonner au vice que d'y résister ?" (Extrait de "La nouvelle Justine "). Il ne s’agit donc pas de valoriser le mal, mais de le légitimer pour en faire la seule règle de vie possible. Le monde réel ne connaît pas de limites dans son discours, servant ainsi l’idéologie sadienne qui prône l’absence de limites dans les actes. Le philosophe révèle la cruauté atomique avec une précision chirurgicale, dans une désacralisation des ordres, plus globalement, dans un cadre de désidéologisation totale du monde,au seul service de l'expression de la jouissance des âmes,laissant libre cours à sa puissance démoniaque et de son instinct de mort. Aimer Sade,citant Arthur Rimbaud,c'est le lire  "littéralement et dans tous les sens". Animée d'un esprit pédagogique de clarté ,il nous apparaît nécessaire de ne livrer ici que la liste des œuvres majeures de Sade. 1782 - Dialogue entre un prêtre et un moribond. 1785 - Historiettes, contes et fabliaux. 1785 - Les Cent Vingt Journées de Sodome, ou l’École du libertinage. 1787 - La Vérité. 1787 - Les infortunes de la Vertu. 1791 - Justine ou les Malheurs de la vertu – I. 1791 - Justine ou les Malheurs de la vertu – II. 1795 - Aline et Valcour - Tome I. 1795 - Aline et Valcour - Tome II. 1795 - La Philosophie dans le Boudoir. 1801 - Histoire de Juliette ou les prospérités du vice. Dans le même esprit,afin de découvrir Sade,nous n'aborderons que les résumés des œuvres suivantes. "Les infortunés de la Vertu". "Les Infortunes de la vertu"  met en scène les deux chemins possibles que l’on peut prendre dans la vie: le premier,celui de Juliette, est le choix le plus pur qu’un être puisse faire, celui de se tourner vers ses passions naturelles et de se laisser aller au crime affreux qui conduit à la fortune. Le second,celui de Justine (et de Sophie) représente un modèle de vertu, de sentiments d’honnêteté animant les cœurs. L'auteur met en scène cette dualité constante afin de mieux rendre compte des  "bénéfices", que chaque route procure aux personnages. Infortunée Justine,infortunée Sophie,si proches et animées des desseins les plus purs, le destin ne leur en offrira aucune récompense. Sous l'écriture de Sade, ces parangons de vertu vont "goûter" aux pires souffrances et aux tragédies les plus déplorables. Justine, jeune orpheline élevée au couvent,est parvenue à rester pure et innocente, malgré son dénuement, et l'abject modèle de sa sœur, devenue courtisane. Mais une fois prise par plusieurs hommes qui la persécutent, elle se voit contrainte d'être spectatrice des pires perversions. C'est du fond de sa cellule de la Bastille que Sade écrivit, en 1787, Les Infortunés de la vertu, première version de Justine ou les Malheurs de la vertu. Dans ce conte philosophique, dont le manuscrit fut exhumé par Apollinaire au début du XXe siècle, Sade livre, non sans ironie, un récit addictif et enlevé, qu'il double d'un débat philosophique sur le conflit entre classes sociales. Démontrant que le vice est toujours mieux récompensé que la vertu, libre expression des instincts naturels,fussent-ils mauvais. "Justine ou les Malheurs de la vertu" - Tome I et II: Les malheurs de l’infortunée Justine, une orpheline qui, d’abord accusée de vol, enchaîne les mésaventures les plus cruelles. Tentant de survivre dans ce bas monde, elle ne rencontre que la folie, la traîtrise, la perversité, la couardise et la cruauté. Malgré tout,Justine demeure attachée à ses valeurs et ne renie ni sa foi ni sa vertu. L’héroïne est une véritable vierge, violée sur l'autel de la laideur et de la bestialité du monde. Le lecteur,tout au long du récit,attend une transformation initiatique où l’innocente jeune fille deviendrait à son tour un bourreau, et abandonnerait sa vertu pour se livrer au vice et à la dépravation, comme sa sœur Juliette. Mais,ce n‘est pas le cas,car tout au long de son cauchemardesque et immonde parcours, elle conservera sa vertu. L’originalité de ce livre, tient dans le fait que Justine est le narrateur de l’histoire. C’est donc elle qui décrit, avec sa vision vertueuse, tous les malheurs qui lui arrivent. Le récit n'est que poésie et fluidité. Le style soutenu,rude,addictif mais d'un rare raffinement,sait retranscrire la violence et la perversité avec fascination. C’est sans nul doute,le chef d’œuvre de la littérature libertine du XVIII ème siècle. Rejetant la douce nature rousseauiste, Sade dévoile le mal qui est en nous. La vertueuse Justine fait la confidence de ses malheurs et demeure jusque dans les plus scabreux détails l'incarnation de la vertu. Apologie du crime, de la liberté des corps comme des esprits, de la cruauté, mais d'une extrême sensibilité connue seulement par des êtres délicats, l'oeuvre du marquis de Sade étonne ou scandalise. "Elle paraît bien n'être,qu'un seul cri désespéré, lancé à l'image de la virginité inaccessible, cri enveloppé et comme enchâssé dans un cantique de blasphèmes." écrivit avec finesse,le romancier et essayiste,Pierre Klossowski. "Allons, la Ro?e, dit Saint-Florent, prends cette gueu?e, & rétrécis-la-moi ; je n’entendais pas cette expre??ion : une cruelle expérience m’en découvrit bientôt le ?ens. La Ro?e me ?ai?it, il me place les reins, ?ur une ?ellette ronde qui n’a pas un pied de diamètre ; là, ?ans autre point d’appui, mes jambes tombent d’un côté, ma tête & mes bras de l’autre ; on fixe mes quatre membres à terre dans le plus grand écart po??ible ; le bourreau qui va rétrécir les voies s’arme d’une longue aiguille au bout de laquelle e?t un fil ciré, & ?ans s’inquiéter ni du ?ang qu’il va répandre, ni des douleurs qu’il va m’occa?ionner, le mon?tre, en face des deux amis que ce ?pectacle amu?e, ferme, au moyen d’une couture, l’entrée du temple de l’Amour ; il me retourne dès qu’il a fini, mon ventre porte ?ur la ?ellette ; mes membres pendent, on les fixe de même, & l’autel indécent de Sodôme ?e barricade de la même maniere ". Bonne lecture à toutes et à tous, Méridienne d'un soir,
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Par : le 05/01/20
Suite de l'histoire: c'est beau d'avoir une soumise qui les mérite. Nous étions donc restés au moment où la petite demoiselle aux yeux expressifs et au sourire félin était soumise à l'examen médical pour son entrée à l'Académie. Les bras et les jambes attachés en croix sur une table, entourée de deux éducateurs, pendant qu'un troisième la regardait en se faisant sucer par une élève plus avancée. Avant l'examen, on plaça un masque sur ses yeux. Elle ne pouvait plus qu'entendre les voix dures, les petits rires secs de ses examinateurs pendant qu'ils manipulaient et jouaient avec son corps Et sentir leurs mains qui palpaient et trituraient sa chair, explorant ses recoins les plus intimes Elle sentit son corps tiré, caressé, tapoté par endroits. Puis un cri involontaire, aigu comme celui d'une petite fille, sortit de sa gorge quand elle sentit les ongles s'enfoncer dans la chair de sa hanche Les gestes se répétèrent sur ses aisselles, ses pieds, ses côtes. D'abord des caresses, comme pour chauffer la peau, puis des coups ou des griffures, et chaque fois ses cris ou ses halètements étaient accueillis par un petit rire ou un soupir d'aise. Les maîtres s'amusaient de ses réactions, jaugeaient et se plaisaient à prolonger ses tourments Son souffle lui resta dans sa gorge. Une main s'était posée sur chacun de ses seins Son ventre se contracta et les larmes montèrent à ses yeux sous le masque alors que le même rituel recommençait. La main pétrissait la chair tendre, fragile et intime, et semblait comme tenir une partie de son esprit entre ses doigts. Elle était si vulnérable, si offerte, incapable de cacher quoi que ce soit. Ses réactions lui échappaient complètement. Quand les doigts se refermèrent sur ses tétons, et commencèrent à tourner, elle se retint de hurler. Un simple sanglot étouffé secoua son diaphragme Puis la douleur la fit crier, et la voix de son tortionnaire monta à ses oreilles: "Ah! On a une petite crieuse. Continue comme ça, chante pour moi!" Une fois, deux fois, cinq, dix, quinze fois, les doigts tordirent la chair de ses tétons, et tout son corps se cabra sous la douleur. Elle ne se retenait plus, ses cris partaient comme sortis tout droit de sa poitrine Quand la main se reposa à plat sur ses seins et que les voix se mirent à parler entre elles, elle n'arrivait même plus à comprendre ce qu'elles se disaient Une minute de calme s'ensuivit. On notait sa sensibilité, la fermeté, on parlait d'hormones et de compléments alimentaires à lui administrer Puis la main monta, caressante, et retomba lourdement sur sa gorge. La voix s'approcha de son oreille et murmura "maintenant, les examens des orifices" Tout son corps se cabra, mais les liens étaient bien trop serrés, et la seule chose qui en résulta fut un nouveau rire sec de la part du maître, qui resserra son étreinte et continua: "Oui, tu peux te débattre, vas-y. J'aime te sentir te tortiller comme ça, et ça rendra les choses encore plus douloureuses. Continue." Et sans prêter plus attention à ses réactions, il continua à serrer doucement jusqu'à ce qu'elle se sente étouffer. Puis, alors que sa bouche grande ouverte cherchait à tout prix un peu d'air, il enfourna un gros appareil en métal froid entre ses mâchoires Sa langue fut repoussée jusqu'au fond de sa bouche, et ses lèvres douloureusement écartées par cette boule. Mais ce fut après, doucement, que la douleur monta vraiment D'abord dans la mâchoire, puis dans les joues, et enfin au fond de la bouche alors qu'elle luttait face à cet envahissement et que la panique prenait le dessus Quand elle entendit un petit crissement, et qu'elle sentit la boule s'ouvrir encore, la douleur et la peur firent trembler tout son corps. Son esprit semblait paralysé, elle ne pouvait pas penser, pas se détacher de la terreur de sentir sa bouche écartelée ainsi La voix revint près de son oreille, murmurant doucement avec une pointe d'ironie: "Encore beaucoup de travail de ce côté. J'espère que tu aimes mon amie la poire, parce qu'elle va revenir souvent entre tes mâchoires" Elle se rapprocha encore, tout près et reprit "Voyons voir si tu es aussi serrée en bas" Et aussitôt, elle sentit une autre main se poser sur son pubis, et se refermer inexorablement sur ses parties les plus intimes La douleur dans sa bouche rendait son esprit confus, mais chaque mouvement de cette main lui parvenait si distinctement qu'elle aurait pu croire qu'elle la voyait d'abord le long de ses lèvres, doucement, pour les écarter Puis en bas des lèvres, un moment, pour tirer sur la peau, tester sa flexibilité, pincer encore Puis de nouveau plus haut, jusqu'à l'ouverture de ses lèvres internes, et quand le doigt se posa sur son clitoris, elle eut l'impression de ressentir chaque pore appuyer sur sa peau au ralenti Puis de nouveau une sensation froide. Un instrument en métal venait s'insérer autour de son clitoris. Le froid la fit sursauter malgré les liens L'instrument resta un instant puis elle ne le sentit plus, on avait sans doute mesuré sa taille. La main redescendit en caressant et s'arrêta sur la fente. En la sentant à cette endroit, elle avait l'impression qu'un simple mouvement pouvait l'ouvrir et exposer toutes ses entrailles. Son corps entier ne lui appartenait plus, exposé comme il était à ce doigt tout puissant Un nouveau rire se répandit autour d'elle, et une voix s'exclama: "Mouillée! Une vraie petite esclave!". La honte qui la prit au ventre à ce moment lui fit presque oublier l'horrible instrument dans sa bouche, tant elle était mortifiée Un autre instrument en métal s'inséra entre ses lèvres, mais il ne fit que les ouvrir, et la main s'arrêta vite à l'intérieur. La voix reprit près de son oreille: "Parfait. Je crois que je sais déjà quel client voudra profiter de ta virginité. Tu vas être une parfaite attraction pour un soir de fête, quand tu seras prête" "Maintenant respire un coup, et détends-toi. Ou souffre" Rien ne l'avait préparée, aucun signe avant-coureur. D'un coup, un doigt s'enfonça droit dans son anus. Ses jambes se tendirent, tous ses muscles se raidirent comme un grand cri d'alarme. Elle n'avait plus la force de hurler, mais une lamentation suraiguë et longue fila entre ses lèvres trop écartées Un deuxième doigt entra, avec plus de difficulté, et la douleur devint insoutenable. Elle eut l'impression de s'évanouir. Une minute passa dans cette agonie. Il lui fallut un long moment pour se rendre compte que l'instrument était sorti de sa bouche endolorie, et qu'une de ses jambes était déjà détachée. Elle n'avait pas même la force de se débattre. Dans une sorte de brouillard, les mains la prirent et la soulevèrent comme un sac. Le masque glissa. Ses larmes coulèrent le long de son visage et tombèrent sur le sol de la salle d'examen pendant qu'on la sortait sans délicatesse par une autre porte La dernière chose qu'elle ressentit avant de s'évanouir fut le sol dur où on la laissait tomber, les murs de la cellule étroite qui disparurent dans le noir, et le froid qui s'était saisi de tout son corps, vulnérable et transi, perclus de douleur et terrassé par l'humiliation. Pour la suite, il ne reste qu'à espérer que ma soumise continuera ses bonnes actions...
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Par : le 09/01/20
Nous avons de la chance: je suis aux petits soins avec ma soumise ces jours-ci. Voici donc encore un épisode. J'en profite pour remarquer de nouveau que ceci est bien entendu une oeuvre de fiction, et fait référence à des choses assez extrêmes, qu'il n'est en aucun cas question de pratiquer à moins de vraiment savoir ce que vous faites. Reprenons donc. Nous nous étions arrêtés quand la demoiselle se trouvait dans une cellule sombre, encore traumatisée par la douleur et la violence de son examen "médical" Elle resta longtemps sur le sol carrelé et glacial, recroquevillée dans les ténèbres presque entières. Seuls les contours d'une porte se dessinaient dans un coin de la pièce, et laissaient deviner l'étroitesse de l'espace Elle se sentait parfois reprendre ses esprits, et ses mains se posaient à tâtons sur les murs tout autour d'elle, ce qui faisait naître dans sa gorge un sentiment nouveau, une angoisse plus diffuse mais plus profonde, celle de l'animal en cage La douleur dans ses membres se mêlait aussi à la gène de plus en plus sensible de son intérieur. D'abord ce fut sa vessie. Elle se retint, malgré la douleur qu'elle sentait dans son anus à chaque fois qu'elle serrait le bas ventre. Quand elle n'en put plus, elle eut un moment de panique, tâtonnant frénétiquement tout au long de sa cellule, en cherchant un moyen de se soulager ailleurs que sous son propre corps. Mais on ne lui avait rien laissé, et elle avait à peine la place de bouger. Quand elle se sentit faillir, et que le liquide humide se répandit entre ses cuisses et sous elle, pendant que l'odeur de sa propre urine montait à ses narines, elle pleura pour la première fois. Longtemps, en petites saccades douloureuses remontant le long de sa gorge et de sa bouche endolorie Puis elle eut faim. Et soif. Le froid qui la faisait déjà grelotter semblait s'infiltrer sur sa peau, et irritait ses envies. Elle se sentait paralysée, prise dans un étau qui se refermait à chaque grondement de son ventre. Ses lèvres étaient sèches et elle sentait chaque sillon qu'avaient laissé ses larmes sur son visage, sans avoir la force de les frotter de ses mains Enfin, après ce qui avait semblé une éternité, un bruit se fit entendre. Un grincement de porte, des pas dans un couloir. Puis des cris, des gémissement de femme, lointains et comme affaiblis, couverts par intermittence par une voix profonde et menaçante Les pas se rapprochèrent, les cris et les suppliques se faisaient plus distincts, la voix d'homme plus violente et terrifiante Instinctivement, elle s'était recroquevillée contre le fond de sa cellule. L'ombre de l'homme se portait sur son corps, et la faisait se sentir encore plus faible, glacée et vulnérable que les ténèbres Il entra en reniflant. La voix profonde et violente résonna dans ses tympans "Encore une petite bête. Regardez-la dans sa pisse." Ses yeux s'habituaient à la lumière, mais elle les baissa de honte et de peur, sous le regard triomphant et lubrique du geôlier Cependant, son corps s'arqua en avant d'un coup, quand l'homme se tourna et prit sur une table roulante un plateau, avec un bol de soupe et un autre d'eau. Son estomac, sa gorge s'animèrent. Elle releva les yeux vers lui. Mais il ne prêtait pas attention à elle, et déposa le plateau sur le sol, au seuil de la cellule Elle se précipita en avant. A quatre pattes, vers la nourriture et l'eau. Elle allait les atteindre, quand elle vit le bras de l'homme se saisir d'un bâton qui pendait à sa ceinture et toucher son épaule. Son corps entier sembla se comprimer. Son souffle fut coupé. Un cri déchirant vibra dans son gosier. Puis d'un coup de pied, il la projeta de nouveau contre le mur du fond. Brandissant la matraque électrique droit vers elle, pendant qu'elle tentait à tout prix de lui échapper, collée au mur du fond, il lui adressa un sourire goguenard "Non. Si tu veux ça, il faut être une bonne esclave" Toujours avec le bâton, il lui fit signe d'approcher de nouveau, doucement. La peur la tenaillait, elle aurait voulu disparaître sur le champ, mais la faim et la soif la poussaient en avant, le regard suppliant, vers le geôlier sadique qui tenait sa vie entre ses mains Quand elle fut droit sous son corps, à quelques centimètres du plateau, il lui tendit sa botte "Lèche" Elle regarda le cuir brun, tâché de noir et de rouge sombre, aux recoins incrustés de cailloux et de restes de boue. Un haut-le-coeur lui vint Alors la voix monta, sardonique cette fois, avec une pointe de plaisir non contenue "Alors tant pis" Ses yeux se levèrent d'instinct, mais son corps entier repartit en arrière alors que le bâton frôlait son corps, et elle ne put que crier de nouveau, à pleins poumons, collée au mur du fond, quand la porte se referma De nouveau, les ténèbres. Dans son supplice, le temps se distendait. Elle ne savait plus si une minute, une heure ou une journée avait passé. Seule la douleur, l'envie de plus en plus impérieuse de boire, n'importe quoi, et le désespoir, peuplaient la solitude sans fin. Quand elle entendit de nouveau le grincement, puis les voix, elle n'était plus en mesure de penser. Ses mains, ses pieds, son corps entier tremblait La porte s'ouvrit. La silhouette s'approcha de nouveau. La voix monta "Qu'est-ce que tu pues! Ca donne envie de te prendre comme une bête, tu sais ça?" Le plateau se posa, le bâton attira son corps tenu au respect, maté. La botte se rapprocha de nouveau de son visage, mais ses yeux ne voyaient plus. Quand elle entendit "lèche", elle sortit la langue et la passa le long du cuir sans question, sans répugnance Elle sentit la main de l'homme la prendre par le cou. Il la fit monter sur ses genoux, approcha les lèvres de son entrejambe et sortit sa bite, qu'il lui fit sucer La douleur remonta dans sa bouche, la peur et le dégoût passaient dans son esprit comme des cris très lointains, comme l'agonie d'une autre Enfin, il sortit sa bite d'elle, tourna sa tête vers le haut, et après lui avoir craché sur le visage, lui fit d'un ton plus doux "Tu peux y aller, maintenant, chienne" Il recula d'un pas, et elle se jeta sur le plateau. Mais elle s'arrêta net en sentant le bâton sur son épaule, pétrifiée. La voix reprit plus sèchement "Sans les bras!" Elle lapa l'eau tant qu'elle pouvait, et enfonça presque son visage dans la soupe épaisse, pour apaiser enfin la faim et la soif. Quand elle eut finit, elle s'allongea sur le ventre, trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. La voix la rappela soudain à l'ordre "Remercie-moi" Automatiquement, elle s'entendit répondre "Merci." Le bâton passa lentement sur sa colonne vertébrale, et lui donna un hoquet de terreur, mais la voix reprit tranquillement "Merci, maître" "Merci maître" "Parfait. On va pouvoir commencer à t'éduquer" Il referma la porte. Cette fois, l'attente ne dura que quelques minutes. Quand la cellule se rouvrit, un homme en uniforme, comme les maîtres qui l'avaient amenée à l'Académie, se tenait devant elle. Il lui fit signe de se lever et de la suivre. Elle remonta des escaliers. Les corridors aux murs nus s'ouvrirent sur un vestibule. La lumière d'une fin d'après-midi ensoleillée entrait par une fenêtre. Elle était sortie, pour un temps, des profondeurs. Voilà. La suite pour bientôt, espérons-le...
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Par : le 11/02/20
Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé comme objet spécifique, autonome de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la pureté des sensations extrêmes, la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral,une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet,des lanières, ou une tige souple, le terme revêt une multiplicité de significations, religieuse, érotique,et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique, où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles,dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire,la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus,ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations,encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres,la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel; la fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux affranchis jugée moins infamante,que la la flagellation appliquée avec un fouet,le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels,précédant dans la majorité des cas, la la peine de mort. Dans l'Antiquité, elle était également le prélude à des jeux sexuels. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en illustrations. Lors d'orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture frappante. À Rome, les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la bastonnade réalisée avec une corde goudronnée, était une punition fréquemment pratiquée dans les bagnes avant l'abolition de l'esclavage. En France, la flagellation dans le système pénal fut prohibée en 1830, lors de l'avènement du Roi Louis Philippe. La dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la Comtesse de La Motte, pour sa participation, dans l'affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette. De nos jours,la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Arabie Saoudite et en Iran. En Littérature,l'œuvre du Marquis de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant,Ministre de la Police de Napoléon,Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. La flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet, belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies.",enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage cruel dans l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onzes Mille Verges" (1907) chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences" (2019), son dernier ouvrage. Diversifiée dans sa ritualisation, sa gestuelle et son symbolisme, très présente dans l'univers du BDSM, la flagellation se définit aujourd'hui, comme une pratique autonome, de la recherche de la jouissance. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/04/20
Plusieurs divinités étrangères, d'origine orientale, ont fusionné pour constituer le mythe d'Artémis: la Bendis des Thraces, l'AnaÏtis des Perses et des Lydiens, la Dyctrynna des Crétois, protectrice des marins et des pêcheurs, la sanguinaire Artémis de Tauride qui raffolait de victimes humaines, celle d'Ephèse, symbole de la maternité et de la fécondité dont le culte était lié aux prêtresses armées existant à Ephèse et en Asie Mineure, les Amazones. En Arcadie, on adorait la sœur d'Apollon dont elle partageait les exploits et les combats, la demi-sœur d'Hermès, le fruit des amours de Zeus et de Lèto: celle-ci accoucha sans douleur dans l'île aux cailles près de Délos qui lui fut consacrée, où elle avait été transportée sur les ailes du vent du Sud, pour échapper à la colère d'Héra, épouse de Zeus. Neuf jours après sa naissance, Artémis délivra sa mère de son frère Apollon. Artémis avait pour attribut la caille, le chien et la biche. Diane ou Artémis, fille de Latone et de Jupiter, soeur jumelle d'Apollon, née à Délos. Elle est née dans l'île d'Ortygie, triomphant des persécutions d'Héra, un jour avant son frère: son nom semble venir de l'adjectif grec artémès, signifiant "en bonne santé." Elle vint au monde quelques instants avant son frère. Quand elle fut en âge de satisfaire ses goûts d'indépendance, elle alla trouver son père, lui fit part de ses intentions et le pria d'en favoriser l'essor. Jupiter l'écouta: "D'abord, dit-elle, ne me parlez pas de mariage: je n'en veux à aucun prix. Je veux être libre de circuler à ma fantaisie." Témoin des douleurs maternelles de Latone, elle conçut une telle aversion pour le mariage qu'elle demanda et obtint de Jupiter la grâce de garder une virginité perpétuelle comme Minerve, sa soeur. Jupiter l'arma lui-même d'un arc et de flèches et la fit Reine des Bois. Il lui donna un cortège de soixante nymphes appelées Océanies et de vingt autres nommées Asies dont elle exigeait une inviolable chasteté. Déesse de la chasse, elle était représentée vêtue d'une tunique courte chaussée de sandales, un carquois chargé de flèches sur le dos, les cheveux retenus par un bandeau. Mais elle était avant tout une déesse lunaire formant avec Hécaté et Séléné un aspect de la triple déesse Lune. Dotée de nombreux pouvoirs, elle provoquait la maladie ou la mort soudaine chez les mortels et pouvait susciter des épidémies et les guérir, et favoriser les accouchements; on l'invoquait pour la fécondité des troupeaux et des femmes. Elle a donné son nom à l'armoise ("artemisia"), plante médicinale employée comme emménagogue. Déesse de la musique sous le nom d'Artémis Hymnea, elle présidait au chant, dansait en compagnie des Muses, des Charites ou des Nymphes. Fière de son éternelle virginité, cruelle et vindicative, préférant aux joies du mariage, celles de la chasse à la guerre, la "Jeune Fille à l'Arc d'Argent" exigeait de ses nymphes une chasteté inconditionnelle. Malheur à celle qui succombait aux avances d'un dieu ! Ainsi, Callisto, séduite par Zeus et découverte par la déesse-vierge, fut métamorphosée en ourse et aurait été mise en pièces si Zeus ne l'avait pas transportée au ciel parmi les Constellations. Elle apparait donc surtout comme la déesse des femmes et des vierges. Quant aux hommes, gare à ceux qui s'aventuraient auprès d'elle. Actéon, fils d'Aristée, qui la contempla se baignant dans un torrent, fut changé en cerf et dévoré par ses propres chiens. En s'associant à son frère jumeau Apollon, elle se venge de Niobé, reine de Thèbes (fille de Tantale et épouse d'Amphion, roi de Thèbes). En mettant au monde sept (ou six) garçons et sept (ou six) filles, Niobé se vante d'être plus féconde que leur mère Léto: Artémis et Apollon tuent par leurs flèches transperçantes six filles et six garçons de Niobé et seulement deux enfants parviennent à s'enfuir. Niobé, désespérée, s'enfuit pour se réfugier à Sipyle en Lydie, en Asie-Mineur, chez son père; là elle est transformée à jamais en une pierre coulant des larmes jour et nuit. La vierge indomptable se laissa cependant attendrir par son compagnon de chasse, Orion mais elle le blaissa par mégarde par l'une de ses flèches. Désespérée, elle implora le fils d'Apollon, Asclépios, de le ramener à la vie. Mais Zeus ne lui en laissa pas le temps et foudroya Orion. Artémis plaça son effigie parmi les étoiles où il est poursuivi par le scorpion pour l'éternité. Une autre tradition prétend qu'Orion essaya de la séduire lors d'une partie de chasse. Furieuse, la déesse appela un scorpion dont la piqûre mortelle eut raison de l'audacieux. Hippolyte sut lui aussi toucher le cœur d'Artémis. Il se consacra à elle et fit voeu de chasteté, provoquant la jalousie de sa rivale, Aphrodite. Pour se venger, celle-ci inspira à Phèdre, l'épouse de Thésée, père d'Hippolyte, une folle passion pour son beau-fils qui dédaigna ses avances. Furieuse, Phèdre la calomnia auprès de Thésée qui chassa son fils et demanda à Poséidon de le punir sévèrement. Hippolyte fut déchiqueté par ses propres chevaux effrayés par un monstre marin envoyé par le dieu des océans. Artémis lui fit don de l'immortalité et la légende veut qu'il continue à vivre près du lac d'Aricie. Artémis, pour aider son frère Apollon, perce de ses flèches l'infidèle Coronis, la mère d'Asklépios. Dans l'épopée de la guerre de Troie, Artémis empêche temporairement le départ des flottes des armées grecques vers la ville de Troie en en levant des vents contraires car elle se juge offensée par le roi Agamemnon qui a tué une biche dans un de ses sanctuaires (ou selon d'autres versions, Agamemnon s'est vanté d'être plus adroit à la chasse que la déesse elle-même ou un meilleur arché qu'elle). En interrogeant les oracles, Agamemnon apprend que pour lever cette sanction divine, il doit sacrifier sa fille Iphigénie à Artémis. Pressé dans son entreprise guerrière, Agamemnon accepte ce sacrifice mais au dernier moment, Artémis sauve Iphigénie en lui substituant, sur le bûcher, une biche; elle la transporte dans les airs et elle fait d'elle sa prêtresse en Tauride. Artémis envoie un sanglier qui dévaste le royaume de Calydon, car son roi Œnée, lors d'un sacrifice offert à toutes les divinités d'Olympe pour les remercier d'avoir donné de bonnes récoltes, avait oublié de lui en consacrer une partie. Une ourse était entrée dans son enceinte sacrée près d'Athènes et elle avait été apprivoisée par les visiteurs du temple; un jour, l'ourse, n'en pouvant plus, griffe une petite fille, qui ne cessait pas de l'agacer. Les frères de la petite fille, furieux, tuent la bête; Artémis se juge offensée dans son propre sanctuaire, alors elle se venge en dévastant la cité d'une peste. Suite à cette sanction divine, les fillettes d'Athènes viennent au temple d'Artémis apprendre à être sages "faire l'Ourse", en courant et dansant, torches en mains, pour la Déesse. Elle habite dans des régions portant en grec le nom d'eschatiai; les extrémités, les confins extrêmes des territoires des hommes, les limites du territoire cultivé et de l'espace sauvage, les frontières entre la Civilisation et de la Sauvagerie; dans les montagnes, les bois et les sombres forêts, la où elle chasse les animaux sauvages; elle descend aussi vers l'Océan, vers les embouchures des fleuves, les lagunes et les marécages et les bords des lacs et des fleuves. La nuit, elle danse avec ses Nymphes, sur la prairie. Déesse de la chasse et de la nature sauvage, "Dame des fauves" d'après Homère dans l'Iliade; elle est belle, chaste, vierge et farouche, avec des grands talents de chasseresse. Son temple le plus célèbre était incontestablement celui d'Ephèse. Durant deux cent vingt ans, toute l'Asie concourut à le construire, l'orner et l'enrichir. Les immenses richesses qu'il contenait furent sans doute la cause des différentes révolutions qu'il éprouva. Ou prétend qu'il fut détruit et reconstruit sept fois. Cependant l'histoire ne mentionne que deux incendies de ce temple: le premier par les Amazones, le second par Erostrate, la nuit même où naquit Alexandre. Il fut entièrement détruit l'an 263, sous l'empereur Gallien. Artémis est identifiée, à Rome, avec Diane la chasseresse. Comme Apollon, elle a différents noms: sur la terre, elle s'appelle Diane ou Artémis, au ciel, la Lune ou Phébé, aux Enfers, Hécate. Artémis appartient à la race des déesses frondeuses, ancètres de toutes les militantes du monde, suffragettes, féministes, chouannes, communards. On retrouve en elles l'élan dynamique de tous ceux qui luttent ardemment pour la liberté sociale ou sexuelle ou pour l'émancipation de la femme; sur le plan psychologique, la légende des guerrières combattant l'homme, les armes à la main, figure la victoire de l'animus, principe masculin, au détriment de l'anima, principe de la féminité. Pour les psychanalystes, le mythe d'Artèmis et des déesses vierges-guerrières est l'illustration du complexe de castration, se manifestant chez la femme par l'inacceptation de son sexe et de sa fonction naturelle. Le mythe d'Artémis et Actéon se trouve dans l’iconographie grecque dès l’époque archaïque; Actéon, soit par imprudence, soit par impudence, ne peut que voir la déesse nue, unique parmi les Nymphes, car, dit l’Odyssée, elle les dépasse toutes en grandeur et en beauté. La France continua à donner son essor à ce fragment mythique dans la sauvagerie policée du Fontainebleau de François I er, et les amours de Diane de Poitiers et d’Henri II jusqu'au bain de Diane, raffinée, voire rendue mièvre par Boucher au XVIII ème siècle: une femme dénudée non plus étrange comme Artémis, mais désirable. " Chante Artémis, Muse, la sœur de l’Archer, la Vierge qui se réjouit de ses flèches, nourrie avec Apollon, et qui, ayant fait boire ses chevaux dans le Mélès plein de joncs, pousse rapidement son char d’or, à travers Smyrnè, sur Klaros où croissent les vignes, et où Apollon à l’arc d’argent est assis, attendant la hasseresse qui se réjouit de ses flèches." Hymnes homériques à Artémis. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/04/20
"Elle ne vit jamais les hommes qui entraient, parce qu'un valet entrait chaque fois avant eux pour lui bander les yeux, et détachaient le bandeau seulement quand ils étaient partis. Elle perdit aussi leur compte, et ses douces mains ni ses lèvres caressant à l'aveugle ne surent jamais reconnaître qui elles touchaient. Parfois ils étaient plusieurs, et le plus souvent seuls, mais chaque fois, avant qu'on s'approchât d'elle, elle était mise à genoux et fouettée." Histoire d'O Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux. Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme; le dialogue est nécessaire. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir; c'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …); toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/04/20
Juliette m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end. J'étais terriblement anxieuse de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés, qui pratiquaient les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même vécu. Une fois encore, ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et à travers moi, ma Maîtresse. En tout état de cause, je devais donner le meilleur de moi-même, et considérer, dans les pires situations auxquelles je serais peut-être confrontée, la chance qui m'était offerte. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse. Ce fut ma Maitresse qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Juliette m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/05/20
Charlotte passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Paul et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/05/20
Jai 16 ans, je suis allée garder Francois-Xavier, ce petit bonhomme de sept ans a les oreillons. Son petit visage est tout gonflé sur le côté gauche, difforme. Il est très fatigué, et , pour une fois, va se coucher sans discuter. Ce n’est pas moi qui aurais dû venir le garder ce soir, mais maman n'a pas voulu que mon frère Pascal, qui a un an de plus que moi, risque d attraper les oreillons. Il ne les a jamais eus et à son âge ce peut être dangereux pour sa virilité, ou sa fertilité, vu que cela se déplace des oreilles vers les testicules, ou qu’elles sont aussi touchées. Je ne sais plus, je ne me rappelle plus les conséquences pour un jeune adulte mâle s'il est en contact avec cette maladie. Plus tard il y aura un vaccin, le ROR, mais ce sera pour la génération suivante. Il faudrait que je demande à un médecin maintenant que j’en ai dans mes relations. Je suis au lycée, en première scientifique au lycée pilote de Sèvres . Il a changé plusieurs fois d’appellation . Il est particulier, expérimental, international, certains cours sont donnés en anglais. Pour moi c’est juste le lycée du secteur. Je m’y rends avec mon deux-roues, 103 Peugeot orange. Rien de très original. Mais j’ai mon autonomie. C’est pour ça que je peux faire des baby-sittings dans ma commune. J’ai donc emporté mes devoirs à faire, probablement des maths, mais la soirée va être longue. Une fois terminés, je n’ai pas de livres et me dirige vers la bibliothèque en chêne aux lourdes portes vitrées. J’ai libre accès à la maison. Les propriétaires me connaissent, ainsi que mon frère, ce n’est pas la première fois que je viens, ils ont confiance et ne ferment rien à clef. J’aime lire. Je lis tout ce qui me tombe sous la main. Ma surprenante mémoire m empêche de lire plusieurs fois le même livre, contrairement à mes amies. Je me souviens déjà de toute l histoire dès les premières lignes relues. Cela se vérifiera tout au long de ma vie. Ce souvenir, j’ai 58 ans quand je le couche cette nuit sur le papier, ou plutôt sur l’écran de ma tablette. Et j’ai l’impression d’avoir lu cette histoire il y a quelques mois a peine. Je dois reconnaître que je me la suis ressassée bien des fois. Elle a été mon premier support masturbatoire et le seul pendant longtemps, toujours mon préféré, celui qui m’a révélé mon souhait le plus profond que je peux enfin vivre. Celui qui me montrai que j'étais soumise. Dans la bibliothèque, bien serrée entre d’autres livres, une petite revue en papier de moyenne qualité, format A5, semble m appeler . D’après plusieurs dominants à qui j’en ai parlé il s'agit de L’Union, mais le titre ne m’a pas marqué, contrairement au contenu. C’est l’histoire d’un couple. Maintenant je sais qu’il s agit dune relation DS, mais à l’époque, j’étais encore très innocente . Mon expérience se limitait à des baisers profonds et quelques caresses plus poussées. Je n’ai pas encore couché avec un garçon, ma mère me met une telle pression sur ma virginité, les risque de grossesse, les problèmes de la pilule. Bref, pas de relations sexuelles uniquement des flirts. La définition en est très simple « la main dans le machin, le machin dans la main , mais pas le machin dans le machin » .Oh j’ai vu, touché, palpé, et même sucé et léché, sans connaitre le nom de cette caresse buccale approfondie. Fellation et gorge profonde ne font pas partie de mon vocabulaire. Donc Monsieur a passé une annonce pour expliquer qu’il souhaite livrer son épouse à un couple pour le week-end, en sa présence mais au service de leurs hôtes. Ou il répond à une annonce qui demande une esclave.Il reçoit un appel téléphonique qui lui donne les premières consignes. --pas de douches ni de bains ni de toilettes intimes , Monsieur essuiera délicatement sa femme après ses passages aux toilettes, mais pas d eau ni de savon, --ce sera monsieur qui lui fera sa toilette au gant et savon sur le reste du corps mais ni douche ni bain -- pas de toilette non plus après les rapports sexuels, elle restera couchée de manière à garder le foutre dans sa chatte --on ne changera pas de culotte pendant la semaine qui précédera le rendez-vous, et il s agira d’une grande culotte en coton blanc , pas de culotte basse -- interdiction de se masturber mais bien évidemment Monsieur la prendra autant de fois que désirées --le vêtement porté le jour de la rencontre sera ample pour laisser accessible les fesses La date et le lieu sont fixés, les consignes répétées et la semaine passe ainsi. L esclave sent le foutre et la transpiration, sa culotte présente des tâches de différentes couleurs mêlées. Le rendez-vous est dans le parking d’une de ces nouvelles grandes surfaces qui commencent à s’ouvrir un peu partout en périphérie des villes. Il est très facile de se retrouver à l’ouverture ce samedi matin à 10h. Les deux couples sortent de la voiture. L’esclave porte une grande jupe rouge à ceinture élastique et un corsage bleu marine dont les deux boutons du haut ouverts laissent apparaître la dentelle du soutien-gorge de coton blanc. Les couples se rapprochent , les hommes se serrent la main , l’esclave baisse la tête et n’ose relever les yeux. L’autre femme s approche et glisse sa main dans la ceinture de la jupe, puis dans la culotte et va tripoter l’intimité de l’esclave qui rougit. C’est la première fois qu’une femme fouille dans sa culotte. L’odeur qui se dégage la fait rougir de honte. La domina lèche son doigt avec un sourire approbateur, et sort de sa poche un beau saucisson. --bien , dit-elle, assieds toi sur ce banc, remonte ta jupe, dégage ta culotte sur le côté, je vais introduire ce saucisson entre tes jambes ». L’esclave rougit encore, mais, après un regard inquiet vers son mari qui fronce les sourcils, elle s’empresse d’obéir. La domina la doigte un peu et introduit le saucisson puis remonte la culotte. Le vagin est tellement humide que le saucisson glisse vers le bas et fait une bosse dans la culotte. --nous allons faire quelques courses toutes les deux pendant que ces messieurs fument leurs cigarettes » Elle prend le bras de l’esclave et se dirige vers les boutiques. La marche n’est pas aisée. Le saucisson gêne quelque peu .A la pharmacie elle lui fait demander des préservatifs masculins et de la vaseline. A cette époque ce n’était pas en libre service, il fallait demander aux pharmaciens . Malgré la honte et ses joues rouges, les achats sont faits. Puis les quatre adultes montent dans la voiture du couple dominant pour rejoindre leur domicile pas vraiment éloigné. Ils arrivent devant une maison tout à fait ordinaire de banlieue. Une de celles de la reconstruction d’après-guerre qu’on retrouve partout France. Carrée, avec un petit jardin devant et un plus grand à l’arrière. On y entre après avoir monté un escalier d’un demi-étage qui donne sur un petit balcon. La porte franchie, tout le monde ôte la veste et se dirige vers le salon , sur la droite dans le couloir traversant. Et l’esclave se déshabille pendant que les autres la regardent. Des phrases moqueuses jaillissent , des sourires étirent les lèvres, les dominants semblent satisfaits. En culotte , le saucisson lui fait une drôle de bosse qui amuse la Maitresse. Elle croise ses mains pour cacher et maintenir sa lourde poitrine, mais un coup de badine surgi de nulle part lui fait rapidement étendre les bras le long du corps. Sur un claquement de doigts de son mari elle se précipite vers lui à quatre pattes, ses seins pendant telles de lourdes mamelles, et pose sa tête au sol, les mains croisées sur sa nuque. Elle redresse sa croupe et son mari se met accroupi sur ses talons pour lui ôter sa culotte et ainsi bien présenter l’intimité de son épouse au couple dominant, puis il s’éloigne pour s’assoir sur le tabouret que lui indique son hôte. Celui-ci se lève du canapé dans lequel il s’était assis et commence à tourner autour de l’esclave en la tapotant du pied. Elle ne bouge pas et reste silencieuse. Sa femme s’approche de lui et lui caresse l’entrejambe. Une belle érection tend la toile du pantalon et l’homme défait sa ceinture et ouvre sa braguette. L’esclave tirée par les cheveux se redresse et se retrouve à genoux devant lui . Elle ouvre la bouche et s’empare du sexe tendu pour une première fellation . Il tient sa femme par la taille et lui caresse la poitrine en l’embrassant. Il jouit assez vite et la femme agenouillée avale promptement le nectar qui jaillit. Puis il retourne se vautrer dans le canapé et laisse sa femme jouer . Elle utilise le saucisson dégoulinant de cyprine comme un gode dans tous les orifices de la femme qu’elle a fait remettre à quatre pattes. Elle prend une laisse et un collier et la fait déambuler dans le salon comme une chienne. Mes souvenirs sont un peu flous pour la suite. Assise dans le canapé du salon , ma main droite fouille dans ma culotte et j’ai du mal à tenir la revue de la gauche. Mes jambes se sont tout naturellement écartées et mon majeur joue avec mon clitoris. Je le connais bien bien que je ne sache pas son nom. Je sais les sensations qu’il m’offre quand je suis sur mon deux-roues. Il y a bien longtemps que j’ai découvert son pouvoir quand j’appuie dessus, ou que je le pince , ou avec l’eau de la douche que je règle assez fort quand je m’allonge les cuisses écartées au fond de la baignoire. Mais une scène remonte toujours à ma mémoire, ce sera elle mon principal support pour mes séances de plaisir solitaire. Le dominant est retourné sur le canapé, l’esclave à quatre pattes le suce de nouveau. Elle est nue , sa culotte a servi plusieurs fois pour la bâillonner et sa salive s’est mélangée aux autres sécrétions. Puis l’autre femme la fait se lever et la guide pour qu’elle vienne s’empaler sur le sexe tendu de l’homme assis. Elle lui tourne le dos et , les genoux pliés, on la penche en avant. Sa tête appuie sur le sol , ses mains s’agrippent à celles de son mari qui s’est approché. Ses cuisses sont manipulées pour être écartées au maximum. Sa rondelle est ainsi bien exposée. La domina attrape une baguette et donne un petit coup sec sur l’anus bien ouvert après les nombreuses sodomies subies. Par réflexe, tous les muscles se contractent. Puis elle se penche pour bien inspecter l’anneau. Elle observe le visage de son époux et redonne un petit coup sec. L’opération se répète, le rythme change, l’esclave pleure non de douleur mais de honte à cette inspection répétée. Le mari veut intervenir mais un coup de baguette sur sa tête le stoppe dans son élan. La jouissance du Maitre explose dans un cri. L’esclave est épuisée et glisse au sol. Son mari la prend pour aller l allonger sur une couverture près du radiateur. Elle ne pourra resservir de jouet qu’après un temps de repos et une collation. C’est comme une pompe à plaisir, le résultat de ces coups sur l’anus est fabuleux. Le vagin se contracte et se resserre sur le sexe du mâle qui la pénètre et il en retire un plaisir très fort. Mais cela épuise les esclaves, et il doit renouveler ses contacts. C’est pour ça qu’il passe des annonces régulièrement. Il trouve toujours de nouveaux hommes qui veulent prêter leurs femmes et regarder. J’entends la voiture arriver et m’empresse de ranger la revue à sa place . Mon grand pull tiré sur mon pantalon ne me trahira pas. Ce fût la toute première fois que je fus en contact avec un récit bdsm. Je le pris pour histoire vraie. Je lus d’autres témoignages dans d’autres numéros car ce n’était pas le seul que je trouvai chez ce couple de catholiques pratiquants dont je gardai l’enfant a plusieurs reprises . Jai lu par la suite de nombreux ouvrages, mais aucun n’a su retenir aussi longtemps mon attention. Ce récit peut vous paraître naïf mais il est sincère. Merci de m’avoir lue.
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Par : le 02/07/20
Allongée dans le lit, la jambe de Sarah pressée contre la sienne, Patricia respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Sarah l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Sarah demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Patricia en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Sarah. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Patricia se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Sarah lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne ne déplaisait pas à Patricia. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Patricia lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Sarah sentait les doigts anxieux de Patricia . Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape. L’entrée passée, Sarah l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Sarah lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Sarah sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Patricia se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Patricia se regarda furtivement dans le miroir avant que Sarah noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Patricia lui tendit sans hésiter la la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Patricia. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Anne. - Et moi, Patricia, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Patricia savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Patricia a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Sarah ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Sarah. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Patricia s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Sarah. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Sarah la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Patricia n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Sarah ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Patricia se sentit enfin en paix. En paix et en feu. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/07/20
Je pagaie tranquillement, savourant la chaleur du soleil sur ma peau. Mon amoureux est assis à l'avant du canot, et moi à l'arrière. Quand il manie la rame, les muscles roulent sous la peau de son dos lisse. Il émane de lui une force rassurante, voire excitante. Il y a vingt minutes, j'ai retiré discrètement mon chandail et mon soutien-gorge, ce qui fait que je pagaie désormais les seins nus. Je suis fondamentalement exhibitionniste, me limitant la plupart du temps à imaginer que je me dévoile à tout vent, et que des inconnus me détaillent avec de grands yeux. Sauf que cet après-midi, j'ai décidé de passer de la pensée aux actes et je me sens terriblement bien. La brise chaude caresse mes aréoles, glisse sur ma poitrine excitée. Je frissonne malgré la chaleur, la chair de poule apparaît sur mes jambes. Mon amoureux ignore que je me suis dénudée, je préfère lui réserver cette surprise qui le laissera pantois. Je sais qu'à un ou deux kilomètres en aval, il y a une petite crique où nous pourrons nous arrêter pour batifoler en pleine nature. Quelques minutes, plus tard, aux confluents d'une autre rivière, nous croisons d'autres canoteurs à qui je fais signe de la main. Je m'amuse de leur mine intéressée. Il s'agit de deux hommes pour qui je représente sans doute le clou de la journée. -Tu as vu leur mine ?! On dirait ... , commence mon amoureux, en se retournant vers moi. Bon sang, s'écrie-t-il en découvrant ma poitrine nue sous le soleil. Il veut me rejoindre sur mon banc, mais je le repousse gentiment. - Allez, continue à ramer. Tu t'amuseras plus tard. Nul besoin de dire qu'il pagaie comme un damné pour atteindre la crique, où la profondeur de l'eau doit faire tout au plus cinquante centimètres. Voilà une heure que j'attends ce moment, depuis que j'ai dénudé mes seins. Je suis déjà bien mouillée et prête pour amorcer les jeux. Je mets pied à terre après avoir posé ma rame dans le fond du canot. L'eau peu profonde, tiède et sombre, me cerne les chevilles. Le sable est dur et doux sous mes orteils. Le clapotis de l'eau est apaisant, tout comme le soleil qui tombe derrière les montagnes à l'horizon. Mon amoureux se tient à deux mètres de moi, quand je descends ma culotte de maillot sur mes jambes, découvrant mes fesses dont la beauté a de quoi émouvoir. Mon teint hâlé et ma chevelure sombre me prêtent des origines latines que je n'ai pourtant pas. Mon nez fin et ma bouche ample donnent souvent de mauvaises idées à mon amoureux, comme en ce moment précis. Je recule, les yeux fixés sur lui, jusqu'à ce que l'eau de plus en plus fraîche me ceinture la taille. Il se déshabille, puis il nage vers moi en touchant le fond du bout de ses mains. Quand il se dresse sur son séant, je remarque le coup de soleil sur ses bras et ses épaules, jusque sur ses omoplates. Ses cheveux noirs sont mouillés sur sa nuque, son pénis en érection vibre sous son ventre. Sa peau brûlée doit trouver un certain soulagement dans l'eau fraîche de la crique. Il me rejoint en marchant, des gouttes d'eau dévalant de sa verge dressée. Son torse que j'aime caresser pendant l'acte est irréprochable et lisse. En raison de son diamètre hors norme, son sexe ne devient jamais aussi dur que celui de mes soupirants précédents, conservant ainsi une certaine souplesse qui nous autorise un éventail de positons nombreuses. Ma préférée, lorsque le confort le permet est celle où je suis couchée sur mes omoplates, mes jambes repliées, un genou de chaque côté de mes oreilles et lui debout dos à moi. Quand il insère son pénis dans mon vagin, je bénéficie d'une vue rapprochée sur ses fesses et ses testicules. C'est une pénétration très profonde, une position délinquante et acrobatique qui brise la routine. Pour le moment, sous le soleil couchant, nous luttons un moment sous l'eau. Quand mon amoureux prend le dessus, je me mets à jouer avec son pénis et lui agrippe mes seins quand il en a la chance. Je tente de lui échapper, je cours dans l'eau qui éclabousse mon corps nu, et je me hisse enfin sur une roche plate au milieu de la crique. Debout, les bras élevés au-dessus de ma tête, je pousse un grand cri de victoire, attendant que mon amoureux vienne me conquérir. Il ne perd pas de temps à me rejoindre, muni de sa virilité glorieuse en érection. Il me fait un croc-en-jambe pour me forcer à m'étendre. Ses lèvres survolent les miennes, sa langue chaude s'insinue dans ma bouche. Ses mains puissantes et précises caressent mes seins, ses doigts étirent leurs pointes, me soutirant de courts gémissements. Il glisse sur mon corps, telle une couleuvre, pour s'arrêter sur mon sexe mouillé. Sa bouche s'accouple à ma vulve, sa langue me pénètre, me lubrifie, me fait vibrer de plaisir. Je joins mes mains aux siennes, sa barbe rugueuse frotte sur mes cuisses sensibles. Puis, mon amoureux s'appuie sur ses mains, me surplombant de toute sa carrure. Il laisse son gland flirter avec mes lèvres enflées, mouillées par sa salive. C'est le moment que je préfère dans nos relations sexuelles, quand il prend tout son temps pour me pénétrer, quand il écarte mes nymphes avec le bout de son sexe. Ses yeux rivés aux miens, concentrés et allumés, se moquent de moi, jusqu'à ce qu'il me pénètre enfin. J'appuie mes mains sur son dos brûlé, je plante mes ongles dans sa peau et il gémit de douleur. J'aime aussi la position du missionnaire. J'aime le sentir en moi, mes yeux ancrés dans les siens, mes mains voyageant de son dos à ses fesses, mes jambes relevées bien hautes en l'air. Je geins fort, je sais qu'il aime m'entendre, car quand je suis plus bruyante, sa vanité s'en voit réconfortée. Et avec le temps, j'ai appris à apprécier mes propres gémissements, à entendre la vibration extatique de ma propre voix jusqu'à ce que l'orgasme la brise par son intensité. Connaissant fort bien mes préférences, mon amoureux roule sur le dos, ses yeux voilés de plaisir. Je m'installe sur le dessus, sur son érection prodigieuse, en contrôle de la situation. Je caresse ses épaules, ses pectoraux et ses bras, tandis que j'oscille sur sa verge. C'est une position qui a rapidement raison de moi, car la friction de mon clitoris sur son bas-ventre devient vite intolérable. Je me cambre, une sensation de chaleur m'envahit, me monte au visage et me gagne toute entière. L'orgasme est alors imminent, je cherche ses mains et je les étreins presque à les briser. Lui accompagne mes mouvements, en ondulant son bassin, accentuant encore la pression sur mon clitoris. Il réussit à patienter, à surveiller mon orgasme pour minuter le sien au mien. L'envie subite lui vient alors de me sodomiser car il sait que je suis très anale. Je guide alors son sexe vers ma voie la plus étroite. Cela me permet de retarder ma jouissance et de le fortifier également. Je crie encore quand il se tait, puis tous mes muscles se relâchent comme l'orgasme s'enfuit lentement. Je courbe le dos, rassassiée, mes genoux à vif en raison de la friction de ma peau contre le rocher. Il se redresse sur ses coudes, et je pose ma main sur son thorax pour le forcer à se rallonger. Je me glisse sur lui, jusqu'à ce que je vienne m'asseoir sur son visage. J'adore me faire lécher après, lui n'est pas rebuté à laper son sperme directement de ma vulve suintante. Je tente de réfréner mes spasmes au moment où il me lèche en gémissant. Je suis si à vif que sa langue me fait encore sursauter, je peine à demeurer immobile sur sa bouche très active. Je me soulève un peu, ma vulve se trouve alors à quelques centimètres de sa bouche. Puis j'insère deux doigts pour l'ouvrir et permettre un meilleur égouttement de nos nectars mélangés. Je lui badigeonne d'abord les joues, puis le nez, avant d'orienter de nouveau ma fontaine charnelle sur sa bouche toute grande ouverte. Une fois que je suis vidée, je m'étends sur son flanc, ma tête dans ma main, et je caresse sa verge qui perd de sa splendeur avant de la prendre amoureusement entre mes lèvres pour la laver. - Personne ne peut se douter à quel point le canot peut-être un loisir sensationnel déclare mon amoureux. - Si, eux, dis-je en pointant un groupe de quatre canoteurs amassés sur une butte, d'où ils ont pu surveiller nos ébats. Deux d'entre eux applaudissent d'ailleurs, les bras relevés au ciel, alors que les autres dressent une tente près du lieu où nous monterons la nôtre. Je me lève, je fais la courbette, toute nue. Je suis franchement excitée, désinhibée. - Tu crois qu'ils ont tout vu ? me demande mon amoureux, ne cherchant lui non plus à se camoufler. - J'espère bien. Et si ce n'est pas le cas, on pourra recommencer cette nuit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/20
Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde; orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être; absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice, non loin de l'église. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups pleuvirent mais elle ne dit rien. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/20
« Tu as 5 minutes pour être à poil devant ma porte sale pute. Garde juste tes bas. » Ces mots résonnaient dans ma tête. Sonner. Monter. Me déshabiller. Frapper. Attendre. Je suis nu, ou presque. Je ne porte que mes bas et ma cage. Je suis anéanti. Incapable d’une pensée rationnelle. N’importe qui peut monter l’escalier. Un voisin, une voisine. Maîtresse Caroline le sait. Que vais-je faire si quelqu’un arrive ? Nul part où me cacher. Me rhabiller ? Même pas la peine d’y songer. Je suis juste là, sur le palier de ma Maîtresse. Terrorisé, soumis humilié, au bord des larmes. En ces quelques minutes, le bilan se dresse. Ce que j’ai trouvé, ce que j’ai perdu ou vais perdre. Le plaisir, la concrétisation de mes fantasmes les plus inavouables, Ennia et l’amour, Maîtresse Caroline et le désir insondable qu’elle m’inspire. En face, mon couple qui n’en était plus un, ma dignité – mais ne pourrais-je pas la retrouver, ou plutôt en trouver une autre dans la servitude de Maîtresse ? Et au fond, ma dignité a t-elle encore une importance ? Pour qui ? – je suis brisé et soulagé. Je crois que je n’arriverai jamais à expliquer ce sentiment ambivalent. Plus je m’enfonce plus je renais. Plus je me perds, plus je me trouve. Moins j’existe, plus je vis. Des pas qui montent. Je frappe de nouveau. J’entends du bruit derrière la porte. Un froissement. Maîtresse Caroline m’observe. Elle doit lire ma détresse sur mon visage. Suffisamment pour éprouver quelque pitié. Les pas montent et montent encore. Un palier de différence. Maîtresse ouvre et m’assène une gifle magistrale qui m’achève. Je me tombe à ses pieds et j’explose en larmes. -Maîtresse…. pitié…. Caroline… je t’en supplie ! Mais la fureur ne peut être apaisée par les jérémiades de la lope, du soumis humilié que je suis en cet instant. Caroline claque la porte, et hurle en me cravachant : -SALE PUTE !!!! SALE SOUS MERDE !!! MAIS COMMENT TU OSES ???? TU CROIS QUE T’ES QUOI PAUVRE CHIENNE DE MERDE, HEIN ???? TU CROIS QUE T’ES QUOI ??? Les coups pleuvent, je suis recroquevillé au sol. Je me protège comme je peux et j’encaisse, en criant à chaque coup. D’abord frappant au hasard, sa cravache se fait plus précise, mon cul, mon dos, mes cuisses. Maîtresse Caroline tourne autour de moi sans cesser de m’insulter. Je hurle lorsque le cuir rencontre mes couilles. Chloé, qui assiste à la scène depuis le début, sans broncher, retient le bras de Caroline. -Dis, tu y vas un peu fort non ? -Cette salope, cette truie n’a que ce qu’elle mérite !!!! Jamais, JAMAIS une pute ne m’a humiliée comme ça… Monsieur veut jouer le petit prof ??? Hein sale merde ??? Mais putain.. tu vas morfler, fais moi confiance. Je vais te passer l’envie de me faire une remarque, devant toute la classe. Tiens, j’ai une idée, je vais tous les inviter pour une petite projection privée. Un petit film bien trash, avec une truie qui se fait enculer… tu crois que ça leur plaira ??? -Pitié Sublime Maîtresse Caroline, pitié, pas ça ! Je ne le ferai plus, je ferai tout ce que vous voulez Maîtresse, mais pas ça je vous en supplie ! Je me jette à ses pieds et je les baise, je les embrasse comme si ma vie en dépendait. Maîtresse Caroline peut tout. Je ne suis que son soumis, sa pute, sa chienne ou tout ce qu’elle voudra. Je n’ai d’autre option que de m’humilier, me rabaisser, aussi bas qu’elle le désirera. Aller loin, aussi loin qu’elle l’exigera. Obéir, subir, me taire, m’offrir, accepter, progresser, me donner. Voilà me seules perspectives. Aux pieds de Maîtresse Caroline, je rends mes armes, moi le soumis humilié. Je pleure en suppliant, mais Caroline n’en a cure. Sans l’intervention de Chloé, je crois qu’elle m’aurait fait très mal tant sa fureur est intense. -Sale pute, debout au milieu du salon, mains dans le dos, cuisses écartés…. TOUT DE SUITE !!! Je m’exécute, sans broncher. Je prends la pause ordonnée, et je suis rapidement rejoint par Maîtresse Caroline. Elle me passe une paire de menottes et immobilise mes bras dans mon dos. Puis elle pose deux bracelets sur mes chevilles et y fixe une barre d’écartement. -Maintenant, je vais pouvoir te corriger tranquillement ma sous-merde. Tu vas bien prendre sale pute…. Tiens Chloé, voici la clé de sa cage. Libère le et…. tu veux bien le faire bander s’il te plaît ? Remarque, cette salope est tellement en chaleur, à mon avis, tu ne vas pas avoir grand chose à faire…. Tiens, qu’est-ce que je te disais ?!!! Il bande déjà comme un âne… En effet, à peine Chloé m’a t-elle libéré que je me mets à bander. Très dur. Maîtresse Caroline s’approche et empoigne mes couilles. Elle les presse et m’arrache un cri…. -TA GUEULE LA TRUIE !!!! TES COUILLES SONT A MOI ET J’EN FAIS CE QUE JE VEUX. T’AS PIGE SALOPE ? -Oui Maîtresse, je suis à vous. -Maintenant en position, sur la table basse… et t’as intérêt à bien offrir ton cul !!! Je me mets à genoux comme un bon soumis humilié puis pose mon torse sur la table. Mes cuisses sont maintenues ouvertes par la barre et je me cambre du mieux que je peux. -Tiens Chloé, prends ça et chauffe lui le cul pendant que je vais chercher quelques jouets…. Maîtresse Chloé s’empare du martinet et m’assène quelques coups, plutôt légers. Caroline revient sur ses pas…et lui arrache des mains. -Mais vas-y, t’as oublié ce que cette sale pute nous a fait ??? Elle nous a viré du cours je te rappelle… Elle doit payer. Alors vas-y, fais la bien chauffer. Je veux entendre le claquement des lanières sur son cul de salope en chaleur… Vas-y, ne te retiens pas, elle adore ça j’en suis sûr. Chloé frappe avec plus d’ardeur, je tente de contenir mes gémissements, mais j’ai de plus en plus de mal. Elle y prend goût et frappe de plus en plus fort. Lorsque des lanières touchent mes couilles, je ne peux retenir un cri de douleur. Loin de calmer Chloé, ce cri la galvanise… et elle se prend au jeu de la Dominatrice. -Sale chienne… t’aime ça hein ???? Hmmm si tu savais comme ça me fait mouiller de te dresser, je coule comme une folle… tout à l’heure tu vas bien me nettoyer ma petite lope. Hein ma pute… Tiens, prends ça… Elle frappe encore et encore.. . je ne sens plus mon cul, je gémis sans discontinuer lorsque Maîtresse Caroline fait son retour dans le salon. -Hmmm tu l’as bien chauffer. Bravo… cette truie n’a que ce qu’elle mérite. On va encore bien jouer avec, et bien la punir pour lui passer l’envie de recommencer…. Tiens, la salope ne bande plus…. Les coups m’ont fait débandé. Maîtresse Caroline qui a enfilé des gants de cuir s’empare de ma queue et commence à me branler sans ménagement. -Allez ma pute, bande pour tes Maîtresses, c’est un ordre. Chloé, je crois qu’il a besoin d’être dopé. Et je ne connais rien de mieux pour les putes dans son genre que la mouille de sa Maîtresse. Je t’ai entendu dire que tu étais trempée, t’as pas envie de te faire nettoyer en profondeur ? -Hmmm si, avec plaisir. Allez sale chienne, tu vas bien enfoncer ta langue, et me nettoyer la chatte. Lèche moi bien la pute, lèche ta Maîtresse… Chloé se met à genoux sur la table et empoigne mes cheveux pour fourrer mon visage entre ses cuisses. Elle ruisselle littéralement, et trempe mon visage. Je lèche, fouille, aspire, bois sa mouille…. Maîtresse Caroline avait raison, le parfum et le goût de Chloé me font bander immédiatement. Maîtresse Caroline est passé derrière moi et entreprend de lier mes couilles et ma queue avec une fine cordelette. Très serrées. Je deviens dur, je crois que je n’ai jamais bandé à ce point. Elle en profite pour me branler sans aucun ménagement, pendant que de son autre main elle presse et tord mes couilles. Je gémis de douleur, gémissements étouffés entre les cuisses de Chloé qui s’approche rapidement de l’orgasme. -Sale pute, fais jouir ta Maîtresse, allez lèche là encore mieux que ça… T’es juste bonne à nous lécher, et à te faire baiser le cul sale truie. Je fais faire de toi un sac à foutre… tu vas avaler des kilomètres de queues bien dures et juteuses crois-moi. Je vais te droguer à la queue et au foutre. Je vais te faire baiser par des blacks pendant qu’on se branlera en regardant…. Hmmmm allez fais jouir mon amie Chloé !!! Chloé explose de plaisir en inondant mon visage. Je la bois et je me régale, malgré la douleur que Maîtresse Caroline m’inflige en jouant durement avec mes couilles gonflées à exploser. J’ai entendu tout ce qu’elle vient de me dire… mais dans un état second, concentré sur le plaisir de Chloé. Je sais qu’elle est capable de me faire subir tout cela. Je sais aussi qu’au fond de moi, dans les méandres les plus sombres de ma perversité, je le désire. Je veux être tout cela pour Maîtresse Caroline. Je veux être son soumis humilié. Et elle le sait.
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Par : le 19/08/20
Des romanciers français du XIX ème siècle, Huysmans est de nos jours, celui qui a le moins de lecteurs, contrairement à Zola, Stendhal et Flaubert, que chaque génération redécouvre. Pourtant, l'un de ses romans, "À rebours", paru en 1884, est un livre culte. On le considère comme le premier des anti-romans du vingtième siècle. Son personnage de Des Esseintes passe pour être l'aîné du Bardamu de Céline (1932) et du Roquentin de Sartre (1938). Connaissant ses premiers succès dès le milieu des années 1870, l'auteur s’établit rapidement parmi un groupe d’auteurs commençant à faire parler d’eux. Il s’agit de l’école qu’on appelait "naturaliste", dont Zola était le chef de file. Dans son premier roman, "Marthe, l’histoire d’une fille" (1876), il fait d’une prostituée le personnage principal, ouvrant en cela la voie à toute une génération d’écrivains. Au cours des années qui suivent, Huysmans a produit des ouvrages dont certains sont considérés comme les plus représentatifs de l’esthétique naturaliste. "Les Soeurs Vatard" (1879), une représentation sévère de deux femmes travaillant dans un atelier de brochage. "En Ménage" (1881), un plaidoyer amèrement ironique contre l’établissement bourgeois du mariage. "À vau-l'eau" (1882), la description aigrement comique d’un gouvernement fonctionnaire pour qui rien n’arrive jamais, excepté le plus mauvais. Se sentant à l’étroit dans l'école naturaliste, qu’il trouvait parfois réductrice, Huysmans a progressivement repoussé les frontières littéraires qui constituaient le sujet d’un travail de la fiction. "À rebours" (1884), comme "Bouvard et Pécuchet", roman inachevé de Flaubert (1881), est un livre sans intrigue, une encyclopédie de sensations qui a reflété l’esthétique contemporaine de la notion de décadence. Dans "En Rade" (1887), l’originalité de l’auteur et sa mise à distance d’avec l’école naturaliste apparaissent, l'ouvrage étant divisé de façon inégale entre des sections de réalisme pur peignant la brutalité sinistre de la vie rurale, et des passages oniriques et fantasmagoriques laissant libre cours à l’érotisme et au merveilleux. Dans un court roman, "Sac au dos" (1880), Huysmans décrit son enrôlement dans la brigade mobile de la Seine au moment de la guerre franco-prussienne de 1870. Là aussi, c’est hallucinant de vérité et de brutalité. Comme le fera Céline dans la guerre 14-18 avec son "Casse-pipe", l'écrivain décrit la désorganisation de l’armée française, l’absence de discipline, l’injustice des gradés, les tentes pleines de fumier et de poux. La charge est forte et sans nuance, la plume acérée, tranchante, crue et drue. Avec "Là-bas" (1891), un roman qui reflétait l’esthétique de la renaissance du spiritualisme et l’intérêt contemporain pour l’occulte, Huysmans fut le premier à mettre en forme une théorie esthétique recherchant la synthèse de l’empirisme et du spirituel: le "naturalisme spirituel". Cette nouvelle approche l’amena à réaliser sans fard, à travers les ouvrages suivants, son "autobiographie spirituelle". "En Route" (1895) fut le premier travail en apparence pro-catholique. Dans "La Cathédrale" (1898), l'écrivain proclame haut et fort ses convictions, se plongeant dans l’esthétique du symbolisme catholique. Dans ses dernières oeuvres, et notamment dans "Sainte Lydwine de Schiedam" (1901) et "Les Foules de Lourdes" (1906), Huysmans a laissé de côté la forme fictionnelle pour se lancer dans une exploration des stades mystiques de conscience. Dans la première "Sainte Lydwine", il réalise une hagiographie des temps modernes, retraçant la vie de la mystique du quatorzième siècle. Dans la deuxième version, Huysmans explore le champ des visions mystiques de Sainte Bernadette Soubirous. Cette foi, il va la trouver. C’est l’abbé Mugnier, célèbre confesseur du Paris des lettres, qui va, à sa demande, lui "laver l'âme au chlore". Ses romans postérieurs seront d’une autre eau, une eau bénite, moins signifiante. Après avoir lu "À rebours", Barbey d’Aurevilly écrivit: "Après un tel livre, il ne reste plus à l’auteur qu’à choisir entre la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix". De la crasse du ventre de Paris à la croix, du désespoir à la foi, Huysmans a choisi sa voie. "La vie de l'homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui", dit des Esseintes dans "À rebours", livre sur une quête d'idéal qui échoue et dont Oscar Wilde s'inspirera, quelques années plus tard pour écrire "Le Portrait de Dorian Gray". Dégoûté de la réalité, des Esseintes, antihéros "houellebecquien" avant l'heure, cherche désespérément, en recourant sans cesse à l'artifice, des sensations rares et des plaisirs toujours nouveaux, jusqu'à l'hallucination, presque jusqu'à la folie. "À rebours", roman énigmatique de l'auteur, n’a rien perdu de son mystère. Tantôt admiré, tantôt désavoué par les critiques, les universitaires ou les écrivains depuis sa parution en 1884, le roman pose de nombreux problèmes d’interprétation. Ces difficultés n’ont toutefois pas empêché ce texte de figurer en première place parmi les exemples historiques d’écrit classé "décadent", toujours au moins évoqué par les spécialistes lorsqu’il est question de littérature décadente. C’est Émile Zola qui formule, peu de temps après la parution du roman, ce qui est devenu depuis la principale critique. Le maître de Médan relève ce qu’il appelle la "confusion" de "À rebours". Ce mot a résonné d’un commentaire à l’autre parmi ceux qui se sont prononcés sur le caractère défectueux du roman, un écho qui a perduré jusqu’à ces dernières années, reprochant l'absence totale d'intrigue. Le plus étonnant, au vu du consensus autour de la "confusion" censée régner dans "À rebours", même si ce consensus n’est pas entièrement monolithique, c’est le nombre et la qualité des admirateurs de Huysmans. Figurent parmi ceux-là: Oscar Wilde, Paul Valéry, Stéphane Mallarmé, sans compter William Yeats et George Moore. L'engouement de Valéry est sans doute la plus étonnante. On pourrait multiplier les témoignages d’admiration. Il semble toutefois plus utile de se demander si Valéry, ou encore Mallarmé, Wilde, Yeats, ou Moore, n’ont pas perçu quelque chose que d’autres lecteurs moins enthousiastes n’auraient pas su saisir. Pour la plupart des critiques, le problème est l’absence d’intrigue du roman. Si fascinant que soit un personnage qui refuse les conventions sociales tout au long de ce qui apparaît comme un kaléidoscope de chapitres, le lecteur n’en trouve pas moins déconcertante l’impossibilité de dégager la moindre ligne narrative de l’enchevêtrement luxuriant des descriptions. L’histoire se déploie à l’aide de symboles employés par l’auteur et délibérément concentrés en pulsations textuelles conduisant à chaque fois l’expérience de des Esseintes de l’exaltation à l’épuisement, suivi d’un bref moment de retrait du personnage, qui n’entame en rien le mouvement général, la progression qui l’amène inexorablement à l’effondrement, presque jusqu’à son dernier souffle. S’il y a peu d’action au sens où on l’entend généralement pour une narration, il y a toutefois une progression indéniable sur un plan analogique. Autant l’écrivain a approfondi le naturalisme, autant il s’en détourne en créant le personnage de Des Esseintes, un duc, dernier descendant d’une famille illustre, de sang appauvri et de nerf ultrasensible, un esthète qui, après une vie d’amour perverse, s’enferme chez lui, se coupe du monde pour vivre avec ses écrivains préférés, ceux de la décadence latine, Pétrone et Apulée. Les critiques psychologiques n’ont pas manqué de souligner l’importance de la notice de "À rebours", dans laquelle les ancêtres des Esseintes sont présentés au lecteur comme des brutes dont la vigueur initiale aurait été progressivement épuisée à force d’incestes répétés. Il regrette son père toujours absent, sa mère pâle et silencieuse, morte d’épuisement. À la mort de son père, dont la maladie n’est pas nommée, des Esseintes a dix-sept ans. À sa majorité, il quitte les Jésuites et se consacre à la vie sans but du jeune parisien fortuné. Tout était possible pour lui, homme riche, après une série d’expériences sexuelles de plus en plus déviantes, il devient impuissant. Son indifférence pour sa famille et son peu d’intérêt pour ses amis ou même pour la débauche, font de lui un misanthrope. Il commence à rêver d’une retraite, d’une Thébaïde, un havre de solitude à l’abri du flot incessant de la bêtise humaine. Si le lecteur ne peut manquer de remarquer l’insistance de "À rebours" sur la retraite hors du monde de des Esseintes, d’autres thèmes sont plus subtils. C’est peut-être seulement après une première lecture, qu’ayant remarqué que le héros abuse du goût, de la vue, de l’odorat et de l’ouïe, on peut se demander d’où vient la pauvreté des références au toucher. La situation est inversée dans "À rebours", car les sens sont mis les uns après les autres à l’épreuve, jusqu’à ce qu’ils cèdent à la souffrance ou à l’épuisement. Le déménagement à Fontenay-aux-Roses marque le début de son retrait hors du monde et de la réalité. Il supprime alors le mouvement. Tandis que le personnage se repaît de la nouveauté des idées et des mots, des constructions inhabituelles, des verbes inconnus, des adjectifs contournés, rares, des mots abstraits, il jouit de la déliquescence progressive du langage jusqu’à sa putréfaction totale. La décomposition du langage est bien entendu directement liée à la décadence sociale. La progressive détérioration de son corps et de son esprit continue, implacable. Les cauchemars reviennent inlassablement, au point qu’il redoute de s’endormir. La névrose s'accentue. Après avoir détruit par ses excès son esprit et les sensations du goût, de la vue et de l’odorat à un degré tel que son corps est au bord de l’effondrement et son cerveau plein d’hallucinations lancinantes, il consacre un court temps de répit à inventorier ses préférences. C’est alors que commence le dernier stade du voyage de des Esseintes. Il se tourne en particulier vers Baudelaire, son mentor, qui l’entraîne jusque dans les profondeurs de son inconscient, derrière la surface de l’âme et les péchés répertoriés par l’Église. Il savoure l’éloquence de Bossuet et de Bourdalou, se délecte du style austère et vigoureux de Nicole et jouit de cette contrition pascalienne si éloignée de celle de Rousseau. Transporté par Villiers de l’Isle-Adam, il renvoie ses serviteurs et s’installe avec Mallarmé et une sélection de poèmes en prose. Bien plus vite que le latin, la langue française est arrivée à son agonie, se dit-il complaisamment. La fin du roman, marquée par le renversement récent de l’ingestion orale à l’ingestion anale, souligne à nouveau que le roman dans son ensemble doit être lu à rebours en interprétant les faits et les images comme des indications de la réalité mentale, physique et spirituelle du personnage principal. En eux-mêmes, les objets et les couleurs n’ont aucune importance. Les événements ont simplement lieu au niveau des connotations ou des analogies. On comprend pourquoi Valéry a tellement aimé "À rebours". Le roman s’approche de la poésie, ainsi qu’il l’a comprise. En se servant de maints procédés poétiques, Huysmans contraint son héros à se rendre. Là où la conscience du Cimetière marin tourne vers la vie comme une fleur vers le soleil, des Esseintes n’a pas de choix. Il est arraché à sa Thébaïde et tourné de force vers la vie. La révolte de Huysmans contre le roman du dix-neuvième siècle a commencé dès "À vau-l’eau" (1882), une longue nouvelle aux descriptions compliquées organisées autour d’une intrigue si triviale qu’il est difficile d’y attacher quelque attention que ce soit, et qui est par conséquent facilement mise de côté. M. Folantin erre d’un restaurant à l’autre dans une tentative dérisoire et vaine de trouver quelque chose de décent à boire et à manger. Quoique la connaissance qu’avait Huysmans du symbolisme traditionnel était plus sophistiquée à l’époque de "En rade", "À rebours" utilise les principaux éléments de connotations symboliques, communs à la poésie de l’époque, partie intégrante du bagage intellectuel de toute personne cultivée et des esthètes du temps. Même pour ceux qui trouvent "À rebours" déconcertant, peu seraient enclins à prendre l’absence d’intention littéraire revendiquée par Huysmans au sérieux. Le pouvoir de ce texte ne peut être nié. Quelque déconnecté que les chapitres peuvent sembler à certains, chacun montre un maître de l’écriture. Un examen plus détaillé à travers la lentille de symboles bien connus à l’époque, les complexités d’une progression délibérée qui traverse les aventures du héros dément les remarques de Huysmans dans sa préface tardive et renforce le constat de Zola. Huysmans avait bien rompu avec le camp naturaliste. De fait, puisque beaucoup voient en Mallarmé le principal innovateur poétique de la fin de siècle, peut-être est-il temps de saluer en Huysmans le Mallarmé, sinon le Valéry du roman. Écartelée par ses pulsions, tendre ou cruelle, érudite ou érotique, l'œuvre est le reflet de sa vie. Principales œuvres: - Le Drageoir aux épices (1874) - Marthe, histoire d’une fille (1876) - Les Sœurs Vatard (1879) - Sac au dos (1880) - En ménage (1881) - À vau-l’eau (1882) - À rebours (1884) - En rade (1887) - Un dilemme (1887) - Là-bas (1891) - En route (1895) - La Cathédrale (1898) - L'Oblat (1903) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/08/20
Les semaines qui suivirent furent consacrées à me dresser. Je n’étais plus qu’un petit soumis dressé par sa sublime Maîtresse. Il s’agissait d’une éducation de tous les instants, distillée par Maîtresse Caroline chez qui je vivais, nu la plupart du temps. Je devais apprendre à servir au quotidien, du réveil – bien avant Maîtresse – jusqu’au coucher. Mes jours étaient fait d’humiliations, de séances de punitions au gré des envies de Maîtresse, et de mes erreurs aussi. J’étais aussi un sex-toy pour le plaisir de Maîtresse Caroline et de Chloé, qui passait souvent rendre visite à son amie. Et surtout, j’avais retrouvé Ennia. Mais une Ennia différente, plus secrète, parlant très peu. Elle ne vivait plus au domicile de Maîtresse Caroline et ses apparitions, toujours pour des séances particulièrement dures auxquelles j’assistais le plus souvent en spectateur, se faisaient de plus en plus rare. Bien trop rare. Mon amour pour elle ne faisait que se renforcer, en proportion inverse du manque d’elle dont je souffrais. Il m’arrivait souvent de pleureur, lorsque j’étais seul. Je ne savais à quoi me raccrocher, si ce n’était, parfois, un regard que me jetait Ennia, dans lequel je pouvais lire ses sentiments, sa tristesse aussi. Ces regards me faisaient tenir, espérer. Je m’en nourrissais. Bien plus que de mon plaisir à servir Maîtresse Caroline. L’amour d’Ennia me jetait dans les bras de ma Divine Maîtresse bien plus que mon désir, mon besoin de soumission. Mais cela, je le gardais précieusement pour moi. Je ne sortais de son appartement que pour me rendre à mes cours, et parfois faire quelques courses pour Maîtresse, quand elle ne se faisait pas livrer à domicile. Ainsi, j’étais chargé de réceptionner les livraisons, une bonne occasion pour Maîtresse Caroline de m’humilier. Pour que je comprenne bien qui j’étais, ou plutôt ce que j’étais désormais. -Tu l’as choisi, n’oublie pas ma pute. Tu ES à moi, ma chose, mon esclave. J’ordonne, tu exécutes. Peu m’importe ce que tu penses, tu obéis et tu me satisfais, sinon je te punis. C’est clair ? » -Très clair Maîtresse Caroline ! -Alors tu vas enfiler cette jupe, ce chemisier blanc, et ce tablier. Ne boutonne pas ton haut. Pour le reste de ton déguisement, je vais m’en occuper personnellement. Je veux que tu sois une bonniche très sexe, bien bandante. Une vraie pute aguicheuse. J’espère que tu vas me faire honneur ma salope, hein ? -Je l’espère Maîtresse Caroline », répondis-je…. De moins en moins convaincu par ce que Maîtresse voulait que je fasse. Mais je n’avais pas à être convaincu. Juste à lui faire plaisir. Quel qu’en soit le prix pour ma fierté – oui, à cette époque, j’avais encore ma fierté de mâle. C’est ce que Maîtresse entendait me faire perdre, au profit de la seule fierté de lui appartenir. Je me sentais affreusement ridicule, avec ma jupe courte, très courte. Maîtresse l’avait choisie en latex, ultra moulant bien sûr. Depuis que je vivais sous son toi, j’étais entièrement épilé, très régulièrement. Jambes, sexe, torse, aisselles… glabre comme elle aimait à me voir. Le chemisier blanc était presque transparent, je le laissais ouvert, suivant les instructions de Maîtresse. Bien sûr je ne portais aucun dessous, jamais. Juste ma cage de chasteté. J’ajustais mon tablier, et je me présentais à Maîtresse Caroline. -Fais moi voir ça ma salope… tourne un peu…. bien, ton cul de pute est bien moulé, j’aime. Approche… J’obéissais, effrayé par ce que Maîtresse allait encore inventer. J’avais raison d’avoir peur. Elle prit deux pinces-étau, et les fixa à mes tétons, après les avoir bien étirés douloureusement pour les faire saillir au maximum. Maîtresse aimait beaucoup me travailler les seins. Des tétons de bonne salope comme elle disait. J’avais mal, et les pinces se voyaient parfaitement sous le tissu très fin de mon chemisier. Ensuite, elle m’enfila une perruque, et entreprit de me maquiller. Fard à paupières, blush, rouge à lèvres… -Voilà, une bonne bonniche, avec un air de salope. Tu es parfaite ma chienne. Le livreur ma bientôt arriver normalement. Je te charge de lui faire un bon accueil, sois polie, il fait un travail difficile. Tiens, tu devrais même descendre pour l’attendre sur le trottoir. C’est la première fois que je commande chez eux, il ne sait pas où c’est. Allez, dégage sale petite truie. Hop, sur le trottoir ! Maîtresse avait appuyé ses derniers mots, avant d’éclater de rire. Je ne savais plus où me mettre, et j’étais descendu, comme un robot. Par l’escalier comme Maîtresse me l’avait ordonné, avec la peur de croiser un voisin ou une voisine. Heureusement, cela n’arriva pas. Je dus attendre 15 minutes sur le trottoir, en essayant de me cacher le plus possible, ce qui était difficile. Moins difficile que de sentir les regards des passants, surtout des hommes. Je ne me sentais pas encore la force de leur jeter ma soumission, ma fierté d’appartenir à ma Maîtresse, à la figure. Je n’assumais pas encore, et cela me faisait cruellement souffrir. J’avais honte. Honte de ne pas être à la hauteur, et encore un peu honte de ce que je faisais pour satisfaire ma Maîtresse. Caroline avait raison, mon dressage était loin d’être parfait, et il me restait encore beaucoup de chemin pour parvenir à l’état de vrai soumis auquel me destinait Maîtresse Caroline. Sur ce trottoir, je prenais la décision de faire enfin, psychologiquement, le grand saut. Et de revendiquer ce que j’étais devenu. La pute de Maîtresse Caroline. Un statut que pas un passant n’atteindrait jamais. C’est de cela dont je devais être fier. Et non de ce que j’étais avant. Lui ne devait plus exister. Elle, cette salope, cette pute, cette chienne obéissante, ouverte, prête à tout pour sa Maîtresse… elle seule comptait désormais. La livraison arriva enfin. La camionnette se gara à quelques places de l’entrée. Et j’eus la désagréable surprise de voir descendre non pas un, mais deux livreurs. Un grand noir, en salopette, et un blanc, plutôt petit mais les muscles saillants, moulés dans un t-shirt trop petit. Tous deux semblaient approcher la trentaine, à peine. Deux, et non pas un seul livreur comme je m’y attendais. Et visiblement, Maîtresse Caroline ne s’était pas contentée de commander. Elle les avait également briefé. Mon attente, sur le trottoir, dans cette tenue… Maîtresse l’avait aussi prévue, et les livreurs s’y attendaient. -C’est toi la salope qui portent les sacs ? C’était le plus petit qui m’avait interpellée. J’étais tétanisée. Incapable de répondre ou de bouger. -Ben approche… tu crois pas qu’on va bosser à ta place quand même ? Pour une fois qu’on a de l’aide, on va en profiter ! Je m’étais approchée, sous les rires des deux hommes. Comme un robot j’avais saisi les deux sacs, suivie par les livreurs. -On va monter avec toi, se faire payer ! Dans le hall, le black m’avait poussée vers l’ascenseur. -On ne va pas de faire chier à monter par l’escalier. Et puis on sera plus serré, l’ascenseur est tout petit dis donc. Je ne disais pas un mot, rouge de honte, morte de peur aussi. Mais le plus troublant, c’était ce désir qui montait. Ce dont j’avais le plus honte. Une fois dans l’ascenseur, les deux hommes commencèrent à me caresser les fesses à travers le latex. Le black essayait de glisser sa main entre mes cuisses, mais je les maintenais serrées. -Tss tss…. on a dit qu’on montait pour se faire payer… t’as intérêt à te montrer gentille, si tu ne veux pas qu’on en parle à ta proprio. J’écartais les cuisses, juste assez pour sentir la main géante remonter vers ma queue encagée… -Attends, j’y crois pas… -Vas y remonte lui sa putain de jupe, faut que tu vois ça. La salope a sa queue dans une cage. Le grand black semblait vraiment surpris. Le petit livreur un peu moins… -Ouais, ça doit être un truc de chasteté, j’en ai déjà vu sur internet. C’est pour éviter que la petite salope se branle n’importe quand. Hein, c’est pour ça que tu as ce truc sale chienne ? Tu n’arrives pas à t’empêcher de te branler ? T’es toujours en chaleur ? -Oui Monsieur, c’est pour ça. J’étais anéanti. Jamais je n’avais vécu une humiliation pareille. Mais ce n’était rien à côté de ce qui m’attendait. Quand le black avait parlé de monter se faire payer, je savais que j’étais inclue dans le prix. Maîtresse Caroline nous attend sur le pas de la porte de l’appartement. -Dépose les sacs à la cuisine, tu rangeras plus tard, ensuite tu nous rejoins au salon ! Je m’exécute et rejoins Maîtresse Caroline au salon. Je marque un temps d’arrêt. La table basse a été enlevée, laissant un bel espace libre au milieu de la pièce. Les deux livreurs sont assis chacun dans un fauteuil, Maîtresse sur le canapé. Et à côté d’elle, Maîtresse Chloé. Ennia est à genoux aux pieds de Maîtresse Caroline, nue, portant seulement son collier de chienne, tenue en laisse par ma Maîtresse. La présence Chloé et d’Ennia me fige. Je devine ce qui va m’arriver, enfin ce que je vais devoir faire, je l’accepte… mais je pensais que Maîtresse Caroline serait seule. -Alors ma petite bonniche, on hésite ? Viens là, immédiatement ! J’approche, regard baissé. J’obéis, c’est tout. Je suis mort de honte, j’ai peur, mais je suis excité. La cage remplit parfaitement son office et contient un début d’érection plus que douloureuse. Je suis une pute, une chienne en chaleur… je suis devenue cela. Ou peut-être l’étais-je depuis toujours, sans le savoir. -Alors…. elle s’est montrée coopérative ma bonniche ? Le petit livreur prend la parole: -Elle aurait pu mieux faire…. hein Marc ? dit-il en s’adressant à son partenaire black. -Ouais c’est sûr… elle voulait pas ouvrir les cuisses. Une vraie pucelle. La cage, c’est pour l’empêcher de se branler c’est ça ? Il semble toujours ne pas en revenir que ma queue soit encagée. Maîtresse Caroline m’humilie encore plus, avec un grand sourire. -Oui, sans la cage, cette chienne bande en permanence et ne pense qu’à se toucher. Une vraie salope qui a le feu au cul. D’ailleurs, tu devrais leur montrer ma pute. Allez, caresse toi, montre leur que tu as envie de cul…. excite nos invités. Vous allez voir, c’est une vraie truie en chaleur ! Dans un état second, j’obéis à Maîtresse Caroline, en évitant soigneusement de croiser le regard d’Ennia. Maîtresse Caroline a raison. Je suis une salope qui ne pense qu’au cul. Je remonte lentement ma jupe en latex sur mes hanches. Le grand black, celui qui s’appelle Marc, laisse échapper un sifflement… -Wouah, elle est entièrement rasée… c’est une vraie pute dites donc ! Je caresse l’intérieur de mes cuisses, j’ouvre mon cul à pleines mains et je le présente aux invités, je joue avec les pinces sur mes tétons, ce qui m’arrache un petit cri de douleur, je donne des coups de hanches dans le vide. Ma queue me fait terriblement souffrir, serrée au maximum dans ma cage de chasteté. Maîtresse Caroline donne la laisse qui retient Ennia à Chloé et se lève pour me rejoindre. Elle déboutonne mon chemisier et commence à jouer avec les pinces, plus durement que je ne le faisais… -La chienne est très sensible des tétons. Son dressage est loin d’être terminé. Comme nous en avons convenu Messieurs, vous allez m’aider à l’éduquer. Elle n’a encore jamais sucé de queue, et son cul de pute ne s’est jamais fait baiser par une vraie queue de mâle. Elle est à vous. Vous pouvez l’utiliser comme vous voudrez. Et faites la bien couiner cette salope, ça nous excite à mort ! Le grand black a sorti sa queue, plus qu’imposante, et se branle lentement en me regardant. C’est le premier à m’adresser la parole : -Viens là ma salope, tu vas me montrer ce que tu sais faire avec ta bouche, allez, viens sucer ta première queue. Une belle queue de black, t’en as de la chance hein ? Je m’approche lentement, et je me mets à genoux. Son gros gland luisant me révulse et me fascine à la fois. Personne ne parle, comme si l’instant était solennel. -Plus vite, suce moi sale pute. Je sors ma langue et l’approche lentement de sa hampe. Je donne de petits coups tout le long, je lèche délicatement son gland pendant qu’il continue à se branler. Mais il n’a visiblement pas envie que je prenne mon temps. Il pose sa main sur ma tête et appuie. Son gland force mes lèvres et vient de planter au fond de ma gorge -J’ai dit suce la pute !!! » J’ai un haut-le-coeur et je la recrache en toussant… -Doucement, allez, encore… suce moi bien ! Je fais de mon mieux, je suce, l’enfonçant à chaque fois un peu plus loin. Je la retire de ma bouche pour lécher son gland. Il semble aimer… -Lèche moi les couilles aussi…. t’as vu comme elles ont bien pleines… du bon jus pour toi ma salope. On va faire de toi une bonne pute à blacks, j’ai plein de potes qui vont t’adorer. Je lèche, suce, salive le long de sa tige… Maîtresse Caroline et Maîtresse Chloé se sont rapprochées, elles me regardent faire, de près. Je me sens encore plus humilié, mais cela me donne aussi la volonté de bien faire. Pour que mes Maîtresses soient fières de moi. -Hummm regarde Chloé comme elle aime ça. Je te l’avais dit, c’est une vraie chienne à queue. On va en faire une bonne suceuse. Faut qu’on la surveille, elle va devenir accro! Mes Maîtresses éclatent de rire, et s’amusent beaucoup. Mon humiliation atteint son maximum. Je pleure de honte tout en suçant la queue de Marc qui grossit encore. Il impose le rythme avec sa main, et je le sens accélérer. Ensuite, il jouit en grognant et je m’étouffe avec son sperme, très abondant. Je recrache sous le coup de la surprise, et aussitôt, Maîtresse Caroline m’assène une gifle magistrale -Sale pute, tu ne sais pas que tu dois avaler ?!!! Regarde t’en a foutu plein le parquet, nettoie immédiatement ! Chloé, je crois qu’elle a besoin de la cravache pour que cela lui rentre bien dans le crâne. Faut la motiver un peu notre suceuse… allez lèche le bon sperme, et ensuite on nettoie la queue de son homme, et on le remercie ! Sous les coups de cravache qui cinglent mon cul, je lèche le foutre de Marc, puis je le reprends en bouche. Il n’a presque pas débandé et il rigole en se moquant de mes piètres qualités de suceuse. -Va falloir que tu t’améliores, tu suces comme une merde. On va revenir t’inquiète, tu pourras t’entraîner dit-il en faisant un clin d’œil à son collègue. Allez, mon copain aussi il a envie. Et même si je suis black, il en a une plus grosse que moi. Et des couilles bien pleines, pas vrai Luis ? Luis, qui s’est branlé pendant tout le temps de ma fellation, m’attire à lui et me roule une pelle en triturant mes tétons. Il enfonce sa langue dans ma bouche, et je ne peux pas l’en empêcher. Je crois que cela me dégoutte encore plus que de sucer. J’essaie de détourner la tête.Il n’y a rien de plus humiliant pour moi. Mais Luis me tient pas les pinces, par les tétons. Face à la douleur, je ne peux que lui offrir ma bouche. Il m’embrasse longuement puis abaisse ma tête vers sa queue énorme. Je n’ai jamais vu de gland aussi gros. Sa queue est épaisse, pas trop longue mais très large. J’ai du mal à la prendre en bouche. Il me force à le sucer, s’enfonce au maximum en manquant me faire vomir à chaque fois. Cela l’amuse beaucoup. Maitresse Caroline et Chloé y vont de leur commentaire. -Dis Chloé, t’en as déjà vues des queues pareilles ? Moi jamais. Elle est vraiment super grosse. Notre petite truie va se faire éclater le cul dis donc… -Ouais t’as raison, elle va bien morfler. Putain elle est géante sa queue !!! T’aime ça hein la pute, les grosses queues !!! T’es vraiment une lope à baiser !!! J’essaie de jeter un œil vers Ennia, mais elle garde le regard baissé. Et Luis m’ordonne de le regarder dans les yeux pendant qu’il baise ma bouche. Mais il se retient de jouir. -A quatre pattes. Marc va te préparer le cul pour que je puisse te défoncer. Si c’est moi qui commence, tu vas exploser. Il saisit mes pinces à seins et tire pour me forcer à me relever puis à me mettre à genoux sur le tapis central. Marc s’est levé aussi. Maîtresse Caroline me lance un flacon de lubrifiant et une capote. -Allez la pute, tu ne crois pas que quelqu’un d’autre va le faire quand même ? Tu lui mets la capote et je te conseille de bien te tartiner le cul de gel, si tu veux que ça fasse moins mal. Ils vont t’ouvrir complètement tu vas adorer ! Je tremble en enfilant tant bien que mal le préservatif sur la queue de Marc. Elle est plus grosse que le plus gros des gods avec lequel Maîtresse Caroline m’a déjà travaillé. Je m’enduis de gel, copieusement. Tu devrais bien te doigter, et t’en mettre un max dans la rondelle. C’est Ennia qui a parlé. Je me fige et je tourne vers elle. Maîtresse Caroline est debout à côté d’elle. Les larmes me montent aux yeux et je suis ses conseils, sans détacher mon regard du sien. Je suis anéanti, totalement. Marc trouve que c’est trop long et il vient derrière moi. Sa main sur ma nuque me force à me mettre à quatre pattes. Je sens son gland se frotter sur mon anus, et il commence à pousser. J’essaie de m’ouvrir, de me détendre. Il force et son gland m’ouvre et me pénètre. Je crie de douleur et il m’assène une grande claque sur les fesses. -Hmmm j’adore les faire crier les putes dans ton genre… Vas y, hurle si t’en as envie. Putain ce qu’elle est étroite, c’est trop bon !!! Il fait quelques va et vient et s’enfoncer à fond d’un seul coup. Je hurle mais Luis m’enfonce sa queue dans la bouche, pour étouffer mes cris. Ils me violent. La douleur s’atténue un peu mais le plaisir n’est pas là. Enfin pour moi. Marc me baise à grands coups de reins, et il ne tarde pas à jouir une deuxième fois. Il se retire, me laissant béant, et Luis vient aussitôt prendre sa place. -Attends ! : dit Marc. -Remets lui du gel, tu vas voir elle est trop bonne cette salope ! Son gland est bien plus gros que celui du black. Il force mais sans réussir à rentrer. Maîtresse Caroline farfouille alors dans son sac et en sort une fiole de poppers. -Vas y ma salope, respire un grand coup ! J’obéis, la chaleur m’envahit aussitôt, monte.. et je hurle à nouveau lorsque Luis m’empale. Maîtresse Caroline me fait sniffer encore et encourage Luis. -Vas-y, maintenant tu peux vraiment la défoncer ! Il ne s’en prive pas. Je ne suis plus qu’un cri continu, que le string que Maîtresse Chloé a enfoncé dans ma bouche pour me baillonner peine à atténuer. Luis a saisi mes hanches et il me pilonne de plus en plus vite. Il jouit rapidement et se retire. Mon viol anal est terminé, mais pas l’humiliation. Tiré à nouveau par les pinces, je me retrouve encore à genoux. Visage ravagé par la douleur, les larmes… Maîtresse Chloé retire son string de ma bouche et Maîtresse Caroline prend la parole : -Tu dois avoir soif ma petite pute…. Regarde le bon foutre chaud que tu vas pouvoir déguster…ouvre ta bouche et sors ta langue, allez ! Ensuite, joignant le geste à la parole, elle vide sur ma langue les deux préservatifs remplis du sperme de mes violeurs. -Avale ! Avale tout ! Va falloir que tu apprennes à aimer ça, ce n’est pas la dernière fois que tu vas y goûter, crois moi !! Je suis au bord du vomissement, mais j’obéis, j’avale tout comme Maîtresse me l’a ordonné. Je me sens déshumanisé. Brisé totalement. Maîtresse Caroline prend congé des deux livreurs, non sans leur dire à très bientôt. Et qu’ils n’hésitent pas à en parler à leurs amis qui seraient intéressés. Puis elle revient au salon et se plante devant moi. -Ma pute…. vois ce que je peux faire de toi. Je peux t’offrir à qui je veux, te faire baiser par qui je veux. Je l’ai fait et je le referai encore, souvent. Tu es à moi. Mon objet, mon esclave j’espère que maintenant tu en as pleinement conscience. Tu es ma pute. Et si j’ai envie de te prostituer, je le fais. C’est aussi simple que ça. Mais assez pour ce soir, je crois que tu as eu ton compte. Et comme tu nous as bien excitée, t’as droit à une petite récompense. Je me jette à ses pieds, les embrasse, les lèche avec dévotion… je pleure en la remerciant, en disant que je suis sa chienne, sa pute, sa gagneuse, qu’elle peut faire de moi tout ce qu’elle veut, que je suis à elle, qu’elle est ma Déesse, ma Divine Déesse…. Elle me repousse de sa semelle et m’ordonne de me relever. Ensuite, elle prend la clé qui pend au bout d’une chaîne, entre ses seins, et me libère de ma cage. Je bande aussitôt. -Ennia, approche. Notre petite truie a mérité une récompense. Tu as donc 3 minutes pour le faire jouir. Si tu n’y arrives pas, tant pis pour lui. Il retourne dans sa cage et toi, je te punis comme rarement tu l’as été. Rien qu’à la cravache. Tu sais combien je peux être sévère, surtout quand je suis super excitée comme maintenant. Allez, au boulot !
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Par : le 08/09/20
Les mots de ma Maîtresse me glacent.... je resserre mon étreinte et le corps de Caroline épouse le mien. Ce que je ressens à l'écoute de son récit est un mélange d'effroi, de tristesse, de colère... J'aime cette femme, si fragile en cet instant. Je l'aime de tout mon être. Maîtresse Caroline me raconte tout. Comment, maintenue à genoux par les deux monstres gardes-du corps, le bourreau a d'abord violé sa bouche, sans aucun ménagement. Comment il s'est répandu sur son visage, lui interdisant ensuite de s'essuyer. Comment dans la foulée elle a du se déshabiller et s'offrir à ses sbires, réclamer à voix haute leur queues, réclamer d'être "baisée comme une pute, comme une truie" selon les mots dictés par son nouveau Maître. Comment, pendant 5 jours, elle a subi viols à la chaîne, cravache et fouet, humiliations diverses et perverses pour la briser. Elle me raconte ce qui lui a permis de tenir, son amour pour Ennia, son désir de la sauver. Elle a enduré, pleuré, souffert... mais elle n'a pas flanché. Je l'entoure de ma chaleur, lui caresse les cheveux, l'embrasse tendrement en pleurant. Son récit me bouleverse. Elle arrive au final, baisée par des dizaines de queues devant une foule d'invités. Un viol collectif sous les rires et les moqueries, les coups de cravaches assénés par les Maîtresses présentes, la séance d'uro avec les soumises de la soirée, qui ont toutes uriné sur elle sous l'oeil d'une caméra. Elle me parle de ce film, épée de Damoclès, miroir de son avilissement entre les mains de ce monstre. Elle me parle de sa peur maintenant. Elle me dit son départ, Ennia dans ses bras, presque inerte. La voiture qui les laissent sur le bord d'une route de campagne, à moitiés nues... Elle me parle aussi de ses sentiments, la honte, l'humiliation, la douleur physique, la douleur psychologique. Je la sais forte, si forte et pourtant je mesure, à l'aune de ses paroles, combien elle a souffert et combien cet épisode l'a marquée.  Je l'aime et je l'admire. Nous restons ainsi, enlacés, durant un temps qui me paraît infini. Plus de parole, juste le silence et nos corps serrés l'un contre l'autre. Puis Maîtresse Caroline échappe lentement à mon étreinte. Elle me regarde longuement et m'embrasse. Entre tendresse et amour. Un long baiser, pour sceller un pacte. Celui de l'oubli. Effacer, ne plus en parler et se tourner vers l'avenir, notre avenir. Maîtresse Caroline, Ennia et moi. "Il est temps mon soumis, va, elle t'attend. Je sais que tu trouveras les mots maintenant. Et puis.... merci. Je t'aime". Ces dernières paroles me font fondre en larmes immédiatement. Impossible de contenir la boule d'émotion qui me submerge. Maîtresse me prend la main et me guide, pas à pas, vers le seuil de la chambre. Ennia dort profondément lorsque je pénètre dans la pièce. Doucement, je viens m'asseoir sur le lit. Et je découvre mon amour.... et je pleure en silence. Elle est encore méconnaissable. Si amaigrie, si marquée. Dans son sommeil, elle a repoussé la couette et je vois son corps, les marques violacées, profondes, les cicatrices, la trace des fers qu'elles portait en permanence aux poignets et aux chevilles. Et je sens une vague de haine m'envahir. Je pose délicatement ma main sur ma sienne, et ma belle s'éveille en sursaut, apeurée, levant ses bras comme une protection dérisoire. Elle met quelques secondes à comprendre, à me découvrir. Aucun mot. Je ne sais où elle trouve cette force qui la projette dans mes bras. Elle me serre, si fort. Sa bouche trouve la mienne et nous nous embrassons, passionnément, longtemps, très longtemps. Je retrouve le goût de sa langue, le contact de sa peau, l'alchimie de nos corps, faits pour se comprendre. Je n'ose la toucher, la serrer, de peur de lui faire mal. Ennia a de la force pour deux et son étreinte ne se relâche pas. Nos bouches se détachent et nous nous regardons. Tout passe par nos yeux, nul besoin de mots. Elle me dit tout, pleure et sourie en même temps, caresse mon visage comme je caresse le sien. Il est des instants qui font de la musique et celle que j'entends est à mes oreilles la plus sublime du monde. Je romps le silence, en murmurant : " Je ne veux plus être séparé de toi. Jamais plus. Mon amour, jamais plus". Ennia se blottit contre moi et nous restons allongés l'un contre l'autre. Nous perdons tous deux la notion du temps et nous finissons par nous endormir. Nous nous réveillons avec la lumière du jour qui filtre à travers la fenêtre. Maîtresse Caroline vient de tirer les rideaux. Elle semble heureuse, apaisée. Je sursaute, réalisant que je ne me suis pas levé, comme à mon habitude, pour préparer son petit-déjeuner et être à son service dès son réveil. "Pardon Maîtresse, je suis sincèrement désolé, je vous demande de bien vouloir me pardonner, j'ai manqué à mon devoir, je..." Elle m'interrompt : "Chuttt. Aujourd'hui, et pour les quelques jours qui viennent, il n'y a plus de Maîtresse Caroline. Plus de soumis, ni de soumise dit-elle en faisant un clin d'oeil à Ennia. Je vous aime, et je sais qu'Ennia a besoin de toi. Bientôt, très bientôt, nous reprendrons notre vie. Notre ménage à trois, et toi, ma belle petite chienne, tu reprendras ton service à mes pieds et aux pieds d'Ennia. Et toi Ennia, tu me serviras à nouveau, pour notre plaisir commun. Mais nous avons le temps. Rien ne presse. Restez au lit si vous voulez. Pour ma part, je vais aller voir mes amies. J'ai besoin de leur insouciance. A tout à l'heure ! " Elle quitte la pièce et nous nous regardons, Ennia et moi, comme si nous venions de rêver. Mon amour semble elle aussi apaisée. Elle porte encore, et pour de longs jours voire de longues semaines, les stigmates de sa détention, de son calvaire, mais ses yeux brillent à nouveau de cette flamme qui m'a brûlé le coeur dès le premier jour. Elle me sourie et vient m'embrasser tendrement. Je la prends dans mes bras et nous nous retrouvons de nouveau allongés. "Mon amour.... je suis là pour toi. Dis moi, et je fais. Tout et n'importe quoi. Ce que tu veux, ce qui te plaît, ce qui te fera du bien. Demande moi s'il te plaît. Je t'aime Ennia, je t'ai aimée dès que je t'ai vue. Dès la fin de mon premier cours avec toi, Je t'aime, je t'aime, je t'aime". Maîtresse Caroline fait irruption dans la chambre un seconde fois, alors qu'Ennia et moi nous nous embrassons de plus belle, lentement, tendrement. Un baiser qui n'a rien de sexuel, un baiser totalement amoureux, fou. "Les amoureux, pour quelques jours, je vous confie ceci..." Et elle lance la clé du cadenas de ma cage de chasteté. Je l'attrape au vol. Maitresse Caroline est déjà repartie et nous entendons la porte de l'appartement claquer. Je pose la clé au creux de la paume d'Ennia... "Je suis à toi, uniquement et absolument à toi". Son visage s'assombrit et un voile de tristesse vient obscurcir ses yeux... "Je... je ne peux pas tu sais... pas maintenant... c'est... trop tôt, trop dur.. je ne sais pas si je pourrai.." Elle éclate en sanglots... "Je ne sais pas... peut-être que je n'y arriverai plus...." Elle pleure de plus belle et se presse contre moi... "Pardon, pardon mon amour... je t'en supplie... pardonne moi". Elle s'active fébrilement et libère ma queue. Plusieurs jours déjà, sans jouir, sans bander si ce n'est en pensée. Je me dresse immédiatement, dur, ultra sensible... "Je t'en supplie, moi je ne peux pas, mais toi.... s'il te plaît, donne toi du plaisir, jouis pour moi". Je m'allonge sur le dos et la bouche d'Ennia vient trouver la mienne. Je me caresse au rythme de ses baisers... elle pleure et murmure des mots sans suite, comme possédée. Je comprends qu'elle me raconte, à sa manière. Elle se libère, laisse aller ses émotions alors que ma respiration s'accélère. Sa main rejoint la mienne et je jouis avec une rare violence. Mon amour porte ses doigts maculés de mon sperme à ma bouche. Je suce, lèche... et sa langue vient à nouveau trouver la mienne. Un baiser au goût de foutre. Je l'aime, et j'aime ne pas, ne plus avoir de tabou avec elle. Une certitude... je vais être heureux, totalement, si elle l'est elle aussi. Et je ne la quitterai plus. Nous passons presque toute la journée au lit. Je n'en sors que pour faire couler un bain, qu'Ennia partage avec moi. Et pour nous préparer une repas froid, que nous mangeons également au lit. Je la masse longuement et doucement, par peur de réveiller les douleurs de ses cicatrices encore bien visibles. Ce corps torturé, sous mes doigts, me hante. Comment peut-on vouloir détruire à ce point une femme ? Pourquoi ? Pourquoi détruire cette beauté ? Je prends soin d'elle de la même façon les jours suivants. Les cours sont terminés et je peux me consacrer totalement à sa guérison. Ennia aime me voir jouir et elle me le demande, plusieurs fois par jour. Petit à petit, elle s'enhardie et joue avec mon plaisir. Sa bouche se fait plus exploratrice et elle aime me contrôler, m'arrêter aux portes de la jouissance, puis m'ordonner de reprendre mes caresses. Elle joue avec moi mais je ne peux toujours pas la toucher. Elle a parfois de mouvement de recul, s'excuse aussitôt et vient se serrer contre moi. Je lui répète qu'elle a le temps pour elle, qu'elle ne doit se forcer à rien, que je suis là uniquement pour son bien-être, pour elle, que je comprends, accepte totalement... mais rien n'y fait, Ennia me demande souvent de la pardonner. Maîtresse Caroline passe beaucoup de temps avec ses amies. Elles viennent parfois à l'appartement, mais je suppose que Maîtresse les a prévenues car aucune ne se comporte en Maîtresse avec moi. Caroline semble aller de mieux en mieux elle aussi. Elle redevient parfois la Maîtresse qu'elle est naturellement. Un ordre fuse, un geste lui échappe... Mais elle n'insiste pas. J'avoue attendre de reprendre ma place à ses pieds. A leurs pieds. Je me comporte en soumis, assurant le ménage, les repas, les courses. J'aime m'occuper d'elles, de leur confort. Ennia a repris quelques kilos et elle redevient lentement la beauté rayonnante qu'elle était avant ce monstre. Les marques s'effacent, seules 4 ou 5 cicatrices, sur ses reins et ses seins, restent encore bien visibles. Moi, je suis heureux. Heureux de les voir aller mieux, heureux d'être avec elles, heureux de les servir, heureux d'être entouré de ses deux magnifiques femmes, profondément humaines, entières, si fortes et si fragiles. Nous avons trouvé un équilibre qui frise la perfection et je sens Maîtresse Caroline redevenir Domina, de plus en plus. Il n'y a qu'une chose que j'appréhende.... le retour en cage. Je jouis plusieurs fois par jour avec Ennia. Et Maîtresse Caroline utilise ma langue, autant qu'elle en a envie. Elle le sait, je suis une chienne assoiffée de sexe et la cage est pour moi la plus dure des règles qu'elle puisse m'imposer. Pourtant, en mon for intérieur, je sais que ce contrôle m'est indispensable dans la durée. Pour ne pas céder à mes pulsions. L'animal s'impose toujours sur l'homme d'esprit et de coeur. J'aime intensément, mais mon désir profond de jouissance peut être bien plus fort que ma volonté. Je le sais pour l'avoir vécu, maintes et maintes fois. Pour avoir perdu cette bataille, sacrifié et perdu tant pour cet instinct primaire venu du fond des âges. Mais perdre m'a fait trouvé ce que je vis aujourd'hui, ce que je redoute le plus au monde de perdre: Elles.
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Par : le 05/10/20
Le 11 juillet 1920, à 94 ans, disparaissait l'impératrice Eugénie, dernière souveraine des Français, à la fin d'une vie qui ne l'avait pas épargnée. Elle fut accusée d'avoir provoqué le désastre de 1870, taxée de frivolité à l'instar de Marie-Antoinette, soupçonnée de frigidité, si bien que Napoléon III dut chercher satisfaction ailleurs. Ainsi l'Impératrice, personnage principale de la fête impériale, était coupable de tout. En réalité, qui était-elle ? Née en 1826 à Grenade d'un père ouvertement acquis aux idées napoléoniennes, elle a, petite fille, sauté sur les genoux de Stendhal et écouté les fascinantes histoires de Mérimée. Sportive et fière, elle enflamme, presque par hasard, le séducteur Napoléon III. Brillant symbole du Second Empire, Eugénie ne se contente pas de préserver les apparences face aux liaisons tapageuses de l'Empereur. Nommée régente après la naissance de son fils, en 1856, elle s'initie à la politique. La chute du Second Empire et l'exil en Angleterre marquent le début d'une existence modeste, mais non sans grandeur. Après la mort de Napoléon III, en 1873, Eugénie reporte son amour et ses espoirs sur le Prince impérial, qui meurt en 1879, transpercé par les sagaies des Zoulous. Alors commence une longue expiation. Pendant quarante années, Eugénie, veuve très respectée et mère accablée, parcourt l'Europe entière dans une inépuisable nostalgie. Eugénie est aussi l'impératrice d'une infinie générosité, la pionnière du féminisme, la complice de l'unité italienne, la lectrice favorable à Flaubert, la passionnée de spiritisme, l'épouse heureuse à Biarritz, la femme éclairée qui encourage Pasteur. Eugénie de Guzman Palafox y Portocarrero est née le 5 mai 1826 à Grenade, en Espagne. Don Cipriano, son père, est un fervent admirateur de Napoléon Ier. Il a soutenu le règne de Joseph Bonaparte, placé sur le trône d’Espagne par son frère Napoléon Ier. Cela lui a valu quelques inimitiés à la chute de l’Empire français, notamment celle du nouveau roi d’Espagne, Ferdinand VII. La jeune Eugénie naît dans une famille francophile et napoléonienne, qui s’installe en France en 1835, dès que ses finances lui permettent. Âgée de neuf ans, Eugénie entre alors au couvent du Sacré-Coeur de Paris, où elle est une élève assez dissipée. Elle développe ses connaissances et sa culture plutôt en fréquentant les invités prestigieux que sa mère reçoit, comme les écrivains Mérimée et Stendhal. Lorsque son père décède à Madrid, le 15 mars 1839, Eugénie n’a que treize ans. Sa mère doit parfaire son éducation en vue de lui faire faire un beau mariage. Mais la jeune fille est romantique et fougueuse et n’entend pas obéir. Elle tombe amoureuse de son cousin, le duc d’Albe, lui écrit des lettres enflammées, mais il est fiancé à sa sœur aînée Paca. Après cette déception sentimentale, Eugénie ne vit que pour sa passion du théâtre et des bals, et repousse plusieurs fois des propositions de mariage. En 1847, elle prend le titre de comtesse de Teba et devient dame d’honneur de la reine d’Espagne. Mais après une nouvelle dépression à l’automne 1848, sa mère la force à revenir en France. La future impératrice et sa sœur sont éduquées dans le culte napoléonien. À ce moment-là, Louis-Napoléon Bonaparte vient d’être élu président. Dès son retour en France, début 1849, Eugénie fréquente la princesse Mathilde, la cousine de Louis-Napoléon Bonaparte. Dès leur première rencontre, le futur empereur est sous le charme, et invite la jeune espagnole à Saint-Cloud. Mais, dans un premier temps, Eugénie se montre assez distante avec son illustre soupirant. Revenue d’un long voyage en Europe, Eugénie revoit Louis-Napoléon devenu Prince-Président après son coup d’État du 2 décembre 1851. Le regard d’Eugénie change au fil des mois, si bien que Louis-Napoléon, devenu Napoléon III le 2 décembre 1852, fait rapidement une demande en mariage à la mère d’Eugénie, le 15 janvier 1853. Le 22 janvier, il officialise l’annonce de son prochain mariage devant les corps constitués. Le mariage civil se déroule au palais des Tuileries le 29 janvier 1853, suivi le lendemain du mariage religieux en l’église Notre-Dame. Eugénie est qualifiée "d’ornement du trône" dans le discours de mariage de Napoléon III aux corps constitués. Il attend de sa femme qu’elle soit "catholique et pieuse", et "gracieuse et bonne pour faire revivre les vertus de l’impératrice Joséphine." L’Empereur met ainsi en avant le rôle social qu’il souhaite voir son épouse jouer, resplendir l’éclat de sa beauté et donner un héritier à la dynastie. Eugénie s’implique profondément auprès des pauvres. Elle redonne vie à la Société maternelle, une institution caritative créée par la reine Marie-Antoinette. Elle visite les malades du choléra lors des épidémies de 1865 et 1866. Elle se préoccupe du sort des enfants détenus en prison. Elle soutient aussi la cause des femmes. Elle passe commande à la sculptrice Marie-Louise Lefèvre-Deumier et soutient celles qui sont faites à la future fondatrice de "l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs" Hélène Bertaux et elle appuie la candidature, finalement refusée de l’écrivaine George Sand à l’Académie française. Elle protège Julie Victoire Daubié, la première femme institutrice à se présenter au baccalauréat. Surtout, elle soutient le travail du ministre de l’Éducation Victor Duruy en faveur de l’enseignement pour les filles. Elle apporte plus tard, lors de son exil britannique, son soutien aux suffragettes, bien que trouvant parfois certaines de leurs actions extrêmes. Elle prend parfois également position pour des artistes sulfureux. Ainsi, elle défend contre la censure le recueil "Les Fleurs du mal" du poète Charles Baudelaire. Eugénie doit aussi s’adresser aux plus aisés et les séduire. Elle se montre très douée dans l’art de la conversation et de la réception au palais de Compiègne, où la cour séjourne chaque été. Émile Ollivier, chef de cabinet de Napoléon III, note cependant que l’Impératrice n’a pas oublié ses jeunes années impétueuses. Elle a l’esprit "d’une héroïne de Cervantès", spontanée, emportée et parfois irréfléchie. Elle-même dit régulièrement regretter de parler trop vite. Mais elle a le don de créer des effets de mode grâce à ses toilettes somptueuses. Ses ennemis l’appellent "Fée Chiffon" et de canaliser la cour grâce à de grandes réceptions. Sans Eugénie, il n’y aurait pas eu l’expression "Fête impériale " qui décrit l’atmosphère exquise qu’elle installe autour de l’Empereur durant deux décennies. Le rôle de l’Impératrice reste très limité. Sa première tâche est de donner un héritier au trône et, après une première fausse couche, elle donne naissance au Prince Impérial, le 16 mars 1856. Ce sera l’unique enfant du couple impérial. Napoléon III fait parfois de son épouse la messagère de ses décisions sans qu’elle n’ait aucune influence sur celles-ci. Elle entretient ainsi une correspondance fournie avec la reine Victoria et lui expose passivement les positions de son époux. La reine Victoria explique ainsi au roi des Belges, en mai 1859, qu’Eugénie est abattue par le conflit du moment entre l’Autriche et la France au sujet de l’Italie. Son rôle dans l’expédition du Mexique (1862-1837) est tout aussi mineur. Eugénie est certes entourée d’une petite cour mexicaine favorable à l’intervention française, mais Napoléon III est surtout influencé par la perspective financière de cette expédition. La souveraine française résume ainsi son approche de la politique: "Je n’ai jamais été et ne serai probablement une femme politique" , et précise que de toutes façons Napoléon III ne tolère pas les tentatives d’influence sur sa personne. Eugénie doit avant tout assurer avec brio son rang. Parmi les peintres à la mode du Second Empire, une femme occupe une place de choix: Rosa Bonheur. Née en 1822, elle a étonné ses maîtres par sa précocité. En 1848, elle a remporté sa première médaille au Salon avec le "Labourage en Nivernais." Elle a trouvé sa voie, l’évocation de la nature, de scène rustique en scène rustique, du "Marché aux chevaux" à la "Fenaison en Auvergne." Amie de George Sand, elle la rappelle un peu. Elle s’habille souvent en homme et quand elle se montre femme c’est sans égard à la mode. Elle est ardente, pleine de vie, libérée des préjugés, préoccupée des droits de la femme. Sans doute fait-elle un peu scandale, mais n’est-ce pas là le propre des artistes ? La société bien pensante admire et achète ses tableaux, mais ignore l’auteur qui n’en a cure. Or, le 15 juin 1864, l’Impératrice, qui séjourne à Fontainebleau décide de voir cette personne en marge. Accompagnée de Mérimée, elle arrive à l’improviste dans la villa de Barbizon où Rosa Bonheur vit et peint. L’Impératrice admire ses tableaux et reste une heure à causer avec elle de la condition de la femme et des réformes à lui apporter. Un an après, au moment où sa seconde régence allait prendre fin, l’Impératrice provoqua une espèce de sensation en conférant la Légion d’honneur au peintre. L’Impératrice ne se contente pas de s’intéresser à quelques personnalités exceptionnelles, l’instruction féminine retient son attention. Elle s’est consacrée à trois progrès dans ce sens qui sont dans l’ordre chronologique: le baccalauréat des filles, leur accès à l’instruction publique et enfin les études de médecine. Le contact de personnalités féminines à commencer par la reine Victoria, a beaucoup apporté à Eugénie. Elle a constaté ce qu’une Rachel, une George Sand, une Marcello, une Rosa Bonheur parvenaient à réaliser à force d’étude et de travail. Ce fut une révélation pour elle. Pourtant, les contemporains, et les certains historiens aujourd’hui, prêtent à l’Impératrice une influence sur les décisions de Napoléon III. Eugénie est probablement victime des rumeurs qui courent à son sujet dès son mariage. Le Prince Napoléon, cousin de l’Empereur, et la famille Bonaparte dans son ensemble ont vu une mésalliance dans cette union et ont une antipathie tenace contre la jeune femme. Le soir-même de la naissance du Prince Impérial, le Prince Napoléon écrit son chagrin de voir Eugénie être confortée par son nouveau statut de mère de l’héritier. Ces relations difficiles, alliées à la haine portée par les républicains à Napoléon III et donc à sa femme, ont contribué à la légende noire d’Eugénie, au-delà de sa mort. On finit par lui reprocher la chute de l’Empire, voire, le comble, la mort du Prince Impérial. Très coquette, Eugénie se fait ambassadrice de la haute couture et dépense des sommes folles pour sa garde-robe. L'impératrice adore les belles pierres qu'elle achète chez Mellerio, son joaillier préféré. Ses achats de bijoux se seraient élevés à l'équivalent de dix millions d'euros. L'Impératrice possédait une des plus importantes collections de bijoux de son temps. L'admiration d'Eugénie pour Marie-Antoinette ne se limite pas au théâtre, à la mode et aux bijoux. Elle fait décorer la plupart des grandes demeures impériales dans le style Louis XVI, comme Compiègne ou Fontainebleau. Mais les tensions avec la Prusse resurgissent à propos de la succession d'Espagne quand le prince Léopold de Hohenzollern dont le frère a été élu prince souverain de Roumanie en 1866, se porte candidat le 21 juin 1870 au trône d'Espagne, vacant depuis deux ans. Un Hohenzollern sur le trône espagnol placerait la France dans une situation d'encerclement similaire à celui que le pays avait vécu à l'époque de Charles Quint. Cette candidature provoque des inquiétudes dans toutes les chancelleries européennes. En dépit du retrait de la candidature du prince le 12 juillet 1870, ce qui constitue sur le moment un succès de la diplomatie française, le gouvernement de Napoléon III, pressé par les belliqueux de tous bords exige un engagement écrit de renonciation définitive et une garantie de bonne conduite de la part du roi Guillaume Ier. Le roi de Prusse confirme la renonciation de son cousin sans se soumettre à l'exigence française. Cependant, une guerre contre la France est le meilleur moyen de parachever l'unification allemande. Le 19 juillet 1870, la guerre est déclarée à la Prusse et à ses alliés. L’impératrice retrouve pour la troisième fois la fonction de régente mais ses prérogatives sont extrêmement limitées et tout repose sur le cabinet des ministres dirigé par Émile Ollivier. Le 4 septembre, en pleine nuit, le Corps législatif est réuni pour apprendre la défaite de Sedan et la capture de l'Empereur. Jules Favre, député républicain, prend aussitôt la tête d’une coalition réclamant sa déchéance et dans la journée, se rend à l’hôtel de Ville de Paris pour y proclamer la III ème République accompagné d’une foule de Parisiens. Eugénie doit quitter la France en hâte. Elle trouve refuge en Angleterre, sous la protection bienveillante de la reine Victoria. Son fils l’y rejoint ainsi que l’ex-empereur, une fois libéré de sa captivité en Allemagne. Le couple emménage à Camden Place, à Chislehurst, non loin de Londres. C’est là que Napoléon III meurt le 9 janvier 1873 au cours d’une intervention chirurgicale destinée à le guérir de la maladie de calculs dans les reins. En 1879, le fils du couple impérial part avec l’armée britannique combattre les Zoulous en Afrique du Sud. Il est tué le 1er juin en faisant front à une troupe ennemie, laissant sa mère ravagée de chagrin. C'est le premier Bonaparte tué au combat. Eugénie ne se remettra jamais de la perte de son fils unique. Elle part en Zoulouland sur les pas de son fils défunt l’année suivante et, à son retour en Angleterre, fait construire sur le domaine de Farnborough, sa nouvelle demeure, une abbaye servant de tombeau à son époux et son fils. Dès lors, elle se mure dans le silence et semble fuir sa douleur dans les voyages. Depuis son enfance, partagée entre l’Espagne et la France, jusqu’à ses nombreux séjours en bord de mer dans le Sud-Ouest à Biarritz, Eugénie a toujours eu le goût des voyages, mais ils ne réussissent pas à apaiser son chagrin. Patriote et française de cœur, lors de l'armistice, elle transmet à Clémenceau une lettre du roi de Prusse qui révèle les intentions expansionnistes de l'Allemagne. Ce document jouera un rôle capital dans la restitution de l'Alsace-Lorraine. En juillet 1920, devenue presque aveugle, Eugénie se rend à Madrid pour y être opérée de la cataracte. L'opération est un succès, mais elle meurt peu après. Elle s’éteint à l’âge de quatre-vingt- quatorze ans, à Madrid le 11 juillet 1920. Elle repose auprès de son époux et de son fils à Farnborough. L'étrangère qui avait voulu être l'impératrice des français, s'éteint dans le pays de sa naissance. Eugénie disait d'elle-même: "Ma légende est faite. Au début, j'étais la femme frivole pour devenir ensuite la femme néfaste, mais la légende l'emporte toujours sur l'histoire." De la lumière à l'ombre, le destin de la dernière souveraine reste hors du commun. Bibliographie et références: - Eugène de Mirecourt, "L'impératrice Eugénie" - Frédéric Loliée, "La vie d'une impératrice, Eugénie de Montijo" - Georges Lacour-Gayet, "L’Impératrice Eugénie" - Octave Aubry, "L'Impératrice Eugénie" - Maurice Paléologue, "Les entretiens de l'impératrice Eugénie" - Jean Autin, "Eugénie De Montijo" - Jean des Cars, "Eugénie, la dernière impératrice" - Jean Tulard, "Dictionnaire du Second Empire" - Louis Girard, "Napoléon III" - Raphaël Dargent, "L'impératrice Eugénie" - Maxime Michelet, "L'impératrice Eugénie" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/10/20
Vous appelez cela cirer ? Il me regardait fixement en me serrant la gorge. Il plaçait sous mon nez ses bottes d’équitation. - Alors ? j’attends vos explications ? - Je.. commençai-je hésitante, je n’ai pas eu le temps de les cirer, Monsieur. - C’est bien ce que je constate. Vous savez j’aime que lorsque je vous donne un ordre et que vous vous engagiez à le faire, que ce soit exécutez. - Oui.. Monsieur. - Donc, vous savez ce que vous me contraignez à faire ? je crains que vous manquiez de discipline. Nous allons remédier à cela. Devant moi il mis alors ses bottes. - Vous allez les nettoyez maintenant. J’allais chercher avec hâte le nécessaire pour cirer ses bottes. Il s’installa dans son fauteuil chesterfield fétiche. Il tenait dans sa main la cravache. Je savais que j’allais être punie. J’avais fauté. Après tout, j’avais fait exprès. Ma journée avait été pleine de tensions, j’avais besoin de lâcher prise. Je m’assis devant lui sur mes genoux, la boite de cirage juste à coté. Je commençais ma tâche. Il ne me regardait pas puis quand je jetais un regard furtif, je sentais son intransigeance. Son regard était froid, possessif. Je savais qu’il ne me laisserait rien passer. - Appliquez-vous mieux que cela, je vous prie. - Oui.. Monsieur. - Frottez bien, mieux que cela ! Soudainement il releva mon visage avec le bout de la cravache sur le menton. - Vous savez que je vais vous punir. Je le regardais avec une certaine gravité. Je hochais la tête pour lui dire que je comprenais. - Allez continuez de frotter ! plus fort ! allez. Je m’attelais à ma tache pour faire briller ses bottes. - Remontez moi votre robe sur votre cul, écartez moi donc ces jambes. Avec sa cravache, il savait me faire exécuter ses ordres. Son autorité était naturelle. - Parfait, je vois que vous n’avez pas de culotte. Maintenant mettez votre chatte sur ma botte que vous venez de nettoyez et faite la luire de votre mouille de petite chienne. J’obéissais. - Allez encore ! Voilà c’est bien. Je baissais la tête. Je savais qu’il ne ratait pas une miette de me voir en train de me masturber sur sa chaussure. - Je vais vous enseigner de rester à votre place. Je continuais encore à me déhancher d’avant en arrière sur sa botte, quand il m’ordonna de me reculer. Il leva sa botte et la regarder. - Humm voilà c’est presque parfait. Maintenant lécher. Je m’abaissais lentement. Il se releva tout en restant assis pour s’avancer vers moi. - Suffit maintenant vos petites provocations. Il indiqua de son doigt sa botte. Il me gifla sans trop de force. Il n’aimait pas me faire plier par la force. Bien au contraire. Et c’est ça que j’aimais chez lui. Ce respect que nous avions l’un pour l’autre. Certain ou certaines pourraient juger cela irrespectueux, mais au fond pourquoi est ce que je ressens ce désir en moi ? faut il en chercher des causes alors que nous sommes en train de nous satisfaire l’un de l’autre. Je baissais alors le regard et j’avançais ainsi vers le bout de sa botte. Je sortais ma langue et je commençais à lécher avec une certaine délectation comme si je léchais une sucette. Au bout de quelques instants, après s’être délecter de ce spectacle, il m’ordonna de me releva. - Venez ici. J’étais alors sur mes genoux, mon ventre se mit contre sa cuisse ferme et réconfortante. Je sentais sa chaleur comme une étreinte. Il me fit poser mes coudes sur la table basse en bois. Il releva davantage ma robe légère que je portais. Elle était noire et blanche, avec un col qui se fermait de manière assez stricte. J’étais parfaitement dans le jeu de rôle que nous jouions.. Il commença alors sa fessée. Je sentais sa main forte s’abattre sur mes fesses. Il me parlait. - Alors pensez vous mériter que je vous punisse. - Oui.. Monsieur. - Savez vous que c’est pour votre bien. Je veux que vous gardiez cela à votre esprit. Vous devez chaque jour vous améliorez dans votre tache. Ses fessées se faisait de plus en plus forte. J’avais de plus en plus chaud. Je gémissais. Il ne s’arrêtait pas. Je gémissais, quand il fessa encore de plus belle. - Vous pouvez gémir autant que vous voulez. Vous n’avez que ce que vous méritez. Je contractai mes fesses comme pour atténuer la douleur. Je devinais qu’elles étaient rouges, bien rouge. Marquées en signe de punition pour mes manquements. Chaque coup de sa main était déterminé et ferme. J’entendais chaque claquement résonner. - Je n’accepterai plus que vous preniez vos libertés sans demander permission. - Aller mettez vos mains au sol et posez votre tête dessus. - Bien. Quelle belle posture. - Maintenant écartez vos jambes. - Parfait ! Il caressa alors mes fesses puis les malaxa fortement. Puis il repris de plus belle la belle fessée que je méritais. - Je crois que chaque jour je devrais vous fesser, pour que vous rougissiez de honte d’avoir été vilaine. Encore une fois chacun de ses coup de main étaient déterminés. Intérieurement je me demandais comment il faisait pour ne pas avoir la main qui le démangeait à force de me fesser. Quand il s’arrêta, il se replongea sur son fauteuil et déposa sa botte sur mon dos. - Voulez vous que je vous laisse encore une dernière chance ? de bien faire ce que je vous demande ? ou dois je bien vous faire comprendre que je serai de plus en plus intransigeant ? - Alors ? que dois-je faire de vous ? Je savais que je devais me taire, ne pas répondre. Je sentis alors la cravache s’abattre sur mes fesses bien rouges tandis qu’il gardait sa botte sur le haut de mes fesses. Puis, quand il s’arrêta, il garda le silence quelques secondes. Il ôta sa jambe puis m’ordonna de me redresser face à lui. Il dégraffa alors le haut de ma robe afin de me libérer de mon carcan. Je ne portais pas de soutien gorge. Je savais qu’il aimait voir mes seins pointés à travers le tissu. Et j’assumais cette féminité. La liberté de ne pas en porter. - Voilà qui est mieux. Hummm… alors ? Je relevais mes yeux pour le regarder. Il posa sa main sur ma joue comme pour me réconforter. Mais cela ne fût que d’une courte durer quand il me gifla. Je savais qu’il était sensible à mon regard. Je voulais en jouer pour atténuer la punition que je méritais. Mais quand il était dans son rôle, il ne faisait preuve d’aucune clémence à mon égard. - Allez redressez votre dos Tenez vous droite. Vos seins doivent être présentables. Presque froidement, il les admira, les sous-pesa comme pour s’assurer qu’ils tiennent bien. Puis pour être certaine que je sois présentable, comme il le disait, il posa la cravache contre ses cuisses, puis saisit mes tétons et les tira vers lui. Je commençais à râler. Il me gifla une autre fois. - Tournez vous d’un quart de tour sur votre gauche. - Baissez donc votre tête ! arrêter votre arrogance je vous prie. Je m’exécutai, j’avais juste envie d’obéir, de ne plus penser à rien. J’avoue toute son attention. Il avait j’imagine aussi passer une rude journée. J’étais toujours admirative de sa détermination à tenir ce rôle tout en gardant sa maîtrise. Je ne savais pas s’il y avait un meilleur rôle à tenir le sien ou le mien. Dans mon cas c’est de lui offrir ma soumission, ma dévotion et toute ma confiance pour qu’il profite de moi, de l’autre, lui devait s’assurer de ma parfaite sécurité, de mes limites, de comprendre chacune de mes réactions et d’avoir cette inventivité et ce contrôle de soi. Il repris sa cravache pour me caresser alors les seins avec. Il la passa sur ma bouche, ma gorge. Je fermais les yeux, comme pour ne pas voir ce qui allait suivre. - Ouvrez vos yeux ! Dès que je les ouvris, je sentis la cravache frapper en premier mon sein droit puis gauche. Puis de sa main, il venait me cajoler avec une telle douceur. Cela ne durait que quelques secondes avant de reprendre son envie de me punir et de s’attarder à nouveau sur mes fesses. - Taisez vous je ne veux rien entendre, sinon je serai contraint de vous bâillonner. Il semblerait que ce ne soit pas suffisant. Il plaça alors la cravache dans ma bouche. Et j’entendais à nouveau le claquement de ses mains sur mon fessier bien douloureux. - Allez à quatre pattes, petite effrontée. A peine mise à quatre pattes, ses coups de cravache étaient précis. - Je vous ai donné un travail à faire et vous ne l’avez pas fait. Vous êtes ingrate. Je m’occupe de vous et au lieu de me rendre fière, vous m’obligez à vous corriger. - Vous voulez me tenir tête, vous allez voir comment je punis les vilaines filles comme vous. - Ne bougez pas ! je n’en ai pas terminé avec vous. Je gémissais encore et encore. Il soupirait comme s’il était exaspéré. - A genoux, le ventre contre vos genoux, mettez vous en boule. J’ai envie de voir quel repose pied vous faites. J’avais ma tête sur mes mains. Il me parlait de ce qu’il pouvait faire pour m’éduquer. - Je vais vous donner une belle correction pour vous faire mieux progresser rapidement. - Vous êtes bien confortable quand vous êtes à votre place, à mes pieds. Avec la cravache, il tapa sur le sol pour me montrer comment je devais me mettre. Je me relevais pour faire demi tour, - restez à quatre pattes, tête au sol. - Jambes écartées ! Allez plus vite. - Votre cul est bien rouge, comme le rouge de la honte dont vous devriez être couverte. Je sentais alors sa main douce me caressa doucement le sexe. J’étais toute trempée. Il me rendait complètement folle. J’aimais sentir ses caresses. Elles étaient un peu comme cette atmosphère après un orage, le relâchement de tensions, une plénitude. Il s’amusa à écarter mes jambes puis à insérer un doigt dans ma petite chatte. Je commençais à gémir. - Non vous ne le méritez pas. Il saisit sa cravache et s’affaira à continuer ma punition. Quelques coups s’abattaient sur ma petite chatte, sans y mettre trop de force. Cela me faisait sursauter. Il savait doser pour me donner cette douleur qui me procurait ce plaisir. - Maintenant redressez- vous , mettez -vous ici. - Allez sur les genoux, bien droite. - Mains dans le dos. - Plus vite j’ai dit ! - Baissez votre tête ! Il marqua une pause un bref instant et cravacha mes seins par des coups bien fermes et précis. Je gémissais encore voulant me défaire de cette position inconfortable. Quand il reposa sa cravache il posa à nouveau sa main sur ma joue. Je m’aventurai à le regarder, quand il me gifla. - Embrassez ma main. J’embrassais alors sa main comme l’adolescente qui avait été prise en faute et qui demandait pardon. - Pensez vous que je dois reprendre cette leçon combien de fois ? - Combien de fois faut il pour que vous compreniez ? - Maintenant vous allez aller dans votre chambre, je ne veux plus vous voir. Je me relevais pour aller dans ma chambre. Je regardais alors dans le miroir les marques de ma punition. Mes fesses étaient d’un rouge vif, parfois bleutées par endroit. J’avais quelques boursouflures. Certains ou certaines penseront que j’aime me faire battre, mais il n’en ai rien. C’est un contrôle de soi qui amène à libérer un plaisir. Il y a toujours un dosage aux coups et à la douleur. Ce qui est important c’est notre état d’esprit. Il y aura des personnes qui aiment être énormément marqués, allant à des pratiques qui ne sont pas les miennes. Certaines peuvent être selon moi des déviances. En tout cas chaque chose qui sont faites dans ce genre de relation sont voulus. La communication, le respect et parler de ce qu’on veut et ne veut pas dès le départ sont très importants. Ainsi, un homme à qui j’offre ma soumission ne fera jamais ce que je ne veux pas. Et si cela ne correspond en rien à mes envies, la confiance sera rompue, tout comme la relation. Un homme réellement dominant le sait. Et c’est ce qui en fait la différence avec un dominateur qui prend son plaisir en se fichant de sa partenaire. Je n’osais pas sortir de la chambre, comme une vilaine fille qui n’a que ce qu’elle mérite. J’allais alors prendre une bonne douche pour ensuite me poser en attendant qu’il vienne. Cette douche me fit le plus grand bien, elle me cajola. Quand je sortis de la douche il était là. A la main, une cagoule. Je devinais alors qu’il n’en avait pas fini avec moi. Il me saisit alors par les cheveux et me jeta sur le lit. Il me redressa en me tenant par les cheveux puis saisit avec brutalité mes mains. Il s’empressa de me mettre des liens et de les attacher dans mon dos. Fermement. Bien fermement. Puis il me mit cette cagoule sur la tête avec un trou au niveau de ma bouche. Puis pour parfaire le tout, mis mon collier. Je savais que je serais sa chienne ce soir. Je me sentais complètement désorientée et plus aucun repère. Il me jeta ensuite sur le lit puis s’allongea sur moi. Je tentais de bouger pour me défaire. Il dit à mon oreille : - Ta punition est loin d’être finie. - Ouvre ta bouche. Il y insérera un écarteur. Il voulait que je reste bien ouverte pour être sa disposition. Ainsi offerte à ses plaisirs. Je me retrouvais dans la position où j’étais à genoux, le ventre replié vers mes cuisses. IL ne disait aucun mot. - Prête ma petite chienne ? Il pénétra alors bien profondément ma chatte. Je ne pouvais dire mot. Ma bouche était grande ouverte. J’émettais juste le son de cette petite chienne qui allait être saillie. Il saisit alors le haut de la cagoule en empoignant également les cheveux. Il me redressait. Cela me cambrait un peu. Je ne pouvais davantage avec mes problèmes. Mais je savais qu’il voulait me baiser avec frénésie, sans aucun ménagement. - Regarde toi petite chienne. Tu n’attendais que cela avoue le ! Je sentais son souffle quand il me prenait, chaque coup où ses couilles s’abattaient contre moi. Quand il décidait de se stopper il prenait alors possession de ma bouche. J’étais son objet à disposition. Il pouvait alors faire de moi ce qu’il voulait. Il avait le choix de me prendre par le trou qu’il désirait, la chatte, le cul ou alors ma bouche. Avec l’écarteur, il ne se gênait pas pour me la mettre bien au fond de la gorge, à m’étouffer. J’étais sa salope. Il maintenait toujours ma tête par le haut de ma cagoule tout en me baisant la bouffe. Je ne pouvais dire aucun mot, juste quelques sons. Il me baisait si fortement. Il me rejeta sur le lit comme une marionnette et vint cette fois prendre l’assaut à nouveau de ma chatte. Il me mit alors sur mon flanc et remonta mes jambes sur le coté. Il tenait encore ma tête comme pour montrer que j’étais qu’un objet pour le satisfaire. - Regarde quelle bonne petite salope tu es. - T’es qu’une putain et tu dois m’honorer avec tous tes petits trous. - Regarde combien je te bourre ta petite chatte. Il rejeta ma tête violemment pour se saisir de mon sein gauche. Il le malaxait bien fermement tout en me baisant. Puis parfois il s’agrippait à mes hanches puis revenait me gifler les seins. Une fois il me disait qu’il m’aimait me punir d’être aussi belle. Il les tenait bien fermement et me pilonnait encore et encore. - Je sais que tu aimes être ma putain. Regarde toi. Tu es si belle. Puis il stoppa et me claqua les fesses. Il me laissa ainsi sur le lit. Je perdais la notion du temps. Je ne sais pas au bout de combien de temps il était revenu. IL m’agrippa par les chevilles pour me tirer au bord du lit. J’avais les pieds au sol. Avec son pieds il me fit écarter les jambes. C’est là que je sentis la froideur du métal sur mon petit trou. Il le passa sur ma petite chatte. - Oh comme t’es humide, prête comme toujours à ce que je t’utilises. Soudain, je sentis une boule de métal dans ma bouche. - Regarde ce que je vais mettre dans ton cul de pute. - J’aime quand tu ne peux rien dire, juste subir. Quand il le sortit de ma bouche, il s’assit à califourchon sur mon dos. Il écarta bien mes fesses de ses mains… Je sentais qu’il forçait le passage de la boule pour qu’elle soit aspirée. Doucement il cédait à cette pression pour qu’elle disparaisse. Il tira ensuite dessus… - Voilà, tu vas pouvoir être bien tenue. Droite. Il se dégagea puis accrocha le crochet anal à mes mains liées dans mon dos. Il s’était arrangé pour que je ne puisse plus bouger. Puis pour être certain que je sois bien maintenue, il encorda mes mains à mon collier. IL tira ensuite sur la corde. Cela me faisait me redresser, et je sentais la pression du crochet dans mon petit cul. Je sentais qu’il s’était levé. Puis il écarta mon cul, j’imagine pour admirer son œuvre. - Comme tu es belle, exposée ainsi. Il tapotait légèrement ma fesse gauche. - T’inquiète pas je vais encore te baiser petite chienne. Puis il me laissa là. Cette position était un peu inconfortable. Je tentais de me défaire mais rien à faire. Il m’avait attaché bien solidement. Puis il me donna une fessée pour me stopper dans mon élan. Il écarta encore mes fesses. - Je vois que cette situation te plait, tu dégoulines Il passa avec son sexe sur ma chatte pour le lubrifier. - Voilà petite salope. Tu as ce que tu mérites. Je sentais son membre glisser bien au fond de mon con. Je sentais son pouvoir sur moi. Quand il pris la corde qui me tenait mes mains à mon collier, cela me fit me redresser. Il voulait jouer de la contrainte. Le nœud qu’il avait fait m’étranglait un peu. Parfois il relâcha la pression pour me permettre de reprendre mon souffle. - T’es qu’une salope bonne à baiser. Je sentais son hardeur à me prendre sauvagement, fermement et bien profondément. Je ne pouvais émettre trop de son. Il me malmenait ce soir. Il tira à nouveau sur ma cagoule. Je gémissais, encore et encore. Il ne cédait rien. Il avait poser ses mains sur les miennes. Je sentais sa chaleur pendant qu’il me besognait. Puis il s’arrêta et me délaissa à nouveau. Quand il revint, il retira alors mon crochet. Il enleva mon écarteur bucal. Je n’offrais plus aucune résistance. J’étais à ses ordres ou étais ce lui qui était au mien. - Demande moi de t’enculer. - Je.. Je reprenais mon souffle, et je desserrai ma mâchoire, qui était restée ouverte si longtemps. - Alors ? - Monsieur, je vous en prie, enculez moi. - Croyez vous que vous méritez que je vous honore de mon membre alors que vous avez été si vilaine ? - Je vous en prie.. Monsieur. Il malaxa bien mes petites fesses, puis introduit son pouce dans mon fion. - Hum, comme il est bien ouvert… Je me dandinais. - Je vous en supplie, monsieur, enculez moi. Il retira son pouce et posa son membre à l’orée de mon auréole S’il vous plait Monsieur… - Non, tu ne le mérites pas. Il me retourna alors brutalement sur le dos, me retourna la tête pour la mettre au bord. Et il me baisa la bouche. J’étais endolori. Il me tenait la gorge pour qu’elle soit bien au fond. J’étais presque sur le point de vomir tellement il voulait me punir, me faire taire. Il éjacula sur mes seins. - Alors? Il me donna un claque sur la joue.. - Remercie moi! - Je vous remercie.. Monsieur? Tu me remercies de quoi? - Je vous remercie de m'honorer comme vous le faîtes. - Continue? - Je vous remercie de m'avoir punie. Il caressa alors ma joue et me laissa ainsi attachée et souillée.
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Par : le 05/11/20
L’impératrice Sissi, ou de son vrai nom Élisabeth de Wittelsbach, duchesse de Bavière, est l’épouse de l’empereur autrichien Francesco Giuseppe de Habsbourg. Elle est restée dans l’imaginaire collectif une femme belle et fascinante. Sa légende s’est surtout propagée grâce aux adaptations cinématographiques de sa vie à la télévision. En fait, les événements de la vie de la belle impératrice n’étaient pas aussi heureux et romantiques que racontaient les films d'Ernst Marischka révèlant la comédienne Romy Schneider dans le rôle. Au milieu des années 1950, le cinéma présentait l’impératrice Élisabeth d’Autriche comme l’icône d’une Vienne vibrant au rythme de la valse. Mais la personnalité de "Sissi" était très controversée à son époque, et les sphères les plus conservatrices des cours européennes la jugeaient extravagante et irresponsable. Les films ne montrent pas certains aspects de ce personnage, que soulignent des biographies ultérieures plus rigoureuses. Ses problèmes de santé, ses tourments, son intérêt pour la culture classique et la poésie. Élisabeth d’Autriche était un esprit fin et lucide, qui avait compris bien avant son entourage qu’une époque touchait à sa fin. C’était une femme profondément malheureuse, condamnée à vivre une vie qu’elle n’avait pas désirée et à surmonter de nombreuses souffrances, la plus grande étant probablement la mort tragique de son fils Rodolphe, héritier de la Couronne, dans le pavillon de chasse de Mayerling. Élisabeth, que la cour de Vienne surnommait Sissi, est la quatrième des dix filles de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de la princesse Ludovica, fille du roi Maximilien Ier de Bavière. Elle naît à Munich le vingt-quatre décembre 1837, mais grandit à Possenhofen, sur les rives du lac de Starnberg. Elle y est heureuse et mène une vie libre, au contact de la nature qui conditionnera le tempérament de la future impératrice et de la plupart de ses frères et sœurs. Hélène, l’aînée élégante, discrète, dévote et très disciplinée, semble la candidate idéale pour prétendre au rang d’impératrice. C’est du moins ce qu’estiment sa mère et Sophie, sa tante et la mère du futur époux, l’empereur d’Autriche François-Joseph. En 1853, une rencontre est organisée à Bad Ischl, la résidence d’été de la famille impériale, afin d’entériner cette alliance. Initialement, la mère et la fille doivent voyager seules, mais l’on décide au dernier moment qu’Élisabeth les accompagnera. Affectée par un chagrin d’amour, Sissi souffre en effet de la première des dépressions qui l’accableront sa vie durant. Son entourage pense que le voyage permettra de guérir ce jeune cœur meurtri éduqué dans le bonheur. Personne, et encore moins la principale intéressée, n’imagine alors ce qui va bientôt se passer. Lorsque Francois-Joseph revoit sa cousine Sissi, dont il avait gardé le souvenir d’une enfant, il découvre une svelte et jolie jeune fille au visage ovale, dotée de splendides cheveux châtains, et il décide immédiatement d’en faire son épouse. François-Joseph, qui vient d’avoir vingt-trois ans, est un homme droit et accompli. Sissi est une adolescente qui, bien que flattée par son attention, est suffisamment lucide pour évaluer l’étendue de la disparité d’intérêts et de tempéraments qui la sépare de son cousin. Mais elle est aussi consciente que l’empereur d’Autriche n’acceptera jamais de réponse négative. Elle n’est pas la seule à pressentir que ce mariage ne correspond pas aux normes de la cour. Tout le monde, à commencer par l’archiduchesse Sophie, s’emploie à ce que l’empereur renonce à son projet. Il est évident que la jeune fille n’a pas l’étoffe d’une impératrice. Elle n’a jamais été soumise au protocole strict de la cour, n’a jamais évolué dans les cercles de la noblesse, et ses seize ans sont une garantie bien fragile pour ceindre une couronne et partager une telle responsabilité. Rien n’y fait. L’empereur écrit à son cousin Albert de Teschen qu’il est "amoureux comme un cadet". Le mariage est célébré à Vienne le vingt-quatre avril 1854, dans l’église des Augustins. Il n'y aura eu, dans cette vie si tourmentée, qu'une seule année véritablement heureuse. Ce fut l'année des fiançailles. On a souvent dit cette histoire, tellement jolie et si invraisemblable qu'on la croirait détachée, elle aussi, d'un des contes de Perrault. Le prince charmant arrive à Ischl, un beau pays tout baigné de lumière, tapissé de fleurs, comme un paradis. Il y vient pour se marier, comme on se marie quand on est prince, en vertu de la raison d'État. On lui a déjà choisi la femme qu'il doit aimer, l'épouse qu'il doit ramener dans le royaume de son père. Le prince charmant s'est laissé faire, et puisque la raison d'État le lui commande, il s'en est allé en grande pompe, suivi de ses ambassadeurs, vers la fiancée qu'il ne connaît pas réellement. Une fois installée au palais impérial, à la Hofburg, Élisabeth comprend que ses craintes étaient fondées. Sa nouvelle vie n’a rien à voir avec le milieu dans lequel elle a grandi. À la cour, l’étiquette interdit toute spontanéité et ne laisse aucune place à la timidité. La jeune impératrice se retrouve isolée dans un environnement avec lequel elle n’a aucun lien, ni affectif, ni intellectuel. Ses dames de compagnie, sélectionnées parmi la haute aristocratie, sont d’âge mûr et d’esprit affreusement conservateur. Quant à l’archiduchesse Sophie, elle critique constamment ses mœurs, ses vêtements, ses goûts. Par ailleurs, si François-Joseph est probablement très amoureux, ses obligations ne lui permettent pas de consacrer beaucoup de temps à son épouse, et l’autoritarisme de sa mère devient un véritable cauchemar pour Élisabeth dès les premières années de son mariage. Son emprise est telle que, lorsque Élisabeth donne le jour à sa première fille, Sophie, après un an de mariage, l’archiduchesse prend en charge l’enfant, car elle estime que la jeune femme est incapable de l’élever. Comble d'autoritarisme et de maladresse. Le même scénario se répète l’année suivante à la naissance de Gisèle, la deuxième fille. Sophie organise tout et s’occupe de tout. Mais Élisabeth réussit à s’imposer et, quinze jours après la naissance de l’enfant, les fillettes sont transférées dans ses appartements de la Hofburg. La victoire est cependant éphémère. Au printemps 1857, François-Joseph et Élisabeth partent en Hongrie. L’archiduchesse Sophie s’oppose fermement à ce que les enfants les accompagnent, mais Élisabeth défend sa position avec une fermeté inhabituelle et peut emmener ses filles. Malheureusement, c’est sans compter sur l’insalubrité de certaines régions de Hongrie, qui aura des conséquences funestes puisque la petite Sophie contracte la dysenterie et meurt à Budapest le vingt-neuf mai 1857. C'est le début d'une longue série de malheurs et de deuils. L’impératrice sombre dans une profonde dépression, qu’elle n’a toujours pas surmontée à la naissance de son fils Rodolphe, le vingt-et-un août 1858. Prétextant des raisons médicales, elle embarque pour Madère, où elle donne l’impression de se rétablir. Elle revient à la cour quelques mois plus tard, mais le retour à la réalité est brutal. Reprendre la vie de la cour et supporter de nouveau l’incompréhension de son entourage l’anéantit, et l’on en vient à craindre sérieusement pour sa vie. On lui prescrit de nouveau de s’éloigner de Vienne. Elle choisit cette fois Corfou pour destination. C’est ainsi que débute son idylle avec la culture grecque classique et sa passion pour la Méditerranée. Parfaitement rétablie, elle retourne à Vienne au mois d’août 1862. Élisabeth a mûri, sa beauté est à son apogée et devient légendaire. Elle convient avec l’empereur de ne pas se soumettre à la discipline de la cour au-delà du strict nécessaire. Elle accomplira ses devoirs d’impératrice, mais en se réservant un espace où elle pourra enfin développer sa personnalité. Cela n’implique pas pour autant que Sissi reste à l’écart des affaires de l’État. La Hongrie, bien que faisant partie de l’Empire, lutte alors pour retrouver ses privilèges ancestraux. Vienne avait supprimé toutes les prérogatives constitutionnelles en réponse au soulèvement nationaliste et libéral de 1848. Élisabeth éprouve de la sympathie pour les aristocrates hongrois, qui ne laissent pas une minute de répit aux mentalités conservatrices de l’Empire. Sa soif de connaissance du pays et de sa culture l’incite à embaucher comme lectrice une jeune Hongroise, Ida Ferenczy, qui deviendra sa meilleure amie. Grâce à elle, Sissi rencontre le beau Gyula Andrássy, un colonel de l’armée magyare. Profondément libéral, il s’entend immédiatement très bien avec Élisabeth, et une solide amitié naît entre eux. L’impératrice se fait l’avocate de la cause hongroise, ce qui lui attire inévitablement l’inimitié implacable de la cour viennoise. À partir de 1874, Sissi, qui a pris le nom de comtesse de Hohenembs pour préserver son anonymat, et sa fille séjournent en Méditerranée, dans les îles britanniques et dans une partie de l’Europe centrale. C'est la période voyages. Mais l’impératrice assiste à la désagrégation progressive du mariage de l’héritier du trône, Rodolphe, avec Stéphanie de Belgique, une jeune femme qu’Élisabeth juge arriviste et ambitieuse. Stéphanie est très conservatrice et traditionaliste, l’exacte antithèse de son époux cultivé, libéral et anticonformiste. Les sombres pressentiments d’Élisabeth se vérifient lorsque Rodolphe est retrouvé mort dans le pavillon de chasse de Mayerling le trente janvier 1889, en compagnie de sa maîtresse, Marie Vetsera. Tout semble indiquer que le prince a d’abord tiré sur Marie avant de se suicider. La version officielle parle d’une aliénation mentale de l’héritier, mais l’ombre d’un crime d’État plane. Sissi est dévastée et se retire totalement de la vie publique. Après le décès de Rodolphe, Élisabeth n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle accuse la cour de Vienne d’être responsable de la mort de son fils et ne portera plus jamais de vêtements de couleur. Désormais drapée de deuil, elle voyage sans relâche, se dissimulant toujours derrière un grand éventail ou un voile, ou sous un pseudonyme qui lui permet de penser qu’elle passe inaperçue. Ce qui a toujours été considéré comme les "extravagances" de l’impératrice prend des proportions extrêmes lorsque le destin se révèle d’une cruauté implacable. Elle ne reviendra quasiment jamais à la Hofburg. Quand elle séjourne à Vienne, elle loge, seule, dans la villa Hermès, un petit palais construit dans le parc de Lainz sur ordre de François-Joseph, qui voulait disposer d’une résidence chaleureuse et intime, plus accueillante et plus commode pour la famille impériale. Lors de l’un de ses nombreux voyages, le huit septembre 1898, Élisabeth réside à l’hôtel Beau-Rivage de Genève. Deux jours plus tard, alors qu’elle s’apprête à monter sur le ferry qui doit l’amener à Montreux, elle est heurtée par un autre passager. Elle ressent une forte douleur au côté et s’évanouit une fois montée à bord. Elle meurt l’après-midi même. Le voyageur maladroit est en réalité un anarchiste italien, Luigi Lucheni, qui lui a enfoncé une lime tout près du cœur. L'empereur refuse qu’Élisabeth repose là où elle le souhaitait, sur les rives de la Méditerranée, à Corfou ou à Ithaque. Sa condition d’impératrice exige en effet qu’elle soit inhumée dans la crypte de l’église des Capucins. C’est donc là qu’elle repose depuis, dans cette Vienne qu’elle n’aimait pas et qui ne la comprit jamais. Quelle lugubre série. On pourrait énumérer la longue liste funèbre. Maximilien, fusillé à Querétaro. L'archiduc Rodolphe, mort si mystérieusement à Mayerling. La duchesse d'Alençon expirant dans les flammes du Bazar de la Charité, la folie du roi Louis de Bavière, celle d'Othon, son successeur. Et maintenant, comme point d'orgue à toutes ces tragédies, cette mort brutale sous le poignard d'un assassin, à un embarcadère de bateau à vapeur, au milieu d'une foule cosmopolite, loin des siens, loin du pays natal, telle une héroïne de Shakespeare, l'amie d'Henri Heine, qui fut un seul jour, la petite rose de Bavière, et qui n'était plus aujourd'hui qu'une âme en peine, une voyageuse toujours seule et inquiète, qui n'a même pas pu partir en paix pour son ultime voyage dans sa soixantième année. Bibliographie et références: - Egon Caesar Corti, "Élisabeth d'Autriche" - Henry Valloton, "Élisabeth d'Autriche l'impératrice assassinée" - Brigitte Hamann, "Élisabeth d'Autriche" - Jean des Cars, "Sissi ou la fatalité" - Raymond Chevrier, "Sissi, vie et destin d'Élisabeth d'Autriche" - Catherine Clément, "L'impératrice anarchiste" - Marie-Thérèse Denet-Sinsirt, "Sissi, doublement assassinée" - Danny Saunders, "Sissi impératrice, la solitude du trône" - Jean des Cars, "François-Joseph et Sissi" - Élisabeth Reynaud, "Le Roman de Sissi" - Philippe Collas, "Louis II de Bavière et Élisabeth d'Autriche, âmes sœurs" - André Besson, "Le roman de Sissi" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/11/20
Marie-Adelaïde, mère de Louis XV, appartient à l’illustre maison de Savoie qui, pendant plus de deux siècles, aura la gloire de placer sur les plus puissants trônes d’Europe les princesses les plus convoitées. Marie-Adelaïde de Savoie, née en 1685, n’avait que onze ans lorsqu’elle fut promise comme épouse au duc de Bourgogne pour cimenter l’alliance entre la France et le Duché de Victor-Amédée II. Son tempérament, son caractère enjoué, sa fantaisie séduiront Louis XIV et Madame de Maintenon, son épouse morganatique et la cour qui, confrontée à la vieillesse du roi, périssait d’ennui. L’adoration dont la duchesse a été l’objet ne doit pas masquer qu’elle mena, assez rapidement après son mariage et tandis que son époux le duc de Bourgogne s’adonnait à la piété, une vie de débauche où se mêlaient jeux, amours et ivresses. Y aurait-il pire à lui reprocher ? L’intimité qu’elle partagea avec Louis XIV lui aurait permis, à la demande de son père, de pénétrer des secrets d’État en vue de déjouer les stratégies françaises pendant la longue guerre de succession d’Espagne à la suite de la mort sans descendance du dernier Habsbourg espagnol, Charles II et qui opposa plusieurs puissances européennes. Marie-Adélaïde de Savoie naît le six décembre 1685. Elle est la fille d’Anne-Marie d’Orléans et de Victor-Amédée II de Savoie. Celui-ci s’est engagé dans la ligue d’Augsbourg, contre la France, en 1686. Cependant, dès 1692, le duc de Savoie, prêt à changer de camp quand il s’agit de l’intérêt de son pays, entretient des rapports secrets avec la France. En 1696, un accord de paix est trouvé avec à la clef, l’union du petit-fils aîné de Louis XIV, le duc de Bourgogne, avec Marie-Adélaïde de Savoie. Il est convenu que la princesse vivrait à la cour de Versailles jusqu’à son mariage, afin de se familiariser plus aisément aux coutumes de son pays d’adoption. En dépit de son jeune âge, Marie-Adélaïde connait déjà beaucoup de choses sur la cour de France, grâce à sa mère, nièce de Louis XIV, et sa grand-mère paternelle, Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie, arrière petite-fille d’Henri IV. Consciente du rang élevé qu’elle va occuper un jour grâce à son mariage, Marie-Adélaïde écriera à sa grand-mère: "Je crois que je ne vous donnais guère de joie et que vous auriez bien voulu un garçon, mais je ne puis douter que vous m’ayez pardonné d’avoir été une fille." La princesse épouse, par procuration, l’héritier de la couronne de France le quinze septembre 1696, puis prend le chemin de la France où elle doit être accueillie par la famille royale. Marie-Adélaïde naît et grandit au sein d'une famille très francophile. Elle aime la fête, la chasse, les plaisirs et sait faire preuve de charité. Marie-Adélaïde y arrive le quatre novembre 1696. Outre Louis XIV et Monseigneur le dauphin, père du duc de Bourgogne, la princesse rencontre, pour la première fois, son grand-père maternel, Philippe d’Orléans, dit Monsieur. De suite, la piémontaise éblouit par sa grâce, son maintien et la dignité dont elle fait preuve malgré son jeune âge. Sachant ce que représente la marquise de Maintenon pour le roi, Marie-Adélaïde n’hésite pas à l’appeler "ma tante" en privé. Louis XIV et son épouse morganatique sont définitivement sous le charme de la jeune princesse. Le monarque confie: "Je souhaiterais que sa mère soit ici, témoin de notre joie”. La jeunesse d’Adélaïde adoucit ses journées et il n’est pas rare que le roi fasse sauter celle-ci sur ses genoux lorsqu’il travaille dans les appartements de Mme de Maintenon. Les courtisans sont divisés au sujet de la jeune duchesse. Certains avancent qu’elle n’est qu’une enfant gâtée qui ne se prive pas de toucher à tout en espionne, d’autres, qu’elle est “le rayon de soleil du roi”. Quant à son futur époux, Marie-Adélaïde ne peut le voir qu’une fois par semaine. Tandis que le duc de Bourgogne parfait son éducation, la princesse de Savoie tient déjà la première place féminine auprès de Louis XIV, qui ne cesse de la divertir par des séjours à Marly. À Versailles, la princesse embellit la Ménagerie par des peintures et des dorures. Les courtisans “rajeunissent de la vivacité de Marie-Adélaïde” et n’hésitent pas à jouer à colin-maillard avec la princesse. Mme de Maintenon témoigne, dans ses lettres à la duchesse Anne-Marie, du “transport de joie d’avoir reçu un tel trésor” en évoquant Marie-Adélaïde. La duchesse rechigne pourtant à se rendre à Saint-Cyr avec Mme de Maintenon et préfère s’amuser, ce qui ne lui passera pas. Son époux, le duc de Bourgogne lui vouera une véritable passion amoureuse tandis qu’elle prend des amants lorsque le jeune Louis est à la guerre et ne répond que rarement à ses lettres. Marie-Adélaïde s’attire des remontrance mais elle se plaint que son mari est trop sérieux. Si la princesse égaille Versailles, elle a aussi ses défauts, à commencer par une paresse intellectuelle. La marquise de Maintenon ne s’en inquiète pas, avançant qu’il “ne faut pas songer à faire la princesse savante. Il faut se borner à lui apprendre certaines choses qui entrent dans le plaisir de la conversation." Le sept décembre 1967, Marie-Adélaïde de Savoie épouse, en la chapelle du château de Versailles, Louis de France, duc de Bourgogne. Cependant, le mariage ne change rien à l’emploi du temps du couple. La jeune duchesse n’est pas encore nubile et elle ne pourra goûter à la vie conjugale qu’à partir de l’année 1699. En attendant, la compagnie de la duchesse de Bourgogne est recherchée par de nombreuses personnes, à commencer par le roi. La jeune princesse est de tous les divertissements et a su toucher le cœur de son beau-père, Monseigneur, ainsi que de son grand-père, Monsieur, qui l’adore. Elle perd celui-ci en juin 1701, emporté par une crise d’apoplexie. Louis XIV, qui entend ne rien montrer de sa douleur, peut alors compter sur le soutien de Marie-Adélaïde. Mais en août, la princesse est frappée une fièvre entraînant des complications telles que l’on craint réellement et sincèrement pour sa vie. La duchesse de Bourgogne se rétablit après dix jours d’angoisse. Cependant, dès sa convalescence, son époux retombe immédiatement en dévotion, persuadé que la maladie de sa femme est un signe de Dieu. Le comportement très pieux de Louis éloigne de lui Marie-Adélaïde, qui n’entend pas renoncer aux plaisirs des divertissements de la cour. Lorsqu’en 1702, son époux part dans les Flandres rejoindre l’armée, elle ne lui écrit pas, s’attirant les remontrances de Mme de Maintenon. À la cour, il se murmure alors que la duchesse prend des amants. Pour blesser la jeune femme, une rumeur se répand, selon laquelle elle est incapable de donner un héritier à la couronne. Lorsque le duc de Bourgogne regagne Versailles, Marie-Adélaïde se veut plus proche de son époux, qui fuit les divertissements. Après plusieurs espoirs déçus de maternité, la duchesse donne naissance à trois princes, Louis (1704-1705), Louis (1707-1712), et Louis (1710-1774), duc d’Anjou et futur Louis XV. Lorsqu’elle perd son fils aîné en 1705, Marie-Adélaïde se réfugie dans la religion, aux côtés de son époux. Elle écrit à sa grand-mère que Dieu “l’accable de toutes sortes de chagrins” pour l’attirer vers lui. Car la perte de son enfant n’est pas le seul malheur qui frappe la duchesse de Bourgogne. Tout d’abord heureuse que sa sœur cadette, Marie-Louise de Savoie, ait épousé Philippe V d’Espagne, la princesse est ensuite abattue lorsque bientôt son père, Victor-Amédée II, s’engage dans une guerre contre la France et l’Espagne. Les deux sœurs s’unissent dans leur malheur, comme en témoigne leur correspondance. À l’annonce du décès du petit duc de Bretagne, en 1705, la jeune reine d’Espagne écrit: "Pour moi, qui ne suit que tante, j’ai toujours mon cher neveu dans la tête, il me semble pourtant que je l’aimais plus que les tantes ne doivent aimer leurs neveux, car je le regardais comme mon propre enfant”. Lorsqu’elle met au monde l’héritier du trône d’Espagne, en 1707, Marie-Louise demande à la duchesse de Bourgogne d’être la marraine du prince. En 1708, le duc de Bourgogne part en Flandre prendre le commandement de l’armée. Suite au désaccord entre le prince et le maréchal de Vendôme, l’armée française recule, plie devant l’ennemi. À la cour, l’honneur du petit-fils de Louis XIV est bafoué par un grand nombre de courtisans qui soutiennent le maréchal de Vendôme, et qui rejettent toutes les erreurs militaires sur le duc de Bourgogne. Marie-Adélaïde, appuyée par les Orléans, défend la cause de son époux en “fière protectrice de l’honneur du prince”, à la grande surprise des alliés du maréchal de Vendôme. La princesse fait pencher la balance en faveur du duc de Bourgogne en ralliant à sa cause Mme de Maintenon. Face aux injures et aux calomnies dont on couvre son époux, Marie-Adélaïde perd de sa joie de vivre et est victime de plusieurs fluxions, rappelant à tous sa santé fragile. Après le retour du duc du Bourgogne, en décembre, la princesse bat froid au maréchal de Vendôme, réussissant même à lui faire interdire l’entrée à Marly et à Meudon, sa seule présence lui étant devenue tout simplement insupportable. Devant la détermination de son épouse à sauvegarder son honneur, le duc de Bourgogne décide de faire de sa mère, sa conseillère. Épouse dévouée, la princesse est également une mère aimante, suivant de près les progrès de son fils, le duc de Bretagne, “charmant dans toutes ses manières”. Bientôt, la duchesse de Bourgogne favorise le mariage du duc de Berry, son beau-frère, avec Mademoiselle d’Orléans. Bien que le dauphin et une partie de la cour n’y soient pas favorables, le roi cède à sa petite-fille. Marie-Adélaïde sera bien mal récompensée de son intervention, la duchesse de Berry se montre rapidement bien moins douce et facile que l’on ne le pensait. La duchesse de Bourgogne devient dauphine à la mort brutale de Monseigneur, survenue le quatorze avril 1711. Devenue la première dame du royaume, Marie-Adélaïde est très jalousée par les filles illégitimes de Louis XIV, la princesse de Conti et la duchesse de Bourbon, ainsi que par la duchesse de Berry. La dauphine n’en a cure et se console en répétant “Je serai bientôt leur reine” et son fils aîné fait sa fierté pour son bonheur. Le six février 1712, la dauphine se sent mal, victime d’une forte fièvre et de douleurs entre l’oreille et la mâchoire. Son époux la veille et les médecins sont optimistes. Le roi et Mme de Maintenon prennent des nouvelles de Marie-Adélaïde dont l’état empire le 10 février, après que la rougeole ait été diagnostiquée. Le dauphin est écarté de la chambre de son épouse, tandis que Louis XIV est résolu à ne pas quitter le chevet de sa petite-fille. La princesse s’éteint le soir du douze février, laissant un époux inconsolable. Dans un moment de lucidité, elle avait confié à ses dames d’honneur: “Princesse aujourd’hui, demain rien, dans deux jours oubliée”. Sa disparition cause également au roi l’un de ses plus grands chagrins, “la seule véritable douleur qu’il ait eue en sa vie” d’après le duc de Saint-Simon. Quant à Mme de Maintenon, elle perd, avec Marie-Adélaïde “la douceur de son existence." En 1712, la famille royale doit faire face à une épidémie de rougeole. Lors de l’autopsie, les médecins constatent que la dauphine était enceinte de six semaines. Le “sang brûlé” qu’ils trouvent à l’ouverture du corps alimente des rumeurs d’empoisonnement d’autant que l’autopsie ne révèle “aucune marque de rougeole, ni de petite vérole, ni de pourpre sur son corps”. Il se peut que, ce qui a été diagnostiqué comme étant la rougeole soit en fait une infection dentaire, d’où les douleurs sous la tempe que la dauphine a eu au début. Cette infection aurait dégénéré en septicémie, et emporté la princesse. Avec Marie-Adélaïde, “s’éclipsèrent joie, plaisirs, amusements mêmes et toutes espèces de grâces, les ténèbres couvrirent toute la surface de la cour”. La princesse avait, un jour, demandé au duc de Bourgogne qui il épouserait si elle devait décéder la première. Le prince lui avait alors répondu: "J’espère que Dieu ne me punira pas assez pour vous voir mourir et, si ce malheur arrivait, je ne me remarierais jamais car, dans les huit jours, je vous suivrais au tombeau." Le dauphin tiendra parole, ayant contracté la rougeole au chevet de sa femme, il décède le dix-huit février, bientôt suivi du duc de Bretagne, le huit mars 1712. Tout ce qui reste alors de Marie-Adélaïde, c’est le duc d’Anjou, un enfant de deux ans, de constitution fragile, qui, pourtant, deviendra Louis XV après le décès du Roi-Soleil. Bibliographie et références: - Fabrice Preyat, "Marie-Adélaïde de Savoie" - Annie Pietri, "Le sourire de Marie-Adélaïde" - Jacques-Henri Sauquet, "la vie de Marie-Adélaïde" - Pierre Lemarignier, "Marie-Adélaïde de Savoie" - Anne-Marie Desplat-Duc, "Les Colombes du Roi-Soleil" - Martial Debriffe, "La duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV" - Annie Jay, "Adélaïde, princesse espiègle" - Sabine Melchior-Bonnet, "Louis et Marie-Adélaïde de Bourgogne" - Simone Bertière, "Les Femmes du Roi-Soleil" - Yvonne Brunel, "Marie-Adélaïde de Savoie" - Alexis Chassang, "Marie-Adélaïde de Savoie" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/11/20
Ayana est une jeune et fort jolie japonaise, venue faire ses études en France. Elle est passionnée d'art , de littérature et elle aime Paris. Son père est un très riche industriel de Yokohama qui adore sa fille et veut le meilleur pour elle. Pourtant Ayana s'ennuie dans son univers hyper protégé. Son garde du corps, Naoto, est un expert en arts martiaux. Un très beau jeune homme qui en pince pour Ayana, sauf que cette dernière l'ignore complètement. Elle est même presque insupportable et souvent très désagréable avec lui. C'est son toutou, son jouet. sauf qu'il n'a pas le droit de toucher Ayana, sans quoi son père qui fait partie des Yakusas a promis de le castrer. Ayana se désespère. 26 ans et toujours vierge à cause de la jalousie maladive de son père. Contrainte à se caresser sous la douche ou sous la couette pour se détendre et se faire du bien. Elle a refusé tous les prétendants au mariage présentés par son père. A chaque fois elle a hurlé: -Occupe toi de ton entreprise mais laisse moi choisir moi même mon époux ! Un bon tempérament de fille de Yakusa, ???. Résultat, elle est célibataire et toujours vierge et toujours sous la surveillance de Naoto qui renifle en douce ses petites culottes qu'elle laisse exprès trainer pour le faire souffrir. Ayana rêve d'un male puissant qui la domine et l'embroche profond. Elle n'aime pas les petits sexes asiatiques, non, elle rêve d'un beau sexe d'homme, comme ceux qu'elle admire dans certains musées ou sur des sites pornos. Comme toutes les japonaises, elle surfe et fait dans le virtuel. Elle a beaucoup d'amants sur le net mais aucun amant concret, un de ceux qui posent les mains sur elle. Elle verrouille parfois la porte de sa chambre, avec Naoto qui se désespère derrière la porte, et s'amuse avec sa webcam à montrer sa chatte à ses amants virtuels et à jouir devant eux. Les autres sont trop content de se branler devant leurs écrans et d'écrire des cochonneries qui font rires Ayana. Il en faudrait bien plus pour déranger une fille de Yakusa, avec un père au petit doigt gauche tranché net dans la tradition du yubitsume (doigt coupé) et de l'irezumi (tatouage japonais). Seulement voilà, à force de trainer sur des sites peu sûrs, un jour Ayana a eu un choc en regardant sa souris se déplacer seule sur son écran. Elle n'avait plus le contrôle de son ordinateur. Un autre l'utilisait à sa place. Mais qui et où? Pas ce crétin de Naoto. A part faire des katas, il n'a pas les couilles pour cela. Non, un parfait inconnu ! Ayana aurait pu tout débrancher et faire désinfecter son ordi, pourtant cela l'amuse. Elle laisse faire cette souris baladeuse. Des fichiers s'ouvrent, se referment. La souris cherche ses photos intimes. C'est vrai qu'Ayuna est très belle et qu'elle aime se mettre en scène sur des photos. La souris ne s'intéresse qu'à celles ou elle est nue. C'est un peu comme un viol. La souris se ballade partout, explore son disque dur, enclenche la caméra, les micros et installe ce qu'elle veut comme programmes. Ayana laisse faire. Son ordinateur n'est plus à elle mais a un ou une inconnue... La voix a claqué. Une voix française de mâle. -Allez debout salope, fous toi à poil et magne ton cul ! Ayana a obéi. Elle a senti sa chatte s'ouvrir, son clitoris se dresser et un peu de cyprine couler le long de ses cuisses. Elle a chaud. Les pointes de ses seins se dressent. -Mais c'est vrai que tu es une salope, a dit la voix sèche et rauque ! Cela fait des semaines que je t'observe, pétasse. Allez, montre ta chatte et ton cul. Ouvre. Mieux que cela ! Ayana a obéi et elle a jouit très fort. L'inconnu a installé un programme d'hypnose. Il a forcé Ayana a regarder l'écran et ses spirales mouvantes et à écouter sa voix. Elle a fini par s'endormir. L'inconnu a prit le contrôle de son cerveau. Il s'est installé dans la vie d'Ayana en la suivant partout via son ordinateur ou son téléphone portable. Le pire, c'est qu'elle sent qu'il est aussi "en elle". Pourtant elle n'a pas peur. Elle aime sentir être devenue l'entière propriété de cet inconnu. Elle garde ses caméras ouvertes, elle en porte une en permanence à sa boutonnière, avec des écouteurs à ses oreilles. Son inconnu peut voir ce qu'elle voit et elle peut l'entendre, mais elle n'a pas le droit de lui parler. Elle doit obéir et se taire. En bonne japonaise, cela, elle sait faire. Un jour, elle reçoit l'ordre d'aller aux toilettes d'un restaurant, qui sont mixtes avec une vaste pièce, avec un lavabo, qui ferme à clé. Naoto reste à la porte. L'inconnu est là ! Ayana n'a pas le droit de lever la tête et de le regarder. L'inconnu la trousse, la retourne et l'encule d'un coup sec. Elle éprouve une douleur terrible. L'inconnu l'empêche de crier en lui fermant la bouche d'une poigne de fer. Il reste fiché en elle sans bouger. La douleur passe. Il commence les va et vient. Ayana se cambre. Enfin un homme qui la baise en vrai pour de bon. L'inconnu lâche son sperme dans ses reins. Ayana ne sait toujours pas qui il est. Naoto qui a entendu sa Maitresse gémir frappe à la porte. -Tout va bien, Maitresse ? -Oui, reste à la porte et me casse plus les couilles, a répondu Ayuna ! L'inconnu a demandé à sa soumise de lui laver le sexe. Puis il l'a regardé dans les yeux. Un fort beau jeune homme, très viril et imposant. Ayana a baissé la tête et joué à la soumise. Il l'a dépucelée et prise par sa chatte poilue de japonaise. Il a joui en elle. - A présent, nous sommes Mari et Femme, a dit Ayana en remettant sa petite culotte et en rajustant sa jupe plissée. Viens, allons boire un verre pour fêter cela. Ils sont sortis main dans la main sous le regard médusé de Naoto. Ayana lui a fait signe de se taire et de rester tranquille. Il a obéi en faisant une courbette de profond respect. Cette fois, ce n'est plus l'inconnu qui a la main, mais Ayana. Cette dernière a senti son clito se dresser. L'inconnu, bientôt son époux, va devoir filer droit et bien lui faire l'amour pour le reste de ses jours....Et pas d'incartades, sans quoi elle le castre elle même avec son kaiken ?? .
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Par : le 14/12/20
Je n’avais plus tellement la notion du temps mais nous étions sans doute arrivé en milieu d’après-midi. Je ne distinguais pas toute la pièce depuis ma cage mais j’ai vite deviné qu’une des maîtresses était là pour apprendre. Elle avait 3 belles et grandes maîtresses expérimentées dont Maîtresse Adèle pour la conseiller et je devinais que nous serions la matière première de cette instruction. Nous approchions du repas et nos Maîtresses vinrent nous chercher. Chacun de nous fut habillé selon la tâche qui lui était assignée. Maîtresse Adèle me passa un string minimaliste constitué de 2 cordelettes. Je le sentais bien dans ma raie mais vous pensez bien qu’il ne me cachait pas vraiment mes outils. Elle me tendit également une jupette de soubrette noir avec un petit tablier blanc. Après l’avoir enfilé, je constatais que mes fesses restaient bien à l’air. Je fus désigné pour mettre la table et faire le service. Mes collègues soumis furent affublés d’un tablier qui ne les couvrait pas plus que moi. Ils devaient préparer le repas. Pendant qu’ils s’affairaient en cuisine, je m’affairais à mettre la table. Maîtresse Adèle n’était pas loin, un beau fouet dans les mains. Je compris vite, déjà pourquoi mes fesses restaient à l’air et aussi pourquoi Maîtresse Adèle restait à portée de main, ou plutôt à portée de fouet ! Maîtresse Adèle : «  les couverts ne sont pas droit, met les correctement » Le fouet déchirait l’air et aussi la partie charnue de mon individu. Pas facile de mettre des couverts parfaitement droit quand la lanière s’abat sur vous. Les 2 autres maîtresses dirigeaient mes collègues soumis et j’entendais que leur corps ne restait pas vierge de coups. Maîtresse Adeline, qui était la novice, vint près de nous. Maîtresse Adèle lui tendit le fouet et la dirigea prestement… sur mes fesses bien entendu. Je compris alors la différence entre une maîtresse expérimentée et une novice ; Les coups étaient nettement moins précis et la force pas vraiment maîtrisée. Mon bas du dos en souffrit un peu mais je serrais les dents afin qu’elle ne s’aperçoivent pas de sa relative maladresse. Malgré ou à cause du fouet, tout fut prêt assez rapidement. Un des soumis fut bientôt affublé comme moi. Il devait servir l’autre côté de la table mais c’est moi qui en était responsable et je payais pour ces maladresses. Le 3ème soumis s’affairait pour nous passer les plats et nettoyer la cuisine Le repas fut animé car nos Maîtresses semblaient d’humeur guillerette. Leur conversation du dessert les avaient sensiblement excité. Nous fumes dirigé sous la table. Je devais embrasser Maîtresse Adèle depuis la pointe des orteils en remontant ces longues jambes. C’était un plaisir immense ; tant de douceur et de chaleur après ces froides journées me faisait tourner la tête. Elle avait pris Maîtresse Adeline à ces côtés et, d’un geste ferme me pris par les cheveux et m’appuya sur son entre-jambes. Ces mouvements langoureux ne laissaient pas de doute sur ces désir et je m’attachais à lui donner du plaisir avec ma langue sur son sexe humide. Je sentis son clitoris gonflé et sa respiration s’accélérer au rythme de mes caresses. Maîtresse Adeline s’est retournée et nous dévoilait son beau petit cul. Maîtresse Adèle lui avait enfilé un joli gode vibrant violet et elle se délectait également de la dominer comme cela. Je sentis son orgasme monter et je dégustais son nectar royal. Nous avons fait office de café gourmand mais je du rapidement quitter cette position envieuse pour me retrouver attaché sur la croix. J’étais face à elles. Maîtresse Adèle intima à sa novice de lester mes tétons de pinces à poids. La douleur était forte mais pas un son ne sorti de ma gorge. J’étais venu là pour subir et je n’avais que ce que j’avais désiré. Bien fixé à ma croix, Maîtresse Adeline pris le chemin de mon sexe (pas mal le jeu de mot chemin croix !). Ces caresses me firent bander comme jamais, je sentais l’orgasme venir quand ma Maîtresse stoppa sa novice. La frustration fut terrible. Maîtresse Adeline s’éloigna pendant que Maîtresse Adèle faisait souffler sur moi le chaud et le froid soit en caressant mon corps avec sa badine, soit en frappant sèchement mon sexe encore gonflé. Je reçu quelques coups d’escarpins bien placé qui me firent vaciller et je pendais lamentablement au bout de mes liens. Maîtresse Adèle me ligatura la bite et les couilles avec une cordelette pendant que notre novice détachait mes liens. Je fut alors violemment tiré en avant par les couilles avec cette laisse improvisée. Maîtresse Adèle se régalait de me voir ramper à quatre pattes autour de la pièce. Enfin elle me dirigea devant un billot et m’intima l’ordre de m’étendre mettant bien en évidence mon cul. Maîtresse Adeline avait enfilé un superbe gode ceinture et je sentis rapidement à qui il était destiné. Je sentis couler le gel entre mes fesses et mon anus préparer par les doigts experts de Maîtresse Adèle. Sa novice approcha son gode de mon orifice et l’appuya fortement. Le gode força le passage. Je me retenais pour ne pas crier car la douleur était intense. Ces va-et-vient étaient encore timides mais me déchirait néanmoins l’anus. Je la ressentais bien au fond de moi. Jugeant sans doute que l’orifice était bien préparé, Maîtresse Adèle pris vite la place de sa novice avec un gode largement plus gros. Je sentis bien sa pénétration mais contrairement à ce que je pouvais craindre, j’oscillais entre douleur et jouissance. Maîtresse Adèle le poussa jusqu’à la garde et je sentais ces cuisse contre mes fesses. La sensation était intense et j’étais fier de donner du plaisir à ma Maîtresse. A suivre
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Par : le 25/04/21
La fessée devant toutes les ouvrières, ça ne passe pas ! Depuis, plus personne ne me respecte... Si je croise des ouvrières, il y en a toujours une qui va me balancer un truc du genre "Encore chaud aux fesses, Comtesse ?" ce qui les fait bien rigoler. Si ce sont des ouvriers, l'un d'eux va faire mine de me prendre sous son bras pour me fesser ! J’en ai plein le cul ! Lorsque je m’en suis plainte auprès de mon beau-père, il m’a répondu, agacé : — Difficile de renvoyer tout le monde. Connard ! Et il y a pire. Quand cet enfoiré de Max m’a fessée devant les ouvrières, l’une d’elles avait un appareil photo et elle a fait 36 vues de mes fesses et de la fessée. Les photos se vendent comme des petits pains et circulent dans toute l’usine ! Il y a même un atelier où il y a un agrandissement de mes fesses toutes rouges sur un mur ! Quand j’ai demandé à mon beau-père de faire enlever la photo, il m’a répondu : — C’est flatteur Samia. D’ailleurs, moi-même, j’aime beaucoup cette série... Double connard !! Il ajoute : — N’oublie pas, rendez-vous au restaurant à 7 h 30' avec Giulia... J’ai envie de faire la chieuse, alors je lui dis : — Ce soir, c’est pas possible Oh qu’il n’aime pas ça ! Il répond : — Pourquoi ? — Si vous ne faites pas enlever cette photo, c’est non pour les soirées... Ça, il aime encore moins, car il a vraiment besoin de nous pour ses clients et même pour lui. Alors, il me dit : — D’accord, je la ferai enlever. Yes !  *** En début de soirée, Giulia et moi, on arrive dans le bar de l’hôtel où mon beau-père reçoit ses clients. On est habillées classe mais sexy et normalement, les filles seules un peu trop séduisantes ne sont pas les bienvenues. Heureusement, le barman me connaît bien. Et puis, mon beau-père est un très bon client. Le barman vient m’embrasser en disant : — De plus en plus belle. — Merci, c’est gentil. — J’ai rêvé de toi... — C’était convenable ? — Non, pas du tout : on était tous les deux nus dans une prairie et, grisé par ton parfum, je bandais contre tes fesses chaque fois que tu te baissais pour cueillir des fleurs... et puis, on s'est déshabillés, on s'est embrassés... En tant que Comtesse de Préville, je devrais lui dire "Non mais, ça ne va pas jeune homme ? Restez à votre place !" Mais en tant que Samia qui joue les... escortes, je lui réponds : — Ça peut se faire... si tu sais où il y a une prairie. — Je suis un peu fauché, hélas. — Tu baises bien ? — Je te lécherai des pieds à la tête et je bande déjà comme un... âne. On rigole et puis, j'aime bien les ânes. Mon beau père arrive avec trois hommes et deux filles. Deux d’entre eux sont des gens importants de l’usine, qui doivent siéger au conseil d’administration. Ils sont sûrs d’eux comme les riches peuvent l’être. Le troisième est le commercial ayant fait le plus gros chiffre de ventes, lui est plus sympa. Je râle d’autant plus que, cette fois-ci, ma réputation... est morte et enterrée. Jusqu’à présent, on devait dire que j’étais une nympho, maintenant, ça va être nympho et pute... C’est beaucoup !  Je continue à flirter avec le barman, jusqu’à ce que mon beau-père vienne vers nous. Il me dit : — Et alors, Samia ? — Ah vous êtes là, je ne vous avais pas vu. — Tu mens ! — Ce n’est pas poli de dire ça, beau-papa. Et de votre côté, ce n’est pas sympa de ne pas m’avoir prévenue que... Il me prend fermement par le bras et me fait descendre du tabouret en disant : — Ton travail, c’est de baiser et avec le sourire, que ce soit avec des clients ou n’importe qui d’autre. — Ce sont des gens de l’usine, c’est très gênant. Il rit, puis dit d’un ton un peu trop méprisant à mon goût : — Gênant pour ta réputation ?? Ils ne te reconnaissent pas. Pour eux, tu es une petite pute, c’est tout. Allez, viens maintenant et en souriant ! On rejoint les autres qui sont déjà bien entamés. J’embrasse Lydia et Chloé, les escortes qui sont avec eux et avec qui j’ai déjà fait des câlins. Je fais un gros effort pour être sympa avec les hommes, car c’est à mon beau père que j’en veux et je lui fais bien sentir. Je le contredis systématiquement et je lui balance des piques, genre : — Je crois que vous avez encore perdu des cheveux, vous devriez utiliser du Petrole Hahn. Je l’entends presque grincer des dents. Bien fait !! Le repas se passe bien, je les amuse même en imitant mon beau père quand il est de mauvaise humeur. Tout le monde rit, sauf lui... Un homme s’occupe de Giulia et je laisse la grosse patte de mon voisin me faire un brin de cour. Le repas terminé, on monte dans la chambre. Mon beau-père dit : — Les filles, à poil ! Et faites un petit numéro pour nous faire bander. Julien me regarde et je lui fais « oui » de la tête. Il a beau expliquer qu’il n’est pas gay, ici, il fait la fille. Quand on est nues, je caresse Chloé qui est une jolie rousse... Les hommes ont déjà attrapé Julien-Giulia et ils jouent avec son petit sexe en riant. Mon beau père me dit : — Je t’ai déjà connue plus chatte avec Chloé, elle ne te plaît plus ? — J’aime beaucoup Chloé... Par contre, j’aime moins que vous me cachiez toujours quelque chose. Et puis, la montre Cartier que vous m’avez donnée retarde, elle serait pas made in China ? Je le regarde... non, je le défie ! Au lieu de péter un plomb, il me répond en souriant : — Tu es payée pour baiser et sourire. Mais au lien de ça, tu fais la gueule, tu es insolente et ingrate. Tu sais ce qu’on fait aux gamines insolentes ? Putain ! Qu’est-ce qu’il me prépare ? Il va ouvrir la porte de la chambre en disant : — Entrez, cher ami... Max Desallié apparaît en souriant. Je regarde autour de moi, comme une lapine qui se réveille au milieu d’un congrès de renards. Je suppose que tout était prévu. À part Giulia, ils me regardent en souriant, même les filles. Ils sont ravis de voir la lapine... acculée. Max m’annonce : — La fessée n’a pas suffi à te faire comprendre où est ta place, alors j’ai pris ceci ! Il sort un... martinet d’un sac en papier brun ! Un vrai, avec un manche en bois et des lanières de cuir, qu’il agite en m’expliquant : — Il était accroché à un clou dans notre cuisine et je t’assure que mes sœurs et moi, on filait droit ! Je crie : — Cette fois-ci, il y a des témoins qui ne sont pas sous votre coupe. Regardez... Je désigne la fenêtre du doigt, ils se retournent pour regarder et j’en profite pour bondir en direction de la porte de la chambre. Hélas, Max est plus rapide que moi et il m’attrape par le bras. J’essaye de lui donner un coup de pied dans les couilles, mais je les rate, malheureusement. Max me jette à plat ventre sur un lit en disant : — Les deux filles, vous tenez ses poignets et deux hommes s’occupent de ses chevilles. Ils me sautent dessus pour m’immobiliser, même les filles que je connais bien. Comme je continue de crier, Max ramasse ma culotte qui est par terre. Il me pince méchamment le bout d’un sein et, lorsque je crie, il me l’enfonce dans la bouche. Ça y est, la lapine l’a bien dans le cul ! Et pas dans le bon sens. Max leur demande : — Combien de coups de martinet ? Mon beau père répond : — Dix sur les fesses. Chloé : — Et dix sur les cuisses. Sale garce, dire qu’on s’est léché la chatte ! Un des hommes ajoute : — Et pour terminer, dix sur les mollets. Je fais "Mmuuff, mmuuuff" à travers ma culotte, ce qui signifie "Salauds, je déposerai plainte chez les flics et Julien est témoin !" Bon, d’accord il n’est pas très crédible en Giulia... Max tâte mes fesses en y allant d'un petit commentaire... amusant  : — J’adore fesser cette gamine. Regardez cette paire de fesses, elles sont faites pour ça ! Le martinet siffle et "Paf", les lanières mordent mes fesses. J’essaye de me libérer tout en faisant des "Mmmfff, mmmmfff" de douleur, mais même les femmes me tiennent solidement. Les lanières s’éparpillent dix fois sur mes fesses, elles prennent feu ! Après s’être arrêté, Max pose la main sur mon derrière brûlant en disant : — Maintenant, elle a vraiment le feu au cul... Rires ! Il me demande : — Au tour des cuisses, prête Samia ? — Mmmfff, mmmmffff ! Les lanières s’abattent sur mes cuisses, ça fait encore plus mal ! Je crie des "Mmmmfff" de douleur dans ma culotte. Après le dixième coup, il s’arrête. Une fille lui dit : — Tu la ménages, mon père frappait plus fort. — Mmmffff ! Ce qui veut dire "Va brûler en enfer, sorcière !" Pour terminer, je reçois dix coups sur les mollets et en fait, c’est le plus douloureux de tout. Je me tortille comme une anguille piégée, impossible de me dégager ! De la taille aux chevilles, ma peau est comme en fusion ! Il arrête et les autres me lâchent. Je retire tout de suite la culotte de ma bouche. Je me retourne, puis je me lève, les jambes tremblantes. Je passe les mains sur mes fesses et mes cuisses. Les lanières ont laissé des marques boursouflées. Je dis à Julien : — Sers-moi à boire. Il m’apporte une coupe de champagne, que je bois d’un coup, puis une autre. Vous croyez qu’il y a un malaise ? Même pas, ils jouent entre eux. Les hommes se font sucer par les deux garces qui m’ont tenue. Max s’allonge sur le lit, en m’annonçant : — Il paraît que tu as un numéro bien au point avec Julien, tu vas me montrer ça. Vraiment gonflé, le salaud : il veut que je le suce, alors que j’ai juste envie de lui sectionner la bite d’un coup de dents ! Je me couche quand même tête-bêche sur lui et relève ses jambes dans la position ridicule du bébé qu’on va talquer et langer. Je regarde Julien et il vient aussitôt enfoncer sa langue dans l’anus de ce salopard. Je me vengerai de Max ! Je ne sais pas encore comment, mais en ce qui concerne mon beau-père, je sais. Je vis cette soirée comme un douloureux rêve éveillé. Quand ils décident de partir, on se rhabille. Mon beau père me dit : — Tu ne vas quand même pas râler pour une petite fessée. — Vous voulez aussi prendre quelques bons coups de martinet sur les fesses, Monsieur ? Il rit, puis répond : — Tu l’as bien cherché. On est tous dans l’ascenseur. Je pousse sur le bouton rez-de-chaussée au lieu du sous-sol où sont les voitures. Mon beau père me demande : — Vous ne rentrez pas ? — Non, on va boire un verre au bar. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 04/05/21
Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des mains passent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs qu'il est convenu d'appeler physiques, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Je reconstruisais Charlotte en moi, je la voyais dans des bras étrangers. Je me représentais des gestes, des abandons et j'avais mal. Des liens forts et subtils nous unissent tous au monde où nous cherchons notre bonheur et où nous trouvons que des larmes. Le bonheur est un baume, un miel. Il entre en nous, s'y roule insidieusement. L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot, une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase. Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il me donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force était d'admettre que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux considérée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient réciproquement tort. Seule Charlotte détenait la clé qui me manquait. Et encore, je n'en étais pas certaine. Savait-elle vraiment ce qui l'avait d'abord poussée à accepter cette invitation puis à s'y soustraire ? J'imaginais son débat intérieur. À quel instant précis avait-elle changé d'avis ? Quelle image s'était présentée à son esprit qui soudain avait déterminé sa funeste décision ? Pourquoi s'était-elle engagée aussi loin pour se rétracter aussi subitement ? Parfois, je l'imaginais, sa valise prête, ce fameux jour, soudain assaillie par le doute. Hésitante, songeant à ce séjour à Belle-Île-en-Mer, à la nuit passée à l'hôtel du Phare à Sauzon, au bonheur escompté, mais retenue par un scrupule, un scrupule qui s'alourdissait de seconde en seconde. Puis la résolution fulgurante qui la retenait de s'abandonner au plaisir. Et cet instant encore instable où la décision prise, elle balançait encore jusqu'à l'heure du départ qui l'avait enfermée dans ce choix. Le soir, avait-elle regretté sa défection, cette occasion manquée, cet amour tué dans ses prémices ? Ou bien était-elle allée danser pour se distraire ? Danser, fleureter, et finir la nuit avec une femme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'aimait pas. Songeait-elle encore à moi ? Souffrait-elle comme moi de cette incertitude qui encore aujourd'hui m'habite ? Quel eût été l'avenir de cet amour consacré dans l'iode breton ? Eût-il duré ? M'aurait-elle infligé d'autres souffrances pires que celle-là ? Mille chemins étaient ouverts, tous aussi arides, mais que j'empruntais tour après tour. S'il est vrai que tout amour est plus imaginaire que réel, celui-ci se signalait par le contraste entre la minceur de ses épisodes concrets et l'abondance des songeries qu'il avaient suscitées en moi. Charnel, il devint instinctif mais intellectuel et purement mental. À la même époque, le hasard me mit entre les mains un livre de Meta Carpenter, qui fut le grand amour de Faulkner. Ce récit plein de pudeur, de crudité, de feu et de désespoir raviva ma blessure. Meta Carpenter travaillait comme assistante d'Howard Hawks à Hollywood lorsqu'elle vit débarquer Faulkner avec son visage d'oiseau de proie; à court d'argent, il venait se renflouer en proposant d'écrire des scénarii. Il venait du Sud, élégant comme un gandin, cérémonieux. Meta avait vingt-cinq ans. Originaire du Mississipi elle aussi, c'était une jolie blonde très à cheval sur les principes, qui vivait dans un foyer tenu par des religieuses. Tout de suite, l'écrivain l'invita à dîner. Elle refusa. Il battit en retraite d'une démarche titubante. Elle comprit qu'il était ivre. Faulkner revint très souvent. Chaque fois qu'il voyait Meta, il renouvelait sa proposition, chaque fois il essuyait un refus. Cela devint même un jeu entre eux qui dura plusieurs mois. Un jour, Meta accepta. À la suite de quelle alchimie mentale, de quel combat avec ses principes dont le principal était qu'une jeune fille ne sort pas avec un homme marié ? Elle-même l'ignorait. Elle céda à un mouvement irraisonné. À l'issue de ses rencontres, elle finit par accepter de l'accompagner à son hôtel. Là dans sa chambre, ils firent l'amour. Ainsi commença une longue liaison sensuelle, passionnée et douloureuse. Comprenant que Faulkner ne l'épouserait jamais, Meta se rapprocha d'un soupirant musicien, Rebner qui la demanda en mariage. Elle finit par accepter. L'écrivain tenta de la dissuader sans vouloir pour autant quitter sa femme. Il écrivit "Tandis que j'agonise" sous le coup du chagrin de la rupture. Mais au bout de deux ans, le mariage de Meta commença à chavirer. Elle ne pouvait oublier l'homme de lettres. Ils se revirent, vécurent ensemble à Hollywood, puis Meta revint avec Rebner qu'elle quitta à nouveau pour retrouver Faulkner. C'était à l'époque où il recevait le prix Nobel. Leur amour devenait une fatalité. En Californie, sur le tournage d'un film, un télégramme mit fin pour toujours à ses espoirs. Faulkner était mort. Cette pathétique histoire d'un amour en marge ne me consola pas. Bill et Meta, eux au moins, avaient vécu. Ils s'étaient aimés, s'étaient fait souffrir. Mais que subsisterait-il de cette passion pour Charlotte restée dans les limbes ? Un vague à l'âme dédié à ce qui aurait pu être, une buée amoureuse qui s'efface. Dans toutes les déceptions qu'apporte l'amour, il reste au moins, même après l'expérience la plus cruelle, le sentiment d'avoir vécu. Alors que cet amour sans consistance me laissa un sentiment plus violent que la frustration. J'étais furieuse. Au lieu de cette irritation due à une passion esquissée, j'eusse préféré lui devoir un lourd chagrin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/05/21
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Sarah l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Patricia n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait; mes cheveux étaient mouillés; elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle, je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Sarah se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Patricia se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/05/21
Elle m’avait envoyé le SMS promis, mais un peu tard: j’étais déjà reparti à Paris. Nous avions finalement convenu que je la préviendrai quand je repasserai sur Lille. J’avais gardé de notre rencontre une brûlure cuisante pendant une bonne semaine malgré une application généreuse de biafine, mais j’avais été séduit. La connexion, l’intensité visible de son délice à me voir souffrir provoquaient mes érections rien qu’au souvenir. Encore aujourd’hui, elle est unique pour moi dans son centrage sur ma douleur. Quelques mois étaient passés, c’était l’été. Je montais sur Lille pour assister à un concert avec des amis. Je lui envoyais mon planning de visite. Malheureusement, elle répondit à mon message qu’elle ne serait pas disponible le jour où je montais. Un peu déçu, je me rabattais sur le programme de base: TGV, retrouver mes amis, concert, un bon dîner, hôtel et retour le lendemain matin vers Paris. J’arrivais en gare, quand je m'aperçus qu’elle m’avait écrit. “J’ai envie, attends moi à la sortie du métro devant la gare.” La nouvelle me mit dans un état de désir intense. Dès la descente du train, je me ruais vers la station de métro. Il pleuvait, et je devais avoir piteuse allure dans mon blouson sans capuche, sac à l’épaule. Je la vis sortir du sous-terrain un peu essoufflée. Elle me souriait. L’idée que cette jeune femme, à l’air si candide manifeste une telle envie de prendre ma souffrance était grisante. Elle ignora mon bonjour un peu timide, me prenant la main. Elle me tira vers l’intérieur de la gare, au sec. Elle me guide dos au mur et m’embrasse. J’aime bien sûr. Aux yeux des voyageurs qui passent derrière nous, nous sommes sans doute un de ces couples d’amants qui se retrouvent dans les gares. Ce qu’ils ne voient sans doute pas, c’est qu’elle me laboure profondément le crâne, la nuque de ses ongles. Sa bouche ne m’embrasse plus vraiment. Elle aspire mon air, mes soupirs de douleur. J’ai l’impression qu’en transperçant mon crâne de ses ongles elle invoque un esprit de la douleur dont elle se gorge. Je suffoque, mais je n’ose pas l’interrompre. Quand elle s'arrête, je suis à deux doigts de chanceler. “Ne bouge pas” Elle voltige, sautille au milieu des passants. En aborde un ou deux. Tout à reprendre mon souffle, émotionné, impossiblement excité, je me contente de l’observer sans comprendre. Elle revient une cigarette à la main. D’un geste de la main, elle m’invite à la suivre alors qu’elle sort de la gare. Je la rejoins. Elle tire sur sa cigarette. “Je veux que tu penses à moi toute cette soirée et demain. Je veux que tu en chies pour moi et que pourtant tu brûles de te donner à moi.” J’opine, incapable de parler. De sa main libre, elle ouvre ma bouche. Je me laisse faire. Elle saisit ma langue, la tire hors de ma bouche. Elle approche doucement la cigarette, attends ma réaction. Dans une sorte d'acquiescement, je clos les yeux. Comme prévu la brûlure est mordante et je dois lutter pour ne pas me retirer. L’instant doit être bref mais il me semble infini. J’ouvre les yeux pour la découvrir me scrutant. Elle me lâche, m’embrasse à nouveau appuyant sur la brûlure de sa langue. “Merci” me glisse-t-elle à l’oreille avant de disparaître dans le métro. Je suis sonné. La pluie qui me ruisselle dessus fait du bien, mais j’ai l’impression que ma langue enfle jusqu'à m'emplir la bouche. Je reviens au monde. Je n’ai aucune idée de combien de temps est passé. Je suis en retard. Téléphone, SMS, rendez-vous: je rejoins mes amis. La bière est fraîche sur une langue qui m’envoie périodiquement des pulsations de douleur. Je prétexte m’être mordu pour expliquer ma gène. Le concert est bon. Mais toute la soirée je sens sa présence dans ma bouche. Je rentre tardivement à mon hôtel, un peu saoul, toujours exalté. Je lui envoie un SMS “Toujours douloureux, vous m’avez brûlé toute la soirée.”. Vu l’heure tardive, je ne m’attendais pas à une réponse. "J’espère bien. Je me suis branlée en pensant à toi. J’ai joui de d’imaginer que je t'accompagnerais avec tes amis” J’étais aux anges. “Tu devrais te faire jouir, il parait que le foutre est souverain contre les brûlures." “Oui Laura” répondis-je “Et la prochaine fois préviens moi plus à l’avance, que nous prenions enfin du temps. A bientôt”. “A bientôt Laura” répondis-je avant de suivre sa suggestion.
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Par : le 04/08/21
La pièce est terriblement sombre. Seul une veilleuse au plafond diffuse une lumière blafarde. Je m’approche à 4 pattes de la gamelle d’Allan. La bouillie n’est pas très appétissante mais c’est mangeable et puis mon estomac vide crie famine. J’ai soif et je lape l’offrande de Maîtresse Célia avec réticence au début, puis le goût assez délicat aidant, je reviens boire avec plus d’entrain. Mieux vaut s’habituer rapidement si je ne veux pas me déshydrater avant la fin des jeux. Rassasié, je vais m’occuper de ma couche mais surprise, j’arrive bien à saisir la couverture laissée par Allan mais la chaîne trop courte m’interdit de m’allonger sur la couche. Je n’ai que la solution de m’envelopper dans la couverture et de m’allonger à même le sol. La nuit risque d’être longue ! Rapidement je suis éveillé par le froid du sol. Je ne peux que me lever et marcher pour me réchauffer. Le cliquetis de la chaîne rythme mon exercice. Après un petit quart d’heure, je tente un nouveau sommeil. C’est seulement une forte envie d’uriner qui vient interrompre mes rêves. Je ne peux uriner que dans cette gamelle comme l’a exigé Maîtresse Célia. Ma pisse vient se mélanger au reste de son urine. La gamelle est maintenant bien pleine. Plus grande envie de dormir. Le temps s’égrène lentement jusqu’à cinq heures. Je m’assoupis, le bruit de la porte me sort de ma torpeur. C’est toujours Allan qui me drive. Je lui montre qu’il m’est impossible de m’allonger sur la couche mais cela ne l’émeut pas plus que ça. Allan remplace vite la chaîne par une laisse à gros maillons argentés. Il me tend des bracelets de cuir que je m’empresse de mettre à mes poignets et mes chevilles. Les bracelets sont reliés par des chaînettes courtes qui me contraignent dans mes déplacements. Nous n’avons pas encore quitté la cellule. Allan en profite pour me faire un descriptif des lieux. C’est une ancienne champignonnière aux multiples tunnels. Ils en ont équipés quelques uns en logement avec donjon, cuisine, salon parfaitement équipés pour tous les petites misères de la pratique SM. Habituellement, ils les louent à des clients fortunés. C’est pour cela que je n’aurais que peu de contact avec les autres soumis. Je me retrouve sous la table de la cuisine et ma gamelle est déjà là. Aucun doute, c’est toujours l’urine de ma nuit agrémentée d’un pain qui a du être sec avant de tremper ici. - «Dépêche de finir ton petit déjeuner, il faut encore faire ta toilette et te préparer pour ta première Maîtresse. Si tu veux avoir une chance avec elle, il te faut être présentable» Allan me tire avec la laisse en me laissant à genoux et toujours entravé pieds et mains, alors c’est compliqué. Je me retrouve dans une sorte de grande douche à l’Italienne. Allan a saisi une lance et dirige un fort jet d’eau froide contre moi. Je suis saisi, grelottant et écraser dans l’angle de la douche tant le jet est puissant. Allan me relève brutalement. Je suis bleu et je tremble mais les serviettes sont en option ici et je sécherais sur place. Il me retourne et m’accroupis de force, le cul bien relevé. Il m’enfile un tuyau dans l’anus pour un lavement profond. Allan reprends le gros jet pour me nettoyer et évacuer mon lavement dans un petit caniveau. C’est toujours aussi froid. Allan me fait allonger sur une table métallique aussi froide que l’eau. Sur le dos il m’examine et malgré mon épilation, il me rasera encore un peu plus et m’installe une cage de chasteté avec des piquants qui ne m’annonce rien de bon en cas d’érection. Il me retourne sur la table, continue d’enlever tous les poils visibles. Après cela, il m’enfile un plug de bonne taille dans mon cul. La douleur est là car il ne s’embarrasse pas de lubrifier mon petit trou. Il se fait tard et Allan s’empresse de me tirer dans le salon où trône sur un mur une grande croix de Saint André. Il m’attache poignet s et chevilles, me passe un bâillon boule qu’il serre tellement qu’il m’est même difficile d’exprimer le moindre grognement. Allan s’en va en me souhaitant , sourire au lèvres, une bonne journée. - «Ta Maîtresse du jour va arriver» Il s’éclipse rapidement me laissant planté là sans pouvoir bouger. Le temps me semble une éternité. Mais bientôt, une jeune fille vêtue d’un vinyle rouge brillant et de talons qui prolonge de belle jambes très fines. Au premier regard elle m’apparaît fragile mais j’apprendrais vite que c’est moi qui casserais le premier. - «Humm, tu es le premier candidat alors je crois que je vais bien me défouler» me lance-t-elle» Je lui fais face sur la croix et je la vois prendre un fouet noir très fin. Elle me tourne autour en me passant le fouet sur mon corps pour une caresse d’échauffement. En s’éloignant un peu elle commence par quelques coups qui me cinglent le ventre, le pubis, les cuisses mais je la sens encore se retenir un peu. A chaque coup, un cri étouffé tente de traverser le bâillon boule. Abandonnant son fouet, elle prend une roulette et me laboure le ventre, passe sur ma cage en piquant mon sexe, mes testicules et l’intérieur de mes cuisses. Je me tortille pour lui échapper mais la croix me retiens fermement. Excédée par mes mouvements désordonnés, je reçois un grand coup de pied dans mes couilles. Je ne serais pas attaché, je me roulerais de douleur à ces pieds. Satisfaite de son effet, elle me détache, me fait me retourner et me rattache sur la croix face au mur. Je sens de nouveau la roulette me labourer le dos puis ces griffes m’arrachent des cris de douleurs qui restent prisonniers de mon bâillon. Maîtresse m’ayant arraché suffisamment de peau, elle reprend son fouet. Je reçois une vingtaine de coups partant du côté droit puis autant du côté gauche. Mon dos doit être bien zébré maintenant. Finalement, malgré sa jeunesse, cette jeune Maîtresse est déjà bien expérimentée et très sadique. Elle me détache de la croix et je glisse au sol comme une vulgaire serpillière. Le fouet m’a lessivé mais il a donné beaucoup d’entrain à Maîtresse et en plus, il lui a ouvert l’appétit. Elle m’indique où trouver une assiette de tapas et un tonic que je m’empresse de lui apporter. Je me retrouve à 4 pattes devant elle et c’est moi qui lui servirai de table. Je me tiens le plus droit possible et Maîtresse vient piquer fort ces tapas avec une fourchette qui me rentre dans la chair. Je sens bien son plaisir m’irriguer quand elle revient piquer un tapas et une bonne partie de mon dos. Je viens seulement de bouger un petit peu et je reçois une grosse gifle qui claque sur ma joue, et un crachat au visage pour rabattre ma fierté. Je resterais parfaitement immobile jusqu’à la fin de son repas malgré la tasse de café brûlante qu’elle se sert sur mes reins. Maîtresse allume une cigarette en consultant sa messagerie de téléphone. - «ouvre la bouche, relève la tête» Je suis maintenant son cendrier moi qui ne fume jamais. Le repas de Maîtresse s’achève. Elle étend ses fines jambe sur moi et se détend en appelant ces amies. - «J’ai une belle lope à mes pieds» dira-t-elle à l’une d’entre elles. Tu pourras l’utiliser si je retiens sa candidature mais je vais encore m’en occuper quelques jours avant de faire mon choix. Cela me promet donc encore d’intenses moments avec elle. L’après-midi risque d’être douloureux….. A suivre .... Tout est fiction, aucun fantasme, seulement le plaisir d’écrire en me servant de mon vécu et de mes lectures. Je le dédicace à ma Maîtresse qui nourrit mon inspiration de grands et beaux souvenirs
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Par : le 09/08/21
Un air doux remplit sa chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spacieuse, blanche, pour seuls meubles, en bois naturel, une commode ronde et une simple coiffeuse avec deux miroirs. Un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. La nuit est magnifique. Elle est au même diapason de son attente. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. Le désir comme tous les sens s'éveillent. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inétanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Elle roulèrent sans un mot sur le sol carrelé de la salle de bain. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant et en se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un combat furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand ton amant commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à un anneau au plafond, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le sifflement des lanières en cuir d'un martinet. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son amante continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Charlotte s'abandonna. Charlotte avait accepté secrètement non sans abnégation de se soumettre définitivement à Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/08/21
"Il la cravacha à toute volée. Il n’attendit pas qu’elle se tût, et recommença quatre fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Il avait cessé qu’elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte." Histoire d'O La flagellation, pratique prisée dans l'art du jouir, n’est pas seulement un adjuvant régulier des combinaisons sexuelles que la pornographie se plaît à inventorier. Elle est en réalité un moyen de mettre en mouvement, dans une relation S/M, la combinaison des vigueurs masochiste et sadique des partenaires en les unissant par un instrument. La ritualisation de la posture, la recherche de la douleur, de la cruauté font de la flagellation une discipline désormais autonome dans le BDSM. Les partenaires recherchant des sensations cinglantes et précises en raffolent. Elle fait partie intégrante de certains jeux érotiques, dits BDSM ou SM. Elle accompagne ou non, d’autres pratiques, bondage, soumissions diverses. Une personne flagellée devient beaucoup plus docile, et ouverte à d’autres expériences. Une femme qui aime dominer ressent une profonde excitation à la pratiquer. Là où d'aucuns recherchent la douleur, d'autres jouissent simplement du fait de subir et d'accepter l'humiliation. Certains optent uniquement pour des séances de flagellation, sans autre pratique érotique, d'autres considèrent fouet ou martinet comme un prélude (ou un intermède) à leurs divers jeux SM. Encore faut-il non seulement en posséder la technique, l'esprit, mais aussi en connaître les nuances et les dangers. Au début du XXème siècle, les adeptes de la fessée se sont pris de passion pour ces instruments faisant advenir la douleur et la cruauté dans la soumission. On parle alors de flagellomanie, de flagellophilie, de masochisme ou d’algolagnie (amour de la douleur). La présence du fouet, ou du martinet dans l’ordre des pratiques sexuelles n’a cependant rien d’une nouveauté. Leopold von Sacher-Masoch, auteur de "La Vénus à la fourrure" (1870) est loin d’être l’initiateur de la théorie. Cette doctrine de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, ayant des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie est purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé. Mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l'affliction de souffrances physiques. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle est aussi active, car celle ou celui qui inflige la souffrance éprouve autant de jouissance que celle ou celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables. Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle. Sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants. Samson et Dalila, Salomon et ses nombreuses courtisanes réduites à le flageller pour exciter sa virilité. Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles. Le culte de Cybèle à qui Athènes, Sparte, Corinthe, Rome même, sur le mont Palatin, ont érigé des temples. Lors de ces orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les prêtresses de Milet s’armaient du fouet pour attiser le feu de volupté brûlant en elles. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture si frappante. Les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins et leur seins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Tacite, Suétone, Martial et Juvénal, révélant les secrets intimes des Néron et des Caligula ont fourni des détails égrillards et obscènes sur le raffinement de leurs débauches. Le christianisme, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre. Des congrégations se fondèrent imposant à leurs membres l’obligation d’une flagellation réciproque en vue de dompter les élans de leur chair. De même que le Christ avait été attaché à la colonne et frappé de verges avant d'être crucifié. Elles cessèrent avec le temps d’avoir un caractère disciplinaire et prirent la forme d’une obligation purement religieuse. Comme une expiation éminemment enviable des souffrances imméritées infligées à l’adorable corps du Maître. Tels les Flagellants et les Purificants, les Dominicains, pour les ordres masculins, et les Franciscaines et les Clarisses pour les ordres féminins. En littérature, Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux marquis de Sade, par nous étudié, son nom évoque le synonyme même de la pratique. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments. Ils étaient empalés sur des pieux et fouettés jusqu'au sang, lorsque ces malheureux la laissaient insatisfaite. Pour autant, l'Histoire est trompeuse. Ce n’est pas du fait d’être ancienne ou anciennement admise parmi les manières d’user du sexe que la flagellation tire son implantation dans l’ordre des plaisirs. C’est tout le contraire, elle devient jouissance en s’arrachant à ces usages anciens. La volonté ramifiée de tout savoir sur le sexe, en ne laissant plus de place à l'imaginaire corporel, de traquer les perversions, d’en suivre obstinément les usages disparates et de susciter partout l’aveu des écarts, a eu pour effet de la faire proliférer, en lieu et place de la pudibonderie ou de l’interdit. Dans les sexualités disparates et les plaisirs spécifiques, la passion du fouet a pris sa place. Lieu d’une triple convergence, faisant d’elle à la fois une pratique S/M et une forme particulière du jouir. Dans le champ des perversions, forgeant la catégorie de masochisme, ou jouissance née de la douleur reçue, dans la littérature érotique, avec Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Pierre Mac Orlan, enfin, dans la volonté des adeptes revendiquant sans fard la puissance extatique de la pratique, dans la la ritualisation des postures de soumission. Nue et debout, seins et ventre offerts, bras levés sur la pointe des pieds, ou en position de crucifixion, chevilles et poignets entravés sur une croix de saint André, la soumise ravalée à un état d’infériorité, comme une proie. La femme ou l'homme se soumet, celui ou celle qui fouette et qui bat se tient au-dessus, le geste ample, dans l’attitude féroce et cruelle de celui qui domine. Ce que disent ces scènes, c’est l’institution d’une sexualité qui joue de la domination en outrant ce qu’elle est. Toutefois, la recherche du plaisir entre partenaires consentants, responsables et conscients, lors d'une séance, ne doit pas occulter la sécurité. La dominatrice ou le dominateur devrait tester le matériel sur lui/elle-même avant de flageller son/sa partenaire. De même, elle ou lui vérifie le matériel avant chaque utilisation. En général, plus le matériau est léger, plus la pratique est sans danger, plus la séance peut se prolonger et plus la sensation est douce. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, la peau en cours de cicatrisation ne doivent jamais être flagellés, pour des raisons évidentes de sécurité. Les paumes et le dos de la main, sur les jointures quelles qu'elles soient, sur la surface entre le bassin et le bas des côtes (présence d'organes internes) peuvent l'être avec une extrême prudence et extrême légèreté. Les seins, bras, avant bras, intérieur des bras, intérieur des cuisses, zones génitales (vulve, pénis) avec légèreté. Un impact sourd (par opposition à un impact cinglant) sur des seins est à éviter. Les fesses, le haut du dos de part et d'autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules constituées d'os épais protégés par des muscles et une couche de graisse avec énergie, voire très énergiquement. En frappant très fort des ecchymoses peuvent apparaître, la peau peut se déchirer entraînant des infections. Enfin, la position du corps flagellé conditionne celle de la peau et des muscles. Lorsque le partenaire est penché en avant, les muscles tendus ne sont plus aussi épais et offrent donc une protection moindre. De la même façon, si la peau est tendue elle va réagir de façon plus forte que si elle était relâchée. Flageller quelqu'un qui se tient debout sans maintien risque de le/la faire chuter. A l'inverse, la ou le flagellée (é) défaillante (t) maintenu debout par des liens, se retrouvera en suspension partielle. Placer la (le) soumise (e) en position de se voir flageller lui apportera en général plus de jouissance. Des marques peuvent apparaître tout de suite, ne pas apparaître du tout ou apparaître après un jour ou deux. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme DANGEREUX. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. "O, je vais te mettre un bâillon, parce que je voudrais te fouetter jusqu’au sang, lui dit-il. Me le permets-tu ? Je suis à vous" dit O." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/08/21
Mon seul repas fût quelques restes que me jeta Maîtresse directement sur le sol. Je m’empressais de les avaler. Un grand coup de cravache me rappela à l’ordre - «Doucement espèce de porc et puis tu nettoie mieux que ça avec ta langue» Il y eu une petite pose car Maîtresse attendait une cage que Allan lui apporte. Elle était munie de roulettes pour une mobilité parfaite. Je ne savais pas encore que ce serait ma principale demeure jusqu’au lendemain. En effet, après avoir pris place à l’intérieur, je dus m’accroupir, l’arrière des cuisses écartées contre les barreaux, mes mollets sortant de la cage. Dans cette position, elle me scotcha littéralement sur la cage. J’avais le cul bien offert et le torse incliné avec le front et les coudes sur le fond de la cage. Ma jeune Maîtresse prenait plaisir à varier les sévices, commençant par me fouetter les mollets. Après cela je sentis un liquide froid sur ma raie. Pas de doute possible, mon anus en prendra pour son grade. Elle commença par le dilater avec des plugs de plus en plus gros. Satisfaite de sa préparation, Maîtresse enfila un gant et commença à me pénétrer. Deux doigts tout d’abord qu’elle tournait dans l’orifice, puis trois, quatre et enfin toute sa main força mon entrée. Je la sentais maintenant profondément en moi. De douleur, je passais à un état de jouissance quand elle venais titiller ma prostate. Je ne maîtrisais plus grand-chose et Maîtresse se défoulait allègrement. J’avais l’impression qu’elle faisait le tour du propriétaire pour savoir si elle en ferait son bien. La dilatation dura longtemps et elle ne laissa jamais mon cul vide. Si elle se retirait, elle m’enfournait un gros plug. Elle ne l’enlevais que pour me fister à nouveau ou pour me sodomiser avec son gode ceinture qu’elle m’enfournait jusqu’au fond de la gorge entre deux pénétrations. Enfin rassasié, elle se détourna de mon orifice. Je n’avais plus de notion du temps mais Allan apporta une gamelle de bouillie qu’il me mis sous la gueule. Je n’ai eu que quelques minutes pour la vider. Pour la boisson, Maîtresse m’a servi une gamelle de son urine que je ne pouvais que difficilement laper. Tout cela toujours attaché dans ma cage. Je comprenais maintenant que ma position durera bien au-delà de la soirée surtout quand Allan m’emmena dans ma cage à roulettes jusqu’à ma cellule. Des coussins sous mes genoux rendaient la position supportable bien que particulièrement inconfortable. Maîtresse nous avait suivi à distance. Sans doute pour que je ne l’oublie pas, elle avait pris une roulette piquante qu’elle me passa sur toutes les parties de ma peau accessibles entre les barreaux de la cage. Entre la cravache, la roulette et autres petites réjouissantes, j’étais bien chaud et marqué de toute part. Maîtresse me souhaita une bonne nuit avec un sourire en coin car le mot «bonne» n’était pas le plus approprié. Ma position était très inconfortable. Je me calais au mieux la tête sur les avants bras en me demandant comment trouver le sommeil. Le temps passa lentement. Je m’assoupissais un peu quand quelqu’un se présenta à la porte de la cellule. Rapidement, je reconnaissais Maîtresse Célia qui m’avait accueillis. - «Bonsoir l’esclave» me dit-elle Elle avait mis un gode ceinture impressionnant. Je n’eus pas le temps de réfléchir. Maîtresse fit tourner la cage et m’enfonça son gode d’un coup sans la moindre préparation. J’en criai de douleur, sans pour autant ralentir son ardeur. Son gode envahissait mon bas ventre avant de se retirer et de revenir plus loin, plus fort. Enfin, elle se retire définitivement avant de me lancer : - «Désolé, je ne peux pas me retenir quand on me prépare aussi bien un soumis» Bien secoué par cet épisode surprise. Je finis par me rendormir. Un sommeil léger jusqu’à ce que je sente ma cage tourner une nouvelle fois et dans la seconde, un gode bien froid m’envahir l’anus. Cette fois-ci, c’est ma Maîtresse de la journée qui vient se rassasier. Mon anus est une nouvelle fois dilaté violemment. Il n’y a plus de plaisir mais une douleur lancinante. De nouveau abandonné après que Maîtresse aie pris son pied. J’ai de plus en plus de mal à trouver le sommeil mais la nuit s’écoule inexorablement sans de nouvelles surprises cette fois-ci. Au matin Allan reprends la cage et m’amène dans la la pièce principale. N’ayant pas mangé hier soir, il me gratifie à nouveau d’une bouillie que j’avale sans sourcilier. Il me lave de nouveau au jet d’eau froide, soit dit en passant, mon cul est bien offert à un grand nettoyage. Trempé et plus ou moins propre, Allan me laisse planté là sans la moindre explication. Un long moment après cela ma Maîtresse d’hier arrive. Elle tient en laisse un nouveau soumis, aussi nu que moi. Elle l’amène à l’arrière de la cage et lui intime l’ordre de me pénétrer. Elle l’excite par une forte masturbation. Je sens son gland contre ma rondelle. Il est bien monté et son gland me pénètre sans difficulté. Ses va-et-vient sont plus doux que le caoutchouc des godes et je prends plus de plaisir. Avant de jouir, Maîtresse l’arrache à mon cul, lui retire son préservatif et l’amène contre la cage pour que je le fasse jouir par ma bouche. Je m’applique à lui donner du plaisir pour le faire jouir. L’avantage de sucer un homme, c’est que je sais ce qui le fait craquer. J’arrive à lui aspirer les testicules que je lèche délicatement. Puis, j’avale sa bite à travers les barreaux contre lesquelles il est plaqué par notre Maîtresse. Je fais des aller retour jusqu’en gorge profonde, fais tourner ma langue autour de son gland. Il ne tarde pas à jouir dans ma gorge et me couvre le visage de son sperme abondant. Je ne suis pas particulièrement bi mais cette expérience me surprend agréablement. Le contact d’un sexe chaud après la froidure des godes est des plus agréable. Maîtresse reprend le contrôle de son soumis et l’éloigne de la cage. C’est maintenant Allan qui vient de nouveau rechercher la cage à roulettes. Finalement, il me libère de mes liens et me sort de la cage. Je tiens à peine debout après être resté bondé si longtemps contre les barreaux de la cage. Il me nettoie de mon foutre avec la lance d’eau froide et me ramène à la cellule où il m’attache à la chaîne qui cette fois-ci me permet d’atteindre ma couche. Je suis épuisé et je tombe dans un sommeil réparateur sans vraiment savoir quel jour et quelle heure il était. A suivre…. Un grand merci à Ma Maîtresse qui a semé ce petit grain de folie qui me permet d'imaginer cette fiction improbable.
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Par : le 07/10/21
Quand j’ai cherché ma serviette dans la cuisine, j'ai vu l'heure : deux heures. J’ai espéré qu’on allait s’arrêter, ce qui n’a pas eu lieu. Je me suis demandée pourquoi on continuait, j’étais fatiguée, en manque de sommeil. Ensuite, bandeau sur les yeux et pinces sur les seins, déjà tellement malmenés que la douleur a encore augmenté. Des pinces sur les grandes et les petites lèvres, je ne savais pas ce que vous faisiez, ça faisait hyper mal. et vous me disiez que c’était les pinces qui pincent le moins. Est-ce que c’était votre première utilisation ? Ca faisait mal, très très mal, je ne me souviens plus quand j’ai eu une douleur physique aussi intense, il y a des années surement. Vous avez commencé à retirer les pinces à ma demande. Heureusement. En me disant que j’étais hypersensible. Et là .....Enorme crise de larmes, poumons bloqués par la douleur, je ne pouvais plus respirer, plus reprendre mon souffle. J’ai commencé à paniquer de ne pas respirer, je suis entrée en moi, me suis calmée seule, et ma respiration est revenue. Je ne voulais plus rien, juste m’en aller, et certainement pas vous approcher. Puisque vous êtes celui qui fait mal. La seule raison qui m’a fait rester est que j’étais épuisée, et vous, le seul être humain à la ronde. Je vous en ai voulu beaucoup, de ce peu de compassion et d’humanité apparente, pas de petite phrase « viens dans mes bras, tu as été courageuse ». Non, des ordres, juste « viens là, calme toi ». Votre explication : la jouissance d’après cette douleur devrait être encore plus forte. Ça n’a pas été le cas, je n’ai pas joui plus fort, j’ai subi cette douleur très vive pour peu de plaisir supplémentaire. Trop fatiguée pour aller plus loin dans la recherche de plaisir ? sûrement. Ou trop de force pour vraiment lâcher prise ….. Ensuite, du shibari que j’apprécie toujours autant. Une fessée avec un chausse-pieds en métal, froid, agréable, et aussi comme une menace de l’endroit à frapper. Après …. Les coups fatiguent. Les marques sont encore là, quatre jours après, elles partiront sûrement. Sur les pieds aussi, douloureux, aussi. Vous m’avez laissée un petit temps encordée, agréable pour me reposer, j'en profitais pour me remettre, et respirer longuement en attendant la suite. J’avais atteint le stade de capitulation, je n’osais plus rien faire, et plus rien dire non plus, de peur de me faire pincer les seins, ou avoir mal, encore et encore : ce n’était plus drôle depuis un bon moment, tard dans la nuit aussi, et vous n’aviez apparemment pas l’intention d’arrêter. Et pourtant, je continuais. C'était peut-être ce que vous souhaitez : me "mater" Je continuais, pour voir, pour savoir ce que cette découverte pouvait comporter. J’étais là pour apprendre, sur moi, c’est mon souhait. L’envie de savoir était plus forte que l’inconfort, la douleur ou la fatigue. MON envie de savoir, d'apprendre, d'expérimenter. MA volonté aussi, qui a été largement testée. Et je savais aussi que je pouvais m’en aller à tout moment. Une grosse sécurité pour moi. Quand vous avez mis une pince sur ma langue, je l’ai enlevée. Quand vous avez parlé de l'appliquer à mes narines, la phrase est sortie toute seule « si vous faîtes ça, je m’en vais ». J’ai rassemblé mes forces 3 secondes pour faire ça, mon instinct de survie probablement. Le silence est tombé dans la chambre, éloquent. Je vous ai senti déçu. Et surpris. De quoi ? Pour autant, vous avez respecté mon souhait et m’avez désencordée. Ouf. Ensuite je vous ai donné du plaisir avec ma bouche, j’ai entendu « ma douce soumise », à moitié endormi, sur le dos, tranquille. Un peu bougon, vous restez au lit, le temps que j’aille prendre une douche. Pas de douche ensemble, d'aftercare si précieux pour moi, l'eau c’est mon élément, je profite de ce moment seule, dommage. Ça m’aurait donné une occasion de vous voir nu. Une fois douchée, en guise de bonne nuit, c’était « fais moins de bruit », charmant ! Vais-je dormir dans cette chambre, ou dans la chambre à côté ? De fatigue, je suis restée. Dormi deux heures, réveillée avant vous, vers 5-6 heures à cause des ronflements, malgré les bouchons d’oreille et l’huile essentielle …... Une prochaine fois, je ferai autrement. Réveil presque câlin, fellation et sodomie. J’ai échappé à une nouvelle torture de mes seins, je ne sais pas si j’aurai supporté. J’aime entendre les hommes jouir, c’est mon plaisir, c’est gratifiant pour moi. Petit déjeuner calme, vous debout tout le temps, vous mangez, parlez et buvez debout. Allez-vous continuer à me pincer les seins, le jeu est-il fini ? Dans le doute, je reste en semi-alerte, je n'ai pas ou plus confiance. Mais vous ne me touchez pas, ça me détend. En tous cas, 3 petites heures de sommeil n’ont pas l’air de vous déranger, vous ne semblez pas fatigué, un homme solide. Un bisou sur la bouche en partant, une des rares récompenses accordée à ses soumises. Probablement un signe positif pour moi. Vous m’avez dit aussi que j’étais une bonne soumise. Retour chez moi, boulot le matin et 2 heures de sieste pour me remettre, vu qu’une longue soirée m’attendait. Criblée de courbatures le vendredi, le frottement de ma robe est douloureux devant. Du mal à dormir sur le ventre, les seins douloureux, bleuis et les tétons un peu écorchés. Pas trop de mal du côté des fesses, à part les traces violettes. Avec le recul, je me suis aussi demandée quand vous aviez prévu de vous arrêter pour cette première rencontre. Si je ne vous avais pas stoppé, aviez-vous prévu une nuit blanche ? Pourquoi trop fort, trop long, trop douloureux, sadique, peu voire pas sensuel ? Quelle aurait été votre limite ? Est-ce que vous n'en avez pas du tout ? (ce qui serait effrayant) Je me le demande encore. Je suis venue, j'ai vu, j'ai perdu (veni, vici, perdidi) ******************************************************************************************* Edit 2021 Avec le recul, deux années après, je me rends compte à quel point je voulais tester des choses. Et à quel point j'ai une très forte volonté. Cela n'aurait pas pu se faire sans. Et de la patience. Capable de me faire passer 7h avec une personne qui ne me correspond pas. Et à quel point mon instinct de survie s'enclenche. Quand il le faut. A bon escient. Ca me rassure, aussi de savoir que j'ai cette ceinture de sécurité personnelle. Et enfin, comment je sais entrer en moi, avec quelques respirations, comment je peux m'isoler du monde par la simple force de mon souffle. Pour ceux qui liraient mal entre les lignes, ce n'est PAS du masochisme. C'est une expérience. Sévère, abrupte, mais c'est ainsi. ****************************************************************************************** Quelle a été la suite de cette fameuse soirée ? Ce dom, d'une vieille famille bordelaise très connue, n' avait pas souhaité que l'on se rencontre dans un café à Bordeaux avant cette soirée, car il était marié. Et plutôt connu. Donc difficile pour lui de se promener avec une femme qui n'est pas son épouse. Et je ne me voyais pas l'inviter chez moi. Ensuite, il habitait en Normandie et je savais que ce ne serait pas une relation intense, vue la distance. Suite à mon courrier, il a été effaré par le retour que je lui en ai fait, la description précise. Et a signalé que ça le calmait bien de recommencer. Preuve qu'il n'avait pas observé/compris ce qui se passait durant la séance. Que sa limite était ...... la mienne : drôle de dom qui délègue la limite à sa soumise, sait-il lire mes signaux ?  Et pour la petite histoire, ce monsieur a vécu un sévère "retour de boomerang". Découvert par son épouse, son téléphone surveillé par ses fils, il a totalement disparu des réseaux sociaux. Et ses ex-soumises n'ont plus entendu parler de lui. C'était donc un dom ...... pas si dom que ça :-)
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Par : le 13/11/21
Invariablement, ma gamelle est remplie de la même bouillie fade depuis le début de la sélection. J’en absorbe une petite quantité puis je m’écroule de fatigue sur ma couche. Toujours aussi tôt, Allan vient me chercher. J’ai intérêt d’être éveillé sinon le seau d’eau froide me sort brutalement de mes rêves. Allan m’annonce qu’aujourd’hui une présélection va être faite et qu’il fallait mieux que je sois présentable. Le petit déjeuner fût vite expédié et Allan me rinça vigoureusement avec son jet. Il m’insère un nouveau plug bien volumineux dans l’anus et accroche la laisse à l’anneau qui le termine. Enfin, mes mains sont menottées dans le dos et mes bracelets de cheville sont reliés par une chaîne qui me laissent suffisamment de liberté pour me mouvoir facilement. Prenant la chaîne, Allan me tire jusqu’à une grande pièce avec un large mur où quelques soumis sont déjà alignés, à genoux, la lanière de la laisse entre les dents. Chacun a un panneau où est inscrit un numéro et tenu par une cordelette passant derrière leur cou. Je les rejoins bien vite dans la même position et je porterais le numéro 4. De nouveaux soumis sont alignés contre le mur. Cela fait vente aux esclaves. Nous sommes bientôt une douzaine quand entrent dans la pièce Maîtresse Célia et les trois Maîtresses qui nous ont testé. C’est Maîtresse Célia qui prend la parole. -«Chers soumis, vous avez enduré de doux supplices et vos Maîtresses ont eu tout loisir de se faire plaisir. Comme vous êtes plus nombreux que nécessaire, nous avons fait un premier tri et les soumis éliminés disposeront de 30 mn pour reprendre leurs affaires et disparaître de notre vue. Pour les autres, Vos Maîtresses vous accorderons le bouquet final. Voyez, il y a 6 cages. Ceux qui seront retenus seront enfermés là. Pour les autres, c’est la porte au fond où vous serez conduit vers la sortie.» -«Que la sélection commence» C’est la Maîtresse aux cheveux rouges qui lance les hostilités. -«N°…. 8 ….éliminé, N°…. 11…... éliminé». Les pauvres soumis sont vite éconduits et les coups de cravache pleuvent pour accélérer le mouvement. A chaque annonce, mon cœur s’emballe C’est au tour de ma première Maîtresse de continuer. -«N°….2 ….dehors, N° ….7 …...dehors» Aïe, ne reste plus que 2 pestiférés. Je commence à croire en mes chances. Et maintenant, au tour de Maîtresse «Furie», de couper les têtes. -«N°…. 4…...», je suis au bord des larmes d’être éliminé si près du but et puis après un long silence, Maîtresse lance : -«Retenu, vite dans la cage» en m’accompagnant de son fouet que soudain je trouve bien doux. Très fier de son effet, Maîtresse Furie continue avec un grand sourire. -«N° ….1» un silence pesant s’installe.... «Éliminé». Ah le pauvre, j’ai bien cru qu’il allait s’évanouir, persuadé qu’elle allait l’envoyer dans une cage. -«N°…..10» Ambiance lourde, le 10 ne sait plus à quoi s’attendre -«Dans la cage et vite» Il ne se fait pas prier et s’effondre en pleurs après être passé par tous les états de stress. Les Maîtresses sont hilares. Maîtresse Furie passe le flambeau à Maîtresse Célia qui aura le plaisir d’annoncer le dernier éliminé. Recroquevillé dans ma cage et soulagé d’avoir été rapidement fixé, je plains les derniers candidats. Que va-t-elle inventer pour les maintenir sous pression ? -«N°….. 3». Il est prêt à s’élancer vers la sortie quand Maîtresse Célia lui lance «Joker» Elle le place sur le coté et lui dit -«Tu as encore une chance, je vais appeler les derniers soumis pour les envoyer vers leur cage. Si une des Maîtresses juge que tu vaux mieux que lui, elle criera «Joker» et tu prendras sa place» Terrible, Maîtresse Célia a trouvé la pire des situations pour ce pauvre soumis suspendu à un secours improbable et elle enchaîne : -«N°….5» Pas de joker des autres Maîtresses alors N° 5 s’empresse de gagner sa cage. -«N° ….6» Toujours pas de joker et il s’engouffre dans la cage sans demander son reste. -«N°…..12» Il atteint si vite la cage que je me demande si une Maîtresse aurait eu le temps de crier «Joker» avant qu’il n’arrive dans la cage ! -«N° ….9» et immédiatement un «joker» retendit comme un coup de poignard pour le 9 qui quitte la pièce complètement abasourdi. C’est Maîtresse Furie qui a choisi, plus sans doute pour les détruire moralement que pour un choix de raison. Toujours est-il que N° 3 se retrouve dans une cage alors qu’il avait pratiquement perdu tout espoir. Nos Maîtresses ont fait fort pour anéantir notre volonté. Maîtresse Célia reprend vite la parole. -«C’est vous les derniers élus. La finale sera dure. Pour aujourd’hui, vous allez subir l’épreuve de la canne anglaise. Le classement sera fait en fonction de votre degré de résistance avant que vous demandiez pitié.» -«Vous ne vous verrez pas et donc vous n’aurez aucune idée de votre place. Mais nous sommes gentilles, vous vous entendrez crier de douleur» Un premier soumis est emmené dans une pièce voisine et commence une interminable litanie de coups et de gémissements. Aucune idée de sa résistance mais nous avons aussi mal que lui. Les râles cessent et nous comprenons qu’il est arrivé au bout de sa résistance. Un deuxième, puis un troisième soumis est littéralement traîné vers la pièce à supplice car la douleur des uns use la résistance des autres comme s’ils recevaient eux mêmes les coups. Nous ne pouvons même pas nous boucher les oreilles avec nos mains menottées. Enfin vient mon tour. A peine dans la pièce, mes bras sont tirées vers le haut et je suis tout offert à mes fouetteuses. La canne est terrible car la douleur s’irradie dans le corps comme une balle de fusil. Les trois maîtresses sont là avec chacune une canne alors les coups pleuvent à une vitesse vertigineuse sans que la douleur ne se soit estompée avant le coup suivant. Je résiste autant que je peux sans même pouvoir compter le nombre de coups et c’est pratiquement désarticulé, les larmes dégoulinantes de mes yeux que je finie par crier «pitié» L’on me détache, j’en suis à peine conscient et c’est entre deux bras costauds que je serais traîné vers ma cellule et jeté sur ma couche. Malgré la douleur, je ne tarde pas à m’endormir tant la séance m’a vidé. A suivre
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Par : le 20/02/22
Je pensais que ça allait me détruire... Après tout, selon ses mots que j’eus repris, je ne pouvais pas faire machine arrière. Pas après être entrée en lien avec lui. Pas après avoir été en couple avec lui. Je pensais que ça allait me détruire... Et pourtant, ce fut comme une grande bouffée d'air frais. Enfin, je réussissais de nouveau à vivre ma vie, à être vraiment présente dans ma vie. À ne plus être constamment hantée par le prochain devoir, la prochaine échéance, le prochain appel, le prochain visio... Tant de moyens de communication, et tant d'incompréhension. J'ai eu mon rôle à jouer dans cela, et je ne m'en cache pas. Mon incapacité à déterminer et à exprimer mes envies, mes besoins, a été source de nombre de nos problèmes. N'étant ainsi pas force de proposition, j'ai suivi son rythme, acquiescé à ses propositions, fais les choses pour lui. Et telle a été ma plus grande erreur, celle de m’être lancée, d'avoir accepté des devoirs, des rituels, dans réellement penser aux implications, sans me demander si ce serait quelque chose qu'il me ferait plaisir d'accomplir pour lui, pour le servir. Nous nous étions pourtant trouvés. Éperdument amoureux, partageant les mêmes intérêts pour le BDSM, et plutôt compatibles de ce regard-ci. Ainsi, jamais je n'aurais pensé qu'après aussi peu de temps... Trois semaines depuis notre rupture. Deux semaines depuis qu'il s'est présenté chez moi sans me prévenir et en se faisant passé pour le facteur. Une semaine depuis que j'ai finalement accepté de décroché alors qu'il avait accepté de nous accorder du temps sans contacts. Ainsi, je n'aurais jamais imaginé que j'allais être soulagée d'être partie, de m'être échappée de cette relation qui n'était pas saine pour moi. Après tout, il m'avait bien dit, après que je l’eus quitté,qu'il espérait que jamais je ne réalise ce que je perdais en le quittant. Lui, l'Homme de ma vie. Comme j'étais la Femme de sa vie, sa licorne. Une femme et une soumise, deux facettes d'une même personne, toutes deux attirées par lui. Enfin, ça c'était avant... Avant qu'il ne fasse un étalage publique de la réalisation de nos rituels, de nos projets, avec une autre. Nous guérissons tous à notre manière, mais dans ces actes, il ne m'a provoqué que déception. Je savais bien que nous n’avions pas du tout le même rapport au monde. Je sais que je suis bien plus spectatrice, tandis qu'il est bien plus acteur, dans beaucoup d'aspects. Ainsi, je ne fus pas surprise par cet étalage publique de notre vie intime. Un récit, comme sur tous les réseaux, romancé, biaisé par la douleur du moment. J'en fus seulement heurtée, indignée... Dans un tel moment, alors que nous venions de nous dire adieu, ne pouvait-il pas faire preuve de respect pour ce que nous avions été, au lieu de faire un post sur Instagram dans le train. Mais comme bien trop souvent, je me suis tue. Je n'ai rien dit et j'ai laissé coulé. Nous avions enfin convenu de ne pas échanger pendant quelques temps, et j'avais accepté de prendre le temps de revenir sur les raisons qui m'avaient poussée à partir puisqu'il ne semblait pas comprendre pourquoi. Je n'épiloguerai pas trop longtemps. Après tout, quel intérêt y a-t-il à lire la débâcle de ma vie. Toujours est-il que je me suis trouvée à un point où, poussée dans mes derniers retranchements, j'avais besoin de faire entendre ma vois. Un démarche sincèrement puérile. J'aurais ailé être au dessus de cela, j'aurais aimé pouvoir simplement regardé ailleurs et ne pas voir toute la cruauté de ses actes, bien qu'il ne semble pas s'en apercevoir. Ainsi s'achève notre histoire. Un adieu peut-être, il y en a déjà eu tant. Ou bien un dernier caprice, celui d'avoir le dernier mot, celui de mettre un point final. Car il est temps pour moi de me détacher de cette emprise que je lui ai donné sur moi. À présent, il est temps que j'apprenne à vivre pour moi.
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Par : le 29/04/22
Ma Maîtresse aime fabriquer Son matériel alors je ne suis pas étonné de la voir réaliser une badine bicolore sur un morceau de noisetier. Le tressage est fin et le mélange rouge noir lui donne un air gai.  «Je m’entraîne» me dit-Elle. Ma place ne m’autorise pas à lui demander à quoi.  «J’ai besoin de matériaux alors tu seras Mon chauffeur cet après-midi.»  Je ne me doute pas encore que l’âme de ce fouet prend déjà forme dans cette recherche. Munie de Sa petite liste, Ma Maîtresse me dirige vers différents magasins. Dans mon enthousiasme, j’outre passe bêtement mon rôle de chauffeur et j’ai droit à un recadrage en public. Conscient de ma bévue et honteux, je baisse la tête. Mon horizon se limitera à la pointe de mes chaussures tellement je ne savais plus où me mettre. Et encore, je sais que Ma Maîtresse aurait pu m’humilier bien plus devant tout le monde... Je n’aurais eu que ce que je méritais. Progressivement, je sens que Sa création prend vie . J’ai encore quelques doutes sur Ses intentions mais c’est à ce moment que Son projet commence à prendre forme dans ma tête. Ma Maîtresse n’a pas trouver tout ce qu’Elle désirait mais suffisamment pour débuter sa création. Elle me charge de lui trouver de la paraffine dont Elle n’a pas besoin dans l’immédiat. Quelques jours plus tard, Elle me convoque à Ses Pieds et me montre un grand fouet qu’Elle a finement tressé. Il n’est pas terminé mais il  est déjà magnifique. Le tressage trois tons est subtil ; quelle réalisation magnifique de Ma Maîtresse. Je suis admiratif même si Elle me montre de petites imperfections qui ne sont pas à son goût. Reste à le tremper dans un bain de paraffine. A ce moment, je ne me doutais pas encore de ce que cette paraffine allait lui apporter.  Avant cela, Ma Maîtresse est impatiente de le tester et je me retrouve vite au milieu de la pièce avec la primeur d’absorber les premiers pas de ce fouet. En douceur , Ma Maîtresse le fait voltiger autour de mon corps dénudé. Il fend l’air dans un bruit aigu qui me fait sursauter. Rapidement , Ma Maîtresse l’envoie autour de mon torse. Il m’enlace totalement et sa pointe vient  me cingler. La douleur s’étend du dos à son point d’impact terminal. Ma Maîtresse retient les premiers coups et pourtant il me fait déjà bien danser. Enfin, il vit et Ma Maîtresse le manie avec de plus en plus de précision et surtout de plus en plus d’énergie. Elle m’indique les points d’impacts qu’Elle vise et en retour j’en confirme la justesse. C’est de plus en plus précis et mon corps commence à se zébrer d' empreintes rougeâtres. La lanière trace sa toile sur ma peau. Chaque impact est un feu brûlant qui laisse une flamme violette en souvenir. Ce sont ses tous premiers claquements et il promet déjà beaucoup. Manié à la perfection par Ma Maîtresse, je pressens qu’il va m’emmener bien loin dans la souffrance quand il sera fini. Ma Maîtresse lui donne vie. Il est dans sa période nouveau né. Elle l’éduque, le dirige, me fait couiner quand il fend l’air, le fait claquer sur ma peau . Mes cris attestent déjà de sa puissance. Après ce premier essai, Ma Maîtresse décide qu’il est temps de le finir et donc de le plonger dans un bain de paraffine fondante. Sa couleur change, il devient plus brillant. J’ai l’impression que son poids a doublé.  Il est devenu vraiment très beau, très lourd et Ma Maîtresse me met  en place pour tester Sa création finie. Il fend à nouveau l’air dans un bruit plus soutenu. Je sens l’air lui faire place dans un sifflement aigu quand Ma Maîtresse le fait passer à proximité de mes oreilles. Elle le Maîtrise merveilleusement bien. Les premiers impacts me surprennent terriblement. Je ressens immédiatement le poids que la paraffine lui a donné. A ce moment, je m’aperçois que c’est exactement l’effet que je me faisais d’un fouet. Vous savez, ce que l’on peut imaginer quand l’on regarde cela au cinéma. La vivacité de son contact m’arrache immédiatement des cris de douleurs. Je serre des dents, je me reprends en respirant profondément. Heureusement, la volonté de satisfaire Ma Maîtresse est la plus forte. L’intensité est exceptionnelle et je me tords à chaque impact qui m’enveloppe comme le vent dont il a pris la place. Ma Maîtresse le maîtrise tellement bien qu’Elle me cingle plusieurs fois au même endroit comme Elle aime bien. Je peux lui offrir cette belle douleur qu’Elle vient chercher avec le fouet qu’Elle a créé. Et j’ai beaucoup à offrir car la douleur que le fouet me procure augmente crescendo bien aidé par l’adresse de Ma Maîtresse qui sait que cette douleur lui appartient. Elle la fait naître, la fait grandir jusqu’à mes limites pour mieux en goûter la saveur exquise. Sans me toucher, le simple bruit de la lanière me fait frissonner. C’est maintenant au tour de Ma Maîtresse de s’emballer. Le fouet claque de plus en plus vite, de plus en plus fort pour que le plaisir de Ma Maîtresse monte… Elle accompagne la musique ambiante en virevoltant autour de Sa chose, en la faisant tourner pour avoir le meilleur angle qui alliera force et précision sur ce corps offert. Les traits fins de la lanière me marquent depuis les cuisses jusqu’aux épaules, jusqu’aux tétons guidés avec dextérité par Ma Maîtresse. Elle écrit un nouveau chapitre sur la page de mon corps. Je ressens Ce fouet comme le prolongement du sadisme de Ma Maîtresse. Il irradie une violente douleur qui se dissipe vite pour mieux diffuser la suivante. Il attaque un côté avant d’impacter violemment l’autre côté. J’ai beaucoup de mal à m’en protéger et je dois l’absorber de plein fouet si je peux dire. Je me tortille en tentant difficilement de reprendre la position que m’impose Ma Maîtresse.  Avec précision, Elle parvient à le projeter comme une caresse. Son extrémité me frôle de si près qu’il me griffe douloureusement.  La douleur devient difficilement supportable, je crie,  je saute, je couine  et me tortille encore et encore.  Ma Maîtresse  vient me rassurer par Sa Tendresse entre chaque série, attentive à mes réactions. Elle actionne Son nouveau fouet, le dompte autant qu’Elle me dompte ; Elle cherche son plaisir à travers lui et Sa chose… Elle cherche ma limite du supportable et s’en satisfait… Je tiens pour qu’Elle en profite encore. Elle prend tant de plaisir à me fouetter. Je gémis, je grimace, gigote dans tous les sens et Ma Maîtresse rit et se réjouis. Son plaisir l’illumine ; Elle me dit même qu’Elle en mouille...  Quand Elle arrive à ma limite, Elle pose le fouet et me réconforte. Elle est tout sourire et se régale en contemplant les marques que son nouveau fouet a laissé sur Sa chose. Je suis épuisé mais tellement content que Ma Maîtresse m’ait donné la primeur de Sa création.  Je ne suis pas prêt d’oublier l’intensité des émotions qu’Elle m’a fait vivre avec Son fouet.  Merci Maîtresse de lui avoir donné vie.
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Par : le 20/06/22
Tu ne jouiras pas !... Alors qu’elle est allongée sur le dos, leur visage si près, il lèche ses lèvres. Elle est sous lui. Et elle subit. La douceur de sa langue qui passe et repasse, s’immisce à peine, se glisse entre les lèvres gonflées, à peine, frôle, passe et repasse, lèche, tandis que sa main, posée sur son pubis, couvre sa vulve, l’ouvre d’un doigt, écarte les lèvres humides, se glisse jusqu’à son clitoris, doucement la branle, il la caresse, de son doigt et de sa langue, doucement il la fait monter, guettant l’accélération de son souffle, la crispations de ses reins, il la fait monter, se cambrer, se tendre, sous son doigt et sous sa langue, il la fait monter – et la maintient : au bord du jouir. Il la tient. En son pouvoir, il la tient. Il en joue La caresser pour la faire monter, la tenir, la maintenir, d’un imperceptible mouvement du bout de son index, suspendre son geste et qu’elle en râle, ravale sa rage et sa salive, aussitôt reprise, du bout du doigt, elle remonte vite, le souffle suspendu, elle s’accroche, se crispe, attend : son bon vouloir. Il la sent tendue. Aussi tendue que sa bite est dure. – Tu me fais bander, dit-il, en empoignant sa vulve, toute sa vulve qu’il presse, il voudrait la broyer, là, fasciné par son beau visage défiguré par la douleur, son masque de femme fatale qui geint des sons rauques, hoquète son souffle, souffre. Elle voudrait jouir et elle souffre. Brutalement il lâche sa chatte, la libère, lui laisse calmer le rythme de sa respiration, avant de se glisser le long de son ventre et d’enfouir sa tête entre ses cuisses. * Alors qu’il a enfoui sa tête entre ses cuisses, il la caresse, du bout de la langue la frôle. Sa langue frétille et s’agite sur son clito. La petite salope mouille, creuse les reins, frotte sa vulve et ses lèvres sur son menton, cherche le contact. Son souffle s’accélère, elle monte et se cambre, tandis qu’il empoigne ses seins, les presse, pince ses tétons, les écrase jusqu’à ce qu’elle se torde sous lui en criant, et il doit la maintenir pour qu’elle n’échappe pas à sa langue. Bien malgré elle. Alors il empoigne ses fesses, écartant largement ses cuisses de ses bras, écartant ses fesses avec ses pouces, il lui bouffe la chatte et le cul. Littéralement. Sa bouche et sa langue s’énervent dans le con et le cul. Son nez plonge dans le con quand il vrille sa langue dans son anus ; il lape, il lèche, il mâchouille. Reprend les seins dans ses mains. Pince et tord ses tétons. Quand il sent qu’elle va jouir : il l’abandonne. * Plus tard, il s’empare de ses seins, de ses tétons tendus, il les pince pour qu’elle respire plus vite, laisse échapper de sa bouche de petits cris, il les pince pour lui couper le souffle, il sent bien qu’à la fois elle résiste et se laisse emporter par le plaisir et la douleur qu’il lui inflige en pinçant fort, écrasant ses tétons, les tordant, les tirant, pressant tout le sein dans sa main, l’écrasant comme il le ferait d’une orange pour en exprimer le jus. Il lui travaille les seins, les torture, les presse et les pétrit, les écrase l’un contre l’autre. Il les fait gonfler, durcir. Ses seins bandent. Secouée de spasmes, « je pourrais en jouir », dit-elle. Alors il la gifle. Il la gifle encore. Plusieurs fois. Puis lui ouvre brutalement les cuisses. Ecarte les lèvres de sa chatte : – Mais tu en trempée !... Vite, il enfonce deux doigts dans son con : et la branle. Il la branle vite et fort. Sous les coups de boutoir de ses doigts, toute sa main qui cogne en elle, elle halète, râle, mais aussitôt qu’elle va jouir, il cesse, reste immobile, planté là dans son ventre, attend qu’elle redescende. * Elle n’en peut plus. Elle le hait. A quatre pattes sur le lit, elle lui fait face. Les yeux fauves, la bouche mauvaise : – Ça vous amuse ? Alors il l’attrape, la retourne, l’agrippe ferment par les hanches et lui fout brutalement sa queue dans la chatte, la baise à peine, un peu, puis, lui écartant les fesses, il plonge sa pine dans son cul. Elle crie et elle subit. Il l’encule. Fort. Violemment. Appuyant sur ses reins, tirant ses cheveux pour qu’elle se cambre, qu’elle prenne sa pine, toute sa pine au fond de son cul. – Je suis qui pour toi ? – Vous êtes mon Maître ! – Tu ne jouiras pas… * Elle n’en peut plus. Cela combien d’heures qu’il s’occupe d’elle ? Qu’il la caresse, qu’il la torture ? Cela fait combien d’heures qu’elle est en son pouvoir ? Qu’elle le subit, qu’il la fait monter… sans la faire jouir ? Elle n’en peut plus. Alors du fond de son ventre, elle crie : – Vous êtes mon Maître ! Vous êtes mon Maître et je vous aime ! Je vous aime, Monsieur. Faites-moi jouir ! Faites-moi jouir ! Je vous en supplie…
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Par : le 05/12/22
Ces derniers jours l'inspiration me vient naturellement. J'aurais été tentée de dire comme à mon habitude "j'ignore d'où elle vient…" pourtant, cette fois - ci je connais parfaitement la raison de ce changement d'atmosphère. Il est plus léger, plus clair, plus doux. J'arrive de nouveau, ou peut-être pour la première fois à respirer.  Dans 2 mois environ, je pourrai dire qu'il y a 1 an ma vie a été chamboulée par une rencontre. Une rencontre qui nous était destinée. Nous nous sommes reconnus, étant "de la même espèce" comme il aime si bien le dire. Une connexion indéfectible s'est créée, et j'ignore comment, mais je la sens se renforcer jours après jours.  Lorsque je regarde celle que j'étais en découvrant ce site en janvier dernier, j'ai l'impression d'avoir vécu déjà plusieurs années. J'évolue à leurs côtés, je me révèle et commence à m’épanouir enfin. Je n'aurais jamais pu imaginer qu'une "simple" rencontre puisse un jour m'apporter autant. Peu importe ce que l'avenir me réserve, lui qui me terrifiait tant, le simple fait de les avoir rencontré suffit. Si demain il devait m'arriver quelque chose, je sais que j'aurais l'esprit tranquille. Les accomplissements et les buts que nous nous mettons deviennent obsolètes face à cela. Ils font parties de moi désormais et à jamais. Que ce roman dont j'aperçois depuis quelques jours les premières pages, après des mois de Préface, se ferme dans un mois ou dans 3 ans : peu m'importe. Chaque moment, chaque mot, chaque pensée est chéri.  Parfois j'ai l'impression de ne plus vraiment être. Ni Louve, ni femme, ni humaine. C'est comme si le lien nous transcendait, ne donnant plus d'importance à ces détails : l'âge, le sexe, la nature humaine. Nous ne sommes qu'émotions, ressentis, pensées en ébullitions qui se mélangent créant cette osmose indescriptible. Je n'arrive jamais à poser de mots sur ce qu'il se passe, parce que lorsque les âmes s'entremêlent les seuls langages qui existent sont ceux du touché et du regard.  Il faut le dire aussi, même si cela est moins joyeux, depuis maintenant 10 ans, je ne comprenais pas quelle était ma place ici. Pourquoi j'étais venue au monde. J'étais incomprise, seule bien qu'entourée et différente déjà enfant. La douleur était ma seule amie, celle qui nous prend la main et reste à nos côtés en chaque instant. Je sais que j'aurais pu ne pas être là pour vivre ces moments avec eux, par sa faute. C’est pour cela que je remercie ma bonne étoile pour m'avoir encouragé à tenir bon. Parce qu'aujourd'hui je peux attester d'une chose : je sais pourquoi je suis là. Notre rencontre a donné un sens à ma vie. C'est une phrase que l'on voit et entend beaucoup, pourtant je la ressens parce qu'ils sont en moi : dans ma mémoire, dans la manière dont je regarde le monde. Et si demain ils partaient, rien ne s’effondrerait. C’est, selon moi, ce qu’il y a de plus magnifique dans cette relation. Ma vie ne dépend pas d’eux, ils m’ont simplement donné les clés nécessaires pour qu’elle puisse enfin débuter. Ils m'ont permis de les rencontrer, de rencontrer leur univers mais surtout une chose : de me rencontrer moi-même. C'est ça la puissance de cet univers. Sans jamais avoir été soumise, en ayant simplement touché du bout du doigt la magie qu'offrait ce monde, je me sens forte. Ce sont eux qui ont soufflé sur les braises de ce feu qui habitude désormais mon corps et mon âme. Et il me tarde de le voir s'embraser de plus belle, déployant mes ailes, tel un phénix renaissant de ses cendres. Je m'envolerai alors enfin, accédant à ma liberté et mon épanouissement tant désirsés.      Merci à vous d'eux d'exister, d'être dans ma vie et d'avoir accepté que je fasse partie de la vôtre. 
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Par : le 11/03/23
Défaite et comblée, elle se retourna et tenta de reprendre son souffle. Elle me regarda et je posai un tendre baiser sur ses lèvres. Rien alors ne s'est passé comme je l'avais imaginé. J'ai emporté mon petit fennec jusqu'à son lit. Elle avait refermé ses bras autour de mes épaules et niché son museau au creux de mon cou. Je la sentais vibrer, si légère, le visage lové contre ma nuque. Je la sentais vibrer, si légère entre mes bras. Mais tout cela ressemblait tellement au cliché d'un film romantique que cela ne pouvait pas durer. Elle m'a regardé me déshabiller sans quitter la position dans laquelle je l'avais déposée sur le lit. Ses yeux allaient et venaient le long de mon corps, des yeux d'une étonnante gravité. Je devinais confusément que ce nous apprêtions à faire ensemble ne revêtait pas la même importance pour elle que pour moi. Si je me préparais au combat le cœur léger, impatient de donner le premier assaut, elle ressemblait, elle, à ces chevaliers en prière la veille d'une grande bataille. Ce n'était pas de la peur, mais du recueillement, comme si, en m'ouvrant ses draps, elle se préparait à un exploit. Je me suis allongé à ses côtés. Enfin, j'abordais cet astre que je guettais depuis tant de semaines. Malgré la hâte que tu devines, j'ai entamé l'exploration en m'efforçant de juguler mon impatience. Mes doigts sont partis en éclaireurs. Peu pressés, ils ont pris le temps de s'arrêter mille fois en chemin, de souligner le galbe d'un mollet, d'apprécier la douceur de la peau dans le creux du genou, d'aller et de venir le long des cuisses, n'en finissant plus de découvrir un tendre territoire que mes lèvres marquaient au fur et à mesure.    Elle se crispa, puis relâcha la tension dans un gémissement étouffé. Elle crut que j'allais dire quelque chose, mais n'entendit rien d'autre que le glissement de mes doigts. Ils sont montés plus haut, effleurant le ventre, s'attardant sur les hanches, glissant jusqu'à la base des seins. Ma bouche a atterri sur l'un d'entre eux, lentement. Ma langue s'est enroulée autour de la pointe tendue vers le ciel, sentinelle assaillie, déjà vaincue, mais qui se dressait vaillamment sous l'assaut. C'était chaud. C'était ferme. Cela avait le goût du caramel. Dans mon oreille montait le souffle de ma belle inconnue, pareil au flux et au reflux puissants d'un océan tout proche. Il s'est amplifié encore lorsque mon nez a suivi la trace du parfum entre les seins, sur l'arrondi de l'épaule et jusqu'à la base du cou, juste sous l'oreille, là où sa fragrance était la plus enivrante. Et puis le nez, les lèvres, la langue, les doigts ont fait demi-tour. Il y avait encore ce territoire vierge qu'ils n'avaient fait qu'effleurer et qui les appelait comme une flamme attire les papillons de nuit. Mes doigts ont cherché un passage à travers la muraille de dentelle que mon nez, comme un bélier, tentait de défoncer, auxquelles mes lèvres s'accrochaient comme des échelles d'assaut. J'ai lancé des attaques de harcèlement. Mes doigts glissaient sous les élastiques, filaient jusqu'aux hanches, redégringolaient. De l'autre coté du rempart, cela vibrait comme vibre une ville assiégée. Et je voulais faire durer le siège indéfiniment. Je voulais que là, derrière, tout soit tellement rongé de faim à cause de moi que l'on ait faim de ma victoire. Je voulais que tout bouillonne de soif là-dedans, que tout me supplie, que tout m'implore. Je voulais que l'on dépose les armes sans conditions, que l'on accueille l'entrée de ma horde avec des hurlements de joie. Et alors, brusquement, elle s'est refermée.   Ces jeux la mettaient toujours un peu mal à l'aise. Elle sourit malgré elle, le visage blotti contre mon torse. À l'instant même où je posais les doigts sur un sexe nu de fille, ses jambes se sont serrées. Ses mains se sont crispées sur sa poitrine. Sa peau est devenue aussi dure qu'un marbre. Elle a roulé sur le coté et s'est recroquevillée en chien de fusil. La réaction normale aurait sans doute été de l'enlacer, de lui parler gentiment et, peut-être, de la réconforter mais je n'ai pas eu la patience. Chauffé à blanc comme je l'étais, j'ai eu un tout autre réflexe. C'était la colère et non la compassion qui me submergeait. J'avais battu la semelle pendant deux heures sur son palier, elle s'était déshabillée au risque d'être surprise, elle m'avait entraîné jusqu'au lit et j'avais mené toute cette bataille pour en arriver à cela ? Je l'ai brutalement retournée sur le ventre. Elle a poussé un petit cri de douleur lorsque, du genou, je lui ai ouvert les cuisses en lui maintenant les poignets dans le dos. Sa culotte me gênait. Je cherchais à la dégager tout en maintenant la pression. Pendant qu'elle gigotait en dessous de moi, je m'acharnais. Je ne me rendais plus compte de ce que je faisais. J'étais pourtant bien en train de la violer. Mais qu'est-ce que j'avais dans la tête ? Fuir ses cris de haine, l'abandonner à ses larmes, supporter ensuite son regard plein de reproches quand nous nous croiserions dans l'escalier ? Je n'avais rien dans la tête.   Rien que d'accepter ce qui se passait heurtait son esprit, et pourtant, elle n'était que spectatrice. Se plier à mes désirs était plus simple pour elle que d'essayer de comprendre. Elle ne contrôlait déjà plus ses sensations, et c'était tant mieux. Peut-on d'ailleurs avoir quoi que ce soit dans la tête dans un moment pareil ? On a la cervelle tout entière dans le gland. On pense au cul, c'est tout ! J'étais excité. Je bandais. Je voulais achever mon travail. J'avais cette fille à baiser et je le ferais envers et contre tout. Je me suis abattu sur elle d'une seule poussée. Et moi qui attendais d'elle une résistance farouche, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'alors elle s'offrait à nouveau. Coincée en dessous d'un homme qui lui tordait les bras, voilà qu'elle creusait les reins pour lui faciliter le passage ! Et la pénétrant, ce fut comme si je plantais dans la lave en fusion d'un volcan. La ville que j'avais assiégée brûlait. Y comprendras-tu quelque chose ? Car à l'instant où, la sentant offerte, je lui ai lâché les mains, elle s'est à nouveau refermée en poussant des cris de dépit. À nouveau, il a fallu que je l'immobilise pour qu'elle s'ouvre à mes assauts. Je n'y comprenais rien. Voulait-elle vraiment échapper au viol ou était-ce une sorte de jeu auquel elle se livrait ? Je lui écrasais les poignets sur les reins à lui faire mal et elle semblait autant jouir de cette situation que de mon membre qui allait et venait au fond de son ventre. Je ne lui ai posé aucune question ensuite. Lorsque je l'ai quittée, elle semblait encore hésiter entre le bonheur et les regrets. Le lendemain, en se réveillant, elle se sentit totalement étrangère à elle-même. En réalité, la jeune femme avait rêvé.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/04/23
Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea.   La cagoule spécialement confectionnée des mains mêmes de sa Maîtresse emprisonnait sa nuque, aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche qui, ainsi, pourrait toujours être disponible si quelqu'un voulait l'utiliser, elle percevait des présences, devinait la lourdeur des regards qui semblaient coller à sa peau, en particulier entre ses cuisses où le magnétisme de tous ces yeux dirigés en ce point précis provoquait une brûlure. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire.   Elle avait pris conscience d'être le fantasme de tous les voyeurs, elle qui doutait tant de son pouvoir de séduction, avait allumé le désir, celui des hommes, celui des femmes. Elle avait consciencieusement accompli sa tâche, celle d'être la digne salope que sa Maîtresse voulait. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum.   Elle lui offrait son intimité et il la violait avec rudesse, sans le moindre égard, elle aimait cela. Elle ne pouvait plus se passer de ces mises à sac brutales, violentes mais passionnées. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/06/23
Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira, car elle ne dira rien rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela importe peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, elle est toujours là. Ses yeux, ce fut longtemps tout ce qu'elle connut d'elle. Beaucoup croient qu'elle fut séduite par sa voix. Mais il a fallu longtemps pour qu'elle en entende le timbre et, déjà, tout était joué. En vérité, c'est son regard qui l'a frappé au cœur. Quand un tel choc amoureux arrive, le temps est suspendu. Bien ou mal, un corps finit toujours par réagir mais à forcer la repartie, on en amoindrit la valeur et le sens. En aimant d'amour, on aime quelqu'un d'autre et même en faisant l'amour, on se donne. De nature plus narcissique, l'amitié tolère l'égotisme, elle l'encourage. Car le climat tempéré de l'amitié favorise l'éclosion du beau sentiment dont chacun renvoie à l'autre l'image délicieuse. Rien d'urticant, rien de vénéneux dans ce jardin. La fleur bleue n'a pas d'épines. Complaisante plus que toute autre, l'amitié amoureuse est un jeu de miroirs qui reproduisent à l'infini le meilleur profil de soi-même. Il s'agit d'un accord, dont les orages de la passion ne risquent pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcit le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant.   Il ne s'agissait pas de cette mélancolie qui vous fait bâiller, mais vous permet de rire de soulagement une minute plus tard. C'était quelque chose de grave, qui atteignait l'esprit et le désolait. On imagine trop volontiers que le mal est armé de flèches précises qui étincellent au soleil. Chez Juliette, c'était faux. Il s'engluait dans sa malice universelle. Les vieux rêves de Charlotte ne l'avaient pas abandonnée. Elle allait se jeter encore dans ses bras et le monde entier en serait transformé. C'est cette fille innocente et belle si cruellement violentée par ses propres fantasmes que Juliette avait le désir de protéger. Vient toujours un moment où les mères ressentent le désir douloureux et désespéré de protéger à tout prix leurs adolescentes, comme s'il était en leur pouvoir de leur donner à vivre une autre vie. On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Juliette l'avait promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, parce qu'elle savait qu'elle ne lui disait pas la vérité. Son travail était prenant, comme au temps de son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée, constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand et rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé. Elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques.   Elle faisait plus jeune qu'elle. On disait aussi qu'elle peignait un peu. Il était drôle qu'on lui attribuât cette amante quand elle avait connu tant de femmes futiles. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Quand elle la vit s'avancer vers elle, elle eut un imperceptible mouvement de recul. Puis, sans y penser, elle lui tendit la main. C'était une manière tout à la fois de s'en approcher et de se tenir à distance. Le contact de sa main chaude la surprit et la fit revenir à elle. D'un coup, le rêve prenait une réalité et la femme à laquelle elle songeait cessait de d'être une pure apparence pour devenir un corps et promettre le plaisir. Elles venaient de quitter une vie qu'elles ne vivraient jamais plus. Celle pendant laquelle elles ne s'étaient pas connues. Elles furent ainsi frappées par l'amour. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait. Mes cheveux étaient mouillés, elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle. Je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique.   Qui sait ? Se laisser toucher, se faire battre, s'étendre à côté d'elle, être aimable et toujours nue, à la rigueur, c'était possible. L'époque compare souvent l'amour physique à une partie de tennis. Il n'est même pas nécessaire de savoir bien jouer. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne force personne. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Elle fut si heureuse que tout ce qu'elle vit, rendit encore plus séduisante la femme impétueuse. Elle aimait son regard couleur d'aveline, l'épi de cheveux noir de jais sur le coin de son front. Elle aimait sa gêne et son malaise car elle y lut la confirmation qu'elle était aussi fortement attirée par elle. Très hardie dans l'intimité, elle parvint à tout lui céder. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Charlotte comprit en cet instant qu'elle ne cesserait plus de désirer Juliette et que cet assouvissement, dont elle s'était passée pendant si longtemps, lui deviendrait dès lors aussi nécessaire que l'air qu'on respire, le silence qu'on entend.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir
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Par : le 03/07/23
La jeune femme n'aimait rien tant qu'être surprise. Il faut préméditer l'imprévu avec suffisament de génie pour que cela paraisse naturel. Pourtant elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet.. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Face à ses dénégations, elle insistait et, le regard humide remerciait sa Maîtresse. Elle savait comme nulle autre faire en sorte que le grain du temps soit dans le grain des mots. Mais où pouvait-elle bien être ? Jamais plus intensément que dans ces moments-là, elle ne mesurait à quel point l'un lui faisait tolérer l'autre. Jamais autant qu'auprès d'elle elle ne s'était sentie hardie de corps. Elle lui avait permis de célébrer son assujettissement triomphant et sa passion dévorante.    Quand elle en prenait conscience avec une acuité particulière, et que le sentiment amoureux était exalté par la plus vive émotion de l'instant présent, elle pensait à Juliette et la remerciait. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte.   On ne dit pas ces choses-là. On n'imagine pas l'effort que doit parfois fournir une femme dégoûtée. C'était le mot qu'elle employait à dessein non sans l'avoir longuement ruminé, pesé, mûri, pour évoquer cette peau et cette odeur qui lui étaient imposées tous les soirs. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/23
Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte.   Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses.   Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels.   Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/07/23
Je suis donc l'instructeur qui interroge Catherine avec le jeune milicien comme assistant. Je suis assis à mon bureau, plongé dans l'examen du dossier et écoutant les réponses de la femme. Le jeune milicien intervient : « Madame je vois que vous ne jouez pas le jeu ! Vous ne gardez pas la poitrine gonflée ! - mais si, je, je...enfin si ! - Non Madame, vous vous ne gardez pas la poitrine tendue, tant pis pour vous. Retirez votre chemisier. Allons, vite ! » Catherine se tourne vers moi implorante : « Oh, s’il vous plaît Monsieur, pas cela ! Je, je… - Obéissez si vous ne voulez pas goûter encore à la canne de bambou. » Rouge de honte, Catherine sort les pans de son chemisier de son pantalon et commence à le dégrafer puis retire le vêtement et le pose sur une chaise à côté d'elle ; elle croise pudiquement les bras. « Madame, placez les mains sur la tête et ne cachez pas votre soutien-gorge. Respirez, tendez votre poitrine... ! » Depuis mon bureau, je me régale du spectacle des seins lourds dans le soutien-gorge tendu. Le milicien place carrément sa badine sous les seins de Catherine et les soulève : « Bien, parfait ; gardez la position. » Je reprends le dossier sachant que les questions qui arrivent vont la déstabiliser : « Madame, de quand date votre dernier rapport sexuel ? » Catherine suffoque : « Oh mais Monsieur, je… je… C'est très intime, je ne peux pas... » Elle n'a pas le temps de finir sa phrase : la badine du milicien frappe ses seins sur le soutien-gorge de haut en bas, visant les tétons. « Aïeee, noooonn, aïïe ! » Catherine se tortille mais garde les mains sur la tête, le milicien lui impose de se redresser. « Je vous écoute, Madame… - Euh, il… Il y a quatre jours, sanglote-t-elle, vendredi soir, Monsieur... - Avec votre mari ? - Oh oui, bien sûr : je suis une épouse fidèle, je... Je n'ai pas d'aventure... - Jamais ? - Oh non Monsieur... » Je prends mon temps et relis un peu le dossier. « Vous avez joui ? » Catherine se liquéfie, les questions devient très intimes. Elle bafouille : « Euh oui… Oui Monsieur. - Vous aimez jouir ? - Euh… Bien, oui…Oui Monsieur. - Vous pratiquez la fellation, Madame ? » Catherine est très choquée mais elle sait qu'elle doit répondre, le milicien promène sa badine sur son soutien-gorge, prêt à frapper, cela fait un moment qu'il lui agace et caresse les tétons qui pointent sous le soutien-gorge. « Je… Oh mon Dieu, je… Noon, noon, jamais Monsieur, c'est pas bien, c'est... » Je me lève en souriant et viens vers Catherine avec le dossier ; arrivé à son niveau, sans un mot, je la gifle d’un aller-retour avec le dos de la main. « Aïïeii ! Ooooh mais je… je… Pourquoi ? Sanglote-t-elle. - Madame, cela fait un moment que vous vous moquez de nous ! J'ai reçu votre mari il y a une semaine pour remplir avec lui votre dossier, écoutez sa réponse à cette question : "Oui, ma femme pratique la fellation. Elle aime d'ailleurs beaucoup cela ; pendant les préliminaires elle le fait systématiquement, cela l'excite beaucoup, je peux même dire que c'est une très bonne suceuse, experte. Par contre, elle a beaucoup de réticence à avaler le sperme, il m'arrive parfois de le lui imposer, cela lui donne envie de vomir… Mais sucer, oui : elle adore !" Alors, qu'avez-vous à dire, Madame ? Votre mari est un menteur ? » Catherine est blême, elle commence à transpirer beaucoup. « Non monsieur, il a raison : je… je… Oui, je pratique la fellation... - Vous êtes donc une menteuse ? - Oui Monsieur, désolé. - Vous allez être punie, Madame... Retirez votre soutien-gorge. Allons, vite ! » Malgré sa honte, Catherine sait que rien ne sert de résister. Elle dégrafe le sous-vêtement, fait glisser les bretelles et le maintient devant sa poitrine. « Allons Madame : retirez-le ! Et montrez-nous vos seins ! » Catherine est morte de honte ; elle obéit et se présente seins nus. Je suis ravi de pouvoir humilier cette femme, ronde, sensuelle ; je me place derrière elle, lui bloque les mains dans le dos et ordonne : - Cinq coups... sur les seins... Cela lui apprendra à mentir... - NOOOOOON, aïe, pas sur les seins, aïïïïe, nonn, c'est trop douloureux ! Snifff… Aïïe, pas les tétons, pas les tétons !... Aïïïïe ! » Je lâche Catherine, le milicien lui impose de se tenir droite, seins tendue mains sur la tête. Ces gros seins sont zébrés de 5 stries rouges, " passent à travers les tétons. « Bien, que cela vous serve de leçon. Vous allez obéir ? - Oh oui Monsieur ! - Vous ne mentirez plus ? - Non Monsieur. » Je fais un signe au milicien qui commence à ouvrir le bouton du pantalon de Catherine puis descend la fermeture éclair... et attend. Je lui fais signe de continuer et il commence à descendre le pantalon, la femme apparaît en culotte, le jean baissé aux genoux, nous pouvons l'admirer. « Faites ballotter vos seins de droite à gauche Madame ! » Catherine, qui ne veut pas recevoir une seconde punition, obéit malgré sa honte, elle balance ses seins doucement. « Plus vite et plus fort, Madame ! » Elle obéit ; ses seins claquent une fois à droite, une fois à gauche et deviennent douloureux. Catherine transpire beaucoup ; malgré tout, ses tétons sont érigés, gorgés de sang. « Stop ! » Elle éclate en sanglots. « Retirez votre pantalon, complètement... Vite ! » Elle obéit, il ne lui reste que sa culotte. Elle est déjà pieds nus depuis la salle d'attente, c'est le premier principe d'humiliation : quand une femme arrive au centre, elle retire ses chaussures, ses chaussettes ou ses collants, elle se présente pieds nus devant l'instructeur. Je reprends le dossier. « Bien. Madame, depuis ce rapport sexuel, il y a euh, quatre jours, vous vous êtes masturbée ? » Catherine sombre un peu plus, hésite et du coup, reçoit un coup de canne sur les fesses. « Aïïïïee ! - Alors ? - Non Monsieur, non ! - Vous vous masturbez régulièrement ? » Catherine sait que son mari a dû parler de ses pratiques, elle doit être franche. « Euh, non Monsieur, pas très souvent mais parfois cela m'arrive. Je euh, oui, pas très souvent mais régulièrement, mon mari me demande de le faire devant lui. Au début, je n’aime pas mais après, cela euhh, cela m'excite, Monsieur. - Et vous jouissez ? » Catherine baisse les yeux. « Oui Monsieur. - Répondez par une phrase, je vous prie : "oui Monsieur, je jouis". - Oh pardon. Je, je… Oui Monsieur, je jouis. - Bien. Vous utiliser des accessoires pour vous masturber, ou uniquement vos doigts ? - J'utilise uniquement mes doigts, Monsieur. - Bien. Je vois que vous êtes devenue plus docile, c'est parfait. » Je pose le dossier et m'approche d'elle, je la regarde dans les yeux et lui empaume les seins. Je lui soupèse, je les palpe... Elle a toujours les mains sur la tête, les seins offerts c'est un vrai régal. Au bout d'un moment, ce que j'attendais arrive : elle craque, elle se secoue et libère ses seins. « Arrêtez, laissez-moi ! Je, je… » Le milicien s'apprête à frapper je lui fais signe d'arrêter : « Non, attends ! Apporte le tabouret... » Il place au centre de la pièce une espèce de caisse d'environ soixante centimètres de haut et, saisissant Catherine, lui menotte les mains dans le dos. Je m'approche d'elle ; je vois à son regard qu'elle est terrorisée. Je lui caresse doucement le ventre puis, pour marquer ma domination, j'écarte l'élastique de sa culotte et regarde son sexe poilu et brun... « Tu as déjà été épilée ? Complètement ? - Oh non Monsieur, jamais ! » Je fais claquer l'élastique sur son ventre : « Monte sur la caisse. Comme tu manques encore d'obéissance, tu vas être punie... Saute ! » Catherine saute. Ses seins claquent douloureusement contre son ventre. « Remonte ! Saute ! Remonte, saute ! » Les nichons claquent, ballottent dans tous les sens, rougissent, deviennent douloureux et extrêmement sensibles, les tétons sont gonflés. « Remonte ! Saute ! Remonte ! Saute… » Au dernier saut, Catherine chute au sol et se met à sangloter. « Allons, Madame Aldo, relevez-vous et arrêtez de pleurnicher comme une gamine. » Elle se relève péniblement, ses mains étant toujours menottées derrière son dos, et, ne voulant pas être à nouveau punie, se tient droite et gonfle la poitrine. « Je pense que cette fois vous avez compris la leçon ? Durant votre séjour ici, vous devez être dans l'obéissance TOTALE ! - Oui, oui Monsieur, je serai obéissante, promis ! - Durant votre séjour ici, vous serez considérée comme un objet sexuel, les maris de femmes présentent au Centre auront accès à votre cellule de jour comme de nuit grâce à leur carte magnétique ; seul votre mari ne pourra pas accéder à votre cellule. Mais bien sûr, à celles de toutes les autres pensionnaires. Quoi qu'ils vous demandent vous devrez obéir c'est compris ? - Oui Monsieur. - Vous pourrez également être louée à de riches personnalités qui souhaitent réaliser leurs fantasmes, seuls ou avec leurs épouses ou des amis... Ce qui plaît beaucoup en ce moment, est le scénario de la visite médicale en tenue de collégienne... » L'homme sourit. « … Mais l'arrestation par la Gestapo et l'interrogatoire plaisent également beaucoup. Dès demain votre dossier, avec photos nue, sera diffusée à notre clientèle privée. - Oh mon Dieu... - En tout cas, vous avez intérêt à être obéissante sinon, la prochaine fois, vous allez goûter aux plaisirs de la suspension mammaire... » Catherine n'ose pas parler, terrorisée. Je m'approche et commence à lui palper les seins, qui sont douloureux et bleus après le dernier exercice. Cette fois Catherine ne dis rien malgré sa honte elle se laisse palper. « Vous avez les seins douloureux ? - Oh oui Monsieur. - Retire lui les menottes. » Le jeune milicien les lui retire. « Vous allez masser vos nichons, Madame. - Euh mais je, je... - Allons, ne discutez pas. » Catherine passe ses mains sous ses seins et commence à les masser, les soupesant, cela calme un peu la douleur. Pendant qu'elle se masse, je l'observe, tourne autour d'elle. - Vous portez toujours des culottes aussi... enveloppantes... Taille haute... ? - Oh euh, oui, oui Monsieur. » Pendant qu'elle continue à se masser, je saisis l'élastique de sa culotte et remonte le sous-vêtement fermement vers le haut... « Aiiiie ! Ohhh, sniff… » Cela a pour effet de faire pénétrer le tissu dans sa raie culière et dans sa fente, puis je roule l'élastique sur ses hanches jusqu'à dévoiler environ quatre centimètres de son pubis et le haut de son sillon fessier ; aussitôt, je la sens tendue, humiliée à l'extrême. Je ricane : « Voici une culotte plus conforme à ce que nous exigeons ici... Massez également vos bouts, Madame. Allons, obéissez. » Catherine pose ses paumes sur ses bouts et les frotte, je vois bien que cela les fait gonfler... « Vous êtes excitée Madame ? » Elle rougit de plus belle. « Euh, je, non, je ne sais pas pourquoi… - Votre dossier mentionne que lorsque votre mari vous impose de vous masturber devant lui, vous commencez toujours par vous caresser les seins, donc je me pose la question. - Oh mais... Je… » Bien sûr, j'ai remarqué qu'elle commençait à respirer plus fort en se caressant les seins et qu'elle commençait malgré elle à être un peu excitée. « Tirez sur vos pointes de seins, Madame. - Oui monsieur. Aïeee, aïïee, hummmm ! - Plus fort Madame : pincez bien vos tétons... - Aïeee ! - Bien. Stop, mains sur la tête… Parfait ! Nous allons vérifier un point du dossier. » Je fais signe au jeune milicien d'approcher. « Baisse ton pantalon. » Il s'exécute. « Baisse ton caleçon. » Catherine voit apparaître le sexe en demi-érection du jeune homme, elle est stupéfaite quand d'une main, je saisis les testicules du jeune homme et de l'autre, je commence à le masturber... « - D'après votre dossier, vous êtes une très bonne... "suceuse". Vous allez nous montrer cela ! À genoux ! Gardez les mains sur la tête ! Avancez sur les genoux... » Stupéfaite, Catherine regarde le sexe du jeune milicien que je suis en train de masturber sans pudeur. Ayant encore les seins bleuis et douloureux suite à la première punition, elle a peur d’être encore corrigée et s’empresse d’obéir. Elle avance sur les genoux avec les mains sur la tête, en se tortillant de façon ridicule. Elle sait qu’elle va devoir sucer le milicien, puisque son mari a affirmé qu’elle était une bonne suceuse. C’est vrai qu’elle aime faire les fellations mais à son mari, pas à des inconnus, ni sous la contrainte... « Approchez-vous plus près, Madame. » Son visage couvert de larmes est à cinq centimètres du sexe du garçon que je masturbe encore et qui est devenu très dur. « Vous allez commencer par lécher ce sexe de la base au gland, en sortant bien la langue et en salivant fortement. » Terrorisée, Catherine s’exécute et même s’applique, malgré sa honte et son dégoût, elle lèche, sort la langue en grand… « Les testicules maintenant. Allez, léchez ! » Elle a horreur de cela : le jeune homme à les testicules poilues et cela lui donne des haut-le-cœur mais je la stimule avec ma baguette en tapotant ses fesses. « Bien. Maintenant, prenez le sexe en bouche et sucez. » Le jeune homme respire fort et gémit, Catherine s’applique redoutant une nouvelle correction. Elle pense : "Pourvu qu’il ne me mette pas tout dans la bouche". Mais elle suce avec ardeur, aspirant bien la verge, serrant bien ses lèvres autour, et passant souvent sa langue sur le gland du garçon qui gémit de plus en plus... Quand elle sent que la verge gonfle et devient de plus en plus dure, elle essaye de retirer le sexe de sa bouche pour éviter la décharge... Mais le garçon plaque ses mains sur sa nuque, enfile sa verge au fond de sa gorge et immédiatement, éjacule un sperme gras et abondant au fond de sa gorge. Catherine éructe, tousse, est prise de vomissements, mais le jeune homme la maintient fermement, ce qui l’oblige à avaler l’intégralité de sa liqueur. Le milicien prend son temps ; Catherine étouffe, manque d’air... Puis il relâche sa pression et retire son sexe repu. Catherine s’affale au sol et sanglote. « Allons, cessez vos jérémiades et vos pleurnicheries. Debout, vite ! » Catherine se relève et se place mains sur la tête, bien droite, poitrine tendue mais encore secoué de sanglots. Du regard j’interroge le milicien : « Oui, son mari a raison : elle suce parfaitement, sa langue est douce sur le gland. - Bien, c’est parfait. » Je remplis son dossier en même temps. « Madame, nous allons maintenant procéder à l’examen de vos orifices, puis au marquage. » Catherine, entre deux sanglots, me regarde avec un regard affolé mais ne semble pas tout comprendre. « Retirez votre slip madame et tendez-le-moi. » Catherine est effondrée : cette fois, elle va être toute nue devant les deux hommes sans aucun rempart pour sa pudeur. Néanmoins, elle obéit, descend son slip en se baissant, puis l’enjambe et, honteuse, me le tend avant de reprendre sa pose. Nous pouvons enfin apprécier sa touffe fournie de poils bruns. J’examine le fond de sa culotte et je lui fais remarquer qu’il est humide, Catherine rougit et baisse le regard. « Il me semble que le fait de sucer provoque un grand émoi chez vous, Madame. - Je euh, noon, je, je ne sais pas… Sniff ! » Cette femme ronde et pudique, nue, presque indécente, me donne très envie de l’humilier et me provoque une forte érection. J’enfile des gants d’examen et m’approche de Catherine qui, par réflexe d’obéissance, rectifie sa position et tend la poitrine dont les tétons semblent durcis. Je commence à examiner ses cheveux en disant que cela sera agréable de la voir être tondue par le coiffeur du centre. Puis saisissant sur la table un spéculum auriculaire, j’inspecte ses oreilles en veillant à n’être pas trop doux afin que l’examen soit douloureux. « Penchez la tête en arrière, Madame, je vais inspecter vos narines, penchez plus ! Allons… - Oui, aïeeee, oooh c’est désagréable ! - Bien. Redressez-vous ! Ouvrez grand la bouche ! Tirez la langue ! » J’enfile deux doigts au fond de sa gorge et lui maintiens la nuque... « Allons, résistez : ne vomissez pas ! » Catherine bave beaucoup tousse, manque de s’étouffer… « Allons, reprenez votre calme ! » Je la gifle, elle se redresse automatiquement. « Oh pardon, excusez-moi Monsieur. » Je continue mon examen un peu approfondi : mes mains descendent sur ses seins. Pour la première fois, je les palpe avec plaisir puis je saisis les tétons et les tords en les tirant vers le haut. Catherine se retrouve sur la pointe des pieds, le visage grimaçant, elle essaye de résister à la douleur puis craque : « Aïïïe ! Arrêtez, arrêtez, je vous en supplie : c’est trop douloureux ! Aïïïïeeeee ! » Je la laisse reprendre la pose mais pas de répit : je descends ma main sur ses fesses et les caresse longuement, juste pour qu’elle sente que j’ai tous les droits sur son corps... Je joue un peu avec sa raie, mais ne touche pas encore son sexe... J’effleure à peine son anus. Puis je lui indique la table gynécologique : « Installez-vous, Madame... Les pieds dans les étriers... » Catherine hésite, tremblante ; le jeune milicien la saisit par un bras et la dirige de force vers la veille table gynécologique entièrement en métal, un peu rouillée... « Allongez-vous Madame... » Catherine obéit, le métal froid lui donne la chair de poule. Le jeune milicien commence à l’immobiliser sur la table : il passe une sangle de cuir autour de son cou, une au niveau des hanches, bien serrée ; il positionne ses pieds correctement dans les étriers et passe une sangle au niveau des chevilles et une au niveau des genoux. Catherine se sent complètement impuissante. Pour le moment, seuls ses bras ne sont pas attachés. Le jeune garçon écarte les étriers au maximum. Catherine sent son sexe s’ouvrir, son intimité se dévoile, impudique ; elle sanglote de honte. Je passe des gants d’examen propres... « Bien. Madame, nous allons continuer l’examen de vos orifices. - Oh noon… S’il vous plaît… C’est terriblement humiliant ! Je… oh mon Dieu ! » Je commence à palper longuement son ventre et son pubis, fouillant son nombril. Cela est douloureux, elle gémit. « Humm, c’est bien ce qu’il me semblait : votre vessie est pleine... Passez-moi une sonde, je vous prie.... - Mais enfin nonn… Pourquoi, je… » Le jeune homme me passe un sachet chirurgical d’où j’extrait un cathéter. Catherine essaye de se débattre ; le milicien saisit ses mains et les maintient au niveau de sa tête... J’ouvre son sexe d’une main et découvre sans ménagement le méat urinaire ; j’enfile le tube de plastique. Catherine gémit... Rapidement, le tube se remplit d’urine. « Bien. Nous sommes dans la vessie. » Je plonge l'extrémité du tube dans un bocal et ouvre le robinet... L’urine s’écoule rapidement et emplit le bocal bruyamment, pour la plus grande honte de Catherine qui se sent se vider sans pouvoir se contrôler. Dès la dernière goutte dans le bocal j’arrache la sonde sans ménagement. Catherine hurle de douleur... « Allons Madame, modérez-vous, je vous prie. Bon. Vous êtes droitière ? - Euh oui, oui, pourquoi ? Je, je... » Le jeune milicien lui attache le bras gauche le long du pied de la table. « Bien. Madame, je vais devoir procéder à un examen en profondeur de votre vagin ainsi que de votre utérus. Pour cela, vous devez être bien lubrifiée, et rien ne vaut la lubrification naturelle... » Catherine ne comprend pas mes propos jusqu’à ce que l’ordre tombe : « Masturbez-vous, Madame. » Catherine est estomaquée, abasourdie. - Me...Oh non, jamais… Je ne peux pas faire ça devant vous, jamais ! » Je fais un signe au milicien qui approche une table à roulette avec dessus des câbles et un générateur. Le jeune homme m’interroge du regard : « Sur les bouts de seins. - Bien Monsieur. » Le jeune homme pose des pinces sur les tétons de Catherine et les relie à la machine. « Mais arrêtez ! Mais que faites-vous... Je, je.... » Sur un signe de tête, le milicien déclenche une décharge. Catherine hurle, son corps s’arc-boute... La douleur est terrible. Après la coupure, elle tremble. « Ah, ah ! Pas cela, arrêtez... Je vous en prie… Ahh ! - Bien, alors soyez obéissante, sinon la prochaine fois, ce sera une décharge sur le clitoris. » Catherine baisse le regard. « Oh mon Dieu, je vous en prie, pas là... Oui Monsieur, je serai obéissante. » Je prends sa main droite et la pose sur son sein. « Bien... Commencez par vous caresser les seins, Madame. » Catherine rougit et hésite, mais les pinces du terrible générateur sont toujours fixées sur ses tétons et elle redoute une nouvelle décharge. Avec sa main droite, elle se touche les seins sous le regard vicieux des deux hommes. Au bout de quelques minutes, je prends sa main et la guide... Je passe sur son ventre puis place sa main entre ses cuisses ouvertes, sur sa vulve ; elle frémit au contact de sa propre main... « Allez-y, Madame : masturbez-vous... » Sa main commence timidement à bouger entre ses cuisses, massant sa vulve... Catherine respire de plus en plus fort... Nous regardons attentivement ses gestes. Ses doigts deviennent de plus en plus précis, son index décalotte son clitoris et le masse... Elle gémit... « Hummmmm’ohhhhh huummmm ! - Vous aimez que l’on vous regarde en train de vous masturber, Madame ? - oh mon Dieu, noon : c’est terriblement gênant... - Gênant certes, mais cela vous excite... » Catherine est rouge de honte et d’excitation, jamais elle n’avait fait cela devant deux hommes... Parfois son mari lui demandait de le faire, pour lui seul. « Ooohhh oui, oui Monsieur, c’est honteux et excitant... Hummmm hummmm, oui, c’est bon… J’aime que vous me regardiez... Faire ça ! » Catherine est de plus en plus excitée… Elle mouille terriblement. Sanglée sur la table gynéco Catherine continue à se masturber avec ardeur malgré sa honte. Je lui impose de garder les yeux ouverts et de nous regarder... Son corps nu est trempé de sueur... Elle gémit de manière indécente... À sa tension et à ses gémissements, je remarque qu'elle va jouir... Je fais signe au jeune milicien qui, aussitôt, saisit sa main et l'attache à la table, la laissant dans un état de frustration terrible. « Ohhhh ! Non, je vous en prie, laissez-moi prendre du plaisir... Je, je, oh j'ai trop envie... de… de jouir, oh mon Dieu ! » Elle éclate en sanglots « Allons Madame, reprenez-vous. Restez digne, je vous prie. » Le milicien lui envoie une décharge électrique dans les seins... pour la calmer. « Aiiiiiiiieeeee ! Non, non, stop ! - Je ne souhaitais pas que vous ayez un orgasme... Je voulais juste que vous soyez parfaitement lubrifiée pour examiner votre vagin ainsi que votre utérus... » Une suite à l'admission de Catherine... Elle est nue, sanglée sur la table gynéco, et je viens de lui annoncer que j'allais examiner son vagin et son utérus. Je passe calmement des gants d’examen puis prépare sur un plateau métallique les instruments. Le générateur est toujours branché sur les tétons de Catherine. Elle me regarde les yeux ronds, terrorisée... Elle vient de se masturber de force devant nous et d'être frustrée de son orgasme. « Bien, voyons cela, Madame... » J'écarte sans ménagement ses petites lèvres et la pénètre à deux doigts... Elle gémit doucement. - Bien. Vous êtes parfaitement lubrifiée, Madame... Vous mouillez toujours comme cela ? » Elle est rouge de honte. « Euhh, oui, je pense, oui Monsieur. » Je fais allez et venir mes deux doigts dans son vagin. Catherine se raidit, elle gémit... « Hummm, ohhhh, hummmm ! Oh, je vous en prie, arrêtez... Vous, ohh, vous allez me... me faire jouir ! - Ce n'ai pas le but, Madame. » Je pousse mes doigts au fond de son vagin et palpe le col de l'utérus... L'examen est douloureux ; à plusieurs reprise, Catherine crie de douleur. « Allons Madame, restez digne je vous prie. Je vais mesurer votre utérus. » Je prends sur le plateau un longue tige métallique terminée par une forte boule. La tige est graduée et une bague coulisse dessus. Je pose l'instrument froid sur le ventre de Catherine. Puis je prends un fort spéculum métallique et le lui présente : « Je vais vous ouvrir, Madame. - Oh noon, s’il vous plaît, noon, pas ça ! » Je la pénètre avec l'instrument et actionne la molette. « Aïïïe ! Non, pas plus ! Aïïïe, c'est douloureux ! - Je sais, Madame, mais je dois vous examiner. » Son sexe est béant, humide, tellement ouvert que son clitoris est décapuchonné et complètement tendu, gorgé de sang... hypersensible… Je demande au milicien de me passer une petite pince aux bords dentés. « Je vais vous poser cette pince sur le clitoris pour vous calmer, Madame. - Noooon, noooon, je vous en prie ! » Je place la pince sur le petit bourgeon. Catherine hurle, essaie de bouger dans les sangles et pleure de douleur. Sans la laisser respirer, je la pénètre avec la tige, place la boule sur le col et d'un geste sec, la fait entrer dans son utérus. Catherine hurle un bref moment puis s'évanouit… Avec une pince, je fais coulisser la bague contre le col pour prendre la mesure. Puis m'adressant au milicien : « Comment tu la trouves, cette femelle ? Un peu ronde mais baisable ? - Oui plutôt. J'aime bien ses gros nichons et elle semble une salope au lit. - D'après son dossier, elle apprécie la sodo en plus, cette chienne ! » Les hommes ricanent. Profitant de son évanouissement je décapuchonne fortement son clitoris tourmenté. -« Tu as vu : elle à un gros clito. » Les hommes rient encore. « Bon, allez, réveille-la. » Le milicien appuie sur le bouton et envoie une décharge dans les seins de Catherine qui se réveille en gémissant. Je retire la tige : « Bien. Profondeur utérine sept centimètres et demi, vous êtes dans la moyenne, Madame. »        
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Par : le 05/08/23
la jeune femme repensait à la première nuit de printemps qu'elle avait passée ici avec son amante, seules au monde, au milieu des iris et des coquelicots. Elle était convaincue malgré son jeune âge qu'elle n'avait rien connu de plus fort que cette sensation de ne faire qu'un avec l'autre. Ce sentiment si rare de ne plus être seule. Pourtant elle craignait de ne pas être à la hauteur, peur de se réveiller un jour et de ne plus l'aimer. Imperceptiblement, elle se renfrogna à cette idée. On croit toujours que certaines relations sont si fortes qu'elles pourront résister à tout, mais ce n'est pas vrai. La confiance qui s'étiole, la lassitude, les mauvais choix, les soleils trompeurs de la séduction, la voix chaude et ensorcelante des sirènes, les longues jambes des jeunes filles trop faciles, les injustices du destin: tout concourt à tuer l'amour. Dans ce genre de combat inégal, les chances de victoire sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle. Charlotte était fatiguée. Ses yeux secs piquaient et brûlaient. Toujours la même douleur, toujours la peur de la solitude. Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. Pourtant la métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était aussi heureuse de lui avoir fait plaisir.    La jeune femme sentit qu'elle approchait de l'heure de vérité, de ce moment qui pourrait racheter tous les autres. Après tout, au milieu de ce son lot de misères, la vie réservait parfois de vrais instants de grâce. Pourquoi la douleur serait-elle différente ? Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle mit un moment à réaliser où elle se trouvait et regarda avec terreur les traces qui tailladaient son ventre et ses seins. Elle fit un effort surhumain pour sortir de son apathie. Juliette remarqua, à voix sourde dans le silence, que la peur aussi lui allait bien. Charlotte eut l'impression qu'elle se retenait d'avancer vers elle, et regretta qu'elle se retînt. Cependant elle ne la regardait pas, ne quittant pas des yeux son corps endolori, épouvantée qu'elle devinât, elle, dans les siens, ce qu'elle considérait comme un abandon. Et pourtant, ce n'en était pas un, car à mettre en balance le désir qu'elle avait de lui appartenir, elle n'aurait pas eu un éclair d'hésitation. Elle ne se laissait en vérité aller à ce désir que parce que sa Maîtresse le lui avait concédé, et jusqu'à un certain point laissé entendre qu'elle le lui ordonnerait. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Elle obéit sans mot dire. Elle pensa que le fouet était une délivrance.    Elle serra les dents afin de savourer le plaisir qu'elle avait offert à son amante. Pour elle, la seule chose plus stimulante que son désir était qu'elle la désire autant. Les mains de Juliette frayèrent son ventre, abusèrent de ses reins, l'abandonnèrent, la reconquirent, la caressèrent jusqu'à ce qu'elle sanglotât, humiliée de se plaindre et de gémir. Elle était alors toujours tenue par les bracelets qui enchaînait ses mains ensemble, martyrisant sa chair, heureuse captive à qui tout était imposé, à qui tout était requis et imposé. Mais avec Juliette, c'était de son propre gré qu'elle demeurait toujours nue et offerte. Sa promesse la liait autant que les bracelets, le corset et les chaînes. Etait-ce seulement sa promesse ? Et si outragée qu'elle fût, ou plutôt parce qu'elle était outragée, n'y avait-il pas également la satisfaction même, que par son obéissance à se rabaisser, par sa docilité à s'offrir ? Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes pour que se termine son calvaire même si elle aimait l'idée du supplice. Charlotte était cernée par le plaisir et la souffrance. Les poignets âprement attachés, ainsi son sexe était ouvert, et au-dessus de ses seins endoloris et toujours offerts, sa gorge était renversée. Penchée sur le ventre fendu de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûlée vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. Elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle et la plus pure de la soumission, celle de l'abnégation.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/08/23
Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.   11/03/23 Je ne sais même pas où je pourrais commencer, il y a plein de choses qui se sont passées en à peu après 2 heures et demie, comme Monsieur l'a dit, c'était court mais intense, et Il a raison... Je me sens un peu euphorique, je me repasse certains moments dans ma tête, j'en parle en même temps à Barbara ce qui me donne des grosses décharges de plaisir... C'était vraiment trop bien... Je m'étais totalement préparée pour ce soir, autant psychologiquement en appréhendant certaines choses, et physiquement en prenant un peu soin de moi, me rasant, mettant de la crème et le vernissage de mes ongles, même s'il restait des résidus des débordements qui étaient un peu visibles, je prendrais soin de mes ongles jusqu'à la semaine prochaine, qu'ils soient beau et luisants. J'étais vraiment stressée, j'espère avoir été a la hauteur pour cette soirée, Leur avoir donné autant de plaisir que ce que Monsieur et Madame ont pu me donner, c'était vraiment génial... La mise en place du collier était assez spéciale, je ne m'y attendais pas du tout a vrai dire, ni même tout ce qui s'est passé ensuite en fait... Je suis rentrée chez Eux, je m'installe, j'essaie de me mettre doucement en place, de me détendre, de me laisser aller. On discute de deux trois choses, de ce que l'on a fait pendant les mois où l'on ne s'est pas vus, l'on discute de différentes choses jusqu'à ce que Madame vienne a parler de la cagoule, me demandant si je souhaite l'essayer, je réponds en rigolant a moitié que je peux mettre l'équipement que j'ai apporté en plus si Ils le souhaientent, puis Elle me demande de lui montrer ce que j'ai ramené, ce que je fais. Mes deux colliers en acier ainsi que mes menottes poignets et chevilles sont face a Eux. Ils les regardent, les soupèsent  et discutent un peu autour du sujet, je Les regarde avec l'envie folle qu'Ils m'en posent un autour du cou, ce qui viens a se faire je ne sais plus suite à quoi, j'étais extrêmement concentrée sur la mise en place du collier tellement l'envie était grande... La mise en place était un moment où j'ai pu me détendre, ou j'ai pu commencer à me laisser aller et ou j'ai réalisé que les choses commençaient vraiment. Après que le collier ai été mis en place c'était le moment de la cagoule, j'ai pris Madame par la main et je L'ai suivie jusqu'à la salle de bain, Elle ramène une jolie cagoule en latex noire qu'Ils avaient acheté il y a peu spécialement pour moi, Madame me fais une queue de cheval haute afin de la faire passer dans le trou pour que cela sorte de la cagoule, puis je la met avec un peu de difficulté, ayant peur de la craquer mais j'y arrive finalement. Elle est douce, elle ne me serre pas énormément, elle me colle à la peau et j'oublie un peu qu'elle est la au fur et a mesure du temps. On la place comme il faut, Madame retire l'élastique pour que mes cheveux soient plus libres et que ce soit plus joli puis l'on sort de la salle de bain. Elle passe en avant et attrape une laisse qui était soigneusement préparée sur le meuble, des que je la vois je me dit "Oh oui !!!". Elle l'attache au collier et me voilà tenue en laisse, je La suis docilement, et même en prenant du plaisir puis nous allons rejoindre Monsieur.  je me positionne a genoux aux pieds de Madame et Ils viennent a me complimenter sur ma cagoule, puis Madame nous laisse quelques minutes avec Monsieur afin d'aller chercher un produit pour ma cagoule en latex, donnant la laisse a Monsieur avant d'y aller.  Me voilà seule face à Monsieur, il tire légèrement sur la laisse afin que je vienne me mettre à genoux a Ses pieds. Je m'avance a quatres pattes, Le regardant avec toute la dévotion que j'ai pour Lui. Je me positionne a ses pieds puis il m'ordonne de baisser les yeux, ce que je fais directement. Il commence à doucement caresser ma tête, ma queue de cheval et là je me détends de plus en plus, doucement le plaisir viens envahir ma tête, Monsieur me dit que si je me sent mal a l'aise, qu'il faut que je le dise, mais au contraire, je suis a ma place, je me sent bien, j'arrive à me laisser aller totalement, j'ai du mal a réfléchir, a penser et je suis juste sur l'instant présent. Madame redescend avec le produit Vivishine, Elle m'en parle un peu avant de venir également caresser mon corps. Leurs mains sur mon corps, sur Leur propriété, s'amusant a le parcourir, mon dos, le dessus de ma poitrine, mon visage latexé, Madame s'amusant a me tirer légèrement ma queue de cheval, je me sent bien... Je n'arrive à me concentrer que sur leurs caresses, sur leurs douces mains maltraitant affectueusement Leur propriété... Ils viennent a me parler mais je n'entends pas grand chose, je reprends doucement mes esprits, je me reconcentre et je Les écoutes, discuter de la semaine prochaine. Une soirée avec le groupe de Madame et des amis de Monsieur et Madame a l'appartement, cela me fait un peu stresser, me poser des questions. Est-ce que je serais à la hauteur ? Est-ce que je serais capable de représenter Monsieur et Madame ? Serais-je capable de répondre aux besoins de chacuns en servant Leurs amis ? Cela me fait stresser, ça seras ma première fois mais ce n'est pas pour cela que je reculerais, au contraire, si je peux faire en sorte que Monsieur et Madame puissent eux même profiter de la soirée, ainsi qu'etre a Leur disposition, a Leurs pieds, alors je le ferais. Monsieur et Madame disent que de toute manière sinon je serais attachée et mise dans un coin, et moi je réponds "Ho oui !!" Toute enthousiaste à l'idée de me faire attacher, et Madame saute sur l'occasion, se lève puis m'ordonne de fermer les yeux, ce que je fais. J'entends Madame préparer des choses derrière moi, je frissonne, j'ai hâte, je me détends, puis la, je sent une corde commencer à doucement s'enrouler autour de mon buste, venant capturer mes bras au passage, puis Elle fait doucement passer une deuxième fois la corde, un peu plus bas afin de bien me restreindre puis Elle viens doucement lier mes poignets grace a sa corde. Je garde les yeux fermés tout au long et même après que Madame a fini, profitant simplement du moment sous le regard de Monsieur. A nouveau, leurs mains viennent caresser mon corps, a nouveau ma tête est plongée dans le plaisir grâce aux gestes de Monsieur et Madame... Les caresses continuent jusqu'à ce que Madame m'ordonne de me cambrer, fesses en l'air et visage contre le tapis. Je La regarde, Elle prends un martinet, un martinet en latex, Elle me dit, ça risque de piquer mais je reste en place, j'attends docilement, les fesses prêtes a subir ce que Madame a prévu pour celles ci.  Les premiers coups sont plutôt doux, pour me chauffer j'imagine. La force mise dans les coups augmente au fur et a mesure, puis viens s'y ajouter la main de Monsieur entre les coups de martinets, venant caresser et fesser mes fesses toutes sensibles. Je sent ma peau devenir de plus en plus sensible, et en plus je me contracte ce qui rends les coups plus dur à encaisser... Je me met a gémir de plaisir entremêlé de douleur. Ma peau brûle, je gémis plus fort, j'ai une respiration saccadée puis Monsieur et Madame s'arrêtent. La douleur dans mes fesses s'estompe assez rapidement. Madame vas reposer le martinet puis je me redresse, toujours attachée. Madame me détache doucement puis Monsieur regarde les traces de cordes sur mes poignets avant de venir reprendre la laisse et tirer dessus afin que j'installe ma tête sur Ses cuisses. Il se remet à me caresser la tête, passant doucement Sa main sur mon oreille gauche et caressant ma queue de cheval qui sort de la cagoule. Madame dit quelque chose a voix basse que je n'arrive pas a entendre comme Monsieur en plus avait Sa main sur mon oreille. D'après Monsieur elle en aurais mouillé sa culotte hihihi.  La fin de soirée arrive, il est presque 23h. Toujours ma cagoule sur la tête, le collier autour du cou et la laisse dans les mains de mes Propriétaires. Je profite de Leurs dernières caresse car il vas falloir que je rentre. Toute bonne chose a une fin, mais celle ci n'est que temporaire. Je reprends doucement tout mes esprits, essayant de remettre tout ce qui viens de passer en ordre dans ma tête. Madame m'aide à retirer ma cagoule, Monsieur retire la laisse et je les regarde, restant docilement au sol. Nous discutons un peu, comme dit Monsieur, notre relation avance vite, tout se fait au feeling et a l'envie de chacuns et chacunes, l'on ne s'oblige a rien et c'est une très bonne chose. C'est sur que c'est allé assez loin mais j'ai l'impression que tout le monde y a pris du plaisir donc c'est super hihihi. Grâce à Monsieur et a Madame, j'ai pu passer une superbe soirée, j'ai pu me sentir bien, j'ai pu me détendre, me laisser aller et être a ma place. Je Les remercie énormément pour ce qu'Ils m'ont fait subir, pour la cagoule qu'Ils m'ont offert, pour le temps qu'Ils m'ont donné et la douceur dont Ils ont fait preuve. Je n'ai jamais été traitée ainsi, il n'y avais jamais eu un tel mélange entre restrictions physiques et mentales accompagnée de douceurs et de douleurs. Ils m'ont fait découvrir des choses ce soir. Ils m'ont fait découvrir ce que cela fait d'être une poupée, Leur poupée et rien que pour cela, je Les remercie énormément. J'espère que j'ai pu Leur offrir autant voir même plus de plaisir que ce qu'Ils ont pu m'offrir, j'espère qu'Ils ont passé une belle soirée après ces mois de travail. J'espère avoir été a la hauteur de Leurs attentes, avoir satisfait Leurs envies. Encore merci pour tout. Avec toute sa dévotion. prixie.  
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Par : le 15/08/23
Une ou deux fois, elle se surprit à penser que tout était au mieux dans le meilleur des mondes. Son amante la laissait libre malgré elle. Elle la forçait à garder intactes toutes les possibilités d'un bonheur futur. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images aberrantes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent bientôt. Elle cessa alors de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la lourde porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua alors dans l'embrasure une silhouette étrange.   Ne sachant rien, ou presque, puisqu'elle ne disait rien. Sans que la faute, s'il s'agissait d'une faute, lui incombe. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La passion, la jalousie, le dépit, la fureur, l'amour-propre blessé entrèrent en même temps dans sa vie.    Quand le vent n'en peut plus, un silence mortel tombe et l'horizon se dégage. L'étrangère sentit sa proie soudain si crispée, si loin d'elle, qu'elle s'éloigna pour scruter son visage plein d'effroi et peut-être de pitié. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Une espèce de violence l'avait saisie sur l'instant. L'abandon de Charlotte avait fortifié son amour.   Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit. L'entêtement de l'amour est incroyable. Heureux, il se refuse toujours avec une obstination admirable à s'incliner.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/08/23
Elle avait balbutié les premiers mots, et subitement tout était venu pour elle, d'une manière limpide. Ses paroles avaient été propulsées par cette énergie un peu pathétique, mais si touchante. Au fil des ans, la jeune femme s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise et fouettée, de rupture dans les rythmes de leur érotisme érodé, le besoin même d'être forcée et vaincue, emmenée loin de ses balises ordinaires par la Maîtresse qu'elle aimait et respectait, conduite par elle seule jusqu'au cœur de ses peurs les plus tentantes. Elle lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être sa chienne, et regardée comme telle. Charlotte passa enfin de façon féline dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire sa Maîtresse, Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Dans l'eau chaude, elle était parvenue à se rejoindre, à faire de sa propre personne, sa plus attentive confidente. Elle considéra cette impression d'intimité avec elle comme une manière de tendresse, un réconfort offert. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que sa Maîtresse exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Avant tout, elle mesurait la chance de porter un collier, c'était sa raison de vivre.    C'est bien la magie de nos paradoxes: la situation était tellement inconfortable qu'elle s'en sortait avec élégance. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Charlotte quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir rejoindre Juliette à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il se dilata bientôt en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais sa Maîtresse la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait, mais pour son plus grand bonheur.    Au bout de trente secondes, elle parvint même par sourire en elle-même. Personne n'osait jamais. Alanguie dans la douce conscience d'exister dans son abandon, elle s'écouta et entendit clairement son plaisir. Reconnaître ce doux sentiment ne l'en délivra certes pas mais cette disposition lui permit de ne plus se laisser dominer par son émotion qui, accueillie, ne cessa d'infecter tout son être. Charlotte songea que seule sa Maîtresse, pouvait abuser d'elle avec une telle luxure, forcer ses reins et pénétrer avec son poing, sans auncune hésitation, son rectum. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si sa Maîtresse ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. La nuit tombée, jamais Charlotte fut plus heureuse d'être nue et enchaînée, après avoir été honorée par sa Maîtresse, songeant seulement que l'évasure de ses reins devait être accueillante, puisque sa Maîtresse daignait s'y enfoncer. Pas un instant, elle ne se sentit sale ou souillée. Elle trouvait cela juste. Tout était forcément sa faute. Elle avait mal d'avoir mal agi. Le sentiment amoureux est le sentiment le plus culpabilisant.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/09/23
La jeune femme rêvait. Pendant des semaines, elles n'avaient cessé de faire l'amour, de se retrouver par le corps. Il y a parfois bien plus d'émotion à retrouver un amour qu'à le découvrir simplement. Au début, ce fut une toute petite tache, comme une forme de nostagie. Mais non, en se rapprochant bien, on pouvait discerner l'aspect mauve de la mélancolie. Et de plus près encore, on pouvait voir la vraie nature d'une certaine gravité. Elle songeait avec une volubilité charmante, de ses beaux rêves chantants sans aucune des intonations criardes ou bien geignardes des paysannes. On la sentait possédée de son propre plaisir. Juliette acquiesçait et Charlotte souriait. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Le diable va là où il trouve à manger et à boire. Juliette s'amusait. Elle jouait avec Charlotte, et montait et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Ce qu'on exprime est souvent obscur. On peut discuter sur les mots, mais enfin les mots sont là. Ce qu'on pense et ce qu'on sent, au contraire, n'est en vérité nulle part ailleurs que dans les gestes qui en naîtront ensuite. La pensée, le sentiment, tout ce qui ne s'exprime pas directement n'est pas un language intérieur perçu par une oreille secrète qui n'a qu'à le traduire en paroles pour que tout devienne clair et public. Il n'y a pas de langage intérieur et la pensée et le sentiment, qui ne sont tout de même pas rien que néant, sont plus proches de n'être rien d'autre que d'être quelque chose d'exprimable, d'univoque et de tranché. L'amour, comme la fortune, est cumulatif. Ainsi prennent place dans la chaîne des évènements, des êtres qu'on s'imagine aimer. Elles s'aimaient, non pas d'un amour impossible mais d'un amour vrai. On n'en finit jamais de nos passions.   Il n'est rien de plus grands fâcheux que ceux qui entreprennent de raconter leurs rêves. Alors en silence, elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent. Ils font souvent impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate. Pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Ces menus débordements étaient des débauches fort modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale, toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais graves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont on donne souvent un déplorable exemple. Elle était trop dure pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de dur. Elle se demandait si ses rêves n'étaient pas la réalité et ses brefs éveils à la réalité des rêves infiniment trompeurs, heureux état d'inconscience.   Il lui était agréable d'imaginer que même si elle fuguait, elle reviendrait cette même nuit s'installer dans sa tête. Elles furent très bien ainsi, laissant tomber de temps en temps, un mot qui exprimait avec avarice et retenue, une gamme de sentiments, l'écho sourd d'un plaisir confus. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. C'est quand on les condamne à mort que les victimes parfois sont le plus folles de bonheur. Car entre les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent souvent les amours malheureuses, les illusions du cœur. Parce qu'ils rompent avec le quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. L'amour ne se fait que trop souvent qu'après le coucher du soleil. Tant que le soleil brille, les petites sottes peuvent faire tout ce qu'elles veulent. À partir de minuit, sauf dans le cas de l'ineffable cérémonie des bals, le danger rôde toujours. Si forte que soit la grâce en Juliette, elle sait l'étouffer, et peut-être y a-t-il du courage à se conduire ainsi.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/09/23
La fidélité n'est jamais ridicule, et si sensible qu'elle soit à certains prestiges du temps, elle la plaçait très haut. De ce qui n'était qu'une canfouine sous les toits d'un quartier parisien chic, la jeune femme avait fait un réel refuge à sa semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les pièces qu'habitèrent des générations de grands bourgeois dont la vie grise avait déteint sur les murs, elle les avait meublés de couleurs exactes et de formes nécessaires. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodités. Ici rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un appartement pour états d'âme, un micro-climat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence: le calme. En apparence, rien de moins remarquable que les rapports des deux amantes, rien de plus rationnel. La courte nuit d'été s'éclaircit lentement, et vers cinq heures du matin, le jour noyait les dernières étoiles. Charlotte qui dormait fut tirée du sommeil par la main de Juliette entre ses cuisses. Mais Juliette voulait seulement la réveiller, pour que Charlotte la caressât. Ses yeux brillaient dans la pénombre. Charlotte effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre, Juliette fut prompte à se rendre, mais ce n'était pas à Charlotte. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grand les yeux face au jour était un plaisir impersonnel et anonyme, dont Charlotte n'était que l'instrument. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage bruni et rajeuni, sa bouche haletante, indifférent que Charlotte l'entendît gémir quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée dans le sillon de son ventre. Simplement, elle prit Charlotte par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire: "Recommence". Juliette avait pareillement aimé Charlotte. Elle lui avait enlevé ses fers. Charlotte osa adresser un regard complice et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table en bois occupant un des coins de la chambre et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la nuisette de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, se saisit d'un martinet, qui était rangé dans le tiroir de la table de nuit, et travailla les épaules, le dos et les fesses de Charlotte en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières de cuir avec des coups cruels et violents. Plus Juliette frappait fort et plus Charlotte s'offrait. La douleur devenait intolérable, elle se rendait spectatrice de cette douleur. Elle souffrait, mais dominait cette souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle, la dépassait, la stigmatisait en la glorifiant. Juliette ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à la révolte de Charlotte, et savait bien que son merci était dérisoire. Il y avait cependant une raison qu'elle lui expliqua. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait dans sa maison, qui se soumettait à elle, que sa condition de femme ne serait pas déconsidérée, du seul fait qu'elle n'aurait de contact qu'avec d'autres femmes, sauf à être offerte à des hommes. Et que pour cette raison, elle exigerait à l'avenir qu'elle soit constamment nue, de nuit comme de jour. La façon dont elle avait été fouettée, comme la posture où elle serait désormais entravée n'avaient pas d'autre but. Charlotte avait ressenti une jouissance cérébrale de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. La certitude que Juliette ne tenait compte que de son propre désir la comblait, au point que chaque fois qu'elle en avait la preuve, une chappe de feu, une cotte brûlante qui allait de se seins jusqu'à ses reins, s'abattait sur elle.    On ne doit pas être prisonnier de ce qu'on est, mais on ne doit pas, on ne peut pas non plus le récuser. Elle avait cédé par faiblesse et parce que les manœuvres préliminaires lui avaient procuré un amusement pervers. Elles avaient d'instinct les mêmes désirs, les mêmes besoins, les mêmes rêves, le même esprit, la même âme. On ne pouvait imaginer ni terme ni limites à leur connivence. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut alors une révélation pour elle. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu te voyais, sale chienne!" Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa nuisette était à terre, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La lourde porte en bois à double serrure en fer entre les deux pièces était close. Cependant, on pouvait l'entendre crier. Elle oublia vite ce détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit de nouveau, sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Juliette se délecta du spectacle offert par sa soumise. Après lui avoir demandé de la remercier, elle dit seulement: "C'est curieux, j'ai trouvé que ton sexe avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Charlotte leva la tête. Juliette ne l'eût pas regardée, comme elle faisait toujours. Elle n'eût pas autrement bougé. Mais cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer le regard de Charlotte. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage fermé. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla lentement. Juliette lui sourit et lui caressa les pointes de ses seins qui durcirent.    La jeune femme avait toujours eu de la facilité à tout accepter. C'était une véritable grâce qu'elle avait reçue. La malheureuse n'avait rien compris à cette sauvagerie soudaine. Comme atteinte de nystagmus, son regard vacilla avant que jaillissent des larmes provoquées plus par la surprise que par la honte. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin de la pièce. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une servante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. Charlotte était allongée sur la table où brillaient, noires et blanches, comme des flaques d'eau dans la nuit, toutes les images de Juliette. Avant, elle s'attouchait la nuit quand elle était seule. Elle se souvint des questions de sa Maîtresse. Si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu'elle caressât. Puis l'esclave entreprit le massage proprement dit, commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donnât. Qu'on la tutoyât ou lui dît vous, elle ne l'appelait jamais que Maîtresse, comme une servante. Tout cela était presque religieux. Un oiseau qui passe tous les cent ans et qui, tous les cent ans, du bord de son aile effleure la terre et l'éternité c'est le temps qu'il faut pour que la vie disparaisse.    L'éternité n'est pas du tout allongé, c'est l'absence du temps. "O mon âme, n'aspire pas à la vie éternelle, mais épuise le champ du possible". Le mur d'air, de race, d'espace, de vide qui existait entre les deux jeunes femmes, elle brûlait de l'abîmer, et l'autre goûtait en même temps l'attente où elle était contrainte. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait fini par atteindre ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses. Cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter. La jeune esclave lui dit seulement qu'il ne fallait pas qu'elle se crût libre désormais. Charlotte l'écoutait sans dire un mot, songeant qu'elle était heureuse que Juliette voulût se prouver, peu importe comment, qu'elle lui appartenait, qu'il n'était pas sans naïveté, de réaliser que cette appartenance était au-delà de toute épreuve. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe échancrée au milieu du dos libérant les reins. Elle comprit du même coup que sans doute Juliette avait décidé de la prêter.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/09/23
Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.    Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.    Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.    Elle se réjouissait de la jeunesse de sa race et son amante devinait, au coin de ses lèvres, le pli qui disait la mélancolie d'être née trop tôt. Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/09/23
Il n'y a pas de question plus indécente que celle-là: êtes-vous heureuse ? Elle voulait séduire les hommes sans jamais leur parler. Longtemps, elle resta derrière la porte, en attendant que la culpabilité lui tombe dessus. Mais non. Elle n'éprouva que du soulagement. Tout bien considéré, elle se demandait si elle n'aurait pas dû accepter de continuer à entretenir une relation purement sexuelle, au lieu d'y mêler des sentiments. L'air était chaud malgré la nuit avancée, elle ne portait pas son collier et ses bracelets de cuir, et elle était seule, n'ayant qu'elle-même pour témoin. Jamais toutefois elle ne se sentit plus totalement abandonnée à un dessein qui n'était pas le sien, plus totalement proie, plus heureuse de l'être. Elle était entièrement nue, avec des talons hauts. Son pubis était soigneusement entretenu mais pas totalement rasé. Bientôt, sa Maîtresse la rejoignit. Elle ne se souvenait pas qu'elle était si élancée. Une lumière crue aplatissait son corps. L'étincelle de joie dans ses yeux était presque insoutenable, folle, douloureuse. Elle lui sourit, et ce sourire mit le feu à son monde. Le temps s'écoula en vaguelettes chuchotantes. Bientôt, il ne subsista plus des nébulosités de son esprit qu'une bienheureuse et suave toile vierge. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus, au-dessus de ses reins.   Tout cela était tellement inattendu. Jamais, elle ne l'aurait cru capable de mettre ses émotions à nu devant elle. Et jamais, elle ne se serait attendue à un tel élan. Elle le regardait, elle attendait qu'il dise quelque chose. Elle s'aperçut que l'homme regardait ses genoux, ses mains et enfin ses lèvres mais si paisiblement, et avec une attention si rigoureuse d'elle-même que Charlotte se sentit jaugée pour l'objet qu'elle savait bien qu'elle était. Il l'observa comme au ralenti une goutte d'eau qui glissait le long d'une tige et qui tombait sur le sexe de la jeune fille comme une perle ardente qu'il voulait s'empresser de boire, et en l'embrassant lui offrir une perle qui était une étoile et qui serait ses pleurs. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. C'était une force de la nature, un homme d'une virilité monstrueuse.    Dans ces instants-là, pour la jeune femme, elle était juste utile à être possédée. Ce n'était pas lui qui la brusquait, mais elle qui l'y entraînait. Et elle ne paraissait pas pouvoir se rassassier de lui. Son esprit s'égara alors là où elle ne voulait pourtant pas aller. Elle n'eut pas son mot à dire. Pourtant leur conversation fut immédiatement limpide. L'homme, sous le charme, était doux et enveloppant. Quant à la jeune femme, elle était concentrée tout entière sur l'instant qu'elle partageait avec lui, et sa manière absolue d'être présente, directe, rieuse, lui semblait presque insolite. Il n'eut pas besoin de lui ordonner de l'absorber totalement, de s'appliquer pour le sucer et surtout de se taire. Comment aurait-elle parlé ? Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Le tableau est là et il était heureux. Elle avait l'impression de changer de personnage pour vivre enfin sa propre vie. Charlotte se rejoignait alors, comme le fleuve se verse dans la mer.   La jeune femme ne fut pas chassée de ce supplice ni de cet amour, car elle connaissait trop bien son amante. Elle pouvait jouir de son triomphe sur eux puisqu'elle avait inventé ce couple, paradoxalement, elle la dominait. Elle imaginait à coup sûr. Juliette était réellement indifférente à son salut, à ses goûts, à son caractère. Elle passait à côté d'elle sans la regarder. Ses yeux s'emplirent de larmes. Le sexe les rendait précis, insatiables, sans limite. En jouissant, ils vivaient. C'est seulement dans l'amour qui les embrase qu'un homme ou une femme sont aussitôt, silencieusement, rendus à l'univers. L'être aimé ne propose à l'amant de l'ouvrir à la totalité de ce qui est qu'en s'ouvrant lui-même à son amour. Aucune communauté ne peut comprendre cet élan, véritablement fou, qui entre en jeu dans la préférence pour un être. Elle réalisa qu'une des choses qui lui étaient le plus lancinantes, c'était que l'usage de ses mains lui fût interdit, non pas que ses mains eussent pu la secourir, mais libres, elles en auraient esquisser le geste. Elle voyait le visage ironique mais attentif de l'homme, ses yeux qui guettaient la bouche entrouverte de la jeune femme et le cou que serrait le collier de cuir. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Possédée et outragée, elle sombra alors dans un état de demi-somnolence.   Heureuse, il s'agissait donc d'être heureuse ? Dans sa province de jeune fille, elle ne savait pas qu'il fallait attendre quelque chose de l'amour. Ses amies lui racontaient des histoires. D'un point de vue géographique, tout cela lui paraissait extraordinaire. Elle n'en demandait pas tant. Mais elle était entrée dans ce fleuve. Elle ne devait pas trop y réfléchir. Les mots s'écroulaient comme un château de cartes devant une telle évidence. C'était un secret terrible. Elle n'en parlerait jamais. Est-il possible de ne faire que l'amour, de ne plus avoir d'autre usage du temps que celui de s'aimer ? Si nous nous consumons de langueur, si nous nous ruinons, ou si parfois, nous nous donnons la mort, c'est qu'un seul sentiment de préférence nous a mis dans l'attente de la prodigieuse dissolution et de l'éclatement qu'est l'étreinte accordée. Il la posséderait ainsi comme un maître sacrifie une martyre, ou un dieu possede sa créature, dont ils s'emparent de l'esprit invisible ou de l'extase.Il ne voulait pas se séparer d'elle. Il tenait d'autant plus à elle qu'il l'en abuserait davantage. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement heureuse quand on considère qu'elle venait d'être saillie comme un animal pour signifier à tous, désormais, qu'elle appartenait à une seule femme, sa chère et vénérée Maîtresse et plus fière que jamais d'avoir été choisie par elle. Elle la hissait, en lui révélant les abysses de son âme, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit. Tard dans la nuit, Juliette la réveilla alors pour l'enchaîner et la fit jouir de nombreuses fois en la flagellant jusqu'au sang au moyen d'une cravache qui la laissa pour morte.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/10/23
La punition   – Ça va, Marie ? Elle est éplorée. A genoux, nue, les fesses sur les talons, le dos droit mais les reins cambrés, cuisses serrées, elle écarte les bras tendus vers le sol, les paumes bien ouvertes vers le Maître. Tête baissée. Ses longs cheveux pendent. – Oui, Monsieur. Elle vient d’être sévèrement corrigée. Et cela fait déjà de longues minutes qu’elle tient la position. Offrant au Maître sa repentance. Cela fait déjà de longues minutes que le Maître passe et repasse. S’arrête devant elle pour la contempler. La cravache à la main. Sans rien dire. Et Marie craint.   Car le Maître l’a sévèrement corrigée. Sévèrement. Rudement. Violemment. Combien de fois la cravache est-elle tombée ? Combien de fois Marie a-t-elle été saisie par la frappe sèche qui à chaque fois l’ébranle, lui coupe le souffle, saisie par cette immense douleur qui l’envahit, la secoue de spasmes, fait que malgré elle, elle serre les poings, plie sous la violence du coup, en trépigne, en gémit et parfois en crie ? Et toujours elle doit reprendre la position. Penchée sur la table, seins écrasés, les mains bien à plat de chaque côté de la tête, reins cambrés pour offrir sa croupe aux coups. Et cette fois, le Maître n’a pas caressé ses fesses pour apaiser la douleur, il n’a pas posé sa main au creux de ses reins, il n’a pas tenu fermement sa nuque. Il n’a pas glissé sa main entre ses cuisses pour vérifier et se réjouir qu’elle est ouverte et trempée. Il n’a pas sorti sa bite pour l’enfiler par la chatte ou par le cul. Sauvagement, brutalement la prendre pour se vider de son foutre… Il est resté dans la froideur et la distance. C’est une punition et Marie le sait. * Cela fait plusieurs jours qu’il la caresse, la baise, l’encule, la branle, la corrige, la fesse : sans la faire jouir. Sans cesse, il le lui dit : – Tu ne jouiras pas. Il la tient, il la maintient dans cet état. Et malgré elle, elle obéit. Il lui suffirait de se laisser aller. Quand elle est monte, sous sa langue ou sous ses doigts, quand il la baise ou qu’il l’encule. Il s’occupe d’elle. Plusieurs fois par jours. Mais dès qu’il la sent au bord de l’orgasme, toujours il lui dit : – Tu ne jouiras pas. Et il continue de la prendre, de la lécher ou de la caresser. Elle en pleure de rage. Même quand il la laisse seule, recroquevillée, vautrée dans le lit, après s’être vidé les couilles, elle en pleure de rage. Une main serrée entre ses cuisses. Une main, son poing. Elle frappe sa vulve. Elle voudrait se punir de son désir. Se punir de son ventre qui bouillonne. Se punir de cette chaleur qui la brûle. Elle n’en peut plus. Elle n’en peut plus. Et c’est ainsi que son Maître l’a surprise en train de jouir. Seule. Dans les larmes. * Et maintenant, debout devant elle, la cravache à la main, le Maître la contemple.   – Ecarte les cuisses, lui dit-il. Marie obéit. Ouvre les cuisses autant qu’elle peut. Et la cravache se glisse, passe et repasse le long de sa fente. Le Maître ne cherche aucunement à la caresser. Simplement être là. Il affirme son droit. Appuie plus fort sur son clitoris. Glisse entre les lèvres. Remonte. Redescend. Marie tremble. Est-ce le froid, le désir, la peur ? Marie tremble. Et la cravache insiste. Dans sa maladresse. Ne fait qu’attiser son désir.   Mais brusquement brutalement, le Maître lâche la cravache, sort son sexe dur, réunit dans une seule main les cheveux de Marie, et la tenant ainsi par sa tignasse, il lui fourre sa bite dans la gueule. Il l’étouffe. Il l’asphyxie. Elle suffoque. Toute sa bite qui envahit sa bouche. Sa bite au fond. Il la maintient. Là. Au fond. Il ne se branle pas. Il ne cherche pas son plaisir dans la chaleur de sa bouche. Il ne se branle pas dans sa salive et sur sa langue. Il lui fout la bouche. Terrible irrumation.   Et quand il retire enfin sa queue, pour la laisser reprendre souffle, des filets de bave épaisse relient sa bite à la bouche.   Cela dure. A peine a-t-elle respirer un peu, qu’il l’envahit à nouveau. Maintenant fermement sa tête, visage écrasé contre son ventre. Toute sa bite dans la bouche. C’est une épreuve. Une épreuve qu’il lui impose. La punition est méritée.    
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Par : le 03/12/23
Dans le processus de féminisation d'un homme, sa transformation est complète. Il embrasse pleinement sa féminité et abandonne son sexe masculin pour toujours. Désormais, son pénis est décrit comme un petit clitoris, symbolisant sa nouvelle identité en tant que femme. Pour rappeler à cet homme féminisé que son petit clito ne sert plus à rien, il est maintenu en permanence dans une cage de chasteté. Cette cage est un rappel constant de son engagement envers sa féminité et son rôle de femme soumise. À chaque instant où il ressent la pression de la cage contre son clito, il se rappelle qu'il est désormais à la merci de ses partenaires dominants et que sa satisfaction sexuelle dépend entièrement de leur volonté. La cage de chasteté devient un symbole puissant dans le processus de féminisation, privant l'homme féminisé de tout plaisir sexuel, tout en l'amenant à se concentrer uniquement sur la satisfaction de ses partenaires dominants. C'est un rappel constant de sa soumission et de sa dévotion envers ceux qui le contrôlent. Dans cet univers de féminisation, les plaisirs sont réinventés, les rôles sont redéfinis et les frontières de l'identité de genre sont repoussées. C'est dans cette exploration audacieuse et épanouissante que l'homme féminisé trouve une véritable libération et un accomplissement de soi en tant que femme. Chapitre 2: L'Asservissement de l'Homme Au sein du monde du BDSM, l'homme subit une transformation complète, se soumettant entièrement à son rôle de soumis. Sa masculinité est reconfigurée, et il embrasse sa nouvelle identité en tant que soumis, prêt à obéir et à servir. Pour marquer cette transformation, son sexe est redéfini. Son pénis, autrefois symbole de puissance, est désormais relégué au rang de petit clitoris. C'est un rappel constant de son statut de soumis, de sa dépendance envers ses dominateurs et de sa fonction de donner du plaisir plutôt que d'en recevoir. Dans le cadre de cette soumission totale, l'homme est contraint à porter une cage de chasteté en permanence. Cette cage emprisonne son clito, le privant de tout plaisir sexuel. Chaque mouvement, chaque pulsation rappelle à l'homme sa condition de soumis, le maintenant dans un état constant de frustration et de désir ardent pour l'approbation et les attentions de ses dominateurs. Chapitre 3: La Domination et le Plaisir Au sein de cette dynamique BDSM, l'homme féminisé trouve un épanouissement profond dans sa soumission. Il se délecte de chaque instant où il se soumet aux désirs de ses dominateurs, trouvant un plaisir intense dans l'abandon total de son contrôle. Les séances de jeu de rôle, les punitions et les récompenses deviennent des éléments essentiels de cette dynamique. Il apprend à se plier à chaque ordre, à accepter les marques et les corrections, et à se dévouer entièrement au plaisir de ses dominateurs. Chaque instant de douleur ou de plaisir qu'il endure devient une offrande à ceux qui le dominent, renforçant ainsi sa satisfaction et son épanouissement personnel. Chapitre 4: L'Épanouissement dans la Soumission À mesure que l'homme s'immerge davantage dans son rôle de soumis, il découvre un épanouissement profond dans sa soumission. Il se libère des contraintes et des attentes de la société traditionnelle, embrassant pleinement sa nature soumise. Dans cet état de soumission totale, l'homme trouve une véritable libération et un accomplissement de soi. Chaque acte de servitude, chaque marque de discipline, chaque moment de plaisir partagé avec ses dominateurs le rapproche de sa véritable essence. Il se sent vivant, comblé et en harmonie avec sa nature profonde.
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Par : le 21/01/24
“Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage ? Ce qu'il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ? Pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu'ils connaissent avec ce qu'ils ignorent. Toutes les images que nous avons de la nature, c'est aux peintres que nous les devons. C'est par eux que nous les percevons. Rien que cela devrait les rendre suspects". Touche-à-tout, tour à tour peintre maudit, artiste mondain, sculpteur, graveur, céramiste, Pablo Picasso (1881-1973) se plongea dans l’art dès ses quatorze ans lorsqu’il entra à l’École des beaux-arts à Barcelone. Il s’installera en France à vingt-trois ans où il fréquentera des artistes dont Georges Braque avec qui il définit de nouvelles conventions picturales qui les menèrent au cubisme. Pablo Picasso a, grâce à son grand talent, son goût du risque et à sa capacité à se remettre en cause, contribué à toutes les inventions esthétiques de son siècle contribuant également à l’essor du surréalisme. Il a produit près de cinquante-mille œuvres, pour la plupart des tableaux, mais aussi des sculptures, des céramiques, des dessins, des tapisseries, ainsi que des estampes. Parmi les plus célèbres figurent le proto-cubiste "Les Demoiselles d'Avignon" (1907) et "Guernica" (1937), une représentation dramatique du bombardement de Guernica pendant la guerre civile espagnole. Considéré comme radical dans son travail, Picasso continue de recueillir le respect pour sa maîtrise technique, sa créativité visionnaire et sa profonde empathie. Ensemble, ces qualités ont distingué l’espagnol "inquiétant" aux yeux "sombres" en tant qu’artiste révolutionnaire. Pendant ses quatre-vingt ans de ses quatre-vingt-onze ans, Picasso s’est consacré à une production artistique qu’il croyait superstitieusement le maintenir en vie, contribuant de manière significative, et parallèle à tout le développement de l’art moderne au XXème siècle. Picasso reste célèbre pour se réinventer sans cesse, passant d’un style à l’autre si radicalement différent que l’œuvre de sa vie semble être le produit de cinq ou six grands artistes plutôt que d’un seul. De son penchant pour la diversité des styles, il a insisté sur le fait que son travail varié n’était pas révélateur de changements radicaux au long de sa carrière, mais plutôt de son dévouement à évaluer objectivement pour chaque pièce la forme et la technique les mieux adaptées pour obtenir l’effet souhaité. "Chaque fois que je voulais dire quelque chose, je le disais comme je pensais que je devais le faire ", expliquait-il. "Des thèmes différents exigent inévitablement des méthodes d’expression différentes. Cela n’implique ni évolution ni progrès. Il s’agit de suivre l’idée que l’on veut exprimer et la manière dont on veut l’exprimer. Je mets dans ma peinture tout ce que j'aime".    “Certains peintres transforment le soleil en un point jaune, d’autres transforment un point jaune en soleil. C’est dangereux le succès. On commence à se copier soi-même et se copier soi-même est plus dangereux que de copier les autres, c’est stérile". L’expatrié espagnol Pablo Picasso, l’un des artistes les plus grands et les plus influents du XXème siècle, ainsi co-créateur du cubisme est né le vingt-cinq octobre 1881 à Malaga, en Espagne. Sa mère, fille de vignerons, était Maria Picasso y Lopez. Son père, Don José Ruiz Blasco, était peintre et professeur d’art. Enfant sérieux et très vite fatigué du monde, le jeune Picasso possédait des yeux noirs perçants qui semblaient marquer son destin vers la grandeur. "Quand j’étais enfant, ma mère m’a dit: si tu deviens soldat, tu seras général. Si tu deviens moine, tu deviendras pape. Au lieu de tout cela, je suis devenu artiste peintre et j’ai fini comme Picasso". Élève relativement très peu motivé et dissipé, Picasso fait preuve d’un talent prodigieux pour le dessin dès son plus jeune âge. Selon la légende, ses premiers mots furent "piz,piz", tentative enfantine de dire "lápiz", mot espagnol pour crayon. Son père a commencé à lui apprendre à dessiner et à peindre quand il était enfant, et à l’âge de treize ans, son niveau de compétence avait dépassé celui de son père. Bientôt, Picasso abandonna tout appétit pour ses devoirs, choisissant de passer les jours d’école à gribouiller dans son cahier à la place. “Pour avoir été un mauvais élève, j’ai été banni dans la calabasse, cellule nue avec des murs blanchis à la chaux et un banc sur lequel m’asseoir. J’ai aimé cet endroit, parce que j’ai emporté un carnet de croquis et que j’y ai dessiné sans cesse. J’aurais pu y rester pour toujours, dessiner sans m’arrêter." En 1895, à l’âge de quatorze ans, sa famille s’installe à Barcelone, où il s’inscrit aussitôt à la prestigieuse École des beaux-arts de la ville. Bien que l’école n’accepte généralement que des étudiants plus âgés, le résultat de l’examen d’entrée de Picasso est si bon qu’on lui accorde une exception et il est admis. Cependant, Picasso s’irrite vite des règles et des formalités strictes de l’École, et commence à sécher les cours pour pouvoir parcourir les rues de Barcelone en esquissant toutes les scènes de la ville qu’il observait.    “La jeunesse est la période où l’on se déguise, où l’on cache sa personnalité. C’est la période de mensonges sincères. Rien ne peut être fait sans la solitude. En peinture on peut tout essayer. On a le droit. Mais à condition de ne jamais recommencer. L’art lave notre âme de la poussière du quotidien". Picasso, encouragé par son père qui lui accorde toute confiance, peint ses tout premiers tableaux à l'âge de huit ans, son préféré étant "Le Petit Picador jaune" (1889), sa toute première peinture à l'huile, dont il refusera toujours de se séparer. En 1897, âgé de seize ans, il s’installe à Madrid pour s'inscrire à l’Académie Royale de San Fernando. Mais, il est de nouveau déçu par l’accent singulier que l'école accorde aux sujets et aux techniques qu'il estime désuètes. Pour preuve, il écrit à un ami: "Ils n’arrêtent pas de parler des mêmes vieux trucs, Velázquez pour la peinture, Michel-Ange pour la sculpture." Une fois de plus, Picasso déserte les cours pour arpenter la ville et peindre ce qu’il remarque: des gitans, des mendiants et des prostituées. En 1899, il s’installe enfin à Barcelone et rencontre une foule d’artistes et d’intellectuels qui fréquentent un café appelé "El Quatre Gats", "les quatre chats". Inspiré par les anarchistes et les radicaux qu’il y rencontre, Picasso rompt alors définitivement avec les méthodes académiques et entame ce qui allait devenir un long processus d’expérimentation et d’innovation pour sa vie artistique. En juin 1898, il retourne à Barcelone, puis part pour Horta de Sant Joan, le village de son ami Pallarès, situé près de la ville de Gandesa où il partage la vie des paysans. Plus tard, il dira: "Tout ce que je sais, je l'ai appris dans le village de Pallarès". En avril 1899, il est de nouveau de retour à Barcelone, où il s'installe rue des Escudillers. Il rencontre Miquel Utrillo, se lie d'amitié avec le poète Jaime Sabartés, Carlos Casagemas, le peintre Opisso, le sculpteur aragonais Pablo Gargallo et Julio Gonzalez. Une exposition de ses peintures se tient dans le cabaret "El Quatre Gats" en février 1900.   "La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive contre l’ennemi. Il faudrait pouvoir montrer les tableaux qui sont sous le tableau. Quand je travaille, ça me repose. Ne rien faire ou recevoir des visites me fatigue". Il est alors fortement influencé par le modernisme catalan à cette époque. Sa toile, "Les Derniers Moments", représente l'Espagne à l'Exposition universelle de 1900 à Paris. Il part, avec Casagemas dont il est proche, pour la capitale française où il s'installe dans l'atelier du peintre catalan Isidre Nonell à Montmartre. Picasso s'imprègne de l'atmosphère du Moulin de la Galette et rencontre le marchand Pedro Mañach, ainsi que Berthe Weill qui lui achète trois scènes de tauromachie, les premières toiles qu'il vend à Paris. Réalisant des œuvres de commande, il vend aussi quelques pastels à des amateurs. Il rentre à Barcelone le vingt décembre, avec Casagemas que le peintre emmène avec lui jusqu'à Malaga pour le sortir de sa mélancolie. À la mi-janvier 1901, Picasso part pour Madrid. Le dix-sept février, Casagemas, après avoir tenté de tuer son amante Germaine, qui était une danseuse volage du Moulin rouge, se suicide à Paris. Picasso, bouleversé par la mort de son ami, peindra un tableau clé, "La Mort de Casagemas", dont il dira qu'il a conditionné grandement son passage à la période bleue, empreinte de douleur, de tristesse et faisant référence aux grands maîtres espagnols. En avril 1901, il retourne à Barcelone puis, en mai, il repart à Paris et s'installe boulevard de Clichy, chez Pedro Mañach qui le loge pendant quelques mois dans son appartement personnel et lui offre un salaire. Il livre alors quelques dessins à des périodiques humoristiques parisiens qu'il signe sous le nom sibyllin de "Ruiz27". Le Bateau-Lavoir semble avoir été construit de bric et de broc avec cette succession d’étages qui s’élèvent entre deux rues et une distribution irrationnelle de logements et de couloirs. C’est qu’il n’a été divisé en une trentaine d’ateliers que dans un deuxième temps. Le nom sous lequel cet immeuble est entré dans l’histoire ne lui viendra qu’un peu plus tard.    “Pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu'ils connaissent avec ce qu'ils ignorent. C’est l’âge qui nous a forcé à arrêter, mais il reste l’envie de fumer. C’est la même chose que pour faire l’amour. On ne le fait plus mais on en a encore envie". Lorsque Picasso s’y installe, il est connu comme "la maison du trappeur". Le confort et l’hygiène dans ce quartier populaire n’étant pas une priorité, un seul cabinet d’aisances et un seul robinet sont partagés par les locataires, pour la plupart des artistes fauchés, qui ne paient qu’un loyer modeste. Un marchand de légumes, de moules, un homme-sandwich et un ténor italien y ont aussi leurs pénates. Pablo Picasso, en avril 1904, arrive à Paris accompagné de Sebastià Junyer Vidal et du chien Gat, que lui a donné Miquel Utrillo. Ses œuvres qui ont pour lui de l’importance l’ont suivi, les autres, qu’il considère comme des travaux de jeunesse, sont restées à Barcelone. Junyer Vidal, qui paie le loyer de l’atelier situé à l’étage supérieur du Bateau-Lavoir, du côté de la rue Émile-Goudeau, et dont le mobilier est réduit au minimum, profite de l’unique lit. Picasso, lui, se contente d’un tapis. Pablo Picasso, en octobre 1906, a vingt-cinq ans. Il n’est donc encore qu’un jeune peintre et rarement un peintre, âgé seulement d’un quart de siècle, s’est imposé dans la peinture avec une telle maîtrise, une telle originalité. Il a désormais, il le sait, la main d’un maître au service d’un regard des plus personnels et hors des voies traditionnelles de la peinture. Cela, c’est déjà la maturité d’un artiste qui s’avance avec, certes, de l’ambition, mais sans l’insolence des jeunes turcs qui, ne respectant pas leurs ancêtres, veulent comme le soutenaient les ultraïstes espagnols "couper le cordon ombilical". Il a l’œil sur ses prédécesseurs, les classiques autant que les initiateurs d’une modernité dont personne ne peut encore savoir ce qu’elle sera, surtout pas lui. Il est loin de se prendre pour un prophète, et de prôner quelque révolution que ce soit. Il ne se soucie pas d’être le Moïse de la peinture du XXème siècle, contrairement à Cézanne, qui déclarait être en quête d’une terre promise, et qui mourut en ce même mois d’octobre 1906 sans avoir trouvé où s’enraciner, en chemin jusqu’à sa dernière œuvre et encore alors dans l’inachèvement, plus taraudé de questions que fier de certitudes. Il ne veut rendre de compte qu’à lui-même. Parce qu’il ne peint que pour lui-même. Parce que sa vie est là, non ailleurs. Parce qu’il ne peut s’accomplir que là. Pas plus qu’il n’a choisi, un jour, de s’engager en peinture, il n’a de plan de carrière. À chaque tableau, il remet en jeu son acquis.    "Qui voit la figure humaine correctement: le photographe, le miroir ou le peintre ? La peinture, ce n'est pas copier la nature mais c'est apprendre à travailler comme elle". Au Salon d’automne de 1912, le cubisme fait scandale. Paris s’émeut de voir déferler les vandales, ces émules de Braque et de Picasso qui se haussent du col dans un monument national, le Grand Palais. On en débat même à la chambre des députés où les partisans de la liberté d’expression et de la création s’opposent aux défenseurs d’une tradition qu’ils aimeraient voir bouger le moins possible. À cette époque, les impressionnistes étaient des fumistes qui peignaient mal. Les cubistes, eux, sont des malfaiteurs, pour la plupart étrangers, qui agressent la nation. Le scandale n’intéresse pas Picasso, qui se tient à l’écart des Salons. Il n’attaque personne, ne défend personne, ne s’avance pas en héraut du cubisme, regarde de haut ses suiveurs, les Gleizes, Metzinger, Delaunay, qui tirent les marrons du feu, maigres châtaignes dans des braises hésitantes. Et tant pis si l’ami Apollinaire fait preuve d’un fâcheux aveuglement à l’égard de ces cubistes mineurs. Tant pis aussi si Leo Stein le lâche au profit de Matisse. Heureusement, Gertrude lui reste fidèle. En ces temps de polémique dérisoire et alors que monte la tension plus grave qui prélude à la guerre, Picasso préfère quitter Paris et retourner à Céret. En emmenant, bien sûr, Éva, auprès de laquelle il connaît une satisfaisante paix amoureuse, qui le change des foucades de Fernande. Le printemps s’éveille sur la montagne. Manolo et Burty Haviland sont toujours aussi chaleureux, détendus, heureux d’avoir jeté là leur ancre. Pablo s’installe à un étage d’une grande bâtisse, la maison Delcros, où il a déjà séjourné en 1911. Il y fait venir Max Jacob qui, alors continuellement fauché, n’hésite pas à profiter de l’hospitalité de son ami.    "Je mets dans mes tableaux tout ce que j'aime. Tant pis pour les choses, elles n'ont qu'à s'arranger entre elles. Il faut bien que la nature existe, pour pouvoir la violer". Le huit janvier 1927, une jolie jeune fille sort des Galeries Lafayette. À moins que ce ne soit du métro qu’elle a pris pour se rendre au grand magasin. Elle est seule, ou accompagnée de sa sœur. Elle n’a que dix-sept ans, mais paraît sortie depuis longtemps de l’adolescence. Sa beauté va alors entrer dans l’histoire de l’art. Pablo Picasso, au même moment, passe boulevard Haussmann. L’homme est séduit, le peintre est ébloui. Marie-Thérèse Walter a raconté elle-même cette histoire, quarante ans plus tard, dans un entretien accordé à un journaliste de Life, une autre fois à Pierre Cabanne. Picasso l’aurait abordée, la prenant par le bras, se présentant, lui faisant part de son intention de faire d’elle un portrait et proclamant qu’ils réaliseraient de "grandes choses ensemble". Une version plus romanesque a été donnée de cette histoire par la sœur de l’intéressée, qui a confié ses souvenirs à un enquêteur diligent. Les deux jeunes filles, emplettes faites, se seraient dirigées vers la gare Saint-Lazare, où Marie-Thérèse devait prendre le train pour regagner le domicile familial à Maisons-Alfort, alors que son aînée, déjà indépendante, résidait à Paris. Le peintre les aurait suivies, les observant à travers un trou fait dans son journal, puis aurait abordé Marie-Thérèse, une fois celle-ci seule. Il lui aurait alors dit que, chaque jour, il l’attendrait ici même, dans la gare, à dix-huit heures. Un peu plus tard, elle serait revenue, avec sa sœur mise dans la confidence, tout simplement pour voir si l’homme avait tenu son engagement. Les critiques d’art et les historiens divisent généralement la carrière d’adulte de Pablo Picasso en périodes distinctes. La première a duré de 1901 à 1904 et s’appelle sa "période bleue", d’après la couleur qui a dominé presque tous ses tableaux au cours de ces années. La "période rose" est celle du Bateau-Lavoir, ensuite arrive la période "cubiste", entremêlée d'influences africaines, notamment congolaises. Ce cycle est marqué au début par les deux figures du côté droit des "Demoiselles d'Avignon" qui ont été en partie inspirées par les masques africains que Picasso possédait. C'est le début de son engagement auprès du mouvement surréaliste.    "Pourquoi je suis communiste ? C’est bien simple. Je possède un milliard et je veux le garder. La beauté des femmes n'est faite que pour être sublimée par le viol du pinceau. La couleur rouge est aussi celle du sang". À partir de 1927, il s’engage dans un nouveau mouvement philosophique et culturel, le surréalisme, dont la manifestation artistique est le produit de son propre cubisme. La peinture surréaliste la plus connue de Picasso, considérée comme l’une des plus grandes peintures de tous les temps, fut achevée en 1937, pendant la guerre civile espagnole: “Guernica”. Après que les bombardiers allemands soutenant les forces nationalistes de Francisco Franco eurent mené une attaque aérienne dévastatrice contre la ville basque de Guernica le vingt-six avril 1937, Picasso, indigné par les bombardements et l’inhumanité de la guerre, peint cette œuvre. En noir, blanc et gris, le tableau est un témoignage surréaliste des horreurs de la guerre, avec un minotaure et plusieurs figures humaines dans divers états d’angoisse et de terreur. "Guernica" reste l’une des peintures anti-guerre les plus puissantes de l’histoire. Contrairement à l’éblouissante complexité du cubisme synthétique, les tableaux ultérieurs de Picasso présentent une imagerie enfantine et une technique brute. Abordant la validité artistique de ces œuvres plus tardives, Picasso a fait alors remarquer un jour à propos du passage d’un groupe d’écoliers dans sa vieillesse: "Quand j’étais aussi jeune que ces enfants, je savais dessiner comme Raphaël, mais il m’a fallu une vie pour apprendre à dessiner comme eux". "Si le tableau de ­Picasso présente quelque défaut, c’est d’être trop vrai, terriblement vrai, atrocement vrai", déclara Max Aub, qui fut le commanditaire du tableau pour le compte du gouvernement républicain espagnol. Aujourd'hui, il est conservé au Musée national Reina Sofia de Madrid.    "J'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant. Les ordinateurs sont inutiles. Ils ne savent que donner des réponses. Donnez-moi un musée et je le remplirai". Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Picasso est devenu plus ouvertement politique, rejoignant le Parti communiste. Il a reçu à deux reprises le Prix international Lénine pour la paix, d’abord en 1950, puis à nouveau en 1961. À ce moment de sa vie, il était une célébrité internationale, l’artiste vivant le plus célèbre du monde. Bien que les paparazzi aient fait la chronique de chacun de ses mouvements, peu d’entre eux ont prêté attention à son art à cette époque. Picasso a continué à créer de l’art et à maintenir un programme ambitieux dans ses dernières années, croyant superstitieusement que le travail le maintiendrait en vie. Un an avant sa mort, il a créé à l’aide d’un crayon et d’un crayon l’incarnation de son œuvre ultérieure, "Self Portrait Facing Death". Le sujet autobiographique, dessiné avec une technique brute, apparaît comme quelque chose entre un humain et un singe, avec un visage vert, des cheveux roses. Pourtant, l’expression dans ses yeux, capturant toute une vie de sagesse, de peur et d’incertitude, est l’œuvre indubitable d’un maître à la hauteur de ses pouvoirs. Le sept octobre 1944, s'ouvre alors le Salon d'Automne et la rétrospective Picasso. "Le Charnier" est peint en mai 1945, d'après le souvenir de la découverte en décembre 1944, du corps supplicié de son ami, le jeune poète surréaliste Robert Rius. Picasso part avec Dora Maar pour le cap d'Antibes, en juillet, et, le 26 novembre, Françoise revient vivre chez Picasso. Elle partage sa vie et l'inspire. Elle lui donnera deux enfants, Claude et Paloma. Ils s'installent à Vallauris où il commence une activité de céramiste. En 1953, Françoise Gilot et Picasso se séparent. Coureur de jupons depuis toujours, Picasso a eu d’innombrables relations avec des amies, des maîtresses, des muses et des prostituées, ne se mariant que deux fois. Il a épousé une ballerine nommée Olga Khokhlova en 1918, et ils sont restés ensemble pendant neuf ans, se séparant en 1927. Ils avaient un fils ensemble, Paulo. En 1961, à l’âge de soixante-dix-neuf ans, il épouse sa deuxième femme, Jacqueline Roque. Elle se suicide en 1986. Entre deux mariages, en 1935, Picasso rencontre Dora Maar, une collègue artiste, sur le tournage du film "Le Crime de Monsieur Lange" de Renoir (sorti en 1936). Il a eu quatre enfants: Paulo, Maya, Claude et Paloma.   "Le goût est l’ennemi de la créativité. De nos jours, l'on ne va plus à l'asile, on fonde le cubisme. J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire". En février 1949, "La Colombe" est choisie par Aragon pour l'affiche du Congrès de la Paix qui ouvre à Paris, le vingt avril. Le dix-neuf avril 1949 naît Paloma. Le six août 1950, Laurent Casanova inaugure "L'Homme au mouton" à Vallauris. Picasso exécute "La Chèvre", "La Femme à la poussette", "La Petite Fille sautant à la corde". Le quinze janvier 1951, il peint "Massacre en Corée". En 1952, il dessine "La Guerre et La Paix" pour la décoration de la chapelle de Vallauris, qui deviendra le musée Picasso. En juin, Picasso achète le château de Vauvenargues, dans lequel il emménage l'année suivante, déclarant à Daniel-Henry Kahnweiler, son ami marchand d'art, étonné: "J’ai acheté la Sainte-Victoire de Cézanne. Laquelle ? La vraie, l'unique". L'inauguration de la rétrospective au Grand Palais et au Petit Palais se déroule le dix-neuf novembre 1966. En janvier 1970, le musée Picasso de Barcelone reçoit la donation des œuvres conservées par sa famille. Une exposition se déroule au Palais des Papes d'Avignon de mai à octobre. Picasso meurt le huit avril 1973 d'une embolie pulmonaire. Il est enterré deux jours plus tard dans le parc du château de Vauvenargues dans les Bouches-du-Rhône, selon la décision de sa femme Jacqueline et de son fils Paulo, après que la mairie de Mougins ait refusé l'inhumation sur sa commune, voyant en lui un "communiste milliardaire". L'enterrement a lieu dans une ambiance familiale délétère, Marie-Thérèse Walter, sa fille Maya ou Paloma, ainsi que son fils Claude se voyant interdire l'accès au château. Selon le vœu de Picasso, la sculpture monumentale en bronze "La Femme au vase" est scellée sur sa tombe, dans le parc du château. Jacqueline Roque sera elle-même enterrée à ses côtés en 1986. Il est souvent dit de Picasso qu’il était un "homme à femmes" misogyne. Dans ses mémoires, "Grand-père", Marina Picasso, sa petite-fille, décrit ainsi son traitement des femmes: "Il les soumettait à sa sexualité animale, les apprivoisait, les ensorcelait, les ingérait et les détruisait sur ses toiles. Après avoir passé de nombreuses nuits à extraire leur essence, une fois qu’elles étaient asséchées, il les délaissait". "L'amour est une ortie qu'il faut moissonner chaque instant si l'on veut faire la sieste étendu à son ombre. Au fond il n’y a que l’amour. Quel qu’il soit". Les femmes qu'il fréquentait étaient ses muses.    "Tout acte de création est d’abord un acte de destruction. L’art est un mensonge qui permet de dévoiler la vérité. Nos morts continuent de vieillir avec nous". Picasso aimait la vie et la dévorait avec ses mains et ses outils, pinceaux, burin, terre, plâtre, marbre, bronze, comme si c’étaient ses mâchoires. Il n’avait qu’une idée: avancer. Avancer pour se libérer, avancer pour libérer les gens, avancer pour libérer l’art de la soumission, de la médiocrité, de la routine. Avancer au-dessus des obstacles contre tout et, quelquefois, contre tous. Parce que si, pour Gabriel Celaya, poète espagnol contemporain de Picasso et compagnon de route communiste, "la poésie est une arme chargée de futur", pour Picasso c’est l’art qui est une arme chargée de futur. Iconoclaste, insolent, engagé, Picasso est un artiste universel réunissant en lui-même les caractéristiques profondes de la Méditerranée: le feu dans les convictions. La rage pour faire évoluer l'esprit comme son univers à lui. Jeu des extrêmes où se réunissent toutes les contradictions des hommes et des femmes libres, ou non. La lutte ancestrale entre l’homme et la bête, sa passion pour la corrida et le "Minotaure". Les passions, publiques et privées, sans mesure et exprimées dans la provocation et en même temps les relations glaciales avec certains de ses proches. Sang et feu, une Espagne toujours rêvée et revisitée à partir d’un exil impossible à surmonter à cause d’un régime instauré dans le sang et le feu. Pendant la guerre, il a tenu bon, en peignant. Il a traversé le temps de l’occupation sans rien changer à ses habitudes, recevant même des allemands dans son atelier quand il ne pouvait faire autrement, tout en confortant ses amitiés avec certains qui s’impliquaient dans la Résistance. Il n’a pas abandonné la peinture pour la clandestinité, mais il ne s’est aucunement compromis et, dans Paris libéré, il apparaît comme le triomphe de l’art moderne sur la barbarie. Il est fêté, couronné d’une gloire qu’il n’a pas recherchée, visité comme un monument historique. Ernest Hemingway, écrivain-soldat, sort du Ritz où il a ses quartiers pour venir le saluer et, ne le trouvant pas, lui laisse en cadeau une caisse de grenades. Le photographe Robert Capa, rescapé du débarquement, le photographie et bien d’autres G.I.s tentent leur chance auprès de Sabartès pour l’approcher. Des amis sortent de l’ombre dans laquelle ils s’étaient cachés, auréolés du prestige d’un autre courage, tel Paul Éluard, plus fraternel encore et avec une seule idée en tête: entraîner Picasso au Parti communiste, où lui-même a rejoint Louis Aragon. D’autres aimeraient au contraire qu’un peu d’ombre leur permette de faire oublier qu’ils n’ont pas été exemplaires. Des jeunes filles viennent à lui, qui ne demandent qu’à se laisser séduire. Une grande part de mythe fige finalement les choses et cache l’essentiel: une œuvre foisonnante, riche, insaisissable, à savourer toujours dans le présent, à l’instar de son processus créatif inscrit dans l’immédiateté du réel que Picasso désire dévorer à pleines dents: "Je n’en peux plus de ce miracle" disait-il "qui est de ne rien savoir dans ce monde que d’aimer les choses et les manger vivantes. Au fond, je suis un poète qui a mal tourné".    Bibliographie et références:   - Anne Baldassari , "Picasso surréaliste" - Brassaï, "Conversations avec Picasso" - Pierre Cabanne, "Le siècle de Picasso" - Sophie Chauveau, "Picasso, le minotaure" - Jean Clair, "Picasso, sous le soleil de Mithra" - Pierre Descargues, "Pablo Picasso" - Philippe Dagen, "Picasso, ou le génie brutal" - Pierre Daix, "La vie de peintre de Pablo Picasso" - Dominique Dupuis-Labbé, "Picasso érotique" - Françoise Gilot, "Vivre avec Picasso" - William Rubin, "Picasso et Braque" - Olivier Widmaeir, "Picasso portrait intime"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/03/24
Nathalie la douce ingénue suite chapitre 2 et 3   CHAPITRE 2   : UN EMPLOYEUR PAS COMMODE   Les dix coups de 10 heures sonnaient au clocher voisin lorsque je pénétrais dans un immeuble cossu du centre ville. L’étude de maître Julian avocat, se trouvait au deuxième étage. En poussant la porte je me retrouvais dans une vaste entrée ou de confortables fauteuils de cuir vous tendaient les bras. Le décor était moderne, avant-gardiste même, table en verre design, pâtes de verre et sculptures. Des spots à halogènes éclairaient des tableaux contemporains qui complétaient admirablement l’ensemble. Tout était agencé avec goût et respirait un luxe discret. Je me surpris à penser que cet avocat ne devait pas s’occuper de divorces et autres broutilles. L’absence de secrétaire à l’accueil me rappela l’objet de ma visite. Je m’étais creusé la tête une partie de la soirée sur la tenue que j’allais porter. Finalement mon choix c’était fixé sur un ensemble composé d’un pantalon noir et d’une veste assortie, un pull blanc complétait l’ensemble. Mes cheveux étaient sagement noués en chignon et je n’avais pas la moindre trace de maquillage. Après une attente d’environ 15 minutes, maître Julian vint me chercher avec un grand sourire et m’introduisit dans son bureau. Sa poignée de main était franche et d’un geste il m’invita à m’asseoir. Grand et mince, il devait avoir fin de la quarantaine, un physique agréable, certainement sportif. Il était vêtu style chic décontracté, très Britisch. « Comment va cette chère Mademoiselle Pinbal ? » Me demanda-t-il à peine avais-je pris place sur l’extrême bord du siège situé face à son imposant bureau. « Bien, elle va bien » répondis-je d’une voix mal assurée. « Tant mieux. J’espère que cette fois ci elle m’envoie la perle des secrétaires. Elle a toujours tendance à vouloir  m’envoyer les incasables de chez BURAXE. » Pour me mettre à l’aise on ne pouvait faire mieux. Ainsi je n’étais pas la première qui avait été pressentie à ce poste et visiblement aucune n’avait trouvé grâce à ses yeux. Je restais obstinément muette. Il poursuivit. « Alors comme cela vous voulez devenir secrétaire. Vous pensez avoir les qualités requises ? » « Je l’espère Monsieur » « A votre avis quelles sont les qualités que l’on attend d’une bonne secrétaire ? » Je ne me souviens plus trop de la réponse que je donnais. Visiblement il s’amusait à me déstabiliser, passant d’un ton léger, non dépourvu d’humour à un ton beaucoup plus sérieux. L’entretien durait depuis environ 30 minutes et je commençais à penser que j’avais peut-être une chance lorsqu’il se prit soudain la tête dans les mains semblant préoccupé.   « Voyez-vous mademoiselle, ma clientèle est en grande partie composée de business-man. Je me suis en effet spécialisé dans les affaires internationales : acquisitions, fusions, brevets et autres opérations qui nécessitent les conseils d’un avocat d’affaires. La langue couramment utilisée est l’anglais. Quel est votre niveau en anglais ? ».   « C’est l’anglais scolaire Monsieur » dis-je consciente de le décevoir. Il fit la moue. « C’est bien ce que je craignais, dites moi seriez vous prête à suivre des cours d’anglais en dehors de vos heures de travail. De manière intensive ? » Il  plongea son regard dans le mien guettant ma réponse.   « Oui, bien sûr Monsieur, je vais m’inscrire à un cours d’anglais »   « Pas un de ces cours bidons. Un cours particulier, à raison de trois soirs par semaine. Et ce sera moi qui vous le donnerai. J’ai fait une partie de mes études à Oxford. Etes-vous libre en soirée ? ».   « Oui Monsieur je me libérerais »   Il poursuivit.  «  Savez-vous que les précepteurs anglais ont conservé l’usage des châtiments corporels ? ».   Cela devait encore être  une de ces boutades, mais sur moi le résultat fut catastrophique. Je commençais par rougir et baisser les yeux puis comme piquée au vif je répondis d’une voix mal assurée.   « Mais nous sommes en France ! ».   « Assurément, mais pour apprendre une langue il faut s’imprégner de la mentalité du pays. Et croyez-moi les résultats sont excellents et rapides. Vous voulez faire des progrès rapidement n’est-ce pas ? ».   « Oui Monsieur mais… » mon ton de voix était plaintif.     Sa voix se fit plus grave. Et son ton plus ferme. « Il n’y a pas de mais. C’est à prendre ou à laisser. Croyez-vous que je n’ai que cela à faire ? Consacrer mes soirées à une secrétaire pour lui enseigner l’anglais ? ».   Je me tortillais sur ma chaise, ne sachant que répondre ni quelle attitude adopter. Ma première réaction avait été de me lever et partir. Mais l’idée d’avoir à affronter Mademoiselle Pinbal me retint. Même si je racontais la scène on ne me croirait jamais. Avec son statut d’avocat et son air innocent, il lui serait facile d’affirmer que  toute cette conversation n’avait jamais existé autrement que dans mon imagination. Inutile de rêver, si je refusais, faute d’avoir trouvé un employeur, je  serais exclue de l’école. Et je ne serais jamais secrétaire. Avais-je envie de retravailler dans un hôpital et de passer ma vie à torcher le derrière des grabataires jusqu’à la fin de ma vie ? L’étonnement, la colère, la peur, la perplexité, tous ces sentiments se lisaient sur mon visage. Et il ne me quittait pas des yeux se délectant du combat qui se livrait en moi. Pourquoi Mademoiselle Pinbal m’avait-elle envoyée dans ce piège ? Et comment m’en sortir ? Et s’il bluffait ? Il n’avait finalement fait qu’évoquer une pratique, à aucun moment il n’avait prétendu me l’appliquer.   D’une voix calme et posée il reprit. « Voilà comment nous allons procéder. Vous avez une journée pour réfléchir. Si vous êtes décidée je vous attends demain matin à 9 heures pour commencer notre collaboration.  Au revoir mademoiselle».     Aujourd’hui encore, je ne me souviens pas comment je quittais son bureau. Je ne repris le contrôle de moi qu’une fois arrivée dans la rue. Je ne mis pas les pieds au cours de la journée. Ce furent des heures particulièrement pénibles et je passais une nuit peuplée de rêves étranges. Je me retrouvais jeune interne dans un établissement scolaire où régnait une discipline sévère. Tous les matins, les élèves devaient avouer leurs fautes devant toutes leurs camarades rassemblées, et une surveillante distribuait les punitions. Je me réveillais trempée au moment où mon nom fut prononcé. Quel horrible cauchemar ! Pourtant le lendemain matin ma décision était prise, je devais au moins essayer. J’aviserai s’il mettait ses menaces à exécution.   CHAPITRE 3   : LA LECON D’ANGLAIS   J’arrivais à l’heure au bureau. Il ne parut nullement surpris de me revoir. Toujours ce même sourire et la franche poignée de main. La journée se passa rapidement. Tout était nouveau, tout était à découvrir. En l’absence de secrétaire toutes les communications ainsi que la frappe de ses rapports passaient par une société de secrétariat. N’ayant que le courrier à traiter, l’apprentissage se faisait en douceur. Il était aimable, attentionné rectifiant mes erreurs avec patience. Je bénéficiais de ses précieux conseils. Vers les 18 heures, il m’appela dans son bureau.   « Alors Nathalie cette première journée s’est bien passée ? »   « Oui mais il y a tellement de choses à apprendre, je ne sais pas si j’y arriverai ? ».   « Vous y arriverez, vous êtes travailleuse et vous avez envie de bien faire ! »   « Merci  Monsieur ! »   Je ne savais pas comment l’appeler. Lorsque des clients venaient je les recevais en leur demandant de patienter le temps de les annoncer auprès de maître Julian. Mais une fois seule avec lui dans le bureau, je préférais l’appeler Monsieur.   « Concernant les cours d’anglais, je vous verrais les lundis, mercredi et vendredis soirs. Les autres jours vous êtes à l’école. Cela vous convient-il ? » Nous étions mercredi et il me prenait à l’improviste. Je demandais inquiète.   « Et on commence quand ? »   « Ce soir bien entendu, cela vous pose un problème ? » demanda-t-il d’un air innocent. « Non » répondis-je dans un souffle. « De quelle heure à quelle heure ? » « On débutera à 19h30, cela vous laissera le temps d’avaler un sandwich »   J’étais coincée. Il m’avait consacré une bonne partie de la journée avec une patience et une gentillesse qui m’avaient étonnée et je me voyais mal refuser. Après tout c’est pour moi qu’il se donnait la peine de faire des heures supplémentaires. Néanmoins le souvenir de la conversation de la veille me revint en mémoire. « Bien Monsieur » m’entendis-je lui répondre Satisfait de ma réponse il me libéra en me disant à tout à l’heure. J’en profitais pour avaler une salade dans un resto rapide. Je n’avais pas vraiment d’appétit. En reprenant le chemin de l’étude j’étais beaucoup plus impressionnée que lors de mon premier entretien.   Lorsque je revins à 19h30 la nuit était tombée. Des bureaux se dégageait une ambiance différente. Les lumières plus tamisées ajoutaient à l’étrangeté de la scène. Il m’accueillit en bras de chemise et me regarda intensément comme s’il me voyait pour la première fois. « Nous allons tous les deux parler en anglais. Défense de prononcer le moindre mot en français. Est-ce que cette règle vous convient ? »   «  Oui Monsieur »   Et il passa avec facilité déconcertante à la langue de Shakespeare.   «  Bien Nathalie, en tant qu’élève vous aller commencer par enfiler l’uniforme des étudiantes anglaises. J’ai tout préparé dans la pièce du fond. Celle qui est à droite tout au bout du couloir. »   J’avais compris l’essentiel du message, élève, habits se changer, uniforme. Où voulait-il en venir ? J’avais conservé la même tenue que la veille. Il n’avait pas eu l’air d’y attacher la moindre importance.   « Mais Monsieur ne puis-je pas ? rester ainsi »   Il sourit de mon accent et de mon anglais approximatif. Mais son ton fut sévère.   « Nathalie ne cherchez pas à me mettre en colère. Lorsque je vous demande quelque chose vous vous exécutez. Est ce clair ? Vous avez 5 minutes pour vous changer »   Résignée, je me levais donc et me rendis en traînant les pieds dans la pièce du fond.     C’était une salle de détente avec de nombreux appareils sportifs.  Un vélo d’appartement, un banc de musculation, et bien d’autres choses encore. Mais mon regard se posa sur une chaise sur laquelle il avait placé ma tenue. Un chemisier blanc, une jupe bleue plissée, une paire de socquettes blanches et même une paire de chaussures à talons plats. J’allais ressembler à ces collégiennes que l’on voit dans les séries américaines. Et zut, pensais-je il me prend pour une gamine.   Je commençais à me déshabiller ne gardant que mon slip et mon soutien-gorge. Le chemisier serré faisait ressortir ma poitrine. Sans être transparent il laissait deviner les contours du soutien-gorge. Dans un accès de pudeur je le boutonnais soigneusement jusque tout en haut. La jupe était courte et ne cachait pas grand chose de mes jambes, minces et fines. Les socquettes blanches accentuaient le côté adolescente qui a grandi trop vite. Je fus surprise de trouver les chaussures à ma taille. Visiblement il avait tout prévu.   Lorsque je fus prête je me regardais dans la glace. J’avais tout à fait l’air d’une jeune fille de bonne famille, mais il aurait suffit d’un rien pour que cela devienne coquin. Je ressortis en marchant d’une démarche peu assurée.   « Parfait Nathalie, vous êtes très jolie habillée ainsi, nous allons pouvoir commencer »   Il s’était confortablement installé dans un des fauteuils de l’entrée, un verre de whisky posé à ses côtés.   « Je vais jouer le rôle de Monsieur Wilson, un de nos plus anciens clients, et vous allez jouer votre propre rôle en m’accueillant. »   Je m’appliquais   « Bonjour Monsieur Wilson, veuillez prendre place je… »   Il m’interrompit  rectifia  ma posture, reprit les mots prononcés et mon accent.   «  Bonjour Monsieur Wilson, Maître Julian va vous recevoir dans quelques instants en attendant puis-je vous offrir… » C’est mieux mais souriez et soyez plus accueillante, moins raide. Il me fit me déplacer, rectifia ma démarche. La conversation allait à un rythme soutenu et je peinais cherchant mes mots. Cela dura ainsi longtemps, trop longtemps. Parler anglais m’obligeait à un effort de réflexion continuel. Il était tard la journée avait été longue et je commençai à être fatiguée. Il s’en aperçut. Je crus qu’il allait m’accorder une pause bien méritée. Au contraire il continua me poussant dans mes derniers retranchements. Je renâclais et fis plusieurs fautes de débutantes. Il gronda. « Cela ne va pas, vous êtes ailleurs. Vous n’êtes pas fichue de vous concentrer, et bien nous allons changer de tactique. Debout »   Je me levais au bord des larmes.   « Tournez-vous et penchez-vous. » Le ton n’admettait pas de critique.   J’obéis en tremblant. Il se mit derrière moi et me releva ma jupe. Je me redressais d’un bond prête à me défendre. Mais d’une main ferme il appuya sur mon dos et m’obligea à me courber. D’un geste vif ma jupe fut montée et il dit d’un ton autoritaire.   « Ne bougez pas »   Rapidement il fit glisser mon slip le long de mes jambes et empoignant mon pied il le souleva. Il profita du déséquilibre pour  retirer mon slip. Je le suppliais.   « Pitié non pas cela. Vous n’avez pas le droit»   « En anglais, parlez anglais »   «  Non je ne veux pas. Non »   Il me lâcha. Je me redressais en sanglotant. La jupe c’était sagement repositionnée ménageant ma pudeur. Il dit d’un ton froid.   « Une fessée se donne cul nu. Compris ? Alors obéissez sans discuter. Attrapez vos mollets avec vos mains. Sans fléchir les jambes. »   Après un moment de stupeur, je m’exécutais mais je n’y arrivais pas. « En écartant les jambes petite sotte. Plus bas les mains. Ecartez plus. »   Je me retrouvais dans une position pour le moins tendancieuse. Il s’approcha de moi et à nouveau retroussa ma jupe. Ma cambrure forcée faisait saillir mes fesses et mon intimité s’offrait à son regard. Ce n’est pas ma légère toison blonde qui me protégeait. Il s’assit dans le fauteuil pour contempler l’impudique spectacle. Des larmes coulaient de mes yeux. Estimant qu’il n’avait pas à faire de manières avec une fille qui montrait son cul aussi facilement il reprit d’un ton familier « Voyons au moins si tu sais compter jusqu’à trente en anglais. Je vais te fesser et tu compteras les coups, d’une voix claire. Tu as compris ? »   « Oui Monsieur » dis-je dans un souffle, entre deux sanglots.   « Plus fort je n’ai pas entendu »   « Oui Monsieur » articulais-je d’une voix plus distincte.   Il passa sa main sur mes fesses les caressant avec douceur, explorant leurs formes rebondies. Soudain une légère tape vint cingler un de mes deux globes.   « Aiie ! » criais-je plus de surprise que de douleur. « Compte au lieu de crier »   « Un ».   « Non. On recommence à zéro et articule »   Et il m’envoya un coup plus fort. « Un »   Le second coup fut porté sur la même fesse. « Deux »   Arrivé à 10 il s’interrompit pour me palper les fesses complaisamment offertes et s’amusa à les tâter, pinçant par-ci par-là la chair offerte entre ses doigts. Admirant la jolie coloration rose qui commençait à orner le bas de mes reins. Puis les claques se mirent à pleuvoir et la douleur devint lancinante. Tout mon corps se raidissait avant le coup suivant et mes globes devenaient deux êtres vivants dotés d’une vie propre.   Consciencieusement je comptais à chaque tape sachant que toute désobéissance ne ferait que prolonger la punition. Toute mon énergie s’employait à anticiper le moment où sa main s’abattrait sur mes fesses devenues écarlates. Entre deux taloches il flattait ma croupe offerte et un simple effleurement de ses doigts suffisait à me faire gémir. Puis lentement sans m’en rendre compte je m’habituais à son rythme. Et curieusement à la souffrance succédait une impression étrange. Comme lors d’une épreuve sportive lorsqu’on recule le seuil de sa résistance en puisant dans ses réserves. On atteint alors un état second où le plaisir prend le relais de la douleur. Presque un état de grâce. Etait-ce l’acceptation du châtiment qui rendait celui-ci acceptable et en atténuait les effets ?   Je devais avoir la marque de ses doigts imprimés dans la profondeur de ma chair et curieusement un sentiment de fierté m’envahit. Fierté de pouvoir supporter cette épreuve, et désir inconscient d’en sortir grandie et victorieuse. Arrivé au vingtième coup il glissa rapidement un doigt entre mes cuisses et dit d’une voix moqueuse.   « Mais regardez-moi cette petite Sainte Mitouche. Elle mouille. N’as-tu donc aucune pudeur ? »   La honte me submergea. Non seulement je me retrouvais presque nue devant un inconnu qui me fessait, mais de plus cela m’excitait. N’étais-je qu’une dévergondée ? Jamais je n’oserais confier cela. Pas même à ma meilleure amie. Une étrange chaleur envahissait tout mon corps, malgré moi l’excitation me gagnait et être ainsi rabaissée me troublait bien plus que je ne saurais le dire. Malgré mes tentatives pour serrer mes cuisses, son doigt continua son exploration et d’un mouvement habile il se mit à caresser mon clitoris, pendant qu’un autre de ses doigts me pénétrait. Imperceptiblement mon bassin se mit en mouvement et je sentais monter une vague de plaisir. Il savait caresser aussi sûrement qu’il savait fesser. Et s’il continuait encore quelques instants je crois bien que j’allais jouir. Il dut le lire sur mon visage car il stoppa net me laissant avec ma frustration. Sans avertissement une claque retentissante atterrit sur ma croupe.   « Aiie » j’avais crié sous le coup de la douleur. « Petite idiote tu as oublié de compter. On va en rajouter 10 puisque tu as l’air d’aimer. »   Et sa main s’abattit sur mon fessier offert. « 21 » criais-je. Et la lente succession des coups reprit.   Au quarantième coup il me demanda de le remercier. «  Merci Monsieur. »   Satisfait, il me fit me relever et s’approcher de lui. Arrivée à sa hauteur il ordonna. « Mains dans le dos»   Je m’exécutais. J’étais face à lui et je gardais les yeux baissés. Des traces de larmes s’étaient incrustées sur mes joues. Mes cuisses tremblaient légèrement sans que je puisse les arrêter. Docilement ma jupe avait repris sa position d’origine. Il me regarda intensément de ses yeux verts et commença à dégrafer mon chemisier. « Que faites-vous ? » lui demandais-je naïvement.   « Devine» répondit-il impassible. Je ne cherchais plus à résister. Cette punition avait brisé toute velléité de révolte. Et je ne voulais surtout plus être punie. Qu’il me caresse mais qu’il ne me fasse plus mal. La récompense après la punition. Il était à cet instant le maître de mes émotions et je voulais me perdre complètement et aller au bout de ma déchéance. Une fois le chemisier ouvert il descendit les bonnets de mon soutien-gorge. Mes seins en jaillirent. A peine effarouchés d’être ainsi dévoilés, ils pointaient fièrement. En connaisseur il les caressa, les soupesa. Je n’avais pas une grosse poitrine, mais mes deux petits seins me plaisaient beaucoup, sensibles et coquins. Mes tétons se durcissaient au moindre frôlement. Il venait juste de s’en apercevoir et visiblement il avait l’air de les apprécier. Puis ses mains prirent lentement possession de mon corps. S’attardant le long de  mon cou, jouant dans mes cheveux. J’avais du mal à imaginer que ces mêmes mains venaient de me punir aussi implacablement. Son toucher me donnait d’agréables frissons. Je n’étais pas novice en amour mais j’avais l’habitude des étreintes rapides des amants de mon âge. Plutôt maladroits et égoïstes. Cette situation était entièrement nouvelle. Il jouait de mon corps et de mes sens exacerbés comme d’un instrument, s’attardant sur les zones érogènes, prenant le temps de la découverte. En virtuose. S’attardant sur mes rondeurs. Examinant le velouté de ma peau. S’extasiant devant mes grains de beauté. Se glissant dans les moindres recoins de ma chair. Sa langue devenait hardie, et ses baisers m’enflammaient. Attentif, guettant mes soupirs et guidant mes élans. J’étais excitée et submergée de désir. Après avoir souffert je voulais jouir et crier de plaisir. J’avais envie d’être possédée et pénétrée. De le sentir en moi. Il me prit ainsi habillée, se contentant de me trousser sur la moquette. Une étreinte forte et profonde. Je jouis longuement, intensément en poussant des cris de plaisir. Peut-être pour la première fois de ma vie je m’étais donnée entièrement, livrée sans défense aux mains d’un amant et l’exaltation que je ressentis me donna envie d’aimer cet homme par delà la simple notion du bien et du mal.  
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Par : le 14/03/24
/!\ C'est une histoire fictive avec des protagonistes majeurs /!\ Mon Papa m’emmène en forêt aujourd'hui, je suis trop contente. Allez Leïla, on va t’habiller pour sortir en forêt. Je suit Mon Papa dans ma chambre. Je vais m’asseoir sur mon lit le temps qu’il choisisse ma tenue.    Avec Papa tout semble simple. Mon Papa choisit tout et décide tout. Et puis moi je peux toujours être sa fille.   Il fait beau alors il prend une de mes robes roses avec des petits lapins dessus. Il me retire mon body, me met ma petite culotte, il frôle mon minou innocemment, ce qui me donne des frissons. Il met ma robe, puis des chaussettes qui montent jusqu'au genoux. Elles sont violettes avec un petit nœud.  Je me lève tout en regardant Papa.  Voilà ma petite chérie toute belle. On va aller mettre tes bottes et ton blouson car il a plut.  D’acco Papa   Il me prend la main pour aller devant la porte d’entrée.  Je m’assois sur le petit banc à l’entrée. Il met alors mes bottes avec les cœurs.  Je me lève toute contente.  Voilà Papa, on peut partir.    Il me prend la main et nous voilà en route pour la forêt.  Pendant  le trajet je remarque le regard des passants qui s’interrogent mais pour moi peu importe car je suis avec Papa.   On arrive enfin en forêt avec Papa.  Ici on croisera personne qui nous embêtera. Je sautille pendant la promenade.  Je m’arrête pour sentir chaque fleur.  Papa, Papa regarde, elle est trop zoli la fleur.  Ho c'est jolie ma chérie, et si tu me ramasses plein de fleurs comme celle-ci, on pourra en faire un bouquet.  Oh oui d’acco, vais faire ça.   Maintenant pendant la promenade je prends toutes les fleurs que je trouve jolie. En voyant une jolie fleur de l’autre côté d’une grosse flaque.  Leïla!!! Trop tard, j'ai sauté à deux pieds joints dans la flaque.  Je me tourne et je vois que Papa est très fâché.  Il a plein de traces de boue sur son pantalon.  En baissant la tête je vois que mes jambes et ma robe en sont aussi couvertes. Je fais ma tête toute mignonne à Papa mais rien y fait, il est fâché. Il vient brusquement vers moi, je vois à son visage qu’il n’est pas content. Il me prend violemment par le bras pour me conduire à la voiture. Papaaaaaaa, tu me fais mal. Me plaint-je. Je m’en fiche Leïla. Tu sais très bien que tu n’as pas le droit de sauter dans les flaques. Je traine des pieds, je gesticule dans tous les sens, je vais tapé Papa pour me défaire de lui. Je sens soudainement une douleur à ma joue. Papa m'a mis une gifle, ce qui me calme instantanément. Je caresse ma joue pour calmer la douleur.  Papa me jette dans la voiture.  Tu sera puni en rentrant. Ton comportement est intolérable.    Le trajet se passe dans le silence. Papa est toujours en colère contre moi. Je baisse la tête sachant que je suis allez trop loin.    Arrivée à la maison, je reste dans le halle à attendre ce que Papa va faire. Je suis inquiète. C’est pas la première fois que je fais une bêtise mais c'est la première fois que Papa est autant en colère.  Papa me prend la main. Ma chérie tu t’es comportée comme un bébé. Alors je vais te traiter comme tel.  Mais Papa suis désolée. Voulais pas te faire du mal. Je sais bien mais je dois quand même te punir. Je vais te mettre une couche pour le reste de la journée.  Mais suis trop grande pour en emporter. Ronchonnait-je Une grande ne se serait pas comportée ainsi. Tu a sauté dans la flaque , tu t’es sali et en plus tu as fait une crise. Alors maintenant rend moi fière et accepte la sanction.  D’acco Papa, me resignai-je en baissant la tête.    Je le suis dans ma salle de bain.  Je vais te faire prendre ton bain car tu es toute sale.  Papa enlève ma robe. Je suis en culotte devant lui. Je lève la tête et je vois dans ses yeux plein d’envie.  Il allume le robinet du bain.  Papa caresse de sa main ma poitrine.  Tu es magnifique ma fille. J’ai de la chance de t’avoir à mes côtés.  Mici Papa, ai aussi de la chance.  Dis je en rougissant Il me caresse la joue puis se met à genoux. Il fait glisser ses mains sur mon corps.  Un frisson me parcourt.  Quand il arrive sur mes hanches, il prend ma culotte et ma baisse. Je sens le souffle de Papa sur mon minou.  Je suis entièrement nue à présent.    Papa nous sort de cet état d’envie quand il remarque  que le bain est prêt.  Alors il m’aide à monter dans le bain. J’y suis trop bien. Il y a de la mousse, des petits bateaux.  Je joue avec tous pendant que Papa me regarde avec ses yeux d’amour.    Au bout d’une dizaine de minutes, il arrête le jeu. Allez mon bébé, il est temps de te laver.  Papa frotta doucement tout mon corps avec un gant. Que c’est agréable de sentir les mains de Papa me parcourir innocemment.  Il est sur mes cuisses, il monte vers mon pubis ce qui augmente ma respiration. Mais ce n’est plus le gant mais les doigts de Papa. Il les dépose sur mon Pubis.  Chéri, je vais te nettoyer entièrement. Es ce que tu es prête?  me dit-il en me regardant dans les yeux.  Je réponds d’une petite voix Vi, Papa.  Les mots de Papa m'excitent car je sais ce qu'il va faire.    Papa vient alors glissé ses doigts sur mon minou.  Il le frotte bien pour qu’il soit nettoyé.  Ses doigts frôlent mon bouton magique ce qui me fait pousser un léger crie. Papa lève la tête et me regarde interloqué. Qu’est-ce qui t’arrive ma puce. je rougis alors instantanément. Oui, a va.  J’évite au maximum son regard. Hé Leïla, tu ne dois pas avoir honte. Qu'est ce que ça te fait quand je fais ça? En le disant, Papa caresse plus mon petit bouton. Je gémit alors plus fort. Je ne contrôle plus mon corps qui se cambre.  Papa a son petit sourire satisfait.  Tu as l’air d’aimer ça.  Soudainement Papa s’arrête. Grrrrrr, Aiiie Papa me pince les tétons. Mais heeeeuuu, papaaaa! Fallait pas grogner sur Papa. Tu es une petite fille et non un animal.  Je baisse alors la tête en guise de pardon.  Voilà ce qui est mieux. Il faut que je continue ton bain toi. Alors Papa met ses doigts à l’intérieur de moi pour bien me nettoyer.  Il bouge ses doigts ce qui me provoque du plaisir. Mais il retire rapidement.  Je me retiens de grogner.    Il glisse sur mon petit trou. Il s’ouvre doucement, il en profite pour s’y glisser. Ce qui me fait grimacer de douleur.  D’un ton rassurant, il me dit, C’est bientôt fini ma chérie  Il fait quelques va et vient quand je commence à gémir, il retire son doigt avec un sourire sadique.  Te voilà toute propre.    Papa tend sa main que j’attrape. Il me sort du bain et m'enveloppe d’une serviette.    On va te mettre une couche et t’habiller. En entendant ses mots j’arrête de sourire sadique. Je veux sortir mais Papa bloque la porte.    Il me porte pour me mettre sur ma table. La couche était déjà là.  Je me laisse faire Mmmmh j’ai bien envie de goûter à ma fille toute propre.  Papa vient alors glisser sa langue sur mon minou. Il me fait alors gémir.  Il glisse sur mon clitoris et même à l'intérieur. Mes cris s'intensifient. Papa a une langue agile. Je sens le plaisir monter. Après le bain il me faut pas longtemps pour avoir un orgasme.  Papa … vais… avoir … un orgasme.  Vas-y lâche toi. A ces mot, j’ai un orgasme violent qui fait avoir des spasmes.   Quand je reprends mes esprits. Je me retrouve avec une couche. La sensation est bizarre.    Papa me retire de la table et me met mon body, je suis encore un peu dans le vape.  Une dernière chose. Tu n’iras pas aux toilettes sans mon autorisation.   Je sais qu’il va alors me forcer a faire pipi dans ma couche.   Le reste de la soirée, je suis à côté de Papa  à colorier.  Je me suis habitué à ma couche.  Mais soudainement, je sens une évie de pipi.  Je regarde  alors Papa.  Papaaaaaaa! J’ai envi de pipi. Peux aller aux toilettes ??? Bha  chérie, ça tombe bien. Tu as une couche. Ma peur c’est avéré vrai.  Je fais alors non de la tête à papa.  Et bien c’est que tu n’as pas tant envie. Allez je vais nous faire à manger.    Papa me laisse sur le canapé. J’essaye de m’occuper pour oublier mon envie. Mais plus le temps passe et plus ma vessie me fait mal. Je tente à nouveau de lui demander.  Papa, je veux aller au toilette, ti teu plaît, dis-je avec une petite voix.  Ma puce je t’ai déjà dit non Mais a fait mal Papa s’arrête  pour venir me voir.  Chérie, si ça te fait mal, j’ai pas le choix. Je souris de victoire. Pour moi j’ai gagné. Mais non, il met sa main sur mon ventre et appuie dessus. Je ne peux plus me retenir. Honteuse, je me lâche.  Voilà ça ira mieux maintenant. Par contre c’est pas bien de t’être retenue. Le repas est fini donc il faut qu’on mange. Je te changerai après manger.    Pendant tout le repas, je me sentais salé et peu à l’aise. Papa lui avait l’air d’en rire. Le repas se finit enfin.  Suis moi, on va dans la salle de bain. J’ai hâte de ne plus avoir cette couche. Je me presse dans ma salle de bain. Je grimpe sur la table et attends Papa. Il retire mon body puis enfin la couche. Bha chérie, tu n’as pas su te retenir ? J'ai bien fait de te mettre une couche. Je le déteste en cet instant. Il s’amuse à m'humilier. Pour toute réponse moi je rougis de honte. Il prend une lingette et essuie mon sexe.  Il s’amuse à me stimuler alors que je suis morte de honte. Le pire c'est que ça marche.  Bah alors ma puce tu es toute trempée. Tu aimes quand Papa prend soin de toi. On va retirer ce body pour aller au lit    Toute nue, je vais au lit. Avant de me border, Papa me caresse le corps.  Ma puce toi tu es toute propre mais Papa non. J’ai besoin de ton aide. Ouvre la bouche. J’obéis, je passe ma langue sur le sexe de Papa. Puis rentre la bague de Papa dans ma bouche. Papa tient ma tête en faisant des va et vient. Petit à petit il va de plus en plus vite et de plus en plus fort sans faire attention à moi. Mmmh j’en peux plus je te veux.  Il se retire. Sans que j’ai le temps de réagir, il est sur moi.  Il m’embrasse dans le coup. Soudain, il me mord et rentre en moi en même temps.  Je ne peux m’empêcher de crier de douleur.  Il commence à faire des va et vient fort et violent.  Tu es une vilaine  coquine vu comment tu es mouillé Moi je gémit  de plaisir. Les insultes mais aussi la violence de Papa me montre que je lui appartiens ce qui m’excite.   J’en ai marre de t’entendre. il me met  sa main sur ma bouche.  Il met un violent coup puis râle de plaisir.    Papa m’embrasse sur la bouche et vient me chuchoter  Tu es  à Papa.  Il se retire, ouvre la table basse et prend mon jouet préféré.  J’ai pas le temps d’atterrir qu’il me dépose sur mon bouton magique et l’allume au début je bouge dans tous mes sens. Il me bloque les jambes. Très vite, je sens l’orgasme monter.  Pa.. pa a monté. Peux ?  Vas y, ma Puce. Tu le mérites.  Dans un spasme de plaisir, je crie.  Papa fait un bisou sur le front, prend une serviette et m’essuie.  Je tombe de sommeil, heureuse juste après.
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Par : le 18/04/24
Je referme bien mon manteau pour aller jusqu’à la voiture, ma robe est vraiment courte, à chaque pas que je fais elle remonte, si bien qu’elle arrive au-dessus de mes fesses avant d’atteindre la voiture, heureusement que mon manteau m’arrive au mollet. Sur la route, l’excitation mais aussi le stress monte. Je ne sais pas pourquoi je suis stressée dans le fond… Les dix minutes de route passent vite. Arrivé devant l’Ambassade, nous sortant de la voiture, je regarde Monsieur, les yeux pétillants et je l’embrasse. C’est la dose de courage dont j’avais besoin. L’homme à l’accueil nous explique le fonctionnement du club étant donné que c’est la première fois que nous y allons. Il nous propose également une visite que nous refusons ; nous découvrirons par nous-même. Les portes s’ouvrent sur une salle avec un bar sur le côté, des cages, des bars de pole dance. Il y a des banquettes un peu partout autour de la pièce. Il n’y a pas encore beaucoup de monde. Nous prenons un soft pour nous mettre dans l’ambiance puis allons fumer une cigarette. On remarque une piscine à l’extérieur, ça doit être vraiment sympa l’été. Une fois terminé, on rejoint les escaliers qui mène ce pourquoi on est là, la red room. Un fauteuil tantrique est posé à l’entrée, suivi d’un grand coin câlin, au bout du couloir des cris se font entendre. Nous retrouvons un couple qui regarde deux femmes en train de se donner du plaisir. L’une d’elles est positionné sur un banc à fessée, pendant que son amie s’occupe de son anatomie. Je suis déçue que la salle soit prise … Maître décide alors de revenir vers le fauteuil tantrique. Je m’assoie dessus en lui exposant mon dos. Quoi de mieux pour commencer et me chauffer la peau que les griffes d’ours. Je me détends sur leur passage, je savoure les sensations. D’abord cette douleur légère lorsque qu’elle parcourt ma peau, puis les picotements qu’elles laissent sur leur route et la chaleur qui émane et se diffuse dans mon corps. Je ne sais pas combien de temps nous restons là dans cette position. Maître me relève et me dis à l’oreille « je vais t’énerver un peu plus ». Il attache la laisse à mon collier et me fait avancer jusqu’à la grille ouverte, là ou les 2 femmes se trouvent avec un homme. Il me fait mettre à genoux et je profite du spectacle. Je m’imagine avec ces magnifiques créatures, rajoutant des gémissements aux leurs, les mains de mon Maître me caresse les cheveux. L’une est maintenant a genoux offrant une fellation à l’homme présent pendant que l’autre l’embrasse. Ils ont tous les trois l’air de bien profiter du moment. Cependant je ne peux m’empecher de me dire qu’ils peuvent faire ça n’importe où plutôt qu’ici… ils se contentent d’essayer les divers meubles, c’est frustrant. L’homme part laissant les femmes s’amuser seule. La jolie brune s’applique à procurer un cuni en regardant sa complice avec un regard de braise. Un autre couple arrive et entre dans la pièce, la femme suce son mari pendant que celui-ci regarde les plaisirs saphiques de ces voisines. Je suis choquée qu’ils se soient incrusté comme ça, tous les spectateurs étant resté devant la porte pour leur laisser un semblant d’intimité. Mais bon, nous sommes dans un club libertain, la porte était ouverte, c’est leur droit. Les femmes ont décidé de quitter la pièce, je regarde Maître, c’est à notre tour. Mon pouls s’accélère. Je me mets en position nadu et j’attends les instructions, Maître s’installe, pose les accessoires, je demande la permission d’enlever mes talons. Mettre tire sur ma laisse et je me relève. Il saisit un de mes poignets et l’accroche à la menotte. Je lui demande s’il peut serrer un peu plus mais c’est au maximum. Zut … mes petits poignets n’ont jamais de chances avec les menottes. Il attache le deuxième, je dois me mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir l’aider. Il détache ma laisse et me bande les yeux. Je le remercie intérieurement, me priver de la vue me permet de rentrer plus facilement dans ma bulle. La musique du club en bruit de fond ne m’empêche pas d’essayer de reconnaitre et deviner quel accessoire il prend. Je suis toujours trop curieuse. Il prend les griffes, parfait ! Je baisse la tête, profite, ma respiration est d’abord calme, puis de plus en plus rapide à mesure que la douleur fait grimper mon excitation, il passe sur mon dos, sur mes fesses, je me cambre pour ressentir encore plus. Il passe aux roulettes de Waternberg. Ces roulettes avec ces pointes sont délicieuses sur ma peau chauffée. Une fois que Maître a suffisamment préparer mon corps pour lui, il prend sa nouvelle acquisition, le martinet en cuir, il commence doucement, ne sachant pas comment je vais réagir à ce nouvel instrument. J’adore son impact lourd sur le haut de mon dos, sur mes fesses, ce n’est pas douloureux, je lui dis « vert » Il frappe alors plus fort, de plus en plus vite, de plus en plus intensément, je gémis, je me rapproche de l’orgasme. Il s’arrête et vient caresser mon clitoris qui pulse, je vais jouir ! Mais il le sait, et je sais qu’il ne me laissera pas atteindre l’orgasme, pas tout de suite, c’est trop tôt. Il se pense à mon oreille « Je crois que tu fais peur aux gens » - « ah bon ? C’est pas grave ! » Il est temps pour lui d’essayer son cadeau d’anniversaire, nous en avions parler en amont, il m’a prévenu qu’il irait doucement. Il déplace le meuble qui le gène puis frappe fort dans le vide. J’entend le fouet frappé l’air, le claquement du crackers … ça m’émoustille ! Le prochain coup arrive sur le haut de mon dos, il me caresse, un coup a droite, puis à gauche, les fesses c’est agréable, je ressens des frissons dans tout mon corps. J’ai besoin que ce soit un peu plus fort, je le signal à Maître par un « vert ». Il appuie un peu plus les coups, sans pour autant me faire mal. Je sais qu’il faudra du temps pour s’accommoder à ce nouvel instrument. La cravache vient ensuite, sa morsure cinglante, piquante m’arrache quelques cris un peu plus fort. Maître me confie que le manche vient de casser, il reprend alors le nouveau martinet. Les lanières de cuir viennent effleurer, frapper, s’incruster sur ma croupe et sur mon dos. Toujours à l’affût de mon état, il me demande « et la c’est quelle couleur ? » Je réfléchi un instant, je n’approche pas de ma limite, la force, l’intensité et pile ce qu’il me faut, pour la première fois je dis « bleu ». Nous n’avions jamais utilisé ce code auparavant, mais il est sorti tout seul. Je pense que Maître a compris puisqu’il continue l’impact de la même manière. Je m’envole de plus en plus, je suis dans ma bulle partager entre douleur et plaisir. Un orgasme me saisit sans crier gare. Maître se rapproche de mon oreille, m’attrape par les cheveux et me dis « Est-ce que je t’avais donné l’autorisation de jouir, salope ? » - « Non, Maître. Pardon Maître » Il tire un peu plus fort sur mes cheveux pour me faire pencher la tête en arrière et m’embrasse. Pas un de ses baisers tendres, non, un baiser qui se veut possessif, brutal, qui m’enflamme. Il reprend la danse avec le martinet, je ne tarde pas à retourner dans ma bulle, toujours plus loin, je n’ai plus conscience de ce qu’il se passe autour de moi, je perds pieds, je m’abandonne totalement dans un cri. Mes jambes flanches sous-moi. Mon Maître me détache les poignets et me prends dans ses bras, je remonte peu a peu à la surface. Quelques minutes après, Maître me demande de prendre position sur la chaise. L’assise bouge, mes jambes sont maintenues relevées et écartées, et je vois mon Maître s’assoir sur le tabouret juste en face. Il me regarde dans les yeux, il doit y voir tout le désir que j’ai pour lui à ce moment. Son regard est perçant, enivrant, excitant et perturbant, je ne peux m’empêcher de baisse les yeux. C’est alors qu’il se penche en avant et commence à jouer avec mon bouton magique. Je m’arc-boute dans le fauteuil. Mes gémissements remplissent la pièce au rythme de sa langue qui me lèche, m’aspire, me mordille. J’essaie de retenir l’orgasme, je veux profiter encore de sa langue experte sur mon intimité sensible. Cependant, il me connaît par cœur, il sait que je suis au bord du précipice… C’est là qu’il choisit d’accélérer encore, il me regarde et je comprends, sans qu’il n’ait à parler. Je jouis fort, bruyamment, je suis essoufflée, mon cœur bas la chamade, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Maître veut immortaliser le moment, il me demande de m’agenouiller devant la croix pour prendre une photo souvenir. La photo est magnifique ! Pendant qu’il range le matériel, je remets mes chaussures, je sais que je vais me souvenir de cette première séance en club pendant très longtemps. Nous redescendons dans la salle principale et commandons un verre de soft, j’ai soif d’avoir crié. Nous allons fumer une cigarette. Nous discutons de la séance, apparemment des personnes n’ont pas apprécié le spectacle, jugeant cela « malsain ». Je ne comprends pas le jugement, que ça ne leur plaise pas est une chose, et ils en ont le droit, mais de là à dire que c’est « malsain » … nous sommes quand même dans un club libertin, le lieu où les corps se rencontrent, avec un complice ou un inconnu. La soumission n’est pas malsaine, c’est une manière de vivre, un choix que j’ai fait qui me procure un cadre, un bien-être, un bonheur au quotidien. Je n’ai jamais été aussi heureuse et libre de ma vie, et tout cela, je le dois à mon Maître. Cette remarque à fait tiquer Monsieur aussi. Il a apprécié la séance même s’il aurait aimé pouvoir changer certain aspect. D’abord la musique, trop forte et pas le style qu’il nous arrive d’écouter pendant les séances. Ensuite le meuble trop proche de la croix qui l’a gênée plusieurs fois. Enfin la lumière rouge de la pièce qui était trop prononcé, il aime se fier aux couleurs de mes marques pour savoir ou taper, avec quelle force, la lumière l’en empêchait. Quand on est du côté du receveur, on imagine pas comment le cadre est important, la charge mentale qu’il faut pour à la fois penser au plaisir de sa partenaire mais aussi à sa sécurité, mais aussi à veiller aux spectateurs au alentours afin qu’ils ne prennent pas un coup par erreur. Au retour dans la salle, nous nous installons dans un canapé, une femme magnifique, aux cheveux court, commence à danser autour de la barre de pole dance. Je n’arrive pas a décrocher mon regard d’elle, je la trouve gracieuse, terriblement sexy. Elle retourne au bar auprès de la personne qui je pense est son conjoint, j’en profite pour aller la voir et lui dire que j’ai adoré son spectacle. Cette fois-ci, nous commandons une bière, elle retourne sur la barre et recommence ses acrobaties, attrape la barre, tourne autours, se balance en arrière… elle me donne chaud, surtout quand elle retire ses couches de vêtements au fur et à mesure. Je regarde l’heure, il est bientôt 1h, les bains vont bientôt ouvrir, j’ai envie de me prélasser dans l’eau chaude pour détendre mes muscles engourdis. Maître baille de plus en plus, il est fatigué de sa petite nuit par ma faute et de notre journée. Je lui demande s’il préfère rentrer à l’hôtel, même si moi j’aimerai rester encore un peu… Effectivement, la fatigue se fait de plus en plus forte, nous fumons une cigarette avant de partir. Nous allons récupérer le sac avec les accessoires dans le casier. Je jette un œil aux coins câlin, et ouvre la porte de la balnéo, mais il y a un couloir qui m’empêche de voir à quoi elle ressemble. Je suis quand même dessus de ne pas avoir pu profiter plus du lieu, mais le bien-être et les désirs de Monsieur passe avant les miens. J’ai passé une excellente journée, une merveilleuse séance avec l’amour de ma vie, c’est tout ce qui compte. Nous nous sommes couchés dans les bras l’un de l’autre un peu plus d’une heure après notre arrivé à l’hôtel, en ayant pris soin de mettre le réveil pour pouvoir profiter du petit déjeuner, la nuit va être courte.  
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Par : le 10/10/13
(suite de ce texte http://www.bdsm.fr/blog/867/jouir-de-sa-douleur/) Chloé commence à être plus détendue. Louis caresse son sexe du bout de ses doigts, les imprégnant de la cyprine qui en déborde. Délicatement, il écarte ses grandes lèvres et voit que son clitoris n’a pas totalement pointé le bout de son nez. Il approche son visage et passe sa langue doucement autour, sans toutefois frôler le petit bourgeon. Sa langue tourne lentement mais sûrement pendant qu’il lui caresse les cuisses et les jambes. L’effet qu’escomptait Louis ne tarde pas à se manifester : le clitoris de Chloé est désormais décalotté. Et en prime, Chloé est toute haletante. « C’est le moment, elle est prête !», se dit Louis en sortant de sous le lit une paire de pinces à sein. Chloé n’a bien évidemment pas vu le coup venir. Elle connait cet objet et la douleur qu’il peut lui procurer. Cette douleur lui plaît d’habitude, mais elle est tout de même appréhensive. - « Relax… Tu sais que tu aimes ça… » Il caresse sa poitrine avec les pinces, en dessine le contour et prépare ses seins en les pinçant de ses doigts. Elle sent son téton droit qui s’oppresse… Ca piquote, rien de plus, c’est presque agréable. Une fois la sensation installée, c’est au tour de son téton gauche de ressentir la même chose. Là, c’est moins agréable… Presque lourd. La douleur s’installe réellement, et ce sont ses tétons entiers qui commencent à s’engourdir. Les pinces sont désormais posées, et Chloé sent qu’elle ne va pas tenir longtemps. - « Hmmm…Aie… Ca fait maaaaaaaal…! » Elle se tortille, se crispe, serre les poings, inspire et expire rapidement, rien n’y fait, elle n’arrive pas à rendre la douleur « agréable »… Curieusement, cette douleur l’excite et la met dans tous ses états… - « Ne bouge pas… Ce n’est pas comme ça que ça va s’améliorer ! Laisse-toi faire, laisse-moi te montrer » Chloé ne tient plus, et d’un geste arrache les pinces... S’en suit un cri immédiat ... « Aaaah, la conne, j’avais oublié à quel point ça faisait mal, quand on les retire ! » Louis est plutôt mécontent et a les sourcils froncés. Non seulement elle lui a désobéi et en plus elle aurait pu se blesser bêtement à cause de son geste irréfléchi. La petite étincelle sadique qui résidait dans son regard se transforme en un feu de forêt. - « Mon ange, je vais devoir t’attacher ! » (la suite ici http://www.bdsm.fr/blog/873/jouir-de-sa-douleur-partie-3-fin/)
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Par : le 12/04/14
Comme c'est curieux, cette ambivalence, cette multitude de désirs, si contradictoires, et en même temps... Si complémentaires... Comme c'est curieux, d'aimer être traitée durement (voire très durement dans les moments de manque intense), et puis, de l'autre côté, aimer une douceur presque... extrême. Est-ce que c'est grave, docteur ? Peut-être que c'est comme ça que ça marche, la vie... Finalement, on jongle entre des états, parfois extrêmes eux aussi, qui, combinés les uns aux autres, réussissent à donner "quelque chose", un ensemble presque harmonieux... Ces états, auraient-ils la même saveur et surtout la même valeur s'ils étaient seuls ? Est-ce cette ambivalence qui les rend si... attrayants ? Est-ce que j'apprécierais les moments agréables de la vie d'une même manière, si il n'y en avait pas des totalement pourris à côté ? Est-ce que j'apprécierais la douleur physique/morale de la même manière, si il n'y avait pas ces moments totalement dénués de SM à côté ? Et puis il y a ces moments où il n'y a qu'un seul état... Pas d'état différent pour contrebalancer le premier... Et il faut s'y faire. Et des fois, on aime ça. Aimer la vanille strictement vanille, c'est grave docteur ? Et aimer une personne, dans sa globalité, sans once de SM ? ...Et aimer tout court ? Apprécier tout simplement la présence de l'autre, l'autre avec ses particularités, ses aspérités, l'autre dans son ensemble... Les caresses, les baisers, la tendresse, la douceur, ces mains qui se perdent partout, dans les moindres recoins... Aimer faire l'amour tout doucement, presque religieusement après une longue séparation... Et puis finir par avoir peur, parce qu'on se dit que ça ne va pas durer, que certaines épices vont forcément finir par manquer... Dis docteur, on fait comment ?
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Par : le 29/01/15
Come on, Barbie ! ... ...Au cœur d’un perpétuel été, dans le Florida Hotel où ils logeaient à l’année, une svelte jeune femme peroxydée et un homme ayant abusé des UV et des anabo’, tous deux hyper BCBG et disposant de moyens conséquents, s’ennuyaient à mourir tout en buvant à la paille des cocktails sucrés au bord de la piscine bleu lagon. Percevant leur désœuvrement mutuel, et supputant des désirs sous-jacents que leur quotidien en strass et papier glacé peinerait indéfiniment à combler, ils échangèrent leurs numéros, des textos, puis des sextos, et bientôt des confidences sado-maso. Ils se mirent d’accord sur le thème d’une rencontre et, leur projet bien abouti, se retrouvèrent à la terrasse d’un café, dans le jardin d’une résidence hôtelière voisine très glamour où ils avaient réservé pour la nuit, histoire de se donner un peu d’intimité. Ils se connaissaient suffisamment bien, pensaient-ils, pour s’aventurer à se jeter des défis. Dans un chapeau, chacun déposa dix petits bouts de papier soigneusement pliés. Ils contenaient autant d’injonctions, rédigées sur feuille à carreaux pour elle et blanche pour lui, présentant une large gradation en difficulté et une variété de thématiques sur lesquelles ils s’étaient mis d’accord au préalable. Elle tira en premier : « Je serai une poupée docile », lut-elle en le regardant un peu de biais, la voix voilée et tremblante mais un petit sourire aux lèvres, car elle aimait se faire mener à la baguette. « Je laisserai ta peau immaculée. », lut-il à son tour, faisant bonne figure mais grimaçant salement intérieurement car cela ne correspondait pas du tout à ce qu’il avait imaginé. – « So, come on Barbie », dit-il en lui tendant la main, histoire d’entrer avec classe dans le rôle. Mais comme elle ne réagissait pas assez vite, il l’empoigna par la chevelure et la traîna dans le jardin au milieu des convives. Arrivés à la baie vitrée de la chambre qu’ils louaient, il la fit se mettre à genoux pour en franchir le seuil, en l’encourageant d’une claque vivement appliquée sur sa jupette à fleurs, ce qui la fit galoper dans l’appartement. Il se retourna alors avec un sourire carnassier et satisfait, narguant les clients consternés qui s’étaient attroupés à sa suite, puis, les toisant de très haut, tira sèchement le rideau à leur nez. – « Et bien ma jolie muppet, te voilà isolée et vulnérable on dirait. » Il verrouillait en parlant les ouvertures les unes après les autres. Barbie frissonnait de tout son épiderme, très perturbée d’avoir été malmenée publiquement par cet homme dont – elle en prenait conscience un peu tard – elle connaissait peu de choses. Elle recula stratégiquement dans un coin de la pièce en tentant d’interposer un canapé entre elle et celui dont les courriels pimentés lui avaient pourtant si fortement donné envie de se livrer à sa lubricité. Mais quelle gourde je fais, se morigéna-t-elle intérieurement, soudain au désespoir. – « Oh, tu as peur », fit-il avec une fausse sollicitude mais une réelle perspicacité. Il continua à parcourir la pièce en dérangeant quelques menus objets, en ouvrant et refermant tiroirs et portes des placards, prouvant, malgré son assurance, qu’il n’était pas dénué de TOCs. – « Allons ma chatte viens ici », dit-il en tirant une chaise au centre de la pièce et en tapotant sa cuisse, comme pour lui indiquer le lieu exact où il attendait qu’elle se place. « Ne m’oblige pas à venir te chercher », ajouta-t-il d’une belle voix grave comme la jeune femme restait pétrifiée et, disons les mots, un peu perplexe. Il la laissa un moment aux prises avec son indécision, puis sans autre sommation, se leva et tira d’un coffre de bois de fins bracelets de cuir rouge. S’approchant d’elle, il la prit par le coude et la guida d’autorité jusqu’à la table, où il la fit asseoir, délaissant incompréhensiblement le siège qu’il avait préparé. – « Tu n’es pas très docile, ma petite poupée », dit-il réprobateur. « Qu’à cela ne tienne, quelques liens permettront de me passer de ton obéissance. » Il sangla dans une boucle de cuir sa cheville gauche à un pied du meuble, puis lui ouvrant sans ménagement les jambes, fit de même avec la cheville droite au pied de table opposé. Il passa deux autres bracelets à ses bras, juste au-dessus des coudes, et deux autres à ses poignets, puis relia les uns aux autres. Il sortit alors son iPhone et la photographia ainsi disposée, bras haut croisés dans le dos et cuisses écartées. Il alla alors vers un petit meuble Ikea et farfouilla dans un tiroir. Il en revint un scalpel à la main. – « Mmh… », commença-t-elle à protester. – « Si tu l’ouvres, chérie, je te bâillonne », dit-il en pointant du doigt un bâillon à la boule énorme qu’il avait tiré du coffre sans qu’elle s’en rendît compte. Il lui fit des gros yeux bleus glacés pour lui donner des émotions – ah, elle avait voulu jouer, elle allait voir, la garce – et insidieusement assurer son emprise. Qu’elle se rappelle longtemps de lui, se répétait-il comme une antienne en tournant autour d’elle, oh oui, elle si arrogante et téméraire, qu’elle pleure de terreur. Et en effet les grands yeux verts de Barbie s’embuaient et débordaient et la jeune femme tremblait. Il la contempla sans compassion, il avait envie de lui mettre un peu de plomb dans le crâne. Il fit sortir ses seins du soutien-gorge, vint poser une méchante pince à linge rouge au bout de chaque téton, puis trancha dans le corsage. Il s’activa quelques instants pendant lesquels il transforma en chiffons la jupette et la petite culotte affriolante qu’elle avait choisie pour lui. Il eût soudain envie de lui mettre une bonne fessée pour lui apprendre à s’exposer ainsi et à jouer avec cette agaçante pseudo-naïveté avec le désir des hommes. Il la bascula et l’empoigna sous son bras, chevilles toujours liées à la table et bras dans le dos, et la fessa avec une rage qui l’étonna lui-même. Quand son cul fut devenu aussi cramoisi que le cuir qui entravait ses poignets, il la reposa sur la table. Il lui fit la leçon avec des mots durs, comme si elle avait été sa fille adolescente et dévergondée. Il transpirait, tandis qu’elle pleurnichait doucement, honteuse d’elle-même. – « On reprend », dit-il en inspirant profondément pour retrouver son calme. Il remit en place les pinces sur ses mamelons, qui s’étaient décrochées dans l’action impromptue, et en disposa d’autres, toujours de ce rouge profond qu’il affectionnait, sur les lèvres lisses de son sexe épilé. Quelques minutes passèrent où l’on n’entendit que le chuintement saccadé de leur respiration et, lointain, le brouhaha de la clientèle se délassant autour de la piscine dans le jardin. Puis des cris s’élevèrent, rauques et brefs, un pour chaque pince qu’il ôtait ; et enfin un long gémissement plaintif lorsqu’il lui détacha les bras. Il finit de la libérer et la conduisit au coin histoire de pouvoir souffler un peu. Il s’installa dans un fauteuil en contemplant la femme en pénitence, visage au mur, qui n’osait bouger d’un millimètre et ses petites fesses rougies par ses soins. Un peu plus et je me laisserais attendrir, se dit-il en saisissant son courage à deux mains et une authentique cane anglaise. – « Barbie, ma jolie, viens un peu par ici », susurra-t-il d’une voix doucereuse. « Je n’en ai pas fini avec toi. » Sans se lever de son siège, et sans qu’il eût besoin d’élever la voix, avec quelques ordres précis, il la fit s’installer sur le canapé, couchée sur le dos, les jambes relevées à l’équerre, mains croisées derrière les genoux. – « Si tu bouges ou si tu cries, tu auras beaucoup plus mal, bien sûr », dit-il avec un petit sourire mi-compatissant mi-sadique. Il tapotait l’arrière de ses cuisses et de ses mollets en parlant, mais vint arrêter la cane flexible sur la plante de ses pieds. Barbie serra les dents en fermant les yeux, et lorsque le premier coup tomba, il n’y eût aucun gémissement, juste un petit sursaut incontrôlable du corps, un léger voile de sueur qui se déposa instantanément sur ses pieds, et l’humidité de sa fente offerte qui s’accrût. Il la travailla par séries de dix. Lentement, sans céder à son envie de la caresser, pour prendre la mesure de sa résistance. Puis il la mit à genoux à ses pieds et l’obligea à garder les mains tendues et les yeux baissés pendant qu’il lui badinait les paumes sèchement, comme à une écolière du temps passé. C’est qu’elle résiste bien à la douleur, la gamine… se dit-il, ravi de ce qu’il découvrait. Il estima quant à lui avoir assez résisté, et après avoir pressé la tête de sa poupée sur son sexe tendu sous le jean, il dégrafa quelques boutons, le libéra et le lui colla dans la bouche. Il constata avec satisfaction qu’elle était devenue la petite poupée docile qu’il attendait. C’est presque trop facile, se dit-il intérieurement en se servant un rafraîchissement tandis qu’elle continuait sagement ses caresses labiales. Il attrapa une laisse, un collier et un harnais rouges qu’il avait pris soin de disposer à portée de main et lui saisissant la tête par les cheveux, interrompit son va-et-vient. Il lui passa d’abord le harnais. Il adora qu’elle demeure immobile entre ses mains, complaisante, comme une véritable poupée pendant qu’il la harnachait. Il boucla le petit collier autour de son cou et rajouta deux bas noirs auto-fixants et de fins escarpins rouges. Il la mit à quatre pattes et, une main posée sur le bas du dos pour forcer la cambrure des reins, lui claqua sévèrement la croupe avec la dragonne avant de lui passer la laisse. Pour donner un peu plus de solennité à l’instant. Elle était restée parfaitement immobile pendant ce traitement, paumes et genoux au sol, et obéit sans broncher lorsqu’il la fit trotter à son pied. Arrivés devant la baie vitrée, il lui malaxa expertement les fesses, qui avaient presque retrouvé leur blancheur, et profita de ce qu’elle se relâchait pour lui introduire un petit plug huilé. Comme elle glapissait en le sentant pénétrer en elle, il lui dit mystérieusement : – « Ça te protégera. » Il l’entraîna à sa suite dans la soirée libertine qui battait désormais son plein dans le jardin. Barbie, prenant d’un coup l’ampleur de sa mésaventure, ouvrit des yeux terrifiés, mais, perdue au milieu de ces inconnus, eut le réflexe naïf et désastreux de s’accrocher craintivement à celui qui, de son point de vue, ressemblait le plus à un protecteur. – « Fais-moi confiance Barbie. », dit-il en entrant à la perfection dans ce rôle. « We are going to have so much fun. » https://www.youtube.com/watch?v=ZyhrYis509A&feature=player_embedded
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Par : le 25/09/15
Bonjour ma belle salope Je me suis réveillée ce matin avec une très forte envie de ton cul offert et aucune envie d'aller travailler. Je reste donc chez moi aujourd'hui et je pense à tout ce que j'ai envie de te faire subir,,, Me lever, m'habiller, m'installer confortablement dans le canapé et te voir venir me servir mon café. Nu, entièrement nu sauf un rosebud de bonne taille qui pénètre déjà ton cul et que je veux te voir porter tous les jours. Sa chaîne pendant entre tes cuisses pour te rappeler ta place de soumis à mon service. Positionne toi devant moi. A genoux, cuisse écartées, mains croisées derrière la tête, je veux te regarder ce matin. Mon pied nu glisse immédiatement entre tes cuisses. Ta queue et tes couilles sont libres de tout lien, tu bandes déjà, dur, dressé fièrement pour me faire honneur. Tu n'as pas jouis hier et l'envie est forte, il t'es si difficile de te contrôler quand tu m'es soumis. Quand le dom disparaît pour laisser la place à ma petite pute docile. Je te caresse tendrement de mon pied, soulève doucement tes couilles pour les laisser retomber sans soutien. Minuscule douleur mais encore plus de plaisir. Je pose mon café et je saisis tes tétons entre mes doigts, ma jambe appuyant maintenant sur ton sexe, le plaquant contre ton ventre. Je les pince, les tord, les fait rouler sous mes doigts. Tu m'offres tes premiers gémissements et je sens ta queue qui se tend. Tu es une si belle chienne quand tu t'abandonnes ainsi. J'ai envie de te mordre … Ma bouche se pose à la naissance de ton cou et j'y fais courir le bout de ma langue. Tu frissonnes. Je te mords alors, laissant la marque de mes dents s'imprimer dans ta chair offerte. Tes soupirs m'excitent. Mes doigts quittent tes tétons et mes mains viennent se plaquer sur tes fesses. Je les claque gentiment, puis je m'amuse avec la chaîne de ton rosbud, le faisant aller et venir dans ton cul. Il est gros et chaque mouvement que je lui imprime te fait ressentir à quel point tu es bien rempli. J'aime jouer comme cela, tes bras toujours relevés, tes cuisses bien écartées, salope offerte à mes délices. Je me sépare alors de toi et t'ordonne de te retourner pour te mettre à 4 pattes et m'offrir la vue sublime de tes reins bien cambrés. Tu m'obéis immédiatement et sans la moindre hésitation. Je claque l'intérieur de tes cuisses pour te forcer à bien les écarter. Ce que tu comprends immédiatement et que tu exécutes avec rapidité. Ton dos se creuse encore plus. Je me lève et t'inspecte, t'observe, t'admire. Tu es une bonne petite chienne qui attend avec excitation la suite de cette matinée. Après un léger baiser sur tes lèvres je te force à ouvrir la bouche et à lécher mes doigts. Puis je pousse ta tête pour te voir venir avaler à pleine bouche le gode ventouse posé au sol. SUCE MA SALOPE !!! Suce bien, rends moi fière de ma petite pute. Hum j'aime te voir t'appliquer ainsi, ta bouche allant et venant sur cette queue de silicone. Elle est grosse et t'oblige à bien ouvrir la bouche, à saliver fortement. Tu coules dessus, lubrifie le bien, tout à l'heure il sera en toi. Mais nous avons encore le temps, tout notre temps. Pendant que tu t'actives à sucer le plug je repasse derrière toi et une fine corde en main je commence à bondager tes couilles et ta queue. Je l'enserre d'abord à la base de ta queue, puis enroule chacun des deux bouts autour de tes couilles. Je les fais passer plusieurs fois. J'aime quand tes couilles sont bien séparées et rendues dures par le passage de la corde bien serrée. Je l'enroule à nouveau à la base de ta queue. Puis je fais aller la lanière sur toute la longueur de ta bite, l'enserrant fortement à chaque fois que je croise la corde, jusqu'à la base de ton gland. Alors je serre à nouveau, croise la corde et repars dans l'autre sens. Tu bandes si fort que la lanière s'imprime dans ta peau. Tu es à l'étroit dans ce corsage de cordes. Je finis par nouer la corde à la base de ta queue, laissant suffisamment de longueur pour tout à l'heure. Tu es toujours à 4 pattes, suçant avec application le plug. Tu n'auras le droit d'en détacher ta bouche que quand je t'en donnerais l'ordre, je veux que tu suces bien, que tu l'avales de plus en plus profondément. Ma main qui se pose sur tes cheveux et t'impose d'aller plus loin te l'indique et tu t'appliques merveilleusement. Avale le, je le veux qui bute au fond de ta gorge. Je reviens m’asseoir sur le canapé. Je relève un peu chacun de tes pieds et j'attache chaque bout de la corde qui enserre tes couilles et ta queue à tes orteils. Provoquant une tension importante dès que tu relaches tes jambes pour poser les pieds au sol. Cela t'arrache un long et fort gémissement. Je prends alors l'huile de massage et commence à la faire couler sur tes fesses et entre ses dernières. La fraîcheur du liquide te surprend et tu contractes ton cul autour du rosebud. Je masse tes fesses de mes mains, prenant soin à chaque mouvement de masser avec mes pousses le tour du rosebud. Tu palpites, je sens ton cul s'ouvrir et se fermer sous mes doigts. Je prends alors la chaîne qui pend toujours entre tes cuisses et je le retire très progressivement. Tu gémis fort quand la partie la plus large du bud commence à sortir. Je stoppe sa progression, laissant ton anus s'adapter à la taille de l'objet. Ta rondelle est toute large, frémissante mais elle se détend et le rosebud sort alors tout seul de ton cul. Mmmm tu restes légèrement ouvert…. Ne te laissant pas le temps de te refermer je glisse immédiatement deux doigts en toi. Brutalement. Puis je les fais tourner pour continuer à ouvrir ce cul que je veux pouvoir posséder de ma main entière. Tu commences à onduler, sur le même rythme lent que mes doigts. Tu aimes cela, tu aimes me sentir en toi, tu pousses ton cul vers moi pour m'avaler un peu plus/ Ma salope est gourmande, elle me veut en elle. Et chaque mouvement de ton bassin tire un peu plus sur ton bondage. Un troisième doigt vient alors s'insérer en toi et à nouveau je fais tourner mes doigts pour t'ouvrir toujours plus. Mon autre main s'est posée sur tes couilles et je passe de l'une à l'autre. Serrant, caressant, câlinant, plantant parfois mes ongles dans la chair tendue et chaude. Mon quatrième doigt s'est glissé en toi s'en même que tu en prennes totalement conscience. Tu gémis maintenant en permanence, tu couines, la bouche remplie par le plug et tu baves comme une bonne chienne en chaleur. Mes doigts ne tournent plus, mais au contraire vont et viennent en toi. De plus en plus fort et de plus en plus loin. Jusqu'à ce que mon pouce vienne en buté sur ton cul. Je t'ordonne de lâcher le plug que tu as en bouche et de te cambrer totalement. Supplie moi ma salope, dis moi à quel point tu te sens pute, à quel point tu es Ma pute mais aussi à quel point tu veux sentir ma main en entier en toi. Supplie moi bien ma salope, vas y, encore, supplie chienne. Mmmm que j'aime cela, que j'aime ta voix emplie d'envie et de honte. Je fais à nouveau couler de l'huile sur ton cul et sur ma main pour la laisser couler en toi et bien te lubrifier. Puis tout doucement je glisse mon pouce. Même si tu es déjà bien ouverte cela ne passe pas. Ton cul bloque au plus large de ma main. Tu vas devoir maintenant venir t'enculer toi même. Ma main huilée ne bouge plus et je t'ordonne de venir l'avaler tout seul. Tu me veux en toi et obéis immédiatement. Oh ma salope que tu es belle dans ces moments là, quand tu ne contrôle plus rien, quand tes désirs prennent le dessus sur ton esprit et que tu m'obéis sans plus aucune limite. Baise ton cul ma petite chose, viens t'empaler, viens t'enculer. Mmmmmmmmm ça y est !!! Je suis en toi, totalement. Tu gémis, tu couines, tu cries, ta queue commence à couler toute seule et tu te démènes sur mon poing. Qu'elle belle salope tu fais. Tu bouges de plus en plus fort, tu t'encules de plus en plus profondément. Tu as avalé ma main jusqu'au poignet et tu vas et viens sur moi de plus en plus déchaîné par le plaisir. Tu jouis sans éjaculation, sans contraction, tu coules littéralement. Plaisir fou qui irradie dans ton cul, dans ton ventre dans tes couilles, dans ta queue, qui explose dans ta tête. Plaisir qui te rend dingue et incontrôlable. Chacun de tes mouvements tire sur tes couilles de façon brutale, toi qui n'aime pas la douleur habituellement, tu la provoques et la recherche. Elle participe pleinement à ta jouissance extrême, tu n'es plus rien d'autre qu'une bête offerte au plaisir total. Tu jouis fort et longtemps au point de pratiquement t'écrouler, ton visage sur le sol, bouche ouverte d'où coule ta salive. Tu es devenue pleinement chienne, tu es enfin devenue toi même. Je sors alors très délicatement ma main de ton cul, tu gémis à nouveau, presque attristé de ne plus me sentir en toi, de ne plus te sentir rempli. Je détache la corde qui te relie à tes orteils et je te laisse t'allonger lourdement sur le sol. Tu n'en peux plus. Ton cul continue à se contracter au-delà du plaisir. Tu gémis et me remercie, tu es heureux, comblé, baisé. Tu es une pute repue de plaisri. Je m'allonge à côté de toi, mon ventre, mes seins, ma chatte venant se coller contre ton dos. Je passe un bras sous ton cou et t'enserre tendrement. J'embrasse ta nuque et te dis à quel point je suis fière de toi, à quel point j'ai aimé te faire et te voir jouir ainsi, toute inhibition perdue, toute honte disparue. Je t'embrasse et te câline, te réconforte, te caresse tendrement. Ma petite pute à moi. Je te laisse recouvrer tes esprits, reprendre ton souffle, revenir à la vie. Je me lève pour aller te chercher un verre et je te laisse t'asseoir sur le canapé. Ta queue et tes couilles sont tjs bondagées, t'empêchant presque de débander. Je reviens vers toi, te tends le verre et je défais ce bondage devenu quelque peu inutile. Tu es bien, détendue, presque somnolant. Le gros plug est toujours ventousé au sol. Il va attendre pour le moment. Tout à l'heure nous verrons si il viendra se loger dans ton cul ou dans le mien. Tout à l'heure nous verrons qui de nous deux reprendra l'initiative du jeu et fera plier l'autre. Pour le moment tu t'allonges sur le canapé et tu revis en pensée les délices que je viens de t'offrir. Repose toi ma petite pute, nous avons toute la journée et toute la nuit devant nous. Ta Maîtresse heureuse et fière de toi Merci à Lullaby, à Sôleille et à donna25 pour m'avoir poussée à le copier coller ici
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Par : le 25/12/15
Bleue, la mer qui se tait quand le vent ravage ma peau Bleu, l'horizon de mes rêves zébrés de sang et d'or Bleu, l'air glacé que réchauffe l'étincelle des corps Bleue, la cravache et la main dans le même tempo Bleus, les éclairs argentés qui lacèrent mes fesses Bleue, la douleur fulgurante qui ravive la flamme Bleue, ta pupille troublée qui me traverse l'âme Bleus, tes yeux-fleuves dans les miens, comme une douce ivresse
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Par : le 21/08/18
Août 2018 Impatience, le mot est faible. Depuis que nous avons bloqué ce week-end ensemble, l’envie mutuelle monte de jour en jour. Hâte de prendre ce nouveau départ après cette mauvaise période. Hâte d’être à tes côtés, de voir tes mimiques, tes « miaulements ». Tout simplement te retrouver, toi ma Maitresse Samantha. Histoire de me mettre en condition, tu m’as demandé de mettre ma cage en place avant de partir. Je dois reconnaître qu’elle a fait son effet, à chaque fois que je songeais à ce que nous allions faire, quand bien même je ne connaissais que partiellement le programme. Y a pas à dire, c’est un parfait prolongement de ton emprise sur moi, pour ainsi dire de ta « poigne ». Après plusieurs heures de route, je pose enfin mes affaires dans ta tanière. L’heure est venue de mettre une autre de tes marques, ton collier. Un vrai plaisir de me retrouver là près de toi, de te voir toute souriante, voire même prête à bondir sur ton nounours. Tu me laisses me reposer jusqu’au lendemain. Dès la sortie de la douche, le body promis m’attend sur le lit. J’avoue m’être demandé pendant quelques secondes comment l’enfiler. L’idée même me fait de l’effet. Ca n’aide pas à caler des « choses » pas prévues pour être couvertes par ce modeste bout de tissu. Je comprends vite ton choix : mon dos est totalement découvert, fesses y compris. Autant dire que tu as prévu de ne pas être gênée pour cette après-midi de flagellations en tous genres. Il faut dire que ta panoplie s’est récemment enrichie. Taquine, tu me dis que ce body me va à merveille. Mais avant de mériter cette « récompense », je dois faire de mon mieux pour refaire le book de ma Maitresse. Loin d’être une corvée, c’est plutôt un sympathique moment de complicité. Allez trouver un photographe simplement paré d’un petit body blanc et d’un collier .... Les résultats sont plutôt biens dans l’ensemble. En tout cas, cette séance photo m’a émoustillé. Prêt pour passer à la suite, après avoir repris des forces. Confortablement installé sur le lit, je me retrouve vite bloqué dès que tu t’assoies sur mon dos pour être parfaitement à portée de mes fesses. Et l’averse commence, il pleut dru des doigts à un rythme soutenu. J’imagine que je dois être en train de prendre des couleurs si j’en juge la température qui monte. Tu essaies de continuer par côtés, façon joueuse de tam-tam mais tu reviens rapidement à la position d’origine. Tu abandonnes vite les gants qui, bien que protecteurs pour tes mains, nuisent à toute sensation pour chacun de nous. Une fois à la bonne température, tu maintiens la « cuisson » à l’aide de la nouvelle tapette. J’avais bien en tête son look avec son cœur ; j’ignorais sa structure à deux lamelles. Mes fesses comprennent presque immédiatement la nouveauté. C’est comme le deuxième effet kiss cool de la fessée. Pas inintéressant du tout. Malgré sa taille limitée, elle se révèle bien efficace sans être trop dure, juste ce qu’il faut. Et encore, j’imagine qu’elle doit pouvoir être plus mordante. Entre chaque série de flagellation, je suis étonné mais ravi, accro que je suis, de découvrir que les griffes deviennent la touche de douceur. Si, si ! Bon Elles ne le sont pas tout le temps. Elles semblent même parties dans un véritable tourbillon qui ne laisse que peu de portions apparentes de mon corps épargnées. D’ailleurs, tu sembles bien t’amuser à strier le haut de mon dos. Je devine que tu dois être en train de préparer ton terrain de jeu pour la partie de morpion que tu m’avais promise. Sauf que tu joues toute seule tandis que je sers sagement de damier. Tant qu’à avoir sorti tes feutres, tu en profites pour laisser quelques mots sur le haut des fesses. Tu sais que c’est une chose que j’apprécie, quand bien même je ne vois rien. Cela doit faire partie de mon côté exhib de montrer des parties de mon corps portant des mots, souvent avilissants ou humiliants, sortis de l’imagination fertile de ma Maitresse. Tu choisis aussi d’essayer ce flogger à nombreux brins qu’on t’a prêté. Étonnamment, de la soirée, c’est celui qui a le moins marqué mon esprit, non pas qu’il ne soit pas efficace mais peut-être une question d’intensités relatives, et probablement d’attente de ma part à cet instant-là. Pour sûr, il ne laisse pas indifférent avec ses nombreuses lanières. Impossible de l’oublier ou de ne pas le reconnaitre. Changement de format pour la suite. Depuis le temps que tu en rêvais, tu vas enfin pouvoir me faire goûter aux joies du fouet, tout récemment ajouté à ta panoplie de fouetteuse avertie. Par la même, je deviens petit à petit un fouetté averti ;-) . Peut-être un peu moins mordant que le mono-lanière, il se révèle en revanche beaucoup plus lourd au contact. Il me semble que j’en courbe l’échine, j’imagine pour profiter au maximum de ses effets. Une nouvelle journée qui me laisse aux anges à tes côtés. Mais pas la dernière. Pour nos retrouvailles, tu as prévu des « petites » choses tous les jours. Je t’adore. Toujours autant. L’après-midi suivante se déroule sur un autre thème. Tu voulais en apprendre un peu plus, et aussi te rassurer, sur l’usage des cordes et l’art du shibari. Nous recevons donc un couple Maitre-soumise pour faire quelques démonstrations de base avant que tu ne passes aux travaux pratiques sur moi. Je n’appréhendais pas plus que ça. Encore que ce fût la première fois que je me retrouvais nu devant d’autres personnes que ma Maitresse. Finalement, cela ne m’a causé aucun blocage ou réticence. Maintenant, il ne reste qu’à faire nos propres réalisations. Et les idées commencent à germer. Croissance rapide même ;-). Au cours de cette agréable rencontre, je me délecte une nouvelle fois de ta connaissance parfaite de ton nounours. Si je n’avais jamais réussi à trouver les bons mots pour l’exprimer, toi en revanche, tu décris tout naturellement le pourquoi du port de quelques pièces de vêtements féminins : des sous-vêtements de ma Maitresse, et souvent portés en total contraste avec le contexte. Suite à cette mise en bouche bien appréciable, tu décides de passer à des choses un peu différentes dans l’intimité de ta chambre qui constitue notre donjon à nous. Pour cela, tu me fais mettre à genoux sur le lit, la tête enfoncée dans la fourrure et la croupe bien tendue vers le haut. Limite un appel à la flagellation ! La nouvelle roulette avec ses trois rangées de piques se fait invasive. Elle est beaucoup plus efficace que sa petite sœur. Il semblerait qu’elle veuille visiter à peu près toutes les parties apparentes, depuis l’arrière des cuisses jusqu’aux flancs en passant par le dos, mais surtout en s’attardant longuement sur mes bourses parfaitement exposées vu ma position. Afin de mieux apprécier la suite, il faut d’abord en passer par une phase de préchauffage, selon tes termes. Quoi de mieux qu’un flogger, avant de t’essayer à une florentine. Une vraie climatisation : chauffage et ventilation en même temps ! Tu en termines avec le gros flogger à multiples lanières. Y a pas à dire, c’est du lourd à tous points de vue. Pas forcément le plus mordant mais il s’impose avec sa masse. Mes fesses sont désormais à point pour recevoir une série de coups de canne. Mon cerveau se souvenait que l’effet était très rapidement électrisant. Mon corps s’en souvenait un peu moins. Tu alternes entre deux baguettes de diamètres sensiblement différents. La plus petite est encore plus incisive. Avec le rythme plutôt élevé, je finis par avoir la sensation que les baguettes se multiplient. C’est comme une vague qui m’enflamme le postérieur. Je ressens alors la mise en place du fameux nœud papillon que tu viens d’acheter tout spécialement pour moi. Comme je m’y attendais, il n’allait pas finir à sa place normale. Tu préfères en orner mes couilles avant de recommencer une petite série de roulette histoire de rajouter un peu de piquant. Mais cela ne dure pas, les baguettes font leur retour. Et la nouvelle série est encore plus mordante, toujours avec cet effet de morsure continue… Tu poursuis avec ce nouveau fouet qui te met en joie dès que tu l’as en main. J’ai l’impression que tu t’entraines à viser droit, long de ma colonne. C’est toujours aussi plaisant que la veille. Tu réussis même à le faire claquer de la bordure de la fesse, sensible à souhait, jusqu’aux omoplates, ce qui me fait lâcher à plusieurs reprises un petit couinement de surprise. A la fois, j’aime ça et j’en courbe l’échine de satisfaction et de plaisir. La cravache fait un retour remarqué entre tes mains. Si tu t’en sers pour flatter rapidement mes fesses, c’est surtout au milieu que tu t’attardes. Je ne sais pas comment tu t’y prends mais la sensation varie du chatouillement à la décharge électrique, sans que je ne sache à chaque instant à quoi m’attendre. Le résultat ne se fait pas attendre et je couine à nouveau ce qui semble t’amuser et t’invite à continuer de plus belle. La conclusion est apportée par ta dernière création. Quand tu m’avais parlé de ceinture à transformer, je m’attendais bêtement à une large lanière de cuir. J’avais tout faux. C’est à un chat à huit queues que ressemble la tienne. Les nœuds aux extrémités des lanières se font lourdement sentir. Encore une sensation différente. La flagellation est un mot bien limité quand on découvre les multiples sensations qui peuvent être provoquées. Et jusqu’à présent, aucune ne m’a déçu. L’éventail en terme mordant est vraiment large. Tu es un peu comme une musicienne qui choisirait ses notes. Les jours se succèdent sans que le charme de nos retrouvailles ne se rompe. Vivement demain. En attendant, je devrais encore faire de beaux rêves … J’ai envie de savourer plus encore cette dernière journée entière à tes côtés. Faiblement motivé, je passe une bonne partie de la matinée tel le bulot sur son rocher, collé à toi, la tête posée sur ta cuisse. Un paisible et agréable moment câlin, vaguement entrecoupé de quelques photos dont les idées surgissent soudainement. L’après-midi laisse place à la réalisation de mon délire. Il eut été dommage de ne pas profiter d’avoir une panthère en peluche et un nounours pour mettre en scène quelques scènes réelles ou purement imaginaires. Un bon moment de rigolade, et une imagination débordante. Presque cela pourrait donner des idées à nous les humains ;-). Petit à petit s’approche le clou du séjour, quand bien même, tu m’as précisé que c’était surtout un galop d’essai pour voir si ça nous branche (c’est le cas de le dire) et aller plus loin le cas échéant. Pour une fois, je savais globalement ce qui m’attendait, mais j’avais évité de l’imaginer avant, histoire de profiter à fond de l’instant. Tes préparatifs me font penser à une infirmière, un peu de matériel par ici, des gants par là, des flacons non loin. Et une crainte qui se confirme. J’avais cru deviner que tu avais parlé d’une sonde, puis je l’ai aperçue dans un sac, et voilà que tu la sors. Tu as donc décidé de t’en servir dès ce soir. J’ai beau faire une totalement confiance à ma Maitresse, je dois reconnaitre que ce pieu me parait démesuré. J’angoissais même que tu t’en serves direct avec l’électricité. Cela me troublait pour une première. Mais finalement, chaque chose en son temps. Tu me fais installer sur le dos les cuisses les plus écartées possibles et tu t’attèles à la pose des quatre patches de l’appareil d’électrostimulation. Deux sur les couilles, deux sur la queue. A ma grande surprise, ils semblent rester en place assez longtemps. Rien à voir avec les précédents essais. Les effets sont plus marqués. Je retrouve la sensation des aiguilles qui oscillent du chatouillement au picotement ainsi que l’effet de martèlement. En revanche, tu arrives à générer des sensations nouvelles : une sensation d’anneaux au niveau du pénis qui viendraient le serrer en cadence et à différents niveaux. En extrapolant, ce serait presque comme une masturbation. Au niveau des couilles, c’est plutôt la sensation que tu es en train de les arracher en tirant dessus avec tes griffes. Assez étonnant et pas inintéressant du tout ! Je vois dans tes yeux que mes réactions te rassurent. Tu vas pouvoir aller plus loin. Arrive le moment fatidique, celui que j’appréhendais. Tu me demandes si je suis partant pour la tige urétrale. Ma confiance en toi est telle que je ne peux pas refuser. Ca ne coûte pas grand-chose d’essayer surtout entre les mains d’une Maitresse bienveillante comme toi. Les premiers instants ne sont pas faits pour me rassurer …. Je préfère ne pas regarder et me fier à mon ressenti. Une fois lubrifiée, je sens la tige se présenter à l’entrée de ma queue. Je commence à compter une à une les billes qui rentrent. Sauf qu’au bout de quatre ou cinq, plus rien. Et c’est là que tu me dis que la tige est rentrée entièrement. Force est de constater en tournant la tête que c’est vrai. Finalement, je m’inquiétais pour rien. A posteriori, cela aurait été dommage de passer à côté. Ma queue a repris de la vigueur, envahi par ce tuteur démesuré. Tu t’amuses à me masturber avec. La présence des billes à l’intérieur ne se fait pas forcément sentir. En revanche, j’ai l’impression de plus rien maitriser, que des fluides pourraient jaillir à tout moment sans contrôle. Etonnante sensation de lâcher prise. Tu parviens facilement à la faire coulisser. C’est comme si tu me pénétrais la queue : une sensation toute nouvelle et plutôt plaisante que je n’aurais pas soupçonné quelques minutes plus tôt. Comme quoi, une fois de plus, j’ai bien fait de me reposer sur ma totale confiance en toi. Voici venue l’heure de la cerise sur le gâteau. Là encore sous forme d’une découverte. Cette fois je ne te verrai plus, vu que tu me fais mettre à quatre pattes sur le bord du lit. Je sens d’abord un doigt ganté s’immiscer lentement pour préparer le terrain. C’est déjà une sensation nouvelle et agréable. Tu peux alors présenter ton nouvel appendice qui rentre facilement sans douleur ni contraction. Tu fais de ton mieux pour me faire plaisir et je t’en remercie énormément. J’aime quand tu m’agrippes les hanches, quand nos corps se trouvent au plus prés. Je finis par haleter sous tes coups de boutoir… Quelle apothéose pour cette soirée ! Une expérience que je n’espérais pas et que tu m’as offerte. MERCI MILLE FOIS En rentrant, seul dans ma voiture, je me rends compte que le simple fait de repenser à tous ces instants me donne d’agréables frissons dans le dos, la sensation que le gode serait encore là à faire son œuvre, que la tige en ferait de même. Je suis envouté …. Mais un envouté heureux et comblé.
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Par : le 29/10/18
Une séance un peu particulière, où je m’offre à toi, mon AmOur.  Tu as glissé mon collier à mon cou, et à cet instant je sais que je dois t’obéir  docilement. Tu me positionnes sur le lit, à quatre pattes (en 1ère), tu fixes la barre d’écartement à mes chevilles, je me sens offerte, position indécente, j'appréhende et pourtant j’ai hâte de connaitre la suite... Ta main claque sur mes fesses, je ferme les yeux, tente de me détendre, laisse la chaleur m'envahir, je résiste, envie de plus, de poursuivre... je savoure chaque coups que tu portes, mon corps se relâche, s'évade, toujours étrange de sentir mon esprit qui craque. Quelque chose de dur remonte sur ma cuisse, se glisse entre mes lèvres, douce caresse... le plug me pénètre, tourne ressort, revient... un jeu qui m'excite, mon corps devient humide... tu sembles t'amuser à me caresser ainsi, frotter mon bouton, t'enfoncer en moi, me faire gémir... ressortir, recommencer... avant que le plug recouvert de ma mouille se loge dans mon cul. Viens le moment du martinet qui caresse ma peau, mes fesses et mes cuisses. Tu me demandes de me redresser, mains sur la tête, mon dos goûte aux lanières de cuir... mon esprit s'évade encore, ma peau se chauffe, mon sexe se mouille un peu plus. Ton corps se colle  dans mon dos, tu empoignes mes seins, les pinces... je perçois ta queue dur contre moi, tes doigts me fouillent, m'oblige à jouir, couler... Mon visage plaqué sur les draps, tu attaches mes poignets dans mon dos... et dans cette position, tu m'empales sur ta bite, instant sauvage, où tu cognes au font de moi, où nos corps s'emboîtent, au rythme de nos gémissements... puis la roulette que tu glisses sur mon dos doucement pour me faire frissonner... puis plus ferment, pour mieux me faire ressentir ces pics, je mouille, je jouis. Tu libères mon cul, un bref instant avant que ta queue en force le passage, s'impose, me fait gémir entre douleur et plaisir...dernier assaut avant que tu t'abandonnes et me laisse pentelante.
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Par : le 13/10/19
Où trouver la clé du Boudoir de Sade pour tenter d'approcher l'auteur dans sa création littéraire ? De fait, l'homme ne s'est jamais raconté. Dans l'ensemble de ses écrits,aucune trace autobiographique, dans l'œuvre libertaire, hostile à toute censure,de réputation fâcheuse, à la plume sauvage,souvent d'une grande beauté,mais en continuel combat, dans la description littérale de scènes bestiales et de tortures d'une rare cruauté. Sa mémoire est souvent noyée dans un bain de soufre,noircie par les scandales et les clichés associés à son nom. Né,le 2 Juin 1740, sous le règne de Louis XV,et mort, le 2 Décembre 1814,à quelques mois de l’éphémère avènement de Louis XVIII,juste avant l'épopée des Cents jours napoléoniens,il traversa une période tourmentée de l'Histoire de France,aux régimes politiques multiples,de la Monarchie à la Révolution Française,puis de l'Empire à La Restauration,en passant par la première République. C'est sur ce décor de profonde mutation sociale,au siècle des Lumières, scène digne du talent de l'écrivain philosophe mais également dramaturge, qu'il planta librement le désordre de son existence, faisant de lui « le plus obscur des hommes célèbres ou le plus célèbre des hommes obscurs ». Errance d'un homme qui, tout au long de sa vie, rechercha,dans les outrances de ses débauches,au mépris du tumulte provoqué par son écriture,et de sa mise au ban par un ordre social dont il refusait les croyances et les codes,la part sombre de sa vérité. L'écrivain athée ne voyant dans l'amour que la passion bestiale assouvie dans les plus affreuses tortures infligées à ses victimes,a longtemps été sacrifié par un ordre moral pudibond et bien pensant. C'est seulement à la fin de sa vie,que pris de mélancolie,il confia un sincère repentir. En littérature, il existe des liaisons dangereuses,et il faut admettre,qu'il faut une certaine audace, pour approcher avec circonspection,l'oeuvre de Sade,guidée seulement par la seule volonté de la partager sans porter de jugement. Car de son nom est né le sadisme où se mêlent cruauté et luxure,comme une façon particulière de n'accéder à l'orgasme qu'en infligeant à son partenaire une douleur extrême pour s'octroyer une satisfaction fondée sur la souffrance de l'autre considéré comme un objet. Consistant à défier la religion et la loi, en tirant plaisir d’une autre forme constitutive de l’accès au plaisir sexuel,en jouissant d'idéaux en négatifs, en allant même parfois jusqu'au meurtre comme crime le plus spectaculaire. En s'en prenant à des sujets faibles ou fragiles, valorisés dans l'imaginaire collectif, au lieu de leur accorder le respect qui leur est dû, le sadique atteint le summum de sa jouissance;il s’agit là d’un véritable défi en enfreignant la loi morale la plus sacrée,la religion surtout dans le cas de Sade. À la mort du Régent, les rênes de la France furent confiées au cardinal de Fleury, qui domina la vie politique pendant une quinzaine d’années (1726-1740), en rétablissant une certaine stabilité sociale et économique du pays. Malgré ses initiatives, la cour de France resta célèbre à l’étranger pour ses pratiques de débauche. Cette attitude libertine fut encouragée par le roi Louis?XV lui-même. Après sa consécration (1723) et son mariage de raison avec la princesse polonaise,Marie Leszczynska (1725), Louis?XV mena une vie particulièrement dissolue dès les premières années de son règne. Fort du modèle offert par son illustre prédécesseur, Louis?XV parvint à créer un sérail royal,en alternant la fréquentation de ses amantes officielles avec des rendez-vous galants plus occasionnels. La Marquise de Pompadour, favorite du monarque,secondée par Level, le premier valet de chambre, se chargeait de l'organisation des plaisirs du Roi en gérant la maison du Parc-aux-cerfs où le souverain rencontrait de très jeunes filles, provenant de la bourgeoisie ou du peuple,sélectionnées, par le seul critère de leur exceptionnelle beauté juvénile. ?Il s’agissait d’un véritable harem,où le monarque voluptueux,se livrait à des scènes de débauche et de luxure fort coûteuses,symbole du despotisme monarchiste et de ses dépenses folles. Il arriva même au Roi,alors âgé de vingt quatre ans,à la stupéfaction de la cour,pourtant dépravée,et malgré l'opposition courroucée du Cardinal de Fleury,son éminence grise, de refuser la confession et la communion. C'est dire,que Sade,en 1769 quand éclata l'affaire Rose Keller qui fut flagellée,sodomisée,incisée par un couteau,enduite de cire brûlante et forcée à blasphémer, ne faisait que reproduire, certes de façon exacerbée, le comportement de son souverain. Sade,adepte de la scatologie,et même de pulsions criminelles mais jamais assouvies (fait historiquement prouvé) ne fit qu'irriter davantage, de façon hypocrite,l'ordre social,en descendant de la sphère élevée où sa naissance et son rang,l'avaient placé. Louis XVI (1774-1792) monarque très pieux et pudibond,qui souhaitait plus de contenance, tenta par son modèle vertueux et irréprochable, de fidélité conjugale,de moraliser la cour au dessus de laquelle, flottait un parfum capiteux de débauche et de subversion. Mais à cause de sa faible personnalité,celui-ci fut incapable d'imposer la pudicité,ni à ses sujets,nobles et ministres,ni même à sa propre famille. Les cas les plus frappants sont le Comte d'Artois (futur Charles X),le Prince de Condé et surtout le Duc de Chartres devenu,en 1785, Duc d'Orléans. Le clivage entre amour conjugal et sexualité alimenta un autre clivage,social et culturel celui-là, entre l’aristocratie et la bourgeoisie, cette dernière ne partageant pas du tout la même vision. Il se produisit au contraire,un nouvel élan de libertinage parisien, dans les dernières années de l’Ancien Régime.  Dans « Les liaisons dangereuses » (1782), Choderlos de Laclos sublime en Valmont le prototype du libertin, séducteur cynique qui se moque de l’amour-passion et en joue. En Provence, la noblesse, fragilisée par la récession économique, se voit déclasser au profit d'une bourgeoisie naissante d'armateurs et de négociants. Sade et Mirabeau en sont les plus criants exemples. Les terres de La Coste pour le premier,et de Beaumont pour le second voient leurs fermages se dévaluer fortement et pour conserver leur rang, les deux écrivains libertaires sont contraints de s'endetter lourdement. Place alors à la contestation. Les positions de Sade face à la religion,et celles de Mirabeau face à l'arbitraire de la monarchie peuvent se comprendre comme autant de manifestations visant à transformer leur déchéance en déstabilisation de l'ordre régnant. De façon consciente ou non, ils élaborent une pensée qui a pour finalité la destruction des principes de l'Ancien Régime. Pour ces deux nobles,le boudoir est le lieu où les pulsions sexuelles miment les situations résultant d'un état conflictuel avec le pouvoir déclinant. Les rôles amoureux sont distribués en fonction d'une inégalité politique clairement perceptible: (maître/esclave,oppresseur/opprimé,bourreau/victime) les comportements exprimés sous la forme du sadisme ou du masochisme ne sont que les reconductions dans le secret de l'alcôve d'une sexualité inquiète. Ainsi, le sadique peut éprouver le plaisir dans la chute,dans l'humiliation de sa victime ; le masochiste éprouve lui une douleur dans l'acceptation de sa déchéance,et de sa soumission. Le Directoire,le Consulat puis l'Empire connurent au moins au début un regain d'activité économique dont profita une nouvelle élite, celle de la noblesse d'Empire, et une classe industrielle de riches manufacturiers. Au sortir de la Terreur,Sade donna à « Justine » une nouvelle édition,encore plus osée et violente,lui faisant connaître des ennuis qui inspira à Restif de La Bretonne une « Anti-Justine » laquelle dépassa Sade dans le genre. Sade a-t-il écrit « Zoloé et ses deux acolytes », un pamphlet érotique mettant en scène Bonaparte (Orsec) et Joséphine (Zoloé) ? On le prétendit à l'époque mais en réalité,il convient d'en attribuer la paternité à un dénommé Rosset qui écrivit notamment, « Les plaisirs de la citoyenne Bonaparte ». L'Empereur Napoléon Ier éprouva pour le Marquis de Sade jusqu'à la mort de ce dernier à l'asile de Charenton, le 2 Décembre 1814,une hostilité violente,refusant toutes les demandes de mise en liberté émanant de sa famille. «  La véritable liberté consiste à ne craindre ni les hommes, ni les Dieux » Marquis de Sade Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 13/11/19
"Nous nous enfoncions dans l'obscur univers de la chair, monde de vibrations, où chaque caresse est une joie. Il saisit mes hanches avec fermeté et les pressa contre lui. Il avait peur de me faire mal. J'écartai les jambes. Lorsqu'il me pénétra, le plaisir surpassa la douleur." Delta of Venus (1940) La genèse littéraire et la vie amoureuse se rejoignent parfois harmonieusement, pour dessiner une ligne gracieuse et sublimatoire, ébauchant l'esquisse d'un trait entre masochisme et Psyché féminin. Anaïs Nin, tant dans son existence que dans son œuvre, mit en scène des personnages masculins, ayant des rôles différenciés, censés correspondre à des fonctions préétablies. L’amant (Arthur Miller), séducteur et écrivain ; le mari (Hugh Guiler), rassurant et banquier ; le psychanalyste (René Allendy), dominateur et cruel ; l'analyste (Otto Rank), protecteur et aimant ; le père (Joaquín Nin), incestueux et sublimé. "La seule personne à laquelle je ne mente pas est mon journal. Et même à lui, par tendresse, il m’arrive quelque fois de mentir par omission." Le 14 mai 1933, jour où son mari faillit les surprendre au lit avec Henry Miller, alors même que l’amant se rhabillait dans la chambre d’invité, elle trouva l’aplomb de lui tenir tête en lui déclarant : "Henry est venu me voir hier, et comme c’était le soir de congé d’Émilia, j’avais peur de rester seule et il a dormi ici." Puis elle enchaîna, en se noyant dans une logorrhée interminable. Sa voix tour à tour, se fit calme, rassurante, enjouée. Dans un dernier effort de lucidité, son mari s’agrippa. "J’ai cru entendre Henry sortir précipitamment de ta chambre." Mais saisissant la situation avec acuité et clairvoyance, sachant Henry sauf, elle osa : "Quelle imagination tu as ! Crois-tu que si je devais te tromper, je le ferais de manière aussi flagrante ?" Connaissant la nature humaine, mais surtout se connaissant elle-même, Anaïs Nin assumait le mensonge. "J’ai recours à des demi-vérités : elles fonctionnent parfaitement, parce qu’elles écartent les soupçons." Aucun de mes mensonges blesse, cela me procure un sentiment d’innocence resplendissant sur mon visage." Pour cacher à son mari ses aventures extraconjugales, Anaïs faisait la distinction entre deux journaux : un pour les faits "réels" et un pour les faits "imaginaires." Ainsi, lorsque son mari lisait inopinément un passage, où il était question d’une visite à l’hôtel avec Henry Miller en septembre 1933, Anaïs lui soutenait qu’il s'agissait de son "faux" journal, celui de la femme écrivain et de ses fantasmes. Elle lui proposait alors séance tenante de lire le "vrai", qu’elle rédigeait le soir même en cachette. Mais elle allait plus loin encore : pour gérer ses multiples doubles vies, réelles ou fictives, son mari Hugh Guiler, ses amants, l'écrivain Arthur Miller, les psychanalystes René Allendy, Otto Rank, sa maîtresse, la propre femme de Henry Miller, June, ou son père, la femme de Lettres avait mis au point un système de fiches classées qu’elle nommait, sa "lie box" (boîte à mensonges), qui ne la quittait jamais où elle consignait les mensonges, évitant ainsi de les confondre et surtout ne pas être confondue. En comparant la version de 1966, date de la première publication du journal, expurgé par elle-même, à celle de 1979, on réalise à quel point Anais Nin a passé sa vie à jongler entre mensonge et vérité. "Tandis que nous roulions à bicyclette, Henry avait dans sa poche des lettres d’amour passionnées de Hugo. Et il a lui-même posté mes lettres d’amour à son père." Si elle semblait en rire parfois, pour le côté rocambolesque, il lui arrivait également d’en souffrir, comme ce 23 juin 1933, où elle écrivit : "Je n’ai jamais autant détesté mes mensonges. J’étais prisonnière de toutes mes tromperies à la fois. Je ne voulais pas que père sache que j’étais capable de retrouver Henry après neuf jours passés avec lui. Et je ne voulais pas que Henry sache que je ne voulais pas le rejoindre." Anaïs Nin, mariée jeune, dévoreuse d'intellectuels vigoureux et collectionneuse de brunes évanescentes, ne trouvait plus dans l'union conjugale, satisfaction sexuelle et occasion de construire son identité féminine. Sa passion avec Arthur Miller éphémère et intense, fut le ferment de leurs créations respectives pendant près d’un an. La relation d’emblée privée d’un engagement durable, signa le masochisme moral de ses protagonistes. Tous deux en couple, la séparation d’avec leur conjoint respectif était inenvisageable. La rencontre de ces deux auteurs ardents, s'enivrant de sensualité, s’inscrivit dans un désir de s’affranchir de toute dépendance, sublimant l’insoutenable réalité, mais paradoxalement, ils se soudaient dans leur appartenance affective et érotique. Anaïs Nin ne pouvant suffisamment apaiser sa soif inextinguible d’excitations sexuelles, en particulier saphiques, rechercha frénétiquement de nouvelles expériences. Alors qu’elle se vivait comme un "laboratoire de l’âme" explosive et féconde, Anaïs Nin révélait sa Psyché féminine dans sa passion avec Arthur Miller, au point qu’il devint le repère fixe et obsessionnel de son existence. Pour elle, l’écriture journalistique investie dans un but anti traumatique, de satisfaction pulsionnelle depuis l’âge de 11 ans (abandon de son père), masquait une intrusion incestueuse de son intimité qu'elle n’eut de cesse de défouler, dans une scène œdipienne rejouée, en s’immisçant de façon perverse, dans le couple formé entre Arthur Miller, et sa femme June. Ce ballet à trois révèle la rivalité sentimentale mais également, la tentative de retrouver l’image protectrice de sa mère, témoignant de l’incapacité pour elle, de renoncer à l’idéalisation de l’objet incestueux mais sublimé, de son père. Dès lors, dans ce contexte masochiste de sacrifice, mortifère de ses propres désirs au profit de ceux de Miller, lui-même sadisé par June, elle s’offrit corps et âme à l'écrivain. En se soumettant à lui, Anaïs Nin, put s’approprier l’arrachement de la jouissance, retrouver un sexe féminin, satisfaire sa bisexualité en possédant à son tour la fragile June. En cherchant à provoquer des occasions de rendre sa vie excitante, pour nourrir sa création littéraire, dans d'incessantes et compulsives relations extraconjugales, elle cherchait à se déculpabiliser de l'inceste consenti avec son père. Ce masochisme irréductible la conduisit à exploiter un sadisme sur son propre corps, mais également sur celui des autres. L'auteure se fit alors experte en art de la séduction pour mieux piéger ses proies des deux sexes, mais son apparent contrôle dissimulait en réalité, dépendance masochiste et emprise perverse. À côté d'engagements durables, comme Hugo son mari, Miller son amant, Allendy et Rank, psychanalystes, amants sauveurs, Anais Nin se donna et s’adonna à nombre de partenaires, dans une boulimie de sexe au point de s’y perdre elle-même, pratiquant "la fidélité des putains", abandon libidinal et frénésie corporelle, bisexuelle, bigame, et versée dans la Domination / Soumission. L'œuvre d’Anaïs Nin apparaît comme un démenti à l’horreur et à l’irréparable, l’inceste consenti. La demande illimitée d'amour se conjuguant avec l'identité artistique de la femme de Lettres. Le travail d’écriture, comme l’amour, sont des expériences sublimatoires autorisant un gain de soi. Fulgurances hystériques et dévoiements pervers cohabitent avec hédonisme féminin et talent littéraire. Œuvres d' Anaïs Nin: 1932 : D.H. Lawrence : une étude non professionnelle 1936 : La Maison de l'inceste,poèmes 1939 : Un hiver d'artifice  1944 : La Cloche de verre, recueil de nouvelles 1959 : Les Cités intérieures. 1946 : Les Miroirs dans le jardin 1947 : Les Enfants de l'albatros 1950 : Les Chambres du cœur 1954 : Une espionne dans la maison de l'amour 1958 : La Séduction du minotaure 1964 : Collages 1968 : Le Roman de l'avenir  1973 : Alice : et autres nouvelles  1975 : Ce que je voulais vous dire 1976 : Être une femme 1977 : Vénus érotica (Delta of Venus ) 1977 : Waste of Timelessness  1979 : Les Petits Oiseaux 1966-1981 : Journal (7 tomes) 1978-1982 : Journal d'enfance (4 tomes) 1986 : Henry et June, cahiers secrets  1989 : Correspondance entre Anaïs Nin et Henry Miller 2003 : Journal de l'amour 1992 : Inceste (1932-1934) 1993 : Le Feu (1935-1936) 1996 : Comme un arc-en-ciel (1937-1939) 2010 : Journaux de jeunesse (1914 - 1931) "L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/03/20
La voix du maître des lieux soudain retentit: "Je vous présente Charlotte, la soumise de Juliette. Elle est ici pour se faire dresser et devenir une esclave obéissante." On me banda les yeux de façon que je ne puisse voir les invités qui descendaient dans la cave. Quelqu'un me demanda de me tourner et de monter mon cul, ce que je fis avec complaisance. On m'ordonna de m'approcher d'un invité qui voulait me toucher et, en aveugle, je fis quelque pas dans la direction qu'on m'avait indiquée. Des mains glacées se posèrent sur ma peau et me firent tressaillir. Ce premier contact m'avait surprise mais je m'offris avec docilité aux caresses qui devinrent tès vite agréables. On me fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à mon dressage. Chacune d'entre elles allait me donner dix coups de fouet. Je me préparai à cette épreuve en me concentrant sur la volonté dont j'allais devoir témoigner, l'entraînement à la douleur n'est après tout qu'un entraînement sportif comme un autre: on parvient aisément à reculer les limites et à endurer à chaque expérience un peu plus longtemps la sensation de souffrance à laquelle on finit par s'habituer, d'autant plus lorsque comme moi, on en tire une vive excitation et un plaisir incomparable. Je reconnus immédiatement les coups de fouet appliqués par ma Maîtresse: elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque me dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement mes fesses enflammées et cette simple marque de tendresse me donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que ma Maîtresse m'a appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Je reconnus à leur douceur des mains de femme qui commencèrent à palper mon corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent mon sexe. Peu après, mon ventre fut investi par un objet rond et froid que Béatrice mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors que je devais être reconduite au premier étage. On me débanda les yeux et je pus connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Je découvris ainsi que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Je me fis la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle que je l'imaginais; je fus mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où j'avais été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de mes orifices ouverts, Vincent exhibait sous mes yeux son sexe congestionné que je tentai de frôler avec mes lèvres puis avec la pointe de ma langue dardée au maximum. Mais Vincent, avec un raffinement de cruauté qui acheva de m'exciter, se dérobait à chaque fois que j'allais atteindre sa verge, m'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. J'entendis quelques commentaires humiliants sur mon entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu; ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient mon ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en moi, me firent atteindre un orgasme dont la soudaineté me sidéra. J'avais joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à ma Maîtresse l'autorisation de me rendre aux toilettes, je me vis opposer un refus bref et sévère. Confuse, je vis qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et je reçus de Juliette l'ordre de satisfaire mon besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible me submergea. Autant j'étais prête à exhiber mon corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de me livrer à un besoin aussi intime me parut inacceptable. La véritable humiliation était là: me montrer dans cette position dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. En urinant devant les invités rassemblés, je ne suscitais le désir de personne. C'est à cette occasion que je pris conscience de l'orgueil réel de l'esclave, qui motive, et par conséquent explique et excuse tout. En fait, les rites du sadomasochisme reposent sur l'orgueil: l'orgueil de la Maîtresse de posséder une belle et docile esclave, mais aussi orgueil sans limite de l'esclave, convaincue d'éveiller les désirs les moins avouables, et donc les plus rares à éprouver, chez ces êtres supérieures que sont les maîtres. La légère impatience que je lus dans le regard attentif de Juliette parut agir sur ma vessie qui se libéra instinctivement. Je réussissais à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de mes cuisses. Lorsque j'eus finis d'uriner, ma Maîtresse m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, je me sentis au bord des larmes, mais n'osant pas me rebeller, je me mis à laper sans l'avaler le liquide encore tiède et à ma vive surprise, j'éprouvai une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, je fus amenée devant Béatrice dont je dus lécher les bottes vernies du bout de ma langue. La jeune femme séduisante me récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis. Le dîner fut annoncé à mon grand soulagement. Juliette sut gré à Vincent d'avoir trouvé Charlotte à la hauteur de ses espérances. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/05/20
Par avance désolée pour les fautes.. j'ai besoin de me repentir… ************************************************************************************************** A mon tour de le surprendre. Il savait tant faire preuve d’imagination. Je lui avais demandé à le voir. Il me manquait. Malgré sa longue journée, il avait accepté. Pour cette soirée, je voulais créer une atmosphère comme il se doit. Je vais vous faire pénétrer dans mon boudoir. L’an passé j’ai décoré l’ensemble de ma chambre. Très douée, paraît il pour la création d’ambiance pour des événements, je voulais cette fois ci essayer de faire une chambre avec mes moyens. Il m’était inconcevable de refaire ma chambre sans mobilier qui a du vécu, de l’âme. Tout avait commencé après une longue période difficile. Refaire son intérieur c’est un peu comme faire le ménage dans sa tête. J’avais tout chiner. Le lustre mongolfière en crital de baccarat qui donnait une sublime atmosphère au plafond quand il était allumé, une sorte de ciel étoilé artistique. Au fond, j’avais tapissé le mur d’un papier peint en velours noir avec des imprimés baroques argentés. Le reste des murs était dans un bleu canard que j’affectionne tant. Sur la doite, j’avais disposé un manteau de cheminée en bois pour apporter une touche chaleureuse où dans l’antre, j’avais disposé plusieurs bougies dans des écrins métalliques. Sur cette dernière, un vase plein de plumes d’autruche. Face à ce manteau de cheminée, de l’autre coté du mur, une armoire chinoise avec des sculptures représentant les fleurs des cerisiers jouant avec le vent, ainsi que des oiseaux exotiques. J’aimais ouvrir les portes de cette armoire laissant présagés milles objets interdits. Sur la partie supérieure, mes plus beaux corsets, sur sur la partie inférieure, je vous laisse deviner .. une sorte de chasse aux trésors. Face à mon lit, un sublime miroir chiné dans une brocante dans un style art nouveau que j’affectionne tant. 165 cm par 125 cm. Légèrement tiqué pour regarder dans le miroir des scènes probablement interdites que vous pouvez vous imaginer. Un peu plus loin, des crochets porte vêtement avec cette forme de coquille St Jacques, complètement dorés. A coté de ce dernier, un fauteuil crapaud invitant à s’y reposer. Pour cette soirée spéciale où Monsieur me faisait l’honneur de venir, j’avais pris soin d’allumer lumières chaleureuses tamisées ainsi que des bougies. Il y régnait une atmosphère particulière. Tout en préparant avec soin tout ce que mon maître mérite, j’avais mis en toile de fond de la musique baroque qui me transporte. Le pouvoir de la musique est incroyable, voyageant dans nos esprits égarés, voulant jouer ces personnages passés où on s’imagine tant d’intrigues, le libertinage loin des conventions religieuses imposées. Vous êtes-vous déjà intéressé€) à la naissance du mot libertinage ? . J’avais pour cette soirée mis mes rajouts de cheveux noirs pour ressembler à la vénus de Boticelli mais en version bien sur moins angélique. Sur ma peau, la douceur de la soie me caressait. Un déshabillé de soie violette, avec de longues manches japonaises, où la dentelle noire apportaient une douce d’élégance fine. Ce deshabillé se refermait à la taille avec un nœud. J’avais pris soin d’appliquer une huile dorée sur mon corps, j’appliquais quelques paillettes dorées que j’aimais utiliser lors de mes effeuillages, et pour parfaire le tout des notes parfumées rappelant l’ambiance des jardins italiens où la fleur d’orangers et des citronniers nous exalter. Escale à Portifino. Un parfum qui porte bien son nom.. Je prie alors mon papier à lettre. J’aime écrire avec ma plume. Cher Monsieur, Je vous attend à l’étage. Je dois faire preuve de repentance. J’espère que Monsieur saura m’absoudre de mes pensées pour me remettre sur le bon chemin. Bien à vous. Mademoiselle Lane J'avais placé le mot à la porte d'entrée. J’entendis sa voiture se garer, je vérifier que tout était parfait. C’est alors que je m’installais sur le prie-Dieu que j’avais acheté dans cette petite brocante. Je l’avais mis juste face au miroir. Je m’étais agenouillée, prenant bien le soin de placer mon deshabillé, mes cheveux et ma position pour en faire un tableau. Dans mes mains, ce petit chapelet se frayant un chemin parmi mes doigts pour m’enchainer sur le chemin de ma repentance. J’entendis ses pas monter les escaliers. Mon cœur battait si fort. Je baissais ma tête. Il avait ouvert la porte. Je ne bougeais pas. Il régnait une atmosphère presque irréelle. En musique de fond, Vivaldi. Staber Mater. C’est là que je le sentis face à moi. Je ne bougeais pas. Je sentis alors ses doigts effleurer ma joie, une si douce caresse. Je me laissais aller à la poser contre eux. Puis il rapprocha sa main vers ma bouche. Je la baisais naturellement pour lui montrer ma reconnaissance, ma passion et ma dévotion. - Vous m’appelez Monseigneur, ce soir. Ainsi, vous semblez prise dans des prières qui semblent bien vous tourmenter ma chère. Que vous arrive-t-il bel enfant ? - C’est que.. je.. je laissais échapper un soupir hésitant.. c’est que voyons-vous Monseigneur, depuis notre dernière entrevue, je ne cesse d’avoir des pensées charnelles. Je pense à vous, à vos mains sur mon corps. Tout mon être vous réclame. Je ne peux lutter Monseigneur. - Je vois. Quelle pécheresse vous êtes. Une femme si pure que vous, pêcher dans la luxure. Nous allons travailler à votre vertue afin de vous rendre la plus parfaite des servantes. Rougissante car je voulais que cela, je ne bougeais toujours pas. C’est là qu’il caressa mes cheveux. - Veuillez mettre à nue votre dos et restez agenouiller tout en pensant à votre repentance. - Oui, Monseigneur. Je laissais tomber la soie sur mes fesses. Avec douceur, il mis mes cheveux sur le coté. Doucement, il se dirigea vers mon armoire à secrets. - Il vous faut expier ma chère. Je pense que 10 coups de fouet sur votre dos vous feront le plus grand bien. Vous allez les compter et je veux que vous réclamiez le suivant avec gratitude. - Oui.. Monseigneur. Je sentis alors le premier coup .. - 1 – Monseigneur. Je vous remercie.. Continer à me flageller comme je le mérite. - 2 – Merci Monseigneur, encore je vous prie… - 3 – Mon souffle s’est retenu, il avait frappé fort.. Merci Monseigneur.. je vous.. en prie… encore - 4… pour aller jusqu’à 10… IL ne disait aucun mot. Quand sa main vint sur mon dos pour me cajoler j’oubliais tout. - Redressez-vous je vous prie. Et otez moi de tout ce superflu. Tenez vous bien droite, soyez fièrement dressée. Les bras derrière votre tête. Il s’était emparé des pinces à sein. Je ressentis cette douleur excitante. - J’aime quand vous êtes ainsi, sur le point de rupture ma chère. Il est tant de vous réchauffer. Il avait allumé une bougie. Il la passa devant mes yeux. - Pas un bruit, pas un mot. Prenez votre chaine qui rattache vos seins dans la bouche. - Je vous prie de bien relever votre tête pour tirer au mieux votre chaine, sinon je me chargerai de tirer dessus moi-même. Je vis la cire de la bougie couler sur mon sein droit.. Une première goute, juste pour prendre la température.. Puis une seconde, une troisième. Il la rapprochait. Je sentais cette chaleur, cette sensation de brulure qui laissait place à cette parure éphémère. - Voilà une belle œuvre ma chère. Sentez vous la chaleur de ce désir ?. Je suis certain que votre con est en émoi. Une créature comme vous ne peut se contenir. Il vérifia l’état de mon excitation. - Hum, je n’ai même pas à y mettre mes doigts que vous êtes déjà dégoulinante Mademoiselle. Laissez tomber votre chaine de votre bouche. Il s’en empara et tira vers lui. Je sortis un cri vif. - Chut.. Pecheresse ! vous méritez tout cela. Levez vous. Il m’empoigna par les cheveux et me mit face au miroir. - Regardez vous ? Que voyez-vous ? - Je… - Alors que voyez-vous ? - Je vois une femme incapable de se contenir Monseigneur. Une femme qui a des pensées bien peu chastes. - Hum.. en effet c’est bien le cas. Quand on voit tous ces atouts. Ces seins, ses fesses ( il me les malaxait), cette bouche, vous êtes fait pour cela. Vous êtes un succube. Allez assumez ce que vous êtes.. Une chienne lubrique. Je le regardais à travers le miroir avec un sourire pervers. - Oui Monseigneur, je suis une chienne lubrique. Votre chienne lubrique. - Allez venez. Il me poussa sans ménagement vers les portes vêtements. Il prit ma main droite et l’attacha au premier puis ma main gauche au second. - Voilà. On a va calmer vos ardeurs. Quelques coups de badine, et un moment pour réfléchir à votre condition, à ce que vous voulez. Je pense que cette soirée va vous laisser les marques de mon affection. Vous me comblez par votre imagination ma chère. Toutefois, vous en payez les conséquences. Je sentais chaque coup de badine sur mon postérieur. Je ne pouvais m’y soustraire. IL m’avait parfaitement bien attaché. - Voilà qui est mieux ce rouge à vos fesses. Je vois que vous m’avez préparé mon verre à Whisky… Parfait. Je vais vous plugger le cul, vous muselez.. et je m’occuperai peut être de vous après. Après tout, la patience est une vertue, ma douce pecheresse.. Il sortit de sa veste un écrin. - Voici votre nouveau chapelet.. Il s’agissait d’un rosebud certi d’une pierre rouge. Votre fion sera le meilleur des écrins. - Ouvrez votre bouche ma chère. Bien sur je n’aspirais qu’ à cela.. Elle était déjà ouverte comme pour laisser échapper mon désir. Il s’amusa à me faire entrer et sortir dans ma bouche. - Je vois que votre vertue est complètement perdue ma chère. - Baissez votre tête !. C’est alors qu’il se leva et quitta la pièce. Il était allé prendre une douche. Quand il pénétra dans la chambre, j’avais envie de sentir la chaleur de ses mains sur moi. La chair de poule s’était emparée de moi. Il me détacha m’attacha les poignets, puis me tira à lui. Il me chuchota à l’oreille. - Sers moi un verre de Whisky comme j’aime. - Oui Monsieur. Les mains attachés, tout était moins simples. Il s’était assis sur le fauteuil à regarder, à m’observer, à me déshabiller du regard même si j’étais nue. J’aimais le regarder droit dans les yeux. Son sourire en coin, son sourire pouvait en une fraction de seconde laissée place à cette intransigeance où aucune de mes suppliques pouvaient lui faire entendre raison. Je m’avançais vers lui, puis naturellement je prie ma place devant lui. Il avait pris soin de placer un cousin pour mes genoux. Je m’agenouillais, tenant le verre entre mes mains, comme si c’était une offrande. - Baissez les yeux ! Ne me regardez pas et tenez donc le verre plus haut ! - Oui.. Monseigneur. Il tenait son verre tout en le reposant sur l’accoudoir. - Pour se repentir, il faut savoir se courber ma chère. - Allez, prosternez vous ! Je me mis à ses pieds ainsi, fière de toute son attention, d’être à ma place, le centre de son attention. - Léchez et baisez mes pieds. Je veux sentir votre langue de chienne me servir comme il se doit. Je me rapprochais de lui, de ses pieds.. Je sortis ma langue et je commençais la tâche que Monseigneur m’avait demandé. Après tout, lé vénération fait partie du chemin de la repentance non ?. J’aime me sentir à ses pieds, ainsi, Une fois qu’il eut satisfaction il me releva pour me prendre dans ses bras. J’aimais m’abandonner ainsi. J’aimais la liberté de lui donner son pouvoir sur moi. Ce lâcher prise qui faisait que notre relation était si forte si complice. Toujours assis, moi agenouillée, il me caressait le dos, les cheveux comme on caresserait une brave chienne. - Retournez donc à vos prières maintenant. J’allais me réinstaller sur le prie-Dieu. Je crois que je n’ai jamais été autant agenouillée que ce soir là. - Gardez bien votre bouche ouverte pour recevoir votre pénitance . Il s’était mis face à moi. Je voyais son sexe dressé prendre la direction de ma bouche. J’aimais me délecter de sa queue. La lécher, la prendre totalement ou juste m’occuper du bout de son gland. IL me laissait prendre parfois le contrôle mais cela ne durait jamais bien longtemps. Il rentrai sa queue bien au fond, mis sa main sous ma gorge. Puis de l’autre me maintenant par la tête. Je ne pouvais plus bouger. J’étais presque sur le point de vouloir vomir. Il était rentré dans cette frénésie où ma bouche était à son service, et utilisée comme ma chatte ou mon cul. Pour mieux me prendre avec profondeur, il me tenait par la tête et y mis un rythme si infernal que je bavais avec une telle difficulté à respirer. J’étais abasourdie. - Tu vois ce qu’on fait aux petites pécheresses sans vertus. Je vais te montrer comment on se met dans le droit chemin. Toute une éducation pour satisfaire son Maitre. La catin de son Maitre. Regarde toi.. en train de baver à manger cette queue. Gourmande en plus.. encore un pêché de plus ! Paresseuse aussi, car je fais tout le travail ! Puis dans une certaine frénésie, il me leva. Déplaça le prie dieu et me remit en position. .Il mit sa queue dans ma chatte bien baveuse de mouille, le rosebud toujours en place. - Je veux que tu me regardes à chaque coup que je t’offre. Que tu me supplies, de t’en donner davantage. Que tu me dises ce que tu es. - Monseigneur. Je vous en supplie. Baisez moi bien fortement comme je le mérite. Je veux vous sentir me remplir complètement. - Continue ! J’entendais ses couilles claquées. C’était violent intense. Il me claquait les fesses, me forçant à bouger mon petit cul comme pour le rendre encore plus fou. - Allez remue mieux ton cul que ça ! Cherche ma queue, implore… - En même temps il mis ses bras autours de mon cou me cambra. - Tu es ma chienne, ma pute. - Oui, Monsieur, je suis votre chienne, votre putain. J’aime que vous m’utilisiez comme bon vous semble. J’aime être à vos pieds. Mon cul, ma chatte et ma bouche ainsi que mon âme vous sont dévoués. - Fermez là maintenant ! On se regardait à travers le miroir. - Quelle petite vicieuse si innocente. J’espère que votre repentance est à la hauteur de vos attentes, mais je crois qu’il vous faudrait bien d’autres séances. Il m’avait prise avec une telle frénésie.. il avait joui fortement. - Ce soir tu dormiras attacher contre moi. Je songe même à t’attacher jambes écartées prête à subir tous les assauts. Il me releva et me jeta sur le dos sur le lit. Il leva alors mes deux jambes pour avoir accès à mes fesses et me put s’empêcher de me corriger. D’un coup sec, il m’écarta les jambes. - Ne bouge pas ! Il commença à passer ses doigts sur mon petit clitoris qui était bien sensible. - Hum tes lèvres sont si enflées. Hum mes doigts y rentrent comme dans beurre. Il commença alors à placer sa langue sur mon sexe. Je defaillais par cette délicate attention. Quand il entamait cette danse avec sa langue si légère et ses doigts bien épais au plus profond de moi.. bien profondément. Je ne pouvais m’empecher de me dandiner comme la bonne petite putain que je suis. A prendre cette jouissance qu’il m’offrait. Il me maintenait maintenant fermement les jambes. Je sentais la jouissance me gagner tout doucement. - Monsieur, je vais jouir, c’est si.. - Prends tout le plaisir que tu mérites. La vague qui arriva me submergea d’une telle intensité, d’un telle bonheur. J’étais épuisée. Au bout de quelques secondes, je sentis les larmes monter, les traces de mon plaisir coulaient de partout.. Il m’avait choyé en me bordant puis se coucha contre moi. J’étais aux anges contre celui qui provoquait ce désir si intense.
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Par : le 12/05/20
-Dans une heure. Tenue 21. Position 14. Maitre Pal raccroche sans un mot de plus. Marion tremble déjà. Elle regarde sa montre. Elle n'y sera jamais à temps. Elle se met nue et enfile un imper vert avec des bottes caoutchouc rose. Elle saute dans sa petite auto et fonce tremblante dans les rues endormies. Maitre Pal habite à la campagne, une maison isolée. Elle aura beau crier, personne pour l'entendre, à part les corbeaux qui volent bas. Elle a la peur au ventre. Elle aime sentir cette peur. Elle commence à mouiller. Elle arrive enfin et fait crisser les graviers de la cour. Elle se précipite et sonne. Maitre Pal ne répond pas. Marion a la trouille. Elle n'ose pas sonner une deuxième fois. Avec la peur, elle a envie de pisser. Elle va dans le jardin et pisse comme une chienne au pied du marronnier. la porte s'ouvre. Maitre Pal, sort, torse nu, un jean et ses bottes cuir . Une montagne de muscles et de poils. Une véritable bête. Il est terrifiant. Marion baisse les yeux et se rapproche tremblante. -Tu pisses dans mon jardin? Qui t'as donné la permission? Marion ne répond pas, nouée par la peur. Une série de baffes partent. elle doit tendre les joues. Maitre Pal l'empoigne par les cheveux. -Tu es en retard? Des larmes coulent sur les joues en feu de Marion. Elle mouille et coule. Une bonne chienne docile. Maitre Pal l'attache sur une chaise et sort sa cane anglaise. Les coups pleuvent. Elle saigne mais ne se plaint pas. Maitre Pal la laisse et va boire un bourbon. Elle reste le cul sanglant bien à l'air. Sa douleur se transforme en plaisir. Oui elle adore recevoir et être martyrisée. Et cette trouille dans le ventre devient orgasme. Elle aime Maitre Pal. Lui, l'ignore, la traite en pisseuse. Marion est une loque, un chiffon mouillé, une serpillère. Elle obéit en tout et pour tout. Ce n'est plus une soumise, c'est une esclave. Elle a renoncé à tout. Maitre Pal est son Seigneur. Sa seule peur véritable, c'est qu'il vienne à se lasser d'elle.
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Par : le 17/05/20
Désolée pour les éventuelles fautes, je ne me suis pas relue, je déguste de succulents fruits rouges.. Chapitres précédents : Première ( Acte 1) / Ceinture (Acte 2) ****************************************************************************************************** Acte 3 Il était totalement dans mon esprit avec ces deux moments intenses avec lui. Cela faisait deux semaines qu’on ne s’était pas vu mais il gardait ce lien entre nous. Il voulait savoir ce que je faisais, il trouvait toujours un moment pour m’accorder quelques minutes ou un message envoyé via Whatsapp. Ce sentiment de compter est si doux. Celui de se sentir respecter. On devait se voir ce soir. J’avais hâte. « Je ne veux pas que vous vous caresseriez pendant nos absences. Si vous le faîtes, vous m’en avertirez ». Au départ, je me suis prise à jouer le jeu. J’avoue que j’aime me caresser très régulièrement. Là, c’était divinement cruel que de résister. Je lui faisais mes aveux, mes difficultés à résister, à lui faire part de mon excitation. Il voulait avoir ce contrôle à savoir ce que je faisais, non pas par jalousie ou ce côté malveillant. Il avait un tel degré d’empathie. Je pouvais lui parler petits soucis existentiels genre chiffons, shopping, comme des problèmes plus intimes ou des causes que j’affectionne. Je pouvais être moi avec mes états d ‘humeur. Être Zèbre.. une découverte. Durant des années, je m’étais sentie si à part. Cela avait était une révélation à me dire au fond, pourquoi lutter contre qui je suis. L’hypersensibilité de mes sens, ce besoin de respect des valeurs, ce sens de la justice.. Être dans le détail de tout.. Toujours cette recherche de la perfection. Cela m’avait permis de comprendre mes coups de fatigue soudain, mes changements d’humeur quand un de mes sens était mis à rude épreuve..Par exemple, une lumière trop forte ou une musique qui me tape sur le système. J’aime me retrouver dans le calme, être solitaire, méditer tout en ayant ce besoin aussi d’interactions sociales. J’ai envie trouver mon bonheur seule. Alors le choix de mon partenaire se fait non par parce que j’ai besoin de quelqu’un mais parce qu’avec lui je partage un lien que nous seuls pouvant partager. Majorité d’hommes me trouve complexes, à faire peur. Lui avait creusé, il avait compris ce qu’il y avait entre les lignes. Et je le suspectais aussi d’être un zèbre comme moi. Mais au fond, ce n’est pas le plus important. Ce qui l’est c’est cette franchise et cette sincérité que nous avons. Pas de tricheries. Nous étions nous-mêmes. Je sonnais à sa porte. Il ouvrit. Il avait ce charisme où je me retrouvais toute timide, où il me faisait sentir femme et soumise naturellement. Je pénétrais dans son antre. Je déposais mes affaires. Il me prit alors dans ses bras. Il m’enlaçait. Je sentais toute cette chaleur me réconforter. Il m’embrassa avec une telle douceur pour ensuite prendre possession de mes lèvres avec passion. Ses mains passaient dans mes cheveux. - Hum votre parfum… je crains qu’il m’ait capturé.. à moins que ce ne soit vous ma chère Demoiselle. Je le regardais en lui souriant lui rendant son baiser. Quand il posa sa main sur ma joue, je la penchais encore plus pour profiter de cet instant où je m’abandonnais. - Allez prendre votre place, je vous prie. Comme il me l’avait demandé lors de notre dernière entrevue, je me mis au milieu de son séjour. IL avait déposé un grand cousin au sol. J’allais alors m’installer sur cette place si confortable à genou. Je baissais alors la tête. A ce moment là, tous mes sens étaient complètement décuplés. Il me faisait vibrer dans cette pièce où je peux tout libérer. Je voulais qu’il me touche, qu’il me possède, qu’il me pénètre. Ressentir cette appartenance, cette passion dévorante à être à ses pieds pour qu’il me donne atteindre ces sommets de plaisirs qu’on s’apporte. L’un sans l’autre ne pouvons exister. Il avait mis en bruit de fin une musique Massive Attack.. Angel… J'adorais cette musique si possédante. Soudain, je sentis sa main se poser dans le creux de mon dos et remonter doucement vers ma nuque. Il me dit à l’oreille - Je crois Mademoiselle Lane, que vous soyez trop habillée à mon goût Avec sensualité il défaisait mon chemisier. Bouton par bouton… C’était si érotique.. IL prenait son temps. La température montait. Il enlevait doucement mon chemisier. Mes seins étaient nus. Doucement il les effleura pour ensuite s’en emparer. Il m’embrassait le cou, il me léchait. Il était félin. Je sentis alors la douceur d’un tissu partir du creux de mon dos pour ensuite s’égarer sur mes épaules. Je frissonnais. Il plaça alors un bandeau en satin sur mes yeux. Il continua alors encore à me caresser les seins. La douceur de ses mains sur ma peau me rendait complètement folle . IL m’éffleurait. Il déscendit sur ma jupe. Il descendit alors la fermeture éclair. Je la sentis me libérer la taille. Il m’empoigna sensuellement les cheveux pour me jeter en avant, à quatre pattes. D’un geste animale il me l’enleva. Je l’aidais à cette tache. J’étais alors à quatre pattes. Durant quelque instant, je le sentis debout à me regarder. Je n’avais pas mis de culotte comme il me l’avait demandé. Il posa sa main à la naissance de mon anus. Il appuya légèrement pour me faire ressentir dans mon petit cul le rosebud qu’il m’avait demandé d’y placer. Il tenait dans sa main sa cravache. Il me releva le menton. - Redressez- vous je vous prie. Il inspecta ma posture. Il tapa mes mains. - Paume vers le haut ! L’intérieur des cuisses aussi fût corriger. Il les écarta davantage. Il caressa mon dos avec. Il claqua mes fesses. Je fus surprise. Il me sortait de ma torpeur. - Voilà qui est bien dressée maintenant. Mains dans le dos, et ouvrez votre bouche je vous prie. Il y plaça la cravache. - Vos seins ma chère, je vais prendre plaisir eux aussi à les dresser. Il commença par les gifler plusieurs fois. Je trésaillais. Puis il alterna avec des caresses pour ensuite s’en emparer à nouveau. Je le sentis ensuite dans mon dos. Je m’abandonnais contre lui. Il saisit mes tétons et les tira. - Vous me direz stop… quand ou si cela est trop sensible pour vos petits seins. - Je… Oui.. Monsieur, je vous remercie. Il commença par bien les pressés. Je me mordais la cravache. Cette douleur qui laissait place à un soulagement quand il stoppait la pression. Quand il recommençait cette fois il les tira en avant. - Chut…. Je ne veux rien entendre. Je mordais encore cette cravache pour contenir mon plaisir, ma douleur. - Vos tétons dressés sont parfaits ainsi. Soudain, je sentis la douceur d’une corde. Je savais qu’il allait tisser sa toile pour m’emprisonner dedans. La corde passait autours de mes seins, de mon cou, de mon dos, de mes bras. IL m’emprisonna les mains dans le dos. Mes avants bras était attachés, mes mains touchant presque mes coudes de part et d’autres. - Hum, sublime. Vous devriez vous voir ainsi. Emprisonnée, à disposition.. Il saisit alors la cravache. Il la passa sur mes seins qui était quelque peu comprimé, comme gonflés. Il y donna quelques coups. Je pinçais alors mes lèvres. - Levez vous. Je tentais de me lever, ce qui n’était pas chose facile attachée ainsi. J’avais perdue de ma superbe, me sentant malhabile. Je sentais qu’il était tout proche à veiller. Je ne risquais au pire que de tomber sur ce cousin énorme si confortable. Une fois redressée, il me prit alors par les cheveux. - Prête, petite chienne ? Quand il m’appelait ainsi, cela me rendait toute chose.. - Oui.. Monsieur, prête à être votre petite chienne. - Humm… Il me tirait par les cheveux qu’il tenait contre ma nuque. IL me faisait avancer. Je ne savais pas où j’allais. Je tatonais des pieds. - Ne vous inquiétez pas, je suis là, vous n’allez pas vous cogner. Puis d’un seul coup, il m’agenouilla au sol pour m’asseoir sur les fesses. Je sentis alors que j’étais au sol, dos au canapé. - Ecartez bien vos jambes de chienne, que j’admire votre chatte déjà bien trempée. Il me domptait. Je voulais obéir. Pourquoi résister ? Sans aucun ménagement, il mit des doigts dans ma bouche. Je léchais, je suçais.. - Bonne petite bouche suceuse. - Ouvrez la bien. Sortez votre langue. - La voulez-vous ? - Oui.. Monsieur, je la veux. Il me pénétra ainsi avec sauvagerie. Il plaça ses mains derrière ma tête. Il prenait le contrôle . Je n’avais pas le temps de reprendre mon souffle tellement ses va et vient étaient si rapides. Soudain il bloqua sa queue bien au fond. - Humm….. Puis il reprenait.. je reprenais alors mon souffle. Il m’assaillait littéralement. Je pleurais presque. IL me dépravait ou plutôt il révélait ma dépravation. Quand il s’arreta, je sentis sa main sur mon cou pour me faire mettre la tête contre l’assise du canapé. - Sortez votre langue. Il s’assit alors sur mon visage afin de me faire lécher ses couilles. Elles étaient douces, lisses. C’était si agréable à lécher. - Restez ainsi en attente, petite putain. Je me demandais ce qu’il faisait je restais ainsi. Soudain, je sentis quelque chose au bout de ma langue.. Un fruit… Il s’amusait à l’entrer, le sortir… je voulais croquer.. cette cerise. Je sentais la queue de la cerise céder. C’était si bon. Je plaçais alors le noyau sur le bout de ma langue pour qu’il me l’ote.. Il me fit déguster ainsi un de mes fruits préférés… Il me saisit par les cheveux et me redressa. - Buvez… Humm.. un délicieux champagne qui allait probablement me rendre des plus pétillantes. Il me caressait alors la lèvre avec un autre fruit, cette fois je devinais une framboise… Quoi que plus divin que des framboises… - Vous êtes si sensuelle quand vous vous délectez.. Puis il continua sa dégustation alternant les fruits et le champagne. - Hum.. Maras des bois dis-je.. ma fraise préférée. Je souris… - Hum.. Merci Monsieur. J’aime les fruits rouge.. rouge comme vos lèvres.. qui donne envie d’être croquées, malmenées, dévorées… Cette alternance de sensualité et de bestialité sauvage me rendaient complètement addict. L’alcool me montait légèrement à la tête. J’adorais cette sensation. - Encore Monsieur.. encore… - Que voulez-vous. - Encore du champagne s’il vous plait. Il me donnait encore à boire. - Vous savez que cette faveur va vous coûter.. Je souris… Je souris un peu moins que je sentis le métal des pinces sur mes seins. - Pas de bruit. Je vais les serrer un peu plus que la dernière fois. Il prit alors les tétons pour les tirer à lui. Instinctivement je me redressais. Il positionna alors la première pince. Il serra en effet un peu plus que la dernière fois, mais cela était supportable. - Voilà votre champagne, petite chienne de luxe. Je me délectais. J’avalais ce nectar quand il la seconde pince sur mon téton gauche. Je pinçais alors mes lèvres. - Voilà, vous êtes bien ornés maintenant. Cette chaîne est parfaite pour le maintien. Il tira dessus. Je criais alors. J’étais bien droite. Il me redonna du champagne. - Vous voyez, je vous récompense. Je souris. Il me laissa ensuite ainsi au sol. Quand je ne sentais pas sa présence, je me sentais abandonnais. La privation de la vue me rendait encore plus sensible au son et aux odeurs. Quand il se rapprochait, je sentais son parfum me cueillir, quand j’entendais ses pas, je trésaillais à vouloir être contre lui tout en ayant cette peur de l’inconnu. J’adorais cette excitation. Il me releva. Il caressa mes fesses. Il s’était alors assis. Il commença à les claquer… - Penchez vous en avant. Il écarta alors mes fesses… Il vérifia encore le rosebud. - Hum il tient bien en place. Je compte bien vous ouvrir davantage après. Je sentis qu’il s’assit confortablement. - Baissez vous. Je butais alors contre quelque chose de dur au niveau de mon entre-jambe. - Empalez vous. - Voilà, doucement, remplissez votre chatte. C’est là que je sentis qu’il me glissa à nouveau sa ceinture autours de mon cou. Un de ses accessoires fétiches il semblerait.. comme le mien aussi. - Maintenant, baisez vous. Il me contrôlait en tenant la ceinture. En remontant, elle m’enserrait la gorge, augmentant ainsi mon excitation. Je me laissais aller à ce qu’il m’offrait. Je me baisais alors choisissant mon rythme. Il avait placé j’imagine un gode rattaché à sa cuisse. Soudain il appuyait sur mes épaules pour me forcer a avoir le gode bien au fond. - Déhanchez vous.. - Voilà… hum voilà.. Il prit à ce moment là la chaine et tira dessus… Je criais. A ce moment là il me bâillonna avec sa main. Il prenait le contrôle. Il joua avec sa cuisse et commença à me baiser. J’étais contre lui impuissante. Cet abandon. De ne penser à rien, de subir, d’être libérée de ce besoin de contrôler, de réfléchir. De vivre l’instant présent. - Debout et penchez vous. Il se releva et me prit par les cheveux me forçant à me mettre le ventre contre la table basse. Les jambes contre le col. Il m’écarta bien les fesses. Il saisit alors le rosebud.. Il commença à le sortir. Doucement .. puis le remetta à sa place.. Puis il sortait. - Votre fion.. hum.. voir cette petite auréole cédée.. puis se refermer pour l’emprisonner.. - Je pense qu’il va vouloir bien plus gros. Il commença par faire des petits cercles avec son doigt sur mon auréole. Puis il enfourra son pouce.. - Oh oui bien plus gros. - Voulez-vous que votre fion soit comblé, élargi, écartelé.. doigté ? Humm.. il voulait m’entendre le dire… je n’osai pas. Dans une voir murmurante.. je lui avouai : - Oui, Monsieur, j’ai envie que mon petit fion soit comblé. - Elargi et bien écartelé en vous doigtant ? - Oui Monsieur… Il s’approcha. Il claqua mes fesses - Parfait petit chienne. Il passa sa main sur ma chatte bien mouillée. Il humidifiant ses doigts. - Combien de doigts vais-je vous fourrer ? - Je ne sais pas Monsieur, autant que vous pourrez en mettre. - Hum… voyons voir… Il commença tout d’abord par m’en mettre un suivi rapidement d’un second. - Hum… encore Monsieur… J’aimais me sentir fouiller ainsi.. Il enfourna un troisième doigt. - Hum vous vous ouvrez.. c’est si bon. Vous aimez ? - Oui.. j’aime cela. Je sentais alors qu’il rajoutait un quatrième doigt, son petit doigt. Il s’amusait à bien tendre ses doigts pour les aligner. Il entrait et sortait, les resserraient, les retendaient. - Bonne petite chienne dit il en me tenant par les cheveux. Hum… hum… je ne cessais de gémir comme la petite chienne en chaleur que j’étais. Il sortit ses doigts tout en écartant mes fesses. - Quel trou de salope ! Il me redressa en m’agrippant par mes avants bras qui était attachés dans le dos. - Voilà, tout doux. Une fois redressée, il écarta mes fesses tout en plaçant le gode sur mon fion. Il mit sa main sur ma bouche tout en me tirant par les cheveux. D’une fermeté sévère il m’encula avec le gode. - Je vais t’en mettre plein votre petit cul de salope, qui a envie de se faire défoncer. N’est ce pas ? Je ne pouvais répondre. Frénétiquement il me baisait en jouant sa cuisse tout en me maintenant bien pour que je le sente au plus profond de mon fondement. - Allez empalez vous bien petite putain… Voilà… Je devinais qu’il me regardait. Il saisit alors la ceinture. Il serra bien fort et me força à m’encula j’avais vers le gode avec des vas et vient et lui venait avec sa cuisse me l’enfoncer . - Petite salope ! Il me bâillonnait encore, il enfonçait alors son doigt dans ma bouche. Je le mordais , je le léchais, je lui montrais tout le plaisir qu’il me donnait. Jetant sur le sol un cousin assez épais, il me balança dessus. Mes fesses étaient alors surélevées. Frénétiquement il passa alors sa langue sur mon anus plusieurs fois. Il introduit deux doigts dans ma chatte et deux dans mon anus. Il jouait avec mes petits trous si trempés. - Hum … oui…. Oui.. - Vous aimez ? - Oui.. Monsieur j’aime ça… - Voulez vous que je vous défonce bien comme une chienne ? - Oui.. Monsieur défoncez moi je vous en prie. - Ëtes vous ma putain ? - Oui.. Monsieur, je suis votre putain. Il ota alors ses doigts. Il m’encula sans prévenir. Il me tenait par les épaules pour bien me pénétrer. Je sentais sa queue me tenir, me saisir les entrailles. Je hurlais façe a ses coups. - Fermez votre gueule de putain ! Il me tira les cheveux et me chevaucha avec sa queue à me faire galoper le cul. - Regardez mo ce trou béant.. je pourrai y fourrer bien plus que ma bite. Il repris de plus belle. Il me retourna ensuite sur le dos, soulevant bien mes fesses. - Maintenant je vais avoir le choix.. Chatte ou cul.. ou bouche de salope. - Prenez ce que vous voulez, je suis toute à vous. Il se mit sur moi et me saisit la bouche avec sa main. - Oh oui, vous êtes toute à moi et m’embrassa. Il tourna mon visage avec sa main et appuya dessus pour que je ne le bouge plus. Il posséda alors à nouveau mon petit fion. IL ne lui laissait aucun répit. Il agrippa mes cuisses pour accélérer au mieux sa cadence. J’aimais quand il m’enculait ainsi. L’animal qu’il était. Cette fougue. Soudain il saisit ma chaine à téton. Je hurlais. Il me gifla. J’étais surprise. Il se pencha alors sur moi. Son souffle contre moi. - J’aime me sentir en vous… C’est si chaud.. si bon.. Je soupirais de plaisir, de désir.. Il me bâillonna encore… - Chut…. Et là il me donna trois grands coups si intenses que je m’en étais cambrée. Il restait en moi. Il passait sa main sur mes seins. Il retira alors la première pince. Je ne pue retenir un cri. Doucement il les embrassa, les lécha… Il fit de même à l’autre. Libérée de cette contrainte, la sensibilité de mes seins s’en trouvait encore accrue. Doucement il repris avec douceur sa sodomie. Je sentis alors ses doigts s’introduire dans ma chatte en même temps. - HUmmmmmmmmm… hummmm… - Petite gourmande… Je souriais. Comment pouvait il être aussi sensuel, doux et animal à la fois. - J’aime voir ma petite chienne jouir… Il enleva alors mon bandeau. Il plongeait son regard dans le mien.et me sourit. Il était dressé fièrement à me prendre le cul, à posséder de ses doigts ma chatte si dégoulinante.. Il s’attardait aussi à caresser mon clitoris. Mes lèvres étaient gonflées. Je les pinçais. Je commençais à ne plus me tenir… Il avait une telle manière de me toucher, de me doigter, à caresser mon petit clitoris… Doucement je fermais les yeux. - Ouvre tes yeux… je veux voir l’abandon dans votre regard Je le regardais. J’avais presque envie de pleurer. Je contractais mes cuisses.. - Oh oui.. jouis ma belle.. jouis… Je criais ma jouissance tout en le regardant. Je m’abandonnais totalement… - Comme tu es belle… Cette jouissance avait été si forte… Il s’allongea contre moi. Pour me mettre dans ses bras. Il me mit sur le coté, lui derrière moi. Il me caressait les seins tout en m’embrassant dans le cou. - Ce parfum me rend capable de toute les folies.. enfin pas que le parfum… Je souris… J’étais encore sur mon petit nuage. Il le savait. IL me laissait savourer. Au bout de quelques instants il se releva. Il pris le bandeau. Cette fois ci.. il le mit entre mes dents pour me bâillonner.. - Je n’ai pas fini de t’utiliser petite chienne. Il me laissa là.. ligotée au milieu de son salon sur mon cousin de petite chienne…
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Par : le 21/06/20
Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/06/20
Juliette passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux blonds. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Ka-Sandra. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Ka-Sandra, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Ka-Sandra exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Ka-Sandra l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse, Ka-Sandra. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Juliette éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Ka-Sandra la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Ka-Sandra quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Juliette écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Ka-Sandra lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Ka-Sandra était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Ka-Sandra glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme brusquées. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Juliette se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. La douleur vive s'était évanouie alors Ka-Sandra la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Ka-Sandra la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Ka-Sandra sentait la jouissance envahir Juliette peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Juliette allait supplier. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Sarah ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/06/20
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espèrant un jour, qu'il changerait. Il l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la même routine. Elle n'aimait pas en discuter avec lui, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrés par hasard sur la plage de Donant à Belle île en Mer un soir d'été. Il n'a pas dû beaucoup changer: il avait à présent vingt-trois ans, il venait de réussir comme elle l'agrégation de lettres classiques. Comme lui, j'avais conservé un air très juvénile, perpétuant mon adolescence; les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable; il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés; il les a ébourriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais froid; quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide; il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses innondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, il n'avait toujours pas éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était un affront pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglottante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip souillé par son sperme. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. - Qu'est-ce que tu es ? M'a-t-il demandé ? - Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui. Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meutrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites souvent inattendus, l'abnégation de soi. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, mes pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la chasteté, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurèrent silencieuses. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/07/20
Sarah s'amusait. Elle jouait avec Patricia, elle montait et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Mais ce qu'il y avait surtout, c'était que les liens avec elle rentraient ainsi défintivement dans le rang des êtres et des événements dont on parle avec les autres. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres; tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre sa force et de sa pureté, le menace de mort. Sarah était plutôt de ces femmes qui n'ont pas besoin d'aimer pour vouloir enchaîner, ni d'être amoureuse pour pouvoir être jalouse. Elle entendait sans doute la voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Et peut-être se disait-elle en outre que Patricia était fait pour ces agréments-là plutôt que pour les flammes qui consument dans une violence et une pureté irréversible. Mais lorsque l'amour arrive, lorsque l'irréparable est là, ce qui avait été vaguement envisagé dans un hypothétique avenir frappe alors avec la brutalité incomparable de l'évidence immédiate. Le temps s'arrête. Il se roule en une boule de feu autour de trois ou quatre mots où se concentrent toute la douleur et toute la réalité du monde. La machine infernale est prête à fonctionner. Ces mots si simples qui annoncent la naissance ou la fin d'un amour se chargent d'une signification que le chagrin et le désespoir poussent indéfiniment à creuser. Ce qui surgit dans ce temps immobile, tout chargé de souffrance et de larmes encore retenues, c'est un amas énorme, un afflux de questions. Elles brûlent de crever cette membrane étroite et fragile que la stupeur du moment et peut-être une ultime et déjà désespérée prudence opposent encore à leur poussée. Car la victime de ces conjurations sait que les réponses feront souffrir. Mais si on ne choisit de ne pas céder, de survivre à ces mots qui font encore plus mal que tout, le besoin de savoir l'emporte sur toutes les sagesses. Le coup une fois porté, qui arrête le temps en une espèce d'extase de douleur qui anéantit l'univers pour ne rien laisser subsister que l'horreur et le mal, le déroulement du temps ne reprend enfin son sens que pour savoir pourquoi et comment, pour interroger sans fin, pour apprendre et pour souffrir encore. Si l'amour se persuade qu'il durera toujours, le chagrin aussi s'imagine qu'il ne s'émoussera jamais. Patricia vit parce que le temps passe et parce qu'elle n'y croit pas. Heureux, l'amour déteint sur un monde qu'il colore inlassablemement. Le temps et l'espace ne sont pas neutres dans l'amour. Ils se chargent de nos espoirs et de nos attentes, et le monde entier se couvre ainsi peu à peu d'un réseau de signes qui lui donnent parfois un sens absurde. La douleur ne se lasse pas. Elle eut encore mal. Ce que Patricia souhaitait de toutes ses forces, c'est que Sarah fût cruelle, qu'elle eût envie de la faire souffrir et de se venger d'elle. Alors elle aurait pu espérer. Car on entend des gens d'allure normale, et même sensée, volontiers parler de l'amour comme un sentiment léger, et qui ne tire pas à conséquence. On dit qu'il offre bien des plaisirs, et ce contact de deux épidermes ne va pas sans charme. On ajoute que le charme ou le plaisir donnent leur plein à qui sait conserver à l'amour sa fantaisie, son caprice et précisément sa liberté naturelle. Il faut bien penser à ce qu'il y a, dans le désir de Sarah, d'insoutenable. On voit de ces pierres, où soufflent les vents, qui bougent tout d'un coup ou bien se mettent à pousser des soupirs. Il est une décence, irréductible et prompte à châtier, qui humilie la chair assez vivement pour la rendre à sa première intégrité et la renvoie par la force aux beaux jours où le désir ne s'était pas déclaré encore et le rocher n'avait pas chanté. Une décence entre les mains de laquelle il est dangereux de tomber. Car il ne faut rien de moins pour la satisfaire que les mains liées derrière le dos, les corps écartelés, les balafres, la sueur et les larmes. À la moindre caresse, sa peau frémit. Elle ferma les yeux. Sarah contempla impunément le pur ovale du visage de Patricia. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entrêmelés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ansi allongée, pétrifiée comme une gisante dans un linceul de drap blanc, Sarah découvrait Patricia comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Patricia étendue sans défense, était infiniment désirable. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme; le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos. L'onde tiède surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Sarah fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de ce duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair et de silence qui les abritait où Patricia était soumise, le plaisir que Sarah prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu de Patricia la conduisait à l'abnégation. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. L'esthétique du lien. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Sarah avait noué des liens plus étroits. Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. D'elle-même alors, elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. À chaque coup, Patricia remercia Sarah. Elle devint son sang. La vague accélèra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non, alors, ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Sarah la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était très douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Sarah s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent fougeux, Patricia connut un nouvel orgasme qui la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Pour son plus grand bonheur, elle l'en punirait certainement sauvagement. Mais elle puise ses désirs dans ceux que sa Maîtresse soutire d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui a donné tout son amour. Pour elle, il n'y avait pas de plus grande passion que dans l'abnégation. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/07/20
Un nouveau pas dans mon éducation à la soumission. J'avais rendez-vous à l'hôtel avec une domina; je l'appellerai Madame dans la suite de ce récit car c'est ainsi que j'avais pris l'habitude de l'appeler lorsque je m'adressais à elle. Je devais l'attendre dans la chambre, vêtu avec classe (pantalon, chemise, noeud papillon) mais je devais également porter un string et un bandeau noir satiné sur les yeux. Je devais avoir préparé à l'attention de la dame: champagne, coupes, des amuse-bouche, des fraises, des cigarettes... Madame m'avait également demandé d'amener mes sextoys, à savoir un rosebud et un plug anal transparent en verre; j'y avais adjoint un double dong noir acquis récemment ainsi que du gel lubrifiant. Arrivé un peu avant à l'hôtel, J'ai disposé l'ensemble de façon harmonieuse sur la table de la chambre , puis je me suis passé à a douche pour être bien présentable; j'avais pris soin de faire un lavement après mon dernier repas du matin et j'ai relavé mes fesses au savon. Je me suis habillé comme l'avait demandé Madame, j'ai attendu le SMS de Madame me disant qu'elle arrivait, je lui ai répondu en lui donnant le numéro de la chambre, j'ai entrouvert la porte de la chambre pour qu'elle puisse entrer, mis le bandeau sur les yeux et me suis assis sur le lit, les mains posées sur les cuisses. En attendant, j'entendais les femmes de chambre qui faisaient le ménage dans les chambres voisines; la porte étant entrouverte, je redoutais un peu qu'elles entrent dans la chambre que j'occupais... finalement j'ai entendu que l'on poussait la porte et j'ai entendu Madame arriver. Je me suis levé pour la saluer et elle m'a félicité sur ma tenue qu'elle trouvait très élégante; Madame a également apprécié le soin que j'avais apporté pour répondre à ses attentes: le champagne, les coupes, les fraises, les amuse-bouche, les cigarettes et allumettes... les sex toys, le gel lubrifiant spécial "back door". Madame m'a ensuite dit qu'elle allait se mettre en tenue; elle m'a fait assoir sur le lit, s'est mise devant moi et a posé mes mains sur sa poitrine qui était fort opulente, puis m'a demandé de lui enlever sa robe...j'ai dû y aller à tâtons pour trouver comment l'enlever... elle m'a ensuite demandé de lui enlever ses chaussures. J'ai ensuite dû l'aider à enfiler sa tenue de domina: ses longues bottes noires entrevues par l'espace entre le bandeau et mon visage, son corset en cuir noir avec des lanières dans le dos qu'elle m'a demandé de bien resserrer (la j'ai été autorisé à enlever le bandeau pour bien tirer sur les lanières). Ce corset laissait sa poitrine apparente, après m'avoir demandé de remettre le bandeau, elle m'a demandé de lui prendre un sein à deux mains, de le lécher, et de lui mordiller le téton... c'était plutôt excitant... elle avait les tétons volumineux et bien fermes. Après quelques instants, elle m'a repoussé en disant "ça suffit". Bien Madame... Ensuite elle m'a demandé de la prendre en photo avec son téléphone portable... (Madame voulait des photos d'elle en tenue de domina!) ce n'était pas facile avec les yeux bandés: je devais tenir l'appareil tel qu'elle me l'avait donné et prendre une photo à intervalle régulier... elle a encore changé de tenue et a continué à me demander de faire des photos... Madame est ensuite venue vers moi et a commencé à me déshabiller: le noeud papillon, la chemise, les chaussures, les chaussettes, le pantalon... Elle a tiré sur mon string pour inspecter mon sexe, je n'étais pas du tout en érection car assez impressionné par ce qui se passait et cette inconnue qui inspectait mon corps... de plus je n'étais pas là pour du sexe mais pour être soumis au désirs de Madame. Elle ma demandé de me retourner et de me mettre à quatre pattes, puis a tiré un peu sur le string, a attrapé une fesse dans chaque main pour bien les écarter et a craché à deux reprises sur mon anus pour le lubrifier... C'était très excitant de recevoir les crachats de Madame dans le cul. Puis elle a introduit directement le plug en verre dans mon anus et l'a enfoncé jusqu'au bout sans ménagement; c'était trop douloureux et je me tordais de douleur, j'avais l'impression qu'on me déchirait... j'ai dû l'enlever car c'était vraiment trop douloureux. J'ai suggéré à Madame de me mettre d'abord le rosebud ce qu'elle a fait un peu à contre coeur... celui là est rentré bien plus facilement... Elle m'a fait allonger sur le dos et a commencé à me faire découvrir ses différents instruments: cravache, martinet, un long fouet... Elle faisait tournoyer ses jouets au dessus de mon corps et m'effleurant de temps en temps... c'était assez effrayant... pas douloureux car elle ne portait pas les coups pour le moment mais effrayant d'entendre l'air siffler au passage des lanières. Elle a ensuite fouetté un peu plus violemment mon torse et mes cuisses avec le martinet... la sensation était plus douloureuse surtout quand une lanière s'abattait sur mon sexe même si ce n'était pas lui qui était visé... je me tordais comme un ver de terre... Madame a ensuite ouvert la bouteille de champagne, a servi deux coupes et m'en a donné une... nous avons trinqué à notre rencontre... elle a glissé un peu de nourriture dans ma bouche et nous sommes passés à la suite... Madame a dit qu'elle allait m'encorder, pas vraiment façon shibari mais plutôt pour décorer mon corps avec des cordes d'une façon qui soit à son goût... Pratiquant moi-même l'encordage j'étais plutôt ravi de me prêter à cette activité... de toutes les façons, ravi ou pas c'était Madame qui décidait. L'encordage a pris pas mal de temps, je prenais les positions demandées et je sentais les cordes glisser sur mon corps, se serrer autour de mon buste, de mes cuisses... Pendant l'encordage Madame me racontait son plaisir d'encorder, de faire glisser les cordes sur la peau, de glisser ses mains sur mon corps... En plus des cordes, Madame m'a également ajouté les pinces à tétons que j'avais amenées et à la fin m'a ajouté un collier de soumis avec une laisse, en me disant: "maintenant que tu as le collier, tu obéis bien à mes ordres!"... "Oui Madame..." Puis Madame a fait des photos en me demandant de prendre différentes poses, en tenant la laisse à la main ou encore son fouet dans une main et le martinet dans une autre... Je me suis conformé bien docilement à ses ordres, c'était plutôt agréable de prendre les poses, d'être son objet... Elle m'a fait mettre à quatre pattes sur le lit, les fesses bien exposées et a commencé à me donner des claques sur les fesses avec ses mains, des coups de martinet violents ou comme des caresses ou encore des coups de cravache... je sentais mes fesses de plus en plus chaudes, douloureuses et rougissantes... Madame m'a demandé de compter à haute voix les coups de martinet et uniquement de martinet, sans compter les claques, sans compter les coups de cravache, sans compter les effleurements comme des caresses... je devais reconnaître ce qui me tapait et ne compter que les coups suffisamment forts... si j me trompais je recevais évidemment une punition sous forme de coups gratuits que je ne devais pas compter... nous avons arrêté l'exercice après un long moment et un décompte de 70 coups de martinet... mes fesses étaient plutôt rouges et douloureuses. Madame a refait des photos de mes fesses rouges en posant quelques instruments sur mon corps: fouet, martinet... J'étais toujours à 4 pattes et madame est venue présenter une fraise devant ma bouche; je pensais que c'était pour me nourrir puis j'ai compris que Madame voulait que je la suce comme le gland d'un sexe masculin; j'ai commencé à lécher et sucer la fraise... Madame m'a dit "Bien!" en me demandant si j'aimais sucer des bites. J'ai répondu "Oui Madame" et la maîtresse m'a dit qu'il faudrait qu'elle me trouve des mecs à sucer... J'ai continué à sucer la fraise et finalement je l'ai avalée... Madame m'a alors dit à l'oreille "Je suis sûre que tu voudrais que je te prenne au gode ceinture"; j'ai répondu "Oui Madame" tout en étant un peu inquiet de la taille de l'engin... Madame s'est positionnée derrière moi, a enlevé le rosebud qui était toujours profondément enfoncé dans mes fesses, m'a longuement léché l'anus en profondeur puis a introduit le double dong noir après l'avoir lubrifié... elle a laissé le double dong pendre de mes fesses et a chaussé son gode ceinture; elle est venue près de ma bouche pour que je suce le gode, que j'avais du mal à prendre en bouche... Madame gémissait comme si elle avait un vrai sexe d'homme que j'étais en train de sucer... Après un moment, elle s'est levée, est passée derrière moi, a retiré le double dong de mes fesses et a présenté son gode ceinture à l'entrée de mes fesses; il est entré plus facilement que je ne pensais et madame à commencé à faire des allers retour dans mon cul; elle me demandait de bien m'empaler dessus pour que mes fesses rejoignent son ventre... Madame m'a alors donné l'autorisation de me branler et j'ai joui assez rapidement. J'étais complètement épuisé... Nous nous sommes faits un câlin dans les bras l'un de l'autre puis a commencé la longue période pour défaire les cordes et ranger la chambre... J'ai remercié Madame pour tout ce qu'elle m'avait fait et j'ai repris la route pour Toulouse... Deux jours plus tard, mes fesses me faisaient toujours mal et portaient encore la trace de certains coups de martinet... ce fût pour moi une très belle première expérience de rencontre à l'aveugle, soumission, encordage et prise au gode ceinture...
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Par : le 05/09/20
Sa queue me semble hors norme. J’ai déjà sucé deux beaux membres, ceux des deux livreurs à qui m’avait offert Maîtresse Caroline. Mais là c’est un autre calibre. Je l’embrasse du bout des lèvres, le lèche à petits coups pour en appréhender toute la grosseur. Je ne saurais décrire le désir trouble qui m’étreint à ce moment là, accroupi dans les toilettes, habillé comme une chienne bonne à baiser, enchaîné aux tuyaux par mes étudiantes dominas. J’ai envie de donner du plaisir à cette queue qui s’offre à ma bouche. Et la Maîtresse du soumis que je suce ne manque pas de le remarquer : -Mais c’est que tu as bien progressé dis-moi. J’avais vu que tu aimais ça sur la video. mais là je suis impressionnée. Tu es devenue une vraie pro de la suce… !!! Christelle, c’est bien sa voix que j’avais reconnue. Ma Maîtresse, ou plutôt mes Maîtresses, mes étudiantes dominas, c’est une chose. Mais elle…. Peut-être est-ce parce qu’elle appartient au personnel administratif de l’école, peut-être parce qu’inconsciemment je la considère plus comme une adulte. Je ne sais pas, mais le fait qu’elle me domine, et surtout qu’elle sache qui je suis vraiment m’humilie avec une intensité inégalée. Ses mots me brûlent et me transpercent. Et si les larmes perlent à mes yeux, ce n’est pas uniquement à cause de la colonne de chair qui me fouille la gorge. Je me concentre entièrement sur ma fellation, comme pour oublier mon humiliation, la chasser de mon esprit. J’ai envie de donner du plaisir à cette queue, je veux la faire jouir. Je veux son miel, comme une victoire pour la petite salope en chaleur que je suis devenue grâce à mes Maîtresses, mes étudiantes dominas. Mais ma Domina perverse n’est pas de cet avis. Christelle ordonne à son soumis de se retirer de ma bouche et à moi de me redresser, face au mur, cul bien offert et cambré : -Il est temps de donner du plaisir à sa petite chatte… Vas-y, encule là, elle n’attend que cela, n’est pas la chienne ? Silence. Ma réponse tarde. Quelques secondes de trop pour Maîtresse Christelle. Ainsi, elle attrape mes couilles entre mes cuisses et serre : -Je t’ai posé une question salope…! Je gémis de douleur. -Tu as envie de te faire enculer ? J’articule difficilement un -"Oui Maîtresse ! " -Demande-le mieux que cela au mâle qui va te baiser la chatte. Tiens retourne toi, frotte toi contre lui comme une bonne femelle en chaleur. Montre lui que tu en crèves d’envie. Caressez-vous et embrassez vous les putes, j’ai envie de vous regarder. Excitez moi bien mes salopes !!! Son soumis m’attire à lui et fourre sa langue dans ma bouche. Les hommes ne m’attirent pas. Ne m’excitent pas. Et je n’ai jamais ressenti le désir d’embrasser un homme, de caresser amoureusement, avec un désir intense, leur corps. Seule l’idée de soumission à une queue m’excite. Toucher, caresser, embrasser, sucer une queue cela fait bouillir mes sens. Me comporter avec un homme comme je sais me comporter avec une femme, j’en suis incapable. Aussi, j’ai un mouvement de recul qui n’échappe pas à Maîtresse Christelle. La réaction est cinglante, sous la forme d’un coup de cravache brutal sur mes fesses. Suivi par sa voix, dure bien que murmurante, à mon oreille : -Si je veux que tu sois sa femelle amoureuse, tu deviens sa femelle amoureuse… ne m’oblige pas à enlever ta cagoule et à te laisser visage nu pour l’heure qu’il te reste à passer ici. Tu as vraiment envie que tout le monde sache ? -Non Maîtresse, pitié, s’il vous plaît…. -Alors à toi de jouer ma chienne ! Je pose mes mains sur la taille de mon « amant » et je viens me coller à lui. Maladroitement, je pose mes lèvre dans son cou. Ensuite, je laisse mes mains descendre sur ses fesses, je frotte ma queue contre lui. J’ai envie de sexe, vraiment envie. Et cette envie s’ajoute à la peur que j’ai de voir mon identité révélée. Elle la dépasse même, rapidement. Les encouragement de Maîtresse Christelle m’y aident beaucoup : -Hmmmm bien… frotte toi bien contre lui, embrasse-le… suce ses tétons pendant que tu le masturbes, il adore ça…. c’est bien ma salope, laisse toi aller totalement. Tu es une femelle qui a envie de son étalon black. Dis-lui….. Je suis en plein délire sexuel. Envoûté par la voix de Maîtresse, submergé par mon désir de cul, par mon besoin de cul. J’embrasse à pleine bouche, je joue de la langue avec la sienne, je la laisse descendre sur sa poitrine, je caresse ses fesses, ses couilles, je branle sa queue tout en lui disant mes envies. -Baise moi… je veux ta queue dans ma chatte, encule moi… hmmm viens, je veux te sentir… je suis ta pute… fais moi jouir, ouvres moi… remplie moi de sperme… j’ai trop envie. J’entends vaguement Maîtresse Christelle gémir de plaisir. Elle doit se caresser en se délectant du spectacle. Je me retourne et je tends mon cul vers son soumis, une main appuyée au mur, l’autre tenant sa queue maintenant recouverte d’un préservatif pour venir caresser mon œillet avec son gland. Il est si gros. J’ai peur d’être déchiré mais j’ai besoin de me faire baiser. Avec la cagoule qui préserve mon anonymat, mes Maîtresses me permettent de plonger au plus profond de mes fantasmes. Je n’aurais jamais été capable de leur avouer, de vive voix, face à elles. Mais là, plus rien ne me retient. Je peux les vivre, mettre à terre toutes les barrières psychologiques et morales qui sont encore en moi. J’ai réellement envie de lui. Le contact de la douceur de son gland sur mon anus m’électrise. Je sais que je vais souffrir lorsqu’il va me pénétrer, mais le désir est si fort. -Baise-moi ! Ses mains ouvrent mes globes et je sens sa pression. Lentement il m’ouvre. Je gémis de douleur, laisse échapper un cri. Maîtresse Christelle approche son visage du mien. J’entends ses halètements qui s’accélèrent. -Prends-le.. allez ma chienne, tu en as trop envie… ouvre toi pour lui ! Son gland franchit le barrage de mon anneau. Et il me pénètre lentement, jusqu’à la garde, encouragé par mon long gémissement ininterrompu. De douleur et de plaisir, je ne sais plus. J’entends le plaisir de Maîtresse Christelle qui augmente. Au fur et à mesure que son soumis me baise plus vite, plus profondément. Ma Domina l’exhorte à me pilonner sans aucune retenue. En appui, les deux mains contre le mur, je subis cette sodomie violente, cette possession totale. Maîtresse jouit longuement alors que mon amant se déchaîne. Elle reprend son souffle et lui dit de se retirer. Sensation unique de vide. Elle lui arrache sa capote et lui ordonne de se branler pour décharger sa semence sur le sexe délicat de ma Maîtresse. Il jouit rapidement en grognant de plaisir. Puis Maîtresse plaque ma bouche sur ses lèvres maculées de foutre : -Nettoie-moi, et fais moi jouir encore !
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Par : le 05/09/20
Maîtresse Christelle et son soumis m’abandonnent. La porte se referme, à clé, et je reste à genoux, épuisé, le visage maculé de foutre. Je suis dans un état second. Ensuite, le temps passe, lentement, et nulle autre cliente ne se présente. J’en suis presque déçu. Enfin, la sonnerie qui marque la fin de la journée retentit. Et Maîtresse Chloé vient me délivrer… -Wouahouh… ça pue le cul ici. C’est intenable ! Alors ma salope, on a bien travaillé ? Maîtresse Chloé ne me laisse pas le temps de répondre et me jette mes affaires « civiles » au visage. -Tu as 3 minutes pour être présentable ! De retour à l’appartement, Maîtresse Chloé m’ordonne de me doucher, puis de la rejoindre au salon. Cependant, elle m’autorise à prendre mon temps dans la salle de bains. Chose rare, car mes passages y sont généralement minutés. Je reprends peu à peu des forces sous l’eau chaude, et mon esprit tente de faire le bilan de ce que je viens de vivre. Je suis forcé de reconnaître que j’ai aimé cela. J’ai aimé être offert à ces jeunes femmes et à cet homme. J’ai aimé n’être qu’un objet de plaisir, un esclave que l’on baise, que l’on utilise. L’humiliation, la douleur, la perversité de ces instants uniques m’ont amené au bord de la jouissance. Plus cérébrale que physique. Et c’est un nouveau monde pour moi. Comme une nouvelle libération. Un stade supérieur dans ma soumission, aux pieds de mes Maîtresses. Ensuite, je rejoins Maîtresse Chloé au salon, comme ordonné. J’ai passé une tenue minimale, préparée par ma Maîtresse : bracelets de cuir à mes poignets et mes chevilles, collier large et cagoule de latex. Rien d’autre. J’ai lutté contre l’envie de me caresser. Le contact de l’eau et les souvenirs de mon abattage m’ont fait bandé. C’est, ainsi, la queue dressée que je viens m’agenouiller devant ma Maîtresse, dans la posture de présentation. -Hmmmm je vois que la séance de cet après-midi ne t’a pas fait perdre ta vigueur ma chienne. As-tu joui ? -Non Maîtresse. -Debout, et approche…. J’obéis, et viens me présenter devant Maîtresse Chloé. Elle saisit ma queue et commence à me masturber lentement. Puis de son autre main, elle vient caresser mes testicules, gonflées à éclater. -Tu es bien plein ma petite salope… depuis combien de temps n’as tu pas été vidangé ? Cinq jours Maîtresse Chloé. Hmmm il est temps de te traire, mais ne crois pas que je vais faire le boulot…. J’attends Christelle, et je crois qu’elle vient accompagnée. De qui, je ne sais pas. L’heure de la traite n’a pas encore sonné dit-elle en éclatant de rire. En attendant, déchausse moi, et occupe toi de mes pieds. Ils ont besoin d’un bon coup de langue. Je lui ôte ses bottines, puis ses bas, et je commence ma vénération de ses divins pieds. Car ils sont vraiment divins. Fins, racés, doux… Je ne suis pas un fétichiste des pieds mais j’avoue qu’user de ma bouche, de ma langue sur ceux de mes Maîtresses me trouble profondément. Et j’y mets toute mon ardeur, tout mon désir de bien faire. Tout mon amour oserais-je dire. Maîtresse Chloé savoure mes caresses et se laisse aller dans son fauteuil. J’aime intensément ces instants, pendant lesquels je peux voir le plaisir que je donne à ma Maîtresse. C’est une totale satisfaction de soumis que de la regarder s’abandonner et apprécier mon travail. Ainsi, je redouble d’application, suce, lèche entre les orteils comme Maîtresse Chloé adore, pendant que des mes mains je lui masse la plante des pieds. La séance de vénération est interrompue par la sonnerie de l’entrée. J’abandonne à regrets ses pieds pour aller ouvrir. Maîtresse Christelle entre la première, et je me jette à ses pieds pour les baiser en lui souhaitant la bienvenue. D’autres escarpins suivent, sans que je puisse voir à qui ils appartiennent. Je les baise également en signe d’allégeance et de bienvenue. Et avant que je ne puisse refermer la porte, c’est une paire de ballerines qui entre, suivie par une autre paire de talons-aiguilles. Baisers, paroles de bienvenue, prosternations. Ensuite, je me redresse et conduis les invitées au salon. Je réussis à glisser un rapide coup d’œil. Céline, Nadia et une troisième jeune femme que je crois être Sophie. Trois de mes clientes de cet après-midi. Heureusement pour moi, elles ne peuvent me reconnaître, ou plutôt m’identifier. -Hmmm Chloé, tu as vraiment de la chance d’avoir cette pute à domicile. Et toi aussi Christelle, j’ai cru comprendre que tu en profites pas mal ! C’est Céline qui a parlé. Céline qui a baisé mon cul avec une infinie douceur. Merci les filles, de nous inviter à en profiter encore. Maîtresse Chloé réclame le silence, difficilement, au milieu des éclats de rire. -Ce soir, nous allons jouer. Avec notre salope bien entendu. J’ai préparé plein de petits papiers. Vous allez écrire dessus tout ce que vous avez envie de faire et de faire subir à notre petite chienne. Un gage par papier. Ainsi, au cours de la soirée, nous tirerons chacune à notre tour un bulletin dans cette boîte. Et celle qui tirera devra désigner celle qui appliquera le gage. En attendant, Puta va nous servir le champagne et les petits fours. Que la fête commence ! Ces Dames discutent de choses et d’autres, des cours, de mecs. Rires de plus en plus forts, au fur et à mesure que le champagne coule. J’ai très régulièrement droit à une claque sur mon cul, une caresse appuyée sur la queue ou mes couilles. Maîtresse Christelle, assise confortablement dans le grand fauteuil, m’a administré une fessée, sur ses genoux, pour me chauffer a t-elle dit. Maîtresse Chloé réclame une nouvelle fois le silence. -Il est temps de commencer le jeu ! Sophie, le tirage au sort t’a désignée. A toi d’ouvrir le bal des supplices ! Sophie tire un bulletin, et le lit à haute voix, en ménageant son suspens… -Le premier gage pour notre salope sera…… 3 minutes de léchage de cul ! Et je désigne Céline ! Applaudissements, rires… Céline ôte sa jupe, elle ne porte rien dessous. -Allez ma lécheuse, viens me montrer ce que tu sais faire ! Elle se met à quatre pattes sur le canapé et je viens me placer derrière elle. Ensuite, je lèche délicatement son oeillet, enfonce timidement ma langue. Céline semble apprécier. -Plus fort la chienne… bouffe moi bien la rondelle ! J’obéis, pendant que Maîtresse Chloé garde un oeil sur le chronomètre. Ma Maîtresse délicieuse gémit sous mes coups de langues plus appuyés. Une main sur ma tête, elle maintient mon visage plaqué entre ses globes. -Top ! 3 minutes ! Céline proteste, arguant qu’elle commence à peine à être excitée. -C’est à toi de tirer un bulletin Céline ! -Et le gage est … 10 coups de cravaches, Et je désigne…. Nadia ! Nouveaux applaudissements. Ainsi, Nadia m’ordonne de prendre place au centre du salon. Debout, mains sur la tête, cuisses écartées. Elle prend son temps, tourne autour de moi. Mes autres Maîtresses se sont installées pour profiter du spectacle. -Compte petite pute… et remercie ta Maîtresse à chaque coup ! Le premier s’abat en travers de mes fesses. Nadia a frappé fort et je lâche un cri, oubliant de remercier. -Petite pute…. on reprend à zéro ! Ensuite, elle enchaîne 4 coups, salués par des salves d’applaudissement. Je n’oublie pas de compter cette fois, j’encaisse difficilement car Nadia à la main lourde. -Ecarte mieux tes cuisses, salope ! Mes jambes tremblent. Mes reins irradient de douleur et j’appréhende en sentant le cuir caresser l’intérieur de mes cuisses. Nadia prend son temps, effleure à nouveau mes fesses, fait glisser la cravache sur mon ventre, ma poitrine… puis un coup sec sur ma queue bandée. Hurlements de joie des spectatrices. Je me plie en deux sous le coup de la douleur. -Debout, tiens ta position soumis ! -Cinq.. merci Maîtresse Nadia ! -Christelle, tu veux bien te mettre derrière lui et lui tenir les bras s’il te plaît ? Voilà… Sophie, Céline, tenez ses chevilles, bien écartées… les 5 derniers pour ses couilles ! Prêt à encaisser petite salope ? Je hurle de douleur et mes jambes cèdent. Seule Maîtresse Christelle, en me tenant les bras dans le dos, m’empêche de vraiment m’effondrer sur le sol. Je suis tétanisé et j’ai peur. La violence de mes Dominatrices vient de franchir un cran. Et je bascule dans un autre monde, dans lequel je réalise pleinement ce que je suis : un jouet. Que l’on martyrise pour s’amuser. Peu importe ce que je peux ressentir, mon ressenti n’a justement pas sa place, il n’existe pas aux yeux de mes Maîtresses d’un soir. Effet de groupe ? De l’alcool qui coule à flots ? Sadisme communicatif ? Leur excitation semble croître de concert avec ma douleur. La soirée sera longue, douloureuse, et je redoute vraiment ce que mes Maîtresses dominatrices vont inventer, tant la notion de limite me parait inexistante ce soir. Nadia se penche vers moi : -Alors ma petite chienne…. on a mal à ses petites couilles, hein ? Elle explose de rire avant de tirer à son tour un gage. -Hmmmm intéressant, dommage que je ne sois pas tombée sur celui là ! Le gage suivant est…… 10 minutes de sodomie ! Et je désigne….. Christelle ! -J’ai le choix de mon arme ? répond l’intéressée. -Bien sûr… Chloé, montre-lui ta collection s’il te plaît. Je suis sûre que tu as le gode-ceinture parfait pour baiser notre salope… -Hmmm je crois que je sais lequel Christelle va choisir. Nadia a vu juste. Christelle ne prend que quelques secondes pour faire son choix. Elle jette son dévolu sur le plus beau et le plus gros. Maîtresse Caroline ne m’a prise que rarement avec celui-là. Et Maîtresse Chloé ne l’a utilisé qu’une fois. Noir, luisant, un gland énorme… Maîtresse Christelle s’harnache avec l’aide de Céline. -Ma pute, tu vas goûter au plaisir de te faire prendre par ta Maîtresse. Enfin, peut-être que le plaisir ne sera que pour moi…En position, à quatre pattes sur la table basse, et offre bien ton cul, je te veux cambrée comme une chienne qui a envie de se faire saillir. Aller, ta petite chatte n’attend que cela j’en suis sûre… » Je me positionne selon les ordres de Maîtresse Christelle. Je me cambre au maximum, espérant secrètement que mon obéissance parfaite rendra Maîtresse Christelle plus clémente. Mais j’en doute, connaissant sa capacité à se montrer sans pitié. Mes 5 Maîtresses m’entourent, elles sont toutes sous l’euphorie de l’alcool et totalement désinhibées. Je sens leurs mains sur mon corps, je ne sais plus laquelle appartient à qui. Une main se glisse sur mon torse et me travaille le téton, l’autre ouvre mes fesses pour mieux offrir ma petite chatte à Maîtresse Christelle, une autre empoigne mes couilles et les étire ce qui me fait gémir de douleur, je n’ai pas encore récupéré des coups infligés par Nadia. J’implore la pitié de mes dominatrices. Maîtresse Chloé consent à me préparer : -Attends Chris, faut le lubrifier correctement, sinon tu vas le déchirer… Et Caro va me pourrir si jamais je lui abîme son jouet préféré..! Je sens l’embout de la bouteille de lubrifiant forcer mon anneau, et le liquide froid couler abondamment. Plusieurs fois, elles me massent, s’enfoncent, m’ouvrent sans aucune douceur. Je gémis et me tortille, tentative vaine pour échapper à mes tourmenteuses. Je prends une série de claques sèches sur mon cul, pour me faire tenir tranquille. Puis le silence se fait. Maîtresse Christelle caresse mon anus avec le gland de son gode-ceinture. Mes cinq Maîtresses retiennent leur souffle.. Nadia murmure ses encouragements, non pour moi, mais pour Christelle : -Hmm vas-y Chris, baise le bien, force encore.. regarde, il commence à s’ouvrir… C’est fascinant, je crois que c’est le plus beau spectacle du monde, le cul d’un soumis qui accueille le sceptre de sa Maîtresse !!! Éclat de rire général…. L’excitation te rend poète Nadia ! rigole Maîtresse Chloé. Maîtresse Christelle s’impatiente, elle a beau forcer, le gland est trop gros, et mon anneau refuse de céder. Je gémis de douleur, je suis à la limite de craquer. Je fonds en larmes et j’ose implorer la pitié de mes Maîtresses… erreur. Maîtresse Chloé rentre dans un colère noire : -Ta gueule sale chienne, personne ne t’a autorisé à t’adresser à nous. Tu es là juste pour notre plaisir, t’as pas encore compris ? Tu n’es rien ! Un esclave, une chose pour qu’on s’amuse ! Christelle, baise-le, vas-y. défonce moi cette sale petite pute, qu’elle comprenne une bonne fois pour toutes ! Attends qu’on se retrouve toutes les deux, salope, tu m’as fait honte devant mes amies, tu vas prendre une bonne raclée pour t’apprendre le respect. Crois-moi. Vas-y Chris, encule-le ! Maîtresse Christelle n’hésite pas. Elle appuie plus fort et force. Je hurle en sentant mon anneau céder. Mes Maîtresses encouragent Christelle comme si elles étaient au stade , alors que Maîtresse Nadia déclenche le chrono: -Top, c’est parti ! Vas-y, à fond, défonce-la… encule-la plus profond cette salope… Encore, baise-la au maximum… Allez Christelle, allez Christelle, allez Christelle !!! Elles se laissent griser, emporter dans leur délire sportif. Maîtresse Christelle s’enfonce jusqu’à venir coller ses hanches contre mes fesses. Je crie sans discontinuer, à moitié étouffé par le string trempé de liqueur que Maîtresse Céline a fourré dans ma bouche. Je pleure de douleur, le corps tremblant, tétanisé par cette sodomie brutale. Maîtresse Christelle se retire entièrement et me force à nouveau. Insoutenable. Je suis au bord de l’évanouissement, totalement ailleurs, assommé par la douleur, les cris de mes Maîtresses, l’humiliation jamais ressentie. Maîtresse Christelle joue avec mon cul, se retire, rentre, alterne lenteur et baise brutale. Commentaires crus des spectatrices, claques sur mon cul, ordres qui fusent en tous sens… -Cambre toi la pute, empale toi bien sur sa queue… hmmmm mais c’est qu’elle aime ça regardez les filles, elle est bien ouverte notre chienne… vas-y Chris, baise là encore plus fort… il te reste 3 minutes, défonce la ! -Top ! Terminé ! Maîtresse Christelle se retire une dernière fois. Je ne sens plus mes reins, je me sens béant, comme anesthésié… je tiens à peine en appui sur mes bras et mes genoux. -Debout esclave, nos verres sont vides, allez… abreuve tes Maîtresses ! L’ordre vient de Chloé, et ne souffre aucune rébellion. Je me relève, chancelant, j’ai mal et je peine à me diriger vers la cuisine, prendre du champagne au réfrigérateur. Étonnamment, je bande. Dur. Les deux pilules bleues que mes Maîtresses m’ont déjà fait avaler font leur effet. Ma queue se dresse comme jamais, ce qui fait hurler de rire mes Maîtresses… -Regardez les filles, elle en veut encore notre salope, elle est toute excitée… va falloir qu’on s’en occupe : rigole Sophie. -T’inquiète Soph, il reste encore un gage…. tu vas voir, on va se régaler ! La soirée n’est pas finie ! : commente Maîtresse Chloé. Je reviens chargé de champagne frappé et j’assure le service, en prenant bien garde de n’en renverser une goutte, sous peine de punition. Et dans l’état de déchaînement de mes Maîtresses, je ne sais ce qu’elles seraient capables de m’infliger. Maîtresse Christelle demande le silence : -Chères amies, je crois que notre soumis a droit lui aussi de boire un coup. Et je crois que Céline a très envie, n’est-ce pas ? -Oui… je n’en peux plus. Le champagne me fait un effet terrible, j’ai trop envie là… ! -Allez la chienne, va chercher une coupe pour toi ! Je reviens avec une flûte à champagne propre et la tend à Maîtresse Céline. -Vas-y Céline, soulage toi. Notre petite salope a très soif, n’est-ce pas ? Je tarde un peu trop à répondre, et Maîtresse Chloé me cingle le reins d’un coup de cravache. -Oui Maîtresse, j’ai très soif, je vous remercie de m’offrir à boire votre champagne ! Céline a rempli mon verre et le dépose sur la table basse du salon. Entouré de mes Dominas, je viens à quatre pattes boire mon dû. Humiliation maximale. J’ai un haut le coeur, je n’ai jamais aimé l’urine, cela me dégoutte. Maîtresse Caroline affirme qu’un bon soumis doit déguster le champagne de sa Domina, il doit l’adorer, l’espérer, c’est un honneur que de le boire. Mais je n’arrive pas à m’y faire. Sauf que je n’ai pas le choix. -Allez, ne fais pas ta mijaurée.. avale et remercie comme il se doit Maîtresse Céline ! J’avale d’un trait, tant bien que mal et je remercie Maîtresse Céline pour sa liqueur précieuse. Je ne me sens plus rien, je ne suis plus rien. Rien d’humain à mes yeux. Je suis brisé, du moins c’est ce que je ressens. J’atteins un stade où je suis prêt à subir n’importe quoi, plus rien ne m’importe. Ni ma condition, ni la souffrance, ni les conséquences. Maîtresse Chloé me regarde longuement puis lance le départ du dernier gage, un gage non limité dans le temps précise t-elle, qui marquera la fin de la soirée. Je n’ai plus aucune idée de l’heure qu’il peut être. Une nuit sans fin, à souffrir pour le plaisir de mes Déesses.
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Par : le 07/09/20
Aujourd’hui. C’est aujourd’hui que Maîtresse Caroline revient. 9 jours sans ma Maîtresse. 9 jours d’une intensité inouïe. 9 jours qui m’ont marqué, psychologiquement et physiquement. Je porte encore les traces des assauts de mes Maîtresses d’une nuit. La journée d’hier, dans les bras de Maîtresse Chloé, m’a laissé dans un état de faiblesse psychologique intense. Je suis redevenu un homme, amoureux, tendre, sensuel. J’ai caressé, embrassé, serré dans mes bras une femme avec qui j’ai partagé mon âme, l’espace de quelques heures. Nous avons fait l’amour encore et encore, dormi dans les bras l’un de l’autre, peu parlé mais beaucoup communiqué par nos regards et nos gestes, comme si la parole était superflue. J’en ai oublié ma condition de professeur soumis, de salope aux ordres, mon état de dépendance totale à ma Maîtresse Caroline, son emprise sur moi, sur ma vie. Nous avons été un couple, lié par delà nos corps en sueur collés l’un à l’autre. Le réveil est douloureux et je suis triste. Maîtresse Chloé a remis ma cage de chasteté en place ce matin, après que nous avons fait l’amour une dernière fois. Une étreinte lente, tendre et sensuelle. Je me suis vidé en elle, et j’ai explosé en larmes, au creux de ses bras. Maîtresse Chloé est partie en cours à 8h45, me laissant nu, encagé, avec pour consigne de ranger parfaitement l’appartement. Je n’ai pas cours avant 11h. Et ma journée se termine à 15h. Maîtresse Chloé est prise toute la journée. C’est donc Maîtresse Christelle qui a pour charge de me ramener à l’appartement et de me préparer au retour de Maîtresse Caroline, vers 17h. Après la tendresse et l’amour de Maîtresse Chloé, la sévérité sans pitié de Maîtresse Christelle est un choc brutal. Elle ne prononce que quelques mots, secs : -Dépêche toi salope, je n’ai pas que ça à faire ! Une fois dans l’appartement, elle continue sur le même ton. -Tu te douches, et tu rappliques. Je te donne 10mn maxi. N’oublie pas de bien te récurer la chatte ! Je m’exécute. Lavement obligatoire donc. Même si j’ai horreur de cela, je crains encore plus que mes Maîtresses ne me fassent sucer le god souillé sortant de mes reins. Douche, vérification de mon épilation. 9 minutes plus tard, je me prosterne aux pieds de Maîtresse Christelle, assise dans le canapé du salon. Sans un mot elle me relève et commence à me préparer, en commençant pas la cagoule de latex et un masque qui m’aveugle totalement. Puis vient le collier de cuir, le corset qu’elle prend bien soin de serrer au maximum quitte à me couper le souffle, mes bas de latex noir, bracelets à mes poignets et mes chevilles. Je ressens une grande excitation à l’idée de retrouver Maîtresse Caroline. Et je m’interroge sur celui ou celle qui l’accompagnera. Maîtresse Chloé m’a bien rappelé qu’elle ne serait pas seule. Maîtresse Christelle fixe la barre d’écartement entre mes chevilles. Ensuite, elle attache mes poignets à la chaîne qui pend du plafond, tendue au maximum, et sans aucun ménagement, à peine un peu de gel, me remplit le cul d’un plug de bonne taille. Elle termine ma préparation en fixant un bâillon-boule. -Hmmm voilà qui est mieux. Je crois que Caroline sera satisfaite de te voir ainsi ma soumise. Ah, au fait, elle m’a laissé carte blanche pour imprimer ma marque, avant son arrivée. Ça tombe bien, j’ai besoin de me défouler. Elle ponctue sa phrase par un coup de cravache sur mes reins. Elle a frappé fort et je hurle à travers mon bâillon. Maîtresse Christelle se lâche. Les coups s’enchaînent rapidement. Mon cul en prend la majeure partie. Je ne suis pas encore remis de ma nuit de soumission avec mes jeunes Dominas déchaînées, et la souffrance est atroce. Je pends au bout de ma chaîne, brisé par la douleur. Maîtresse Christelle repose la cravache et vient se saisir de mes tétons. Nouvelle décharge de douleur. -Debout soumis ! Ta Maîtresse va arriver d’une minute à l’autre. Je veux te voir debout, cul tendu, prêt à la recevoir. Tu n’as pas envie de me faire honte je pense…. sinon ce n’est pas la cravache qui va te faire hurler, mais la canne ! Je fais non de la tête et j’essaie de me redresser, tout en me cambrant au maximum. J’entends mal, les sons sont diffus à cause du latex qui recouvre ma tête. Mais Maîtresse Christelle a crié pour bien se faire comprendre. J’entends vaguement la sonnette, les talons de Maîtresse Christelle, des voix. Je crois reconnaître celle de Maîtresse Caroline. Je ne saisis pas totalement la teneur de leur conversation. Cependant, je crois comprendre « emmène là dans la chambre s’il te plaît Chris… ». Emmène-là. C’est donc une fille dont il s’agit. Je n’ai pas le temps de gamberger. La main gantée de Maîtresse Caroline se saisie de mes couilles. -Alors ma petite chienne… on s’est bien amusée pendant mon absence ? Ta seule et unique Maîtresse est revenue. Je vais te reprendre en mains. Fini les réjouissances. On passe à la vitesse supérieure. Elle serre, tord et m’arrache un hurlement. Puis elle me détache les poignets et je m’effondre au sol, à genoux. La mise en condition de Maîtresse Christelle m’a brisé. -Viens renifler ta Maîtresse ma petite chienne, et donne lui quelques coups de langues. Montre-lui qu’elle t’a manquée. Allez…! Maîtresse Caroline saisie mon collier et colle mon visage entre ses cuisses. Je redécouvre le parfum et le goût unique de ma Domina. Au fond de moi, je suis heureux de la retrouver. La fascination qu’elle a toujours exercée sur moi, depuis la première fois où je l’ai vue, en cours, ne se dément pas. Je suis marqué, sous son emprise et je me régale de son calice divin. Maîtresse profite quelques minutes de ma langue puis me repousse et ôte mon masque pour me rendre la vue. -Regarde moi ! Je plonge mon regard dans le sien, et je découvre une Maîtresse qui semble à bout. Marquée. Par quoi ? Qu’a-t-elle bien pu vivre pendant ces neuf jours d’absence ? J’oublie un instant ma condition d’esclave et j’ose… -Maîtresse, vous semblez épuisée. Tout va bien ? Maîtresse Caroline ne relève pas mon manque de discipline. Elle semble même touchée par mon empathie. Elle me regarde sans un mot. Je prends conscience de ce que je viens d’oser et je m’en effraie soudain. Mais Maîtresse Caroline m’apaise d’un doigt posé doucement sur mes lèvres… -Shuuuttt… tu as raison. Je suis épuisée. Ces derniers jours ont été très éprouvants pour moi. Et pour elle. Elle est de retour tu sais. Je l’ai ramenée… Non, je t’en prie. Elle a besoin de temps. Et d’abord elle a besoin de repos. Vraiment. Elle m’a fait jurer de ne pas te permettre de la voir. Pas comme cela. Alors respecte sa volonté. Le temps viendra, vite je l’espère. D’ici là, je crois que tu as une Maîtresse à laquelle tu as juré fidélité. Occupe t’en. Va me faire couler un bain ma jolie chienne… j’en ai bien besoin. Maîtresse Caroline me sourit tendrement et essuie la larme qui coule sur ma joue. Ennia est revenue. Mais je dois patienter. Le bain de ma Maîtresse, lui, ne peut attendre.
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Par : le 10/10/20
Je n’ai pas, loin s’en faut, le talent de Méridienne d’un soir. Ni sa culture, ni son érudition. Mais j’aime la littérature. C’est aussi quelque chose que je partage avec mon mec. Parce que si le sexe est fondamental, la vie ne se résume pas à cela. Et qu'entre deux plans cul, nous aimons aussi parler ensemble ce que nous aimons, des livres qui nous plaisent. *************** Je crois aussi que le plaisir passe par la connaissance, la compréhension intime de l'autre. Je sais que c'est une gageure, quelque chose que l'on n'atteindra jamais. Mais je pense qu'un des moyens pour au moins approcher la part de vérité de l'autre, c'est de s'intéresser à ce qu’il aime. *************** Malraux est l'un des auteurs qui figurent au panthéon littéraire de Maxime. Pour ma part, si j'ai toujours été fascinée par l'homme, son parcours, si j'aime ses écrits sur l'art, ses essais, l'homme précaire, les voix du silence, les antimémoires, les chênes qu'on abat, j'avais moins accroché avec ses romans. Alors, durant les vacances, je m'y suis (re)mise. En commençant par son œuvre emblématique, le Goncourt 1933, la condition humaine. Quelques semaines avant le covid, au hasard de nos flâneries du week-end, je l'avais trouvé en édition originale, numérotée alfa 1475. Le bouquin trône désormais en bonne place dans la bibliothèque de Maxime, avec les mots que j'y ai laissés. Mais c'est dans une édition de poche, maintes fois relue, cornée, annotée, surlignée de sa plume que je me suis replongée. Et j'ai autant aimé l'œuvre que les gribouillis de Maxime. *************** La condition humaine est le dernier des romans de la période asiatique de Malraux, entre les conquérants et la voie royale et avant le temps du mépris et l'espoir. C'est son second roman qui traite des mouvements révolutionnaires en Chine. Malraux a longtemps été vu sinon comme un communiste, du moins comme un compagnon de route. Mais en réalité il n'a jamais été ni l'un ni l'autre. Ce qui attirait Malraux dans la révolution et le communisme, c'était la geste héroïque, le romantisme révolutionnaire, la lutte pour la liberté des hommes et de l'homme. Rien de moins conforme à la doxa communiste que ses mots tirés de la préface du temps du mépris : "L'individu s'oppose à la collectivité mais il s'en nourrit. Comme le génie, l'individu vaut par ce qu'il renferme. Il est difficile d'être un homme, mais pas plus en approfondissant sa communion qu'en cultivant sa différence". Le marxisme, l'homme en tant qu'élément de classe, rien n'est plus étranger à la pensée de Malraux. *************** La condition humaine c'est d'abord un moment de l'histoire. Une unité de temps et de lieu. Les 3 semaines, de fin mars à mi-avril de la conquête de Shanghai par Tchang Kaï-chek et l’armée du Kuomintang, appuyée par le soulèvement du peuple, sous l'égide des cellule communistes, puis le massacre du peuple et des dirigeants communistes par les soldats du même Kuomintang. Après que sur ordre de Moscou, ils aient rendu les armes aux soudards de Tchang Kaï-chek. Mais ce sont surtout des personnages. Tchen, le communiste, fasciné par le terrorisme, qui mourra dans un attentat raté. Ferral, la caricature de l’occidental colonialiste, qui ne prend plaisir que par la domination. Y compris celle, malsaine, de sa femme. Gisors, le sage, l'intellectuel engagé, communiste, en quête de transcendance au travers de l'opium. Kyo, le fils de Gisors, l'idéaliste engagé dans l'action, celui qui l'inspire et la dirige, pour qui le sens de la vie était de redonner à l'homme sa dignité. May, la compagne de Kyo, allemande, médecin, intellectuelle, militante communiste, libre, forte, indépendante. Katow, l'ancien militant de la révolution de 1917, qui a rejoint la Chine par idéalisme politique, pour participer à la révolution. Et qui avant de mourir, prouvera sa bravoure et sa générosité en offrant sa dose de cyanure à deux prisonniers qui avaient trop peur de la torture. Le baron Clappique, l'homme de l'illusion, l'anti héros, le bouffon, le mythomane. Enfin Hemmelrich, le communiste belge. Le seul prolétaire de la geste malrucienne. Malgré le contexte historique qui lui sert de trame, la condition humaine n'est pas un roman politique au sens classique du terme. C'est un roman sur l'homme, dans lequel chacun des personnages incarne sa vérité devant la vie et dans l'action. Dans ce qu'elles ont à la fois de vil et de sublime, et donc de contradictoire. *************** C'est aussi, du moins c'est comme ça que je l'ai lu, un roman sur la passion entre deux êtres, Kyo et May. Passion amoureuse, mais au delà du raisonnable, et surtout dans la liberté de chacun. Parce que l'un et l'autre ne croient en l'amour que dans la liberté, ils étaient convenus d'accepter chacun la liberté de l'autre. Mais lorsque May lui avouera s'être abandonnée dans les bras de Lenglen, un ancien camarade, Kyo réalisera qu'entre la volonté de laisser l'autre libre et savoir qu'il a usé de cette liberté, il y a un fossé. Surtout pour un homme. Mais il saura surmonter sa jalousie, parce que pour lui, pour elle, aimer quelqu'un, c'est s'ouvrir à l'autre et non pas le posséder. _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Et cela donne ces mots "Il faut que je te dise quelque chose qui va peut-être t'embêter. Appuyé sur le coude, il l'interrogea du regard. - J'ai fini par coucher avec Lenglen cet après-midi. Il haussa l'épaule, comme pour dire : ça te regarde. Mais son geste, l'expression tendue de son visage s'accordaient mal à cette indifférence. ... Elle s'assit sur le lit, lui prit la main. Il faillit la retirer, mais la laissa. Elle sentit pourtant son mouvement. - Ca te fait de la peine ? - Je t'ai dit que tu étais libre... N'en demande pas trop, ajouta-il avec amertume. Il retira sa main. Tu es libre, répéta-t-il. Peu importe le reste. - Enfin, je devais te le dire. Même pour moi. - Oui. Qu'elle dût le lui dire ne faisait question ni pour l'un ni pour l'autre. Il voulut soudain se lever. ... Mais pourquoi faire ? Tout était tellement vain... Il continuait pourtant de la regarder, à découvrir qu'elle pouvait le faire souffrir. L'aimerais je moins que je ne crois ? pensa-t-il. Non, même en ce moment, il était sûr que si elle mourait il ne servirait plus sa cause avec espoir mais avec désespoir, comme un mort lui-même. ... Kyo souffrait de la douleur la plus humiliante : celle qu'on se méprise d'éprouver. Réellement, elle était libre de coucher avec qui elle voulait. D'où venait donc cette souffrance sur laquelle il ne se reconnaissait aucun droit, et qui se reconnaissait tant de droits sur lui ? ... - Kyo, je vais te dire quelque chose de singulier, et qui est vrai pourtant ... jusqu'il y a cinq minutes, je croyais que ce te serait égal. Il y a des appels qui n'ont rien à voir avec l'amour. Pourtant la jalousie existait, d'autant plus troublante que le désir sexuel qu'elle lui inspirait reposait sur la tendresse. Sa blessure venait d'abord de ce qu'il prêtait à l'homme qui venait de coucher avec May, du mépris pour elle. Il connaissait la mysoginie fondamentale de presque tous les hommes. Pour May, la sexualité n'engageait rien. Il fallait que ce type le sût. Qu'il couchât ave elle, soit, mais qu'il ne s'imaginât pas la posséder. ... La révélation de ce qu'il voulait tomba enfin sur lui : coucher avec elle, se réfugier là contre ce vertige, dans lequel il la perdait tout entière ..." (la condition humaine, première partie) _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Kyo, capturé, se suicidera, non par peur de la torture mais pour ne pas parler. May, ravagée par la mort de Kyo, s'embarquera pour Moscou. _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Le roman se termine par un ultime dialogue de May avec Gisors, le père de Kyo. "Elle ne répondit pas, ce désir toujours passionné lui semblait maintenant une trahison. Mais elle contemplait avec épouvante ce visage serein. Il lui revenait en vérité du fond de la mort, étranger comme l'un des cadavres des fosses communes. Dans la répression abattue sur la Chine épuisée dans l'angoisse ou l'espoir de la foule, l'action de Kyo demeurait incrustée comme les inscriptions des empires primitifs dans les gorges des fleuves. Il reprit : -La seule chose que j'aimais m'a été arrachée, n'est-ce pas, et vous voulez que je reste le même. Croyez-vous que mon amour n'ait pas valu le vôtre, à vous dont la vie n'a même pas changé ? -Comme ne change pas le corps d'un vivant qui devient un mort. Il lui prit la main : -Vous connaissez la phrase Il faut neuf mois pour faire un homme, et un seul jour pour le tuer". Nous l'avons su autant qu'on peut le savoir l'un et l'autre. May, écoutez il ne faut pas neuf mois, il faut soixante ans pour faire un homme, soixante ans de sacrifices, de volonté, de tant de choses Et quand cet homme est fait, quand il n'y a plus en lui rien de l'enfance, ni de l'adolescence, quand vraiment il est un homme, il n'est plus bon qu'à mourir. Elle le regardait atterrée, lui regardait de nouveau dans les nuages : -J'ai aimé Kyo comme peu d'hommes aiment leurs enfants, vous savez... Il tenait toujours sa main, il l'amena à lui, la prit entre les siennes : -Ecoutez-moi; il faut aimer les vivants et non les morts. -Je ne vais pas là-bas pour aimer. Elle se leva lui rendit sa main en signe d'adieu. Mais lui prit le visage entre les paumes et l'embrassa. Kyo l'avait embrassée ainsi, le dernier jour, exactement ainsi, et jamais depuis, des mains n'avaient pris sa tête. -Je ne pleure plus guère maintenant, dit-elle avec un orgueil amer." _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Je n'avais pas aimé la condition humaine quand je l'avais lu la première fois. Je l'ai re-découvert, et j'ai aimé ce que je lisais. Sans doute aussi parce le contexte était différent pour moi. *************** Alors, sur la dernière page, j'ai complété les gribouillis de Maxime avec mes mots. "May n'est pas une révolutionnaire. Elle est l'image de la femme, de l'intellectuelle, passionnée, idéaliste, l'image de la vie face à la mort. Ce n'est pas à la révolution qu'elle adhère, c'est à Kyo. Et lorsqu'après la mort de Kyo, elle part pour Moscou, ce n'est pas pour venger Kyo, ni pour s'engager dans la révolution. C'est pour continuer de le faire vivre. En elle. Pour elle. Laisse moi devenir May" *************** Je les ai fait lire à Maxime. Il m'a serrée dans ses bras. Fort, très fort. Mes vacances, nos vacances ont été belles. Bonne lecture.
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Par : le 01/11/20
Gabrielle d’Estrées apparaît souvent dans l’Histoire comme le seul véritable amour d’Henri IV, une belle jeune fille séduite par l’homme et entièrement désintéressée, fauchée à vingt-six ans par la mort. Non seulement Henri connut, avant et après elle, d’autres amours passionnels, mais encore fut-elle loin d’être l’ingénue dépourvue d’ambition uniquement poussée par sa famille. Il est vrai en revanche que son quotidien aux côtés du roi pendant plus de huit ans fut celui d’une reine, reine qu’elle aurait pu réellement devenir si le sort ne s’en était pas mêlé. Gabrielle d’Estrées naît vers 1571 au château de Cœuvres, en Picardie, demeure familiale. Son père, Antoine d’Estrées est marquis de Cœuvres, apparenté à la famille de Bourbon par sa mère, Catherine de Bourbon. Il est aussi et surtout gouverneur de l'Île-de-France et Grand-Maître de l'artillerie. Quant à sa mère, Françoise de la célèbre famille Babou de La Bourdaisière, est connue pour ses galanteries et entretient beaucoup d’aventures dont le roi de France Henri III. Elle initie aussi ses filles très tôt à la luxure parmi les sœurs aînées de Gabrielle, notamment Diane qui mène une vie de débauche et a de très nombreux amants, tels que le duc d’Épernon, et Angélique, abbesse de Mautbuisson, qui aurait eu douze enfants de douze pères différents que la marquise de Sévigné immortalisera dans ses lettres comme étant les "sept péchés capitaux." Après Gabrielle d’Estrées, le marquis et la marquise de Cœuvres auront encore quatre enfants, François (1572-1670), Louis (1575-1594), Julienne-Hyppolite (1580-après 1667) et Catherine. Contrairement à ses sœurs aînées, Gabrielle ne sera pas initiée à la galanterie. Son premier amant est sans doute Roger de Saint-Lary, seigneur de la Bellegarde. Gabrielle est très amoureuse de lui et ils ont prévu de se marier. Roger de la Bellegarde, est l’ami et le Grand-Écuyer du roi de France Henri IV. Il ne cesse de lui décrire sa fiancée, ses rares perfections, la blondeur de ses cheveux, l’éclat et la blancheur de son teint, ses yeux couleur-azur. Le roi de France, tombe sous le charme des descriptions de Gabrielle et souhaite la rencontrer. Quand il la voit pour la première fois, il tombe immédiatement amoureux de la belle et jeune demoiselle. Mais Gabrielle se refuse au roi, qui, à vrai dire, est dix-huit ans plus âgé qu’elle. Elle est très amoureuse de Roger et prévoit de se marier avec lui, le plus vite possible. Le roi de France, de son côté, essaye toutes les séductions possibles, se déguise en paysan, en palefrenier, mais sans succès. Son père, Antoine, lui fait entrevoir les chances de devenir la favorite du roi de France et sa tante, Isabelle, lui démontre qu’elle ne tient pas beaucoup à Roger de Bellegarde, car c’est lui qui lui a décrit auprès du roi. Pour rendre Gabrielle libre de son père à tout jamais, le roi la fait marier à Nicolas d’Amerval, seigneur de Liancourt, qui est veuf et qui a des enfants, nés d’un premier mariage. Henri IV met en place le piège. C’est probablement vers cette époque que Gabrielle devient la maîtresse d’Henri IV. Même si elle est la favorite du roi, elle continue à fréquenter Bellegarde, qui manque, à plusieurs reprises, d’être surpris par le roi de France dans le lit de sa maîtresse. En 1593, Gabrielle éprouve du chagrin, quand elle apprend la mort de sa mère, qui est assassinée à Issoire, le neuf juin de la même année, dans une émeute pendant la guerre de la Ligue. C’est dans les bras d’Henri IV, qu’elle court se consoler. Peu de temps après, Gabrielle d’Estrées, tombe enceinte. Le roi est très content quand il apprend cela, lui qui se croyait stérile. Vers cette même époque, Gabrielle est peinte avec sa sœur, Julienne-Hyppolite, au bain. Sur ce portrait, la duchesse de Villars pince le téton du sein de sa sœur, pour montrer aux gens que Gabrielle est enceinte du roi. On peut aussi voir, Gabrielle tenir de sa main gauche, un anneau que le roi lui a donné, ce qui symbolise leur amour. On voit aussi une femme de chambre, en train de broder une layette. En 1594, Gabrielle met au monde son premier enfant, César, légitimé et titré duc de Vendôme à sa naissance, mais il mourra en 1665. Le roi est fou de joie à la naissance de ce premier enfant et plusieurs fêtes en grande pompe sont données à Paris. Mais certaines personnes à la cour, prétendent que l’enfant serait celui du seigneur de la Bellegarde, encore amant de Gabrielle, et non du roi. Après la naissance de César, le roi fait entamer le divorce entre sa maîtresse et le seigneur de Liancourt. Celui-ci a eu des enfants de son premier mariage. Ils sont divorcés le vingt-quatre décembre 1594. Pour l’éloigner pour de bon de sa maîtresse, le roi marie le seigneur de Bellegarde avec Anne de Bueil. Peu de temps après, Gabrielle d’Estrées reçoit le titre de marquise de Montceaux. En tant que favorite royale, on lui attribue une garde-robe et des bijoux et mène une vie de vraie reine. Le roi lui offre beaucoup de présents et cadeaux, lui alloue des terres et domaines tels que des châteaux et hôtels particuliers à Paris. Elle devient duchesse de Beaufort en juillet 1597. Sa famille n’est pas en reste. Le roi octroie beaucoup de charges importantes à son père et à son frère. Ses sœurs aussi. Angélique est faite abbesse de Mautbuisson. Julienne-Hyppolite, dame de cour est mariée à Georges de Brancas, duc de Villars. La marquise de Montceaux a une totale emprise sur son royal amant. Le roi écoute et suit ses conseils. Ce serait sous ses conseils, que le roi se convertit au catholicisme en 1593. Gabrielle se mêle aussi de politique, elle favorisera l’ascension du duc de Sully, mais luttera contre lui bien après, et sera parfois avec le roi, parfois cachée sous les rideaux, à une entrevue avec les ambassadeurs. En 1595, Diane d’Andouins, vient à la cour, recommander son fils, à Henri IV. Elle sera humiliée par la maîtresse en titre. En 1596, Gabrielle donne naissance à une seconde fille, Henriette-Catherine, Mlle de Vendôme, qui mourra en 1663. La naissance est presqu’aussi fêtée en grande pompe que celle de son frère aîné, César. En 1597, Gabrielle d’Estrées, est faite duchesse de Beaufort. En 1598, elle donne naissance à son troisième enfant, Alexandre, qui entrera dans les ordres et mourra en 1628. Ce serait également sous l’inspiration de Gabrielle, que le roi fait préparer et signer le fameux édit de Nantes, permettant enfin aux protestants de pratiquer leur culte en paix et sans crainte. La favorite en titre n’est pas aimée du peuple de Paris à cause de ses folles dépenses. Elle mène un grand train de vie et ses robes et bijoux coûtent très chers au trésor royal et vident les caisses du royaume. Le roi, très amoureux de Gabrielle, décide de l’épouser. Il commence alors à entamer une procédure de divorce avec Marguerite de Valois, la reine Margot. Mais celle-ci n’accepte pas que "la putain du roi", comme elle la surnomme, soit la reine de France. C'est vers cette époque également que le roi négocie son mariage avec Marie de Médicis, nièce de Marguerite de Valois, par sa mère, Catherine de Médicis. Quand Gabrielle l’apprend, elle est bouleversée et déçue. En Janvier 1599, Henri tombe malade et c’est sa maîtresse qui le soigne avec douceur. Finalement, le roi de France décide d’épouser Gabrielle avec ou sans la permission du pape. Durant la semaine sainte, pour plaire à l’Église et espérant que le pape lui accorde la main de Gabrielle, le roi et sa favorite décident de se séparer. Le mariage sera prévu pour la Saint-Quasimodo. Voilà désormais le destin tout tracé. Gabrielle, amatrice d’astrologie, a entendu prédire qu’elle ne dépasserait jamais ses vingt-huit ans et qu’elle ne verrait pas le jour de Pâques. Henri la console et lui dit qu’il ne faut pas prêter attention à ses commérages. À Paris, Gabrielle retrouve sa sœur Diane. La duchesse de Beaufort est enceinte de sept mois. Elle part rendre visite à un banquier italien, Sébastien Zamet et dîne chez lui. Celui-ci la traite en reine. C’est après avoir bu une citronnade ou une orangeade, que Gabrielle sent les premières convulsions. La duchesse de Beaufort est transportée chez sa tante maternelle, Isabelle de Sourdis. Le roi, prévenu, ne va pas voir sa maîtresse, pensant qu’il est trop tôt. Le neuf avril, l’état de santé de Gabrielle se dégrade, les médecins se voient obligés de lui extraire l’enfant de son ventre. L'hypothèse la plus probable est qu'elle aurait été victime d'éclampsie toxique, intoxication par un taux élevé d'albumine dans les urines, pathologie de la femme enceinte se traduisant par une hypertension, entraînant des convulsions ayant tous les symptômes de l'empoisonnement. On parlera d’empoisonnement au cours des siècles suivants mais à l’époque, c’est l’accouchement qui semble à tous la cause de la mort. En effet, il est très probable que Gabrielle soit morte d’une éclampsie puerpérale. Elle est inhumée avec son enfant à l’abbaye de Maubuisson. Le charme qui ensorcelait le roi depuis près de neuf ans semble se rompre d’un coup. La terrible douleur qui l’étreint à l’annonce de la nouvelle ne dure guère. Le chagrin de l’homme est balayé par le soulagement du monarque, qui accepte enfin l’union avec Marie de Médicis en cours de négociation depuis des mois. Preuve s’il en est que le roi fait rapidement son deuil, il prend une nouvelle maîtresse moins de trois semaines plus tard, Henriette d’Entragues. Cette dernière n’a en commun avec Gabrielle d'Estrées que l’ambition. Aussi haineuse et violente que Gabrielle était douce et aimante, la nouvelle favorite incommodera la vie d’Henri IV, le Vert galant, jusqu’à sa mort. Bibliographie et références: - François Eudes de Mézeray, "Abrégé chronologique de l'Histoire de France" - Maximilien de Béthune Sully, "Mémoires du duc de Sully" - Alexis Chassang, "Gabrielle d'Estrées" - Michel de Decker, "Gabrielle d'Estrées" - André Castelot, "Gabrielle d'Estrées" - Pierre-André Bouteleau, "Gabrielle d'Estrées" - Isaure de Saint Pierre, "Gabrielle d'Estrées ou les belles amours" - Marcelle Vioux, "Le Vert-Galant" - Michel Peyramaure, "Henri IV" - Anne Sauquet, "Gabrielle d'Estrées" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/02/21
Je suis chez Maîtresse, des morsures de pinces à linge plein le dos... 200, ça prend du temps à mettre et de la souffrance à enlever. Elle a déjà bien repoussé mes limites et m'accorde un peu de répit pour les dizaines restantes... Nous finissons dans la cuisine car midi est largement dépassé. Maîtresse prend sa place à table et moi sous la table, mes mains servent de tapis à ces chaussures. Ma gamelle est approvisionnée par ses restes. Elle ne peut pas voir mon regard mais il est plein d’admiration au pied de ma diva. Il s’embrume même de larmes car mon émotion est à son comble. J’ai compris que ma place était ici. J’en retire un grand bonheur qui m’encourage à servir Maîtresse sans aucune restriction. Je suis tout simplement heureux et apaisé Je m’empresse de manger croyant lui faire plaisir mais rapidement elle me reprend: «Qu’est ce que tu fais? Est-ce que je t’ai dit de manger ?» «Non Maîtresse, pardonnez moi cet empressement» Je sais bien que cela me vaudra une belle punition. Je mange et la remercie pour sa bonté. «Reste sous la table et tends-moi bien tes fesses». Là je fais la connaissance de Maryse, une spatule avec un côté silicone plutôt doux mais cinglant et un manche plat en bois bien dur. L’alternance des gifles entre silicone et bois m’arrache naturellement des gémissements. Je reconnais que Maryse est douloureuse mais je l’ai mérité par mon empressement mal venu. Mes dernières pinces sont éjectées avec la cravache et la pointe de ses chaussures. Il ne me reste plus que ces morsures que j’exhiberais avec fierté les jours suivants. Encore quelques moments douloureux qui finalement me réjouissent. Maîtresse aussi certainement car elle retire le plug et me laisse là étalé à même le sol comme une vieille serpillière, le temps d'aller chercher son gode ceinture. Elle me redresse, à quatre pattes, le dos cambré, le cul tendu, elle force à nouveau mon petit trou que j’ai rendu accueillant depuis qu’elle en a tous les droits. Elle en profite, me tire les cheveux, me chevauche passionnément ; elle s’emballe terriblement. Les va et vient sont profonds, je sens ses douces cuisses contre mes fesses, le gode au fond de mes entrailles. Je reste suspendu à sa jouissance, c’est communicatif, je coule, je jouis au plus profond de mon corps, Je me délecte de ses intrusions dans mon corps. je voudrais que ce moment ne s’arrête jamais. Mais la passion retombe, elle reste allongée sur mon dos, je n’ose bouger de peur d’interrompre son plaisir... Le moment est venu de laver et ranger toutes ces pinces. Maîtresse, très joueuse, m’en jette par terre et me fouette les fesses avec sa baguette de noisetier tant que je ne les ai pas toutes ramassées. Je les reprends vite car le fouet est douloureux mais il en retombent vite d’autres plus ou moins discrètement jetées par Maîtresse. Je me dépêche de toutes les enfermer dans leur boîte avant qu'elle ne puisse en jeter d’autres. Ce qui fait bien sourire Maîtresse. Elle aime tant atteindre mes limites. Ce mélange improbable de douleur, de peur, de bonheur et même de rire déclenche cet état second si agréable. Les sentiments sont tellement forts. Je ne pense pas que les mots existent pour les décrire. La douleur superficielle est inhibée par l’émotion intérieure : mon abandon est total et je suis bien, vierge des soucis du quotidien. A ce moment, il n'y a qu'elle qui existe.  Encore quelques coups de cravaches noisetiers pour bien terminer cette merveilleuse journée. Il ne faut pas que l’on ai le moindre plaisir à regretter. Il est temps de remettre ma cage que ma Reine a eu la bonne idée de conserver au congélateur. Aïe c’est glacé ! Un avantage précieux, je ne bande pas et il est facile de l’encager. «CLIC» cadenas fermé. Pour combien de temps ? Aucune idée . Je ne suis que l’objet de ma diva et rien n’est plus important que de la satisfaire. Cette cage fait dorénavant partie de mon sexe. Elle symbolise mon appartenance quand je m’éloigne d’elle. Je quitte toujours Maîtresse l’esprit embrumé dans ce doux cocon et encore plus aujourd’hui tellement je ressens cette profonde gynarchie. Jusqu’où irais je ? Sans doute bien plus loin que mes limites actuelles alors sur le chemin du retour mon attention est plus tournée vers Maîtresse que vers la route. Se soumettre ou conduire, j’ai choisi ma voie Quelques jours de plus et j’en suis déjà à penser à notre prochaine rencontre, terrible et tellement excitant. Maîtresse a cette capacité rare de vous faire crier de douleur puis dans l’instant qui suit de plaisir. Un besoin s’est créé et j’en redemande avec cet appétit insatiable qui me fait croquer la vie à pleine dent.
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Par : le 04/02/21
Maîtresse me demande de me présenter en soubrette ce mercredi, 11 heures et le jour venu, un SMS me montre bien vite que son impatience était aussi forte que la mienne. Quel bonheur de recevoir ce «VIENS» qui en dit bien plus qu’un long discours avant l’heure prévue. Une demi-heure plus tard, j’étais au pied de son immeuble puis réellement à ses pieds après les protocoles d’usage. Maîtresse a de la prestance et il ne lui faut pas longtemps pour investir sa petite chose que je suis devenue. Je la ressent très joueuse ce matin mais n’en est-il pas souvent ainsi ? Un petit peu de ménage vient justifier ma tenue de soubrette vite interrompue. Je me retrouve au bord de la table. Maîtresse me plaque le torse contre elle. Mes fesses sont plaquées contre son intimité. Je suis son objet sexuel et sentir cette fougue m’excite autant qu’elle l'est elle-même. Elle retire mon plug et son gode ceinture vient vite combler le vide qu’il a laissé. Il ne faut pas longtemps pour qu'elle obtienne mon abandon. Ce va et vient du gode dans mon cul est un moment particulièrement intense. Maîtresse s’enfonce en moi et je sens ma chatte vibrée. Je jute comme une femme fontaine. Ma prostate envoie des signaux de jouissance à mon cerveau qui a perdu toute maîtrise sur mon corps. Elle s’approprie mon corps, me griffe, me mord, m’encule encore et encore... et se retire au bout de l’excitation. Corps à corps, elle me récompense de ces douces caresses. Je reste suspendu à ces désirs dans un bien-être inexplicable «Va chercher le  rouleau d'essuie-tout dans les toilette s! Cours ! " Elle se met à compter: 1, 2, 3,4… 29; 30. 31. ... 42 à mon retour, après avoir essuyé mes traces de jus sur ses cuisses et au sol.  A la suite de quoi, Maîtresse m’enfile un impressionnant rosebud avec une laisse et des grelots. Promené comme son petit chien par cette laisse un peu particulière, je me retrouve dans le salon où elle me fait cambrer pour bien lui présenter mes fesses. Je reçois 20 coups de cravache sur chacune puis 1 et 1 pour les 42 secondes comptabilisées tout à l’heure. C’est douloureux sur l’instant car les séries sont rapides et appuyées  mais je lui appartiens alors elle peut faire ce qu'elle veut de moi. Je me sens le devoir de la satisfaire et ce n’est pas ces quelques coups qui vont me décourager. La sentir s’emballer sur mon cul me procure tellement de jouissance intérieure. Je reprends mon balayage, que je n’ai toujours pas terminé et que je ne terminerai pas encore cette fois. Il faut dire qu’elle me fait dandiner mon petit cul et que ça l’excite. Je me retrouve vite couché sur le dos. Maîtresse retire ma cage et m’enduis le sexe de dentifrice. J’en ressens immédiatement une impression de froid. Ouf, je n’ai pas droit à la brosse à dents ! Mais en dominante aguerrie, elle joue avec la badine électrique sur mes couilles et ma queue blanchie, se demandant si le dentifrice est conducteur. Mes tétons ne furent pas à l'abri. La badine en cuir vient varier le rythme, rougir ma peau . Elle m’arrache quelques gémissements qui, je le sais, la ravissent .  Je rampe, je sursaute aux décharges, je me tortille mais je ne lui échappe pas... Elle s'en amuse, en rit et je ne peux m' empêcher de rire avec elle. Je me sens en communion  avec Maîtresse... " Tu n'as pas encore fini de balayer? Que tu es lent !" Je reprends donc le balai... (Pas pour longtemps …) Mon émotion retombe mais je sais que c’est pour rebondir encore plus haut. Je suis si bien que je suis impatient de subir les assauts passionnées de Maîtresse. Le temps passe vite, dans la joie et la passion, Maîtresse m’a envahie encore plus vite que la dernière fois. C’est elle qui maîtrise mon lâcher prise, ma volonté. «Retourne toi» me dit-elle d’un ton qui ne laisse pas place à la désobéissance. Je me retrouve sur le ventre à proximité d’un saladier rempli de 220 pinces, plastiques, métal, bleues, grises, noires, enfin tout ce qu’il faut pour me sculpter à sa convenance. Assise sur mes fesses, elle enchaîne les lignées de pinces sur ma peau et aussi improbable que cela puisse paraître, les 200 pinces en plastique et quelques bonus de métal ont pris leur aise sur ma peau. Je verrais plus tard la belle œuvre qu’elle a réalisée avec toutes ses pinces. Pour le soumis que je suis, le plus dur n’est pas leur mise en place mais leur arrachage et Maîtresse prendra grand plaisir à entendre mes gémissements, mes cris quand la cravache les arrachent sans ménagement. Quand ce n'ai pas avec ses talons ou par grosses poignées...  L’épreuve est pimentée : Je sens la chaleur de l’urine couler sur mon corps et j’en suis heureux, Je reçois cette douche dorée comme un immense privilège. «Rnby tu sens la pisse» me dit-elle . Mais c’est la votre divine Reine , elle est précieuse. La douleur devient vite insupportable tant son entrain est vif. Je supplie Maîtresse mais sa fougue, son excitation ne retombe pas. J’ai mal mais elle repousse incroyablement mes limites. A chaque pause, mon corps se détend et en redemande bien plus. Elle me dit alors que quelques lignées n’ont pas encore été arrachées et pourtant je ne les sens plus. Elle s'en occupera plus tard. Tout cela lui a ouvert l' appétit, il est donc temps de manger...  (à suivre) 
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Par : le 16/03/21
Nés du ciel "Nut" et de la terre "Geb", Isis et Osiris s'accouplèrent dans les entrailles de leur mère pour donner naissance à Horus, l'Apollon des grecs, symbolisant l'union des pouvoirs actif et passif de la création. Père, mère et fils constituent la célèbre triade de la religion égyptienne qui lutta contre Seth, le typhon grec, dieu du mal et des forces maléfiques de la nuit, personnification de la perversité et frère d'Osiris. Ils régnèrent sur l'Égypte, enseignèrent à leur peuple l'écriture, le tissage et l'agriculture, instituèrent le mariage tout en civilisant la terre de Kemet. Puis Osiris partit à la conquête du monde, laissant la régence du royaume à son épouse. Les victoires qu'il remporta suscitèrent la jalousie de son frère Seth qui, avec l'aide de sa femme-sœur Nephtys, déesse des régions humides, lui tendit un guet-apens au moment de son retour triomphal. Ayant pris l'apparence d'Isis, Nephtys l'attira dans sa couche sur les bords du Nil. De cette union devait naître Anubis, le gardien de l'enfer à tête de chacal qui abandonné par sa mère, fut élevé par Isis. Lorsque le roi s'endormit, Seth le tua d'un coup de trident, le dépeça et jeta ses membres dans le fleuve. Folle de douleur, Isis se coupa les cheveux, se couvrit le corps de cendre, fit construire une barque et partit à la recherche des restes de son époux sur le Nil jusqu'à la côte phénicienne. Lorsqu'elle les eut rassemblés, elle cacha le corps d'Osiris sous un acacia gigantesque et se retira dans la riche région de Bouto dans la Basse-Égypte pour accoucher d'Horus. Dans la mythologie d'Héliopolis, les dieux naissent deux par deux, plutôt quatre par quatre, à partir d'Atoum qui engendre ses enfants en se masturbant. Quatre par quatre, car à chaque couple divin plutôt lumineux et bienfaisant, par exemple Isis et Osiris, va correspondre un second couple plutôt sombre, voire malfaisant, par exemple Nephtys et Seth. Les uns personnifient les forces de régénération dans la nature et la psyché, les autres en incarnent les aspects de déclin. Ici, à l'inverse du mythe fondateur biblique, le mal est d'emblée perçu comme une propriété des dieux, un aspect des archétypes et non pas, comme dans la Genèse, le résultat d'une faute humaine, voire féminine. À l'inverse aussi de beaucoup de cosmogonies, le ciel, ici, est personnifié par une déesse, Isis, rayonnante image de la nature tout entière, alors qu'Osiris représente la terre dans son aspect fertile, le Nil dans sa force féconde ou encore la lune. Nephtys, sœur d'Isis, est l'épouse de Seth ennemi juré d'Osiris. Typhon-Seth incarne les forces en chaos de la nature, l'amertume saline de la mer indomptée et les vents desséchés du désert. Nephtys, en miroir, personnifie les terres en pentes arides que l'inondation du Nil n'atteint pas. Cependant, selon Plutarque, elle demeure fidèle à Isis et aide la déesse à ensevelir son époux après que Seth l'ait tué. Cette légende qui prône l'amour maternel et conjugal et le dévouement, devint l'histoire sainte de l'Égypte et donna alors naissance chez les grecs, par voie d'initiation, aux mystères orphiques et à ceux d'Éleusis. Isis et Osiris sont mère et fils, dit la légende, mais aussi frères jumeaux. Amoureux l'un de l'autre, avant même de naître, ils font l'amour ensemble dès le ventre de leur mère. Osiris devenu roi parcourt la terre, édicte des lois et répand partout la civilisation. Il persuade les peuples en les charmant par la musique et le chant. Il fait cesser les coutumes anthropophages et développe la culture pacifique du blé, de l'orge et de la vigne. Alors Typhon réunit soixante-douze complices et fait construire un coffre superbe de cinq mètres de long. Au cours d'une fête, il le promet à celui qui pourra le remplir. Osiris s'y étend. Typhon-Seth et ses complices en referment le couvercle et on jette le coffre au fleuve et du fleuve jusqu'à la mer. Après un long temps de désespoir et de recherches, Isis retrouve le coffre qui contient Osiris et le cache dans un endroit secret. Mais Seth, une nuit de chasse, le trouve, l'ouvre et découpe le corps en quatorze morceaux qu'il disperse de tous côtés. Isis, repartant dans une quête éperdue à travers le pays, réunit tous les morceaux sauf un, le pénis du dieu, mangé par trois poissons. Isis en sculpte une effigie et en fait distribuer des images partout dans les temples. Finalement, Osiris ressuscite des enfers et peut poursuivre l'éducation de son fils Horus. Isis donne naissance à Harpocrate, symbole du soleil levant, renaissant, qu'elle a engendré avec Osiris après la mort de celui-ci, lorsqu'il était encore aux enfers. Osiris règne ainsi désormais sur tous les cycles qui animent l'élan vital universel. Les Égyptiens en font le principe des métamorphoses de l'âme au cours de la vie et le garant de son immortalité lorsque le mort devient lui-même Osiris en pénétrant alors dans l'au-delà. Sous les premières dynasties, seul le pharaon est jugé digne de posséder cette qualité qui confère l'immortalité. Isis, celle qui pleure est la figure féminine la plus connue du Panthéon égyptien. Elle incarnait le trône, siège mystérieux et sacré du pouvoir royal, elle devint par la suite la bienfaitrice universelle, dont le pouvoir s'étendait sur la terre, dans les cieux et dans le monde souterrain. C'est l'une des raisons qui expliquent la facilité avec laquelle le christianisme des commencements a séduit l'Égypte. Après des centaines d'années d'un culte voué à un dieu, soumis à une passion, mis à mort et revenant ressuscité des enfers, les Égyptiens étaient tout préparés à s'ouvrir au message du même symbole. En revanche, à trop chanter les côtés romanesques de ce dieu de la lune et de la terre humide, amoureusement mais passivement croit-on, enlacé à sa puissante épouse céleste, on affadit considérablement les forces que révéraient les peuples du Proche-Orient dans la haute antiquité. La lune n'était pas alors un satellite de la terre, un modeste miroir du soleil, comme nous le ressentons dans nos contrées nordiques depuis les astronomes de la Renaissance. Au second siècle après J.-C., Plutarque, à la suite de ses maîtres préférés Pythagore et Platon, se passionne pour la pensée mystique de l'Égypte. Bien avant la découverte d'un inconscient collectif, il affirme l'existence d'une âme du monde dont la variété des philosophies, des mythes et des cultes, ne fait que traduire les facettes innombrables d'un unique joyau. Pour Plutarque, le mythe est à la fois réel et symbolique. Il peut, dans le cas du mythe d'Isis et d'Osiris, nous parler du soleil et de la lune, de la végétation ou des flux du Nil et, en même temps, révéler, à tous les degrés du mouvement de la vie, la puissance de l'âme unique en action. Derrière la trame des amours et des luttes divines, les joies et les pleurs d'Isis, les crimes de Seth, le démembrement et la résurrection d'Osiris, c'est l'unité de l'âme qui est à l'œuvre. Une unité très paradoxale, au-delà des ombres et des lumières de la conscience, bien au-delà du plaisir et de la peine des dieux et de ce que le moi humain éprouve comme bien ou mal. La figure d'Isis était la personnification même de la nature. Dans le Tarot, elle est représentée comme la Papesse immobile, calme, impénétrable, hiératique, prêtresse du mystère. À la fin du mythe, lorsque Isis a perdu et retrouvé son frère-époux, Osiris le dieu-Nil poursuivi par Typhon-Seth, le vent brûlant du désert, leur fils Horus parvient à se saisir de Seth. Impatient de venger sa mère, il le livre à Isis, mais Isis le délie en disant qu'il n'est pas bon que le mal disparaisse de la Terre, que sans l'imperfection, la douleur et le deuil, la nature cesserait de croître, de décroître et d'évoluer. L'âme, comme Osiris, a besoin de mourir pour devenir, et la nature privée de son ferment diabolique, selon Isis, risquerait de susciter un mal bien pire que le dieu Seth, un carnage absolu. Car l'amertume de la mer, attribuée à Typhon, est aussi le sel de la terre qui pollue les puits mais conserve les aliments. Horus, nous dit Plutarque, est l'atmosphère qui entoure le monde terrestre lequel n'est jamais totalement affranchi de la corruption et de la génération, qui forment le mouvement de la vie. Horus, incapable, comme nous le sommes souvent, d'accepter cette dure leçon de sagesse, pris de fureur, arrache le bandeau royal d'Isis et même, dans une autre version du mythe, la décapite. Hermès-Thot la ressuscitera, en lui donnant le visage et les cornes de vache de la déesse Hathor, la déesse de la vie érotique, l'Aphrodite égyptienne à laquelle on l'identifiera par la suite. Isis, l'amoureuse déesse éplorée en quête de son frère amant, est aussi à la fin du mythe, l'image, la personnification de la source irreprésentable de la divinité, de l'archétype, au-delà de toutes les catégories de la perception humaine dans l'espace-temps de la vie. Principe d'une lumière qui contient les ténèbres, d'un sens qui accueille et transcende le non-sens, elle est ce vide essentiel, dans lequel s'accomplit la conjonction des opposés, après chaque passion et chaque sacrifice en nous, chacune des morts symboliques que comporte un trajet d'individuation. Le mythe d'Isis se fond plus tard dans celui de la nymphe-vache Io. Isis avait pour attributs le ciste, la croix ansée, le globe, le palmier et le vautour, symbole du pouvoir des mères célestes. Tandis que la chrétienté, entée sur les mythes juifs et grecs, développe son essor patriarcal, l'alchimie, quant à elle, va, dans le secret de ses oratoires et laboratoires, recueillir et faire fermenter les valeurs que l'esprit nouveau réprime pour mieux asseoir son empire. Chaque cycle de civilisation, à sa naissance, agit ainsi comme un jeune roi impétueux qui, pressé de régner et d'imposer son style, néglige les palais et les temples de son enfance, voire les détruit purement et simplement. Les amours incestueuses d'Isis et d'Osiris seraient bien lointaines pour nous dans le temps si l'alchimie occidentale n'en avait conservé le souvenir vivant et opératoire. Elle fait des jumeaux divins des principes actifs dans la mutation de la "materiae prima" des passions en pierre philosophale, en élixir de sagesse, comme Jung l'a montré au cours de ses années de recherche, d'interprétation des textes alchimiques. Ceux-ci, depuis l'antiquité égyptienne jusqu'à l'Europe du XVIIème siècle, forment une véritable pré-psychologie et nous transmettent, aujourd'hui, les images des dynamismes à l'œuvre dans la psyché inconsciente occidentale au cours des trente derniers siècles. L'éros indique la tension vers l'autre, l'inceste l'attrait pour le même. L'éros incestueux est une belle trouvaille symbolique pour exprimer la tension vers la réunion de composantes différentes dans la même psyché, dans un même sujet, dont l'axe moi-soi se forge au rythme des différentes séparations et conjonctions. Dans leur quête vers l'un, soulignera Jung, les formes de civilisation à leurs débuts ont posé l'inceste comme sacré, ne devant être mis en acte que par des souverains, symboles vivants de la réalité de l'âme. Le pharaon épouse ainsi sa sœur, c'est-à-dire son anima, son double kantien et spirituel. Apulée, qui fut initié aux mystères de la déesse la décrit comme la mère de la création, l'ancêtre primitive des ombres. Témoins des valeurs oubliées, dans l'alchimie, en place du roi et de la reine, on rencontre souvent Osiris et Isis. Isis, mère première et finale, eau de sagesse sophianique, quintessence ou encore rusée déesse, qui arrache les secrets du dieu Ra, son père vieillissant, ou se refuse coquettement à l'ange Amaël, là aussi, pour lui soutirer le savoir qu'il détient. Après le furieux combat dans lequel Horus, principe solaire de l'ordre, coupe les testicules de Seth, la passion chaotique, qui l'a aveuglé, tous deux sont soignés par le dieu lunaire Thot. Isis délie Seth, Osiris ressuscite et, sur ce happy end, survient un "kaïros", "un moment juste", favorable à l'évolution de l'art sacré, c'est-à-dire de l'alchimie. Dans l'alchimie, les kaïros jouent un rôle extrêmement important. Ce texte date approximativement du Ier siècle après J.-C., mais treize siècles plus tard, un savant comme Paracelse, considère toujours que, pour progresser dans les secrets de la matière ou pour soigner quelqu'un, il faut que la constellation astrologique du moment soit en résonance avec le but recherché. Ainsi, Isis qui veut connaître de l'ange ce qui concerne la fabrication de l'argent et de l'or, les stades les plus précieux de la pierre sacrée, doit-elle attendre que les passions se soient apaisées, sous la forme d'Horus et Seth, et que le principe de conscience Osiris ait ressuscité pour marcher dans son œuvre. Son œuvre qui n'est autre que les transformations qu'elle opère sur son frère époux Osiris, dont Isis représente plutôt l'aspect stable, actif et solaire, c'est-à-dire supérieur. Le culte de la déesse s'étendit jusqu'aux frontières du Rhin et fut institué en Grèce au IVème siècle avant J.C, à Rome au IIIème siècle avant notre ère. Dans l'analyse, les moments de séparation et de réunion psychique semblent souvent se produire en fonction d'un mystérieux "moment juste", où se déclenche soudain un mouvement, une progression ou un apaisement des conflits, un lâcher prise des résistances. L'analyste fatigué ou en régression dans son propre parcours constate souvent que, peu à peu, tous ses analysants se bloquent et regimbent d'une manière ou d'une autre. Lorsque le flux de la libido commence à dépasser l'obstacle, qu'Osiris ressuscite, il constate que le processus de croissance se réactive aussi chez ses analysants. Ou encore parfois, blessé, irrité ou bloqué par les circonstances de la vie, l'analyste entendra, à deux ou trois reprises dans sa journée, le message d'un rêve ou un commentaire de la part de l'un de ses consultants qui, bien entendu, ignore tout de ce qui l'occupe. Cette étincelle du dedans, venue par le dehors apparent, suffit alors souvent pour réanimer la flamme du sens et le sourire intérieur. Les vicissitudes du lien amoureux entre Isis et Osiris sont l'image d'alternance de systoles et diastoles, du mouvement de respiration, au sein du lien transférentiel, au rythme des "moments justes" et moins justes. On se déprime avant chaque nouvel élan psychique mais aussi avant chaque nouvelle réalisation créatrice, une période d'examen, par exemple, un article ou une promotion professionnelle, voire une nouvelle saison sentimentale. Osiris est en même temps son propre cercueil et la suffocation qu'il y endure. Ces représentations constituèrent à la fois la base de l'enseignement des sages de l'antiquité et celle des analystes de l'époque contemporaine. La conscience, déprimée dans la phase de décomposition, doit accepter de s'introvertir au maximum, jusqu'à toucher l'énergie brûlante des désirs ou des complexes refoulés, désirs trop infantiles, libido clivée du moi par les traumatismes de l'enfance, ou encore énergies encore enfouies d'un archétype. Ce n'est qu'après une longue pérégrination analytique à la rencontre des blessures et des souffrances du passé, de la sphère de feu contenue dans le sous-sol de la personnalité, que l'énergie vitale, l'eau de la vie, peut remonter réanimer la conscience. Osiris a suffoqué tout le plomb jusqu'à la prochaine phase de dépression créatrice. Comme le plomb dégage, en brûlant, des fumées fortement toxiques qui peuvent empoisonner l'utilisateur inexpérimenté, les alchimistes croyaient tout naturellement que le plomb renfermait un démon qui rend fou. Comme chacun le sait, lorsqu'on se sent déprimé, on se sent le cœur lourd comme du plomb, tout figé et suffoquant d'ennui devant le jour qui s'avance. Mais pour la psychanalyse, comme pour l'alchimie, ce n'est qu'en descendant jusque dans les enfers à la rencontre du tombeau d'Osiris, à condition de ne pas y rester prisonnier à son tour, que de nouvelles conditions peuvent émerger, tel un nouveau lien entre le moi et le soi. "La vie a mis sous sa main son eau et son vent, son herbe et tous ses troupeaux, tout ce qui vole et tout ce qui se pose." Pour l'analyser et comprendre sa portée allégorique, il faut replacer le mythe dans le contexte. Il a été perpétué afin de justifier les alliances consanguines au temps de l'ancienne Égypte et des civilisations nubiennes. En effet, la plupart des pharaons épousaient leur demi-sœur ou des cousines. L'inceste légal s'avère ainsi exceptionnel jusque dans les familles pharaoniques. Il n'y a guère que la dernière dynastie, celle des Ptoléméens, qui se croit obligée de l'appliquer à la lettre, sans doute parce qu'elle a beaucoup à se faire pardonner. Osiris, dans l'alchimie, est bien sûr un analogue du Christ. Comme lui, il subit sa passion, est mis au tombeau, descend aux enfers et revient ressuscité. Mais là où la Passion du Christ s'effectue en fonction du Père, pour monter trôner à la droite du Père, la passion et la résurrection d'Osiris se fait tout entière au service des valeurs du féminin mutilées par l'église officielle. Car Isis, sœur lumineuse et secourable, est aussi le tombeau obscur dans lequel gît Osiris tout le temps de sa passion. La lumière du sens inclut les épreuves qui affligent l'âme et font douter du sens. Isis est tout autant la partie consciente que la partie encore inconsciente de la création. Accepter le temps de l'épreuve allume une lumière au sein de la nature elle-même qui, a besoin de l'œuvre de réflexion humaine pour se parachever, passer ainsi de l'excès du chaos à l'équilibre et à la mesure des contraires. Les grands créateurs sont souvent de grands orphelins. En eux, le jardin merveilleux, les fleurs d'or et les amours magiques du soleil et de la lune demeurent bien vivants. Mais recentrés dans le champ du symbole, dans le territoire de la psyché, ils éclairent et fécondent le monde du réel. Alors la terre, embrassée par le rêve, produit de beaux fruits de conscience. Bibliographie et références: - Camille Aubaude, "Le mythe d'Isis et d'Osiris" - Françoise Dunand, "Isis, mère des dieux" - Aude Gros de Beler, "La mythologie égyptienne" - Plutarque, "Isis et Osiris" - Dimitri Meeks, "Mythes et légendes" - Florence Quentin, "Isis l'éternelle" - Alain Verse, "Manuel de magie égyptienne" - Nadine Guilhou, "Aux origines de l'Égypte" - Claire Lalouette, "Textes sacrés égyptiens" - Erik Hornung, "Les dieux de l'Égypte" - Christian Jacq, "L'Égypte ancienne" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/04/21
Aujourd’hui, Maîtresse a envie de jouer avec mes tétons. A peine lui ai-je servi son café qu'ils étaient déjà pincés. C'est la fin de matinée. «Assieds toi là devant moi» me dit-elle en me désignant un tabouret au milieu du salon. Je n’en mène pas large car Maîtresse a l’air bien motivé à me pousser dans mes derniers retranchements. Elle avait déjà bien sensibilisé mes tétons avec les pinces. La moindre pichenette de sa part me fait sursauter de douleur et elle ne s’en prive pas. Maîtresse aime que ses supplices soient esthétiques. Elle donne toujours un côté artistique à ses tourments. Elle sort un fil jaune vif avec lequel elle entreprend d’emprisonner mes tétons. Malgré ma féminisation, ils ne sont pas très proéminents et ce n’est pas gagné. Maîtresse est patiente alors avec dextérité, non sans tentatives infructueuses et douloureuses, elle arrive à ses fins. Mes tétons finissent ficelés de jaune puis reliés entre eux par une boucle du plus belle effet.  Ensuite Maîtresse m’empoigne mes testicules. Elle les comprime fortement pour les lier avec le fils autour de ma cage. C’est à ce moment qu’une de mes boules lâche une petite goutte de sang, sans doute la conséquence de ma récente épilation. Instantanément, une envie traverse l’esprit de Maîtresse. Son petit sourire sadique en dit long sur l’excitation qui l’envahit. Elle se saisit d’une épingle et commence par picoter tout mon sexe à travers la cage, gland compris. Je prend conscience de sa grande satisfaction quand elle me fait tressaillir à chaque piqûre. Je ne peux pas me retenir, la douleur est très électrique, je serre les dents. Je me dandine, je gémis mais je ne peux pas lui échapper et je ne le souhaite pas, bien au contraire. J’irai jusqu’à m’évanouir de douleur à ses pieds si je pense qu’elle peut en jouir. Enfin, façon de parler, car Maîtresse de l'admettrait pas...  Son regard pétille à nouveau... Elle part chercher du désinfectant, du coton et tout son éventail d’aiguilles à tête colorée. Je n’ai jamais été épinglé de la sorte et l’appréhension me serre le cœur mais j’ai trop confiance en Ma Maîtresse pour avoir peur. «As-tu une couleur préférée Rnby ?» La tête rose que tient Maîtresse me plaît . C’est elle qui décide de toute façon alors ce seront  toutes les roses .  1, 2, 3, 4 puis 5 aiguilles s'accrochent à la peau de mes couilles. La douleur est vive. Elle se manifeste surtout au moment où l’aiguille perfore la peau, c’est court mais intense. Les contractions liées m’aident à appuyer à un bon rythme sur le déclencheur du téléphone que Maîtresse m'a fait tenir pour en avoir une photo souvenir. Maîtresse se régale et l’écran du téléphone me renvoie l’image de mon sexe martyrisé. Elle met la pression sur mes boules avec ses chaussures et ses talons si proche. Heureusement pour moi, cette fois la cage m' offre une réelle protection contre l'écrasement car avec les épingles, ouille! ouille! ouille! Le plaisir de Maîtresse monte par ma souffrance. Je lui appartiens sans aucune restriction et  je ne veux pas la décevoir. Je résiste, et Maîtresse repousse mes limites encore un petit peu plus. Le tableau arrive à sa fin. L’enchevêtrement de ces aiguilles à tête rose satisfait Maîtresse. Il ne lui reste plus qu’à retirer tout cela, ravie d’avoir martyrisé son jouet. Maîtresse dépose les aiguilles dans ma main qu’elle m’a demandé de tendre vers elle. Je les regarde incrédule. Le dépassement de soi est là devant mes yeux. Cela suffit à mon bonheur Merci Maîtresse
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Par : le 16/04/21
« J'aime bien quand c'est violent » Je marque un temps d'arrêt en portant mon verre à mes lèvres. Pendant une seconde je la scrute plus que que je ne la regarde. Je vois bien que ses yeux sont traversés d'une lueur de satisfaction. Sa petite phrase a fait mouche. « Ça te choque pas au moins ? – Non, vas-y, t'inquiète pas » J'accompagne ma réponse d'un petit sourire entendu, histoire de regagner un petit peu de l'assurance qu'elle vient de secouer gentiment. Ça n'a bien sûr pour effet, que de lui confirmer ce sentiment de gêne qu'elle a subrepticement perçue chez moi. « C'est vrai qu'on n'a pas trop l'occasion de parler de cul dans ce bled, d'autant plus à un mec! – Tu m'étonnes, avec les gabarits qui a dans le coin.. – Après tu peux plus t'en débarrasser, mais bon toi, tu as l'air ouvert ou ça doit être l'âge, je me sens à l'aise. » Pan dans ta gueule, l'âge... 45 ans, à l'époque. J'avais rendu service à un ami, je l'avais remplacé dans son bar tabac, juste une journée pour dépanner. Elle avait 25 ou 26 ans je l'avais croisé plusieurs fois dans le village où j'habitais, mais on ne s'était jamais parlé. Jusqu'à ce jour où elle était venue chercher un paquet de cigarettes. Gothique, un petit peu. Heavy metal, beaucoup. La conversation avait dû s'engager à propos d'un T-shirt qu'elle portait plutôt pas mal. Et sur lequel s'affichait le nom d'un groupe que j'eus la chance de connaître. La chance oui, Le heavy metal, c'est pas mon rayon et mes connaissances y sont plutôt endémiques. Deux trois vannes pourries sur les "Hardeux". C'est à ça que se limite ma culture en la matière, mais elle y avait été réceptive, au point d'accepter de prendre une bière. Puis une autre et on a discuté l'après-midi. De hard rock, heavy metal, et puis ça a dérivé sur des délires gothiques, des cérémonies et que sais-je encore. Et lorsque qu'elle dut partir, je lui avais lancé, genre en rigolant, « bref si je veux te revoir il faut que j'organise une messe noire ? » Et elle m'avait répondu, « fait ça pour vendredi soir », en insistant sur la rime. « On se retrouve ici pour l'apéro. » Et voilà. Vas y organiser une messe noire toi ? Moi en ces temps brumeux, je nageais dans la vanille, jusqu'aux yeux, je n'y voyais rien de toutes ces choses, qui finissent par te faire parler en prose. Alors du coup, j'ai fait en sorte d'habiller la table en deuil avec deux trois cierges noirs sur des bougeoirs en plastique. C'était un investissement raisonnable, surtout que je ne croyais absolument pas qu'elle soit au rendez-vous. Mais finalement elle était là, assise sur mon canapé et moi sur une chaise de l'autre côté de la table basse. On avait mangé, j'avais fait bonne impression de mes talents culinaires et le simulacre de cérémonial l'avait amusé. « Mais violent, des claques sur les fesses ? Tu aimes quand on te tire les cheveux tout ça...quoi » Avais-je enchaîné, en me disant qu'elle devait simplement aimer se faire secouer pendant les transports. « Oui, ça c'est les préliminaires » Avait-elle répondu avec un fond de défiance amusée dans le regard. Wahooo! Reste calme, ne t'excite pas mon copain me répétait je en boucle, ne t'excite pas. Des filles qui aimaient se faire un petit peu maltraité de manière appropriée, j'en avais connu. Un moment de ma vie, je m'étais même dit que je les attirai. Le physique peut être, un 1,87 m 115 kg. J'avais pas une gueule particulière mais j'avais du bagout et j'étais complètement obsédé. Donc j'attirais pas forcément les plus romantiques. Bien qu'il y ait des obsessions très romantiques, mais c'est un autre sujet. Les préliminaires… Cette fois l'assurance venait d'en prendre un sacré coup, alors je me suis levé avec mon verre à la main, va savoir pourquoi faire, pour détourner l'attention sûrement. Et avec, je ne sais pas si vous connaissez, cette impression de "c'est pas moi qui est en train de le faire", je me suis assis à côté d'elle. À l'autre bout du canapé, juste en face, vautré sur l'accoudoir. « Je t'ai choqué là non? –Non non je te dis, au contraire, la chaise commençait à me faire mal au dos. –Non parce que je vois toutes mes copines qui sont love love, en couple, je me ferais grave chier à leur place. Alors des fois je me dis que je suis un peu bizarre et c'est vrai j'ai peur de choquer.... » Pendant qu'elle me parlait je me voyais faire le geste. Tu vas pas le faire. Elle est peut être juste en confiance et elle te parle parce qu'elle à envie de te parler. Pas forcément parce qu'elle a envie que tu la secoues. Me disait la petite voix aux ailes blanches. Mais n'importe quoi ! Pourquoi elle a mit le décolleté avec la mousseline transparente d'après toi?, Lui rétorquait l'autre petite voix celle qui l'accompagne toujours, mais qui elle, a des petites ailes noires. Je me repasse mon mini scénario encore une fois : je m'avance en glissant sur le canapé, de manière rapide et furtive, enfin on va essayer.Je glisse ma main dans ses longs cheveux noirs, voilà. Et je remonte jusqu'à la nuque. Et là j'empoigne fermement sa chevelure, je lui tire la tête en arrière et je l'embrasse. hop! Elle m'a craché au visage. Je sais pas ce qui m'a pris, j'étais en train de me repasser le geste dans ma tête et je sais pas comment, je l'ai fait. Et puis je suis là, ma main enserrant sa crinière, je sens sa salive me dégouliner sur les yeux, les joues. Je pense en un éclair relâcher mon emprise, croyant avoir commis l'erreur fatale. Mais elle sourit. Sous la surprise du crachat je me suis mis debout, mais je tiens toujours sa tête. Je ne sais plus quoi faire, je la regarde, j'ai tellement l'air con... « Tu es sûr que tu veux jouer comme ça ? » Me lance-t-elle alors. Je sais pas. Comme ça ? Comment ? Je fais quoi ? Panique neuronale provoquée sûrement par un afflux de testostérone, je ne peux plus rien dire et dans un espèce de réflexe de mâle, je reprends ma prise sur ses cheveux, plus violemment. « Vas-y, frappe moi » Et vas y le scud dans ta tête à toi! Mururoa, Nagasaki, Hiroshima… Frapper ? À l'époque "baise-moi" ça m'aurait mis en joie, mais "frappe moi"? Mais je peux pas faire ça! J'étais un grand admirateur de Bertrand Cantat! Moi, Mademoiselle, et depuis je suis traumatisé! Très sérieusement ! Comment peut-on lever la main sur une fille ? Je veux dire, même mon ex femme, lorsqu'elle m'a jeté de la vaisselle au visage pour me pousser à bout, et ben même elle, même si j'en ai eu fortement envie, j'ai jamais pu! L'éducation judéo-chrétienne! Quoi que, je sais pas si c'est bien ça. Enfin je sais pas d'où ça vient mais, c'est un principe de base, on tape pas les gonzesses et puis c'est tout! C'est ce que m'a appris papa et c'est ce que j'ai appris à mes fils. Oui mais là elle le demande! Tiens, les petites ailes noires... C'est pas la première fois que tu claques le cul d'une copine, tu as toujours eu des grosses mains. Et les petites ailes blanches d'argumenter a contrario : oui mais combien t'ont déjà dit: "vu ce que ça fait sur le cul, j'aimerais pas la prendre dans la gueule"... Et elle, elle la veut directement sur la courge, et c'est les préliminaires… qu'est-ce que je fais ? Je sais pas, j'approche à nouveau mon visage du sien, et elle crache encore. En pleine face! Gifle! Petite… que dis-je, un soufflet. Putain qu'est-ce que j'ai fait! Tu n'as pas honte ? Ça pourrait être ta fille. Arrête tes conneries l'emplumé! C'est pas la première fois qu'on s'envoie des filles trop jeunes pour la bien-pensance! Elle est majeure et vaccinée mon copain. Et elle est en train de nous en mettre plein la gueule! Mais putain, regarde comme elle nous dévisage, elle a les yeux qui sentent trop le cul, ça lui a plu je te dis! « Ça va ? » Je lui demande parce que je me pose vraiment la question. Je l'ai giflé, est-ce que ça va ? Elle me regarde d'une manière presque méprisante sans desserrer les dents dans un espèce de feulement et me dit « Si tu veux quelque chose, il va falloir le prendre. – Oui j'ai très envie de te prendre quelque chose.. c'est rien de le dire. – Soit plus convaincant. – Ça me fait bizarre – Tu aimes pas ? – Si énormément, mais c'est ça qui me fait bizarre. » Elle a encore craché, alors je l'ai à nouveau giflé. Plus fort. Et puis j'ai mis ma main sur son menton, mon index et mon pouce comme une grosse tenaille autour de ses joues et j'ai serré jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche. Elle s'était débattue. « Tu es sûr que ça va ? » Je demandais encore, en lui maintenant la bouche ouverte d'une main tout en lui tirant de plus en plus fermement les cheveux de l'autre, parce que je suis en panique. « Ta gueule ! » Réussit-elle à éructer. Les petites ailes noires ayant pris le dessus dans le survol de mes idées, je lui fourre trois doigts dans la bouche et je la tire par les cheveux pour l'obliger à se redresser. J'aurais dû faire attention aux ongles. J'étais en T-shirt. Elle a posé ses mains sur mon poitrail et elle m'a enfoncé tous ses ongles aussi profondément qu'elle a pu au travers de cette trop fine étoffe. « Mais putain il faut t'attacher ou quoi? » Avec une main que j'ai sortie de sa bouche, j'arrive à attraper ses deux poignets, ils sont très fins j'adore ça. Je la maintiens toujours par les cheveux. Et puis elle se débat plus franchement. Je la lâche. Et elle se jette sur le canapé en rigolant. « Tu es pas près d'y arriver – à quoi donc ? – À m'attacher. – C'était pas ma première idée. – Je sais, mais ça va pas être possible sans ca. – Ah ouais... » Je défais ma ceinture d'un geste assuré, je tire d'un coup sec je la fais glisser hors des passants en une seule fois et elle pend de ma main jusqu'au sol. « Tu crois vraiment que tu fais peur » elle rigole. « Tu vas pas arriver à me baiser –si tu veux pas non, ça c'est sûr, tu n'as pas envie ? –D'abord me faire baiser, c'est pas ma pénétration préférée. –Ah d'accord… –mais tu vois, je donne pas mon cul, il faut me le prendre et tu peux toujours essayer, sans m'attacher... » Cette salope est une furie, pas moyen. Elle griffe, elle crache, elle frappe... Et elle te met au défi sans cesse. Je suis de plus en plus excité. Une excitation bizarre, un peu comme les premières ressenties lorsque tu as 15 ans l'été, et que la jeune voisine du bungalow d'en face te laisse lui mettre la main dans le bikini, oui un truc aussi puissant que ça! Par dépit j'entre dans la méthode coercitive. Après moult contorsions et non sans mal, je finis par réussir à lui attacher les mains dans le dos, avec ma ceinture. Je la jette face contre le canapé et m'assois sur ses jambes avant qu'elle ne puisse se relever. Elle a le visage dans les coussins. Je n'entends pas ce qu'elle crie, mais je souffle trois secondes. Et puis les petites ailes blanches me battent à l'oreille « elle est peut-être en train d'étouffer... » Alors en la saisissant sans délicatesse par les cheveux je relève sa tête pour entendre ce qu'elle dit. Elle est encore en train de m'insulter. « Connard! C'est facile, tu as vu comment tu es foutu –tu veux que je te détache ? –Et en plus tu es con! » Tout en continuant à sécuriser ses jambes de tout mon poids, j'ai une peur bleue qu'elle se relève et qu'elle essaye de me mettre un coup de boule, je lui écrase la tête d'une main contre l'accoudoir et de l'autre je me saisis d'un de ses sein que je lui tords violemment. Elle a des gros seins, fermes, ça me rend fou. Ses mains attachées dans le dos, elle est sûrement en train de m'insulter et moi je commence à immiscer les miennes partout. J'entends plus vraiment ce qu'elle dit. Ce n'est même plus moi qui agis, les petites ailes noires m'ont complètement fait décoller. Ça a duré un moment, je sais pas. Je flottai au-dessus. J'avais plus vraiment la notion du temps. Nombre de fois pendant que je me voyais me défouler sur elle, les petites ailes blanches me poussaient à lui demander "ça va". Je le lui ai même demandé encore au moment précis où je la sodomisai. Me tenant à ma ceinture qui entravait ses mains dans son dos, j'avais fait ça violemment. Elle continuait de me dire des horreurs, à me provoquer. Et moi j'essayais de lui faire le plus mal possible, de donner les coups de boutoir les plus violents. Je finissais par lui crier « Et là, tu vas la fermer ta gueule maintenant! Je suis en train de t'enculer salope! » En ponctuant chacune de mes syllabes d'un nouveau coup de rein. Et d'un coup elle s'est mise à pleurer. J'ai entendu ses sanglots étouffés contre le coussin du fauteuil, alors je me suis arrêté. J'ai attrapé sa tête gentiment, pas par les cheveux cette foi. Et elle m'a mordu hargneusement. « Pourquoi tu t'arrêtes! Continue qu'est ce que tu fais! » Elle a continué de sangloter pendant que je finissais de lui faire subir les derniers outrages et quand j'ai explosé en elle, ses sanglots se sont mélangés à un petit rire. Je me suis vautré dessus en lui mordant la nuque et puis c'est tout. Je crois qu'on s 'est endormit comme ça. Depuis ce jour-là, les choses ont changé. Déjà, sodomiser sauvagement une jeune fille sur un canapé après lui avoir attaché les mains dans le dos, c'était un peu limite, mais elle pleurait. Et moi j'avais lâcher mon plaisir au plus profond d'elle-même pendant que je voyais couler ses larmes sur les coussins du fauteuil. Et le plus grave c'est que ça m'avait totalement transcendé. Comment avais-je pu violenter une fille jusqu'à qu'elle soit en larmes? Est-ce que j'aimais voir souffrir ? Ça ma travaillé longtemps. Comment se dédouaner de cette putain de culpabilité. Mais non, ce n'est pas la douleur que tu aimes contempler. Tiens les petites ailes noires sont de retour. Ce que tu as aimé, c'est de voir le plaisir qu'elle prenait à ce que tu lui infligeais, de voir à quel point elle était bourrée de vices, c'est elle qui t'a poussé pour que tu la violente Ne t'inquiète pas c'était des larmes de joie. D'expériences en expérience j'ai de moins en moins eu besoin de demander « ça va? » J'ai appris à le savoir d'instinct, à le sentir, s'en est même devenu un autre plaisir, un espèce de sixième sens jouissif. J'ai rencontré trois autres jeunes femmes, qui aimaient vraiment être maltraitées, Chacune a été incomparable à l'autre, mais ce sont d'autres histoires. Va savoir, si j ai envie un jour, de vous les raconter.
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Par : le 16/05/21
Vous m’obligez à me mettre nu, m’inspectez, arrêtez votre regard sur mon sexe en érection et mes fesses. Vous portez dessus un regard mutin et m’observez ; je fais de même. Ma taille et mon regard sombre vous agacent. Mes testicules sont compressés et tirez vers le bas. Je comprends et baisse les yeux. Cela n‘est malheureusement pas suffisant et je sens votre agacement ; une gifle, puis une autre… « Vais-je te gifler encore longtemps avant que tu te mettes à genoux ». Je suis à genoux, vous cherchant du regard en train de tourner autour de moi… « Qui t’as dit de relever les yeux » « J’aime vous regarder » « Tu n’es pas autorisé à Parler sans mon autorisation, pour le moment tu répondras à mes questions, c’est tout » Je ne suis pas rassuré, mes fesses sont nues et je ne sais pas ce qu’il va m’arriver. Vous vous éloignez, puis prenez un siège. « Viens à moi » Je fais le chemin à 4 pattes et vous entends rire. J’enrage et jette un regard réprobateur ; ce qui me vaut une autre gifle… Décidément. « Je ne fais qu’obéir et attends vos ordre » « Ça suffit, j’en ai assez » Vous retirez votre culotte et me l’enfoncez dans la bouche. L’odeur, le goût, l’idée même ce que vous venez de faire… me rend tellement chaud que je me touche le sexe (maintenant et en projection). « Non mais je n’y crois pas, tu te touches devant moi, comme ça » Autant dire que, désormais, mon argumentaire est un peu restreint… « On va passer à la vitesse supérieure dès maintenant, tu vas voir, tu vas aimer » « Tu te touches devant moi comme un animal, je vais t’en empêcher et te le faire payer… » Ma tête bascula entre vos jambes et je gémis sous mon bâillon, autant par surprise que par excitation d’être aussi proche de votre intimité. Désormais j’étais coincé et je ne pus que constater que mes mains été rabattues dans mon dos. Je ne sais pas avec quoi mes poignets furent liés, mais un mélange de douceur et de fermeté m’envahit. Pas de douleur, pas de fourmis dans les doigts, mais j’avais beau essayé de détacher, rien à faire. Le prisonnier sans douleur… drôle de sensation. « Debout ! » Je m’exécute et vous m’attrapez le sexe et serrez avec fermeté mais avec mansuétude également. « A qui ça appartient ça ? » Seulement des gémissements de ma part, alors qu’une seule réponse aurait tout arrêté… puis je reçus un coup sur le gland, ouf… là ça devient chaud. « Je n’ai pas compris, est-ce que tu peux articuler ? » Gémissements plus forts, mais… gémissements quand même. Et le scenario se répéta 5 ou 6 fois, en prenant de l’intensité, malheureusement pour moi. De l’excitation et de la colère m’envahirent et le jeu s’arrêta net. Au revoir le prisonnier sans douleur…. « Je pense que maintenant tu as compris » Mes yeux furent bandés et mon bâillon retiré. « Merci Madame, oui j’ai compris mais ce n’était qu’un réflexe… » « Ne me remercie pas, tu ne sais pas ce qui va t’arriver. Et remets-toi à genoux, je reviens dans un instant pour te montrer un autre type de reflexe… » Vos pas s’éloignèrent, puis rien, puis revinrent… et là, vous m’ouvrez la bouche avec délicatesse mais fermeté et un objet s’engouffra dans ma bouche…. « Suce bien que je sois satisfaite, sinon, on va y passer un moment… » Je pense que la situation m’a échappée, je sais plus le pourquoi du moment ; la seule chose qui reste, c’est cette queue qui reste dure et que je ne peux pas toucher.
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Par : le 20/06/21
L'initiation Chapitre 6 : Croisement   Le second Jack Daniels commençait à me faire oublier l'inconfort de la banquette aux formes torturées. J'aimais le bruit du glaçon que je faisais machinalement tourner dans mon verre. Mon regard comme celui du reste de la population masculine de l'assemblée avait du mal à se détacher de la créature assise nonchalamment sur le tabouret en cuir du bar. Elle n'était pas que sublimement belle. Elle n'était pas qu'un sosie de Monica Bellucci incarné. Elle ne portait pas qu'une vêtue tout droit sortie de mes fantasmes. Non, elle possédait une rarissime qualité: une classe folle. Beaucoup d'autres qu'elle n'auraient eu l'air que d'une fille de petite vertu dans cette tenue délicieusement indécente. Elle, c'était la sensualité faite femme, la définition même du sex-appeal. Et elle le savait.     Je l'avais remarquée dans la rue déjà, m'approchant de ce club parfaitement inconnu. De dos, sans la voir. Sa démarche de mannequin, assurée, naturelle malgré ses bottines noires aux talons largement plus hauts que la moyenne avaient captivé mon attention. Ses bas noirs à couture également. Ses longs cheveux de jay flottaient au gré de son pas chaloupé sur son trois quart sombre. Je bénis le ciel qu'elle aille, pour quelques secondes au moins dans la même direction que moi. Elle semblait marcher sur un fil, sachant en outre parfaitement où elle allait, d'un pas serein.     Les battements de mon muscle cardiaque se sont accélérés quand elle s'engagea sous le porche qu'un ami m'avait indiqué. « Tu verras, l'immeuble est banal. Le nouveau club installé au rez-de-chaussée et en partie au sous-sol beaucoup moins. L'entrée est non seulement hors de prix mais en outre la clientèle soigneusement sélectionnée ». De fait après avoir franchit le barrage du portier puis le seuil du lieu après qu'une hôtesse outrageusement décolletée m'eût délesté simultanément de ma veste et de quelques billets, j'avais eu l'impression de pénétrer le saint des saints. Dire que certains feignent de croire qu'un minimum d'argent ne fait pas le bonheur...    C'est l'infarctus cette fois que j'évitai de justesse lorsque l'inconnue confia devant moi son manteau au vestiaire. Un demi sourire qui n'était en rien de la gène mais plutôt un amusement devant l'air niais que je devais avoir éclaira son visage lorsque délestée de sa protection contre le froid elle m'apparut uniquement vêtue d'un corset en cuir noir, de gants qui lui remontaient au coude, et de bas de soie noirs -un trop rare délice à l'oeil- reliés à son corset par 3 jarretelles. Sa peau blanche, presque laiteuse tranchait avec le rouge et le noir d'un entrelacs de roses tatoué sur son épaule droite. Il rappelait le carmin qu'elle avait soigneusement appliqué sur ses lèvres fines. Un mélange incongru mais terriblement sensuel de blanche neige et de Mata Hari. A sa démarche souple et féline lorsque elle s'éloignait feignant d'ignorer l'incendie qu'elle venait d'allumer, j'aurais juré qu'elle avait fait de la danse. Chapitre 5: Le lieu du crime Après avoir visité le rez de chaussée doté outre un vaste espace bar et d'un coin salon, d'une petite piste de danse, je m'étais assis sur cette banquette traumatisante pour mon auguste fessier. J'aurais été incapable de l'approcher. Tétanisé sans doute par un enjeu qu'il me plaisait d'imaginer à la hauteur de sa plastique parfaite. L'idée d'une Monica Bellucci de 25 ans , bien que je fusse passablement peu doué pour ce jeu de d'attribuer un âge à autrui- me revenait à la vue de profil de son somptueux 95C. J'admirais ses bottines en cuir vernis, lacées sur le devant, mettant parfaitement en valeur ses jambes fines, élégamment gaînées de ces bas voiles qui s'assombrissent comme d'une jarretière au fur et à mesure que l'on approche du Saint Graal...  A la serveuse qui se déplaçait de table en table je commandai cet alcool comme pour me redonner contenance. Cette dernière pourtant fort jolie et sexy dans sa courte et décolletée robe ivoire était transparente. Les jambes de ma Diva retenaient toute mon attention ; fines mais musclées, délicatement galbée, comme j'adore. Elle était sportive, j'en étais convaincu. J'en étais là dans ma pseudo analyse Sherlock Holmesque lorsque qu'un indésirable visiblement moins sur la retenue que moi l'aborda. Je dis indésirable, pour moi cela va de soi, étant évident désormais que quiconque parlerait à la déesse deviendrait de fait mon ennemi mortel. Mon incongrue jalousie étant renforcée par le fait que le mâle tentant sa chance était élégant dans son costume sombre et plutôt bien fait de sa personne. Je ne saurai jamais ce qu'elle lui répondit mais les talons qu'il tourna rapidement eurent le mérite de me dessiner un sourire d'une oreille à l'autre.  Pendant la demi heure qui suivi une demi-douzaine de pourtant dignes représentants de l'espèce mâle tenta sa chance, tous sans le moindre succès. Le plus méritant du tenir à ses coté 5 minutes, dont les 3 dernières sans le moindre mot ni regard de la belle. Finalement le scénario m'amusait, un peu sadiquement je l'avoue. Assez lâchement également j'en conviens vu que je n'étais pas suffisamment suicidaire pour courir moi aussi au désastre. Une icône inaccessible sortie des magasines...  La situation semblait aussi amuser une femme à quelques mètres de moi. Sans grand intérêt à vrai dire ; des traits fins pourtant, mais les affres du temps qui ne nous épargnera pas non plus, l'avaient affublée de quelques rondeurs pas forcément disposées aux meilleurs endroits. Une opulente poitrine certes, mais une opulence disons un peu généralisée. Sa robe stricte, aux genoux, au col ras de son cou était certes classe mais pas franchement un appel au viol. Pourtant elle dégageait quelque chose d'attirant ; sur l'instant j'aurais néanmoins été incapable de dire quoi. Peut-être son chignon impeccablement tiré ; tout sur elle était parfaitement ordonné. Elle sirotait tranquillement un alcool blanc, une vodka peut-être.  Deux couples et quelques femmes seules commençaient à prendre possession de la piste de danse. Sur la banquette à quelques encablures, deux femmes goûtaient visiblement avec plaisir aux lèvres l'une de l'autre, sous l'oeil égrillard de leurs conjoints respectifs. Visiblement l'affaire fut rapidement conclue, l'un des hommes entraînant sa moitié vers un court couloir donnant sur des marches descendant à priori vers un sous-sol, suivi par l'autre couple se tenant par la taille. Dur statut que celui d'homme seul dans ces lieux. Certes je découvrais cet endroit récemment ouvert, mais ce genre de club ne m'était pas inconnu. Depuis une bonne dizaine d'années. Généralement je les fréquentais avec ma conquête du moment, parfois seul, avec des fortunes il faut bien l'avouer assez diverses. J'en étais là de mon apitoiement sur mon pauvre petit sort lorsque le fantasme incarné fit mouvement. Chapitre 4: L'allégeance Elle entama quelques pas sur la piste, jouant avec une barre de Lap Dance sous le regard à la fois agressif, exaspéré, désespéré et il faut l'avouer envieux des représentantes de la gente féminine présentes. Sentiments probablement accentués par la bave coulant aux commissures des lèvres des mâles présents, auxquels je ne faisait pas exception. Elle n'était donc pas que sublimement belle, son corps ondulant avec une grâce infinie. Danseuse disais-je ? Rapidement elle se dirigea vers cette femme proche de moi et s'agenouilla à ses pieds sans mot dire, tête baissée, semblant lui tendre son cou gracile. Sans même un rictus de victoire qui n'eut pourtant rien eu d'exagéré celle ci y fixa un collier métallique de soumise. Elle la regarda avec une visible tendresse , lui caressa la joue en lui murmurant quelque chose d'inaudible sous la musique de fond.  Certains mâles semblaient désespérés, d'autres rassurés quant à leur pouvoir de séduction en découvrant que dès le départ ils n'avaient pas l'once d'une chance. Cette attelage hétéroclite, la maîtresse devant probablement avoir l'âge de la mère de la soumise, la première avec un physique et une tenue relativement banale alors que la seconde mériterait de faire la couverture de Playboy pour les 1.000 prochaines années, étrangement me parut parfaitement assorti. Presque une évidence. Je les comprenais, toutes les deux. Leurs différences complémentaires sans doute ajoutaient la pointe pimentée qui plaçait de cette relation dans le haut du panier de mes fantasmes. J'étais pourtant totalement novice dans ce type de relation qui m'attirait beaucoup, essentiellement par son coté fétichiste. Ces tenues, matières avaient toujours provoqué sur moi des effets étranges... En l'absence d'internet à l'époque et son flot d'information, j'ignorais tout en revanche du coeur de cette connexion si particulière.  La jeune femme resta un moment ainsi, finissant par poser sa tête sur les cuisses de sa maîtresse qui ne semblait pas prête à galvauder la fin de son verre. Celle-ci ne se privait pas, en caressant les longs cheveux de jais de proie, d'observer son environnement, plus par curiosité que par provocation. Je crois que c'est cela qui me fit le plus d'effet. Sobre dans la victoire, la marque des grands. Les questions se bousculaient dans ma petite tête tandis que j'observais ostensiblement la superbe croupe, absolument pas protégée par son string noir. J'étais abasourdi par le fait qu'elles aient toutes les deux été capable de jouer, feignant de ne pas se connaître, devant cette assemblée plus que troublée. Bien vu, bien joué. J'arborais un inexplicable sourire, d'une encore moins explicable tendresse à leur égard. Alors que désirs ou jalousie était plutôt la norme alentours. Je ne remarquai le pourtant imposant sac posé à coté de la maîtresse que lorsque elle s'en saisit en se levant. Point besoin de laisse, sa soumise la suivit avec un plaisir non dissimulé, prenant le chemin des catacombes. J'étais précisément en train de me dire qu'il me fallait absolument visiter plus avant les lieux que plusieurs mâles visiblement prêts à échanger sans drame un statut d'acteur pour celui de voyeur (faute de grives...) me devancèrent, s'engouffrant à leur suite. Chienne de vie. Le passage opportun de la serveuse me décida à changer de fesse sur cette maudite banquette et à recommander la même chose.   Il me fallut un bon quart d'heure pour remettre mon cerveau à peu près en état de fonctionner quand le coup de grâce arriva. J'en était à regarder enfin les autres présentes et à me dire que finalement , certaines méritaient un certain intérêt pour ne pas dire un intérêt certain, que la maîtresse remonta seule. Et vint s'asseoir sans l'ombre d'une hésitation à mes cotés. Mon regard ahuri du l'amuser un instant. Que voulait-elle? Je ne l'avais pas vu me regarder auparavant. Elle ne se départit pas de son sérieux pour autant en me posant cette question hallucinante: serais-je capable de respecter ses consignes et de lui obéir absolument strictement, condition sine quanon pour entrer momentanément dans leur univers. Je ne m'entendis pas répondre, ou peut-être prit-elle mon étranglement pour acceptation, toujours est-il qu'elle me dit sur un ton qui n'appelait ni réponse ni discussion: « suis moi ». Chapitre 3: Hypnotique Dire que j'étais fier comme Artaban en passant devant mes congénères atterrés est un euphémisme. Déjà en descendant l'escalier je me faisais l'impression d'être l'Elu. J'étais pourtant bien trop stressé malgré une ridicule apparente décontraction pour me la péter un minimum. On a tous notre heure de gloire parait-il, la mienne était visiblement venue. Un petit hall en bas donnait sur plusieurs couloirs, chacun abritant des pièces différentes, comme à thème. En suivant cette femme qui en imposait et semblait connaître les lieux comme sa poche, nous passâmes devant une salle vidéo, un glorihole, et divers « coins câlins », certains occupés, d'autres non. Des gémissements de bon aloi parvenaient de certaines alcôves.  Je ne me demandai pas longtemps où m'emmenait la Maîtresse en avisant plusieurs types attendant devant une porte désespérément close.  Elle s'arrêta devant, la mer semblant s'ouvrir devant elle. Elle me fixa: « à partir de maintenant, pas un mot si je ne t'ai questionné, pas un geste que je ne t'aie ordonné; aucune seconde chance, une seule sanction, la porte. Suis-je claire? ». Le fait qu'elle m'ait dit cela devant ces types dont certains arboraient un rictus aussi moqueur que jaloux me déstabilisa, ce qui était assurément son second objectif. Et peu compliqué à atteindre en outre tellement je me sentais flotter hors de mon corps. Dans un effort surhumain, je parvins à articuler « parfaitement clair »; c'est non sans un sourire vengeur et inutile vers les mâles destinés à rester dehors que je pénétrai dans cette salle à sa suite. Lorsqu'elle referma derrière elle, j'eus le sentiment que l'on venait de me passer les menottes. Sa soumise était là, immobile, assise sur ses talons, mains sur les genoux au centre de la pièce. Elle ne me regarda même pas. Rejet, indifférence, dans sa bulle de soumission? Mon questionnement intérieur fut interrompu par un signe du doigt de la Maîtresse, me désignant visiblement ma place. J'avais juste eu le temps de voir un chevalet derrière la belle, une croix de St André au mur, un anneaux auquel pendait une solide corde accroché au plafond que la maîtresse répondit involontairement à ma question. «Sophie est punie; elle déteste être observée en séance, qui plus est par un homme, elle qui, comme moi est purement lesbienne. Ta présence est donc une partie de sa punition». Si j'avais jamais rêvé d'être un cadeau... Le coup de grâce fut «à poil» ; je mis un certain temps à comprendre qu'il m'était destiné. Comme cette femme diabolique lisait en moi comme dans un libre ouvert, elle simplifia ma réflexion et nettoya mon esprit des centaines d'idées qui s'y carambolaient: "je déteste attendre ou répéter; je te rappelle que tu as toujours le choix". Ce n'est pas une hypothétique carotte qui s'annonçait que la certitude qu'il n'y avait pas autre chose de plus intelligent à faire qui me poussa à m'exécuter gauchement. Choix rapidement fait et tout aussi vite exécuté. C'est donc en tenue d'Adam que je m'installai sur une sorte de pouf en cuir rouge. Surtout ne pas poser la moindre question quant à la raison de la punition de sa soumise. Au moins n'aurais je pas de mal à me taire, assurément aucun son n'aurait pu franchir la boule au fond de ma gorge. Au fait pourquoi ma nudité ? Instaurer une sorte d'équilibre entre sa soumise et moi ? Se rincer l'oeil (quel prétentieux...) ? Gêner encore plus sa divine complice ? Participer d'une façon ou d'une autre ? Elle ne voudrait quand même me dominer au si, elle m'aurait demandé mon avis. Au fait, j'étais en train de faire quoi là à part lui obéir ? Tranquillement la Maîtresse sortit une cravache, un single tail, un martinet de son mystérieux grand sac, ainsi que des pinces et quelques sex-toys, sans oublier d'autres objets dont j'ignorais autant l'existence que l'utilité. Une sorte de balais commença alors entre les deux femmes, parfaitement réglé, absolument silencieux. La jeune femme se leva; sa maîtresse passa derrière elle pour défaire son soutient-gorge que je n'avais pas vu: en cuir noir aussi, se fondant avec le corset. Deux merveilles apparurent alors, à peine troublés par la loi de la gravité. Il me vint à l'esprit une autre réponse potentielle à mon questionnement : observer avec certitude l'effet sur moi produit. Chapitre 2: Dans le vif du sujet Privilège de la jeunesse. Injustice de la nature penseront d'autres. La façon dont elle enleva son string sur l'ordre de sa Maîtresse, se baissant sans fléchir ses jambes, la croupe tendue en ma direction eu un effet comment dire, Eiffelesque? Les tétons de la soumise furent amoureusement caressés, gobés, suçotés; je compris rapidement que l'effet recherché était loin d'une d'une intention de douceur,  mais pragmatiquement de faciliter la pose d'imposantes pinces japonaises sur d'appétissants tétons roses dardés. Sophie ferma les yeux en se mordant les lèvres lorsque son sein droit fut ainsi décoré. Nul attendrissement en vue de la domina qui équilibra le tableau sur le téton gauche. Après une caresse sur la joue de sa soumise, elle joua douloureusement avec la chaînette les reliant. Elle semblait admirer elle aussi cette poitrine somptueuse dont elle comptait bien user et abuser. Une caresse sous le dessous du sein me donna l'impression qu'elle voulait le soupeser ainsi paré. Imposants, ronds mais d'une absolue fermeté, je me serais aisément vu y apporter mon estimation personnelle. Dont elle n'avait bien entendu cure. Tournant autour de sa proie, elle multipliait les caresses, sur la croupe, sur le pubis totalement glabre de la belle. Elle finit par s'agenouiller devant elle, et après avoir embrassé ce mont de vénus si pâle, elle fixa deux autres pinces, plus petites sur chacune des lèvres. Je crus voir sa langue pointer pour goûter le résultat de son travail. Depuis le départ aucun mot n'avait été échangé. Un frisson me parcouru lorsqu'elle se saisit du martinet, me regardant. Mon visage inquiet devait lui dire  « non pas moi, il y a erreur, je ne suis que spectateur ! Privilégié, certes mais... ». Elle installa sa soumise les mains posées sur le chevalet, croupe tendue, jambes légèrement écart; cette dernière avait pris la position rapidement, semblant la connaître parfaitement. La maîtresse se tenait dans le dos de la belle, de sorte que celle-ci ne devait pas savoir ce qui l'attendait. Elle fut vite au fait de son futur immédiat lorsqu'un premier coup, que je jugeai assez violent pour le novice que j'étais, lui cingla la croupe, laissant une trace rouge. Sa peau blanche et fine marquait très vite. Elle devint en quelques minutes cramoisie sous l'avalanche qui s'abattait sur elle:  pas de brutalité, mais de la régularité, de la sérénité, un objectif bien précis. J'étais impressionné, la Domina enfin dans son élément irradiait étrangement désormais. Le ballet souple et coordonné de ses gestes précis, les lanières virevoltantes, les bruits secs. La belle se tortillait de plus en plus, dansant d'une jambe sur l'autre. Jusqu'à ce qu'une plainte sortit de sa jolie bouche. Un dernier coup fut appliqué entre ses cuisses... lui arrachant un véritable cri de douleur cette fois. Je me disais que la maîtresse devait se rendre compte qu'elle était allée trop loin lorsqu'elle cessa pour se diriger vers ses « jouets ». Elle en revint en fait avec un bâillon boule noire qu'elle fixa tranquillement, sa soumise ouvrant la bouche toute grande pour lui faciliter la tâche. Sa docilité me stupéfiait. Sans doute un long dressage... Elle reprit le martinet et c'est le haut du dos de Sophie qui fut cette fois durement marqué. Sa précision était diabolique, ses gestes sûrs et appliqués. Je vis une larme couler doucement sur la joue de la belle. Je me faisais presque violence pour ne pas bouger. La Maîtresse l'avait vu également. Elle l'avait même sûrement deviné avant moi. Elle repassa devant sa soumise, la regarda un moment, comme pour la jauger, essuya sa larme d'un revers de la main en souriant. Sans me regarder, toujours les yeux plantés dans ceux de la belle,elle lança: « va me ranger ça -me tendant le martinet- et ramène moi la cravache ».  Un instant interdit, tant par le fait qu'elle n'en était visiblement qu'au début de son œuvre que par le fait qu'elle s'adresse à moi, je m'exécutai rapidement. J'étais partagé entre le souhait de voir s'interrompre le supplice de Sophie qui devait vraiment souffrir, et l'envie égoïste de continuer à découvrir un spectacle aussi excitant qu'inédit pour moi.  Elle jouait avec la cravache sur le corps de mon fantasme incarné comme un musicien avec son archet sur un violon. C'était beau, enivrant comme un Gevrey-Chambertin; j'avais la sensation qu'elle pouvait en tirer le son qu'elle voulait. Pour l'heure il s'agissait de gémissements de plaisirs, déformés par le bâillon, lorsque l'instrument caressais lentement une peau qui semblait si douce. Lorsqu'elle passa entre les magnifiques cuisses de la belle, l'instrument ressortit luisant... C'est alors que le premier coup laissa une courte traînée rouge sur la fesse de la belle. Chapitre premier: la révélation La bave qui coulait aux commissures de ses fines lèvres carmin tombait sur ses seins. Obscène et aimantant à la fois. Sa croupe se striait de traces rouges foncé qui s'entrecroisaient. Pourtant rien de vulgaire, comme si sa classe et sa beauté fussent inoxydables, peu importe la situation. Ce spectacle pourtant trash , inédit pour moi, sonnait comme une révélation, comme si quelque chose émergeait peu à peu du plus profond de mon être. Un verrou sur un couvercle depuis toujours fermé venait de sauter. Mon avenir était dans ce monde, sans grande certitude quant à ma place. Evidemment bien davantage de questions que de réponses, mais quel immense espace de découverte s'ouvrait...  La Maîtresse recula de quelques pas; elle semblait contempler son œuvre, son coté artiste sans doute. Son inflexibilité intimement lié à une visible énorme tendresse pour sa complice m'impressionnait autant que la docilité de celle-ci. Le courage aussi de cette dernière. Encore que je ne savais pas trop s'il fallait parler de courage si elle recherchait ces sensations. Mes idées s'entrechoquaient, mes certitudes tombaient les unes après les autres ; par exemple quant les pinces furent enlevées c'est à ce moment précis que Sophie semblait avoir le plus mal. Un murmure à son oreille, une caresse sur sa joue, un baiser furtif sur ses lèvres, et la voilà attachée sur le chevalet par une corde. Nœuds rudimentaires mais efficaces ; les chevilles et les poignets en bas, sa poitrine s'écrasait sur le cuir usé. Sa croupe insolemment tendue était un véritable appel au crime. L'impressionnant plug en plastique dur et transparent dont la domina se saisit me confirma qu'au moins cet avis était partagé... J'aurais donné n'importe quoi pour qu'elle me fît participer à ce qui aurait pu ressembler à la récompense de sa soumise après les jeux d'impact. Mais c'est elle-même qui caressait le petit trou de la belle qui semblait enfin se détendre. Ces gestes tendres, sensuels, contrastaient avec la taille de l'objet qu'elle avait lubrifié avant de commencer à l'introduire de le fondement de sa proie consentante. Cela ne rentrerait jamais... Si. Un baiser sur la fesse, des doigts qui frôlent les lèvres et voici que la soumise entamait une plainte déformée par la bâillon. Le plug fut ressorti et rentré plusieurs fois, à chaque fois plus facilement. Ce n'était visiblement pas une première. La Maîtresse, qui semblait m'avoir oublié, caressait la belle, trouvant rapidement son bouton d'amour avec lequel elle jouait. Comme tout à l'heure avec sa cravache, elle semblait utiliser un instrument de musique. Obtenant de jolis sons... Sophie n'avait depuis longtemps plus le droit de ne jouir qu'ainsi, l'anus rempli.  Le plus hallucinant peut-être était que tout semblait naturel, j'allais dire «normal» si je n'exécrais pas ce mot. Oui on pouvait être impitoyable et tendre, oui on pouvait faire mal et donner du plaisir en même temps, oui on pouvait avoir une grande distance hiérarchique et une énorme proximité intellectuelle et affective... Sentiment étrange de découvrir autant de mes « certitudes » aussi rapidement qu'évidemment balayées, définitivement sans doute. Ce fut le moment que choisit la Maîtresse pour débâillonner sa soumise, sans doute parce qu'elle aimait l'entendre jouir. Un god vibrant se joignit bientôt au plug inerte, se frôlant à travers une frêle parois. La dextérité manuelle de la domina faisant le reste, ce fut bientôt une véritable symphonie qui bientôt empli la pièce.  Sophie haletante, en sueur, fut vite emportée dans une tempête de jouissance que sa Maîtresse organisait avec dextérité. Cette dernière me fascinait, gardant toujours sa maîtrise de soi, ne montrant rien sur son visage. Ses gestes aussi inflexibles qu'attentifs et tendres parlaient pour elle. J'aurais juré qu'il y avait de l'amour entre elles. Un hurlement emplit soudain la pièce. J'avais je n'avais vu un orgasme aussi intense, dévastateur. Et ce n'était pas fini... Prologue: l'ouverture Préciser l'état physique de votre serviteur me semble totalement inutile. Les pensées en revanche parvenaient à la vitesse grand V à l'infime partie de mon cerveau encore capable d'un semblant de réflexion. La domina envisageait-elle me faire participer autrement qu'en voyeur? Une fellation se Sophie en guise de punition finale pour sa soumise me semblait de plus en plus une excellente idée. Probablement qu'en  me concentrant très fort, la transmission de pensée ferait le reste... J'avais encore un peu de travail avec de devenir un véritable jedi. Le calme revenait peu à peu dans la pièce. La belle semblait émerger d'un quasi état de transe tandis que sa maîtresse caressait amoureusement son dos, ses cheveux, ses seins, sa croupe meurtie. C'est à peu près au même moment  que ma lucidité revint. A cet instant précis je me sentis furieusement de trop, comme gêné d'être là. Comme si la scène devenait tout à coup trop intime. On changeait d'univers. Je ne voyais plus l'utilité d'une quelconque participation et était plein de reconnaissance pour cette maîtresse femme qui avait ouvert tant de portes en moi, fait sauter tant de verrous. Sans jamais s'occuper de moi pourtant. J'avais le sentiment d'avoir vécu un instant incroyablement privilégié.  Convaincu que je devais les laisser seules pour partager sans moi cette intimité, je me levai et remerciai avec sincérité ces deux femmes. Je leur était infiniment reconnaissant et  le leur dit. Ma meilleur récompense fut un même sourire éclairant leurs deux visages. La domina me raccompagna vers la porte, instant pour que je la franchisse mes vêtements à la main, nu comme un vers. Pour la refermer aussitôt derrière moi non sans m'avoir glissé qu'elle était certaine que nous nous reverrions... C'est à ce moment précis que je compris ce que signifiait vraiment marcher sans toucher le sol.
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Par : le 26/06/21
Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait, mes cheveux étaient mouillés. Elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle, je me suis sentie soumise, sans volonté. Elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Sarah se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Patricia se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/07/21
Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Sarah tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Patricia demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Mais, elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Patricia avouait son amour dans la soumission et la douleur. Sarah la croyait. La brume l'aidait à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout est vrai. Il y avait d'assez jolis reflets sur le lac. Les yeux extasiés de Patricia, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse. Sarah avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Patricia la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Sarah imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus large, l'élargissait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Patricia en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elle lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elles la supportent, les outrages et les châtiments corporels. Elles l'aiment parfois tant qu'elles ne la connaissent pas, elles l'inventent pour la rendre semblable à elles mais l'illusion est brève. Patricia rêvait. Lorsque Patricia s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être battue, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux coups, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être flagellée. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qui l'élargissait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des jeunes femmes livrées comme elle. Je te comprends d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Sarah sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Patricia n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Patricia ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Sarah lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/08/21
Chapitre 4 Ma cage et mon masque retiré, Dame Anna m’attache à la croix de St André et fixe un petit micro à mon collier : « Tout le monde va t’entendre, soumis. Tes gémissements de douleur ou de plaisir seront pour nous tous. Et je pense qu’à travers tes feulements, chacun saura distinguer la douleur et le plaisir. Mon but est de montrer que pour nous, les adeptes du SM, les 2 sont indissociables. « Je suis face à la piscine, bras et jambes écartés sur la croix, le corps entièrement offerts, les tétons déjà excités à la perspective de mes jeux favoris, sexe en érection à la pensée de ce qui m’attend. Et cela commence par de douces caresses que je sais annonciatrice d’autres moins douces ; je ronronne de plaisir mais laisse échapper de petits cris lorsque sans me prévenir, Dame Anna enfoui un pincement net au milieu de ses caresses. Puis quand je suis « à point », elle prend mes mamelles à plein mains et les tord violement pour ensuite s’occuper de mes têtons pincés et tordus entre ses doigts experts. J’ignore d’où lui vient cet art, mais pour moi, c’est de l’art . A la différence d’autres Maitresses, Dame Anna exige que je la regarde dans les yeux et ses yeux plantés dans les miens, elle voit mon plaisir monter et le dirige à son gré. Je ne m’appartiens plus, je suis à elle et ne peux que le dire à voix haute. En pinçant mes têtons, Elle joue avec mon corps comme d’autres jouent du violon en caressant et en pinçant les cordes. Je lis son plaisir dans ses yeux comme elle doit lire le miens dans les miens. Mes tétons sont tirés et pincés à l’extrême et la douleur monte crescendo au rythme du plaisir que je hurle maintenant. C’est cette symbiose qui est génératrice de jouissance pour moi et apparemment aussi pour Elle.. Elle s’arrête, me laissant exsangue et frustré car j’aurais voulu que cela ne s’arrête jamais. Un groupe s’est formé autour de nous . Elle me bande maintenant les yeux et je sais qu’elle va me confier à d’autres mains mais qu’Elle ne veut pas que je les reconnaisse. Des mains néophytes qu’elle va diriger mais qui seront sans doute moins expertes que les sienne. Me voici maintenant un objet d’exercice pour les libertins qui nous entourent et qui vont pouvoir s’entrainer sur moi. Mais cela commence là aussi par des caresses et cette sensation de huit, dix mains sur moi est délicieuse. Toutes les parties de mon corps, sexe inclus ont droit à leurs caresses et je ronronne à nouveau de plaisir. Continuez comme cela, n’arrêtez pas ! Mais voici que des doigts s’intéressent à mes têtons, bien mis à mal par Dame Anna et qui n’ont pas encore récupérés. On les tire, on les tord avec une brutalité qui n’a rien à voir avec ce que j’ai connu quelques minutes plus tot. Puis plus rien et j’entends la voix de Dame Anna qui détaille la façon de faire en joignant bien dur le geste à la parole. Je l’entends recommander plus de doigté et je sens qu’elle montre l’exemple. Le bandeau est retiré mais l’apprentissage continue et le cobaye encaisse, le bon comme le mauvais. Je reconnais des voix entendue quand j’étais attaché au comptoir , j’entends les conseils de Dame Anna et je subis les assauts répétés des participants qui font de leur mieux . Et puis Dame Anna fait signifie que c’est assez et demande à 2 participants de me détacher.et d’aller me laver un peu plus loin au jet d’eau. Comme quoi le SM , ce n’est pas faire mal , c’est donner du plaisir sous la forme que l’autre peut le recevoir .
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Par : le 05/10/21
Vous voulez entrer dans l'ambiance de ma nouvelle. Voici sur quoi j'ai écris : Massive Attack - Butterfly caught. https://youtu.be/g45PgMJMqLY ********************************************************************** Deadalus - Signature - Chapitre 1 Je n’attendais qu’une chose. Mes vacances ! J’étais chargée émotionnellement. Un trop plein où je vis tout intensément. Le bonheur à 200%, la joie à 200%, le désir à 200%... mais la mélancolie, la tristesse de manière identique. Ce mode de vie où tout est sinusoïdale. Monsieur, lui savait me canaliser, il acceptait de me prendre comme j’étais. Il savait me rassurer, me booster, me recadrer, ce dont j’avais besoin. Cet alpha avait une telle exigence mais surtout avec lui-même. Aujourd’hui, je suis fatiguée. J’avais toujours cette peur incroyable de l’abandon. A toujours tester des limites pour voir si je comptais. Je pouvais lâcher prise en étant totalement moi. Cette connexion unique et magique. Il avait organisé mes vacances, tout en restant mystérieux. Je ne savais pas ce que nous allions faire. Je rentrais du travail. Je relevais mon courrier. Une lettre bien atypique. D’un papier noir légèrement satiné, si doux au toucher avec juste mon adresse et un logo D. . J’étais bien intriguée. Avec hâte, je rentrais dans ma maison pour m’empresser de l’ouvrir. Coupe-papier en main, je sortais le carton d’invitation que je devinais. Le papier également doux au toucher semblait bien précieux. Toujours ce Logo en en filigrane composé d’une forme de labyrinthe de couleur Or. Et le nom. Deadalus. Qu’étais-ce ? « Vous êtes conviée à venir vous perdre dans le labyrinthe des plaisirs ».. Samedi 02 Octobre à 17h. Des coordonnées GPS, un plan, et un numéro de téléphone à appeler en cas de besoin. Aucune autre explication. C’était bien étrange. J’étais curieuse, comme une enfant voulant découvrir son cadeau avant l’heure. Lui.. il ne me disait rien sur nos vacances. « Tu verras ». Malgré mon insistance, il arrivait à tout contrôler, maitre du jeu. Je regardais sur google, je ne trouvais rien sur ce lieu, sauf les informations mythologiques ou d’artistiques. Je ne pourrais le voir que demain, ce samedi 02 Octobre. Il était dans l’impossibilité de partir avec moi. J’avais réceptionné un colis directement au travail. Un sublime carton blanc satiné, avec un nœud, avait intrigué mes collègues de travail. Il savait que cela allait provoquer des bavardages. - Mais qu’est ce que c’est ? ouvre le… ne cessaient de me demander mes collègues voulant satisfaire leur vilaine curiosité, mais j’avais gardé les choses pour moi. L’heure de partir était arrivée, à peine dans la voiture, je prenais sur moi pour savourer le moment où j’ouvrirais ce colis si précieux. Doucement, je défis le nœud rouge, je descellais les points de colle pour découvrir une lettre.. Je me sentais gâtée. Une lettre. J’aimais cette manière d’antan à écrire encore des lettres. Ce temps qu’on s’accordait, à éviter cette routine, cette immédiateté des SMS ou autre échange whatsapp, qui enlevait souvent bien la saveur du désir. Là il ne faisait que le rendre exponentiel. Prenant la lettre dans mes mains je lisais : « Mademoiselle Lane » Il est temps pour vous de vous libérer de votre quotidien. Je vous emmène dans un lieu où vices et plaisirs seront là pour vous faire lâcher prise. Vous avez reçu le carton d’invitation de Deadalus. Vous allez suivre toutes les instructions suivantes : vous porterez uniquement ce qu’il y a dans ce carton. Vous n’aurez que comme seul choix un manteau long pour vous couvrir, rien d’autre. Vous vous parerez de magnifiques talons rouge vernis que j’affectionne. Rouge à lèvre rouge, cheveux attachés en queue de cheval haute. Vous serez sublime. Laissez vous surprendre. La sonnette marquera le début de votre abandon. Monsieur. Je sentis une vague de désir m’envahir à ce moment précis. Je n’osais imaginer ce qu’il avait prévu. Il avait une telle capacité à orchestrer des choses d’une main de maître. Jamais de faux pas. Il me protégeait, il veillait sur moi mais savait aussi me sortir de ma zone de confort pour m’assumer et nous faire plaisir à tous les deux. Dans le carton, un ensemble de lingerie fait de dentelle, de lacets, un harnais. Un sublime porte jarretelle avec des petites franges tombant sur mes fesses, une culotte fendue laissant un accès libre à ma chatte, à mon petit cul. Je savais ce qu’il allait m’attendre, mais pour une semaine, qu’allais-je être ? qu’avez-vous prévu de faire de moi ?. Vous vous demandez, moi aussi. Je ne pouvais rien contrôler. J’étais destabilisée. Je prie la direction de l’adresse, à 3h de route de chez moi. J’avais peur de me faire arrêter ou contrôler. Même si je portais ce manteau, je sentais les frissons me parcourir. Je sentais sa présence, son emprise. Je ne pensais qu’à lui, à ses mains sur moi, sa voix, son souffle dans mon cou. Ce besoin terrible de m’abandonner à lui. Je ne pouvais lutter. Pouvez-vous lutter à qui vous êtes ? Je me retrouvais dans une zone industrielle. Pour des raisons confidentielles, je ne peux indiquer aucune informations sur le lieu. Le lieu était quelque peu lugubre, il semblait presque abandonné. On devinait la période de faste de ce lieu passé. Un des bâtiments avait des carreaux cassés, le chemin de fer semblait passer ici Jadis. La pleine période industrielle. J’avais indiqué les coordonnées GPS. Un sentiment de peur, d’excitation. Et si je faisais une mauvaise rencontre ?. Mon cœur palpitait terriblement. Je respirais fortement. Je ne me sentais pas rassurée. Au loin je vis une maison faisant presque peur, cette sensation où vous allez vous faire dévorer si vous entrez dedans. Une porte noire, deux lampadaires. Etait- ce là ? Pas de voitures aux alentours. C’était bien étrange. Je décidais de me garer. Sortant d’un pas craintif, je m’avançais vers cette porte. C’est là que je vis une sonnette avec l’inscription : D. Je compris alors que j’étais au bon endroit. Ma main tremblante, je sonnais. J’entendis des mouvements métalliques. La porte s’ouvrait. La porte était si épaisse, je n’en revenais pas. On aurait dit une porte de coffre fort. Je vis une femme sublime ouvrir. Une grande femme élancée, fine, cheveux noirs habillée d’une robe fourreau noire stricte laissant apparaitre son soutien gorge. Elle avait une poitrine généreuse. Des yeux de biches.. Elle arborait un rouge à lèvre rouge. La nature l’avait bien gâtée. - Bienvenue à Deadalus. Vous devez être Mademoiselle Lane. - Je.. oui Je suis Mademoiselle Lane. - Parfait ! Vous allez me donner vos affaires, vos clés de voiture et téléphone. - Je… - Ce n’est pas une requête, mais un ordre. Sans broncher, je tentais mes affaires et mes clés de voiture. - Nous allons nous charger d’installer vos affaires dans votre chambre. Mickaël va enlever votre voiture et la mettre en sécurité. - D’accord. Je me sentais quelque peu déconcertée par ce lieu. L’entrée où une lumière rouge feutrait l'atmophère. Il y avait une sorte d’alcôve , sorte de préambule. La jeune femme se tourna et m’indiqua : - Veillez me suivre je vous prie. Elle avait une allure incroyable inspirant une forme de respect. Ses longues jambes, ses bas coutures et des talons vertigineux. Le lieu était éclairé par des torches laissant planés une forme de mystère. Je devinais des portes cachées, j’entendais des soupirs, des cris et parfois du calme. Au bout du couloirs, un ascenseur. Au mur des cages pour humain. Nous passions devant un homme emprisonné, nu et bâillonné. Plus loin, les jambes écartées d’une femme sortant du mur, chevilles attachées au mur, laissant à disposition sa chatte et son cul. L’inscription : « A disposition ». Je n’osais pas parler, intimidée. Nous descendions dans un sous-sol. Le silence planait. En sortant de l’ascenseur un dédale de tunnels, sombre, de canalisation. Je devinais différentes pièces en marchant. Une lumière vive cette fois-ci m’aveugler. - Entrez. Je m’avançais dans une pièce incroyable. Le sol était couvert d’une moquette rouge opéra. Un sublime bureau en bois de rose, un canapé chesterfield, une cheminée. Il y régnait une atmosphère incroyable. On entendit une musique où le son n’était ni trop fort, ni pas assez. Au mur différentes objets : martinets, gode, cagoule, cravache et des accessoires dont je ne connaissais pas l’utilité. Elle se dirigea derrière le bureau. - Mademoiselle Lane. Deadalus est un lieu confidentiel accessible uniquement à nos membres. Je vais vous faire signer un contrat avec une close où vous ne devrez jamais parler de ce lieu à qui que ce soit. Est-ce bien compris ? - Je… oui je comprends. Je suis juste encore surprise par ce lieu. - Je comprends me dit-elle froidement. - Nous prenons ici votre sécurité et la notre très au sérieux. Vous vous abandonnez à nous sous la bienveillance de votre propriétaire Monsieur. A ces mots là, je sentis le désir m’envahir. Qu’avait-il programmé? Quand le verrai-je ? - Merci de votre collaboration. Maintenant nous avons des instructions à votre sujet. Ôtez votre manteau je vous prie. - Quoi ? maintenant ? - vous devez comprendre que je me substitue à votre Maître, mes ordres émanent de lui. Vous ne devez parler que si je vous y autorise. Est-ce clair Mademoiselle Lane? Je hôchais la tête par l’affirmative, intimidée. Je laissais alors glisser mon manteau au sol me dévoilant à cette femme. Elle tourna autours de son bureau pour se mettre face à moi. - Tenez-vous droite ! Je me redressais. Je lui obéissais naturellement malgré moi. Elle inspirait tant cette autorité. Ses mains parcouraient mon visage, ses doigts me caressait. - Sublimes lèvres. Ce rouge donnent envie qu’on s’en occupe. Parfaite.. vous êtes. Elle tournaient autours de moi. - Je vous invite à bien redresser vos épaules pour mieux exhiber vos seins. D’une main ferme elle tira sur mes épaules . - Voilà qui est bien mieux Mademoiselle Lane! Tournoyant toujours autours de moi, elle plongeait son regard dans le mien. Elle défit mon soutien gorge, elle caressa mes seins puis mes tétons. Elle les saisit fermement, les pinça. - Hum parfaitement dressés. Puis elle les gifla alternant pincement et giflfes à me faire gémir. - Chut.... Baissez votre culotte et maintenait à hauteur de vos genoux. Je m'exécutais, laissant la culotte à hauteur de mes genoux. J'écartais mes jambes pour accéder à sa demande. Elle passa alors sa main sur mon pubis. - Hum Lisse, parfait. Voilà j’ai terminé l’inventaire. Je vais maintenant vous faire signer un second contrat. Restez ainsi petite chienne. Elle se posa dans le fauteuil du bureau et composa un numéro. - Oui elle est face à moi. Je vous confirme que votre chienne s’est présentée comme convenu. Elle a bien suivi vos instructions. Je lui ai ôté son soutien gorge et sa culotte. Son sexe est doux et lisse. Elle est juste face à moi la culotte baissée sur ces genoux. Voulez-vous une photo.? Pendant qu'elle parlait elle avait saisi son téléphone pour me prendre en photo. - Oui Monsieur, elle semble bien excitée. Je vais lui faire signer le contrat maintenant. Je n’entendais pas sa voix.. mais je devinais l’issue de cette conversation.. Elle me tendit un questionnaire à remplir. - Vous allez indiquer ce qui convient, ce qui ne convient pas. Vous trouverez les informations liées à l’inconfort, aux urgences. Sachez que quoi qu’ils arrivent nous disposons des ressources nécessaires à votre bien être. Médecin, Kiné, dentiste. Nous avons un vaste réseau pour que votre séjour parmi nous se passe au mieux. A partir du moment où vous signez, nous sommes en charge de vous pour une semaine. - D’accord.. Je commençais à lire le début du questionnaire. Il y avait différentes questions avec les mentions : déjà vécu, a aimé, pas aimé, souhaite vivre cela, l’intensité du choix de la douleurs.. cela allait de la pratique de la sodomie, au fist, au doigtage, à l’utilisation d’appareils godes, fouet, cravaches, en passant si je voulais avoir plusieurs partenaires ou non.. je n’en revenais pas. 10 pages à remplir. Une introspection où je me livrais totalement. Je ne pouvais qu’y répondre honnêtement. Je savais qu’il était ici, qu’il m’attendait. - Vous avez terminé ? - Presque oui. Je n’ai pas encore rempli le dernier item. - Ce n’est pas bien grave. Vous allez maintenant me lire à haute voix chaque chose écrite. Je vais vous enregistrer. Je salivais de peur. Elle me regardait. Je tenais mes feuilles devant moi à dire à une inconnue tout sur ma sexualité. Mais n’étais-je pas dans le bon lieu ? Deadalus.. le labyrinthe pour arriver à lâcher prise. J’avais toujours eu du mal à assumer de dire les choses, l’écrit était plus simple pour moi. Une grande réserve, honte à m’assumer. Mais là pas de jugement, je le sentais. Partie 1 : les accessoires : Il s’agissait de faire le point sur tout ce que j’aimais, ce qui m’effraient, ce que j’avais testé ou non … Elle me regardait me faisait répéter. Où j'aimais être cravachée par exemple, si j'aimais être plugée ou si j'aimais qu'on me pompe les tétons et pleins d'autres possiblités... Partie 2 : les sens. Je lui faisais part que j’étais très sensible aux sons, aux odeurs, à la voix. En même temps pour une hypersensible. J’adorais qu’on m’occulte la vue. Cela me permettait bizzaremment d’assumer qui j’étais. Je ne saurais l’expliquer. J'aimais qu'on me parle, j'avais besoin de cela. Partie 3 : la gestion de la douleur. Nous parlions de l’intensité. Jusqu’au je voulais aller. Monsieur savait que j’aimais la douleur mais pas à haute dose comme certain(e)s pouvaient aimer.. Tout était surtout cérébral, et cet état de transe où on lâcher prise nous fait accepter plus de choses qu’en temps normal. Partie 4 Les mises en situations. Je devais dévoiler ce qui m’excitait, mes désirs les plus sombres. Je lui faisais part aussi de ma peur de réaliser certains fantasmes de peur de ne pas les assumer. Que certains doivent rester à l’état de fantasme. Nous passions en revue, la pluralité, le fantasme de la petite écolière, le kidnapping, le viol simulé, l’exhibition, le partage, le gang-bang… et ce n’était que le début. Partie 5 Mes limites. Mon dos, mon opération me limitaient dans certains mouvements positions. Pas de sperme dans ma bouche. Pas de scatophilie, de sang, urophilie, zoophilie. Tout était clair. Son interrogatoire avait duré plus de 2 heures. Elles prenaient des notes, ne disaient rien. - Maintenant vous allez signer ce document. Si vous ne souhaitez pas le signer, nous arrêtons là et vous repartez chez vous. Je, soussignée, Mademoiselle Lane, offre ma soumission à Monsieur et accepte que Deadalus m’amène dans un labyrinthe de plaisirs. J’accepte d’être esclave, de subir les châtiments, punissions et jouissances. Durant 7 jours, je serai une esclave de Deadalus. J’avalais ma salive prenant le temps d’une seconde de réflexion. Mon excitation était au plus fort. Je signais. Elle prit alors le contrat dans ses mains et le plaça dans un porte document. - Allez cherchez le plateau qui se trouve sur la table là bas sans faire tomber votre culotte. Je m’avançais ainsi, frissonnante. Je prie dans mes mains la plateau en argent. - Revenez ici. Présentez moi ce plateau comme une bonne esclave sait le faire. Je baissais le regard me replaçant au milieu de la pièce face au bureau. Elle avait les fesses posées sur le bureau. - Redressez vos épaules. Soyez fière de qui vous êtes ! Faites que votre poitrine soit bien dressée ! Regardez devant vous ! Elle se leva vers moi. Je la regardais. - Regardez devant vous. Nous allons vous parer maintenant. Sur la plateau, des bracelets, un collier, un cadenas, une laisse, un bandeau. Un à un elle prit les bracelets en cuir pour les positionner autours de mes chevilles, de mes poignets. Elle prenait soin à prendre son temps, effleurer ma peau. Elle était dans mon dos. Je sentais son souffle au niveau de mon épaule droite. Elle prit en main mes deux seins puis s’aventura sur le plateau pour saisir le collier. Elle s’amusa à mettre le collier à hauteur de mes yeux, pour que je puisse lire une inscription. - Esclave LANE, propriété de Monsieur G. Mon cœur battait à la chamade. Je sentis sa rudesse quand elle entoura mon cou fermement. Elle saisit ensuite le cadenas. J’entendis la cliquetis. J’étais maintenant son esclave. Elle se plaça face à moi. - Parfaite. Elle plaça alors mon contrat signé sur le plateau. Elle me montra la clé du cadenas et la posa dans un écrin de velours sur mon plateau. Je suivais chacun de ses mouvements du regard. - Regardez devant vous ! Dois je vous reprendre avec fermeté ? - Je… non .. Madame. - Parfait. Elle saisit le bandeau en dentelle. Le plaçait sur mes yeux. Je pouvais légèrement entrevoir les formes, mais sans tout voir correctement. - Maintenant je vais m’assurer que vous êtes prête à la présentation. - Entre-ouvrez vos lèvres. Elle me remaquilla les lèvres. Me repoudra le visage et s’assura que j’étais présentable à Monsieur. Elle passa sa main au niveau de ma chatte. - Humm légèrement humide. Laisser tomber votre culotte. Je vais maintenant vous emmener. Je ferai le point à votre Maitre pour savoir ce qu’on va faire de vous. Si vous faites tomber votre plateau, vous serez punie. Elle accrocha la laisse au collier. J’avançais avec un pas peu certain lentement. - Allez pressez vous! J’entendis une porte s’ouvrir. Elle m’avança, je devinais uniquement quelques lumières rouge et dorée. Ma poitrine se soulevait d’appréhension et d’excitation mêlée. - Ne bougez plus ! Elle replaça ma queue de cheval dans le dos et s’éclipsait. Ma laisse pendante entre mes seins. Je n’osais pas bouger pour être curieuse. Je me laissais doucement aller à me faire surprendre. Il avait organisé cela pour moi. J’avais du mal à tenir la position sans bouger. Je sentais mon dos avoir quelques douleurs. Soudainement, je le sentis. Il avait passé pris ma queue de cheval pour la placer sur le côté. Je sentis alors son souffle pendant qu’il plaçait ses mains autours de mon bras. Il ne disait pas un seul mot. Doucement ses mains montaient vers ma nuque. Sa respiration me canalisait. Je devinais son envie de m’embrasser sans le faire. D’une main ferme il saisit ma queue de cheval tirant ma tête en arrière. Elle se posa contre son torse. Ce contact me rendit folle, sereine. Sentir sa chaleur, son contact était mon repère. - Que me présentez-vous sur ce plateau ? Sa voix était ferme, intransigeante. - Je vous présente, mon contrat Monsieur, ainsi que la clé de mon collier.. Monsieur. - Humm votre contrat ? dites moi en plus. - Je.. je vous offre ma soumission Monsieur. J’ai répondu au questionnaire. - Humm je vais me faire un plaisir de le lire pour voir ce que ma petite chienne a écrit. Il saisit alors la boite contenant la clé. Toujours en me tenant fermement par les cheveux, il passa sa main sur mon cou pour l’enlacer. - Prête à être mon esclave ? - Oui… Monsieur. Sans crier garde, il me donna un coup derrière les genoux pour me mettre à genoux, tout en m’aidant à ne pas me faire mal. - Voici la position que je préfère, vous, à mes pieds !. La plateau était tombé. Au bout de quelques secondes, il revint. Il saisit alors la laisse, la tenant courte. Je sentais qu’il me regardait. - Ouvrez votre bouche. Je sentis qu’il y plaça un bâton. Il me fit marcher ainsi à côté de lui. Je ne sais pas où nous allions. Mes mains sentirent comme une sorte de coussin. Il me positionna dessus. Il me força à me redresser par la laisse pour me rendre droite. - Ecartez vos cuisses et placer vos mains dessus, paume vers le haut. Je m’exécutais. - Voilà qui est parfait. Je sentis alors son corps derrière moi. Sa main plongeante au creux de ma poitrine, prenant possession de ce qui lui appartenait. Ses deux mains s’en occupait fermement. Il remontait ses mains à nouveau vers mon visage. Je cherchais son affection, je tendais mon visage dans sa main, comme une chatte recherchant ses câlins. Il repassa devant moi, je sentais alors sa jambe et son pied se positionner sur la chatte. Il tira ma tête vers lui pour plaquer mon visage sur son entrejambe. Je sentais son désir. - Ouvrez votre bouche. Il prit avec douceur le bâton. Il s’amusa à le passer sur mon ventre, remontant ainsi et relevant mes seins, puis les écrasant fermement. Un léger cri de douleur s’échappa, puis il remonta jusqu’à ma gorge. - Vous êtes à moi. Il saisit mon cou et me posa vers l’avant sans ménagement. Ma joue collée au sol. La laisse tomba au sol, il marcha dessus pour me faire rester ainsi. Son autre main m’encourageant avec ce bâton qui n’était rien d’autres qu’une cravache. - Bonne petite chienne. Montrez- moi comment une esclave exprime son affection ? Je savais ce qui m’attendait, ce qu’il voulait. Je résistais. - Vous ne savez pas ? dit il en tirant avec son pied sur la laisse me ramener devant son autre pied. La cravache parcourait mon dos terminant sa course sur ma joue, mes lèvres. Avec rébellion, je mordais le bout de la cravache. - Humm rebelle.. D’accord. Votre punition ne sera que plus rude et vous le savez. Mes fesses tendues, mon cul offert à ses caprices, il assena un coup de cravache sur mon fessier, puis un autre. Mes fesses se dandinaient pour tenter de se dérober. Rien n’y faisait il continuait. Je sentis la chaleur m’envahir. Il passait alors le manche de la cravache au niveau de mon inter fessier pour atteindre la chatte. Il donna un coup ni trop fort ni pas assez. - Le prochain sera rude pour vous. Je vous laisse le choix . Il se replaça à nouveau face à moi. Lâchant la laisse de son pied. Je me redressais naturellement pour commencer à embrasser ses chaussures. - Hummm… Je continuai à embrasser l’autre également. - Parfait. Maintenant, vous allez les cirer avec votre mouille. Redressez vous. J’obéissais. Il prit alors la laisse et l’enroula autours de sa main pour me tenir fermement. Je sentis sa chaussure se placer contre mon sexe par l’arrière. - Allez y frottez vous ! Je faisais des vas et vient avec mon sexe sur sa chaussure. Indéniablement je mouillais terriblement. Il changea ensuite de chaussure. - Bonne chienne ! dit-il en me caressant la tête. Il s’arrêta. - Suffit maintenant. Il me promena à nouveau en laisse. - Tendez vos mains. Il me guida jusqu'à ce que je sente un gode. . J'en sentis la fraicheur dans mes mains. - Maintenant vous allez vous entrainez à bien sucer. Allez prenez le en bouche et sucez comme si c'était moi. Il appuya sur ma tête pour que ma bouche s'empale dessus. Il me fit faire des mouvements de va et vient. - Voilà comme ça bonne petite chienne. Appliquez vous! Il me laissait ainsi à sucer ce gode. Je sentais qu'il m'observait. Au bout de quelques minutes il me dit - Je veux que vous vous empaliez correctement sur ce gode maintenant que vous l'avez bien réchauffer. Il m'aida à m'asseoir sur ce que je devinais être une chaise. - Introduisez le dans votre con je vous prie. Doucement je m’empalais dessus. - C’est bon n’est ce pas ? - Humm.. oui Monsieur… - Je m'en doutais. Je vais vous mettre un bâillon. Ouvrez votre bouche. Il me mit ce bâillon sans aucun ménagement. Il y avait un anneau, offrant ma gueule à ses doigts, sa queue. . Il me poussa contre le dos de la chaise sans ménagement. Il enchaina mon collier à la chaise. Il prit mes mains pour en faire de même et les tenir écarter en croix. Au bout de quelques minutes je sentis les vas et viens du gode me prendre. Il semblait avoir une télécommande pour s’amuser. La bave commençait à parler de ma bouche. Il me laissa ainsi dans l'inconnu ne sachant pas où j'allais. Je venais juste d’arriver..
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Par : le 10/10/21
Nous avions passé la journée ensemble. Nous étions sortis nous aérer. Je sentais encore sur mon fessier la marque de la ceinture. J’avais quelques petites douleurs. Mon dos me faisait un peu mal. Il se montrait si doux. J’adorais sa tendresse, quand il me prenait dans ses bras. Ces petits moments simples qui sont précieux. Nous étions revenus à Deadalus. Cassandra était toujours aussi belle. - Bonsoir Mademoiselle Lane, comment allez-vous ? - Bien Cassandra, je vous remercie. - Cassandra, puis-je vous voir? demanda Monsieur. - Oui bien sur. - Allez à votre chambre Mademoiselle, Cassandra viendra vous donner les instructions pour ce soir. - Mickaël va venir vous chercher. Ne bougez pas. Quelques minutes après, Mickael se présenta. Il m’adressa son sourire. - Comment va la petite malade, son traitement lui a-t-il plu ? Je baissais les yeux, si intimidée. Monsieur m’avait interrogé sur tous les ressentis, mes sentiments, mes interrogations. - Comment se porte votre fessier ? Votre maître m’avait demandé d’y mettre du cœur à l’ouvrage se vanta-t-il. - Il est quelque peu douloureux je dois le reconnaitre. - Humm, vous allez garder en tête ces instants, ça me rend tout dur voyez-vous. - Je… - Vous êtes une sacrée chienne. De l’autorité, de la contrainte et vous mouillez et écartez vos cuisses pour être prise. Assumez-vous. Je n’osai pas répondre. J’avais toujours ce sentiment de culpabilité même si cela avait été exécuté sous les ordres de Monsieur. - Je m’en veux Mickaël. - D’avoir aimé tout ce que vous m’avez fait. - Ne culpabilisez pas. Soyez toujours honnête avec vous-même. Un homme qui fait tout pour réaliser vos désirs, il s’abandonne aussi. Il vit aussi dans la crainte de vous perdre aussi, mais c’est ce qui rend ces moments intenses et précieux. Toujours à la recherche de se surpasser et de rester vrai. Peu de gens en son capable. - Je ne sais pas, vous avez peut être raison. Je culpabilise car je m’autorise des choses et je lui en impose des limites.. - Nous en avons tous, après certaines de vos limites sont celles que vous ne voulez pas franchir car vous vous enfermez dans votre confort, à ne pas chercher à voir au-delà de votre forteresse. - Vous êtes bien surprenant ! comment vous êtes arrivé ici ? - Ah ça c’est un secret ma chère. Bonne soirée. Il me laissa dans ma chambre. Je rêvassais. Tous ces moments passés si intense émotionnellement. Tout était remis en question. Mes questionnements, la femme que j’étais. J’étais à fleur de peau. Je ne pensais qu’à lui, à notre connexion. Je prenais ma douche, brulante pour apaiser mes tensions. J’en profitais pour mettre ensuite de l’Arnica sur mes fesses. En sortant de la salle de bain Cassandra était dans ma chambre. Elle se rapprocha de moi. J’étais en serviette. Son visage proche du mien, elle chuchota à mon oreille - Monsieur souhaite vous voir à 20h. Voici votre tenue pour ce soir et ses instructions. Elle avait déposé sur le lit une robe noire presque vulgaire ultra moulante , des bas et un manteau. Allions-nous sortir ? Il m’avait demandé de rapporter ma brosse à cheveux, je trouvais cela bien étrange. Je toquais à sa porte. - Entrez. Il était assis sur le canapé tenant dans sa main un verre. - Bonsoir Monsieur. - Bonsoir Mademoiselle. - Venez face à moi. Il me montra du doigt où je devais me mettre. Ce doigt autoritaire. - Tenez Monsieur. Je lui tendais ma brosse à cheveux. - Posez là sur la table. Je portais le long manteau noir. IL me regarda et me dit. - Voyons à quoi vous ressemblez ce soir. Ôtez votre manteau. - Hum parfait. Nous allons avoir une petite conversation. A genou. Il releva mon menton avec sa main. - Humm très sexy dans cette robe noire. - Relevez-vous. Ses mains passaient entre mes seins, caressant ma poitrine redescendant sur mes hanches, mes fesses. Il me tourna. D’une main ferme il défit la fermeture éclair de ma robe. Je me retrouvais ainsi seins nu en porte jarretelle bas et haut talons. Ma laisse tombante entre mes seins. - Retournez vous. Sans rien dire, il me caressa à nouveau entre les seins tout en se dirigeant vers mon ventre. Il baissa ma culotte juste assez pour découvrir ma chatte. Avec deux doigts il écarta mes lèvres pour libérer mon clitoris. - Déjà humide ? - Hum.. - Répondez ! - Oui… Monsieur. Déjà humide. Il saisit un ciseau posé sur la table et coupa ma culotte. - C’est mieux ainsi. Une putain est toujours mieux la chatte à l’air. Tournez vous. - Vos fesses ont été bien chauffées hier. Il passait ses doigts sur mes marques. Il les caressaient, les prenant de pleines mains, les claquant. - Aie…. - Humm oui je me doute combien c’est sensible, mais si je le juge nécessaire et selon votre attitude, je vous punirais et l’état de vos fesses ne regarde que vous. Vous avez mérité cette fessée. Mettez-vous à quatre pattes et présentez-moi vos trous je vous prie. Je m’exécutais, tremblante. - Avez-vous froid ? - Non Monsieur. - Pourquoi tremblez-vous ? - Je ne sais pas Monsieur, l’émotion je suppose. - Nous allons en parler. J’ai un petit cadeau pour vous ma chère. Je vous veux putain et chatte ce soir. J’étais là, à quatre pattes, lui présentant ma chatte et mon cul. - Cambrez vous. Il inséra un doigt dans mon petit trou. Je sentais son majeur faire des va et viens, parfois s’enfonçant bien au fond, me fouillant puis reprenant ses vas et viens. - Hummmm… merci Monsieur. - Je sais que vous aimeriez être plus fourrée, n’est ce pas ? - Je… Oui Monsieur. - Humm ma petite salope. Ouvrez votre bouche. Regardez ce que j’ai pour vous. Il tendit devant moi un plug avec une queue de chat. - Je vais vous le mettre sans ménagement dans votre fion. Je ne veux rien entendre. Je sentis la froideur du métal au bord de mon trou. Doucement mon cul cédait. Il exerçait une pression juste suffisante. Je forçais de mon coté pour le posséder. Soudain, mon cul s’ouvrit et le plug disparut. Il caressa alors la queue et la remonta sur mon fessier.. - Quelle jolie chatte vous faites. On va bien s’amuser ce soir. Mais avant nous allons parler de votre soirée d’hier. Mickael est venu me faire un rapport et me donner la vidéos de vos ébats. - Je.. - Vous ai-je autorisez à parler. Il me gifla. - Restez ainsi ! Il se leva et alla chercher un ipad. Il passa en me frôlant. - Asseyez-vous sur vos genoux je vous prie. Il plaça l’ipad devant moi sur la table. Il appuya sur lecture. La scène où j’étais dans les toilettes. Il saisit la brosse à cheveu et commença à me brosser les cheveux. Je sentais ses mains douces faire cette tache si intime. Je sentais son souffle dans le creux de mon cou quand il me murmura: - Regardez-vous, combien vous êtes belle quand on vous prend de forces, comment vous vous abandonnez. - Je. Il saisit mes cheveux fermement. - Vous ai-je autorisé à parler ? - Quand je vous vois prise ainsi, je ne désire que vous posséder à nouveau encore et encore. De vous combler de partout, de vous punir de vous être laissée prendre comme une petite putain. Je n'ai pas éprouvé de jalousie mais de la fierté à savoir que vous êtes à moi. Il se rapprocha de mon oreille et me dit. - Mon sexe est bien tendu ce soir. - Je.. J’aimerai dire quelque chose Monsieur. - Je vous écoute. - Je ne comprends pas pourquoi j’aime autant tout ce que vous faites pour moi et que de l’autre, je ne vous autorise pas l’inverse. J’ai peur de ma jalousie, de mes excès, de ma sensibilité. Il posa la brosse et me releva pour me faire asseoir entre ses cuisses. Il passa sa main à hauteur de poitrine et me plaqua contre lui. Il me murmura à l’oreille. - Tu sera toujours l’unique, celle qui me fait vibrer. Que tu te fasses défoncer par d’autres hommes c’est mon choix, j’aime ça. Il faut vivre ses fantasmes dans la mesure du possible, sinon tu le feras avec un autre n’osant pas parlé de tes désirs. Regarde, je t’offre ta liberté. Soudainement il saisit mes tétons et commença à les malaxer. - Regarde comme il t’a bien baisé. Je lui ai demandé de ne pas être tendre, de te contraindre car je sais que tu aimes être violenter. - Je… aiiiieeee Il pinçaient fermement mes seins, les malaxaient si fort. - Plus tu résistes, plus je te punirais. Sache une chose tu es pour moi mon essentielle. Il n’y en a pas d’autres. Vivons ensemble nos envies. Accepte de vivre aussi les miennes comme j’essaie de comprendre les tiennes. Tant que nous parlons et nous sommes sincères l’un envers l’autre, cette confiance ne peut être défaite. Cette fois-ci il tournaient davantage mes tétons. - Je vous remercie Monsieur pour tout ce que vous avez fait pour moi. - HUmmmmm ces seins.. je vais les orner. Une bonne chatte a ses petites clochettes. Donnez moi les pinces à téton sur la table je vous prie. Je sentais à nouveau son basculement. Je savais que cette soirée allait être plein de questionnement. Je me penchais pour les attraper quand soudain je sentis une fessée s’abattre sur mon postérieur. - Est-ce ainsi qu’une chatte cherche ses jouets ? - Non.. Monsieur. Je me mis alors à quatre pattes pour aller chercher avec ma bouche une pince à téton pour lui apporter dans la main, puis l’autre. Il m’installait, à genou devant lui. Il caressa mon visage. - Redressez vous. - Je vais vous punir ce soir, d’avoir été une si bonne chienne hier. - Me punir ? - Vous allez comprendre rapidement… Il commença à me gifler les seins puis fermement il saisit mon téton droit et y déposer la pince pour écraser mon téton. Je sentis cette brulure. J’avais les seins si fragiles. Il s’occupa ensuite du second. - Humm, voilà je vais toujours savoir où vous êtes maintenant. Voyez voir si ça fonctionne. Levez vous et sautez sur place. Je m’exécutais. Je sautais sur place, les clochettes faisant leur petits sons. Je sentis bien fermement le plug. - Parfaite. Il se leva et se dirigea vers moi. Il m’enlaça, m’embrassa avec une telle douceur. - Je suis si fière de vous, , des progrès que vous avez accompli. Chaque jour, chaque nuit, vous devenez celle je vois. Il se mit à genou. - Ecartez vos jambes. Il passa sa langue sur mon pubis, mon clitoris. Il inséra un doigt dans ma chatte et de son autre main, il jouait avec ma queue. - Humm si mouillée.. je vais vous dévorer ce soir. J’espère que j’aurai assez de force pour satisfaire - Je…. Il saisit ma laisse et me força à me mettre à quatre pattes. Il alla à la table et saisit ma brosse à cheveu. Je n’allais pas y échapper cette fois. - Vous ai-je autoriser à parler. Les coups de la brosse à cheveux étaient terribles, bien plus que ceux de la ceinture. Il prenait plaisir à frapper plusieurs fois au même endroit. Je tombais au sol, ne tenant plus ma position. - Quand je dis de ne pas parler, vous écouter ! Je hochais la tête. - Je vais vous donner une bonne correction ce soir. Pas celle que vous croyez. Il prit la laisse et me fit marcher à quatre pattes sans ménagement sur le lit. - Embrassez moi. Il devenait d’un seul coup réconfortant, doux. Il était d’une telle sensualité. Sa main de fer laissait place à une main de velours. Nos langues s’entremêlaient. Il caressait mes seins, jouant avec mes pinces à téton pour me donner la juste douleur qui m’excitais. - Je vous vous dégoulinante ma chère. Il sortit de sa poche un masque pour m’ôter la vue. J’étais là demandeuse. Il saisit mes mains pour les attacher et les encorder au lit. - Ecartez bien vos jambes et dites moi ce que vous avez aimé hier soir. J’écartais au mieux mes jambes pour lui montrer ma vulve. - Hier soir j’ai aimé être contrainte, Monsieur. Sentir la force m’obligeait à céder. Savoir que vous avez organisé cela. Je pensai à vous surtout pendant ma correction. J’ai aimé être un jouet sexuel. - Humm Je sais. Qu’êtes-vous? - Une - Putain… termina-t-il - Je.. je suis votre putain Monsieur - Humm oui ma putain, mon chef d’œuvre. Il m’embrassa avec une telle fougue, une telle sensualité. Je sentis sa main sur mon sexe… - Humm Monsieur. Je me dandinais, demandeuse de ses doigts. - Pas encore. Je sentis alors sa bouche se poser sur mon genou, m’embrasser, me caresser. Son autre main maintenir ma jambe contre le lit, la remonter, offrant ainsi ma vulve. - Hummmm…. Il caressait mon entrejambe. Le coup de grâce commença quand un premier coup de langue passa sur ma chatte déjà si humide. Puis un second coup de langue de bas vers le haut, un troisième se faisant plus marquante, inquisitrice voulant comme aspirer ma chatte. Sa bouche s’ouvraient grandement pour m’aspirer, me sucer. Puis elle relâchait, aspirait mes lèvres. Je couinais mon désir. Sa langue passait avec une infinie douceur me faisant perdre pied. Je tremblais. Je voulais tellement plus. Puis il reprit alors l’assaut de ma chatte, il léchait, aspirait, mordillait, doucement puis plus fortement. Ses coups de langue sur mon clitoris, la pression exercée par cette dernière juste dans ma chatte. Il aspirait mon jus. Je sentis alors qu’il bougeait sur le lit. Ses lèvres se déposant sur les miennes .C’est à cet instant que je compris. Qui était en train de me lécher la chatte ? qui était en train de m’embrasser? - Mais? questionnai-je? Je sentis un doigt sur ma bouche. - Chut petite chienne murmura-t-il. On ôta mes pinces à tétons. Je sentis une langue venir me soulager de la douleur. Quand soudain je sentis un doigt pénétrer ma chatte. L’autre bouche embrassait mon cou. Il tournait mon visage pour prendre possession de ma bouche. - Vous aimez ? - Je… Oui monsieur. Je me questionnais sur qui léchait ma chatte avec tant de savoir faire de douceur. Je m’en voulais d’adorer cela. Pendant qu’il m’embrassait et malaxait mes seins, un autre doigt me pénétra. Je sentais une telle dextérité. La main écarta mes lèvres. A nouveau cette langue donnant des coups, encore et encore. Les vas et viens étaient si fort avec les doigts.. je défaillais. - Vous avez -vu comment elle couine? L’autre personne ne parlait pas. - Ca vous plait petite chienne ? non.? Je gémissais. - Hum oui ça lui plait... Soudain, je sentis une seconde langue sur ma chatte, des doigts se mêler dans ma chatte. Un tas de question. Il n’était pas bi.. non ? cela ne pouvait être ça. Une main tenait toujours ma cuisse en l’air, une autre l’autre cuisse. La lumière m’aveugla. Il ôta mon bandeau. Il mit son pouce dans ma bouche pour que je le suce. - Regarde comment tu te fais bien nettoyer ta chatte ? C’est bon non ? deux langues.. En moi plusieurs sentiments se mêlèrent. Il mit sa main sur ma bouche et m’embrassa. - Lâchez prise. Cassandra était en train de me dévorer la chatte. Mon Maitre redescendit pour me caresser à nouveau. Elle releva la tête et me regarda droit dans les yeux pendant qu’elle insérait plusieurs doigts dans ma chatte. - Ta mouille est un régale ma chère. J’adore te dévorer. Je n’osait le regarder en train de me lécher lui aussi avec Cassandra à coté. Le coup de grâce fût quand ils s’embrassèrent pendant qu'il léchaient ma chatte. Je tentais de me défaire. Cassandra me dit - Doucement, ta mouille est trop bonne pour être gâchée. Puis elle engouffra ses doigts dans la chatte laissant son pouce dehors. Il s’approcha à nouveau de moi et m’embrassa. Je refusais ce baiser. Il me saisit par la gorge et m’embrassa de force. Il se leva, pied au sol, tête au dessus de moi. Il continuait à m’embrasser, à tenir mes seins. - Profitez de ce moment de désir intense. Laissez-vous aller, vous en mourrez d’envie. Je sais l’effet qu’à Cassandra sur vous. Regardez comme elle vous lèche. Elle adorent les petites vicieuses comme vous. Je veux vous voir ainsi baiser par cette femme. Votre leçon du jour. Acceptez aussi mes désirs et les combler. Il continua a me tenir par la gorge, son autre main était maintenant sur mon clitoris. Les coups de langue me rendait folle. Elle me rendait folle. Je tentais de me relever malgré mes liens. Ses doigts étaient bien au fond pendant qu’elle me léchait. Cherchant, encore et encore à me remplir. Elle commençait à me pilonner avec ses doigts. J’avais du mal à tenir en place. - Je… je… Je ne tenais plus, Je trempais de partout, j’en mettais partout. Cassandra avait placé sa bouche comme il faut pour ne pas en laisser une goutte. Je ne tenais plus je jouissais si fortement dans les bras de Monsieur, sous l’effet incroyable de Cassandra. Mon maitre se releva. Il me laissa ainsi attaché. Cassandra se mit à quatre pattes à coté de moi. Je le vis la posséder sous mes yeux. - Regardez comment je la baise. En moi un sentiment de colère si fort. Un sentiment aussi d’égoïsme aussi m’envahit. Le mien, car hier aussi j’en avais profité et pourtant mes ressentis à son égard son identique. Il claqua ses fesses tout en regardant chacune de mes réactions. Je voyais rouge. Il la pilonna si brutalement. Quand il se retira d’elle, il retira son préservatif. Elle s’était retournée. Il l’avait prise par les cheveux. Il enfonça sa queue dans sa bouche. Il l’avait empoigné avec une telle force. - Ouvre mieux que ça ! Il lui mettait jusqu’au fond. Ne lui laissant aucun répit. A chaque moment il me regardait. Je le vis sur le point de jouir. Il se mit au dessus de moi et éjacula sur mon corps. Je vis alors Cassandra s’empresser de venir lécher le sperme pour me nettoyer. Mon maitre n’en ratait pas une seule miette. Je me sentis prise par tant de sentiments contradictoires à la fois. Enervée, comblée, jalouse. Il me laissa attachée au lit. - Maintenant vous allez réfléchir si c’est Mickaël qui avait été là ? Cassandra et Monsieur se dirigèrent vers le canapé. Il commençait à discuter tout en regardant la vidéo avec Mickaël. - Ne t'inquiète pas ma chérie, on revient abuser de vous après. Reposez vous.
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Par : le 10/10/21
Madeleine: chapitre 1 Madeleine rencontre son jouet. Madeleine est ce qu’on appelle une vieille fille et à la quarantaine et ne s’est jamais mariée. Elle a bien eu des amours de passage mais jamais un seul n’est resté. Peut-être que son caractère un peu fort a fait fuir les prétendants mais tant pis elle est toujours restée maitresse de sa vie et ça n’est pas parti pour changer. Pourtant elle est encore bien foutue. Elle ferait une couguar magnifique avec sa taille contenue et sa poitrine opulente qui fait se retourner pas mal de garçons encore maintenant. Elle pense parfois au sexe et aimerait avoir un homme juste à se disposition pour assouvir ses pulsions quand elle en a. Mais ce genre d’homme ne doit pas courir les rues. Tant pis elle se contente de s’acheter parfois des dessous coquins juste pour elle. Kevin est représentant en assurance à l’ancienne du genre de ceux qui bloquent la porte avec leur pied et sont indécrochables. Il a vingt-cinq ans et une belle gueule dont il abuse pour faire signer les ménagères mures qui représentent son gibier favori. Aujourd’hui ça n’a pas marché terrible. Il est tombé sur beaucoup de portes closes et les rares qui se sont ouvertes cachaient des hommes pas vraiment impressionnés par sa beauté féline. Il est tard mais il veut absolument conclure un contrat aujourd’hui. Il a fait tout le secteur qui était programmé et maintenant il se balade au hasard comptant sur son instinct pour trouver une rombière à croquer toute crue. Encore une tentative. Il sonne et entend des pas lents approcher de la porte. Celle-ci s’entrouvre. Miracle c’est pile poil son terrain de chasse une femme mure encore bien foutue qui va forcément tomber sous son charme. Madeleine s’en veut d’avoir ouvert sans regarder dans le judas. Ça va être coton de se débarrasser de ce minet. Pendant qu’il déballe son boniment elle se fait la remarque que c’est pile le genre de jeunot qu’elle aimerait avoir à sa disposition quand elle en a besoin. Il voit que son charme agit et réussit sans qu’elle ne s’en aperçoive à pénétrer dans la maison elle est en colère contre elle-même. Maintenant ça va être encore plus coton. En vainqueur il la pousse quasiment dans le salon où il s’installe en enlevant sa veste pour montrer sa belle musculature. Décidément il m’en faudrait un comme ça dans un placard se dit elle malgré elle. Il étale ses prospectus et la pourri de compliment sur sa forme éblouissante et ses yeux malicieux. Des ficelles usées qui ne font que l’énerver. Mais qu’est ce qu’il croit ce butor il me prend pour une faible. Il mériterait une bonne leçon. Se dit-elle. Il lui raconte que c’est e bon dieu qui a guidé ses pas jusque chez elle alors qu’elle n’est pas sur son secteur de prospection. Il tousse un peu et se racle la gorge puis demande si elle a un verre d’eau à lui offrir. Elle décide de lui donner une leçon. Elle lui propose de lui faire un café c’est mieux qu’un verre d’eau et surtout se dit elle ça cachera le gout du laxatif que je vais lui faire boire. On verra s’il est toujours vaillant après ça. Il accepte et la remercie pour sa bonté. Elle le laisse pour aller préparer le café. Elle fouille en passant dans sa pharmacie pour trouver le laxatif. La première chose qui’ lui tombe dans la main est un puissant sirop pour lutter contre les insomnies. Elle s’en sert parfois mais c’est très fort et deux gouttes suffisent pour l’assommer net. Elle hésite. Et si … Il parade comme un coq dans le salon. La rombière lui fait un café. C’est dans la poche. Il va conclure et lui faire un contrat béton sur lequel il va bien toucher. Il kiffe sa vie. Madeleine revient. Elle a deux tasses café fumantes dans les mains et lui en donne une. Il boit rapidement le café car il est temps de passer l’estocade. Il a le temps de se dire que la mamie n’est pas la reine du café car il a un gout bizarre. Elle lui demande ce qu’il a comme voiture. Il lui répond une Clio jaune garée juste en bas. En se demandant pourquoi elle lui a posé cette question. Elle lui demande s’il est marié ou en couple. Ça y est elle va lui proposer un coup. Pourquoi pas comme ça je la niquerais de tous le cotés se dit-il. Il lui assure qu’il est libre comme l’air. Elle sourit. Il veut passer au contrat mais il sent que sa journée a été longue car il est crevé. Sa tête semble trop lourde pour son cou. Elle le prend dans ses bras et le couche gentiment sur le canapé. Il n’a pas le temps de la remercier. Madeleine est stupéfaite de ce qu’elle a osé faire. Et maintenant je fais quoi se dit-elle. Elle fouille les poches du jeunot et trouve les clés de la Clio. Elle prend le portefeuille et le téléphone du gars et sort de la maison. Il en a pour un bout de temps avant de se réveiller. Elle trouve rapidement la Clio et monte dedans. Elle roule quelques pâtés de maisons et arrête la Clio dans la cité terrible de la ville. Elle laisse le portefeuille le téléphone et les clés sur le contact et rentre tranquillement chez elle. Il lui faut près d’une heure pour arriver chez elle. Elle va dans le salon ou le jeune dort comme un bébé. Elle s’en approche et le déshabille complètement. C’est vrai qu’il est pas mal elle lui masse la queue qui petit à petit se met à durcir. Il est très bien monté et elle se dit qu’il ferait un parfait porte sexe pour assouvir ses pulsions qu’elle sent d’ailleurs monter en force. Elle n’a pas été excitée comme ça depuis de lustres. C’est pas tout il va bien finir par se réveiller et ne sera pas très content de son sort. Elle va dans son garage pour récupérer de l’adhésif et du cordage. En passant elle repense à la boite qu’un de ses anciens amants un peu pervers a laissée quand elle l’a viré. Elle prend la boite qui est assez lourde et l’ouvre dans le garage. Dedans il y a une panoplie BDSM. Des menottes, des bâillons boule, des cordes, des accessoires dont elle n’a aucune idée de l’usage et une cagoule aveugle en latex. Elle emmène la boite dans le salon et la vide à côté du dormeur. Bon je vais le mettre où. Elle pense le mettre dans un placard mais ce serait dommage de ne pas l’avoir en expo dans son salon. Elle regarde autour d’elle et petit à petit une idée se précise. Kevin a une grosse gueule de bois. Il émerge peu à peu du sommeil. Il a mal partout et prend peu à peu conscience de son corps. Sa position n’a rien de naturel. Affolé il ouvre les yeux mais reste dans le noir. Il est à genou sur quelque chose de dur et ses pieds sont maintenus écartés par des liens. Il ne peut pas serrer les jambes. Ses bras sont tendus au-dessus de lui et attachés en hauteur. Il ne peut pas se reposer sur ses fesses. Quelque chose lui écarte la mâchoire et l’empêche de parler. C’est quoi ce bordel. En plus quelque chose lui enserre la queue et les testicules et il a un truc genre gourdin enfoncé dans son cul. Il gigote et essaye de se défaire de tout ça mais les liens sont solides et ne bougent pas d’un millimètre. Il veut crier mais juste un vague gémissement sort de sa bouche. Je crois que mon jouet se réveille dit une voix féminine. Il reconnait la voix de la cliente Il rue mais en vain. Elle attend qu’il se calme. Après quelques minutes elle lui dit tu es beau comme ça. Dommage que tu ne bandes pas j’aurai bien aimé que tu bandes pour moi. Mais je pense que tu dois avoir envie de pisser. Elle s’approche et lui prend la bite dans la main. Elle approche un flacon et lui dit tu peux y aller. Il ne veut pas mais l’envie arrive et il finit par se soulager. Bien dit-elle. Elle va vider le flacon et revient vers lui. Elle lui reprend la bite et entreprend de la malaxer. Elle passe la main derrière lui et active les vibrations du plugs annal qui est bien enfoncé dans son cul. Les caresses et les vibrations commencent à agir il commence bien malgré lui à bander. Elle l’encourage en lui susurrant des mots pervers. Il finit par avoir une belle trique. Elle le prend en bouche et le suce avec application. Il commence à onduler mais au moment où il sent que ça vient elle s’arrête et le laisse en plan. Bien tu as une bonne queue. Je pense qu’on va passer du bon temps tous les deux maintenant que tu m’appartiens. Il débande aussitôt. C’est quoi ce délire. Elle lui explique que sa voiture son téléphone et son portefeuille ont disparus dans la cité terrible. Et qu’on se demande ce qui a bien pu lui arriver. Mais qu’il se rassure. Tant qu’il bandera comme ça il sera bien traité. Kevin se demande comment il va bien pouvoir s’échapper de ce piège. Pour le moment il est trop bien ligoté. Il se contente d’écouter la sorcière. Madeleine voit que Kevin l’écoute. Elle lui dit que désormais il s’appellera jouet car il est le jouet de madeleine. Elle lui précise qu’aujourd’hui il ne mangera rien et servira d’ornement au salon. A partir de demain il pourra manger mais pour cela il devra la satisfaire dans tout ce qu’elle demandera sinon ça sera diète et coups de martinets. Elle lui montre un martinet avec des lanières en cuir qui ne présage rien de bon. La matinée se passe. La position de Kevin est douloureuse et il ne peut pas se reposer. Il commence à avoir faim et surtout soif. Midi approche. Madeleine se concocte un plateau repas et vient déjeuner au salon face à sa statue vivante. Elle lui enlève la cagoule et il peut enfin y voir. Elle est en sous-vêtements très vaporeux qui mettent en valeur son corps bien foutu. Elle lui montre un verre et lui demande s’il a soif. Il hoche la tête. Elle lui dit alors qu’elle va lui enlever le bâillon le temps qu’il boive mais que si il parle ou crie elle lui remet le bâillon, le fouette et ne lui donne pas d’eau. Il hoche la tête. Elle lui enlève le bâillon et il se met à crier comme un sourd pour appeler à l’aide. Elle a tôt fait de lui remettre le bâillon et lui dit qu’ici personne ne peut l’entendre mais comme il n’a pas tenu parole il doit être puni. Elle passe derrière lui et lui assène dix coups de martinets bien appuyés. Il a les larmes aux yeux et ses fesses le brulent. Il est persuadé qu’il n’a plus de peau sur le derrière. Madeleine se replace en face de lui et déjeune tranquillement. Elle s’absente pour faire la vaisselle et revient dans le salon pour regarder la télévision. Il est toujours attaché et la douleur est insupportable entre la position qui est difficile à tenir et les fesse qui le cuisent. En plus il a une soif pas possible. L’après-midi passe. Madeleine décide de profiter un peu de son jouet. Elle s’approche de lui et lui attrape le pénis et les couilles à pleine main. Maintenant mon beau jouet il va falloir me faire plaisir sinon c’est le fouet. Kevin est effaré il n veut pas regouter au fouet. Il se force à penser au sexe et peu à peu une érection arrive. Madeleine sent le sexe palpiter et le malaxe avec vigueur. Puis une fois qu’il a pris de bonnes proportions elle le prend dans la bouche et entreprend une fellation experte. Kevin réagit à la fellation et bande au maximum. Comme dans la matinée au moment où il va jouir elle arrête et se recule en regardant le chibre palpitant. Eh non mon jouet c‘est pas encore le moment de gicler tu dois d’abord me faire plaisir. Tu vas comprendre. Elle lui remet la cagoule et il se retrouve dans le noir. Il sent qu’elle modifie les liens et en quelques secondes il se retrouve par terre toujours à genou mais ce coup-ci ses mains sont menottées dans le dos. Elle lui a mis un collier avec une laisse. Je vais t’enlever le bâillon mais tu ne parles pas et ne crie pas sinon c’est le martinet, 20 coups cette fois et pas que sur tes petites fesses. Il hésite mais ses fesses le cuisent encore suffisamment pour qu’il se résigne à se taire. Le bâillon est enlevé. Elle tire la laisse vers le bas et il se retrouve la tête collée aux pieds de Madeleine. Lèche-moi les pieds petit jouet et mets-y du cœur. Abasourdi il veut relever la tête mais la laisse est bien tenue et un petit coup de martinet lui cingle les fesses. Il se rebaisse et lèche les pieds de Madeleine. Elle exulte et le laisse faite pendant quelques minutes. Maintenant tu vas monter un peu plus haut dit elle et elle tire sur la laisse pour amener le visage de Kévin dans l’entrecuisse. Aller petit jouet fais-moi voir ce que tu vaux avec ta langue. Il hésite mais un petit coup de martinet l’aide à se décider. Il commence à lui brouter la chatte. Madeleine commente les opérations et lui indique ce qui est bien ou pas. En quelques minutes il est expert et madeleine part plusieurs fois en live. Elle est essoufflée et éloigne la tête de Kévin de sa chatte. Entre temps il a fini par bander durement. Elle le voit et se dit autant en profiter. Elle le couche sur le dos sur le tapis du salon et l’enfourche avec joie. Elle s’empale et lui dit que maintenant il peut ruer comme il le sent. Il finit par lâcher prise et donne des grands coups de rein. Ce coup-ci il est autorisé à gicler et peut enfin se lâcher complétement. Il est hors d’haleine. Elle pèse son poids et l’a chevauchée comme une furie. Elle se relève et dit bien mon petit jouet tu t’es bien comporté et tu vas avoir une petite récompense. Elle le remet à genou. Puis lui enlève la cagoule. A côté de lui il y a une gamelle pour chien remplie d’eau. Tu peux boire mon petit jouet autant que tu veux. Ensuite tu regagneras ta place sur la table. Il se retourne et voit la table du salon sur laquelle il a dut passer une partie de la journée. Et si tu es sage tu n’auras pas les bras attachés au plafond. Il regarde le plafond et voit un anneau en métal dédié normalement à l’accrochage d’un lustre. Il est interloqué comment peut-il boire ? Elle devine sa gêne et lui dit tu n’as qu’à faire comme un chat ou un chien il faut laper. Elle lui montre le martinet et le remue dans sa main. Il baisse la tête et commence à laper. C’est très dur et très long de boire de cette façon. Il met plusieurs minutes à étancher sa soif. Quand il a fini elle le raccompagne fermement sur la table ou il se met à genou face à elle. Elle lui menotte les chevilles et relie les menottes des mains à celle des chevilles et lui remet la cagoule. Il ne peut pas descendre de la table au risque de se casser la gueule. Ecartes bien les genoux que je vois tes attributs dit-elle. Il écarte les genoux. L’après-midi se termine. Madeleine se fait un plateau repas et revient au salon avec le plateau et une bouteille de vin. Elle se met face à lui et commence à diner en arrosant le repas avec le vin. Il est affamé et sent avec envie ce qu’elle mange. Si tu bandes pour moi je partage mon assiette avec toi dit-elle sinon je te fouette. Encore une fois il doit puiser dans son imagination pour se faire bander. Ravie de l’érection madeleine s’approche de Kevin et lui fait manger par petites bouchées une partie de son repas. Il picore et ça fait du bien de manger enfin quelque chose. Madeleine une fois son repas fini se rapproche de Kevin et lui fait une fellation enfin jusqu’au bout. Il se rend compte qu’elle est insatiable. Dommage qu’il n l’ai pas connu dans d’autres circonstances. La soirée avance et madeleine décide d’aller se coucher. Kevin est effaré il ne veut pas passer la nuit à genou sur cette table. Pourtant il va passer la nuit dans cette position inconfortable. Madeleine pour sa part savoure sa journée délicieuse. Elle se demande ce qu’elle va pouvoir inventer demain pour profiter de son jouet chéri. La nuit est compliquée pour Kevin. Il dort par petites touches vite réveillé par la position inconfortable. Enfin il entend madeleine qui se lève. Elle vient dans le salon et lui demande s’il a été sage. Il attend la suite. Elle lui dit qu’il est l’heure de passer à la douche et après lui avoir libéré les chevilles l’emmène par la laisse jusqu’à la salle de bains. Elle le douche lui lave les dents et le frictionne rudement. Enfin elle l’entraine vers la cuisine pour le petit déjeuner. Là elle lui remet la cagoule et le fait mettre à genoux. Si mon petit jouet veut un petit déjeuner il va falloir d’abord qu’il fasse plaisir à sa maitresse. Elle tire la laisse et il se déplace péniblement à genou jusqu’à ce que son visage rencontre l’entrejambe de madeleine qui ne porte pas de culotte Un petit coup de martinet et il entame un cunnilingus matinal pendant que madeleine prend son café. Elle est aux anges. Après quelques minutes elle est repue. Elle lui enlève la cagoule et il voit une gamelle pleine de céréales à côté de lui. Affamé il se jette dessus et mange sans pouvoir s’aider de ses mains. Une fois sa gamelle vide madeleine lui dit maintenant tu vas aller faire un petit pipi car tu vas devoir m’attendre jusqu’à midi quand je rentrerais du taf. Elle le remet debout et l’emmène aux toilettes. Puis retour dans le salon où il reprend sa place d’objet décoratif sur la table du salon. Cagoulé il ne peut rien voir et après avoir tenté en vain de se détacher il prend son mal en patience. Les heures sont longues et la position toujours inconfortable l’empêche de s’endormir complétement. Soudain un bruit le réveille c’est madeleine qui rentre. Elle vient près de lui et lui saisit le sexe. Ça m‘a manqué ce matin. Heureusement je vais jouer avec cet après-midi mais d’abord un apéritif. Il doit attendre que madeleine ai pris son apéritif et déjeuné pour qu’elle se rapproche de lui. Je pense que tu serais beaucoup plus beau et excitant sans tous ces poils. On va s’occuper de ça. Il se demande ce qu’elle va faire quand il sent qu’elle modifie ses liens. En peu de temps il retrouve la position dans laquelle il s’est réveillé la veille, les bras tendus vers le haut et les genoux écartés au maximum. Il sait que sa queue et ses couilles sont offertes à la vue de madeleine. Il sent tout à coup le bruit d’une tondeuse qui rase les poils pubiens. Puis une espèce de crème est déposée sur sa peau du cul jusqu’aux contours de sa bite. Madeleine dit c’est une bonne crème dépilatoire. Tu vas être beau comme un cœur. Après quelques minutes elle essuie la crème et le rince avec un gant de toilette qu’elle humidifie dans une bassine. Enfin elle sèche et commence à le malaxer. L’absence de poils lui donne l’impression d’être encore plus nu et plus vulnérable. En même temps le contact des doigts de madeleine directement sur la peau l’embrase littéralement. Il est pris d’une érection massive. Madeleine le félicite pour sa tenue et masse tendrement les couilles et la bite de Kevin. Elle y goute avec la bouche ce qui rend fou Kevin qui ne pense plus à sa situation mais voudrait surtout mettre sa bite dans une chatte brulante. Quelques minutes plu tard madeleine le décroche du plafond et le fait descendre de la table avec les mains menottées dans le dos. Ne voyant toujours rien il est guidé par la laisse et finalement sa bite tendue rencontre l’arrière de madeleine qui s’est penchée en avant jusqu’à reposer ses mains sur le dossier du canapé. D’une main experte elle guide le membre palpitant dans son sexe qui est ruisselant d’excitation. Kevin ne pense qu’à fourrer cette chatte accueillante et il la pilonne avec toute l’énergie qu’il peut y mettre. Trois mois ont passés Kevin malgré toute sa volonté n’a pas réussi une seule fois à déjouer la méfiance de madeleine qui ne relâche jamais son attention. Il est toujours garroté comme un gibier et la plupart du temps il a la cagoule qui le prive de la vision Sa seule distraction est de tirer un coup plusieurs fois par jour car madeleine est insatiable. Il la soupçonne de lui faire boire une mixture pour qu’il soit tout le temps avec la gaule et qu’il récupère si vite. Finalement il attend chaque jour avec impatience qu’elle rentre du taf pour pouvoir niquer. Madeleine est contente. La petite potion qu’elle fait boire à son jouet est maintenant bien au point et il est toujours disponible avec une gaule appréciable. A suivre.
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Par : le 06/11/21
J'aime ressentir ta main qui se referme sur mon identité virile … C'est d’abord à peine perceptible, les sphères intimes sont presque insensibles au contacte léger de tes doigts, c'est comme un murmure d'érotisme au milieu du corps. Comme un souffle léger qui me dit que j'existe dans ta main,. Cela se passe avant tout dans l'esprit, je me sens exister pour toi. C'est une brise osée et tendre … Mon cœur s'ébroue, et ma fine peau bien épilée frissonne sous ton préambule. Tu te blottis contre moi … mes fesses s'arrondissent vers toi, ta prise se fait plus ferme, tes doigts prennent possession de moi, tu ressens mes rondes chaires fragiles qui glissent entre tes doigts … Tu t'amuses à les rencontrer , à les malaxer , à te les approprier. Tu souris de l'impudeur .. Je sens maintenant ta pression dans ma vulnérabilité :) … je prend conscience de mon intimité incarcérée, je frissonne de ton exploration éhontée, je sens le partage chatoyant naitre depuis mes rotondités … Mon corps frémit et commence à onduler, un murmure ému s'échappe de mes lèvres, ma respiration reflète mon émoi, je creuse les reins, mes fesses musclées se tendent, elles veulent s'encastrer en toi, mon chibre se déploie et se raidit, il se dresse pour honorer ta présence, et te dire qu'il est là pour toi et qu'il est fière !!! En dessous de l’obélisque à la dureté ostentatoire, tu sens la fragilité de ma chair double si tendre dans ta main, tu sens la puissance de ta capture.... tu en ressens ma vulnérabilité à ta disposition , l'eau monte à ta bouche, l'eau descend à tes lèvres profondes, ton pouvoir frappe à ta conscience, et ta cruauté te pousse à l'exercer !!! Ta prise de mes sphères fertiles devient forte, elle devient maintenant de plus en plus serrée, mes muscles se contractent, mon souffle s’accélère, tu vois mon cœur battre, Tu ressens les effets de ton pouvoir, ta main devient cruelle, mes premiers soubresauts apparaissent et secouent ma carcasse. Ton émotion caracole et te stimule, c'est si simple de faire déferler la cruauté, que ta main n'y résiste pas … Ma chair soudain suffoque sous ta pression, la boule de feu envahit mes entrailles … elle ondule, elle enfle pendant que l’étau se referme … Je sens ma chair transpercée à l'endroit où jaillit la douleur. Ce torrent enfle et envahit tout mon corps, tout mon être ... Elle carillonne et me remplit entièrement de mon identité virile, son langage est le cri muet de la chair qui ne ment jamais. Bien loin de la négation de la virilité , c'est un torrent qui me hurle que je suis un homme. .... Mon être bascule dans un autre monde. Je suis dépouillé de tout ce qui n'est pas la virilité torturée et irradiante. J’atteins l'essence de moi-même.... L'érotisme et la puissance féminine transforment la peine en délice, c'est une drogue qui laisse exprimer la douleur et en même temps me submerge de plaisir érotique , un cocktail d'acide et de miel qui me fait ressentir entièrement la vie.... Ma tortionnaire joue de ce langage, elle tient dans sa main ma sincérité, ma soumission, ma virilité, mon fondamental … Lorsque qu'elle les explore, elle fait chatoyer la communication indécente, cela me touche dans le partage intime, je me sens exister pour elle, je me sens à sa merci, elle jouit de sa liberté dévastatrice. Je lui donne en cadeau le plaisir de bousiller la fragilité ; Elle jouit de la puissance du sacrilège. Dans ma folie érotique j'écarte encore l’accès à mon intimité … Elle serre de toute la puissance de sa cruauté. La douleur me transperce, me pénètre sans orifice, écarte les profondeurs de ma chair close, et saccage l'intérieur de mon être dans le flamboiement de la tempête que nul bouclier ne peut arrêter. Mes couilles sont les prunes sans noyau dans le pressoir … Elle vibre du plaisir de les comprimer pour en extraire tout le suc de ma nature essorée ! Je gigote et cela la fait rire, mes soubresauts sont son festin. Mes muscles tétanisés sous ma peau, les veines saillantes à mon cou de taureau, le rictus de ma bouche, ma tête rejetée en arrière dans une transe de détresse … tout mon être lui donne le délicieux spectacle de sa puissance dominatrice fulgurante ! J'aime cela ... j'aime être sur la ligne de crête, à la limite du trop loin, les yeux aveugles, et le corps hoquetant à la frontière de son dépassement. Elle est mon bourreau, elle est mon guide, elle broie ma virilité, et elle aime mon cœur. Elle jouit de ma chaire d'homme qu'elle possède entièrement.et se délecte de son ignominie. Elle me serre sur le fil du rasoir de sa cruauté, je crois que je vais basculer dans le gouffre, mais elle me retient, elle fait battre mes ailes qui surmontent ma douleur, je vibre à la limite extrême. Mes boules écrasées suffoquent de virilité extrudée, ma bite déployée lui rend hommage. Je sens le précipice, le bonheur est tel que je ne sais plus si je veux encore avancer dans la fournaise de mon ventre. La volonté n'a plus de socle. les arguments de la raison flottent au vent de l'exaltation … Je suis à sa merci … ...et c'est elle qui me rattrape, qui me ramène du bord du gouffre, qui ouvre doucement sa main, qui passe une caresse sur ma joue, qui pose un baiser sur mon intimité, qui libère la tendresse, … Une vague d'amour me submerge !
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Par : le 06/01/22
J'ai trouvé, dans une brocante, un vieil abécédaire en tissu brodé, payé quelques €. D'où l'idée saugrenue de mettre des mots en regard de chaque lettre. Une sorte d'abécédaire perso, dédié à celui dont je partage désormais la vie. ________________________________________________________________________________________________________________________ A. Comme Aimer. Un mot longtemps banni de mon vocabulaire. Qu'il m'a appris à apprivoiser. Qui ne me fait plus peur désormais. Parce que oui, je l'aime. Lui. Et tout spécialement (mais pas seulement :smile:) la façon dont il me baise. Dont il utilise mon corps et mes trous. Et aussi pour Appartenance. Ce besoin que j'ai de me savoir à lui. Et à lui seulement. Pour Albatros enfin. Ce qualificatif que je lui ai trouvé et qui lui va si bien. Oiseau sublime quand il déploie ses ailes immenses pour m'emporter dans l'azur. Et pourtant si gauche dans les choses du quotidien. _______________ B. Comme Bite. Qui pour moi est tout à la fois le symbole, la justification et l’instrument de son pouvoir. Celui que je lui ai conféré sur moi. Et aussi comme Baise. Parce que j'aime quand il me baise. Brutalement, violemment. Ou Badine. Cette baguette mince et souple entre cravache et fouet en termes de sensations. _______________ C Comme Cul. Cet orifice dont ce n'est pas pourtant la fonction première, mais qui est celui qu'il préfère pour jouir de moi. Mais aussi pour Confiance. Ce sentiment qu'il a su faire naître en moi qu'avec lui, quoi qu'il fasse, je ne risquerai jamais rien. Et Cravache. Cet instrument grâce auquel quand bien même je maîtrisais déjà le plaisir des Mâles, j'ai appris ses désirs à lui. _______________ D Comme Domination, évidemment. Pour cette nécessité que j'ai d'être dominée par lui. Ce besoin que je porte désormais en moi. Mais aussi pour Don. Ce don réciproque, le mien, puisque j'ai voulu me donner à lui. Et le sien, pour tout ce qu'il m'a donné. Sans oublier Dévotion. Ma façon de lui démontrer ce qu'il représente pour moi. Quand je m'agenouille devant lui. Et dont j'apprécie qu'elle le fasse bander. _______________ E. Comme Esclave. Puisque c'est ainsi que j'aime me définir vis à vis de lui. Même si lui n'aime pas ce mot. Puisqu'il veut que je demeure ce que j'ai toujours été, libre, indépendante. Ce que je suis restée aussi. Grâce à lui. Et aussi pour Egale. Puisque c'est aussi ainsi qu'il me voit et me veut. Son Esclave au lit (avec des réserves de son côté) mais avant tout son Egale dans la vie. _______________ F. Comme Femme. Ce que je suis puisque c'est ainsi que je suis née. Et pour Femelle. Puisqu'avec lui je peux assumer pleinement cette part d'animalité que je porte en moi. Mais aussi pour Fière. Parce qu'il m'a donné la fierté d'être moi. Sans oublier Fouet. Cet autre instrument, fascinant et terrifiant à la fois, dont le premier il s'est servi sur moi. Contre son gré. Alors que je voulais, moi, lui faire ce cadeau. Et que ce jour là, j'ai joui comme jamais auparavant. Et enfin Foutre. Cette liqueur sacrée qui pour moi est l'essence de lui. En même temps que la preuve ultime du plaisir qu'il prend avec moi. _______________ G. Comme godemiché ? Il lui arrive parfois d'en utiliser. Mais ça n'est pas ce que je préfère. J'aime mieux l'instrument original, celui qui lui appartient en propre, qu'un médiocre substitut. Ou encore Geisha. Pas pute. Même si j'aime aussi me comporter en pute avec lui. Mais plutôt courtisane, puisque Geisha est une contraction de gei (art) et sha (personnes) et que leur fonction était avant tout d'agrémenter les soirées masculines, par leurs danses, leur conversation et les jeux de l'esprit. De toute manière, le sexe avec lui est aussi une forme d'art. Dans laquelle l'esprit a toute sa part. _______________ H. Pour Homme. Ce qu'il est incontestablement. Ce complément indispensable à ce que je suis moi. Mon égal, mon semblable différent. Un Homme, avec ses force et ses faiblesses. A l'opposé du cliché du Mâle prétendument Alpha. Le plus souvent autoproclamé. Dont la suffisance n'a d'égale que la terrifiante vacuité. _______________ I. Comme Irrépressible. Parce qu'il est des évidences qui s'imposent. Ce que j'ai ressenti quand je me suis offerte à lui pour la première fois. Cette évidence que tous les autres ne compteraient plus. Qu'il n'y aurait désormais que lui. Que j'avais besoin de lui. Mas aussi comme Imposer. Parce que j'aime qu'il m'impose ses désirs, son sexe, son plaisir. Puisque j'ai voulu qu'il soit mon "Maître". Parce que ses désirs correspondent, sont complémentaires des miens. Et que c'est en me soumettant aux siens que je peux les satisfaire et le satisfaire. _______________ J. Pour jouir. Parce que je n'ai jamais joui avec un autre comme lui me fait jouir. Parce qu'avec lui il ne s'agit plus seulement de sexe, de mécanique. Mais de quelque chose d'autre. De plus profond. Qui me concerne aussi bien mon corps, mon sexe que ma psyché. Et me fait vibrer à l'unisson de lui. _______________ K. Comme Knout. Ce fouet court à lanières de cuir, muni aux extrémités de boules ou de crochets, utilisé dans l'ancienne Russie pour punir les criminels ou les délinquants politiques. Il en existait aussi une version plus simple, mono-lanière, terminée par une boule de cuir au lieu de métal, utilisée par les cosaques. Une idée peut-être pour un autre "cadeau". _______________ L. Comme Lui. Parce que c'est 'lui". _______________ M. La lettre que je préfère entre toutes. L'initiale de son prénom, Maxime. Celle aussi de ces deux mots que j'aime accoler pour le définir, lui, mon mec/Maître. Même si ces deux mots sont encore réducteurs par rapport à ce qu'il est désormais pour moi. Mon mec/Maître, certes. Mais aussi mon ami, mon amant, mon confident, celui avec lequel je peux être pleinement moi, sans crainte d'être jugée, celui qui m'a libérée de mes doutes, de mes craintes, le complice qui me permet de réaliser mes désirs les plus fous. Ou alors pour masochiste ? Je n'ai jamais beaucoup aimé ce terme. Je suis comme tout le monde, je n'aime pas avoir mal. Si je me brûle, si je me coupe, je réagis comme tout un chacun. Mais la douleur physique que je ressens quand c'est lui qui me l'inflige est différente. Elle est un exutoire à la violence qu'il porte en lui et à laquelle j'aime me soumettre. Elle me permet aussi de lui montrer que je suis "à lui". Que mon corps lui appartient. Qu'il est en droit de l'utiliser à sa guise. Puisque je jouis de le servir ainsi. Et aussi pour Moi. Pleinement moi. Avec lui, grâce à lui, pour lui. _______________ N. Pour Nous. Lui, avec moi, moi, avec Lui. Lui, en majuscule et moi en minuscule, mais dans l'intimité seulement. Pas non plus lui devant, moi derrière. Mais bien nous, ensemble. Avec moi à ses côtés (je lui laisse quand même cette préséance, puisque j'ai voulu qu'il soit mon Maître :smile:). Le regard tourné dans la même direction. _______________ O. Comme Histoire d'O ? J'ai commis un article sur le roman de Pauline REAGE. Il me l'a offert, dans l'édition originale. Pourtant, même si plus jeune, j'avais apprécié le style, les mots, la puissance du texte, je sais aujourd'hui que je ne serai jamais O. Parce que lui ne pourrait être ni René et encore moins SirStephen. Parce que sa "dominance" ne repose pas sur la négation de ce que je suis mais au contraire sur le besoin de me faire « grandir » dans la confiance et le respect. Et ce que nous partageons dans l'intimité. _______________ P. Pour Plaisir. Pas seulement le plaisir physique qu'il m'offre. Mais aussi le plaisir d'être avec lui, à lui, de partager sa vie. A cause de ses petits riens du quotidien, de l'attention qu'il me porte. De nos goûts partagés, de nos échanges, intellectuels autant que physiques. De nos désaccords parfois, mais que nous parvenons toujours à résoudre. D'une manière ou d'une autre :smile: Mais aussi pour Pouvoir. Cette notion dont Oscar Wilde écrivait que c'était l'essence même du sexe. Ce pouvoir que j'ai voulu lui conférer sur moi. Parce que j'en ressentais le besoin. _______________ Q. Comme Queue. Cette partie de lui dont il use en virtuose, quand elle se tend, dure, raide. L'archet dont mon corps, mes trous sont le violon.. _______________ R. Pour Respect. Ce respect qu'il me porte. Quand bien même il maltraite mon corps, mes seins, mon sexe, mes reins. En dépit de sa brutalité, de sa sauvagerie. Parce que je sais qu'en arrière-plan, il y a toujours ce respect qu'il éprouve pour moi. Pour ce que je suis. Une femme avant tout. La sienne. Mais aussi pour Reconnaissance. Ma reconnaissance pour lui. Pour ce qu'il m'a apporté et continue de m'apporter. Et que j'essaie désormais de lui rendre. En sachant que je demeurerai toujours sa débitrice. _______________ S. Comme Sexe, évidemment. L'activité autant que l'instrument qu'il a entre les jambes. _______________ T. Comme Toi. Toi, Maxime, qui a fait de moi ce que je suis désormais. Qui a su me guider, me sculpter, me façonner. Me faire grandir enfin. Toi, sans qui ma vie serait toujours ce qu'elle était avant que je ne te rencontre. Celle d'une adolescente attardée en quête d'elle-même. Qui faisait certes bonne figure, qui ne manquait pas de partenaires de rencontre pour agrémenter ses nuits et satisfaire à ses désirs. Mais pourtant vide, creuse. Qui n'avait encore ni appris ni compris de ce qu'était vivre. Avec Toi. _______________ U. Comme Uro. J'en déteste toujours autant le goût. Mais cela importe peu. Parce que j'ai voulu tout goûter de lui. Y compris ce déchet liquide dont son corps doit se débarrasser. Et dont j'aime désormais qu'il devienne une part de moi. _______________ V. Pour ce mot, Vice, que je n'aime pas pourtant. Parce que je préfère le laisser aux autres, à ceux qui jugent sans comprendre. Et le plus souvent pour entrer en voie de condamnation. Alors que pour moi, il n'y a rien de vicieux dans la manière dont nous sommes ensemble. Dans les plaisirs que nous partageons. Et surtout rien de mal à prendre chacun son pied ensemble. Avec et grâce à l'autre. Et aussi comme Violence. Cette violence, consubstantielle au sexe que le Mâle porte en lui. Qu’il a besoin d’exprimer en défonçant la chatte, la bouche ou les reins de sa femelle pour la posséder et jouir pleinement d’elle. Et lui donner du plaisir à elle ce faisant. _______________ W: Comme Wartenberg (roulette de ou pinwheel). Cette roulette crantée dont il aime (avec d'autres instruments ou matériels) se servir sur ma poitrine, mon ventre, mes cuisses, mon sexe lors de nos "préliminaires", qui sont autant de prémisses à ce qui va suivre et aboutit à chaque fois à me donner encore plus envie de lui. Outre de générer à chaque fois une moiteur caractéristique en certaines parties basses de mon corps. Ou Wand. Cet autre instrument dont il se sert parfois, qui me rend folle alors même que je déteste jouir ainsi, sans lui donner à lui le plaisir que je lui dois. Mais qui aboutit toujours quand il s'en sert au même résultat. _______________ X. Il y a peu de mots en français qui commencent par X. Et celui que j'ai choisi est de moins en moins usité. Xénophile, composé à partir de Xenos, étranger en grec ancien. "Qui aime ce qui est étranger". Aujourd'hui, hélas, c'est plutôt son antonyme, xénophobe, qui a le vent en poupe. Avant de rencontrer mon mec/Maître, j'ai connu d'autres mecs. Sans que je n'attache jamais d'importance à la couleur de leur peau, à leurs origines, leur race, leurs opinions politiques ou religieuses. Auxquels j'ai donné du plaisir et qui m'en ont donné en échange. Parce que peu importe la race, les origines ou la couleur de la peau. Ce qui compte c'est ce que nous sommes. Et de privilégier ce que nous partageons plutôt que ce qui nous divise. Il y a aussi une autre raison qui m'a fait choisir ce mot. Parce que c'est aussi à lui, à mon mec/Maître que j'ai pensé. Lui, qui même lorsque nos corps fusionnent, demeurera toujours étranger à moi, différent de moi. Puisque c'est un mec, qui pense et réagit en mec, se comporte en mec. Mais dont j'ai besoin, comme il a besoin de moi. Alors, oui, en souvenir d'eux et surtout à cause de lui, ce "étranger" proche, qui est aussi mon semblable, mon double différent, je continuerai de me revendiquer comme "xénophile". _______________ Y. Pour le Yin et le Yang. Ces deux forces à la fois opposées, interconnectées et complémentaires de la philosophie taoïste. Les principes masculins et féminins. Le soleil et la lune, le ciel et la terre, donner et recevoir. Indispensables l'un à l'autre. Et définitivement liés par quelque chose qui les dépasse. _______________ Et puis Z enfin. Comme Zob. Ce terme, emprunté à l’arabe زَبَّ, le « membre viril », passé dans la langue française par le truchement des zouaves de l’armée d’Afrique, que Bruant orthographiait « zèb ». Que je préfère à « zizi », qui désigne certes le même instrument, mais dans sa version enfantine, non encore pleinement opérationnelle. Mais aussi l'initiale de Zi, "il est vivant", en grec. Parce que c'est grâce à lui que je me sens vivante désormais. Au point que je ne pourrai plus concevoir de vivre sans lui.
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Par : le 02/06/22
Je n'imaginais pas que se faire sucer par une femme était aussi agréable ! Cette séance de fellation a duré environ 15 minutes. Une fois la séance de plaisir terminée, Maitresse Julia me fait descendre de la table et m'emmène vers un autre bout de la pièce. Toujours aveuglé par mon bandeau sur mes yeux, je butte contre une barre de fer. - "Monte dessus" m'ordonna Maitresse Julia. A tâtons, en tendant les mains devant moi à l'aveugle, je monte sur une sorte de structure en fer. Maitresse Julia  positionne mes jambes et mes bras de la meilleure façon. Elle me plaçe à 4 pattes et m'immobilise avec des lanières aux genoux, aux chevilles, aux bras et aux poignets. Maitresse Julia me laisse seul un moment. Puis, je l'entend revenir et s'approcher de moi. Je sens qu'elle manipule mon sexe et y accroche deux bracelets en cuir : l'un à la base du scrotum et l'autre autour du pénis. Je me dis qu'elle les utilisera pour tirer un peu dessus pour m'exiter... Ah, si seulement j'avais eu raison ! Maitresse Julia tourne autour de moi et me caresse les fesses. - "C'est qu'il a un joli petit cul en plus ! Mais je le trouve un peu pâle, je vais devoir corriger ça". Incapable de bouger, je ne sais pas ce qu'elle prépare. Je sens seulement un coup de fouet sur mes fesses. En quelques coups, la douleur est déjà forte. Je me retiens pour ne pas crier car je ne veux pas montrer que je souffre. Sans doute, parce que je veux que ça continue. Lorsque les coups s'arrêtent, je suis soulagé intérieurement. J'avais très mal mais je ne voulais paraître faible à supplier ma Maitresse. Cela lui aurait fait trop plaisir. Je n'ai malheureusement pas le temps d'y réfléchir plus longtemps car je sens que Maitresse Julia s'est mise à me sodomiser avec un gode-ceinture. Rapidement, j'ai autant mal sur le cul que dedans. Mais qu'est ce que c'est bon ! A suivre...
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Par : le 20/06/22
Un jour, j'ai fait connaitre le plaisir anal à mon amant.
J'ai commencé par lui caresser l'anus pendant les fellations et il s'est laissé faire , il faut dire que lui me léchait l'anus pendant les cunnis et que j'avais accepté la sodomie dès nos premières relations sexuelles, je lui avais demandé si il avait eu des relations homos, il m'avait répondu qu'il n'était pas du tout attiré par les hommes, j'avais rajouté que si cela le gênait, je ne lui toucherai plus les fesses, il m'avait dis que non, qu'il aimait bien, fait par une femme. 
Un jour, pendant une pipe, je lui ai demandé d'écarter les jambes pour lui lécher les testicules, il adore, et ma langue a glissée dans sa raie que j'ai léchée de tout son long en m'attardant sur son petit trou qui ne s'est pas contracté et j'en ai profité pour le masser en cercle en le lubrifiant avec de la salive. 
Il s'ouvrait sous mes caresses, j'ai raidie ma langue et l'ai fait pénétré dans son orifice, je le branlais d'une main et lui écartais les fesses de l'autre, il avançait le bassin à la rencontre de mes pénétrations, ce qui me fit passer au niveau supérieur de l'initiation au plaisir anal, le doigtage. 
Couvrant mon index de salive, je le fis pénétrer doucement dans sa rosette de puceau, il eu un sursaut et je lui demandais s'il voulait que j'arrête, il dit non, je dis tu aimes?, il bredouilla, gêné, que oui, alors la, je lui annonçais d'une voix suave, que j'allais l'enculer avec mes doigts, il ne dit rien et je demandais, tu veux que je t'encule?, il dit oui, et je lui enfonçais entièrement mon index, et je commençais des vas et viens dans son sphincter tout en continuant à le masturber. 
C'était serré, sa rondelle vierge ensairait mon doigt, je déposais de la salive dessus et mon index coulissa mieux, je le ressortis pour aussi le lubrifier et mon majeur aussi et lui enfonçais les deux doigts dans son cul, doucement, il poussa un râle de douleur et de plaisir mélangés, j'enfonçais toujours et lui dit de pousser pour détendre son sphincter, il poussa et mes doigts le pénétrèrent entièrement, j'enculais un homme, je mouillais comme une chienne et me frottais la vulve sur les plis des draps pour me donner du plaisir, j'animais mes doigts dans son anus, les écartant, les vrillant, je les retirais et les renfonçais, je sentis sa queue palpiter, j'accélérais le vas et viens, il cria et son sperme gicla très haut, plusieurs jets, son anus s'est resserré autour de mes doigts pendant l'éjac et je l'ai limé à fond, j'ai jouie de le voir jouir. 
Depuis, nous sommes passés aux pénétrations avec vibros puis godes ceinture, une fois je lui ai mis un concombre devant une amie qui voulait savoir comment faire avec son amant, cela l'a vraiment excité de se faire enculer devant une femme, et je lui ai demandé de se faire dépuceler par un homme bien qu'il soit hétéro, il faut qu'il connaisse le plaisir d'une vraie bite dans l'anus, ça n'a rien à voir avec un gode, et j'espère assister à cela, pour vraiment le soumettre et en faire une vraie lopette.
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Par : le 16/08/22
Un vieil article que j'avais posté avant de quitter le site, et qui me semble d'autant plus important qu'il me sert de rappel également. Comment ça je suis prétentieux ?   Je ne suis pas ici pour juger qui que ce soit et je suis bien conscient qu’il existe des tas de Doms très différents les uns des autres. Mon but n’est pas ici de dire qui est Dom ou non, mais de trouver ce petit truc qui les réunit tous… Trouver ce qui fait qu’un Shibariste est aussi Dominant qu’un Sadique ou qu’un obsédé sexuel malgré leurs différences, définir ce qui fait que le plus laxiste des Doms sans cadre l’est tout autant que le plus intransigeant des Doms à l’anglaise. Il n’y a donc pas de jugement de valeur sur la manière de vivre sa domination, mais juste une recherche de ce qui nous définit tous.   Pourtant, je vais poser deux bases qui me semblent indispensables pour définir l’objet de ma réflexion.   D’une part, ma réflexion ne porte que sur les Doms au sens BDSM. D’une part parce qu’il existe des gens très dominants qui ne s’intéressent pas à nos pratiques, et d’autres part parce que certains très bon Doms BDSM ne sont pas forcément très dominants dans la vie de tous les jours. Cela peut sembler anachronique, mais de la même manière que certaines personnes assument des tas de responsabilités avec un caractère fort dans la vie de tous les jours mais s’épanouissent dans la soumission BDSM, d’autres s’épanouissent chez nous dans la Domination tout en étant plutôt réservés et en suivant le moule dans leur vie de tous les jours.   D’autre part, ma réflexion porte sur la définition d’un Dom sain ! Je ne parle pas ici de SSC ou autre philosophie, mais je ne suis pas ici non plus pour justifier les comportements malsains de quelques destructeurs qui sont pourtant tout à fait dominants par ailleurs, que ce soit dans la vie vanille ou le monde BDSM (Spoiler alerte, oui, il y a des gens malsains dans le BDSM)   Ce dernier point est d’ailleurs en partie à la base de ma réflexion, puisque la question « Qu’est-ce qui fait qu’on est un Dominant BDSM ? » pourrait tout à fait être posée dans les termes suivants « Qu’est-ce qui distingue un Dominant d’un connard manipulateur et malsain ? »     Bon, on passe à de longues explications chiantes ???   Ben, non, parce que je n’ai pas la réponse à la question. Ne me huez pas trop vite svp…   Cependant, ce qui me semble intéressant pour la suite, c’est de poser diverses suppositions, et de démontrer pourquoi cela ne permet pas de définir ce qu’est un Dominant… Un peu comme les bouddhistes qui définissent le Nirvana par ce qu’il n’est pas et non en expliquant ce qu’il est. Sauf que, rassurez-vous, je proposerais quand même une conclusion toute personnelle.   Non mais tu nous la sers ta tambouille oui ?!?   Ok, allons-y pour une série d’hypothèses plus ou moins intéressantes.     Le Dom est un Sadique !   Ben, non en fait… A cela plusieurs raisons. D’abord, il faut être conscient que le sadisme, c’est la capacité à prendre du plaisir dans le fait d’infliger une forme de douleur. Or, si nous sommes tous capable de sadisme, ce n’est pas le moteur de tous les Doms. Il suffit de reprendre l’exemple des shibaristes dont beaucoup ne pratiquent que dans la sensualité. D’ailleurs, quand ça devient sadique, ça porte un autre nom. Le but n’est donc pas la douleur en elle-même. Je pourrais aussi évoquer des pratiques comme le pony play dont l’objectif est plus cérébral que physique (même si je ne doute pas que ça puisse être assez douloureux à la longue) ou simplement évoquer l’aspect plus sexuel de la domination qui constitue la base pour un certain nombre de pratiquants. Mais le plus parlant reste dans les pratiques plus classiques telles que l’impact, la cire, le knife play ou autre… Elles ne sont pas nécessairement douloureuses… Bien sûr, un coup de martinet, cravache, fouet n’est jamais très agréable à la base (sauf pour les plus maso), mais selon la technique employée, le matériel choisit et l’état d’esprit, il est tout à fait possible d’amener la personne soumise dans des états de plaisirs intenses en limitant fortement l’aspect douleur, et bon nombre de Doms restent plutôt doux sans que cela les empêche de dominer.     Oui, mais le Dom est un obsédé sexuel !!   Bah… Il suffit de discuter avec quelques dominas pour se rendre compte que plusieurs ne sont pas du tout attirées par le sexe dans le cadre de leur lien. Je connais personnellement au moins deux dominants dans le même cas qui refusent purement et simplement d’intégrer le sexe dans leurs pratiques. Et sur un plan plus personnel… J’aime le sexe, mais c’est surtout un outil de contrôle et de plaisir formidable… et je m’en passe très bien dans un cadre D/s…     Le Dominant humilie sa soumise !?!   Alors là, je dois avouer que ma réponse sera nécessairement plus mitigée… Mais, finalement, NON. Ce qui est vrai à mon sens, c’est que la possessivité du Dom le pousse régulièrement à demander plus à la personne soumise, et à lui demander des choses potentiellement humiliantes d’un point de vue extérieur. Qu’il s’agisse de la promener en laisse, de la mettre au coin, de se servir d’elle comme repose pieds ou de jeux uros, exemples parmi des dizaines de possibilités. Mais si certains cherchent réellement à humilier la personne soumise, d’autres n’y voient que l’expression du contrôle, de l’offrande, du lien et cherchent à valoriser la personne soumise a travers ces épreuves. Au final, l’humiliation ou non tient moins à la pratique en elle-même qu’à la manière dont le ressenti de la personne soumise est induit… « A genoux sale truie » n’aura pas le même effet que « A genoux ma belle. » Pourtant, l’acte est le même.     Oui, mais un Dom sait s’imposer !!! . On en arrive à un point plus délicat… Certes, il est plutôt courant pour un Dom d’être capable de poser se couilles sur la table (ou ses ovaires selon les cas), en exprimant de manière très assurée ses convictions… Mais d’une part, cette caractéristique est également très présente chez bon nombre de soum… D’autre part, elle est présente chez bon nombre de gens qui n’ont rien à dire mais ressentent le besoin de s’imposer pour ne pas se remettre en question… Et surtout, je connais quelques personnes (essentiellement des femmes je dois l’avouer) qui sont tout à fait capable de dominer avec énormément de douceur. J’ai notamment une amie qui m’amuse toujours beaucoup lorsqu’elle s’adresse à son esclave. La voix douce, l’intonation enjouée, le regard pétillant. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une attitude stricte… Et pourtant, non seulement elle ne perd jamais le contrôle de la situation, mais en plus, personne ne peut douter que l’obéissance est exigée et que toute incartade donnera suite à de sévères conséquences.     Tu nous influences là… un Dom garde le contrôle !?!   On en arrive très précisément à la définition qui m’a donnée il y a quelques années. Dominer, c’est être capable de prendre et garder le contrôle. Mais cette définition avait entrainé une petite discussion ensuite… Parce que prendre et garder le contrôle, oui, mais de quoi ?   Si j’arrive face à une parfaite inconnue « A genoux et suce Salope ! », est-ce que j’ai le contrôle ? Bon, déjà, je peux espérer que la personne soit joueuse et pas à mes dépends (parce que tomber sur une domina est toujours amusant), qu’elle ne prenne pas mal le fait que je cherche a m’imposer sans la connaître (« non mais t’es qui toi ? »), qu’elle ne me ri pas au nez (« Très drôle le comique, et sinon, tu fais quoi dans la vie ? ») et qu’elle ne soit pas en lien… ce qui pourrait avoir des conséquences encore plus gênantes selon les lieux (s’il est parfois bien vu de dominer toute soumise présente, le donjon ou je me rends parfois a plutôt tendance à virer manu militari les petits malins qui s’y essaient). Résultat, outre le fait de me taper la honte, je n’ai rien contrôlé du tout à la base, je n’ai aucun contrôle sur la réaction, ni sur les conséquences…   Le contrôle doit donc s’appliquer sur soi avant tout (Mon comportement me permet-il d’atteindre mes objectifs ?), mais aussi sur la situation (Vaut-il mieux m’imposer, discuter, m’excuser, gueuler un coup pour atteindre mes objectifs ?), sur la personne en face de moi (Quel comportement de ma part à le plus de chance de l’amener là ou je veux qu’elle soit ?) mais également sur la définition de mes objectifs et de leurs terme (Est-il bien intelligent de décider que je veux baiser cette inconnue qui est en lien et sort épuisée d’une séance de fouet, ce soir en quittant le donjon, alors que je ne connait ni la demoiselle ni son Dom ?). Il faut également contrôler les moyens (la badine, le martinet, le fouet, la cire ou un verre d’eau, quel est l’outil le plus adapté pour calmer la soif de la personne qui me fait face ?), les risques (la cire, brule a partir de quand déjà ??), les techniques (Oups, je voulais l’étrangler et je lui ai écrasé la trachée…).   Le contrôle est donc une chose globale, qui s’applique à soi et son environnement avant de s’appliquer aux autres.     Le contrôle définit assez bien ce qui détermine un dominant… de manière globale. Toutefois, j’avais bien précisé que la question à laquelle je cherche à répondre peut être reformulée de la manière suivante « Qu’est-ce qui distingue un Dominant d’un connard manipulateur et malsain ? »   Or, je pense qu’un « connard manipulateur et malsain » est tout à capable d’appliquer un contrôle extrême (et probablement bien plus ferme que moi) sur son environnement et ses victimes… Que manque t’il donc pour faire la différence ?   Qu’est-ce qui fait que je peux prétendre ne pas être « un connard manipulateur et malsain » ? Sachant que je ne suis qu’un homme et que je peux tout à fait être un connard à l’occasion… Et je crois qu’il y a plusieurs réponses possibles et qui se complètent.   Le contrôle de soi : Je l’ai déjà évoqué plus haut dans l’idée d’être capable de choisir la bonne attitude pour atteindre ses objectifs, mais je pense ici à la capacité à laisser s’exprimer certains besoins (notamment sadique par exemple) sans les laisser nous déborder, sans les laisser prendre le dessus sur la raison… Sans entrer dans une bulle dans laquelle l’autre n’est plus qu’un objet que l’on utilise, afin de ne pas laisser nos envies rendre nos pratiques dangereuses ou malsaines.   L’altruisme : Le mot peut paraitre amusant, mais je pense que les comportements malsains sont souvent égotiques, et qu’il est important de ne pas oublier que si les pratiques peuvent être égoïstes, la domination se fait tout autant voire plus pour la personne soumise. Cela revient à prendre soin du pommier pour en recueillir les fruits le moment venu.   L’attention : Surveiller l’autre, ses ressentis, ses réactions, son état physique et mental…   L’écoute : Savoir entendre et comprendre ce que l’autre exprime sans a priori sur ce qu’il devrait penser ou ressentir…     Mais quoi que ?? Etre Dom, ce serait être au service du Soum ?   Alors là, il y a un énorme débat qui est plus une question de ressentis et de sémantique que de réalité. Je ne me considère pas plus au service d’une soumise que je ne suis au service de mon chien ou de mon rosier. Mais, je dois en prendre soin pour l’amener à s’offrir en toute sérénité, à s’épanouir dans les pratiques que j’apporte avec moi, et pouvoir ensuite jouir des fruits de mon travail. Si certains Doms considèrent cela comme être au service du soum, soit… Mais c’est la combinaison entre le contrôle et cette notion de soin de l’autre qui représente au final, pour moi, ce qui fait qu’on est Dominant au sens BDSM du terme.     Tout ceci n’est évidement que le fruit de mon avis, de ma réflexion, et n’engage que moi. Je ne prétends pas qu’il y ait là une vérité absolue, ni qu’il soit possible de ne jamais commettre d’erreur, ou d’impair. Ceci est simplment une base de réflexion.
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Par : le 17/10/22
Cette semaine a été assez stressante pour toi, mon Monsieur. Je savais que quand ça irait mieux tu auras besoin que je m'occupe de toi. Et je me suis pas trompés. Un matin, après s'être réveiller. Nous nous sommes fait un câlin. D'humeur joueuse je commence à te provoquer. Je te maintien les bras, te pince. Tu riposte et me dit que c'est toi qui domine. On continue alors se jeux. Et petit à petit tu te laisse faire. Et tu me laisse jouer avec toi. Alors je commence à te mordre et à te griffer. Tu gémit sous mon joug. J'ai bien envie de te frustrer. Je viens te bander les yeux. Et tu a bien sûr interdictions de me toucher. Je caresses ton corps en évitant soigneusement ton sexe. Je le frôle. J'approche ma bouche pour que tu puisses sentir mon souffle sur ton sexe. Du pré sperme coule le long de ton sexe ce qui montre ton excitation. Je positionnement mon doigt juste au dessus de ton pénis. Tu essaye comme tu peux d'atteindre mon doigt que j'éloigne un peu plus à chaque fois. Après t'avoir bien frustré. J'ai bien envie de te torturé physiquement. D'une main je caresses ton corps et de l'autre j'assène des petits coups à tes couilles. Je vais crescendo et tes cris aussi. Quand je sens que je vais juste à la limite j'arrête pour venir caresser et apaisé ta douleur. Une fois redescendue je sert fort tes couilles . Puis je recommence les coups. De temps en temps mon autre main vient t'étrangler pour te faire taire. Tu essaye de crier mais tu ne peux même pas respirer. Que je te vois partir alors je m'arrête pour venir te caresser et t'apaiser. Je décide ensuite de jouer avec mes pieds. Alors je me lève sur le lit. Je m'appuis contre le mur puis vient caresser ton corps avec mes pieds. Ta respiration se fait haletante. Tu attends avec impatience ce que je vais faire. Je lève mon pied pour ensuite le positionner au niveau de ton cou. J'appuie juste légèrement pour te montrer ma position supérieur. Ensuite je retire mon pied et je m'élance pour te mettre un coup dans les couilles. Tu émets un cris de surprise et de douleur. Puis je t'assène plein de petits coups rapides. Ta respiration se fait de plus en plus rapide. L'envie monte de plus en plus en toi. Puis soudain j'arrête. Pour venir caresser tes couilles. Je sens que tu n'attends qu'une chose c'est que je joue avec toi Je t'observe avec envie. J'ai envie de te manger. Tu es totalement détendu. Tu as entièrement confiance en moi. Je viens effleuré son corps. Je pars de ta joue pour aller à son sexe. Tu me supplie de te faire du bien. Tu l'a mériter alors je viens doucement caresser son sexe. Tu souffle de plaisir. Puis j'empoigne fermement ton sexe pour ensuite faire des aller retour. J'augmente le rythme et quand je sens que tu monte j'arrête. Tu geins et me supplie de continuer. Mais moi j'ai pas finie de jouer. J'enduis mon doigt de lubrifiant. Et je viens jouer avec tes fesses. Tu me dit que tu ne souhaite pas être pénétrer mais que je peux jouer avec ton œillets. Alors je viens doucement le caresser tout en caressant ton sexe. Je te dit "tu es tellement excité que ton cul est ouvert comme une salope". Tu rougis de honte. Je viens te claquer les cuisses puis caresser tes couilles. Pour ensuite te branler. Je fait monter ton plaisir pour à nouveau arrêter. Je retire ma main de tes fesses et je prend ta main pour te montrer mon désir pour toi. Je mouille tellement que ma culotte est trempé. Je retire ma culotte. Puis j'utilise ta main comme d'un sex-toy. Je me branle avec tes doigts. Je joue avec eux jusqu'à avoir un orgasme sur ceux-ci. Alors je retire ta main. Tu me soupir que tu veux me prendre. Mais tu ne l'as pas encore mériter. Je monte sur toi pour frotter mon sexe contre le tien. Je commence à être moi aussi bien frustré de ne pas me faire baisser. Je rentre ton sexe juste à l'entrée. Tu continue de me supplier de te laisser faire. Alors je te retire ton bandeau et je viens à ton oreille lui chuchote "Je te laisse faire" tout en pénétrant sa bite a l'intérieur de moi. Tu soupir de plaisir et tu te laisse faire. Je te dit " bha alors on a plus envie de me prendre ?" C'est alors que tu pose tes mains sur mon bassin pour imposer ton rythme. J'essaye de te reprendre le contrôle en te prenant les mains. C'est alors que tu me dit " trop tard. C'est à moi de jouer." Tu te retire. Me retourne et me prend a 4 patte. Pour ensuite jouir en moi. Nous nous écroulons tous les deux sur le lit heureux
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Par : le 05/12/22
Pour commencer, je vous dirai que je vais vous raconter la suite de mon rendez-vous   à l'aveugle. Pour rappel, en début d'automne, j'ai rencontré Pierre qui m'avait dit de venir chez lui pour la 1ere fois, de rentrer parr le garage,  fermer derrière moi, me déshabiller, nu dans son salon sans même savoir si j'étais dans la bonne maison, de mettre une étole sur les yeux les mains derrière le dos. J'ai ainsi été une bouche à sucer, à embrasser , à être sucé  et baisé sans jamais voir mon maître qui me faisait obéir au moindre de ses caprices sans jamais le voir en repartant comme j'étais arrivé. A l'issue il m'indiqua qu'il me redonnerai rendez vous dans des conditions similaires. C'est ce qui est arrivé il y a quelques jours. Je suis arrivé comme la derrière fois, avec pour consigne de me déshabiller mais  cette  fois-ci,  de garder mon slip, de mettre un bandeau posé sur le banc et fermer les yeux  avec les mains dans le dos. En arrivant, je scannais la pièce d'un rapide coup d'œil pour réaliser qu'il y avait une grande quantité de sextoy avec des tailles de godes impressionnantes posés sur une petite desserte . Sitôt installé debout j'attendais que mon maître veuille venir disposer de moi. Un feu de cheminée avait été allumé pour l'occasion, permettant de ressentir une chaleur agréable.  Tout à coup j'entendis comme la dernière fois un rideau coulisser sur sa barre, juste derrière moi. Mon maître approcha et m'embrassa goulûment tout en pétrissant mon sexe et mes fesses, pinçant mes seins. Puis dans mon oreille il me glissa : j'espère que tu as prévu de souffrir aujourd'hui.  Puis il attrapa mes poignets qui sangla avec des bracelets à scratch et reliés entre eux avec des cordelettes en nylon. Il attacha serré mes poignets de telle sorte que je ne puisse plus bouger mes bras. Avec son pied, il m'écarta les pieds en balayant les miens à tour de rôle.  Il me sangla  les chevilles sans attacher les cordelettes.  Mon cœur battait très fort tant l'excitation montait à la vitesse de l'éclair ! Puis il s'écarta subitement de moi. Tout à coup j'entendis les pas d'une autre personne,il s'agissait de talons aiguille.  Je paniquais craignant une situation incontrôlable. Tout à coup la voix de la personne retenti.  J'entendis une voix de femme, une voix sexy mais très fer, imposant le respect. Tout à coup elle dit: " alors? Que m'as tu amené là ? Une bonne lopette? Elle me dit quand je te pose une question tu réponds avec respect sinon tu es puni. Tu as compris? Je fis signe de la tête en imitant le oui. Elle me fouetta les fesses assez fermement et me repris en précisant : comment? Je n'ai pas entendu? Je répondis simplement : oui! Je reçu à nouveau une fessée  et corrigeais m'a réponse : OUI Maîtresse. Je venais de découvrir que j'avais un maître et une maîtresse.  Elle me félicita.  Voilà,  oui maîtresse ! Puis me elle  regarda, certainement comme si j'avais été une bête de marché,  et ordonna : Il faut lui mettre les pinces à tétons,  et mon maître m'installa immédiatement une pince assez forte en pression sur chacun de mes tétons.  C'était douloureux mai délicieux. Puis ele dit: "Bouh!!! Il est laid ce slip , on va enlever ça,  aller! Tout de suite." Cet ordre ne s'adressait pas à moi, et mon maître s'approcha pour me retirer mon slip puis attacha mes pieds  ensembles. Tout à coup ma maîtresse ordonna que l'on s'embrasse,  ce que nous fîmes.  Elle regarda mon sexe , tout petit, escamotté par la situation.  Elle déclara en fouettant doucement ma petite queue et mes boules : "il va falloir faire pousser cette petite queue qui surmonte cette bonne paire de couilles!" Je me mis a bander presque instantanément après une caresse de martinet sur les fesses et  une traction sur la chaîne reliant les pinces à tétons, tout cela  m'excitait énormement. Puis elle ordonna à mon maître de s'asseoir à califourchon sur le banc. Je réalisais que ce jour là c'était la maîtresse qui dirigerait . Mon maître s'est assis face à moi, et se penchait vers moi pour murmurer qu'il espérait qu'elle l'autoriserait à me sucer à fond pour qu'il avale mon sperme. Elle m'ordonna de le sucer. Je m'exécutais  en me penchant en avant . J'attrapais du bout des lèvres le gland énorme de mon maître  , tout en gardant l'équilibre sur mes genoux car mes mains étant attachées dans mon dos, je ne pouvais pas  m'appuyer sur les coudes. Ma maîtresse entrepris de me fouiller l'anus  ce qui me déséquilibrait subtilement me forçant de fait à faire des gorges profondes à mon maître qui gemissait de plaisir et moi aussi. Ma maîtresse me demanda si j'aimais me faire goder pendant que je suçais,  je répondis oui et me remis à sucer. Elle me fouetta la croupe avec son martinet, en me demandant de répondre à nouveau,  je répondis "oui maitresse!". Elle me fouetta de nouveau les fesses, le dos, le ventre les testicules et le sexe en me rappelant de ne jamais oublier d'obéir et d'être poli.je répondis oui maîtresse. Elle ordonna à mon maître de se mettre à 4 pattes sur le banc puis m'ordonna de lui lécher la rondelle. Mon maître tremblait de plaisir et moi aussi car maîtresse me godait avec une gode un peu plus gros. Elle appréciait,  elle disait vas y lèche le mieux que ça rentre la langue, oui dans le trou, c'est bien, tu es une bonne petite lope.  Puis elle dit à maître que j'encaissais bien la dilatation,  qu'il avait fait une bonne trouvaille.  J'étais très fier de faire plaisir à ce point à mon  maitre et ma maîtresse. Elle me goda encore et encore... j'entendais maintenant que maître était en train de pénétrer maîtresse qui lui disait de s'appliquer.  Elle me pénétrait à m'en faire tourner de l'œil,  je jouissais maintenant et ma chatte mouillait de plus en plus et je me cambrai de plus en plus à chaque pénétration de son gode.  A un moment , elle proposa que je me repose et ordonna pendant ce temps là que mon maître me lèche mon anus hyper dilatée. Il s'exécute. J'étais au 7ème ciel, au lieu de faire retomber mon excitation cela la boostait encore plus. Maîtresse s'installa sur le banc face à moi et m'imposa de m'occuper de sa chatte. Pour l'occasion mes mains avaient été détachées. Je choisi de lui trifouiller la chatte avec mon majeur bientôt suivi de mon index. Elle lâcha un soupir de bien être,  elle m'ordonna de m'appliquer.  Alors en expert poing G, j'introduis mes doigts dans sa chatte pour aller directement sur cette zone hyper sensible, décidé à la faire jouir.  Sitôt le point G atteint et entre mes doigts, je maîtrisais un court instant la situation en bon mâle.  Instantanément,  elle décollait et se mit à jouir.... en gémissant fort et moi également par la même occasion car mon maître maintenant m'enculait. Je doigtais ma maîtresse au rythme des coups de rein de mon maitre. Sentant son orgasme arrivé,  j'intensifiais le frottement du point G.  Nous avons eu un orgasme en même temps moi anal et elle , vaginal. J'hurlais de plaisir tandis qu'elle m'insultait : salaud ! Aaahh!  l'enculé! Il me fait jouir ! Aaahhhh aaahhhh  elle hurlait littéralement et tout à coup sa chatte expulsa plusieurs jets de mouillure chauds et inodores. Elle se leva et me demanda si c'était mouillé? Je répondis tout penaud,  oui maîtresse.  Elle ajouta : c'est ta faute petite salope! Alors tu va tout lécher ! Avec ma langue, j'obeissais immédiatement, je léchais tout. Elle demanda à mon maître de continuer de me baiser sans jouir. Il me baisait de plus belle tandis que je léchais sa mouillure.  Quand elle eu vérifié que j'avais fini, elle me fit me tourner dos à elle pour me goder debout après avoir écarté mes jambes avec ses chaussures. Elle m'indiqua que pour avoir prit la liberté de la faire jouir,  j'allais souffrir. Elle me goda avec le plus gros gode de sa collection , environ 6 à 7cm de largeur et long de près de 25cm. Je l'avais repéré d'un coup d'œil en rentrant. Elle me le fourra sans égards et je ne pu retenir un léger cri de douleur.  Elle me fouetta avec son martinet et m'ordona de me taire. Elle demanda si ça faisait mal. Comme j'avais promis préalablement par SMS à mon maître de ne jamais dire non, je confirmais par un "non maitresse" quelle pouvait continuer.  Elle ordonna à mon maître de me sucer pendant qu'elle me prenait maintenant avec la ceinture gode. En effet, je le savais car je la sentais me pénétrer avec ce gros gode tout en me  tenant par les hanche tout en me mettant des coups de reins. Au même moments,  mon maître me suçais et m'interdisait d'éjaculer. Je criais dans un orgasme profond suite aux coup de butoirs que me mettait ma maîtresse. J'obeis.  C'est dingue, je ne sais comment cela est possible mais la seule force des mots bloquait toute éjaculation. Quand j'eu fini de hurler de plaisir suite à mon orgasme, ma maîtresse s'est assise sur le banc . Elle me laissa choir au sol une minute car j'étais encore en trans du puissant orgasme que je venais d'avoir et m'ordonna de me tenir debout devant elle. J'attendais,  impatient de découvrir la suite. Cela faisait déjà presque deux heures de plaisirs et je ne voyais pas passer le temps.  Tout à coup alors nu et offert elle me dit : aller redresses moi cette petite queue et préviens moi avant de jouir. Allez!! Branles toi petite lope! Je ne sais pas comment cela est possible mais je me mis à bander quasi instantanément  et après 2mn de masturbation avec mon maître qui me fouettait encore les fesses et ça m'excitait à mort, j'annoncais une envie de jouir...mais retenue car je n'avais pas recu d'ordre, alors je me masturbais en attendant une consigne, un ordre. Elle me répondit en collant ses seins sur mon gland : vas y , jouis. Instantanément,  mon gland se mis à cracher un flot énorme de sperme. Je n'en revenais pas moi même, je n'avais jamais autant jouis de toute ma vie. Un orgasme  me traversa  le corps  et je tremblais comme si j'avais été possédé tout en criant de plaisir.  En même temps j'étais stimulé par ma maîtresse qui jouissait aussi à en hurler de plaisir. Elle m'ordonna de tout lécher sans en laisser aucune goutte. Je me mis à lécher phrénétiquement ses seins qui me paraissaient être un bon 115 F. Il étaient énormes et je mis ma bouche en mode aspirateur. Elle ordonnait à mon maître de lui jouir aussi sur les seins m'obligeant à tout nettoyer également. Apres ces orgasmes collectifs elle me nettoya ma chatte avec quelques lingettes et m'ordonna de me rhabiller et de partir sans délai. Avant de me laisser , mon maître me chuchota à l'oreille : " on va se revoir .... souvent tous les 3!" Maîtresse demanda ce qu'il venait de dire? Il répéta  et elle répondit : "Effectivement,  c'est une très très bonne lope! On va vite se revoir!! J'étais gonflé de fierté et ravi de ma séance et impatient de la prochaine rencontre.  Pendant que je me rhabillais, j'entendais dans une pièce voisine séparée par un rideau occultant que mes deux maîtres étaient en train de faire l'amour.  Chacun gemissait de plaisir. Je quittais donc les lieux en ne connaissant toujours pas mes hôtes  visuellement,  mais une fois encore, privé de la vue, mes autres sens se sont beaucoup plus développés et quel plaisir... Je parti et me rendis à un autre rendez vous coquin qui m'attendait... chez un hôtes dans les bois qui me fit l'amour pendant près,de 3h30....  Je m'endormi le soir heureux mais avec l'anus en feu. Le lendemain matin au réveil, n'ayant plus de douleurs,  je pris soin de me goder pour soulager ma chatte qui réclamait du plaisir. ...
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Par : le 12/12/22
Les pinces à tétons (on dit nipple clamps en anglais) m'ont longtemps semblé terriblement intimidantes de prime abord, même pour tout dire, elles me faisait peur, car j'avais peur que mes tétons ne supportent pas les pinces. Pourtant, j'aimais bien qu'on me pince les pointes de sein, mais entre la peau des doigts d'un partenaire (qui peut arrêter de suite si la pression est trop forte) et celle d'une pince qui continuera son serrage même si cela fait trop mal, il y avait dans ma tête une sacrée différence. Mais après avoir franchi le cap, en testant, d'abord seule, j'ai pris goût peu à peu à cette pression sur mes tétons, et mes seins, depuis n'ont cesse d'en redemander. Les mamelons étant une zone très érogène, les pinces à tétons peuvent donc être utilisées pour augmenter les sensations et dans certains cas peuvent conduire à l'orgasme, ou du moins y participer grandement. Je n'ai pas eu le bonheur de jouir rien que par les seins, mais quand on me stimule le clitoris alors qu'on m'a mis des pinces à seins, le plaisir est extrêmement rapide à venir et l'orgasme d'une intensité rare. Les pinces à seins meprocure des sensations graduelles (la première était une crainte quand je débutais, mais de nos jours, la crainte à laisser la place à l'envie). Le cheminement dans le plaisir lié à l'utilisation des pinces à sein.   La pince à sein et l'effroi Lorsque vous posez la première pince pour la première fois sur votre sein, vous pouvez être surpris par la sensation qu'elle procure, la pression est de la pince sur le bout des seins est une sensation inimitable, qui irradie littéralement tout le mamelon et même l'ensemble du sein. La sensation n'est comparable à aucune autre (même si la sensation des pinces sur le clito s'en rapproche peut-être un peu). L'excitation provoqué par les pinces Une fois la barrière de la peur et de l'effroi passée, vous commencerez à ressentir de l'excitation dans tout votre corps. Vous serez étonné(e) de constater à quel point cette expérience est aussi agréable que douloureuse. Ou plutôt que la douleur est une délicieuse stimulation de vos seins, qui rend la pratique terriblement excitante et vous emmène assez vite au plaisir. Et même visuellement, c'est terriblement excitant : j'adore voir mes seins quand ils arborent des pinces, c'est esthétique, je trouve, comme peuvent l'être les bijoux et quand j'ai commencé à pratiquer, seule, je le faisais devant un miroir et je trouve que cela participait grandement à l'érotisation de la pratique. J'ai commencé par pratiquer les pinces seule. Rien que de saisir la pince entre mes doigts, sentir l'acier (c'était des pinces en acier reliées entre elle par une chaîne) me faisait terriblement mouiller. Le plaisir de la torture des seins À mesure que le flux sanguin vers vos mamelons augmente du fait de la pression des pinces, vous commencez à ressentir une douleur et un plaisirs plaisir que vous n'avez sans doute jamais connu auparavant. La combinaison de la douleur et du plaisir vous donnera envie d'en d'aller encore plus loin, que vos seins soit encore un peu plus martyrisés. L'intensité de la pression des pinces Plus vous portez les pinces longtemps, plus les sensations deviennent intenses. Vous risquez assez vite d'être submergée par le plaisir, surtout si vous débutez, car cela n'en est que plus intense. Surtout si votre partenaire vous retire les pinces puis vous les remet juste après. La douleur et le plaisir décuplent à chaque retrait qui aboutit à remettre les pinces, quand la pression revient. La stimulation n'en est que plus intense. Je ne saurais que vous conseiller de disposer de pinces à tétons qui permettent le serrage avec une vis. Le serrage réglable va permettre à votre dominant de doser progressivement l'intensité de la douleur en jouant sur le réglage, et de vous faire monter au paradis crescendo. La libération du retrait des pinces à seins Lorsque vous aller finir par retirer les pinces, la libération de toute l'intensité accumulée peut être explosive.La douleur est très intense du fait de la stimulation aiguë des mamelons et de la souffrance qui en résulte. La sensation dépendra du temps pendant lequel vous avez porté les pinces, le poids qui reposait sur vos tétons (il est possible d'accrocher un poids à la pince), et la manière dont votre partenaire aura joué avec les pinces. Certaines pinces disposent d'une chaine pour que le dominant puisse jouer à tirer sur les pinces, ce qui pour les pinces japonaises aura en plus pour conséquence de les rendre un peu plus mordantes encore. Quand les pinces se font porte d'accès au nirvana Vous ressentirez une incroyable vague de douleur qui sera accompagnée d'une bouffée de plaisir qui vous fera parfois défaillir (on parle de subspace en SM). Une fois l'intensité retombée, vous vous retrouvez dans un état de bien-être incomparables. La rémanence de sensations aussi intenses ne ressemble à rien d'autre, et vous vous sentirez satisfait et content. La relaxation lors de la redescente Une fois que tout est dit et fait vos seins auront été stimulés, pincés, torturés et que la douleur et le plaisir liés aux pinces s'éloignera progressivement, vous vous sentirez probablement très détendue ! Les jeux de pinces sur les mamelons est une véritable épreuve, quand les jeux sont finis, le sentiment de relaxation est proportionnel à l'intensité de la stimulation de vos pinces à seins. Pourquoi j'en pince... Lorsque mes mamelons sont pincés juste comme il faut (vous l'avez compris, cela change au fil de la séance), je ressens une sensation électrisante qui parcourt mon corps et allume un feu en moi. Ce que j'ai compris en essayant de comprendre pourquoi, c'est que cette pratique entraine la libération d'hormones comme l'ocytocine et la dopamine, ce qui participe à une sensation de bien être malgré la douleur. J'aime quand Chouchou me les pince légèrement au début, puis qu'il augmente progressivement la pression pour finalement se libère de s'en occuper en m'apposant des pinces (pince à linge ou japonaise, en ce qui me concerne). D'avoir les seins pincés intensifie toutes les autres sensations, tant physiques qu'émotionnelles (ce qui est finalement le plus étrange dans cette affaire), que je ressens pendant les rapports sexuels. Lorsque mes tétons sont stimulés de cette manière, je deviens plus sensible à toutes les autres zones de stimulation, comme la stimulation clitoridienne ou vaginale. Disons les choses, ça me rend plutôt ... chienne... ! Et ça, Chouchou, il l'a bien compris même s'il aimait déjà mes seins avant !  
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Par : le 24/04/23
Tout à coup, la jeune femme frissonna de se trouver jolie pour la première fois de sa courte vie; non qu'elle ne le fût pas, au contraire, l'effet de souffle de sa frêle beauté était inévitable, mais elle était de ces ex-petites filles blessées dans leur image qui, toujours, ignoreront les triomphes de leur éclat, convaincues qu'elles sont indignes d'être contemplées avec des yeux éblouis. Bien sûr, depuis son adolescence, les hommes s'étaient relayés pour soigner cette inquiétude mais, toujours, alors qu'ils lui bricolaient des adjectifs persuasifs, elle n'y avait vu que de la flagornerie destinée à la culbuter, ou la marque de ce dérèglement du jugement qui va avec la passion. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine.   Par sa simple conduite, l'homme venait de lui certifier sa beauté. Sa gêne même l'attestait, tandis que son regard se fixait obstinément à côté d'elle, s'accrochant au murs de marbre blanc pour ne pas glisser vers le danger qu'elle était alors subitement devenue pour lui. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille.   Il y a des beautés flagrantes, comme ça, contre lesquelles il faut se prémunir pour conserver ses moyens et il est plus facile de conserver son sang froid devant une femme qui fascine en évitant de la regarder. Naturellement, tout en parlant, il mit un soin maniaque à ne pas la fixer, à laisser ses yeux là où elle n'était pas, et cela ne fit qu'enfler la gêne et le trouble déjà énorme de Charlotte.Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur.   La caresse de son regard en coup de fusil, qui cependant évitait toujours ses yeux, étonna la jeune femme, heurtée par la douceur soudaine de cet inconnu dont la note dominante était la virilité la plus sauvage, sous une fine pellicule d'éducation. Derrière ses pupilles volontaires se formaient déjà les réflexions qu'il avancerait ensuite en stratège. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses.   C'était à elle de parler maintenant. Consentait-elle ? Mais elle ne pouvait parler. Cette volonté qu'on lui demandait tout à coup d'exprimer, c'était la volonté de faire abandon d'elle-même, de dire oui d'avance à tout ce à quoi elle voulait assurément dire oui, mais à quoi son corps disait non, au moins pour ce qui était du fouet. Car pour le reste, s'il fallait être honnête avec elle-même, elle se sentait trop troublée par le désir qu'elle lisait dans les yeux de l'homme. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre son identité.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/07/23
Chacun son rôle. Un froncement de sourcils aussi bien qu'un tremblement de terre auraient pu les en faire sortir. Cela tenait à presque rien. C'est pourquoi nul n'était prêt à y renoncer si facilement. Tout est trop obscur, inexprimable, totalement vain. Inexprimable ? Mais non, au contraire, par tant de centaines de mots, par vingt formules opposées et exactes qu'il suffirait d'énoncer pour durcir d'un seul coup cette gelée blanche et tremblotante des idées et des sentiments. Parfois, les nuits étaient très longues. La jeune fille réduite à la servilité avait découvert l'insomnie avec son cortège d'idées noires. Avant d'accepter cette soumission lui apportant paradoxalement un apaisement devenu indispensable, elle était si fatiguée en se couchant qu'elle sombra aussitôt. Rien ne valait l'exaltation de ces moments où il ne tenait qu'à un fil qu'ils fussent découverts puis confondus. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans le séjour. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue et elle se voyait dans le miroir du plafond. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Sa physionomie annonçait son âme. Rien n'est jamais joué d'avance même si chacun croit connaître sa partition. Tout peut arriver, y compris en amour, surtout chez des intimes. Quelque violent désir qu'elle en eût, Charlotte se sentit soudainement faiblir, quand elle pressentit ce que Juliette lui ordonnerait de subir, même si la peur lui allait bien.   Quel plaisir de susciter l'indiscrétion d'autrui, quelle catastrophe de ne pas la satisfaire. On se cache avec l'angoisse de n'être pas trouvé. Quelle étrange alchimie. Un mot de trop fige l'éphémère. Ce peut être le mot qui tue. Elle était désirable et tenait toujours à le faire savoir, mais sans ostentation. Elle avait conscience qu'avant tout, son pouvoir d'asservissement provenait de son autorité spontanée, savant mélange de l'aura qu'elle dégageait naturellement et de la maîtrise dont elle faisait toujours preuve. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre.    Rarement, son amante ne l'avait vue dotée de tant de légèreté, d'insouciance, de grâce. Une outrance avait suffi à susciter une émeute de signes d'une intensité insouçonnable. La jeune fille accueillit la chaleur avec reconnaissance, car elle s'était mise à grelotter. Elle n'essaya même pas de retenir ses larmes sans se soucier qu'on puisse l'entendre ou se moquer d'elle. Plus rien ne lui importait. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal". Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table.   Elle semblait danser sur la table, tant ses spasmes étaient harmonieux. La lumière était d'un blanc chatoyant, les visages de plus en plus flous au fur et à mesure de leur ébat. Ne manquait que le son, les mots de l'amour. Elle n'avait aucun droit de se sentir trahie. Peut-être qu'elle le méritait même. Peut-être qu'elle recevait là sa punition pour sa faiblesse et sa trop grande docilité. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait maintenant retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes.   Le doute, et non l'irrésolution, la paralysait. On peut convoquer la mémoire pour se rassurer. L'exercice n'est pas sans danger, tant il paraît artificiel. Quand on revient sur ses pas, le désir n'est plus naturel. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve. La jeune fille ne savait plus si elle aurait préféré se laisser attendrir, ou si elle aimait mieux la suave indifférence qu'elle ressentait. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil, certaine que Juliette recommencerait souvent et que cette privauté qu'elle n'acceptait jamais sans se dérober et sans être couverte de honte deviendrait bientôt une source intarissable de complaisance et de ravissement.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/07/23
Réveillée de bonne heure par une lumière qui caressa mes paupières avec la douceur d'une mère, je me sentis reposée. Je me penchai à la fenêtre. Devant moi, le jardin était constellé de rosée, de petites perles enfilées sur chaque tige, serties sur chaque feuille, chaque pétale. Au loin ondulait la campagne, aride et luxuriante à la fois; avec ses collines mamelonnées hachurées du vert foncé des cyprès, des pins et des chênes, et ses étendues dorées de champs tachetés par la pâleur céladion des oliviers. Les brumes de la nuit s'étiolaient avec la montée du soleil quand un légèr bruit se fit attendre. Je me penchais davantage: Charlotte sortait de la cuisine, vêtue d'un monokini qui dévoilait ses seins et son nombril de jeune femme. Sur le gazon, elle enchaîna quelques mouvements de gymnastique, et je ne pus m'empêcher d'admirer la cambrure de ses reins et le dessin souple de ses jambes. Le désir monta en moi avec puissance. J'avais envie de sa peau chocolatée, envie de saisir à pleines mains ses seins ronds, ses fesses insolentes qui se trémoussaient. Je souris, ragaillardie par ces retrouvailles aussi soudaines qu'inopinées avec mon désir de la posséder et de la flageller. Mais, très vite, il se passa quelque chose d'étrange. Le corps à moitié nu de Charlotte, encadré par la profusion de fleurs aux couleurs délicates, jaune, bleu pâle, violet, rose thé, me parut soudain plus artistique qu'érotique. Le désir cédait la place à une inspiration d'une autre nature. Comme le peintre choisit les nuances de sa palette, étudie les perspectives, dessine une esquisse au fusain avant d'apposer une à une les touches de couleur, capte la lumière du bout de son pinceau pour la retranscrire sur la toile, je ressentais le besoin d'immortaliser la scène. On ne peut pas en vouloir à ceux que la chance a miraculeusement préservés du supplice auquel tous les autres ont été livrés. Ils ont l'intention de profiter du sursis que la providence leur a donné, et dont ils savent bien qu'ils ne l'on pas mérité mais que, la plus grande injustice régnant dans le monde, ils n'ont aucune raison de se sentir davantage coupables que n'importe lequel de ceux que la foudre, au plus fort d'un orage, a épargnés tandis qu'elle tombait sur la tête des autres. Ils reprennent le calcul de leur existence là où ils l'avaient abandonné, et ils le font avec une énergie qu'ils ne soupçonnaient pas, prenant tout le plasir qu'ils peuvent comme si le pire de l'épreuve les délivrait de tout autre exigence. Les ciels de Provence servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces.   La jeune femme se crut sur le point de perdre l'esprit. De voler en autant d'éclats que son amante évoquait pour elle de couleurs. Avec ses yeux mi-clos, elle était la tentation faite femme. Le temps, dans sa vérité, était ce vertige de ciel obscur, semblable à celui auquel on se laisse aller par une nuit d'été, lorsque adolescente, allongée sur l'herbe, à l'écart dans le jardin où se sont effacés les formes habituelles du jour, on attend assez longtemps pour que la conscience de ce qui est en haut et celle de ce qui est en bas se trouvent interverties, avec les yeux écarquillés afin de recevoir des étoiles leur clarté pâle. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante.   S'abreuvant à la lumière de son regard passionné, elle la posséda en douceur. Ensemble, elles tutoyèrent les sommets. Lorsque la foudre claqua, toute proche, l'amante s'illumina comme pour lui faire écho. Charlotte ne tarda pas à l'imiter, la bouche scellée à la sienne. Un grand puits tournoyant, sur lequel le regard s'incline et où l'on voudrait presque pouvoir s'abîmer, avalé par le vide, se laissant glisser au sein de cet établissement de clartés qu'on dirait adressé à soi seul par la vigie absurde de plusieurs phares brillants ensemble depuis la distance d'un archipel impensable. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête.   Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba. Charlotte craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/23
La nuit, celle qui lisait "Histoire d'O" à la lueur de la bougie, prenait sa revanche et lui reprochait sa lâcheteté. C'était celle-là qui, maintenant, grandissait, à l'abri de son attachement pour elle. Quelle image voulais-tu dérober qui se dérobait toujours, quel baiser volé à quelle pénombre ? Quelle énigme filais-tu sans cesse dans la nuit ? De quelle étreinte étais-tu privée ? Rien ne semblait pouvoir troubler le sommeil de la jeune femme. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante  ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. Charlotte avait décidé de se remettre entre ses mains. Elle n'avait voulu croire qu'une preuve de son exaltation. Leurs libertés s'étaient choisies, et ce choix les liait comme l'arbre au sol. Elle consentait au lieu de se cabrer. Attachée et contrainte, elle se soumettrait. Son amour l'avait libéré totalement de la morne poursuite du plaisir.    Du coup, tout devenait facile. Elle avait à s'accomoder d'une situation définitive, et c'était tout. Et pourtant, romantique, elle le fut, ardente, fougueuse, tendre, passionnée, charmante, délicate et attentive. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée, comme de la glace que l'on réchauffe. Le réveil est l'ouverture sur un nouveau monde, celui de la vraie vie. Poésie, domaine du déjà vu et du jamais dit.    Sa voix n'était pas insolente, non, sa fierté sonnait juste, d'une seule phrase, elle était l'enfant, et l'autre la mère. La différence d'âge peut-être, sa manière de lui rappeler. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut.   Elle l'abandonnait, elle disparaissait de son esprit, de sa conversation. Elle ne faisait plus de projets d'avenir, tous ses projets étaient présents, ombres de parasol, ils se projetaient sur place, donnaient forme à ses journées comme à ses nuits, elle ne lui demandait pas d'avoir un destin mais d'exister. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.   Le véritable amour est non confusion mais union d'êtres distincts. Il fallait qu'elle se donne ou plutôt s'offrir, quelque chose dans sa vie avait franchi une barrière invisible, empiété sur un territoire farouche dont il était vital qu'elle en reste la victime, une jungle dont elle connaissait la loi, elle perdait totalement pied. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée.   Attachée et contrainte, elle urina en longs jets continus. S'aimer, c'était d'abord l'aider à devenir elle-même. Sa bouche, lieu de la langue, langue du baiser, et langue commune où se jouait leur lien, que défaisaient sans cesse le silence et l'absence. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne. Chacun de nous prend appui sur la meilleure de l'autre.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/09/23
Ses yeux, ce fut longtemps tout ce qu'elle connut d'elle. Beaucoup croient qu'elle fut séduite par sa voix. Mais il a fallu longtemps pour qu'elle en entende le timbre et, déjà, tout était joué. En vérité, c'est son regard qui l'a frappé au cœur. Quand un tel choc amoureux arrive, le temps est suspendu. Bien ou mal, un corps finit toujours par réagir mais à forcer la repartie, on en amoindrit la valeur et le sens. En aimant d'amour, on aime quelqu'un d'autre et même en faisant l'amour, on se donne. De nature plus narcissique, l'amitié tolère l'égotisme, elle l'encourage. Car le climat tempéré de l'amitié favorise l'éclosion du beau sentiment dont chacun renvoie à l'autre l'image délicieuse. Rien d'urticant, rien de vénéneux dans ce jardin. La fleur bleue n'a pas d'épines. Complaisante plus que toute autre, l'amitié amoureuse est un jeu de miroirs qui reproduisent à l'infini le meilleur profil de soi-même. Il s'agit d'un accord, dont les orages de la passion ne risquent pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcit le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser.   Était-elle vraiment folle ? Jamais un instant, la question s'était posée. Dans ce lien de soumission, personne n'avait pu l'arrêter. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée. Elle allait se jeter encore dans ses bras et le monde entier en serait transformé. C'est cette fille innocente et belle si cruellement violentée par ses propres fantasmes que Juliette avait le désir de protéger. Vient toujours un moment où les mères ressentent le désir douloureux et désespéré de protéger à tout prix leurs adolescentes, comme s'il était en leur pouvoir de leur donner à vivre une autre vie. On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien.   Elle avait fait ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. C'était par défaut sa définition du bonheur. L'aube s'était levée sur son sommeil. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Juliette l'avait promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, parce qu'elle savait qu'elle ne lui disait pas la vérité. Son travail était prenant, comme au temps de son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée, constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux.   J'aimais cette manière qu'elle avait de faire passer dans ses paroles, avec un à-propos singulier, l'émotion qui menaçait de l'envahir en submergeant tout. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand et rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé. Elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Quand elle la vit s'avancer vers elle, elle eut un imperceptible mouvement de recul. Puis, sans y penser, elle lui tendit la main. C'était une manière tout à la fois de s'en approcher et de se tenir à distance. Le contact de sa main chaude la surprit et la fit revenir à elle. D'un coup, le rêve prenait une réalité et la femme à laquelle elle songeait cessait de d'être une pure apparence pour devenir un corps et promettre le plaisir.   Elles marchaient au hasard dans Paris. Elle se taisait. La peur, le sentiment d'insécurité, d'impuissance et d'abandon étaient les mêmes qu'à leur premier rendez-vous. Le passage à l'acte, la pulsion provoquaient en elle la même terreur qu'autrefois. On basculait dans la mort, c'est à dire dans ce qu'on maîtrise plus, qui n'a plus de grammaire, plus de syntaxe, dans ce qui n'a plus de mots. On passait une ligne invisible, au-delà de laquelle, il n'y avait plus rie. Elles venaient de quitter une vie qu'elles ne vivraient jamais plus. Celle pendant laquelle elles ne s'étaient pas connues. Elles furent ainsi frappées par l'amour. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait. Mes cheveux étaient mouillés, elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle. Je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir.   Elle était comme quelqu'un qui entrerait dans une pièce noire en portant une torche, mais on voit seulement la lumière, jamais la main. Elle éclairait sans détourner l'attention de la clarté. C'est du vif-argent qui réfléchit sans bord ni cadre, mais agile et prudent, sage et image, un phénix qui renait de toutes ses cendres. Elle fut si heureuse que tout ce qu'elle vit, rendit encore plus séduisante la femme impétueuse. Elle aimait son regard couleur d'aveline, l'épi de cheveux noir de jais sur le coin de son front. Elle aimait sa gêne et son malaise car elle y lut la confirmation qu'elle était aussi fortement attirée par elle. Très hardie dans l'intimité, elle parvint à tout lui céder. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Charlotte comprit en cet instant qu'elle ne cesserait plus de désirer Juliette et que cet assouvissement, dont elle s'était passée pendant si longtemps, lui deviendrait dès lors aussi nécessaire que l'air qu'on respire, le silence qu'on entend.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir
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Par : le 20/09/23
Elle avait été toujours conquise par celles qu'elle avait aimées, autant qu'elle les avait conquises. Ainsi s'explique peut-être que l'amour et l'estime soient toujours pour elle allés de pair. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. L'amour physique, comme on le sait si bien, est l'art des rebondissements.    On écrit pour cette fille, et elle se montre infidèle. Elle devait avoir trente ans. Son visage ovale, pâle, tout occupé par deux yeux bleus et une bouche aux lèvres minces, exprimait la fatigue ou bien cette forme durable de la fatigue qui s'appelle le mépris. Les femmes sont trop souvent sensibles à leur image, le dernier barreau, tout en haut, c'est la communion des saints, le "fraternel et mystique chaînon" dont parle Baudelaire. Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois elle se réveilla en sursaut. Elle semblait alors appartenir à un autre monde et à d'autres brouillards que ceux-ci.   La conversation était tout à fait étrange, au moins sur le plan musical, car elle se servait souvent d'une voix aux inflexions terriblement soyeuses. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant, au grand dam de Charlotte qui aurait préféré voire perler du sang sur ses seins. Elle jouissait toujours quand on flagellait sa poitrine.    Ayant perçu qu'elle ne procure de volupté qu'à condition d'aimer d'abord, dans sa tête, l'idée qu'on s'en fait, la position bestiale qu'elle implique, le sentiment d'outrager la nature, et qu'à s'échauffer mentalement de ce qui l'associe à la saleté, à la souillure, à la représentation d'une ordure intime, violemment remuée. La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.   Elle avait fini par aimer qu'on la prenne ainsi tout autant que par la voie ordinaire, et le préférant, même de plus en plus souvent. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes, comme les femmes fussent acharnés à le lui demander. Agir en phase avec son instinct de femelle lubrique la faisait toujours infiniment jouir.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/11/23
"Pourquoi les choses, un instant avant d'arriver, paraissent-elles déjà être arrivées ? C'est une question de simultanéité du temps. Et voilà que je te pose des questions et elles seront plusieurs. Parce que je suis une question. Mais heureusement, notre entendement se fait au travers des mots perdus et des mots sans signification. S'il n'en était pas ainsi, pauvre serait notre compréhension mutuelle. Mes mots déséquilibrés sont le luxe de mon silence. J’écris par pirouettes acrobatiques et aériennes, j’écris à cause de mon profond vouloir parler. Quoique écrire ne me donne que la grande mesure du silence". "Écrire est un acte compulsif", expliquait Clarice Lispector (1920-1977) lorsqu'on lui demandait de parler de son œuvre. Et elle ajoutait: "L'acte créateur est une douleur. Il faut un courage fou, effarant. Et l'acte créateur est dangereux. Vous pouvez être amené là d'où il n'est pas certain que vous puissiez revenir". "De Près du cœur sauvage" à "L'Heure de l'étoile", en passant par "La Passion selon G.H", l'œuvre de Clarice Lispector est d'abord faite d'égarement et de rupture par rapport aux images convenues du moi et du corps, comme aux frontières qui séparent habituellement vie et littérature. Elle rompt enfin avec une certaine image de la littérature brésilienne qu'elle a contribué à changer en profondeur. Au Brésil, Clarice Lispector exerce une fascination qui va grandissant depuis sa mort en 1977. Benjamin Moser, son biographe américain, souligne "la relation entre littérature et sorcellerie" comme un pan important de la mythologie qui s’est développée autourde sa figure, surtout depuis l’avènement d’Internet. En Europe et aux États-Unis, son œuvre reste relativement secrète. En France, où elle est largement traduite aux Éditions des femmes, on la compare à Virginia Woolf et à Joyce pour le monologue intérieur, à Katherine Mansfield, pour la vision féminine. Son univers échappe à ces parallèles. Il émane de ses livres une étrangeté singulière, très forte dans son roman le plus connu, "La Passion selon G.H", une syntaxe biaisée, un malaise diffus sous l’apparente normalité de la vie d’épouses et de mères, issues comme elle de la bourgeoisie de Rio. Son œuvre singulière est ancrée dans la société brésilienne, irriguée par la tradition juive, dans un alliage singulier. Clarice Lispector est née le dix décembre 1920 à Tchéchelnik, un shtetl d’Ukraine, alors que ses parents allaient émigrer,dans ce temps de famines, de violences et de pogroms. Elle avait deux mois à son arrivée au Brésil. La famille s’est d’abord installée au Nordeste. Sa mère est morte quand elle avait neuf ans. Le père a emmené ses filles à Rio. En dépit de son extrême pauvreté, il voulait leur donner des armes pour réussir. Clarice n’avait pas vingt ans à sa mort, a fait des études de droit. Extrêmement belle et élégante, elle représentait le glamour, le charme, la sophistication et la culture. Journaliste, spécialisée dans la mode, elle a publié ses premières nouvelles, puis elle a épousé un diplomate dont elle a eu deux fils, et qu’elle a suivi en Europe et aux États-Unis, avant de divorcer et de revenir finalement au Brésil en 1959.   "J'entre lentement dans mon offrande à moi-même, splendeur déchirée par le chant ultime qui semble être le premier. J'entre lentement dans l'écriture ainsi que je suis déjà entrée dans la peinture. C'est un monde enchevêtré de lianes, syllabes, chèvrefeuilles, couleurs et mots, seuil d'entrée d'ancestrale caverne, utérus du monde, d'où je vais naître". Dans les vies rangées de ses personnages s’ouvre très souvent une faille, imperceptible, innommable, par laquelle s’infiltrent le désordre, l’horreur, un bouleversement durable. Parce qu’elle s’est trompée d’heure en convoquant son chauffeur, une femme se trouve confrontée à la réalité de la rue, et sa rencontre avec un mendiant manque de faire basculer tout l’édifice de sa vie. Vous vous remettrez au bal, la rassure le chauffeur qui la ramène chez elle. Pour une autre, c’est le spectacle d’un aveugle à l’arrêt de bus qui instille en elle le doute et qui l’oblige à considérer tous les objets familiers comme des ennemis potentiels. Ces figures suivent l’évolution de l’auteure elle-même. Ce sont d’abord de jeunes femmes aux prises avec le sentiment amoureux, les rapports de force entre hommes et femmes dans une société fortement patriarcale, des velléités d’indépendance. Si les féministes célèbrent Clarice Lispector, ses textes n’ont rien de militant ni de démonstratif. Ils opèrent par glissements, petits effondrements qui finissent par miner l’édifice social et familial. Une jeune femme reconduit sa mère à la gare après un séjour chez elle et à la maison, son mari jouit de son samedi et l’enfant attend qu’elle l’emmène en promenade: il ne s’est rien passé, mais on se demande si mère et fils reviendront jamais. Une très vieille femme, dont les descendants réunis fêtent l’anniversaire, observe sans tendresse ces gens issus d’elle et qui font taire leurs dissensions pour quelques heures. Si ces "liens de famille", titre d’un recueil, occupent une bonne place, les élans du corps sont aussi très présents, surtout ceux, inadmissibles, incongrus, qui persistent en dépit de l’âge, du rang social, des conventions. Les animaux aussi jouent un rôle important,"encore très proches de Dieu, un matériau qui ne s’est pas lui-même inventé, encore chaud de sa propre naissance, qui vit aussitôt pleinement et qui vit chaque minute d’un seul coup, jamais petit à petit, sans jamais s’économiser".   "Il avait à présent tous les sens dont dispose un rat, plus un avec lequel il constatait ce qui lui arrivait: la pensée. C'était la façon la moins dénaturée de s'en servir. Pour le moment, l'homme en fuite restait assis sur la pierre parce que, s'il avait voulu, il aurait pu ne pas s'asseoir sur cette pierre". La publication de "Près du cœur sauvage", le titre est emprunté à une citation du "Portrait de l'artiste en jeune homme" de James Joyce, marque une véritable césure dans la littérature brésilienne, essentiellement dominée jusqu'alors par une veine sociale et néo-naturaliste. Ce livre inaugure en effet une lignée introspective, autoréflexive et attentive à l'écriture plus qu'au thème, aux variations intimistes plus qu'à la narration,dans "une relation perturbée, perturbante, perturbatrice au réel". "Le Lustre" (1946), "La Ville assiégée" (1949), inscrivent cependant l'œuvre de Clarice Lispector entre enracinement ou nostalgie rurale et affrontement avec la ville et la modernité. Ses nouvelles ("Liens de famille, 1960; "Corps séparés", 1964; "Où étais-tu pendant la nuit", 1974) se situent dans la lignée du "flux de conscience", avec les modèles que sont Virginia Woolf et Katherine Mansfield: émotion, sensibilité, ouverture au mystère indéchiffrable, à l'interrogation sans réponse, attentive à détecter les ondes secrètes du moi dans les interstices du silence, creusant jusqu'"au niveau microscopique où la causalité est minuscule et minutieuse". "Le Bâtisseur de ruines" (1961) reprend ces thèmes récurrents: la faute, le mal, l'innocence, la culpabilité. Quant à "La Passion selon G. H" (1964), il s'agit sans doute de l'un des romans les plus déconcertants de l'écrivain. On y assiste à la découverte d'une blatte dans la chambre de sa domestique et à son incorporation par la narratrice. Certains y ont vu une réécriture de Kafka, d'autres y ont perçu l'expérience existentielle de la nausée, voire une signification mystique. L'œuvre de Lispector va évoluer désormais vers des textes courts et fragmentaires, proches des chroniques qu'elle donne dans les journaux ("La Découverte du monde"). "Agua viva" (1973) veut "capter l'instant qui passe". "L'Heure de l'étoile" (1977) évoque la vie d'une jeune nordestine immigrée à Rio. Le personnage du Nordestin, comme celui du provincial reprend le thème de l'incommunicabilité et de l'altérité. Quant à la rencontre avec les animaux, elle renvoie à la quête d'identité, à la perplexité d'être, au vide et à la solitude. La relation n'existe ici qu'entre empathie et effroi, entre identification et différence irréductible. Ces animaux si présents dans cette œuvre de Clarice Lispector, disent à la fois l'enracinement rural et l'étrangeté radicale. Ils participent d'une vie antérieure à nous qui "vient alors de l'infini et va vers l'infini". Dès lors, la communication passe totalement par le sensible, et non plus par le langage.   "Dégonflé, avec ses lunettes, tout ce qu'il croyait prêt à être dit s'évaporait, à présent qu'il voulait le formuler. Ce qui avait empli ses journées de réalité se réduisait à rien devant l'ultimatum du dire, l'homme dans le noir est un créateur". Au fil de la lecture, l’expérience se modifie, le tempo évolue, le format aussi. Le lieu intime des premiers textes de Clarice Lispector, leur intériorité saturée, instable, omniprésente, font comme une pellicule ou une surface entre les êtres qu’on ne cesse de questionner dans sa porosité sans qu’elle exclue pour autant la façon dont ces mêmes êtres sont étanches l’un à l’autre, la façon dont ils ne coïncident pas tout à fait, ou de manière trop fugitive pour pouvoir s’accompagner durablement, la façon dont leurs manières de pensées ne se recouvrent jamais totalement, la façon dont ils demeurent un mystère entier, une énigme infinie, une sorcellerie l’un pour l’autre, se connaissant de ne pas se connaître. On peut être seule à deux ou accompagnée et solitaire tout ensemble, amoureuse d’un amour qui n’en est pas un et qu’on peine à reconnaître comme tel, ou encore on peut désaimer ce qui est le propre de l’amour, aimer totalement l’homme étranger, ses bottes et son chapeau, comme un tout non détachable. Certaines nouvelles se reprennent même l’une l’autre, celle d’après relisant celle d’avant avec humour et mettant alors l’écrivaine, ses personnages et ses fragments, dans la tête d’une jeune femme lectrice de l’œuvre déjà écrite et qui saisit la vieille femme montée dans son wagon à la lumière du portrait écrit par Clarice Lispector d’une autre vieille femme. Ainsi,dans "Le départ du train", Angela Pralini cite la dernière phrase de "À la recherche d’une dignité", cette nouvelle qui raconte une journée particulière de Mme Jorge B. Xavier, soixante-dix ans, perdue dans le stade de Macaranã et péniblement rentrée chez elle, "peut-être fatiguée d’être un être humain". La "vitalité désespérée" de ces femmes est poignante, puissante, d’autant plus qu’elle s’astreint à dire la pulsion de vie dans les corps les plus fourbus qui soient, les plus ridés, les plus esseulés et marqués par les années, rompant le silence de la sensualité, l’émotivité du corps envieilli, cherchant les métaphores et les images organiques pour les dire. Elle saisit quelquechose qui était plus tranquille chez les grands-mères de Doris Lessing, assume le paroxysme et la dignité jamais regardée dans ces états d’âme et autres émotivités souvent maintenues taboues. On se tiendrait plus proche d’Alice Munro et de son art de la dérive, sa façon de ne pas fixer les protagonistes ni les longueurs de récit, et pourtant Clarice Lispector déploie une singularité totale et une acuité sans précédent dans ses écrits et ce travail sur les protagonistes inquiets. Sont guettés ainsi tout ensemble: fléchissement, déploiement, états oscillatoires, intranquillité constitutive, sujet qui ne semble pas tenu et tient de cette même nature instable et exploratoire, forte émotivité, processus d’emprise et de remise de soi à l’autre, achoppements, conscience aigüe de ce qui va suivre.   "La vie oblique ? Je sais bien qu'il y a un désaccord léger entre les choses, elles se choquent presque, il y a un désaccord entre les êtres qui se perdent les uns les autres entre des mots qui ne disent presque plus rien. Mais nous nous entendons presque dans ce léger désaccord, dans ce presque qui est la seule forme de supporter la vie en plein, car une rencontre brusque face à face avec elle nous effraierait, affolerait ces délicats fils de toile d'araignée. Nous sommes de travers pour ne pas compromettre ce que nous pressentons d'infini autre dans cette vie dont je te parle". La brutalité singulière de certains récits brefs et incisifs, comme d’un canevas qui met à nu, à cru, les émotions, les pensées, les cruautés, saisit. L’épaisseur d’une feuille de cigarette peut séparer l’expérience de la violence et celle de la douceur: la rue, le train, la famille, la société amènent leur lot de détresse et creusent de cicatrices invisibles les psychés des personnages. Ainsi dans "Préciosité", où les seize ans sont l’âge du premier viol de rue. Dans "Un parler enfantin" ("A língua do P"), où "la langue de P", sorte de javanais parlé par deux hommes dans un train et langue de l’enfance qu’on tord et détourne pour un projet détestable, vient alerter Maria Aparecida, vierge, alias Cidinha, d’un destin implacable, dont elle parvient à s’extirper, mais dont elle connaîtra l’implacabilité, car elle en aura eu l’intuition, l’expérience, la connaissance. "Brasilia" est également une crue de lumière et d’abstraction qui pleut sur la protagoniste où l’on reconnaît l’écrivaine. "Sur ma vie propre, je n’accepte de dire rien de plus que je suis mère de deux fils. Je ne suis pas importante, je suis une personne commune qui veut un peu d’anonymat. Je déteste accorder des entrevues". Le récit se fait variation de définitions sur la ville, tout à la fois artificielle, cinglante, fulgurante, sublime. Elle met le travail de l’écriture au cœur de l’expérience architecturale et de l’éblouissement éprouvé. Brasilia ? ". Ce n’est qu’une question de lumière trop blanche. J’ai les yeux sensibles. Je suis envahie par la blanche clarté et tant de terre rouge". D’autres textes sont comme des fils effilochés à la lisière d’un vieux tissu, on comprend le désordre, on perd le dessin, le dessein. Et c’est ainsi que s’opère le heurt du sujet lyrique, suspendu par quelque chose qui est de l’ordre d’un "comprendre de ne pas comprendre", ou de ne pas comprendre tout à fait là où cette incertitude devient la seule forme possible, précise, pour décrire la surface de situations qui n’ont pas de fond. Façon de sorcellerie, de relation magique à l’opacité, à la confusion, aux lignes sinueuses de la vie de l’esprit et de l’expérience sensible, qui nous ballottent dans des formes de mystères, qu’on défigurerait par une composition ou une linéarité plaquée pour les évoquer, guettant ce mot, ce chemin de vie à prendre et encore en latence.   "Il avançait simplement. Sa tête vide ne lui était plus d'aucun secours. Dans sa marche, il paraissait être guidé uniquement par le fait qu'il était entre terre et ciel. Et ce qui le soutenait c'était l'impersonnalité extraordinaire qu'il avait atteinte, comme un rat dont l'être même est ce qu'il a hérité d'autres rats. Cette impersonnalité, l'homme la maintint en se refrénant légèrement, il savait peut-être que, s'il redevenait lui-même, il tomberait à la renverse". Au rebours de Carver, où l’effondrement des piliers de la vie permet d’exhausser quelque teneur de vérité, mais aussi de Fitzgerald où fêlures et vengeances retournent le récit, loin encore des portraits féminins extrêmes passés sur le scalpel de Patricia Highsmith, les motifs chez Clarice Lispector ne viennent pas consolider des savoirs ou des apprentissages qui seraient acquis une fois pour toutes, ni des instants décisifs où l’on sauve sa vie et sa vertu, mais plutôt des zones de possibles où tout est conservé, y compris, l’obstacle une fois franchi, l’épisode, l’expérience. Ainsi de ce voyage en train dans "Un parler enfantin", où une jeune fille se sauve du viol à venir en outrant sa conduite, jouant la prostituée qu’elle n’est pas plutôt que la vierge qu’elle est, pour tuer dans l’œuf, dans les deux hommes face à elle, le désir de viol qu’ils traduisent dans cette langue à peine étrangère. Par la farce, sur le fil dramatique du danger où elle joue sa vie, elle renverse consciemment le jeu de pouvoir, retourne la machination et semble se déshonorer elle-même plutôt qu’être déshonorée par l’autre, dominateur. Elle échappe, car les deux hommes, qui auront tôt fait de changer de wagon en se désintéressant de la folle, en trouveront uneautre à sacrifier. On retrouve l'élément autobiographique du traumatisme du viol de la propre mère de l'auteure. La naissance de Clarice Lispector, en Ukraine en 1929, serait liée à une superstition selon laquelle la syphilis contractée par sa mère, à la suite d’un viol au cours d’un pogrom, pourrait être guérie par une grossesse. Clarice était la troisième fille du couple, qui a émigré lorsqu’elle avait deux mois. Comme son grand-père, son père a fait un mariage arrangé avec une femme dont les parents étaient susceptibles de financer ses études. Ce sont les bijoux de la mère de Clarice qui ont servi pour l’émigration. Le père n’a cependant jamais pu poursuivre ses études en raison de sa judéité. Clarice avait deux ans lorsque après un long périple, ils sont venus s’installer au Brésil.   "Je ne comprends pas ce que j’ai vu. Et je ne sais pas même si j’ai vu, puisque mes yeux ont fini par ne plus se distinguer de la chose vue. Ce n’est que par un inattendu tremblement de lignes, par une anomalie dans la continuité ininterrompue de ma civilisation, que j’ai fait l’expérience de la mort vivifiante". Sa mère n’a pourtant pas été guérie,ce qui fera dire à Clarice: "Je ne me pardonne pas, j’aurais voulu tout simplement naître et guérir ma mère". La vie de la famille, à Recife, n’a pas été rose. Le père, marchand ambulant, gagnait difficilement sa vie, la mère, paralysée, alternait les séjours à la maison et à l’hospice, où elle est morte lorsque Clarice avait dix ans. Sa sœur aînée note que la tristesse avait alors marqué cette petite fille qui essayait jusque-là, par des saynètes qu’elle jouait devant sa mère, de la faire sourire. Elle situe sa décision de devenir écrivain à l’âge de treize ans, qui fait suite à une enfance au cours de laquelle elle écrivait déjà des histoires de guérison miraculeuse pour sa mère. "Près du cœur sauvage", c’est l’aventure de Joana, petite fille puis jeune femme indépendante, fille d’une mère morte très tôt et d’un père affectueux mais pas très présent. Au père qui demande, alors qu’elle est enfant, à propos d’une poésie qu’elle vient de lui dire, comment on fait une poésie si belle, l’héroïne de "Près du cœur sauvage" répond: "Ce n’est pas difficile, il suffit d’aller disant". Entre elle et les objets, "il y avait quelque chose qu’elle ne parvenait pas à attraper. Elle ne trouvait que sa propre main, rosée et désappointée". Elle poursuit: "Oui, je sais, l’air, l’air ! Mais cela n’expliquait pas. C’était l’un de ses secrets. Jamais elle ne se permettrait de raconter, même à papa, qu’elle n’arrivait pas à prendre la chose. Tout ce qui valait le plus exactement, elle ne pouvait le raconter".  Petite fille qui se pose des questions qu’elle ne parvient pas à adresser, comme celle-ci: "Jamais est homme ou femme ? pourquoi jamais ? n’est-il ni fils ni fille ? Il y avait beaucoup de choses totalement impossibles. On pouvait rester des après-midi entiers à rêver".   "La mort raffinée qui m’a fait palper le tissu interdit de la vie. Il est interdit de dire le nom de la vie. Et je l’ai presque dit. À peine si j’ai pu me dépêtrer de son tissu, ce qui serait la destruction en moi de mon époque. Dommage qu'on ne puisse pas donner ce qu'on ressent, parce que j'aimerais vous donner ce que je ressens comme une fleur". "Près ducœur sauvage" traite aussi de l’incompréhension du mari, Otavio, quant à l’indépendance de sa jeune femme Joana,et de l’échec de leur relation. Que ce texte soit fortement imprégné de la vie et des attentes de Clarice Lispector est confirmé par une lettre de son mari après leur séparation. Dans cette lettre, il lui demande alors pardon pour son incompréhension. "Ce nom ne serait pas un mot clair, mais un mot inconnu, un dont à nouveau il nous faudrait dire. C’est un symbole. Quand bien même ce serait cette fois-ci le dernier symbole, le plus proche du nom réel, et non le symbole du symbole du symbole comme sont les autres mots". Elle poursuit ainsi: "Je suis parfois dans un état de grâce tellement suave que je ne veux pas le briser pour l’exprimer et je ne pourrais pas. Cet état de grâce n’est rien d’autre qu’une joie que je ne dois à personne, pas même à moi, une chose qui arrive comme si on m’avait montré l’autre face des choses. Si je pouvais voir plus longtemps cette face et si je pouvais la décrire, tu verrais quel est le nom de la bête sauvage que tu as oublié dans ton rêve". Elle en parle de nouveau, vingt-deux ans plus tard, dans une chronique du "Jornal do Brasil", datée du six avril 1968. Ce n’est pas dans un roman et elle y emploie aussi le "je". "Qui a déjà connu l’état de grâce reconnaîtra ce que je vais dire. L’état de grâce dont je parle n’est à aucun usage. C’est comme s’il venait seulement pour qu’on existe réellement. Dans cet état, outre le bonheur tranquille qui rayonne de personnes et de choses, il y a une lucidité que je trouve légère seulement parce que dans la grâce tout est tellement, tellement léger. C’est une lucidité de qui ne devine plus. Sans effort, il sait. Rien de plus, il sait. Ne me demandez pas quoi car je ne peux que répondre de la même façon enfantine. Sans effort on sait. Et il y aune béatitude physique qui ne se compare à rien. Le corps se transforme en un don. Et on sent que c’est un don parce qu’on expérimente, d’une source directe, l’offrande indéniable d’exister enfin totalement matériellement".   "Entre deux grains de sables si contigus soient-ils il existe un intervalle, il existe un sentir qui est entre-sentir, dans les interstices de la matière primordiale se trouve la ligne de mystère et de feu qui est la respiration du monde, et la respiration continue du monde est ce que nous entendons et appelons silence". "Agua viva", bien sûr, c’est "Eau vive". Il faudrait des heures pour restituer la richesse de ce texte qui constitue, entre autres, une recherche de ce qu’elle nomme "l’instant-déjà". "J’essaie de capter la quatrième dimension de l’instant-déjà, qui, d’être si fugitif n’est plus, car maintenant est devenu un nouvel instant-déjà qui à son tour n’est plus, je veux m’emparer du est de la chose"."À écrire je m’occupe de l’impossible. De l’énigme de la nature. Et du Dieu. Qui ne sait pas ce qu’est Dieu, jamais ne pourra le savoir. Dieu, c’est dans le passé qu’on l’a su. C’est quelque chose qu’on sait déjà". La récurrence du récit de ces événements dans son œuvre me semble indiquer l’importance que l’état de grâce revêt pour elle, d’autant qu’il se renouvelle. Cette question est reprise dans un moment très fort vers la fin du texte. Il faut savoir que ce livre est fragmenté par des intervalles dans lesquels Clarice Lispector insère des éléments la concernant,elle, en train d’écrire, ou d’arrêter son travail pour faire autre chose: boire un verre d’eau, indiquer l’heure et le jourqu’il est. C’est une félicité suprême. "L’état de grâce n’est utilisé à rien. C’est comme s’il venait seulement pourqu’on sût que réellement on existe et que le monde existe. Et il y a une béatitude physique qui ne se compare à rien. Le corps se transforme en un don". Elle dit n’avoir jamais connu l’état de grâce des saints et ne pas l’imaginer, et considère que ce "n’est que la grâce d’une personne commune qui la rend subitement réelle".Toute l'œuvre de l'écrivain oscille entre expérience de la solitude et la nostalgie de la communion. Elle meurt d’un cancer, à l'âge de cinquante-six ans, le neuf décembre 1977. Elle repose au cimetière juif de Caju à Rio de Janeiro.   Bibliographie et références:   - Lucas Iberico Lozada, "Clarice Lispector" - Michel Bousseyroux, "Clarice Lispector" - Brigitte Legars, "L'autoportrait de Clarice Lispector" - Matthieu Garrigou-Lagrange, "Clarice Lispector" - Hubert Juin, "L'œuvre déroutante de Clarice Lispector" - Hélène Combis, "Clarice Lispector" - Gregory Rabassa, "Clarice Lispector" - Julie Salamon, "C. Lispector, the brazilian James Joyce" - Benjamin Moser, "Complete stories by Clarice Lispector" - Yudith Rosenbaum, "Uma leitura de Clarice Lispector" - Paul Weismann, "Le monde magique de Clarice Lispector"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/12/23
"Ainsi, dans l'année, ma saison favorite, ce sont les derniers jours alanguis de l'été, qui précèdent immédiatement l'automne et, dans la journée, l'heure où je me promène est quand le soleil se repose avant de s'évanouir, avec des rayons de cuivre jaune sur les murs gris et de cuivre rouge sur les carreaux". Rien de plus sciemment étanches que la poésie de Mallarmé et sa vie. Et c'est passionnant de découvrir, sur la durée, comment il a très tôt établi son programme, s'est organisé pour le remplir. Aucune forfanterie, mais la certitude absolue d'être dépositaire de quelque chose d'entièrement neuf, qui allait, il le prévoyait, lui demander du temps et un travail acharné. Si son œuvre intimide, nul mieux que lui en parle. "Définissez la Poésie", lui demande une revue en 1884. Par retour du courrier: "La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence. Elle doue d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle". La détermination de Mallarmé s'exerce dès l'adolescence. Vient le moment alors où il affronte ses grands-parents. Non, il ne fera pas carrière dans l'Enregistrement. "Je le crois moins en rapport avec mes aptitudes que l'Université". Il veut devenir professeur. Pas professeur de lettres, mais de langues. Il veut quitter Sens, où il dépérit chez son père et sa belle-mère. Il est encore mineur quand il s'installe à Londres afin de se préparer à enseigner l'anglais et "mieux lire Poe". Petit-fils attentionné mais ferme, respectueux des convenances mais ne cédant pas sur les exigencesde sa vocation, Mallarmé s'éloigne très vite de sa famille. Il a des cousins, Paul et Victor Margueritte, qui seront ainsi des littérateurs célèbres, des demi-sœurs et "un tas d'égoïsmes ventrus qui sont mes oncles." Personne n'a d'influence sur lui,semble-t-il. Il a connu l'enfermement des pensionnats, et des chagrins qu'il n'évoque pas trois fois. Il est armé, alarmé. Il n'est pas gai. Il est de la génération de Catulle Mendès, de François Coppée, de Villiers de l'Isle-Adam, les interlocuteurs de sa jeunesse. En 1884, Huysmans l'immortalise dans son roman "À rebours". Ses proches aînés sont Théodore de Banville, Léon Cladel, Frédéric Mistral, le peintre Edouard Manet. La Correspondance voit mourir Baudelaire, "un de mes maîtres les plus vénérés", Maupassant et Victor Hugo dont les "Châtiments" circulent sous le manteau, Hugo dont Mallarmé raille des formules comme "le Beau serviteur du vrai" et autres "utilité de l'art", mais trouve miraculeux le recueil "l'Art d'être grand-père" (1877). Est-ce prudence ou pure bonté d'âme ? Il n'est pas malveillant. Aucun ragot. Et c'est merveille de voir comment il accueille les jeunes auteurs. Maurice Barrès, Henri de Régnier, Pierre Louÿs, Paul Valéry, Paul Claudel, André Gide, Henri Barbusse. Ils ont vingt ans quand il en a quarante puis cinquante. A Francis Jammes, vingt-quatre ans, qui vient de lui envoyer son premier recueil: "Comment, vous vous êtes donc fait, si loin, et seul, uninstrument de cette délicatesse. Je les ai connues, ces heures enfouies dans une province et je vous serre la main".   "Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef. La chair est triste, hélas et j’ai lu tous les livres. Fuir ! Là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres d’être parmi l’écume inconnue et les cieux. Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe. Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe sur le vide papier que la blancheur défend et ni la jeune femme allaitant son enfant". "C'est t'apprendre que je suis maintenant impersonnel, et non plus Stéphane que tu as connu, mais une aptitude qu'à l'univers spirituel à se voir, à se développer, à travers ce qui fut moi", écrit Mallarmé, jeune poète de vingt-cinq ans, à son ami Henri Cazalis. Le "Je" qui parle ici n'est plus un moi, c'est-à-dire un individu singulier, le Stéphane que l'ami a autrefois connu. Ce dernier s'est nié comme fin en soi, pour se faire le porte-parole, en tant que "Je" purement poétique, de l'univers, après la perte de la croyance en Dieu, un Dieu transcendant dont on imagine qu'on avait dit à l'enfant: "Le bon Dieu est attentif à toi, Stéphane, à tes joies et à tes peines particulières, il te protège ainsi que les êtres qui te sont chers". Le jeune Mallarmé a perdu la foi en ce Dieu qui lui a ravi successivement sa mère, sa sœur, sa petite amie, de façon qu'il estime cruelle et injuste. Adolescent, il abandonne les pratiques de la foi, rencontre le néant de l'athéisme. L'abandon des pratiques religieuses se conclura par la négation athée de Tournon où il est jeune professeur d'anglais, âgé de vingt-trois ans, après la lutte triomphante contre ce "méchant plumage terrassé, heureusement, Dieu". Stéphane Mallarmé est né le dix-huit mars1842 à Paris. Après la mort de sa mère, en août 1847, et le remariage du père, l'enfant, recueilli avec sa sœur Maria par les grands-parents maternels, est mis en 1850 dans une pension mondaine, puis en 1852 chez les frères des écoles chrétiennes à Passy. Élève médiocre, il est renvoyé de la pension en 1855 pour insoumission, et entre l'année suivante comme pensionnaire au lycée impérial de Sens, ville où son père est depuis 1853 conservateur des hypothèques. C'est au lycée de Sens que Mallarmé, marqué par un nouveau deuil avec la mort de Maria en 1857, fait son véritable apprentissage littéraire. Apprentissage tout académique, avec la "Cantate pour la première communion" (juin 1858) et "La Prière d'une mère" (juillet 1859) mais plus personnel aussi avec le recueil "Entre quatre murs" où se révèle alors l'influence d'Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier, Théodore de Banville, et ave l'anthologie de huit mille vers qu'il calligraphie alors en 1860 sous le titre de "Glanes", des poètes du XVIème siècle aux poètes contemporains, en particulier Charles Baudelaire et Edgar Poe pour lesquels, il éprouve de l'admiration.    "Je partirai ! Steamer balançant ta mâture, lève l’ancre pour une exotique nature. Un ennui, désolé par les cruels espoirs, croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs. Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages. Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots. Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots". Cette même année 1860, il est reçu bachelier, et, suivant la tradition familiale, fait son "premier pas dans l'abrutissement" en entrant comme surnuméraire chez un receveur de l'Enregistrement. C'est de 1862 que datent les premières publications: articles, notamment le fameux "Hérésies artistiques", "L'Art pour tous", et poèmes:"Placet", "Le début du Guignon", "Le Sonneur", que date aussi sa liaison avec une gouvernante allemande, Maria Gerhardt, de sept ans son aînée. En novembre, le poète, qui veut quitter l'Enregistrement pour l'enseignement de l'anglais, s'embarque pour Londres avec Maria, qu'il épousera par devoir après bien des péripéties, le dix août 1863. Au terme de ce séjour londonien, il est déclaré apte à l'enseignement de l'anglais et chargé de cours en septembre1863 au lycée de Tournon. À Tournon, Mallarmé passera trois années décisives pour son évolution intellectuelle et spirituelle. C'est sous le signe du taedium vitae que commence alors en tout cas cet exil ardéchois pour le poète,désormais majeur et chargé d'âmes, qui découvre, avec les misères de l'enseignement, l'ennui de la vie de province et le démon de l'impuissance poétique. Les poèmes de ces premiers mois de Tournon multiplient les variations sur le spleen et l'idéal baudelairiens, mais "La Genèse d'un poème d'Edgar Poe" lui révèle en même temps que la poésie n'est pas seulement l'aveu d'un idéalisme absolu, mais aussi un travail sur le vers en vue de l'effet à produire. C'est sous ce double patronage de Baudelaire et de Poe, et avec l'espoir, grâce à Banville, d'être joué au Théâtre-Français, qu'à l'automne de 1864 Mallarmé commence sa tragédie d'"Hérodiade", qu'il abandonne provisoirement en juin pour rimer "un intermède héroïque, dont le héros est un faune". Ce "Monologue du faune", soumis à Banville et à Coquelin en septembre, ne trouve pas grâce à leurs yeux, si bien qu'en octobre, lorsque le poète revient à son héroïne hivernale, "Hérodiade" n'est plus tragédie mais poème. À la scène, sans doute terminée à la fin de 1865, il envisage alors d'adjoindre une ouverture musicale (l'"Ouverture ancienne"), à laquelle il travaille pendant les premiers mois de 1866.    "Le printemps maladif a chassé tristement l’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, et, dans mon être à qui le sang morne préside l’impuissance s’étire en un long bâillement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne qu'un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau et triste, j’erre après un rêve vague et beau, par les champs où la sève immense se pavane". C'est dans ce contexte qu'il fait à Pâques un séjour à Cannes chez Eugène Lefébure, au terme duquel il écrit à Henri Cazalis, évoquant son travail sur l'Ouverture: "En creusant le vers à ce point, j'ai rencontré deux abîmes, qui me désespèrent. L'un est le néant, auquel je suis arrivé sans connaître le bouddhisme, et je suis encore trop désolé pour pouvoir croire même à ma poésie et me remettre au travail, que cette pensée écrasante m'a fait abandonner. Oui, je le sais, nous ne sommes que de vaines formes de la matière, mais bien sublimes pour avoir inventé Dieu et notre âme. Si sublimes, mon ami, que je veux me donner ce spectacle de la matière, ayant conscience d'elle et, cependant, s'élançant dans le rêve qu'elle sait n'être pas, chantant l'âme et toutes les divines impressions pareilles qui se sont amassées en nous depuis les premiers âges et proclamant, devant le rien qui est la vérité, ces glorieux mensonges. Tel est le plan de mon volume lyrique et tel sera peut-être son titre, "La Gloire du mensonge",ou "Le Glorieux Mensonge". Je chanterai en désespéré". "Hérodiade", dans laquelle il dira s'être mis tout entier sans le savoir, est ainsi dans l'évolution de Stéphane Mallarmé l'œuvre charnière, et le lieu d'une crise essentielle par laquelle le poète découvre, outre le néant sous les mots, l'immanence de la divinité dans l'âme humaine et celle de la poésie, ou de la beauté, dans le langage. Cette révélation décisive, qui aura pour effet d'ajourner tout travail d'écriture alors même que la publication de dix de ses poèmes dans "Le Parnasse contemporain" le douze mai consacre une prime notoriété, inaugure pour Mallarmé deux années de spéculations sur le grand oeuvre, et de fréquentation de l'absolu. Ainsi écrit-il en mai 1867 à Cazalis: "Je viens de passer une année effrayante. Ma pensée s'est pensée, et est arrivée à une conception pure. Tout ce que, par contrecoup, mon être a souffert, pendant cette longue agonie, est inénarrable, mais, heureusement, je suis parfaitement mort, et la région la plus impure où mon esprit puisse s'aventurer est l'éternité. C'est t'apprendre que je suis maintenant impersonnel et non plus Stéphaneque tu as connu, mais une aptitude qu'a l'univers spirituel à se voir et à se développer, à travers ce qui fut moi."    "Fuir ! Là bas fuir ! Je sens que les oiseaux sont ivres d’être parmi l’écume inconnue et les cieux. Dire au peintre qu'il faut prendre la nature comme elle est, vaut de dire au virtuose qu'il peut s'asseoir sur le piano. Toute chose sacrée qui veut demeurer sacrée s'enveloppé de mystère". Un an plus tard, il écrit encore à François Coppée: "Pour moi, voici deux ans que j'ai commis le péché de voir le rêve dans sa nudité idéale. Et maintenant, arrivé à la vision horrible d'une œuvre pure, j'ai presque perdu la raison. Décidément, je redescends de l'absolu mais cette fréquentation de deux années me laissera une marque dont je veux faire un sacre." Le dix-huit juillet, il envoie ainsi à Cazalis le "Sonnet allégorique" de lui-même, première version du sonnet en -ix, inaugurant cette logique nouvelle de la poésie qui se veut une réflexion du langage. Les années 1869-1870 consacrent en tout cas la fin d'une crise de quatre ans: après la découverte, par la lecture de Descartes, de la notion de fiction, c'est un conte,"Igitur", qui, par une espèce d'homéopathie littéraire, doit exorciser le démon de l'impuissance et par là même liquider la crise de l'absolu, et c'est la science linguistique qui va permettre à Mallarmé de donner un fondement scientifique à son œuvre. Ni "Igitur", ni la thèse envisagée ne seront menés à terme, mais lorsqu'en septembre1871, au terme d'un congé de vingt mois, Mallarmé s'installe enfin à Paris, il redevient, selon ses propres termes,"un littérateur pur et simple", celui qui sait enfin que tout le mystère humain tient dans le seul génie des lettres. Parallèlement à un travail souterrain de réflexion sur le langage et la divinité, dans le prolongement de la thèse abandonnée, travail dont témoignent des ouvrages qui ne sont pas qu'alimentaires: "Les mots anglais" (1878),"Les Dieux antiques" (1880), les années soixante-dix voient fleurir les publications: la scène d'Hérodiade dans le deuxième Parnasse contemporain en 1871, "Toast funèbre" (1873), "L'Après-Midi d'un faune", destiné à l'origine au troisième Parnasse contemporain, mais refusé et publié en édition de luxe (1876), la préface à Vathek, l'article sur les impressionnistes et Manet et le "Tombeau d'Edgar Poe" la même année, sans parler de "La Dernière Mode", dont le poète, sous divers pseudonymes, rédige seul en tout huit numéros entre septembre et décembre 1874.   "L’amour est une infidélité envers soi-même. La poésie est l’expression, par le langage ­humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence. Elle doue ainsi d’authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle". Mais la fin de cette décennie est marquée par un drame personnel, la mort de son fils Anatole, né en 1871, après une maladie de six mois, drame dont témoignent les notes préparatoires à ce qui eût dû être le "Tombeau d'Anatole". Deux publications, au tiers des années 1880, vont soudain gagner à Mallarmé une audience plus large: "Les Poètes maudits" de Verlaine en novembre et décembre 1883, et surtout, en mai 1884, "À rebours" de Joris-Karl Huysmans, en l'honneur de qui sera publiée en 1885 l'énigmatique "Prose pour des Esseintes". En ce milieu des années 1880 où la mort de Victor Hugo libère symboliquement le champ de la poésie, Stéphane Mallarmé devient, bien malgré lui, avec Paul Verlaine, le modèle d'une nouvelle génération et le parrain du symbolisme naissant, lancé par Jean Moréas dans son manifeste du Figaro en septembre 1886. Mais les poèmes qu'il publie ou republie alors ne sont pour lui que la petite monnaie d'une ambition plus vaste.  C'est en 1885 encore, peu après avoir écrit sa "Rêverie d'un poète français" sur Richard Wagner, où il se pose en émule du théoricien de l'art total, qu'il révèle à Verlaine son rêve du grand œuvre, conçu comme l'"explicationorphique de la Terre, qui est le seul devoir du poète et le jeu littéraire par excellence". Ces spéculations sur le grand œuvre, tantôt livre tantôt théâtre, feront la matière de divers articles que Mallarmé en 1897 réunira avec ses poèmes en prose sous le titre de "Divagations". Mais cette neuve célébrité crée aussi une demande nouvelle, et de cette époque date le premier recueil des Poésies, l'édition photo-lithographiée de 1887, pour laquelle Mallarmé révise nombre de ses poèmes anciens. Les Mardis, jours où il reçoit, ont désormais valeur d'initiation pour de apprentis poètes qui ont pour noms Pierre Louys, Paul Valéry, André Gide, Paul Claudel, et le maître de la rue de Rome, à la retraite depuis 1894, devient un personnage quasi officiel qui préside banquets et comités, avant d'être élu prince des poètes en 1896. En même temps qu'il prépare une nouvelle édition d'ensemble de ses Poésies qui, à la suite de multiples retards, ne paraîtra qu'après sa mort en 1899 chez l'éditeur belge Edmond Deman, d'autres projets occupent ses dernières années: Un coup de dés jamais alors n'abolira le hasard, cette partition qui découvre à la poésie un espace nouveau, et dont un premier état paraît en mai 1897 dans la revue Cosmopolis, et Les "Noces d'Hérodiade", destinées à compléter enfin la scène seule publiée d'un "Prélude" et d'un "Finale".   "Éclat, lui, d’un météore, allumé sans motif autre que sa présence, issu seul et s’éteignant. Tout, certes, aurait existé, depuis, sans ce passant considérable, comme aucune circonstance littéraire vraiment n’y prépara. Le cas personnel demeure, avec force". L'Idéal fictif d'Igitur est bien l'équivalent d'un cogito ergo sum, d'un lien de conséquence que dit igitur, mot latin signifiant "donc, par conséquent". Non pas "je pense donc je suis", mais "je me suicide idéalement, je tue en moi le moi, donc je suis le soi du monde". Alors, en me faisant douloureusement le porte-parole devenu le soi impersonnel du Monde, je suis enfin. Le Je n'est plus ici le sujet "concret", synthèse d'un moi particulier et d'un soi universel, puisqu'écrire, c'est mourir comme Moi pour renaître comme Soi. Toutefois tant que dure l'acte, c'est encore le moi qui se met au service du soi universel et substantiel du monde, le sujet concret perdure donc. Mais le terme fictif, est la situation-limite, asymptotique et apathique, en quelque sorte indolore, du poète mort à la tâche. Tant qu'Igitur continue d'écrire, tant qu'il puise dans l'encrier la goutte noire, il continue de vivre et de souffrir dans son moi la douleur du monde. Mais cette douleur est l'envers de la joie que lui donne et nous donne l'harmonie de ses vers, reflet de l'harmonie du verbe, celle de la musique du monde. Beauté tragique, puisqu'il s'agit de la tragédie de la nature, drame solaire des jours et des nuits, alternance et retour des saisons, puisque la nuit entropique finira par triompher du jourselon le principe thermodynamique de Clausius connu de Mallarmé. Ce principe scientifique obsède l'imaginaire de l'époque et les textes littéraires, romanesques, théâtraux, poétiques, évoquant la fin de l'univers par refroidissement du feu solaire sont très nombreux. En réponse aux constellations qui ont allumé la Terre, puis la Vie et l'Esprit, le poète tente une douloureuse et sublime constellation verbale en direction du ciel. Ainsi écrit-il, à la fin, "rien n'aura eu lieu que le lieu, excepté, peut-être, une constellation. La musique est ici, au-delà de toute technique du poème, le symbole de quelque chose qui, s’il ne peut plus se confondre avec les représentations de l’ordre cosmique véhiculé par les grands mythes religieux, ne saurait être le chaos. Les rapports de hauteur et de rythme qui sont la grammaire de la musique sont le signe de l’existence de rapports, infinis, de quelque axiome secret en quoi l’univers consisterait.   "Nommer un objet c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu. Eneffet, le suggérer, voilà le rêve. Il doit y avoir toujours énigme en poésie, et c'est le but de la littérature, il n'y en a pas d'autres d'évoquer les objets". Hélas, la mort prématurée de Stéphane Mallarmé le neuf septembre 1898 à Valvins en Seine-et-Marne, des suites d'un étouffement, interrompt ainsi, en laissant une œuvre inachevée et l'énigme majeure du "Livre", une aventure intellectuelle et littéraire sans équivalent dans la poésie française. Ce modeste fonctionnaire aura été en effet l'agent d'une véritable révolution poétique. Parti du rêve de faire de la poésie, par un idéalisme forcené, une langue au-delà de la langue, Mallarmé a découvert, par la poésie même, que la poésie est tout entière dans la langue, mais qu'elle réveille aussi, à côté de la logique purement économique de signification, la fonction symbolique du langage, c'est là le double état de la parole, telle qu'elle se révèle dans le processus mythologique démonté au même moment par la linguistique. En avouant, au sortir de ses années de crise, qu'il avait à "revivre la vie de l'humanité depuis son enfance et prenant conscience d'elle-même", Mallarmé entreprenait en somme de se réapproprier, par la linguistique et par la poésie, une histoire idéale du langage: de l'inconscient originel générateur de tous les mythes et représentations jusqu'à la conscience poétique. Ou de l'âge théologique fondé en Dieu jusqu'à l'âge moderne de la fiction dont la "pièce principale" est ce "Rien qui est la vérité". Car la poésie, en tant qu'elle est par excellence la conscience du langage, n'est rien d'autre pour Mallarmé que le terme et le couronnement de l'évolution vers cette "divinité de l'Intelligence" qu'il s'était proposé d'étudier dans sa thèse latine sur la divinité. Et s'il est vrai que mythes et religions ont leur bible, la poésie elle-même ne peut rêver d'autrefin que le Livre pour cette apocalypse, proche ou lointaine, de la fiction. Synthèse de tous les arts et de tous les genres, à la fois journal, théâtre et danse, le "Livre", constitué de feuillets séparés, devait être lu en public par son auteur, variant à l'infini les combinaisons des différents feuillets, suivant un rituel quasi religieux. Mais emporté par la maladie avant l’achèvement de cette œuvre, le poète va hélas laisser son œuvre absolue à l'état d'énigme.   Bibliographie et références:   - Joseph Attie, "Mallarmé, Le Livre" - Alain Badiou, "Stéphane Mallarmé" - Antoine Bonnet, "Mallarmé et la musique" - Pierre Beausire, "Essai sur la poésie de Mallarmé" - Éric Benoit, "Les poésies de Mallarmé" - Jean-François Chevrier, "L'art moderne selon Mallarmé" - Patrick Laupin, "La folie utile dans l'œuvre de Mallarmé" - Henri Mondor, "Vie de Mallarmé" - Jean-Luc Steinmetz, "Stéphane Mallarmé" - André Stanguennec, "Mallarmé et l'éthique de la poésie" - K. D. Sethna, "Mallarmé, un théâtre de l'esprit"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/02/24
"Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne, et ma voile de soie et mon jardin de lys, mon parc et mon étang de roseaux et d’iris". Exigeante poétesse de la Belle Époque, mais fragile et crépusculaire, toujours en quête d'absolu et d'inaccessible perfection, Renée Vivien (1877-1909) était une femme libre exprimant dans ses poèmes ses amours saphiques, passionnées, mais souvent malheureuses. Méprisée par la critique de son temps, l'auteure britannique de langue française, voix du Parnasse oubliée, à la vie tragique et tumultueuse, osait déclarer son amour pour une femme, à l'époque où la société condamnait pourtant l’homosexualité, considérée alors comme une maladie mentale, dans un univers littéraire réservé aux hommes. Les femmes de lettres étaient alors dénommées, avec ironie, les "bas-bleus." Mais qu’importe les conventions, Renée Vivien prenait la plume avec courage en publiant des textes lesbiens, mais aussi très féministes, condamnant le mariage et rejetant la maternité. Jugée trop sulfureuse et accusée de perversité, "Muse aux violettes" ou "Sappho 1900", ses surnoms, se contentait d’éditions confidentielles à compte d’auteur. Renée Vivien naît à Londres, le 11 juin 1877, sous le patronyme de Pauline Mary Tarn d’un père rentier, John Tarn, et d’une mère américaine, Mary Gillet Bennet. Elle grandit en partie entre Paris et Fontainebleau, étouffée par les préceptes de l’Église anglicane paternelle et la sévère éducation catholique qui prévaut en France à cette époque, et plus particulièrement dans l’institution où ses parents les ont placées, elle et sa sœur cadette Antoinette. C’est là qu’elle rencontre les sœurs Shillito, d’autres jeunes américaines élevées comme elle dans une famille aisée, cultivée et cosmopolite. Entre Pauline et l’aînée des Shillito, Violette, les liens d’amitié sont si forts et leurs comportements si tendres qu’ils éveillent les soupçons des surveillantes de l’internat. Elles se font sermonner, voire réprimander. Entre les deux jeunes filles, l’intimité est exaltée par des traits de souffrances communes. Pauline a perdu son père, qu’elle admirait énormément, à neuf ans. Accablée, seule face à ses maux, elle est très tôt attirée par la morbidité.  "Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma palme, mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air, ma neige qui se meurt d’être hautaine et calme". Violette quant à elle, sans être souffreteuse, donne à tous ceux qui l’approchent l’impression d’être éphémère, comme au bord de la vie. À Pauline qui cependant se projette et affirme haut et fort, dès son adolescence, qu’elle veut être poète, Violette répond: "Je ne serai rien." Quand la veuve Tarn, remariée, décide de rentrer en Angleterre, c’est pour Pauline un arrachement amoureux, "un déchirement affreux" de sa "patrie d’enfance" et elle pleure Violette chaque jour. De plus, la famille est endeuillée une seconde fois à la mort de l’oncle de Pauline, qui plonge dans le spleen et la mélancolie. Seule, car sa mère est distante et lui préfère la solaire Antoinette, elle dépérit dans une ville sombre qu’elle déteste où "un brouillard tous les jours" mue la cité en presque tombeau. Heureusement, il y a les vacances en Europe avec les Shillito et leur gouvernante française, Mademoiselle Méjean, dont Pauline se dit la nièce afin de s’inventer une famille et de trouver chaleur et compassion. Cette dernière l’encourage à écrire des vers, épaulée et critiquée par Violette. Dès qu’elle découvre la poésie, Pauline n’est plus seule. Des carnets retrouvés longtemps après sa mort font état d’une ambition immense. Elle veut écrire une épopée française, une fresque historique, exhumer toutes les gloires passées, réhabiliter le mélodrame et secouer la critique littéraire. Sans se l’avouer, elle veut prendre aux hommes un territoire qui leur est réservé. Elle pressent déjà que le talent seul, en ce début de XXème siècle, n’est pas suffisant lorsqu’on est femme. Aussi acquiert-elle, en autodidacte, une culture assez remarquable. Elle apprend le grec pour lire et traduire les rimes de Sappho dont elle tire son inspiration, d'exaltation du féminin. Elle lit Dante en italien et en fera plus tard des traductions jugées honnêtes, elle s’imprègne du romantisme de Victor Hugo, du réalisme de Zola, revient aux grandes envolées wagnériennes en faisant sienne la devise de son père: "Vincit qui curat", est vainqueur celui qui persévère.  "J’épie avec amour, ton sommeil dans la nuit, ton front a revêtu la majesté de l’ombre, tout son enchantement et son prestige sombre". Elle acquiert aussi, toujours seule, des idées politiques dans les livres qu’elle dévore. Elle est "républicaine dans l’âme" et farouchement opposée à "l’abomination" qu’est la peine de mort, convaincue également, suivant Hugo, de la nécessité des États-Unis d’Europe. À cela s’ajoutent des idées féministes très tranchées qu’elle puise chez Sappho mais aussi en elle, sentant avec exaspération l’oppression subie par les femmes dans une société phallocrate, religieuse et hypocrite. Dans ce bouillonnement intérieur, elle écrit beaucoup, se lamente de sa vie solitaire et ne vit que pour les retrouvailles définitives avec Violette. C’est chose faite en 1898, lorsque Pauline est émancipée un an avant sa majorité et qu’elle fuit Londres pour Paris, à l’abri du besoin grâce à l’héritage paternel. En 1899, un an après son arrivée à Paris, elle rencontre Natalie Clifford Barney, riche femme de lettres américaine, ouvertement lesbienne, avec laquelle elle entame une liaison. Celle-ci la fait entrer dans le cercle de Paris-Lesbos, fréquenté par de nombreuses intellectuelles de l’époque. Les années 1900 voient une floraison d’œuvres écrites par des femmes, célébrant l’amour entre femmes: Lucie Delarue-Mardrus, Colette ou Anna de Noailles font partie de ces auteures. Renée Vivien commence alors à écrire, et ne s’arrête plus. Toute sa vie Renée voulut fuir la réalité et se réfugier dans son monde de rêve, de littérature, sublimation du quotidien et d'aventures amoureuses. Femme à la silhouette frêle et discrète généralement vêtue de noir ou de violet, elle semblait avoir rassemblé sa beauté dans "ses lourdes et délicates paupières et leurs longs cils noirs" à tel point que Lucie Delarue Mardrus disait d'elle, que sa personnalité n’apparaissait que lorsqu’elle fermait les yeux. Ce n’est pas anodin car toute sa courte vie s’est déroulée derrière ses paupières closes comme derrière les portes closes de son appartement, véritable sanctuaire oriental, situé au rez-de-chaussée du vingt-trois de l'avenue du Bois de Boulogne donnant sur un jardin japonais.Ce refus d’affronter le monde extérieur est symptomatique d’une sensibilité presque maladive, d’une personnalité exaltée, éprise d'absolu mais refusant tout compromis avec le monde extérieur, aimant malgré tout la vie mais hantée par la mort. Seule la littérature pouvait faire jaillir du vide et de la douleur une eau de vie. En neuf années de vie littéraire, la poètesse publie quinze volumes de vers et de proses, auxquels s’ajoutent six volumes posthumes. Son œuvre est très souvent le commentaire lyrique de sa vie mais elle constitue aussi une sorte de biographie chimérique, lieu du fantasme inassouvi. "Tu dors auprès de moi, comme un enfant. J’écoute ton souffle doux et faible et presque musical, s’élevant, s’abaissant, selon un rythme égal". Dans l’amour homosexuel, c’est sa propre image que chercha Renée et elle pensa la trouver dans le visage approchant des autres femmes, dans le reflet trompeur que renvoie le miroir. Natalie Barney et Renée Vivien ont toutes les deux vingt ans quand elles se rencontrent. Un coup de foudre soudain mais explosif frappe la sensuelle amazone et la prude Pauline, au corps endormi. Elles écrivent des vers, côte à côte, et Natalie admet, chose rare, que Pauline est plus douée qu’elle. "Son chant me plaisait plus que le mien", écrira-t-elle. Pauline offre à son amante des vers, que celle ci veut faire publier. C’est ainsi que paraît en 1901 "Études et Préludes" sous l’intrigant pseudonyme de R.Vivien, puis "Cendres et Poussières" en 1902, sous le nom de René Vivien et enfin "Évocations", un troisième recueil de poésies, cette fois sous le pseudonyme complet de Renée Vivien. Dès l’apparition d'"Études et Préludes", la critique est d’autant plus enthousiaste qu’elle pense avoir affaire à un jeune poète. Ainsi, avant d’être happée par un mysticisme sombre et presque nécrophage, Renée Vivien commença sa carrière dans un éclat de rire provoqué par cette méprise et une irrévérence, aux lois de l’édition de l’écriture féminine dite de la Belle Époque. Elle était jugée trop sombre, trop languide, mais surtout trop décadente et trop féministe. Entre la volage et amazone Natalie Barney et celle qui, déjà, exprime une haine profonde du corps pour ne s’attacher qu’à l’idée de "la Femme", la passion brûle et les déchire. Les infidélités régulières de Natalie, et son comportement solaire et fantasque se heurtent à la timidité et la gaucherie de Renée, qui bientôt ne le supporte plus. Elles se séparent avec fracas, tout en restant liées à vie, car Natalie n’accepta jamais tout à fait la perte de son "Paul" et déploya une folle énergie à la reconquérir, allant même, entre l'envoi de fleurs ou de lettres enflammées jusqu'à solliciter Pierre Louÿs pour plaider en sa faveur. Renée Vivien saisit l’occasion de cette douloureuse rupture pour publier en 1904 "Une femme m’apparut", récit à peine masqué de sa folle passion avec Natalie Barney et ses amantes. Elle y affirme davantage son esthétique personnelle saphique et un féminisme transgressif que la critique masculine ne lui pardonne pas. Lassée de sa vie sentimentale agitée, elle voyage beaucoup, de Nice où elle possède une maison, en Grèce et au Japon, plus pour se fuir que pour de réelles découvertes. Elle entame alors une relation sincère et stable avec la richissime baronne Hélène de Zuylen, mariée et mère de deux enfants. Ensemble, elles publieront quatre recueils de poèmes, et Vivien lui dédiera plusieurs de ses œuvres.    "Tes yeux lassés sont clos, ô visage parfait ! Te contemplant ainsi, j’écoute, ô mon amante ! Comme un chant très lointain, ton haleine dormante, je l’entends, et mon cœur est doux et satisfait". C’est l’amour-protection qui se révèlera en définitive le plus puissant. Hélène de Zuylen veillera sur elle jusqu’à son dernier souffle. Mais toutes ses amours sont des images de mort désirée, et Renée les vit selon un schéma dominatrice-dominée. Elle reproduit un rapport de force en s’attribuant ou en attribuant à la femme aimée le rôle de l’amant. Mais en réalité, c'est toujours elle qui se donne la place du page soumis à sa reine. Renée Vivien ne pouvait assumer son être. Elle haïssait son corps et détestait ses origines. Elle rejetait sa mère qui la négligea pendant son enfance après la mort de son père, puis fut jalouse des attraits de sa fille et découragea les jeunes gens qui voulaient s’en approcher. Après une cour éperdue et des rendez-vous manqués, Natalie séduit à nouveau Renée et elles partent ensemble à Mytilène fouler la légende. Là, elles passent les semaines les plus passionnées et les plus belles de leur histoire. Les deux femmes forment alors le projet fou d’établir à Paris une colonie d’artistes lesbiennes, sur le modèle de l’école des amies de poésie de Sappho. Cependant, la baronne de Zuylen avertit Renée de son arrivée sur l'île de Lesbos et propose qu’elles se retrouvent. Effrayée par sa propre trahison, Renée Vivien rentre aussitôt à Paris, en jurant à Natalie Barney qu’elle va rompre avec Hélène de Zuylen. Les lettres qu’elles échangent alors, prouvent à quel point la jeune poétesse est, sinon un esprit retors, au moins un esprit fragile et atteint. De fait, dépendante à un sédatif pour dormir, l'hydrate de chloral, à l’alcool qu’elle boit et au jeûne, que l’on ne nomme pas encore anorexie, Renée Vivien est malade. En 1907, Hélène de Zuylen la quitte tout à coup pour une autre femme. Cette rupture la bouleverse profondément. Elle s’évade par de nombreux voyages mais elle s'affaiblit au cours de l’une de ses escapades, et sa santé ne fait que se détériorer, jusqu’à sa fin. Entre 1906 et 1909, elle s’enfonce de plus en plus dans la dépression et l’alcoolisme, mais trouve toutefois la force d'écrire. En quatre ans, elle publie neuf ouvrages. À la même époque, Vivien entame une relation amoureuse épistolaire avec une admiratrice turque, Kérimé Pacha mais les deux femmes n’ont que très peu d’occasions de se rencontrer. Avec Kérimé, c’est au-delà de l’amour, le rêve de l'amour, rêve poétisé et idéalisé que Vivien va vivre et créer. Ce culte envers cette lointaine partenaire se transforme rapidement en culte de l’amour. Le songe oriental ajouté au piment de l’interdit, car Kérimé était mariée et cloîtrée dans un harem de Constantinople, enflammait Vivien. Cet amour de loin, comme celui des troubadours, s’alimentait de rêves et d’imaginaire.    "Ma douce, nous étions comme deux exilées, et nous portions en nous nos âmes désolées. L’air de l’aurore était plus lancinant qu’un mal, nul ne savait parler le langage natal". La courte vie de Renée Vivien apparaît comme un exil permanent, une errance entre le passé et le présent, l’idéal et le réel, la mémoire et l'éphémère, l'exigence et la faiblesse, les fréquentations les plus hautes et les plus vulgaires. Elle accumule les liaisons et les passades. Elle se met à fréquenter le demi-monde, certains milieux d’actrices et de courtisanes, dont une demi-mondaine de bas étage, Jeanne de Bellune caractérisée par sa laideur et sa vulgarité. Elle se replie de plus en plus sur elle-même. En 1908, lors d’un voyage à Londres, elle tente de se suicider au laudanum. Elle met en scène sa propre mort, s’allongeant sur son canapé, un bouquet de violettes à la main en souvenir de son amie Violette décédée en 1901. Mais cette tentative échoue, et ne fait que l’affaiblir. Dès l’été 1909, elle doit se déplacer avec une canne. Elle ne chante plus dans ses poèmes que le déclin, le silence et la mort. L’amour et la poésie ne sont plus que du passé. Souffrant d'une gastrite chronique due à des années d'abus d'alcool, elle renonce bientôt à s'alimenter. Les dernières années de sa vie sont décrites par son amie Colette, dans "Le pur et l’impur" (1942). Celle-ci avait été son amie depuis ses premiers jours à Paris. Elle évoque dans son roman cette "immodeste enfant", "innocente et crue", mais "diaboliquement attachante". Quelques jours avant sa mort, elle se convertit au catholicisme. Elle meurt le dix-huit novembre, à l’âge de trente-deux ans. C’est la baronne de Zuylen qui s’occupe des funérailles et qui, jusqu’à sa propre mort, fleurit la tombe de Renée Vivien au cimetière de Passy. Marginale à son époque et novatrice toujours, cette muse inquiète et mélancolique qui redoutait tant l’oubli, a peu à peu gagné en modernité. Le lyrisme du vers séduit et offre avec naturel et aplomb une vision personnelle de l’amour. Mais réduire Renée Vivien à une poétesse homosexuelle est une erreur, car elle était avant tout une femme à la recherche d’un idéal littéraire. Survit son œuvre, oubliée parce que trop datée, mais redécouverte parce que majeure.    Bibliographie et références:   - Marie-Jo Bonnet, "Renée Vivien, l'érudite poètesse" - Yvan Quintin, "Sappho avec le texte grec" - Nicole G. Albert, "Le langage des fleurs" - Jean-Paul Goujon, "Renée Vivien et ses masques" - Marie-Ange Bartholomot, "L'imaginaire dans l'œuvre de Renée Vivien" - Nelly Sanchez, "Renée Vivien, lettres inédites" - Claude Bac, "Renée Vivien, une femme m'apparut" - Camille Islert, "La poésie lesbienne de Renée Vivien" - Denise Bourdet, "Natalie Clifford Barney" - Colette, "Le pur et l’impur"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/02/24
La présentation : Épisode 3   « Bien à partir de maintenant tu ne parleras plus sauf pour compter les coups si tu es punie. Tu peux gémir, couiner,  chouiner, sangloter, aboyer… Tu répondras à chaque question par un aboiement un pour dire oui deux pour dire non. Tu sais aboyer? Réponds en aboyant comme la bonne chienne que tu es ».   Lilly poussa un petit “ouaf” qui voulait dire oui mais qui ne sembla pas mais alors pas du tout convaincre son dresseur. « Ridicule! c’est nul recommence en y mettant plus de conviction. » Lilly recommença et recommença encore. Mais ses aboiements sonnaient faux. Exaspéré il lui mit deux puis quatre doigts dans la bouche, afin de faire sortir du fond de sa gorge des aboiements qui semblaient provenir de ses tripes.  Elle avait du mal à respirer et à déglutir mais il ne céda pas. Ses “ouafs ouafs” étaient maintenant rauques et rageurs.   Enfin satisfait il la laissa souffler et il proposa une pause et mit lilly à quatre pattes sur la table basse bien exposée devant nous. On dégusta un whisky écossais single malt de 25 ans d’âge dans de confortables fauteuils clubs en cuir anglais, en admirant les premiers résultats de la transformation de Lilly en chienne. Il commenta son corps en des termes vulgaires, parlant de son cul rebondi, de ses mamelles tombantes, la traitant de salope sans pudeur, de chienne en chaleur… Immobile, exposée sur la table Lilly était morte de honte. Il lui posa une écuelle remplie d eau et elle lapa sans rechigner.   Moi je la trouvais jolie ma Lilly. Sa taille de guêpe, sa queue pointant entre ses fesses et les lèvres de son sexe étirés étaient une invitation à la baiser.       Puis le dressage reprit. Il passa en revue les différentes positions que toute bonne chienne se devait de connaître. “Faire la belle” elle savait  et ce fut une simple formalité. Elle était à genoux cuisses ouvertes, bien droite, les pattes repliées à hauteur des épaules. De joie sa queue devait s’agiter. Prendre la pose à l’arrêt, tête au sol mains bien à plat devant elle, cuisses écartées et bien cambrée, c’était la pose numéro 5. Dans cette position indécente, il s’amusait à lui taquiner le sexe et à la doigter afin de bien lui faire tirer la langue. Il lui fit chercher la baballe et la ramener entre ses dents, et “faire la belle” avant de la lui redonner. Il ne manquait jamais de glisser un doigt entre ses cuisses pour la féliciter, l’obligeant à tirer la langue. Il attendait de la voir baver avant de renvoyer la balle. Le salon était immense et meublé avec goût, mais de nombreux obstacles imposaient à Lilly de louvoyer entre les meubles. Elle avait beau se dépêcher,  il lui mettait la pression afin qu’elle aille encore plus vite. Les pinces aux lèvres la faisait souffrir et ramasser la balle avec les dents l’obligeait à des contorsions et provoquait une tension involontaire des pinces. L’homme la suivait en la houspillant, il se servait de la cravache pour la faire avancer plus rapidement, et elle eut bientôt les fesses rougies et zébrées.   Bien remuer la queue qui pointait hors de ses fesses était plus difficile qu’il n’y paraissait. Car seul l’arrière train devait bouger, l’apprentissage fut ardu. Cela rappelait les danses des tahitiennes qui remuaient leur bassin orné de leur pagne en dansant le Otea. Là encore elle fut cravachée jusqu’à ce qu’il soit satisfait de son déhanchement. Il exigea qu’elle remue sa queue à chaque fois qu’il l’appelait. au pied chienne Elle trottait jusqu’à lui et “faisait la belle” en agitant la queue. Charmant tableau.   Pour la récompenser il lui donnait son sexe à sucer et lui imposait un rythme soutenu. Ce n’était pas à proprement parler un cadeau. Il avait un sexe long et épais. En l’obligeant à l’engloutir entièrement, elle suffoquait. Elle essaya une fois de se dégager avec ses mains pour déglutir et reprendre son souffle. Mal lui en pris. Il n’apprécia pas et il lui saisit la tête entre ses mains et la tint fermement collée à son ventre, son sexe butant dans sa gorge . Et il lui imprima des mouvements rapides et profonds. Un vrai “Deepthroat” forcé. Il lui ordonna de garder les mains dans le dos. Il la libérait juste avant qu’elle ait un haut le cœur puis recommençait la forçant à bien avaler son membre. Elle salivait abondamment et hoquetait cherchant à reprendre son souffle avant de replonger sur son sexe. Je craignais qu’il la gifla si elle essayait à nouveau de se rebeller mais elle ne tenta plus de se servir de ses mains. Heureusement, il eut d’autres idées et alterna en lui donnant ses couilles et son cul à lécher. Sa langue aussi devait servir à donner du plaisir et Lilly en bonne lécheuse s’appliqua à le satisfaire savourant ces moments de répit.   Elle obéissait du mieux possible, de peur des punitions. Les dix coups de cravache sur les mamelles l’avait fait couiner de douleur. Il lui avait fait compter les coups et il frappait d’un geste sûr en dosant la puissance. Précis et méthodique. Il aimait punir et il guettait la moindre faute. Une fois, il la surprit en train de l’observer à la dérobée et leurs regards se croisèrent. Elle sut instantanément qu’elle allait le payer très cher. Il l'agrippa sans ménagement et elle fut promptement culbutée sur ses genoux. Ses grosses mains lui donnèrent une fessée sévère qui incendia toute l’étendue de ses fesses. Il ne lui demanda point de compter préférant la corriger jusqu’à qu’elle soit au bord des larmes. Puis, elle fut mise au coin à genoux en position d’attente, son cul rougi exposé. A compter de ce moment elle décida de lui obéir au doigt et à l’oeil afin de ne plus être punie.   C’était un dressage dur, appliqué sans concessions et il avait envie de l’asservir rapidement et totalement. Je ne me souviens plus de l’ordre chronologique de la soirée. Il y eut des moments de calme où Lilly attendait sagement et récupérait à nos piedsmais j’ai encore en tête les détails de chaque moment fort.    
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Par : le 29/03/24
"Même absent, il m'observe..." - Noir. Souffle, frémissement. Sons métalliques, froissements de cuir. La captive s'éveille, en douceur, et en cage. Elle sort lentement de sa torpeur ; ses membres s'étirent et sa peau frissonne, un gémissement s'échappe de son bâillon alors qu'elle les déploie malgré les chaînes. Hormis sa tête cagoulée, son corps tout entier palpite et tressaille ; ni l'air frais ni le sol dur ne l'empêchent plus de dormir, désormais, mais il lui faut néanmoins affronter chaque matin leurs empreintes. Non qu'elle ne s'en plaigne. - Quand bien même le voudrait-elle qu'elle ne se le permettrait pas ; courbatures et chair de poule ne sont au pire que de mineures et temporaires inconvéniences. Elle s'y est depuis longtemps habituée. De par sa force d'esprit et son désir de discipline, elle les a même apprivoisées ; le frisson matinal lui est devenu délicieux, et les douleurs musculaires des obstacles à franchir pour mieux savourer les étirements. Sans compter qu'il serait ridicule de geindre pour de telles peccadilles, quand cette même peau est subtilement tavelée de tâchées bleutées, de marques d'impact et de traces de lanières de cuir, dont chacune se fait encore ressentir... Et dont chacune fait sa fierté. - Elle se redresse. Elle s'agenouille. Elle est maintenant bien réveillée. Cela lui prend parfois un peu de temps pour émerger, ou même pour le réaliser ; en ce lieu enténébré sur lequel elle ne pose que rarement ses yeux bandés ou ceints de cuir, le jour et la nuit sont ardus à distinguer. Comme pour tout le reste, sa discipline durement acquise et ses ordres permanents ont pris le pas sur le désarroi des premiers temps, et l'exercice ainsi que l'habitude ont comblé les manques. Lorsqu'elle se redresse, elle évite désormais de se cogner aux barreaux de la cage. Lorsqu'elle s'agenouille, elle sent d'instinct la direction de la porte du cellier ; il lui faut exposer son corps nu et enchainé face à l'huis chaque matin dans l'attente et la patience... du moins chaque fois qu'elle est rangée ici pour la nuit. A l'hésitation originelle à maintenant succédé une calme et prudente expertise. Tatonnements aveugles et emmêlements de chaînons la feraient aujourd'hui davantage rougir que n'importe quelle gifle. Son dos est droit, sa tête basse, son buste relevé pour flatter sa silhouette emprisonnée. Dans la pénombre, on peut croire à une sculpture, tel un hommage à quelque nymphe tutélaire des captives d'un divin geôlier. Mais la jeune femme n'est pas de marbre ; comme toujours, la contemplation de son sort éveille chez elle aussi bien ses sens que son esprit. Ses lèvres et sa langue se font plus sensibles autour de son baillon, alors que son souffle en s'approfondissant roule dans sa gorge enserrée d'un collier. Le fer et le cuir s'échauffent de concert avec sa chair. Elle sent sa peau rosir, ses tétines se raidir, et sa fleur perler d'une frâiche rosée. Cela n'a rien d'une distraction... c'est un impératif, car c'est ainsi qu'elle est désirée, et de tels désirs sont, pour elle, des ordres. En silence, le temps passe. Son maître viendra.
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Par : le 16/04/24
Depuis sa visite en début de semaine je ne cessai de penser à Gilles.....  Je me suis donc préparer avec soin pour ce premier rendez-vous, j'étais tendu, un peu inquiet mais surtout très excité! La route pour aller jusque chez lui m'a semblée interminable.... Impossible de trouver une place de stationnement, j'ai eu l'impression de faire 1000 fois le tour de la résidence, pour voir enfin une place se libérée. Mais à 10h précise je sonnais à la porte de son appartement. Il cria: Entre c'est ouvert! L'appartement  n'était pas très grand, une grande pièce à vivre, une chambre, une cuisine assez spacieuse... Je trouvai Gilles assis sur son canapé, juste vétu d'un peignoir noir.  - Viens, approche-toi, ne reste pas planter là!"  Je ne savais pas trop comment me tenir, je me sentais gauche, terriblement intimidé, ayant à la fois envie de prendre les jambes à mon cou et me  jeter à ses pieds.... - Tiens, je te rends ta clé...je n'ai aucune intention de te faire chanter...je voulais juste te donner un petit coup de pied aux fesses pour que tu sautes le pas....autrement tu ne serais jamais venu, je me trompe?" - Non Gilles tu ne te trompes pas! J'ai pris la clé dans ma main, je l'ai regardé et je la lui ai rendue.... - Garde là j'ai totalement confiance en toi! - Merci Nicolas, cette marque de confiance me fait plaisir et je me confirme que j'avais raison.... me dit-il avec un petit sourire - IL faut que nous fassions connaissance tous les deux, va me chercher un café dans la cuisine S'il te plait...Elle est juste là sur la droite, tu trouveras les dosettes dans la panière à côté de la machine.... Tu me mettras un sucre... Tu peux en prendre un aussi si tu veux... Comme si c'était naturel, je me suis levé et j'ai été préparer son café avec un morceau de sucre.... Tasse, soucoupe, petit cuillère, le tout sur un plateau et me voila de retour. - Merci Nicolas, en plus c'est bien présenté...tu es une perle! - Bon parle moi de toi Nicolas - Que veux-tu savoir Gilles - Bien....  Pendant une demie-heure j'ai répondu à toutes ses questions sur qui j'étais, ce que j'avais fait comme études, si j'étais heureux en ménage, combien d'enfants, si je faisais du sport..... Puis ce furent des questions plus intimes sur notre vie sexuelle dans le couple.... Je voyais bien ou il venait en venir mais à aucun moment je n'ai pensé lui dire stop! cela suffit  Non, au lieu de cela je répondais honnêtement à toutes ces questions... - Tu sais, Nicolas, j'ai vu ce que tu regardais en cachette l'autre jour.....Cela t'attire? - Oui ces relations dominant/soumis m'attirent depuis longtemps...je crois même que cela m'a toujours attiré...J'ai essayé d'entrainer ma femme dans ce genre de relation mais ce n'est pas son truc...donc je ne fais que rêver ...En même temps serait-je capable de me livrer ainsi? -Tu sais il faut commencer progressivement, ne pas vouloir faire tout de suite ce que l'on peut voir sur ces sites, ce sont des personnes expoérimentées et certaines fois ce ne sont que des trucages... Si tu veux moi je peux t'apprendre à devenir mon soumis....veux-tu essayer? - Oui Gilles, Oui je veux essayer, je veux que tu m'apprennes à devenir ton soumis! -Très bien Nicolas, mais tu comprends bien qu'il va y avoir des règles....Tu ne seras plus totalement libre de faire ce que tu veux, quand tu le veux... - Oui gilles, je le comprends et je l'accepte - Par exemple, ici tu devras toujours être nu et porter ce collier de cuir autour du cou. Tu vois il y a un anneau qui pourra me servir à y attacher une laisse, ou à t'attacher à un radiateur si j'en ai besoin ou envie. -Oui Gilles je l'accepte - Tu dois me vouvoyer désormais et me dire Monsieur plus de Gilles , compris? - Oui, Gi.... Pardon Oui Monsieur - Parfait, tu dois être rentré pour quelle heure? - 17h Monsieur - Très bien,  déshabille-toi et mets-toi à genoux devant moi. Je fis ce qu'il me demandait et me mis à genoux devant lui, je bandais dur et cela le fit rire.... - Tu bandes déjà petite salope....Tu me plais de plus en plus ....  et là dessus je reçu ma première fessée.... La claque m'avait surpris et la douleur m'avait à la fois irrité et excité.... - Mais... - Chut.... Si j'ai envie de te donner la fessée tu n'as rien à dire....tu dois baisser les yeux et me remercier de t'avoir remis à ta place... C'est cela être un soumis! - Merci Monsieur de cette leçon et de m'avoir remis à ma juste place. - Bien avance toi, et tends bien ton cou, je vas te mettre ton collier je crois que tu le mérites! - Merci Monsieur - Bien tu vas aller préparer le déjeuner. Tu trouveras bien de quoi nous faire quelque chose dans le frigo Je suis parti dans la cuisine, préparer le repas, de temps en temps, Monsieur venait voir ou j'en étais, une petite claque sur les fesses et repartait.... - Tu m'apporteras le repas sur la petite table il y a un plateau dans le placard.... Je mis sur le plateau nos deux assiettes, et tout ce qu'il fallait pour le repas.... - Non, non, toi tu mangeras après si je te laisse quelque chose...En tant que soumis tu manges après ton maître, ce qu'il veut bien te laisser manger - Bien Monsieur - Toi tu te mets à genoux, derrière moi et tu attends que je te donne l'ordre de bouger - Bien Monsieur Quand monsieur eut finit son repas, je rapportai à la cuisine son plateau avec quelques restes et lui préparai son café tout en mangeant rapidement les quelques chutes de son repas. - Très bien Nicolas pour cette première journée nous allons en rester Là...Quand peux- tu revenir? Peux-tu prendre quelques jours de vacances ou de RTT pour que nous passions au moins deux jours ensemble? - Oui Monsieur, je vais m'arranger quand aimeriez-vous?  La semaine prochaine c'est trop court pour moi, je ne peux techniquement pas déplacer mes rendez-vous mais dans 3 semaines si vous voulez ? - Cela me va??? le mardi et le mercredi c'est possible pour toi? - oui Monsieur Rendez-vous fût pris et je suis parti très heureux de cette belle expérience et après échange de nos coordonnées téléphoniques privées.   A suivre...
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Par : le 20/04/24
"On appelle défauts ce qui, chez les gens, nous déplaît, et qualités ce qui nous flatte. Pour le primitif l'art est un moyen, pour le décadent, il devient un but. On méprise l'aumône qui est dure, mais on ne se méprise pas d'être si complètement dépourvu de véritable charité". Incarnation pour beaucoup du poète pur et intransigeant, Pierre Reverdy (1889-1960) fonda son autorité sur une pratique sans faille du poème où perça jusqu’à la fin un sens aigu de l’évolution des formes poétiques. Mais également sur une réflexion visant à dégager les "moyens" propres à la poésie et ceux, non moins spécifiques, d’autres arts comme la peinture. Car s’il fut un "phare" de la poésie du XXème siècle, c’est aussi parce qu’il s’affirma en publiant des textes théoriques et esthétiques susceptibles de désencombrer lucidement l’idéologie moderniste de son temps. Assise sur sa pratique autant que sur sa parole théorique, cette autorité ne s’imposa pas seulement à ses cadets surréalistes, qui du reste s’essayèrent parfois à en secouer le joug. De nombreuses générations de poètes jusqu’à nous ont en effet continué à se référer périodiquement à l’auteur de "Plupart du temps" et du "Livre de mon bord". "Legs de Reverdy" s’émerveillait Breton dans "L’Amour fou", au point de faire de sa rencontre fortuite avec ce "legs", rappelé par le titre d’une affiche légale pointée par René Char sur les murs d’une mairie, un événement majeur de hasard objectif. Et si Soupault comme Aragon surent également rendre hommage à celui qui fut à jamais à leurs yeux "le poète exemplaire", la fascination n’épargna ensuite ni la génération de Cadou et son école de Rochefort, ni celle des poètes nés de l’après-guerre, Du Bouchet et Dupin en tête, ni encore aujourd’hui, par des manifestations réitérées d’intérêt et de gratitude peu communes à l’égard d’un poète mort voici plus de soixante ans, les générations contemporaines. Et il ne faudrait pas oublier ici les peintres, les artistes, qui lurent aussi et continuent à lire passionnément Reverdy, de Picasso, Braque et Juan Gris, à, plus près de nous, Simon Hantaï, Gérard Titus-Carmel et François Rouan. Cependant, si l’influence de Reverdy et de son œuvre est un fait qui se constate régulièrement, le contenu et les modalités de cette transmission ne sont pas sans poser problème, et c’est aux questions qu’ils soulèvent que le présent ensemble voudrait apporter quelques réponses. D’une part en effet l’œuvre de Reverdy, par sa singularité, continue d’opposer une résistance notable aux efforts de description et de commentaire. L’œuvre de Reverdy pose en outre la question de la subsistance d’une forme de transmission au cœur de la modernité. C’est en cela qu’elle révèle l’existence d’une "tradition moderne". Par "tradition moderne", nous n’entendons pas le retour, encore moins la revanche ou le triomphe de la tradition dans la modernité. Plutôt en réalité, une tradition qui se cherche et se réinvente alors.   "Il n'y a pas d'amour sans souffrance et il ne peut pas y avoir de christianisme sans amour. On est plus durement prisonnier de la haine que de l'amour". Il s’agit en première approximation de tout ce qui, dans la modernité, par-delàl es mots d’ordre de singularité, d’autonomie, de table rase, d’intransitivité, travaille souterrainement à la transmission de savoirs et de pratiques, de questions partagées, tout ce qui contribue à la constitution d’un langage collectif et favorise l’apparition d’une communauté à elle-même. Reverdy lui-même ne l’entendait pas autrement, lui qui se revendiquait tout autant agent de la modernité que de la tradition: "Nous nous rattachons à une pure tradition de poésie", n’hésitait-il pas à proclamer en mars 1918 dans ce numéro de "Nord-Sud" rendu célèbre par le fameux texte sur l’image invoqué plus tard par Breton dans son premier "Manifeste du surréalisme". Pareille revendication d’une appartenance à la tradition pouvait, et peut toujours, surprendre venant d’un poète soucieux de se situer à l’extrême pointe des avant-gardes littéraires de son époque, voire de toute de la modernité artistique. D’autant que cette affirmation, loin d’être isolée, était alors largement amplifiée dans le même numéro de revue par une de ces "mises au point" dont Reverdy avait le secret et qui s’intitulait précisément "Tradition". Néanmoins si le directeur de "Nord-Sud" y revendiquait nettement son aspiration à la tradition, c’était bien à la condition de la redéfinir, en la déclarant profondément compatible avec le mouvement moderne. Sous sa plume, l’innovation devenait en effet indispensable à la perpétuation d’un apport artistique commun: "Créer grâce à une sensibilité nouvelle, servie par des moyens nouveaux appropriés, des œuvres qui, par leur différence, sont un apport de plus au domaine de l’art, c’est rester dans la tradition. C’est le seul effort qui soit utile". Rejoindre cette tradition vivante, tel est dès lors le but avoué du créateur moderne. Redéfinie par Reverdy comme un niveau d’excellence, la tradition devient implicitement un autre nom de la valeur littéraire, et s’obtient donc au prix d’un effort d’innovation réussi. N’est-ce pas ainsi afficher l’ambition de produire des classiques de la modernité littéraire ? Des classiques qui, au même titre que ceux d’autrefois, atteignent ce statut grâce à la nouveauté durable qu’ils introduisent ? Rien de réactionnaire ici: la prise de position de Reverdy en faveur de la tradition lui permet bien de se démarquer fermement des traditionalistes et des néoclassiques bornés de son temps, férus de répétitions en tous genres, mais aussi des tentations qu’Apollinaire pouvait lui-même nourrir en ce sens, notamment dans sa conférence intitulée "L’Esprit nouveau et les poètes". La poésie de Reverdy naît tout armée, comme une Minerve anxieuse.   "La gloire est un vêtement de lumière qui ne s'ajuste bien qu'aux mesures des morts. L'infini, c'est la limite ou l'échec de nos facultés d'appréciation et de mesure". Ensuite nous la verrons se diversifier, doter le poème envers d’une forme nouvelle, réfléchir ses propres principes dans une esthétique aux dimensions de l’art moderne, et revenir au plus près de sa source spirituelle. Si Reverdy est tout entier dans les Poèmes en prose, cela veut dire que son esthétique y est à l’œuvre. C’est en effet non des recueils en eux-mêmes, mais du travail de création qui les a suscités, que cette esthétique se dégage. Elle donne une forme générale et explicite aux principes intuitifs auxquels la poésie obéissait, et qui à ce stade n’existaient encore, outre les discussions auxquels ils avaient donné lieu, que par les effets qu’ils déterminaient. De même le rêve préexiste à son élucidation, qui n’en est pas le sujet, et la théorie se forme à côté de l’expérience onirique. En revanche les enjeux littéraires qui sont impliqués par le choix d’un titre tel que "Poèmes en prose" ne peuvent manquer d’être conscients. ils se situent sur un autre plan, mais entre les deux apparaissent des points de tangence. Donner à sa première œuvre publiée le titre de "Poèmes en prose" est une démarche à la fois modeste et orgueilleuse. Modeste par la neutralité du terme et le refus d’un mot faisant image, tel qu’"Illuminations" ou plus tard "Capitale de la douleur". Mais cette modestie avait été le fait de Baudelaire et de Mallarmé, et récemment encore de Fargue. En la circonstance, c’était se réapproprier en en proposant un nouveau modèle, simple, cohérent et moderne, un genre instable, toujours en attente d’une définition, et qui en se répandant risquait de se perdre dans l’élégance facile des chroniques et des pages de littérature. Le geste ne s’accompagne d’aucune justification. Lui seul a valeur de manifeste. On sait que cette démarche revêt une autre dimension. Quoi qu’on puisse en penser, Reverdy a devancé Max Jacob. Nouveau Jacob de ce nouvel Esaü, il l’a dépouillé de son droit d’aînesse. Aborder la question de la présentation chez Pierre Reverdy, c’est assurément se situer au point d’articulation entre sa réflexion théorique d’une part, où la notion de "présentation" s’affirme comme un concept-clé, et sa pratique poétique d’autre part. Or c’est cette articulation qui est problématique dans son cas d’authentique poète, de praticien talentueux, voire génial, uni à un théoricien. Théorie et pratique sont-elles cohérentes chez Reverdy ?   "II y a des hommes qui ont le sens de la réalité, et d'autres à qui il fait totalement défaut. L'amour sans les actes n'est que la plus grande illusion supportée par un mot des plus courts". Certes la poésie a toujours été présentée. Ni "Les Ardoises du toit" ni même le "Coup de dés" de Mallarmé ne modifient en cela la nature ancestrale de la poésie. Mais avec Reverdy ce geste est repensé, on serait tenté de dire: non repensé mais pensé, la crise du vers libre à la fin du dix-neuvième siècle ayant révélé les défaillances d’une pensée de la présentation poétique, sensibles notamment dans la domination du paradigme musical sur un paradigme visuel pourtant plus pertinent. Pensé donc, mais conjointement mis en pratique, avec des interactions mais peut-être aussi des distorsions entre théorie et pratique. Dans le discours théorique de Reverdy en 1918, donc juste avant le tournant de 1919 et l’arrivée en force des surréalistes, la notion de présentation revient comme un leitmotiv, presque un mot d’ordre, sans jamais toutefois donner lieu à la création d’une étiquette de groupe comme c’est alors à la mode. Il n’y aura pas d’art ni de poésie dite "présentative" ou "présentativiste" revendiquée pour faire pièce à d’autres "ismes". Reverdy se méfiait des étiquettes de groupe. Chaque fois, sous sa plume, le mot présentation apparaît en couple avec celui de représentation, sur le mode de l’opposition. D’abord dans un curieux compte rendu des "Ardoises du toit" publié dans "Nord-Sud", composé par Reverdy lui-même à la manière des "critiques-réclames" qu’Apollinaire faisait sous pseudonyme de ses propres ouvrages dans les journaux. Pris dans les rafales du temps, glissement lent des plis du jour sur les plis des jours, la poésie de Reverdy s’éloigne pour les lecteurs négligents. Pierre Reverdy, l’ermite de Solesmes, est un poète passé de mode, lui qui fut longtemps considéré comme le plus grand. On préfère maintenant des liqueurs plus fortes comme les éclats de silex de René Char, ou les jongleries verbales de Gherasim Luca ou Jacques Roubaud. Mais il est tant de poèmes de Reverdy pour lesquels je donnerais les œuvres complètes de ceux-là. Notre Narbonnais aux sourcils noirs, à la mèche combattante et à l’accent épais et râpeux comme le vin lourd de la Clape, est décrété trop monotone. Certes bien sûr il a écrit des centaines de poèmes, mais en fait toujours les mêmes vous dit-on, comme ce pauvre Vivaldi avec ses concertos. C’est ne rien vouloir comprendre aux mouvements imperceptibles de l’infini. Mais qui encore écrit comme cela de nos jours, qui va aussi loin dans la réalité du silence ? Sa lecture demande la complicité des nuits haletantes où tout est suspendu.   "Qu'est-ce que c'est qu'un grand homme méconnu ? C'est comme un arbre dont les branches constamment taillées et retaillées le laisseraient se développer d'abord tout en racines. L'épanouissement en hauteur n'en serait que plus luxuriant après, mais ceci n'est dit que pour l'œuvre. De l'homme, autant dire, évidemment, que ce n'est rien". Une suite de mots infiniment simples, d’objets familiers, de sensations connues, et leur mise en ligne dans le poème conduit aux grands mystères. En se mélangeant ces morceaux de briques élémentaires font un château hanté. Sa poésie semble se refermer hautaine sur de l’ombre entrevue, elle nous ignore nous de l’autre côté de la feuille blanche, elle nous résiste, nous sourit comme un sphinx. À vous de voir et de savoir nous dit-elle, chat noir parmi les chats noirs. Il a fait partie de l’équipage du Bateau-Lavoir, jusqu’en devenir l’astrolabe. Il est le théoricien de la poésie et du cubisme. Reverdy aura été ce charbonnier au fond des forêts des fougères d’images et des arbres sombres, il aura allumé bien des feux où le quotidien a fait naufrage. Il a traqué "Cette émotion appelée poésie". Il lui a fait rendre gorge. On veut tendre les mains pour saisir les sens du texte, celui-ci se dérobe, se replie, s’enfuit de l’autre côté de la page. Oui chez Reverdy tout est dans les replis. Mais ils semblent tissés de rosée et d’inquiétude, alors on n’ose les dérouler. Il procède par replis, lentes énumérations, lisières des choses. Mais contrairement aux surréalistes, il refuse le hasard non contrôlé des images. Et il refuse d’être un simple médium passif du monde. Lui l’ascétique, le converti au catholicisme en 1926, et très vite désillusionné, refuse le jeu. Il met toujours son existence en balance dans ses mots. Ses poèmes "ne sont qu’entre les lignes". Il faut les deviner, passer par leur ambiguïté, leurs flaques de silence et de verre, leurs tourbillons d’ombre, leur musique d’ombre. L’univers de Reverdy est un univers mouvant, incertain. Il faut savoir s’y perdre, se chercher dans ses déchirures, ses signes énigmatiques. Il met les mots à la suite "comme un tas de pierres". Ils continuent à tenir debout malgré tous les vents du temps.   "Mémoire sans éclat où rien n'est enfermé. Esprit qui se rendort aussitôt qu'éveillé. La nuit d'un œil hagard contemple le désastre". Pourtant il nous faut lentement déplier les strates d’émotions, faire sécher sur la table des sentiments les draps humides de ses dérobades. Ses poèmes refusent de fournir la moindre aspérité où s’accrocher, pas de prise, le vertige plus bas, il faut escalader à mains nues en créant ses propres voies. Et nul ne vous assure, vous tomberez tout au fond, sans rappel aucun. Pas de chemin, pas de balise, une zone proche de celle que décrivait Tarkovski dans "Stalker", on sait que s’y trouve une source d’éternité, d’apaisement, mais on ne la voit qu’avec un cœur pur, donc jamais. La poésie de Reverdy se situe dans une autre échelle de temps, qui paraît immobile pour nous, qui vit à l’intérieur de lui-même. Inquiet, il regardait vivre le monde et ne voulait pas le suivre. Il se fait grand silence dans les poèmes de Pierre Reverdy. Les mots sont inquiets, ils font le guet, les chemins tournent vers le rien, le temps est suspendu mais cela doit être un piège, il va nous tomber dessus, au-delà du toit. Les catastrophes sont tapies, elles ne se montrent pas, on voit leurs ombres à contre-lune. Une porte craque, et en se refermant sur elle-même elle tombe dans le grand vide. Les choses lentement s’effacent, tombent alors au ralenti dans ce drôle d’espace-temps que sont les poèmes de Reverdy. Toute en impression fugitive, sa poésie semble rester la patte en l’air, figée par ce qu’elle seule a vu, et que nous ne voyons pas encore. Ce descendant d’une lignée de tailleurs de pierre savait ce que voulait dire le geste juste, le geste sobre, le geste d’éternité. Son père lui avait appris le vent dans la montagne, la lecture et l’écriture. Il connaissait le poids du pain, le poids des choses, la difficulté de l’amour. Une inquiétude qui sourd, un climat de suspension avec le terrible tapis devant la porte. Quelque chose est passé ou va passer, et le simple frémissement du vent est peut-être notre heure dernière. Des mots élémentaires, des phrases courtes, simples à pleurer. Des ombres furtives de mots. La poésie de Reverdy ne dit pas, elle chuchote. L’angoisse est aux aguets. Le temps s’arrête. L’invisible marche de long en large. Ses pas craquent jusqu’à nous. Pudique il parlait peu de sa vie, il sera simplement mentionné qu’il est né le treize septembre 1889 à Narbonne, qu’il aura été imprégné des odeurs de la Montagne et de la mer, qu’il aura connu Paris et ses artistes dès 1910.   "La poésie a été mise au monde par l'homme et elle ne peut être ailleurs que dans lui, mais il la cherche dans la nature comme s'il l'avait laissé échapper". Là il débarque dans les brumes de la ville et des locomotives. Il aura froid, il aura faim. "En ce temps-là le charbon était devenu aussi précieux et rare que des pépites d’or et j’écrivais dans un grenier où la neige, en tombant par les fentes du toit, devenait bleue". Il parlera peinture comme ses amis peintres, Juan Gris, Picasso, Braque. Il parlera poésie comme ses amis poètes, Apollinaire, Max Jacob. Ses premiers poèmes en prose sont de 1915. Sa revue emblématique "Nord-Sud" est lancée début 1917. Avoir quasiment instauré sur terre la religion du surréalisme ne lui suffira pas. L’immensité de ses manques ne pouvait se résoudre dans la traque de l’invisible et du surréel. Ses doutes et son cheminement spirituel le conduisent à rompre avec le brillant littéraire et s’installer à Solesmes en 1926, aux portes de l’abbaye. Il n’a même pas trente-sept ans. Il ne trouvera jamais la clé de la porte, et comme dans un conte de Kafka, restera dans l’antichambre où le gardien lui dira que cette porte n’était que pour lui. Veilleur, il n’aura pas vu l’ennemi venir car "la prière est inconnue aux habitants de l’ombre". Le dix-sept juin 1960, il meurt à soixante-et-onze ans, à Solesmes, dans "cet affreux petit village où il fait toujours froid". Dans la solitude et l’exigence. Il voulait alors vivre et mourir dans la même tempête, ce fut une tempête de silence et de questions. Il écrira peu en ce lieu, toujours tendu vers Paris. Sa poésie est traces de passage, avertissement des feuilles qui craquent, de la nuit qui rôde. Il est totalement limpide, dangereusement limpide, aux frontières de la transparence et de la disparition. Nous ne sommes plus sur la terre ferme, mais dans l’infini volatil. Pierre Reverdy est le cristal de l’attente, il sait rendre le flottement dans les flaques des jours, et ses mots en marge sont "une lutte contre le réel tel qu’il est". Il rend palpable ce qui ne peut être retenu, ce qui se dissout dans une angoisse tapie, et dans la déchirure des nuits froissées. Il retisse l’invisible dans la couture de l’incertain. Il fait de la poésie "un réel humanisé" en transformant par sa création le quotidien en l’énergie de drames intérieurs que nous ne pouvons que deviner. Un grand mystère passe sur la poésie de Reverdy. Grande est sa fascination. Un souffle obscur où il est question de lui, question de nous. Tous ces manques, ces absences, ces trous de mots, sont emplis de cette vie qui nous cristallise. La poésie de Reverdy est lourde, lourde de sens, et lucide, secrètement aimantée par les rêves des pierres. Une flamme sourde. Mouvants reflets d’un monde très proche et étranger à la fois. Dans sa poésie une étrange partie se joue. Nous ne voyons pas les cartes. Et c’est pourtant notre destin qui se joue face à nous et sans nous. Le vent se tait, la voix se tait. Sans bruit, la neige de ses mots tombe sur nous. Grâce lui soit rendue.     Bibliographie et références:   - André du Bouchet, "Envergure de Pierre Reverdy" - Claude Cailleau, "Dans les pas de Pierre Reverdy" - Michel Collot, "Reverdy selon Du Bouchet" - Michel Collot, "Horizon de Reverdy" - Jean-Claude Coquet, "La poésie de Reverdy" - Valéry Hugotte, "Vertige de la poésie, Pierre Reverdy" - Odysseas Elytis, "Pierre Reverdy entre la Grèce et Solesmes" - Mortimer Guiney, "La Poésie de Pierre Reverdy" - Gil Pressnitzer, "Pierre Reverdy, une poésie aux aguets" - Jean-Baptiste Para, "Pierre Reverdy" - Gaëtan Picon, "Poétique et poésie de Pierre Reverdy" - Jean Rousselot, "Pierre Reverdy"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/04/24
"Oh ! Vous, les étoiles, et les nuages, et la brise, que vous importent mes tourments ? Si vous avez vraiment pitié de moi, débarrassez-moi de mes souvenirs, de ma sensibilité, et laissez-moi sombrer dans le néant. Sinon, écartez-vous de moi, laissez-moi seul dans mes ténèbres. Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. Les travaux des hommes de génie, même poursuivis dans de fausses directions, ne manquent jamais de se révéler, en fin de compte, nettement bénéfique au genre humain". De l'aveu même de Mary Shelley (1797-1851), fille unique de deux écrivains, William Godwin et Mary Wollstonecraft, sa vocation littéraire va de soi. On peut cependant admirer la précocité dont elle fait preuve dans la meilleure et la plus célèbre de ses réalisations littéraires, "Frankenstein", publié en 1818 et commencé au cours de l'été 1816 qu'elle passe en Suisse en compagnie de son mari, le poète Percy Bysshe Shelley, de lord Byron et du Dr Polidori. La lecture commune d'histoires allemandes de revenants, dans leurs traductions françaises, les incite à un défi selon lequel chacun doit tenter, à son tour, d'écrire une histoire de revenants. Mais, seule Mary Shelley réussit à mener son projet à bien. Le pouvoir de sa propre vision imaginative, mais aussi les longues conversations philosophiques qu'entretiennent alors Byron et Shelley sont à l'origine de l'histoire de "Frankenstein ou le Prométhée moderne" ("Frankenstein, or the Modern Promethus"), où s'allient aux mythes de la poésie romantique certains effets de terreur propres au roman gothique en vogue deux décennies plus tôt. Le mythe Frankenstein, tel qu'il se développera par la suite dans la littérature populaire et surtout au cinéma, même si son caractère de "science-fiction" lui est conservé, est le plus souvent en rupture avec l'œuvre d'origine. Celle-ci s'inscrit, de par l'insertion sociale de son auteur, dans un courant littéraire où répondent, comme en écho, le Prométhée délivré ("Prometheus Unbound, 1820") de Shelley, Le "Dit du vieux marin" ("Rime of the ancient mariner", 1798) de Coleridge, ou le "Manfred" (1816) de Byron. Longtemps connue du public averti comme auteur du seul "Frankenstein" et ignorée du grand public, Mary Shelley, depuis environ deux décennies, paraît enfin jouir de la considération littéraire qui lui est due. La plus grande accessibilité des sources primaires et la floraison des études critiques ou biographiques ne parviennent cependant pas entièrement à rendre justice à cette femme d’exception, qui vit le jour le trente août 1797. Le retentissement de son "Frankenstein" a contribué paradoxalement à laisser dans l’ombre, aux yeux du plus grand nombre, la personnalité de l’auteur et le reste de son œuvre. Comme la créature monstrueuse assemblée de toutes pièces par le docteur Victor Frankenstein échappe à son concepteur avant de se retourner contre lui, on a parfois le sentiment que la célébrissime histoire forgée par Mary Shelley, a, dès les origines, acquis une inexorable autonomie par rapport à la romancière britannique. En accédant au statut de mythe et en s’incrustant durablement dans l’imaginaire collectif, la fiction se détache de toute genèse. Mary Shelley a été ainsi la victime de son propre succès. Ne retenir que "Frankenstein" est une mutilation. Mais c’est surtout un grand dommage intellectuel et esthétique, tant il est vrai que telle nouvelle ou tel essai de Mary Shelley, telle page de sa correspondance ou de son journal intime et, bien entendu, ses autres romans, recèlent de vraies beautés et de grandes intuitions. La femme de lettres britannique se révèle une romancière de grand talent.    "Apprenez donc, sinon par mes préceptes, du moins par mon exemple, combien il est redoutable d'acquérir certaines connaissances, et combien plus heureux que l'homme qui aspire à devenir plus grand que sa nature ne l'y destine, est celui qui s'imagine que sa ville natale est le pivot de l'univers". Il s’agit d’appréhender la compagne du poète Percy Bysshe Shelley, fille de l’homme de lettres William Godwin et de l’essayiste préféministe Mary Wollstonecraf, comme membre d’une mouvance de penseurs, de poètes et d’écrivains où se rencontre ce que la Grande-Bretagne, en une période très courte de son histoire littéraire, a produit de plus original et de plus fécond. Chez ses parents, se trouve la clef de bien des problèmes soulevés par l’étude de la vie de Mary Shelley et de ses œuvres. Sans tomber dans un déterminisme naïf, force est de constater qu’en faisant l’impasse sur les origines familiales de cet écrivain-là, on risque de passer à côté de l’essentiel. D’autant que père et mère ont en l’occurrence une influence tout à fait contraignante sur la formation de Mary Shelley. Farouches défenseurs l’un et l’autre de la liberté politique, ils sont eux-mêmes, en termes philosophiques, les adeptes d’un strict déterminisme. Homme de principe, le père de Mary, William Godwin, a voulu, en disciple un peu raide de Locke qu’il était, "forger" un jeune esprit, comme sa femme Mary Wollstonecraft disait sans relâche qu’il était possible de le faire. D’où le primat théorique de la formation dans leur vision de la nature humaine. D’où la légitimité d’une démarche qui vienne, dans la pratique, tester la validité de l’analyse des parents comme l’étendue de la plasticité de leur enfant. La vie de Mary Shelley est à bien des égards une réécriture de celle de ses parents. La mère et sans doute plus encore le père sont à la fois des modèles et des rivaux. L’admiration est le trait le plus ostensiblement affiché. Admiration pour une mère qui meurt quelques jours à peine après la naissance de sa fille, à laquelle il est d’autant plus tentant pour Mary de s’assimiler qu’elle y est unie par une quasi-homonymie. Culte du souvenir pour la génitrice archétypale qu’elle est aux yeux de sa fille, qui, adolescente, lit alors longuement à l’ombre des saules qui se penchent vers sa tombe. Admiration pour un père dont la pensée est omniprésente, mais qui suscite chez Mary des sentiments qui vont parfois bien au-delà de la simple ambiguïté. Mary, qui définit elle-même sa relation à son père d’attachement excessif autant que romanesque, reconnaît que Godwin fut son Dieu jusqu’à ce qu’elle rencontre Shelley. Mary ne résiste pas au plaisir de parler d’elle-même. Non qu’elle soit impudique, c’est le contraire qui est vrai. Toutefois, héritière de la tradition la plus radicale et la plus rationaliste de l’esprit des Lumières, elle vit trop de plain-pied avec les grands noms de la littérature romantique pour songer à récuser l’intrusion du moi.    "Elle mourut paisiblement, conservant sur ses traits éteints l'image de la tendresse. Je n'ai pas besoin de décrire les sentiments de ceux dont les liens les plus chers sont ainsi rompus, la douleur qui s'empare des âmes, le désespoir qui marque les visages. Il faut du temps avant de se rendre compte que l'être aimé que l'on voyait chaque jour près de soi n'existe plus, surtout lorsque sa vie même semblait être une partie de la nôtre, que l'éclat des yeux qu'on a admirés s'est évanoui pour toujours, qu'une voix familière et douce ne vibre plus à nos oreilles". Quant à ses œuvres de fiction proprement dites, elle y transpose volontiers les difficultés qu’elles a connues, les passions, les tragédies, les hantises, sa relation aux systèmes de pensée auxquels elle s’est frottée. En d’autres termes, sa plume lui permet de tirer au clair les interrogations qui sont les siennes. Même si tout décodage direct de l’œuvre paraît pour le moins réducteur, Mary Shelley, sensible et imaginative, pose et recompose dans ses livres, dans ses histoires les épreuves de sa propre vie. Jamais écrivain n’entretint des relations plus paradoxales avec sa propre ascendance que l'auteur. Même si elle n’en eut pas conscience, ce paradoxe n’en représente pas moins une gigantesque ironie du sort et de la nature. Cet être d’exception, fille de deux êtres d’exception, est en effet issue du mariage d’un homme et d’une femme qui non seulement ne se résolurent à sacrifier au rite honni du mariage que pour éviter les inconvénients de la relégation sociale, mais firent tout au long de leur existence profession de mépriser et de dénoncer le principe même d’hérédité ou de lignage, alors qu’ils donnaient le jour à une fille dotée d’une somptueuse ascendance. Père de celle qui s’appellera plus tard Mary Shelley, William Godwin, grande figure du radicalisme libertaire de la fin du XVIIIème siècle et futur "gourou" des plus politiquement extrêmes parmi les romantiques, ne peut supporter que l’on accorde quelque préséance que ce soit au biologique. La transmission héréditaire est l’exemple parfait de ce que la réalité sociale comporte pour Godwin d’inacceptable: de ces "choses comme elles sont", qu’il dénonce avec force en 1794 dans le plus célèbre de ses romans, "Caleb Williams". L’être humain est pour lui le fruit du travail conjoint de la raison et de l’éducation. Légitimer une affinité fondée sur l’instinct ou sur la nature, c’est enfreindre à ses yeux l’omnipotence nécessaire du principe de rationalité, véritable pierre angulaire de l’humaine condition.    "C'est à quoi l'on pense les premiers jours mais quand le temps prouve la réalité du malheur, s'installe l'amertume du chagrin subi. À qui la main effroyable de la mort n'a-t-elle pas enlevé un être cher ? Pourquoi devrais-je décrire une peine que tout le monde a ressentie ou devra ressentir ? Ne pas connaître l'amitié est la pire des infortunes.Tout ce nouveau savoir m'inspirait des sentiments bizarres. L'humain pouvait-il être si puissant, si magnifique, et à la fois si mauvais, si vil ? Se montrer grand, noble, sensible, mais également plein d'abjection et de bassesse?" Mary Shelley est née Mary Wollstonecraft Godwin à Somers Town, petit faubourg londonien au sud de Camden Town, le trente août 1797. Elle est la deuxième enfant de la philosophe féministe, éducatrice et femme de lettres Mary Wollstonecraft, et la première enfant du philosophe, romancier et journaliste William Godwin. Sa mère meurt onze jours après la naissance de l'enfant et Godwin se retrouve seul à élever Mary et sa demi-sœur, Fanny Imlay, née hors mariage de l'union de Mary Wollstonecraft avec le spéculateur Gilbert Imlay. Un an après la mort de sa femme, Godwin lui rend un hommage en publiant "Mémoires de l'auteur de défense des droits de la femme" (1798). Ces mémoires provoqueront le scandale en révélant les liaisons de Mary Wollstonecraft et son enfant illégitime. D'après la correspondance de la gouvernante et femme de charge de William Godwin, l'enfance de Mary est heureuse. Mais Godwin, souvent très endetté, et pressentant qu'il ne peut élever seul ses enfants, décide de se remarier. En décembre 1801, il épouse Mary Jane Clairmont, femme instruite, déjà mère de deux enfants, Charles et Claire. La plupart des amis de Godwin n'apprécient pas sa nouvelle femme, la trouvant querelleuse et irascible, mais Godwin lui est dévoué et le mariage est heureux. Mary Godwin déteste sa belle-mère, probablement, comme le suggère le biographe de William Godwin au XIXème siècle, parce que cette dernière préfère ses propres enfants. Les époux Godwin ouvrent une maison d'édition nommée M.J. Godwin, qui vend des livres pour enfants, ainsi que de la papeterie, des cartes et des jeux. Les affaires ne sont pas cependant florissantes et Godwin est obligé d'emprunter des sommes importantes pour assurer la survie de son entreprise. En 1809, l'affaire de Godwin est proche de la faillite. Il est sauvé de la prison pour dettes par des admirateurs de sa philosophie tels que Francis Place, qui lui prête de l'argent. Mary ne suit pas une scolarité régulière, mais son père assure lui-même en partie son instruction, lui enseignant les matières les plus diverses. Godwin a l'habitude d'offrir à ses enfants des sorties éducatives. Ils ont ainsi accès à sa bibliothèque et côtoient les nombreux intellectuels qui lui rendent visite, comme Samuel Taylor Coleridge, le poète romantique, ou Aaron Burr, aventurier et ancien vice-président des États-Unis.    "Un être humain qui veut se perfectionner doit toujours rester lucide et serein, sans donner l'occasion à la passion ou à un désir momentané de troubler sa quiétude. Je ne pense pas que la poursuite du savoir constitue ainsi une exception à cette règle. Si l'étude à laquelle vous vous appliquez a tendance à mettre en péril vos sentiments et votre goût des plaisirs simples, c'est que cette étude est certainement méprisable, c'est-à-dire, impropre à la nature humaine". Si Godwin reconnaît ne pas élever ses enfants en accord avec la philosophie de Mary Wollstonecraft, telle qu'elle l'avait décrite dans des ouvrages comme "Défense des droits de la femme" (1792), sa fille Mary reçoit cependant une éducation poussée et rare pour une fille de son époque. Elle a une gouvernante, un professeur particulier, et lit les manuscrits de son père portant sur l'histoire grecque et romaine pour les enfants. En 1811, et durant six mois, elle est mise en pension à Ramsgate. À quinze ans, son père la décrit comme "particulièrement audacieuse, quelque peu tyrannique, ayant l'esprit vif. Sa soif de connaissances est sans limite et la persévérance qu'elle met dans chacune de ses entreprises est inébranlable". Pour cristalliser tant de tendances prometteuses mais latentes, pour donner une forme constructive et volontariste à tous ces dons, pour leur apprendre à trouver l’expression la plus appropriée, il était en effet nécessaire que Mary rencontrât une force de stimulation particulière. Cette stimulation, à la fois affective et intellectuelle, prit l’aspect avenant et le discours fulgurant de Percy Bysshe Shelley, dont la jeune Mary devint en peu de temps l’admiratrice, la maîtresse puis l’épouse. C’est en 1812 que la fille de Godwin rencontre celui qui va devenir, au sens le plus fort du terme, l’homme de sa vie. En novembre de cette année, au lendemain de son premier retour d’Écosse, la jeune fille voit en effet Percy pour la première fois. Accompagné de son épouse Harriet, Shelley est invité ce jour-là à la table du philosophe-romancier, dans la maison du 41, Skinner Street. Le jeune homme est de longue date un admirateur de la prose de Godwin et des principes cultivés par ce dernier. Même marié, à supposer que cela puisse être un obstacle, il a de quoi attirer l’attention de Mary. De haute taille, il possède une beauté délicate à l’excès et presque féminine avec ses boucles blondes et ses yeux bleus. Godwin lui-même est frappé par ce physique ravageur. On l’entendra dire ainsi un jour qu’il est dommage que tant de beauté soit unie à tant de malfaisance. Plus tard, les œuvres de Mary Shelley verront surgir de multiples avatars de cette beauté juvénile qui n’est pas loin de brouiller les frontières entre l’homme et la femme. On songe au charme androgyne du prétendu Ricciardo, héros de "A Tale of the Passions", dont la finesse de traits s’explique lorsque l’on apprend que c’est en fait une jeune fille déguisant son identité pour des raisons politique.    "Si cette règle avait toujours été observée, si les hommes renonçaient à toute tâche de nature à compromettre la tranquillité de leurs affections familiales, la Grèce n'aurait pas été asservie, César aurait alors épargné son pays, l'Amérique aurait été découverte par petites étapes, sans que fussent anéantis les empires du Mexique et du Pérou. Ah ! Que les sentiments des humains sont variables ! Et combien étrange est cet attachement que nous portonsà l'existence ! Même si elle ne nous dispense que peines et chagrins !"  Mary et Percy commencent à se rencontrer secrètement au cimetière St Pancras, sur la tombe de Mary Wollstonecraft, ils tombent amoureux. Elle a presque dix-sept ans, lui près de vingt-deux. Au grand dam de Mary, son père désapprouve cette relation, essaye de la combattre et de sauver la "réputation sans tache" de sa fille. Au même moment, Godwin apprend l’incapacité de Shelley de rembourser ses dettes pour lui. Mary, qui écrivit plus tard "son attachement excessif et romantique pour son père", est désorientée. Elle voit en Percy Shelley la personnalisation des idées libérales et réformistes de son père durant les années 1790, et notamment celle que le mariage est un monopole tyrannique, idée qu’il avait défendue dans l’édition de 1793 de Justice politique mais qu'il désavoua plus tard. En juillet 1814, le couple s’enfuit en France, emmenant Claire Clairmont, mais laissant alors derrière eux la femme enceinte de Percy. Après avoir convaincu Mary Jane Godwin, qui les avait poursuivis jusqu’à Calais, qu’ils ne voulaient pas revenir, le trio voyage alors jusqu’à Paris, puis jusqu’en Suisse, à travers une France récemment ravagée par la guerre." C’était comme de vivre dans un roman, comme d'incarner une histoire romanesque" se rappelle Mary Shelley. Durant leur voyage, Mary et Percy lisent des ouvrages de Mary Wollstonecraft et d’autres auteurs, tiennent un journal commun, et continuent leurs propres écrits. À Lucerne, le manque d’argent les oblige à rentrer. Ils voyagent alors jusqu’au port danois de Marluys, pour arriver à Gravesend (Angleterre), dans le Kent, en septembre 1814. La situation qui attend Mary Godwin en Angleterre s’avère semée de difficultés qu’elle n’avait pas toutes prévues. Avant ou pendant le voyage, elle est tombée enceinte. Elle se retrouve avec un Percy sans argent, et, à la grande surprise de Mary, son père ne veut plus entendre parler d’elle. Enceinte et souvent malade, Mary Godwin doit faire face à la joie de Percy à la naissance de son fils et de celui d’Harriet Shelley à la fin de 1814 et à ses très fréquentes sorties avec Claire Clairmont. Le vingt-deux février 1815, elle donne naissance à une fille prématurée de deux mois, qui a peu de chances de survie. En mai 1816, Mary Godwin, Percy Shelley, leur fils et Claire Clairmont partent pour Genève. Ils ont prévu de passer l'été avec le poète Lord Byron, dont Claire est enceinte. Le groupe arrive à Genève le quatorze mai 1816, et Mary se fait appeler Mme Shelley. Byron les rejoint fin mai, avec un jeune médecin, John William Polidori, et loue la villa Diodati à Cologny, un village dominant le lac Léman.    "Bien que multiples, les péripéties de l'existence sont moins variables que le sont les sentiments humains. Si je suis méchant, c'est que je suis malheureux. Ne suis-je pas repoussé et haï par tous les hommes? Toi, mon créateur, tu voudrais me lacérer et triompher de moi. Souviens-t 'en et dis-moi pourquoi il me faudrait avoir davantage pitié de l'homme qu'il n'a pitié de moi ?" Percy Shelley loue une maison plus modeste, la Maison Chapuis, au bord du lac. Ils passent leur temps à écrire, à faire du bateau sur le lac, et à discuter jusqu'au cœur de la nuit. Entre autres sujets, la conversation tourne autour des expériences du philosophe naturaliste Erasmus Darwin, au XVIIIème siècle, dont on prétendait qu'il avait ranimé de la matière morte, et autour du galvanisme et de la possibilité de ramener à la vie un cadavre ou une partie du corps. Autour du foyer de la villa Diodati, les cinq amis s'amusent à lire des histoires de fantômes allemandes, le "Gespensterbuch" traduit en français sous le titre "Fantasmagoriana", ce qui donne à Byron l'idée de proposer à chacun d'écrire sa propre histoire fantastique. Peu après, rêvant éveillée, Mary conçoit l'idée de "Frankenstein". Byron et un autre ami, John William Polidori, écrivent "Le Vampire", un court récit qui lança le thème du vampirisme en littérature. Mary, alors âgée de dix-neuf ans, signa pour sa part "Frankenstein". Au début de l'été 1817, Mary Shelley termine "Frankenstein", qui est publié anonymement en janvier 1818. Critiques et lecteurs supposent que Percy Shelley en est l'auteur, puisque le livre est publié avec sa préface et dédié à son héros politique, William Godwin. À Marlow, Mary rédige le journal de leur voyage continental de 1814, ajoutant des documents écrits en Suisse en 1816, ainsi que le poème de Percy, "Mont Blanc". Le résultat est "Histoire d'un circuit de six semaines", publié en novembre 1817. La période qui commence pour Mary Shelley est placée, en un premier temps, sous le double signe de la quotidienneté domestique et de l’affect. Avec le couple Shelley et le petit William, Claire Clairmont s’installe elle aussi à Marlow, ainsi qu’une petite fille, née en janvier, fruit des amours tumultueuses de Claire et de Byron. D’abord prénommée Alba, l’enfant sera baptisée l’année suivante sous le nom de Clara Allegra Byron. Mary annonce la nouvelle au père dans une lettre qu’elle signe du nom de "Mary W. Shelley." Cette naissance, comme on le verra, ne stabilisera pas, tant s’en faut, la relation entre le poète Lord Byron et Claire. Comme souvent, les écrits intimes que Mary produit alors accordent une large place aux détails de l’existence.Tandis que le journal a le statut de liste de lectures, elle n’hésite pas dans ses lettres à aborder les détails triviaux.    "J'entrevoyais encore d'autres possibilités. Provoquer l'apparition de fantômes et de démons était une chose que mes auteurs favoris disaient tout à fait réalisable. Évidemment mes incantations demeuraient sans effets, mais j'attribuais mes échecs plutôt à des erreurs dues à mon inexpérience qu'à un manque de savoir-faire ou à une carence dans les théories de mes éducateurs. Rien n'est plus pénible à l'esprit humain, après que les sentiments ont été surexcités par une succession rapide d’événements, que le calme plat de l'inaction". En voyageant, ils s'entourent aussi d'un cercle d'amis et de connaissances qui va souvent se déplacer avec eux. Le couple consacre son temps à l'écriture, la lecture, l'apprentissage, le tourisme et la vie en société. Pour Mary, l'aventure italienne est cependant gâchée par la mort de ses deux enfants, Clara, en septembre 1818 à Venise, et William, en juin 1819 à Rome. Ces pertes la laissent dans une profonde dépression et l'isolent de son mari. Pendant quelque temps, Mary Shelley ne trouve de réconfort que dans l'écriture. La naissance de son quatrième enfant, Percy Florence, en novembre 1819, diminue quelque peu son chagrin, même si elle pleurera la mémoire de ses enfants perdus jusqu'à la fin de sa vie. L'Italie offre aux Shelley, à Byron et autres exilés, une liberté politique inaccessible chez eux. Malgré le lien avec ses deuils personnels, l'Italie devient pour Mary Shelley "un pays que le souvenir peindra comme un paradis". Leurs années italiennes sont une période d'activité intellectuelle et créative intense pour les deux Shelley. Pendant que Percy compose une série de poèmes majeurs, Mary écrit le roman autobiographique "Matilda", le roman historique "Valperga" et les pièces "Proserpine" et "Midas". Le bord de mer permet à Percy Shelley et Edward Williams de profiter de leur "jouet idéal pour l'été", un nouveau voilier. Le premier juillet 1822, Percy Shelley, Edward Williams, et le capitaine Daniel Roberts naviguent le long de la côte jusqu'à Livourne. Une semaine plus tard, Percy Shelley et ses amis reprennent la route du retour. Ils n'atteindront jamais leur destination. La mort de son époux n’est pas un simple deuil pour Mary Shelley. Si cruelles qu’aient été ces épreuves-là, elle n’est pas de même nature que la disparition, à une exception près, de tous les petits êtres qui faisaient leur commune descendance. Cette mort n’est pas de ces pertes que l’on guérit. En vérité, ce qui suit le naufrage du Don Juan ne peut être compris qu’au travers de la logique d’un basculement affectif et quasi ontologique. D’emblée Mary décide, par une sorte de décret, que la disparition de son cher Percy produit en elle une forme de mort "morale" et qu’elle vaut condamnation à la douleur perpétuelle. Tout se passe comme si sa propre vie, ou ce qu’il en reste, n’était désormais que le théâtre d’un dialogue avec la mort, sous le regard d’un Shelley disparu. Au reste, sans aller jusqu’à nourrir des pensées suicidaires, que lui interdit l’attention qu’elle porte à son enfant, elle intègre sa mort au nombre de ses attentes, voire de ses espérances. Avec toute l’ambivalence inhérente à la sensibilité romantique, elle s’approprie alors une solitude qui est faite de désarroi et de réconfort.    "Bien long, en vérité, est le temps qui s'écoule avant que l'on puisse se résigner à l'idée que plus jamais l'on ne reverra l'être cher que l'on avait chaque jour auprès de soi et dont la vie même était comme une partie de la vôtre. Tu as tort, répondit le démon. Au lieu de menacer, je me contente de raisonner avec toi. Si je suis méchant, c'est que je suis malheureux. Ne suis-je point repoussé et haï par tous les hommes ? Toi, mon créateur, tu voudrais me lacérer, et triompher de moi. Souviens-t 'en, et dis-moi pourquoi il me faudrait d'avantage avoir pitié de l'homme qui n'a pitié de moi ? Pour toi, ce ne serait pas un assassinat si tu pouvais me précipiter dans l'une de ces crevasses et détruire mon corps, que tu as fabriqué de tes mains. Respecterai-je l'homme, alors qu'il me méprise ?" Une fois Mary Shelley réinstallée en Angleterre, le récit de sa vie peut être mené plus rondement. La tension en est moins forte. Elle est moins fertile aussi en événements très marquants, rien en tout cas n’égale ce qu’ont été en leur temps la rencontre avec Shelley, la découverte de l’étranger, la mort du partenaire. Plus qu’avant, la structure en devient cyclique. Le vécu cède désormais le pas à l’œuvre, ou à la consolidation de la cellule familiale. La Mary Shelley que l’on retrouve dans son pays natal souffre d’une instabilité psychologique profonde et de toute évidence pathologique. Cyclothymique, elle passe alors alternativement par des phases de grande dépression et de soulagement, ou de relative ataraxie. Les pages de son journal intime traduisent assez bien la récurrence des symptômes. En janvier 1824, niant symboliquement un travail de réadaptation qui pourtant s’accomplit, elle se dépeint littéralement comme une exilée, comme une prisonnière, tandis que l’éloignement lui embellit l’Italie. Et de juger sa situation comme particulièrement déprimante. Elle recourt, pour rendre compte de son état d’esprit, à la mélancolie, affirmant, pour faire bonne mesure, qu’elle n’a jamais autant désiré la mort. Entre 1827 et 1840, Mary Shelley est écrivain et éditeur. Elle écrit "Perkin Warbeck" (1830), "Lodore" (1835)et "Falkner" (1837). Elle écrit l'essentiel des cinq volumes des "Vies des hommes de lettres et de science les plus éminents", qui font partie de la "Cabinet Cyclopaedia" de Dionysius Lardner. Elle écrit également des histoires pour des magazines féminins. Mary continue à n'aborder alors qu'avec circonspection d'éventuelles aventures amoureuses. En 1828, elle rencontre l’écrivain français Prosper Mérimée, qui lui fait la cour, mais la seule lettre encore existante qu’elle lui ait adressé est une lettre brève et sans ambiguïté de rejet de sa déclaration d’amour.    "Qu'il vive donc avec moi, et qu'on nous laisse faire échange de prévenances. Alors, au lieu de lui porter préjudice, c'est avec des larmes de gratitude que je le comblerai de bienfaits pour l'avoir accepté. Mais cela ne peut être: les sens de l'homme créent des barrières insurmontables à notre union. Je ne me soumettrai pourtant pas à une servitude abjecte. Je me vengerai du tort que l'on m'a fait. Si je ne puis inspirer l'amour, je causerai la peur". En1848, Percy Florence épouse Jane Gibson St John. Mariage heureux, Mary et Jane s’apprécient mutuellement. Mary habite avec son fils et sa belle-fille à Field Place, dans le Sussex, berceau ancestral des Shelley, à Chester Square, à Londres, et les accompagne durant leurs voyages à l’étranger. Les dernières années de Mary Shelley sont altérées par la maladie. Dès 1839, elle souffre de migraines et de paralysie de certaines parties du corps, ce qui l’empêche parfois de lire et d’écrire. Elle meurt à l’âge de cinquante-trois ans, le premier février 1851, à Chester Square. Son médecin soupçonne une tumeur cérébrale. D’après Jane Shelley, Mary Shelley a demandé à se faire enterrer avec sa mère et son père. Mais Percy et Jane, jugeant la tombe de St Pancras "épouvantable", choisissent de l'enterrer à l’église St Peter, à Bournemouth, près de leur nouvelle maison de Boscombe. Si le premier roman de Mary Shelley a la violence de la foudre, le dernier qu’elle livre au public possède en revanche la douceur melliflue d’un relatif apaisement. Pourtant, de même que "Frankenstein" n’était pas que récit d’horreur ou conte gothique, "Falkner" ne laisse pas non plus un goût de mièvrerie. Dans cette ultime étape de son itinéraire romanesque, en effet, Mary Shelley fait apparaître la rémanence du danger et de la tragédie. Chaque roman offre au fond un fragment de la tragi-comédie humaine, avec ses incertitudes, ses vices, ses peurs, et toujours ses destructions sauvages. La justice n’est cependant pas totalement impuissante, "Falkner" le suggère, face à l’immensité tragique. Bel exemple de balancement et de sagesse. Que dire de celle qui a côtoyé non sans gourmandise les originaux de son époque, a systématiquement cultivé l’étrangeté au-delà même de l’étranger, a été frappée non seulement des coups du sort les plus funestes, mais de dangers théâtraux et pittoresques, elle qui ne dédaigne la compagnie des aventuriers ? On est tenté de faire de Mary Shelley vieillissante une bourgeoise assagie récupérée par les forces du conformisme. On ne saurait oublier l’éclat souvent chaotique de cette vie romantique ni les intuitions littéraires fulgurantes qui modèlent aujourd’hui encore nos mythes et notre imaginaire.    Bibliographie et références:   - Betty T. Bennett, "Romantism of Mary Shelley" - Jane Blumberg, "Mary Shelley's early novels" - William D. Brewer, "Romantism of Mary Shelley" - Charlene E. Bunnell, "Sensibility in Mary Shelley's novels" - J. A. Carlson, "Mary Shelley" - Jean Bruno, "Mary Wollstonecraft Shelley" - Pamela Clemit, "Beyond Frankenstein" - Gregory O'Dea, "Mary Shelley after Frankenstein" - Haifaa Al Mansour, "Mary Shelley" (film 2017) - Anne K Mellor, "Mary Shelley: her life, her monsters" - Alain Morvan, "Mary Shelley et Frankenstein" - Emily W Sunstein, "Mary Shelley: romance and reality" - Daniel E. White, "Journals of Mary Shelley"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/04/24
"La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel. Trop excessive, la jalousie est bien souvent la première cause d'une séparation." Madeleine de Puisieux. "Les conseils à une amie" (1751)   "Comme jaloux je souffre quatre fois: parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l'être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l'autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité: je souffre d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun." La jalousie passionne, dérange, obscurcit. L'enchantement de l’autre est insoutenable, lorsqu'on croit ne pas posséder ce que l’autre détient ou lorsqu'on ne peut pas se l'approprier. En somme, le jaloux refuse impulsivement de croire qu’il est, comme l’autre, car il n'a pas ce qui est réputé faire exister cet autre et, dans la projection, il l’accuse de le lui avoir dérobé. La vengeance et la colère surgissent alors pour détruire ce qui échappe. Ainsi, cette "jalouse rage" de Phèdre, manifeste la relation possessive au sujet, la dépendance envers cet autre dont il ne peut se passer. "Si je ne suis pas tout pour l’autre ou s’il n’est pas tout pour moi, alors il n’est rien ou je ne suis rien", tel est le discours forcené du jaloux. Se frayant un chemin entre colère et mensonge, l’affect de la jalousie fonctionne sur le registre de l’avidité orale. Le jaloux envie ce qui fait vivre l’autre et il s’en sent exclu, rejeté parce qu’il croit qu’il n’a pas ce que l’autre a. Sur le mode binaire du toi ou moi, sans partage, il se nourrit du fantasme que le partenaire est livré à la jouissance dévoratrice d’un autre, que ce soit réel ou pas. Depuis bien longtemps, Freud a repéré la dimension projective de cet acte consistant à imaginer chez l’autre la tentation qui est en soi, par exemple, de l’infidélité. Alors que l’amour est en position tierce, la jalousie pose toujours l’autre comme un rival dans une relation duelle d’exclusive alternative. La jalousie prétend être un amour à deux, un amour qui ne se fait pas connaître. Sans partage, sur le mode binaire du toi ou moi, à l’inverse de l’amour, plus la jalousie est forte moins elle se montre. Elle couve dès lors sous les charbons ardents d’une colère rentrée ou se retourne dans la formation réactionnelle d’un dévouement qui donne le change: "J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer" avoue Néron au sujet de son frère Britannicus. Ce pourrait être l’adage de tout jaloux, comme cette analyse que nous propose encore Racine par la bouche d’Ériphile dans Iphigénie: "Je n’accepte la main qu’elle m’a présentée que pour m’armer contre elle, et sans me découvrir traverser son bonheur que je ne puis souffrir."Jeanne la folle, nous dit la légende ne supportait pas les infidélités de son mari. Sa mort brutale n'y changea rien. Le cortège funèbre qui accompagnait les restes de Philippe le Beau de Burgos à Grenade voyageait de nuit. Pendant la journée, le cercueil était exposé dans les églises, la reine refusait aux femmes d'y entrer et interdisait qu'on fasse étape dans les couvents féminins. Un soir, s'étant rendue dans une abbaye de femmes, elle fit immédiatement sortir le cortège et l'obligea à faire halte au milieu de la campagne dans la froide nuit de Castille. De plus, Jeanne faisait ouvrir de temps en temps le cercueil afin de vérifier que le cadavre n'avait pas été enlevé et que Philippe était bien seul. Cette jalousie pathologique va entraîner sa réclusion à Tordesillas sous bonne garde, avec interdiction formelle de recevoir des visites. Il est heureusement des destins moins funestes. Comment l'apparition d'un sentiment de jalousie peut avoir un effet mutatif qui modifie le comportement humain ? Cet affect passionnel renvoie à la définition qu'en donne Platon: "Est jaloux, celui que l'amitié n'amène pas de son plein gré à partager tel ou tel avantage." Pour sa part, Socrate, dans une argumentation étonnamment complexe, se trouve être à la fois une douleur, due au chagrin éprouvé devant le bien qui échoit à autrui, mais aussi un plaisir. "La jalousie est un plaisir qui intéresse l'âme seule, mais un plaisir étrangement mêlé de peine, comme le sont d'ailleurs, la colère, la crainte, le regret, l'affliction, et le désir.    "La découverte d’une liaison est douloureuse. Pour qui veut vider une relation de sa substance et la détruire au plus profond, l’infidélité est une solution imparable. Elle incarne la trahison sous toutes ses formes: la duperie, l’abandon, le rejet, l’humiliation, autant de choses contre lesquelles l’amour promettait de nous protéger." Depuis la nuit des temps, la psyché de la jalousie emprunte un large champ tant en Littérature qu'en psychanalyse. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Freud a situé la jalousie comme motif central de la vie psychique. On remarque que dans cette fresque d’origine, la mère n’est pas là. On voit seulement se débattre des hommes et des femmes comme dans la vie normale exogame. La mère n’a qu’un second rôle, celui d’une protectrice contre l’inceste paternel, contre le loup des cauchemars du premier jour. Un enfant bien protégé par sa mère devient le prototype du Héros, un rédempteur du parricide, un Messie. "Au héros revient la fonction du préféré de la mère qui l’avait protégé de la jalousie paternelle", écrit Freud. À quoi peut nous servir ce point de vue panoramique de la divine jalousie du père primitif ? C’est qu’il devient alors plus clair qu’une bisexualité structurale s’immisce dans les lois du genre et du choix d’objet sexuel. Et que nul ne naît homme ou femme, sinon à rejeter sa féminisation première par un Urvater. De sorte que l’imbroglio de la jalousie, indépêtrable dans son vécu massif ordinaire, trouve un fil conducteur. La jalousie d’un homme pour une femme, ou le contraire, ou les deux en même temps est mise en tension par les quatre figures appariées de leur bisexualité, avec lesquelles il serait possible de s’arranger, si leurs jeux n’étaient manigancés par un mort qui ne l’est jamais pour de vrai. Un revenant qui chute peut-être à l’heure du cri orgastique, mais que la jalousie se hâte de faire renaître. Car loin d’être l’affect d’un coup subi passivement, la jalousie est un vecteur, un éclaireur qui sait longtemps faire cavalier seul, avant de trouver les raisons de sa passion. Le jaloux l’est bien avant d’entrouver le prétexte. Il pressentait depuis longtemps l’imminence de ce malheur, ou même, à force de chercher à le prévenir, il le provoque. C’est le résultat brut de la complexité, ressentie comme un tout opaque, rayonnant en de multiples directions dans une sorte de corps à corps avec un autre dédoublé, entre attrait et ressentiment, dans l’aimantation de détails sur lesquels il faut investiguer, de preuves anticipées dont il faut découvrir ce qu’elles cachent, poussant à enquêter, chaque nouveau cheveu accroissant l’emprise de la persécution, l’obsession d’une jouissance qui opère par-derrière, sur laquelle on ne saurait se retourner sans qu’elle soit toujours dans le dos de celui qui la provoque en la traquant, de celui qui participe à ce dont il est victime, pris d’une folie du doute sur l’existence même de la tromperie et la rupture d’une promesse de fidélité. Mais nous le savons tous, pour avoir un jour senti cette excitation angoissée plomber sa vie. Mais c’est bien tout autre chose que de voir son frère profiter du sein maternel.    "La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité." Cervantès résume parfaitement le sujet de notre propos. En 1922, Freud écrivit une sorte de minitraité de la jalousie: "Quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité." On y admire la simplicité de la méthode, partant d’abord de la régularité des faits pour en tirer les inférences. Le texte répartit la jalousie en trois niveaux: la jalousie "normale", la "projective" et la "délirante." C’est une généalogie diachronique, dont chaque phase approfondit la compréhension du précédent, la jalousie "normale" étant presque incompréhensible, sauf si on la confond avec l’envie. En réalité, on n’y comprend pas grand-chose, mais l’épinglage de cette "normalité" a un effet soulageant pour le lecteur, celui de faire sortir la jalousie de la pathologie. Il n’est pas malade et peut donc se laisser aller à sa passion.La structure ne s’éclaire vraiment qu’avec la jalousie délirante. Pour la mécanique, on s’y retrouve bien mieux avec la "jalousie projective", qu’on pourrait lire ainsi dans tous les cas de figure. Prêter au partenaire des libertés que l’on aimerait prendre soi-même. C’est court, lumineux mais finalement trompeur car on ne voit pas quel est le gain psychique de cette projection, qui la rend excitante au point de provoquer les situations adéquates à son aiguillon. Cette projection de son propre désir réprimé, ressemblant à une mise en scène de vaudeville, devient brusquement un mystère, celui du lien de l’amour et de la mort, expression romantique bien faite pour masquer les conséquences sacrificielles de l’interdit de l’inceste. Car l’excitation de la scène jalouse, érotiquement résolutive, anticipe d’abord la perte, sinon le deuil de la personne aimée, d’un amour annulé à l’avance par l’imagination de sa tromperie. En quelque sorte, la foi en l’amour tuée au profit d’un désir cru. Du même coup, cela peut d’ailleurs être aussi le vœu d’assassiner et par contrecoup un deuil mélancolique anticipé de soi-même aimant. S’il y a une jouissance de la jalousie, dénotée par l’excitation sexuelle qui l’accompagne, alors le jaloux va traquer les situations où elle explose. Il peut dès lors les rechercher délibérément en abandonnant le terrain au rival qu’il a lui-même présenté. Mais plus ordinairement en recherchant des preuves, le cheveu, le parfum, le sms ambigu. Et ce mouvement accompagne en même temps la douleur anticipée de la perte. On voit la nature de l’épine supplémentaire. C’est la culpabilité, la faute que s’attribue le jaloux d’avoir cherché ce qui le fait souffrir. Désormais, la culpabilité du dernier s’alimente de la jouissance du premier.    "L'infidélité a beaucoup à nous apprendre sur le couple, ce que nous en attendons, ce que nous croyons vouloir et ce à quoi nous pensons avoir droit. Elle met à nu notre perception personnelle et culturelle de l'amour, du désir sexuel et de l'engagement." L’objet de la passion, c’est le passionné. "La jalousie est bien souvent le triste partage de ceux qui n'ont rien dont on puisse être jaloux. Incapable de tout mérite, l'envie ne peut le souffrir dans les autres et aussi aveugle qu'injuste dans ses jugements, plutôt que de le reconnaître et de lui attribuer ses heureux succès, elle en donnera tout l'honneur aux causes les plus pitoyables et les plus ridicules." Cette maxime de Jean Baptiste Blanchard illustre la froide mécanique du sentiment de jalousie. La jalousie s’opacifie à la mesure de ses contradictions. Freud écrit à propos de la "jalousie projective" qu’elle est "souvent normalement renforcée", mais d’où lui vient ce renfort ? Le jaloux ne peut prendre en compte deux affects contradictoires, comme par exemple la souffrance d’être trompé "comme homme" et la jouissance de se faire copuler "comme femme." Et puisqu’il souffre, c’est la personne qui le trompe qui jouit. Il projette ainsi sur l’autre la moitié contradictoire de son sentiment, imaginant jusqu’à l’obsession sa jouissance avec le rival. La jalousie deviendrait pathologique, selon Freud, quand elle serait orientée par une homosexualité latente. Si tel était le cas, cela ferait beaucoup d’homosexuels latents habitant la planète. Et ce serait surtout oublier que l’homosexualité se définit par un choix d’objet sexuel. Lorsque ce n’est pas le cas, il s’agit non d’homosexualité, mais de la bisexualité qui anime le sujet divisé. Cette question bisexuelle est l’enjeu du tourment amoureux que l’appariement met en scène sans le résoudre, non sans que le rival ne l’aide à s’affirmer. Si une femme était un homme, elle n’arrêterait pas un instant d’aligner les conquêtes, exploit qu’elle prête facilement à son amant. Une femme craint avec constance que son amant ne la trompe comme elle le ferait si elle était un homme. Mais divisée qu’elle est par sa bisexualité, c’est le cas justement. Plutôt qu’homosexuelle, cette jalousie est très féminine, et reconnaissons-le, elle manque beaucoup moins que l’amour.   "Il y a deux sortes de jalousies. L'une est délicate, on ne l'a que parce qu'on ne s'estime pas assez soi-même. L'autre est grossière, et on ne l'a que parce qu'on n'estime pas assez l'objet qu'on aime. Cette jalousie est une injure, et l'autre une preuve d'attachement." Admettons qu'avec Jean-Jacques Rousseau, dans "Les pensées d'un esprit droit", le sujet semble limpide. L’hétérosexualité "normale" met en scène une répétition du désir du père, dont l’objet est la "Femme", mot aussi tabou que le nom de Dieu lui-même. La femme est l’objet du désir du père, à ce titre totalement scindée de la figure maternelle, et éternellement prostituée à ce désir, source d’une jalousie sans fond. Le jaloux aime une telle femme toujours au bord de cette prostitution sacrée. Cette femme onirique "normale" qui aiguillonne le désir est une"prostituée" du père, ce en quoi elle échappe à toute norme. En ce sens, les hommes s’attachent moins à des femmes qui sont sur le point de les tromper qu’à celles qui sont toujours quelque peu ailleurs, dans un débat indéfini avec l’Urvater, qu’ils se font un plaisir de trancher à leur profit. On est bien loin de la déesse Invidia du sein de saint Augustin. Cette érotique de la jalousie, orientée par l’orgasme, devrait concerner surtout les hommes. Pourtant, les femmes semblent beaucoup plus jalouses, d’autant que même si l’on ne possède pas de statistiques, il existe une propension plus grande des hommes à l’infidélité. On est donc devant une nouvelle contradiction, car si la jalousie "adulte" est orientée par l’orgasme féminin, les hommes devraient être plus jaloux. Tant s’en faut, pourtant. Car si cette érotique procède du départage du masculin et du féminin, celles qui se font désirer grâce à leur féminité voient leur jalousie se renforcer. Quand elle est permanente et excessive, la jalousie amoureuse prend la forme d’une paranoïa. Elle est vécue sur le mode possessif, voire exclusif. Le jaloux déteste voir ou imaginer son partenaire passer du temps avec d'autres personnes, non seulement parce qu’il est privé de sa présence, mais aussi parce qu'il s'estime le seul bénéficiaire légitime de son amour. Il se sent libéré de cette jalousie uniquement lorsqu’il est avec son partenaire, ce qui à teme compromet la liberté du partenaire, chez qui peut naître avec le temps un sentiment de frustration. Ce sentiment d'exclusivité peut pousser à la haine, ce qui peut l’entraîner à écarter, voire dans un cas extrême à tuer de façon passionnelle, l’être aimé.    "Un amour blessé s'ajoute à ceux qui l'ont précédé, et c'est ainsi que, par un effet ricochet, une brèche ouverte dans le présent peut faire résonner toutes celles du passé." Le combat entre rivaux devient si passionnant qu’il finit par faire oublier la femme et le souverain sujet qu’elle recèle. La mère, le père, la femme, le mari, l’amant, le frère, sont pris pour idole et enfermés comme trésor de la cassette d’Harpagon. Cette surestimation de l’objet caractérise la passion. L’autre mis en place d’auteur unique de la vie et du bonheur du sujet a seul l’initiative de la séparation et de l’union comme s’il n’y pouvait rien lui-même. Quand le désir de l'Autre se confond avec le désir de posséder l’autre, ce dernier ne représente plus ce qui lui échappe, ce qu’il donne sans le savoir, parce qu’il est réduit à une sorte de double fantasmé, théâtralisé et idolâtré. Par ce mécanisme de surinvestissement, l’unique objet d’amour et de ressentiment vient en place de signifiant de la mère originelle, première figure de l’Autre. Parce que le refoulement originaire par son opération de perte de l’objet unique et totalitaire fonde le narcissisme et l’autonomisation de l’espace psychique du sujet, son absence dans la jalousie pathologique tourne de plus en plus à la folie paranoïaque et au déchaînement d’une pulsion de mort non liée à la pulsion de vie. "Ah, je l’ai trop aimé pour ne le point haïr." Cet aveu d’Hermione d’une pertinence limpide montre bien cette bascule du toutou rien de la violence passionnelle qui n’est pas l’apanage des couples hétérosexuels, loin s’en faut. Des vétilles légères comme l’air semblent au jaloux des confirmations solides autant que les preuves de l’Écriture Sainte. Le don échappe à celui qui donne car, au fond, nul ne sait ce qu’il donne ni vraiment ce qu’il reçoit. Ce qui fait vivre l’autre, ce qui le met en joie, il ne peut que le partager, et non le posséder, dans la rencontre avec cet autre, et que dans la mesure où ça échappe et à l’un et à l’autre. Traverser la jalousie pour consentir à l’amour tel est le chemin que les poètes nous invitent à accomplir. Pour Calderon de la Barca "La jalousie, même de l’air que l’on respire, est mortelle."    Bibliographie et références:   - Alain Robbe-Grillet, "La jalousie" - Frédéric Monneyron, "L'écriture de la jalousie" - Daniel Lagache, "La jalousie amoureuse" - Jean-Pierre Dupuy, "La jalousie, une géométrie du désir" - Jacques Lacan, "Éthique et désir" - Nicolas Evzonas, "La jalousie pousse-au-crime" - Gaëtan Gatian de Clérambault, "Les délires passionnels" - Sigmund Freud, "Approche clinique de l'analyse" - Henri Laborit, " La vie antérieure" - Jean-Émile Charon, "La jalousie et l'amour" - Violaine Deral-Stephant, "Sentiments amoureux" - Philippe Sollers, "La mécanique des sentiments"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/04/24
Bonjour, Je suis Léa, soumise, propriété de Jérôme et Éric. Bien à ma place, entre les Maîtres et mon Doudou, j'éprouve le besoin de me raconter. Alors voilà, orphelines très tôt, j'ai été élevée en partie par ma sœur, complices de toujours, j'ai adoré Lydia pour ce qu'elle représentait, belle, intelligente, mon modèle en quelque sorte. J'ai exécuté ses caprices avec plaisir, un début de soumission qui m'a rendu heureuse toutes ces années. À la maison nous vivions toujours nues un peignoir sous la main au cas ou on sonnait à la porte. Un soir Lydia à demandé si je serais gênée de voir arriver son copain Julien... J'ai répondu bien sur que non il est sympa. 19h on sonne c'est sûrement Julien j'enfile vite mon peignoir pour aller ouvrir, ma sœur me dit non! Pas ce soir on restent nue toutes les deux, je suis devenue rouge et me suis cachée dans la salle de bain. J'ai entendu la porte se fermer et ma sœur disait, elle ne s'est pas habillée mais elle a honte,  réfugié à la salle de bain. Julien est venu frapper à la porte, m'a expliqué que je ne devais pas avoir la moindre peur, qu'il était là pour Lydia... Plus d'une heure, j'ai pris mon courage, pour plaire à ma sœur, je suis sortie, ils étaient au salon, je me suis glissée dans le couloir pour épier un peu, ils m'ont vu, j'ai du sortir de mon coin, nue comme un ver et rouge de honte. Lydia s'est levée et m'a prise dans ses bras, bravo tu l'a fait, il ne va pas te manger... " Oui je le fais pour toi " J'osais pas lui faire la bise comme les fois où on se rencontraient, c'est lui qui est venu, trois bises, sa veste a effleuré mon petit téton, il a pointé direct et moi, encore plus rouge, je suis parti à la cuisine en pleurant, suivi par Lydia. Je ne comprenais pas cette sensation bizarre, pourquoi mes cuisses étaient mouillées, pourquoi j'avais la chair de poule, réfugiée dans les bras de ma sœur, j'ai entendu pour la 1ère fois parlé de sexualité, d'attirance, de rapports. Ce sujet était en sommeil, je me touchais bien parfois mais cela ne faisait pas cet effet étrange. Dans ces bras, en pleure, j'ai senti une caresse sur ma vulve, j'ai sursauté, serrée dans ses bras, Julien me disait de  le laissé faire, que c'était en accord avec Lydia, qu'à 15 ans je devais sortir de l'enfance et apprendre la sexualité. Je n'osais plus bouger et son doigt est entré avec un aie!! Puis le va et vient sur les lèvres dans toute cette "mouille" le doigt se promenait, remonté vers l'anus, je tremblais comme une feuille, je le sentais glisser doucement, ma sœur m'a serré plus fort et une douleur brûlant m'a fait crier, encore et encore puis 2 doigts, j'avais mal et honte. Sitôt que je me suis libérée, j'ai courue à la salle de bain, j'étais certaine que j'allais faire mes besoins, non, 10 minutes, la douleur s'est transformée en l'envie de mettre aussi mon doigt par curiosité. J'ai commencé par les petites lèvres, puis je suis entrée, étonnée, gémissements, une chaleur m'envahit des tremblements et la jouissance pour la première fois. Je me suis enhardie et mon doigt s'est glissé dans mon petit trou, après quelques minutes, avec une force incroyable, un orgasme m'a fait tomber sur le tapis de bain... voilà mes débuts, la gamine était devenue une fille...   Bientôt la suite...    
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Par : le 27/04/24
"O ne souhaitait pas mourir, mais si le supplice était le prix à payer pour que son amant continua à l'aimer, elle souhaita seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers lui."  La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire."  Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là évidemment une objection, celle d’accéder à une réalisation "perverse" de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans laquête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant  "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées.    "Vous abandonnerez toujours au premier mot de qui vous l’enjoindra, ou au premier signe, ce que vous faites, pour votre seul véritable service, qui est de vous prêter. Vos mains ne sont pas à vous, ni vos seins, ni tout particulièrement aucun des orifices de votre corps, que nous pouvons fouiller et dans lesquels nous pouvons nous enfoncer à notre gré. Par manière de signe, pour qu’il vous soit constamment présent à l’esprit, ou aussi présent que possible, que vous avez perdu le droit de vous dérober, devant nous vous ne fermerez jamais tout à fait les lèvres, ni ne croiserez les jambes, ni ne serrerez les genoux."  La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi.    "Devant nous, vous ne toucherez jamais à vos seins: ils sont exhaussés par le corset pour nous appartenir. Le jour durant, vous serez donc habillée, vous relèverez votre jupe si on vous en donne l’ordre, et vous utilisera qui voudra, à visage découvert, et comme il voudra, à la réserve toutefois du fouet. Le fouet ne vous sera appliqué qu’entre le coucher et le lever du soleil."  Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient "tendres" ou sadomasochistes.   "Mais outre celui qui vous sera donné par qui le désirera, vous serez punie du fouet le soir pour manquement à la règle dans la journée : c’est-à-dire pour avoir manqué de complaisance, ou levé les yeux sur celui qui vous parle ou vous prend : vous ne devez jamais regarder un de nous au visage. Dans le costume que nous portons à la nuit, et que j’ai devant vous, si notre sexe est à découvert, ce n’est pas pour la commodité, qui irait aussi bien autrement, c’est pour l’insolence, pour que vos yeux s’y fixent, et ne se fixent pas ailleurs, pour que vous appreniez que c’est là votre maître, à quoi vos lèvres sont avant tout destinées."  De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L'offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montrer inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions.   "Dans la journée, où nous sommes vêtus comme partout, et où vous l’êtes comme vous voilà, vous observerez la même consigne, et vous aurez seulement la peine, si l’on vous en requiert, d’ouvrir vos vêtements, que vous refermerez vous-même quand nous en aurons fini de vous. En outre, à la nuit, vous n’aurez que vos lèvres pour nous honorer, et l’écartement de vos cuisses, car vous aurez les mains liées au dos, et serez nue comme on vous a amenée tout à l’heure. On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, et maintenant que vous avez vu comment on vous fouette, pour vous fouetter. "  Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton." Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normativesse cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel, les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir commentle désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel.   "À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction. Cela est tellement vrai que les nuits où personne n’aura envie de vous, vous attendrez que le valet chargé de cette besogne vienne dans la solitude de votre cellule vous appliquer ce que vous devrez recevoir et que nous n’aurons pas le goût de vous donner. Il s’agit en effet, par ce moyen, comme par celui de la chaîne qui, fixée à l’anneau de votre collier, vous maintiendra plus ou moins étroitement à votre lit plusieurs heures par jour, beaucoup moins de vous faire éprouver une douleur, crier ou répandre des larmes, que de vous faire sentir, par le moyen de cette douleur, que vous êtes contrainte, et de vous enseigner que vous êtes entièrement vouée à quelque chose qui est en dehors de vous. "  Le roman"Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution "néosexuelle". La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif.  Ainsi afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre souvent volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O."    "Quand vous sortirez d’ici, vous porterez un anneau de fer à l’annulaire, qui vous fera reconnaître: vous aurez appris à ce moment-là à obéir à ceux qui porteront ce même signe, eux sauront à le voir que vous êtes constamment nue sous votre jupe, si correct et banal que soit votre vêtement, et que c’est pour eux. Ceux qui vous trouveraient indocile vous ramèneront ici. On va vous conduire dans votre cellule."  Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développementa inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie: penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la "tabouisation" de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une soixantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans le couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie.   Bibliographie et références:   - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - Michel Foucault, "Histoire de la sexualité" - Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle" - Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices" - Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe" - Jacques Lacan, "Deuxième Séminaire" - Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes" - Hélène Martin, "Sexuer le corps" - Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités" - Patrice Lopès, "Manuel de sexologie" - Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine" - Bernard Germain, "La sexualité humaine"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/04/24
"Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme une porte ouverte et qui les mène où ils n’auraient jamais consenti à aller, une porte simplement abouchée avec la réalité. J'aurais voulu trouver quelque chose d'intelligent à vous dire, pour bien marquer ce qui nous sépare, mais inutile. Je suis un esprit pas encore formé, un imbécile, pensez de moi ce que vous voudrez". Le temps est venu d’abandonner un certain nombre d’images attachées au nom d’Antonin Artaud (1896-1948). Pas pour réinsérer son nom dans une histoire bien pondérée de la littérature du XXème siècle, mais pour dégager l’authentique puissance de subversion de son œuvre du mythe auquel elle donna lieu. Un jour, il faudra d’ailleurs faire le récit de cette mythification, avec ses acteurs sincères, ses naïfs et ses profiteurs. L’un des effets de cette fascination fut de ne pas percevoir la folie d’Artaud d’abord comme aliénation et souffrance mais comme pur pouvoir de création et d’anarchie. L’extraordinaire singularité d’Artaud se trouva ainsi diluée au profit d’une généralité sans contours, sinon ceux des groupes qui se l’appropriaient: l’antipsychiatrie, les révoltés de Mai 68 ou les poètes de la "beat generation". En 1959, André Breton lançait déjà, avec une grandiloquence suspecte: "À jamais la jeunesse reconnaîtra pour sien cette oriflamme calcinée". Est-il besoin de brandir la figure bouleversée d’Artaud pour lui rendre justice ? Ce bouleversement, il est temps de l’évaluer avec conscience, hors du fanatisme imprécatoire qui mime sans profit l’attitude même du poète. En peu d’années, avec une fulgurance sans exemple, l'artiste a posé comme une nécessité absolue l’adéquation de son être, ou de l’être en général, et de sa littérature, comme il le fit également, à un autre niveau, pour le cinéma, le dessin et surtout le théâtre. L’œuvre d’Antonin Artaud s’inscrit dans le prolongement de la voie ouverte au siècle précédent par Rimbaud, qui invite à la danse des mots et des corps dans une "Saison en enfer". Artaud tentera lui aussi d’écrire le corps qui danse, d’entraîner le lecteur en deçà du langage et des signes, dans une écriture des rythmes, du cri, du mouvement et des gestes. Il s’agit pour cet écrivain d’échapper ainsi à son corps cadavre afin de se réincarner dans "le corps neuf de l’écriture", et il s’acharne à démembrer, désarticuler, désincarner, décharner à la fois son propre corps et le corps de la langue. Il se proclame un "insurgé du corps" et il ne cessera dans son œuvre de reconstruire son corps et le corps de la langue, de s’exproprier de son propre corps pour pouvoir s’approprier dans l’écriture un corps auto engendré.    "La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux. Ce qui unit les êtres c’est l’amour, ce qui les sépare c’est la sexualité. Seuls l’homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité sont forts". Alchimie non pas du verbe, comme dirait Rimbaud, mais du corps, qu’il s’agira de transmuter dans le corps de son œuvre: "Car c’est le corps d’un écrivain qui tousse, crache, se mouche, éternue, renifle et souffle quand il écrit". Ce cours extrait des derniers écrits d’Artaud enracine le processus créateur de son œuvre dans la corporéité, un des pôles organisateurs de l’écriture moderne, qui se partage, entre une écriture du corps et une écriture de la pensée, qui fait de l’écriture la seule matrice à représentation. La focalisation de la critique contemporaine sur le rôle joué par le corps dans les processus de création, témoigne des enjeux actuels du rapport entre l’art et l'analyse. De façon générale, au-delà du champ de la littérature, les approches artistiques contemporaines engagent le corps du sujet de la modernité. Ainsi, dans le domaine des arts plastiques notamment, depuis les années soixante, le corps humain est devenu le support de nombre de créations artistiques, par exemple le body art ou l’art charnel. Artaud apparaît comme le précurseur ou l’annonciateur de cette centration des créateurs sur le corps humain, soumis par les artistes à des traitements extrêmes, corps fécalisés, transpercés, éviscérés, dépecés, torturés et aussi corps machiniques, désincarnés, dévitalisés, voire cadavérisés. Ses derniers écrits sont parcourus par l’obsession de "refaire l’anatomie" de l’homme, en le faisant passer, "sur la table d’autopsie". Artaud est l’aîné et ses parents ont donné naissance à huit enfants après lui, dont deux seulement survivront. Quand Artaud a quatre ans, deux jumeaux meurent, l’un à la naissance, l’autre peu après. À huit ans il perd sa sœur Germaine, âgée de sept mois, morte à la suite de mauvais traitements de sa nourrice et ce deuil le marquera profondément. Germaine est un signifiant clef de son œuvre, associé notamment à la germination de l’écriture et à la résurrection de son corps après les électrochocs de Rodez. Enfin Artaud lui-même a été un enfant chétif et fragile, très attaché à sa mère, qui semble avoir été habitée par la peur de le perdre, après le deuil d’un premier enfant. Sa famille est par ailleurs marquée par une atmosphère d’inceste, avec de nombreux mariages consanguins. ses deux grands-mères notamment étaient sœurs. Ce brouillage des générations et le thème de l’inceste se trouvent au cœur de son œuvre.    "Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie. Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant. J'ai très besoin, à côté de moi, d'une femme simple et équilibrée, et dont l'âme inquiète et trouble ne fournirait pas sans cesse un aliment à mon désespoir". Bien au-delà des particularités de sa biographie, le génie d’Artaud se manifeste dans sa conception d’une œuvre, qui se caractérise par un destin similaire du corps et du mot: l’écrivain ne cessera de décliner sa terreur d’une momification dans le corps de son œuvre. Le style lui fait horreur et il refuse en quelque sorte l’imposition d’une langue préétablie, figée et aliénante, il rejette l’inscription dans la langue commune, dans le corps mort de la langue maternelle, où l’on est nommé avant même de parler. Artaud se propose donc de refaire conjointement son propre corps et le corps de la langue. Se refaire un corps neuf, pour échapper à la putréfaction, et refaire le corps de la langue, pour échapper à la momification dans la langue mère, pour ne plus être parlé et pensé par l’autre. Les textes d’Artaud mettent en scène à la fois le refus de son inscription dans une généalogie et son rejet de la langue des ancêtres. Dans "Suppôts et supplications", il dénonce ce qu’il nomme "l’éternel pli conforme de papa maman". Il refuse d’être né d’un père et d’une mère et dénie jusqu’à sa naissance: "Je ne me souviens pas d’être jamais né, je me souviens de n’être jamais né". Poète, théoricien du théâtre, acteur, dramaturge et essayiste français, Antonin Artaud est né le quatre septembre 1896 à Marseille. La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, et le dessin, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, un moyen pour atteindre un peu de vérité. Contrairement à ses contemporains il a conscience de la fragilité de la pensée et se revendique timidement en quête d’un absolu dans ce domaine. Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Cette omniprésence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il subit aussi des séries d’électrochocs lors d’internements successifs, et il passe les dernières années de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques, notamment celui de Rodez. Si ses déséquilibres mentaux ont rendu ses relations humaines difficiles, ils ont aussi contribué à alimenter sa création. À partir de 1914, il fait des séjours en maison de santé, conséquence possible d'une méningite qui l'atteint à l'âge de cinq ans. Il éprouve alors, dira-t-il, "une faiblesse physiologique qui touche à la substance même de ce qu'il est convenu d'appeler l'âme". Il parlera également, dans une lettre à Jacques Rivière, d'une effroyable maladie de l'esprit. Son œuvre apparaît en partie due à l'oppression exercée par des souffrances continuelles d'ordre nerveux et physiologique, qui firent de son existence une tragédie.    "Ces derniers temps, je ne te voyais plus sans un sentiment de peur et de malaise. Je sais très bien que c'est ton amour qui te fabrique tes inquiétudes sur mon compte, mais c'est ton âme malade et anormale comme la mienne qui exaspère ces inquiétudes et te ruine le sang". Inventeur du concept de "théâtre de la cruauté" dans "Le Théâtre et son double", Artaud a tenté de transformer radicalement la littérature et surtout le théâtre. S’il n’y est pas parvenu de son vivant, il a certainement influencé les générations de l’après Mai 68, en particulier le théâtre américain, et les situationnistes de la fin des années 1960 qui se réclamaient de son esprit révolutionnaire. Antonin connaît à Marseille une petite enfance choyée dont il garde des souvenirs de tendresse et de chaleur. Cette enfance est cependant perturbée par la maladie. Le premier trouble apparaît à l’âge de quatre ans et demi, lorsque l’enfant se plaint de maux de tête et qu’il voit double. On pense à une méningite consécutive à une chute. Déjà, on préconise l’électricité pour le soigner. Son père se procure une machine qui transmet l’électricité par des électrodes fixées sur la tête. Mais son premier grand choc vient de la mort d’une petite sœur âgée de sept mois, bousculée par un geste violent d’une bonne. Elle apparaît dans les écrits d’Antonin Artaud comme une de ses "filles de cœur". Antonin Artaud a quatorze ans lorsqu’il fonde, avec ses camarades du collège du Sacré-Cœur de Marseille, une petite revue où il publie ses premiers poèmes inspirés de Charles Baudelaire, d’Arthur Rimbaud ou Edgar Poe. Mais lors de sa dernière année de collège, en 1914, il est atteint de dépression, ne se présente pas au baccalauréat, et l’année suivante, sa famille le conduit à Montpellier pour consulter un spécialiste des maladies nerveuses. Il est envoyé au sanatorium de la Rouguière, en 1915 et 1916 et publie en février 1916 des poèmes dans "La Revue de Hollande". Le conseil de révision le déclare d’abord bon pour le service avant que l’armée le réforme provisoirement pour raisons de santé, puis définitivement en décembre 1917 grâce à l’intervention de son père. L’année 1914 est un tournant dans la vie du jeune homme, à cause de la guerre, mais c’est aussi pour Antonin sa dernière année de collège. Il doit passer l’examen de philosophie, mais son état de santé ne le lui permet pas. Il est en état de dépression après avoir connu sa première expérience sexuelle, qu’il décrit comme dramatique, comme un traumatisme sur lequel il reviendra souvent dans ses écrits. Il a le sentiment qu’on lui a volé quelque chose. Entre 1917 et 1919, il fait un certain nombre de séjours dans des lieux de cure et maisons de santé. Il peint, dessine, écrit. Éclosion de ses vocations.   "Je ne veux plus vivre auprès de toi dans la crainte. J'ajouterai à cela que j'ai vraiment besoin d'une femme qui soit uniquement à moi et que je puisse trouver chez moi à toute heure. Je suis désespéré de solitude. Je ne peux plus rentrer le soir, dans une chambre, seul, et sans aucune des facilités de la vie à portée de ma main". Vers sa vingtième année, il a l'idée d'un "théâtre spontané" qui donnerait des représentations dans les usines. Il devient d'abord devenir comédien, grâce au docteur Toulouse, qui lui fait écrire quelques articles pour sa revue Demain et lui fait rencontrer Lugné-Poe au début de 1921. Le directeur du "Théâtre de l'Œuvre" lui confie un petit rôle dans "Les Scrupules de Sganarelle" d'Henri de Régnier. Remarqué par Charles Dullin, qui l'engage à l'Atelier, il y joue "avec le tréfonds de son cœur, avec ses mains, avec ses pieds, avec tous ses muscles, tous ses membres". Instable, il passe en 1923 chez Pitoëff. Prévu pour le rôle du souffleur dans "Six personnages en quête d'auteur" de Pirandello, il disparaît le jour de la générale. L’aventure théâtrale d’Artaud commence en 1922 avec la première répétition des spectacles de l’Atelier, où il joue "L’Avare" de Molière. Suivront d’autres rôles, toujours avec Dullin qui lui demande de dessiner les costumes et les décors de "Les Olives de Lope" de Rueda. Parallèlement, il est acteur de cinéma. Il tient entre autres rôles celui du moine Massieu dans "La Passion de Jeanne d'Arc" de Carl Theodor Dreyer et grâce à son oncle, obtient un petit rôle dans "Mater dolorosa" d'Abel Gance. Mais c'est surtout son incarnation du personnage de Marat dans le "Napoléon" du même réalisateur qui est restée mémorable. Gance le décrit comme une "sorte de nain, homme jaune qui assis semble difforme. Sa bouche distille sans cesse avec âpreté les mots les plus durs contre Danton". Le cinéma lui apparaît comme un médium essentiellement sensuel qui vient bouleverser toutes les lois de l'optique,de la perspective et de la logique. Le mois de mars 1923 est aussi celui de sa rupture avec Charles Dullin, au moment où l’Atelier crée "Huon de Bordeaux" mélodrame dans lequel Artaud a le rôle de Charlemagne. Mais il est en total désaccord avec le metteur en scène et l’auteur de la pièce sur la manière de jouer. Fin mars, le rôle est repris par un autre acteur: Marcel Achard. Interrogé, Artaud aurait dit: "Moi j'ai quitté l'Atelier parce que je ne m'entendais plus avec Dullin sur des questions d'interprétation. Aucune méthode mon cher. Ses acteurs ? De pures marionnettes".   "Il me faut un intérieur, il me le faut tout de suite, et une femme qui s'occupe sans cesse de moi qui suis incapable de m'occuper de rien, qui s'occupe de moi pour les plus petites choses. Une artiste comme toi a sa vie, et ne peut pas faire cela". Par l’intermédiaire de Madame Toulouse, Antonin est alors présenté à André de Lorde, auteur de Grand-Guignol, bibliothécaire de métier. André de Lorde a ainsi déjà mis en scène une adaptation d’une nouvelle d’Edgar Poe "Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume" qui se déroule dans un asile d’aliénés. Et il a mis au point ce qu’il nomme le "Théâtre de la peur" et le "Théâtre de la mort", un style qui va inspirer Antonin Artaud pour le "Théâtre de la cruauté". Engagé par Jacques Hébertot, Artaud interprète le rôle du souffleur au"Théâtre de la Comédie des Champs-Élysées" dans la pièce de Pirandello, "Six personnages en quête d’auteur", montée par Georges Pitoëff, avec Michel Simon dans le rôle du directeur. En 1946, Antonin Artaud décrit son entrée en littérature ainsi: "J'ai débuté en littérature en écrivant des livres pour dire que je ne pouvais rien écrire du tout, ma pensée quand j'avais quelque chose à dire ou à écrire était ce qui m'était le plus refusé". Il a une prédilection pour les rôles de victimes ou pour des rôles qu'il tend à transformer en rôles de victimes. En 1923, il publie un court recueil de poèmes, "Tric-Trac du ciel". Il en publie également dans des revues, même si la Nrf refuse de les accueillir. C'est d'ailleurs à l'occasion de ce refus qui lui est signifié par Jacques Rivière, que son œuvre commence véritablement. Un dialogue épistolaire s'engage alors entre les deux hommes, Artaud acceptant d'emblée comme valables toutes critiques que lui adresse Rivière à l'égard de ses écrits, tout en revendiquant de sa part la reconnaissance d'un intérêt littéraire dans la mesure où les maladresses et les faiblesses mêmes qui lui sont reprochées rendent compte de l'étrange phénomène spirituel qu'il subit et qu'il décrit en ces termes:"Je souffre d'une effroyable maladie de l'esprit. Ma pensée m'abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu'à sa matérialisation dans les mots. Il y a donc quelque chose qui détruit bien ma pensée."    "Tout ce que je te dis est d'un égoïsme féroce, mais c'est ainsi. Il ne m'est même pas nécessaire que cette femmes soit très jolie, je ne veux pas non plus qu'elle soit d'une intelligence excessive, ni surtout qu'elle réfléchisse trop". Dans les livres qui succèdent ainsi à cette "Correspondance avec Jacques Rivière", publiée en 1927, il s'assignera pour but de transcrire avec la plus grande fidélité cette étrangeté qui l'habite, cherchant à soumettre, en les déterminant par le verbe, ces "forces informulées" qui l'assiègent: en les localisant ainsi, il s'en désolidarise, échappant par là même au risque de se laisser totalement submerger par elles. Il peut en outre espérer, s'il parvient à rendre compte de ses troubles grâce à la magie d'une savante transcription évocatoire, obtenir alors du lecteur une reconnaissance de leur existence et par là même sortir de cette manière de néant où sa monstruosité psychique le place, le bannissant du monde des humains. Cependant, si l'investigation systématique que l'écrivain poursuit alors vis-à-vis de lui-même aide à mettre au jour les processus les plus subtils de la pensée, lesquels demeurent cachés à ceux qui, sains d'esprit, ne ressentent pas le manque révélateur de son essence, celle-ci débouche par ailleurs sur une contradiction fondamentale qu'il ne cessera de vivre tragiquement: celle de vouloir "se déterminer, comme si ce n'était pas lui-même qui se déterminait, se voir avec les yeux de son esprit sans que ce soient les yeux de son esprit, conserver le bénéfice de son jugement personnel en aliénant la personnalité de ce jugement, se voir et ignorer que c'est lui-même qui se voit" ("Bilboquet", publication posthume). Sa tentative de prendre continuellement conscience du vertige psychique qui le désoriente et l'affole précipitera en fait plus avant le poète vers "un effondrement central de l'âme", un état de "bête mentale", paralysé par le regard qu'il dirige sur lui-même dans une sorte d'hypnotisme narcissique où il ne ressent, à la limite, plus "rien, sinon un beau pèse-nerfs, une sorte de station incompréhensible et toute droite au milieu de tout dans l'esprit". À la fin de 1924, Antonin Arthaud adhère au mouvement surréaliste. Par l'intermédiaire du peintre André Masson, il rencontre la plupart de ceux qui animent ce mouvement, surmontant ainsi la méfiance première qu'il avait à leur égard.    "Il me suffit qu'elle soit attachée à moi. Je pense que tu sauras apprécier la grande franchise avec laquelle je te parle et que tu me donneras la preuve d'intelligence suivante: c'est de bien pénétrer que tout ce que je te dis n'a rien à voir avec la puissante tendresse, l'indéracinable sentiment d'amour que j'ai et que j'aurai alors inaliénablement pour toi, mais ce sentiment n'a rien à voir lui-même avec le courant ordinaire de la vie". Il collabore à "La Révolution surréaliste", rédige le tract du vingt-sept janvier 1925. Mais le malentendu porte sur le mot révolution. Pour Artaud, il s'agit d'être "révolutionnaire dans le chaos de l'esprit", et il conçoit le surréalisme comme "un cri de l'esprit qui retourne vers lui-même". Une lettre d'André Breton le sommant de renoncer à collaborer avec Roger Vitrac est l'occasion d'une rupture devenue inévitable. Refusant l'action politique, faisant ses adieux au surréalisme en juin 1927 ("À la grande nuit ou le bluff surréaliste"), il explique que pour lui le surréalisme, le vrai, n'a jamais été qu'"une nouvelle sorte de magie". "Le Pèse-nerfs" (1925) et "L'Ombilic des limbes" (1925) restent les meilleurs témoignages de cette période de l'activité créatrice d'Artaud. On note même la présence de petits textes surréalistes conçus pour le théâtre, comme "Le Jet de sang". Mais désormais Artaud laisse à Breton le rôle de dictateur. Dès le vingt avril 1924, dans un article publié dans Comoedia intitulé "L'évolution du décor", Artaud exprime sa ferme intention de "re-théâtraliser le théâtre", de substituer au "théâtre de bibliothèque" de Henry Becque et même au "théâtre théâtral" de Gaston Baty un "théâtre dans la vie". L'aventure du Théâtre Alfred Jarry va illustrer cette intention. Artaud publie dans la Nrf un article où il annonce la fondation du Théâtre Alfred Jarry pour promouvoir l'idée d'un "théâtre absolument pur", d'un "théâtre complet", et faire triompher la "force communicative" de l'action. Il entre en résistance.    "Et elle est à vivre, la vie. Il y a trop de choses qui m'unissent à toi pour que je te demande de rompre, je te demande de changer nos rapports, de nous faire chacun une vie différente, mais qui ne nous désunira pas". Cette tentative aboutit à quatre spectacles mémorables: un premier spectacle réunissant les trois fondateurs. Artaud, "Ventre brûlé ou la mère folle"; Max Robur alias Robert Aron, "Gigogne"; Roger Vitrac, "Les Mystères de l'amour" en juin 1927. La projection du film de Poudovkine, "La Mère", accompagnée du seul troisième acte de "Partage de midi" de Paul Claudel, le quinze janvier 1928, "Le Songe d'August Strindberg", le deux juin 1928, "Victor ou les enfants au pouvoir" de Roger Vitrac, le vingt décembre 1928 et le deux janvier 1929. L'entreprise sombre alors dans l'agitation suscitée par les surréalistes, Breton en tête, l'hostilité publique et les difficultés financières. Le projet sera repris dans les années trente. Antonin Artaud fixe le "principe d'actualité". En 1931, il découvre le théâtre balinais, où il sent "un état d'avant le langage et qui peut choisir son langage. "Musique, gestes, mouvements, mots". Il affirme "la prépondérance absolue du metteur en scène dont le pouvoir de création élimine les mots". Après avoir pensé à un "Théâtre de la Nrf", pour lequel il essaie vainement d'obtenir la collaboration d'André Gide, il évolue vers un "Théâtre de la cruauté", qu'il annonce en août 1932 et qui va aboutir alors, après différents projets et essais, aux représentations des "Cenci" aux Folies-Wagram en mai 1935. Artaud n'est pas allé au bout de ses intentions. Ce qu'il a écrit est encore le texte d'une tragédie, inspirée de Percy Bysshe Shelley, mais il a travaillé ce texte comme une partition musicale, il a lui-même impressionné le public en jouant le rôle du vieux Cenci, bourreau devenu victime. Cruauté reste le mot clef d'Antonin Artaud dans les textes des années trente, qui seront recueillis en 1938 dans "Le Théâtre et son double", livre décisif, qui contient la théorie du "Théâtre de la cruauté" et divers témoignages sur ses possibles ou réelles illustrations. "Par ce double", précise l'auteur dans une lettre à Jean Paulhan, "j'entends le grand agent magique dont le théâtre par ses formes n'est que la figuration en attendant qu'il en devienne la transfiguration." Artaud ne se contente pas de mettre en scène, par tous les procédés connus de l'illusion théâtrale, des scènes cruelles avec des bourreaux et des vraies victimes. il veut exercer lui-même la cruauté, faire souffrir l'acteur, "faire souffrir la scène", "faire crier" le spectateur.    "Car on ne peut accepter la vie qu’à condition d’être grand, de se sentir à l’origine des phénomènes, tout au moins d’un certain nombre d’entre eux. Sans puissance d’expansion, sans une certaine domination sur les choses, la vie est indéfendable. Une seule chose est exaltante au monde: le contact avec les puissances de l’esprit". Avant même la publication du "Théâtre et son double", Antonin Artaud quitte Paris et la France, comme pour vérifier la présence ailleurs de cette magie qu'il voulait recréer sur scène. C'est le sens de son voyage de 1936 au Mexique, où il part à la recherche du peyotl, cette drogue dont l'ingestion correspond pour les Indiens Tarahumaras à un rite d'identification totale à la race, de rentrée en soi-même. Il en résulte un beau livre sur "Les Tarahumaras", qu'il faut lire moins comme un documentaire sur les Indiens que comme un témoignage sur la lutte d'Artaud aux prises avec les profondeurs de l'être. L'année suivante, il se rend en Irlande, d'où il rapporte ce qu'il croit être la canne de saint Patrick. Il l'exhibe sur le bateau qui le ramène en France et aurait menacé de sa puissance secrète les autres passagers. "Sur le plan terre à terre", observe alors André Breton, qui s'intéresse désormais à Artaud, "l'homme, et la société dans laquelle il vit, est passé tacitement à un contrat qui lui interdit certains comportements extérieurs, sous peine de voir se refermer sur lui les portes de l'asile ou de la prison. Il est indéniable que le comportement d'Artaud sur le bateau qui le ramenait d'Irlande en 1937 fut de ceux-là. Ce que j'appelle "passer de l'autre côté", c'est, sous une impulsion irrésistible, perdre de vue ses défenses et les sanctions qu'on encourt à les transgresser." Antonin Artaud est interné successivement à Quatremare, à Sainte-Anne, à Ville-Evrard. En 1942, inquiets du sort de leur ami dément en zone occupée, Paul Éluard et Robert Desnos demandent au docteur Ferdière de le prendre dans son asile de Rodez. Il va y subir un traitement par électrochoc. Antonin Artaud en profitera alors pour écrire.    "Mais si j’enfonce un mot violent comme un clou je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cent trous. Je vous veux pour votre sensibilité". Les "Lettres de Rodez", écrites du dix-sept septembre au vingt-sept novembre 1945 à l'intention d'Henri Parisot, traducteur de Lewis Carroll, et publiées en 1946, constituent un témoignage bouleversant sur cet internement, sur cette cure contestable, et sur les souffrances d'un homme qui, dès la lettre qu'il adresse le vingt-deux octobre 1923 à sa compagne d'alors, Genica Athanassiou, dit que l'"idée de souffrance" est "plus forte"pour lui "que l'idée de guérison, l'idée de la vie". Alarmé, un comité se réunit pour le délivrer. Le docteur Ferdièrey consent le dix-neuf mars 1946. Le vingt-six mai, l'écrivain arrive à Paris. Confié aux soins du docteur Delmas, à Ivry, il bénéficie d'une relative liberté et d'une certaine autonomie. Un soutien s'organise alors, des présences attentives veillent sur lui, en particulier celle de Paule Thévenin. Le créateur retrouve ses droits. À l'occasion d'une exposition Van Gogh au Musée de l'Orangerie en janvier 1947, il écrit un long texte, "Van Gogh le suicidé de la société". Il n'y a pas loin, il le sait et il veut qu'on en soit persuadé, de Vincent Van Gogh à Artaud le Mômo. Le ton de ces nouveaux écrits est âpre, l'ironie mordante, le style jaculatoire. Ainsi, écrit-il, "on peut parler de la bonne santé mentale de Van Gogh qui, dans toute sa vie, ne s'est fait cuire qu'une main et n'a pas fait plus,pour le reste, que se trancher une fois l'oreille gauche, dans un monde où on mange chaque jour du vagin cuit à la sauce verte ou du sexe de nouveau-né flagellé et mis en rage, tel que cueilli à sa sortie du sexe maternel". De cette violence intime témoignent l'émission "Pour en finir avec le jugement de Dieu", que la radio renonce à diffuser, la Conférence-spectacle au Théâtre du Vieux-Colombier et maints textes tardifs où éclate une ironie féroce sur le monde et sur lui-même. Le dernier "Théâtre de la cruauté", dans le texte qui porte ce titre, daté du dix-neuf novembre 1947, c'est le théâtre du corps souffrant d'Antonin Artaud, rongé par le cancer dont il va mourir à Ivry-sur-Seine le quatre mars 1948. Il est enterré civilement au cimetière parisien d’Ivry par le cercle de ses amis. Sa famille fera transférer ses restes près de trente ans plus tard, en mars 1975, au cimetière Saint-Pierre à Marseille.    Bibliographie et références:   - Évelyne Grossman, "Antonin Artaud, œuvres" - Florence de Mèredieu, "Antonin Artaud, Portraits et gris-gris" - Franck Jotterand, "Le nouveau théâtre américain" - Marc de Smedt, "Antonin Artaud l'homme et son message" - Jean-Pierre Le Goff, "Mai 68, l'héritage impossible" - Jacques Derrida, "L'écriture et la différence" - Thomas Maeder, "Antonin Artaud" - Paule Thévenin, "Antonin Artaud" - Laurent Vignat, "Antonin Artaud, le visionnaire hurlant" - Jérôme Prieur, "La véritable histoire d’Artaud le mômo"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/09/14
50 kilomètres à l’aller. 50 minutes ensemble. 50 kilomètres au retour. Certains diraient « tout ça pour une pipe ? ». Mais, pour nous, c’était bien plus que ça ! 50 étoiles au-dessus de nos deux têtes. 50 lumières éclairant la piste d’envol de l’aéroport d’Hyères à nos pieds. 50 bateaux parsemés sur la mer devant nous. 50 fantasmes tourbillonnant dans nos esprits… Lutcha, mon amie soumise, m’avait accompagnée de la pensée dans mon chemin vers cet endroit mystique. Elle était comme témoin silencieuse, muette et quasi-virtuelle de notre rencontre clandestine. Il faisait nuit. Je l’attendais sous la croix de Notre Dame de la Consolation. Emmitouflée dans un superbe manteau de fourrure blanche, je portais une guêpière blanche, des bas assortis agrippés par les jarretelles, des bottines blanches et notre collier de cuir blanc. Telle une Blanche Neige indécente, j’attendais l’arrivée de mon Maître en ce superbe site ! Une voiture avait gravi la côte et s’était arrêtée sur le parking. Je lui tournais le dos et me postais face à la mer. J’étais attentive aux pas. Je ne pouvais prendre le risque de me découvrir et m’exposer quasi-nue à un promeneur nocturne de chien… Je reconnaissais sa démarche assurée, le bruit félin de ses pas posés sur les graviers... C’était lui, il s’approchait de moi, en silence… Lentement, je laissais glisser mon manteau lui découvrant la tenue que j’avais pensée pour lui et la courte laisse en métal pendante sur mon dos nu. Il avait jeté un regard circulaire se délectant de la vision de l’ensemble et avait étouffé un sifflement d’admiration et de surprise ! J’adorais surprendre mon Maître, l’étonner, lui en donner toujours plus dans la phase des retrouvailles. Je mouillais à le savoir ainsi tout proche de moi et je fermais les yeux pour m’isoler dans ce plaisir solitaire. Ses doigts me visitaient. Je posai mes mains, emprisonnées de cordes, sur la table d’orientation, lui présentant ma croupe offerte. Sans un mot, il me donnait son salut en me pénétrant directement. Je le savais ! Je l’avais souhaité ! Je voulais ça ! Il avait passé sa main dans la dragonne métallique de la laisse et il tirait dessus pour m’asphyxier délicieusement et doucement. J’avais fait exprès de le provoquer ainsi car je voulais l’amener à l’étranglement maîtrisé. Je le savais capable de nous mener à cette forme de plaisir partagé qui aurait pu se révéler dangereuse entre deux protagonistes qui ne se connaîtraient pas. Je voulais revivre ces méthodes de foulardage qui transcendaient les acteurs avertis. Il me prenait vigoureusement, alternant claques sur les fesses et coups de cravache. Il m’emmenait à nouveau sur le fil du rasoir de l’orgasme. Je sentais mon sexe enserrer le sien dans des spasmes délicieux, annonciateur de la jouissance imminente. Je contrôlais le flot de sensations qui menaçait de se déverser. Je voulais encore le ressentir, fort et viril en moi et haletant dans l’effort… Qu’elle était bonne cette étreinte dans la quiétude de la nuit ! Sur ce lieu sacré, sous la bienveillance d’une croix à laquelle un instant j’aurais voulu être suspendue et attachée, fouettée et baisée. Le ciel étoilé nous servait de couverture pour abriter cet instant de démence. De mes yeux à présents grands ouverts, je me remplissais de ce décor insensé qui entrait en résonnance avec les sensations délicieuses que je ressentais. J’imprimais à l’encre indélébile ce moment précis dans ma mémoire, afin d’y penser à volonté et d’y repenser encore lors de mon dernier souffle ! Il se retirait et m’invitait sur la terrasse inférieure à le sucer, sa main tirant mes cheveux, sa voix troublée me répétant à quel point elle était belle sa soumise… Il voulait que ma bouche engloutisse tout entier la cinquième patte de ce mouton étonnant et rare ! Je m’appliquais sur la méthode qu’il m’avait enseignée et pour laquelle on s’était entraîné mille fois. Je le désirais tellement que j’en ressentais des contractions qui me faisaient le réclamer à cris ! Il l’avait compris. Il me connaissait par cœur mon Master. Il savait décrypter chaque signal que lui envoyait mon corps ou mon esprit. Ce message subliminal faisait ricochet sur sa perversité, comme une alerte rouge ou un « pinch » électrique. A nouveau, il me faisait poser les mains sur la murette, écarter les jambes et lui tendre le cul. Le passage était tellement lubrifié qu’il aurait pu accueillir deux bites comme la sienne en son antre. Je le sentais me besogner, ahanant tel un bûcheron déterminé à faire tomber un arbre récalcitrant… Il me cravachait les tétons tendus comme des ogives arrogantes ainsi présentés sur la structure bustière. Il me serrait à nouveau le cou à l’aide de la laisse. Il était soudain ambidextre et multitâche mais dans le contrôle, comme toujours… Il anticipait et réfléchissait à l’endroit qu’il allait choisir pour jouir. Il me faisait ouvrir la bouche et tendre la langue vers son gland, mais il avait élu ma gorge et mes seins à maculer de son foutre. Masterlau me gratifiait toujours d’un large sourire durant cet instant préparatoire où il se branlait en me demandant de lui caresser les couilles et de le rejoindre dans sa sphère orgasmique et cérébrale. Les jets de son éjaculation arrivèrent par saccades comme des fléchettes sur ma poitrine. La chaleur de son sperme rivalisait avec l’air ambiant qui s’était rafraîchi… Quelque soit la méthode, ce moment où il donnait de lui, abandonnant un court instant le contrôle, était pour moi, gratifiant et je me sentais honorée dans ma vanité de soumise de détenir cette forme infime de pouvoir sur lui… « Viens, rhabille toi ». Ensemble on regardait le panorama qui se déroulait à nos pieds. L’envol de quelques avions nous rappelait que, de cet endroit, nous étions partis nous réfugier à Paris pour vivre un séjour BDSM et amoureux. Nous partagions une cigarette en nous couvant du regard mutuellement. Je laissais volontairement mon manteau de lapin blanc ouvert sur mon corps. Je savais à quel point il me trouvait désirable et dans cet ensemble de lingerie là, j’étais sûre d’avoir tapé juste ! Chaque attention que j’avais préparée et peaufinée pour lui, faisait profit. Rien n’était inutile avec Masterlau. Il voyait tout ! Chaque détail avait son importance : la couleur, l’harmonie, la lumière. C’était un intuitif, un sensitif et un perfectionniste… Avec lui, même s’il disait que ces artifices étaient sans valeur, je savais qu’ils lui étaient nécessaires. Je connaissais sa puissance imaginative et la suractivité cérébrale dont il était capable. Je me devais d’aiguiser sa convoitise et de titiller son pouvoir érotique pour le transcender encore, tout à l’heure, demain, la semaine prochaine, dans un an et dans dix ans… L’heure de la séparation avait sonné. La longue séance des « au revoir » débutait, tel un rituel désarmant. Je connaissais le triste parcours qui mène à cette phase de néant mais je ne m’y habituais pas. Mon cœur se serrait et je luttais afin de lui obéir, ravalant cette boule d’angoisse qui m’étreignait la gorge : « ne pleure pas ma belle ! ». « Non, promis Maître ». Ce petit mot de respect, d’admiration et d’amour lui arrachât un soupir de douleur qui me fît un pincement au cœur.
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Par : le 19/03/15
Leçon 2 - Savoir dire "Stop!" L'impatience peut parfois jouer des tours. La Belle se jouait de son Maitre sans savoir ses propres limites, me testant parfois à l'excès en vue que je m'occupe d'elle. Le weekend vit. Elle préparait le repas et discrètement, j'organisai le reste de la soirée. Le repas se passa et la soirée s'écoulait. La tranquillité s'installa et je la fit aller se laver avant que nous allions nous coucher. Je lui notifia qu'ensuite elle me prévienne dés qu'elle serait prête. L'eau coula un long moment avant que le silence total envahisse la maison. Surement proportionnellement aux nombres de questions qui pouvait la submerger. J'arriva alors à la salle de bain avec son collier. Elle Baissa aussitôt fièrement sa tête. J'y demanda de me tenir un instant le bandeau pour y poser le collier. Elle me regarda avec une incroyable quantité de sentiments. J ôtai la vue avant de voir le stress envahir totalement ce regard. La fit tournée doucement et l'extirpa ainsi de la salle de bain. Elle perdait ainsi certains repaires, même si le lieu était bien connu. Je callais enfin son dos contre moi. Attrapant d'une main des glaçons, je la maintenais de l'autre Je les fit fondre sur sa peau. Sa peau et son corps commença à se crisper. Ce n'était que le début. L'eau ruisselai sur ces courbes. D'autres bout de glace vinrent durcir ces tétons, Même si la maison disposait d'une température agréable, je senti son corps en train de flamber. La poitrine bien dresser, je repris encore des glaçons que j'appliquai sur son intimités. La, le corps se tendit davantage Une brulure froide envahissait le départ d'incendie. Mon souffle sur sa nuque se rapprochait de son oreille pour lui murmurer que nous y allons. D'un pas ou je la sentais pas des plus rassuré, pourtant pressé par la brulure des glaçons, je la dirigea ainsi jusqu'a la chambre ou je la fis s'allonger Une fois les coussins correctement disposé dessous, les cordent glissèrent sur ses poignées. Les chevilles firent fixer et les jambes dans la foulée. Son intimité offerte avait déjà pris feu et ruisselait doucement! Je lui demanda de me graduer chacune des sensations. Elle m'acquiesçât de la tête indiquant ainsi qu'elle comprenait bien. Je vérifia doucement la température, tout pouvait commencer. Le gode en verre récemment sorti du congélateur était lui aussi à température Je vis une chair de poule se propager sur elle alors que le verre disparaissait doucement entre ses fesses! Une fois en place, j'attendis un cour instant que son corps soit entièrement troublé. Le silence dura. Je sentais des interrogations qui l'envahissait. Un plaisir personnel s'installait. Alors que la fournaise s'accentuait, la fonte accroissait le cour d eau. Le silence se vit troublé par une vibration de l'air. Je déposai le Magic sur cet vulve en feu. Alors que je le fixer, je voyais des explosions qui la faisait légèrement convulser! J'interrogeai sur la graduation qui ne semblait pas avoir encore bougé. Tout les voyants commençaient pourtant à s affolaient Un instant de courte réflexion la parcourra avant qu'elle ne m'annonce avec un soupir un 8 sur 10! Mon sourire se satisfaisant, j'y annonçai la poursuite! Je prix un des plus gros gode qui pris alors place de celui de verre Il se faufilait plus difficilement mais s enfonça! Avant qu'il ne fut engloutit, je profita pour me lever Lui demandant d'ouvrir sa bouche, je lui enfonçai maintenant mon membre qui pointait depuis le début vers les étoiles! La bouche subissait alors un enfoncement complet du sexe! Et pendant que je me jouais de sa bouche, je repris le gode en main pour le faire aller et venir lui aussi à son tour Un ensemble de mouvement troublant ce corps pris au pièges des cordes. La température s'accentuer chaque minutes Ne comptant plus le temps ou elle subissait tout cela... Ma jouissance monta au fur et à mesure que sa bouche se crisper sans jamais serrer de trop mais je la priva avant tout de cela. Cet frustration de ne rien recevoir l'excita encore plus. Je me concentrai alors davantage sur des va et vient pour le coup de plus en plus intense avec le gode. Son corps se crispait encore plus qu'il ne pouvait l être. Et, je l a senti ainsi partir bien loin !!!!!! Et pourtant rien n'y faisait. Aucune graduation n'arriva. Les soupirs se cumulant!!! Que dire du torrent qui apparaissait! Après une longue stimulation, elle finit par me confirmer un " 12!!!" dans un long soupirs avant de poursuivre dans un râle à peine perceptible " Stoppes!" Son corps totalement crispé, ses muscles tétanisés! Je laissai finir doucement le plaisir et attendant que celui ci retombe. Je cessais également la vibration et seul ses soupirs raisonnaient!!! Je détachai et fis glisser les cordes pour la libérer Rendant également la vue, je la tira contre moi. On resta longtemps l'un contre l'autre, de finesse sur sa peau, on partagea ce ressenti. Après lui avoir expliquait que si dans le plaisir, elle ne pouvait pas cesser une scéance avec de la douleur. Je lui ordonnai maintenant de définir ses limites. On pourra alors commencer des séances.
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Par : le 05/04/15
C'était un samedi, je me suis assise sur mon canapé, j’avais déjà envoyé trois message à mon Maître, mais il ne répondait pas, je commençais sérieusement à m'inquiéter de ne pas avoir de ses nouvelles. -qu'ai-je donc pu faire pour ne pas avoir de réponse ? Pensais-je … Il devait sûrement être contrarié, vu qu’ hier soir il m’avait demandé une obligation que je me devais d’exécuter en rentrant soirée avec mes amies. Mais en rentrant de ma soirée j'étais tellement fatigué que j'ai exécuté mon obligation pas très sérieusement... Je reçu enfin un message sur Skype, c'était lui … -es-tu dispos -oui Maître -explique à ton Maître qu'est-ce que c'est cette obligation que tu as remplie hier soir? Tu étais bourrée pour oublier de le faire correctement? Quand on met 0 ça veut dire qu'on ne veut pas le faire, donc vu qu'il n'y a que des 0 ou des 5 j'en déduis que tu ne veux pas faire grand-chose... Tu devrais savoir que l'on met ses préférences de 0 à 5, 0 je veux jamais le faire, 1 si mon Maître me l'ordonne, je le fait, 2 pourquoi pas, 3 j'aimerais bien essayer, 4 j'aime et 5 j'adore.... J'en étais sûr, c'est donc bien pour cela que je n'ai pas eu de nouvelles de lui jusqu'à présent...il était vraiment contrarier, je fais vraiment une piètre Soumise, mes début dans ce monde commence vraiment très mal. J'avais déjà une autre punition au compteur, mon Maître est vraiment exigeant.... mais j'aime ça, et je sais qu'il veut faire de moi une bonne soumise. Mon Maître m’as donné 10 minute pour rectifier mon obligation, j'ai mis 11 min de plus, et il ne manquât pas de le relever, ce qui ne faisait qu’augmenter mon carnet d’une nouvelle punition. Je démarrais vraiment mal … -bien ma Soumise on en reparle tout à l'heure, maintenant tu vas aller te préparer et voilà tes obligations: Ton sexe doit être épilée ou rasée et je vérifiais, attention je serais sévère la dessus, et N’oublie pas de prendre tes sex-toys que tu as… pour la tenue pas de collant, je tolère des bas et bien entendu rien sous ta jupe. Est-ce que tu as un grand manteau d'hiver ou de printemps assez léger? oui Maître j'ai ce qu'il faut très bien alors sois prête dans une heure je viens te chercher Mon sang bouillonnais dans tout mon corps … je crois que j'ai jamais été autant stressée, excitée, sachant qu’il n’était pas content de moi, et que j’allais être puni, cela me mettais dans un sacré état, je sentais ma culotte s'humidifier de plus en plus … Une fois prête, j'étais habillée d'un simple pantalon noir et pull rose avec un débardeur noir en dessous. Mon Maître était bien présent à l’heure pour le rendez-vous. Une fois dans sa voiture, il me donna un petit baiser doux et remplis de promesses, j’étais fébrile assise dans sa voiture, il démarrât, et une fois sur l'autoroute il me demanda de me changer... Je sentis au moment de cette ordre, une gêne et d'un coup une montée de chaleur et d’adrénaline, je serai nu dans sa voiture, et il y a de la circulation, j'avais le cœur qui battais a cent a l’heure, cette montée d'adrénaline me submergea avec la peur qu'on me voie nu dans la voiture. Je pris alors mon courage à deux mains, ne voulant surtout pas le décevoir et en rajouter aux erreurs que j'avais déjà faites. Je gardai ma veste, et enlevai mes chaussures, chaussettes et pantalon, jetais nue, j'enfilais assez rapidement ma mini-jupe … je m'attaquai maintenant au haut, ce qui étais moins évident, il voyait bien que je n’étais pas trop à l’aise, il ralenti sa vitesse et ce mis sur la voie de droite, afin que je continue à me déshabiller tranquillement, voyant mon regard sur les voiture qui nous doublais, il me dit - ne fait pas attention aux voitures, me dit-il d'une voix rassurante. J'enlevais lentement ma veste, suivi de mon haut, mon soutiens gorge, et remis ma veste et la ferma... je me sentie mieux, et aussi fière d'avoir réussi. maintenant que tu écartes les jambes afin que je puisse voir ton sexe et reste comme cela jusqu'à notre arrivée à destination. Je sentais que j’étais en train de tremper le siège de son véhicule, j'étais fébrile, mais ne dis rien.. Une fois arrivé à destination, et la voiture garée sur le parking de l’hôtel, la peur commençais à m'envahir de nouveau, j'étais dans une tenue très provoquante, je me sentais nue malgré mon manteau fermé, ma mini-jupe en talon haut et sans rien de plus.... - Maitre, il va y avoir quelqu'un a l'entrée, Lui dis-je anxieuse -oui surement, tu me suis et t'occupe pas d’eux, compris ? -oui Maitre Malgré ses recommandations, je n'étais vraiment pas rassurée. Une fois dans le hall de l’hôtel, je vis une jeune femme blonde à l’accueil, elle était occupée et ne prêtais pas vraiment attention à nous… « Ouf » mon Maître avance en direction de l'ascenseur, je le suis tète baissé. Arrivé à l'étage ou étais notre chambre, il s’avança me laissant devant l’ascenseur, et vérifia que personne n'étais dans le couloir, il me fixa et me lança : Enlève ta veste et met toi à quatre pattes, Au moment où il finassât de prononcer cette phrase, tout mon corps se liquéfiât … mon regard croisa le sien , un regard remplis de complicité et de malice… un ordre étant un ordre j'enlevai donc ma veste , laissant mes sein a l'aire libre.... mon cœur battais a mille a l'heure , j’étais prise de frisson , et d’une excitation rarement connue qui affluai abondement. J'eu l'impression que mon âme flottais au-dessus de mon corps, ce qui me donna une vue magnifique, je me voyais en train de marcher a 4 pattes en direction de notre chambre … c'était érotique et excitant à la fois. Mon Maître pris tout son temps pour taper le code de notre chambre… une fois dedans je restais là sans bouger, attendant sagement ses ordres, et qu'il me guide. tu te sens bien ma Soumise ? oui Maitre bien.... Il m’amena au bord du lit. met toi a genou la face au lit Je m’installais et ne bougeais pas.... j'attendais, que va t il me faire ? il s'approcha de moi et me regarda d'un aire provocant, il m'attrapa les cheveux et susurra dans le creux de mon oreille … - alors ma Soumise, il me semble que tu as fait quelque bêtise ? - oui Maitre, je n’ai pas été une bonne Soumise -Monte sur le lit et met toi a genou ! Je ne le fis pas attendre une seconde plus, une fois sur le lit, la tête baissée et les mains dans le dos, je ne bronchais... Il apparut à mes côté avec un petit carnet en main - tu sais ce que c'est ? - oui Maitre c'est mon carnet de punitions... - lit ce qu'il y a marqué sur la première page me dit-il d'un aire autoritaire. Je pris le petit carnet et l’ouvrit, - Une fois la lecture faite, mon Maitre me repris, - A ton avis ma Soumise, ça mérite quoi comme punition ? - je ne sais pas Maître, je me plierai à votre décision Maître Que va-t-il décider ? Que va-t-il faire ? Un léger petit sourire envahi mes lèvres, il m'ordonna de ne pas bouger et pris dans son sac un bandeau et une paire de menotte en cuir… lève les mains, et pose-les sur la rambarde au-dessus du lit Il passa les menottes en cuir entre les barreaux et m'attacha les poignets, me mis le bandeau sur les yeux, je ne voyais plus rien, j’étais dans le noir total... Cette obscurité rendit la punition encore plus intense, d'autant plus que je ne savais pas du tout ce qu'il allait m'arriver.... 10 coups de cravache sa suffira comme punition Merci mon Maitre c'est tout ce que je mérite tu vas compter et gare à toi si tu te trompes, je recommencerai à zéro Aie, ça va être ma fête..... Je sens que je vais avoir de sacré marque sur les fesses. Il me cingla d'un 1er coup -un ! Le 1er coup me fit mal, il n'y va pas de main morte … Deux, trois, quatre, ….sept, huit... huit... euh non neuf ! Mince je me suis trompé Tu as dit quoi petite chienne ? Neuf ! Maitre excusé moi ah j'ai cru que tu t'étais trompé... Je crois qu’il ne pris pas en compte ma faute car il ne voulait pas être trop dur avec moi pour une première fois... et de dix ! J'avais les fesses en feu... j'en pouvais plus, mes jambe en tremblais, je tremblais tellement et étant très crispée et tendu que les menottes se cassèrent.... Je me confondu en excuses auprès de mon Maître, il me rassura, que ce n’était pas grave qu'il ne m'en voulait pas car ces menottes de cuir était de piètre qualité. Il remplaça les menottes par des liens de cordes. Je le senti descendre du lit, il prit autre chose dans son sac, ma tête bouillonnais et mon corps …. Je ne sais plus, je n’ai jamais ressenti de telle sensation … Il remonta sur le lit et la quelque chose pinça mes seins, il mit deux pinces sur chacun de mes tétons … Waouh mais qu'es ce qu'il se passe dans mon corps ? Il me tira subitement les cheveux et m’embrassa langoureusement, ce fut un moment intense, un de plus … - alors comme sa tu veux être une bonne Soumise ? Tu te rends compte des erreurs que tu as déjà faites ? Tu ne commences vraiment pas bien …. - oui Maitre je sais, veuillez me pardonnez, la femme vanille en moi a du mal à partir même si c'est ce que je désire - hum, oui c'est ce que je constate... Il redoubla d’ardeur et continua à me tourmenter, il malmenait mes seins, mes tétons, ainsi que mes cheveux … Je ne savais plus ou j’étais, prise dans ce tourbillon, une forte sensation commença à apparaitre dans ma poitrine, je là sentie montée et ce fut une explosion de plaisir ! Je n’avais jamais eu d'orgasme à ce niveau-là, je n’aurais même pas osé l’imaginer, et ça venait d’arriver, les larmes commençais à couler sur mes joues, je ne comprenais plus rien à ce que je vivais à cette instant, mon corps n'avait jamais, ni connu, ni ressenti de telles plaisir. J'étais comme perdu dans cet océan de plaisir. Mon Maître souleva mon bandeau et vit mes larmes, je n’osais le regarder dans les yeux, je ne voulais pas qu'il voie mes larmes. regarde-moi ma Soumise je me forçais a tourner la tête pour que nos yeux ce croise, et je vis à mon regard, un léger sourire se former sur ses lèvres. - je ne comprends pas pourquoi je pleure Maitre... j'ai senti comme une explosion dans ma tête quand vous vous occupiez de mes seins et de mes tétons. - c'est un orgasme cérébral que tu viens d'avoir ma soumise, c'est très fort effectivement, une petite pause s'impose, tu l'as bien méritée ma Soumise. Il détacha les liens des barreaux, doucement et délicatement, afin que je me détende... Je repris ma place au pied du lit, j’étais vidée. Nous discutâmes de ce qui venait d'arriver et de bien d'autres sujets, cela me faisait le plus grand bien de me détendre et me reposer à ses pieds après tant d’émotion, ce qui me permit de reprendre des forces au cas où mon Maître voudrait continuer. - Maitre, mes sein sont très sensible... - oui ma Soumise, je m'en doute bien, je crois que pour ce soir tu en as eu assez, je vais les laisser tranquille Merci Maître, dans l’état ou vous les avez mis, et vu le plaisir que j’en ai retiré, je suis soulager car je pense que ça m'aurai fait plus de mal que de bien, vue dans l'état ou ils sont. Nous avons fait une séance de Shibari par la suite, c'était très excitant caresse toi ma Soumise, le temps que je t’attache, mais interdiction de jouir. Mes doigts descend lentement le long de mon corps qui étais remplis d’électricité, une fois ma main sur mon sexe, je m’exécutai, je n'avais jamais été autant humide … dans ma vie vanille je n'avais connu que sècheresse, ce n’était vraiment pas pratique … Mon Maître s’affaira pendant un petit moment, je ne voyais rien, tout en me caressant… une fois qu’il eut fini, il souleva mon bandeau afin que je puisse voir, c'était magnifique, je me sentais belle avec ces liens … Il me remit le bandeau et je ne bougeais plus, je senti le bruit d’un briquet, tiens mon Maître se fume une cigarette en admirant son œuvre me disais-je…. Soudain, Pendant une fraction de seconde je sentis une brulure sur mon sein encore endolorie de ce qu’il venait de subir auparavant, je me tordis dans tous les sens sur le moment, et une fois la sensation fut -elle passée que j'éclatai de rire, il continua sur l'autre sein , continuant à me torture, à me tourmenter, et je riais de plus belle , sauf quand il descendit sur mon ventre et arrivant à la naissance de mon intimité , là je ne riais plus, c’est tout mon corps qui se crispait et je dirai que la sensation n'était pas agréable , me voyant me tordre il versa de la cire sur mon intimité mais remonta vite voyant que je ne goutais pas forcément à cela, il m'en versais dans le nombril , continua partout sur le ventre et encore sur mes sein , j'étais de nouveau en feu... mes rires avait laisser place à une concentration bien plus forte pour pas que mon corps se torde dans tous les sens , mais c'était trop bon …. Quel merveilleuse sensation et découverte…. Cela faisait maintenant bien une vingtaine de minute que j'étais attaché, des douleurs se faisait naissantes sur mes membres, et mon Maître me détacha lentement en veillant à ne pas faire plus mal, et une fois libérée de mes liens, je restais là un instant un peu hagarde en reprenant le contrôle sur mes membres. -tu peux aller prendre une douche ma soumise, pour enlever la cire sur ton corps de petite chienne… Maître enleva mon bandeau, je fus surprise par toute la cire étalée sur mon corps, ce qui me fit éclater de rire. L'eau chaude coula sur mon corps, je me détendais et reprenais petit à petit mes esprits … Ce n’était pas facile d'enlever toute cette cire, je n'aurai jamais cru …. Dix minute plus tard je sortais enfin de la douche, proprette comme un sous neuf. Je repris ma place au bord du lit et nous parlâmes avec Maître de tout et de rien, après un débriefing de l'ensemble de la soirée. Cette première séance fut pour moi une des expériences des plus intenses que j’ai eu à vivre, je sais désormais que ma place est et restera dans ce monde-là. Maître continua à jouer avec moi, jusqu’à l’ultime orgasme que nous primes ensemble… nous nous allongeâmes ensuite bien au chaud sous la couette, et il ne nous fallut peu de temps pour rejoindre les bras de Morphée, la soirée avais été épuisante autant pour lui que pour moi. Je plongeai dans un sommeil profond heureuse avec un sourire dessiné sur mes lêvres... Ma toute 1ere séance à mon arrivé dans le milieux avec celui qui a été mon mentor et qui à l'heure d'aujourd'hui est un ami précieux. Je voulais partager ça avec vous. Merci de m'avoir lu
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Par : le 10/10/16
Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit : (je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance) F, J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi. Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir: «Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes», m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle: en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements. 

Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance: une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles. Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage. Je te rassure: je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons. Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon. Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit. Envie d'être investie entière enfermée vivante et laissée là, sur le carrelage blanc et froid vibrante emmurée dans un bal aux pensées folles sans fond d'où perce une source assoiffée de se frotter, ivre et prétentieuse, à la ténacité de tes possessions. Mon sexe se déploie et prend toute la place en moi, tant il était contenu et timoré jusque-là. Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe 
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine 
et me lézarde tant j'enrage à présent 
de n'être pas déjà là, 
étreinte. 
 Silva
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Par : le 30/08/17
Samedi soir. Mon Maître me propose de faire une nouvelle séance de photos. Je prends une douche, me soigne, me parfume, me maquille et m’habille selon ses directives : un bustier, des bas et chaussures à talons aiguille. Lorsque je redescends, je découvre qu’une tout autre séance m’attend. Des cordes sont accrochées à une poutre, et pendent jusqu’au sol, un bâton de bois les relie à environ 1m80 du sol. Il a disposé des bougies, et fait le vide dans le milieu de la pièce. Je découvre sur la petite table l’appareil photo mais aussi la nouvelle badine, réalisée ensemble la veille (une baguette de noisetier ramassée ensemble, taillée, lissée, préparée pour l’occasion). De l’alcool à 70°. Le gel lubrifiant. Foulard. Menottes. Et mon collier. Le programme s’annonce « chargé ». J’attends sagement, assise, qu’il termine de peaufiner son installation, face le point avec l’appareil photo. J’ai du mal à regarder les cordes en face. Je sens la peur me gagner, plus forte que l’excitation ce soir. On a parlé des dizaines de fois d’être attachée, d’être en croix, et tout cela me faisait terriblement fantasmer. Mais ce soir, je franchis le fossé entre le fantasme et la réalité. Et je réalise ce que cela implique. Je serai bientôt attachée là, je ne sais pas encore tout à fait comment, mais je présume les bras en l’air et les yeux bandés. Je vais réellement, « pour de vrai », être immobilisée et totalement livrée à son bon plaisir. D’ordinaire, cela me rend folle de joie. Mais là, je ne vais pas me livrer de mon plein gré tout le long, cette fois, je serai réellement entravée et sans possibilité de faire machine arrière. Pour un temps et des sévices indéterminés. Il va me falloir franchir un pas de plus dans la confiance. J’ai un moment de panique : dans ma tête tourne en boucle « mais qu’est-ce que je fais là ??? Pourquoi j’accepte ça ? ». J’inspire profondément en me concentrant sur ma respiration, comme il me l’a appris. Est-ce que je ne fais tout ça que pour lui, pour être aimée de lui ? Est-ce que je veux vraiment tout ça ? La réponse tombe, calme, froide, implacable dans mon esprit soudain totalement vide et apaisé : « Non. Je le veux parce que j’aime ça. Parce que j’aime ce pouvoir de mon Maître sur moi, j’aime ce qu’il me fait subir, j’aime même la peur qui précède. ». Fais toi à cette idée, cocotte, t’aimes ça... Et tu l’aimes, lui. Je savoure cet apaisement et cette certitude. Je reste terrifiée par l’inconnu devant moi mais j’y prends plaisir. Cela fait déjà partie de ce « petit jeu » entre lui et moi. Il me demande de poser entre les cordes, pour choisir le cadrage et les paramètres de l’appareil photo. C’est en voyant les clichés plus tard que je réaliserai, amusée, mon visage tout de même passablement effrayé et ma posture « fermée ». Tout est prêt. Il me demande de venir et d’amener mon collier. Je sens une bouffée de chaleur rassurante m’envahir et m’agenouille devant lui. Il passe le collier autour de mon cou. Tout mon corps se détend d’un coup, je ressens une joie et une gratitude immense. Je suis à ma place. Soudain, tout devient simple : j’abandonne tout libre arbitre, toute responsabilité, tout questionnement, toute peur, un sentiment de lâcher prise total et d’abandon. Je m’en remets à lui, sans réserve. Je n’ai plus rien à craindre, à faire, à penser, je suis à ma place, je deviens son jouet, son chef d’œuvre, je lui appartiens entièrement et il va disposer de moi à son bon vouloir. Difficile d’expliquer ce sentiment, ce soulagement. Quelque chose peut-être proche de la foi quand on s’en remet à Dieu, ou d’un enfant qui retrouve enfin la main de son parent dans la foule. Une sécurité totale, une confiance absolue. Le frisson de peur reste présent mais devient excitant. Je baise sa main, la place contre mon front. Les secondes sont suspendues et s’étendent à l’infini, je ressens un vide total, un calme que l’hyperactive cérébrale que je suis ne goûte que trop rarement. Sur son injonction, je vais me placer entre les cordes. Il passe délicatement à chacun de mes poignets les bracelets menottes. Puis me bande les yeux. Soulève mon bras gauche et me fais saisir le bâton. Puis, pendant d’interminables secondes, rattache la menotte à la corde. Puis le bras droit. Le moment tant redouté est donc arrivé, me voilà enchaînée et aveugle. Je l’entends qui s’affaire. J’entends le bruit de l’appareil photo. Je me tiens bien droite, perchée sur mes talons très hauts. Je me dis que j’ai enfin l’opportunité de lui faire honneur. Je vais le rendre fier. Bon, ça part mal puisqu’il doit venir de son pied écarter les miens. M***, la position des jambes, pourtant je le sais ça ! Manifestement, le stress me l’a fait oublier :/ Arrive la badine. Pour une photo d’abord. Puis il parcourt tout mon corps très lentement avec. Je frissonne. Le contact est agréable et excitant mais je sais qu’il ne le sera plus très longtemps. Étrangement, j’ai peur d’avoir mal mais j’attends cela avec impatience. Je ne suis pas maso, je suis même du genre un peu douillette. Mais j’aime le plaisir d’éprouver mon corps, de le pousser dans ses limites. J’aime savoir le plaisir que mon Maître prend à me torturer. J’aime les caresses qui viennent me récompenser, me rassurer entre chaque série de souffrances. Et à la longue, mon corps a fini par imprimer au fond de moi l’association du plaisir et de la douleur. Les coups de badine commencent à pleuvoir. Pas trop appuyés d’abord, puis un plus fort, qui claque plus sèchement sur mes fesses. Je respire profondément, bloquant l’information « douleur » qui remonte à mon cerveau. Je reste concentrée, je tiens à être forte et à ne pas laisser échapper de cris ou m’effondrer trop rapidement. Je me tiens droite. J’essaye de ne pas trop anticiper ou appréhender où et quand tombera le prochain coup. La badine cesse, mon Maître fouille mon intimité, déjà très humide. Je me relâche sous ses caresses, le plaisir monte. Un coup de badine claque, je sursaute. Je ne m’y attendais pas. Les caresses reprennent. Je redoute le prochain passage de la badine. Il n’arrive pas, et le plaisir devient plus fort, je me laisse aller. Les caresses cessent brusquement. Un coup de nouveau. Les caresses reprennent. Je n’arrive plus à lâcher prise, trop inquiète. Je me demande si c’est juste pour me torturer qu’il fait cesser le plaisir et me cingle ou si c’est une leçon que je dois comprendre : ne gémis pas sous les coups et tiens toi bien, et idem sous les caresses ? Je ne sais que penser. Je ne peux plus pressentir le coup à venir, ils arrivent en même temps que les caresses. Je m’égare entre la jouissance, la douleur et l’appréhension. Le mélange est détonnant. Les interruptions fréquentes, pour faire des photos, contempler sa réalisation ou juste me faire peur, me rendent hyper attentive, supra vigilante. Sans le secours de la vue, tous les autres sens sont en éveil. Je n’ai plus aucune notion du temps. Il revient, promène de nouveau la badine. Cette fois, les coups sont plus secs. Il explore des zones nouvelles, frappant sous mes aisselles ou sous mes bras, mes cuisses aussi. C’est nettement plus douloureux que les fesses et je commence à fatiguer, j’ai plus de mal à contenir des cris de surprise ou de douleur. J’ai atrocement mal aux pieds, des fourmillements affreux. Je demande la permission de légèrement rapprocher mes pieds l’un de l’autre, et je bascule le poids de mon corps sur les talons pour soulager la pression. Mes mains, crispées sur le bâton, s’engourdissent. Il reprend les coups de badine, sur les fesses, et cette fois, les enchaîne sans interruption, à un rythme bien plus soutenu. C’est ce que je trouve le plus douloureux. Bizarrement, je suis plus trempée que jamais pourtant. Cette fois, je crie. Je sens que je perds le contrôle et que je suis épuisée, physiquement et moralement. Ses doigts s’aventurent de nouveau dans mon sexe. Comme chaque fois, et comme il l’avait fait après avoir caressé mon aisselle peu avant, il les porte à ma bouche ensuite. Étrange et voluptueux goût de son propre plaisir. Âcre et transgressif. Au beau milieu d’une caresse, sa main gifle sèchement mon sexe. Je fonds en larmes. Je ne sais pas si c’est la douleur, la surprise, l’épuisement : je suis submergée d’émotions, j’ai le sentiment de pleurer exactement comme on pleure quand on est petite fille. La peur, la frustration, le plaisir, l’épuisement, la gratitude, l’angoisse, l’amour inconditionnel, la fierté et l’envie de le rendre fier, tout se mélange et explose. Je n’ai plus les idées claires. Je me remémore mon safeword, comme une vérification. Je sens que cela me prend quelques longues secondes pour y parvenir. Je n’y ai jamais eu recours et je sais que cette fois non plus, je n’aurais sans doute aucun besoin de le faire. Mais cela m’aide à me replanter un peu dans la réalité. J’ai du mal à retrouver le fil, l’ordre de succession des événements, comme à chaque fois. J’entends régulièrement l’appareil photo, parfois alors même que mon Maître a ses mains sur moi. Il a du poser l’appareil sur le pied. Il saisit ma gorge, ou m’embrasse. Je n’arrive plus vraiment à suivre. Mes bras et mes pieds me faisaient souffrir mais je ne les sens plus. Je me sens exténuée, je peine à me tenir droite. À plusieurs reprises durant cette séance, mon Maître a pénétré mes fesses de ses doigts. Je sais que c’est la partie la plus intime de mon être, celle qu’il aime particulièrement posséder. Le tube de gel me revient en mémoire alors qu’il vient dans mon dos. J’appréhende toujours ce moment, terriblement douloureux au départ. J’ai l’impression que ce sera plus facile cette fois, mon corps est tellement ouvert et relâché. J’entends le bruit du tube, je sens la fraîcheur du gel. Je sens son corps contre le mien, son désir. Le mien explose, je me sens heureuse et fière. Ma récompense est là, dans cet instant, dans son envie de moi, dans le fait de sentir qu’il va prendre ce qui lui revient, qu’il va jouir de ce qu’il a construit. Je me sens fière et … complète. J’aime ce moment dans lequel je sens au plus profond de ma chair, dans la soumission totale qu’implique de lui abandonner cette part de mon corps la plus intime, ce moment où je lui appartiens, pleinement. Je mesure un petit mètre 60 et mon Maître 20 cm de plus. Techniquement, dans cette position, les choses s’avèrent en fait encore plus douloureuses qu’à l’ordinaire. Cette fois, j’ai l’impression d’avoir hurlé de douleur. Mais pas question de safe word, inconcevable de le priver de ce moment et de m’en priver par la même occasion. Je sais qu’après l’intense douleur viendra un plaisir puissant, aussi charnel que cérébral. Un moment de communion, intense, de plaisir violent. Je lui donne tout ce qu’il me reste d’énergie, je prends tout ce qu’il a à m’offrir. Je pends littéralement au bout de mes menottes, mes jambes tremblent. Mon Maître me décroche doucement et me soutient. Je ne tiens plus debout. Il retire le foulard, je n’arrive pas (et ne souhaite pas) ouvrir les yeux. Il me dépose doucement sur le canapé (heureusement à quelques centimètres, je n’aurais pas pu plus!). Je ne perds pas connaissance cette fois mais je sens que je suis complètement explosée. Caresses, verre d’eau (qu’il me fait boire à petites gorgées, mes mains sont si crispées que je ne peux le tenir moi-même), silence et apaisement. L’after care est comme toujours d’une grande douceur, un bain d’amour, de félicité et de partage. Les pensées s’enchaînent, me traversent, dans un grand et doux désordre. Je laisse filer, je ne cherche plus à avoir de prise sur quoi que ce soit, il y a déjà longtemps que je ne maîtrise plus rien. Je me laisse aller à ce moment qui s’étire à l’infini, avec cette impression d’avoir l’esprit vague et le corps qui flotte. Il m’a retiré mon collier, pour que je puisse mieux respirer, mais j’ai été prise de la panique de l’enfant à qui on retire son doudou. Je ne veux pas le retirer, pas comme ça, je refuse de le lâcher tout de suite. Je le garde serré contre moi, encore un peu. Juste le temps de revenir à moi. Progressivement, je me sens revenir, comme après une prise de drogues. Le cocktail chimique en moi des hormones de peur, de plaisir, de douleur, redescend peu à peu. Il s’écoule longtemps avant que je ne parvienne à parler. Mes premiers mots seront pour expliquer le fou rire aussi incoercible que quasi hystérique qui m’a soudain saisie : je désigne les cordes et explique tant bien que mal à mon Maître qu’il a là un étrange filet à papillons (et Chrysalides ;) ). Dès que mon corps l’a permis, je me suis jetée à ses pieds, emplie à ras bord d’amour, de gratitude, et je l’ai remercié. Jamais mots ne m’ont semblé aussi creux au regard de l’intensité du ressenti qui m’animait. Mais à cet instant, même si cette fois, il ne m’a pas imposé de faire face au miroir, je sais que l’éclat sauvage, animal au fond de mes yeux, ne mentait pas, ne trichait pas, ne transigeait pas. Le miroir brut de mon âme. Plus de filtre, je suis moi, face à lui. La Chrysalide de son Ombre.
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Par : le 25/07/18
"Lèves toi je veux te sucer". je me levais et elle se mit à genou devant moi, avalant ma bite et commençant une pipe tout en passant ses mains sur mes fesses, ce qui m'excitait encore plus. elle me suçait tout en douceur. Ses caresses se rapprochaient de mon anus et je la soupçonnais de vouloir y glisser quelques doigts. Elle joua ainsi un peu et bien sur je sentis qu'elle commençait à tourner ses doigts tout autour de mon cul. Elle profitait du moment où ma bite était entièrement dans sa bouche pour passer ses doigts sur mon petit trou. Je les sentais appuyer doucement, n'osant pas encore se glisser en moi. Ses caresses se faisaient plus pressentes, elle avait ralenti sa pipe pour observer mes réactions. C'est moi qui capitula en disant dans un souffle, " Mets tes doigts dans mon cul". Elle sortit ma bite de sa bouche et me regarda "Redis-moi ça petite salope! " " j'ai envie de tes doigts dans mon cul". Elle savait qu'elle avait gagné et son sourire moqueur près de ma bite le montrait bien. "Tournes toi et mets toi à genoux, tu mouilles pas du cul, je vais devoir te lubrifier avec ma langue." Bien que trouvant très humiliant de me placer ainsi devant elle, je me positionnais, bras croisés , serrant même un peu les fesses, honteux de lui montrer mon cul. Elle colla son bassin contre mes fesses et je sentis ses seins dans mon dos, chose qui m'excitait.. "Écartes tes fesses avec tes mains, je veux voir ton trou du cul bien exposé, petite salope". J'hésitais encore à le faire mais je plaçais mes mains sur mes fesses. "Tu a l'air d'aimer ça. Allez écartes tes fesses que je te bouffe le cul avant d'y fourrer mes doigts." Aussi gêné qu'excité, la queue bien dure, j'écartais lentement mes fesses, courbant le dos pour mieux les montrer. "C'est bien petite salope, je vais m'occuper de toi". je sentis quelques instants plus tard sa bouche se poser entre mes fesses et sa langue commencer à parcourir mon sillon anal. N'ayant connu qu'une fois ce plaisir, je dois dire que ma honte fit rapidement place à un plaisir incroyable. La sensation de cette langue tournant sur mon trou et s'y glissant de temps en temps était électrisante. Elle s'occupa ainsi de moi pendant un petit moment, enfonçant toujours plus loin sa langue qui fut rejointe par quelques doigts qui pénétrèrent sans mal dans mon cul. Son autre main saisit ma bite et commença un mouvement de va et vient. Elle voulait me faire jouir et ça n'allait pas être long. Elle recula sa tête et glissa 3 doigts dans mes fesses. Elle me baisait littéralement le cul, ses mouvements synchronisés avec ceux de sa main tenant ma queue. Je ne pouvais m'empêcher de gémir maintenant et elle me le fit remarquer "Tu couines comme une trainée avide de sexe...Tu aimes que je te défonce le cul avec mes doigts n'est ce pas". Entre 2 gémissements je ne pu que dire "oui j'aime trop ça que tu m'encules avec tes doigts". Elle accéléra ses mouvements et ne pouvant plus me retenir je laissais le plaisir couler de ma bite dans sa main. Sans retirer ses doigts de mon cul, elle plaqua sa main pleine de sperme sur ma bouche en disant "Lèches ton jus petite salope, je veux que tu avales tout. Et dépêches toi, j'en ai pas finis avec toi..." Dans un instant, je vais me faire enculer par une femme et vivre un fantasme que je rêve d'assouvir depuis longtemps. Je cambre et remue mon cul devant ma Maitresse. Je sens alors le gode forcer l'entrée de mon cul. Elle le pousse doucement entre mes fesses qui s'élargissent un temps pour le laisser rentrer. Mais le gode est très gros, 25cm sur 6.5cm me dira-t'elle plus tard, et mon cul résiste à cette pénétration. J'ai mal, mon visage se crispe. Je dois être un peu maso, car j'aime cette douleur quand je suis pénétré, c'est à ce moment qu'elle pose ses mains sur mes hanches. Ses ongles se plantent sur mes hanches et elle commence à pousser le gode en moi, sans s'arrêter. Je sens l'action du lubrifiant en moi et j'ai l'impression que le gode déchire quand même mon conduit anal. Lorsqu'elle marque un arrêt, j'ai l'impression de devenir une vraie salope. Pourtant je ne sens rien contre mes fesses, donc elle n'a pas tout entré. Elle passe alors ses mains sur mon dos et mes fesses, me caressant doucement. "On fait une petite pause pour que ton cul de salope s'habitue à la taille du gode". La gêne et la douleur du gode se mêlent avec le plaisir et l'excitation que je ressens, et c'est presque inconsciemment que je me met à reculer mes fesses. Elle sent le mouvement et replace ses mains sur mes hanches. "Regarde moi cette petite pute qui en veux plus. Elle replante alors ses ongles et je sens le gode reculer presque entièrement puis replonger encore plus en moi, m'arrachant un râle de douleur/plaisir. Elle me pilonne le cul pendant plusieurs minutes, par des mouvements amples mais peu rapides, faisant toujours un peu plus rentrer le gode. La douleur se mêle a plaisir , sachant manier le gode et ne manquant pas de temps en temps à bien le frotter contre ma prostate. Je me sens vraiment salope et je veux qu'elle me défonce encore plus. Entre deux gémissements je lui réclame "Maitresse, s'il vous plait enculez moi plus fort, je veux sentir tout le gode en moi". Elle n'attendait que ça et accélère ses va et vient, alternant profondeur et vitesse. Je commence à gémir comme une truie, ma bite laisse couler son jus, je perds pied et je réclame d'autres bites "Oh Maitresse c'est trop bon, baisez moi jusqu'au fond", "Maitresse je veux d'autres bites dans mon cul et dans ma bouche", "Maitresse je suis votre putain". Le gode rentre alors entièrement en moi, je sens ses cuisses contre moi. "maintenant je vais te finir petite pute" me dis-t-elle en me relevant vers elle. Et là elle se déchaine, sortant et rentrant presque tout le gode ou me pilonnant les entrailles. Elle me traite de salope, de trainée, de lopette. Chaque coup de gode me fais couiner, puis gémir et enfin râler. Je sens un plaisir inconnu monter en moi, je ferme les yeux et j'arrive à prononcer "je jouis...". Elle me donne l'estocade en me plantant le gode au plus profond de mon cul, lâchant ma tête et me laissant ainsi m'écrouler de plaisir sur le lit, l'entrainant avec moi. Je crois que pendant quelques minutes je suis resté presque inconscient sur le lit. Je ne me souviens pas d'elle retirant le gode ou du fait de me mettre sur le dos.
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Par : le 28/09/18
Cela fait maintenant 13 ans révolus que je suis le soumis consentant de Lady gabrielle. Depuis le jour où Elle m'a proposé d'être son serviteur docile, notre relation a bien évidemment évoluée. Les trois années durant lesquelles nous ne vivions pas ensemble ont été une période de pure Domination/soumission . Puis , nous nous sommes installés ensemble et par la force du changement qui a constitué un chamboulement dans nos existences , nous avons mis notre BDSM de côté. Il nous fallait nous adapter à notre vie commune. Le côté « vanille » avait prit le dessus. Ce n'est que deux années plus tard , que nous avons renoué avec ce mode de vie qui fait parti de nous , de nos individualités, de nos « MOI » profonds. Attention, je ne parle pas d'égo. Nous avons bien vécu ces années entre « vanille » et BDSM. Il nous est ,cependant,impossible de négliger nos familles respectives. La famille , les amis procurent obligatoirement une très certaine et inévitable perturbation dans le déroulement de notre relation BDSM. Sept ans après notre rencontre Lady gabrielle a exigé que l'on se marie pour sceller définitivement par la loi mon appartenance. Il va sans dire qu'un mariage peut s'interrompre par un divorce mais c'est beaucoup moins aisé qu'une rupture entre compagnons. Avec notre mariage et la vie commune , notre côté BDSM était devenu une sorte de consensus un peu mou. Dans ce mode de vie aussi , le BDSM, la routine peut s'installer . C'est ce qui nous est arrivé. La rencontre d'une jeune femme soumise nous a obligé à nous remmettre en question. Au cours d'une soirée dédicace organisée par cette amie, nous avons rencontré l'auteure de livres traitant du BDSM. Cette auteure , authentique soumise masochiste, décrit parfaitement la relation D/S qu'elle entretient avec son Maître. Une relation de plénitude, de compréhension , d'envies respectives, de complèmentarité et peut être d'amour. Au cours de nombre de leur conversation, cette soumise emploie souvent le mot « abnégation ». Son Maître quelque peu agacé par cette demande plus ou moins latente décide d'approfondir ce sujet et amène cette jeune femme à réfléchir sur ce mot. Pour ce faire , il lui impose un retrait du monde, un huis-clos, de pur BDSM dans lequel elle va subir un dressage d'une rigeur extrême , dans l'obligation d'obéissance mais pas forcément dans la douleur des punitions reçues pour parvenir à cet état de soumission aveugle désiré par son Maître. Douleurs bien présentes pour marquer l'esprit de cette soumise et cependant sans brutalité. C'est à la lecture d'un de ces récits et à la suite d'évenements survenus dans notre couple que Lady Gabrielle a organisé un huis-clos entre nous, à l'image de celui décrit dans ce livre. Notre BDSM était devenu trop fluide, trop facile , trop indulgent , trop ludique , trop prévisible. Lady Gabrielle a décidé de revenir à un BDSM plus stricte , moins tolérant, moins consenti. Au cours de ce huis-clos qui s'est déroulé en l'espace d'un week end et qui sera suivi par d'autres moments plus ou moins longs, Elle a redéfini ce qu'Elle attendait de moi, de son soumis. En tout premier lieu, que je réfléchisse sur ma soumission envers Elle. Elle désire que je définisse , que j'appréhende en conscience ma façon de me soumettre à son autorité. Je dois reconnaître que cette dérive de notre BDSM est en grande partie de ma responsabilité . Mon caractère exubéant, atrabilaire, ironique, facétieux, meneur de jeux avait fait de moi un soumis moins attentif à ce que souhaite Lady Gabrielle. Tout en étant entièrement dévoué à Ma Maîtresse , je discutais nombre de ses ordres. Je ne me comportais plus comme le soumis que j'étais au début de notre relation. Moi qui rêvais dès ma pré adolescence d'enfermement, d'attente enchaîné, d'assujetissement , de servitude, d'esclavage, je n'obéissais plus aussi promptement à Ma Maîtresse. Je discutais ses ordres, négociais mes punitions. Je ne faisais plus abstraction de mon environnement . Je laissais nos proches , par leurs avis et paroles intempestives, influencer et appauvrir ma capacité de soumission. Je me détournais de ma fonction première , celle d'obéir à Ma Maîtresse et de la considérer comme mon seul point d'horizon. Au cours de ce we de huis-clos , nous avons loué une chambre d'hôtel dans laquelle Lady Gabrielle nous a enfermé . Elle a posé les règles auxquelles je ne devais déroger sous aucun pretexte. Et là, loin de notre maison, il m'a été plus simple d'échaper durant ces deux jours à notre quotidien qui me ramène , nous ramène, inévitablement trop rapidement à nos petites habitudes, même après une séance poussée de SM. Lady Gabrielle m'a fait reprendre conscience que je suis le soumis qu'elle a choisi voici 13 ans , et que j'ai accepté d'être. Elle m'a fait reprendre conscience que je suis un homme vraiment soumis dans mon esprit et que je ne dois pas me laisser entraîner par des interventions extérieures à notre couple sur d'autres voies que celles de l'obéissance que je lui dois. Il m'a été facilité par l'éloignement de nos habitudes vanille, d'appréhender et comprendre les causes de mon état présent vis à vis de ma soumission que je lui dois et que je m'étais engagé à Lui montrer sans faiblir . C'est sous la douleur de la badine que j'ai reçu plusieurs fois au cours de ce WE que Lady Gabrielle a marqué voir gravé dans mon esprit , ce rappel de ma soumission. L'une des règles qui a régenté ce WE était que je ne devais rien réclamé. J'ai observé toutes les règles établies par Lady Gabrielle . Cela m'a été difficile mais Lady Gabrielle sous des dehors réservés sait très bien se montrer fine psychologue en m'accordant sans que je m'y attende , puisque je pensais ne pas y avoir droit , ce qui est l'ADN de mon masochisme , ce sans quoi rien ne pourrait exister , le pincement extrême de mes tétons. Durant tout ce WE de réorientation, de recadrage , j'eu a subir plusieurs fois la badine, très fortement. Non pas avec brutalité intentionnellement exagérée mais quand même avec une grande force de coups auxquels je n'étais pas habitué. Lady Gabrielle , par cette fermeté voulait me ramener quelques années en arrière. Elle voulait me faire quitter ma zone de confort, et sans doute, la sienne aussi. Zone où nous nous complaisions depuis quelques temps. Par ce procédé de grande fermeté, Elle voulait que nous revenions à des séances SM difficiles. Des séances qui nous laissent pantelant, fatigués mais à la fin de celles-ci , pour ma part , fier d'avoir tenu sans avoir demandé grâce et fier des marques sur mon corps bien présentes , encore, deux jours après. Il y a un proverbe turc qui dit : «  Un jardinier est prêt à subir la torture de mille épines pour l'amour d'une rose ». Je suis ce genre de jardinier et je suis aussi un soumis prêt à subir la torture de mille aiguilles , posées sur ma peau par Lady Gabrielle. Il n'y en eu pas mille mais une cinquantaine seulement dont une qui me transperça l'un de mes tétons à sa base. L'autre téton n'eut pas à subir ce supplice , le stock d'aiguilles étant épuisé. Mais cela n'est que partie remise . Lady Gabrielle m'a promit d'apposer 4 de ces aiguilles à la base de chaque téton . Depuis je fantasme sur cette pratique. Il m'est beaucoup plus facile de subir un supplice énoncé à l'avance car j'ai le temps de me préparer psychologiquement. Préparation qui représente une attente délicieuse mélée d'appréhension. Cependant tout ce que j'ai subi ce we ne m'a pas été annoncé. Ma Maîtresse veut que je sois capable à terme , de subir sans aucune préparation tous suplices qu'Elle juge bon pour moi . Quand Lady Gabrielle m'a ordonné de prendre la position « à 4 pattes «  sur le lit, j'avais les yeux bandés. Je pensais subir une autre flagellation « poussée ». Mon soulagement fut marqué par un soupir que je n'avais pas le droit d 'émettre. Je payais imédiatement cette dérogation à l'une des règles par une paire de gifles . Je dois avouer que je supporte assez mal ces gifles survenant à la suite d'une faute. C'est d'ailleurs un objectif fixé par ma Maîtresse : pouvoir recevoir des gifles à tous moments en cas de faute sans émettre la moindre plainte . Lady Gabrielle plaça entre mes jambes une fuck machine munie de son plus gros god; dont je devais subir les assauts. Les premières minutes de cet assaut furent très douces , Maîtresse avait réglé la vitesse au minimum de sa puissance mais c'était sans prendre en compte ses intentions. Je passais les vingt minutes suivantes dans un supplice allant crescendo . Lady Gabrielle avait progressivement réglé la machine sur sa puissance maxinum.J'eu beau la supplier de mettre fin à cette sodomie mécanique . Elle ne m'accorda à aucun moment son indulgence. Elle a tout juste consentit à rajouté du lubrifiant sur le god intrusif. Les 30 minutes de ce traitement me laissèrent jambes coupées et intérieur secoué de spasmes qui eurent du mal à disparaître Dans Sa grande mansuétude , Lady Gabrielle me laissa me reposer avant de reprendre son fouet que j'ai dénomé dès sa première utilisation « la peau de vache » tout simplement parce que son cuir est en peau de vache et qu'il fait un mal de chien. Lady Gabrielle aime utiliser ce cuir sur le mien avec la méthode de «  l'enroulé «  Elle se positionne assise , la main tenant « la peau de vache «  en dessus de sa tête et d'un mouvement de balancier du poignet , la lanière vient s'enrouler autour de mon torse. C'est une sensation extraordinaire. Il arrive que le fouet vienne frapper trop bas sur mon sexe ou trop haut l'un de mes tétons , ce qui m'arrache des cris de véritable douleur . A la fin de cette flagellation qui nous laisse épuisés . Lady Gabrielle ma annoncé que nous allions dîner dans un restaurant japonnais. Je pensais que mon WE de réorientation prenait fin … j'avais oublié la promesse d'une surprise qu'Elle m'avait faite. Après quelques minutes de repos et une douche qui nous ragaillardie, nous nous rendîmes dans ce restaurant. Nous terminions les délicieux sushis qui avaient constitué l'entrée de notre repas quand je demandais la permission d'aller chercher des légumes sur le buffet. Maîtresse me l'accorda mais avant Elle m'ordonna d'aller aux toilettes. Je lui dis que je n'avais pas besoin d'aller aux toilettes. Elle m'ordonna d'y aller, d'enlever la cage que je portais depuis une semaine , de me masturber, d'éjaculer le plus vite possible et de ramener à notre table , mon éjaculat dans un petit pot . C'est un euphémisme que de dire que la température du restaurant a soudainement et fortement augmenté. J'imagine que beaucoup de soumis ont lu dans des récits BDSM puis fanstasmés sur ce scénario de domination pur et dur. Tout comme moi d'ailleurs. Mais , moi, j'ai eu la chance de recevoir réellement cet ordre et j'ai eu le plaisir de l'exécuter. C'est au bout de 15 minutes que je revenais à notre table , tentant de dissimuler plus ou moins adroitement le fruit de ma production . Lady Gabrielle avait , durant mon absence crapuleuse, été cherché deux assiettes de légumes. Elle s'empressa de verser le contenu du petit pot dans celle qui m'était destinée. Elle mélangea le tout et m'ordonna de manger sans émettre le moindre signe de dégoût. J'ai vraiment vécu cette situation dont j'ai lu la description dans maints récits sur internet ou dans des livres. Ce que je n'ai jamais lu nulle part c'est ce que Lady gabrielle m'infligea à notre retour dans notre chambre d'hôtel. Alors que je m'apprêtais à me déshabiller après lui avoir préparé un café , Elle m'ordonna non pas de me déshabiller mais au contraire de mettre des vêtements supplémentaires. Lady avait décidé de me faire passer la nuit dehors. Dans le petit parc arboré entourant l'hôtel , il y avait un petit bosquet touffu. Elle me fit enlasser le tronc d'un des arbres au centre de ce bosquet , me menotta les poignets . Je ne pouvais absolument plus désenlacer ce tronc. Elle me mit un baîllon avec une boule volumineuse qui ne me permettait que des bruits de gorge affaiblis . En me quittant, Elle me dit qu'Elle me laissait ainsi pour une vingtaine de minutes ou plus , peut être une heure ou deux et que je devais mettre à profit ce temps pour penser à notre nouvelle relation BDSM et prendre conscience qu'elle ne serait plus aussi consensuelle qu'avant, qu'un tournant avait été pris. J'étais vraiment convaincu de ce changement quand , trois heures plus tard Lady Gabrielle vint me libérer. Elle ne s'était jamais montrée aussi ferme et déterminée. Quand, Elle me libéra , j'étais transi de froid. J'avais les jambes engourdies . De retour dans notre chambre, j'eu la permission de prendre une douche chaude qui calma le frisson dont mon corps était pris. Je passais le reste de la nuit chaudement emmitouflé dans les couvertures. Maintenant, nous sommes rentrés chez nous et je vois bien dans l'attitude de Ma Maîtresse que rien ne sera plus jamais comme avant. Ce WE de réorientation nous a ramené quelques années en arrière . Nous nous sommes souvenu de la cérémonie durant laquelle Lady Gabrielle m'avait marqué au fer . Je lui avais fais serment d'allégeance en prononçant un texte que je ne retranscrirai pas ici , ce texte nous est personnel . Ce souvenir est bien ancré dans notre mémoire mais au fil du temps ce serment avait perdu de son intensité . Je suis très heureux qu'il soit revenu au premier rang de mes préoccupations . Je remercie Lady Gabrielle de l'y avoir remit , de m'avoir fait prendre conscience que les mots de ce serment n'étaient pas vides de sens pour Elle . Elle m'a rappelé la sincérité de mes mots , MA sincérité quand je les prononçais . Merci Lady Gabrielle Votre mari soumis, berny
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Par : le 27/11/18
(Photo du Net) Le diner se déroula de façon plus sobre que l'apéritif…enfin presque... Alors que nous étions, Serge et moi, attablés confortablement, dégustant un délicieux repas bien à la française…Claire quant à elle, avait une tout autre place. Cette place au premier abord semblait, ...me semblait des plus dégradantes, humiliante même pour elle. Elle était aux pieds de Serge, sa laisse toujours près de lui, qu'il avait pris soin de mettre à un pied de sa chaise. Elle avait en guise d'assiette, devant elle, une gamelle d'eau et une gamelle du même repas que nous, mais coupée finement… Elle avait, toujours en elle, son Plug et les pinces que Serge avait retirées un temps pour éviter, je présumais alors, la douleur que cela occasionnait. Serge, au cours du repas, lui donnait parfois des morceaux de son assiette, et la flattait par une caresse délicate dans les cheveux de Claire...Je crois d'ailleurs que c'est à ce moment que j'ai pu voir depuis le début, un bout du regard de Claire... Pour le digestif, Serge me réservait encore une dernière surprise… Alors qu’il dégustait un petit digestif et que nous échangions encore des petites histoires… Il demanda à Claire, qui avait perdue sa laisse et sa charmante chaine…devenir près de lui. Il lui indiquait alors une petite table mise contre le mur. Claire semblait excitée et heureuse… Serge lui souriait, et lui dit simplement… « Punition !!»… Serge avait pris deux petits bracelets de cuire qu’il avait mis à Claire puis simplement de sa position désigna à Claire un petit guéridon.. J’attendais simplement assit dans le canapé buvant tranquillement un digestif… Et j’observais la scène… Serge fit poser les mains de Claire sur le Guéridon. Il ouvrit une petite trappe sur le dessus d’ou deux chaines étaient cachés. Il les relia aux bracelets. Serge serra les chaines et fit plier le buste de Claire, afin de mettre en évidence ses fesses qui me faisaient fa ce. Puis il fit avec son doigt, après l’avoir trempé dans son verre, tomber quelques goutes sur le haut des fesses de Claire… Puis de sa main, fit « voyager » ses goutes en un filet se dirigeant vers l’antre, toujours occupé de ce plug… Puis au moment où je m’y attendais le moins…il frappa fermement une fesse de Claire... Je me souviens du bruit de la claque, des marques laissées par la main et les chaines qui bougeaient… Claire se raidit d’un coup… Il prit alors dans un autre tiroir du guéridon, un plug plus gros que le précédent, je me souviens encore de la différence de taille… Je me disais, ce n’est pas possible, il ne va pas lui mettre cela… Je me souviens également quand il retira le premier plug, qu’il me fit un temps observer cette ouverture belle et à la fois dégradante pour Claire, mais malgré tout au combien envoutant… Avant de mettre à nouveau ce deuxième plug, il prit soin de mouiller ce dernier dans un pot qu’il avait sur l’étagère qui, je l’appris plus tard contenait un lubrifiant. Puis il apposa sans ménagement ce nouvel ami pour Claire, qui malgré tout poussa un léger cri qui se rapprochait quand même d’une certaine douleur et non d’un plaisir…enfin je pensais cela… Puis Serge s’amusa un temps avec les des fesses de Claire afin de bien faire ressentir cet instrument en ce lieu souvent interdit. Puis il m’appela, je croyais que tout était fini et qu’il allait me demander de l’aider à détacher Claire ou je ne sais.. Quand je le vis prendre, dans un recoin, un tout autre objet qui là…m’arrêta un instant…. La cravache…
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Par : le 24/02/19
20h00 SMS Prépare-toi ma belle. Tenue sexy exigée. Une seule condition, un jean, sans culotte. Oserais-je lui dire que cela fait 2 conditions ? Je souris en imaginant son petit sourire carnassier, ravi du prétexte que je lui fournirais sur un plateau de faire rougir mes fesses pour cette pointe de défiance. Hmmm ces sms que j’adore. Je frissonne. Tiens, pas de lieu de rendez-vous. Et surtout pas d’heure. Je me presse à choisir une tenue, je n’ai pas le droit d’être en retard et le connaissant, je pourrais recevoir l’ordre suivant d’un instant à l’autre. J’attrape mon jean fétiche que j’enfile à même la peau. Un petit haut noir à dentelle par-dessus un soutien-gorge rose et noir esprit cabaret. Maquillage rapide et un peu plus chargé qu’à l’habitude. Un bracelet doré, fermé de 2 pierres noires entrelacées. Un voile de parfum. Le tout en un temps record. Parfait. 20h45. J’attends. Je n’ose rien commencer. Je tourne, je guette le moindre bruit signe de l’arrivée de sa voiture. 21h00. Toujours rien. Je tourne comme un lion en cage. La tension me sert les tripes. 21h05. SMS. Une pince sur chaque téton. Je me presse d’obéir, excitée d’avance par la morsure que je sais qui m’envahira, soulagée que le jeu démarre, que ma tension puisse s’évacuer un peu. Sous mon soutien-gorge, les pinces frottent, s’agitent, aiguisent mes tenons dressés. Pas de douleur pour l’instant, juste le plaisir de me sentir sa salope, en route pour la jouissance. Chaque pas amplifie mes sensations. Je soupire, je me tortille. La couture du jean me titille d’autant plus. 21h15. SMS. Rendez-vous au Café français. Salle du bas. Garde tes pinces le long du trajet. A ton arrivée, mets-les dans une de tes poches arrières. A tout de suite ma petite chatte brûlante. J’imagine sa voix rauque me murmurer ses mots. Ces mots simples et pourtant si puissants. Première décharge au creux du ventre. Je vérifie l’adresse. Il me semble que c’est un endroit où nous sommes déjà allés et que j’avais apprécié pour son ambiance feutrée. 21h35. Je suis garée. Les rues sont bondées dans le quartier des bars, ce qui n’aide pas à la discrétion pour que j’ôte les pinces. Il savait bien mon joueur. Bien malgré moi, je suis plus qu’excitée. Je me sens mouiller. Je pousse un cri de douleur en enlevant ces fichues pinces. J’y suis pourtant allée en douceur, mais avec l’excitation, mes seins gonflés sont plus sensibles et le retrait des pinces plus périlleux. J’arrive devant le bar. J’inspire un grand coup et je rentre. La salle du bas est à moitié pleine. Je retrouve l’ambiance que j’avais appréciée, ce côté 1900, ces couleurs chaudes et étouffées, ce mobilier confortable, ces fauteuils capitonnés, cette odeur de cuir et de bois ciré. Je souris en repensant à mon choix de soutien-gorge. Parfait dans ce décor. Je scrute mais je ne le vois pas. Je salue les serveurs au comptoir, je regarde mon téléphone. Non je n’ai pas loupé d’instructions, pas de nouveau message. Je reste un moment sur le pas de la porte. Je m’assieds à une table libre vers le comptoir. Un des serveurs s’approche. Jeune, élégant, bandant. Pfiou je dois me calmer. Mes joues s’empourprent et je commande maladroitement un verre de vin blanc. Il me sourit et repart. 21h50. Toujours personne. Je surveille les moindres allers et venues. Un homme seul assis vers la porte d’entrée doit certainement croire que je le cherche du regard car ce que je redoutais arrive, il se dirige droit vers moi. « Bonsoir. Puis-je me joindre à vous ? » Je m’apprête à répondre que non, je suis désolée mais… lorsque mon téléphone vibre. SMS. Accepte son verre. Quoi ? Il est là ? Je parcours la salle. Personne. Les idées se bousculent. Était-ce prévu ? Sinon, comment saurait-il ? « Oui bien sûr » La soirée prend une tournure inattendue. « La même chose s’il vous plaît. Ça vous va ? -En même temps vous venez de commander. Mais oui c’est très bien. Merci. -Louis enchanté. -Jen. -Vous êtes seule ? -J’attends quelqu’un. -Et bien profitons en vite alors avant que votre ami n’arrive. Votre mari ? -Non, juste… -Cela me va, n’en dites pas plus. » Je le détaille pendant que nous discutons de tout et de rien. Grand, large. Pas vraiment un très bel homme mais un homme qui respire le calme et la puissance. Ça, ça ne me rappelle personne… SMS. Ma belle est toujours brûlante ? Je sais que non. Ça va le redevenir… Et rien d’autre. Il ne me donne pas d’indications. Veut-il que je sois provocante avec cet homme ? Je le suppose. Et je commence mon petit manège. Passer délicatement ma main dans mes cheveux. Me tenir le menton et la joue en laissant un doigt dériver sur mes lèvres. La conversation est agréable. Le vin me détend et le charme de mon voisin de table ne me laisse pas indifférente. Il ne me quitte pas des yeux et se mordille la lèvre de temps à autre. SMS. Tu te réchauffes ma belle ? J’aime te voir l’allumer. Il me voit. Je ne sais pas comment mais il me voit. SMS. Au cas où tu te poses la question, rien de prémédité. Mais j’aime te voir faire ma belle salope. Il m’observe et il aime ça. Rien de prémédité ? Donc il improvise. Nouvelle décharge dans le bas ventre. Cette situation m’excite terriblement. Je sais qu’il savoure, qu’il réfléchit, qu’il prépare une suite quitte à tout chambouler de son plan initial. Je sais aussi qu’il me couve de son œil protecteur et qu’il ne laissera personne déraper. Je sais aussi et surtout que ça l’excite… Je continue ce jeu puisqu’il apprécie mais je ralentis malgré tout la séduction. Restons aguichante mais pas trop entreprenante.
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Par : le 25/02/19
Nous montons l’escalier principal, je dois ressembler à une enfant, les yeux pétillants ayant hâte de découvrir sa surprise. J’ai ce sourire d’envie qui s’affiche en grand sur mon visage. J’ai chaud aussi. Les deux verres de vin bu à table quasiment cul sec, pour nous remonter le moral avec Louna après les gesticulations violentes et les éclats de voix, me chauffent les joues. Arrivés en haut, Max m’invite à tourner de suite à droite. Des personnes que je ne prends pas le temps de regarder se tiennent de chaque côté d’un petit renfoncement. Max pousse alors la porte de cette vaste chambre explorée plus tôt dans la soirée avec Shape. Elle est plongée dans le noir, ou plutôt dans une pénombre violette, à cause de grands néons fluo disposés aux quatre coins de la pièce qui donnent à nos dents le sourire émaille diamant et à nos yeux un air de vieux chien diabétique à la cataracte avancée. Il referme rapidement la porte derrière nous, après avoir dit aux personnes restées dehors « quelques secondes de patience ». A cet instant je ressens une petite touche d’angoisse, là au creux de mon ventre. Passagère, je sais que Shape ne me laisserait pas, là où je ne souhaite pas être. Respire Lilo, fais lui confiance. « Max, Shape, connait le jeu des fantômes ? Vous lui avez expliqué ? Ou vous lui direz ? » « Oui, oui ne t’inquiètes pas. Tu aimes jouer ? et ce soir tu vas pouvoir mener la danse ! » Je respire encore. Le lit immense est à ma gauche. Une armoire recouverte d’un miroir orné de jolies moulures se tient fièrement à droite. A côté il y a un mannequin de couture sur pieds. Un fauteuil joliment habillé fait face au lit. J’entends de suite, des rires et des secrets qui se partagent à voix basses derrière un paravent de tissus brodés dans le fond de cette grande chambre. Max me propose de me mettre plus à l’aise, et de retirer ma robe. Je commence donc à me déshabiller sans sourciller. Se tenant dans mon dos, il m’aide à y défaire le nœud. Je suis légèrement troublée mais également touchée par cette attention. Il me tend son bras afin que j’y dépose la robe. Lorsqu’il découvre mon tutu, je comprends qu’il me faut aussi le lui remettre. Encouragée par son sourire et ses yeux charmeurs, je me déchausse également. Me voici en sous-vêtements et bas, prête à participer à un jeu dont je ne connais toujours pas les règles. Voyant que je ne m’oppose pas à l’idée de me dévêtir, Max m’explique que je ne serais pas nue à la vue des hommes puisque recouverte d’un drap blanc, et que je serais bien plus à mon aise sans ma culotte et mon soutient gorge, mais que j’étais libre de le faire maintenant ou plus tard, ou pas. Trop de choix s’offrent à moi. Je ne réponds rien et ne bouge plus. Il invite alors les voix de derrière le paravent à finir de me préparer. Trois petits fantômes arrivent. Ce sont des femmes. Je suis rapidement recouverte d’un grand drap blanc, il y a des trous pour mes yeux et un pour ma bouche. Max fixe au niveau de mon regard un masque rose qui permet de maintenir les trous aux bons endroits. Puis il me rassure en me disant que je suis aussi très jolie en petit fantôme et me place face au miroir de l’armoire. Nous sommes quatre formes blanches fluorescentes. Je souris, j’adore cette image dans ce décor. Nous sommes les spectres magiques qui hantent ce château ! « Voilà ce qui va se passer, je vais faire entrer un homme Soumis ou Dominant choisi par mes soins dans la chambre des petits fantômes et vous aurez dix minutes pour faire ce que vous voulez de lui, Absolument tout. Il aura pour consigne de se laisser faire et de ne rien dire. » Mes trois autres complices sont emballées. Moi, sur l’instant, j’arrête bien vite mes gesticulations et mon début de balai fantomatique en me rapprochant de mes trois nouvelles amies. Le fantôme n’en mène plus large du tout. Et pourtant dans ma tête, des envies commencent à embouteiller le portillon. Personne ne me verra, je serais et ferais ce que je veux et cet homme volontaire sera le complice obligé de mes jeux. OUIIIiiiii, mais ouiiiiiiii, J’applaudi presque hystérique, au moment où Max quitte la pièce. Nous entrons doucement dans notre rôle et voletons sur le parquet, les immenses draps blancs se distinguent fortement dans l’environnement très sombre et perçu comme plus inquiétant de la chambre. Je recommence à danser, comme j’aime toujours à le faire. Je suis une petite fille à qui l’on vient d’offrir une superbe robe à paillette qui tourne ! Je fais l’oiseau avec mes bras, tente de découvrir mes jambes de façon sexy en face du miroir. Je trouve ces formes et leurs contrastes appuyés très jolies. Sous le tissu, je boue déjà et ma respiration et l’humidité qu’elle transporte me pique un peu les yeux. C’est à cet instant que Max réapparait dans la pièce avec notre première victime consentante. Mes trois amies se précipitent à sa rencontre tandis que je l’observe. Il est de taille plutôt petite, n’est pas souriant et semble comme gêné. Son regard est peu expressif, alors que les filles sont à caresser son corps au travers de ses habits de soirée. Je comprends à ce moment-là, que le trou pour la bouche ne serre pas uniquement à respirer. L’un des petits fantômes s’agenouille aux pieds de ce timide et s’empresse de défaire la fermeture éclair et la ceinture de son pantalon. Dans un premier temps, mes pieds sont comme vissés au sol, je n’arrive pas à me décoincer. Elles sont deux agenouillées à présent. J’ai fait un pas ou deux ou trois peut être. Je veux voir maintenant. Elles le font s’asseoir sur le lit. Lui frotte le ventre à six mains. Je suis toute proche. Il a l’air si mal à l’aise. Il m’est presque gênant de me tenir debout et de voir son visage. Je n’arrive pas à savoir s’il a une érection, alors qu’elles s’entraident à remettre en phase les bouches et orifices des tissus. Max au moment de ressortir, nous incite à nous amuser d’avantage car il ne reste plus que quelques minutes. Je m’encourage, -Allez Lilo, lance-toi, c’est le premier pas qui compte ! Je fais alors l’effort de m’agenouiller et de me frotter à sa jambe. A quatre patte, j’attrape ses lacets avec ma bouche et défais sa première chaussure, puis sa seconde et les envois loin de lui. Je fais de même avec ses chaussettes. J’ai envie qu’il me caresse la tête, les fesses aussi que je m’amuse à gigoter. J’ai besoin d’être encouragée pour toucher sa peau. Mais rien ne vient. Alors toujours à quatre pattes, je fais le tour du lit et m’allonge dans son dos afin de reprendre ma place de spectatrice. Un des petits fantômes vient me rejoindre, passe sa main sous mon drap et touche l’une de mes cuisses, je suis surprise, je me laisse faire pourtant. Et comme pour remercier ce geste, je pose ma bouche délicatement sur la sienne, c’est amusant. Je reçois une caresse sur mes fesses et un « merci c’est très agréable ». C’est le premier baiser que je donne à une femme. Max revient accompagné d’une dame brune qu’il installe sur le fauteuil faisant face au lit. Elle regarde plus qu’attentivement la scène qui s’offre à elle, le visage pointu, la bouche tout aussi serrée que sa jupe droite en simili cuir. Etrangement je sens l’homme timide plus détendu. L’un des fantômes incite la femme à se transformer également en spectre blanc, je les aide à fixer le masque. Ce nouveau complice se mélange alors aux autres l’espace d’un instant, mais me rejoint très vite à l’autre bout du lit en me disant « cela ne m’excite pas du tout ! » Max entre à nouveau « les dix minutes sont écoulées ! Monsieur, Madame, après vous…Petits fantômes, tenez-vous prêt, un autre candidat arrive ». « Bah, zut, je ne pensais pas rester pour un second round moi » et en même temps l’étincelle curiosité clignote en mode feux de Bengale. J’ai envie de voir qui s’invitera à présent chez nous. Je déguise le mannequin de bois et de velours, afin de rajouter une touche mystérieuse. Un des fantômes sera immobile et n’en perdra pas une miette ! Han…, il me vient une idée, celle que Shape pourrait lui aussi à son tour passer la porte de la chambre et se laisser aller aux plaisirs prodigués avidement par d’autres sous mes directives implicites. Il me reconnaitrait rapidement, malgré ce drap, c’est certain. C’est étrange, je suis jalouse, possessive, ses yeux ne doivent être que pour moi, ses intentions aussi, mais là, dans ce décorum, et grâce au jeu, je suis excitée en projetant une scène dans ma tête sur écran géant. Moi à ses genoux le suçant de manière appliquée et amoureuse et lui touché et explorant le corps d’autres… Oh … ou alors, non…il entre et assis sur le fauteuil regarde les fantômes lubriques animer d’autres désirs en plus des siens qui resteraient secrets. Il noterait les sévices et corrections qu’il s’appliquerait à me faire subir ensuite, à moi, sa vilaine soumise incapable de rester sage. Je souris. Je veux jouer encore… Il entre. Brun, la cinquantaine, un peu plus grand que moi, de corpulence moyenne, le visage sombre. Mes amies s’animent autour de lui, je m’avance à mon tour et trouve rapidement ma place face à lui légèrement décalée sur sa droite, ma jambe gauche bloquée par un fantôme déjà afféré à le masturber. J’aime sa main. Je la caresse doucement, remonte le long de sa chemise, son épaule, et dessine sa bouche avec mon index. C’est osé, mais il a pour consigne de se laisser faire, et moi j’ai tous les pouvoirs, alors… Il me fixe. Je ne décrocherais pas la première ! Il touche ma poitrine au travers du drap, la malaxe avec ses deux mains. Nos regards ne se lâchent pas. Puis il fait remonter le tissu et tire fortement sur mon soutient gorge pour faire sortir mes tétons déjà saillants. Il les ferre, et se met à les pincer. - Je ne lâcherais rien Monsieur. Mes yeux le lui disent, et je sais qu’il a compris, car déjà son emprise se fait plus forte. Encore un peu plus mordante à mesure que je soutiens plus intensément son regard. Je suis à présent obligée d’entrouvrir la bouche, afin de gérer cette douleur qui me trempe l’entre jambe. Ne sachant plus rester droite, je commence à frotter mes cuisses l’une contre l’autre. Je ressens une pointe honteuse, mais surtout du plaisir qui remonte depuis mon nombril, vacille en passant par la pointe de mes tétons suppliciés et termine à présent en soupir, là, tout contre mon palais. Lui transpire, son visage perle. J’aime ce qu’il me fait, j’aime cette façon qu’il a de me tester, j’aime le provoquer, me bousculer. Je gémis un peu, jusqu’au moment où, plus fort que moi, je lâche un cri et quitte ses yeux pour baisser les miens. Son souffle est devenu râle. Il lâche alors mes seins, dépose un baiser sur mon front puis je me retire. Je reprends ma place à l’autre bout du lit et récupère doucement une respiration plus calme. En retirant mon soutient gorge, et réajustant mon habit de lumière, je réalise avoir pris du plaisir uniquement grâce à mes tétons. Là encore, une première ! La personne suivante est plus joviale, il lui tarde de toutes nous toucher. Son corps est dur, son ventre rond. Il est debout au milieu de la chambre. Il m’est facile, de me faire féline à quatre pattes et de caresser, mes flancs, mes fesses, mes cuisses et une fois debout, d’écraser ma poitrine emplie de désir tout frais contre lui. Excité, il veut m’embrasser, mais ne trouve pas l’accès à ce qu’il désire, l’ouverture pour ma bouche ayant perdue sa place et se trouvant à présent sur le haut de mon crane. Aucun intérêt ! N’en pouvant plus, il soulève le drap et me retrouve en dessous. Je suis démasquée, à découvert. Il me voit, moi, mon visage qu’il caresse brutalement. Petit malaise, bien vite oublié. Je veux tout, satisfaire ma curiosité surtout, savoir de quoi je suis capable aussi. Je ressens comme une frénésie, un désir irrépressible, une faim de plaisir. Je sais à cet instant, que je ne contrôle plus rien, ou du moins, que je m’autorise à ne plus rien contrôler. Advienne que pourra Lilo, joue, joue, joue ... Je me sens puissante, forte, en pleine confiance. Il me saisit la nuque et prend ma bouche avec sa langue en l’enfonçant aussi durement qu’elle est raide et presque rêche. Je n’aime pas son contact, mais je l’accepte car son désir est fort. Il passe rapidement sur mes seins et se dirige bien vite dans ma culotte, ses doigts raides s’agitent et glissent sur ma mouille. C’est alors que deux fantômes nous rejoignent sous le chapiteau. Ses doigts quittent mon sexe et se perdent ailleurs. Je suis presque soulagée. Je laisse ces trois, puis quatre corps qui s’agitent et commencent à émettre des couinements. Je m’allonge sur le lit écartant mes bras et mes jambes pour récupérer un peu de fraicheur. Je retrouve alors ma bobine à question : - Qu’est-ce que je viens de faire ? Que va dire et penser Shape ? Vais-je être capable de tout lui raconter ? Sait-il ce qui se passe ici ? Max le tient informé ? Ces hommes lui font un rapport en sortant ? Ou est-il, Pourquoi ne vient-il pas ? Quelles seraient les limites à ne pas dépasser selon lui ? … « Petits fantômes, c’est le dernier candidat, il faut tout donner, je vous envoie le plus beau ! » Je me redresse rapidement. « C’est Shape ? » « Ah non, effectivement, ses Dames en avaient fait la demande, mais il a décliné l’invitation. » Je suis dépitée, n’ai plus envie de jouer. Je replace pourtant le masque et réajuste ma culotte en boudant. Est-il possible que tout est été discuté, prévu, avant ?... Mais non Lilo, ne soit pas bête, nous ne nous sommes pas quitté de la soirée ! . Il est là, une carrure de garde du corps, un athlète, avec des muscles qui doivent soulever de la fonte. Il est métisse, une petite quarantaine. Je n’ai jamais touché en corps comme celui-ci. Mes yeux se rallument à la vitesse de l’éclair. Je veux qu’il ne regarde que moi. Alors je me mets debout sur le lit et commence à bouger. Je fais le spectacle. Au départ timidement, puis je me mets à danser plus sensuellement, à faire voler ce blanc, plus haut, plus fort, je ris même un peu. Ses yeux sont sur moi maintenant. Je descends du lit et vais le retrouver en prenant tout mon temps. Arrivée derrière lui, mes mains passent dans son dos, et, sans comprendre ce qui me prend, comme énervée, je le mords, assez fort. Mes dents au niveau des omoplates, puis de ses reins, lorsque son pantalon tombe à ses genoux. Je le mords aussi sur ses biceps et lui pince les pectoraux. Je me trouve alors projeter sur le dos dans le lit. Et son corps écrase aussitôt le mien. Je ne vois plus rien. Le drap est appliqué sur mon visage et me colle. Son sexe dur, pressé sur ma hanche. Je ne proteste pas. Ne bouge aucunement lorsqu’Il retire mes bas et fait descendre ma culotte. Il n’est plus seul à me toucher, je le sais. Le drap se replie à mesure que mon corps se découvre à la vue de tous. J’ai un peu peur. D’abord des caresses sur l’intérieur de mes cuisses, un pli de plus, et c’est mon ventre que l’on touche, un pli encore, c’est au tour de ma poitrine d’être étreinte délicatement, un dernier pli. Le drap est toujours plus épais sur mon visage. Inquiète, je tente de décoller mes épaules du lit. Alors, une de mes nouvelles amies découvre ma bouche et m’embrasse affectueusement. Mes genoux sont écartés et je sens le souffle chaud de sa bouche à lui, se rapprocher, là à cet endroit. Sa langue me lèche, s’enfonce en moi, ses lèvres me sucent. Je ne sais plus réfléchir, je suis heureuse et soulagée lorsqu’il me pénètre de deux doigts fortement, je veux ça oui plus fort encore. Je perds la notion du temps, du bien du mal. Quatre personnes sont là et s’occupent de me donner du plaisir, à moi Lilo qui souvent hésite à aller au bout de celui-ci. Je ne tiens plus, je ne sais plus où je suis, ce qui se passe. J’entends que l'on m’encourage alors que j’hurle à ne pas reconnaitre ma propre voix. Mon corps se tord, s’étire, se cambre, se disloque. Oh non, je n’ai plus de craintes, je veux donner, leur donner et prendre aussi. Je jouis comme il est rare de jouir. Je jouis à en déchirer une solide pellicule qui encombrait mon corps de tant d’interdits. Je jouis de me retrouver moi, je jouis de les rencontrer eux. Je jouis de bonheur, je jouis à en chialer de toute l’affection que l’on me donne si généreusement. Je jouis pour ce partage d’amour simple, primaire, presque animal et pourtant tellement poétique. « Merci, merci, merci » Je le crie si fort lorsque ma nuque révulse et que mon crane pénètre le matelas. Les formes blanches me remercient à leur tour, l’une d’entre elles reste contre moi et me caresse le visage qu’elle vient finir de découvrir. Je respire fort, comme pour la première fois un air nouveau emplissant mes poumons avides de retrouver leur souffle . J’ouvre les yeux et lui souris lorsqu’ elle me dit « c’était si beau, quelle chance, quel cadeau ». Max est là au pied du lit et nous annonce que le spectacle commence à côté. Qu’il est temps de nous changer. « Et bien Lilo, ça a été crescendo, je me trompe ? Allez vite rejoindre votre Maitre, il vous attend impatient. A tout à l’heure ». Je peine à retrouver mes sous-vêtements dans le noir. De l'autre coté du lit, l’homme musclé fini de se rhabiller puis m’apporte mes bas et découvre alors mon visage. IL me prend dans ses bras, m’embrasse. Le gout de ce moment magique est accroché à sa peau. Je suis comme mélangée. Alors que je suis calme et sereine, j'éprouve une sorte de gêne, de petit malaise et aussi une grande reconnaissance envers cet homme . Il me remercie de lui avoir fait confiance, et prononce ce mot que je peine aujourd'hui à écrire hors contexte : "sublime". Il entoure mes joues de ses deux mains, me caresse la nuque et essuie mes yeux. Nous restons un moment debout l’un contre l’autre. Un instant je voudrais lui donner plus. Mais le jeu est terminé et je retrouve mes limites, le cadre n'est plus le même. « Au plaisir de nous revoir… » Je rejoins Shape en jupon et soutient gorge, je ne veux pas m’encombrer de d’avantage. Il est non loin de la chambre à regarder le spectacle qui se donne sur l’étage du dessous. Une magnifique femme, aux écailles de Dragon tatouées sur plus de la moitié de son corps se contorsionne autour d’une barre et crache du feu. J’ai besoin de me blottir contre lui, fort, de retrouver son gout, son odeur, qu'il me serre, m'écrase, qu’il m’embrasse et reprenne possession de moi entièrement. Plus personne n'existe autour de nous. Les sons se trouvent amortis contre cette bulle qu'il me faut urgemment reconstituer. « C’était bien ? » « Oh oui Shape, j’ai adoré et ai pu prendre tant de plaisir. C'était si étrange et tellement bon. J'aurais voulu que tu sois là. Tu veux que je te raconte tout ? Max t'a expliqué en quoi consistait le jeu ? Merci de m'avoir autorisé cela » « C’est bien alors, je suis content. Oui, je veux que tu me dises, si tu en as envie » « Shape, S’il te plait corrige moi fort avec la badine, donne moi la fessée sur le lit ou je me suis donnée, j’ai besoin de nous retrouver… » FIN
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Par : le 09/02/20
"- Elle est à vous ? Oui, répondit René. Jacques a raison, reprit l'autre, elle est trop étroite, il faut l'élargir. Pas trop tout de même, dit Jacques. A votre gré, dit René en se levant, vous êtes meilleur juge que moi." Désormais, huit jours durant, entre la tombée du jour où finissait son service dans la biblothèque et l'heure de la nuit, huit ou dix heures généralement, où on l'y ramenait, quand on l'y ramenait, enchaînée et nue sous une cape rouge, O porta fixée au centre de ses reins par trois chaînettes tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, de façon que le mouvement intérieur de ses muscles ne la pût repousser, une tige d'ébonite faite à l'imitation d'un sexe dressé. Une chaînette suivait le sillon des reins, les deux autres le pli des cuisses de part et d'autre du triangle du ventre, afin de ne pas empêcher qu'on y pénétrât au besoin. Au repas du soir, que les filles prenaient ensemble dans le même réfectoire, mais après leur bain, nues et fardées, O la portaint encore, et du fait des chaînettes et de la ceinture, tout le monde pouvait voir qu'elle la portait. Elle ne lui était enlevée, et par lui, qu'au moment où le valet Pierre venait l'enchaîner, soit au mur pour la nuit si personne ne la réclamait, soit les mains au dos s'il devait la reconduire à la bibliothèque. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie ainsi rapidement rendue plus aisée, bien que toujours plus étroite que l'autre. Au bout de huit jours aucun appareil ne fut plus necessaire et son amant dit à O qu'il était heureux qu'elle fut doublement ouverte, et qu'il veillerait qu'elle le demeurât. Se lasserait-elle ? Non. À force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être fouettée. Une affreuse satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu des berges insensibles, proches du sommeil ou du somnambulisme. Mais au contraire, le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la gardaient soumise, le silence son refuge y étaient pour quelque chose, comme aussi le spectacle des filles livrées comme elle, et même lorsqu'elles n'étaient pas livrées, de leur corps constamment accessible. Chaque jour et pour ainsi dit rituellement salie de salive et de sperme, de sueur mêlée à sa propre sueur, elle se sentait à la lettre le réceptacle d'impureté". Hommage à Pauline Réage. (Histoire d'O) Le mot ???? est un nom propre d’origine hellénique. Aujourd’hui, il existe sous la même forme dans la plupart des langues européennes. Dans l'univers de l’Antiquité grecque, se dégagent clairement trois origines; afin d'en étudier la genèse, un portrait chronologique facilite la compréhension de l'évolution étymologique contribuant à nuancer l'orthographie selon la tabulation. La première source historique est la cosmogonie de l'Éros de Protogène, peintre grec du IV ème siècle av. J.-C. Selon la Théogonie d’Hésiode, le monde a été créé à partir de quatre principes, Khaos (la déchirure), Gaia (La Terre), Tartaros (Les Ténèbres) et, enfin, Éros. Seul ce dernier est suivi d’une courte description "[…] Erôs, le plus beau d’entre les Dieux Immortels, qui rompt les forces, et qui, de tous les Dieux et de tous les hommes, dompte l’intelligence et la sagesse dans leur poitrine." Eros est décrit par ses épithètes: le plus beau Kallistô, parmi les dieux immortels pouvant relâcher les membres et dominer la pensée et la volonté de toutes les divinités et de tous les hommes. Éros cosmogonique est beau, universel et tout-puissant (il contrôle le corps, la pensée et la volonté). Il apparaît comme un intermédiaire entre la déchirure et la création, en agissant sur les divinités et les êtres humains. Il s’agit d’une force primaire, d’une source d’harmonie dynamique, ce qui ne détermine pas pour autant son caractère amoureux et son désir, qu’il soit positif ou négatif. Ce qui est souligné est son caractère à la fois dynamique et esthétique. Il n’est pas personnifié et n’a pas de filiation. Sa deuxième apparition, dans le même texte, se produit au moment de la naissance d’Aphrodite, une jeune fille née des parties génitales d’Ouranos, jetées dans la mer. Cela peut être interprété comme une autre fonction d’Éros. Accueillant Aphrodite, née de l'écume des mers, Éros et Himéros (on souligne sa beauté) prennent sens concret et, eux-aussi, président aux entretiens, aux sourires, aux séductions, au charme, à la tendresse, aux caresses. Le double caractère d’Éros et l’introduction de l’élément féminin seront repris dans plusieurs interprétations dont la représentation picturale la plus fameuse est la scène, peinte par Botticelli vers la fin du XVe siècle, où les deux jumeaux inséparables Éros et Himéros apparaissent. La seconde origine peut être apportée par la philosophie. C’est la première interprétation de la cosmogonie, et une éloge à une certaine conception d’Éros, perçue alors comme une source de connaissance. Éros est plutôt traité comme une métaphore des différentes conceptions de l’Erôs (????), traduit "amour" en français. Les exemples les plus connus sont le discours de Pausanias et celui de Socrate, dans Le Banquet de Platon, où l’on présente une vision dialectique d’erôs, selon laquelle il existe deux types d’Erôs,comme il y a deux types d’Aphrodite. L’Érôs céleste, qui symbolise l’amour entre les hommes et cherche un absolu, est pris comme modèle tandis que l’Érôs vulgaire, qui ne fait pas de distinction entre les sexes, est condamné. Socrate, à son tour, propose une échelle de types d’Érôs: charnel, spirituel, esthétique et divin. L’ouvrage de Platon a influencé la postériorité occidentale. Le troisième Éros est le nom d’un personnage mythologique. Il est présenté comme le fils d’Aphrodite, de Polymnie ou de différents couples: Porus et Penia (Socrate), Hermès et Artémis, Hermès et Aphrodite, Arès et Aphrodite, Zéphyr et Iris ou Aphrodite et Zeus. C’est le mythe d’Éros, fils d’Arès et d’Aphrodite, qui a eu le plus de succès. Aussi, Éros devient-il anthropomorphe. L’image de son corps (jeune homme nu, ailé), ses attributs (arc et flèches) et même son caractère "glykypikros eros", Éros aigre-doux selon Sapho commencent à se préciser. Les poètes et les artistes de l’époque hellénistique ont contribué à une multiplication et à une spécialisation des divinités appelées "Érotes". Dans la plupart des cas, ils étaient représentés en duo (Éros et Himéros) ou en trio (Éros, Himéros, Pothos). Éros pouvait devenir malin, selon les flèches dont il disposait. Quelle que soit sa parenté, Éros est présenté comme un jeune homme ailé, tenant parfois une cithare. Après Alexandre le Grand, il est de plus en plus représenté, dans les épigrammes, comme un garçon ailé, muni d’arc et de flèches, avec parfois les yeux bandés. La même reproduction d’Érotes s’est maintenue, dans la civilisation romaine, sous le nom de Cupidon (ou Amoretti) puis reprise dans la tradition occidentale. Ainsi dans la mythologie grecque, Éros et erôs ont été utilisés, dès le début, par diverses disciplines de la pensée humaine. Le sens du premier Éros, était polymorphe à l'origine mais comportait déjà les notions de force et d’esthétique. C’est par analogie avec Aphrodite que sa fonction et son image ont été déterminées. De divinité primordiale il est devenu "Érotes". Son sens s’est limité au domaine de l’amour et il est devenu aphrodisiaque. En résumé, il y a trois domaines pour Éros: la cosmogonie, la philosophie et enfin les arts et la littérature. Étant donné, la graphie changeante, la version avec omega étant la plus répandue dans les textes que nous connaissons aujourd’hui, il serait difficile d’imaginer une distinction nette dans le lexique entre Éros, nom propre d’une divinité et erôs, nom commun désignant les relations entre les êtres humains, traduites en français par "amour." C’est un cas d’intraduisibilité entre la langue grecque et la langue latine. Cela a eu des conséquences dans toutes les langues européennes qui ont cherché à le retranscrire pour l'adopter. Quand le nom est devenu générique, son usage s’est adjectivé à partir de la seconde forme, ????. C’est pourquoi dans la langue française, on écrit "erôs" avec l’accent circonflexe pour marquer l’oméga d’origine grecque. L’adjectif signifie, d’une manière générale, "de l’erôs" ou "qui est provoqué par l’erôs." On parle d’un hasard/rencontre (suntuxia), d’une chanson (melos), d’un discours (logos), d’une force (dynamis) érotique. Même si l’adjectif était déjà utilisé par Platon et par Aristote, l’un des premiers ouvrages à utiliser cette forme dans le titre est le "????????" (erotikos) de Plutarque, comprendre "De l’amour". Chez Plutarque, erôs est présenté comme l’amour mental et Aphrodite comme l’amour physique. Après la civilisation grecque, c’est la civilisation romaine qui adapte l’adjectif grec ???????? (erotikos), ce qui donne en bas latin eroticus/erotica/eroticum. Cependant un autre mot est un apport étymologique romain: le mot sexe. Il est utilisé pour la première fois par Cicéron dans son "De inventione". Sexus vient de sectus, sectare qui signifie "séparé, coupé." Le mot a, dans les siècles suivants, un succès énorme et ce, jusqu’à nos jours. En même temps, un autre terme latin a permis de décrire les relations d’amour, amor ainsi que ses dérivés, les adjectifs amatorius amatoria, utilisé par Ovide dans son "Ars Amatoria." Dans la langue française, le mot "érotique" apparaît vers le milieu du XVIe siècle. Son premier emploi ne faisait allusion ni à la sensualité ni à la sexualité. D’une manière globale, il concernait l'univers littéraire traitant de l’amour, dans la poésie, les odes ou les hymnes érotiques. Par extension, le même terme pouvait être utilisé pour parler des arts, des artistes ou des genres. O, objet, ou orifice, appartient à un autre monde, un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/02/20
" Il est très doux de scandaliser: il existe là un petit triomphe pour l'orgueil qui n'est nullement à dédaigner; car tout est bon quand il est excessif." La Philosophie dans le boudoir (1795) Apollinaire le considérait comme "l’esprit le plus libre qui ait encore existé" ; Bataille voyait en lui "un homme en un mot monstrueux", qu'une passion de liberté impossible possédait. Deux siècles après sa mort, le marquis de Sade continue d’exercer une véritable fascination, une attirance mêlée d’effroi. Longtemps censuré puis au XX ème siècle réhabilité, il est aujourd’hui considéré comme un écrivain essentiel de notre histoire littéraire. Sade est sans nul doute un auteur reconnu, mais il n’en reste pas moins méconnu. De fait, subsiste aujourd’hui une vision par trop simpliste et tronquée du libertinage, du sadisme et de la portée philosophique de son œuvre. En dehors de sa réputation sulfureuse, que sait-on du Marquis de Sade ? Qu'il est né à Paris, le 2 Juin 1740, en l'hôtel de Condé, dans une vieille famille aristocratique de souche provençale, de grande noblesse. Qu'il fut écrivain, philosophe, et homme politique, longtemps voué à l'anathème, en raison de la part accordée dans ses écrits, à l'érotisme, associé à des actes de violence et de cruauté, qu'il passa pour cela, près d'une trentaine d'années en prison avant de s'éteindre le 2 Décembre 1814, dans l'asile d'aliénés de Charenton. Errance d'un homme à la recherche de sa vérité, accusé d’avoir exploré les voies obscènes de la souffrance et banni d'une société dont il refusait les lois. Tragédie immémoriale de la quête des origines qui noue le savoir au fouet de la souffrance pour filer le destin malheureux du génie créateur. Saisi par la mélancolie quelques années avant sa mort, le marquis de Sade rédigea ses dernières volontés: "La fosse une fois recouverte, il sera semé dessus des glands, afin que par la suite le terrain de ladite fosse se trouvant regarni, et le taillis se retrouvant fourré comme il l’était auparavant, les traces de ma tombe disparaissent de dessus la surface de la terre, comme je me flatte que ma mémoire s’effacera de l’esprit des hommes." Son ultime résolution ne sera pas respectée. Ni par ses exécuteurs testamentaires, ni par la postérité. La pulsion de vie l’emportera sur la pulsion de mort. Formidable énergie d’Eros contre le désir mortifère de n’être plus rien, qui fait du marquis un auteur toujours vivant et contesté au-delà de sa mort et de son siècle. Donatien de Sade vécut une enfance atypique. Ses parents, Jean-Baptiste et Marie-Eléonore, étaient des familiers des Condé, vivant dans leur hôtel situé à l’époque à la place actuelle du théâtre de l’Odéon. Son père, amant d’une princesse de Condé, avait épousé la fille de sa dame d’honneur. Il était libertin, avait des maîtresses, était bisexuel et cherchait des des aventures homosexuelles au jardin des Tuileries. La mère se replia bientôt dans un couvent, aigrie et acariâtre. Mais le petit garçon semblait agité, il se disputa rapidement avec Louis-Joseph de Condé, de quelques années son aîné. Quand il eut quatre ans, on l’expédia auprès de son oncle, au château de Saumane, près de Fontaine-de-Vaucluse. Cet oncle, abbé, érudit, poète, en correspondance avec madame du Châtelet, libertin, plutôt jovial, vivait avec deux maîtresses, la mère et la fille. On imagine une ambiance à la fois débonnaire et libérée, et des soirées érotiques. Néanmoins, l'enfant se fit là quelques amis, sa cousine Pauline de Villeneuve et Gaspard Gaufridy, le fils d’un notaire, auxquels il demeura fidèle toute sa vie. Il aima Saumane, le château, le village, la lumière, les paysages. De retour à Paris, il fut un élève appliqué du collège Louis-le-Grand, et c’est là qu'il subit, de la part des maîtres jésuites, agressions et provocations de nature sexuelle. Âgé de quatorze ans, et doté d'un titre de noblesse, il entra à l'école préparatoire de cavalerie, en vue d’intégrer le prestigieux régiment des "chevau-légers de la garde." Il participa courageusement à la guerre de sept ans, avec le grade de capitaine, tout en commençant à fréquenter à Paris des femmes légères et des actrices. En vue d'un mariage flatteur, en réalité pour effacer de lourdes dettes, sa famille le força à épouser en 1763, une demoiselle de petite noblesse, mais dont la famille avait de puissantes relations à la cour de Louis XV. Elle s'appelait , Renée Pélagie de Montreuil. Son père était Président de la Cour des Aides. Marié, le jeune marquis continua néanmoins, à s'adonner aux plaisirs du libertinage. Louis XV pardonnait la débauche mais non pas les atteintes à la religion. Surveillé dès 1764 pour sa présence régulière dans les maisons de débauche, le marquis accumule dettes, délits, outrages aux bonnes mœurs, faux repentirs et promesses sans lendemain. L’inspecteur Marais prévient dans une note écrite du 16 octobre 1767: "On ne tardera pas à entendre parler encore des horreurs du comte de Sade." Son goût pour la transgression et ses dérèglements répétés lui gagneront la réputation définitive d’un libertin érotomane à qui ses écarts et ses ouvrages vaudront un long emprisonnement, vingt-huit ans au total et deux condamnations à mort. À Arcueil en 1768, il approche une veuve de trente six ans réduite à la mendicité, lui promet un emploi de gouvernante, la séquestre, la menace et la fouette jusqu’au sang, obtient l’orgasme par le seul fait des coups redoublés puis la confesse. Il sera emprisonné sept mois. À Marseille en 1772, le scénario se déroule en cinq actes d’une même journée. Chacun comporte trois personnages: une prostituée, le marquis, qui se fait appeler Lafleur et son valet Latour nommé pour la circonstance Monsieur le Marquis. Une prostituée est chargée de regarder une séquence sur les cinq et la dernière séquence voit le valet congédié. Les actes se répètent. Le marquis fouette, se fait fouetter et compte méticuleusement les coups reçus. Il sodomise une prostituée, en viole une autre, masturbe son valet, se fait sodomiser par lui, en proposant des dragées de cantharide à trois filles. Les prostituées présentent des signes d’intoxication et portent plainte. Le marquis de Sade, en fuite avec la sœur de son épouse, qui promet de lui appartenir à tout jamais, est condamné à la peine de mort pour empoisonnement et sodomie. Finalement, incarcéré en 1772, il s’évade en 1773. En 1775, toujours recherché, il revient en Provence au château de La Coste dont il est le seigneur. En présence de sa femme, il recrute six adolescents, dont un jeune secrétaire et des adolescentes d’une quinzaine d’années, à qui se rajoute un personnel jeune et disposé à satisfaire les caprices sexuels du maître. Ceux-ci sont interrompus par une plainte des parents pour enlèvement de mineurs à leur insu et par séduction. Les jeunes filles portent la trace des coups de verges reçues et des incisions pratiquées sur leurs bras et leur corps. Le secrétaire est infecté par la vérole. Nouvelle fuite en Italie pour tenter d'échapper à la saisie de corps et nouveau retour au château de La Coste. Le marquis qui n’a pas encore trente sept ans vit avec l’été 1776 ses derniers moments de liberté avant longtemps. L’épilogue de la première partie de sa vie est connu. Fuyard, il quitte le château de La Coste et choisit contre toute raison de se réfugier à Paris. Prémonition probablement dictée par une forte culpabilité inconsciente car il y apprend, trois semaines après son arrivée, la mort de sa mère et se fait arrêter le 13 février 1777 pour être incarcéré au donjon de Vincennes. La disparition de sa mère et la rigueur de l’enfermement contribuèrent sans aucun doute à la naissance de l’écrivain. Après "L’inconstant", une petite comédie rédigée en 1781, l’œuvre s’annonce par la déclaration d’un athéisme militant reproduisant les arguments du matérialisme en vogue au XVIII ème siècle. L’auteur encore débutant produit un travail intense. Il débute la rédaction des " Cent vingt journées de Sodome", dont il recopie le manuscrit en 1785 à La Bastille, met en chantier "Aline et Valcour" en 1786 et l’achève en 1788 de même qu’"Eugénie de Franval". " Les Infortunes de la vertu" sont rédigées en seize jours de l’année 1787. Il ne sera rendu à la liberté que le 2 avril 1790 avec l’abolition des lettres de cachet. Mais, après la disparition de l’ancien régime, sa lutte pour la déchristianisation est cataloguée de séditieuse par Robespierre et au terme d’une incarcération de quelques mois entre 1793 et 1794, Fouquier-Tinville le condamne à mort pour intelligences et correspondances avec les ennemis de la République. Il en réchappe avec la chute de Robespierre mais les publications de "Justine ou Les Malheurs de la vertu" en 1791, de "La Philosophie dans le boudoir" en 1795, de "La Nouvelle Justine" ou "Les Malheurs de la vertu" suivie de L’Histoire de Juliette seront interdites. En 1801, Sade est de nouveau enfermé à la prison de Sainte-Pélagie puis transféré à Bicêtre, la "Bastille de la canaille." Il en sort en 1803 pour rejoindre l’asile de Charenton. Le manuscrit des "Journées de Florbelle ou la Nature dévoilée", rédigé en 1804 fait l’objet d’une saisie par la police en 1807. Le marquis est une fois de plus surveillé, fouillé, privé de son écritoire et de ses plumes. Le préfet Dubois note: "Cet homme est dans un état perpétuel de démence libertine." Lors de cette dernière détention, le marquis de Sade, toujours présent à l’appel des idées nouvelles, signale une fois encore sa perspicacité avec le "théâtre aux aliénés". Sa vocation pour l’art théâtral et son ambition d’y réussir remontent au début de son mariage en 1763. Il écrit déjà des pièces, les monte, les joue et les fait jouer par ses amis au château de La Coste où il a édifié une scène. L’œuvre théâtrale travaillée sans relâche atteint son apogée avec la période révolutionnaire en même temps qu’elle devient un moyen de subsistance pour le marquis ruiné. Sa rencontre avec Monsieur de Coulmier s’avèra décisive. Le directeur de l’asile de Charenton, convaincu des vertus thérapeutiques offertes par la scène, fit construire un amphithéâtre avec des gradins réservés aux malades. Les pièces furent montées et jouées par des aliénés en même temps que des comédiens professionnels, ou par Sade lui même. La réputation fâcheuse de son écriture de combat, cherchant à soumettre l’adversaire, à démontrer l’inutilité de Dieu, l’aberration de la morale et de la loi, ne se démentira pas. La pensée profonde de l’écrivain, singulière, ramifiée dans un système inachevé et peu cohérent, restera détournée par des interprétations, qui en dénaturent le contenu en s’attachant à tel point particulier pris pour l’ensemble. Le nom de Sade entre dans le language commun avec le néologisme "sadisme" ne résumant ni l'écrivain, ni son œuvre. Le vocable apparaît dès 1834 dans le Dictionnaire universel de Boiste comme une "aberration épouvantable de la débauche: système monstrueux et antisocial qui révolte la nature." La confusion entre la vie de Sade et de son œuvre alimentera le malentendu à travers le temps. En 1957 encore, Jean-Jacques Pauvert, éditeur, sera condamné à la destruction des ouvrages saisis. Le statut scientifique du concept émerge quant à lui à la fin du XIX ème siècle avec Krafft-Ebing, qui érige le sadisme et son antonyme le masochisme en symptômes combinés d’une perversion sexuelle dont la satisfaction est obtenue par la douleur et l’humiliation infligées à autrui ou reçues par lui. Mais, la science ne resta pas propriétaire du phénomène.Le poète Apollinaire, partisan d’une analyse psychologique plus objective de l'écrivain et prophète d'un XX ème siècle dominé par le savoir, le courage et l’indomptable liberté du marquis de Sade, entraîna les surréalistes à sa suite. Breton, Desnos et Eluard cherchèrent à réhabiliter l’œuvre et l’acteur de la révolution française pour en faire un enjeu esthétique, politique et social. Ils insistèrent sur la place du marquis dans la découverte d’une psychologie, faisant de la sexualité un fondement de la vie sensible et intellectuelle. De "Sade est un sadique", on est passé à "Sade est un sadique parmi d’autres" et enfin à "l’œuvre de Sade met en scène certaines expériences sadiques"; à partir de là, le domaine littéraire a pris le relais du domaine médical. On a pu redonner à Sade sa singularité en mettant en avant la complexité de son entreprise, la richesse de son œuvre, et son irréductibilité justement à toute catégorie générique comme le sadisme. Ce n’est qu’une fois le sadisme est devenu véritablement un nom commun, une fois que Sade en fut véritablement "libéré", que l’on a pu alors aborder l’œuvre de Sade pour elle-même. C’est donc sous le mode du refus, de l’exclusion qu’il est entré, presque de force, dans nos mémoires: estimant l’homme dangereux, on l’a enfermé de son vivant; ne l’estimant toujours pas inoffensif une fois mort, on a interdit et censuré ses écrits, favorisant leur diffusion sous le mode de la glorification souterraine. Sade, figure de l'excès est devenu le modèle littéraire de tous ceux qui cherchaient à exalter une création novatrice dont l'œuvre ne saurait être réduite au sadisme. Si la présence du marquis de Sade au sein des lettres françaises n'est plus contestée, assurément, son œuvre demeure une énigme, irrévérente mais novatrice, offrant à la lecture, le champ infini des expériences possibles. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/02/20
Un nouveau chapitre de notre histoire préférée à ma soumise et moi-même. Cela faisait quelques semaines, mais il ne faut pas trop la gâter... Bien, nous en étions restés au moment où, après avoir été présentée aux clients de l'Académie avec les autres novices, tâtée et humiliée sur le podium devant les photographes et les yeux scrutateurs des sadiques de l'assistance, la demoiselle était emmenée. Elle se retrouva entre deux gardes, passant à travers les couloirs. Son souffle était encore haletant après la peur et le déluge de sensations. Les caresses, les regards lubriques, les parfums étouffants de la pièce, semblaient perdurer autour d'elle. Une chaleur moite montait de son corps. Les crèmes qu'on avait étalées sur sa peau semblaient dégager une aura qui mettait son corps aux aguets, sensible à chaque caresse de l'air et à chaque gémissement autour d'elle. Les scènes passaient en un éclair devant ses yeux. Une main posée à plat sur un sein à la lueur d'une flamme, qui se serrait soudain et glissait jusqu'à ce que les doigts se referment, implacablement, sur le téton. Un corps rose étalé sur un meuble, rond et ouvert, donc les courbes se tordaient, de plus en plus étirés, à mesure que chaque centimètre de peau était couvert par la cire brûlante d'une bougie. Une bouche qui glissait le long d'un phallus de métal scintillant, poussée toujours plus loin par une main gantée contre sa nuque. Des cris faisaient tressauter son cœur. Un "ah" perçant de surprise, arraché à un visage enfantin par un coup de fouet inattendu. Un gémissement long et monotone, épuisé déjà, d'une jeune fille attachée à une roue. Un râle émanant d'une sorte de masque de cuir, dont la seule ouverture était bouchée le reste du temps par le sexe des hommes qui s'en servaient. Des corps la frôlaient. Les hommes, souvent en costumes de soirée, tenant en laisse des demoiselles ou des soumises d'une autre origine, jetaient un œil cupide à ses formes en la voyant passer. Les filles ne la regardaient pas, les yeux à terre ou toutes entières concentrées sur leur tâche ou leur douleur. Les gardes l'arrêtèrent devant un meuble étrange. Celui de derrière la plaqua négligemment contre le mur, en grognant "Ne bouge pas." Sans oser bouger, elle les regarda s'affairer autour du meuble. On aurait dit une petite armoire à première vue, haute d'un peu plus d'un mètre et demi, et fermée de tous les côtés. Ils l'ouvrirent par en haut, et entreprirent d'en défaire la partie supérieure. Des petite trappes circulaires s'ouvraient, à l'avant et en bas à l'arrière. Puis ils ouvrirent le côté, et la demoiselle put en voir l'intérieur. La panique fit trembler ses jambes. Sans les sévices qu'elle avait enduré jusque là, elle aurait pris la fuite aussitôt. la partie supérieure était évidée. On voulait l'enfermer dans cette cage de bois. Et dans la partie inférieure, au niveau de son abdomen, un triangle de bois pointait vers le haut, étalant son arête sur toute la longueur du meuble. Les trous en bas étaient pour ses pieds. Ils allaient la faire s'asseoir sur cette pointe effilée. Aussitôt le côté du meuble ouvert, les gardes la prirent par les jambes et la firent chevaucher ce "cheval de bois" étroit. A l'arrière du meuble, des anneaux permettaient d'attacher ses bras. Quand ils lui firent lâcher le montant de la boîte, auquel sa main s'était agrippée par réflexe, elle n'eut plus aucun point d'appui. Ses genoux tombèrent sur les côtés du triangle, et son entrejambe s'enfonça contre l'arête effilée. La douleur monta d'un coup. Comme si on était en train de la couper en deux par en bas. Mais son gémissement à peine commencé fut étranglé. Un des gardes profita de ce que sa bouche était ouverte et y enfourna un godemiché noir. Il attrapa son cou et tira son visage en avant, pour visser ce bâillon infernal à l'avant de la machine. Enfin, l'autre garde appuya sur son dos, poussant son corps en avant. L'arête du triangle écrasa contre elle une de ses lèvres intimes, et les pleurs jaillirent de ses yeux. L'autre garde s'était baissé, et ajusta les trappes à l'avant du meuble. Les yeux de la demoiselle se baissèrent sur le spectacle obscène de ses seins, comprimés et poussés en avant par l'impitoyable machine, qui ressortaient du meuble comme deux globes de chair désincarnés. Après avoir ajusté une planche du meuble pour pousser sa poitrine le plus avant possible, le garde derrière elle s'approcha de son oreille et murmura "Pas de douceur pour toi par en dessous ce soir. On protège vos parties intimes, pour nos clients les plus "select". Ouvre grand les yeux, et profite du spectacle. Tu vas voir ce qui t'attend. Et un conseil: oublie la douleur. Ce n'est rien à côté de ce que tu vas connaître..." Quand ils furent partis, un calme de purgatoire s'abattit sur la demoiselle. La douleur dans son entrejambe commença par monter jusqu'à devenir intolérable. Tout son corps était tendu, accroché à cette arête qui broyait sa peau la plus tendre sous son propre poids Elle entra dans une sorte de transe, d'où elle se réveillait par a-coups, dans de nouvelles crises de douleur ou quand le godemiché dans sa bouche la faisait s'étrangler. Le monde autour d'elle semblait bouger au ralenti, flou, dans ce temps qui n'avançait plus, qui n'était qu'abandon à la douleur et vulnérabilité totale. Soudain, une sensation nouvelle s'empara d'elle. Ses yeux qui s'étaient à demi-fermés s'ouvrirent grand. Une main s'était posée sur ses seins Un homme se tenait devant elle. De sa position, elle devait lever les yeux pour voir son visage. Il ne la regardait pas. Il parlait avec quelqu'un d'autre qu'elle ne pouvait pas voir. A côté de lui, à genoux, une jeune fille attendait. Elle avait la peau mate, et des yeux verts tellement brillants que la demoiselle en oublia sa douleur. Elle avait rarement vu une jeune femme aussi belle. Les courbes de son corps étaient à peine visibles dans la pénombre, mais la grâce de ses mouvements, même les plus discrets, était ensorceleuse. Un bruit près de son corps rappela à elle la pauvre prisonnière dans sa boîte infernale. L'homme ouvrait sa braguette. Aussitôt, le visage aux yeux verts s'avança, et une langue lascive en sortit, baignant de salive le sexe déjà en érection du maître. Ce ballet, ce va et vient de la langue sur ce membre qu'elle ne percevait que du coin de l’œil - son visage était fixé à la boîte par le godemiché - semblaient surréels pour la demoiselle. Que faisaient-ils devant elle, ainsi? Dans le brouillard de douleur et de fatigue qui la tenait, son esprit ne parvenait pas à comprendre cette cérémonie étrange, qui semblait détachée entièrement du reste de la soirée. Puis les bras de la jeune femme montèrent le long du meuble, et ses mains s'arrêtèrent sur les deux seins qui en ressortaient. La demoiselle sentit les doigts serrer, tirer, malaxer. Entre ses deux seins, doucement, monta le sexe de cet homme. La jeune femme aux yeux verts le masturbait avec ce jouet humain, ces mamelles sans corps sorties de la boîte comme par magie. Sans les voir, le visage toujours fixé en avant, la demoiselle put sentir les doigts, le membre qui se gonflait de plus en plus dans les plis de sa chair, les caresses que lui administrait la savante et habile esclave Elle sentit se tendre le pénis, les mouvements se firent de plus en plus rapides. Les boules de l'homme frappaient à présent le bas de ses seins. Puis un bruit sourd. Le bras de l'homme s'était baissé d'un coup, frappant le visage aux yeux verts d'une claque violente. "Assez!" L'homme, toujours sans la regarder, passa la main sur son sexe puis essuya la salive de son esclave sur les cheveux de la demoiselle Puis il repartit, entraînant avec lui la jeune femme à quatre pattes, dont le corps serpenta le long de la salle, ses hanches se soulevant et s'abaissant de nouveau comme le mouvement d'une vague qui se perdait dans la tempête de l'orgie. Les yeux de la demoiselle se fermèrent, ses forces l'avaient lâchée. La douleur, le bruit autour d'elle, tout ne fut plus qu'un long demi-sommeil maladif. Bercé parfois par la lueur mystérieuse, lointaine, de deux yeux verts. Voilà pour cette fois. N'hésitez pas si vous avez quelques idées à rajouter pour la suite. Je suis preneur, mon imagination se nourrit de tout. Et bien entendu, je réitère, ne refaites pas ça chez vous. A moins d'être vraiment un ébéniste de génie! ;)
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Par : le 15/04/20
Un week-end tout en douceur En ce samedi matin pluvieux, il est temps de jouer un peu avec ma soumise, me souvenant du retard que j’ai pris sur quelques punitions. Comme une bonne soumise, elle monte se préparer. Elle doit être parfaite. Obéissante, mon petit fourreau à bite porte son collier auquel j’accrocherai sa laisse. Un corset en cuir couvre son ventre et son dos mais ne cache aucunement ses seins. Ses bracelets de contraintes sont déjà sur ses chevilles et ses poignets. Je lui demande poliment et fermement de se mettre en position d’inspection. Debout, les jambes tendues mais écartées, les mains derrière la tête. Je tourne autour d’elle, elle m’est complètement offerte. Mes mains la caressent de temps en temps. Je pince légèrement le bout de ses seins. Elle garde bien ses mains derrière la tête, le regard parfois inquiet, parfois trahissant son désir d’obéissance et son excitation. J’obstrue sa vue d’un masque rouge. « Allez, mets-toi en position offerte » sur un ton ferme et autoritaire. Elle s’agenouille sur le sol et ses bras se tendent loin devant elle, le front posé sur le sol. Je prends le temps de la regarder, l’attente est aussi un doux châtiment. Je lui demande d’écarter un peu plus les cuisses pour que je puisse voir sa vulve et son cul… ou plutôt ma vulve et mon cul, devrais-je dire ! Le temps s’écoule pendant que je sors lentement des accessoires de la valise dédiée. Elle entend les bruits, les craquements, le son des douceurs et des douleurs que je sors lentement avant de les poser sur la table. Elle ne bouge pas d’un pouce, concentrée sur sa condition de femme offerte. Je saisis ma cravache que je laisse traîner sur son dos, quelques coups partent en direction de ses fesses mais tout en douceur. Je chauffe un peu ses fesses en martelant doucement ce cul pour la préparer à recevoir sa punition. Je sens son excitation augmenter. Ma petite putain est prête ! j’intervertis ma cravache par un martinet avec lequel je fouette un peu ses fesses. Puis mon bras prend un peu plus d’élan et j’entends le son des lanières de cuir heurter ce cul. Elle a oublié de compter, ce sera donc un coup pour rien. Mon excitation perverse monte dans ma verge tandis que je l’entends compter chaque punition, m’en remerciant par un « merci Maître » à chacun des coups. Tandis que la douleur monte un peu plus à chaque fois, le ton de sa voix change, monte d’un cran et le « merci » se raccourcit en se perdant dans la douleur. Son cul est marqué de ce rouge qui est l’apanage des femmes bien éduquées. Je m’assois sur le canapé. Elle est encore dans la même position, mes pieds entourent sa tête toujours posée sur le sol. Je la rassure en lui murmurant qu’elle a été une bonne petite chienne. Mes mains caressent également ses cheveux coiffés d’un chignon. Je vois et admire sa nuque que je trouve réellement magnifique. Le tintement du métal contre métal résonne à ses oreilles quand je lui fixe sa laisse. Je la caresse encore tel que je le ferai avec un chien. Je prends le temps de penser un peu, m’apercevant qu’en très peu de séances et à mon grand étonnement, elle apprécie ou supporte de mieux en mieux la douleur. Le mot magique convenu entre nous pour arrêter l’action en cours, ne sort plus du tout de sa bouche. Sous mes ordres, elle tient la position qu’on appelle « Tenir » et qui s’avère éreintante pour les cuisses. Cette position est certainement l’une de mes favorites. Accroupie, sur la pointe des pieds, bras derrière la tête, je claque des doigts. Elle s’exécute comprenant que ce son lui intime l’ordre d’ouvrir la bouche et de tirer la langue. Je me lève, elle entend le zip de ma braguette descendre. Je sors ma queue, la place dans sa bouche béante, tout en plaçant mes mains derrière sa nuque. Je commence doucement à pénétrer sa bouche, lui intimant l’ordre de lécher mon gland. Puis je l’enfonce entièrement jusqu’à entendre ce râle qui indique que je suis au fond de sa gorge. Je ressors pour mieux recommencer. Elle a gardé précieusement la position. Lorsque je lui demande de se relever, je lis des tremblements musculaires involontaires sur ses cuisses. La position est rude quand elle est tenue un long moment. Elle est debout, face à moi, les jambes écartées et les bras derrière la nuque. Je tire sur ses lèvres, les écarte, elle suinte de bonheur. Mes doigts pincent ses tétons, les tirant vers moi, puis de haut en bas. Je fixe sur ses tendres excroissances mammaires, ces tasses qui en tournant une vis, les aspirent et les font grossir, jusqu’à entendre de légers cris de douleurs sortir de la bouche de mon élève. Je me saisis de 2 pinces reliées par 2 élastiques à un seau, j’accroche ces pinces à ses lèvres que je vois se tendre vers le sol. Je pose dans le seau quelques éléments avant de le faire se balancer d’avant en arrière. Elle pince ses lèvres entre ses dents. Ses tétons sont tendus et la douleur a disparu et il est temps de les aspirer de nouveau, tant et si bien que je les vois toucher la paroi transparente de ces objets de torture. Sublime, j’en fais le tour et ma main claque ses fesses rouges à plusieurs reprises faisant se balancer le seau, accentuant l’étirement sur ses lèvres. Je tourne toujours et mes doigts s’introduisent à mon bon vouloir dans le vagin, le cul et la bouche de ma petite chienne qui se régale de les laver. Ma petite soumise adore les odeurs, elle est très sensible aux phéromones. J’inverse finalement les pinces que je vais clipser sur ses tétons qui ont triplé de volume. Ils sont devenus hypersensibles. Le seau pend maintenant et caresse son ventre. Je lui donne l’ordre de se remettre en position « Offerte » qu’elle prend immédiatement mais sans trop d’empressement. Le seau touche le sol et je lui demande de se poser sur ses mains pour qu’il puisse se balancer librement et voir ses seins attirés par la gravité. Je n’oublie pas de lui parler et chaque parole irrespectueuse lui procure un plaisir immense. Je finis souvent par une question à laquelle elle n’oublie jamais de répondre et de finir pas un « oui Maître » de respect qui m’indique que sa volonté est respectée. Je tapote fermement sa chatte pour faire monter le sang avant de sortir de l’huile de pépin de raisin que j’ai pris soin de faire chauffer. La bouteille prend de la hauteur avant de laisser couler ce liquide chaud presque brûlant entre ses fesses ce qui lui extirpe quelques cris. Mes mains glissent sur son cul et sa chatte, j’adore la sensation que l’huile procure à mes caresses. Ma petite chienne est d’ouverture facile, ses orifices se dilatent rapidement, en quelques instants, ma main pénètre complètement son vagin. Une fois à l’intérieur, mon poing se ferme et je tourne lentement ou énergiquement en fonction de ses râles de bonheur. A chaque mouvement, je la sens apprécier cette main qui lui caresse les organes internes.Ma main ressort, blanchie. Elle se tait. Elle attend. Je prends la cravache pour finir mes punitions. Elle frappe de plus en plus rapidement et fortement sa croupe. Le dernier « merci Maître » sort en même temps que le son de douleur ce qui donne de charmantes vibrations à sa voix. Je me place derrière elle, place mon sexe à l’entrée de son anus. Je m’y enfonce aisément, prenant plaisir à défoncer ce joli cul pour l’instant un peu étroit. Je ressors et la félicite pour son cul toujours bien propre. Je m’assois tranquillement sur le canapé caressant sa vulve avec mon pied, le rentrant dans son vagin. Elle ne bouge pas et me laisse exécuter mes fantaisies. Quel pied de posséder ma belle petite putain ! je prends le temps de quelques caresses sur son dos et ses fesses pour la remercier d’être bien obéissante. Puis ma main comme souvent se dirige vers son cul que je dilate petit à petit. Un doigt, puis deux, trois et enfin quatre enfoncés jusqu’à la garde que représente le creux de mon pouce. De plaisir, elle gémit, jure, apprécie de sentir ma main s’enfoncer en va-et-vient rapides. Elle jouit parfois ainsi mais ce n’est pas encore le moment que j’ai choisi. La position d’exposition est prise sous mon ordre. Genoux au sol, mains derrière la tête, l’allure fière, je lui demande de se caresser d’une main tandis que l’autre gardera la position. J’enlève son masque qui la rendait aveugle aux supplices. Je lui murmure que je vais bientôt la recouvrir de mon urine et je pars chercher quelques serviettes pour ne pas souiller le tapis. Quand je reviens, elle se caresse toujours, se donnant du plaisir tout en sachant qu’elle n’a pas le droit de jouir sans ma permission. Je place mon sexe au niveau de sa gorge et lui demande si elle veut recevoir mon urine. Elle me répond du fameux « oui Maître ». Son regard part en tous sens, cela va complétement à l’encontre de son éducation, de la morale mais je lis dans ses yeux qu’elle en a envie. Son regard est à la fois inquiet et suppliant. Mon jet commence à sortir de ma queue, lui chauffant le torse et le colorant d’un ton jaune. Elle bouge légèrement pour sentir le liquide couler sur ses seins, avant d’atteindre sa main caressante et enfin le sentir passer sur sa chatte, son sexe. Je m’arrête un instant pour lui demander de nettoyer ma queue avec sa langue. Je sens que c’est plus difficile pour elle mais elle me lèche le gland. Je reprends mon jet d’urine sur son corps offert. Elle se laisse aller à apprécier la chaleur et je lui laisse sans lui dire la liberté de choisir l’endroit où s’écoulera mon urine. Je la regarde, bougeant comme si elle prenait une douche, choisissant le chemin à emprunter. Elle est sous excitation depuis plus de 2 heures et je décide de lui donner l’autorisation de se libérer par sa propre masturbation. Elle me dit « c’est vrai Maître ? j’ai le droit de jouir ? ». Je lui réponds affirmativement. Je me place derrière elle, assis. Elle se caresse dans la même position, le corps souillé, de plus en plus vite. Mes pieds se perdent sur ses reins, l’arrière de ses cuisses et je lui murmure qu’elle est une belle chienne, qu’elle est prête à être bien obéissante et que bientôt je l’emmènerai pour l’offrir à d ’autres hommes, peut-être confier la laisse qui lui passe entre les fesses, à un autre dominateur. Enfin sa libération arrive, elle crie, elle jouit longuement. La délivrance est belle comme un déchirement, les sons qui sortent sont puissants et je suis de mon regard, les tressautements musculaires de son bassin. Elle est belle ainsi, belle comme une fleur de printemps qui vient d’éclore.
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Par : le 29/04/20
Au fond du cachot… Attendre sans aucune raison que de tuer le temps est difficile et parfois, par rapport au temps qui passe, respectivement à sa durée de vie, peut être compris comme étant du gaspillage. Je n’aime pas cela! Je suis quelqu’un d’actif et plein de ressources avec une imagination très riche. L’attente pour elle-même m’est donc pénible. Pour attendre, il faut entrer dans le monde BDSM. Là, la vie change de couleur. Attendre, aussi longtemps que la Maîtresse le décide, c’est autre chose. Alors ces moments provoquent chez moi un afflux absolument débordant de réflexions, de pensées, d’idées. Un mélange tout à fait au hasard de situations vécues, de films visionnés, de lectures, de conversations, toute une série d’images et de situations qui défilent dans la tête. Attendre comme je l’ai déjà fait avec vous, Maîtresse. Vous vous en souvenez certainement alors que j’étais entravé avec ce carcan qui vous enserre le cou et les poignets. A plusieurs reprises, vous vous êtes placée au-dessus de moi et vous m’avez inondé avec votre liquide doré. Je devais lutter contre l’inconfort, j’étais trempé de votre liquide divin, j’en avais autant que je pouvais d’ailleurs. Et après, j’ai attendu. Une attente tout au contraire captant ces images et ces sensations, pour un soumis, c’est un véritable délice. Ces moments mettent d’ailleurs en relief toute la relation. Dans mon parcours, je crois vous avoir expliqué que, j’avais attendu dans cette oubliette, nu, complètement souillé de poussière et d’urine, les mains menottées dans le dos. C’était dans cette prison de Grossenhain près de Dresde. Ou encore cette attente dans le cachot, où je posais ma tête sur le boulet de prisonnier. Reposer ainsi sur le sol, se transformant en un véritable supplice car rester sur une épaule devient difficile et je devais donc me retourner pour m’appuyer sur l’autre épaule, souillant du coup tout mon corps d’un mélange de poussière de petits gravats et d’urine. En fait pour moi, ce fut absolument délicieux et je m’en souviens comme si c’était à peine fini. Je me souviens aussi de ce terrible supplice qu’est d’être enfermé dans une cravate. Attendre, en souffrant l’horreur, j’ai crié de douleurs à cause des crampes dans mes jambes, je tremblais de froid après avoir été aspergé d’urine par mes deux « gardiens ». En plus, j’avais le goût délicieux d’une abondante giclée de sperme encore en bouche d’une fellation faite sur la queue du soumis que le gardien avait amené. Cette attente était aussi merveilleuse. Je sais que je tremblerai de peur d’être encore bloqué dans cet innocent instrument de torture (mon mal au dos étant sauf…). J'y suis resté 4 heures 48 minutes d'ailleurs. Attendre nu, couché sur le sol, dans le noir, entravé, la bouche occupée par un bâillon qui fait baver. Une belle épreuve surtout quand on sait que bientôt je vais être, à nouveau, torturé et supplicié. Attendre, complètement attaché, incapable de bouger, après avoir été giflé et boxé, le visage couvert de crachats qui coulent lentement le long du visage. Attendre jusqu’à ce que ces crachats, justement, sèchent, probablement une attente interrompue par un petit arrosage « champagnesque »… suivi d’une nouvelle attente. Autant de souvenirs et de moments qui font bouillir le cerveau de choses absolument indescriptibles. Vous savez, Maîtresse, que dans mes rêves, je m’imagine être enfermé, nu, souillé, dans un cachot. Je l’ai déjà été pendant 5 ou 6 heures. C’était bien. Mais mon rêve donc, c’est l’attente pendant 24 heures au moins, sans être abreuvé ou juste arrosé de temps à autre, pas nourri, juste prisonnier. Peut être interrompu par des visites de vous ou de vos amies, pour rire et commenter cet objet que je suis ou, si l’envie vous en prenait, de me sortir, de me faire subir une flagellation, une séance de kick-boxing assez dure pour tout de suite après me remettre dans la cage ou le cachot. Peut être, juste avant de fermer la porte, de me cracher sur le visage histoire de me dire, « hi hi, t’as soif? eh bien voilà, je te donne un peu de ma salive car je prends soin de toi ». Moisir dans la cage exposé aux visiteurs et initiés qui mangent ou boivent devant, viennent vous pincer le corps entre deux conversations, vous tirer par les cheveux et se moquer de vous… Etre enfermé, avec un autre soumis mais la bouche entravée avec une bride-bavarde ou la bouche cousue pour m’empêcher de pouvoir communiquer avec l’autre et attendre, nu, sur le sol poussiéreux. Evidemment, Maîtresse, une attente avec tout le décorum que l’on peut imaginer, chaînes, fers, plugs insérés dans l’anus et reliés à une chaîne, cages, oubliettes, cellule sale, participe à rendre l’attente comparable à une session. L’attente consécutive à une explication de ce qui attend le soumis, lui expliquer qu’il va affronter une dure session, un échange oral ou s’échangent aussi caresses, gifles, coups de genoux ou de pieds, plonger la main dans la bouche, où le soumis dit son désir de montrer sa dévotion, son désir de souffrir pour prouver, pour aimer aussi. Cette longue préparation qui va « potentialiser » toute la relation. Cela permet aussi à la dominante ou au dominant de disposer du temps pour elle, pour lui, de préparer la session suivante, de manger, de boire, de se reposer, de lire ou de regarder la TV, de s’occuper d’un autre esclave. Les conséquences de ces attentes sont évidemment une montée en puissance de l’effet des tourments et des supplices. Probablement aussi une meilleure performance et de résistance aux supplices qui arrivent par une préparation des décharges d’endorphines. L’attente est donc, si vous voulez, une sorte de potentiomètre agissant sur le cérébral du soumis dans la relation et les actions qui suivent. Avant de conclure, j’aimerais mentionner les moments d’attente qui précèdent une session. Les temps consacrés à la préparation, la manipulation des fers, des chaînes, des cordes, le temps de fixation, les explications ou les mots prononcés par l’opérant au soumis. Je pense par exemple aux sessions sur les croix de St.-André (j’en parle car je l’ai pas souvent vécu) où l’on attache, lentement, vérifiant la solidité, où on en rajoute pour bien fixer tout le corps, où l’on glisse le bâillon dans la bouche. Tout ces moments qui préparent le soumis à la torture pour votre plaisir et votre joie de posséder et de faire toutes les choses qui vous passent par la tête. Finalement l’attente met en relief tout ce qui est avant et après une session et cela joue en moi un effet important. Je suis reconnaissant à Maîtresse Gabrielle de me permettre d’évoquer cela dans le détail. Cela aide à la compréhension mutuelle et apporte aussi aux autres lecteurs des éclairages qui parfois manquent. Maîtresse, j’attends la fin de se satané confinement car, ça, c’est devenu une attente intolérable! Kaji, SLNR 386-312-138
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Par : le 02/05/20
À quatre pattes, Baptiste un peu inquiet, voit la porte s’ouvrir devant lui. Maitresse Julie , dans sa tenue de petite diablesse rouge qui met en valeur ses longues jambes , approche avec un petit sourire narquois aux lèvres. Ses talons compensés claquent sur le parquet de chêne ancien. Elle lui caresse la tête et s’empare de la poignée de la laisse que Marc lui présente avec déférence. Sans un regard pour la soubrette elle s’adresse à son soumis : « Nous sommes chez Madame Méphista et Monsieur Trépuissant. Tu vas venir leur rendre tes hommages. Marche fièrement et cambre toi bien, que tout le monde voit bien que tes parties sont bien retenues dans le cuir et que tu as un bel arrière-train .» Tout en écoutant sa domina, Baptiste sent la main libre de celle-ci se glisser à l’arrière et vérifier les sangles qui compriment son sexe d’une manière inconfortable. La culotte en dentelle rouge l’irrite et les sangles le compriment. Mais il relève la tête et tend fièrement son dos et ses fesses vers le haut. Julie le fait se diriger vers le côté droit du salon. Il aperçoit un homme en costume sombre allongé nonchalamment sur une superbe méridienne en velours bordeaux , devant lui Madame, une badine entre les doigts, est assise sur un tabouret de cuir ébène . En s’approchant Baptiste se rend compte de son erreur, ce qu’il a pris pour un tabouret est en fait une magnifique jeune femme métisse à quatre pattes, la tête baissée, qui sert de siège à sa domina. À la même hauteur qu’elle, il aperçoit un objet brillant qui lui écarte les fesses ainsi que des menottes reliées par des chaînes aux poignets et aux chevilles. Ses seins sont comprimés par plusieurs rangs d’une corde soigneusement tendue et de petits anneaux brillent au bout de ses tétons. Dans sa bouche une boule brillante maintenue par une lanière de cuir l’empêche de la refermer. De la bave coule au sol et forme une flaque à la verticale . Baptiste comprend que la boule l’empêche de déglutir et il se souvient en avoir porté une aussi. Vue sur cette jeune femme l’effet est saisissant. La salive fait luire la peau noire de son menton. Les yeux baissés la soumise glisse un regard en coin vers Baptiste. La laisse qui tire sur son collier et une claque sur les fesses interrompent ses observations. Il entend Maitresse Julie demander à ses amis d’être indulgent, c’est la première fois qu’il voit une femme-meuble. L’homme glisse son pied sous la laisse et relève le menton de Baptiste avec un petit sourire moqueur. « C’est bien parce que c’est vous chère Julie. » Puis il s’empare de la laisse tout au bord du collier et tire un coup sec « Regarde moi bien jeune soumis car ce sera la seule et unique fois où tu en auras le droit ! » Baptiste déséquilibré lève les yeux vers l’homme qui s’est redressé : de type méditerranéen, celui-ci est très brun de peau, bien rasé de près à l’exception d'une fine moustache qui met en valeur sa bouche sévère et souligne son nez grec , ses yeux très bleus ressortent derrière des lunettes à la fine monture dorée et rectangulaire . Il appuie sur la tête du jeune soumis jusqu’à ce que sa bouche se heurte à la fermeture éclair du pantalon du costume bleu nuit dont il est vêtu. La pression est très forte et Baptiste sent sa bouche s’ouvrir sous la douleur, honteux il sent de la bave couler sur l’entrejambe du dominant. Une rude main virile attrape ses cheveux et tire vivement sa tête vers le haut. Surpris Baptiste laisse échapper un gémissement vite interrompu par la claque que sa maîtresse lui assène sur la fesse droite. « Veuillez me pardonner cher ami, il a encore du mal à maitriser sa gueule de chien ! Je m’efforce de le dresser mais c’est seulement notre deuxième journée. Le bâillon va lui apprendre, du moins j’espère.. --- Oui je comprends, ne vous inquiétez pas jeune Dame, nous sommes là pour vous aider par notre expérience. --- Merci beaucoup, votre magnanimité vous honore », répond Julie d’une voix toute timide. Puis il voit Madame Méphista ouvrir délicatement la braguette de Monsieur, sortir le membre viril déjà légèrement dressé , et il sent sa tête poussée vers le sexe de cet inconnu. Un ordre claque :« Lèche chien ! Ou il t’en cuira ! Ici tu n’es qu’un animal à notre disposition ! Tu me dois obéissance ! » Et comme malgré lui, Baptiste sort sa langue et donne de petits coups timides sur le gland décalotté qui lui est présenté. Les trois dominants échangent un regard complice et un léger clin d’œil de Trépuissant à Julie la rassure sur son intégration à ce petit groupe bdsm dirigé par le couple propriétaire de cette demeure bourgeoise aménagée pour recevoir ces visiteurs si particuliers. Baptiste sent le sexe frémir sous la caresse buccale et en ressent curieusement une certaine fierté. Il a passé l’épreuve et semble bien être le soumis de Maîtresse Julie à partir de cet instant. Une vague de soulagement le traverse et sa bouche se tend pour saisir le gland de Trépuissant. Il entend rire Julie , les deux autres se joignent à elle « Beau p’tit soumis ça ! Bon chien ! Bon, Fini de jouer ! » Un coup de badine sec et puissant sur son dos, un coup vers l’arrière à hauteur du front et ses cheveux tirés en arrière par sa domina lui rappelle que son corps ne lui appartient plus. Un claquement de doigts lui enjoint de poser sa tête sur les pieds de l’homme assis pendant que celui-ci se réajuste, ses bras se plient et ses mains vont tout naturellement se nouer sur sa nuque. Il abaisse sa croupe et se replie du mieux possible dans une belle position de soumission totale. Il sent plus qu’il ne voit l’homme déplier ses longues jambes et se lever. Méphista dont les mains torturent impatiemment la badine se lève et se dirige vers la grande table rectangulaire en chêne massif et ses deux bancs. La jeune soumise ne bouge pas, sa salive continue à couler le long de son menton et la flaque entre ses bras tendus s’étale lentement . Julie joue machinalement avec la laisse que Trépuissant lui a rendue. Elle observe la femme-meuble et un petit sourire étire sa bouche à l’idée d’imposer cela à Baptiste bientôt. Des idées surgissent dans son esprit et un franc sourire éclaire son visage. « Julie, vous semblez rêveuse ? Des idées neuves ? -Oh oui chers amis, mais ce sera pour plus tard. Trépuissant claque des doigts et la jeune soumise s’étire lentement. Son Maître caresse ses cheveux presque crépus, et la fait se lever à genoux. P’tit soumis ne bouge pas, les yeux rivés au sol , seules ses oreilles lui donnent quelques informations sur ce qui se passe autour de lui. Toujours bâillonnée, les yeux baissés, la jeune Bianca ne bouge pas à l’exception de ses mains qui vont rapidement et sans ordre donné se nouer derrière sa nuque. Le Maître caresse distraitement la tête de sa soumise tout en prenant Julie par la taille. Baptiste ne bouge pas et malgré l’inconfort de sa joue sur les lacets du dominant il attend patiemment comme Maitresse Julie lui a expliqué dans la voiture. Puis il sent que l’on tire sur sa laisse, sa tête se redresse, ses membres se déplient et il se retrouve à quatre pattes, le dos bien cambré, le sexe coincé. De petits courants de douleur traversent son corps, mais il en ressent un plaisir sombre. Cette position humble le comble. Jamais ces collègues ne l’imagineraient dans cette tenue, ni dans cette position animale. Et surtout comment comprendraient-ils le plaisir qu’il ressent à ne plus penser, ne plus décider, juste obéir à cette si belle versaillaise ou à ses amis, lui, celui qui paraît si sûr de tout , lui dont l’expression est toujours si péremptoire, lui qui a toujours réponse à tout ? Mais voilà, c’est ce cerveau si dynamique qui le fatigue, ces décisions toujours à prendre qui l’épuisent, ces responsabilités qui le rongent. Il envie souvent ses subalternes qui le jalousent de sa mutation récente et qui vivent sans ces questions incessantes qui tournent dans sa tête depuis toujours. Il n’y a que depuis qu’il a découvert ces jeux de soumission avec son ancienne compagne qu’il arrive à se sentir mieux. Un coup sec de sa laisse le ramène à l’instant présent. Il suit le mouvement initié par sa domina et se retrouve au pied de la table en chêne. Ses poignets sont tirés brutalement par Madame Méphista qui est accroupie face à lui et, bien qu’il ait les yeux baissés, il ne peut s’empêcher d’apercevoir sa fente largement écartée par sa position. En effet sous la courte jupe en cuir, l’absence de sous-vêtement révèle au p’tit soumis toute l’intimité de la domina. Sa position légèrement déséquilibrée fait se mouvoir de haut en bas une charmante minette bien épilée. Une érection brutale à cette vue se bloque dans les nœuds de cuir que Marc a soigneusement serrés tout à l’heure et Baptiste a du mal à retenir un petit gémissement. Heureusement celui-ci est couvert par les bruits de la chaine et de la barre d’écartement que manipule Julie qui s’est baissée. Les yeux du soumis s’écarquillent à cette vue. Maitresse Julie se penche encore un peu et lui murmure à l’oreille : « c’est seulement pour tenir tes bras bien écartés et pour empêcher tes mains de venir te branler. Cela ne te fera pas mal, en principe », ajoute-t-elle avec un petit sourire narquois. Et pendant que la barre est glissée sur ses épaules et que ses poignets sont attachés à des anneaux, Méphista tire sur ses chevilles pour les attacher aux pieds de la table. Baptiste ainsi immobilisé ne peut plus guère bouger. La jeune soumise est de nouveau à quatre pattes. Baptiste voit bien son sexe épilé entre ses cuisses écartées et son membre tente encore une fois de se redresser dans sa prison de cuir. La petite soumise recule vers lui, et bien qu’il baisse les yeux, il ne rate aucun des roulements de ses grandes lèvres sombres. Il sent qu’il se met à baver mais il ne déglutit pas. Marc lui a bien expliqué que cela lui est interdit : un chien ça bave ! Il ne doit surtout pas avaler sa salive ni fermer sa bouche, ni rentrer sa langue : les chiens ont toujours la langue pendante. Il est un chien et doit se comporte comme tel ! Sinon ses fesse lui en cuiront ! Les maitres ont la badine facile, et pour preuve Marc a retroussé son tablier de soubrette pour exhiber les cicatrices sur ses propres fesses. Et même si l’accord entre Julie et Baptiste interdit les cicatrices, quelques marques provisoires sont acceptables. Baptiste vit seul et ne craint pas les regards indiscrets mais il ne tient pas à marquer son corps. Il l’entretient régulièrement à la salle de sport et en est fier. Julie approche alors sa main gauche de ses parties intimes, elle l’ouvre et des pinces à linge de bois apparaissent bien à plat sur ses doigts tendus. Baptiste sent son cœur accélérer de plaisir anticipé : son amie Marie lui en faisait mettre régulièrement. Le pincement au moment de la pose est désagréable, mais ce n’est rien par rapport au courant de plaisir douloureux qui le parcourt quand on les ôte ! Julie saisit une pince entre son pouce et son index droit, elle la fait s’ouvrir et vient la frotter sur la langue baveuse de son soumis. Puis elle la fait claquer et l’approche de son testicule droit dont elle saisit de la peau. Elle installe la pince et sourit de la grimace de son soumis. Elle prend une deuxième pince et recommence son manège mais cette fois elle l’installe sur le testicule gauche. Elle recommence plusieurs fois jusqu’à être satisfaite du résultat : quatre pinces de chaque côté qui forment un arc de cercle du plus bel effet. Puis en s’appuyant sur la tête de Baptiste elle se relève et la lui caresse doucement. Il se sent heureux du sourire satisfait qu’elle lui a accordé à chaque pince posée. Entretemps le dom s’est approché, il ouvre sa braguette et après avoir demandé à Julie l’autorisation, il force la bouche de Baptiste jusqu’au fond. Le pauvre soumis a un haut le cœur de surprise. Sa salive abondante coule en un jet au sol. Trépuissant maintient fermement sa nuque et il ne peut bouger. « Première gorge profonde on dirait chère Julia. Ce n’est pas toi qui peut faire cela ! » Julia rougit et Baptiste prend de nouveau conscience de la hiérarchie de ce petit groupe. Il ne connait pas la relation réelle entre les protagonistes mais il est clair que l’homme est un pur dominant qui a l’ascendant sur les deux femmes présentes. Madame Méphista s’est installée devant sa soumise et lui tire la tête en arrière. Le dos cambré, la bouche baveuse toujours obstruée par la boule brillante, la belle brune échange un long regard avec sa domina. Puis elle sent les mains de Julie ôter le bâillon mais sa bouche reste ouverte, et avec un curieux petit bruit Madame Méphista laisse couler un filet de salive dans sa bouche déjà bien pleine. La bave coule et d’un coup sec sous le menton la domina referme cette bouche béante. Heureusement ce n’est pas la première fois qu’elle se livre à ce petit jeu et Bianca sait quelle doit rentrer sa langue pour ne pas se mordre. Quelques morsures malencontreuses le lui ont appris et elle sait anticiper. L’ordre sec suit «Avale chiennasse ! ». Baptiste sursaute en entendant cette insulte et bien qu’elle ne soit pas à lui adressée, il rougit de honte par empathie. Alors Maitresse Julie se place devant lui et il pressent qu’il va avoir droit à un traitement identique. Effectivement Julie le regarde et laisse couler un filet de salive de sa bouche vers celle de Baptiste. Et pour être certaine que son but soit atteint elle maintient ouverte la mâchoire de Baptiste de sa petite main si forte. Puis elle lui referme la bouche et murmure « Avale petit chien ! »Il s’empresse d’obéir avec un certain dégoût qu’il n’arrive pas complètement à dissimuler aux yeux inquisiteurs de sa domina. Un regard sévère le scrute longuement et il commence à rougir de honte. -
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Par : le 06/05/20
Antigone, en grec ancien ???????? / Antigónê, est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Ses parents régnèrent sur Thèbes jusqu'au moment où ils prirent conscience de leur inceste. Jocaste se pendit et Œdipe se creva les yeux. Créon, le frère de Jocaste, le chassa de la ville, mais avant de partir il maudit Etéocle et Polynice, à la fois ses fils et ses frères qui, en partageant la dépouille d'un animal sacrifié, lui avaient octroyé la cuisse au lieu de l'épaule royale. Aussi le virent-ils partir sur les routes de Grèce sans verser une larme. Seule, Antigone eut pitié de son père, abandonnant Hémon, son fiancé, fils de Créon, l'accompagna, lui servant de guide, mendiant pour survivre et lui apportant le réconfort de sa présence et de sa tendresse. Après la mort de son père, Antigone revint à Thèbes où ses frères se disputaient le pouvoir. Polynice attaqua Etéocle, avec l'aide d'Adraste, roi d'Argos; mais les frères ennemis trouvèrent la mort au cours de la bataille. Devenu roi, Créon leur fit des funérailles grandioses, mais Etéocle ayant fait appel à des étrangers contre son pays, n'eut pas droit à une sépulture. Antigone, ne tenant pas compte des ordres de Créon, fit élever un bûcher où fut placé le corps de Polynice, fut prise sur le fait par le tyrannique Créon qui ordonna à son fiancé de l'enterrer vivante dans la tombe de Polynice. Hémon fit mine d'y consentir, mais s'enfuit avec Antigone, l'épousa en secret et la cacha chez des bergers. Elle lui donna un fils qui, bien des années plus tard, revint à Thèbes, prit part à des jeux funèbres où son grand-père le reconnut à la marque du dragon que portaient sur le corps tous les descendants de Casmos. Créon le condamna à mort et, de chagrin, Antigone et Hémon se suicidèrent. Héroïne de la mythologie grecque, Antigone est la fille du mariage incestueux d’Œdipe et de Jocaste. Le mythe d’Antigone nous a été transmis par les tragiques grecs Sophocle, Eschyle et Euripide, au V ème siècle avant J.-C. Lorsque Œdipe, objet de la réprobation et de la répulsion de tous, se crève les yeux et quitte Thèbes, c’est Antigone qui le guide jusqu’à Athènes. Ainsi incarne- t-elle une figure hautement morale: la fidélité sans faille, la piété filiale. Mais l’époque moderne a surtout retenu un autre épisode du mythe; Antigone défie ensuite son oncle Créon, lequel a interdit d’enterrer Polynice, frère d’Antigone, coupable de s’être levé contre Thèbes. Dans la faiblesse de sa jeunesse et de sa féminité, la fille d’Œdipe repré­sente alors la légitime révolte. Elle dénonce la démesure (hubris) de Créon. Nul en effet n’a le droit, affirme Antigone, de se substituer aux dieux, d’interdire à un humain de se présenter au jugement des Enfers. Antigone se fait le champion de la loi divine, laquelle l’emporte sur la loi des hommes. Antigone est condamnée à être enterrée vivante. Les Erinyes punissent Créon: son fils Hémon, amoureux d’Antigone, se tue après avoir découvert sa fiancée pendue dans son tombeau; alors Eurydice, sa mère, femme de Créon, le suit dans la mort. Créon reste seul. Bien avant que Freud ne développe la notion de complexe d’Œdipe comme aboutissant à l’établissement du système symbolique destiné à transmettre la loi fondamentale dans les rapports sociaux, le mythe d’Œdipe nous a offert une vision à la fois spectaculaire et catastrophique de la relation père-fils et des liens fraternels. En effet, la descendance d’Œdipe n’est guère épargnée par les haines fratricides et parricides comme l’a chanté le tragédien Sophocle. "Je vois les antiques malheurs de la maison des Labdacides s’ajouter aux malheurs des deux princes, que la mort a ravi, une génération frappée n’affranchit pas celle qui la suit, mais un dieu la précipite et ne lui laisse aucun repos." Œdipe, après avoir appris de l’oracle qu’il a tué son père Laïos et épousé sa propre mère Jocaste, renonce au pouvoir sur Thèbes. Il se crève les yeux pour ne plus voir l’horreur de la réalité dans lequel le destin l’a plongé, et part mener une vie de mendiant, loin du lieu de son infamie. De l’union d’Œdipe et Jocaste sont nés deux filles, Antigone et Ismène, et deux fils, Étéocle et Polynice. Suite au départ d’Œdipe, les deux frères se retrouvent à régner en alternance sur le royaume, mais Étéocle l’aîné refuse de laisser la place à son frère. Polynice lui tend une attaque aux abords des sept portes de Thèbes et le destin veut que les deux frères se retrouvent face à face et s’entretuent, laissant le spectacle de leurs cadavres enlacés dans la mort. Ironie du sort, les deux frères opposés dans la vie, sont unis et liés dans une ultime et funeste accolade fraternelle, leurs bras brandissant avec fureur le glaive pour se tuer l’un l’autre et devenant le berceau qui les porte vers une mort violente et sanglante. Suite à ces événements, Créon, l’oncle d’Œdipe, devient le roi de Thèbes, donne les honneurs funéraires à Étéocle et les refuse à Polynice. À titre d’exemple, il laisse gésir hors de la cité son corps à la merci des charognards, avec interdiction absolue de l’ensevelir. Le laissant sans sépulture, il est condamné à errer loin du séjour des morts, le salut et le repos lui est interdit. Par fidélité fraternelle, Antigone brave l’interdit et dans une douleur infinie, déclare: "Après la perte d’un époux, j’en pourrais trouver un autre; et si je perdais un fils, j’en puis avoir d’un autre époux; mais quand ma mère et mon père sont descendus chez Pluton, la perte d’un frère n’est plus réparable." Antigone sera condamnée à être enfermée dans un tombeau où elle se pendra. Hémon, fils de Créon et à la fois cousin germain et fiancé d’Antigone, désespéré par la perte de son amour, se suicidera peu de temps après. À l’annonce de cette nouvelle, Eurydice, mère d’Hémon et femme de Créon, se tranche la gorge. Créon pleure seul ses deux pertes. Le sacrifice d’Antigone épargne Ismène qui devient l’unique héritière. Les enfants nés de l’inceste d’Œdipe, Étéocle, Polynice, Ismène et Antigone, répètent ce qui s’est noué à la génération précédente. Les fils s’entretuent dans le conflit de la légitimité d’une filiation adelphique incestueuse. Antigone, elle, brave l’interdit de Créon et rejoint dans la tombe son frère Polynice qu’elle a enterré dans le respect de la dignité humaine au prix de sa vie. Dans son opposition à Créon, Antigone se range du côté de l’amour fraternel en dépit de la raison d’état, pour défendre des principes sacrés au détriment de la loi de la cité. Antigone inaugure la rivalité homme/femme, de par la jalousie qu’elle nourrit à l’encontre de la différence des sexes et du destin dont les hommes de sa famille la privent. Cette jalousie l’aliène à son destin narcissique. Se sentant investie d’une toute-puissance, elle souhaite à tout prix réparer l’honneur perdu de sa famille. La mort apparait comme l’aboutissement de sa quête de l’amour fraternel absolu et le don de soi par excellence vient pallier l’épreuve du deuil. En l’absence des parents, la fratrie rencontrée dans ce mythe s’inscrit dans une lutte acharnée contre le temps, exprimant l’impossibilité d’Antigone d’être séparée de ses frères dans le réel. La mort revêt ici deux dimensions dont la première serait une tentative de solution pour résoudre le conflit œdipien réactualisé par l’annonce de l’inceste d’Œdipe. Le voile levé sur l’origine de la famille ébranle fortement la fratrie dans ses liens de filiation et de génération. Il provoque une crise identitaire du statut et de la place de chacun des membres de la famille. La configuration de la fratrie composée de deux couples de sexe différent implique qu’ils s’opposent ou s’unissent dans l’amour et la haine fraternelle. Dès lors, les processus d’identification et de différenciation sont altérés. En reniant sa place de père et frère, Œdipe place ses filles et demi-sœurs à la place de membres idéalisés de la fratrie et de la cohésion de la famille. La double identité du père et de la mère suggère la transmission de l’inceste dans la fratrie et introduit le déplacement des investissements préœdipiens pour les parents sur la fratrie, ouvrant le champ possible à l’expression des pulsions libidinales dans la relation frère-sœur. La seconde dimension considérerait la mort comme la trace symbolique de la culpabilité parentale rejaillissant dans le réel. Ainsi, les conflits intrapsychiques hérités des parents se rejouent dans les liens fraternels. Ainsi, Antigone trouve dans le décès de son frère Polynice le moyen de mettre en terre à jamais leur cruel destin. En rendant les hommages funéraires à son frère, il se peut que par ce geste symbolique elle vienne rendre ses derniers hommages à son père Œdipe, qui bien que vivant dans l’exil, erre à jamais tel un revenant ne pouvant trouver le repos de l’âme. On peut interpréter ce geste d’Antigone comme une réparation de la déception œdipienne éprouvée dans l’enfance. Aussi, le choix de l’amour fraternel lui permet d’éviter l’inceste avec le père au coût de sa propre vie. La mort d’Antigone, motivée par l’amour incestueux, mène à son union avec le mort. Dans son "Introduction à la psychanalyse", Freud a mis en évidence que le déplacement des sentiments d’amour ressentis dans la fusion mère-enfant peut laisser place à l’apparition de l’amour tendre entre une sœur et son frère. A contrario, il peut aussi générer une compétition entre frères pour le gain de l’amour exclusif de l’être aimé, ou par substitution, le remplacement affectif du père par le frère ainé pour la fille. Antigone semble préférer Polynice au reste de sa famille, et c’est par amour fraternel qu’elle brave la mort pour le rejoindre. Selon l’approche transgénérationnelle, Antigone paye sa loyauté au père et s’acquitte de sa dette symbolique en y mettant fin. Elle refuse ainsi de devenir une femme et de donner naissance à une autre génération, afin de ne pas transmettre le secret honteux de sa naissance et de mettre fin à l’héritage funeste qui pèse sur sa famille. Si elle refuse de s’unir au père et de porter l’enfant de l’inceste à son tour, elle s’unit pourtant à son frère Polynice dans la mort. La mort apporte donc à Antigone une solution à l’inceste paternel et témoigne du retour possible de l’unité fraternelle. La mort s’incarne dans le corps d’Antigone comme son inscription de la filiation. L’héritage commun d’Œdipe que partagent Antigone et Ismène les unit tandis que les maux de chacune les distinguent et les séparent. Antigone délaisse sa sœur vivante pour son frère mort. Si l’une veut jouir de la vie, l’autre veut jouir de la mort. Les deux sœurs incarnent le combat entre la pulsion de vie et de mort. Quand l’une en appelle au principe de plaisir, l’autre lui répond par le principe de réalité. Antigone meurt donc seule. Comme son prénom en témoigne, étant composé du préfixe anti signifiant "contre", et "gone", du grec ancien gonos, signifiant "procréation", elle ne donne pas la vie. Antigone demeure dans le mystère de ses origines et ne retrouvera jamais la mère d’avant l’inceste, celle qu’elle n’a jamais connue. Dans ce mythe, les figures du frère et de la sœur sont bien les objets pulsionnels et les représentations inconscientes de la transmission des conflits parentaux au sein même de la fratrie. Antigone est demeurée le symbole de la piété filiale et fraternelle, du dévouement sans partage. Voilà l’histoire d’une femme. C’est aussi l’histoire d’une culture demeurée à peu près inchangée. Le mythe d'Antigone est mentionné pour la première fois dans la tragédie "Les Sept contre Thèbes" d'Eschyle représentée au V ème siècle avant J.-C.; Sophocle, dans son "Antigone", donne la première version détaillée connue de la mort héroïque d'Antigone. Euripide, le grand tragédien athénien, reprend le thème des "Sept contre Thèbes" dans "Les Phéniciennes", où Antigone intervient aussi. Dans la littérature latine, le philosophe et dramaturge Sénèque compose une tragédie "Les Phéniciennes" en prenant pour modèle celle d'Euripide. En 1638, Jean de Rotrou compose à son tour une tragédie "Antigone", puis c'est au tour de Jean Racine en 1664, de mettre en scène Antigone dans la tragédie "La Thébaïde". L'héroïne connaît un regain d'intérêt dans la littérature du XIX ème siècle, par les réécritures de Sophocle. Le poète allemand Friedrich Hölderlin traduit Antigone en 1804, le dramaturge français Jean Anouilh propose une réécriture en 1944, dans laquelle Antigone représente l'esprit de résistance. Le dramaturge allemand Bertolt Brecht l'adapte en 1947, en s'appuyant sur le texte de Hölderlin. En Musique, de nombreux opéras ont été composés sur Antigone. Dans les arts plastiques et la Peinture, ainsi qu'au cinéma et à la télévision, elle inspira également de nombreux artistes. Bibliographie et références: - Sophocle, "Antigone" - Sophocle, "Œdipe à Colone" - Euripide, "Les Phéniciennes" - Philostrate, "Galerie de tableaux" - Sénèque, "Les Phéniciennes" - Hygin, "Les Fables" - Jean de Rotrou, "Antigone" - Jean Racine, " La Thébaïde" - Jean Cocteau, "Antigone" - Jean Anouilh, "Antigone" - Bertolt Brecht, "Antigone" - Pierre Brunel, "Dictionnaire des mythes littéraires" - George Steiner, "Les Antigones" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/05/20
Juliette avait cru, ou voulu croire, pour se faire pardonner, que Charlotte serait farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Les airs pudiques que prenaient son amie, fermant la porte du boudoir où elle mettait et ôtait ses jupes, étaient précisemment destinés à l'aguicher. Quand l'aidant à s'habiller, elle la laissait saisir ses seins, fermes et hauts placés, l'embrasser et la caresser, les yeux fermés, encore moite de son bain, en gémissant. Elle se réveilla, la tête pleine d'images, elle revoyait Charlotte, attachée, fouettée, sodomisée, râlant de plaisir sous les coups de cravache de Xavier. Sous la douche, glissant le pommeau entre ses cuisses, elle se besogna, en s’imaginant baisée et flagellée par des inconnus. Elle ne se doutait pas que son fantasme allait se réaliser le soir même au Cercle. Lorsqu'elles entrèrent dans le salon, un homme, assis dans un canapé, jouait avec le sexe d'une nymphette. Du pommeau de sa cravache, il la masturbait à travers sa culotte de coton blanc. Charlotte glissa à l'oreille de Juliette: - C'est Chloé, une nouvelle. Je soupçonne Xavier de vouloir en faire son esclave, une vicieuse de prédilection. La fille semblait sortie tout droit du pensionnat. Brune, les cheveux courts, de grands yeux bleus, la lèvre boudeuse. - Chers amis, je vous présente Chloé, une petite perverse qui va découvrir les délices de la condition de soumise. Aujourd'hui, elle va faire connaissance avec la cravache. Xavier fit signe à Chloé de s‘approcher. Elle resta debout devant lui, les yeux baissés. Après un long silence, il dit le plus naturellement du monde: - Tu es une gamine vicieuse. Et les vicieuses méritent une correction. Une Maîtresse apporta une boîte de godes, un foulard et une cordelette. Chloé fit mine de se déshabiller. - Garde ta culotte. Chloé obéit avec un frisson d’angoisse. Cependant, ce n’était pas désagréable, au fond, d’avoir peur. En tout cas, cela ne l’empêchait pas de mouiller. La Maîtresse lui banda les yeux. Elle lui attacha les poignets, l’amena sous une poutre, fixa la cordelette à un crochet. Chloé se retrouva les bras en l’air. Elle dut se dresser pour que ses pieds reposent sur le sol. La position faisait saillir ses fesses musclées et ses seins haut perchés. Après l’avoir attachée, ni la Maîtresse, ni Xavier ne donnèrent signe de vie. N’y tenant plus, la petite demanda au bout d’un moment: - Maîtresse, Maître, s’il vous plaît, où êtes-vous ? Elle cria. Un objet métallique froid vint se poser sur sa nuque. Elle réalisa qu’il s’agissait du pommeau de la cravache. Xavier le glissa le long de son dos en épousant les arêtes de la colonne vertébrale. Il jouait avec les nerfs de la fille. Arrivé aux creux des reins, il fit le tour de la taille et se retrouva devant elle. Le pommeau de la cravache s’attarda sur le nombril avant de remonter entre les seins. Chloé s’efforça de demeurer impassible, mais comment dissimuler son excitation, quand on a les mamelons tendus, et que l'on devine une tache humide s’élargir dans sa culotte ? Xavier jouait, il lui tapota la pointe des seins et lui caressa les aréoles avec le pommeau de la cravache. Ensuite, il redescendit au nombril, et de là dans l’entrecuisse de Chloé. Elle écarta les jambes autant que le lui permettait sa posture. Le pommeau s’introduisit dans la fourche. Il appuya sur le fond de la culotte comme s’il voulait la pénétrer avec la cravache. Le tissu épousa les contours de la chatte et chaque attouchement provoquait un bruit mouillé. - Tu es trempée, petite salope. Tu as vraiment le feu au cul. Xavier poursuivit son jeu un moment avant de se reculer. Maintenant Chloé implora: - Encore, Monsieur. C’est bon. Pour toute réponse, elle reçut un coup de cravache sur le haut de la cuisse. Il n’avait pas frappé fort. Assez, cependant, pour arracher un cri à Chloé et lui faire redouter la suite. Il passa derrière elle, glissa la tige de la cravache entre les cuisses et entama un va-et-vient. Elle se démèna au bout de la corde en se mordant les lèvres pour ne pas gémir de plaisir. Ce n’était pas de l’orgueil. Elle craignait seulement de recevoir un nouveau coup de cravache. Il la branla ainsi un long moment. Xavier jouait avec tous les endroits sensibles du corps de sa victime: les seins, les fesses, le bas-ventre. Même à travers la culotte, il parvint à la rendre folle en caressant son clitoris, ses petites lèvres, les bords de son vagin. Chloé n’en pouvait plus. Au fond, il lui sembla qu'elle préfèrait être fouettée. Elle se mit à geindre et immédiatement la cravache s‘abattit sur sa cuisse. Plus fort cette fois. Elle poussa une plainte. La cravache striait ses fesses, lui arrachant un cri strident. Alors les coups se mirent à pleuvoir, ou plus haut, ou plus bas pour laisser des traces. La cravache s‘abattit sur ses cuisses, ses fesses et son ventre. Chloé se tordait au bout de la cordelette. Elle ne criait plus, elle sanglotait, une sourde plainte s‘échappa de sa bouche, à la fois de douleur, mais surtout de plaisir. À plusieurs reprises, Chloé crut s‘évanouir mais Xavier s’arrêta au dernier moment. Il cessa de la fouetter et s’agenouilla devant elle. Il baissa sa culotte et lècha les grandes lèvres. Chloé se tortillait au bout de la cordelette. Il dut l’immobiliser en la prenant par les fesses. Il se livra à un long et cruel travail de sape. La chatte en feu, elle n’avait plus peur de crier, à présent, quand la langue de Xavier s’attaqua à son clitoris et à ses petites lèvres. Chloé était à demi-évanouie quand il lui enfonça un gode dans le vagin. Elle cria et eut un orgasme d’une violence inouïe. Au point qu’elle l'urina. Xavier se plaça derrière elle. De ses doigts , il sépara les fesses et plaça l’extrémité du gode sur l’anus. Encore secouée par les frissons de sa jouissance, elle gémit de douleur et de plaisir pendant que ses deux sphincters anaux cèdaient. Bientôt, le gode fut enfoncé jusqu'à la garde. Les muscles l'empêchèrent de sortir de l’anus. Xavier le lâcha et en prit un autre, plus gros, en métal, qu’il introduisit dans le vagin. Il le fit aller d’avant en arrière, comme une verge. Chloé eut un second orgasme presque aussi violent que le premier. Il lui retira les godes et la détacha. Il lui ôta son bandeau et la conduisit jusqu’au canapé où il l’allongea. Chloé eut du mal à reprendre ses esprits. Les muscles de ses bras et de ses jambes étaient douloureux et ses jouissances semblaient l'avoir anéantie. N’empêche, elle était contente d’échapper à la fessée, bien qu'au fond, une part d’elle-même se sentit frustrée. - Messieurs, je souhaiterais que vous complétiez mes premiers enseignements. Elle est à vous. Aussitôt, des mains se précipitèrent sur Chloé, palpèrent chaque recoin de son corps. On lui écarta les cuisses. Des doigts inquisiteurs forcèrent son intimité, pincèrent ses seins, s'attardèrent sur les marques de fouet laissées sur sa peau. Un homme sollicita l'autorisation de Xavier pour forcer la bouche de sa soumise. Il y consentit. Elle fut contrainte d'accepter le membre qui se présenta avec violence à ses lèvres, et qui s'enfonça très vite au plus profond de sa gorge. Suffoquant, respirant à peine, elle suçait la verge sous les insultes, pendant que les mains d'autres hommes la fouillaient sans relâche. Spectatrice de la scène, Juliette n'en pouvait plus, son excitation était parvenue à son paroxysme. Elle n’avait qu’un désir: être prise, pénétrée, saccagée par des hommes en rut. Une ravissante blonde aux cheveux courts, assise à côté d'elle sur le canapé, lui caressait l’intérieur des cuisses, effleurant son sexe déjà moite. Elle sentait la cyprine couler dans son intimité. La main posée sur celle de la blonde, Juliette écarta les jambes, guidant les doigts de la femme sous son string. Elle se laissait branler langoureusement. Un homme sortit son sexe, le donna à sucer à sa compagne, puis força de sa verge raide la bouche de Juliette pendant que la blonde se lèchait les doigts avant de les plonger profondément dans le vagin innondé. Xavier intervint: - Juliette, je constate que cette séance t'a plu, je dirais même excitée. Et s'adressant à la responsable du Cercle: - Béatrice, déshabillez notre amie. La maîtresse des lieux lui ôta sa robe, lui laissant seulement des bas noirs tenus par un porte-jaretelle, puis la débarassa de son string , qu'elle tendit à Xavier. Il le porta à ses narines, et le renifla: - Tu n'es qu'une femelle en chaleur, Juliette. Béatrice, emmenez cette chienne au salon bleu, elle n'attend que cela. Juliette sentit cette tension voluptueuse, cette lourdeur lui tordre le ventre lorsque elle pénètra dans le petit salon, où des participants, tous masqués, une vingtaine, masculins surtout, cinq ou six femmes, déambulaient dans la pièce. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante brune aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. On attacha Juliette à une croix de Saint-André. Des lanières en cuir maintenaient ses poignets et ses chevilles au bois, ainsi que ses aisselles et le haut de ses cuisses. Le point de jonction se trouvait juste au-dessus de ses épaules nues. Sa tête était libre, elle pouvait regarder autour d'elle. Elle savait que les participants pouvaient tous voir sa vulve offerte. Béatrice examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons. Alors bientôt, Béatrice leva le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Une chaleur intense innonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Juliette avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Deux femmes ayant assisté au spectacle de la flagellation, s'approchèrent de Juliette. Elles commencèrent par la caresser puis la pénétrèrent à l'aide de godes de plus en plus épais. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, Juliette râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendait la chair, tandis que la main de l'invitée appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante, distentue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Bientôt, les deux femmes se déshabillèrent, et se ceignirent chacune d'un gode-ceinture. Elles s'approchèrent de Juliette, les hommes formèrent un cercle autour des trois. La croix de Saint André fut alors mise en position horizontale. les deux femmes sodomisèrent Juliette avec force dans un intense bruit mat de succion. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent contempler le spectacle. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de ses reins. Charlotte, éberluée, assistait pour la première fois à une séance de soumission de sa propre Maîtresse. Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Béatrice comme jamais une femme ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait une Domina; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes qu'elle devait recevoir par tous les orifices, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Sur le chemin du retour, épuisée mais heureuse, Juliette s'endormit sur l'épaule de Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/05/20
Je suis navrée pour les fautes commises non corrigées. Le violoncelle est si difficile comme instrument, il m'a complètement ensorcellée… J'ai trouvé cette photo sur ce site, j'avoue l'avoir piquée mais elle reste une des plus belles que j'ai pu voir. Le violoncelle étant mon instrument de musique favori.. J'ai été très inspirée aujourd'hui. ************************************************************************************************** Me voilà assiste sur mon canapé, j’écoute Nicola Porpula, Salve Regina in fa maggiore. Les musiques sacrées ont toujours eu cette grâce divine dont la voix des anges me transpercent. Je suis en train d’écrire comme la frénésie que ces notes me procurent un peu comme sur un clavier de piano. Je ne m’appartiens plus.. J’écris.. encore et encore. Il y a toujours eu ce compositeur qui pour moi a été touché par la grâce. Un prête un peu défroqué. Un homme capable de vous faire vibrer sur les quatre saisons tout au long de l’année. Vivaldi était un génie. La musique baroque a toujours fait partie de ma vie. Elle m’apaise tant. Voulez-vous me toucher un peu? je m'expose. Là, maintenant. J’en écoute, mon cœur s’envole, mon esprit s’égare, divague un peu comme une mélodie dont le flot traverse mon âme pour me cueillir à son passage. Elle peut me faire pleurer de beauté, de bonheur. J’en frisonne. La musique est comme un vêtement. La choisir en fonction de notre envie, de notre humeur. De la même manière que vous choisissez votre vêtement, le parfum, un éclairage.. tout a son importance. Le sens du détail. Certains n’y voient rien, dépourvue de toute intelligence émotionnelle, sans aucune saveur à vivre dans la simplicité. Parfois je les envies. Parfois, je me dis que mon hypersensibilité est ma bénédiction comme ma croix. Voir, ressentir ce que d’autres ne peuvent ressentir. Cette sensation pour les autres que je passe la barre haute. Il faut apprendre à jouer, à étudier, à comprendre, à vibrer et à respecter. La musique est un art impalpable capable de nous toucher et d’être partager dans tout le monde sans avoir à bouger ou à être dans un musée. Une seule musique et le lieu où vous êtes change. La vie c’est la manière dont on regarde les choses. Je me préparais pour le week end à ses côtés. La musique m’accompagnait. Je courais dans l’escalier de son immeuble. Mon cœur battait, j’étais essoufflée. Je voulais me jeter dans ses bras, me perdre, me retrouver. Quand il ouvrit la porte, j’entrais. Tout de suite, je tombais à ses pieds. Je lui avais demandé pour aujourd’hui s’il était possible d’être dans une ambiance baroque, j’en avais besoin. Il m’avait écouté. Philippe Jarousky.. mon chanteur favori. Un homme que j’ai eu la chance de rencontrer. Sa musique forcement me touche quand on se rend compte que l’artiste dégage tant de choses. Je l’avais rencontre à deux reprises. La première fois où je l’avais écouté. A baden Baden. Il a l’art de rendre la musique accessible, à même provoquer du rire sur scène. Oui la musique classique est aussi de la joie et du rire loin des carcans que certains se donnent. J’étais là à ses genoux. Je posais ma tête contre sa main. - C’est si bon de vous voir. Je n’en pouvais plus. - Il est bon de vous voir ma muse. - Puis-je aller me changer ? - Oui bien sur. J’avais décidé pour notre soirée de porter un sublime déshabillé de soie violette dont les manches longues arrivaient jusqu’à mes genoux. Il y avait de la dentelle noire. Il se fermait à la taille avec une ceinture intégrée. J’aimais le contact de la soie sur ma peau. Je sortais alors de la chambre. L’ambiance était feutrée. Le son du clavecin, du violoncelle donnait une ambiance impalpable, comme si nous étions transportés dans un autre temps. Je me plaçais alors à genoux sur mon cousin au centre de son salon. Je disposais mon déshabillé en corolle. Ma tête était baissée. Mes mais dans le dos. Je l’attendais. Je sentis alors le son de ses bas. Il était derrière moi, il effleura ma chevelure. Il tournait autour de moi. Il posa sa main sous mon menton et ma tête vers lui. On se regardait droit dans les yeux. Il descendait alors son autre mains sur mon sein droit. Il franchissait la douceur de la soie. Je vibrais. Quand il en prenait possession avec cette fermeté. Il m’embrassait en même temps, faisant ensuite de même avec le second. J’étais alors contre lui. Il travaillait mes seins à travers le tissus. Les malaxant, les sous pesant, tirant sur mes tétons avec ce que la soie lui permettait comme mouvement. Puis il rebaissa ma tête. Il partit se servir un verre et s’asseoir face à moi. Il m’observait. - Le violet est une couleur qui vous va à ravir. Vous êtes intemporelle. Vous me surprenez à chaque fois. - Levez vous et venez vers moi. Avec délicatesse je me levais pour aller à lui. J’étais debout face à lui. Il effleura alors mes jambes comme s’il touchait une toile dans la plus grande douceur voulant s’imprégner de mon essence. Il arriva jusqu’à la ceinture de mon déshabillé. Il me regardait dans les yeux tout en tirant dessus. Le nœud cédait. - Voilà qui est mieux… Mettez vos seins dehors. - Asseyez vous à mes pieds, je vous prie. - Tendez vos mains. Il prit une gorgée de son verre et le déposa dans mes mains. - Baissez votre tête et tenez mieux mon verre ! - Quand je vous vois ainsi, j’ai terriblement envie de vous punir. - Je.. - Ne dites rien je vous prie. Je ne vous pas vous entendre aujourd’hui. Vous allez subir, je vais vous donner, vous punir, vous prendre. Il se leva et défit mon déshabillé pour le faire tomber à mes fesses. Il parcourait ainsi ma cicatrice, elle faisait toute la longueur de mon dos. Il commença par me mordre dans le cou puis à m’embrasser avec passion tout en m’étranglant. Je gémissais. Il s’était levé. Je ne bougeais pas. Il me saisit les cheveux. Les peigna de ses mains. Il m’attacha alors les cheveux. Je sentais que notre séance, si je puis dire allait être différente. Quand je sentis alors le bout de la cravache sur mon dos, je sentis qu’il avait été sérieux. J’avais besoin que mes tensions soient apaisées. Il commença a cravacher mon dos. Les coups me faisaient du bien. La sensation n’était pas comme d’habitude. J’en avais envie. Ce besoin d’être punie comme il le disait. Il alternait douceur et fermeté. Je sentais les coups de cravache m’apportait cette douleur. Quand il stoppa, l’apaisement. - Vous voir ainsi tout à moi, à ma disposition. Vous aurez quelques marques. Celle de mon affection. Le bois du plancher craquait sur ses pas. Il était revenu avec un collier. - Il est tant ma chère, de vous sertir d’un collier. Votre cou est si délicat. J’aime votre port de tête. Vous serez sublime avec, quand je vous tiendrez à la laisse, vous faisant la plus belle des chiennes. Je me sentais si réservée quand il me complimentait ainsi. Une fois le collier mis en place, je le touchais. Il saisit alors les poignets. - A moi.. vous êtes à moi.. J’entendis alors le cliquetis du mousquetons de la laisse. Il alla s’asseoir et m’attira alors à lui. - Défaites moi je vous prie dit il en tenant la cravache. Doucement, j’enlevais ses chaussures, ses chaussettes., sa ceinture. Je déboutonnais son pantalon. Il m’aida à le glisser tout comme son caleçon. Il tenait fermement sa queue dans sa main. IL m’approcha alors en tirant sur la laisse à l’orée de son gland. Je le regardais avec dévotion. - Sortez votre langue. J’allais commencer à lécher. - Non.. je ne vous ai pas autoriser à lécher. Il tira alors sur la laisse et me maintenait la tête ainsi. Il mit alors ses deux mains sur ma tête et me pénétra sauvagement la bouche. - Hum.. ma petite chienne. Puis il me rejeta la tête au sol. Mes jambes étaient contre mes cuisses. Il posa alors son pied sur mon cou. - Qu’est ce que vous êtes ? - Je suis.. votre chienne.. Monsieur. - Oui, ma chienne. Il me fit alors marcher pour monter sur sa table. - Redressez vous. J’étais assise à genou face à lui. La chaine de ma laisse tomber entre mes seins. J’étais nue. Il me saisit alors par la bouche me forçant à ouvrir la bouche. IL y mis ses doigts. Il me scrutait l’intérieur de ma bouche. Il faisait des va et vient jusqu’au fond de ma gorge. Je le regardait avec des yeux soumis à ses envies. Dès que je l’ai regardé, il me gifla. Il recaressa ma joue.. je fermais les yeux. En les ouvrant et le regardant il me gifla une seconde fois. Je soupirais. Il me ressaisit par la gorge. - Tenez vous droite petite putain. - Donnez moi un chiffre entre 1 et 5. - 3, monsieur. Je souriais il me regarda à nouveau. Il me gifla sur la joue gauche. - 1. Commença t il à compter - 2 - 3. - Humm.. murmurai je. - Cela vous pose un problème. - Non.. Monsieur. - 4.. pour votre insolence. Avec sa main animale à me tenir le visage il me maintenait droite. Il s’approcha pour prendre possession de ma bouche. Je pinçais mes lèvres. Je le regardais droit dans les yeux comme une bonne petite chienne soumise attendant encore plus d’affection. Il saisit alors mes tétons . Il les pinça et les tourna. Je râlais de plaisir. Il tournait encore plus fort. Je baisais les yeux. - Regardez moi. Je soulevais ma poitrine encore plus fort tout en le regardant. Je supportais ses supplices pour mon éducation. Il les relacha puis recommenca. Tout en me regardant il gifla mon sein gauche.. Je prenais une respiration. Je haletai. Puis il gifla le sein droit. Il recommença. Je pinçais mes lèvres. Il y allais de plus en plus fort. - Taisez vous ! Puis il ressaisit mes tétons pour à nouveau les tourner. - Vous avez un problème dit il en tirant sur mes seins. - Non.. Monsieur murmurai je. Je le regardais apeurée mais demandeuse. - Qu’est ce que vous êtes ? - Je suis votre chienne Monsieur. - Mais encore ! - Je suis bonne à me faire fourrer la chatte, le cul et la bouche Monsieur. J’ai besoin d’être éduquée, dressée pour mon bien être. Je mérite tout ce que vous m’apportez. Il me gifla alors la joue et m’embrassa. Il saisit le gag ball. - Ouvrez votre bouche de putain. - Serrez. Une fois mis en place, Il se remit sur le canapé. il tira sur la laisse pour m’amener à lui. - Aimez vous la queue ? - Oui.. répondais je maladroitement, ma voix étouffée par le gag ball. - Ah oui vous aimez la queue. - Hum hum.. - Celle là ? me montra t il en tenant la sienne entre ses mains. - Hum hum - A quatre pattes ! - Donnez moi la cravache, dépêchez vous ! C’est là qu’il commença a me fesser les fesses. Il se leva et appuya sur ma tête. Je mettais mes avant bras contre la table. La cravache s’abattait encore et encore. Parfois il me caressait pour stopper le feu. Il tenait en même temps la laisse dans sa main. Il l’avait bien enroulé pour me faire comprendre combien il me tenait en laisse. Comment il était le Maître. IL passait la cravache entre mes fesses - Hum des fesses bien rouges ! - Avancez d’un pas - Allez.. Il tapotait alors sur ma petite chatte. Il posa alors devant moi un gode. - Maintenant vous allez sucer comme une bonne pute. Il appuya sur mon dos pour me faire comprendre que je devais bien l’avaler. - Je veux que vous le preniez bien profondément comme vous le faites avec ma queue. - Voilà C’est ça… Il tourna autours de moi et alla s’asseoir. - Regardez moi ! - Appliquez vous ! Il appuya sur ma tête pour me faire comprendre le rythme à avoir - Sucez !! - Voilà.. gardez là au fond de votre gorge de putain. - Humm.. vous bavez … Il releva ma tête et me regarda. Il me caressa la joue. Me gifla. Il tira sur ma queue de cheval et me remit en position. - Sucez ! Il me redressa nouveau en tirant par la queue de cheval et m’embrassa. - Déplacez le gode et mettez le dans votre chatte. Il se leva et me tenait bien fermement. - En haut. - En bas.. - En Haut - En bas Je suivais le rythme qui m’imposait. - Quelle bonne petite putain. Il se rassit en tenant la laisse et la cravache entre ses mains. Il me motivait en cravachant mes seins. - Voilà au fond maintenant. - Hummm… - Baisez vous.. allez.. baisez vous. - Oh… oh… - Baissez vous plus ! bien au fond !! Il me cravachait… - Cambrez vous. Il saisit ma gorge et me parlait. - Humm.. il est bon de vous voir ainsi empalez à vous baisez comme une chienne en chaleur. - Ohhhhhh… ohhhhhh…. Il me dévorait des yeux J’avais mes mains sur mes chevilles, je jouais avec le gode qui était dans ma chatte. Il veillait, m’éduquait. IL observait. Il me laissait alors ainsi en train de me baiser. - Je n’ai pas dit de vous arrêter ! - - Ohhhh… ohhh…. - Bonne chienne ! Il me gifla. - Vous faîtes trop de bruit. Il glissa alors sa queue dans ma bouche.. - Voilà qui est bien mieux. Il aimait posséder ma bouche. A nouveau avec frénésie il empoignait ma tête pour me prendre. Il glissait sa main sous ma gorge comme pour mieux m’utiliser. Quand il se retira, il me fit descendre de la table. Je marchais a ses cotés à quatre pattes. Il corrigeait ma démarche pour que je me cambre plus. Avec la cravache il me montra le cousin. - Ici. - Plus vite allez ! Je me retrouvais là à attendre ses ordres, haletante. Il s’agenouilla face à moi. Il prit ma tête entre ses mains et m’embrassa si tendrement. Il me fit comprendre de baisser ma tête puis il me fit comprendre que je devais me mettre sur le dos. - Relevez vos jambes je vous pris et écartez les biens. Il se mit au dessus de moi. Il saisit alors mes fesses et les releva. J’étais ainsi en chandelle. - Votre cul est une invitation au crime. Vous êtes une sublime chandelle qui apporte la chaleur à cette pièce. Il saisit alors une bougie. Doucement, il faisait couler la cire sur ma chatte mes fesses et mon auréole. Il le faisait en étant debout. Je ne ressentais alors que chaleur et plaisir. Tout était des plus supportable. Avec douceur avec la pulpe de ses doigts, il retirait la cire qui moulaient les lèvres de mon sexe. Il lécha ensuite ma chatte et commença à me doigter. Il allait profondément, à me rendre complètement folle.. -Ahhhhhhh… ahhhhh. Il y a allait frénétiquement, je n’arrivais à me contenir. Il m’achevait en aspirant mon clitoris. Puis il inséra un doigt dans mon cul et l’autre dans ma chatte. Un savant cocktail pour me faire défaillir. - Ohh.. Monsieur.. Encore .. Encore. - Vous aimez en avoir de partout petite catin. - Oui.. Monsieur j’aime quand vous me doigter de partout. - Je veux vous voir jouir, en mettre partout, douce fontaine à laquelle j’ai envie de m’abreuver. - Qu’est ce que vous mouillez. Regardez, j’en ai plein les doigts ! - Vous me rendez folle Monsieur. Vous me rendez si chienne. Il enfonça a nouveau ses doigts pour me faire couler fortement. Je sentis alors le liquide jaillir de ma chatte. - Humm.. voilà… - Tenez ! prenez bien ça…. Petite pute ! allez lâchez vous. Je jouissais au son de cette musique interne qui me faisait voyager dans les chemins pervers. J’entendis alors à nouveau les doux sons de la musique baroque quand il prit possession de mon cul sans aucun ménagement. Il était assis sur moi à me besogner comme la petite catin que j’étais. J’adorais cela. Me sentir prise de cette manière avec tant d’intensité. Mon loup était comme un fauve à lâcher les rennes, à conquérir mon cul. Il écarta alors mes fesses pour entrer tout doucement et ressortir. Je sentais la pression de ses mains sur mon fessiers. IL en profitait pour me claquer les fesses. Il m’enculait comme j’aimais. IL écartelait mon petit anus. Je le sentais serré, tenir sa queue comme pour le garder en moi. Ma jouissance m’avait rendue complètement docile et malléable à tout ce qu’il voulait. Il était le musicien j’étais sa partition. C’était lui qui me lisait, me jouait, me faisait jouer, me faisait chanter. Il jouit en me regardant sur mon anus. - Merci Monsieur de m’honorer autant. - Ne bougez pas, rester ainsi que je vous admire , vous ainsi si chiennement installée. Quand il revint, il me mit un bandeau sur les yeux. - Ecoutez juste la musique, laissez vous transporter me chuchota il . Il avait mis du Bach.. La Dolce Fiamma.. la douce Flamme.. tout un symbole. Je reconnais Philippe Jarrousky. Il savait comment non pas m’emmener au sommet mais vers ce paradis perdu qu’est le notre. Il s’était accroupi pour me murmurer cela au creux de l’oreille en tenant ma tête. Il avait son visage face au mien, tête à l’envers. Il déposa un baiser. Il fit glisser un bandeau en satin sur mes yeux pour m’ôter la vue. - Vous m’inspirez tant de choses m’avoua t il. - J’ai tellement envie de prendre soin de vous, comme ensuite vous faire subir les pires sévices. Votre regard, votre bouche.. vous tout simplement. Vous méritez tout cela. Avec soin, il fit la toilette de mon petit anus qu’il avait souillé. - Voilà ma petite chienne toute propre. Il mis mon déshabillé autours de ma taille afin qu’il tombe de manière négligé autours de moi. - Ma chienne dans la soie. - Ouvrez votre bouche. Il y glissa quelque chose de rond et métallique. Je reconnu ce que c’était. - Voilà, trempez le bien. Gardez le bien en bouche. Puis avec douceur, il me releva en le laissant dans ma bouche. - A genou… voilà… parfait. - De la tenue ! écartez moi vos cuisses. Je corrigeai naturellement ma posture. Je sentis alors qu’il passait des cordes au niveau de mes cuisses. - Relevez votre taille, sil vous plait. Je sentais alors son torse contre mon dos. J’aimais ce contact, cette chaleur. Je devinais durant quelques secondes qu'il me respirait. Il m’encordait alors les cuisses et les jambes ensemble . Sa passion artistique pour le Shibari lui donnait une vision esthétique à faire des tableaux. Ensuite il passait la corde au niveau de ma taille pour me faire comme une culotte en corde. Il serra bien. - Ecartez bien vos fesses pour me présenter votre anus. J’agrippais alors mes fesses et j’écartais au mieux mes fesses. Il prit alors le crochet anal et le mit à l’entrée de mon auréole. Naturelllement, je sentis que je devais alors m’empaler dessus. Je devinais qu’il le regardait disparaître dans mon anus. Il l’attacha alors à mon collier pour tendre la corde. - Votre anus est si délicat. On a envie qu’il reste si serré et j’ai tellement envie de le défoncer, de l’agrandir pour qu’il soit si béant. Ma douce chienne. Je souris en pinçant mes lèvres. J’aimais quand il pouvait faire preuve de douceur et à la fois être aussi cru. Je ne prenais pas cela pour de la vulgarité. Dans ces moments là, pas du tout. Il me respectait. Nous nous étions simplement trouvé. - Donnez moi votre main je vous prie. Il était face à moi. Il la saisit. Il l’encordait. Il avait saisi je devinais un petit escabeau. Il montait dessus et fixa alors ma main à un crochet fixé au plafond. Ma main était tendu au dessus de ma tête, attachée. Il saisit alors les cordes de ma taille. Ils fit partir les bout pour les attacher à ma main.. Je me demandais ce qu’il était en train de faire. Je ne faisais que ressentir. Ma poitrine se soulevait . Toujours aucun mot échangé. Soudain il me parcourait avec quelque chose de si doux dans le dos. J’en avais la cher de poule. Au bout de quelques minutes, cette douceur s’était transformée en quelque chose d’humide. IL dessinait alors sur ma peau au creux de mon dos juste au dessus de mes salières de vénus. Il m’était compliqué de deviner ce qu’il faisait, je me laissais complètement oublier, à vivre ce érotisme si intense. On ne se parlait pas on ressentait. La musique me transportait. La manière dont il m’encordait me berçait. Et là il me dessinait comme un compositeur écrit sa musique sur sa partition. Il m’abandonna ainsi. Je me sentais complètement à nue. Impuissante. Et pourtant je le sentais il était là. Soudain, il prit ma main libre. Il la tendait. Nos doigts s’entrecroisaient. Il était devant moi. Je sentais son souffle dans le creux de mon épaule. Il ôta alors mon bandeau. La pièce était éclairée uniquement à la bougie. Il prit alors sa télécommande de musique et choisi une musique. Je reconnais Brookyn Duo.. la musique de Nothing Else Matter. J’entendis alors les premières notes du son du piano.. des notes graves, simples. Il prit alors la badine dans sa main… Il jouait de mon corps sur les sons de la musique quand le violoncelle jouait.. Puis il mis alors la badine dans ma main. Il la plaça. - J’ai trouvé mon instrument de musique pour jouer ma partition. Je le regardais alors en pleurant. Comment pouvons nous appelez cela ? un état d’esprit fusionnel ? Il commença alors à me photographier Il me servit un verre. - Je veux t’immortaliser. Tu es juste si magnifique. Il reposa ensuite l’appareil à mes pieds pour se blottir contre moi puis posa alors sa tête sur mes jambes, enveloppé à moité dans mon déshabillé de soie. Abandonné.
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Par : le 10/06/20
Marc entre les jambes de Bianca introduit doucement sa langue dans la fente de ses lèvres ouvertes. Il sent son sexe durcir mais ne s arrêtera pas car cet instant est dédié au plaisir de Bianca en récompense de sa docilité. Maître Trépuissant est sévère mais juste, toute attitude servile est récompensée par un moment de plaisir intense. Bianca pousse de petits cris de jouissance parfois interrompus par un silence très long. C’est à ce moment là que sa cyprine coule le plus. Marc a appris à coup de martinet à satisfaire la jeune femme. Lorsqu’il a commencé à servir le couple de dominants il était aussi débutant que l’est Baptiste aujourd’hui, ses cuni étaient brusques et trop courts. Il a compris qu’il ne connaissait rien au plaisir féminin. Il a dû observer un soumis expérimenté et répéter les mouvements de sa langue bien des fois sur un sexe féminin en plastique pour bien en comprendre la géographie. Dame Méphista a de très grandes lèvres un peu épaisses contrairement à celles de Bianca qui sont si fines. Le vagin de la petit esclave s’ouvre moins , même lorsque ses cuisses sont écartées au maximum , son périnée est très musclé car c’est une vraie sportive. Elle participe à de nombreuses courses cyclistes locales et régionales et en a gagné quelques-unes malgré une rude concurrence . Tout ce sport régulier fait qu’elle peut tenir à genoux de longues périodes, elle s’y entraîne tous les jours. Marc souffle doucement avec son nez sur l orifice de Bianca qui jouit de plus en plus. Ses longs doigts souples jouent avec le bouton dressé. Ce petit appendice est une source intense de plaisir qu’il a appris à stimuler en le faisant tourner doucement entre son pouce et son index pendant que sa langue se dirige vers la fleur étoilée à l arrière. Il masse l entrée avec délicatesse puis introduit un doigt humide de la cyprine qui coule et inonde sa bouche. L anneau se desserre. Plusieurs va et vient délicats vont permettre l introduction d un deuxième puis d'un troisième doigt. Peut-être aura-t-il la chance de sodomiser cette femelle si son Maître est satisfait ? Il a compris que faire jouir l esclave lui fait obtenir le droit de la prendre par l arrière. Le Maître se réserve le vagin et c’est lui qui décide du moment de l éjaculation de Marc. Ce fût très difficile au début de retenir son plaisir et de ne pas jouir. Il a reçu de nombreux coups de martinet et de fouet pour son incapacité à contrôler sa jouissance, mais depuis quelques mois maintenant, il en a acquis toute la maîtrise, par de longs entraînements et le port d’une cage pour de longues périodes allant jusqu’à un mois. Il aime sentir le contact du métal sur son membre qui tente en vain de se redresser. Bianca s envole sous l’effet du cuni de Marc. Son Maître caresse sa tête et ses épaules. Il connait les réseaux nerveux cachés et sait les exciter par un effleurement très léger. Ses doigts semblent être devenus des papillons qui parcourent le dos de la jeune femme dont l état de jouissance augmente très vite. Son sexe offert à la bouche expérimentée de Marc, sa peau stimulée par les doigts de son Maître, la petite esclave est aux anges, elle a bien mérité cette récompense. Malgré tout son entrainement sportif ses cuisses lui font mal d être restée si longtemps a genoux au début de la séance de dressage de ce week-end. Mais elle sait ne rien manifester, elle l’a appris à coups de fouet sur son dos et ses cuisses. Il lui a été excessivement difficile de réprimer ses sourires de plaisir et ses rictus de souffrance. Maitre Trépuissant est intransigeant sur tout ce qui concerne les expressions faciales. Nulle expression sur le visage ne doit trahir la douleur ou le plaisir, il doit rester semblable à un masque de carnaval. Marc et elle ont eu bien du mal à contrôler leurs muscles car les réflexes sont très difficiles à contrecarrer et Baptiste ne sait pas du tout le faire, on lit sur son visage tout son ressenti. Marc introduit un quatrième doigt dans l anus de la jeune femme, son sexe se tend mais est contraint par sa cage qu’il porte avec un certain plaisir voire un plaisir certain. Croiser une jeune femme dont le vent relève la robe et révèle que le port de culotte n’est plus une obligation l excite régulièrement lorsqu’il prend un bus qui traverse la plaine venteuse de Versailles. Beaucoup de jeunes filles qui paraissent si timides ont jeté leurs sous-vêtements et n’en portent plus. Les seins pointent sous les t-shirts de coton fin et le vent coquin soulève les petites jupes évasées laissant apparaître les fesses nues. D y penser Marc a de nouvelles érections, un mélange de plaisir et douleur irradie de son sexe emprisonné. Bianca inonde sa bouche de son miel et crie de plus en plus. Marc s applique avec ses doigts et sa langue. Le Maître est satisfait du plaisir donné, il se lève lentement et pousse Marc du pied pour qu’il se recule un peu . Il tient entre ses doigts une petite clé dorée qu’il fait tintinnabuler telle une clochette. D’un claquement de doigts il ordonne à Marc de se mettre à genoux et celui-ci s empresse de se redresser, les mains sur la tête et le dos bien droit. D’un petit tapotement sur le dos bronzé de Bianca, elle comprend qu’elle doit se mettre à genoux dans la même position face à l’homme qui va la prendre par derrière. Le Maître lui remet la clé et elle déverrouille la cage. Le membre emprisonné surgit dressé. Une légère poussée de Maitre Trépuissant met en contact la verge tendue et la bouche ouverte de la jeune femme penchée. Il s ensuit une gorge profonde que Marc contrôle. Quelle belle récompense que cette fellation pour la soubrette ! Puis Bianca se retourne sur l’ordre de son Maître. Elle présente sa croupe tendue et prête à se faire prendre à l’homme à genoux qui attend l’ordre de s exécuter. Le dominant jubile, il ressent toutes les tensions sexuelles présentes dans la pièce. Les deux dominas le regardent avec attention, debout entre le sexe de Marc turgescent et l arrière-train tendu dans une belle position d offrande de Bianca qui attend sans laisser paraitre la moindre émotion. Julie tient toujours son p’tit soumis contre elle dans une attitude protectrice et maternelle. Le jeune homme observe et enregistre dans sa mémoire impressionnante tous les mouvements et expressions de la soubrette Marc. Il sait que celui-ci est un modèle pour lui, il aspire à aussi biens se contrôler. Il admire son contrôle de soi. Ses cunis sont acceptables mais la maîtrise de Marc est impressionnante. Dame Méphista joue négligemment avec un rosebud qu’elle a pris sur la table parmi les ustensiles de plaisir mis à sa disposition. Elle observe son époux avec une grande tendresse mêlée d admiration. Il a le don de la mise en scène et elle se saisit d’une tablette blanche pour immortaliser la scène : Monsieur debout dont on devine l érection à la tension du tissu de son pantalon, la petite esclave qui tient la position d offrande à ses pieds, et le soumis juste vêtu d’un tablier blanc de soubrette relevé par son sexe tendu à genoux mains sur la tête baissée, le regard dirigé vers les chaussures de son Maître. La splendeur de la domination, la noblesse de l offrande des soumis, le plaisir partagé, tout cela sera immortalisé dans cette photo. Dame Méphista est satisfaite, son après-midi promet encore de nombreux plaisir. Maitre Trépuissant tapote la tête de Marc, il l’autorise à prendre Bianca comme se prennent les hommes. Pas question de pénétration avant pour le soumis ! Déjà bien de lui laisser l arrière ! Le dominant sourit intérieurement, la prochaine étape sera la sodomisation de Baptiste par Marc. Mais il ne laisse rien paraître, il est trop tôt, le p’tit soumis n’est pas prêt, ni physiquement, ni mentalement. Aller trop vite est une erreur de débutant, les soumis ont des étapes à franchir, rien ne sert d aller trop vite, ou il s’enfuira, traumatisé pour longtemps. Ce n’est pas le but du jeu, chacun doit y trouver son compte, mais le p’tit soumis de Julie est prometteur, il est plein de bonne volonté. On sent qu’il a eu une maîtresse auparavant qui lui a inculqué quelques bases. Bien que plongé dans ses pensées Maître Trépuissant n’en oublie pas de contrôler Marc. La verge de celui-ci fait des aller-retour puissants dans l anus de Bianca qui recommence à jouir. Elle relève la tête et ses yeux brillants cherchent ceux de sa maitresse qui lui rend son regard avec un grand sourire satisfait. C’est un signal : la petite esclave peut se lâcher, crier et laisser son visage s agiter en tous sens. D’un claquement de doigts le sexe s’arrête sur le bord de l orifice, un cri jaillit, la cyprine inonde le parquet, et Marc recommence ses mouvements. Plusieurs fois le Maitre interrompt les va et vient pour faire connaître à ses Esclaves le plaisir des pénétrations répétées. Baptiste bave devant la scène, une grosse tache de salive s étale sur le petit top de Julie mais celle-ci s’en désintéresse. Sa grotte s humidifie au rythme des mouvements du sexe de Marc. Elle sent son anus s’ouvrir et se fermer et ses seins se tendre. Son plaisir est grand et sa main glisse sur le dos de son soumis. Baptiste se tend et se frotte contre sa maîtresse tel le chien qu’il est devenu. Sa queue est contrainte, un mélange de plaisir et de frustration l’envahit, il se sent enfin en lacher-prise, l observation du couple aux pieds de Maître Trépuissant lui donne un plaisir cérébral intense. Dame Méphista tourne son téléphone vers son amie Julie qui ne bouge pas et prend quelques photos du jeune couple au sol.
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Par : le 22/06/20
Récit fictif sur demande de MaîtreOni avec pour thème, un semi-remorque aménagé. Trois parties de trajets, avec trois groupes différents. Le nombre et le sexe définit par MaîtreOni. Trash et qui ne sera jamais réalisé, hein :) faut bien délirer et se laisser par écrit libre de tout. Bonne lecture à vous ? ? Nancy-Dijon? ? ? Me? ?voilà? ?partie? ?pour? ?le? ?sud.? ?Un? ?trajet? ?de? ?l’est? ?France? ?jusqu’à ?la? ?côte? ?varoise.? ?J’ai? ?rendez? ?vous? ? sur? ?un? ?parking? ?à? ?la? ?sortie? ?de? ?la? ?ville.? ?Je? ?suis? ?en? ?avance? ?et? ?ne? ?vois? ?que? ?des? ?camions? ?garés? ?là.? ? Je? ?sais? ?que? ?le? ?trajet? ?aura? ?une? ?saveur? ?particulière? ?car? ?j’ai? ?accepté? ?d’être? ?soumise? ?durant? ?le? ? long? ?voyage.? ? Je? ?reçois? ?un? ?sms? ?qui? ?me? ?dit? ?de? ?m’approcher? ?d’un? ?camion? ?en? ?particulier? ?et? ?de? ?mettre? ?mon? ? bandeau? ?sur? ?les? ?yeux? ?en? ?arrivant? ?à? ?l’arrière? ?du? ?véhicule.? ?Je? ?m’exécute.? ? ? ? Je? ?n’attends? ?pas? ?longtemps? ?avant? ?qu’une? ?poigne? ?m’agrippe? ?le? ?coude? ?:? ? ? - Bienvenue,? ?veuillez? ?vous? ?laisser? ?faire,? ?vous? ?ne? ?craignez? ?rien,? ?me? ?demande? ? doucereusement? ?une? ?voix? ?masculine.? ?Je? ?me? ?laisse? ?aller? ?un? ?peu? ?tremblante.? ?Les? ? portes? ?s’ouvrent? ?à? ?entendre? ?le? ?bruit.? ?Je? ?suis? ?aidée? ?pour? ?monter? ?à? ?l’arrière? ?du? ?véhicule.? ? ? ? Mon? ?cerveau? ?carbure? ?à? ?cent? ?mille.? ?Je? ?suis? ?donc? ?dans? ?un? ?camion.? ?Va-t-il? ?rouler? ?avec? ?moi? ?à? ? l’arrière? ??? ?Que? ?va-t-il? ?se? ?passer? ?ici? ??? ?Pourquoi? ?ai-je? ?accepté? ??!? ? J’entends? ?des? ?voix.? ?Plusieurs? ?voix.? ?Je? ?ne? ?peux? ?cacher? ?un? ?frisson.? ? ? - Il? ?ne? ?vous? ?arrivera? ?que? ?des? ?choses? ?agréables.? ?Détendez-vous,? ?me? ?dit? ?encore? ?cet? ? homme? ?avec? ?sa? ?voix? ?posée.? ? ? Il? ?me? ?fait? ?asseoir? ?sur? ?une? ?surface? ?dure.? ?Me? ?pousse? ?du? ?dos? ?pour? ?que? ?je? ?sois? ?exactement? ? positionnée? ?comme? ?il? ?veut,? ?soit? ?au? ?bord? ?du? ?siège.? ?Il? ?me? ?lâche.? ?La? ?porte? ?du? ?semi? ?s’ouvre? ?à? ? nouveau? ?et? ?je? ?me? ?retrouve? ?au? ?milieu? ?de? ?conversations? ?bruyantes? ?de? ?tous? ?côtés.? ?Hommes? ?et? ? femmes? ?se? ?saluent? ?et? ?rient? ?de? ?bon? ?coeur.? ?Mon? ?hôte? ?se? ?fait? ?entendre? ?au? ?milieu? ?de? ?tous? ?:? ? ? - Mes? ?amis,? ?silence? ?je? ?vous? ?prie.? ?Etant? ?tous? ?présents? ?nous? ?allons? ?démarrer? ?notre? ?trajet.? ? Vous? ?avez? ?jusqu’à? ?Dijon? ?pour? ?vous? ?amuser.? ?Je? ?vous? ?ai? ?apporté? ?une? ?friandise? ?pour? ? votre? ?voyage.? ?Prenez-en? ?soin? ?tout? ?en? ?vous? ?en? ?servant.? ?Je? ?reste? ?disponible? ?à? ?l’avant? ? du? ?véhicule,? ?il? ?faut? ?suffit? ?d’appuyer? ?sur? ?ce? ?bouton.? ?Bons? ?jeux? ?à? ?tous? ?!? ? ? La? ?porte? ?s’ouvre? ?à? ?nouveau? ?et? ?se? ?referme.? ?J’entends? ?des? ?murmures? ?tout? ?autour? ?de? ?moi.? ?On? ? me? ?frôle,? ?puis? ?on? ?me? ?touche.? ?Une? ?main? ?caresse? ?mon? ?cou,? ?une? ?autre? ?mon? ?dos,? ?quand? ?une? ? autre? ?soupèse? ?directement? ?un? ?de? ?mes? ?seins.? ? ? Je? ?suis? ?habillée? ?comme? ?demandé.? ?Un? ?robe? ?moulante? ?à? ?fermeture? ?éclair? ?tout? ?du? ?long.? ?Elle? ?se? ? colle? ?à? ?ma? ?poitrine? ?et? ?en? ?dessine? ?la? ?rondeur.? ?Un? ?95D? ?ça? ?attire? ?l’oeil? ?chez? ?une? ?petite? ?comme? ? moi.? ? ? - Je? ?sens? ?que? ?nous? ?allons? ?nous? ?régaler? ?!? ?dit? ?une? ?femme? ?aux? ?autres? ?personnes? ? présentes.? ? ? C’est? ?sous? ?les? ?rires? ?que? ?le? ?camion? ?démarre.? ?Étonnamment,? ?nous? ?ne? ?sommes? ?pas? ?bousculés.? ? 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Je? ?suis? ?affublée? ?d’un? ?“ouvre? ?ta? ?gueule”.? ?C’est? ?ainsi? ?que? ?je? ?nomme? ?cet? ?objet? ?qui? ?fait? ?de? ?mes? ? lèvres? ?et? ?de? ?ma? ?langue? ?un? ?réceptacle? ?à? ?foutre.? ? ? - Je? ?vais? ?ôter? ?ton? ?bandeau? ?et? ?tu? ?vas? ?admirer? ?le? ?spectacle.? ?Mais? ?avant? ?cela,? ?donne? ?tes? ? mains,? ?je? ?vais? ?te? ?les? ?attacher? ?dans? ?le? ?dos.? ?Et? ?je? ?vais? ?bloquer? ?tes? ?chevilles.? ? ? Je? ?me? ?laisse? ?faire.? ?Elle? ?agrippe? ?mes? ?poignets? ?et? ?me? ?lie? ?les? ?deux? ?membres? ?ensemble? ?mais? ? aussi? ?à? ?l’assise? ?où? ?je? ?suis.? ?Les? ?pieds? ?sont? ?quant? ?à? ?eux? ?aussi? ?maintenus,? ?écartés.? ?Je? ?suis? ? donc? ?prisonnière? ?de? ?ce? ?siège.? ?Le? ?sexe? ?accessible? ?et? ?trempé.? ?Le? ?dos? ?droit? ?du? ?fait? ?de? ?mes? ? mains? ?attachées,? ?la? ?gueule? ?ouverte? ?malgré? ?moi.? ? ? Comme? ?promis,? ?elle? ?m’ôte? ?le? ?bandeau.? ?Je? ?découvre? ?un? ?spectacle? ?aphrodisiaque.? ?Trois? ? couples,? ?pèle-mêles,? ?se? ?baisent? ?ardemment? ?devant? ?moi.? ?Les? ?femmes? ?couinent,? ?les? ?hommes? ? râlent? ?de? ?leur? ?coup? ?de? ?reins.? ?Une? ?femme? ?se? ?fait? ?prendre? ?alors? ?qu’elle? ?a? ?sa? ?main? ?dans? ?la? ? chatte? ?d’une? ?autre? ?qui? ?elle-même? ?suce? ?un? ?homme.? ?Je? ?suis? ?abasourdie? ?car? ?je? ?ne? ?m’attendais? ? certainement? ?pas? ?à? ?tant? ?de? ?monde? ?et? ?à? ?se? ?mélange.? ?Mon? ?sexe? ?palpite.? ?Ma? ?bouche? ? commence? ?à? ?se? ?remplir? ?de? ?bave? ?que? ?j’ai? ?du? ?mal? ?à? ?déglutir.? ? ? Mon? ?affolement? ?monte? ?car? ?j’ai? ?envie? ?d’être? ?parmi? ?eux? ?et? ?d’être? ?ainsi? ?touchée,? ?prise,? ? possédée? ?et? ?de? ?jouir? ?de? ?tout? ?cela.? ? ? Au? ?lieu? ?de? ?cela,? ?parfois? ?ils? ?me? ?regardent? ?à? ?tour? ?de? ?rôle,? ?m’envoient? ?des? ?baisers? ?ou? ?des? ?clins? ? d’oeil.? ? ? Enfin,? ?un? ?homme? ?s’approche? ?de? ?moi.? ?Grand,? ?grisonnant,? ?un? ?petit? ?ventre? ?qui? ?laisse? ?voir? ?une? ? bite? ?de? ?bonne? ?dimension.? ?J’ai? ?envie? ?de? ?me? ?lécher? ?les? ?lèvres.? ?Miam,? ?il? ?me? ?fait? ?envie.? ?Là,? ?de? ? toute? ?façon,? ?je? ?suis? ?liquide? ?et? ?je? ?ne? ?veux? ?que? ?du? ?sexe.? ?Oui,? ?du? ?sexe? ?!? ? Il? ?me? ?défait? ?la? ?fermeture? ?éclair? ?non? ?sans? ?quelques? ?difficultés? ?vu? ?ma? ?position.? ?Sa? ?main? ?caresse? ? mes? ?seins? ?libres? ?et? ?ma? ?chatte? ?humide.? ?Je? ?soupire? ?et? ?me? ?tortille.? ? ? ? - Arrête? ?de? ?bouger? ?et? ?prends? ?plutôt? ?ça.? ? ? ? Il? ?me? ?fourre? ?d’emblée? ?sa? ?queue? ?dans? ?ma? ?bouche,? ?en? ?ressort? ?couvert? ?de? ?bave.? ? ? - Sale? ?petite? ?pute? ?toute? ?dégoulinante.? ?Hey? ?regardez-moi? ?ça,? ?la? ?donzelle? ?écume.? ? ? ? Les? ?autres? ?se? ?lèvent? ?au? ?fur? ?et? ?à? ?mesure? ?et? ?s’approchent.? ? ? - Vas-y? ?colle-lui? ?la? ?bien? ?au? ?fond? ?!? ?Dit? ?un? ?autre? ?en? ?se? ?marrant.? ? ? 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Je? ?n’ai? ?même? ?pas? ?le? ?temps? ?de? ?réagir? ?que? ?déjà? ?une? ?troisième? ?queue? ?se? ?présente? ?devant? ?ma? ? gueule? ?béante.? ?Il? ?ne? ?me? ?pénètre? ?pas.? ?Son? ?regard? ?intense? ?veut? ?tout? ?dire.? ?J’essaie? ?de? ?déglutir,? ? en? ?vain.? ?Son? ?jet? ?sort? ?et? ?me? ?rempli? ?la? ?bouche,? ?sa? ?pisse? ?finit? ?par? ?dégouliner? ?de? ?mes? ?lèvres? ?et? ? me? ?couvre? ?le? ?corps.? ?Je? ?suis? ?trempée? ?en? ?quelques? ?secondes.? ?Les? ?rires? ?continuent? ?et? ?les? ? mains? ?se? ?touchent? ?tous? ?azimuts.? ?Devant? ?moi,? ?je? ?ne? ?sais? ?plus? ?qui? ?caresse? ?qui.? ?L’hommes? ?se? ? recule? ?fier.? ?Une? ?femme? ?se? ?tient? ?dès? ?lors? ?à? ?mes? ?épaules? ?alors? ?qu’elle? ?se? ?fait? ?prendre? ?la? ?chatte? ? en? ?fist? ?par? ?une? ?autre.? ?Les? ?hommes? ?matent.? ?La? ?troisième? ?caresse? ?les? ?seins? ?de? ?la? ?première? ?et? ? les? ?miens.? ?Mon? ?esprit? ?a? ?disjoncté.? ?Je? ?veux? ?une? ?queue? ?dans? ?mon? ?sexe.? ?Je? ?veux? ?être? ? pénétrée.? ?Mais? ?il? ?n’en? ?sera? ?rien.? ?Durant? ?tout? ?le? ?trajet,? ?il? ?useront? ?de? ?ma? ?bouche? ?et? ?joueront? ?à? ? me? ?faire? ?gicler? ?de? ?plus? ?en? ?plus.? ?Il? ?y? ?aura? ?ce? ?moment? ?où? ?l’une? ?d’elles? ?déclarera? ?ceci? ?:? ? ? - Détachez-la? ?et? ?couchez-la.? ?J’ai? ?envie? ?de? ?pisser? ?et? ?sa? ?bouche? ?me? ?plait.? ? ? ? Il? ?en? ?sera? ?fait? ?ainsi? ?fait.? ?Je? ?recevrai? ?son? ?urine? ?dans? ?mon? ?gosier? ?à? ?m’en? ?étouffer.? ? Ils? ?me? ?laisseront? ?sur? ?le? ?côté? ?ainsi? ?toujours? ?la? ?bouche? ?ouverte.? ?Et? ?au? ?moment? ?de? ?l’arrivée? ? viendront? ?me? ?saluer? ?chacun? ?leur? ?tour? ?:? ? ? - Merci? ?petite? ?pute,? ?le? ?prix? ?payée? ?en? ?valait? ?la? ?chandelle? ?!? ? ? J’ai? ?donc? ?été? ?vendu? ?comme? ?une? ?prostituée? ?à? ?leur? ?yeux…? ? Pourquoi? ?donc? ?cet? ?aveu? ?m’excite-t-il? ?autant? ??!? ?Folle? ?! Dijon-Lyon Après s’être arrêtés, les convives sont tous descendus. Mon hôte est monté pour ranger et laver le sol du semi proche de moi. Au fond, je remarque seulement que la remorque est aménagée. Dans la folie des heures précédentes, je n’ai prêté attention qu’aux corps en action. Je comprends pourquoi le bruit fut étouffé. Tout le sol sur la moitié du camion est recouvert de matelas en sky et de serviettes, comme dans un vrai club libertin. Ils ont donc tous baisé là-bas. Le reste de la structure est aussi aménagée. Un bar contre une paroi et là où je me trouvais des sièges comme des souches d’arbres avec des crochets au sol à plusieurs endroits, et même sur les côtés. Une lampe diffuse une lumière tamisée. Je prends la mesure de tout l’espace. Mon hôte m’a aidé à me relever et m’a donné de quoi me débarbouiller pour ôter les fluides qui me couvraient. De nouveau présentable, je referme ma robe et me passe la main dans les cheveux. Je reste totalement fébrile et toute échauffée. Ces heures m’ont ouvert un appétit que je ne me connaissais pas. Mon sexe palpite encore des instants précédents. Le deuxième acte commence. Je regarde, bouche bée, monter une tripotée d’hommes. Huit au total. La sueur commence à perler derrière mes cheveux. Et c’est non sans une panique gauchement dissimulée que j’accuse le coup de cette vision. De tous genres, cet amas de testostérone défile devant moi. Ils ont tous un masque sur mes yeux, comme un loup noir. Grands, petits, sveltes, rondouillard, jeunes et dans la fleur de l’âge, tous se dirigent vers le fond du semi remorque, ôtant leur chaussures pour monter sur le matelas géant. Mon hôte m’accompagne vers eux et me place au centre du cercle naturel qu’ils ont formé. - Messieurs, voici TalaOni, votre dévouée soumise pour le trajet à venir. Prenez en grand soin et amusez-vous, bien entendu ! Je reste disponible à l’avant du camion pour toute demande. Les hommes le remercient et sourient de toutes leurs dents en me dévorant du regard. Je déglutis avec peine. Je me retrouve seule au milieu de huits corps, tous plus hauts que moi. - Tourne sur toi-même, petite salope, me dit une voix. Je fais ce qu’on me demande et parcours du coup tout ce joli monde. Quelques uns ont la main sur le renflement de leur pantalon. Je ne peux ôter mes yeux de ces directions. - Regardez-moi la la putain, elle mate. C’est ça que tu veux, sale chienne ? Me tournant vers la voix, je vois le sexe de l’homme sorti. Il me fait signe de venir. Je m’approche de lui et me mets à genoux. J’engloutis sa bite mi-molle dans ma bouche. Je m’applique. Ma main et ma langue travaillent de concert. L’homme grogne et pousse au fond. Je ressors en toussant. Il rit. Un autre dard se pointe, plus fin, plus long. Je le déguste quelques instants avant de me retrouver avec dans chaque main une queue à branler. Le pilon me défonce maintenant de lui-même. Les bruits de succion m’excitent au plus haut point. Je ressors chaque fois plus gluante. Une main me relève et ôte ma robe d’un geste rapide, avant de me forcer en position à genoux à nouveau et de me retrouver mains et gueule prise. Huit bites. Huit sexes bandés pour ma bouche. Ils me défoncent les uns après les autres. Je les gobe, les suce, les lèche, les aspire, et toujours ils restent de marbre. Une main de libre, je la passe sur mon sexe, il est trempé. Je veux être baisée, pilonnée, défoncée… -Tss tss, pas touche salope ! Tes mains ne servent que nos queues. Viens-là ! Je le retrouve étouffée par un engin bien calibré qui me lime mes lèvres et bloque au fond jusqu’à ce que je me mette à avoir la nausée. Il continue, et les mains me filent leur bite à continuer de branler. Il me pince le nez et recommence. Son gland touche ma glotte, il force et finit en gorge profonde. - Allez sale pute, continue de nous branler ! Allez salope, c’est ça ! Il me relâche et je finis à terre en toussant, couverte de bave. Un autre prend le relais. Encore. Et encore… Cela n’en finit plus. J’ai mal à la bouche, mais ils n’en ont cure. Puis d’un coup, après ce qui me parait des heures, un signal est comme lancé. On me met au sol au centre. Une douche de foutre vient me couvrir. J’ouvre la gueule pour en boire. Le pserme chaud et gluant atterri partout, poitrine, joue, cheveux, ventre, sexe. Je suis couverte d’eux et j’en suis totalement folle. Je veux qu’on me prenne. Je suis en ébullition. La scène se finit. Ils se rhabillent et à l’arrêt du camion sortent tous. J’ai envie d’uriner et j’en fais part à mon hôte. Mais je n’ai aucune réponse si ce n’est un rire de sa part. Je n’ai pas le temps de comprendre que six blacks entrent dans la remorque. Les portes se ferment de suite et le camion démarre. Aucune instruction. Rien. Lyon-Montpellier Au sol, toujours couverte de foutre, je regarde ces tigres avancer. Je me sens proie. J’ai une trouille phénoménale qui me prend. Et ma vessie fait toujours des siennes. - Parait que t’as envie de pisser traînée ?! me dit l’un d’eux en me tendant un sceau. Vas-y pisse comme la chienne que tu es ! Terrifiée tout en étant excitée, je dois ressembler à une folle dégoûtante. Je me mets au-dessus du seau et me concentre pour uriner. - C’est bien petite salope. Regarde-toi couverte de foutre à pisser devant six mâles. Il y en a qui n’ont honte de rien. Une vraie pute. Je vais te défoncer, viens ici ! L’homme se désape et sort devant moi un queue monstrueuse. Elle est mi-molle et pourtant c’est un véritable pilon qu’il me présente. Les autres rient et se dénudent aussi. L’homme m’attrape et me pousse en levrette sur le matelas. Il présente sa bite à l’orée de ma chatte. - Putain les mecs, c’est qu’elle est trempée la salope. Tu vas prendre cher ! Ni une ni deux, il pousse son dard en moi m’écartant les chaires avec force. Je crie. - Ta gueule putain ! Un se met devant moi et me fait avaler son engin du même calibre.Je me fais écarteler de devant et derrière. Les autres se branlent et je ne peux ôter mon regard de leur monstrueux pilon. Je n’arrive même pas à mettre la moitié dans ma bouche. Mais il ne stoppe pas pour autant. Une fois plus dure, c’est au suivant de venir frotter son gland contre mes lèvres. J’écume, je suis gluante de bave, de foutre. Derrière moi, la bite enflée m’ouvre littéralement la chatte. Il va et vient à un rythme effréné. Ce qui était douleur est devenu plaisir. Et je lâche des râles de plus en plus forts. L’étalon ressort et c’est au suivant de me prendre. Il est plus long, et mon col en fait les frais. Je n’ai d’autres pensées que des “putain que c’est bon”. Il sort et écarte mes fesses. - Regardez-moi ce cul ! C’est qu’elle semble affamée la salope ! Je vais te limer le trou ma beauté ! Ni une ni deux, je sens déjà son dard à l’orée de ma rondelle dilatée. Il pousse alors même que j’ai la gueule remplie, tirée par les cheveux. Son sexe entre centimètre par centimètre. Il me la met toute entière avant de repartir dans un grognement. Il recommence et ce coup-ci, elle entre sans mal. - Putain, elle me l’aspire la chienne… A peine prononcés ces mots, qu’il me pilonne comme un dingue. Je ne suis plus que pantin. Les bites se pointent à l’orée de ma bouche. Des claques sont données à mes fesses ainsi qu’à mes pis qui pendent. Ils essayeront de me forcer les deux trous du bas en même temps, mais n’ayant jamais pratiqué cela et vu la taille de leur sexe, ce sera chose impossible. Ils se débrouilleront donc pour me rendre pantelante. Je finirai écartelée, sans réaction, chose offerte à ses corps qui passeront le temps restant à remplir mes trous, tous et à me couvrir de semence. Quand le camion s’arrête, mon hôte me trouve nue et collante, les yeux mi-clos et inerte sur l’immense matelas. De moi, il n’obtiendra aucune réaction. Au point que lui aussi en profitera de cet objet sans vie pour le baiser encore et encore. Comme si le fait de se défouler sur une TalaOni avachie et déconnectée le transcendait complètement. Je ne bougerai pas d’un poil, me laissant me faire remplir à nouveau, les chairs gorgées, chaque coup de rein offrant à mon cerveau un énième orgasme. Quand enfin je sentirai la chaude coulée sur mes yeux, je sombrerai complètement. C’est MaîtreOni qui me portera, me lavera soigneusement susurrant des mots d’amour, de passion et de fierté à mon oreille, avant de me coucher pour sombre longuement. TalaOni
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Par : le 15/07/20
L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de fois, Xavier, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un imperceptible grincement. L'image de ton pénis rouillé, Xavier ... Quel délice ! Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: - Il vous reste beaucoup de choses à apprendre. Et toi, Xavier, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée, espèce de salaud. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman. Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. - Encore vous ! Siuvez-moi ! Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. - Pas tout de suite, suivez-moi d'abord. Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. - Fermez les yeux ! Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. - Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: - Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique. À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Xavier, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humilié de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps lourd s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais. Tu étais un artiste, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister. Hommage à Roger Nimier. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/07/20
Anja, est une jeune fille chétive, une qui n'attire pas les garçons, avec ses cheveux raides et ses boutons. Elle n'a ni copains, ni copines et on se moque d'elle dans ce monde des réseaux sociaux où ce n'est que l'apparence qui compte. Anja a une qualité, c'est sa grande intelligence. -S'ils veulent de l'apparence, ils vont en avoir, ces petits cons et ces poulettes au culs levés. Elle s'inscrit dans un club de fitness tenu par Akim, un gay qui a la passion des beaux corps bien musclés, de l'idéal grec antique. Il aime bien Anja et ses complexes. Il a l'habitude et son histoire l'amuse. -allez Anja, on va les faire bander tous ces mecs qui se sont moqués de toi. Au travail. Pauvre Anja, au début ce sont les poids qui ont le dessus. Ce sont eux qui la font bouger, et pas l'inverse. Un cas désespérant. Heureusement Akim est là pour lui remonter le moral. Il décide de la booster un peu....protéines, testostérone, ...à l'insu de son plein grès. Elle prend du muscle, arrive enfin à bouger les poids. Elle se redresse, prend confiance. Les garçons commencent à la regarder. Avec les hormones d'Akim, son clito, Anja ignorait qu'elle en avait un, commence à gonfler. Elle jouit quand elle se caresse. Se donner du plaisir la rend belle.C'est ainsi, jouir c'est aimer la vie, peut importe la manière dont on jouit. C'est d'ailleurs le sens de l'expression « Carpe Diem » que l'on peut traduire de façon grivoise, prend ton pied tous les jours, ce n'est pas quand tu seras mort que tu pourras le faire. Akim qui est gay, se garde bien de donner des conseils à Anja, mais il sait qu'elle se caresse de plus en plus et qu'elle est devenue hyper sensible du clito.Il est temps qu'elle fasse l'amour. Est elle lesbienne, hétéro ou bi. Impossible de savoir . Anja reste secrète et semble s'autosuffire. Elle rencontre le beau Toinou, un grand brun basané et bien baraqué. Ce dernier en pince vite pour Anja et son look athlétique. Il l'invite à sortir et Anja accepte à condition que Toinou reste sage. -Pour garder un homme, il faut le faire attendre, lui conseille sa mère. Si tu veux qu'il t'aime, ne soit pas une conquête facile, il doit te mériter. Anja sourit. Cela change du temps où personne ne la regardait et où on se moquait de son corps malingre. Elle se laisse embrasser, puis caresser, et enfin dépuceler par son beau Toinou qui visiblement sait y faire. Ils se mettent en ménage. Anja découvre vite le point faible de son homme. C'est un beau macho bagarreur à l'extérieur, mais à la maison, il aime être soumis à sa femme. Cette dernière commence à jouer. Elle s’aperçoit vite qu'elle adore dominer. Elle commence par attacher Toinou et à le monter. C'est elle qui conduit les rapports sexuels. Son sexe est très musclé. Suffisamment pour retarder les éjaculation de son homme. Elle aime contrôler ses orgasmes. Elle constate qu'il adore subir. Elle passe donc à la cravache en cuir. Elle attache Toinou à la table de la cuisine avec un solide ruban adhésif . Il a beau se débattre, solidement fixé aux quatre pieds, il est totalement à sa merci. La première fois elle frappe si fort et fait si mal que Toinou hurle et bave. Elle ne joue pas sa timide. Elle le chope par la tignasse et le force à lui brouter le minou. -Ta gueule, mon homme. Tu es à ta place et tu dois souffrir en silence. Hurler c'est pour les mauviettes. Allez mange moi bien le clito et fais moi jouir. Mieux que cela ! Voilà, cela vient. Et pour te remercier tu vas en prendre une nouvelle série mais bâillonné cette fois. Et il faut pas hurler, il faut dire merci. Toinou a finit par s'habituer à la cravache et il aime de plus en plus ; Cela le fait presque jouir avec les contractions du fessier sous les coups. Cela donne des idées à Anja. Elle enfonce son index dans le cul de son homme et commence à lui masser la prostate. Il explose un orgasme et inonde les carreaux sous la table de la cuisine où il est solidemnt attaché, tout nu et le cul bien cravaché. -Mais tu aimes cela, mon Toinou, tu jouis comme une femme, ma parole. Elle continue son massage et il enchaîne les orgasmes, toujours plus saccadés et violents. Il se vide complètement de son sperme. Une vraie bonne purge. Anja découvre une nouvelle forme de torture, celle qui consiste à multiplier les orgasmes de son sujet. Il se contracte de plus en plus, il hurle de plaisir et de douleur à la fois. -Allez, une bonne séance de cravache pour te détendre à présent. ! Toinou remercie vivement. -Ben voilà, dit Anja, cette fois tu sais dire merci à ta Maîtresse. La morale de cette histoire c'est que l'art de la domination c'est parfois pousser le plaisir à l'extrême.
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Par : le 21/07/20
Le drap remontait jusqu'au menton, laissant nus les bras et les épaules. Elle ferma les yeux. Sarah contempla impunément le pur ovale du visage de Patricia. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient les belles épaules, les bras, la main tenue par son amante. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars: la bouche, les seins, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paumes dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante, Sarah découvrait Patricia comme elle ne croyait ne l'avoir jamais vue. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette à la démarche vacillante sur la jetée du port, menacée dans son équilibre par la bourrasque qui se ruait sur Sauzon. Elle était infiniment désirable, ce à quoi, elle avait peu songé depuis leur première rencontre. Plus surprenante encore était l'immersion de Patricia dans le sommeil dans la tempête, comme si seule une pression de la main de sa maîtresse libérait d'un torrent de rêves. Un souffle à peine perceptible passant ses lèvres entrouvertes. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune fille: le ventre à peine bombé, le creux des cuisses, les seins attendant les caresses. Sarah se pencha sur ce masque impassible comme on se penche sur un livre ouvert. En la serrant dans ses bras, elle la réveillerait, la rappellerait sur l'île où un avis de grand frais s'était abattu. Un élan de tendresse étrangla Sarah. De très près, son front apparaissait comme un mur impénétrable derrière lequel se cachait un courage inouï. On pouvait y lire aussi de la crainte. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles épilées et Sarah en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande docilité. Elle savait qu'elle lui appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Sarah. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Patricia se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Sarah lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meurtries. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Patricia endormie n'échappait pas à la règle. La mer est comme ça. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards, les coïncidences mortelles et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Mais il y avait peu de chance que la tempête ramène le voilier près de son point de départ. Le canot tous temps de la SNSM était sorti en fonçant dans les rouleaux d'écume au large de la pointe des Poulains. Rien de plus stupide que la bravoure frôlant l'inconscience. La fin était là, tracée par les rochers. Le cercle se resserrerait autour d'eux pour la curée. Ce serait au tour de Sarah d'être muette. Le froid ne les referait pas vivre. La vague envahirait le carré, l'ancre flottante ne tiendrait pas. Le bateau se coucherait et se relèverait mais pour combien de temps. Il faudrait apprendre à mourir car le flot reprendrait possession de son domaine. Rien n'est plus important que les vertiges de Monet et de son ami, le pêcheur Poly. La découverte des aiguilles de Port-Coton des rochers du Lion de Port-Goulphar et de Port-Domois. Un soleil rouge, un soleil de fiction incendie le couchant. Lisse comme un toit de zinc, la mer est morte, on la croirait déserte sans le friselis. La côte a disparu. Admirable justesse du langage marin dont ricanent les niais. Au-delà du jargon de pure technique, les mots cernent au plus près la vérité des choses dans toutes leurs dimensions avec tant d'exactitude et de simplicité qu'ils en sont poétiques. Les sémaphores signalent "mer belle". Le langage des gens de mer ne se prête pas à l'épopée. Renaître à la vie est heureux pour les amoureux. Pour qu'un rêve soit beau, il ne faudrait pas s'éveiller. En aucune façon, Sarah demandait à Patricia de se renier mais bien plutôt de renaître. C'est bon, les autres, c'est chaud, c'est nécessaire. Sarah avait du goût pour les autres. Pour elle, c'était une attitude moins altière que l'imprécation et l'anathème, moins chic aussi; le monde est peuplé de mains tendues et de cœurs entrouverts. Le jour n'en finissait pas de se lever. Le spectacle de l'aube réticente n'était pas exaltante. Des nuages bas galopaient sous une couche de cumulonimbus plombés. Le vent, contre la houle, créait une mer confuse, heurtée, rendant la navigation confuse. Ce fut un soulagement de revoir la lumière. Il fallait prendre un autre ris dans la grand-voile et envoyer un petit foc car, sous les rafales qui forcissaient, le vieux ketch commençait à fatiguer, puis descendre dans le carré et regarder une carte marine de plus près. Patricia faisait semblant de dormir dans le joyeux charivari des objets usuels livrés au roulis. Nous étions dans le sud de Groix. Continuer sur ce bord en espérant identifier à temps les dangers de Belle-Ile ou changer d'amures et courir un bord hasardeux vers le large en attendant l'embellie. C'était la meilleure solution quitte à tourner le dos volontairement à la terre. C'était l'heure du bulletin météo de Radio-France annonçant un vent frais du nord-est. C'était le vrai mauvais temps. Raison de plus pour virer de bord, vent devant si possible, sinon lof pour lof et à la grâce de Dieu. Sous son seul petit foc, "Albatros" allait vite, trop vite, il ventait en furie. Il souffrait. Lorsqu'il dévalait la pente d'une lame, nous avions peur qu'il se plante dans la lame suivante. Le bout-dehors plongeait sous l'eau. Chavirer par l'avant n'est pas une légende. La barre franche devenait dure. À bord, les yeux se fermaient, mais personne ne dormait, c'était un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée. Le corps s'absentait mais l'esprit demeurait en alerte. Des torrents d'eau mousseuse s'écoulaient par les dalots. La mer était grise tout autour mais d'un vert profond. Sur ses pentes ruisselaient des cascades blanches. Combien de temps "Albatros" avait-il souffert contre la peau du diable ? La tempête cessa et nous rentrâmes à Sauzon. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/08/20
Charlotte ouvrit le tiroir où s'entassaient pêle-mêle ses sous-vêtements. Tout au fond, planquée sous des dizaines de strings et de soutiens-gorge, il y avait une enveloppe de papier kraft. Elle s'assura d'un rapide coup d'œil que son mari était bien vissé devant son écran avant de l'ouvrir. Sur le premier cliché, elle posait nue, debout devant sa coiffeuse, les chevilles liées au pieds du meuble. Des cordelettes enroulées autour de ses cuisses et fixées aux poignets des tiroirs l'obligeaient à maintenir les jambes très écartées et légèrement pliées. Elle avait les bras relevés au-dessus de la tête mais on n'apercevait pas ses mains que Xavier avait croisées, ligotées ensemble, et qu'un bracelet fixé autour du cou lui maintenait derrière la nuque. Une corde longue et épaisse, passée autour du torse, juste au-dessus de ses seins, et tendue jusqu'à la base du miroir la contraignait à se tenir très cambrée. C'était une position difficile à soutenir, indécente à l'extrême avec ce ventre lisse jeté en avant comme une figure de proue. Pourtant, elle souriait, les yeux mi-clos. Le second cliché était identique au précédent, à ceci près que Xavier était présent sur la photo. De lui, on ne distinguait que son torse, un peu de son dos, l'amorce de ses fesses et surtout, son sexe tendu, se pressant contre celui de Charlotte qui, cette fois, levait le menton au ciel et semblait innondée de plaisir. Comment son mari réagirait s'il tombait un jour dessus. Quant à la tête de sa mère, si elle la surprenait un jour dans une telle situation, elle ne pouvait même pas l'imaginer. Chaque fois qu'elle envisageait cette éventualité, un frisson la parcourait toute entière. Xavier et elle prenaient des risques insensés. Ils étaient tous les deux fous. Xavier élaborait des liens si complexes qu'il fallait beaucoup de temps ensuite pour la libérer. Si, comme elle avait l'habitude de le faire, sa mère débarquait à l'improviste en plein milieu d'une de leurs séances, il leur serait difficile de lui faire croire à une simple visite de courtoisie. Quelle honte si elle la découvrait ainsi, intégralement nue, ligottée et bâillonnée. Mais quel plaisir étrange à seulement envisager que cela puisse arriver. Charlotte y pensait souvent tandis qu'elle éprouvait l'étroitesse des liens tout autour de son corps et cela ne faisait qu'accroître son excitation. Peut-être rêvait-elle alors que la porte s'ouvre tout à coup sur le visage sévère, qu'elle le voit s'allonger de stupéfaction et qu'elle réussisse à lui sourire. Enfin, tout serait dit. Sur le troisième cliché, elle était assise à l'envers sur un fauteuil, les cuisses sur les accoudoirs, la poitrine écrasée contre le dossier, les bras pendant de l'autre côté. Ficelles, cordes, lacets, sangles, lanières, tout un entrelacs de liens étroits la pétrifiait dans son attitude. Elle aimait bien cette photographie parce que l'ombre noyait de nombreux détails, ne laissant à la lumière que son dos courbé, le galbe d'une cuisse et l'arrondi de ses fesses. Elle se souvenait de ce soir-là. La neige était tombée en abondance et ouatait tous les bruits de la rue. L'appartement n'avait jamais été aussi calme. Xavier avait pris tout son temps. Il était allé chercher une bouteille de champagne chez lui, s'était assis sur un tabouret face à Charlotte et l'avait aidée à boire, portant alternativement la coupe de ses lèvres aux siennes. Elle avait adoré qu'il s'occupe d'elle de cette façon. Ils avaient parlé longtemps. Elle lui racontait sa vie avec son mari, sa crainte de sa mère, ses rêves d'évasion. Peu à peu, Xavier s'était arrangé pour orienter la conversation sur le sujet qu'il voulait aborder. "- C'est quoi les fantasmes d'une fille comme toi ? lui avait-il demandé avec son sourire le plus doux. Elle avait pouffé de rire d'une façon un peu stupide. "-Des fantasmes ? Je n'ai pas de fantasmes." "- Allons, allons ... avait-il insisté. Ne va pas me faire croire cela. Ose donc prétendre que certains soirs, ton esprit ne s'en va pas vagabonder sur des territoires interdits ... Ose donc essayer me faire croire que tes doigts distraits jamais ne s'égarent sur ton ventre ... Par exemple, en t'imaginant au lit avec une de tes amies ... - Faire ça avec une femme, ça ne m'est jamais venu à l'esprit, mentit-elle cependant. - C'est bien vous, les mecs, qui entretenez ce désir de voir des filles ensemble ! Comme si nous ne rêvions toutes que de cela ! Tu l'as déjà fait avec un garçon, toi, peut-être ?" La coupe au bord des lèvres, Xavier attendait la suite avec intérêt mais voyait que Charlotte hésitait. Des dizaines de fois comme ce jour-là, elle lui avait permis de contempler sa plus inégrale nudité. Il manipulait son corps, comme on s'amuse avec un jouet et pourtant, capable de se livrer physiquement à lui de la façon la plus osée qui soit, mais elle éprouvait encore des réticences à lui ouvrir toutes grandes les portes de sa libido la plus intime. "- Parfois, je pense à des situations dingues ... amorça-t-elle. Au milieu de la salle, il y a une sorte de podium circulaire couronné d'anneaux d'acier ... Tu m'y fais monter et tu me passes des bracelets aux poignets. Tu me passes aussi des bracelets de cuir aux chevilles avec une chaînette, des cadenas et me voilà clouée à l'estrade, les jambes ouvertes. Dans le plafond, on a aussi rivé des anneaux auxquels tu m'attaches. Je dois me tenir courbée, tant le plafond est bas. Il y a des mains épaisses qui s'approchent de mon corps. Elles me palpent comme on évalue la santé d'une pièce de bétail. Elles malaxent mes seins à travers ma robe. Elles claquent sur mes fesses. Elles me fouillent le ventre. Mon corps subit les pires injures. les fines bretelles de ma robe ne résistent pas longtemps. Me voilà déjà presque nue, offerte en pâture à leur désir brutal. Je ne sais combien de mains me touchent. Elles s'acharnent sur moi impitoyablement. Elles choisissent les points les plus sensibles. Elles me tordent les pointes de mes seins, elles écartent mes fesses comme si elles voulaient les séparer l'une de l'autre, elles s'agrippent comme des griffes à mes hanches. Ma culotte est en lambeaux. Je sens mon sexe forcé par ces mains avides dont j'ignore tout, hormis leur brutalité. C'est l'orgie ... Je suis leur veau d'or. Un corps massif se frotte contre le mien. Sa sueur me colle à la peau. Un sexe raide, large comme un poignet, tâtonne entre mes fesses, cherche l'entrée, s'y engouffre férocement, sans ménagement. Je pousse un cri de douleur. Je parviens presque à oublier cette queue sauvage qui me défonce les reins, ces mains qui toujours m'assaillent, ces doigts qui maintenant me fouillent de l'autre côté. Un d'abord, puis deux, puis trois. Mon anneau anal est dilaté à l'extrême. On l'enduit d'un liquide gras et tiède. L'instant d'après, quelque chose de dur et de froid s'enfonce puissamment dans mes entrailles en élargissant l'étroit passage. Chaque fois que le sexe de l'homme plonge dans mon ventre et cogne contre ce truc, j'en éprouve une douleur effroyable. J'ai l'impression que je vais exploser sous les coups de cette double pénétration. Je halète. Je suffoque. Je me mords les lèvres. Ils y sont tous passés, par devant et par derrière. Je sens les ruisseaux de sperme dont ils m'ont éclaboussée me couler le long des cuisses. Des mains à peine moins agressives que les autres, des mains de femmes sans doute l'étalent sur les fesses, le ventre, les seins et même le visage. Elles ne veulent pas être en reste. Elles prennent part à la fête, elles aussi. Jalouses, elles m'enduisent le corps tout entier de la semence de leurs mâles, prenant bien soin de me griffer les flancs, des aisselles jusqu'aux cuisses. Charlotte s'éveilla de son rêve. Xavier ne souriait plus du tout. "- Hé, c'est toi qui as voulu que je te raconte mon pire fantasme ! " Xavier n'avait pas répondu. Il lui avait fait l'amour sans enthousiasme et l'avait quittée peu après, l'air préoccupé, sans avoir oublié toutefois de la ligoter avant. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/08/20
Sarah n'aurait pas poussé la cruauté mentale jusqu'à s'effacer définitivement de sa vie après y avoir tenu une telle place, sans un mot d'explication. Pas elle, pas avec Patricia. Quoique ... Plus rien n'était sûr. Il faut dire que le terrain était fertile. Le moindre indice favoriserait l'angoisse du revirement. Les symptômes s'associaient en elle avec un naturel de malfaiteur, d'autant qu'elle les accueillait bien volontiers. Au vrai, Patricia passait auprès de ses amis pour une anxieuse, une hypocondriaque des troubles de l'esprit. Elle médicalisait en permanence tout ce qui lui advenait d'inquiétant, quoiqu'elle consultât plus souvent les grands classiques littéraires que les dictionnaires spécialisés de la Faculté. Cette fois, elle se sentait l'âme cernée par une conjuration de névroses. Le colonel Chabert et le baron de Münchhausen y campaient joyeusement en attendant d'être rejoints par leurs nombreux amis. Non, un tel épilogue eût été indigne de leur histoire. Au chagrin se serait substitué l'écœurement, qu'aurait suivi une insondable déception. La fin d'une liaison n'est pas tenue d'être médiocre. Elle peut même ne jamais advenir. Longtemps après une passion, il est des amitiés amoureuses qui ne s'achèvent qu'avec la mort. Inconstante, elle était juste assez pour passer du registre de la séduction à celui de la frustation, de la tendresse à l'abandon, et retour, mais n'était-ce pas l'ordinaire des rapports amoureux ? Une première fois déjà par le passé, Sarah avait pris ses distances. Patricia n'avait pas pu déterminer réellement si plus labile qu'elle ne l'eût crue, elle s'était éprise d'une autre ou si, rattrapée par un remords mal enfoui, le mensonge lui était devenu aussi invivable qu'elle le prétendait, elle qui s'en était jusque-là apparemment si bien accomodée. Il n'est pas envisageable de vivre heureux dans le mensonge, à moins d'être deux en un, justement. L'une attachée, l'autre détachée. Elle s'était éloignée au point de ne plus l'appeler que sous sa pression insistante. Leurs rendez-vous étaient régulièrement repoussés sous les prétextes les plus divers, réceptions imposées par son travail, agenda surchargé à son cabinet, toute la litanie des mille et un devoirs et obligations qu'elle savait si bien maîtriser et qui soudain, bizarrement, l'accaparaient. Elle avait dû la harceler pour obtenir enfin une explication qui ne fût pas un faux-fuyant. Une lettre de deux pages égrenant des motifs qui se voulaient des raisons, aussitôt lues et aussitôt oubliées car elle avait mis les petits mots dans les grands, mais qui s'achevait par un "Je ne t'aime plus." Quelque temps après, elle était revenue vers elle. Sans plus d'explication. Or, ce qu'on ne dit pas devient un secret, un lieu où s'enracinent la honte et la peur. Mais elle avait vite compris que désormais, il y aurait toujours cette différence entre elles, que l'une avait fait du mal à l'autre. Un jour, dans un restaurant, quand cette douleur affleura à nouveau au détour d'une conversation, elle avait baissé la tête, lui avait pris et baisé la main à plusieurs reprises avec ferveur et, abdiquant toute fierté, renonçant à toute pudeur, avait imploré sa clémence. Ne l'aurait-elle pas retenue qu'elle se serait agenouillée entre les tables sous le regard effaré des clients. Elle pourrait pardonner mais jamais oublier. Les mots tracés sur le papier, plus encore que les paroles, restent gravés dans l'arrière-pays de la mémoire. Surtout des mots aussi puissants et rares. Certaines phrases, on aimerait les gifler. Elle se connaissait des adversaires et des ennemies, elle savait quelles inimitiés et quelles critiques, elle pouvait même compter sur la haine sourde et tenace de quelques irréductibles, mais nul n'avait encore jamais éprouvé l'impérieuse nécessité de lui dire qu'elle ne l'aimait plus. Et moins encore de lui écrire. Souvent les propos s'envolent, la lettre est olographe. Un sentiment passe pour être plus médité, quiite à paraître moins spontané, quand on l'a couché sur le papier. La lettre de Sarah avait tout du testament, vierge de toute rature, entièrement écrite à la main, datée et signée. Comme si la testatrice était parfaitement consciente de la forme sacramentelle de son texte. Cela ne se faisait pas. Il fallait que cette peine lui fût infligée par celle qui lui importait plus que tout. On ne dit pas ça, et on ne l'écrit pas davantage. On se tait ou on disparaît au bout du monde sans un mot. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Sarah, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Sarah était bien placé pour savoir que Patricia mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Patricia pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Sarah avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un vrai plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney ou ailleurs, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces finistères ou morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chien ou chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. La Baule-les-Pins ou Le Touquet. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines nécessaires pour accomplir l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point d'idéale perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Sarah en était là. Patricia aimait la la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Sarah les avaient meublées de couleurs exactes et de forme harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un micro-climat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Patricia la voyaient telle qu'elle était. Sarah la dominait mais en réalité, c'est Patricia qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Sarah et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou long et de l'attache de ses épaules, flexibilité qui fascinait Modigliani en peignant sa compagne, Jeanne Hébuterne. Patricia avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir, sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Sarah était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Sarah lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terrorriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Sarah agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Patricia lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Sarah. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintees dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Sarah. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Sarah. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Patricia fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnait et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Sarah. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/20
Maîtresse Caroline, dominatrice cruelle, nous laissa de longues minutes seuls. A force de baisers, de caresses tendres, Ennia apaisa mes larmes et la chaleur de son corps contre le mien finit par me faire rebander. Quand Caroline revînt, Ennia se caressait lentement sur ma tige, sans cesser de m’embrasser. Elle cria lorsque la cravache s’abattit sur ses reins. – Mais regardez moi ces animaux en rut. Je ne peux pas vous laisser 3 minutes !!! Vous ne pensez qu’à baiser ! Vous mériteriez que je vous mette à l’abattage, dans une cabane de chantier, pour vous faire baiser par un tas de mecs aux couilles bien pleines. Vous n’êtes que deux putes en chaleur ! Toi la chienne, tu retournes à ton hôtel. Et tu attends mon message, demain matin. Mais pour que tu penses à moi, je vais t’équiper. Debout, mains sur la tête, maintenant ! J’étais vaincu. Maîtresse Caroline, dominatrice cruelle, avait définitivement pris l’ascendant et je n’avais plus aucune envie de me rebeller. Elle empoigna mes couilles à pleines mains et les tordit, ce qui m’arracha un cri de douleur. -Silence sale truie… Je t’interdis de te branler jusqu’à demain. Mais je n’ai aucune confiance, donc il n’y a qu’une solution pour m’assurer de ton obéissance. Je suis obligée de t’engager! -Maîtresse Caroline, s’il vous plaît, pas ça ! La gifle fut aussi instantanée que ses doigts broyant mes couilles. -Ta gueule sale pute. Tu n’es qu’une salope en chaleur, une traînée qui ne pense qu’au cul. Ta bite m’appartient maintenant. A moi seule, c’est clair ? C’est clair ma pute ??? -Oui Maîtresse Caroline! J’avais parlé dans un souffle, les yeux embués de larmes sous la douleur de sa main serrant mes couilles. Je n’avais plus du tout envie de bander, et Caroline n’eut aucun problème pour me poser la cage de chasteté. Le clic du cadenas me condamnait. Et j’étais envahi par la peur. Demain, je devais rentrer chez moi. Et si Maitresse ne me libérait pas ???? -Une bonne pute doit toujours porter des dessous de putes. Tiens ma salope, enfiles ça! Une paire de dim-up et un string rouge, bien trop petit, qui ne cachait presque rien de ma cage. Je me sentais ridicule et Maîtresse Caroline en rajouta : -On dirait un pauvre travelo. T’es trop vulgaire ma pute… Vulgaire comme une vraie salope bonne à foutre sur le trottoir. Un jour je te ferai tapiner ! Sa dernière réplique m’acheva. -Allez, dégage de ma vue maintenant ! Toi ma pute d’Ennia, tu files te préparer. Ce soir tu vas être la reine… je t’ai préparé une petite surprise, j’espère que tu n’as pas oubliée ! Tu vas prendre cher crois moi ! Le trajet jusqu’à mon hôtel fut terrible. Le cul ouvert par le plug, mes jambes gaînées de bas, ma queue prisonnière, mon string rouge… j’avais l’impression que tous les passants que je croisais, tous ces gens dans la rame de métro ne voyaient que ça. Qu’ils savaient. Je devinais leurs petits sourires méprisants. Bien sûr, c’était impossible, mais je me sentais nu, et ma démarche, cul plein et cage entre les cuisses, n’avait rien de naturel, du moins me semblait-il. La soirée fut aussi terrible. Entre un coup de fil à ma famille, mes efforts pour paraître naturel, le film de l’après-midi en boucle dans mon esprit, mon envie de sexe exacerbée par le plug et ma cage me privant d’érection… Je trouvais difficilement le sommeil, en dépit de mon corps épuisé par ses épreuves. Des coups frappés à ma porte me tirèrent de mes rêves agités. Je ne savais plus où, ni qui j’étais. 5h34. L’heure d’une surprise totale en laissant entrer Ennia dans ma chambre. Son visage marqué par les larmes, maquillage ravagé, odeur de cul…. et regard glacial. Pas un mot, juste une enveloppe qu’elle me tendit. Une lettre de Maîtresse Caroline. -Ma pute…. Ennia m’appartient. Elle est ma chienne, ma chose. Mais elle est aussi ta Maîtresse en mon absence. Tu lui es inférieur, et tu lui dois obéissance. J’espère pour toi qu’elle t’a trouvé avec le plug dans le cul, et ton string toujours sur toi… ou tu seras puni durement. Cette nuit, la salope rousse a été offerte à une assemblée de mâles. Elle s’est faite défoncée le cul et la chatte. Elle a hurlé de douleur, très longtemps. Et j’ai bien pris garde qu’elle ne jouisse pas. Il y a moins d’une heure, des queues se vidaient encore dans ses trous et sur son corps. Elle pue le cul, le foutre. Tu vas la nettoyer, bien en profondeur. Et elle a le droit jouir, cette fois. Le regard d’Ennia ne soufrait aucun refus. -Mains sur ma tête…. maintenant tu es ma pute à moi. Et j’ai envie de te faire mal! Elle avait pris ma ceinture, sur le dossier de la chaise… et elle m’en cingla les fesses. Assez fort pour m’arracher un gémissement. -Tu as le droit de crier… j’aime, et ça m’excite… Mais pas trop fort, n’oublie pas où nous sommes. Les coups s’abattirent sur mon cul. Ennia tournait autour de moi, frappant mes fesses, parfois mon torse ou mes cuisses. Je résistais tant bien que mal à la douleur, gémissant le moins fort possible. J’étais épuisé. Trop d’émotions, de sensations, trop peu de sommeil. Mais je pensais à ce qu’Ennia avait enduré. Bien pire que moi si j’en croyais les mots de Caroline…. Les coups cessèrent. -Allongé par terre la chienne, tu vas me nettoyer! Je suis remplie de foutre encore chaud… tu vas bien me lécher. Elle vint s’asseoir sur mon visage. Un facesitting gluant, odorant. Elle puait la baise, le sperme… Elle coulait de la chatte et du cul… et ses cuisses étaient maculées de longues traînées de jouissance masculine. Je dus surmonter mon dégout, enfoncer ma langue, lécher, avaler, nettoyer…. elle se frottait sur ma bouche, ouvrait ses fesses à pleines mains… -hmmm enfonce bien ta langue ma pute, suce moi la rondelle… aspire le sperme… hmmm tu aimes ça hein… lèche ta Maîtresse, nettoie là bien… hmmmm ouiiiiiii continue ma chienne… tu vas me faire jouir…. Ahhhhhhhhhh! Ennia jouit plusieurs fois. Elle délirait, m’appelait son amour, sa pute, sa salope de plaisir… se branlait sur ma bouche, dirigeait ma langue… ma belle rousse me dominait et mon amour pour elle explosait. Qu’importe l’avilissement, le sperme qui la souillait, peu importe qu’elle se fasse baiser par d’autres… En cet instant, j’étais à elle, rien qu’à elle. C’est moi qui la faisait jouir. Mon dégoût était loin, mes tabous tombaient les uns après les autres. Je voulais tout, aucune limite… juste être à elle, être avec elle. Ma queue diffusait une douleur continue, enfermée dans sa cage. La frustration que cela engendrait était nouvelle pour moi. Et j’en pleurais en serrant Ennia dans mes bras, en baisant sa bouche, en léchant ses seins couverts de traînées blanchâtres. Elle me quitta sans un mot, à 7h15. Et je m’effondrais sur le sol de ma chambre, pleurant encore sur mon sort, sur ce que j’allais devenir, anéanti par les doutes, les questions…. et par dessus tout, le manque d’Ennia, la douleur de son absence. Je n’avais cours qu’à 13h30. L’attente allait être insupportable. En attendant, j’étais brisé.
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Par : le 19/08/20
Maîtresse Caroline m’empoigne par les cheveux et me tire en arrière pour me redresser. Je ne suis plus qu’un soumis puni entre ses mains. J’ai le visage baigné par le plaisir de Maîtresse Chloé qui a joui abondamment. Je bande comme un fou, à genoux, la queue au niveau de la table basse. L’escarpin de Maîtresse Caroline vient se poser sur ma tige, appuyant douloureusement. -Alors ma pute… tu vois, la liqueur de ta Maîtresse te fait bien bander… On va te conditionner ma chienne. Tu vas devenir accro à l’odeur de nos chattes tu vas voir sale petite pute… hmmmm j’adore sentir ta queue sous ma semelle… tu aimes ça quand j’appuie, comme ça ? La douleur m’arrache un cri, aussitôt suivi d’un coup de cravache sur mes fesses. -Ta gueule sale pute… tu souffres en silence. Chloé, tu veux bien prendre le paddle sur la table derrière toi ? Le noir, large… Je crois que la punition peut vraiment commencer. Maîtresse Chloé vient se placer derrière moi, je suis toujours à genoux, rivé à la table par la semelle de Caroline qui m’écrase la queue. La douleur, loin de me faire débander, m’excite encore plus. Je n’ai jamais été aussi dur. Maîtresse Caroline prend une bougie sur la table et l’allume. -Ma pute, il faut que tu sois puni pour bien comprendre ce que tu as fais. Et surtout pour que tu ne recommences plus. Je suis, nous sommes tes Maîtresses. Tu nous dois respect et obéissance, quelles que soient les circonstances. En cours et en dehors des cours. Malheureusement pour toi, les chiennes comme toi ne comprennent que la douleur… On va donc te faire souffrir. C’est pour ton dressage ma pute. Et aussi parce que ça nous fait mouiller. N’est-ce pas Chloé ? -Hmmm cette sale pute vient de me faire jouir et je suis encore toute trempée. T’as raison… ça m’excite à mort de le dresser. J’adore !!! Merci Caro ! -Tu vas voir, tu vas encore plus adorer la suite…. Ma sale putain rebelle, pour chaque coup que va te donner Chloé, je ferai couler un peu de cire sur ton gland. Tu vois, ma semelle appuie sur ta tige… seul ton gland dépasse, bien offert. C’est parfait ! A toi Chloé, et n’oublie pas que c’est une punition…. il doit souffrir. Chloé m’assène un premier coup. Plus sonore que douloureux, Je laisse échapper un petit gémissement, puis un cri lorsque Maîtresse Caroline fait couler une goutte de cire sur mon gland. -Plus fort Chloé…. fais lui rougir le cul !!! Vas-y… après on le baisera au god-ceinture. On prendra le plus gros, pour bien la défoncer cette petite chienne en chaleur. Les coups pleuvent. De plus en plus fort. Chloé prend son pied à me rougir le cul, Maîtresse Caroline à recouvrir mon gland d’une coque de cire. Je gémis sans discontinuer… Après une bonne dizaine de coups, Maîtresse Caroline retire son string, trempé, et me le fourre dans la bouche. -Tiens ma pute… tu nous déranges avec tes jérémiades. Vas-y Chloé, continue…. il mérite encore une dizaine. Plus fort, je veux que ça claque !!! Maîtresse Chloé ne se fait pas prier. Je hurle sous les coups suivants, alors que mon gland se couvre totalement de cire. Je perds le fil des coups qui s’abattent sur mon cul. J’ai mal…. Maîtresse Caroline retire son pied et m’empoigne à nouveau par les cheveux pour me redresser. -Hmmmm il est bien rouge à souhait…. allez la pute, installe toi sur ce fauteuil….. Attends, avant, il faut te débarrasser de toute cette cire… Chloé, passe derrière elle et tiens lui les bras. Tiens fort, elle risque de ruer notre petite salope, notre petit soumis puni. Chloé vient m’attraper et me maintenir. Ruer… avec la barre qui tient mes chevilles écartées, je ne risque pas de ruer beaucoup ! Ma queue est toujours dure, je ne comprends pas. La douleur devrait me faire débander, pourtant…. Les doigts de Maîtresse Caroline viennent m’enserrer. De son autre main elle se saisit d’une cravache… -Allez ma pute, serrer les dents ! A peine a t-elle fini sa phrase d’un coup de cravache s’abat sur mon gland ! Je hurle et tente d’échapper à la morsure du cuir. Mais avec Chloé qui me maintient les bras, et Caroline qui me serre la queue, je ne peux rien faire. Un, deux, trois…. Maîtresse Caroline vise bien, et la cire se détache, par morceau, de mon gland. Je crie à chaque coup sec, je suis en larmes… -Voilà.. plus de cire, tu as eu mal ma chienne ? : me demande Maîtresse Caroline, d’une voix faussement désolée… Je gémis, la douleur est encore insupportable. Caroline m’attrape par les cheveux et m’installe sur le fauteuil club, mon torse reposant sur le dossier, mon cul bien offert. Puis elle retire le string de ma bouche. -Sale petite traînée, je suis sûr que tu as envie de te faire baiser par tes Maîtresses. Tu n’es qu’une salope qui aime se faire défoncer la chatte, n’est-ce pas ? ». Je ne réponds pas, enfin pas assez vite au goût de Caroline. Je suis dans un état second, perdu. Où est Ennia ? Où est mon amour ? Je l’ai trouvée si bizarre tout à l’heure en cours, froide, distante…. Je ne comprends plus. J’aimerais qu’elle soit là, j’aimerais pouvoir plonger mes yeux dans les siens, y trouver la force de subir ma punition. Mais je suis seul. Est-ce cela la condition de soumis, d’esclave ? La solitude face à la douleur, à l’humiliation, à la servitude ? Peut-être que je n’ai pas encore franchi le cap, pas encore compris, appris ma condition ? Pour l’instant, seule la concrétisation de mes fantasmes les plus sombres m’apporte du plaisir… arriverai-je à éprouver un plaisir plus grand encore en servant ma Maîtresse ? J’ai peur. Peur de ne pas y arriver. Et d’être contraint à la soumission par le chantage qu’exerce Maîtresse Caroline. Je suis terrorisé à cette idée. Mais j’ai peu de temps pour y réfléchir. Je ne suis plus qu’un soumis puni par ses Maîtresses. Caroline et Chloé se sont équipées de god-ceintures. Caroline a pris le plus gros. Noir, veiné… Il me parait énorme. Jamais je ne pourrai supporter un calibre pareil. Elle va me déchirer l’anus c’est sûr. Maîtresse Caroline passe derrière moi et entreprend de me lubrifier copieusement. -Tu vois ma salope, je suis déjà moins en colère…. je te prépare. Je devrais t’enculer à sec sale pute ! Tu le mérites ! Viens Chloé, tu vas commencer, vu que en as une moins grosse que moi !!! » Mes deux Maîtresses éclatent de rire… « Tu vas sodomiser ton premier mec. Tu vas voir, tu vas adorer ça ! Baiser une petite lope, c’est ce qu’il y a de plus jouissif crois-moi ! Maîtresse Chloé vient se positionner derrière moi. Je sens son gland se poser sur ma rondelle. Maîtresse Caroline la guide. -Tu vois, tu le prends en main, et tu le poses bien sur sa rondelle. Ensuite tu pousses, doucement mais sans t’arrêter. C’est la salope qui doit s’ouvrir. Vas-y, force un peu plus, tu vas voir il va le prendre. Hmmm c’est bon, tu es rentrée. Maintenant tu fais de petits va-et-vient… regarde, il s’ouvre bien là, baise le un peu plus… rentre à fond, encule la cette pute ! Je sens les mains de Maîtresse Chloé sur mes hanches. J’essai de m’ouvrir au mieux, pour ne pas trop souffrir. Je gémis le moins fort possible. J’ai l’impression que mon cul se déchire. Mais j’en ai envie. J’ai envie que ma Maîtresse black me baise, m’encule comme une bonne salope. Je veux la sentir en moi. Maîtresse Caroline vient présenter son god à ma bouche. -Allez la salope, suce ma queue. C’est le modèle au dessus, tu vas voir, je vais bien te dilater avec ça… allez la lope, lèche moi le gland… imagine que c’est une vraie. Je suis sûr que tu en meures d’envie de sucer une vraie queue, pas vrai ma pute ? « Oui Maîtresse Caroline, vous avez raison, j’en ai envie »…. Je ne dis pas cela pour lui faire plaisir. J’en meure d’envie. J’ai ce fantasme depuis longtemps, très longtemps. Etre contraint à sucer une queue, être l’esclave d’une queue bien dure. Maîtresse Chloé prend son pied à me baiser le cul. Elle se lâche et me traite de noms plus humiliants les uns que les autres, elle se retire – me laissant avec l’impression d’avoir l’anus totalement béant – puis s’enfonce à nouveau, avec de moins en moins de délicatesse. Elle m’encule, sans ménagement. Elle délire, me dit que je suis sa femelle, sa salope, sa truie… qu’elle va m’enculer avec des gods monstrueux, qu’elle va me faire faire le tapin, me présenter à ses amis blacks qui ont des queues d’éléphants, qu’elle adore m’enculer, que ça la fait jouir de me défoncer. Elle m’assène de grandes claques sur le cul pour rythmer ma sodomie… -Je vois que t’aimes ça dis-donc : dit Maîtresse Caroline. Je te l’avais dit, que c’était jouissif de baiser une pute. Allez… à mon tour maintenant. Il est temps de vraiment lui défoncer le cul. Maîtresse se plaça derrière moi, et posa la pointe de son énorme gode sur mon anus. La sodomie administrée par Chloé m’avait préparé, mais j’étais sûr que Caroline allait me déchirer, tant sont appendice était gros. -Allez ma chienne, il est temps que tu te fasses bien ramoner. Tu vas comprendre ce que veut dire éclater le cul. Chloé, écarte lui les fesses s’il te plaît. Allez, ouvre toi pour ta divine Maîtresse ! Ainsi, je hurlais lorsque le gland ouvrit ma rondelle. -Ta gueule la truie, tu l’as bien mérité ! Chloé, mets lui le bâillon-boule, cette sale pute va rameuter tout l’immeuble ! Maîtresse Caroline posa ses mains sur mes hanches et poussa pour me pénétrer. Une pression lente mais ininterrompue. Je hurlais dans mon bâillon, douleur atroce et impression d’être complètement déchiré. -Voilà ma chienne, tu vois tu l’as pris en plein. Je vais bien t’ouvrir, régulièrement. Et je t’offrirai à des blacks bien montés. Chloé et moi on va se régaler en te regardant te faire baiser comme une truie, à la chaîne. Sûr que tu vas aimer ça, n’est-ce pas ma pute ? Tu n’as pas le choix du reste, tourne un peu ta tête, tu vois la caméra ? Elle tourne depuis un moment. Je criais et pleurais pendant que Maîtresse Caroline me défonçait sans ménagement. Je pleurais de douleur, de peur, de désespoir mais j’aimais ça. J’aimais qu’elle me baise, qu’elle m’humilie. J’aimais ma Maîtresse pour ce qu’elle faisait de moi, et le plaisir que je prenais à être ainsi utilisé comme la dernière des putes. Je ne vivais que cet instant. J’oubliais tout le reste pendant que Maîtresse Caroline me dilatait et me claquait le cul. Peu importe qu’elle me filme, elle avait déjà assez d’images pour me détruire. Maîtresse Caroline s’amusait à se retirer entièrement, puis à me reprendre d’un coup, le plus profondément possible. Pendant ce temps là, Chloé n’en perdait pas une miette et se faisait un plaisir de commenter. -Hmmm regarde comme il est bien dilaté ! dis donc, tu lui as complètement défoncé le cul !regarde cette salope, comme elle le prend !!!! J’hallucine !! Regarde, elle s’empale elle même !! Elle aime ça cette pute !!! Ainsi, je perdais la notion du temps, incapable de mesurer combien de temps avait duré ma séance de sodomie brutale. Maîtresse Caroline finit pas se retirer, sa colère visiblement calmée. Mais pas son excitation, ni celle de Chloé. Aussi, je dus les lécher et les faire jouir à plusieurs reprises. J’étais épuisé, le visage maculé de mouille. J’avais l’impression que mon cul était béant et je puais le sexe. Cependant, je me sentais bien. Je ressentais une certaine plénitude, que je refusais encore d’accepter vraiment. L’heure de me rendre à la gare approchait, et la peur montait. Cependant, je portais toujours ma cage et la simple idée que Maîtresse Caroline ne veuille pas m’en délivrer me mettait au bord des larmes. Elle le savait, et avait bien l’intention d’en jouer jusqu’au bout. -Dis moi ! Il va être bientôt l’heure que tu nous quittes n’est-ce pas ? -Oui Maîtresse Caroline ! -Et bien, tu peux te rhabiller. Tu ne crois pas qu’on va t’aider non plus ? La cage de chasteté Maîtresse jouissait de voir mon visage se décomposer. Ainsi, je fondis en larmes et je me jetais à ses pieds : -Je vous en supplie Divine Maîtresse ! Par pitié, je ne peux pas rentrer chez moi avec ma cage. Je ferai tout ce que vous désirez Divine Maîtresse ! Je vous en supplie ! libérez moi s’il vous plaît ! Je deviendrai votre pute, votre chienne, je vous obéirai en tout Divine Maîtresse. -Tu deviendras ma pute, ma chienne ???? Mais tu l’es déjà. Tu crois quoi ???? Que tu as encore une chance ??? TU ES A MOI, MA CHOSE, MA SALOPE !!! Et cela ne fait que commencer !!! Je pleurais en baisant les pieds de ma divine Maîtresse Caroline. Au bout de plusieurs minutes, elle mit fin à mon calvaire. -Allez ma salope, je vais te libérer. Inutile de te dire que toute masturbation est interdite ? -Oui Maîtresse, je vous le promets, je ne jouirai pas ! -Je ne te crois pas une seconde ma pute. Et tu seras punie dès ton retour pour ces jouissances sans autorisation. Crois moi, tu vas prendre ! Même si tu tiens ton engagement, je te punirai. J’aime trop ça !!! Allez, voilà, va te rhabiller. Et essaye de calmer ton érection, on dirait un âne en rut ! A peine la cage enlevée, je m’étais mis à bander dur. Très dur. Chloé me prit en pitié, enfin je le croyais. -Dis Caroline, on ne peut pas le laisser partir dans cet état, ça ne se fait pas : dit-elle, avec un clin d’œil appuyé à son amie dominatrice. -Tu as raison, on manque à tous nos devoirs. Allez mon mâle en chaleur, tu vas te branler sur ma cuissarde. Exécution !!! Je ne me fis pas prier et je me masturbai rapidement. Chloé était passée derrière moi, et elle malaxait mes couilles, accélérant ma jouissance. Je jouis longuement sur le latex qui gainait la cuisse de Maîtresse Caroline. Un foutre abondant. -Continue encore, vide toi bien en plein ma salope…. au moins, ce soir, tu n’auras pas envie de recommencer…… bien… maintenant il va falloir nettoyer avant de partir. Allez lèche ! Puis je tombai à genoux. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort. Lécher mon sperme me dégoûtait, mais les minutes défilaient et je ne pouvais rater mon train. Celui qui me séparerait de ma Maîtresse, de mes Maîtresses pendant la durée des vacances de Noël. Deux semaines de délivrance ou d’enfer, je n’en savais encore rien. Et pendant que je léchais les dernières traces de foutre, une seule pensée occupait mon esprit: où était Ennia ?
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Par : le 30/08/20
Après le repas, Maîtresse Chloé passa au salon. Elle me fit m’agenouiller à ses pieds, pour que je puisse les masser longuement. Selon ses envies, elle les portait à ma bouche et me faisait comprendre d’un regard que je devais lécher ou sucer ses orteils. Un pied entre mes lèvres, l’autre jouant avec ma queue et mes couilles, j’étais libre de bander. Maîtresse Chloé m’avait faire jurer de garder cela secret. Caroline n’apprécierait sans doute pas qu’elle m’ait ôté ma cage. Maîtresse Chloé fumait tout en discutant par sms avec une amie lorsque son téléphone sonna. J’étais persuadé que c’était Maîtresse Caroline prenant des nouvelles de son professeur soumis. Cependant, j’étais loin de me douter que ce coup de téléphone m’emmènerait encore plus loin dans l’humiliation et le don de moi. -Oui oui, il est juste à me pieds… Tu le verrais, une vraie bonniche, bien salope avec son petit tablier blanc, ses bas et son porte-jarretelles. Et je lui ai mis un bon collier de chien. Oui c’est exactement ça ! Il bande comme un âne… Non bien sûr, interdiction de jouir…. Tu crois ? Hmmmm tu me donnes des idées tu sais…. Cela m’excite à mort… oui, une vraie pute tu n’imagines pas ! Mais à qui pouvait bien parler Maîtresse Chloé ? J’avais beau retourner la question dans tous les sens, rien. Aucun indice. J’avais l’impression que ce n’était pas Maîtresse Caroline, ni Ennia. Or elles n’étaient que trois à connaître mon état de professeur soumis, Caroline, Chloé et Ennia. Et bien sûr les deux livreurs, mais la voix que je devinais à travers le haut parleur du téléphone me semblait féminine. Je sentais mon anxiété monter. Qui pouvait bien être dans la confidence encore ? Je n’allais pas tarder à être fixé. -Tu passes comme prévu ? … Hmmmm oui, avec plaisir, j’adore…. T’inquiète, je vais le préparer et il sera tout à toi…. A tout à l’heure. Fais vite ! Je me concentrai sur les pieds de Maîtresse Chloé. Suçant un par un, délicatement et avec dévotion, ses orteils, je n’osais lever mon regard, même si je sentais parfaitement le sien posé sur moi. -Patience ma pute ! Dans moins de 30 minutes, tu vas avoir une belle surprise, crois-moi ! En attendant, j’ai envie que tu me lèches un peu ! Cette conversation m’a bien fait mouiller. Viens nettoyer ta Maîtresse ! Allez, respire mon parfum de plaisir ! Maîtresse Chloé jouit rapidement, ma langue sur son anneau mauve pendant que ses doigts virevoltaient sur son clitoris. Puis elle me prépara. Elle me fit d’abord me déshabiller entièrement, puis passer un ensemble en latex noir, bas, serre-taille à jarretelles. Ce dernier me marquait bien et faisait ressortir mes hanches de pute selon elle. Il y avait, également, des longs gants, une cagoule, un rouge à lèvres brillant et très… rouge pour ma bouche à pipes. Enfin, elle termina par la pose d’un large collier de cuir duquel pendaient deux mousquetons. -Voilà, tu es prête à accueillir notre visiteuse. Une belle salope ! viens, approche ! que je te fasse bander encore un peu plus dur. Maîtresse Chloé me fit avaler une pilule bleue puis me masturba lentement, d’un geste ample le temps que le viagra fasse effet. Lorsqu’elle me jugea assez gonflé, elle me posa un cockring en cuir, très serré ce qui eut pour effet immédiat de faire saillir mes veines. J’étais gros, gorgé de sang, ultra sensible. -Hmmm parfait pour te travailler la queue ! Ce soir, j’ai envie de te faire mal ma salope ! Je veux t’entendre couiner. On veut t’entendre couiner ! Maîtresse Chloé avait à peine prononcé sa phrase que la sonnette retentissait. -Va ouvrir ! et fais moi honneur ma chienne ! J’ouvris la porte, le regard baissé, les yeux fixés sur deux magnifiques pieds chaussés d’escarpins à bride puis sur des jambes gainées de bas noirs. -Madame, puis-je vous prier d’entrer s’il vous plaît ? Je m’agenouillai immédiatement pour venir baiser ces divins pieds, comme Maîtresse Caroline m’avait appris à le faire. Il s’agissait d’une marque de déférence envers toute femme pénétrant dans son appartement. L’inconnue m'interpella d’une voix dure : -Debout petite pute ! débarrasse moi de mon manteau ! Je connaissais cette voix. Trop bien même. C’était celle de Christelle, la responsable des programmes de l’école dans laquelle j’enseignais. Nous avions eu une petite aventure, deux semaines environ après mon arrivée dans l’équipe enseignante. Une aventure d’un soir. Nous étions restés bons amis, enfin sans plus. Des rapports très cordiaux. Je n’osais pas lever les yeux. -Hmmm si j’avais su…. Je t’aurais prise en main dès le premier soir. Et tu serais maintenant ma petite chienne personnelle ! Regarde moi, allez ma salope ! J’étais tétanisé. Je tardais un peu trop au goût de Christelle. La gifle fut immédiate. -J’ai dit regarde moi !!! Chloé, tu permets qu’il enlève sa cagoule ? J’ai envie de le voir sans. Je suis sûr qu’il se sent un peu protégé sous ce latex. Allez ! Montre moi ton vrai visage ! Sous la menace d’une seconde gifle, j’obéis sans rechigner. Et je plantais mon regard dans celui de Christelle. Elle était belle, hautaine, et son sourire méprisant me fouillait le fond de l’âme, martyrisant ce qui me restait de fierté masculine. Mais c’était ses mots qui m’humiliaient le plus ! -J’adore… ça joue les mâles séducteurs dans le couloirs, mais ça bande quand on la traite comme une petite pute soumise ! Je me demande encore comment j’ai pu ne pas le deviner! Christelle empoigna mes couilles et les tordit brutalement. -Regarde moi salope !!! La douleur et l’humiliation me mettaient au bord des larmes. -Pour une surprise, tu m’as bien eue Chloé, bravo ! Je ne m’y attendais vraiment pas…. Hmmmmm petite pute, ta vie va changer à l’école, j’espère que tu en es bien conscient ! Finis de jouer les petits profs ! tu es une pute, et il me plairait assez que cela se sache pour que tu sois traitée en tant que telle. Une belle chienne… Dis moi Chlo, elle a goûté la queue déjà ? -Oui, bien sûr. Et elle a adoré je te promets. Tu veux voir la video ? On en a fait un montage avec Caro. Tu vas aimer j’en suis certaine. Maîtresse Chloé projeta ma séance avec les deux livreurs sur le grand écran du salon. Christelle, ou plutôt Maîtresse Christelle se régala du spectacle, sans être avare de commentaires. -Dis donc petite pute, mais c’est que tu aimes ça !!! Une vraie suceuse pro… Wouhaouh !!! Je n’y crois pas… tu la prends en entier ???? T’es un vrai garage à bite ! Quelle salope… elle en redemande, mais t’as vu ça Chloé, elle s’encule elle même sur la queue du black ! J’hallucine ! Vous en avez fait une super pute. C’est génial ! J’ai hâte de l’essayer…. je suis super excitée maintenant ! Tu vas prendre cher ma petite salope ! Pendant toute la durée du visionnage, j’avais servi de repose pieds pour mes deux Maîtresses. A quatre pattes, le visage tourné vers l’écran pour bien voir mes prestations de chienne en chaleur selon les propres mots de Chloé. Je bandais. J’étais une pute, mes Maîtresses avaient raison, et me voir sucer, me faire enculer, lécher, embrasser, avaler le foutre de mes Maîtres livreurs, cela me rendait fou de désir. Mes Maîtresses dominatrices se levèrent et m’ordonnèrent de m’agenouiller, face à elles, cuisses écartées. Maîtresse Chloé s’adressa à son amie : -J’ai envie de le rendre dingue, pas toi ? Regarde, il bande déjà bien ! Le petit film l’a bien excité je crois. Et la pilule que je lui ai fait avalé tout à l’heure a l’air de bien faire son effet. Il va bander pour nous pendant plusieurs heures, comme ça on va bien en profiter. Je t’avais dit que je t’offrirai un jouet pour ton anniversaire, le voilà…. une petite pute docile, une salope à baiser sans retenue ! Maîtresse Christelle enlaça Maîtresse Chloé et déposa un baiser sur ses lèvres. -Hmmm ! j’adore ton cadeau Chloé ! Regarde, la pute, regarde tes Divines Maîtresses. Tu vas te branler sans nous quitter des yeux, mais interdiction de jouir. Si tu désobéis, je te fais souffrir, t’as bien compris salope ?!! -Oui Maîtresse Christelle, à vos ordres ! -Regarde bien, et profite du spectacle de tes deux magnifiques Maîtresses ! -Magnifiques ? Sublimes tu veux dire ma chérie ! : répliqua Maîtresse Chloé en éclatant de rire avant d’embrasser, très sensuellement, son amie. Mes Maîtresses s’embrassèrent et se caressèrent longuement face à moi. Spectacle saphique divin, le plus excitant qu’il m’ait été donné de contempler. Deux femmes aux corps sublimes, à la sensualité extraordinaire. La beauté, la féminité à l’état pur. Comment ne pas désirer servir, vénérer, adorer. Comment ne pas comprendre qu’un mâle n’atteindra jamais un tel niveau de perfection ? Alors que je me branlais très lentement, en me concentrant pour ne pas me faire jouir, je dévorais des yeux ces deux sublimes jeunes femmes. Je les aimais je crois, j'étais fier d’être autorisé à les regarder, fier d’être à leurs pieds. Mais mon corps réclamait son dû. Et sans y faire attention, le rythme de mes doigts accélèrait. J'étais grisé par ce que je voyais, hypnotisé par leurs langues qui jouaient, par leurs mains qui effleuraient, caressaient, par leurs soupirs de plaisir. J'étais dans un état second, et ma frustration sexuelle prenant le contrôle de mon esprit. J’oubliais les ordres, l’interdiction, je redevenais la salope assoiffée de jouissance, je me branlais, queue tendue vers mes Maîtresses, je gémissais, râlais et accélèrerais encore le va-et-vient de mes doigts sur ma hampe. Mais le plaisir refusait de monter. L’effet du viagra sans doute combiné à celui du cockring que je portais très serré. J'étais dur comme je ne l’avais jamais été, mais je n’arrivais pas à jouir. Je crachais dans ma main pour mieux me lubrifier. Dans mon délire sexuel je remarquais à peine que mes deux divines Maîtresses me regardaient. Maîtresse Chloé mis un quart de seconde à réagir. Elle saisit la cravache et se précipita vers moi avant que je ne réalise vraiment ma désobéissance. Le premier coup s’abattit dans le mouvement, directement sur ma main. Je lâchai ma queue et poussai un cri. -Sale truie, qui t’a autorisé ??!!! Hein ??? Sale pute !!! Je comprends pourquoi Caro te laisse en cage ! Garde ta position, tends ta queue vers moi… Salope, je vais t’apprendre à chercher à jouir sans autorisation ! J'étais à genou, je me penchai en arrière, prenant appui sur mes mains et je tendis mes hanches vers Maîtresse Chloé. Mon hypnose s’était évanouie. J’eus peur soudain, et je bredouillai des excuses : -Pardon Maîtresses, je vous supplie… vous êtes si belles… je.. La cravache s’abattit directement sur ma queue tendue. Je hurlai de douleur. -Ta gueule sale truie ! T’as oublié que tu n’es pas autorisé à parlé ?!!! En position ! Je vais te faire passer l’envie de te branler ! A ton avis Chris, comment pourrait-on la calmer notre salope en rut ? -Hmmm je pense qu’il faut lui faire très mal. Je ne vois que ça… Vas-y, 10 coups pour commencer. Ensuite 10 pour moi. Non, 20 pour moi. C’est moi qui lui ai donné l’ordre de se branler, sans jouir. C’est à moi qu’il a désobéi, et j’ai trop envie de le voir souffrir pour payer. Tiens, on va lui mettre le bâillon-boule. Comme ça on pourra le corriger sans retenue. Attends, j’ai une idée… Lèves toi la pute, et allonge toi sur le banc ! Vite ! Je me plaçai allongé sur le petit banc recouvert de cuir, sur le dos. Mes Maîtresse m’attachèrent rapidement poignets et chevilles. Maîtresse Christelle pris une cordelette et l’attacha à l’anneau fixé sur mon cockring, puis elle tira de façon à ce que ma queue, toujours bandée au maximum, reste bien droite, tendue vers le plafond. -Voilà, maintenant on va pouvoir le punir tranquillement. Tu n’es qu’une petite salope qui mérite d’être corrigée. Peut-être que la douleur va te faire comprendre… Vas-y Chlo, à toi l’honneur ! Maîtresse Chloé tenait toujours la cravache dans sa main. Elle s’approcha et commenca à caresser ma hampe avec la pointe de son instrument de dressage, qui glissa sur mes couilles, douloureuses et gonflées à exploser. J’avais mal. La pression exercée par le cockring, la jouissance réfrénée, ma queue dure était devenue la source d’une douleur diffuse mais constante. Je hurlai lorsque Maîtresse Chloé frappa un premier coup sur mon gland offert. Elle frappa sèchement. Je me tordis, ruai solidement fixé au banc. -Calme toi salope, c’est juste le début ! Allez, on enchaîne…. couilles, gland… couilles, gland….! Maîtresse alterna les coups. Vifs, durs. L’objectif était la souffrance du soumis. La punition. La douleur comme moyen de dressage. Je hurlai sans cesse, mon corps tendu, mes larmes coulant. En fait, je subis la correction sans aucun moyen de fuite. Je repris difficilement ma respiration lorsque Maîtresse Chloé annonça victorieusement : -Et de 10 !!! A toi Chris… vas-y, lave l’affront que t’a fait cette petite truie obsédée. Fais la bien souffrir, qu’elle comprenne…! Je ne cessai pas de bander. La douleur irradiait tout mon bas ventre mais ma queue restait obstinément dure, gorgée de sang. Les coups de cravache sur mon gland m’avaient rendu ultra sensible. Quant à mes couilles, la douleur que je ressentais me coupait presque le souffle. Je n’avais jamais connu ce niveau de douleur. Même lors des solides corrections que m’avait déjà infligées Maîtresse Caroline. J’essayai de me contrôler, tant bien que mal, pour pouvoir encaisser la suite. Maîtresse Christelle enfila une paire de gants en latex. -Je vais d’abord le faire durcir encore un peu, enfin si c’est possible ! Dis Chlo, tu lui as donné une dose de cheval ou quoi ? Normalement, une bonne correction, ça les fait toujours débander les petites salopes dans son genre ! C’est parfait. La punition sera plus efficace. Allez petite chienne… c’est mon tour de te faire souffrir ! Maîtresse fit couler du lubrifiant sur ma queue et mes couilles et m’empoigna sans aucun ménagement. Elle me branlait d’une main, en me serrant très fort et en insistant bien sur mon gland. Son autre main pressait et étirait mes couilles. Je hurlai. Ses caresses étaient dures et dans mon état de sensibilité, elles ne firent que relancer la douleur qui s’apaisait un peu. Maîtresse Christelle éclata de rire et accélèra sa masturbation, en concentrant ses caresses sur mon gland. -Hmmm je le sens durcir, je te jure. Un vrai morceau de bois… allez, encore un peu…. hmmm je sais que tu aimes ça, souffrir pour ta Maîtresse. Moi ça m’excite, tu ne peux pas savoir à quel point… Allez, assez joué, je suis obligée de te punir. Enfin, non, j’ai envie de te punir ! Nouvel éclat de rire. Maîtresse Christelle lâcha mon sexe et enlèva ses gants. Elle pris une des bougies allumées sur la table basse et l’amèna au dessus de mon bas-ventre. -J’adore jouer avec ça… ! Je me tendis de toutes mes forces dans mes liens lorsque Maîtresse versa une bonne dose de cire chaude sur mon gland. Elle tint la bougie assez près de ma queue. La cire n’eut pas le temps de refroidir lorsqu’elle entra en contact avec la peau fine et ultra sensible. Je hurlai à travers mon bâillon, mais cela sembla exciter encore plus Maîtresse Christelle. Elle pris tout son temps pour recouvrir entièrement mon gland. La cire coula le long de ma hampe. Maîtresse se recula un peu pour admirer son œuvre. -Bon, maintenant que j’ai fait la tige, passons aux couilles ! Chlo, tu peux me passer une autre bougie s’il te plait ? La grosse là, elle est bien pleine ! Maîtresse Christelle versa la cire en une seule fois. Mon hurlement, difficilement étouffé par le bâillon, n’eu pas de fin. Mes couilles se recouvrirent d’une gangue de cire… Je perdis presque connaissance sous la douleur. Dans un état second, je perçevais à peine ce qui se passait autour de moi. Je ne voyais plus le sourire sadique de satisfaction de Maîtresse Christelle. -J’avais dit combien déjà ? 20 coups c’est ça ? Maintenant, faut enlever la cire ma salope. Tu vas déguster. Je commence par quoi à ton avis Chloé, couilles ou queue ? -Attends, j’ai envie de bien profiter du spectacle…! Maîtresse Chloé enlèva mon bâillon et le remplace par un bâillon-god. Une petite partie, courte et large vint se loger dans ma bouche. L’autre, un beau sexe noir, veiné, se dressa au dessus de ma bouche…. Maîtresse Chloé vint s’empaler sur le god, m’offrit une des vues les plus sublimes de Paris. -Voilà, maintenant je suis aux premières loges. Je vais pouvoir me faire jouir pendant que tu finis la punition… prends ton temps Chris ! Tout ton temps… et commence par les couilles. On garde le gland pour le final ! Maîtresse Christelle mania la cravache avec précision. Plusieurs coups furent nécessaires pour enlever la carapace de cire qui recouvrait mes couilles. Je hurlai, ruai, solidement attaché à mon banc de torture. Maîtresse Chloé chevauchant mon bâillon-god. Son miel de plaisir coulait sur mon visage. Maîtresse Christelle avait suivi sa demande… elle espaçait les coups de cravache, pour permettre à son amie de faire grimper son plaisir palier par palier. Je n'étais que douleur. Mes couilles martyrisées provoquant une décharge électrique continue, insupportable. Maîtresse Christelle saisit la base de ma queue et se réjouit : -Il me reste 13 coups…hmmm bien plus qu’il n’en faut pour débarrasser toute cette cire…. Vas-y Chlo, baise toi bien sur cette belle queue. Et toi la pute, jouis du spectacle, le cul de ta Divine Maîtresse et sa chatte bien ouverte… regarde… respire son parfum… tu as de la chance tu sais ! Maîtresse Christelle compta à voix haute, et frappa. Avec précision. Chaque coup m’arracha un hurlement étouffé. En dépit de la douleur fulgurante chaque fois que le cuir venait me frapper, je bandais. De plus en plus dur j’aavsi l’impression. Mon corps ne répondait plus, je ne comprenais plus rien. Je souffrais atrocement mais je bandais et j'étais excité. Dans un état second, je subissais, et….. j’aimais cela. Serait-ce ça le « subspace », cet état presque de transe, provoqué par la douleur lors de jeux Sm ? J’avais déjà lu à ce sujet… jamais encore je ne l’avais expérimenté. -Et de vingt ! Maîtresse Christelle était radieuse. Elle contemplais ma queue débarrassée de sa cire, mon gland torturé, gonflé à éclater. Maîtresse Chloé avait joui au 11ème coup, inondant mon visage de sa liqueur. Elle restait empalée sur le god, pendant qu’elle retrouvait son souffle. Maîtresse Christelle vint s’empaler sur ma queue, d’un seul coup. Face à son amie. Elles s’embrassèrent longuement. Je sentais Maîtresse Christelle coulisser sur ma hampe. La chaleur de son ventre, de son désir, apaisait un peu ma douleur. Comme une anesthésie. J’avais mal, mais ce que je ressentaiss, emprisonné par les chairs brûlantes de celle qui fut mon amante d’une nuit, était au delà. Au delà du plaisir pur, au delà de la douleur. Un autre état. Maîtresse Chloé recommença à s’empaler sur le bâillon god, suivant le rythme de Christelle baisant ma queue. Les deux Maîtresses laissèrent monter leur plaisir, s’y abandonnèrent et jouirent ensemble en unissant leurs cris. Je n’existais plus en cet instant. Je n'étais rien. Un simple objet de plaisir. Ni vivant ni mort, la question n’avait aucune importance, juste un ustensile dont elles se servaient pour se rejoindre dans l’orgasme.
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Par : le 07/09/20
Combien de fois, Sarah, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois à la sortie de la douche ? Le bus arrive déjà, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Sarah ... Quel souvenir ! Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: - Il vous reste beaucoup de choses à apprendre. Et toi, Sarah, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée, espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman. Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. - Encore vous ! Suivez-moi ! Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. - Pas tout de suite, suivez-moi d'abord. Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. - Fermez les yeux ! Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. - Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: - Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique. À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Sarah, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Sarah, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister. Hommage à Roger Nimier. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/10/20
Il n'y eut pas "une" Letizia. Il y eut plusieurs femmes, diverses, façonnées par les circonstances étonnantes d'une vie agitée. Cette tristesse, cette sévérité, cette amertume, qui vont s'accentuant à mesure que la mère de l'empereur avance en âge, elle les doit aux malheurs inouïs qui ont suivie une ascension à laquelle, au fond, elle n'a jamais cru. "Pourvu que ça dure !", une formule à l'emporte-pièce dont elle ne sait jamais départie, l'a rendue célèbre. L'Histoire ne cessera jamais de s'étonner au spectacle de cette femme, épouse d'un petit avocat corse besogneux, veuve à trente-cinq ans, dont toute la jeunesse s'écoule au milieu des embarras d'argent les plus cruels, qui tient d'une main de fer le gouvernail d'une famille de huit enfants et qui, ralliée à la Révolution française, sauve les siens en les mettant à l'abri en France. Elle vit avec des bons de pain pour "patriotes nécessiteux", elle lave elle-même son linge dans la rivière, et la voici, presque du jour au lendemain, mère d'un empereur, de trois rois, d'une reine, de deux princesses souveraines. Elle accompagne l'ascension de Napoléon sans être jamais éblouie, seul membre de la famille à oser l'affronter. Devenue "Madame Mère", cette femme simple et peu cultivée en impose à l'Europe entière par une dignité superbe. Au milieu de cette famille difficile, toujours en conflits, elle apaise les discordes, calme les colères et tempère les injustices. "De tous mes enfants, dit-elle, c'est le plus malheureux que j'aime le plus." Après Waterloo, accueillie à Rome par le pape Pie VII, elle aide ses enfants prodigues de sa fortune prudemment mise à l'abri. Surtout, elle plaide inlassablement auprès des rois pour que soit adouci le sort du prisonnier de Sainte-Hélène. C'est pour lui seul que battra jusqu'à sa mort le cœur d'une femme digne et hors du commun. Letizia était la fille du capitaine Jean-Jérôme Ramolino, commandant la garnison de la ville d’Ajaccio. Homme de petite noblesse, celui-ci mourut prématurément et sa veuve, née Angela-Maria Pietrasanta, issue du même milieu que son mari, épousera en secondes noces le capitaine Franz Fesch, suisse de famille bâloise implantée en Corse depuis peu. Un fils naîtra de cette union, Joseph Fesch, demi-frère de Letizia qui, avec l’aide de Napoléon deviendra cardinal de la Sainte-Eglise Romaine et collectionneur acharné de tableaux prestigieux. On ne sait pas grand chose sur les conditions dans lesquelles Letizia fut élevée, sinon qu’elle était raisonnablement imprégnée de culture latine et avait appris à lire et à écrire ce qui, à l'époque, n'était pas le lot de tout le monde. C’est à l'âge de quatorze ans que Letizia, qui était fort belle et éminemment désirable, s’éprit de Charles-Marie Buonaparte qu’elle épousa le 2 juin 1764. Ce beau et séduisant jeune homme de dix-huit ans était issu d’une famille de petits hobereaux corses peu fortunés. Ayant joué avec brio la carte du clan paoliste, il fut de tous les combats pour préserver, avec son illustre aîné, les intérêts légitimes des corses et de la Corse. Avec Letizia, on le vit partout les armes à la main. D'abord à Borgo en 1768 où les rescapés des troupes françaises avaient été jetés à la mer puis, à Ponte-Novu, où les troupes du Comte de Vaux, trop supérieures en nombre et en matériel de guerre, massacrèrent les Corses au point que le sang des soldats répandu colora les eaux en crue du fleuve Golo. Au lendemain de cette amère défaite, la vie reprit à Ajaccio pour les Buonaparte dans leur grande maison carrée de la via Malerba. Ils occupaient le rez-de-chaussée et le premier étage, tandis qu’au deuxième demeuraient quelques-uns de leurs innombrables cousins, les Pozzo di Borgo. De ce voisinage naîtra une brouille entre les deux familles. À cette époque, Charles s’inscrivit au barreau d’Ajaccio, francisa son nom qui devint Bonaparte et se mit sans vergogne au service des français. Napoléon le jugera sévèrement plus tard et lui reprochera d’avoir ni plus ni moins abandonné Paoli. Quoi qu’il en soit, il était vain de vouloir s’apitoyer sur le sort de la Corse et le marquis général de Marbeuf, gouverneur de la Corse, qui éprouvait en outre une réelle sympathie pour les Bonaparte, ne fut pas étranger à ce revirement. Certains historiens ont prétendu arguant du fait que, devant les infidélités de son mari, Letizia aurait eu toutes les excuses pour se laisser aller dans les bras du galant gentilhomme français. Ce qui ne peut être nié, c’est que les époux Bonaparte, de par leur superbe et leur belle taille, séduiront tout le monde. Et si l’on sait que Letizia enchanta Marbeuf par sa beauté, on sait aussi que cet aristocrate était tout de même son aîné de trente-quatre ans. La vérité, c’était que Marbeuf était breton et qu’en Bretagne farouchement royaliste, on accréditait volontiers la thèse d’un “ Bonaparte breton ” qui aurait été une aubaine pour le Parlement de Bretagne à Rennes où l’on brocardait allègrement les corses d’avoir mis ce “bâtard" sur le trône impérial. Ce n’est pas la première fois que la petite Letizia va mettre un enfant au monde. Avant Giuseppe, le futur roi Joseph, né en 1768, elle a donné le jour à un garçon, puis à une petite fille qui sont morts tous les deux dans l’année de leur naissance. La jeune femme n’a que dix-neuf ans et va accoucher pour la quatrième fois. Le 15 août 1769, le jour de la Sainte Marie, Ajaccio célèbre avec faste la fête de la Vierge et, par la force des choses et avec un enthousiasme de commande, le premier anniversaire du traité rattachant la Corse à la France. À la cathédrale, au début de l’office, Letizia ressent de violentes douleurs et doit rentrer en toute hâte à la rue Malerba soutenue par la sœur de son mari. L’urgence est telle qu’elle ne peut gagner sa chambre et accouche du futur Empereur dans le salon sur un canapé tendu de soie verte. Elle donnera naissance à huit enfants, Joseph, Napoléon, Lucie, Elisa, Louis, Pauline, Caroline et enfin Jérôme. La famille Bonaparte connait la pauvreté au décès de son mari en 1785. Seule l'entrée dans le métier des armes de son second fils Napoléon, permet à la famille de renouer avec un semblant de prospérité. En 1793, elle doit fuir la Corse insurgée et s'installer à Marseille dans l'hôtel de Cipières. De cette époque, elle conserve un goût certain pour l'austérité et l'économie. Les événements vont vite en cette année 1793. Les Girondins, mis hors la loi à la Convention, se révoltent et c’est la crise en Provence. Les anglais en profitent pour attaquer Toulon dont la rade est considérée comme étant la plus importante base stratégique commandant la Méditerranée occidentale. En décembre 1793, Bonaparte connaîtra à Toulon le premier grand succès de sa carrière militaire qui lui vaudra le titre et les étoiles de général de brigade. Par sa connaissance de la stratégie, il fait tomber Toulon sous le feu de ses canons. Ce jour-là, il entre dans l'Histoire pour ne plus la quitter. À cette époque, Letizia surveillait très étroitement les états d’âme amoureux de sa progéniture. C’est ainsi que la belle Pauline commence à révéler un penchant certain pour la sentimentalité et songe sérieusement à épouser Louis Fréron, révolutionnaire cruel, débauché et antireligieux. Bonaparte s’y oppose formellement et, aidé de sa mère, s’arrange pour que l’idylle tourne court. Lucien va donner bien d’inquiétudes en épousant Catherine Boyer, la sœur illettrée de son aubergiste de Saint-Maximim. Napoléon gardera toute sa vie la plus vive rancune contre son frère, lequel sera le seul de la famille à ne pas recevoir un titre impérial. Toute sa vie aussi, Letizia luttera pour obtenir, entre les deux frères, une réconciliation qui ne viendra jamais tout à fait. Bonaparte ayant quitté ses fonctions dans le Midi, se trouve maintenant à Paris pour y connaître une difficile période de disgrâce. La chance étant toujours de son côté, Barras l’appelle près de lui au lendemain du treize Vendémiaire (5 octobre 1795) où une émeute royaliste menace la Convention. Bonaparte, chargé de l’artillerie, avec Murat, réunit en temps record les moyens d’une action énergique. Près de l’église St Roch, il sauvera enfin la Convention Thermidorienne. Le 9 mars 1796, le général Bonaparte épousait Joséphine, le 12 mars, il partait pour l’armée d’Italie à la tête de laquelle il avait été nommé par Carnot le 2 mars. Letizia était au courant du mariage. Elle savait aussi que Joséphine avait trente-trois ans, ce qui était un âge avancé pour une femme de cette époque, qu’elle était la veuve du vicomte Alexandre de Beauharnais, général mort sur l’échafaud en 1794 et qu’elle avait deux enfants. Une union indigne pour Letizia. Aussi subodore-t-elle immédiatement qu’une aventurière vient d’entrer dans le clan. Cela fera naître en elle une profonde aversion contre cette bru qu’elle désignera aussitôt sous le charmant sobriquet de "gourgandine." Au mois d’avril suivant, Letizia aura quarante-six ans et son fils vingt-sept. Après les foudroyantes victoires d’Italie, Bonaparte s’est installé au château de Monbello, près de Milan, charmante demeure au milieu d’un parc plein de fraîcheur. Letizia, venant de Marseille, arrive dans une berline escortée par un petit détachement de cavalerie. Désormais, Letizia va jouer le rôle officiel qui sera toujours le sien. Elle sera la mère de Napoléon. Elle a, à cette époque, quarante-huit ans. Elle est très brune et sa beauté subjugue son entourage. On la croirait prédisposée depuis toujours à incarner le rôle de Madame Mère. Elle paraîtra ainsi dans toutes les cérémonies officielles, à côté des plus grands personnages de son temps, sans cesser d’être à sa place. Par là, elle révèle une classe qui n’appartient qu’à elle et qui la fera respecter de tous par son incomparable dignité. Elle aura, en revanche, une certaine difficulté à parler sans cet accent corse qui demeure terriblement présent. Mais elle a toujours une expression juste et elle a pris dorénavant l’habitude de parler le moins possible tout en disant l’essentiel. En juillet 1797, Letizia est de retour à Ajaccio accompagnée des époux Bacciochi. Sur le quai de débarquement, la foule acclame la famille du vainqueur d’Italie et libérateur de la Corse. La veuve de Charles Bonaparte avait eu raison, quelques années auparavant, de ne pas rompre avec la France. Elle constate que le retournement de l’opinion remet les Bonaparte à l’honneur. Une fois Napoléon parti pour l’Egypte, Letizia constate que l’horizon dans l’île devient moins favorable aux Bonaparte. La reconquête de la Corse avait été bien accueillie, mais les paolistes déçus par les anglais et les patriotes du parti français ne vont pas tarder à se chercher querelle et en profitent pour réveiller de vieilles vengeances. Letizia arrive à Paris le 11 mars 1799 et va s’installer chez Joseph. Elle découvre alors une France gouvernée par un système en décomposition. Depuis le départ de Napoléon en Egypte, le Directoire accumule les échecs et le peuple, découragé, estime que la patrie est à nouveau en danger. Sieyès et Fouché font ce qu’ils peuvent pour museler les derniers jacobins et estiment que, pour réussir, il leur faut une épée, un homme fort ralliant tous les suffrages. Cet homme, bien entendu, ne peut-être que Bonaparte. Grâce à Joseph, propriétaire d’un grand domaine à Mortefontaine, Letizia va connaître une vie brillante dans laquelle elle introduit quelques solides principes d’économie et de simplicité. Il est certain qu’elle a toujours exercé une grande influence sur son entourage et que sa modération a constamment servi la dignité familiale. Une intense période d’activité commence pour le clan des Bonaparte après le coup d'État du 18 brumaire ( 9 novembre 1799). Lucien est récompensé pour son rôle déterminant en brumaire. Il est nommé ministre de l’Intérieur. Joseph sera membre du Corps Législatif, bientôt en charge de négocier la paix avec les Etats-Unis d’Amérique. Louis, qui fait carrière dans la cavalerie, est nommé colonel commandant le cinquième dragons et il n’est âgé que de vingt ans. Enfin Caroline, qui vient d’avoir dix-sept ans, obtient l'autorisation d'épouser le beau et fringant général Murat. Mais Letizia va bientôt connaître un grand chagrin quand survient la brouille entre Napoléon et Lucien au sujet de son remariage avec la veuve Jouberthon. Napoléon était très mécontent de ce mariage qui entraîna une rupture avec le plus brillant de ses frères. Lucien quitte la France, va s’installer à Rome et sera bientôt rejoint par sa mère qui prend ainsi ouvertement position en faveur de Lucien et, par la même, donne tort non sans regret à Napoléon. Elle est reçue dans les États du pape avec la plus grande distinction. À son arrivée à Rome, Pie VII lui fait élever une tribune dans la cathédrale Saint-Pierre, de la même taille que celle de la reine de Sardaigne. Elle est ensuite présentée au pape par son frère le cardinal Fesch. Dès lors, elle sera considérée par le Sacré Collège et les cardinaux comme une autorité souveraine. Le 18 mai 1804 un sénatus-consulte est proclamé et prévoit que le gouvernement de la république est confié à un Empereur. Letizia recevra un titre ainsi formulé: "Son Altesse Impériale Madame Mère", accompagné d’armoiries "d’azur à l’aigle d’or empiétant un foudre du même." En outre, son rang dans les préséances de l’Empire sera le premier, à droite de l’Empereur, avant les princes et son traitement annuel, tous avantages confondus, s’élèvera à 1 000 000 de francs. Napoléon lui donne également une "maison", soit un grand aumônier, deux chapelains, une dame d’honneur, un grand chambellan, des médecins et des dames de lecture. Peu habituée à l’étiquette, Madame Mère tempête et proteste contre ce faste dispendieux. La cérémonie du sacre a lieu le 2 décembre 1804. Ce jour là, Madame Mère se trouve toujours en Italie où elle boude l’événement. Cela n’empêchera pas le peintre David de fixer Letizia sur la toile du couronnement. De retour à Paris, Letizia, qui a refusé de vivre aux Tuileries ou dans un quelconque palais national, achète à Lucien le somptueux hôtel de Brienne pour la somme de 600 000 francs et elle va désormais y résider. Cette demeure, qui est aujourd’hui le siège du ministère de la Défense, est située en plein centre du faubourg Saint-Germain. Cette année là, Letizia est officiellement chargée de protéger les établissements de bienfaisance de l’Empire. Elle sera très efficace dans ces fonctions qu’elle prendra très au sérieux et dans lesquelles elle s’investira totalement. Autres marques d’attention impériale, le Trianon lui est attribué en même temps que le château de Pont près de Brienne, où elle résidera désormais plusieurs mois par an, au grand désappointement des dames de sa suite, dont Laure Junot, duchesse d’Abrantès, qui éprouvait pour elle une très grande affection. Après Wagram, Napoléon rentre à Paris, décidé à divorcer et à épouser Marie-Louise d’Autriche. Le mariage a lieu le 1er avril 1810. L’événement, on s’en doute, renvoie à l’arrière-plan les difficultés du clan. Mais Madame, qui suit son idée, trouve que cette union est quelque peu disproportionnée et surtout peu assurée pour un avenir qu’elle juge difficile, obéissant ainsi à son bon sens de mère corse. Début 1813, suivant une volonté plusieurs fois exprimée par sa mère, Napoléon règle le conflit qui l’oppose au Vatican et rend au Saint-Père ses États Pontificaux conquis par les armées impériales. Madame Mère triomphe discrètement suivant son habitude et part se reposer au château de Pont qu’elle aime pour la sérénité et la paix que cette demeure lui apporte. Rentrée à Paris à l’automne, c’est l’annonce du désastre de Leipzig qui l’attend, une amère défaite qui sonne le glas de l’armée napoléonienne dans la campagne d’Allemagne. Dans ces circonstances, Madame va continuer à faire front jusqu’à l’abdication de son fils. La scène finale se joue à Paris quand il est décidé que Marie-Louise et le roi de Rome quitteront la capitale avec les princes, ce qui laissera finalement le champ libre aux Bourbon. Une page d’Histoire de France est désormais tournée. En avril 1814, Letizia et son frère se mettent en route pour Rome où ils rencontrent le pape Pie VII, lequel leur souhaite la bienvenue en leur garantissant l’hospitalité à Rome. Arrivés à Rome, Madame et le cardinal s’installent au palais Falconieri. Toutefois, Letizia ne pense qu’à une chose, rejoindre Napoléon à l’île d’Elbe, ce qu’elle fera le deux août. Auparavant, elle éprouve une grande joie car elle a retrouvé Lucien à Rome où le pape va lui décerner le titre de prince de Canino. La vie quotidienne à l’île d’Elbe est paisible et monotone pour Napoléon qui s’y ennuie. Un soir, en tête-à-tête avec sa mère, Napoléon lui annonce son intention de partir pour la France. Fin février 1815, l’Empereur s’embarque avec sa petite armée, laissant momentanément sa mère dans l’île. Dès son arrivée à Paris, il la rappellera auprès de lui. Après un voyage long, difficile et épuisant pour une femme de soixante-six ans, elle arrive à Paris le 1er juin 1814. Le 21 juin 1815, Napoléon rentre à l’Elysée après la défaite de Waterloo. Il retrouve sa mère et la reine Hortense noyées de chagrin. Lucien est là, à côté de son frère. C’est lui qui manifeste le plus d’énergie. Il conseille de dissoudre la Chambre des représentants, mais ceux-ci, en majorité orléanistes, réussissent à imposer l’abdication en faveur du roi de Rome, ce qui est une illusion. Les Bourbon sont déjà en route et Louis XVIII reprend son trône. Le 13 juillet, Letizia et son frère, le cardinal quittent Paris pour Rome. À l’issue d’un voyage difficile où chaque séjour est difficilement toléré par les diverses autorités étrangères, ils sont accueillis par Pie VII, admirable de générosité, qui leur manifeste mansuétude et protection. Madame est donc autorisée à descendre au Palais Falconieri qu’elle occupera avec son frère jusqu’en 1818 malgré les méchancetés et mesquineries de l’ambassadeur de France à Rome, Monsieur de Persigny. Désavoué par le Pape, le diplomate devra faire preuve de beaucoup plus de retenue. En décembre 1818, après s’être installée au palais Rinuccini, près de la place de Venise, Letizia éprouve une atroce émotion puisque la presse annonce la mort de Napoléon. Aussitôt après, la même presse publie un démenti qui ne manque pas de provoquer aussi chez cette vieille dame une amère désillusion en constatant que nulle autorité n’a eu la courtoisie de l’informer officiellement de cette erreur d’information. Madame Mère commence à vieillir et supporte mal les mauvais traitements psychologiques dont on l’accable. Le destin semble désormais s'acharner. C’est le 16 juillet 1821 que l’on apprend à Rome la mort de l’Empereur décédé à Longwood le 5 mai, à 18 heures. L’entourage de Madame fait écran autour d’elle pour qu’elle ignore la fatale nouvelle. Mais, le 22 juillet, il faut bien se résoudre à lui dire la vérité. Madame pousse un cri terrible et s’évanouit. Revenue à elle, Letizia est comme anéantie. L’Empereur Napoléon, son fils préféré est mort. Pour elle, c’est la fin du monde. Désormais, pour Letizia, l’existence est difficilement murée dans un chagrin sans retour. Madame n’en finira jamais avec les deuils. En 1820, Elisa meurt à Trieste, en 1824, disparaît Eugène, en 1825, Pauline s’éteint à Rome. En 1832, le malheur va la frapper à nouveau. Le roi de Rome, épuisé par la phtisie, s’éteint à Vienne au milieu de sa famille autrichienne. Fin janvier 1836, Madame souffre d’un refroidissement avec un violent accès de fièvre. Fesch appelle ses meilleurs médecins qui se trouvent pessimistes. Letizia, qui a toute sa tête, demande que lui soient administrés les derniers sacrements. Le 2 février 1836, Letizia paraît s’endormir. Quand les siens se penchent sur elle, Madame a cessé de respirer. Ainsi s’éteignit, à près de quatre-vingt-sept ans, Marie-Letizia Bonaparte, mère de l’Empereur Napoléon 1er, grand-mère de l’Empereur Napoléon III, mère du roi Joseph d’Espagne, du roi Louis de Hollande, du roi Jérôme de Westphalie, de la reine Caroline de Naples, de la grande-duchesse Elisa et de la princesse Pauline. Tous ces titres accumulés sur cette femme antique n’avaient en rien altéré la simplicité de ses mœurs ni l’austérité de son attitude dans la gloire comme dans l’adversité. Elle légua son cœur à la ville d’Ajaccio où ses cendres, ainsi que celles du Cardinal Fesch et du prince de Canino, fils de Lucien, reposent à la Chapelle Impériale sur décision de Napoléon III en 1857. Oubliée, peut-être, mais l'oubli de certains hommes comme leur ingratitude ont-ils jamais effacé la réalité d'une belle âme ? Bibliographie et références: - Hyppolyte Larrey, "Madame Mère" - Friedrich Max Kircheisen, "Napoléon" - André Castelot, "Bonaparte" - Félix Hippolyte Larrey, "Napoléon et sa mère" - Patrick de Carolis, "Letizia R. Bonaparte" - Éric Le Nabour, "Letizia Bonaparte, la mère exemplaire" - François Duhourcau , "La Mère de Napoleon" - Jean Tulard, "Napoléon" - Herve Le Borgne, "Napoléon" - Alain Decaux, "Napoléon et sa mère" - François Weimann, "La mère de Napoléon" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/10/20
Le BDSM est une œuvre d'art, pas une science, pas de la technologie. Une œuvre d'art est quelque chose d'unique qui est créé à l'aide de compétences spéciales et reflète la personnalité et la créativité de l'artiste. Hermès Solenzol J'ai toujours vu la pratique du BDSM comme un art, un art unique et particulier où la Muse est aussi l'œuvre. Et l'art le plus proche du BDSM et sans aucun doute la sculpture, chaque coup dans la roche est irréversible et les conséquences définitives, sans parler de la relation presque charnel que l'on retrouve par exemple chez Rodin... Mais entrons dans le vif du sujet, nous aimons tous échapper à notre vie quotidienne de temps en temps. Il y a quelque chose de relaxant à lire, de relaxant et de stimulant à aller au cinéma ou à passer du temps avec un passe-temps et à oublier son travail ou ses taches quotidiennes. Cette routine peut aussi parfois s'instaurer dans une pratique BDSM trop mécanique, trop théorique. Vous remarquerez que mes exemples d'échappatoires étaient chacun lié à un art et ça n'est pas un hasard. Concevoir une relation D/s comme une relation artistique en quête d'un idéal presque Baudelairien échappe à cette routine. Et c'est là que la relation D/s présente de nombreuses similitudes avec la création artistique. Ce besoin de créer, comme un besoin de s'échapper. Dans le BDSM nous utilisons des instruments, des techniques et des compétences pour amener notre imagination sous une forme tangible. Une mise en scène, esthétique qui élève la soumise et élève le moment à une forme de suspension artistique. "Ce qui me frappe, c'est le fait que dans notre société, l'art est devenu quelque chose qui n'est lié qu'aux objets et non aux individus, ni à la vie. Cet art est quelque chose qui est spécialisé ou qui est fait par des experts qui sont des artistes. Mais la vie de tout le monde ne pourrait-elle pas devenir une œuvre d’art ? Pourquoi la lampe ou la maison devraient-elles être un objet d'art, mais pas notre vie ? " Michel Foucault Je m'intéresse à de très différentes formes d'art, et je suis certain de ne pas être le seul sur ce site, mais je ne considère rien de ce que je fais comme art comme «professionnel», et ce n'est pas censé être ainsi. L’art n’est pas une carrière pour moi, c’est une partie intégrante de mon expression de vie. De mon point de vu, le dessin d’un enfant de dinosaures et d’anges a une valeur artistique. Car c'est une expression d'une vision et d'un ressenti, un art certes primitif voir naïf mais une forme d'art à part entière. De la même manière, je pense que le BDSM est une forme d'art à laquelle nous, membres de la communauté BDSM, pouvons accéder pour nous exprimer. Quand un corps est marqué par des rayures, c'est un processus d'énergie, de douleur et de beauté qui encapsule un temps et un espace particuliers, où le pouvoir a été échangé entre le Dominant et la soumise. La corde brûle et les frottements sur un corps sont une traînée d'énergie intense. Les traces de doigts sur le corps, ressemblent à des tatouages ??éphémères comme pour se souvenir de quelque chose d'important dans la vie. Alors les différents instruments BDSM laisseraient différents types de sentiers, de différents voyages. Ceux-ci sont tous très beaux aux yeux du Dominant et de la soumise. Et tout ce chemin artistique sont une forme d'art, utilisant le matériau le plus puissant de la civilisation humaine - le corps. Bien sur en lisant cet article, l'art le plus évident qui peut venir comme pratique est le Shibari, une technique au service de l'esthétique. Certes mais je pense que cela va bien plus loin que ces évidences, la création se fait au quotidien dans une relation D/s et non uniquement encadrée dans une séance d'une pratique particulière. La recherche d'idéal, permanente... Alors Créez, Créons ! Et vivons de cet art si profonds qui fait vibrer les émotions !
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Par : le 27/12/20
Nous sommes un couple uni depuis plusieurs années, Laly est une belle femme de trente-six ans, avec une belle poitrine malgré sa silhouette menue. Moi, malgré un peu de ventre on me dit séduisant ; ma carrure me donne un aspect imposant. Nous avons décidé de réaliser un fantasme…. Entre nous, nous faisons des jeux de domination de temps en temps, mais là nous avons décidé d’être le temps que cela nous plaise, un couple soumis à une seule personne, de vrais esclaves sexuels offerts aux désirs et envies de cette personne. Nous sommes encore pudique et plutôt débutants, ce qui nous stresse encore plus. Après plusieurs semaines de recherche sur Internet, nous trouvons un maître charmant de par ses textes et ses idées. Pour ne pas gâcher la surprise il ne souhaite aucun échange photo, mais nous garantit un physique agréable, fin et sportif… De plus notre physique ne l’intéresse pas, nous lui avons quand même précisé que nous étions un charmant couple entretenus. Il nous fixe un mot de passe (« rouge ») qui arrêtera tout immédiatement s’il est prononcé. La première rencontre a lieu un après-midi. Nous aurions préféré en soirée mais jouons néanmoins notre rôle de soumis et ne discutons pas. Devant sa porte, habillé selon le dress-code imposé par le Maître (pour Laly une robe noire, des talons et des bas noir sans aucun sous-vêtements et pour moi une chemise sobre, un pantalon en lin et rien dessous). Je demande une dernière fois à mon épouse si elle est sûre, elle me dit oui. Lors de cette première rencontre nous devons l’appeler Monsieur et le vouvoyer. Si on souhaite continuer à lui appartenir nous l’appellerons Maître. On sonne. L’attente semble interminable… Au bout de trois très longues minutes, la porte s’ouvre. Et là, surprise ! Le Maître qui nous accueilles n’est pas un inconnu mais Xavier, que nous connaissons sans pour autant que nous soyons amis. Nos cœurs s’emballent, nos visages palissent, une gêne atroce nous traverse. Xavier affiche un léger sourire. — Quelle surprise, dit-il serein. Deux solutions : soit vous partez et nous en restons là, soit vous franchissez le pas et vivez des moments inoubliables. Je regarde Laly stressée d’être là, nue sous sa robe devant une personne qu’elle connaît bien. Après un silence de plusieurs secondes elle se met à genoux et dit « bonjour Monsieur » en lui baisant les pieds. Je fais de même. — J’admire votre courage, dit- il. Suivez moi ! On rentre dans son grand salon bien éclairé, c’est classe, propre. D’un ton plus autoritaire et presque hautain, il ordonne : — J’ ai envie de vous voir nu, à poil esclaves ! Je vois la tête de Laly se décomposer. Je suis surpris qu’ elle ait accepté de se soumettre, car Xavier lui fait des avances depuis des années et elle l’a toujours repoussé. Mais elle est décidée, comme moi, à vivre une expérience troublante et unique. Elle se déshabille. En glissant au sol sa robe dévoile son jolie corps nu. Je me déshabille également, sentant le regard de Xavier fixé sur Laly. Il s’ approche et dit : — Première position, position d’attente, debout jambes écartées, ceci afin d’avoir accès plus facilement à vos orifices. La tête haute, fier d’être soumis, regard baissé et mains dans le dos au-dessus des fesses car elles doivent être accessibles aussi. Il conclue d’un ton sec : — En position d’attente ! Et voilà, nous ne cachons plus rien. Il nous observe, détaille les moindres parties de nos corps nus et sans défense. Cela semble durer temps interminable. Il touche les seins de Laly et descend doucement vers son sexe. Elle se recule légèrement Comme pour esquiver. Il dit d’un ton doux : — J’ai une cravache aussi, ne bouge pas. Cela stoppe net Laly. Il continue et prend son temps pour fouiller son sexe. Elle frissonne. Il passe derrière elle, lui écarte les fesses tandis qu’elle rougit, et la contourne à nouveau pour se tenir avec autorité devant elle. — Ton ticket de métro c’est joli, mais La prochain fois tu sera intégralement épilée. — Oui, Monsieur. — C’est bien. Tu vas devenir une bonne soumise obéissante. Puis à ma grande surprise il saisit mon sexe et le pétrit, ce qui me fait me dandiner de semi douleur et de gêne. Il passe derrière moi et écarte mes fesses. Je suis aussi que Laly. Je l’entends dans mon dos : — Toi aussi, épilation intégrale. Pour devenir une bonne salope tu ne dois pas avoir de poil . Un mélange de honte et de gêne me submerge. Timidement, je réponds : — Oui, Monsieur. — Deuxième position : soumis offert. Il saisit sa cravache. — À quatre patte. On s’exécute. — Cambré. Cette nouvelle position dégage nos trous et nous gêne à nous faire frissonner. Et là un claquement, une brûlure sur ma fesse. — Plus que ça, esclave ! Jambes écartées, tête au sol. La honte totale, être ainsi devant une connaissance… Avec sa cravache il guide Laly pour que sa position soit parfaite et s’adresse à nouveau à moi : — On va l’agrandir ton petit trou de salope, Alex, tu vas devenir une vraie petite chienne. Je suis tellement gêné que je reste muet. Une autre brûlure sur les fesse qui me rappelle à l’ordre. — Oui, Monsieur. Nous restons longtemps dans cette position ultra gênante. Il va même jusqu’à téléphoner à un copain pour prendre des nouvelles ce qui a pour effet de relancer nos battements de cœur : pourvu qu’ il ne parle pas de nous ! Nous ne bougons d’un centimètre, le temps s’étire jusqu’à la douleur. Il se ré intéresse à nous au bout de cinq minutes qui ont paru une éternité. — Laly, lève-toi, pose tes mains sur la table et cambre les fesses. Elle obéit sans rien dire. — Alex, à genoux devant elle. Puis il s approche et me dit : — Ouvre la bouche, salope, tu vas me mettre en condition pour que je puisse baiser ta femme. Un mélange de honte, d’énervement et d’ excitation troublante me traverse à l’écoute de ces mots. J’ouvre la bouche et avale sa queue, c’est la première fois que j’ai un sexe d’homme entre les lèvres et toutes sortes d’émotions me traversent. Je me sens bander. Un coup de cravache me sort de mon trouble. — Mieux que ça ! Applique-toi. Dès qu’il est bien dur il me donne un nouvel ordre : — Lèche Laly pendant que je me soulage. Elle est crispée mais déjà bien humide. Je la lèche tandis que Xavier se place dans son dos pour la baiser. — Depuis le temps que j attends ça, ajoute-t-il. Laly baisser la tête et je n’arrive pas à savoir ce qu’elle pense. Elle ne tarde pas à jouir. Est-ce ma langue, la bite du Maître ou la scène elle-même qui l’excite à ce point ? Dès que Xavier a joui il me tend son préservatif pour que j’aille le jeter. — Si vous souhaitez poursuivre je vous baiserai sans capote, mais avant on fera un test. — Oui, Monsieur. À mon retour je vois Laly en position de soumise et le Maître prendre des photos en disant : — C’est pour mes amis. Je ne les leur montrerai que si je deviens votre Maître. Puis il se tourne vers moi. — Esclave, à toi, en position ! J’ai évidemment des questions plein la tête. Nous avons sûrement des connaissances communes. Si je deviens soumis, vais-je l’assumer ? Est ce que Laly pense la même chose ? Après la séance photo, Xavier repasse derrière moi et je sens qu’il m’introduit quelque chose dans l’anus. Je ne bouge pas. — Tu porteras ce rosebud souvent pour devenir une bonne chienne. Une étrange sensation de douleur et d’excitation m’envahit. — Levez-vous et rhabillez vous. Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui vous attend. J’enverrai un texto demain. Si vous répondez « oui, Maître », alors nous pourrons passer aux choses sérieuses. Durant tout le chemin du retour, nous nous sommes posés des dizaines de questions, incapables de nous arrêter de discuter de cette expérience des plus troublantes. À peine arrivés à la maison, nous avons fait l’amour trois fois, en repensant à cette aventure et en jouissant très fort. Le lendemain, pas de texto. Nous attendions, sans savoir quoi répondre, mais rien. Cette attente était comme si nous étions des enfants qui espèrent une surprise. Le texto ne venait pas et il nous tardait de le recevoir, même si nous n’étions pas du tout certain de ce que nous allions répondre. Il arrive enfin deux jours plus tard : « Ce soir 19 h chez moi en tenue sexy. » Je regarde Laly : — Que fait on ?
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Par : le 11/01/21
Quelles que soient les embûches, quelle que soit l’année, quel que soit le contexte, nous ne dérogeons pas à notre désormais tradition de passer la fin d’année ensembles et de la fêter dignement. En commençant pas souhaiter nos vœux à la communauté. Bien évidemment, c’est moi qui sert de carte de vœux. Un brin encombrante mais cela te laisse de la place à toi, ma Maitresse adorée, pour te laisser aller à ton inspiration du moment. 2021, année du vernis. Car c’est bien du vernis à ongles que tu as décidé d’utiliser principalement pour parer mon postérieur d’une série de cœurs concentriques sur ma fesse gauche. Pourquoi celle-ci et pas l’autre ? C’est un mystère qui restera sans explication. Autant je me doute que le contact du feutre au dessus du vernis doit correspondre à un « Bonne Année » ou quelque chose dans le genre, autant je reste perplexe sur la teneur du message que tu viens rajouter quelques minutes plus tard sur l’autre globe. Je finirai par découvrir que tu as été encore une fois taquine (et sans le savoir prémonitoire, mais c’est une autre histoire). Les minutes passant, je finis aussi par découvrir le deuxième effet kiss cool du vernis. En séchant, il se contracte, et donc je ressens des petits étirements sur la peau. C’est troublant, sans être vraiment gênant. Cette découverte de ma part te faire sourire, informée que tu étais. Oui, j’avoue, le vernis à ongles, où que ce soit, c’était une première ! Etonnamment, avant de me tourmenter, tu commences par m’autoriser quelques instants de réconfort dans les bras de maxi-nours … avant de me faire installer à quatre pattes sur le lit, le dos le plus cambré possible, histoire de bien faire ressortir mon postérieur. Ayant exceptionnellement convié la maxi-peluche, tu décides de l’inclure à nos jeux. Si les nouages de cordes colorées commencent sur mes bras, ils finissent par se prolonger sur l’ours. Tant et si bien qu’après un bon quart d’heure d’efforts de ta part, nous nous retrouvons tous les deux solidaires, collègues de shibari, si je puis dire. Limite il est plus confortablement installé que moi. Presque je serais jaloux de son sort ;-) Il semblerait que cette première partie t’ait inspirée. Tu nous libères de nos liens pour rapidement les remplacer par d’autres. Cette fois, je me retrouve debout avec l’ours dans les bras, face à moi. Tu en profites pour nous encorder l’un à l’autre. Deux nounours pour le prix d’un. Seul inconvénient, nous sommes encore plus encombrants ainsi mais cela semble visiblement te plaire. Cette fin d’après-midi se termine avec une photo de famille, jamais je crois tu n’avais eu autant de nounours sous les griffes. Mais toutes ces boules de poils, ça creuse. La pause dîner est la bienvenue avant de passer aux choses plus sérieuses encore. Une fois restaurés et reposés, nous reprenons nuitamment nos activités. Ta parure vernissée a bien résisté jusque-là. Tu me fais enfiler mon harnais. Depuis la dernière utilisation, j’ai oublié comment il se mettait, galère ces sangles de cuir … La cagoule suit de près. Elle est devenue depuis un bon moment déjà ma meilleure compagne de ces plaisants moments. La paire de moufles complète mon équipement, histoire d’éviter que j’utilise mes mains. Une fois agenouillé sur le lit, tu peux facilement ajouter ta petite touche décorativo-tintante : un petit ruban rouge pourvu d’une clochette noué autour de mon sexe. Il ne reste qu’à mettre en place la touche finale. En cette période hivernale, son contact froid n’est pas agréable mais une fois en place dans mon fondement, le crochet anal devient plus supportable, maintenu bien en place grâce à un ruban rouge attaché à mon collier. Disons que dans cette position ainsi « équipé », le moindre mouvement me rappelle intérieurement la présence de cet intrus. Et comment rester immobile quand tu commences à vouloir me réchauffer ? Deux sensations différentes ou plutôt deux surfaces différentes me semblent pleuvoir sur mes fesses. Vive la photographie, sinon j’aurais eu un zéro pointé à l’interrogation écrite. Car c’est bien la spatule en bois qui a commencé à me claquer généreusement le postérieur, et pas un strap en cuir. Tout comme c’est l’efficace main en cuir qui a poursuivi le traitement et pas la raquette. Mes capteurs fessiers m’égarent en ce début d’année. En revanche, la température monte assez rapidement à mesure que tu fais ton œuvre. Sous tes assauts, je fais tinter de temps en temps la clochette. Je n’ose à peine imaginer ce que cela pourrait donner sous des coups de boutoir … Une telle position te laisse aussi un accès des plus aisés vers une de tes cibles de choix. Même si le choix du faisceau de paille est synonyme de démarrage en douceur, il n’en reste pas moins qu’il m’arrache très vite quelques gloussements et provoque des tortillements du bassin. Rien de tel pour te stimuler à continuer cette « flatterie » qui t’est spéciale. Il fallait bien que tu finisses par prendre les « choses » en main. Une situation assez contradictoire où je me trouve tout à la fois au chaud de ta paume mais aussi totalement impuissant sous la pression de tes doigts sur ma précieuse intimité. Néanmoins, je crois que je ne m’en suis pas plaint, bien au contraire. Maintenant que mon arrière train a reçu sa ration, tu me fais relever pour passer devant. Avant tout, il faut éviter toute velléité d’autoprotection. Mes moufles se retrouvent reliées dans le dos te laissant toute latitude. Je sens que tu viens t’installer sur le lit devant moi. Des pinces viennent mordre mes testicules sans que je les reconnaisse de suite. Initialement, j’ai eu le sentiment d’être assailli par les petites pinces à cheveux noires. Ce n’est que plus tard que je soupçonne que ce doivent être les japonaises, bien plus mordantes, et surtout, reliées entre elles par une chainette, propageant les effets de morsure de l’une à l’autre. Du coup, par élimination, le pincement qui se transperce fugitivement mon téton gauche vient d’ailleurs. Malheureusement, le téton droit semble rétif à se laisser faire, ce qui finit par m’aider à reconnaitre les pinces baguettes. Certains hésiteraient entre la peste et le choléra, moi ce serait plutôt entre japonaise et baguette. Heureusement que la fulgurance initiale finit par s’apaiser un peu… Mais ce soir, tu abandonnes toute idée de symétrie. Tes griffes ne peuvent s’empêcher de venir titiller mon sexe. Comment pourrais-je rester impassible sous de tels assauts dans une zone aussi réactive ? Certes je suis tout aussi réactif lorsque tu viens passer ta roue dentée sur le haut de mon dos. Je suis littéralement accro à ce genre de contacts très similaires aux griffes. Mon échine y réagit immédiatement comme mue par un réflexe. Pendant un bref instant de repos, où je reprends la position de l’œuf tu viens caresser mon dos du bout des douces lanières du petit martinet. Il est parfait pour cela. Mais il ne faudrait pas que cet instant douceur ne se prolonge de trop. Je me remets donc en position, toujours à genoux et buste bien droit. Ainsi, tu peux sévir plus aisément avec une des cravaches. Si j’en juge par son effet sur mes testicules, ce ne peut pas être la classique. C’est donc probablement celle terminée par une petite main qui vient flatter mon postérieur et mon sexe. Elle vient préparer le terrain pour un objet plus « lourd » et plus claquant. Le strap clouté est toujours aussi claquant, encore que je n’ai pas un instant deviné sa face « métallique ». A croire que mes chairs ont absorbé sans prévenir mon cerveau. En revanche, la température remonte bien avec un tel passage. De nouveau, je reviens à genoux. Tu peux ainsi dégainer d’abord un des martinets, au contact plus lourd que réellement mordant. Tout le contraire de la seconde cravache qui se fait alternativement cinglante sur mes fesses et taquine sur mes couilles. Je ne m’habituerai donc jamais à l’effet que sa tête arrive à y produire. J’y réagis au quart de tour, d’abord par des gigotements incontrôlables suivis de petits couinements. De nouvelles lanières reviennent à la charge sans que je sois en mesure de les reconnaître : il faut dire que ta panoplie commence à être bien fournie. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la soirée se termine sous les morsures d’un fouet que tu parviens à appliquer à certains endroits de manière bien improbable. Mais je crois que le plus marquant reste les fois où tu parviens à le faire claquer juste dans l’axe de ma colonne jusqu’à l’entrée du « canyon fessier ». Là, je ne peux me retenir de lâcher un petit cri. Mélange de plaisir et douleur fugace. Contrairement à ce que je craignais, la présence du harnais sur mon torse ne semble pas te gêner outre mesure. Tu t’adaptes idéalement au terrain. La soirée était presque terminée. Il reste un léger détail à régler : tout ce vernis sur ma fesse gauche. Inutile d’espérer l’enlever à l’eau et au savon sous la douche ! Après une bonne nuit de sommeil et une matinée à musarder, le frimas hivernal n’incitant pas vraiment à sortir, nous reprenons nos occupations par des séries de photos où tu tiens le rôle principal, parfois accompagnée de boules de poils. Dans ces instants-là, j’aurais presque l’impression de diriger les opérations. Tu finis par me convier aux réjouissances, d’abord au bout de ta laisse, respectueusement agenouillé derrière toi, puis étendu à tes côtés voire dans tes bras. Quel plaisant après-midi ! Tu me fais même l’honneur de m’autoriser à glisser ma tête sous ta jupe …. Hummmm. Il est temps de reprendre ses esprits avec plusieurs séries de clichés : nous avons l’objectif bien créatif en cette fin de journée… A tel point que nous n’avons même pas vu l’heure tourner. Heureusement que l’estomac nous rappelle à l’ordre. Il me restait alors à découvrir enfin ce que tu avais en tête avec cette idée que tu m’avais présentée sous la forme d’une simple liste de mots. Cela en faisait presque trop à la fois. Du coup, je n’avais même pas cherché à imaginer ce que cela pourrait donner. J’attendais donc de découvrir, de l’intérieur, ce que tu avais imaginé. Tu commences par me faire mettre la cage de chasteté en place. Puis ma tête est vite engloutie par la cagoule dont tu fermes les ouvertures pour les yeux, seule la bouche reste accessible. Ainsi pré-équipé,, tu me fais installer à genoux devant le lit pour mettre en place un plug. Peine perdue, il ne daigne rester en place. Qu’à cela ne tienne, le crochet vient le remplacer. Relié au collier, il ne devrait pas trop bouger. Je sens ensuite que quelque chose pointe devant la cage, et tente de s’immiscer dans mon pénis contraint. Tu parviens, malgré mes doutes silencieux, à insérer la sonde urétrale souple. Je commence à comprendre : c’est une soirée bouche-trous que tu as dû imaginer. J’en suis totalement convaincu lorsque tu présentes ton gode ceinture devant ma bouche, m’imposant une fellation. Quelle riche idée tu as eu là, quoiqu’elle appelle à un second épisode plus efficace encore. Mais cet avant-goût d’être en quelques sortes pris par tous les orifices a quelque chose de surprenant mais loin d’être déplaisant, encore une fois l’impression de ne plus rien maitriser. Il y a longtemps que je connais l’efficacité perverse de tes neurones suractifs : ce soir j’en ai eu une nouvelle preuve.
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Par : le 27/01/21
Tout a commencé par une après midi comme tant d'autres, si ce n'est qu'elle était plus calme. Mes clients avaient dû se donner le mot.... J'avais un grand trou entre deux rendez vous et décidais de tromper mon attente en surfant sur mon site préféré. Mon regard fut attiré par un pseudo énigmatique, c'était une Femme de ma région, Dominatrice et son annonce à la fois pleine de charme et d'humour laissait planer un doux et enivrant parfum de mystère. Il eu fallu être aveugle et manchot pour ne pas y répondre.... Un petit mot pour dire combien je trouvais son annonce envoûtante, je reçus un gentil merci en retour.... Puis d'autres messages et le dialogue commença. Nous avons rapidement échangé nos mails et donc quelques photos (elle était toute en formes ce que j'adore...) puis conversé sur msn, nous nous sommes découvert non seulement des envies communes mais aussi de nombreux goûts communs et pas seulement ceux liés aux jeux sm. Puis ce fut au tour de nos numéros de téléphone... Mettre enfin une voix sur des mots et un visage, mais aussi sur des maux à venir sans doute. Nous avons rapidement décidé de nous retrouver autour d'un verre pour faire plus ample connaissance. C'était facile, seules 20 mn de voiture nous séparaient. Rendez vous fut pris pour le lendemain 14h. - Juste une chose, me dit elle, ça me ferait plaisir de vous savoir nu sous votre pantalon, même si c'est juste pour boire un verre. - Bien Madame, si vous le souhaitez. - J'aimerai oui ! - Considérez donc que c'est fait. Le lendemain, je sautais dans ma voiture à 13h30 pour être sûr de ne pas être en retard (le rendez vous avait été fixé dans un bar près de chez Elle), et bien sûr vêtu comme demandé. J'étais presque à destination quand je reçus un sms de sa part - J'ai décidé de vous faire une surprise. Êtes vous partant ? Je compte sur vous pour accepter ! Après une petite hésitation je répondais par un - Oui Madame, bien volontiers. - Vous avez votre GPS ? - Oui madame. Je reçus alors les coordonnées GPS de ma destination sans plus de renseignement si ce n'est la consigne de l'appeler une fois arrivé. Je rentrais donc les coordonnées et me mis à suivre les indications sans savoir où j'allais. Je finis par arriver dans un petit chemin de terre, coupais le moteur puis je l'appelais. - Madame ça y est je suis arrivé. - Alors si vous le voulez le jeu va commencer. Regardez autour de vous vous devriez trouver un foulard accroché dans un arbre. Prenez le, revenez vous assoir dans votre voiture. Bandez vous les yeux et dites moi quand c'est fait. Je repérais assez rapidement le foulard en question, suivis les instructions et revins m'assoir dans la voiture côté passager. Je me sentais un peu ridicule ainsi... Et si un promeneur passait et me voyait ainsi ? Que penserait il ? Le temps me semblait long, plus long sûrement que la réalité. J'avais les oreilles aux aguets, scrutant le moindre bruit, plein d'un mélange d'appréhension et d'excitation, mais aussi rassuré d'être dans le "cocon" de ma voiture. Je sus plus tard qu'en fait mon attente fut courte. J'entendis un bruissement de pas venir dans ma direction et sentis quelqu'un s'approcher de ma fenêtre ouverte, et se pencher à mon oreille - Bonjour.... Voilà qui est bien et sage.... - Madame ? (je n'avais entendu sa voix que par le biais du téléphone...) - Oui c'est moi, rassures toi.... Es tu prêt à continuer ? - Oui Madame - Bien... Car à vrai dire, je n'avais pas envie que d'un verre... J'avais envie de toi... Que tu sois à moi ! Sa voix était toute à la fois douce et ferme, son ton et ses mots invitaient à l'abandon... Elle ouvrit la portière, prit mon poignet. - Viens... Je n'avais plus qu'à obéir... - Mains dans le dos ! Je sentis une cordelette lier fermement mes poignets l'un a l'autre... - Voilà qui est mieux.... Une dernière petite vérification et nous pourrons y aller. Elle défit le bouton de mon pantalon et y glissa sa main. - Tu as fais ce que je t'avais demandé, c'est bien, me dit elle une main sur mon entrejambe et l'autre caressant ma joue. Et en plus tout lisse comme j'aime.... - Et en plus il bande le petit cochon ! ajouta t elle en me pinçant assez fortement les tétons à travers le tissu de ma chemise. - Tes clefs sont sur le contact ? - Non Madame, elles sont dans ma poche. Elle glissa une main dans chacune de mes poches à leur recherche tout en jouant un peu avec ma queue comme si de rien n'était et s'en saisit. - Alors on va le boire ce verre ? Me lança t elle d'un ton rieur et plein de malice qui en disait long sur ses intentions. Et me laissait présager qu'à ses doux mots se substitueraient bientôt d'autres maux "doux"... Elle me fit installer allongé sur la banquette arrière. - Voilà la place qui te convient ! Elle grimpa dans la voiture, mit le contact et bientôt démarra. Nous ne roulâmes pas longtemps 2, 3 minutes tout au plus. Un arrêt, un portail qui s'ouvre, le bruit des pneus sur les graviers, et le moteur coupé. Elle sort de la voiture, ses pas crissent sur les graviers. Elle ouvre ma portière et me prend par le bras pour m'aider à sortir... Quelques pas sur le gravier, une clef que l'on tourne dans une serrure, une porte qui s'ouvre... - Entre ! Deux pas dans une entrée où flotte un doux parfum d'encens... Une porte qui se ferme... - Nous y voilà ! Te voilà à ma merci ! Je sens que je vais bien en profiter ! Elle me prit par la main pour m'amener à l'endroit voulu. - Là ! C'est parfait ! me dit elle en me lâchant au milieu d'une pièce que je soupçonnais être le séjour. Elle se plaça derrière moi me détacha les poignets. Je la sentis se reculer et sans doute s'assoir sur un canapé face à moi debout au milieu de la pièce. - Déshabilles toi que je vous ce qui se cache sous ces vêtements. Je commençais alors à déboutonner ma chemise pour l'enlever, m'accroupir maladroitement pour délacer mes chaussures, les retirer ainsi que mes chaussettes. Je sentis alors sous mes pieds la fraîcheur d'un carrelage. Après m'être relevé et une courte hésitation, dégrafais un à un les bouton de mon pantalon pour me retrouver entièrement nu devant Elle. - Voilà qui est parfait ! C'est comme ça que je te veux ! J'entendis le bruit de ses pas se rapprocher de moi. J'étais là debout devant Elle, nu, yeux bandés, tête baissée, honteux... Un frisson me parcourut lorsque je sentis sa main se poser sur mon dos et descendre sur mes fesses pour les caresser.... Elle se mît à tourner autour de moi, laissant sa main nonchalamment glisser sur mon corps alternant plat de la main et bout des ongles. Dos, ventre, visage, cou, poitrine, fesses, pubis... Tout y passa... - Très réceptif et très sensible à ce que je vois.... Mmmmmm j'aime beaucoup.... - Ne bouges pas je reviens.... J'entendis ses pas s'éloigner et quitter la pièce pendant que je restais là immobile, debout, silencieux, à me demander ce que je faisais là, partagé entre l'envie de disparaitre et l'excitation de cette situation incongrue et humiliante. L'attente ne fut pas bien longue. Je l'entendis bientôt revenir. Le bruit de ses pas n'avait pas la même sonorité. Était ce toujours Elle ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête. - Ça va ? Je n'ai pas été trop longue ? (Ouf c'était bien Elle...). Je me sentais rassuré. - Non Madame, ça va merci... J'aimais sa prévenance, mais allait elle durer ? -Bien. J'en suis ravie. Regrettes tu cette surprise ? - Non Madame. Ou du moins pas encore, rajoutai-je avec un petit sourire. - Tu le verras bientôt... Mais te connaissant, je ne pense pas... Tu vas déjà pouvoir retirer ton bandeau. Je découvrais alors la pièce dans laquelle je me trouvais. Je ne m'étais pas trompé c'était bien le séjour, nimbé dans une douce pénombre, les rideaux ayant été tirés, la pièce était rehaussée d'une douce lumière tamisée. Je me rendais compte que tout avait été soigneusement préparé. Elle devait avoir déjà pensé à sa surprise bien avant l'idée de ce rendez vous.... Et son "piège" avait été bien ficelé... Comme je l'avais imaginé j'étais bien devant un canapé où elle trônait, simplement vêtue d'une robe noire assez longue mais fendue sur les côtés, simplement boutonnée sur le devant, le dernier bouton placé un peu haut laissait entrapercevoir le haut de ses cuisses et le boutonnage faisait ressortir sa belle et généreuse poitrine. Pour finir Elle était chaussée d'escarpins noirs à talon ni trop hauts, ni trop fins ni trop gros.... En un mot Elle était belle, à mes yeux... Et impossible qu'Elle n'ai pu le lire dans mes yeux... - Déçu ? - Non Madame, pas le moins du monde, bien au contraire. - Flatteur... Je baissais la tête. - Non Madame, simplement sincère. - Alors tant mieux. Bon alors on le boit ce verre ? Je n'avais pas remarqué que sur la table trônaient deux verres et une petite bouteille de Gewurtz vendanges tardives (un goût en commun, nous en avions parlé) - Viens sers nous ! Je me dirigeais en marchant vers la table basse, obligé de me mettre de profil devant Elle pour atteindre et servir les verres. Alors que je me penchais en avant pour saisir la bouteille, je sentis un coup de cravache me cingler les fesses. - Non pas comme ça ! À quatre pattes ! Allez recommences ! Le jeu commençait. Et je me rendais compte que tout avait été programmé et pensé de longue date, meme jusqu'à la position d'une bouteille et de deux verres, et que le "piège" s'était refermé sur sa victime consentante... Moi... Je repris donc ma position initiale, me mis à quatre pattes et me dirigeais à nouveau vers la table basse, servis les deux verres, pendant ce temps je sentais le bout de sa cravache me caresser les fesses en jouant plus intensément sur leur zone de partage sensuellement et gourmandement. Je me retournais, toujours agenouillé devant Elle, et lui tendis son verre. - Merci mon jouet... Prends ton verre et viens le boire à mes pieds. - Merci Madame. Je m'assis à ses pieds entre le canapé et la table basse. Elle dégustait son verre tout en me caressant la tête de sa main libre. - Tu m'as l'air bien docile et obéissant. Je sens que tu vas me plaire... Je vais faire de toi le jouet de toutes mes envies. Tu vas satisfaire mon plaisir, mais rassures toi, tu auras aussi le tien, mais seulement quand je te le dirais. Tu es d'accord ? - Oui Madame, comme il vous plaira. - Alors c'est parfait. Je sens que nous allons bien nous entendre et surtout bien nous amuser... Enfin surtout moi ajouta t Elle avec un large sourire et un pincement sur mes tétons. - J'ai fini mon verre, alors toi aussi ! À partir de maintenant, je suis ta Maîtresse, donc dès que j'aurais fini de boire ou de manger, toi aussi tu auras fini. Sois vigilant car si tu outrepasses cette règle j'aurais certainement envie de te punir pour te la rappeler. De même pour toutes tes envies ou besoins tu devras me demander et attendre mon autorisation. Et tu devras aussi toujours satisfaire mes exigences, ne t'inquiètes pas rien d'insurmontable et dans le respect de tes limites actuelles, tout en sachant que je saurai les faire évoluer dans le temps. Tu es toujours d'accord ? - Oui Madame. Une nouvelle étape venait d'être franchie et acceptée, comme si un contrat moral et tacite venait d'être signé entre nous... Je m'en remettais à Elle. Mais on fond de moi je me posais la question de savoir si j'avais bien saisi toute la portée et l'implication de cette acceptation. - Autre chose encore ! J'attends de ta part non seulement respect, obéissance et dévotion, mais aussi prévenance, attention et petits soins. Je ne veux pas d'une chiffe molle ou d'une larve qui attende les ordres. Je te veux faire preuve d'initiative, savoir anticiper mes envies, mes besoins. Toujours OK ? - ... Oui Madame... - Alors scellons ce contrat entre nous en buvant un verre. Je compris alors que je devais remplir son verre et le lui donner. À peine me retournais-je, tout en restant agenouillé à ses pieds pour attraper son verre, lui présentant ainsi mon dos que je sentis les semelles de ses chaussures se poser sur mes reins et les talons s'enfoncer dans mes fesses et me pomper à la manière d'un chat. C'était tout à la fois troublant et excitant... Et rendait aussi le service de son verre plus difficile. Je réussis toutefois à lui servir son verre sans en renverser une goutte. La pression de ses pieds dans mon dos m'empêchant de me retourner vers Elle, je ne pus que lui tendre le verre en aveugle en espérant ne pas le renverser. Elle saisit le verre d'une main et glissa l'autre dans mes cheveux. - Merci mon jouet. Une fois ma main libérée de son verre, je me penchais en avant pour saisir le mien. À peine bougeais je que je sentis son pied gauche quitter mon dos pour venir se glisser entre mes cuisses. Je sentis alors le cuir de son escarpin se plaquer contre mon sexe gonflé d'excitation et l'écraser dans un mouvement de recul de sa jambe. - Non ! Laisse ton verre ! Tout en parlant elle passa sa jambe droite par dessus mon épaule et plaqua son escarpin contre mon bas ventre. De sa main toujours glissée dans mes cheveux Elle me tira la tête en arrière contre sa cuisse. - Là comme ça ! Ouvres la bouche ! Ses yeux étaient plongés dans les miens, Elle souriait se délectant par avance de ce qu'Elle allait faire. Elle porta le verre à ses lèvres, en préleva une gorgée et se penchant en avant à m'effleurer les lèvres avec les siennes, laissa couler le nectar alsacien dans ma bouche. - Bois ! C'est ainsi que je scelle mes contrats mon jouet ! Maintenant tu es à moi seule ! Es tu prêt à me satisfaire ? - Oui Madame. Tout ce qu'il vous plaira. - Tout ? En es tu bien sûr ? Tu t'avances peut être un peu précipitamment mon jouet... Mais je verrai bien vite si tu dis vrai. Sinon gare à toi.... Quoiqu'il en soit je saurais non seulement m'en souvenir, mais aussi te le rappeler le moment venu... - Tu as aimé ta signature de contrat ? - Oui Madame, beaucoup - Bien. Ta bouche est maintenant mienne. Maintenant je pourrai y glisser tout ce que j'aurais envie d'y glisser. Ce "tout" me laissa perplexe... Elle relâcha l'emprise de sa jambe, relevant son pied droit à hauteur de mes yeux et le faisant danser devant moi. Immense pour m'hypnotiser. Instinctivement mes mains vinrent se poser sur son mollet que je me mis doucement et tendrement à caresser. Sa main continuait à caresser mon cuir chevelu.... Ses doigts s'enfonçaient dans mes cheveux courts - Mmmmmm tu es doux... Ma bouche vint rejoindre mes mains, j'aimais la douceur et le contact de sa peau, et je me voulais plus caressant et offert. Sa main quitta doucement mes cheveux et après un instant je sentis des doigts humides courir le long de ma joue à la recherche de ma bouche. Ils vinrent se poser sur mes lèvres qui s'entrouvrir à leur seul contact, j'avais envie d'eux... Elle glissa ses doigts à travers mes lèvres avec douceur et fermeté, ma langue les reçut avec dévotion et découvrit leur goût : un mélange de douceur et d'arômes "orientaux" dans lequel se mêlait le doux goût d'un autre élixir sans doute plus personnel... J'étais dans un autre univers... - Tu aimes ? - Oui Madame. - Si tu es bien"sage" alors tu pourra goûter... mais pour l'instant regardes moi ! Je me retournais pour lui faire face à genou entre ses jambes. - Mais tu bandes ! N'as tu pas honte ? - Non Madame car c'est pour et par vous... - Bon c'est pas tout ça.... Tu vas t'habiller pour la suite... Elle se coucha sur le canapé pour aller chercher un petit sac posé à même le sol contre le canapé... Elle se glissa de sorte que sa robe se releva me laissant découvrir le haut de ses cuisses tout en imaginant ce qui se cachait sous sa robe. Lorsqu'Elle se releva, un petit sac à la main, elle me pinça fortement un des tétons : - On baisse les yeux ! On ne reluque pas ! Qui t'as donné la permission ? - Pardon Madame, je ne recommencerai pas - C'est bon pour cette fois... Maintenant debout que je t'habille ! Elle sortit du sac quatre bracelets à velcro qu'Elle fixa à mes chevilles et poignets. Elle relia mes poignets l'un a l'autre par un mousqueton. Elle glissa ses mains dans le sac pour en ressortir non seulement un collier en cuir muni de plusieurs anneaux qu'Elle serra sur mon cou, mais aussi un autre petit collier qu'Elle referma sur la base de mon sexe tendu. - Tu es presque présentable.... Juste la dernière touche... Ses mains replongèrent une fois encore dans le sac pour en ressortir avec deux petites pinces et une cordelette. Elle posa les pinces l'une après l'autre sur mes tétons. Un frisson d'excitation et de douleur parcourut mon corps à chacun des pincements. Elle passa ensuite la cordelette à travers l'anneau du bracelet qui enserrait mon sexe et la noua, fit de même à chacune des deux pinces pour finir par attacher chacune des extrémités de la cordelette aux anneaux qui pendaient de part et d'autre du collier qui habillait mon cou. - Te voilà bien paré mon jouet. Elle pinça la cordelette, comme on pince des cordes de guitare, pour s'assurer de la bonne tension de celle-ci. Je sentais les vibrations parcourir la corde tendue pour venir mourir sur mes tétons pincés dans un mélange de sensations mêlant douleur et plaisir. Elle retourna s'assoir sur le canapé tout en croisant les jambes ce qui eut pour effet d'attirer mon regard sur ses cuisses dénudées. - Marche un peu pour voir... Je me penchais pour me mettre à quatre pattes... - Non en bipède ! Je commençais à faire un pas, puis un autre.... À chacun de mes mouvements je ressentais des tiraillements sur mes tétons et laissais échapper des petits tics nerveux dont Elle s'amusait du regard. Tandis que de mon côté je recevais un océan de sensations contradictoires avec délectation. - J'aime savoir qu'ainsi tu sens ma présence et mon emprise en permanence. Et en plus je vois que ça te fais de l'effet et que tu aimes ça ! J'étais à nouveau nu devant Elle, tête baissée, indécent, excité et un peu honteux je dois bien l'avouer.... Et je la sentais se découvrir petit à petit comme pour faire de moi son Tantale... Et je dois dire qu'Elle y réussissait fort bien et me stimulait à me laisser aller et m'abandonner à son jeu pervers. Elle se leva, s'approcha de moi me caressa tout d'abord la joue du bout de ses doigts et de ses ongles. Puis Elle se planta devant moi et se planta devant moi. - Regardes moi ! Je levais les yeux et mon regard croisa le sien tout brillant de sensualité, de désir et d'envie. Et je crois bien qu'Elle a pu lire la réciprocité dans le mien. Elle déboutonna le haut de sa robe pour me laisser découvrir la naissance de ses seins, me laissant simplement imaginer ce qu'Elle me cachait et stimulant mon excitation. - Je sais que tu aimerais en voir plus, et même toucher... - Oui Madame - Pas encore, mon jouet. Je n'en n'ai pas fini avec toi. J'ai encore envie de me jouer de toi. Et si tu es bien "sage" alors peut-être te laisserais je goûter ton plaisir. Mais pour le moment c'est du mien dont il s'agit. Elle se recula et se retourna pour replonger ses mains dans son sac à "malices" et en ressortir un martinet à la main. Elle commença à en laisser courir les lanières sur mon corps, déclenchant des vagues de frissons. Les lanières glissaient sur mes épaules, mon dos, mon torse, ma croupe, mon pubis et mon sexe. Elle se plaça derrière moi et je sentis la caresse de l'instrument se changer en coups doux au départ puis de plus en plus forts, qui couvraient entièrement mes fesses. De temps en temps Elle s'arrêtait pour reprendre ses caresses avant de repartir de plus belle. Prenant le temps de pauser pour me caresser les joues et flatter mon entrejambe, humide de l'excitation provoquée et me laissant voir dans ses yeux toute l'excitation et le plaisir qu'Elle prenait à jouer à ce mon corps. Elle passa derrière moi et me détacha les poignets - À quatre pattes, maintenant ! J'obtempérai... Elle passa une de ses jambes par dessus ma tête pour me chevaucher à l'envers et s'assit juste derrière mes bras. Je sentais ses cuisses nues contre mes flancs, la douceur de sa peau m'excitait. Elle saisit mes globes à pleines mains et se poussa vers eux. Je sentis alors l'humidité de son entrejambe sur mon dos. Je comprenais alors le plaisir qu'elle avait pris à jouer de son martinet... Bien calée sur le bas de mon dos, elle caressait mes fesses endolories glissant ses doigts le long de ma raie et s'insinuant vers mon petit trou et prolongeant sa manipulation sur ma queue et mes bourses qu'Elle prenait un malin plaisir à triturer et malaxer fermement me faisant me cambrer à chacune de ses pressions dans un mélange confus de douleur et de plaisir. - Doux, sensible et bien tendu mon cochon ! Il faudra quand même qu'un jour je m'occupe de tes poils disgracieux sur ton cul ! Qu'en dis tu ? - Oui Madame avec plaisir. J'imaginais déjà, avec délice, ma raie blanchie par ses soins à la mousse à raser et le glissement du rasoir manié avec dextérité sur ma peau. Je la sentis soudain se pencher ver le canapé pour saisir son petit sac qu'Elle posa devant Elle sur mes fesses. Je la sentais fouiller dedans avant de le reposer à sa place après en avoir extrait ce qu'Elle cherchait. - Bien ! Ecartes les jambes ! Une fois de plus j'obéissais. Je sentis soudain la douce froideur du gel couler dans ma raie et ses doigts la rejoindre pour venir se glisser sur mon petit trou, la caresser doucement avant qu'un de ses doigts s'y immisce, suivi par un deuxième. - Tu es étroit, mon jouet... Il va aussi falloir remédier à ça ! Bientôt je sentis le bout d'un plug venir prendre la place de ses doigts sur mon anus et commencer à me pénétrer lentement et fermement. Elle jouait avec en en gardant la garde et le faisant aller et venir dans mon fondement. Je sentais mon dos s'humidifier au rythme de ses va et vient. Je me cambrais de plaisir. - Tu aimes ça ! Un vrai cochon vicieux ! - Oui Madame tout comme vous me semble t il... Une claque s'abattit sur mes fesses. - Je ne te parle pas de moi ! Ce trou là aussi est à moi maintenant tout comme ta bouche ! Tu saisis ce que ça veut dire ? - Oui Madame je pense... - Alors qu'as tu saisi ? - Que vous pourrez y glisser tout ce que vous aurez envie d'y glisser ? Je sentais de l'appréhension dans ma voix en disant ces mots. - Tu comprends vite dis moi... C'est bien ce à quoi je pensais, en effet ! Mon angoisse monta d'un cran.... - Une minute ! Elle se leva soudain et se plaça derrière moi. J'entendis les bruissements de sa robe. J'attendais avec appréhension, quand je la sentis me chevaucher à nouveau et se remettre à jouer avec le plug. La sensation de son entrejambe sur mon dos avait changé, je sentais maintenant davantage son humidité. - Tu préfères ? - Oui Madame, je sens mieux votre plaisir maintenant. - Tu vas être imprégné de mon odeur... Et que ressens tu à me faire mouiller ainsi ? - Du plaisir Madame.... Une claque bien sentie retentit sur mes fesses. - Qui t'as autorisé à y prendre du plaisir ? Moi peut être ? - Non Madame... Une deuxième claque... - Alors qui ? - Personne Madame... Une troisième.... - Qu'est ce que je t'ai dit au début ? - Que je suis votre jouet, que je suis là pour satisfaire votre plaisir.... Une quatrième.... Je sentais sur mon dos que ce jeu l'excitation et moi aussi dois je avouer. - Ce n'est pas tout... Quoi encore ? - que mon plaisir ne sera que lorsque vous me le direz.... Et que je dois vous demander pour toutes mes envies et besoins.... - Enfin voilà qui est mieux... J'eus droit à une douce caresses sur ma croupe endolorie. - Bon si on passait aux choses sérieuses maintenant ? Elle se retira laissant mon dos tout humide de son plaisir... - Allez debout ! Je me levais et me retrouvais debout devant Elle. Je voyais son excitation par le pointement de sa poitrine sous sa robe. Et je dois avouer que cette vision m'excitait au plus au haut point. Elle ne pouvait pas ne pas voir ma queue dressée mais ne semblait ni y prendre garde, ni en soupçonner la raison. Elle empoigna les cordelettes juste sous mon collier. - Suis moi ! Je sentis la tension sur mes tétons, elle se prolongea même jusqu'à la base de ma queue. D'un geste sec, qui m'arracha un petit cri et un sursaut de surprise et de douleur m'invita ou plutôt me contraignît à la suivre... Nous sortîmes du séjour et un petit bout de couloir plus tard me fit entrer dans une chambre simplement éclairée à la bougie. Elle me poussa vers le lit. - Allonges toi sur le ventre ! Me voilà maintenant allongé sur ce lit. Un matelas moelleux et accueillant logé dans un habillage de bois dont il affleurait à peine. Elle s'assit sur moi, attrapa mon poignet gauche et le tira vers le coin supérieur du lit. Se couchant sur moi, Elle glissa la main entre le matelas et le montant du lit et fit apparaître un mousqueton au bout d'une courte chaîne et y attacha mon poignet. Elle fit de même avec mon poignet gauche. Puis après s'être retournée et m'avoir fait écarter les jambes, Elle fit de même avec mes chevilles. J'étais à son entière merci, tout à la fois prisonnier consentant de ses caprices et de ses envies mais aussi on ne peut plus stressé de me retrouver ainsi entravé à son entière merci. Elle sortit de la chambre, et revint quelques instants plus tard son verre rempli, resta à me contempler. - J'aime ta docilité et ton abandon, et plus encore la confiance que tu montre en moi... As tu bien conscience qu'ainsi entravé tu es à mon entière merci, que tu ne peux m'échapper et que tu viens de t'offrir à tous mes délires. Et que si je le voulais, je pourrais ainsi t'offrir à un homme... Elle savait que je n'étais pas bi... Y pensait Elle vraiment ? Ou était ce juste pour me faire frissonner d'appréhension, je ne le savais pas.... En tout cas ça marchait ! Toutes ses idées tournaient dans ma tête, j'en venait presque à attendre l'arrivée d'un homme, surgissant nu dans l'embrasure de la porte, avant de se coucher sur moi... Elle jouait et jouissait de ce moment, profitait et se repaissait de mon trouble, laissait l'angoisse monter... Je retenais mon souffle... Puis après un moment, que je trouvais fort long, désamorça la situation... - Rassures toi ! Il n'y a pas d'autre homme ici que toi ! Et pour tout te dire il n'y a personne d'autre que nous deux, juste moi et toi a ma merci... Je respirais à nouveau... Mais Elle ajouta, malicieuse... - Profites, il n'en sera peut être pas toujours ainsi... Imagines... Tu es ainsi sur mon lit, quand soudain tu entends sonner à la porte... Je me remis à frissonner... Mes sens aux aguets, appréhendant d'entendre retentir la sonnette... Mais rien ne vint... Elle grimpa sur le lit et me chevaucha à nouveau, pétrissant mes fesses, comme un boulanger sa pâte à pain, s'arrêtant par moment pour glisser ses mains jusqu'à mes bourses et ma queue avec lesquelles Elle prenait un malin plaisir à jouer. - Quel cul accueillant ! Sais tu que bientôt il sera à moi ?! Pris par l'instant, je répondis -Oui Madame, il est déjà à vous... Une claque sonore et ferme retentit sur mon cul. - Voilà ce que j'aime entendre... Oui il est à moi et à moi seule ! Elle se pencha en avant pour déposer un baiser sur chacune de "ses" fesses. Elle se releva et bientôt je me cambrais sous l'effet d'un point de chaleur venu s'inviter sur mes fesses, bientôt suivi d'autres qui commençaient à me recouvrir le cul et le bas du dos. J'imaginais qu'Elle avait saisi une bougie et me recouvrait de sa cire fondue... Je me tordais sous les gouttes chaudes qui vite se transformèrent en coulures... J'étais pris dans un tourbillons de sensations... Elle disait la brûlure infligée en laissant tomber la cire de plus ou moins haut. Je la sentais mouiller au rythme de la cire qui se répandait sur moi.. Je sentais ma queue essayer de s'enfoncer dans le matelas, toujours plus raide et dure.... Je suis certain qu'Elle le savait et s'en amusait. -Je sais que ça te fait bander mon jouet ! Tu vas me montrer ça ! Elle se mît à me détacher pour que je puisse me retourner. Il était agréable de se sentir à nouveau libre, mais ce ne fut que de courte durée. À peine étais je retourné qu'Elle me chevaucha de nouveau pour me rattacher sur le dos cette fois. Je sentais son humidité sur mon ventre et mes yeux ne pouvaient se détacher de sa poitrine encore cachée par le tissu de sa robe. Penchée en avant pour m'emprisonner les poignets, j'avais ses seins aguichants juste au niveau des yeux et des lèvres qui ne rêvaient que de les embrasser.... J'en bandais comme jamais je n'avais bandé ! Elle se retourna pour m'attacher les chevilles me montrant son postérieur rebondi, caché sous sa robe, qu'Elle prenait grand soin de coller sous mes yeux tandis que penchée en avant, ma queue venait effleurer la naissance de ses seins. - Quelle queue mon jouet ! Bien dure comme j'aime ! J'espère qu'elle ne va pas fondre de suite. Je risquerai d'être déçue.... Et je n'aime pas être déçue, ça me met fort en colère, si tu vois ce que je veux dire.... Tout en disant cela, Elle jouait avec mes bourses et ses ongles agaçaient mon gland décalotté. - Bon assez joué pour le moment. Je te laisse deux minutes... Reste bien sage, et surtout ne bouge pas, je reviens de suite ajouta-t-elle en souriant. Je n'eus pas attendre son retour bien longtemps. Mais quelle surprise ! Quand Elle revint, Elle était entièrement nue ! Je n'en croyais pas mes yeux. Elle s'offrait à moi sans que je puisse faire quoique ce soit ! Je n'avais que mes yeux pour profiter du spectacle de son corps nu, de ses seins arrogants, de son sexe entièrement lisse.... - Je vois que ça te fait de l'effet ! dit Elle les yeux posés sur ma queue raide tandis que sa main venait claquer ma hampe... Attend de voir la suite..... Elle me chevaucha à nouveau et se mit à frotter son sexe sur mon ventre en de doux va et vient, tandis que ses doigts jouaient avec mes tétons. Je sentais sur mon ventre couler le doux nectar de son excitation et mes yeux ne pouvaient se détacher de sa poitrine qui balançait au rythme de son bassin. Elle se pencha soudain en avant, amenant ses seins au contact de mes lèvres. - Montre moi ce que vaut ta langue. Lèche moi, suce moi, tête moi ! J'adore qu'on s'occupe de mes seins, sois à la hauteur mon jouet. Je commençais à titiller ses tétons du bout de ma langue puis les pris entré mes lèvres pour les embrasser, les gober, continuer à en jouer de ma langue et les téter goulûment tout en regrettant tout autant d'avoir les mains entravées que de n'avoir qu'une seule bouche et de ne pouvoir m'occuper des deux en même temps. Je sentais le plaisir qu'Elle prenait sous mes caresses inonder mon ventre. Elle se releva, me prit tendrement la tête entre ses mains comme si elle était satisfaite du plaisir qui lui avait été offert. - Mmmmmm mon jouet.... Quelle bouche ! J'espère qu'elle est aussi habile pour d'autres plaisirs. Elle se caressa un instant la poitrine comme pour prolonger la sensation éprouvée. Et moi impuissant je suivais du regard le mouvement de ses mains.... Elle s'arrêta soudain pour faire volte face. J'aperçus furtivement son sexe brillant lorsqu'Elle fit passer rapidement sa jambe au dessus de ma tête. Je ne voyais plus que ses fesses assises sur mon ventre mouillé. Elle posa ses mains au dessus de mes genoux et doucement se poussa en arrière. J'avais maintenant ma bouche entre ses fesses. - Voyons ce que tu vaux à ce niveau là aussi. Je compris instinctivement ce qu'Elle attendait de ma bouche. Je sortis ma langue pour venir caresser ses lèvres en douceur en alternant la vitesse et la longueur de ses coups. Je m'arrêtais par instant pour la tendre bien droit comme un petit sexe raide qui voulait la pénétrer, puis je reprenais mes petits coups jouant avec son bouton. Je l'entendais gémir de plaisir, je sentais ses fesses m'étouffer de plus en plus, Elle se poussait en arrière pour me sentir encore plus intensément et profondément. Elle lâcha soudain un de mes genoux pour aller chercher quelque chose glissé entre le cadre du lit et le matelas. Son autre main se posa sur on sexe tendu glissa le long de ma verge, passa sur mes bourses et s'insinua entre mes fesses pour atteindre le plug qui s'y trouvait encore... Lentement Elle le retira, m'arrachant de petits gémissements. Mais je sentis rapidement un autre objet prendre sa place. La surprise me fit arrêter mes jeux de langue. Une de ses mains m'écrasa alors les bourses... - Est ce que je t'ai dit d'arrêter ? Non ! Alors continue ! L'objet était plus long, plus cylindrique... Quand soudain je perçus un petit clic caractéristique d'un interrupteur que l'on tourne et je sentis une vague de vibration envahir mes entrailles. Elle en jouait avec délices pendant que je la léchais à pleine bouche. Je sentais son plaisir couler dans ma gorge de plus en plus abondamment. Elle se laissa tomber, mon gland humide n'avait sur ses seins. - Ne t'arrêtes pas, c'est trop bon, haleta-t-Elle.... Je la sentais au bord de l'explosion et je dois dire que je n'étais pas dans un état plus avantageux. L'avait Elle senti ou avait Elle envie d'autre chose... Elle se souleva en avant, laissant ma bouche orpheline de son sexe.... Elle s'assit au dessus de ma queue raide - Tu as compris, tu es mon jouet, mon nouveau jouet... Donc tu es mon gode, mon nouveau gode... Donc je vais me servir ! Et Elle se laissa glisser sur mon membre l'engloutissant et s'en servant à sa guise et à son rythme. Elle ne tarda pas à jouir, et moi aussi d'ailleurs ne pouvant plus me retenir. Je me sentais vidé par l'intensité du moment passé mais aussi un peu inquiet d'avoir jouis car je n'y avais pas été invité. - Et bien depuis quand un jouet jouit-il ? T'y avais je autorisé ? - Non Madame, pardonnez moi. Je n'ai pas pu me retenir... - Bon pour une première fois et après ce que j'ai vu, je serai clémente. Mais que ce soit la dernière fois mon jouet ! - Oui Madame, merci Madame. Elle se retira, se leva, puis se pencha vers mon sexe repu et gluant et l'embrassa tendrement. - Je crois que je viens de faire une bonne acquisition. Elle approcha ses lèvres humides de mon sperme des miennes et me les donna à lécher. La pression retombait j'étais comme anéanti..... Elle me détacha doucement, me laissa reprendre mes esprits tandis qu'Elle enfilait sa robe sans la boutonner. - Allez debout mon jouet ! Viens, tu as bien mérité un verre. Elle me prit par la queue pour me ramener au salon. Elle s'assit sur le canapé jambes croisées. Je m'agenouillai devant Elle, remplit deux verres et lui tendit le sien. Alors que j'allais prendre le mien, Elle m'arrêta. - Une dernière formalité, dit Elle en écartant les jambes, il faut que tu nettoies ce que tu as fait ! Je glissais ma tête entre ses cuisses et me mît en devoir de nettoyer son plaisir mélangé au mien tandis qu'Elle me caressait les cheveux. - C'est bien maintenant tu peux prendre ton verre... Je pris donc mon verre, et alors que j'allais m'assoir à ses pieds, Elle tapota le canapé à côté d'Elle. - Non ici ! Je m'assis à ses côtés, nous trinquâmes et bûmes à ce délicieux après-midi. - Je pense que tu fais l'affaire mon jouet ! Qu'en dis tu ? En guise de réponse je posais mon verre sur la table, me blottis contre Elle, tête posée sur ses cuisses. Je sus dès cet instant que je lui appartenais corps et âme.
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Par : le 19/05/21
Sur appel de ma Maîtresse, je serais à ses pieds pour relever le défi noisettes et la servir de mon mieux. A ces simples pensées je suis fou de joie Ce quatorzième  défi a déjà une signification toute particulière alors le relever devant Ma Maîtresse est un challenge des plus motivants. Je reçois un ordre, j’exécute. C’est le fondement même de la soumission. Entre chaque ordre, soit marcher avec mes chaussettes remplies de noisettes, soit m'asseoir dessus, l'un ou l' autre 20 mn  à chaque fois,  je reste aux aguets. Toute mon attention est suspendue à ces injonctions brèves et autoritaires que je reçois sans le moindre préavis, où que je sois et quoi que je sois en train de faire. Ma Maîtresse m’imprègne de sa domination et ma liberté n’existe plus, je suis sa marionnette qu’Elle fait vivre comme bon lui semble et pour son plus grand plaisir. Ma coquille est vide si je n’ai pas la pression de Maîtresse sur ma tête. Aujourd’hui, être à ses pieds me fait revivre. Maîtresse m'a préparé un  coussin  de noisettes qui ne me quittera pas que ce soit assis ou coucher. Je vais devoir courir avec des chaussettes pleines de ces petits fruits mordants. La douleur est difficilement soutenable mais les exigences de Maîtresses sont sacrées alors je me donne à fond. Son petit sourire témoigne que ma douleur satisfait son délicieux sadisme. Plus tard, Maîtresse me transforme en bougeoir. A genoux, Elle m'installe les bougies sur les mollets, la tête m'interdisant tous mouvements. Ma concentration est intense. Autour de moi, Maîtresse devient un voile qui me frôle délicatement. Je ne ressens que son souffle délicat et la chaleur des bougies qui m'entourent. Je ferme les yeux pour ne pas être tenté de suivre les déplacements de Ma Maîtresse. La privation de la vue exacerbe les autres sens qui se concentrent à leur tour sur mon entourage. Mon subconscient est focalisé sur mon équilibre pour ne pas décevoir Ma Maîtresse. Elle décide à ce moment de déplacer son bougeoir. Je me retrouve couché sur le dos, genoux pliés où deux grosses bougies sont posées en équilibre par Ma Maîtresse. Mon ventre, mes mains deviennent vite un réceptacle pour de nouvelles bougies. Maîtresse me transforme en objet et, en tant que tel, l'immobilisation est la règle. Je dois me concentrer intensément et je perds un peu pied. Maîtresse me ramène sur terre en introduisant trois longues bougies dans ma bouche. L'appréhension de brûlure de ma bouche me gagne mais rapidement je m'aperçois que la cire se fige au contact de la salive. J’en ai bientôt plein la bouche Maîtresse arrive au terme de son tableau de Maître et peut profiter de son bougeoir. La cire coule alors sur mon ventre, sur ma barbe, mes pommettes enfin sur mon visage m'obligeant à fermer les yeux. Je perds un peu pied à nouveau mais Maîtresse ne me laisse pas très longtemps en dehors de son tableau. Maîtresse éteint les bougies,  Elle retire son bas  pour un face sitting décoiffant ou plutôt "décirant". Son sexe frotte ma bouche, mon nez. Épisodiquement j'entrevois son dos,  Elle est belle, svelte. Je suis excité à cette vue. Ses lèvres viennent de nouveau lécher ma bouche, je ne peux m'empêcher de les aspirer. Maîtresse  gronde  " Rnby,  tu ne te sert pas sans permission! ". Je suis confus, honteux. Je bredouille des excuses mais la tentation était terrible et je n'ai pas su  résister. La culpabilité m'envahit, je suis tellement mal à l'aise qu'un trou de souris me suffirait pour m'enfuir ! Moment de grande solitude. Et puis mes sentiments ne sont pas la priorité. Maîtresse continue avec grâce à me libérer de la cire par ce face sitting  continue  au rythme de la musique. Maîtresse s'étend sur moi, reviens en arrière arrachant la cire par sa seule glisse. j'aime ces moments où je dois m'effacer, n’exister qu'en tant qu'objet pour le seul plaisir de Ma Maîtresse. Peu de douleur, mais une concentration extrême pour devenir ce que veut Ma Maîtresse. Elle m’entraîne dans la baignoire pour une douche dorée abondante. Maîtresse me fait boire son urine,  m'asperge de sa pisse. C'est un moment où se mêle humiliation et fierté de recevoir ce liquide divin puisqu'il est le cœur de Ma Maîtresse. S'ensuit une toilette à l'eau froide qui me glace. Je tremble comme une feuille au vent. Mais Maîtresse est complaisante, elle me laisse finir à l'eau chaude ; je revis. Le réconfort est de courte durée car Maîtresse m'appelle déjà depuis le salon...
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Par : le 23/05/21
Chapitre 3 - le dernier Apres le depart de Christian, Alex reste couché sur le sol durant un long moment, menotté, pantalon en bas des genoux, le plug dans le cul et trempé de l'urine de Christian. Il n'avait jamais connu cet etat psychologique troublant, ou en etant humilié violenté et baisé pire qu'une pute, il avait finalement jouit. Cela le troublait de réaliser que finalement il avait aimé cette experience malseine. Il mis longtemps avant de retrouver ses esprits, se releva, puis defit les menottes et se rehabilla comme il pouvait, pour rentrer chez lui discretement a pied. Enfin Arrivé! Une fois la porte fermée, il se deshabilla et aller prendre sa douche. Pris un vieux rhum Clément d3 ceux que l’on savoure pour les grandes occasions et pour reflechir tout en grignotant. Puis alla se coucher. Il s'endormi rapidement l'esprit empreint de ses derniers souvenirs et passa une tres bonne nuit. Le lendemain, au reveil sa decision etait prise, il se rendrait au rendez-vous. Arrivé sur place, il s'agissait d'un hotel particulier dans un arrondissement cossu de Paris. Il fit un tour dans le quartier malgré tout hésitant, puis se lanca et sonna à la porte quelques minutes suivant 14h00. Apres quelques instants, la porte s'ouvrit, et il decouvrit le visage de son tortionnaire. "salut alex, nous étions sûr que tu viendrais, mais tu es un peu en retard..." "bonjour, oui, en effet..." alex n'eut pas le temps de finir sa phrase que Christian l'avait plaqué contre le mur le tenant à la gorge et lui mettre une taloche,"pour toi c'est Maitre Christian, compris" "oui ..." reclac "oui Maitre Christian" " c'est mieux, mais il va falloir apprendre plus vite, sinon tu finiras sans peau a force de te faire punir!" Il'continua, "voila c'est en quelque sorte notre quartier général, nous y pratiquons nombreuses de nos activités, confortable et bien equipé une belle reception. Mais ils nous arrivent parfois d'organiser des soirees ou d'autres activités ..." alex intervint "et qui est le proprietaire?" Il est aussitot plaqué contre le mur "tu parleras quand on te le demandera" "...ah ok..." nouvelle clac "oui oui maitre christian". Ils gravirent les marches du péron, puis prirent une porte à droite.  Celle-ci donnait sur une piece de taille moyenne ressemblant a un salon, pas trop haute de plafond, et alex, eut un reflexe de recule lorsqu'il realisa qu'il y avait 3 hommes assis sur un canapé en train de prendre le café ..."ah ! enfin voici ta nouvelle recrue! "  " OUI il est arrivé un peu en retard. Il voulait déjà scorer dans le tableau des punitions!" Rire general. Christian continu. "voici quelques membres éminents de notre club,  Maitre James, banquier et specialisé dans le bondage, maitre Kevin qui est tatoueur piercer pro, et maitre Jack, médecin. Nous allons tous participer à ton dressage, et comme tu le vois tu es entre de bonnes mains. Qu'en penses tu?"  ..." oui en effet maitre Christian" "à la bonheur, il finit par comprendre. Dans notre club il y a 4 castes, les apprentis slaves dont tu fais maintenant parti, les slaves qui peuvent dominer les apprentis sous controle d'une personne de caste superieure, les apprentis maitres et les maitres. Le club est dirigé par un petit groupe de maitres dont nous faisons parti tous les 4. Bien sûr il y a des hommes et des femmes dans toutes les castes, et tes preferences sexuelles n'ont aucune importance, nous sommes soit hetero, bi, ou gay aucune difference ou discrimination, ce qui compte c'est ce que le maitre veut. Compris?" ..."oui maitre Christian"... "maintenant fou toi a poil apprenti..." à ces mots alex rougi ayant peu l'habitude de se deshabiller devant des inconnus. Christian l'attrappa par les cheveux "quand on te donne un ordre tu obeis immédiatement sans réfléchir, compris?" "oui maitre christian" et il commenca a se déshabiller. Pendant ce temps Christian appuya sur une sonnette et aussitôt une superbe blonde, top less les seins percés par des anneaux, un collier de cuir enserrant son cou, en porte jaretelle bas coutures et haut talons entra dans la piece et commença à ramasser les affaires d'alex pour les mettre dans un sac sur lequel le prénom Alex etait brodé. Instinctivement il voulu couvrir son sexe que la blonde reluquait, car bien que gay il avait toujours été intimidée par les filles mais il reçu une clac, ainsi que la blonde, "concentre toi chienne vero, tu n'es pas là pour te rincer l'oeil, va chercher ta punition auprès de maitre kevin" "bien maitre pardonnez moi", elle se mis a 4 pattes puis alla se placer a genoux devant kevin les mains derriere la tete, celui-ci lui mit directement une baffe et l'attrapa par les seins " alors comme ça on regarde la queue de qulqu'un qui n'est pas son maitre? Un apprenti soumis en plus! Quelle honte"... la  blonde grimaça sans broncher... " tu recevras 10 coups de fouet tout à l'heure,... va te mettre en position d'attente!" La blonde repartie a quatre pattes se positionner dans un angle de la piece, jambes légèrement ecartées, mains dans le dos et regard baissé. Christian repris," bon, chien va saluer tes maitres" alors qu'alex se deplacait en marchant, il fut attrappé par les cheveux, puis par les couilles et mis a genoux de force " a quatre pattes chien..." rouge de honte et de douleur alex alla se placer sans dire un mot devant james a la manière de vero. " bien... ça commence a rentrer" James se leva, fit le tour d'alex en commentant " bien joli cul et joli corps, musculature pas trop mal, le bondage devrait bien t'aller. Un peu de muscu à ton programme et tu n'en seras que plus baisable." Il se pencha sur alex, le pris par les cheveux et l'attrapa par les couilles en les étirants vers le bas, lui roula un grosse pelle. "waouw, sexe" s'exclama Kevin "vient me voir maintenant. Alex se positionne devant kevin qui l'inspecte avec plus de details, "ouvre la bouche, tires ta langue,...hummm jolie, je sens qu'il doit etre super fort en fellation..." "je te confirme encherit Christian. Kevin lui tate les seins "humm pas mal du tout aussi, ce sera facile pour le signe d'appartenance..." puis il lui enserre les couilles avec sa main pour les étirer vers le bas. Alex grimace, en emettant un petit bruit, ce qui lui vaut un bonne paire de clac. Puis kevin racle un beau glaviot crache par terre et lui ordonne de lecher, apres un moment d'hesitation kevin l'attrape par les cheveux et le force à lecher le glaviot au sol. "voila, c'est bien... qu'est ce que l'on dit a son Maitre?"  "....euh merci Maitre Kevin?". A son tour Jack l'interpele "a moi, ... on va voir à quel point t'es une salope. Ouvre ta bouche et leche bien mes doigts...encore" en meme temps, jack retire le plug ce qui a pour effet de faire mouiller alex. Puis Jack lui fourre 2 doigts au fond de la gorge, alex s'etouffe mais recrache une bave bien visqueuse. Aussi Jack le plaque sur le canape et commence a lui lubrifier l'anus. Puis introduire un doigt. "vas y leche salope" puis Jack lui fourre 2 doigts dans le cul, alex emet un petit rale... " tiens on dirait qu'elle aime ça la salope." Puis 3 doigts, " a priori pas de soucis coté sodo, il faudra tenter un fist peut etre. Tiens ouvre la bouche" et jack lui fourre le plug dans la bouche et lui fait refermer. Christian reprends la main, "bon aller assez amusé, vient la chien", alex le rejoint a 4 pattes. "debout!" Une fois levé, christian retire le plug de sa bouche pour le replacer dans son cul, puis lui attache les mains à l’aide de grosses menottes en cuir que presente vero sur un plateau sur lequel se trouve aussi une tondeuse. A l'aide d'une telecommande, christian fait descendre un cable d'acier auquel il attache les menottes. Pendant ce temps vero a posé les equivalentes à ses chevilles et les a reliées a de courts cables au sol. Christian manoeuvre et alex se retrouve suspendu à quelques centimetres dans les airs les jambes ecartées. "vas y chienne vero, transforme nous ce pd en apprenti soumis" vero s'approcha tondeuse a la main et rasa alex des pieds au cou avec application. "Et voila, nu comme un ver, pour te rappeler que les slaves n'ont rien, qu'il ne sont rien, chaque fois que tu franchiras cette porte tu te mettras à poil, et tu devras etre tondu pareil a toi de t'entretenir desormais. Rasage, epilation, tu as le choix des armes! Attention tu seras inspecté à chaque fois, et en cas de défaut tu seras sévèrement puni, compris?" "oui maitre Christian" alex commençais a se prendre au jeu et trouvait cela ludique. Apres tout le soumis ne doit penser à rien si ce n'est qu'a obeir, subie et faire plaisir a ses maitres. "ah voici l'un de mes moments préférés!" Tous se levèrent et vinrent autour d'alex, toujours suspendu, en retirant leur ceinturon... " la correction!" Stupeur dans les yeux d'alex, alors qu'au meme moment, vero place un baillon boule dans sa bouche "La correction, differente de la punition, est un principe fondateur du bdsm. Tout soumis se doit d'etre battu, car c'est sa destiné. Celles ci se fond avec divers ustensiles de plus en plus sophistiquées ou cruelles, par forcement douloureuses, mais cela fait parti de l'entreinement en quelque sorte". Et la corection,commence, plutot douce, les ceinturons sont à mi longueur. Afin d'en reduire la force. D'abord les fesses, puis les jambes, le ventre, les bras, les ceinturons, les longueurs s'allongent, le rythme ralenti mais les coups sont plus forts, de plus en plus fort... Soudain Jack  dit " ok c'est bon là", alex est au bord de l'évanouisement, zebré sur tout le corps. On detache rapidement ces jambes puis on le redescent, on lui donne a boire... drole de gout...c'est pas que de l'eau puis on l'emène dans une cage se trouvant dans une piece attenante, ou on l'attache pas le cou et on l'enferme. Jack passe pour verifier son etat " ok tout va bien repose toi une heure...." il s'endore profondement, il avait été drogué. Lorsqu'alex se reveille il est assis sur une chaise, le basin un peu en avant, les mains attachées au dossier, les pieds à la chaise, et les yeux bandés. Il reconnait la voix de Kevin qui discute avec Christian. "Voila, je vois que docteur Jack a encore fait des miracles, apprentissage suivant..." dit Christian " jeu de cire" a peine la phrase terminée qu'il senti les brulures des gouttes lui tombant dessus. C'est la première fois qu'il ressent cela. la brulure est mordante mais tres furtive il se tortille dans tous les sens et bondi lorsque la cire coule sur sa bite mais il trouve cela très excitant et bande comme un ane. le traitement dure jusqu'a ce qu'alex soit bien recouvert. "Alors ça ta plus?" "oui maitre , merci maitre"... christian continu, le probleme avec la cire c'est pour la retirer, heureusement on a du personnel...vero?" Et aussi alex recoit un violent coup de martinet sur la poitrine... "oui vero adore retirer la cire "... les coups descendent progressivement et methodiquement au fur et à mesure que la cire se retire... " stop "dit kevin " là ses seins sont bien dégagés on va lui poser des pinces" "bien maitre" répond vero en lui apportant celles ci. Kevin malaxe et étire les seins d'alex pour le préparer, puis pose les pinces aux deux seins lui arrachant un cri de douleur. Il reçoit une clac de kevin "calme toi, fait pas ta fiotte, tu verras c'est beaucoup plus douloureux quand on les retire". A ce meme instant il rescend que les pinces sont attachees et sont tirees vers le haut.Pendant qu'il disait cela, alex percoit la porte qui s'ouvre et une nouvelle personne qui entre. Quelques chuchotements, et se sont les coups de martinet qui repartent. Calculant la direction des coups il en oublie sa douleur aux seins et commence a craindre le martinet sur ses couilles, arrivés au niveau du pubis les coups cessent "t'a eu peur hein slave?" Ne repondant pas il recoit un coup de martinet "le maitre n'a pas entendu ta reponse!" Dit vero "oui maitre christian j'ai eu peur"  ... " bien continuons" il sens que quelqu'un s'agenouille entre ses cuisses puis commence a retirer la cire de sa queue. La finesse des doigts la longueur des ongle et la subtile douceur inherente à la gente feminine le font penser a vero et soudain, il sent que la femme prend sa bite la porte à sa bouche et commence à le sucer. Cela à beau etre une femme, la situation est telle que l excitation monte et sa queue commence à gonfler. "tu vois qu'on est pas des sauvages dit kevin, le bdsm c'est le plaisir pour chacun, et chacun à sa maniere" ... "vous avez totalement raison mon maitre" entends t’il dire vero derriere lui !!! Mais qui est donc la mysterieuse personne en train de lui faire cette magistrale pipe, il commence a geindre, mais aucune reprimende ni coup de martinet,... il entant jack dire "tient mets une capote" et resent la femme lui mettre, cracher sur son sexe le porter à sa bouche puis monter sur alex et s'empaler dessus pas onde successive. Qu'elle ressenti incroyable, baisé par une femme sans savoir de qui il s'agit et sans pouvoir rien faire. Il resent une main qui s'agite pres de ces couilles, mais a priori pas pour les torturer. Il comprends que quelqu'un prépare sa partenaie pour une sodomie. Il sent le poid de la femme qui le chevauche augmenter. La femme tire sur les pinces de seins, il ne sait pas s'il pourra se retenir encore longtemps, d'un seul coup la femme émet un bruit roque suivi par un "ouuuui Christian, prends moi comme une chienne..." dans une voix déformée mais qui semble familière a alex sans qu'il ne puisse mettre un nom dessus. Le manège dure encore dix minutes et c'est l'explosion alex éjacule en premier suivi peu de temps par christian, et la femme qui jouie relachant plusieurs jets. Puis elle dit "ok je valide la candidature de cette nouvelle recrue, tu peux procéder kevin". La femme se retire et kevin lui retire le pinces aux seins, alex pousse un cris "et oui ça fait plutot mal...”, et quelque secondes plus tard il ressent une profonde douleur au sein droit " voila chien' c'est ta première marque d'appartenance a notre club, un piercing au sein droit. Alex a eu le soufle coupé par la douleur, mais un coton imbibé d'un produit special est immediatement mis pour soulager la douleur. "Et maintenant ton premier galon d'apprenti" alex sens qu'un epais collier de cuir lui est attaché autour du cou. On le détache, et on le mene à 4 pattes par le collier dans la salle de la cage, ou il découvre un pilori pas très haut. On le positionne ou il se retrouve le cul en l'air. D’autres personnes rentrent, "aller tu m'as excité ptit pute, je vais bien te baiser" il reconnait kevin qui sans plus de discussion le culbute. En meme temps il entend une autre personne avec ses tallon aiguille , s'approcher et lui donner des coups de martinet en riant. Puis elle s'arrete, passe devant le pilori, et lui pisse dessus, pendant que kevin jouis. Il se retire et sort les laissant seuls. " ah il t'a bien bourinné maitre kevin hein" et en disant cela retire le bandeau d'alex, ses yeux sont troubles il voit des bottes en cuir a talons, des bas une guepiere,... il sursaute et manque de s'etouffer..."Leaticia!!!???" ""Hahahahahahahah eh oui alex t'es pas rapide à comprendre. Merci pour le cadeau tout a l'heure, j’ai toujours revé qu'on baise ensemble, voir tu aurais pu rejoindre le club comme maitre, mais la fois ou tu m'as donné ton mot de passe pour que je verifie le dossier d'un patient, j'ai trouvé tes photos, tes sites, j'ai hacké tes comptes, on t'a tracé durant 2 mois.... quel plaisir, le beau male se revele etre une salope... donc maintenant, c'est mon tour de te baiser"... Sur ces mots elle chausse un gode ceinture et encule alex avec violence. Fin
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Par : le 02/06/21
De retour de congés, je suis impatient d’être aux pieds de Ma Maîtresse qui a décidé  de me soumettre en extérieur.  Direction les bois où Elle a ses habitudes près de sa table de pierre. Elle avait tout prévu et m'a fait cueillir de très beaux orties bien piquantes. Maîtresse me fait préparer un  lit de feuilles d’orties où je dois m’allonger sur le ventre pendant qu'elle prépare ses cordes. Elle me ligote sur la pierre avec. Je ne peux plus bouger et Maîtresse prend possession de mon corps. Elle n’oubliera pas un centimètre carré de peau avec les orties. Les premiers instants sont piquants et je me donne pour que Maîtresse puisse extraire tous les plaisirs qu’Elle veut. Aux caresses urticantes des orties succèdent le sifflement du grand fouet que j’ai apporté à sa demande. Maîtresse le guide parfaitement et les coups s’abattent cinglant mes fesses, mon dos, mes cuisses. Je gémis rapidement de douleur et je sens que Maîtresse apprécie, Elle me transporte dans un lâcher prise rassurant et s’emballe de plus en plus. Maîtresse me débarrasse des orties avec le fouet.   Entre fouet, orties, sourire de Maîtresse et le  soleil, je ne sais plus bien qui me réchauffe le plus, mais j’ai chaud, très très chaud. La cuisson doit être égale de chaque côté alors Maîtresse me retourne en me libérant des cordes. Mon dos retrouve le lit d’orties et Ma Maîtresse me libère des orties du ventre avec le fouet. Entre temps, Elle m’a introduit un vibro dans mon anus. Je retrouve un grand plaisir car après 92 jours de chasteté, le vibro est mon premier plaisir anal. Maîtresse me traite de salope car je mouille comme une jeunette. J’ai encore droit a des belles séries de fouet et une fessée avec autant de claques que de jours de chasteté. Maîtresse se lâche de bon cœur et j’ai un peu de mal à suivre le décompte qu’Elle m’impose. Le fouet a bien souffert à tournoyer au dessus de mon corps  et Maîtresse l’achève en me fouettant avec ardeur ; il cède ! Un peu comme moi et je capitule car dans cet emballement final, la douleur m’irradie de plus en plus. Maîtresse termine en  venant chercher ce qu’elle  aime  obtenir de moi, des «Pitié, PITIÉ», le mot sacré qui me fait dépasser mes limites de plus en plus loin. Ma Maîtresse m’extrait ces «pitiés» du fond de mes entrailles car elles lui appartiennent. Le temps est encore passé trop vite. Vu son sourire, aucun doute, Maîtresse a apprécié. Je ressens ce plaisir qui m’imprègne également. Sur le chemin du retour, Maîtresse me dit que les orties me tiendraient compagnie cette nuit plus  quelques jours. Je confirme,  cette première nuit a été un enfer. Pas moyen de m’endormir sans des démangeaisons épuisantes. J’imagine le grand sourire de Maîtresse dans ces instants pénibles. Qu’est-ce que je ne supporterais pas pour Elle ?
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Par : le 07/07/21
Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait intelligemment, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. C’est une partie de la mentalité du mâle, qui implique que les femelles sont supposées servir les mâles et avoir des gestes sexuels de soumission pour leur plaisir. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit avoir été éliminée, et cette technique aide à le faire de même que de se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, j’aborderai aussi ce sujet une autre fois bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. Les hommes, par nature, respectent le pouvoir, et leur évolution les a programmés pour se soumettre à plus puissant qu’eux. Malheureusement, elle les a aussi programmés à tenter de dominer ou d’exploiter plus faible qu'eux aussi. C’est l’essence même de la hiérarchie dominante. Alors, pour qu’un mâle se soumette complètement à une femme, il doit la voir comme plus puissante que lui, heureusement certains homme ont l'intelligence naturelle de savoir d'instinct que les Femmes sont très nettement Supérieurs aux hommes et cela tout à fait naturellement. En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante, à celle qui lui ordonne cela et qui lui imposera beaucoup d'autres choses. J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant lui avoir pénétré l'anus. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette d’amant. Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope personnelle. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de vraies salopes. Alan est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring (lanière de cuir autour du sexe) et lui attachai les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon soumis quand je désire m'occuper de lui correctement. Je prépare ainsi mon esclave car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation. Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles à certaines punitions. Une domina peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui. Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter et le torturer légèrement. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour son plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Puis je punis brièvement et légèrement ses testicules en les serrant, les secouant. En faisant ainsi, je lui dis que je lui administrerai une punition sévère aux testicules s'il n’obéit pas parfaitement, et je vérifie qu’il comprend bien !. Quand Alan arrive, je le salue à la porte et lui permet même de me donner un baiser bref sur la joue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme « Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer ! ». Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente. Après un moment, j’ordonne à Alan de se présenter et de ce mettre debout devant mon amant. Alan est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma salope d’amant à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire. J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon amant de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas et dis des mots humiliants sans merci alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sur et je suis la Maîtresse. J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actif !
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Par : le 23/09/21
- Mademoiselle Lane, j’ai mené mon début d’enquête. Il semblerait que vous soyez mêlée à plusieurs affaires. Les amis de Monsieur Franz se souviennent en effet d’une femme blonde saoule. Je le regardais. Sa fière allure. Il prenait soin à enlever ses gants en cuir. Toujours impeccable sur lui. Malgré moi, je me savais en sécurité avec lui contrairement à cet Herr Lintzer. Il me glaçait. Sa voix à lui était chaude, suave. Son français impeccable. - Asseyez-vous je vous prie. Je le regardais, interdite. Qu’attendait-il de moi ? - J’ai dit asseyez-vous, je ne le répéterais pas. Je l’écoutais faire le point sur ce qu’il avait découvert. Ma chambre où je logeais a été vidée. Les adresses que je lui avais indiquées personne ! Je sentais l’étau se resserrer sur moi. - Comment est-ce possible ? je vous ai dit la vérité ! - Je ne peux malheureusement vérifier vos dires. Un homme est mort. Regardez-vous. Une femme belle, avec de tels atouts faits tourner la tête des hommes. Peut-être feignez vous d’être cette femme innocente. Je levais mes yeux vers lui, complètement perdue. - Oui ce regard là.. mais je ne me laisserai pas prendre. J’ai demandé à Monsieur Lintzer de vous interroger. - Monsieur Lintzer ? je.. non je vous en prie. Il but une dernière gorgée de vin en se levant. Je me levais en allant vers lui, je courus vers lui. Je m’accrochait à son col. - Je vous en prie, vous devez me croire. Ses yeux bleus plongèrent dans les miens. Il me repoussa en me plaquant contre le mur. Je sentais son souffle dans mon cou. Le temps semblait s’arrêter. Il emprisonnait mes mains d’une main ferme. - Monsieur Lintzer vous interrogera ! cessez maintenant. - Je vous en prie ! je vous en conjure, ne me laissez pas avec cet homme. - Monsieur Lintzer a toute ma confiance pour vous interroger. Il me regarda quelques secondes, puis quitta ma cellule me laissant ainsi. Je tremblais à l’idée d’avoir à faire à nouveau à cet homme. J’avais ressenti sa violence, son regard poisseux sur moi. Comment pouvait-il lui faire confiance ?. Je me recroquevillais sur mon lit. Ma tête contre mes genoux. Soudain, j’entendis des pas. - Humm Prinzess… Cette voix allemande me glaçait. La manière dont il avait prononcé ce mot. Deux gardiens me trainaient par les bras. Je refusais de me laisser faire. - Lâchez moi !!! Il se rapprocha de moi. Tout en plongeant son regard dans le mien, - Wir haben vielen frangen… und du antworten muss ! Il emboita le pas, Je me débattais jusqu’à ce qu’on me traine à son bureau. Siège en cuir, tout était à sa place. Si strict tout comme semblait l’être sa personne. On m’installa à un siège face à lui. Il commença à m’interroger. Les deux autres gardiens étaient derrière moi. Il s’adressa en allemand, sans que je comprenne, à ses hommes. Ces derniers sortirent. Comment voulait il faire son interrogatoire alors que je ne maitrise pas la langue allemande. - Je veux voir quelqu’un de France, un avocat. Vous ne pouvez pas me garder ainsi. Je gardais mon calme, je ne voulais pas céder à la panique face à cet individu. Il se leva, et s’installa face à moi. Il posa son fessier sur son bureau en restant légèrement debout. Puis il me dit : - Je parle votre langue. Voyez-vous. Pas besoin d’autres personnes pour vous interroger. Avec moi, vous allez avouer, vous allez me supplier pour que je cesse de vous interroger. - J’ai dit la vérité à votre supérieur. - Ah Ja.. Herr Ludwig. Je vois qu’il s’est laissé charmé. Il n’est pas objectif. Moi je le suis. J’ai mené mon enquête aussi. Vous avez délibérément charmé Monsieur Franz. Un de ses collègues nous a indiqué comment vous vous y êtes prises. Pour eux, vous étiez deux putains. - Comment… osez-vous me traiter de putain ! - Vous êtes une putain, probablement une espionne, et probablement une meurtrière. Je le regardais, cet homme me dégoutait. Il se dégageait quelques choses de malsain dans sa manière de me parler. - Voici l’arme qui a tué Monsieur Franz. Expliquez-moi comment elle s’est retrouvé dans votre sac ? - Je ne le sais pas ! je vous jure, je ne sais pas. J’ai tenté de retrouver mon amie Claudia. - Nous n’avons pas trouvé votre soi-disant amie.. Claudia. A l’adresse indiquée, personne. La maison était vide. Là où vous nous avez dit dormir, rien ! vous êtes qu’une vilaine petite menteuse. Puis il me donna une gifle. J’étais là, interdite. Tenant ma joue rouge. Je me devais de le garder sous contrôle. Je prenais ma respiration. Je ne disais plus rien. Il se leva et tourna autours de moi. Il était derrière moi. Puis il tira sur mes cheveux pour attirer ma tête en arrière. - Je vais te briser ! me dit il en ayant son visage presque collé au mien. Je tenais ses mains avec les miennes, tentant de me défaire. - Arrêtez je vous en prie. Vous me faîtes mal ! - Alors parle moi de cette soit disant Claudia. Pourquoi avoir tué Franz ? Nous rentrions dans un dialogue de sourd. Quoi que je fasse, il n’écoutait rien. Il avait déjà sa position. Il me gifla à plusieurs reprises. J’étais épuisée, je voulais retrouver ma douce cellule. Le temps me paraissait infini. Aucun échappatoire. Personne ne savait que j’étais ici. Et cet homme, Lintzer allait probablement faire de moi son souffre douleur. L'interrogatoire terminé, on me ramena à la celulle. Et cet officier, le reverrai-je ? A quel jeu jouait-il avec moi ? En pleine nuit, je me réveillais en sursaut. - Hallo Prinzess. Herr linzer était dans ma cellule. La lumière froide du corridor me faisait mal au yeux. - Qu’est ce que vous me voulez ? je vous ai dit tout ce que je savais. Par pitié arrêtez. - J’arrêterai quand tu auras avoué ton crime. Je me levais, toujours habillée de ma robe de soirée. Je n’avais rien d’autres. - Faites votre métier ! enquêter ! je vous ai dit la vérité. Sans ménagement il vint vers moi, me prenant par le cou. Il m’orienta vers la table et plaqua ma tête dessus. - Ferme ta petite gueule. C'est moi qui parle et donne les ordres ici! De son autre main, il releva ma robe. - T’es une belle putain, je dois le reconnaitre. Tu as dû en faire des ravages. Sentir des queues. Humm tu es bien chaude. Je sentais sa main s’aventurer dans mon entrejambe. Je me débattais, mais lui me tenait toujours aussi fermement par le cou. Il avait saisi sa matraque qu’il avait attaché à son uniforme. Il commença à me battre avec sur les fesses. - Tu crois que je veux baiser une femme qui a connu tant d’hommes ! Je fermais les yeux, pensant que j’étais dans un mauvais rêve. Mon cerveau se mettant en pause. Je pensais à des choses douces, à mes parents, mes grands parents. Que pouvais-je faire face à ce pervers ? - Voilà comment on corrige une femme et qu’on la remet à sa juste place. Puis il quitta la pièce le laissant sur la table, la robe relevée. Mon fessier était douloureux. Il m’avait tant fessé. - Je reviendrais pour m’occuper de toi plus tard Prinzess. Je me sentais terrifiée. J’allais me coucher comme je le pouvais sur mon lit. Tremblante. Le lendemain matin, on m’emmena à la douche. Je peinais à marcher. Je ne sentais plus la froideur de la douche. J’imaginais où j’étais… repensant à la chaleur de ma chambre, à ce temps où j’étais libre. Les jours filaient, j’étais heureuse de ne pas le voir, cet herr Lintzer. Allais-je moisir ici. J’avais parler trop vite. - Humm Prinzess… Comment allez-vous ? Je relevais la tête, avec ce regard qui en disait long. Il s’approcha de moi dans ma cellule. Il me coinça dans le coin de cette dernière. Je ne voulais pas lui montrer combien il me faisait peur. Il était plus petit que moi. On aurait dit un petit caniche aboyant sur tout. - Votre seule manière de vous montrer supérieur, Herr Lintzer est d’écraser les autres. Vous pensez que vous allez me briser, vous rêvez. Vous êtes bien petit ! Vous pouvez me battre, faire de moi ce que bon vous semble. Jamais je vous céderai ou avouerai un crime que je n’ai pas commis. Allez-vous battez moi ! vous ne savez faire que cela. Je voyais son visage devenir rouge. Il leva la main pour me gifler. - Allez y, vous ne savez faire que cela ! lui répondis je en souriant. Il mit sa main sur mon cou pour m’immobiliser. - Je sais que tu aimes ça ! ton entrejambe est chaud. Sans aucun ménagement il déchira ma robe, dévoilant ainsi ma poitrine. Immédiatement, je me cachais derrière mes mains. - Tu la ramènes moins ! Pour ce soir, j’ai des projets pour toi.. Prinzess ! Je ne voulais pas céder à la peur. On vint me chercher, je ne savais pas quelle heure il était.. J’avais faim, froid. C’était sa manière je pense de me torturer. Il devait jubiler. Je ne lui montrerais rien. ON m’avait apporter une espèce de nuisette rose poudrée, des chaussures élégantes et des sous vêtements. Quand on vint me chercher, j’avais garder ma robe de soirée qu’il m’avait déchiré, en l’attachant comme je le pouvais. Mais au lieu de m’amener à lui voyant que je n’étais pas habillée comme il l’avait désiré, il se présenta en personne. - Je vois, me dit-il. Je vois que je m’occupe de toi, Prinzess, et que tu refuses d’être bien traitée. Tu fais ta difficile. Comme à mon habitude, je le toisais du regard. Il tenait toujours sa matraque. - Tu as 5 min pour te changer. Il s’assis sur la chaise. 5 min. Après je sévirai. Je m’assis alors sur le lit ne voulant céder à son exigence. Je lui souriais. Je savais qu’il allait sortir de ses gonds mais peu importe, je m’étais mis en tête de ne pas lui céder. - Il me montrait sa matraque. Dois-je encore te punir ? - Allez-y ! jamais vous ne me rabaisserez à votre niveau. - A genou ! - Jamais. - J’ai dit à genou ! Il donna un coup de matraque au niveau de mes genoux qui me fit plier et tomber au sol. Je me retrouvais ainsi assise au sol. Je sentais sa rage. Il appuya sur ma tête. - Tu vas ramper à mes pieds. J’en ai maté plus d’une qui était comme toi à me résister. Toi, je vais prendre un plaisir fou à te dresser Prinzess. Il appuya sa chaussure sur ma tête. Je ne voulais pas céder aux pleurs. Jamais, jamais devant cet homme. - tu vois, je voulais te faire prendre du plaisir, te voir te faire sauter par mes gardiens. et tu refuses d'être baisée... quelle putain fais-tu... - Que se passe-t il ici ? J’entendis alors la voix réconfortante de cet officier. - Ah Herr Ludwig. Ils se parlaient en allemand. Puis l’officier s’adressa à moi. - Je vois que vous faîtes tout pour rester ainsi. Herr Lintzer vient de me dire que vous ne coopérez pas. Et que vous tentiez d’utiliser vos charmes pour échapper à vos interrogatoires. J’étais la poitrine presque nue. La situation ne jouait pas en ma faveur. - Je vous en conjure, je vous ai dit la vérité. Cet homme me terrifie. - Cessez cela avec moi ! Soudainement, je décidais de me montrer nue, lui montrant mes bleus. - Et ça, vous appelez cela comment comme interrogatoire ? - Herr Lintzer ? il le regarda de manière interdite. L’officier soudain laissa place à une certaine douceur. Il retira alors son manteau pour me couvrir. - Herr Lintzer, cette affaire est sérieuse. Qu’avez-vous fait ! - Mademoiselle Lane, venez ici. Il me prit par le bras, sous sa protection. - Je la transfère à un autre centre là où est mon bureau. Monsieur Lintzer, nous n’en resterons pas là avec vos méthodes. Je lâchais enfin prise, mes nerfs lâchaient. Je me réfugiais dans ses bras malgré moi. Le réconfort de cet homme me faisait oublier tout ce par quoi j’étais passée. J’avais trouvé mon protecteur, enfin je le pensais à ce moment. - J’emmène la prisonnière avec moi. J’étais dans son véhicule, je n’arrivais plus à parler, je tremblais encore et encore. Etais-ce son contact, étais-je malade ? Je m’endormis sans avoir de crainte. Le lendemain matin, je me réveillais à nouveau dans une cellule. De nouveaux vêtements m’avaient été déposés. - Véronika, réveille toi! Je reconnus alors la voix de Claudia….
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Par : le 04/12/21
Suite de l'article suivant : De pervers narcissique à soumis IV Ma reine au plus profond de moi Plusieurs jours après avoir joué avec mon anus ma reine me donna sa carte d'identité. Tu dois récupérer un colis après le travail me dit-elle sans rentrer dans les détails. Elle a pour habitude étant tous les deux au travail en journée de faire livrer ses colis en points relais donc rien d'inhabituel. Une fois ma journée de travail terminé je m'exécute récupère le colis et rentre immédiatement retrouver ma reine. Une fois rentrée, ma reine était plongée sur son ordinateur pour répondre à ses mails, je dépose le colis à l'entrée me rend à ses pieds pour les embrasser tendrement tout en attendant qu'elle m'autorise de disposer à mes tâches domestiques. Quelques minutes plus tard en se redressant sur la chaine elle me demande de lui apporter le colis et de préparer le diner du soir. je m'attelle à la tâche, pendant ce temps ma reine déballa le colis et m'ordonna de venir. Je vis un énorme gode, une vingtaine de centimètres et d'une largeur incroyable mes yeux sont immédiatement remontés vers le visage tout sourire de ma reine. -Il était temps d'inverser les rôles dit-elle Je reste sans voix, il était accompagné d'un harnais qui avait l'air extrêmement solide. Ma reine me tenda cette réplique d'un sex que je n'avais vu que dans des films porno, il était lourd, pas très élastique mais maniable à souhait. Ma reine n'avait qu'une idée en tête le tester, après le diner elle alla s'installer dans le lit il ne fallut que 5 minutes pour l'entendre m'appeler. Je rentre dans la pièce en me faisant tout petit tout était prêt le harnais était solidement attaché à sa taille, le gode pointait comme un sex en erection prêt à transpercer mes orifices. Elle me fit monter sur le lit, allongé sur le ventre, elle s'allonger sur moi et je sentis la lourdeur de son sex posé sur mon derrière. Elle me demanda si j'allais être sage, je ne veux pas avoir à t'attacher et te punir me dit-elle. Je n'avais qu'une seule solution dire oui ma reine remonter mes fesses et lui offrir ma virginité anale. Une fois mon anus enduit de gel je l'ai senti s'enfoncer légèrement tentant de casser ma virginité . J'avais à présent une forte douleur de pincement, par reflexe ma main a bloqué son bassin pour qu'elle ne s'enfonce pas un millimètre de plus. Elle m'attrapa par les cheveux immédiatement pour m'ordonner de laisser mes deux mains dans le dos, elle reprena son mouvement de bassin ses deux mains bloquant mes bras dans le bas de mon dos. J'étais totalement à sa merci, je me faisais baiser de plus en plus fort on entendait ses cuisses claquer contre mes fesses cela a duré une bonne quinzaine de minutes avant que ma reine ne s'effondre sur mon dos. Elle releva légèrement son bassin pour m'embrasser le cou me mordre l'oreille je l'ai senti terriblement excitée, elle s'amusait à me pénétrer totalement d'un coup sec de façon cruelle parfois même restant totalement au plus profond de moi pour remuer de gauche à droite et de bas en haut pour me montrer que les rôles étaient désormais changé. Une fois retiré mon érection était si puissante qu'elle m'en faisait mal, il était hors de question pour ma reine de me voir me vider ce soir. Une fois le harnais retiré je pris place entre ses cuisses laissant apparaitre son sex trempé et bouillant. L'excitation me fit plonger ma bouche sur son sex pour me délecter immédiatement de ma reine, ma seule obsession l'entendre jouir je plongeais ma langue, je l'embrassais, sa main sur ma nuque me maintenait si fort et si fermement que je me sentais emprisonné entre ses cuisses. Après plusieurs orgames ma reine était s'est totalement relâchée je sentais ses caresses sur le haut de ma tête, elle se redressa et me fit comprendre de prendre cette habitude de me donner corps et âme. V Recadrage strict et humiliant En dehors de notre intimité ma reine est discrète sur nos rapports de soumis à maitresse. Que ça soit entre amis en famille en public il lui arrive de me recadrer discrètement, avec une remarque un regard, je comprends assez vite que je dois me remettre à ma place. Un soir d'anniversaire d'un ami en commun, je fis l'erreur de lui répondre sèchement à une remarque désobligeante à mon encontre. Son regard changea immédiatement et tout le long de la soirée, je sentis la correction arriver de loin. En rantrant tout était calme, il était tard nous nous sommes mis au lit et endormi immédiatement mais je savais qu'elle n'allait pas en rester là, elle aime me faire réfléchir à mes erreurs me faire maronner et préparer sa punition sur la durée. Au petit matin comme tous les dimanches je prépare le petit déjeuner pour servire ma reine au lit, mais aujourd'hui elle préféra se mettre à table. Les deux plateaux étaient servis, au moment de nous mettre à table elle me fit un geste de l'index me demandant de venir à elle puis saisi mes poignets et m'attache les mains dans le dos la seule consigne était de me mettre à quatre pattes de ne pas bouger et de me taire. Elle prit son petit déjeuner tout en mignorant, de longues minutes s'écoulent puis elle se leva sans rien dire pour revenir 30 secondes plus tard je ne comprenais pas tout se passa dans mon dos. J'entendis ma reine se saisir de mon assiette et y mettre son contenu en petits morceaux dans un récipient métallique. Elle se leva et saisit mon oreille et me releva fermement, je me retrouve à genoux droit devant elle j'aperçois de suite la badine dans l'autre main tenue fermement. Droit dans les yeux elle m'annonça ma punition qui durera jusqu'au dimanche suivant : -puisque tu m'as parlé comme à un chien, je vais te considérer comme tel. -Retournes-toi et rampe. Je sens la badine s'écraser contre mes fesses à chaque pas, je ne savais pas ou aller la douleur était puissante. Cette ronde était menée au rythme de ses talons qui claquaient sur le carrelage et au son que faisait la badine avant la rencontre avec mes fesses. Il ne me faut pas longtemps pour tomber de coté et supplier ma reine de stopper cette douleur brûlante. La punition n'était pas terminée elle m'ordonna de me redresser et placer mes mains derrière la tête, il était temps pour elle de s'occuper de mes cuisses de mon dos la douleur était à la hauteur de sa colère. Après un énième coup je vis la badine tomber au sol, nul besoin de dire que je devais m'en emparer pour la ranger à sa place comme un bon soumis. Je n'ai que quelques secondes pour ranger cet instrument de torture et reprendre mes esprits, je rentre dans la salle à manger à quatre pattes les yeux baissés pour y retrouver ma divine reine. À peine entré dans la pièce j'entendis "au pied" d'un ton sec, je m'exécute lèche le bout de sa chaussure et la remercie de la correction reçut quelques minutes auparavant. Elle déposa devant moi une gamelle, les restes de son petit déjeuner, je reste bloqué quelques secondes devant ce geste humiliant mais je m'exécute. Je penche ma tête pour prendre ma première bouchée, elle m'annonça comme à son habitude les tâches du jour, je relève la tête la gamelle est vide. Fais le beau dit-elle avec un petit sourire, assis debout va chercher, elle joua avec moi de longues minutes puis me laissa reprendre ma journée de domestique. Après le diner mangé dans les mêmes conditions que le petit déjeuner et le déjeuner, ma reine m'emmena dans le couloir de notre entrée elle m'attacha au radiateur et s'en alla chercher une couverture et un oreiller. Elle installa ma place pour les nuits de la semaine à venir. Avant de repartir à ses occupations elle ria en me disant de bien monter la garde et d'aboyer en cas de danger. Ce fut la première longue journée d'une semaine d'humiliation que j'avais bien cherchée. Merci ma reine.
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